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93 me Année- N°59 ABONNEMENTS Trois IV? ois . . . 4 fr. Six Mois . . 7 fr. Un An . . . . 12 fr. En dehors du Département : 16 fr. ÉTRANGER : 25 FR. INSERTIONS la ligne, Annonces. Réclames, Faits locaux, 1.80 2 fr. 2.50 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires & d'Avis Divers FONDÉ EN 1841 PARAISSANT LE MERCREDI ET LE SAMEDI REDACTION & ADMINISTRATION s 4- PLACE DU MARCHÉ-NOIR Téléphone : 1-95 C/C/ Nantes : 154-28 Directeur : A. GIROUARD Pour la Publicité extra-régionale, s'adresser à la Publicité A. CHIMOT.3, r. d'Amboise (coin r.Richelieu) PARIS(2e) Tél.Richelieu 51-76 51-77 2lignesgroup. Samedi 24 Juillet 1937 LE NUMÉRO 15 C MS Les abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation de trois nu- méros engage pour une année. La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui Vacances ! f Le calme semble renaître dans les esprits et le bon sens dans les décisions. Etjceci vient, tout simplement, de l'effacement du socialisme tout meurtri de son expérience ; et dont la nocivité en puissance s'exerce pour l'heure en rancunes qui se taisent encore à demi. Ou.revient aux rites tradition- nels. Avec les chaleurs, les gens se dispersent, révolutionnaires com- me conservateurs bouclent leurs valises. Et les français - moyens qui ne versent d'usage dans aucun ex- trémisme et n'aiment point les outrances,accomplissent le même geste. Gela nous change un peu de l'été dernier qui suivit la montée au pouvoir du front populaire. Tous les beaux jours furent occu- pés par le fracas des meetings rouges, et nos rues et nos campa- gnes par des défilés de masses, festoyant autour de la victoire fraîchement acquise. Avouons que cette fois il était grand temps ! Les alarmes extérieures avaient remplacé les troubles internes, lesquels paraissaient renaître sur quelques points. Le danger, qui n'a point dis- paru, s'accumulait sur nos têtes. C'est bien le moins, n'est-il pas vrai, que la "France se sente un peu mieux, parce qu'un peu plus, gouvernée ? N'ayons point trop d'exigences, et, puisqu'il faut s'accoutumer à tout, acceptons quelques teintes un peu écarlates. dans l'arc-en- ciel ministériel. Rien ne vaut l'exercice du pou- voir pour apaiser les doctrinaires, pour le moins les principaux d'entre eux qui en recueillent le bénéfice. Le malheur est que les Iroupes suivent mal. Elles ont renâclé à Marseile. André Stibio, de L'Ordre, pré- tend même qu'elles désapprouvè- rent par leur attitude, sinon par leur vote, le geste de leurs chefs Participationnistes. Tel est le fruit de la mystique qu'Albert :\lilhaud,de L'Ère Nou- velle, écrit mystification. Là, git tout le mal I 11 faudrait, pour que nos affaires fussent dé- finitivement remises en état, que les révolutionnaires cessent de l'être. Gomme il faudrait aussi que nos extrémistes renonçassent à leurs extravagances. Reconnaîtra -1 - on enfin que l'honneur de la France est en jeu ! Et, sans verser dans un opti- misme prématuré,quelques mois de sage gestion donneraient aux Français cette confiance en eux- mêmes qu'ils ont partiellement perdue. Au retour d'admirer les clairs paysages de nos provinces, ils se remettront au travail, davantage persuadés de l'utilité de l'effort. A condition, toutefois, que s'éloi- gne pour longtemps la perspective de troubles nouveaux et le gouf- fre du déficit. Ce serait alors la charge de nos futurs hommes d'Etat de faire un tri entre ce qui doit être main- tenu et ce qui doit élre définiti- vement rejeté. Nos gouvernants de demain auront à choisir entre ce qui peut être planté elles mauvaises herbes qu'il faut arracher. A moins, feront observer les broyeurs de noir,que la folie des hommes ne l'emporte. Nous ne sommes point devins, et nul ne peut prévoir ce que donnera dans un avenir plus ou moins lointain et incertain l'é- trange époque que vit la France et le monde. Mais le bon sens finira toujours en notre Fiance, par triompher I NE MO. Les exploits cFAuriol M,. Vincent-Auriol a dit à Marseille, après l'avoir clamé en d'autres lieux, que si la situation financière de 1987 est mauvaise, la faute en est aux ministres des finances et à 1 acomplaisance du Parlement de 1939 à 1932. Evidemment, il eut été mieux do réagir contre le déséquilibre naissant et le ren- chérissement des prix de revient. Mais, en ce moment, M. Vincent-Auriol était par- tisan de dépense. Ne reconnaît-on pas les riches à la dépense ? Mais, revenons à 1936. A ce moment, M. Auriol a pris une situation qu'il disait mauvaise, mais il affirmait bien fièrement que par les moyens socialistes dont il al- lait disposer, tout s'arrangerait par en- chantement. Pas de dé>aluation, bien entendu ! Le franc plus ferme que jamais! L'économie ranimée par la hausse du pouvoir d'achat ! De telle sorte que l'économie était déjà anémiée, M. Vincent-Auriol, par la déva- luation et l'affaiblissement du franc, par la cherté, par la sousi-production, a failli la tuer. Et il vante. Et les journaux consta- tent que M. Blum l'a beaucoup applaudi à Marseille. Quelle foie ! Et quelle -inquié- tude pour les gens sains d'esprit I niiiiiiniiiniiiminiimiimimnimi NOUVELLES EXPRESS M. André-Fmnçois Poncei a fait hier soir une démarche diplomatique officielle contre les mensonges de la presse allemande De nouveaux désordres religieux sont me. naçants à Belgrade. Pas de réforme de la Ctoju;' suprême des Etats-Unis ; M. Roosevelt est ainsi battu au Sénat. Le roi des Belges est arrivé à Paris ; il préconise] la création d'un comité mondial d'organisation économique. Le congres international de l'enseigne- ment primaire s'o)uvre à Paris. Les mariniers artisans sont en grève con- tre les 4o heures. iiuiimiiiiiiiiiisniiimiiiiiiiiiiiiim nous Commentant les décisions prises par le Conseil des ministres, M. Georges Bonnet a failt des déclarations dont Le Capital extrait le passage suivant : « Les progrès qui viennent d'être accom- peuvent pas ne pas améliorer rapidement plis dans la voie de l'assainissement ne le crédit de l'Etat) franais. C'est pour hâ- ter le moment le cours des rentes enre- gistrera celte amélioration que nous avons décidé de constituer un fonds de soutien de rentes:. Son action étroitement coor- donnée à celle du fonds dq stabilisation at- ténuera les mouvement spéculatifs et favo- risera utae politique d'argent bon marché qui est essentielle à la reprise économi- que. » Je me résume : nous n'avons porté en rien atteinte aux dépenses normales de l'Etat. Le budget ordinaire est cependant mis en équilibre sincère' mais c'est au budget extraordinaire que cette fois nous nous Hommes attaqués. L'ensemble des mesures que nous avons prises depuis trois semaines, soit par une au£menjta,ïioii de recettes, soit par une compression des dépenses de trésorerie, aura un effet immédiat. Les charges de la Trésoreirie s-qfronl rlpminuâas die 0 mil- liards pour les derniers, mois de l'année 1937 et de 20 milliards pour l'année [g38. Mienx que toutes les paroles, ces chifltres symbolisent l'œuvre accomplie par le Cou- vées ne ment. » Si le pays veut bien nous faire con- fiance et continuer à travailler dans l'or- dre ci dans le calme, il recueillera sans aucun âo\ule le fruif. de son effort.» * Le fonds de soutien des rentes sera géré par la Caisse Autonome. d'Amortissement. Le Gouvernement n'a pas l'intention de modifier le statut de la Banque de France, et que si M. Jouhaux, comme le bruit en a couru, renonçait à see fonctions de mem- bre du Conseil général de l'Institut d'é- mission, la Confédération Générale du Tra- vail qu'il y représente, en vertu de la loi, serait priée d'élire à sa place un nouveau (conseiller. --§§§ : Le Congrès Jociste La dernière journée du io° congrès de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne, a débuté dimanche par la célébration d'une messe solennelle, au Parc des Princes, en présen- te de quatre cardinaux, de quarante-deux archevêques et évoques et de 70.000 jocis- tes. L'autel dressé sur un podium central, était constitué par une pièce de bois, ap- portée par des charpentiers jocistes, et qui repose sur dix blocs de minerai de fer et de charbon et une roue forgée, que des mineurs et métallurgistes congressistes étaient venus préalablement disposer. Lue nappe brodée par des ouvrière chré- tiennes de la Lorraine, recouvrait cette ta- ble sainte, sur laquelle étaient posées, en guise de flambeaux, de gigantesques lam- pes-tempête, spécialement fabriquées à celle occasion, par les mineurs du Nord cl du Pas-de-Calais. Le tout était surmonté d'une immense et large croix rouge, qui avait été appor- tée pai les malades. Dès g heures, la foule considérable des congressistes, les jeunes filles en corsage blanc et jupe bleue, les jeunes gens en chemise blanche et pantalon bleu, tous coiffé d'un béret, orné d'un écusson jo- ciste, rouge et blanc, avait pris place dans les gradins. dp fut ensuite dains l'immenise djrquc oval edu stade, le défilé des étendards des 1.700 délégations, suivis du cortège des é- vêques, qui vinrent se grouper autour du maître autel. Le gai soleil qui favorisait cette réunion, avivait les couleurs chatoyantes des orne ments, des robes épiscopalès, et des ori- fllammes multicolores, qui pour la plupart reproduisaient des vitraux célèbres, des scènes de la vie ouvrière, ou illustraient une devise évangélique. Les jeunes gens et les jeunes filles qui les portaient étaient habillés de rouge, de vert, de laïeu et de violet. L'aihbé Gustalve Lan^ecis, ancien Ajus- teur jocisite, ordonné prêtre cette année, a célébjré la grand'messe dialoguéei à la- quelle l'assemblée tout entière, prenait part en prononçant les répons aux prières de l'officiant, cependant que les chants li- turgiques étaient .exécutés par les petits chanteurs à la Croix de Bois. A l'Evangile, Mgr le Cardinal Verdier a pris la parole. La plupart des participants du 10 e Gon- grjes de la Jeunesse Ouvrière chréUenne, qui avaient assisté, le matin, à la messe solennelle, sont restés, après la cérémonie, au Parc des Princes, ils ont pris, en plein air, les 4o.ooo repas apportés par 3o camions. Les mêmes personnalités qui avaient as- sisté à l'office matinal, notamment les car- dinaux ,archevêques let éjvêques, 'sont de retour dans la tribune officielle. Bien n'a été changé à la décoration du stade, dont, les tribunes sont décorées de ronge et. de blanc et dont les m fit s arbo- rent de longues bannières aux mêmes couleurs), qui sont celles de l'association. Dans la -soirée de clôture, l'aibbéi Car- dyn, fondateur de la- .T.. O. 0. mondiale, monta à la tribune. Dans une allocution vibrante, il adresse ses féliciatioms et assure les jocistos de France de ston admiration pour le con- grès. (( Jocistes, dit-il, vous êtes les mission- naires des temps nouveaux. » Après un hommage au Pape, de la foule qui clame sa foi, et un appel pressant à la classe ouvrière tout entière, le congrès jociste du dixième anniversaire se termina par un cortège. Sa conclusion peut-être ainsi définie : c( C'est en relevant les foyers, c'est en rétablissant avanit tout la vie de la famille dans sa dignité, sa joie, son bien-être, que la J. O. G. et la J. O. G. F. veulent, réaliser leur idéal chrétien, faire la conquête de leurs frèlres qu'ils ont juré de rendre à leur Maître, à Jésus-Christ.. » INFORMATIONS ELECTIONS CAS TONALES On sait que c'est en octobre prochain que seront renouvelés par moitié les Con- seils généraux. Cette compétition électorale sera très im- portante du fait que les communistes et les sociedistes présenteront des candidats dans tous les cantons ce qui ne s'était jamais fait les autres partis en feront évidemment autant. Ces élections vont donc revêtir, cette an- née, uni caractère spécifiquement politique, dont l'intérêt ne saurait étire contesté puis- qu'elles permettront île dire si le mouve- ment de front populaire a, depuis un an, gagné ou per'du du terrain. §§§ - I Y NOUVEAU PLAN BRITANNIQUE D'après lies milieux bien informés, le Gouvernement britannique a l'intention de saisir le sous-cOmité de non-inlerveniion d'une nouvelle procédure visant à faire sortir les travaux du sous-comité de l'im- passe dans laquelle ils se trouvent. Dans l'esprit die ses auteurs, ce projet, lient, efit-on, dans tes mêjnes milieux un bomptr, suffisant rips critiques formulées pour que, au cas, il serait rejeté, il ap- paraisse clairement que ce refus serait mo- tivé par des questions de principe et non par de simples problèmes de méthode. Une réserve absolue est observée sur les détails de ce projet. §§§ UN ACCORD COMMERCIAL L'aôpord commercial qui vient dl'être réalisé entre le Reich cl les autorités de Salamanque, prévoit notamment l'envoi régulier des minerais de la région de Bilbao à II'Allemagne. La base générale de l'accord est la clause de la nation la plus favorisée entre les deux parties, signale le Capital. â§5 ACCUSATION ALLEMANDE La presse allemande recommence à affir- mer que la France viole ses engagements de non-intervention. Elle prend occasion de deux informations diffusées par l'agence of- ficieuse I). N. B. La première de ces informations repro- duirait de prétendues déclarations qui au- raient été faites à Salamanque par des 0/ ficiers russes, prisonniers du général Fran- co. D'après ces informations, les prisonniers auraient déclaré avoir été acheminés de Russie en Espagne en. passant par Havre et Paris, avec In complicité des autorités françaises, §§§— LA SOCIALE EX SOMMEIL M. Léon Blum a prononcé, à la section socialiste de Tours, de curieuses paroles qui laissent supposer qu'il envisage que, pour

Vacances - Château de Saumurarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/...pour le moins les principaux d'entre eux qui en recueillent le bénéfice. Le malheur est que les

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  • 93me Année- N°59

    ABONNEMENTS

    Trois IV? ois . . . 4 fr. Six Mois . . 7 fr. Un An . . . . 12 fr.

    En dehors du Département : 16 fr. ÉTRANGER : 25 FR.

    INSERTIONS

    la ligne, Annonces. Réclames, Faits locaux, —

    1.80 2 fr. 2.50

    Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires & d'Avis Divers

    — FONDÉ EN 1841 —

    PARAISSANT LE MERCREDI ET LE SAMEDI

    REDACTION & ADMINISTRATION s 4- PLACE DU MARCHÉ-NOIR Téléphone : 1-95

    C/C/ Nantes : 154-28 Directeur : A. GIROUARD Pour la Publicité extra-régionale, s'adresser à la Publicité A. CHIMOT.3, r. d'Amboise (coin r.Richelieu) PARIS(2e) Tél.Richelieu 51-76 51-77 2lignesgroup.

    Samedi 24 Juillet 1937

    LE NUMÉRO

    15 CMS Les abonnements sont payables d'a-

    vance et l'acceptation de trois nu-méros engage pour une année.

    La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui

    Vacances ! f Le calme semble renaître dans les esprits et le bon sens dans les décisions.

    Etjceci vient, tout simplement, de l'effacement du socialisme tout meurtri de son expérience ; et dont la nocivité en puissance s'exerce pour l'heure en rancunes qui se taisent encore à demi.

    Ou.revient aux rites tradition-nels.

    Avec les chaleurs, les gens se dispersent, révolutionnaires com-me conservateurs bouclent leurs valises.

    Et les français - moyens qui ne versent d'usage dans aucun ex-trémisme et n'aiment point les outrances,accomplissent le même geste.

    Gela nous change un peu de l'été dernier qui suivit la montée au pouvoir du front populaire. Tous les beaux jours furent occu-pés par le fracas des meetings rouges, et nos rues et nos campa-gnes par des défilés de masses, festoyant autour de la victoire fraîchement acquise.

    Avouons que cette fois il était grand temps !

    Les alarmes extérieures avaient remplacé les troubles internes, lesquels paraissaient renaître sur quelques points.

    Le danger, qui n'a point dis-paru, s'accumulait sur nos têtes. C'est bien le moins, n'est-il pas vrai, que la "France se sente un peu mieux, parce qu'un peu plus, gouvernée ?

    N'ayons point trop d'exigences, et, puisqu'il faut s'accoutumer à tout, acceptons quelques teintes un peu écarlates. dans l'arc-en-ciel ministériel.

    Rien ne vaut l'exercice du pou-voir pour apaiser les doctrinaires, pour le moins les principaux d'entre eux qui en recueillent le bénéfice.

    Le malheur est que les Iroupes suivent mal.

    Elles ont renâclé à Marseile. André Stibio, de L'Ordre, pré-

    tend même qu'elles désapprouvè-rent par leur attitude, sinon par leur vote, le geste de leurs chefs Participationnistes.

    Tel est le fruit de la mystique qu'Albert :\lilhaud,de L'Ère Nou-velle, écrit mystification.

    Là, git tout le mal I 11 faudrait, pour que nos affaires fussent dé-finitivement remises en état, que les révolutionnaires cessent de l'être.

    Gomme il faudrait aussi que nos extrémistes renonçassent à leurs extravagances.

    Reconnaîtra -1 - on enfin que l'honneur de la France est en jeu !

    Et, sans verser dans un opti-misme prématuré,quelques mois de sage gestion donneraient aux Français cette confiance en eux-mêmes qu'ils ont partiellement perdue.

    Au retour d'admirer les clairs paysages de nos provinces, ils se remettront au travail, davantage persuadés de l'utilité de l'effort. A condition, toutefois, que s'éloi-gne pour longtemps la perspective de troubles nouveaux et le gouf-fre du déficit.

    Ce serait alors la charge de nos futurs hommes d'Etat de faire un tri entre ce qui doit être main-tenu et ce qui doit élre définiti-vement rejeté.

    Nos gouvernants de demain auront à choisir entre ce qui peut être planté elles mauvaises herbes qu'il faut arracher.

    A moins, feront observer les broyeurs de noir,que la folie des hommes ne l'emporte.

    Nous ne sommes point devins, et nul ne peut prévoir ce que donnera dans un avenir plus ou moins lointain et incertain l'é-trange époque que vit la France et le monde.

    Mais le bon sens finira toujours en notre Fiance, par triompher I

    NE MO.

    Les exploits cFAuriol M,. Vincent-Auriol a dit à Marseille, après

    l'avoir clamé en d'autres lieux, que si la situation financière de 1987 est mauvaise, la faute en est aux ministres des finances et à 1 acomplaisance du Parlement de 1939 à 1932.

    Evidemment, il eut été mieux do réagir contre le déséquilibre naissant et le ren-chérissement des prix de revient. Mais, en ce moment, M. Vincent-Auriol était par-tisan de là dépense. Ne reconnaît-on pas les riches à la dépense ?

    Mais, revenons à 1936. A ce moment, M. Auriol a pris une situation qu'il disait mauvaise, mais il affirmait bien fièrement que par les moyens socialistes dont il al-lait disposer, tout s'arrangerait par en-chantement.

    Pas de dé>aluation, bien entendu ! Le franc plus ferme que jamais! L'économie ranimée par la hausse du pouvoir d'achat !

    De telle sorte que l'économie était déjà

    anémiée, M. Vincent-Auriol, par la déva-luation et l'affaiblissement du franc, par la cherté, par la sousi-production, a failli la tuer.

    Et il s© vante. Et les journaux consta-tent que M. Blum l'a beaucoup applaudi à Marseille. Quelle foie ! Et quelle -inquié-tude pour les gens sains d'esprit I

    niiiiiiniiiniiiminiimiimimnimi NOUVELLES

    EXPRESS

    M. André-Fmnçois Poncei a fait hier soir une démarche diplomatique officielle contre les mensonges de la presse allemande

    De nouveaux désordres religieux sont me. naçants à Belgrade.

    Pas de réforme de la Ctoju;' suprême des Etats-Unis ; M. Roosevelt est ainsi battu au Sénat.

    Le roi des Belges est arrivé à Paris ; il préconise] la création d'un comité mondial d'organisation économique.

    Le congres international de l'enseigne-ment primaire s'o)uvre à Paris.

    Les mariniers artisans sont en grève con-tre les 4o heures.

    iiuiimiiiiiiiiiisniiimiiiiiiiiiiiiim

    nous Commentant les décisions prises par le

    Conseil des ministres, M. Georges Bonnet a failt des déclarations dont Le Capital extrait le passage suivant :

    « Les progrès qui viennent d'être accom-peuvent pas ne pas améliorer rapidement plis dans la voie de l'assainissement ne le crédit de l'Etat) franais. C'est pour hâ-ter le moment où le cours des rentes enre-gistrera celte amélioration que nous avons décidé de constituer un fonds de soutien de rentes:. Son action étroitement coor-donnée à celle du fonds dq stabilisation at-ténuera les mouvement spéculatifs et favo-risera utae politique d'argent bon marché qui est essentielle à la reprise économi-que.

    » Je me résume : nous n'avons porté en rien atteinte aux dépenses normales de l'Etat. Le budget ordinaire est cependant mis en équilibre sincère' mais c'est au budget extraordinaire que cette fois nous nous Hommes attaqués.

    L'ensemble des mesures que nous avons prises depuis trois semaines, soit par une au£menjta,ïioii de recettes, soit par une compression des dépenses de trésorerie, aura un effet immédiat. Les charges de la Trésoreirie s-qfronl rlpminuâas die 0 mil-liards pour les derniers, mois de l'année 1937 et de 20 milliards pour l'année [g38. Mienx que toutes les paroles, ces chifltres symbolisent l'œuvre accomplie par le Cou-vées ne ment.

    » Si le pays veut bien nous faire con-fiance et continuer à travailler dans l'or-dre ci dans le calme, il recueillera sans aucun âo\ule le fruif. de son effort.»

    *

    Le fonds de soutien des rentes sera géré par la Caisse Autonome. d'Amortissement.

    Le Gouvernement n'a pas l'intention de modifier le statut de la Banque de France, et que si M. Jouhaux, comme le bruit en a couru, renonçait à see fonctions de mem-

    bre du Conseil général de l'Institut d'é-mission, la Confédération Générale du Tra-vail qu'il y représente, en vertu de la loi, serait priée d'élire à sa place un nouveau (conseiller.

    --§§§ :

    Le Congrès Jociste La dernière journée du io° congrès de

    la Jeunesse Ouvrière Chrétienne, a débuté dimanche par la célébration d'une messe solennelle, au Parc des Princes, en présen-te de quatre cardinaux, de quarante-deux archevêques et évoques et de 70.000 jocis-tes.

    L'autel dressé sur un podium central, était constitué par une pièce de bois, ap-portée par des charpentiers jocistes, et qui repose sur dix blocs de minerai de fer et de charbon et une roue forgée, que des mineurs et métallurgistes congressistes étaient venus préalablement disposer.

    Lue nappe brodée par des ouvrière chré-tiennes de la Lorraine, recouvrait cette ta-ble sainte, sur laquelle étaient posées, en guise de flambeaux, de gigantesques lam-pes-tempête, spécialement fabriquées à celle occasion, par les mineurs du Nord cl du Pas-de-Calais.

    Le tout était surmonté d'une immense et large croix rouge, qui avait été appor-tée pai les malades.

    Dès g heures, la foule considérable des congressistes, les jeunes filles en corsage blanc et jupe bleue, les jeunes gens en chemise blanche et pantalon bleu, tous coiffé d'un béret, orné d'un écusson jo-ciste, rouge et blanc, avait pris place dans les gradins.

    dp fut ensuite dains l'immenise djrquc oval edu stade, le défilé des étendards des 1.700 délégations, suivis du cortège des é-vêques, qui vinrent se grouper autour du maître autel.

    Le gai soleil qui favorisait cette réunion, avivait les couleurs chatoyantes des orne ments, des robes épiscopalès, et des ori-fllammes multicolores, qui pour la plupart reproduisaient des vitraux célèbres, des scènes de la vie ouvrière, ou illustraient une devise évangélique.

    Les jeunes gens et les jeunes filles qui les portaient étaient habillés de rouge, de vert, de laïeu et de violet.

    L'aihbé Gustalve Lan^ecis, ancien Ajus-teur jocisite, ordonné prêtre cette année, a célébjré la grand'messe dialoguéei à la-quelle l'assemblée tout entière, prenait part en prononçant les répons aux prières de l'officiant, cependant que les chants li-turgiques étaient .exécutés par les petits chanteurs à la Croix de Bois.

    A l'Evangile, Mgr le Cardinal Verdier a pris la parole.

    La plupart des participants du 10e Gon-grjes de la Jeunesse Ouvrière chréUenne, qui avaient assisté, le matin, à la messe solennelle, sont restés, après la cérémonie, au Parc des Princes, où ils ont pris, en plein air, les 4o.ooo repas apportés par 3o camions.

    Les mêmes personnalités qui avaient as-sisté à l'office matinal, notamment les car-dinaux ,archevêques let éjvêques, 'sont de retour dans la tribune officielle.

    Bien n'a été changé à la décoration du stade, dont, les tribunes sont décorées de ronge et. de blanc et dont les m fit s arbo-rent de longues bannières aux mêmes couleurs), qui sont celles de l'association.

    Dans la -soirée de clôture, l'aibbéi Car-dyn, fondateur de la- .T.. O. 0. mondiale, monta à la tribune.

    Dans une allocution vibrante, il adresse ses féliciatioms et assure les jocistos de France de ston admiration pour le con-grès.

    (( Jocistes, dit-il, vous êtes les mission-naires des temps nouveaux. »

    Après un hommage au Pape, de la foule qui clame sa foi, et un appel pressant à la classe ouvrière tout entière, le congrès jociste du dixième anniversaire se termina par un cortège.

    Sa conclusion peut-être ainsi définie : c( C'est en relevant les foyers, c'est en

    rétablissant avanit tout la vie de la famille dans sa dignité, sa joie, son bien-être, que la J. O. G. et la J. O. G. F. veulent, réaliser leur idéal chrétien, faire la conquête de leurs frèlres qu'ils ont juré de rendre à leur Maître, à Jésus-Christ.. »

    INFORMATIONS ELECTIONS CAS TONALES

    On sait que c'est en octobre prochain que seront renouvelés par moitié les Con-seils généraux.

    Cette compétition électorale sera très im-portante du fait que les communistes et les sociedistes présenteront des candidats dans tous les cantons — ce qui ne s'était jamais fait — les autres partis en feront évidemment autant.

    Ces élections vont donc revêtir, cette an-née, uni caractère spécifiquement politique, dont l'intérêt ne saurait étire contesté puis-qu'elles permettront île dire si le mouve-ment de front populaire a, depuis un an, gagné ou per'du du terrain.

    §§§ -I Y NOUVEAU PLAN BRITANNIQUE

    D'après lies milieux bien informés, le Gouvernement britannique a l'intention de saisir le sous-cOmité de non-inlerveniion d'une nouvelle procédure visant à faire sortir les travaux du sous-comité de l'im-passe dans laquelle ils se trouvent.

    Dans l'esprit die ses auteurs, ce projet, lient, efit-on, dans tes mêjnes milieux un bomptr, suffisant rips critiques formulées pour que, au cas, où il serait rejeté, il ap-paraisse clairement que ce refus serait mo-tivé par des questions de principe et non par de simples problèmes de méthode. Une réserve absolue est observée sur les détails de ce projet.

    §§§ UN ACCORD COMMERCIAL

    L'aôpord commercial qui vient dl'être réalisé entre le Reich cl les autorités de Salamanque, prévoit notamment l'envoi régulier des minerais de la région de Bilbao à II'Allemagne.

    La base générale de l'accord est la clause de la nation la plus favorisée entre les deux parties, signale le Capital.

    — â§5 ACCUSATION ALLEMANDE

    La presse allemande recommence à affir-mer que la France viole ses engagements de non-intervention. Elle prend occasion de deux informations diffusées par l'agence of-ficieuse I). N. B.

    La première de ces informations repro-duirait de prétendues déclarations qui au-raient été faites à Salamanque par des 0/ ficiers russes, prisonniers du général Fran-co.

    D'après ces informations, les prisonniers auraient déclaré avoir été acheminés de Russie en Espagne en. passant par ?« Havre et Paris, avec In complicité des autorités françaises,

    §§§— LA SOCIALE EX SOMMEIL

    M. Léon Blum a prononcé, à la section socialiste de Tours, de curieuses paroles qui laissent supposer qu'il envisage que, pour

  • I

    son partii l'heure de l'opposition sysléma- ] tique est passée :

    a A partir du moment où l-oii entre dans l'action polilique, a-l-il dit, les difficultés croissent, et snrli.nl pendant la période in-termédiaire où le parti socialiste n'est pas assez fort pour gouverner seul, ci cependant l'est assez pour que l'on ne puisse gouver-ner qu'avec sa collaboration, son soutien , ou sa tolérance. Les difficultés sont la ran- \ çon de notre croissance. »

    -§§§-( ".Y fiNERG UMBNE

    Mercredi soir, au cours d'une violente discussion avec sa femme, le nommé Mer-lat, âgé,de 4a ans, demeurant rue de la Tannerie, à 1illeutbanne, près de Lyon, a frappé brutalement celle-ci ainsi que ses enfants, qui se sont enfuis. Profitant di leur absence, MeilaL s'est barricadé che: lui et a mis te feu.

    Alerté par des voisins, Police-Secours dut s'emparer de l'individu cl éteindre le com-mencement d'incendie.

    Interrogé par le commissaire, Méfiât na voulu donner aucune explication de son acte. Il a été êcroué en attendant qu'il soit statué sur sejn sort.

    §§§ ' iUTOÛR Ht « TOUR »

    La situation s'est légèrement améliorée En. effet, les troupes chinoises se sont re-tirées de la. région de OuanfffPing et le ; contingents japonais se .sauf- repliés vers l'cngl.ai.

    Da.ns les milieux chinois, on espère que l'évacuation par les forces chinoises et, ja-ponaises des zones qui furent, le théâtre JPc.i incidents récents amènera une détente du-rable,

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    .LA

    par PIERRE GOURDON

    [SUITE)

    iiui. j'ai interrogé Mlle Pétignat, mais elle m'a donné des explications si vagues et s iembrouillées que je n'ai absolument rien compris.

    Hugues pensa qu'il lui était peut-être permis d'intervenir pour donner le rensei-gnement désiré. Il allait le faire quand il eut la déception d'entendre la jeun© fUîe s'écrier en riant :

    —Nous n'aurons qu'à consulter la carte. Et il fut. tenté de maudire les gens qui

    font des cartes permettant aux jolies pro-meneuses de se diriger dans la campagne sans avoir à demander leur chemin.

    .Mais l'occasion qu'il avait de se rendre util.: à Mlle Marthe et de, lui parler direc-tement ne se représenterait sans doute pas de si tôt. Il se résolut à dbnner le conseil qu'on ne lui demandait pas.

    Je vous demande pardon, mademoisel-le, de me mêler de ce qui ne me regarde en aucune façon, mais je- me permets de vous mettre en garde contre les cartes pour

    CHRONIQUE LOCALE ET REGIONALE

    Le Tour est virlucllicmenl terminé 1 Alors qu'on, s'attendait à une bataille fa-

    rouche entré Belges et Francis, jusi/a'à Paris, l'affaire a pris fin, hier matin, à Bordeaux, de façon ptt[ayable, et rien ne saurait, empêcher Roger Lapébie et ses ca-marades de l'équipe de France de pénétrée en vainqueurs, dimanche au Pare des Prin-ces, si ce n'est un accident.

    Les Belges ont. en effet, abandonné la lutte et régagné leur Patrie.

    ——^—m CtftNÔifi ET .1 \l>0\ \is

    MEMENTO HEBDOMADAIRE

    DANS LE CLERGÉ

    Par décision de S. Ex. Mgr l'Evêque : Ont été; nommés ; Curé de Mérou, M. Tanné Jollec, aumô-

    nieir des Bretons à Trélazé. Curé do Rou-Marson, M. l'abbé Oriot, vi-

    caire à Morannes. Curé de Saint-Georges-des-Sept-Voies, M.

    l'abbé Mercier Paul-René, professeur au col-lège Saint-Joseph de Baugé.

    Curé de Saint-Maca.ire-du-Bois, M. l'abbé Vion, vicaire à Notre-Dame d'Angers.

    Curé do Serges, M. l'abbé Brébion, pro-fesseur au Collège Saint-Louis de Saumur.

    Curé de Chenohutte-ltes-Tulfeaux^ M. l'abbé Loire, professeur à l'institution li-bre de Gombrée.

    V été nommé vicaire :

    Aux Rosiers-sur-Loire, M. l'abbé Chagnon professeur à l'institution libre Urbain-Mongazon.

    Ont été nommés vicaires-instituteurs :

    A l'Institution libre. Saint-Lo)uis de Sau-muirl :

    M. l'abbé Chacun, étudiant à la Faculté des Sciences,, licencié ès sciences.

    M. l'abbé Goisnard, prêtre de la dernière ordination.

    Patronage de Vacances

    Comme chaque année les quatre patro-nages catholiques de Saumur grouperont leurs garçons en un seul patronage de va-cances.

    A tour de rôle, les vicaires de la ville en I rendront la direction, et seront aidés par des séminaristes.

    Jours de patronage : les lundi, mercredi c\t vendredi, de i3 heures 3o à 18 heures. Les mardi et jeudi toute la journée, de ç, heurés à 19 heures.

    Exceptionnellement, mardi prochain, l'a-près-midi seulement parce que ce sera le premier jour de patronage interparoissial.

    Donc, à mardi 27 juillet, à i3 heures 3o, >. Noitre-Dame du Fort, pour les enfants qui passent leurs vacances à Saumur .

    CAISSE D'ÉPARGNE DE SAUMUR

    Séances des 17 et 18 Juillet ig3è

    Sous la présidence de MM. Dillenséger cl Griffon.

    Versements do 23g déposants dont 67 nouveaux : g4-5o6 francs.

    Remboursements : 101.207 francs,. La Caisse sera fermée demain dimanche.

    vous guider dans la promenade que vous désirez faire.

    —! Tiens ! Pourquoi ? Elle le regardait de ses grands yeux

    clairs, étonnée dé ce qu'il disait, plus éton-née encore, peut-être, qu'il eût osé parler.

    I.a glace était rompue. Le jeune homme e.xpliqua posément ;

    — Tout simplement, mademoiselle, par-ce que si vous préparez votre baccalauréat..

    Elle eut une petite moine de proteisÀa-l.ion. Il se reprit.

    —■ ... ou votre licence ès-science... Cette fois elle interrompit pour déclarer: — Je prépare ma licence ès-lettre. — Vous n'en connaissez pas moins cet

    axiome : « la ligne droite est le plus court chemin d'un point à un autre. »

    Elle rit. Enchanté de son succès, il con-tinu a:

    — Vous serez donc tentée de prendre, pour aller à Saint-Benoît,, la route, qui sur la cartei, vous paraîtra la plus courte.

    — Certainement. — Vous aurez tort. — Pourquoi ? — Parce que la route la plus courte est

    la plus dangereuse et la moins jolie. Vous circulez a bicyclette, peut-être, mademoi-selle.

    — Quelquefois, mais pas quand ma tante m'accompagne.

    Mlle Euphrasie prit la parole. — Je ne suis plus d'Age à me servir do

    ces instruments-la.

    Nos Fêtes Hippiques

    LES REPETITIONS DE CARROUSEL

    OUVERTURE DES BOULANGEBIES

    Dimanche : Pharmacie Syndicale, rue St-Jcan-.

    Lundi : Pharmacie Guilloleau, rue d'Or-léans.

    Garage do service-: Derozière. rue de Bor-deaux. (

    Un soleil merveilleux, une température idéale, une. légère brise, ont présidé jeudi à | la première répétition du Carrousel, dans la carrière d'Iéna, devant un nombreux pu-blic dont les tribunes regorgaient.

    Ce premier évent était rehaussé par la musique du 32e Régiment d'Infanterie de 'tours, sous la direction de son chef, M. ( . Beaufort; celte audition a d'ailleurs été liés appréciée.

    Cette manifestation avait amené dès le matin une grande animation en ville et les allées et venues furent plus denses de-puis l'heure de midi, puis sur le soir.

    Souhaitons qu'il en soit ainsi aujour-d'hui samedi, puis dimanche et lundi et surtout qu ele temps demeure propice.

    Dimanche, à 8 heures 3o.

    Ce même dimanche, 25 juillet, deuxiè-me réunion de la Société des Courses de Saumur, sur l'hippodrome des Huraudiè-res, à i4 heures.

    Puis, lundi, à i4 heures 3o, le grand gala du Carrousel qui clôturera dignement les traditionnelles fêtes hippiques saumu-roises.

    Chacune des soirées de nos fêtes sera agrémentée d'illuminations et de concerts

    LÈS CONCERTS

    Concert du Sainedi 24 Juillet au kipispue, à 21 heures

    par la Musique Municipale PROGRAMME

    1. Salut ! allegro (Rouveirolis) ; 2. Hérodiade, fantaisie (Massenet) ; 3. Lotus Bleu, valse, (Popy) ; 4. La Veuve Joyeuse, fantaisie (Lehar) ; 5. Marche des Petits Soldats (Ganne\

    Le chef de musique : BIËNVEM"". * * *

    Concert du Dimanche 2a Juillet au kvdspue, à 21 heures

    par la. Musipue du à2° R. I.

    \. Phèdre, ouverture (Massenel) ; 2. Symphoiiie Inachevée, a) allegro mo-

    derato ; b) andante con moto (Schu-bert) ;

    3. Ballet d'Isoline, 1, 2, 3, 4, 5 (Messa-ger).

    4. La Tourterelle, polka pour petite flûte (Damare).

    5. Danse Persane (Guiraud),. Solistes : clarinettes, stergent-chef Du-

    rand ,sergent Huré; flûte, musicien Carri-cano ; hautbois, Gassian.

    Le che fde musique ; G. BEAUFORT. • • *

    Concert du Lundi 26 Juillet au kiogpue, à 21 heures

    par la Musique Municipale

    PROGRAMME

    1. Marche Russe (Ganne) ; 2. Les Contes d'Hoffmann, sélection

    (Otffenbach) ; 3. Hyménée, valse (Wesly) ; 4. Le Pays du Sourire, fantaisie (Lehar); 5. Triomphei allegro, (Popy).

    Le. chef de musique : BIENVENU.

    — Moi non i>lus! gémit l'énorme Mme Chapoton.

    Une hilarité générale répondit à sa ma-lencontreuse intervention, car il était im-possible de ne pas rire à l'idée de la voir se hisser sur une bicyclette.

    Quand cette hilarité se fut un peu calmée la jeune fille, reprit, en s'adressant à Hu-gues

    — Ainsi, monsieur, vous me conseillez de ne pas prendre la route la plus cour-te ?

    -— Je vous conseille, mademoiselle, de prendre la route de Gençay, puis de tour-ner à droite au bas de la première côte. Vous atteindrez ainsi Saint-Benoît par la vallée du Miosson.

    —■ Gençay, le Miosson, tout cela ne me dit pas grand chose, et j'ai un peu peur, monsieur, de ne pas mieux comprendre vos explications que ma tante .n'a compris celles de Mlle Pétignat.

    —Si j'avais ici une carte, je vous mon-trerais...

    — Je vais chercher la mienne. Aussitôt dit,, aussitôt fait. Souple et vive,

    la jeune fille se levia, quitta la salle à man-ger, grimpa dans sa chambre. Quelques se-condes plus tard elle, était de retour, ap-portant sa carte.

    — Les Françaises sont très lestes, s'écria l'Annamite avec admiration.

    — Ça dépend lesquelles, gémit l'énorme Mme Chapbiton. S'il m'avait fallu en faire autant.

    Par dérogation à l'arrêté du 18 octobre i9'6, les tenanciers de tous les établisse-ments de Saumur, tels que boulangerie, magasins, boutiques, dépôts locaux, de quelque miture qu'il soient dans lesquels s'effectuent la fabrication, la vente ou la distribution du pain, sont autorisés à lais-ser leurs établissements ouverts le diman-che 25 juillet à l'occasion des fêtes du Car-rousel.

    OUVERTURE DES BOUCHERIES

    Conformément à l'arr té préfectoral du 29 juin 1929, les boucheries de Saumur et banlieue seront ouvertes au public le lundi 2fi juillet 1987.

    Elles seront; fermées le mercredi 28 juil-let.

    Le Président, S. CHOPIN.

    §§§

    EXPOSITION

    SOCIETE' D HORTICULTURE ET COMITE ARTISANAL

    Péristyle du Théâtre « A l'couvre on connaît l'artisan», dit le

    pittiverbe et nous ne lui faisons point in-jure au dicton populaire en affirmant que la manifestation actuelle est un succès.

    ce L afin couronne l'œuvre», c'était l'im-pression heureuse des jurys compétents qui, jeudi matin eurent la lourde mais agréable mission ' de sanctionner do leurs décisions les stands présentés à leur appré-ciation.

    Pour les fleuristes et maraîchers nous remarquons comme experts : MM. Trumeau, de Blois; Frébault, de Gholet, et Edouard Morin, d'Angers. sous-dééJgué des syn-dicats ou sociétés d'agriculture -de ces vil-les.

    Coté artisans : MM. Hénin, architecte de la ville; Nourisson, ferronnier d'art; Bau-gé, menuisier; Gauthier, tapissier; Mme Dubreuil, brodeuse.

    Le jury a terminé à peine sa tâche dif-ficile que déjà les personnalités arrivent pour l'inauguration officielle et passent à travers les stands : M. le Saus-Préfet de Saumur; M. Robert de Grandmaison, dé-puté; M. Robert Amy, maire de Saumur ; MM. Brunet et Bruneau, adjoints; M. Pi-chard', président de la Chambre de Com-merce; capitaine Rollan, représentant le gé-néral commandant; Pelon, conseille? d'ar-rondissement; Roux, secrétaire général de la mairie; Petit, commissaire de police ; Faure, président de la sociétiô d'Horticultu-re; Arriau, président de l'Artisanat; Mes-let, jardinier en chef et professeur des cours d'horticulture; M. Machet, conseiller municipal de Saint-Lambert et, professeur d'horticulture, etc...

    C'est l'avis unanime des autorités que l'exposition a gagné en déploiement et en grandeur, aussi les dirigeants sont-ils chau-dement) félicités.

    Lès invités officiels sont ensuit© reçus au foyer- du théâtre par les dirigeants des deux gitoiuepments à l'ordre du jour.

    De|s Tablies joliment décorées se prélas-sant au milieu de la jolie pièce, cependant

    t ne fois do plus, la corpulente dame eut un succès d'hilarité. Après quoi, Hugues, aidé de la carte, se mit en devoir d'expli-quer à Mlle Marthe Morin qu'il fallait ga-gner la rue Jean-Jaurès, contourner le bap-tistère Saint-Jean, franchir le Glain sur le Pont-Neuf, puis remonter tout le faubourg Saint-Saturnin, au haut duquel on trouve, à droite, la route de Gençay.

    — Vous voyez, mademoiselle, une fois que vous êtes sur cette route, vous descen-dez unie grande côite en lacets et quand vous avez atteint le fond de la vallée;, MOUS pre-nez cette autre petite route à droite qui, délicieusement ombragée, suit le Miosson. Vous arrivez à Saint-Benoît. Tous traversez le bourg, en passant près de l'église, une jolie, petite église romane, puis sous un vieux podrchb qui donne au village un as-pect tout à fait archaïque. Vous regagnez ainsi la, vallée du Glain que traversez, lajs.-sant à gauche la gare, l'élégant viaduc har-diment jeté d'une colline à l'autre. Vous passez la rivière près d'une chute d'eau qui la fait rapide et murmurante. Vous tournez à droite, le long des bâtiments d'une minoterie. Une oâte très raide, mais pittoresque vous ramène vers Poitiers que vous atteignez par les Trois-Bourdons et la route de Bordeaux.

    — On monte et on descend tout le temps remarqua en riant la jeune fille, mais ce doit être une charmante promenade.

    — Charmante I approuva Hugues, non sans quelque enthousiasme.

    que Mlles Faure offrent des gâteaux avant de choquer les coupes de frais mousseux.

    Le dévoué directeur de l'Exposition J]0. raie, M. Faure, président de la société d'hor. ticulture, se louant de cette deuxième ma. nifestlalioji, remercie les personnalités pré-sentes de leur sollicitude et félicite les ex-posants.

    Successivement, M. Amy, maire; M. ,\u-riau, président de l'artisanat et M. Robert de Grandmaison, député de Saumur prennent également la parole pour félièi-1er et. remercier les exposants des deux groupements.

    Toutes ces paroles sont applaudies, ce pendant que les assistants dégustent avec plaisir le mousseux frappé.

    PALMARÈS

    EXPOSITION ARTISANALE i937 1" T. S. F. — M. Fcyssac, une médaille

    de bropze offerte par M. Jean Hénin, pré-sident du Radiôf-Club Saumurois; M. Mille, une médaille offerte par- la ville de Sau-mur.

    2" Tapissier. — M. Jamain, une médaille d'or, oilérte par la G. G. A. F.

    3° Ebénistes. — M. Machet, une médaille d'or, offerte par la G. G. A. F.; M. Tou-blanc, apprenti, une médaille d'argent of-ferte par la G. G. A. F.

    4° Mobilier. — M. Petit, une médaille d'argent olfarte par la G. G. A. F.; MM. Boureasu et Lhuise,^ chacun une médaille do bronze ofjferte par la G. G. A. F.

    Cours complémentaires des Récodlets : un diplôme, deux volumes offerts par la U G. A- F.

    5° Tourneurs. — M. Fèvre, une médaille d'argent offerte par la Chambra de Com-merce; M. Hamard, une médaille do bron-ze odiferte par la G. G. A. F.

    Chambre froide. — M. Bozzo, une mé-daille de bronze offerte par la G. G. A. F.

    Glacières et matériel de café. — MM. Gossevin et Richard, chacun une médaille offerte par la ville de Saumur.

    Toile..— Mme Breltaudeau, une médaille d'argent offerte par la Chambre de Com-merce.

    Fourrures. — M. Petruoa, une médaille d'argent offerte par la Chambre de Com-merce.

    Sabotier. — M. Chasle, une médaille d'argent offerte par la Chambre de Com-merce.

    Bois découpé. — M. Bernier, une mé-daille d'argent offerte par M. de Grand-maison, député.

    Alaroqumerie. — M. Revert, une mé-daille d'argent offerte par M. de Grand-maison, député.

    EXUOSrçmON D'HORTK^LTURjE

    Grand' prix d'honneur et objet d'art : M. Pihin.

    Prix d'honneur ex-aequo : 'MM. Faure et C.iesdon.

    Diplôme de médaille d'or et médaille de vermeil : M. Guiocheau.

    Grande médaille de vermeil ; M. Barre-teau.

    Félicitations au Jardin des Plantes pour sa belle collection de plantes .

    Produits maraîchers

    Grande médaille de vermeil : M. Faure.

    — Un peu longue, peut-être, hasarda presque timidement Mlle Euplrrasie.

    — Rassurez-vous, ma tante, répondit Marthe sans hésiter, nous prendrons une voiture.

    — Cela vous coûtera cher, fit observer Mme Chapoton, qui aimait assez à se mêler des affaires des autres et qui, pour elle-même, déplorait sincèrement d'être obli-gée de se traîner à pied dans les rue de Poitiers, L'état de ses finances ne lui per-mettant pas de héler l'un des fiacres aux formes surannées et aux chevaux fourbus, mais aux cochers aimables et complaisants, qui stationnent devant le Palais de Justice et le long du terre-plein de. la place d'Ar-me, s

    La Jeune fille eut un geste d'indifférence of la vielle demoiselle, au lieu de répondre, s'adressa au jeune de Moncontour.

    — Ce qui me serait très agréable, mon-sieur, dit-ielle aimablement, ce serait de vous vjoir nous accompagner dans1 cette promenade et nous montrer les sites qu* vous semblez si bien connaître.

    Hugues se sentit rougir de plaisir et d é-moi. Ses espérances éitaient dépassées. De-puis plusieurs jours, tout à l'heure enco-re, il cherchait vainement le moyen d'en-trer en conversation avec Mlles Morin, et f»roilà que tout à coup il était convié à par-seir une fournée avec elles pt à leur servir de cicérone! Pouvait-il s'attendre à pareille aubaine ?

    ,, h- \ (a suivre).

  • Grande médaille d'argent : M. Grolean. Médaille d'argent : M. Berger. Vives félicitations à M. Machet.

    Divers Diplôme de médaille d'or : M. Ghaillou. Diplôme de médaille de vermeil : M.

    Griffon. Diplôme do médaille d'argent : M. Berge. Lo jury 'félicite en outre vivement les

    organisateurs et exposants pour le bel en-semble,

    — ■ §§§ —

    DISTRIBUTION DE PRIX

    la cérémonie du malin pour les jeunes filles

    La journée de vendredi fut entièrement consacrée aux distributions des pris des diverses écoles communales de notre ville, qui se déroulèrent dans notre théâtre, amé-nagé et décoré pour la circonstance.

    Le matin, à 9 heures, c'était pour les jeunes filles de la ville, sous la présidence de M. Carteau, conseiller municipal, lequel prononça le discours de circonstance.

    *

    L'après-midi pour les garçons A i4 heures, le théâtre était de nou

    veau rempli, cette fois par les nombreux petits saumurois et leurs familles pour une identique cérémonie à celle du matin.

    Nous y retrouvons lès mêmes personna-lités autour de Ml. Jolivet inspecteur qui préside, assisté en outre de Mme Henri Fricotelle, le Commt de Woillemont, M. Bruneau, adjoint, Dr Tabaraud, Thauron, receveur des finances; etc. . §§§_

    COMMISSIONS MUNICIPALES

    La commission de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts Se réunira tardi prochain 27 juillet, à T6 heures, pour affaires diver-ges.

    — Le même jour, a 17 heures et pour or-dre, la commission des finances délibérera également.

    — Le lendemain, mercredi 28, à 16 heu-res, réunion de la sous-commission du per-sonnel ponr (affaires diverses.

    — Enfin vendredi, 3o, à 20 heures 3o, conseil municipal, avec l'ordrq du jour suivant :

    1. — Rapports des commissions et sous-commissioins.

    2. — Affaires diverses. 3. — Comité secret, s'il y a lieu.

    Etat civil de Sauwvr du 21 au ik Juillet 1937

    NAISSANCES Denise Ijabretjon, hôpital. Jacques Ventura, place du Port-Qgon-

    gnev 3. Alberto Gendre, 5o, rue Saint-Nicolas.

    PUBLICATIONS DE MARIAGES Léon Olivier, plto|mbier au Mans), et Elisa

    Léon, sans profession, à Saumur, 17, rue Bodin.

    Armand Talou, maréchal des logis de ca-valerie, et Paule Cassan, sans profession, à Castelmqron-sur-Lioit (Lot-et-Garonne).

    Maurice Brossard, ouvrier d'usine et Paillette Gautier, vendeuse, tous deux h Saumur, 27 efl 3i, rue Fourrier.

    Elle Luzinieij, retraité militaire et, Jus-tine Besnard, sans profession, tous deux S Saumur, 11, rue Pascal.

    MARIAGES Gabriel Nicolas, négociant à Pékin (Chi-

    ne), a épousé Jeanne-Louise Besnier, sans profession, 48, quai Comte-Lair, résidant à Paris.

    Narcisse Guioheteau, électricien, rue Bas-se Saint-Pierre, a épousé Madeleine Malvert employée de commerce, place Saint-Pierre, tous deux à Saumur.

    DECES Lucien Mallet, 72 ans, cultivateur, hô-

    pital.

    PREFECTURE DE MAINE-&-LOIRE

    CIRCULATION AUTOMOBILE Cartes grises et permis de conduire

    NOUVEAUX TARIFS

    La Préfecture nous communique : Ptar application du décret du 9 juillet

    jf9'7 et des instructions du 17 de ce mê-me mois de M. le directeur de l'Enregis-trement, les timbres fiscaux apposés sur les cartes grises et les permis de conduire u«s véhicules automobiles sont ainsi éta-U.is :

    Cartes grises ; 5 francs au lieu de 4 fr. Dupfycafd de cartes grises : 2 a francs au

    lieu de 24 francs.

    Permis de conduire : 65 francs au lieu de C4 francs.

    Duplicata de permis) de conduire ; 25 fr. au lieu de 2/1 francs.

    Extensions ; 5 francs au lieu de 4 francs. H y a donc lieu de tenir compte de ces

    nouveaux tarifs dans l'envoi des mandats { à l'appui des dossiers transmis à la Pré-fecture.

    nmiiniuniiinûiiiimi !■

    COURSES DE SAUMUR

    Deuxième Réunion

    Ainsi que neus l'avons dit déjà, c'est de-main dimanche 25 juillet que se déroulera la seconde réunion des Courses de, Sau-mur, su^ lîhipiii-

  • Tribunal de CoBinrrce de Saumur LIQUIDATION JUDICIAIRE

    de Monsieur Aubray PKLTIER, négociant en graine--.

    A Sainl-Martin-de-la-Place (M.-et-L.)

    Les créanciers sont informés que, l'état des créances vérifiées a été déposé au gref-fe du Tribunal de Commerce de Saumur, le 20 juillet 1987.

    Le délai pour réclamations et contredits expirera le 5 août 1937.

    in imn 111 1 m\L'iiilLUJULlUUJ Jlll "uni Etudes de :

    Me S1M0NNEAU, notaire à Sau-mur, 72, rue d'Orléans.

    M" GAZEAU, avoué à Saumur, 7, rue du Temple,

    M* BOUVET, syndic-liquida-teur, à Saumur, 2.3, rue du Temple.

    ADJUDICATION Après liquidation judiciaire

    dé M. Rabillon et Mlle Beruovtï ci-après nommés

    Le MARDI 3 AOUT 1937 à 14 heures

    En l'élude et par le minis-tère de M0 SIMONNEAU, nota». :Î. commis à cet effet,

    d'un Fonds da Commerce et

    Manufacture de Procédés de Billards de fabrique de Billes

    et d'Acce3soires de Billards exploité à

    MQN^REUIL-BELLAI Rue de la Poste

    (.01 éprenant :

    i° La clientèle et l'achalan-dage, le nom commercial y at-taché ;

    20 Le matériel servant à son exploitation ;

    3' Et lo droit au bail des ûèux où il est. exploilé.

    Sur la mise à prix de vingl mille francs :

    20.000 francs Observation faite que l.'adju-

    dicataire prendra les marchan-dises en sus de son prix d'ad-

    judication au prix d'inventaire de 18:061 fr. 45, dont le détail sera indiqué au cahier des char-ges.

    On l'ail savoir à lous ceux qu'il appartiendra :

    Que l'adjudication donl s'agit aura lieu en vertu d'un juge-ment rendu par le Tribunal de Commerce de Saumur, le i3 juillet 1937,

    Aux requête, poursuite cl diligence de :

    i° Monsieur Albert Bouvet, syndicfliquïdateuil, dj'meuirant à Saumur. :>3, rue du Temple.

    Pris en qualifié de liquidateur judiciaire de M. \. Rabillon, industrie^, et de Mlle Ma^ie-I^uïse Bernoux, dénie twant tou s les deux à Montreuil-Bellay, rfuo de la Poste, nu-méro 7, fonction à laquelle il a été nommé par jugement du Tribunal de Gommerce de Saumur, en date du 23 février ia37.

    20 Monsieur A. Rabillon. sus-nommé,

    3° Mademoiselle Marie-Louise Bernoux, sus-nommée.

    Pour tons renseignements, s'adresser :

    Soit à Maître SI\1< )\N E AU, notaire, rédacteur et dépositaire du cahier dos charges;

    Soit à Maîlre G AZEAU, avoue": Soit à Maître BOUVET, syndic-

    liquidalcur; Et pour visiter sur les lieux.

    ~ LES TAXIS DE SAl MUR

    Voulez- antes.. .arr St-Nazaire... Le Croisic ...

    197

    0 22 5 23 5 46 6 06

    6 21 6 26

    7 02 8 43

    10 04 11 06

    2773 OMN.

    6 26 6 59 7 26 7 3f 7 44 7 53 8 02 8 08 8 14 8 22 8 53

    199

    8 01 8 22 8 38

    8 50 8 51

    9 22 10 28 11 39 12 24

    181 RAP.

    179 EXPR

    8.30 10 36

    11 28 11 30

    12 00 13 00 14 11 15 03

    7 0C 11 20 11 4^ 12 03

    12 19 12 2<

    12 42 13 05 14 31

    2777 OMN .

    8 45 13 05 13 38 14 08 14 17 14 27 14 37 14 47 14 53 15 01 15 09 15 43

    187 RAP.

    12 45 15 04

    16 04 13 05

    16 36 17 46 18 59 19 53

    2781 13-189 EXPH .

    17 25 17 57 18 24 18 33 18 42 18 53 19 02 19 8 19 14 19 22 19 53

    15-191 RAP.

    14 32 15 42 19 04 19 21

    19 36 19 38

    19 51 19 58 20 21 21 40

    193

    17 25 19 38

    20 35 20 36

    21 05 22 23 08 23 59

    21 30 0 07

    1 » 1 05

    1 32 2 30

    195

    22 45 2 35

    3 11

    3 26 3 28

    3 45 4 04 5 16 6 48 7

    L.O.

    3 19 3 41

    4 09 4 13

    4 46 6 01 7 35 8 38

    NANTES ANGERS SAUMUR - TOURS - PARIS

    STATIONS

    Le Croisic ... St-Nazaire... Nantes., dép. Angers, .dép. La Ménitré... Les Rosiers.. St-Clément.. St-Martin ... Saumur. arr.

    — dép. VareDnes Port-Boulet . Langeais Tours .. arr. Paris (Orsay).

    2774 OMN.

    5 36 6 05 6 12 6 17 6 23 6 31 6 35 6 45 6 55 7 21 7 56

    12 33

    178 EXPR.

    5 38 6 32 7 40 8 36

    9 04 9 05

    9 57 12 33

    A. L. EXPR.

    6 22 7 20 8 29 9 35

    2778

    10 05 10 C6

    10 53 15 35

    10 48 11 17

    ' 11 24 11 29 11 35 11 43 11 49 11 59 12 08 12 34 13 07 17 46

    182 EXPR.

    9 35 10 40 12 10 13 19

    13 51 13 53

    14 42 17 46

    2782 OMN.

    14 15 14 52 15 02 15 09 15 17 15 27 15 37 15 50 16 04 16 46 17 25 21 20

    188 EXPR.

    12 55 13 57 15 21 16 34 16 51

    17 08 17 10

    17 24 17 43 18 05 21 20

    192 RAP.

    16 33 17 38 18 50 19 46

    20 14 20 15

    21 09 23 45

    2786 OMN

    19 51 20 21 20 29 20 35 20 45 20 54 21 09 21 20 21 36 22 05 22 38

    5 12 •

    19 27 20 32 22 10 23 18

    23 48 23 51

    0 40

    196

    21 43 22 44

    0 13 1 35 1 56

    2 16 2 19

    2 35 2 5b 3 19 7 10

    SAUMUR PORT-BOULET CHINON

    STATIONS 18P3 18f9(; 1809(6 1817 STATIONS 1802 4836(Î j4836(4 1810 Saumur Orl. Port-Boulet Avoine.....

    6 35 7 31 7 39 7 50

    9 28 11 28 9 37 11 37 9 50 il 50

    15 37 16 35 16 58 17 14

    Port-Boulet Saumur Orl.

    6 57 7 09 7 26 7 44

    13 » 13 33 14 08 14 27

    15 20 15 45 18 24 18 42

    20 35 20 48 20 56

    ANGERS — DOUÉ — MONTREUIL — POITIERS

    STATIONS

    Angers St-L. Martigné... Doué-la-F»». lesVerchers leVaudelnay Montreuil a.

    Montreuil d. Loudun .... Moncontour Poitiers

    185b 1857 1863 1865 STATIONS 1854 1852 1856 1868 EXPR. M.V.

    6 17 11 50 16 54 20 50 Poitiers.... d 39 il 36 16 34 7 37 12 51 18 03 21 49 Moncontour 8 01 12 39 18 » 7 55 13 08 18 25 22 04 Loudun . . ■. 8 39 13 04 18 37 8 01 13 13 18 31 Montreuil a. . . . • 9 15 13 29 19 05 8 07 13 19 18 37 .... EXPR. 8 16 13 27 18 49 22 19 Montreuil d. 6 25 9 3- 13 44 19 22

    leVaudelnay 6 38 9 40 13 54 19 30 8 40 13 45 19 06 lesVerchers. 6 48 14 C2 19 39 9 47 14 26 19 52 Doué-la-Fne! 6 58 '9 51 14 08 19 45

    10 10 14 50 20 17 Martigné... 7 15 10 06 14 24 20 PO 11 24 16 01 21 35 Angers St-L. 8 30 11 02 15 26 20 54

    La Direction du journal décline wuies resconsaouiiés pour les erreurs matérielle > qui pourraient i'Ure glissées dans cet horaire. ,

    A moins d'indication contraire, Lesntures indiquées sont toujours les heures de défar:.

    (1) Le samedi seulement (2) Le lundi seulement (j) Sauf le jeudi.

    {4) Jeudi seulement. (5) Saul le mardi (6) Le mardi seulement

    SAUMUR A LA FLÈCHE

    Saumur dép. Vivy Longué Les Hayes. Brion Jum!s» Chartrené.. Baugé ...... Clefs La Flènhe...

    9 10 9 22 9 33 9 40 9 45 9 51

    10 03 10 19 10 31

    14 34 14 45 14 56 K 03 15 08 15 13 15 23 15 38 15 50;

    LA FLÈC'HE A SAUMUR

    La Flèche d Clefs Baugé Chartrené... Brion-Jumi" Les Hayes... Longué" . Vivv Saurrur arr.

    6 21 17 20 • • • • 6 35 17 35 6 50 17 56 6 57 18 03 . • • • 7 03 18 11 7 07 18 15 • • • 7 15 18 27 . * ♦ • 7 26 18 38 7 37 18 48

    lïïïïnnir

    Vu par nous, Maire de Saumur, pour légalisation de la signature du gérant. fiôtel-tfe.-Ville de Saumuri le LE MAIRB4

    Certifié par l'imprimeur soussignél