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ÉVALUATIONENVIRONNEMENTALE
ET INDICATEURS DE SUIVI
Scot du Boulonnais
Arrêt de projet - 20 septembre 2012
Rapport de présentation - Evaluation EnvironnemenaleArrêt de projet - 20 septembre 2012
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SOMMAIRE
Rapport de présentation - Evaluation Environnementale Arrêt de projet - 20 septembre 2012
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SOMMAIRE
Partie 1 - Le contenu de l’évalutation environnementale Page 5
Partie 2 - La méthode Page 7
Partie 3 - L’explication des choix environnementaux fondateurs du projet Page 9
1 - Les évolutions probables de l’environnement en l’absence de mesures de planification Page 10
2 - Les principes du SCOT en faveur de l’environnement Page 11
3 - Analyse des incidences prévisibles du projet et des orientations retenues du SCOTsur l’environnement Page 12
A - Incidences de l’augmentation de la production de logements, des équipements, services, espaces économiques sur la consommation de l’espace Page 12
B - Incidences de l’augmentation de la production de logements, des équipements, services, espaces économiques sur la trame verte et bleue et les richesses paysagères Page 14
C - Incidences sur la consommation énergétique et des émissions de gaz à effet de serre Page 16
D - Incidences sur la ressource en eau Page 18
E - La prise en compte des risques naturels et industriels Page 19
F - Incidences sur la gestion des déchets Page 20
G - Incidences du SCOT sur les sites Natura 2000 Page 22
Partie 4 - Les indicateurs de suivi Page 29
1 - Les indicateurs de suivi généraux Page 30
2 - les indicateurs de suivi environnementaux Page 36
Rapport de présentation - Evaluation EnvironnemenaleArrêt de projet - 20 septembre 2012
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Rapport de présentation - Evaluation Environnementale Arrêt de projet - 20 septembre 2012
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PARTIE 1
Le contenu de l’évaluation environnementale
Le SCOT comporte une évaluation environnementale conformément à l’article L122-11 du code de l’Urbanisme :
• Elle explique les choix retenus pour l’établissement du PADD au regard de la protection de l’environnement et les orientations prises spécifiquement sur l’environnement par le Document d’Orientations et d’Objectifs.
• Elle évalue par grands thèmes environnementaux, les incidences notables que peuvent avoir les orientations du SCOT et leur mise en œuvre sur l’environnement.
Le cas, échéant, elle propose les mesures envisagées pour réduire, éviter et compenser dans la mesure du possible les incidences négatives
Rapport de présentation - Evaluation EnvironnemenaleArrêt de projet - 20 septembre 2012
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Rapport de présentation - Evaluation Environnementale Arrêt de projet - 20 septembre 2012
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Partie 2
La méthodeLa démarche d’évaluation environnementale a été présente en continue de la procédure d’élaboration du SCOT :
• Par la formalisation d’un état initial de l’environnement permettant la lecture de l’environnement au temps 0 (année d’approbation du SCOT),
• Par l’application d’une méthode prospective dans l’élaboration du projet qui a permis de mesurer les impacts des 5 scénarios probables, de mesurer leurs incidences, de faire des allers et retours successifs pour porter le choix final d’un projet souhaitable, dont les enjeux environnementaux prenaient leur place.
• Par la mesure de la plus value et des mesures correctives apportées par le projet et ses orientations au regard du scénario d’évolution probable si aucune démarche volontariste de projet n’avait été portée par le territoire.
Il est à noter que le projet et les orientations intègrent les dispositions de la Loi Grenelle2 (portant Engagement National pour l’Environnement) dans l’économie générale du projet sur les thèmes de l’économie de l‘espace, les transports mais aussi dans les domaines de l’environnement spécifiques : l’énergie, les continuités écologiques, le paysage.
L’évaluation environnementale réalisée par un bureau d’études et l’Agence d’Urbanisme et de Développement Economique s’est déroulée à partir de grandes thématiques :
• la consommation de l’espace,• la trame verte et bleue et les richesses paysagères,• la consommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre, • la ressource en eau,• les risques naturels et industriels,• la gestion des déchets,• les zones Natura 2000.
Elle se finalise par l’énoncé des indicateurs permettant le suivi du SCOT dans le domaine de l’environnement.
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Rapport de présentation - Evaluation Environnementale Arrêt de projet - 20 septembre 2012
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Partie 3
L’explication des choix environnementaux
fondateurs du projet
10 Rapport de présentation - Evaluation EnvironnementaleArrêt de projet - 20 septembre 2012
1 Evolution probable de l’environnement en l’absence de mesures de
planification � La consommation des espaces naturels et
agricoles
Dans un scénario où l’urbanisation poursuit sa dilution, le nombre d’hectares urbanisés progresse de 9 % par rapport aux décennies passées (simulation tendancielle) soit 692 ha entre 2012 et 2024 (58 ha / an).
Sur les espaces côtiers, l’agriculture pratiquée sur le littoral et sur les pourtours de l’agglomération connaît un net recul, amputant les possibilités de développement d’une agriculture en lien avec le bassin de consommation urbain. Cet effet se propage au-delà de l’agglomération boulonnaise, faisant disparaître les dernières coupures agricoles entre les villages.
La pression de l’urbanisation littorale sur les espaces naturels diminue mais reste élevée, tandis que sous l’effet du mitage, les espaces plus ruraux jusqu‘alors peu consommateurs « entament » leur capital naturel. En milieu rural, les constructions affleurent les lisières des forêts, les fonds de vallées et nombre de liaisons entre espaces naturels sont rompues. L’espace de transition naturel entre l’agglomération et les communes périurbaines s’effrite.
Le développement de l’économie présentielle et touristique provoque une pression sur les espaces naturels en l’absence de régulation des accès à la nature.
� La ressource paysagère
Le territoire connaît une fermeture de ses paysages sous l’effet de la réforme de la Politique Agricole Commune, de la pression urbaine
et des boisements. Les espaces bocagers diminuent, les espaces délaissés de l’agriculture se multiplient sur les coteaux.
Des rangs linéaires de constructions de part et d’autres des voies relient les villages et les hameaux, rompant et les ouvertures sur la campagne.
L’urbanisation banalisée se lit de plus en plus dans le paysage, et gagne les points les plus remarquables ou sensibles (lignes de crête, monts, linéaires routiers).
� La ressource en eau et les risques
La sécurité des approvisionnements et de la qualité des eaux est soumise à de nombreux risques de pollutions dus à l’augmentation des déversements par ruissellement, au regard d’une imperméabilisation croissante et d’une urbanisation insuffisamment limitée sur les bassins versants ou à proximité des cours d’eau.
Les perturbations des milieux aquatiques s’accroissent par un manque de performance des systèmes d’assainissement.
� Les consommations énergétiques et les émissions de gaz à effet de serre
L’étalement urbain n’est pas suffisamment maîtrisé, ce qui accroît la dépendance énergétique du territoire en énergie fossile. La conséquence directe est la poursuite du taux important de déplacements dû à la distanciation des lieux de résidence et de travail et l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre.
L’appréciation des effets du SCOT en faveur de l’environnement s’effectue à partir de la connaissance de son état initial mais aussi de l’estimation des évolutions positives ou négatives qui auraient eu cours sur le territoire en l’absence de mesures visant à planifier et rectifier les déséquilibres produits par l’urbanisation. La particularité du SCOT Boulonnais est de fonder son projet sur une méthode prospective, qui a permis d’élaborer 5 hypothèses d’évolution environnementale à travers 5 scénarios possibles.
Le déroulé du scénario tendanciel et de ses incidences permet d’apprécier la plus-value apportée par le scénario retenu qui a servi de socle à l’élaboration du projet.
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Partie 3
Rapport de présentation - Evaluation EnvironnementaleArrêt de projet - 20 septembre 2012
2 Les principes du SCOT en faveur de l’environnement
Les ambitions du SCOT portent sur le rétablissement de l’équilibre interne du territoire dont la préservation, le développement du capital environnemental et paysager est l’une des composantes majeures :
• gérerdurablementlesressources
• Préserverlesrichessesnaturellesetpaysagères,cœurdel’identitéboulonnaise,
• Anticiperlesbesoinsenénergieetassurerlatransitionénergétiqueduterritoire.
Chacun de ces objectifs fait l’objet d’orientations détaillées dans le Document d’Orientations et d’Objectifs.
12 Rapport de présentation - Evaluation EnvironnementaleArrêt de projet - 20 septembre 2012
3 Analyse des incidences prévisibles du projet et des orientations retenues du
SCOT sur l’environnement
A Incidences de l’augmentation de la production de logements,
des équipements, services, espaces économiques sur la consommation de l’espace
� Le projet et les objectifs du SCOT
Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable porte l’ambition de réinsuffler de l’attractivité par l’accueil volontariste de nouvelles populations à la fois résidentes et touristiques. Il s’agit aussi de rétablir son équilibre interne en terme d’habitat, services et développement économique. Ces perspectives démographiques impliquent de pouvoir produire 8474 logements neufs, dont 14 % par renouvellement de la ville sur elle-même.
Le SCOT réaffirme la nécessité de maîtriser la consommation de la ressource foncière générée par la production des logements par la concentration des logements et des objectifs de densité fixés entre 10 et 60 logements par hectares.
� Les incidences positives
Le SCOT affiche comme objectif prioritaire de structurer l’organisation et la répartition des constructions :
• enoptantpourunrecentragedel’urbanisationsur les polarités principales de l’agglomération et les bourgs structurants
• endéfinissantunearmatureurbainecomportantun maillage de polarités et de typologie urbaine (villages, hameaux) hiérarchisé auxquelles s’appliquent des objectifs de densification,
• En urbanisant prioritairement dans le tissuurbain,
• En conditionnant l’urbanisation dans lesvillages et hameaux : l’extension des hameaux comportant moins de 30 habitations, des formes isolées d’habitations (fermes, manoirs, groupements d’habitations)est interdite, les extensions urbaines sont limitées,
• eninterdisantl’urbanisationspontanéeetlinéaire.
Il fixe le cadre général de l’urbanisation future en donnant la priorité aux constructions dans les enveloppes des tissus urbanisés afin de limiter les espaces soustraits aux espaces naturels et agricoles.
Le SCOT prévoit d’accueillir d’ici 2024, 7 500 logements supplémentaires dont 5 287 logements soit 81 % seront produits à l’intérieur des espaces déjà urbanisés de l’ensemble du territoire.
Les objectifs de recentrage de l’urbanisation seront tenus par la production à minima de 54 % des logements totaux (4 065 logements) au sein des enveloppes de l’agglomération urbaine, du pôle de Wimereux et les enveloppes des centre-bourgs de Desvres et Samer.
Le SCOT en accompagnant le développement permet de réduire la consommation foncière dédiée à l’habitat de 34 ha/an par rapport au scénario antérieur pour atteindre 9,4 ha/an, soit une réduction par 4.
La proposition d’un maillage des espaces économiques, relevant d’une hiérarchie selon les fonctions identifiées (d’intérêt de territoire, d’intérêt intercommunal ou local) contribue à clarifier la vocation future des espaces. Tout comme pour les espaces dédiés à l’habitat, le SCOT adopte la posture de minimiser les prélèvements fonciers en :
• en optimisant le foncier économique existant : le renouvellement progressif des zones d’activités, la densification des parcelles construites en zones d’activités, la mutation des friches industrielles et la localisation de l’immobilier au cœur du tissu urbain. Sur les emprises portuaires, la conversion du foncier existant pour accompagner la mutation et le développement des activités maritimes permettra d’éviter la consommation d’espaces.
• En limitant les extensions des zones d’activités actuelles et futures.
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Partie 3
Rapport de présentation - Evaluation EnvironnementaleArrêt de projet - 20 septembre 2012
Pour ce qui relève du développement de la filière touristique, le SCOT harmonise la répartition des nouveaux hébergements et équipements sur le territoire, en s’attachant à doter l’arrière-pays en capacité d’accueil par la valorisation du patrimoine bâti existant et en prescrivant des formes plus denses.
� Les incidences négatives
Bien que le SCOT adopte un point de vue environnemental fort en priorisant l’urbanisation dans les sites à renouveler et les parcelles non occupés insérées dans le tissu urbain, ces mesures de conditionnement de l’urbanisation ne suffiront pas à répondre aux besoins nécessaires en logements de la population et aux besoins requis pour le développement des activités économiques.
Selon les scénarios de densification appliqués, des extensions des enveloppes urbaines seront nécessaires :
• 28 % des logements du territoire serontproduits hors des enveloppes urbaines de pôles, villages et hameaux de plus de 30 habitations ;
• 113had’espacesagricolesetespacesnaturelsseront prélevés et quasi exclusivement agricoles ce qui équivaut à 0,4 % de la SAU (RGA 2010).
Les objectifs de consommation économique seront augmentés de 2 ha/an par rapport à la période précédente pour atteindre une consommation annuelle de 13 hectares. Ces objectifs, supérieurs aux besoins actuels, se justifient par l’ambition de renforcer l’attractivité économique du territoire.
Si le SCOT a identifié au sein de l’armature économique les secteurs potentiels pour les parcs d’activités de fonction supérieure, l’ouverture ou l’extension de zones d’activités légères de moins de 5 hectares relèvent des PLU intercommunaux. Ce qui limite la lisibilité et la localisation à 12 ans des consommations réelles des espaces agricoles et naturels.
Les risques de mitage et de multiplication des activités économiques légères et artisanales peuvent générer une sur-consommation foncière des espaces agricoles par rapport aux objectifs prévisionnels du SCOT (13 hectares / an).
Sur le plan économique, il est probable que le développement d’équipements et logements liés à la filière touristique accentuent la pression et la consommation foncière sur le littoral. La production du segment des résidences secondaires sera à elle seule augmentée de 0,5% par an.
Les prélèvements sur les espaces naturels et agricoles sont donc estimés à 308 hectares dont 113 hectares dédiés à la production de logements et 159 hectares affectés à la création ou extension de zones économiques, tertiaires et commerciales et 36 ha affectés aux équipements et infrastructures.
� L’atténuation des impacts
Le SCOT a défini des mesures visant à être le moins impactant possible, conscient que le projet a des conséquences environnementales.
Pour réduire les impacts sur les espaces naturels et agricoles, le SCOT a défini des enveloppes urbaines à l’intérieur desquelles l’urbanisation doit se réaliser prioritairement ; les extensions devant être justifiées au regard d’études paysagères, de viabilité des exploitations agricoles, de maintien de la conformité des silhouettes villageoises ; des densités minimales s’imposent également aux extensions à vocation d’habitat.
Pour les communes relevant de la loi littoral, l’extension de l’urbanisation est limitée et justifiée dans les espaces proches du rivage, des coupures d’urbanisation classées en zones naturelles ou agricoles et localisées par le SCOT maintiennent des espaces libres de toute urbanisation.
Les espaces réservoirs de biodiversité, sont protégés et n’admettent que des aménagements légers. Leur protection peut être renforcée par une extension du zonage afin d’instaurer un périmètre tampon entre les abords urbanisés et naturels.
Pour les espaces présentant un intérêt bocager certain, les projets d’aménagement justifient d’une expertise de biodiversité et maintiennent les continuités écologiques.
14 Rapport de présentation - Evaluation EnvironnementaleArrêt de projet - 20 septembre 2012
B Incidences de l’augmentation de la production de logements,
des équipements, services, espaces économiques sur la trame verte et bleue et les richesse paysagères
� Le projet et les objectifs du SCOT
Le SCOT a défini un projet et des orientations qui maintiennent le niveau de préservation des espaces naturels et leur intégration au sein de la trame écologique du territoire.
Sont inclus dans cette trame, les grandes structures du paysage : coteaux, plateaux littoraux et arrière-littoraux, bocage, vallées, milieux dunaires, grands ensembles forestiers.Le SCOT prend en compte le paysage dans son ambition de lutter contre sa banalisation, de le gérer, de le mettre en valeur et de traiter qualitativement les paysages de proximité (entrées de ville, opérations au sein des villages et hameaux).
� Les incidences positives
Le SCOT a identifié et cartographié les milieux naturels d’intérêt majeur sur le plan écologique et renforce leur niveau de protection : soit en créant la possibilité d’étendre le zonage de protection en créant des zones tampons, soit en conditionnant l’urbanisation à leurs abords à des expertises écologiques.
Le SCOT autorise des aménagements légers permettant à la fois une fréquentation canalisée du public et l’amélioration de la découverte et des circulations. Les aménagements se font sous réserve de la capacité de ces espaces à supporter un certain niveau de fréquentation.
Le SCOT renforce donc la notion de connaissance et de pratique des milieux en répondant ainsi aux attentes des habitants mais aussi établissant la notion d’approfondissement diagnostic des éléments naturels (espaces bocagers d’intérêt, zones humides…).
Au-delà des objectifs chiffrés de consommation foncière, le SCOT prescrit des modes d’urbanisation qualitatifs et durables qui permettront de rétablir la situation précédente.
La restauration du maillage biologique intégrant l’infrastructure urbaine ou villageoise permet de ramener la nature en ville ou permettre les continuités. Ces ensembles de mesures ont des incidences positives : sur la santé des populations, sur la régulation climatique dans les espaces urbains, sur la perméabilité de l’espace urbanisé pour la biodiversité locale.
L’autre mesure importante est l’identification de «continuités vertes et bleues» reliant les espaces protégés. Le SCOT permet de donner une vision d’ensemble et territoriale. La continuité de la trame verte d’agglomération avec le reste du territoire via les corridors aquatiques telle que la Liane, en est un exemple.
Le SCOT exprime clairement la protection des corridors. Il vise à limiter leur fragmentation ainsi que celle des espaces naturels et rend les PLU garants de cette préservation :
• Les éléments agricoles situés au sein descorridors sont préservés de l’urbanisation par leur classement. Dans une finalité plus générale, le maintien de ces éléments bocagers et de l’agriculture d’élevage contribue la biodiversité, à la limitation des ruissellements superficiels et à l’érosion des sols. Les terres agricoles peuvent constituer des zones tampons en lisières de forêt. La préservation de celles situées autour de l’enveloppe urbaine de l’agglomération, permet également de conserver pour le futur des opportunités pour le développement d’une agriculture de proximité liée au bassin de consommation.
• Pour les infrastructures ou aménagementssusceptibles de s’implanter au cœur de ces continuités, le SCOT demande une justification quant au maintien de la biodiversité et impose via les PLU le rétablissement de la perméabilité biologique ou l’atténuation des fragmentations lorsque des ruptures sont créées.
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Partie 3
Rapport de présentation - Evaluation EnvironnementaleArrêt de projet - 20 septembre 2012
D’autres mesures contribueront à des incidences positives sur l’environnement. Elles sont liées à la protection du littoral :
• identification et délimitation des espaces remarquables,
• urbanisation limitée dans les espaces proches du rivage,
• extension de la bande des 100m, • définition des coupures naturelles
d’urbanisation mais aussi à la consommation foncière (optimisation du foncier économique existant),
• utilisation du gisement foncier dans les enveloppes urbaines,
• densification des opérations d’habitat.
Le SCOT préserve les paysages naturels et bâtis par des prescriptions qui auront des incidences positives, il énonce :
• La limitation de l’urbanisation par desprincipes de recentrage, de lutte contre l’urbanisation dispersée et d’une application de la loi littoral visant à limiter l’urbanisation,
• L’affirmation et la préservation de grandescoupures naturelles et agricoles, visant à maintenir des espaces de transition entre l’urbain et le rural et entre villages,
• L’édiction de règles par entités paysagèresvisant à maintenir des ouvertures sur le paysage : préservation sur les vues lointaines, maintien de longues séquences non urbanisées le long des voies, préservation des fenêtres maritimes, préservation des percées visuelles sur la campagne par un travail sur l’orientation des bâtiments et la limitation des fronts bâtis dans les paysages ruraux,
• La maîtrise du paysage urbanisé : maintiendes silhouettes villageoises, intégration des paramètres topograhiques et paysagers dans la détermination des zones en extension, intégration des constructions dans la pente, aménagement des séquences commerciales, gestion de l’affichage publicitaire, intégration des zones d’activités économiques, interdiction d’urbanisation sur les monts majeurs et limitation sur les lignes de crêtes,
• Lemaintiendesélémentsidentitaires:leSCOTa identifié des enjeux concernant l’identité des communes : la préservation des auréoles bocagères comme socle d’aménagement des
villages, le respect des formes villageoises (villages de plateau, en fond de vallée, en pied de coteau, en lisière de forêt) mais aussi de façon plus globale le maintien l’agriculture d’élevage comme gage de protection des paysages identitaires.
� Incidences négatives
Certains projets d’infrastructures pourront impacter les milieux naturels et paysagers par prélèvement des emprises, par effet de coupure des liaisons biologiques ou des entités paysagères ou par diminution de la biodiversité des espèces :
• Les déviations des centre-bourgs sont aupremier rang des aménagements routiers les plus impactants.
• La création ou l’extension d’espaceséconomiques dont les localisations sont cartographiés dans l’armature économique du DOO.
• Ledéveloppementdesitesaquacolespouvantinduire l’introduction involontaire d’espèces exogènes qui pourraient entraîner des risques vis-à-vis d’espèces locales (compétition avec les espèces locales avec des possibilités de rompre les équilibres existants) ;
• Le projet urbain assurant l’interface entrela ville et le port : l’extension du port de plaisance, la création d’une place urbaine et d’opérations de logements accroîtront l’artificialisation des berges (aménagements, voiries)et leur fréquentation par le public.
• La création de zones d’aménagement concertées sur les communes littorales et périurbaines qui concentreront l’habitat.
La densification des espaces urbanisés auront une incidence sur la qualité et le volume des eaux de ruissellement rejetées dans le milieu naturel. Cette problématique est aigue sur le territoire puisque les incidences sont directes en terme d’inondation. La maîtrise des volumes des eaux de ruissellement risque donc de ne pas trouver de traduction suffisamment efficace pour le territoire.
16 Rapport de présentation - Evaluation EnvironnementaleArrêt de projet - 20 septembre 2012
� Mesures d’atténuation
La question de l’urbanisation aux abords des liaisons vertes, aquatiques et à proximité des espaces naturels à haute valeur écologique fait l’objet de mesures applicables dans les PLU. Elles visent à maintenir une distance minimale d’urbanisation, garante de la perméabilité biologique et d’une gestion des berges.
L’impact de l’imperméabilisation des sols peut être réduit en inscrivant la biodiversité au cœur des techniques de gestion des eaux. Le DOO recommande de privilégier une gestion de l’eau à la parcelle afin de réduire les volumes d’eaux s’écoulant vers l’aval soit par infiltration ou par stockage temporaire pour les opérations supérieures à un hectare.
Quant aux infrastructures, le DOO intègre la recommandation d’intégrer les axes routiers dans le paysage. Il prescrit des critères de développement durable pour la créations de nouveaux parcs d’activités (obligation d’une intégration paysagère et architecturale, d’une approche environnementale).
Une analyse écologique des sites aquacoles sera intégré au projet.
C Incidences sur la consommation é nergétique
et des émissions de gaz à effet de serre
� Le projet et les objectifs du SCOT
Le PADD se donne un triple objectif : • déterminer les conditions pour réduire les
émissions de gaz à effet de serre, • maîtriser les consommations énergétiques,• favoriser la transition vers d’autres énergies afin
de réduire sa dépendance aux énergies fossiles.
Il l’affirme par : • La restructuration de son armature urbaine
qui conduit à concentrer l’urbanisation sur des polarités équipées en services et contribue à réduire les déplacements dispersés et les émissions de gaz à effet de serre.
• En s’orientant vers un modèle de développement urbain et économique plus denses
• Une politique de déplacements favorisant lesdéplacements volontaires et alternatifs à la voiture,
• Le développement de nouvelles formes deproduction de l’énergie valorisant les ressources locales.
� Les incidences positives
Le SCOT a des incidences indirectes sur les consommations énergétiques :
• Endensifiant l’habitatdans leszonesdesserviespar les transports en commun et autour des points nodaux d’échanges, en luttant contre la dispersion de l’habitat par l’interdiction l’extension de formes isolées éparses et enfin en créant de petites zones d’activités légères privilégiant l’emploi de proximité sur le territoire. Ces mesures permettront la réduction des déplacements,
• En conservant le réseau ferré dans l’optiqued’une augmentation des coûts énergétiques qui induirait de fait des reports modaux de la voiture vers les transports collectifs,
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Partie 3
Rapport de présentation - Evaluation EnvironnementaleArrêt de projet - 20 septembre 2012
• En imposant la densification des extensionsurbaines, le recentrage de l’urbanisation sur les villages et polarités plus propices à favoriser la création de réseaux de chaleur plus performants sur le plan énergétique,
• En proposant lamise en place de véritablespolitiques de soutien des filières liées au développement durable issue de la valorisation des ressources locales : bois, vent, énergie solaire, valorisation des déchets industriels.
• Le SCOT incite à l’utilisation des énergiesrenouvelables dans les opérations d’aménagement urbain (bois-énergie, co-génération de chaleur à partir de l’incinération des déchets industriels et ménagers, énergie marée-motrice).
• Il autorise l’installation de dispositifset équipements producteurs d’énergie (photovoltaïque, éolien) mais dans une règle de limitation de surface afin de limiter les impacts sur les espaces agricoles et les paysages. Tel que le mentionne l’état initial de l’environnement, l’énergie éolienne est autorisée dans un périmètre limité au port de Boulogne-sur-Mer et les équipements producteurs de photovoltaïque limités à une surface de 1 hectare. Le développement de ces énergies en toiture sur l’habitat, unités commerciales et agricoles sont encouragés.
Sur les émissions de GES, le SCOT prescrit la limitation des sources émettrices que sont les transports de marchandises et la circulation automobile :• Parlapromotiondedéplacementsvolontaires:
voiture partagée, marche, vélo et la création d’infrastructures dédiées (réseau de pistes cyclables, maillage d’aires de covoiturage, centrales de mobilité, aménagement des espaces publics, plateformes d’échanges multimodales à partir des gares du territoire).
• En repensant les modes d’urbaniser : lescheminements piétons et vélos sont organisés entre les lieux d’habitat et les pôles de vie et d’animation (commerces, équipements publics) ainsi qu’au sein des opérations d’aménagement.
• Par le renforcement du maillage eninfrastructures numériques et l’instauration d’un schéma des usages et des services : les applications directes dans les secteurs
des services publics, du commerce, de la santé permettront en autres de limiter les déplacements.
• Parlaréductiondutransportdemarchandiseset par la promotion d’une agriculture de proximité, privilégiant les circuits cours d’approvisionnement et de commercialisation des denrées alimentaires.
� Les incidences négatives
En se donnant un scénario d’attractivité basé sur l’accueil de nouvelles populations permanentes et occasionnelles, il est possible que les besoins en énergie s’accroissent en conséquence.
De même, les évolutions technologiques pourraient engendrer l’émergence de projets de parcs photovoltaïques de petite ampleur, en dessous du seuil de 1ha fixé par le SCOT, générant une consommation foncière.
� Mesures d’atténuation
Le SCOT peut inciter les PLU intercommunaux à intégrer une démarche prospective de nouveaux boisements.
18 Rapport de présentation - Evaluation EnvironnementaleArrêt de projet - 20 septembre 2012
D Incidences sur la ressource en eau
� Le projet et les objectifs du SCOT
Le projet du SCOT prévoit une augmentation de population permanente et touristique qui génèrera un accroissement des prélèvements sur la ressource en eau et des rejets d’eaux usées.
Au-delà de ces besoins quantitatifs, le SCOT se donne des objectifs de préservation de la ressource et des objectifs de réduction des pollutions issues de l’urbanisation et des pratiques industrielles et agricoles. Ces dernières ont une incidence à la fois sur les eaux de surface et les eaux littorales. La finalité est de permettre le développement de l’activité touristique fortement liée aux activités nautiques, santé et bien-être promulguées par le projet.
Les objectifs du SCOT sont de garantir la qualité de l’eau potable, de préserver la qualité des milieux aquatiques et des eaux côtières mais aussi de gérer les besoins en eau et les approvisionnements futurs. Il affiche une prise en considération complète de la problématique Eau en l’abordant sous ses différents aspects.
� Incidences positives
Le SCOT contribue à la préservation de la qualité des milieux aquatiques en instaurant des mesures qui sont complémentaires :
• Il instaure la poursuite de la protectionrèglementaire des champs captants et points de captage des eaux dans les PLU intercommunaux. Sur ces zones de captage, le SCOT incite à réduire l’utilisation de produits phytosanitaires dans les pratiques culturales agricoles.
• Il contribue également à la protection desbassins versants d’alimentation des captages destinés à l’alimentation en eau potable.
• Il conditionne les aménagements, lesconstructions et les cultures à la justification, via des études et mesures, de leur non incidence sur la nappe phréatique.
• Il réduit les déversements pollués au milieunaturel par ruissellement des eaux pluviales en limitant les surfaces imperméabilisées et en privilégiant les techniques alternatives de gestion (infiltration à l’échelle du quartier et
collecte ou stockage à l’échelle d’une opération d’habitation) ; cela permet d’éviter d’engorger les dispositifs de traitements des eaux usées. Ces principes permettront de diminuer les incidences sur les eaux douces et littorales, compte tenu des objectifs d’atteinte le bon état des eaux de la directive cadre sur l’eau en 2015.
• Le SCOT répond à la directive ERU en conditionnant les extensions d’urbanisation à l’existence d’un assainissement collectif et leur compatibilité avec la capacité actuelle et potentielle des stations d’épuration. Le SCOT rappelle le contrôle essentiel de la mise aux normes des assainissements non collectifs et des systèmes de traitement des eaux d’origine agricole et la poursuite de l’augmentation des capacités des stations d’épuration.
En terme de gestion des approvisionnements futurs, le SCOT se dote d’une approche globale permettant d’assurer, une gestion optimale des eaux dans le futur et d’anticiper les risques de sécheresse :• Les zones potentiellement exploitables ou
susceptibles de contenir la ressource en eau voient leur urbanisation maîtrisée.
• Ilrecommandedessystèmesderétentiondel’eaulelong des cours d’eau par des bandes enherbées afin de recharger la nappe phréatique.
• Il recommande la diversification des ressourcespar l’établissements d’interconnexion entre les différentes sources du territoire et avec celles des territoires voisins.
• L’impact des activités économiques et servicestouristiques sont atténués en recommandant la maîtrise des prélèvements sur la ressource par les équipements de loisirs et les hébergements touristiques mais aussi par les industries de transformation halieutique.
• Les PLU définissent les mesures permettantd’économiser l’eau dans leur règlement pour les nouvelles constructions et rénovations.
� Incidences négatives
Le SCOT n’a pas d’incidences négatives notables liée à la ressource en eau. L’augmentation prévisionnelle de la population occasionnelle et permanente ne sera pas significative au point de compromettre la ressource. Dans l’hypothèse de sécheresses prolongées, le SCOT anticipe la création d’interconnexions avec les territoires voisins. Il recommande également l’utilisation de l’eau de qualité industrielle dans les secteurs économiques afin de limiter les prélèvements.
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Partie 3
Rapport de présentation - Evaluation EnvironnementaleArrêt de projet - 20 septembre 2012
E La prise en compte des risques naturels et
industriels
� Le projet et les objectifs du SCOT
Les objectifs clairement affichés du SCOT sont de ne pas accroître la vulnérabilité des populations et du territoire aux risques auxquels ils sont soumis; Le SCOT prend en compte les risques littoraux d’érosion côtière et de submersion marine et préconise l’adaptation de l’urbansiation aux risques d’inondation et aux mouvements et glissements de terrain.
Le SCOT prescrit que les que les PLU intègrent les servitudes des Plans de Prévention des Risques d’inondations et les complètent sur certains secteurs précis.
� Incidences positives
Compte tenu des scénarios climatiques qui prévoient une accentuation des phénomènes côtiers, le SCOT permet une anticipation des risques auxquels sont exposés les biens et les personnes :
• En visant à réduire l’urbanisation à proximitédes côtes. Le SCOT prescrit la possibilité d’une extension de l’inconstructibilité au-delà de la bande des 100 mètres, lorsque les zones rouges des Plans de Prévention des Risques se prolongent. Cinq zones à falaises ont été identifiées.
Il autorise des reculs d’urbanisation sur les secteurs nord et sud de l’agglomération, lorsque les techniques de protection ne trouvent pas leur efficacité. Cela permet en outre d’éviter des modifications des plages liées aux ouvrages.
• Le SCOT fait également le choix de proscrirel’urbanisation sur les secteurs où il est plus favorable de laisser le fonctionnement naturel de la mer aller.
• Ilprescritderenforcerlarésistancecôtièresurlessecteurs à concentration humaine.
Le SCOT recommande une série de mesures pour prévenir le risque d’inondation :
• Lamaîtrisedeseauxde ruissellementetdesdébits : - Le SCOT préconise une gestion des eaux
pluviales à l’échelle de la parcelle afin de réduire les volumes d’eau s’écoulant à l’aval. Il recommande aux documents d’urbanisme d’imposer des limitations d’imperméabilisation des sols pour tout projet d’aménagement ou de réhabilitation supérieur à 1ha (définition de coefficients, débit de ruissellement).
- Le SCOT propose des mesures conséquentes pour déterminer les secteurs fortement concernés par le ruissellement pluvial à travers la réalisation de plan de zonage et mentionne que les rejets d’eaux pluviales dans le réseau unitaire devront être exceptionnels et justifiés.
- Le maintien des haies bocagères prescrit par le SCOT a pour incidence de stocker les eaux de ruissellement tout comme les zones humides dont le SCOT prescrit un inventaire détaillé dans les documents d’urbanisme.
• L’adaptation des constructions etinfrastructures au risque d’inondation. Le SCOT prescrit l’obligation pour les infrastructures de transport de permettre l’écoulement des crues et la possibilité dans les zones d’aléas faibles d’adapter l’urbanisation par des formes urbaines et des techniques innovantes.
• L’interdiction d’urbanisation dans les zonesd’expansion des crues.
En outre, le SCOT prescrit aux communes d’intégrer les problématiques liées à ce risque dans les documents du planification et de les compléter sur les secteurs bien précis.
Concernant le risque de mouvements et glissements de terrain, le retrait gonflement des argiles, le SCOT prescrit des mesures préventives voire restrictives qui visent à adapter les techniques constructives pour réduire la vulnérabilité et la prise en compte des niveaux d’aléas dans la définition des zones futures d’urbanisation.
20 Rapport de présentation - Evaluation EnvironnementaleArrêt de projet - 20 septembre 2012
Pour les risques technologiques , le SCOT renvoie pour partie à la responsabilité de l’Etat. Sur la question nucléaire, le territoire est placé sous impact direct de deux centrales.
Le SCOT n’apporte aucune orientation règlementaire supplémentaire à celles contenues dans les documents d’urbanisme et portés à connaissance par l’Etat.
Pour les établissements dont les installations sont soumises à autorisation, le SCOT impose la prise de mesure adaptées quant aux pollutions présentes ou présentant un risque.
� Sols et sous-sols
Le sol et les sous-sols constituent une ressource indéniable dont l’affectation doit être déterminée précisément. Le SCOT prescrit des mesures visant à préserver la qualité des sous-sols voir à la restituer lorsque elle a été impactée par des activités l’altérant. Ce principe vise à la fois à optimiser le capital foncier du territoire pour le réaffecter à des habitats naturels, des fonctions agricoles ou lorsque cela est possible à servir les orientations d’une urbanisation plus compacte permettant de réduire la consommation des sols.
� Incidences négatives
Le projet prévoit une augmentation des surfaces à urbaniser compte tenu des besoins en développement, ce qui peut induire une augmentation de l’imperméabilisation des sols et du risque d’inondation. Ces deux phénomènes peuvent être réduits par la mise en place de techniques alternatives de gestion des eaux pluviales. En outre ces mesures de gestion restent de l’ordre des recommandations, et non une obligation à faire.
F Incidences sur la gestion des déchets
Les collectivités ont su mettre en place des politiques et infrastructures de collecte, traitement et valorisation qui correspondent globalement aux besoins. La montée constante de la production des déchets ménagers a conduit les collectivités à se donner un objectif d’infléchissement de la production de déchets ménagers avec la promotion du compostage individuel et l’étude de la mise en place d’une ressourcerie.
Même si les différents sites de traitements permettent une bonne gestion des déchets industriels, l’enfouissement reste important et la valorisation un enjeu futur dans la réduction des quantités.
On relève 23 anciennes décharges sur l’ensemble du périmètre du SCOT, dont 4 de classe 1 parmi lesquelles une décharge d’enfouissement de déchets nucléaires. Elles appellent à la mise en place de mesures de gestion, car elles constituent de véritables nuisances pour l’environnement.
� Le projet et les objectifs du SCOT
La gestion des déchets ménagers s’inscrit dans le Plan Départemental de Prévention et de Gestion des Déchets Ménagers et assimilés (PREDMA).Les orientations du SCOT prennent en compte l’ensemble des objectifs d’amélioration de la gestion des déchets.
� Incidences positives
Les incidences du SCOT sur la gestion des déchets seront mineures car elles dépendant des collectivités compétentes et de leurs politiques.
Le SCOT encourage néanmoins la réduction des déchets directement auprès des émetteurs, que ce soit les particuliers ou les industriels.
Il incite également à une valorisation et autorise les unités de valorisation énergétiques sur le territoire afin de développer l’écologie industrielle.
Le SCOT recommande l’identification par les documents d’urbanisme des sites potentiels de tri, recyclage, stockage et de valorisation de façon à adapter les infrastructures aux besoins du territoire mais n’apporte pas de plus-value par des prescriptions encadrant les conditions d’implantations afin d’éviter des impacts sur les zones naturelles ou agricoles.
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Partie 3
Rapport de présentation - Evaluation EnvironnementaleArrêt de projet - 20 septembre 2012
Le SCOT apporte une réelle plus value en interdisant toute nouvelle décharge sauvage sur le territoire du SCOT et en instaurant le maintien d’espaces inconstructibles aux abords et sur des décharges actuelles ou anciennes. Il renvoie leur inscription dans les servitudes des PLU intercommunaux.
� Incidences négativesLe projet du territoire affirme la volonté d’augmenter l’attractivité et d’accueillir plus de population permanente et occasionnelle, ce qui peut générer une augmentation de la production des déchets si la politique de sensibilisation n’est pas renforcée.
22 Rapport de présentation - Evaluation EnvironnementaleArrêt de projet - 20 septembre 2012
G Incidences du SCOT sur les sites Natura 2000
Le territoire du SCOT est concerné par 7 sites Natura 2000 :
� 6 zones spéciales de conservation (ZSC- Directive Habitats)
• Les falaises et dunes du Wimereux, l’estuaire de la Slack,
• La forêt d’Hardelot et les falaises d’Equihen,
• Les pelouses et bois de la cuesta sud du Boulonnais
• Les forêts de Desvres et de Boulogne et le bocage du Bas -Boulonnais
• le Coteau de Dannes
• la Baie de la Canche (partie Dannes)
� 1 zone de protection spéciale (ZPS- Directive Oiseaux) : le Cap Gris Nez (partie Wimereux)
Trois sites disposent d’un DOCOB approuvé : Les pelouses et bois neutrocalcicoles des cuestas du boulonnais et du pays de Licques et forêt de Guines (Natura 2000 NPC012), les Pelouses et bois neutracicoles de la cuesta sud du Boulonnais (Natura 2000 NPC011), et les Falaises et Dunes du Wimereux, estuaire de la Slack, Garenne et communaux d’Ambleteuse-Audresselles (Natura 2000 NPC006),
L’article R 122-2 du code de l’Urbanisme mentionne que les Schémas de Cohérence Territoriale font l’objet d’une évaluation environnementale dans leur rapport de présentation et exposent les problèmes posés par l’adoption du schéma sur la protection des zones revêtant une importance particulière pour l’environnement telles que celles désignées aux articles R 414-3 à R414-7 du code de l’environnement ainsi qu’à l’article 2 du décret 2001-1031 du 8 novembre 2001 relatif à la procédure de désignation des sites Natura 2000.
� Présentation détaillée de chaque site
SIC Falaises et Dunes du Wimereux, estuaire de la Slack, Garenne et communaux d’Ambleteuse-Audresselles
Descriptif du siteSIC : FR 3100479 depuis avril 2002. Le périmètre de ce site concerne les communes de Wimereux et Wimille dans le périmètre du SCOT et les communes d’Ambleteuse et Audresselles de la Communauté de Communes de la Terre des Deux Caps (hors SCOT du Boulonnais)
Intérêt écologique du site et éléments de vulnérabilitéCe site rassemble les principaux types de côtes qui caractérisent le littoral boulonnais : falaises de sable et argiles, système de dunes, estuaire, marais, prairies.L’estran rocheux développé au pied de la falaise argileuses, de la Pointe aux Oies comporte une des plus intéressante zonation d’algues marines du nord de la France.
Même si la conservation des habitats peut être jugée satisfaisante, la pérennité des systèmes observés dépend en grande partie d’une gestion humaine active ; autant une fréquentation modérée est compatible avec le maintien des pelouses du site, autant une surfréquentation combinée à des conditions climatiques difficiles (vent, manque d’eau , sel) pourrait entraîner la disparition en haut de la falaise de la richesse végétale qui compose le tapis herbacé et favoriser les phénomènes d’érosion de la falaise. La canalisation du public en dehors de ces zones sensibles est essentielle.
Les objectifs prioritaires du Docob sont d’intervenir sur les dunes de la Slack et le site de la Pointe aux Oies.
Pour les Dunes de la Slack, l’objectif est de gérer les habitats présentant un enjeu fort sur ce secteur et protéger les espèces concernées par la directive (Liparis de Loesel, Triton crêté, Ecaille chinée) : favoriser l’extension et la diversification floristique des pelouses des dunes grises et des bas-marais des pannes par un débroussaillage des dunes à argousiers et des fauches exportatrices, entretiens des mares, déboisement des plantations artificielles de pins pour favoriser le retour des bétulaies, création de clairières.
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Partie 3
Rapport de présentation - Evaluation EnvironnementaleArrêt de projet - 20 septembre 2012
Pour le site de la pointe aux Oies, l’objectif est d’améliorer l’état de conservation des habitats d’intérêt communautaire et d’étendre de manière importante la surface des pelouses aérohalines et des dunes grises au niveau de la grande parcelle pâturée et en haut de falaise. Les mesures de gestion préconisées sur ce secteur sont de réaliser des fauches exportatrices en complément du pâturage extensif.
SIC Forêt d’Hardelot et Falaise d’Equihen, Estuaire de la Canche, Dunes picardes plaquées sur l’ancienne falaise
Descriptif du siteSIC : FR3100480 depuis avril 2002. Le périmètre de ce site concerne les communes de Condette, Dannes, Neufchâtel-Hardelot, Equihen-Plage, Le Portel dans le périmètre du SCOT et les communes de Camiers, Etaples, Lefaux de la Communauté de Communes Mer et Terres d’Opale (hors SCOT du Boulonnais)
Intérêt écologique du site et éléments de vulnérabilitéCe site présente un intérêt spécifique dans le rassemblement de tous les types de côtes existants sur le littoral Nord de la France et par la diversité d’habitats et de formations géologiques remarquables voir rarissimes en Europe : • l’estuaire de la Canche ayant conservé une
rive nord (hors périmètre SCOT),
• les dunes contemporaines et anciennes plaquées sur la falaise de craie du Mont Saint Frieux, abritant des habitats les plus précieux des xérosères dunaires nord-atlantiques,
• la falaise de grès, argiles et marnes d’Equihen, deuxième plus remarquable exemple à l’échelle française après le site du Cap Gris Nez, abritant des pelouses et bas-marais
• la forêt domaniale d’Hardelot et les végétations alluviales du Ruisseau de la Becque (Forêt domaniale d’Écault) et du Ruisseau de la Marenne (marais tourbeux ).
Ce vaste éco-complexe littoral se compose d’une diversité d’habitats relevant de la Directive, ou considérés comme rares et menacés à l’échelle nationale. L’état de conservation de ces habitats est très variable.
Les pressions humaines et touristiques demeurent très fortes et certaines pratiques et aménagements anciens risquent d’altérer durablement voir faire disparaître certains habitats :
• sur le système dunaire, la diversité et l’originalité des végétations hygrophiles sont dépendantes du niveau de qualité des eaux de la nappe phréatique superficielle ou de la craie,
• les pelouses dunaires sont sensibles au piétinement,
• les forêts sur sable des dunes anciennes sont perturbées par les boisements artificiels.
SIC Coteau de Dannes et de Camiers
Descriptif du site
SIC : FR3100483. depuis mars 2001. Le périmètre de ce site concerne la commune de Dannes, Neufchâtel-Hardelot dans le périmètre du SCOT et les communes de Camiers et Widehem de la Communauté de Communes Mer et Terres d’Opale (hors SCOT du Boulonnais)
Intérêt écologique du site et éléments de vulnérabilité
Le site se compose d’une falaise crayeuse avec des séquences de coteaux abrupts occupés par des pelouses d’influence maritime.
Une mosaïque de pelouses calcicoles et particulièrement un type d’habitat unique en France forment avec les pelouses de Douvres et de Scandinavie une unité particulière : les pelouses calcicoles du Nord de l’Europe.
L’intérêt écologique de ce site, est également porté par la présence d’espèces végétales protégées et rarissimes en France : la Gentiane amère et l’Euphraise Tetraquetra.
Le maintien des habitats pelousaires nécessitent le maintien ou la restauration d’un pâturage ovin extensif ou la gestion humaine (fauche).
Les éboulis crayeux doivent être préservés des risques de dépôts agricoles organiques, tout comme les prairies sommitales et talus boisés doivent être des espaces tampons vis-à-vis des engrais et produits phytosanitaires utilisés dans les cultures du plateau.
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SIC Pelouses et bois neutracicoles de la cuesta sud du Boulonnais
Descriptif du site
SIC : FR3100484 depuis avril 2002 et Zone Spéciale de Conservation (ZSC) depuis le 13 avril 2007. Le périmètre de ce site concerne les communes de Courset, Desvres, Halinghen, Longfossé, Lotinghen, Menneville, Nesles, Samer, Saint Martin Choquel, Viel Moutier, Verlincthun, Tingry dans le périmètre du SCOT.
Intérêt écologique du site et éléments de vulnérabilité
Ce site présente deux séries de pelouses calcicoles particulières de la partie sud de la boutonnière et un intérêt paysager des plus remarquables sur le bocage du Bas-Boulonnais.
Sur le plan floristique, ces habitats abritent une mosaïque de communautés végétales diversifiée et originale : cortège de Gentiane amère, diversité orchidologique. Le manteau forestier précédant la hêtraie-frênaie calcicole rassemble plusieurs espèces : Sénéçon, Sorbier, Euphorbe, Trèfle rouge.
Si l’état de conservation des habitats forestiers est satisfaisant, les systèmes calcicoles herbacés présentent des états très variables suivant l’ancienneté de leur abandon, du maintien du pâturage extensif ou de leur intensification (embroussaillement….).
Les possibilités de restauration sur les pelouses majeures par pastoralisme restent grandes à l’aide de mesures agro-environnementales. Ces milieux appellent aussi à une gestion complémentaire (fauche, débroussaillage, gestion forestière sans coupes rases sur les pentes fortes, reconstitution ou préservation des lisières).
Les objectifs prioritaires du DOCOB (avril 2005) sont de gérer les habitats forestiers et les milieux ouverts dans la compatibilité entre les enjeux écologiques et économiques. Les peuplements forestiers ont aujourd’hui une valorisation économique liée à la production de bois de qualité (Hêtre, Frêne, Merisier, l’Erable sycomore, le Chêne selon les types de Hêtraies) et à l’exploitation de bois de chauffage.
La gestion appliquée sur le site jusqu’à aujourd’hui doit être pérennisée et être adaptée pour certaines pratiques : maintien d’un couvert boisé permanent et de la diversité des strates végétales, facilitation des interventions sylvicoles dans les pentes, prélèvements de bois limités, maintien et restauration des pelouses, aménagement à des fins cynégétiques.
SIC Pelouses et bois neutracicoles de la cuesta du Boulonnais et du Pays de Licques et forêt de Guines
Descriptif du site
SIC : FR3100485. depuis avril 2002. Le périmètre de ce site concerne les communes de Brunembert, Colembert, Longueville, Nabringhen dans le périmètre du SCOT et 9 communes de la Communauté de Communes des Trois Pays (hors SCOT du Boulonnais).
Intérêt écologique du site et éléments de vulnérabilité
Ce site recouvre les coteaux crayeux de la partie nord de la cuesta boulonnaise, et présente un ensemble continu de pelouses, ourlets, fourrés et boisements.
Ces coteaux façonnés par des pratiques pastorales ancestrales offrent, outre leur intérêt culturel et historique indéniable, des habitats rarissimes en Europe comme les pelouses à Serpolet oriental et Fétuque hérissée, des espèces végétales (14 espèces d’orchidées, 5 espèces en danger (EN), 36 espèces menacées (NT), une espèces protégée nationalement (la Gentiane amère)), des insectes entomofaune et 13 espèces protégées de chauve-souris parmi les 21 présentes en région au niveau des blockhaus, lieu d’hibernation : Grand Rhinolophe, Vespertilion des marais, et Vespertilion à oreilles échancrées. 42 espèces d’oiseaux protégées nationalement , 33 inscrites à la convention de Berne et une espèce (la Linotte mélodieuse) menacée nationalement sont recensées sur le site.
L’originalité du site est également conférée par les végétations forestières (hêtraie, chênaie à jacinthe des bois) et les différents stades entre les pelouses et les forêts : ourlets, fourrés, manteaux arbustifs, jeunes futaies, vieilles futaies.
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Rapport de présentation - Evaluation EnvironnementaleArrêt de projet - 20 septembre 2012
Le seul usage foncier du site est agricole. Cependant, différentes évolutions sont constatées : pelouses pâturées, pelouses abandonnées et boisements ; si son intérêt patrimonial a pu être préservé jusqu’à présent, une tendance à l’embroussaillement du site se manifeste actuellement. L’issue est le remplacement de la pelouse au profit de systèmes arbustifs puis forestiers.
Pour maintenir les pelouses et les espèces végétales et animales associées, une gestion (pâturage, fauche et débroussaillage) est indispensable.
Les objectifs prioritaires du DOCOB (octobre 2009) sont le maintien des pelouses calcicoles et des pratiques extensives, la diversification des prairies de fauche, et le maintien de la surface de hêtraie en garantissant des habitats à chauves-souris.
SIC Forêt de Desvres et de Boulogne et Bocage prairial humide du Bas -Boulonnais
Descriptif du site
SIC : FR3100499 depuis mars 2001. Le périmètre de ce site ( 552 ha) concerne les communes de Baincthun, Bournonville, Cremarest, Desvres, Hesdin-Labbé, Longfossé, Wirwignes dans le périmètre du SCOT .
Intérêt écologique du site et éléments de vulnérabilité
Le site se compose de deux milieux naturels enserrés entre les cuesta crayeuses du haut Boulonnais : un ensemble forestier( Forêt domaniale de Desvres et la forêt domaniale de Boulogne-sur-Mer) et des bocages typiques issus du défrichement des forêts d’origine.
La topographie vallonnée et la géologie du bas boulonnais sont à l’origine d’un réseau hydrographique dense, d’un maillage complexe de forêts-galeries, exceptionnelles à l’échelle régionale.
Ainsi s’expriment divers habitats forestiers originaux ( Aulnaie-Frênaie à Laîches, hêtraie -chênaie à Jacinthe des bois par exemple) auxquels sont associés des communautés végétales intraforestières remarquables, pour la
plupart rares et menacées : lande hygrophile à Callune commune.
Les communautés végétales et forestières sont dépendantes du maintien des écoulements et de l’engorgement des substrats et sont sensibles aux perturbations liées à l’exploitation forestière.
La préservation des nappes superficielles et des sources et résurgences alimentant les ruisseaux impliquant les massifs forestiers paraît importante.
SIC Baie de Canche et Couloir des 3 Estuaires
Descriptif du site
SIC : FR3102005. depuis octobre 2008. Le périmètre de ce site (33 306 hectares) concerne le domaine maritime des communes de Dannes dans lepérimètre du SCOT, Etaples, Le Touquet, Merlimont, Cuq-Stella, Berck.
Intérêt écologique du site et éléments de vulnérabilité
Le site est majeur à l’échelle de la façade littorale. Il constitue un complexe d’estuaires et d’estrans vaseux et sableux soumis à la marée et connectés écologiquement. Il joue un rôle essentiel de nourricerie de poissons et constitue un site remarquable ou d’importance d’hivernage et d’étape migratoire pour le phoque veau marin et le phoque gris.
Site Natura 2000 Cap Gris Nez
Descriptif du site
ZPS- Directive Oiseaux FR 3110085. Ce site exclusivement maritime concerne les domaines de la commune de Wimereux sur le périmètre du SCOT Boulonnais et de Wissant, Audinghen, Audresselles, Ambleteuse jusqu’à la frontière maritime avec le Royaune-Uni.
Intérêt écologique du site et éléments de vulnérabilité
La désignation de ce site se justifie par la présence de 37 espèces au titre de l’article L.414-1-II du code de l’environnement et de 33 espèces migratoires au regard de ce même article.
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� Incidences prévisibles
Le SCOT comporte plusieurs dispositions dont les incidences seront positives sur l’environnement naturel, dont les espaces Natura 2000 :
� la réduction de la consommation de l’espace et le resserrement des constructions au plus près des centres anciens. L’urbanisation sera ainsi la moins impactante possible en terme d’imperméabilisation des sols, d’assainissement, de création de réseaux ;
� le renforcement des protections des sites naturels composant la trame verte et bleue y compris les sites Natura 2000 en reconnaissant certains sites au titre des espaces remarquables définis par l’Article L. 146-6 de la Loi littoral et comme cœur de biodiversité, en complément des autres niveaux de protection,
� Par la prévention des pollutions qui pourront améliorer l’état qualitatif de certains milieux. Les orientations du SCOT inscrivent la préservation de la qualité des milieux aquatiques, des nappes superficielles et souterraines et leur bassin d’alimentation. En ce sens, il garantit la fonctionnalité des milieux.
Le SCOT autorise des projets d’infrastructures et d’équipements d’intérêt général, des zones d’urbanisation, et l’ouverture ou l’extension de zones d’activités, à proximité de zones Natura 2000. Ces projets sont susceptibles d’avoir des incidences directes ou indirectes :
� les déviations des bourgs de Samer, Le Wast, Neufchâtel –Hardelot, et du hameau d’Ecault pour des raisons de sécurité des personnes,
� les créations des zones d’intérêt de territoire de Neufchâtel-Hardelot et de Samer, l’extension de la zone d’intérêt intercommunal d’Alincthun, la construction de la totalité de la zone de Landacres.
� l’extension du port de plaisance de Boulogne-sur-Mer pour augmenter sa capacité d’accueil,
� La création des Zones d’Aménagement Concertée sur le littoral et la zone périurbaine : La ZAC
d’Auvringhen à Wimille, la ZAC Ravel Massenet à Outreau, La ZAC multi-sites de Saint Martin Boulogne, la ZAC de la commune de Baincthun.
La construction de nouvelles infrastructures routières, zones d’activités et l’extension du port de plaisance n’ont pas fait l’objet d’études particulières, mais de telles opérations pourront avoir des incidences potentielles directes ou indirectes par :
� l’augmentation de la circulation routière,
� des pollutions de nature sonore ou des rejets sauvages d’eaux usées, huiles et vidanges de bateaux,
� des risques de pollutions des sols, des eaux superficielles et souterraines par ruissellement des eaux pluviales,
� la perturbation des migrations et des cycles de vie de la faune.
Le SCOT prend des dispositions sur ces projets qui devront faire l’objet d’études d’impact en proposant des mesures d’atténuation et de compensation (qui s’appliquent à tous les espaces protégés du SCOT) :
� Le maintien d’une distance minimale d’urbanisation aux abords des éléments constitutifs de la trame verte et aquatique,
� L’atténuation de l’imperméabilisation des sols et des dispositifs efficaces de traitement des eaux pluviales avant restitution au milieu naturel,
� Des mesures de réduction ou de compensation de la perte de biodiversité,
� Des mesures de préservation ou de restauration des continuités naturelles par des aménagements spécifiques,
Par rapport à cela, lors de la finalisation de la zone d’activités de Landacres située à proximité immédiate des milieux humides composant la forêt de Boulogne-sur-Mer, des mesures compensatoires seront proposées : face aux atteintes indirectes en matière paysagère, des corridors boisés seront créés.
Les projets d’urbanisation d’une certaine importance ont fait d’ores et déjà l’objet d’études d’impacts.
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Partie 3
Rapport de présentation - Evaluation EnvironnementaleArrêt de projet - 20 septembre 2012
La ZAC Massenet Ravel d’Outreau se situe à une distance de 300 mètres du site FR3100480. Il est relevé la possibilité d’une fréquentation plus importante du site Natura 2000 par les touristes en raison de cette proximité. Ce site déjà ouvert au public ne fait pas l’objet de mesures de réduction ou de compensation.
La ZAC de Baincthun se situe à une distance de 950 mètres de la zone Natura 2000 FR 3100499. Du fait de la distance et de la situation en aval du projet vis-à-vis du site, aucun effet négatif n’est mesuré sur les espèces concernées (chiroptères) et les habitats favorables (haies).
L’utilisation de l’espace par des espèces (chauve-souris) ayant justifié la désignation de ce site Natura 2000 impose toutefois des précautions dans l’aménagement de la ZAC : renforcement des liaisons écologiques est-ouest par la plantation de haies bocagères et espaces verts, création de refuges dans le bâti.
La ZAC de Wimille constitue un carrefour potentiel d’échanges écologiques pour la faune et la flore. Mais la future ZAC est située à 800 mètres de la mer et à plusieurs kilomètres des sites Natura 2000 des Cap Gris-Nez et Blanc-Nez. Leur éloignement par rapport au projet et l’existence d’une urbanisation dense entre ces sites et le projet font que les connexions biologiques seront rendues impossibles. Les habitats ayant justifié la désignation des sites ne seront pas affectés tout comme les espèces qui n’utilisent pas l’espace du projet.
La ZAC de Saint Martin Boulogne aura des incidences indirectes sur les zones Natura 2000. Une étude d’impact en cours de réalisation précisera les éléments d’incidences.
Au-delà des projets conséquents, le projet du SCOT prévoit la structuration de l’offre touristique de nature. Si aucun projet n’est spatialisé sur les sites Natura 2000, il peut toutefois y avoir des incidences indirectes dans la traduction de ses objectifs, qui consistent à augmenter l’offre de nature à destination de la population permanente et touristique et par la même à amplifier la présence touristique sur le territoire.
Pour éviter toute incidence indirecte, le SCOT instaure dans ses orientations, un principe de conditionnalité à l’ouverture des sites : celui de tenir compte de la capacité du milieu à recevoir une pression humaine selon les saisons.
Rapport de présentation - Evaluation EnvironnemenaleArrêt de projet - 20 septembre 2012
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Partie 4
Les indicateurs de suiviAfin de suivre et de mesurer l’impact et le respect des orientations mises en œuvre dans le Scot du Boulonnais, des indicateurs de suivi ont été déclinés selon les trois objectifs énoncés et développés dans le Projet d’Aménagement et de Développement Durable :
• Orienter le territoire vers un modèle économique durable et solidaire
• Rétablir l’équilibre interne du territoire et promouvoir un territoire solidaire
• Affirmer le rayonnement du territoire dans le bassin transfrontalier
Cette démarche pro active a pour but d’instituer une dynamique qui permettra une meilleure compréhension et appropriation des enjeux du Scot par l’ensemble des acteurs participant à leurs mises en œuvre.
Au total, ce sont près de 150 indicateurs liés aux prescriptions du Document d’Orientations et d’Objectifs. Chaque prescription est, en effet, accompagnée d’un ou plusieurs indicateurs.
En complément, un tableau de bord relatif à des indicateurs d’évolution du territoire a été établi. Celui-ci reprend différentes thématiques telles que la démographie, l’environnement ou encore l’habitat et permet ainsi de suivre les préconisations majeures.
Dans la mesure du possible, l’ensemble de ces indicateurs sera évalué à l’année d’approbation du Scot qui sera notre temps 0. Afin de faciliter la mobilisation de ces données, les sources relatives à chaque indicateur sont mentionnées dans ce tableau.
30 Rapport de présentation - Evaluation EnvironnementaleArrêt de projet - 20 septembre 2012
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Partie 4
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32 Rapport de présentation - Evaluation EnvironnementaleArrêt de projet - 20 septembre 2012
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Partie 4
Rapport de présentation - Evaluation EnvironnementaleArrêt de projet - 20 septembre 2012
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34 Rapport de présentation - Evaluation EnvironnementaleArrêt de projet - 20 septembre 2012
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Partie 4
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36 Rapport de présentation - Evaluation EnvironnementaleArrêt de projet - 20 septembre 2012
2 Les indicateurs de suivi environnementauxN
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Partie 4
Rapport de présentation - Evaluation EnvironnementaleArrêt de projet - 20 septembre 2012
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Agence d’urbanisme et de développement économiqueSite de l’Hoverport - Le Portel - BP 611
62321 BOULOGNE-SUR-MER CEDEXTél : 03 21 99 44 50 - Fax : 03 21 99 44 41
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