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LES OPCVM LA DIRECTIVE EUROPÉENNE UCITS INTERVIEW, VISION DUN PRO CRYPTOACTUS PODIUM, LA SÉLECTION ANALYSE SECTORIELLE : MÉDIAS & TÉLÉCOMS AMMOSCOPE MARCHÉS EXPERTISE LES ENTREPRISES QUI DÉGAGENT DU CASH LA DISTRIBUTION DES FONDS FRANÇAIS LA FCA RENFORCE LA RÉGLEMENTATION BRAVER LA TEMPÊTE BULLETIN DE VEILLE GROUPAMA BNP PARIBAS KYC

VammoScope #2 v0 - VERTUO CONSEIL · *Cette interview a été réalisée à titre personnel, et n’engage aucunement la société Cardif. 2 ... (Libération, l’Express, BFMTV,

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LES OPCVM LA DIRECTIVE EUROPÉENNE UCITS

INTERVIEW, VISION D’UN PRO CRYPTO’ ACTUS PODIUM, LA SÉLECTION ANALYSE SECTORIELLE : MÉDIAS & TÉLÉCOMS

AMMOSCOPE

MARCHÉS

EXPERTISE

LES ENTREPRISES QUI DÉGAGENT DU CASH LA DISTRIBUTION DES FONDS FRANÇAIS LA FCA RENFORCE LA RÉGLEMENTATION

BRAVER LA TEMPÊTE

BULLETIN DE VEILLE

GROUPAMA BNP PARIBAS KYC

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VISION D’UN PRO

SERGE WERLÉ

Bonjour Serge ! Merci de nous recevoir pour cette 1ere interview. Avoir le point de vue et bénéficier de l’expertise des acteurs du marché est essentiel pour nous. Pourriez vous nous présenter votre parcours ? Après des études d'ingénieur à l'école des Mines de Saint-Etienne en 2008, j'ai complété mon parcours avec une formation d'actuariat à l'ISFA de Lyon. Mon titre d'actuaire en poche, j'ai été embauché dans la salle des marchés de BNP Paribas Cardif. La salle des marchés de Cardif gère les actifs de la compagnie. J'ai commencé par  travailler  quelques années dans le domaine des mathématiques financières, avec une application directe au business de Cardif. J'ai ensuite pris la responsabilité de l'équipe en 2010, puis d'une équipe élargie en 2015. J'ai aujourd'hui 5 collaborateurs sous ma responsabilité avec des expertises à la fois techniques (analystes quantitatifs) et produits financiers (ingénieurs produits). Pourquoi l’assurance vie demeure le support de placement privilégié aujourd’hui ? D’où provient cet engouement ?

L'assurance-vie est le placement préféré des français et ce pour une raison simple : l'épargne accumulée bénéficie d'une fiscalité avantageuse, en cours de vie, comme en cas de transmission (héritage). Les contrats d'assurance-vie proposés par BNP Paribas Cardif intègrent trois grands types de produits, sur lesquels l'assuré peut investir. Le premier d'entre eux, historique, est l'actif général (ou fonds en euros) qui est géré en interne par l'assureur. Ce support d'investissement bénéficie d'une garantie en capital à tout moment, en somme le capital augmente continûment, mais à un rythme plutôt faible. Le fonds en euros est très prisé de nos assurés pour la sécurité qu'il procure (en 2017, le rendement moyen était de 1,80% selon la FFSA). La deuxième catégorie de produits sont les Unités de compte (UC), des produits plus risqués qui sont eux gérés par des sociétés de gestion externes. L'assuré a alors le choix dans une palette élargie de produits financiers plus ou moins risqués. Sur ces produits, il n'y a aucune garantie de préservation du capital, mais un potentiel de rendement plus important. Enfin, récemment est apparue une troisième catégorie de produits : les fonds eurocroissance (affichant un rendement moyen de 3,4% pour l’année 2017 selon la FFSA), gérés par l'assureur, et qui offrent une garantie non plus à tout moment comme le fonds en euros, mais à un terme choisi par l'assuré (entre 8 et 40 ans). La planète finance a été secouée ces 10 dernières années, le monde de l’assurance vie a-t-il connu une transition post crise 2007 ? Le secteur de l'assurance-vie a connu les répercussions des crises de 2007 et 2011. Les crises sur les marchés ont poussé les banques centrales (les "banques des banques") à réduire considérablement le niveau des taux d'intérêts. La conséquence directe a été, pour les états et les entreprises, un abaissement du coût de leurs emprunts financiers qui leur a été salutaire. Mais de l'autre côté, côté prêteur (créancier), il devenait moins rentable de prêter à ces états ou entreprises. Or, les supports financiers des contrats d'assurance-vie (fonds en euros, unités de compte, eurocroissance) sont justement dans cette position de prêteur. Concrètement, la baisse des taux quasi-continue que nous connaissons depuis la crise a contribué à réduire le rendement de ces produits, et le fonds en euros en premier lieu. Le fonds en euros est en effet le produit le plus majoritairement investi dans ces titres de créance. Beaucoup de changements s’opèrent, mais comment la place perçoit elle la réforme sur la fiscalité des assurances vie dans un environnement de taux très faible ? Les contrats d'assurance-vie français ont toujours bénéficié d'une fiscalité avantageuse.  Il faut reconnaitre que la récente réforme de la fiscalité (PFU ou flat tax) érode un peu cet avantage mais c'est toujours le cas. Et si nous prenons du recul sur la situation, l'assurance-vie est un produit simple, connu de tous les français, dont les sommes placées sont récupérables rapidement (ce n'est pas le cas de la pierre) et qui est aujourd'hui le seul moyen d'accès au fonds en euros de l'assureur, très prisé pour ses performances encore bonnes. Enfin, il faut rappeler que les assureurs sont les premiers créanciers de l'état français (à travers le fonds en euros notamment), ce qui, dans une certaine mesure, place les assureurs dans une situation favorable dans les discussions avec le Trésor. Avant de nous quitter, auriez vous un petit conseil pour maximiser le rendement net de notre contrat ? Je dois dire que c'est bien votre banquier qui est le plus à même de répondre et pour une raison simple : il n'y a pas de réponse globale. Tout dépend de la situation de chacun, de votre situation familiale, de vos projets futurs, de votre capacité à la prise de risque, de votre connaissance des produits financiers,... Il y a tellement de paramètres ! Mais il subsiste bien des conseils de base applicables à tous, notamment celui d'une allocation diversifiée entre les supports sans risque (fonds en euros) et risqués (fonds eurocroissance, unités de compte) combinée avec un investissement *régulier* : investissez tous les mois de petites sommes plutôt qu'une grosse somme d'un coup. Enfin, n'oubliez pas que potentiel de rendement et risque sont intimement liés, pas de miracle. Un produit sûr sera peu rentable et inversement. Cela signifie aussi, surtout dans cette période de taux d'intérêts bas, que l'excès de prudence n'est pas souhaitable.

RESPONSABLE INGÉNIERIE FINANCIÈRE, CHEZ CARDIF

MARCHÉS

*Cette interview a été réalisée à titre personnel, et n’engage aucunement la société Cardif. 2

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CRYPTO‘ ACTUS MARCHÉS Il y a encore quelques mois, les investisseurs n’avaient d’yeux que pour les crypto-monnaies. Le Bitcoin ne cessait de battre des records, flirtant même avec les 20 000$ en décembre.

Or, dès la fin d’année 2017, certains professionnels du secteur financier tels que Keneth Rogoff, professeur d’économie et de sciences politiques à l’Université de Harvard ou encore Jamie Dimon, PDG de JPMorgan, avaient mis en garde le public contre un possible krach des crypto-monnaies. Leurs inquiétudes se sont avérées fondées.

CRYPTO COURS $ CAPI. BOURSIÈRE

PERF. DEPUIS VS#1 PERF. 1 AN

PERF. CRÉATION

BITCOIN (BTC) 5 371 112 Mrd $ -37,53 % +485 % +659 924 900 %

ETHEREUM (ETH) 302 42 Mrd $ -55,56 % +834 % +218 991 %

RIPPLE (XRP) 0,381 22,5 Mrd $ -54,57 % +1 978 % +14 280 %

BITCOIN CASH (BCH) 501 12 Mrd $ -54,3 % N/A +21 %

LITECOIN (LTC) 94 6,3 Mrd $ -34,72 % +1 089 % +359 871 %

La réaction politique ne s’est pas faite attendre. En Europe, la France et l’Allemagne ont récemment rappelé leur volonté de réguler le Bitcoin et s’annoncent comme force de proposition au prochain G20 de Buenos Aires. Aux USA, Jay Clayton, dirigeant de la SEC (Securities Exchange Commission), a indiqué qu’il souhaitait demander au Congrès de légiférer sur le sujet. Le même son de cloche est entendu du côté de la Chine qui, en attendant une nouvelle réglementation, limite les levées de fonds qui y sont relatives (les Initial Coin Offerings ou «  ICOs  ») et entend ralentir leur minage.

DONNÉES SUR 5 CRYPTO-MONNAIES LES PLUS EN VOGUE (AU 19/04/2018)

ÉVOLUTION DES 3 PRINCIPALES CRYPTOS SUR 1 AN

RIPPLE BITCOIN ETHEREUM

ROSTCHILD & CO 31,95€* “Place aux jeunes” après Engie, Axa ou encore Pernod Ricard, c’est au tour de Rothschild & Co. Le 17 mai 2018, Alexandre de Rothschild prendra la succession de son père à la tête du groupe. L’annonce a largement été accueillie par le marché, le cours de l’action clôture à + 2.75%.

A 37 ans, ce nouveau Président Exécutif a exprimé son désir de continuer le développement de l’entreprise familiale dans la direction établie par son père, en développant notamment les activités de banque privée et gestion d’actifs ainsi que de capital-investissement et dette privée. Une diversification des cœurs de métier, mais pas que… Son défi  ? Devenir compétitif sur le marché américain où l’entreprise est localisée depuis 70 ans mais où la croissance n’est pas encore au rendez-vous.

TECHNICOLOR 1,398€* M a l g ré 4 a v e r t i s s e m e n t s annoncés par le groupe sur leurs résultats prévisionnels décevants, l e m a r c h é a l o u r d e m e n t sanctionné l’action en bourse (-51,29% depuis le début de l’année, source ABCbourse.com).

Les anticipations de marché n’ont également pas tenu compte de la création d’un nouveau studio de cinéma. N’oublions pas que Technicolor reste partenaire de la juteuse franchise des studios MARVEL pour la réalisation des effets spéciaux notamment de leur dernier blockbuster «  Black Panther ».

TOTAL 50,64€* 1.4 milliard d’euros, telle est la somme déboursée par le géant pétrolier Total pour l’acquisition de 74% du capital de Direct E n e r g i e , n u m é r o u n d e s fournisseurs alternatifs d’énergie en France.

Déjà présent sur le marché de distribution de gaz et d’électricité en France et en Belgique depuis 2016, ce grand coup élève Total au rang de concurrent direct d’EDF et Engie. Dans l’optique de se di fférencier de son concurrent EDF, Total souhaite se p o s i t i o n n e r s u r l ’ a x e d e distribution au client final, ce qui devrait lui permettre de capter de la valeur tout au long de la chaîne. Et ainsi contrôler 15% de parts de marché dans 5 ans contre 7% aujourd’hui dans l’Hexagone.

* source: Bloomberg, au 20/04/2018

PODIUM, LA SÉLECTION

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ANALYSE SECTORIELLE : MÉDIAS & TÉLÉCOMS MARCHÉS

DESCRIPTION DE LA STRATÉGIE

COURS* PERF. 1 AN

VIVENDI

La multinationale française est spécialisée dans la création, l’édition et la distribution de contenus tels que la musique avec Universal Music Group, les films et les séries avec Canal +, les jeux vidéos avec Gameloft ou encore la diffusion de contenus vidéo avec Dailymotion. Le groupe bataille pour garder sa place de premier actionnaire au sein de l’opérateur télécom Italia et essuie une déroute face au groupe britannique Sky qui a signé un accord de distribution avec Médiaset. La volonté forte de Vivendi de maintenir sa position sur le marché italien illustre une ambition de former des acteurs médias/télécoms au niveau européen.

21,20€

+17,78%

ALTICE

SFR Group s’est lancé dans la réalisation de contenus depuis son rachat en 2016 par Altice Media Group. Ce dernier développe une offre globale de convergence basée sur la vente de services de communication, le déploiement de réseaux de télécommunications fixes et mobiles (Virgin Mobile, Portugal Telecom), la fourniture de contenus (Libération, l’Express, BFMTV, RMC) ainsi que la publicité. Cette stratégie d’intégration et de convergence Médias / Télécoms / Publicité s’est poursuivie cette année 2018 avec l’acquisition des droits de diffusion de la ligue des champions de football pour trois ans.

7,59€

-63,66%

ORANGE

L’opérateur télécom effectue une percée timide dans le monde des médias avec le succès d’OCS depuis 2008 qui est un ensemble de chaînes de télévision disponibles aussi sur le web. Dans une démarche concurrentielle, le groupe Orange s’éloigne de ce type de rapprochement en cherchant de nouveaux relais de croissance et choisit de diversifier son offre à travers Orange Bank, services financiers sur mobile.

14,17€

+0,11%

BOUYGUES TELECOM

Malgré la signature récente d’un accord de distribution avec TF1, l’opérateur ne semble pas vouloir s’engager dans le processus de convergence. Selon Didier Casas, directeur général adjoint du groupe, le métier principal de l’opérateur est d’investir dans les réseaux. Reste à savoir si cela permettra à l’opérateur de continuer à avoir une croissance suffisante dans les prochaines années pour faire face à la concurrence.

42,27€

+13,13%

ILIAD

Pour Xavier Niel, fondateur de Free : “les télécoms et les médias sont des métiers différents qui réclament des compétences différentes“. Même si la convergence n’est pas cœur de la stratégie de Free, le fonds d’investissement Médiawan (dont Xavier Niel est un des fondateurs) qui est le plus grand SPAC (Special Purpose Acquisition Company) d’Europe, continue d’acquérir des participations majoritaires au sein d’éditeurs de contenus audiovisuels comme en témoigne la prise de participation, début 2018, à hauteur de 80% dans la société Europacorp.

169,10€

-18,51%

FOCUS SUR LES 5 ACTEURS PRINCIPAUX DU SECTEUR

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LA TENDANCE À LA CONVERGENCE POUR RESTER EN CONCURRENCE

Les Médias assurent principalement l’édition de contenus au profit des Télécoms qui, suite aux évolutions technologiques (4G, fibre…), convoitent et se partagent leurs distributions.

La convergence entre Médias et Télécoms est issue de plusieurs tendances. D’une part la concurrence des Télécoms est intrinsèque au secteur avec l’arrivée de Free (Iliad) qui a littéralement précipité le marché vers une contraction des prix. D’autre part l’arrivée de Netflix, ainsi que l’accroissement de la consommation du streaming ont bousculé les modes de consommation de contenus.

En effet, le streaming représente aujourd’hui plus de 90% du trafic internet mondial. Le streaming couplé à un marché mature au niveau des technologies télécoms a un impact fort sur le secteur des médias qui n’a d’autre choix que de se différencier de la concurrence et d’accroître l’attractivité de son offre en proposant des offres télécoms/médias de plus en plus intégrées. On peut ajouter à cela la course aux droits de diffusion entre les acteurs qui poussent certains médias à se restructurer et à chercher de nouvelles formes de croissance. Ainsi, un rapprochement entre les créateurs de contenus et les distributeurs s’impose comme un relai évident de croissance. L’ambition du secteur français est de réussir à se positionner en tant qu’acteur majeur des médias télécoms à l’échelle européenne face aux géants américains tel que Netflix.

* Données au 13/04/2018 4

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MARCHÉS ANALYSE SECTORIELLE : MÉDIAS & TÉLÉCOMS

LES LIMITES ET PERSPECTIVES DE LA CONVERGENCE Malgré tout l’engouement autour de la création de conglomérats médias/télécoms, force est de constater le risque élevé de certaines stratégies adoptées. LA STRATÉGIE PAR L’ENDETTEMENT En pariant sur l’augmentation des marges futures, certains opérateurs Médias se sont endettés financièrement à l’image d’Orange ou de SFR. UN EXEMPLE DANS LES ANNÉES 2000: VIVENDI, UNE ASCENSION AUSSI FULGURANTE QUE BRUTALE Dans cette course stratégique de la maîtrise «  du contenu et du contenant  » Jean-Marie Messier était parti à la conquête d’Hollywood en 2000 pour faire du groupe français Vivendi Universal, le deuxième groupe de communication mondial. Pourtant, à peine deux ans plus tard, Le Monde révèle toutes les dérives financières du Groupe, entraînant une vague de démissions dont celle du Golden Boy Messier, à qui lui est reproché le coût des acquisitions. Le cours de bourse de Vivendi s'effondre à 38 euros en avril 2002, après avoir été divisé par deux depuis le plus haut historique de 150 euros atteint en mars 2000.

0%

20%

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2012 2013 2014 2015 2016

TAUX D’ENDETTEMENT DES OPÉRATEURS TÉLÉCOMS

Orange Bouygues FREE SFR

L’AVIS VAMMO Malgré les perturbations de ces dernières années sur le marché des Télécoms français et la concurrence accrue des éditeurs de contenus, le secteur reste porté par des perspectives de croissance forte en dehors de l’Hexagone, et par le développement de nouvelles technologies.

BUSINESS MODEL La revue des business models est essentielle pour les opérateurs télécoms afin d’éviter de se faire dépasser par les géants d’internet. Dans le cas où ils ne resteraient que de simples fournisseurs de connectivité sans aucun contrôle sur l’offre, la technologie étant arrivée à maturité, les marges se réduiront drastiquement. L’investissement unique dans les réseaux ne suffit plus, il faut diversifier les offres et adapter les business models afin d’éviter qu’internet ne dévore les opérateurs télécoms, faute de capacité d’innovation et d’adaptation.

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25 000 27 000 29 000 31 000 33 000 35 000 37 000 39 000 41 000 43 000 45 000

TOTAL DES REVENUS DES OPÉRATEURS TÉLÉCOMS SUR LE MARCHÉ FINAL (EN MILLIONS D’EUROS)

LES ACTEURS DE LA RÉGLEMENTATION

CSA (CONSEIL SUPÉRIEUR DE L’AUDIOVISUEL) Cette autorité administrative indépendante, créée en 1989, est souvent considérée comme le gendarme de l’audiovisuel. Elle garantit la liberté de communication audiovisuelle en France dans les conditions définies par la réglementation décrite par l’Etat. Outre le contrôle du respect des règles économiques en veillant à la pluralité de l’actionnariat des chaines, le CSA veille à l’expression d’une pluralité d’opinions et à l’illustration de la langue et de la culture française.

ARCEP (AUTORITÉ DE RÉGULATION DES COMMUNICATIONS ÉLECTRONIQUES ET DES POSTES) L’ARCEP a pour rôle d’accompagner l’ouverture à la concurrence sur le marché des télécoms et de réguler ce marché. Selon Sébastien Soriano, président de l’ARCEP : «si les opérateurs de télécommunications investissent massivement dans les contenus, il y a un grand risque que cela nuise au développement des réseaux». Reste à suivre si une réglementation verra le jour afin de limiter ces prises de participation. En effet le régulateur craint que la concurrence soit limitée avec un duopole entre Altice et Orange sur le marché français.

AUTORITÉ EUROPÉENNE DE LA CONCURRENCE Cette autorité s’assure du respect des règles européennes de la concurrence afin de garantir un fonctionnement des marchés fondé sur le mérite entre les entreprises. Concernant les rapprochements télécoms/médias, Margrethe Vestager, commissaire européenne à la concurrence a déclaré être contre l’augmentation des factures pour les particuliers à moindre innovation. Ainsi des opérateurs comme SFR ont annoncé début avril vouloir séparer contenu et contenant. L’affaire reste donc à suivre.

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ACTUALITÉS BULLETIN DE VEILLE

LA FCA RENFORCE LA RÉGLEMENTATION DE LA GESTION D’ACTIFS BRITANNIQUES La Financial Conduct Authority (FCA) a dévoilé jeudi ses mesures pour renforcer la concurrence dans le secteur de la gestion d'actifs et assurer une meilleure protection des investisseurs. Dans le sillage de son rapport publié en juin 2017, le gendarme financier britannique demandera désormais aux gérants d’actifs de réaliser une estimation annuelle de la valeur de leurs véhicules d’investissement, et de désigner au moins deux directeurs indépendants au sein de leurs conseils. Les gérants devront désormais basculer leurs clients vers le fonds équivalent le moins cher de leur gamme et clarifier les facturations liées aux transferts d’un fonds à un autre […].

Source Agefi.fr, le 5 avril 2018

https://www.agefi.fr/asset-management/actualites/quotidien/20180405/fca-renforce-reglementation-gestion-d-actifs-244397

BRAVER LA TEMPÊTE Des vents contraires soufflent sur la gestion d’actifs. La pression sur les commissions, la faiblesse des taux d’intérêt et l’essor de la gestion passive sont autant de facteurs qui bouleversent l’industrie. Mais le principal d’entre eux pourrait bien être la réglementation : PRIIPs, MiFID et autres nouvelles règles s’accumulent et s’imposent au secteur […]. Les autorités travaillent pour donner au secteur les moyens de répondre aux futurs besoins des investisseurs. L'essor des stratégies d'investissement responsable prouve que la gestion d'actifs est capable de s'adapter et gérer autrement. Cependant, le durcissement des réglementations montre bien que le secteur a mis trop de temps à s'adapter à l'évolution du monde qui l'entoure. Les gestionnaires d'actifs qui accepteront de changer sauront affronter la tempête.

Source LesEchos.fr, par KEITH SKEOCH, le 19 mars 2018

https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-180532-braver-la-tempete-2162335.php

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DES PISTES POUR AMÉLIORER LA DISTRIBUTION DES FONDS FRANÇAIS À L'INTERNATIONAL Le groupe de travail conduit par Euroclear vient de publier 16 propositions. Objectif : améliorer la distribution des fonds français et proposer aux sociétés de gestion des solutions pour mieux connaître leur passif et pour alléger le travail lié à la connaissance client […]. Euroclear explore également d'autres pistes, comme l'utilisation des parts de fonds pour la gestion du collatéral (qui se pratique déjà dans d'autres pays). Il soulève enfin la question de la transparence, « qui va au-delà des fonds puisqu'elle concerne aussi les actions et les obligations ».

Source LesEchos.fr, par SOPHIE ROLLAND, le 17 avril 2018

https://www.lesechos.fr/finance-marches/gestion-actifs/0301557503377-des-pistes-pour-ameliorer-la-distribution-des-fonds-francais-a-linternational-2169704.php

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LES ENTREPRISES QUI DÉGAGENT DU CASH

A présent que s’achève la saison des résultats, l’heure est au bilan. Tout en se penchant sur le traditionnel ratio cours/bénéfice, il convient de s’intéresser aussi au prix/free cash flow (flux de trésorerie disponible) dégagé l’an dernier. L’intérêt de ce ratio est d’exclure les charges non liquides comme les dépréciations ; il est aussi moins manipulable. La génération de trésorerie est particulièrement surveillée par les investisseurs depuis la grande crise de 2008. Ce séisme avait révélé une certaine fragilité financière des entreprises, dont beaucoup ont été à court de trésorerie, dans un contexte où le robinet du crédit bancaire a été refermé […].

Source investir.lesechos.fr, par CAROLINE MIGNON, le 10 avril 2018

https://investir.lesechos.fr/dossiers/les-entreprises-qui-degagent-du-cash/les-entreprises-qui-degagent-du-cash-1752661.php

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LES OPCVM EXPERTISE QU’EST-CE QU’UN OPCVM ?

Dans l’univers des placements collectifs régulés, la famil le des organismes de placement collectif, dits «  OPC  », se décompose en deux catégories :

§  Les OPCVM §  Les FIA (fonds d’investissement

alternatifs)

Un OPCVM ou «  Organisme de P l acement Co l l ec t i f en Va leu r s Mobilières » est une structure qui permet de collectiviser la gestion de fonds. En d’autres termes, les OPCVM collectent l’épargne des investisseurs (matérialisée par des parts) afin de les réinvestir sur les marchés financiers. Contrairement aux FIA, cette catégorie de fonds bénéficie d’une autorisation auprès du grand public dans toute l’Europe.

QUELS SONT LES PRINCIPAUX TYPES ?

Les OPCVM Actions  sont composés d’au moins 60 % d’actions. Les 40% restant peuvent être investis dans des placements plus sécurisés (type : fonds en euro ou marché obligataire) afin de limiter le risque. Il existe également des OPCVM Monétaires qui sont essentiellement composés de titres du marché monétaire (dette d’États, d’entreprises ou de sociétés financières). Les OPCVM sont dits « Obligataires » lorsqu’ils sont principalement investis en obligations. Ils peuvent être spécialisés dans les obligations d’Etat ou d’entreprises privées. Ils peuvent également être spécialisés dans les obligations simples ou encore convertibles / échangeables en actions etc. Il existe également des OPCVM Alternatifs qui ont la forme juridique des OPCVM mais des politiques de gestion agressives proches des hedge funds Enfin, les OPCVM Mixtes mélangent leurs actifs au point qu’ils ne soient pas classés clairement dans une catégorie.

QUELS SONT LES AVANTAGES ?

Gérer un portefeuille important d ’ a c t i f s d e m a n d e d e s connaissances, du temps et coûte cher.

Recourir à un OPCVM permet de déléguer l’administration de son épargne à des professionnels des marchés financiers.

Le deuxième avantage des OPCVM est la diversification des risques à bas coût. Un fond est composé d’un panier d’actifs différents et permet ainsi de diversifier les supports et les secteurs de ses investissements.

Ensuite, passer par un fonds p e r m e t d e f a c i l i t e r l’investissement sur des actifs exotiques ou difficiles d’accès pour un investisseur particulier notamment en donnant accès à des places étrangères.

QUELS POINTS D’ATTENTION ?

Premièrement, les OPCVM ont souvent des coûts importants du fait de leur structure et de leur besoin de gestion.

De plus, il existe parfois un ticket d’entrée imposant un montant minimum d’investissement qui peut s’avérer très élevé pour certains fonds (parfois plusieurs milliers d’euros). Certains fonds ne sont donc pas accessibles à tous les investisseurs.

Enfin, un OPCVM est toujours acheté à un cours inconnu. En effet, chaque fonds n’est valorisé qu’à la clôture des marchés voire deux fois par mois pour certains contrairement aux actions dont on connait le prix en temps réel. Cela limite donc fortement la visibilité sur le prix d’achat/vente.

QUELS FRAIS ?

La plupart des frais, sauf les commissions de négociation, sont imputés sur la valorisation du fonds (sa valeur à l’achat / vente) et ne sont pas prélevés directement auprès de l’investisseur.

TYPOLOGIE DES OPCVM DISTRIBUÉS

Les frais liés à l’activité de la société de gestion :

Droits d’entrée/sortie  : ces frais sont payés à l’entrée et à la sortie de l’investisseur dans le fonds. Coûts de transaction  : ces frais sont des commissions perçues à l’occasion des opérations effectuées sur le portefeuille du fonds (par exemple un achat / vente d’actions). Frais de surperformance  : ces frais rémunèrent les sociétés de gestion lorsque les résultats du fonds dépassent un certain seuil. Frais de gestion : les frais de gestion sont prélevés annuellement et rémunèrent la société de gestion pour l’administration du fonds.

Les frais prélevés par le distributeur :

Commiss ions de négoc ia t ion  : l e distributeur du fonds perçoit une somme rémunérant le service de courtage. Rétrocessions de commissions  : les rétrocessions représentent une part des frais de gestion restitués par la société de gestion au distributeur du fonds dans le cadre d’un partenariat commercial.

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LA DIRECTIVE EUROPÉENNE UCITS EXPERTISE LA GENÈSE DE LA DIRECTIVE 2009/65/CE

La directive 85/611/CEE du 20 décembre 1985 a fortement contribué au développement ainsi qu’au succès du secteur des fonds d’investissement en Europe. Néanmoins, malgré de nombreuses améliorations dont elle a bénéficié, la Commission européenne a jugé que cette dernière demeurait trop restrictive et n’était plus adaptée aux marchés financiers du XXIe siècle. Ce constat s’est traduit par une proposition de refonte de ladite directive en 2008.

Adoptée par le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne, la directive 2009/65/CE du 13 juillet 2009 (dite « OPCVM IV » ou « UCITS IV ») a pour objet de faciliter les offres transfrontalières au niveau européen grâce à l’uniformisation des règles relatives aux OPCVM et de définir les principales réglementations les régissant.

Cette directive est applicable depuis le 7 décembre 2009. La date limite pour transposer cette directive en droit national par les pays membres était le 30 juin 2011.

LES CHANGEMENTS APPORTÉS

Améliorer la protection des porteurs de parts grâce au « document d’information clé pour l’investisseur » (le « DICI ») remis à tout souscripteur avant toute souscription. Ce document harmonisé doit présenter synthétiquement les informations clés aux investisseurs afin de les aider à prendre des décisions d’investissement.

Créer le passeport européen «  société de gestion  », permettant aux gestionnaires agréés dans leur État membre d’origine de fournir les services pour lesquels ils ont reçu l’agrément dans toute la Communauté. Soit par la création de succursales, soit au titre de la libre prestation de services.

Faciliter la commercialisation des OPCVM dans d’autres pays membres, en allégeant les procédures administratives. Simplifier les fusions transfrontalières d’OPCVM coordonnés. L’autorisation de la fusion incombe aux autorités compétentes de l’État membre d’origine de l’OPCVM absorbé.

Renforcer la surveillance des OPCVM et des sociétés de gestion grâce à une coopération renforcée entre les autorités nationales de surveillance des services financiers.

Autoriser les structures maitre nourricier. Un OCPVM nourricier est un fonds qui investit au moins 85% de ses actifs dans les parts d’un autre fonds, appelé OPCVM maître. Afin de garantir le même niveau de protection pour tous les porteurs de parts dans l’ensemble de la Communauté, l’OPCVM maître doit être agréé.

DIRECTIVES 85/611/CEE 2001/107/CE 2001/108/CE 2009/65/CE 2014/91/UE

STATUT ● Plus en vigueur ● Plus en vigueur ● En vigueur ● En vigueur

AUTEURS Conseil Parlement européen et le Conseil

Parlement européen et le Conseil

Parlement européen et le Conseil

PARUTION 20 décembre 1985 21 janvier 2002 13 juillet 2009 23 juillet 2014

TRANSPOSITION 1er octobre 1989 13 août 2003 1er juillet 2011 18 mars 2016

OBJET

UCITS I Création du passeport

européen pour les OPCVM

UCITS III Elargissement du périmètre des OPCVM coordonnés.

Application aux sociétés de gestion

UCITS IV Modification des règles

des OPCVM coordonnés. Passeport pour les sociétés de gestion

UCITS V Modification des

fonctions du dépositaire, des politiques de

rémunération et sanctions

UNE RÉTROSPECTIVE DE LA DIRECTIVE

POUR ALLER PLUS LOIN…

Depuis le 22 juillet 2013, date limite de transposition de la directive 2011/61/UE dite « AIFM », seuls les organismes de placement collectifs (FCP et Sicav) relevant de la directive « OPCVM IV  » et ayant obtenu un passeport européen peuvent être qualifiés d’ « OPCVM coordonnés ». Les autres organismes de placement en valeurs mobilières seront quant à eux renommés « FIA », fonds d’investissement alternatifs, dès lors qu’ils relèvent de la directive « AIFM ».

La directive 2014/91/UE (dite « OPCVM V ») amende la directive 2009/65/CE en introduisant de nouvelles règles sur les dépositaires d’OPCVM (entité détentrice des actifs). Ces modifications portent sur la responsabilité du dépositaire, notamment en cas de délégation, les missions qui lui incombent et les entités éligibles à exercer cette fonction. Elle est complétée par le règlement 2016/438 qui traite, entre autres, des risques liés aux activités des dépositaires.

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GROUPAMA KYC

* À fin 2017

Ce groupe, plus que centenaire, est une société d’assurance mutuelle française qui a su s’imposer en tant que l’un des leaders du secteur de l’assurance. Grâce à ses trois marques, Groupama, Gan et Amaguiz, le Groupe peut se targuer d’être le seul en France pouvant couvrir l’ensemble des besoins de ses clients en leur proposant une gamme d’offre différenciée et complémentaire. Depuis 2015, le Groupe s’est fait remarquer par sa stratégie de partenariat active avec des acteurs de premier plan, dont Orange et la nouvelle offre bancaire 100% mobile connue sous le nom d’Orange Bank (35% détenu par Groupama, 65% par Orange). Sur le plan international, hors France, le Groupe mutualiste est présent dans 10 pays.

Source: groupama.com

GROUPAMA EN QUELQUES CHIFFRES*

32 500 COLLABORATEURS 12,5 MILLIONS DE CLIENTS & SOCIÉTAIRES

13,8 MRD € PRODUIT NET BANCAIRE A- FITCH 292 MIO € RÉSULTAT NET PART DU GROUPE

CULTURE D’ENTREPRISE Groupama s’est construit autour de trois valeurs, traduites en principes d’actions essentiels qui nourrissent toute l’activité du Groupe.

Proximité  : souhaitant être au plus proche de leurs clients, répondre à leurs attentes dans les meilleures conditions et s’engager dans une relation étroite avec eux, le groupe Groupama c’est 36  500 élus représentant les 3 000 Caisses Régionales. Responsabilité  : par une organisation décentralisée, le groupe Groupama est en mesure de responsabiliser l’ensemble des acteurs au niveau local, niveau régional & niveau national et par un engagement collectif. Solidarité : valeur inscrite dans l’ADN du Groupe depuis sa création. Le Groupe a intégré les enjeux du développement durable à ses activités commerciales et à ses relations avec les parties prenantes par un engagement quotidien. Il est également présent à travers le mécénat par ses deux fondations.

CŒUR DE MÉTIER

ASSURANCE DE BIENS ET RESPONSABILITÉ 3e ASSUREUR EN FRANCE

Auto, Habitation, Agriculteurs, Entreprises & Professionnels

ASSURANCE DE LA PERSONNE 12e ASSUREUR EN FRANCE

Santé, Prévoyance, Assurance vie

SERVICES FINANCIERS 9e SOCIÉTÉ DE GESTION

Banque, Immobilier, Asset Management et Épargne salariale

QUELQUES DATES

1986

2001 Création de Groupama Banque et déploiement de l’offre bancaire

2008

2012

2015 Stratégie de partenariats

active, dont Groupama B a n q u e e t O r a n g e , Amaline et Renault

Regroupement des 9 Caisses régionales

Création d’Amaguiz, filiale d’assurance directe

Création de la marque Groupama

1900 – 1997 CRÉATION ET DÉVELOPPEMENT D’UN GROUPE D’ASSURANCE GÉNÉRALISTE

1998 – 2005 CROISSANCE EN FRANCE

2006 - 2010 CROISSANCE À L’INTERNATIONAL

ET PARTENARIATS

2011 - 2013 PRIORITÉ À LA SATISFACTION CLIENT

ET À LA RENTABILITÉ

2014 - 2018 PROGRAMME STRATÉGIQUE GROUPE

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* Au 31 décembre 2016

BNP Paribas est un grand groupe bancaire français né de la fusion de la Banque Nationale de Paris (BNP) et de Paribas. Acteur économique et financier majeur en Europe depuis près de deux siècles, BNP s'est construit progressivement, non sans crises, mais en menant une politique continue d'expansion et d'acquisitions. L’histoire débute au XIXème siècle, l'essor industriel favorise la naissance des banques ancêtres de BNP Paribas par le drainage de l’épargne nécessaire au financement du développement économique. La banque mixte est alors inventée, associant la gestion de dépôts et la commandite d’entreprises. Les années 2000 concrétisent l’ambition de créer un groupe bancaire authentiquement européen, à vocation mondiale, et d’une solidité financière à toute épreuve. Lors de de la crise financière mondiale de 2007, BNP Paribas reste une des très rares grandes banques constamment bénéficiaires. Aujourd’hui, à l’ère du numérique, le groupe BNP poursuit son développement avec l’ambition de se positionner en leader international pour relever les défis de la révolution digitale et d'un monde qui change.

“DEPUIS 1822, BNP PARIBAS EST UN ACTEUR ET UN TÉMOIN HISTORIQUE DES TRANSFORMATIONS DE LA SOCIÉTÉ ET DE L’ÉCONOMIE, EN EUROPE

ET DANS LE MONDE“

Jean Lemierre, Président du Groupe BNP Paribas

Source: group.bnpparibas.com

BNP PARIBAS

BNP PARIBAS EN QUELQUES CHIFFRES*

192 092 COLLABORATEURS 74 PAYS 32 MILLIONS DE CLIENTS

75,5 MRD € CAPITALISATION BOURSIÈRE 43,4 MRD € PRODUIT NET BANCAIRE 7,7 MRD € RÉSULTAT NET PART DU GROUPE

1822

1848

1872

CRÉATION DE LA SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DE BELGIQUE, ANCÊTRE DE BNP PARIBAS FORTIS

CRÉATION DU COMPTOIR NATIONAL D’ESCOMPTE DE PARIS (CNEP) & DE MULHOUSE (CNEM), ANCÊTRES DE LA BNP

CRÉATION DE LA BANQUE DE PARIS & DES PAYS-BAS, ANCÊTRE DE PARIBAS

1932

1966

2000

CRÉATION DE LA BANQUE NATIONALE POUR LE COMMERCE & L’INDUSTRIE, BNCI

NAISSANCE DE LA BNP, FUSION DE LA BNCI & DU CNEP

FUSION ENTRE LA BNP & PARIBAS

CŒUR DE MÉTIER

RETAIL BANKING & SERVICES (RBS) domestic markets, international financial services

CORPORATE & INSTITUTIONAL BANKING (CIB)

QUELQUES DATES

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20

40

60

80

100

1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016

EVOLUTION COTATION SUR 20 ANS EN €

Source: ABC bourse

KYC

AMBITION & STRATÉGIE

RESPONSABILITÉ SOCIALE & ENVIRONNEMENTALE COOPÉRATION ENTRE LES MÉTIERS

DIVERSIFICATION DES RISQUES INNOVATION

CULTURE D’ENTREPRISE

"Le respect de ses valeurs est essentiel pour poursuivre notre stratégie de transformation et de croissance »

LES LEVIERS Agilité, Satisfaction client, Culture conformité, Ouverture

LES FORCES

Solidité, Expertise, Responsabilité, Good place to work

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