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Master / Vivaro : des bureaux mobiles ! Les nouveaux Ford à l’essaiUn nouveau trio

Citroën / Fiat / Peugeot

La longue marche des propulsions alternatives

un supplément à

V&B005_redac_fr_04_PUB_flash_005 21/08/14 16:10 Page1


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Complexe Arrobas Parc Artisanal 11-13 4671 BLEGNY-Barchon (Belgium)

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EDITORIAL TEAMEditor-in-chief: Claude Yvens ([email protected]) Team: Hendrik De Spiegelaere, Astrid Huyghe, Dirk Steyvers

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ACTUALITÉ

04 Actualité

NOUVEAUTÉS

08 Renault Trafic - Opel Vivaro:de vrais bureaux mobiles

10 Fiat Ducato - Peugeot Boxer -Citroën Jumper : le trio se renforce

12 Ford Transit: une gammecomplète

DOSSIER TRANSFORMATEURS

14 Liste de tous les transformateursde Belgique

16 Le SCK•CEN a choisi Modul-System

16 Eric’s Garden a choisi Michel Allaeys

17 EBN-Tech a choisi Sortimo

INTERVIEW

18 Wolfgang Pipperger de Mercedes-Benz : un nouveausouffle sur les vans

ANALYSE

20 Marché de l’utilitaire léger :la saturation est proche

22 Réseaux et carrossiers :une nécessaire entraide

GREEN

24 Propulsions alternatives : venteslimitées sur le marché belge

Prévenir les nouvelles entravesLe parc d’utilitaires légers a progressé de 40 % en dix ans. Même si cette progression

s’est ralentie depuis le début de la crise (nous vous l’expliquons dans les pages qui suivent),

le boom qu’a connu ce segment de marché depuis la fin des années 90 a un impact durable,

et ce n’est pas la baisse passagère des immatriculations qui y change grand chose.

Au cours des cinq dernières années, les utilitaires légers ont été soumis à des normes de CO2,

comme les voitures, mais l’impact de cet affichage reste limité. La dernière législature

européenne a aussi donné lieu à des tentatives (timides) de limiter la vitesse maximale des

VULs. Aucun parti belge (nous avons lu tous leurs programmes !) n’a mis ce point à son

programme électoral, mais il est probable que, tôt ou tard, cela reviendra à l’agenda.

Par contre, on voit apparaître dans plusieurs programmes la notion de permis à points.

Sans préjuger du résultat des élections, il n’y a pour l’instant pas de socle électoral suffisant

pour défendre une telle proposition, mais les choses pourraient changer assez rapidement.

En attendant, que chaque parc d’utilitaires légers établisse une ‘car policy’ spécifique et que

chaque conducteur soit sensibilisé, mesures à l’appui, à son rôle dans la circulation.

C’est à ce prix que la circulation de vos outils de travail restera libre de toute nouvelle entrave.

Claude Yvens,

Rédacteur en Chef

Edito

Sommaire


4 - Van&Business 5

Actualité

L'Iveco Daily a déjà connu plusieurs vies et de nombreuses apparences, mais cette foisc'est du sérieux : loin d'un simple facelift, la nouvelle génération bénéficie d'une concep-tion nouvelle.La principale évolution concerne le châssis. Fondamentalement, c'est le rapport entre lalongueur totale et l'empattement qui a été revue : les porte-à-faux arrière sont plus courtset les empattements allongés, ce qui permet d'obtenir des longueurs carrossables plusimportantes. Iveco annonce ainsi deux nouveaux fourgons de 18 et de 20 m³, ainsi qu'uneversion de 11 m³ avec empattement court.L'autre gros travail a porté sur les suspensions. Les modèles à monte arrière simple béné-ficieront d'un seuil de chargement abaissé de 55 mm grâce à une nouvelle géométrie de lasuspension arrière.

Nouvel Iveco Daily : plus qu'un facelift

Ford lance le nouveau Transit 2 T

Selon une étude sur l’évolution et la composition du parcdes véhicules utilitaires réalisée par le SPF Mobilité etTransports, le nombre de camionnettes a quasi doublé ces10 dernières années. Ce segment enregistre en effet unehausse de 40% passant de 456.000 véhicules en 2003à 641.000 en 2013. Autre conclusion de l’étude : en 2013, le parc desvéhicules utilitaires de transport de marchandises acontinué à augmenter. 1.032.763 véhicules utilitairesétaient immatriculés en date du 31 décembre, soit unehausse de 1,7 % par rapport à 2012. Cette progression suit l'évolution des dernières années(1991-2013) qui montre une augmentation du nombre devéhicules utilitaires légers (+2,0 %), du nombre detracteurs de semi-remorques (+2,2 %) et du nombre deremorques (+2,4 %).

Le nombre de camionnettesa quasi doublé en 10 ans La société B-Close a reçu les clés de 27 utilitaires légers Mercedes-Benz, 22 Sprinter 313

à toit surélevé et 5 Vito. B-Close importe en Belgique les chariots élévateurs Hyster, etemploie une centaine de techniciens pour assurer le service après-vente. Sa flotte de véhicules se déploie dans toute la Belgique à partir de trois siègesopérationnels à Bruxelles, Harelbeke et Anvers.

Mercedes-Benz livre 27 véhicules à B-Close

Renault et Renault Trucks ont présenté les nouveauxmodèles Master lors du salon des véhicules utilitaires de Birmingham (versions de 2,8 à 4,5 tonnes).Les nouveaux moteurs Energy constituent leur principalatout. Le moteur Euro 5 de 2,3 litres délivre, dans ses dernièresversions, des puissances de 110, 125, 135 ou 165 ch. Les versions les plus puissantes disposent d'unetechnologie twin turbo avec un petit turbo pour davantagede couple à faibles régimes et un grand turbo pourdavantage de puissance. Un couple important est ainsidisponible dès 1300 t/m. Grâce au mode Eco, laconsommation de carburant reste sous les 7 l/100 kmmême pour les modèles Master les plus grands et les plus lourds.Outre un face lift, qui confère au Master les traits actuelsde la famille Renault, le constructeur a surtout planché surla sécurité des nouveaux modèles. On y trouve de sériedes équipements tels que l'ESC (Electronic StabilityControl), une assistance au démarrage en côte(Hill Start Aid) ou encore une aide au freinage d'urgence(Emergency Brake Assist).

Nouveau Renault Master présenté à Birmingham

Ford a lancé en février son nouveau Transit 2 tonnes, le plusgrand véhicule de la nouvelle gamme Transit. Ce modèle sedistingue du modèle sortant par des coûts d'entretien et deréparation réduits et par une capacité de chargement augmentéede 11% (0,5 m³). Le groupe motopropulseur standard du Transit se compose d'un moteur diesel Duratorq de 2,2 litres efficient décliné en troisniveaux de puissance (100,125 et 155 ch) apparié à une boîte devitesse manuelle à 6 rapports.



6 - Van&Business 5

Actualité

Huit véhicules utilitaires Fuso Canter E-Cell 100% électrique vont être testésen conditions réelles par des clients, pendant un an. Ce test se déroulera auPortugal, pays qui abrite l'usine de Tramagal, lieu de production central deFuso Canter en Europe.

Autonomie de plus de 100 kmEn comparaison avec le prototype d'origine, présenté pour la première foisau Salon de l' automobile de Hanovre (IAA) de 2010, le Canter E-Cell actuela connu des modifications importantes.La conception de ce camion léger électrique est basée sur le châssis d'unmodèle Canter traditionnel et permet un poids total autorisé du véhiculede 6,0 t. Son moteur électrique est d'une puissance de 110 kW (150 ch).Quant aux quatre groupes de batteries lithium-ion, elles confèrent aumodèle une autonomie de plus de 100 km. Pour cette nouvelle génération, le Vito emprunte une grande partie

de ses caractéristiques à son cousin Classe V. Le design extérieur esttout à fait identique, à l'exception de quelques détails comme lespare-chocs ou les poignées de portières qui sont, selon les versions,proposées en plastique noir plutôt qu'en couleur carrosserie,histoire de conférer au véhicule un aspect plus utilitaire. Des versions justement, le nouveau Vito en compte une panoplie :du Tourer Base ou Pro au Panel Van en passant par le Mixto, il s'adapte à toutes les utilisations, passant du véhicule utilitaire avecun grand espace de chargement pour le professionnel au véhiculede transport de personnes avec ses trois rangées de siège pour, parexemple, les taxis.Le nouveau Vito bénéficie des dernières technologies commel’Adaptive ESP, Attention Assist, Collision prevention assist ouencore Intelligent light system apparaissent au catalogue parmi denombreuses options.Selon les versions, le nouveau Vito peut être disponible soit en 4x4,soit en 4x2 à l’avant ou à l’arrière, au choix. Les modèles avec traction avant reçoivent un 1,6l diesel de 65 ou84 kW (88 ou 114 ch). Ceux en 4x4 ou en propulsion sont dotés d'un2,15l 4 cylindres avec au choix 100, 120 ou 140 kW (136, 163 ou190 ch). Mercedes-Benz affirme que ces nouveaux moteursémettent 20% de moins que sur la précédente génération.

Le nouveau Vito: utilitaire, luxueux et technologique

Le Fuso Canter E-Cell 100% électriquetesté au Portugal

u Nissan : lancement de la production du 2e modèle électrique

u Iveco Daily : premières impressions de conduite

u Bruxelles : Fiat au congrès de la Natural Gas Vehicle Association

u L'usine Renault de Sandouville va produire des utilitaires

u Sortimo a aménagé ses premiers véhicules en composite

u Innimo lance une gamme de véhicules utilitaires totalement électriques

u Test de l'Opel Vivaro: premières impressions de conduite

A lire sur www.truck-business.com et www.link2fleet.com



8 - Van&Business 5

RENAULT TRAFIC / OPEL VIVARO

De véritables bureaux mobiles

Nouveauté

C’est ensemble que Renaultet Opel ont choisi de pré-senter la dernière génération

des Renault Trafic et Opel Vivaro.Une des principales nouveautésdu modèle est à chercher dans l’ha-bitacle. En prenant place en tantque conducteur, ce n’est pas untableau de bord ordinaire qui nousfait face mais un bureau. Première astuce : les supports.Surle tableau de bord sont fixés ceuxdu téléphone portable et de latablette numérique. En rabattantle dossier du siège central avantsur l’assise, puis en relevant le cou-vercle à l’arrière du dossier, ondécouvre un espace d’accueil pourordinateur portable (jusqu’à17pouces). L’ordinateur s’oriente

perpendiculairement vers le pas-sager ou le conducteur. De plus,tous ces outils peuvent se bran-cher sur le véhicule. Lorsque le siège central est rabattu,une ‘tablette écritoire’ peut se fixerà la verticale à l’arrière de l’appui-tête central, et peut aussi êtreorientée vers le conducteur ou versle passager. Deuxième astuce : un système mul-timédia intégré. IntelliLink chezOpel, MEDIA NAV chez Renault, cesystème répond à l’essentiel desbesoins en matière de multimédia.Avec un écran tactile couleur de7 pouces, il inclut notamment unsystème de navigation (mise à jourvia le port USB), la radio et la tech-nologie Bluetooth, pour écouter

sa musique en audio streaming outéléphoner en mains libres.Troisième atout bureautique : lesespaces de rangement conçus pouraccueillir de nombreux objets duquotidien (bouteilles, casques dechantiers, bottes…). Dans l’OpelVivaro, le plus grand espace de ran-gement (42 litres) se situe sous lesiège passager avant. Dans leRenault Trafic, ce même espaceoffre un volume de 54 litres.

Espace de chargement en hausseLes nouveaux Opel Vivaro etRenault Trafic gagnent égalementen espace de chargement. Le Vivaro est disponible dans denombreuses configurations sur

deux longueurs (L1 : 4.998 mm /L2 : 5.398 mm) et deux hauteursde pavillon en fourgon tôlé, enCombi, en double cabine ou enplancher cabine. Dans les deux lon-gueurs il gagne 216 millimètres, cequi permet à l’espace de charge-ment d’atteindre 2.500 mm (L1) et2.900 mm (L2). Le volume total dufourgon tôlé est également enhausse, oscillant de 5,2 à 8,6 m3. Même volume total pour le nou-veau Trafic. Plus long de 210 mmpar rapport à Trafic II, le nouveauTrafic affiche un volume utile de200 litres de plus sur H1 et300 litres de plus sur H2. En lon-gueur, il peut transporter, avec lesportes fermées, des matériauxpouvant mesurer jusqu’à 3,75 m

Supports pour nouvelles technologies, connectivité embarquée, espaces de rangement multiples, ergonomie de l’habitacle...Les nouveaux Opel Vivaro-Renault Trafic ont été conçus comme de véritables bureaux mobiles. Pratiques à l’avant, les nouveaux modèles se veulent aussi plus performants à l’arrière. Le volume total du fourgon tôlé est ainsi en hausse, oscillant de 5,2 à 8,6 m³.

Les nouveaux Vivaro et Trafic sont déjà disponibles à la vente.


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sur L1 et 4,15 m sur L2, et cela grâceà deux trappes. La première situéeau bas de la cloison permet degagner 41 cm de longueur de char-gement et la deuxième, sous lesiège passager, augmente encorela longueur de 80 cm.Dans les deux modèles, un systèmede blocage de la porte arrièregauche permet de transporter desobjets encore plus longs. Leconducteur peut ainsi rouler avecla porte arrière droite ouverte(selon la réglementation des pays),et la porte arrière gauche mainte-nue fermée, laissant visible laplaque d’immatriculation.

Quatre niveaux de puissanceLes nouveaux Vivaro et Trafic sontproposés avec quatre niveaux depuissance : via deux moteurs die-sel simple turbo à géométrievariable (1.6l de 66 kW/90 ch ou

85 kW/115 ch) et deux dieselTwin Turbo (1.6l offrant 88 kW/120 ch ou 103 kW/140 ch).Ces moteurs répondent aux critèresde la norme Euro 5 et sont d’ores etdéjà pré disposés à respecter la norme dedépollution Euro 6b. « La technologie Twin Turbooffre les mêmes perfor-mances qu’un moteur de2 litres, tout en réduisant la consommation jusqu’à15 % (vs dCi 115 deTrafic II) », assure le groupeRenault.Les nouveaux Vivaro etTrafic sont déjà disponiblesà la vente.

Astrid Huyghe

En plus de l’ESP, les Vivaro et Trafic version 2014 sont dotés de nombreuxéquipements sécuritaires dont :- un répartiteur électronique de la force de freinage EBD (Electronic BrakeDistribution)- une aide au freinage d’urgence AFU- un miroir ‘wideview’ : intégré au dos du pare soleil passager, il élargit de plusdu double l’angle de visibilité latéral arrière droit - une caméra de recul (systématiquement associée au radar de recul)- un rétroviseur double asphérique qui améliore la visibilité - une aide au démarrage en côte HSA (pente de plus de 10 %) - l’Extended grip: améliore la traction du véhicule dans des conditions de roulagedifficiles - antipatinage

NOUVEAUX ÉQUIPEMENTS SÉCURITAIRES

Opel et Renault ont présenté leur nouveau modèle commun. Mais qu’en est-il deNissan dont le Primastar représente le pendant des actuels Renault Trafic et OpelVivaro ? « La participation Nissan à cette nouvelle gamme n’est pas prévue », répond Marie-Louise Van Dyck, directrice du département communication chez Nissan. « La production du Primastar s'est terminée au mois de juillet. Nous avons assez destock pour vendre jusqu’à la fin de cette année. Pour le futur, pas de nouvelles. Nous attendons la décision de Nissan. »

NISSAN : PAS DE NOUVEAU PRIMASTAR

RENAULT TRAFIC / OPEL VIVARO

De véritables bureaux mobiles

Les nouveaux Vivaro et Traficpeuvent transporter, avec les portes

fermées, des matériaux pouvantmesurer jusqu’à 3,75 m sur L1 et

4,15 m sur L2, et cela grâce à deux trappes.

Le tableau de bord semue en bureau avecsupports intégrés,

système multimédia,rangements...


10 - Van&Business 5

FIAT DUCATO - CITROËN JUMPER - PEUGEOT BOXER

Le trio se renforce

Nouveauté

CITROËN JUMPER : CONSOMMATION EN BAISSE DE 15%

2014 est résolument l’année des renouvellements de gammes. Après les nouveaux Renault Trafic-Opel Vivaro, c’est au tour des Fiat Ducato, Citroën Jumper et Peugeot Boxer développés conjointement de faire peau neuve. Rencontre avec un trio qui se renforce.

Le nouveau Citroën Jumper réussit un bel exploit : il affiche, sur certaines versions, des consommations en baisse jusqu’à -15% par rapport au modèle actuel.Par exemple, le fourgon L3H2 HDi 130 (6 vitesses) nouvelle version atteint une consommation de 7,4 l/100km en parcours mixte contre 8,7 l/100kmpour le modèle actuel.

De plus, les motorisations e-HDi 130 et e-HDi 150 dotéesde la technologie Stop&Start permettraient, en fonctiondes versions, d’obtenir un gain de consommation de carbu-rant de 0,5 l/100 km en parcours urbain et une réductiondes émissions de CO2 de 5 à 6 grammes par rapport auxversions sans Stop&Start. e-HDi, la technologie microhybride des moteurs PSA Peugeot Citroën, récupère et

stocke l'énergie pour permettre l'arrêt du moteur en des-sous de 20 Km en vitesse manuelle, et son redémarrageinstantané, ce qui permet de gain de consommation. Le nouveau Jumper bénéficie d’une grande variété de sil-houettes : il comprend 4 longueurs (jusqu’à 4, 07 m), 3 empattements (3 m, 3m45, 4m04) et 3 hauteurs pos-sibles. Le volume utile varie lui de 8 à 17 m³.Côté équipement, on retrouve le contrôle de traction intelli-gent (CTI), un système facilitant la motricité sur les chaus-sées à faible adhérence (neige, verglas, boue...), le HillDescent Control, un régulateur-limiteur de vitesse program-mable, une Alerte de franchissement involontaire de ligne(AFIL), une Détection de sous-gonflage des pneumatique,l’aide au stationnement par caméra de recul ou encore uneprotection contre le vol par caméra, en affichant automati-quement l’arrière du véhicule sur l’écran tactile lors del’ouverture des portes arrières.

Le nouveau Jumper estproposé en 4 longueurs.


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Après avoir vendu plus de2,6 millions d’exemplairesde son Ducato, Fiat continue

à surfer sur le succès et lance la6egénération du modèle. Par rap-port au précédent modèle, le nou-veau Ducato offre un poids à videréduit et une augmentation de lacharge utile, jusqu’à 2,1 tonnespour les fourgons. Et ce, grâce à untravail sur les matériaux et les élé-ments utilisés (par exemple, la sus-

pension arrière spéciale en maté-riau composite). Son PTAC, poidstotal autorisé en charge, peutatteindre 4,4 tonnes et sa chargesur l’essieu arrière 2,5 tonnes. Lemodèle offre huit capacités diffé-rentes, de 8 à 17 m³, et est dispo-nible en 4 longueurs et 3 hauteurspour les fourgons, et 6 longueurspour les châssis-cabines.Parmi les nouvelles caractéris-tiques, on peut aussi noter une

calandre bicolore, de nouvellesjantes 16 pouces, de nouveauxphares à LED et un pare-chocsavant en trois parties. L’habitaclerenferme notamment un supportmultifonctions compatible avectous les appareils de type smart-phones et tablettes, en plus desblocs-notes classiques.

Sous le capotLe nouveau Ducato se révèle trèséconome avec une consommationde 5,8 l/100 km et 158 g/km de CO2lors du cycle NEDC (New EuropeanDriving Cycle). Sous le capot, on ale choix entre plusieurs versionsdu moteur MultiJet II Euro 5+: 2.0 MultiJet 115 ch, 2.3 MultiJet 130 ch, 2.3 MultiJet 150 ch, 3.0 MultiJet 180 ch. En 2015 seraégalement lancée une version

propulsée au gaz naturel, la Ducato3.0 136 cv CNG.Un système de contrôle électro-nique de la stabilité (ESC) équipede série toute la gamme. Il a étéperfectionné d’un système anti-retournement qui protège la chargecontre les mouvements inattenduset conjugué aux systèmes LAC (détection de la charge et ducentre de gravité), Hill Holder(assistance aux démarrages encôte), ASR (anti-patinage) et EBA(assistance électronique au frei-nage). D’autres aides à la conduitesont disponibles sur demande :Traction+ (avec Hill DescentControl) ainsi que les systèmesd'avertissement de sortie de voieet de reconnaissance des pan-neaux routiers.

Astrid Huyghe

PEUGEOT BOXER : COÛTS D’ENTRETIEN FAIBLES

Après avoir vendu plus de 2,6 millionsd’exemplaires de sa Ducato, Fiat continue

à surfer sur le succès et lance la 6èmegénération du modèle.

Le nouveau Peugeot Boxer se distingue par des coûts d’entretien parmi les plus faibles du marché. Et ce, grâce àplusieurs caractéristiques : • des moteurs équipés d’une chaîne de distribution qui nenécessite aucun changement, dont l’intervalle d’entretienest allongé à 48 000 km ou 2 ans ;

• un système de freinage redimensionné pour améliorer laperformance et réduire l’usure ;

• une bonne répartition des masses et un système de transmission à traction avant qui permettent le montage de pneus standards 15’’ les plus économiques du marché.

Le modèle est équipé de motorisations diesel Euro 5 : 2.2 l HDi FAP (filtre à particules) 110ch, 2.2 l HDi FAP 130 ch, 2.2 l HDi FAP 150 ch et 3.0 l HDi FAP 180 ch. La nouvelle version L3H2 équipée d’un moteur 2.2 l HDi130 affiche des gains de consommation jusqu’à 1,3l /100km, soit 34g de CO2/km, par rapport à la version précédente. Comme pour la Citroën Jumper, l’arrivée de latechnologie Stop&Start sur les motorisations 2.2 l HDi 130

et 150 permet un gain supplémentaire de 0,5 l/100km enzone urbaine, et une réduction moyenne des émissions deCO2 de 5 g/km sur cycle mixte.Le nouveau Peugeot Boxer offre de grandes facilités de char-gement grâce à une largeur utile de 1,87 m et 1,42 m entrepassages de roue, un seuil de chargement bas entre 493 et 602 mm, une ouverture des portes arrières à 96°

et portée à 180° grâce au tirant escamotable, une ou deuxportes latérales coulissantes…Enfin, comme les Ducato et Jumper, le Boxer renferme unelarge gamme d’équipements de sécurité et d’aides à laconduite.

La Peugeot Boxer offre huit capacités différentes, de 8 à 17 m³.


12 - Van&Business 5

La gamme Ford Transit comprend quatre modèles de base.

Une gamme complète

Nouveauté

La gamme Transit est compo-sée de quatre modèles :Transit Courier, Transit

Connect, Transit Custom et Transit 2T. La même série existepour le transport de personnessous le nom de Tourneo.Actuellement, il reste deux utili-taires non associés à la gammeTransit, et il s'agit des Ford FiestaVan et Ford Ranger Pick-up.

Transit CourierLe plus petit Transit offre une chargeutile de 660 kg et un volume de chargement de 2,3 m3 pour des dimensions extérieures très

compactes. Le Transit Courier est propulsé par un moteur 1 litre à essence (74 kW/100 ch), un diesel 4 cylindres de 1,5 litre(55kW/75ch) ou un diesel 1,6 litre(62 kW/85 ch). La transmissionse fait sur les roues avant par lebiais d'une boîte de vitesses à 5 ou6 rapports ou d'une boîte automa-tique.

Transit ConnectAvec le Transit Connect, on atteintune charge utile de 1000 kg pourun volume de chargement de 2,9ou3,6 m3 en fonction de la version (L1 ou L2). Ce Ford est également

une traction avant. Côté moteurs,l'utilisateur a le choix entre desmoteurs à essence de 1 ou 1,6 litre(74 ou 110 kW/100 ou 150 ch) et desdiesels de 1,6 litre (55 à 84 kW/75 à 115 ch).

Transit CustomLe modèle de base du Transit estproposé en différentes longueurs(L1 et L2) et hauteurs de toit pourdes volumes de chargement de 6 à8,3 m3. Le Transit Custom est, enoutre, livré avec une MMA de 2500à3325 kg pour des charges utiles de588 et 1338 kg. Tous les modèlesTransit Custom sont propulsés parun moteur Ford DuraTorq 2,2 litresd'une puissance de 74, 92 ou114 kW (100, 125 ou 155 ch).

Transit 2TLe modèle le plus lourd du Transitn'existe pas seulement en tant quecamionnette, mais aussi en ver-

sions châssis/cabine et châssisdouble cabine. Ici encore, il existeplusieurs longueurs et hauteursde toit libérant des volumes dechargement de 10 à 15,1 m3. La MMAvarie, pour le Transit 2T, de 2900 à4700 kg pour des charges utiles de856 à 2196 kg. Pour ce qui est de lamotorisation, le Transit 2T utiliseles mêmes moteurs DuraTorq2,2 litres que le Custom. LeTransit 2T existe aussi bien en version traction avant que propul-sion pour les modèles les pluslourds.

Impressions de conduiteA l'exception du Courier, nousavons pu tester tous les modèlesde la gamme Transit. Une consta-tation globale s'impose : Ford a fourni un excellent travail auniveau du châssis et de la suspen-sion. Même dans les viragesrapides, le châssis ne donne

Ford est une des rares marques qui ne s'appuie pas sur une collaborationavec un autre constructeur pour développer une gamme d'utilitaires. Les utilitaires légers de Ford relèvent tous de la gamme Transit et, pour la première fois, les plates-formes ont été conçues pour une production mondiale.

FORD TRANSIT

Une gamme complète


Van&Business 5 - 13

jamais l'impression d'avoir atteintses limites. Les châssis peuventendurer bien davantage que ce que le chauffeur ordinaire ne fera jamais subir à ces Transit. La manœuvrabilité est, elle aussi,remarquable grâce à une bonnesensation au niveau de la directionet un rayon de braquage court pourtous les modèles. Léger bémol auniveau de la suspension : les petitesinégalités sur la route se font par-fois clairement sentir. Mais en géné-ral, le confort est d'un niveau par-ticulièrement élevé, rehausséencore par une excellente insono-risation. Nous avons en outre puconstater l'excellente stabilité desdifférents modèles au cours d'es-sais effectués sur le circuit de testde Lommel. Tout simplementimpressionnant.Du Connect au 2T, on n'a jamaisl'impression de rouler à bord d'unutilitaire. L'équipement riche et lecomportement routier sont duniveau d'une voiture.

TorturesLors de notre visite du circuit Fordde Lommel, nous avons égalementpu découvrir la manière dont lesmodèles Transit sont testés avantleur lancement sur le marché.Chaque modèle est véritablementtorturé pendant des heures et desjours sur les revêtements routiersles plus exigeants, en alternanceavec des tests en côte, dans des

bains de sel, des tests d'embrayageet de freins, etc. Un traitementauquel vous ne voudriez certaine-ment pas soumettre votre voiture.Ford décrit les choses de la manièresuivante : "10 ans de mauvais trai-tements en 180 jours !" Les testsde durabilité auxquels les Transitsont soumis simulent 10 ans demaltraitance en six mois à peine.Plus de 150 testeurs professionnelsplus un groupe de clients et d'ingénieurs Ford parcourent l'équi-valent de 5 millions de km dans des conditions sévères, dont desbains de sel et de boue et des

températures de +40°C à -40°C.C'est ainsi qu'un Transit Custom ou 2T traîne six mois durant uneremorque chargée, roule deux mois à sa vitesse de pointe et par-court inlassablement le même tra-jet en forme de huit pendant unmois. Ces tests exigeants préa-lables ne sont pas inutiles puis-qu'ils ont entraîné plus d'une centaine d'améliorations signifi-catives.

Hendrik De Spiegelaere

LA GAMME TRANSIT EN BREF

Pour les préparer à une utilisation quotidienne, des centaines de Transit sont torturésdes jours entiers.

Le plus grand Transit propose un volume de chargement de 15 m3.

MODÈLE MOTEUR TYPE PUISSANCE COUPLE VOLUME DECHARGEMENT CHARGE UTILE VERSIONS

TRANSIT COURIER

1 litre essence 74 kW/100 ch 170 Nm 2,3 m3 660 kg Ambiente - Trend1,5 litre diesel 55 kW/75 ch 185 Nm1,6 litre diesel 62 kW/85 ch 230 Nm

TRANSIT CONNECT

1 litre essence 74 kW/100 ch 170 Nm 2,9 à 3,6 m3 1000 kg Ambiente - ECONetic - Trend1,6 litre essence 110 kW/150 ch 240 Nm1,6 litre diesel 55 kW/75 ch 185 Nm

70 kW/95 ch 230 Nm84 kW/115 ch 270 Nm

TRANSIT CUSTOM

2,2 litres diesel 74 kW/100 ch 310 Nm 6 à 8,3 m3 588 à 1338 kg Ambiente - ECONetic - Trend92 kW/125 ch 350 Nm Limited - Sport

114 kW/155 ch 385 Nm

TRANSIT 2T

2,2 litres diesel 74 kW/100 ch 310 Nm 10 à 15,1 m3 856 à 2196 kg Ambiente - ECONetic - Trend92 kW/125 ch 350 Nm

114 kW/155 ch 385 Nm

L'équipement des différents modèlesdépend de la version retenue, mais tous les Transit disposent d'une riche dotation dans ledomaine de la sécurité : - SYNC avec Emergency Assistance- Hill Start Assistant- Traction Control System- Tyre Monitor- Contrôle de stabilité électronique ESC- Emergency Brake Assist (EBA)- Emergency Brake Light- Roll-over Mitigation

RICHE ÉQUIPEMENT DE BASE


14 - Van&Business 5

DOSSIER Transformateurs

SOCIÉTÉ LOCALITÉ COP ? SITES INTERNET SUPERSTRUC

TURE

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CARROS

SERIE

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CARROS

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A&C NOYENS 2250 Olen 4 www.noyens.be x x x x x x xAB TECHNICS 2390 Malle 4 www.abtechnics.beA. THOMAS - VAN WIEMEERSCH 1785 Merchtem 4 www.thomasalfons.beACT RESEARCH 3071 Kortenberg 4 www.act-research.be x xALL CONSTRUCT 2390 Malle 4 www.all-construct.be x x x x x xALUMAC 8501 Heule 4 www.alumac.be x xARCXIS 3370 Boutersem 4 www.arcxis.be xATS RAUW 4760 Büllingen 4 www.atsrauw.be xAUTOGRAPHE 1300 Wavre www.autographe.beBAETENS CARROSSERIE 9160 Lokeren 4 www.carrosseriebaetens.be x x x x xBODY CONCEPT 7011 Ghlin 4 www.body-concept.beCARGO LIFTING 4460 Villers-le-Bouillet 4 www.cargolifting.be x x x x x xCARROS TRUCK CENTER 7011 Ghlin 4 www.carrostruckcenter.com x x xDE BRUECKER CARROSSERIE 9420 Erpe-Mere 4 www.dbm-car.be x x x xDESMET 8540 Deerlijk 4 www.carrosseriebouwdesmet.be xGOFFAUX 5330 Assesse 4 www.goffaux.be x x x xHEROMA 9820 Merelbeke www.heroma.beHUET CARROSSERIE INDUSTRIELLE 6720 Habay-la-Neuve 4 www.huet.be x x x x x x xJACOBS 2580 Putte 4 www.jacobs-nv.com x xJAN NOYENS 2460 Kasterlee 4 www.jannoyens.be xJDK 1840 Londerzeel 4 www.jdkbvba.be x x x xLEMEIRE 9220 Hamme 4 www.lemeire.beLERUTH CARROSSERIE INDUSTRIELLE 4650 Chaineux 4 www.leruthtruck.be x x x xLMJ CONSTRUCT 2300 Turnhout 4 www.lmjconstruct.be x xMATTHYS 9031 Drongen 4 www.matthys.biz x xMECELCAR - AMBUCAR 1348 Louvain-la-Neuve 4 www.mecelcar.beMULTICONSTRUCT 1730 Asse www.multiconstruct.be x x xMODUL-SYSTEM 2800 Mechelen www.modul-system.comPARI-METAL 3600 Genk www.parimetal.beSEVAN-JANSSENS 8630 Veurne 4 www.sevan-janssens.beSORTIMO BELGIË 1800 Vilvoorde www.sortimo.comSTOCKX 3290 Diest 4 www.stockx.be x x xTERBERG SPECIALS BELGIUM 3600 Genk www.terbergspecials.beAMECAM / VAN CONVERSION 4970 Francorchamps 4 www.vanconversion.be x x x x x xVAN DIJCK 2330 Merksplas 4 www.vedecar.be x xVAN LAER 2460 Kasterlee 4 www.carrosseriebouwvanlaer.be x xVDRP 2340 Beerse 4 www.vdrp.be x xVEBABOX 1651 Beersel www.vebabox.be

Tous les transformateurs de BelgiqueLES TRANSFORMATEURS ET LEURS SPECIALITES


Van&Business 5 - 15

CARROS

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AUTRES SPÉCIALITÉSx x x x x x x x x x x x x x transport de chevaux

xx x x x x x bâches déroulantesx x x x x x

x x x x x x x transport de chevauxx x x x x

x x x x x xx x x

x x xx x x x x x x x x

x x x xx x x x x x x x x x

bâches déroulantesx x x xx x

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Tous les transformateurs de BelgiqueLES TRANSFORMATEURS ET LEURS SPECIALITES

bâches déroulantes


16 - Van&Business 5

DOSSIER Transformateurs

ERIC'S GARDEN CHOISIT MICHEL ALLAEYS

« Michel Allaeys conseille très bien ses clients »

Michel Allaeys (Roeselare) est, depuis 1991, l'importateurexclusif pour le Benelux de Scattolini. En 23 ans, sa clientèlen’a fait que croître. Parmi ses clients, on retrouve Eric Hupin,

gérant de l’entreprise Eric’s Garden spécialisée dans l’entretien dejardins (Overijse). Voici plus de 10 ans qu’il travaille avec MichelAllaeys. Le dernier véhicule livré en date est une tri-benne Scattolini

fixée sur le châssis d’un Fiat Ducato double cabine. « La tri-benneest dotée de rehausses latérales amovibles, ce qui nous permet decharger aisément les déchets de jardins et autres », développeEric Hupin. « Ce véhicule nous permet de transporter jusqu’à unetonne de chargement. A l’arrière de la tri-benne, nous ajoutonsencore une remorque de manière à pouvoir fixer du matériel dejardinage. » « Cet équipement est parfaitement adapté à nos activités.Michel Allaeys offre un produit de qualité et un service exemplaire.Le système de rehausse mis en place sur base de mesrecommandations est très réussi. Michel Allaeys connaît son métier,il assiste et conseille très bien ses clients dans le choix de la benneet de ses dimensions. Tout en suivant les évolutions du marché.D’où le fait que je ne commande que chez lui, on ne change pas une équipe qui gagne ! » A.H.

« Cet équipement est parfaitementadapté à nos activités. » Eric Hupin, gérant d'Eric's Garden

Sur demande de l'Agence Fédérale de Contrôle Nucléaire,le Centre d'Etude de l'Energie Nucléaire (SCK•CEN) de Molprélève quotidiennement des échantillons pour contrôler

la radioactivité. Pour cette tâche, Modul-System a aménagé unMercedes Sprinter équipé d'armoires (à vêtements), de glacières etautres équipements. Liesel Sneyers, coordinatrice du programmede surveillance radiologique du SCK•CEN : "Le véhicule a deuxfonctions. La première est de prélever quotidiennement différents

types d'échantillons : plantes, sol, eau, lait, huîtres, moules, ...Pour une conservation à bonne température, le véhicule comportedes box thermiques placés à côté des armoires, avec un écran quiindique toujours clairement la température.La deuxième mission est de prélever des échantillons lorsqu'un pland'urgence nucléaire est déclenché suite à un incident radiologique.C'est pourquoi le véhicule est divisé en deux compartiments.Chacun des compartiments dispose d'un casier pour vêtements.En cas d'intervention, il est possible de transporter, à l'arrière, deséchantillons éventuellement infectés ainsi que du matériel et desvêtements adaptés. Le compartiment avant échappe ainsi à uneinfection éventuelle."Modul-System a aussi aménagé 3 autres véhicules pour le SCK•CEN.Guy Mariën, acheteur : "Il s'agit de 2 Renault Master utilisés commevéhicules pour le service électricité et d'un Peugeot Expertdisposant de rayonnages et mobilisé en tant que véhicule back-uppour l'échantillonnage. Modul-System a également livré desarmoires et des tiroirs pour un VW Caddy servant de véhicule decommandement pour les pompiers." L.W.

« Le véhicule comporte deux compartiments séparés par une paroi coulissante. » Guy Mariën, SCK•CEN

LE CENTRE D'ETUDE DE L'ENERGIE NUCLÉAIRE CHOISIT MODUL-SYSTEM

« Très flexible pour nos besoins »

Eric Hupin et 5 de ses9 ouvriers devant

la dernière tri-bennelivrée par Michel Allaeys.


Van&Business 5 - 17

EBN-TECH CHOISIT SORTIMO

« Le meilleur véhicule que nous ayons jamais eu »

EBN-Tech est spécialisée dans l’installation et la réparation deconnections électriques, sanitaires ou de conduites de gaz.La société travaille en sous-traitance pour des clients comme

Eandis, Belgacom, Vivaqua ou Telenet. Son siège social est installéà Lokeren, mais afin d’être le plus proche possible des chantiers,les équipes sont basées dans quatre zones différentes : Louvain,Malines, Escaut / Pays de Waas et Senne / Dendre.

Cela n’empêche pas les véhicules (4 camions et 45 utilitaires légers)de parcourir en moyenne 200 kilomètres par jour. Autant dire que leconfort et la robustesse des véhicules compte pour beaucoup dansson choix de la marque. Depuis des années, EBN-Tech travaillepresque exclusivement avec Mercedes-Benz et son concessionnaireà Lokeren, le garage Van Winkel. Certains Sprinter sont équipés decaisses ouvertes sorties d’usine, mais les ateliers mobiles sontconfiés à Sortimo. Chaque équipe de 4 hommes est responsabled’un véhicule de chaque type. « C’est de loin le meilleur véhicule que nous ayons », constateBurhan Demir, un des superviseurs de chantier d’EBN-Tech.Il apprécie particulièrement les solutions de rangement variées etbien pensées, ainsi que la solidité de l’ensemble. Quant à savoir sil’aménagement durera aussi longtemps que le véhicule lui-même(les camionnettes sont généralement revendues après 5 ans),il reconnaît que « cela dépendra du soin que les ouvriers mettrontà les utiliser ! »

« La boîte automatique des Sprinter est un élément de confort important. » Burhan Demir, coordinateur chez EBN-Tech


Suite à une profonde réorganisationinterne, Mercedes-Benz compteaujourd’hui 5 départements dont unconsacré aux VUL. L’occasion derencontrer le nouveau ManagingDirector Vans, Wolfgang Pipperger,et de faire le point sur la santé dusecteur VUL chez Mercedes-BenzBelgique.

18 - Van&Business 5

Wolfgang Pipperger,Managing Director Vans

chez Mercedes-BenzBelgium Luxembourg.

MERCEDES-BENZ

Un nouveau soufflesur les vans

Interview

Mercedes-Benz a perdu,entre 2012 et 2013, 11,5%d’immatriculations et

1% de part de marché en Belgique.A quoi est due cette perte devitesse ?Après avoir connu une légèrehausse en 2010, le marché globaldu véhicule utilitaire léger a chuté.Entre 2012 et 2013, les immatricu-lations de camionnettes neuvesont baissé de 2,18% passant de54.608 à 53.419. Mercedes-Benza subi cette perte de vitesse géné-rale. Les gammes Vito et Sprinteront enregistré de très bonnes partsde marché : 7% pour le Vito, 13 et46% pour le Sprinter (respective-ment des catégories 3000-3500 kget 3501-5999 kg). Mais ce chiffrene peut cacher que la part de mar-ché de l’actuel Vito, qui arrive enfin de vie, a baissé. Le lancementdu nouveau Vito était prévu pour

2014 et ce changement de produitengendre inévitablement un reculdans la demande. Quant à notreCitan, il n’a pas encore répondu ànos attentes.

Pourquoi ces résultats pour leCitan ?Le Citan a été introduit mi-2012,2013 était sa première année com-plète de vente et il était encoreméconnu. Dans ce segment, oùnous sommes confrontés à desmarques déjà bien établies, laconcurrence est rude, avec un posi-tionnement sur les prix différentdu nôtre. Sur le marché belge, 60%des utilitaires légers sont vendusà des particuliers. Or, avec le Citan, nous ciblons davantage lesprofessionnels. Le public cibléreprésente ainsi 40% du marché,ce qui réduit les ventes poten-tielles. Néanmoins, nous sommes

assez confiants et sommesconvaincus qu’à terme une part de marché de 4% est réaliste.

Que va mettre en place Mercedes-Benz pour augmenterses parts de marché ?Mercedes-Benz a réorganisé sesservices pour créer 5 départementsdont un consacré aux Vans.Objectif : renforcer l’efficacité denos départements pour mieux ser-vir nos clients et in fine améliorernotre position sur le marché. Nous devons articuler nos effortsautour de trois éléments: lesventes, l’après-vente et les servicesfinanciers. Pour augmenter le pro-fessionnalisme de notre réseauVUL, nous avons mis en place leprogramme VanPro. En Belgique,une vingtaine de concessionsagréées Mercedes-Benz sont engagées dans ce projet.

Nous mettons aussi en place desproduits de Renting Financierattractifs et proposons des contratsde service après-vente qui donnentau client une vue exacte des coûtsfixes qu’occasionneront ses véhicules. 22% de nos utilitairessont actuellement vendus avec cetype de contrat, nous souhaitonsaugmenter ce nombre.Côté financier, notre départementFinancial Services permet auxclients de négocier un crédit compétitif. Nous proposons desubventionner les intérêts et noustenons compte de la valeur résiduelle du véhicule afin d’éta-blir une offre intéressante. Enfin, nous comptons sur le lan-cement du nouveau Vito pourbooster notre gamme utilitaire.

Astrid Huyghe



20 - Van&Business 5

MARCHÉ DE L’UTILITAIRE LÉGER

La saturation est proche

Analyse

Les derniers chiffres publiéspar le SPF Economie sont édi-fiants : de 456.000, le parc

belge d’utilitaires légers est passéà 641.000 unités entre 2003 et2013. Cette progression de 40,3 %est remarquable, et bien supé-rieure à toutes les autres catégo-ries de véhicules.

Progression ralentieElle est due à une conjonction dephénomènes. D’une part, la régle-mentation fiscale leur est favo-rable. D’autre part, la plus grandesévérité des règles qui s’appliquentaux véhicules de plus de 3,5 tonnes(tachygraphe digital, heures de

conduite et de repos, certificat de compétence professionnelle…) a provoqué un glissement vers lesutilitaires légers. En vingt ans, lapart des véhicules de 3 à 3,5 tonnes

de MMA est passée de moins de 29 à plus de 41 % des immatri-culations.Globalement, la progression desutilitaires légers n’a pas été stop-pée par la crise de 2008/2009,

ni par la deuxième vague de2011/2012. Son rythme s’est simplement ralenti, et ce ralentis-sement s’est confirmé en 2013. Une question s’impose : est-ce un

phénomène temporaire, dû à lacrise qui n’en finit pas de se pro-longer, ou le marché arrive-t-il à saturation ?« Ces deux dernières années, nousconstatons que le marché stagne

et recule même légèrement,constate Stefan De Vis, ManagerCommercial Vehicles Fuso chezBeherman. Les entreprises roulent plus longtemps avec leursvéhicules et ne les remplacent plus que quand c’est strictementnécessaire. » Cet allongement de la durée de vie est d’autant plus

courant que les utilitaires légers,dans leur ensemble, sont nette-ment plus fiables qu’avant. En2006, l’acheteur belge remplaçaitenviron un utilitaire sur 9. En 2013,la proportion est d’un sur 12. On

« L’arrivée de la norme Euro 6 provoquera-t-elle un effet massifd’achats anticipés, comme pour les poids lourds ? »

En progressant de plus de 40 % en dix ans, le parc belge des utilitaires légers a reflété une évolution marquante de parcs professionnels. Plusieurs raisons incitent à penser que cette progression touche à son terme.

Le marché belge va atteindre le point de saturation : il va devenir un marché de remplacement.


Van&Business 5 - 21

est donc désormais clairementdans un marché de remplacement. Qu’en sera-t-il dans les années quiviennent ? Prudent, Gert Hendrickx(Corporate Sales Director de NissanBelux) annonce : « Pour 2014, nousnous attendons à un marchéstable. Dans les années qui vien-nent, il suivra les fluctuations del’économie. » Daniel Van Hecke(Directeur Citroën Business) vaplus loin : « Tout dépendra d’éven-tuelles modifications imposées par le législateur et par l’applica-tion de ces nouvelles règles. Par exemple, va-t-on s’attaqueravec plus de sévérité aux sur-charges des véhicules utilitaireslégers ? » On pourrait y ajouter un autreexemple : le législateur européenva-t-il imposer une vitesse maxi-mum aux utilitaires légers, commecela a été suggéré plusieurs foislors de la législature qui s’achève?Dans les circonstances actuelles,il est très tentant d’utiliser un véhi-cule rapide et peu contrôlé plutôtqu’un petit camion soumis au per-mis C et à tous les contrôles quecela implique…

Mais à plus court terme, le secteurs’apprête surtout à digérer lanorme Euro 6. Dans le petit mondedes poids lourds, la norme Euro VIa provoqué un effet massif d’achatsanticipés : les technologies néces-saires pour satisfaire à la nouvellenorme anti-pollution coûtent (très)cher, et les transporteurs ont pré-féré acheter les derniers Euro V àbon compte. Pour les utilitaires légers, un petitrappel de calendrier s’impose. Toutd’abord, les véhicules destinés au transport de marchandises etles véhicules conçus pour répondreà ‘certains besoins sociaux spéci-fiques’ (ambulances etc…) béné-ficient d’un délai d’un an supplémentaire. Depuis le1erjanvier 2014, tous les véhi-cules immatriculés doiventrépondre à la norme anti-pollution Euro 5b+. En sep-tembre 2015 (2016), ils devronttous répondre à la norme Euro 6,et les nouveaux modèles devrontsatisfaire à cette norme plus sévèredès septembre 2014 (2015). « L’arrivée des normes Euro 5b+ etEuro 6 s’accompagne aussi d’une

augmentation des prix, poursuitStefan De Vis. Mais il y a aussi unaspect positif pour le client : nousavons réussi à faire diminuer laconsommation de 9 %, et à longterme, le client sort gagnant. » Ce type de discours, d’autresconstructeurs le tiennent aussi, etil encourage le glissement d’un rai-sonnement basé sur le simple prixd’achat vers une analyse complètedu TCO. A l’exception des grandesflottes, ce raisonnement n’est tou-tefois pas encore généralisé,notamment chez les petits clientsqui ne planifient pas la durée devie de leur utilitaire léger à l’avance(et ils sont nombreux).

La consommation plutôt que le CO2Quant aux normes CO2, elles n’ontpas encore eu d’influence sur lemarché. « Le CO2 est devenu unfacteur décisif pour l’achat de voi-tures particulières, mais pour lesutilitaires légers, il n’a pas encored’impact fiscal et n’entre donc pasen ligne de compte au moment del’achat. », estime Gert Hendrickx.« L’essentiel pour les acheteursd’utilitaires légers reste l’adéqua-tion du véhicule à leurs besoinsparticuliers. Ces considérations

prennent le pas sur le reste »,ajoute Wim Doms (Peugeot). Reste que la consommation estdevenue un argument de ventemajeur. Comme le souligne Jean-Marc Ponteville (PR ManagerVolkswagen chez D’Ieteren), « nousobservons dans les véhicules uti-litaires la même tendance que dansles voitures particulières, à savoirun glissement de la demande versdes motorisations de plus petitecylindrée. Il s’agit ici surtout deconsommation, puisque les taxesne jouent pas le même rôle dis-suasif. »Enfin, si beaucoup de construc-teurs se plaisent à annoncer qu’ilsse soucient de plus en plus de l’en-vironnement et que ce souci se tra-duit de plus en plus dans le déve-loppement de leurs nouvellesgammes, gardons à l’esprit qu’ilssont d’abord là pour vendre ce queleurs clients demandent. Et commele montre l’article que vous lirez enpages suivantes sur l’impact réeldes propulsions alternatives, cettedemande reste faible en 2014, leplus souvent par manque d’infra-structures. Un utilitaire léger estavant tout un outil productif…

Claude Yvens

Le downsizing des moteurs esten marche (ici chez VW), avecpour corollaire une réduction dela consommation et desémissions de CO2.


22 - Van&Business 5

D’Ieteren fait passer 4 utilitaires légers sur 5 par son atelier de transformation à Erps-Kwerps.

RÉSEAUX ET CARROSSIERS

Une nécessaire entraide

Analyse

L’immense majorité des utili-taires légers est vendue enversion ‘sortie usine’. Dans

les classes les plus légères, lestransformations sont extrêmementrares, à l’exception de quelquesrevêtements intérieurs et de latransformation en véhicule-atelier.Chez Volkswagen, par exemple,80 % des versions ‘fourgon’ desCaddy, Transporter et Crafter pas-sent par l’atelier avant livraison auclient. Il s’agit principalement depose de plancher ou de parois deprotection latérales.

Nouvelles procéduresd’homologationAu-delà de ce type de modificationsintérieures et de la pose d’acces-soires amovibles ou considéréscomme tels (porte-outils, certains

types de signalisation), toute modi-fication doit faire l’objet d’une procédure d’homologation spéci-fique. Cette homologation peutêtre prise en charge par un conces-sionnaire ou par un carrossier, pourautant qu’il dispose d’un Certificatde production (CoP) et qu’il fassehomologuer le véhicule via unCertificat de Conformité (CoC). Tous les véhicules d’usine dispo-sent d’un CoC de première phase,tous les véhicules transformés doivent obtenir un CoC dit ‘de deuxième phase’. En Belgique,les premiers mois de fonctionne-ment du système ont été quelquepeu chaotiques, avant qu’uneapplication appelée iFast neréduise la durée de traitement dudossier à quelques jours. Les usines ont cherché à exploiter

la situation en proposant unegamme plus étendue de véhiculescarrossés (et ne nécessitant doncpas de CoC de deuxième phase). « Nous disposons d’un certainnombre de transformations effec-tuées en usine, mais elles sont sur-tout populaires dans les versionsd’entrée de gamme. Pour les clientsplus exigeants, il faut développerdes solutions sur mesures »,explique Gert Hendrickx (NissanBelux). Chez Volkswagen, parexemple, cette gamme de trans-formation va très loin, puisqu’elleinclut même des versions pour letransport frigorifiques, p.ex.

Le rôle du concessionnaireLe rôle des carrossiers indépen-dants n’est cependant pas prêt debaisser. Pour des raisons de coût

et de rapidité, il faut peut-être sim-plement renoncer à une indivi-dualisation trop poussée. La plu-part des importateurs ont desaccords-cadres avec un nombrerestreint de carrossiers, ce quigarantit un traitement plus rapidedu dossier. Mais c’est le conces-sionnaire qui joue le plus souventle rôle de pivot. C’est sa compé-tence spécifique en matière d’uti-litaires légers qui fera la différence.Et force est de constater que toutesles marques n’ont pas fait le mêmeeffort de professionnalisation etde spécialisation ces dernièresannées. Nous y reviendrons dansun prochain numéro de Van &Business.

Claude Yvens

Constructeurs, concessionnaires et carrossiers visent tous la même chose : accaparer la plus grande partie de la valeur ajoutéeliée à l’utilitaire léger. Les nouvelles règles européennes d’homologation sont venues ajouter leur grain de sel.


Van&Business 5 - 23

TOUTES LES VERSIONS ‘USINE’

COMBI FOURGON CHÂSSIS-CABINE PLATEAU CAISSE FERMÉE BENNE FRIGO

TÔLÉ VITRÉ DOUBLECABINE

CAB.SIMPLE

CAB.DOUBLE

CAB.SIMPLE

CAB.DOUBLE

CITROËN NEMO xCITROËN BERLINGO xCITROËN JUMPY x x x x xCITROËN JUMPER x x x x x x xFIAT STRADA x xFIAT FIORINO x xFIAT DOBLO x x xFIAT SCUDO x x x xFIAT DUCATO x x x x xFORD TRANSIT COURIER xFORD TRANSIT CONNECT xFORD TRANSIT CUSTOM x x x xFORD TRANSIT 2T 2015 x x 2015FORD TRANSIT x xHYUNDAI H1 x x x xIVECO DAILY x x x x x xMERCEDES CITAN x xMERCEDES VITO x x x xMERCEDES SPRINTER x x x x x x x xNISSAN NV200 x xNISSAN PRIMASTAR xNISSAN NV400 x x x x x xNISSAN NT400 CABSTAR x xOPEL COMBO xOPEL VIVARO x x x x xOPEL MOVANO x x x x x x x x xPEUGEOT BIPPER xPEUGEOT PARTNER xPEUGEOT EXPERT x xPEIGEOT NEW BOXER x xRENAULT KANGOO EXPRESS xRENAULT TRAFIC xRENAULT MASTER x x x xTOYOTA PROACE x xVOLKSWAGEN CADDY x x xVOLKSWAGEN TRANSPORTER x x x x x x x xVOLKSWAGEN CRAFTER x x x x x x x x x x


24 - Van&Business 5

Avec 330 unités vendues depuis 2011,la Renault Z.E. est l’utilitaire léger

‘alternatif’ le plus vendu en Belgique.

PROPULSIONS ALTERNATIVES

Ventes limitées sur le marché belge

Green

La majorité des constructeursproposent aujourd’hui un ouplusieurs utilitaires légers qui

roulent grâce à une source d’éner-gie alternative : CNG, LNG ou élec-tricité. Celle-ci constitue seule ouen partie la source d’énergie duvéhicule et lui confère des pro-priétés très avantageuses aussibien pour l’acheteur (réduction descoûts de carburant) que pour l’en-vironnement (réduction des émis-sions de CO�).Mais ces véhicules plus verts sevendent-ils bien en Belgique ?Comme le montre notre tableau,les chiffres de ventes restent limi-tés. D’après les données fourniespar les marques, environ 530 utili-taires légers à propulsion alterna-

tive ont été vendus en Belgique surles trois dernières années dont 330chez Renault, le leader des ventesbelges dans le domaine des utili-taires ‘alternatifs’. Pourquoi ce succès mitigé pour untype de véhicules qui, outre un prixsupérieur à l’achat, multiplie lesatouts une fois en circulation ? Du côté des clients, la motivationd’achat est présente mais onévoque une autonomie encore tropréduite pour une activité normale(voir témoignage d’Infrabel). Et ce,malgré une amélioration continuedes modèles, soulignée d’ailleurspar Eandis (voir encadré). Du côtédes marques, les discours se rejoi-gnent avec un seul leitmotiv : il faut mettre en place des incitants

fiscaux et développer une infra-structure adéquate.

Incitants fiscaux « La prime octroyée par laFédération des Gaziers Belges pen-dant le Salon de l’Automobile deBruxelles 2014 a contribué au suc-cès des commandes des voituresau gaz naturel. Une politique quistimule la vente des voitures CNGserait la bienvenue », déclare ainsiWim Willems de Fiat. « Si un véhicule particulier élec-trique profite d’une déductibilitépour sociétés de 120%, ceci n’estpas le cas pour les véhicules utili-taires électriques », ajoute KarlSchuybroek chez Renault. « Noussouhaiterions une vraie incitationfiscale pour les véhicules utilitairesélectriques (par exemple 120%déductibles) ». Mêmes réflexionschez Iveco, Nissan, Opel ouMercedes-Benz. « Nous sommes favorables à une

politique stable et à long terme quifavorise les véhicules les pluspropres, quels que soient les car-burants », poursuit Jean-MarcPonteville chez Volkswagen. « Lesmesures fiscales qui favorisent lesmodèles à faibles émissions ont unréel impact sur le marché et doncsur une mobilité plus respectueusede l’environnement. Les primestemporaires sont bienvenues pourlancer une alternative comme cefut le cas du CNG lors du salon parexemple mais nous privilégions lesmesures stables à long terme quiassurent à la fois un mieux pourl’environnement et un retour surinvestissement. » La Febiac pro-pose d’exempter le gaz naturel etl’hydrogène des accises sur les car-burants routiers pendant 5 ans.

Créer une infrastructure adéquateDeuxième cheval de bataille desconstructeurs : le réseau. « Tous

De plus en plus de constructeurs tentent de faire rimer véhicule utilitaire et propulsion alternative. Quel est l’impact sur le marché belge de ces nouveaux VUL’s ? D’après les chiffres fournis par les marques, environ 530 VUL’s de ce type ont été vendus en Belgiquedepuis 2011. Un nombre qui grimpe mais reste modeste. La faute à qui ?Aux manques d’incitants fiscaux, à une infrastructure inadéquate mais aussi peut-être à l’autonomie des véhicules.


les soutiens pour encourager lesinvestissements en stations d’ap-

provisionnement CNG etélectriques sont lesbienvenus », assureJean-Marie Verheyend’Iveco. « Comme le souligne laFebiac dans son mémo-randum publié en avril2014, la Belgique doitsoutenir (davantage) lesinvestissements dans ledéveloppement d’unréseau suffisammentdense de stations-ser-vice proposant du gaznaturel et de l’hydro-gène », déclare MichelRetour chez Opel. « Il fautaussi répertorier les sta-

tions-service qui proposent du gaznaturel et de l’hydrogène ou pro-jettent de le faire, et publier cesinformations via un site internetinteractif et une ‘app’. » « Il est grand temps de prendre desinitiatives fortes à cet égard poursortir de l'éternel débat de la pouleet de l'œuf », ajoute Helen VanNuffelen pour Mercedes-Benz.«Les propulsions alternatives exis-tent et leur développement se pour-suit. Mais le manque d'infrastruc-ture freine leur généralisation sur lemarché. »

Avantager les véhiculespropres« Comme maintient la Febiac, il fautaussi avantager les véhiculespropres dans les villes et com-munes : recharge et stationnementgratuits, création de places de par-king réservées, utilisation du sitepropre des bus, adaptation de lasignalisation dans le Code de laroute… », ajoute encore MichelRetour de Opel. Même souhait chezRenault et Nissan.

Astrid Huyghe

Van&Business 5 - 25

Actuellement, d’après les chiffres fournis par les marques, environ 530 utilitaires légers à propulsion alternative ont été vendus en Belgique depuis 2011. Sur 15 utilitaires proposés ou en passe de l’être, 7 roulent au CNG (ou hybride CNG), 7 à l’électricité (ou hybride électricité) et 1 au LPG.

LES VENTES D'UTILITAIRES À PROPULSION ALTERNATIVE EN BELGIQUE

PROPULSIONS ALTERNATIVES

Ventes limitées sur le marché belge

CNG ELECTRIQUE / HYBRIDE LPG VENTES 2011,2012, 2013

CITROËN

FIATFiat Fiorino Cargo 1.4 75 ch 50 (2014)Fiat Doblo Cargo 1.4 Turbo 120 ch New Fiat Ducato 3.0 136 ch Dès 2015

FORD

FUSO Fuso Canter Hybrid Truck (3.0 150 ch + moteur él. 40 kw) 1

HYUNDAI

ISUZU

IVECODaily CNG 3.0 140 ch ± 60

Daily Electric 30 kW (40 KW en version 5,2 T) ± 10

MERCEDES-BENZ

Sprinter NGT (1.8 156 ch) 47Vito E-Cell (via leasing) 2

NISSAN e-NV200 Bientôt lancé

OPEL Combo 1.4 CNG ecoFLEX (88 kW/120 ch) 28

PEUGEOT Partner Electrique 49 kW Pas encoreRENAULT Kangoo Z.E. 44kW 330TOYOTA

VWCaddy Eco-Fuel 2.0 80kW ‘Ventes

très limitées'Caddy Bi-Fuel 1.6 102 che-load-up ! (prototype)

Une soixantaine d’Iveco Daily CNG ont été vendus en Belgique depuis 2011.


ILS ONT OPTÉ POUR DES UTILITAIRES ‘ALTERNATIFS’

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Green

En août 2012, le gestionnaire de l’infrastructure ferroviairebelge Infrabel, a acquis en leasing 6 véhicules électriques(5 utilitaires Renault Kangoo Z.E et 1 C0). Ceux-ci ont étémis à disposition des membres des différents servicestechniques. Par cette initiative, Infrabel souhaite mesurer letaux d’utilisation, l’autonomie, l’efficacité de chargementainsi que l’expérience des conducteurs. Au terme du projetpilote, prévu en août 2015, Infrabel évaluera la possibilitéd’utiliser davantage de voitures électriques. Les 6 véhicules électriques d’Infrabel ont parcouru4.913 kilomètres en 2012 et 24.125 km en 2013. Après près de 2 ans d’utilisation, Alain Fayt, gestionnairedu parc automobile chez Infrabel, dresse un premier bilan :« Ces véhicules électriques sont intéressants mais restentencore fort chers en leasing (prix élevé à l’achat et valeurrésiduelle fort faible). Ils répondent moyennement à nosattentes car leur autonomie est trop réduite pour uneactivité normale et ils ne peuvent donc être utilisés que surdes petits déplacements. »

INFRABEL TESTE 6 VÉHICULES ÉLECTRIQUES

En tant que gestionnaire de réseau de distributiond’électricité et de gaz dans 234 villes et communesflamandes, Eandis veut soutenir la mobilité durable.La société croit fortement en l’intérêt d’une flotte durabletant pour des raisons économiques, qu’écologiques. D’où lamise en place d’une politique de remplacement desvéhicules d’entreprise (particuliers et utilitaires) par desvéhicules durables. Pour les véhicules particuliers, Eandis impose à sestravailleurs une limitation des émissions et récompenseceux qui choisissent des modèles plus économes. Actuellement, les conseillers clientèle d’Eandis roulent avecun véhicule au CNG. La société met aussi des véhicules etvélos électriques à dispositions de ses employés. Des modèles ‘alternatifs’ qui la satisfont de plus en plus :« Nous remarquons une grande différence entre lespremiers véhicules électriques que nous avons achetés il ya bientôt 5 ans et ce qui est disponible aujourd’hui sur lemarché. L’offre augmente, de même que la qualité. Unebelle évolution. »

EANDIS A MIS EN PLACE UNE VRAIE POLITIQUE DURABLE

Début juin 2014, la société ADPO a mis en circulation 4 Fiat Fiorino CNG. ADPO (Antwerp Distribution and Products Operations) est basé à Kallo-Anvers et actif dans le secteurdu stockage, de l’entreposage et de la manutention. « Nous avons acheté ces véhicules pour leurs vertus écologiques (moins de particules fines et d’émissions de CO²), pourl’image verte que cela confère à l’entreprise, pour la réduction des coûts de carburant mais aussi, et c’est une raison très importante, car une station publique CNG-LNG est enconstruction sur notre terrain », développe Filip De Dijcker, Managing Director de ADPO. « Ces véhicules sont utilisés par nos chauffeurs de camions pour les trajets domicile-travail. Cela leur permet de laisser les camions ‘lourds’ sur notre terrain en dehors des heures de travail et donc de réduire le nombre de kilomètres de ces véhicules,leur consommation, leurs émissions, etc. » A côté des utilitaires, la société ADPO a aussi investi récemment dans 10 nouveaux tracteurs Volvo Dual Fuel LNG.

ADPO A MIS 4 FIAT FIORINO CNG À DISPOSITION DE SES CHAUFFEURS




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