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BERNARD VAN DOREN, 40 ANS DE PASSION - LE FLOW PACK - L’ENVIRONNEMENT ET VANDOREN RENCONTRES AU 56 RUE LEPIC - ENCOURAGEMENTS - PAROLES - CARTES POSTALES - VANDOJAMS - WEB magazine 6

VANDOREN magazine NEWok4 · Marcel Mule, Professeur honoraire de saxophone au Conservatoire de Paris (interview Vandoren au début des années 90) Publié en 1999 dans le Vandoren

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Page 1: VANDOREN magazine NEWok4 · Marcel Mule, Professeur honoraire de saxophone au Conservatoire de Paris (interview Vandoren au début des années 90) Publié en 1999 dans le Vandoren

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BERNARD VAN DOREN, 40 ANS DE PASSION - LE FLOW PACK - L’ENVIRONNEMENT ET VANDOREN RENCONTRES AU 56 RUE LEPIC - ENCOURAGEMENTS - PAROLES - CARTES POSTALES - VANDOJAMS - WEB

magazine6

Page 2: VANDOREN magazine NEWok4 · Marcel Mule, Professeur honoraire de saxophone au Conservatoire de Paris (interview Vandoren au début des années 90) Publié en 1999 dans le Vandoren

Je suis fier de vous offrir ce numéro qui à la fois

fête mes quarante ans de maison et entérine une

nouvelle ère en matière d’emballage : celle du

« Flow Pack ». Tout d’abord, il faut rappeler que depuis 1967

nous vivons une modernisation perpétuelle. La production

(machines, innovations), la gestion du personnel (acquis sociaux), la

qualité des produits dans un environnement durable (performance, constance mais aussi respect de

l’écologie), m’ont préoccupé à chaque instant. Or les anches étant très sensibles à l’environnement

extérieur, nous avons mis l’usine sous hygrométrie constante pour ensuite élaborer le « Flow Pack »,

un emballage dont l’étanchéité permet de maintenir les anches aussi parfaitement et aussi longtemps

que possible dans le même état qu’au sortir de l’atelier. Je vois dans ce concept « factory fresh », une

avancée majeure pour les musiciens. D’ailleurs, nous avons voulu pousser ce concept à son maximum

en souhaitant que cet emballage soit unitaire. Chaque anche parvient ainsi jusqu’au client final dans

un état de fraîcheur remarquable. Je veux libérer le musicien de toute contrainte matérielle et secondai-

re qui entrave sa créativité et sa liberté d’expression.

Bernard VAN DOREN

Dépôt légal novembre 2007. Directeur de la publication : Bernard Van Doren.

Rédactrice en chef : Anne-Sophie Van Doren, avec la collaboration de Jean-Marie Paul.

Conception et réalisation : Christophe Hauser / La Maison.Tél. 01 44 90 02 20 / [email protected].

Couverture : Nadine MarchalPhotothèque Vandoren.

Vandoren - 56, rue Lepic, 75018 Paris. Tél. : 01 53 41 83 00 – Fax : 01 53 41 83 01.

Email : [email protected] - Site web : www.vandoren.fr

Bernard Van Doren,40 ans de passion.............. 4Le Flow Pack ...................... 7Environnement .................. 9Rencontres ...................... 10Encouragements .............. 13Paroles ............................ 14Cartes postales ................ 18Vandojams........................ 21Sites web.......................... 22

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magazine6Flow Pack

www.vandoren.fr

Un emballage révolutionnairepour une performance optimale...

... où que vous soyezÉ D I T O R I A L

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Quels sont les principauxchangements intervenusdepuis 1967 ?Je suis rentré dans lasociété le 7 avril 1967. Lasociété fabriquait alors800 anches par jour etcomptait 45 personnes. Ilétait très difficile de recru-ter du personnel car àl’époque les gens vou-laient travailler dans lesbanques. Nous avons dûengager une main d’œuvrequi s’est avérée excellente :la main d’œuvre yougosla-ve. A l’époque être Ouvrieravec un grand O c’étaithonorifique, être MaîtreOuvrier cela impliquait unsavoir-faire. Mais il fallaitmoderniser car il était dif-ficile de transmettre lesavoir à cause des dispari-tés entre les uns et lesautres notamment dans lasélection. Il fallait mécani-ser ce qui pouvait êtremécanisé. Toutes les 200anches, on réglait lamachine mais forcément

de manière différente.Nous utilisions de l’acierde Sheffield que nous dur-cissions avec des becsBunsen. Car le secretd’une bonne anche c’estune bonne coupe. Ensuitenous nous sommes servisdu carbure de tungstèneque nous ne devions pluschanger que toutes les1000 anches. Depuis 1967 c’est unemodernisation perpétuelle.De nouvelles machines ontété conçues à l’aide demonsieur Franck. Tous cesnouveaux prototypes ontété améliorés sans arrêtpour atteindre aujourd’huiune précision et une régu-larité exceptionnelle grâceà la maîtrise des technolo-gies les plus avancées.

Les emballages ont-ilschangé eux aussi ?Au niveau des emballages,à l’époque nous avionsune petite boîte en cartondans laquelle les anches

étaient mises à plat. Il yavait de la détérioration.Car le secret des anchesVandoren ce sont desanches fines sur les côtésavec une solide colonnevertébrale à l’intérieur.

C’est à ce moment que jeconçus la boîte en plas-tique avec une séparationau milieu et 5 anches de

chaque côté. C’était la pre-mière modification et l’avan-tage était que cette boiteavait les mêmes dimensionsque les boîtes en carton.

A quel moment avez-vousmis en place le protecteur ?La fabrication d’anchesavait augmenté et sansmodification il aurait falludoubler le personnel. Parailleurs, si nous voulionsemballer toutes cesanches il fallait aussi lesprotéger. C’est là queJacques Llorente mit aupoint le protecteur. Ainsiles personnes ne tou-chaient plus les anches etces dernières pouvaientêtre emballées commedans un paquet de ciga-rettes. De là est née laboîte bleue. J’étais embar-rassé par le jaune et le vio-let trop « rétro », j’ai donccréé une boîte bleue avecdeux bandes pour rappelerle jaune et le violet de lamarque. J’ai aussi créé

Bernard Van Doren fête ses 40 ans à la tête de l’entreprise. Lors d’une interview avec sa fille Anne-Sophie, il a voulu partager avec nous le cheminement qui l’a conduit au Flow Pack en 2007.

“ Nous formons unegrande

famille”

B E R N A R D V A N D O R E N , P R É S I D E N T D I R E C T E U R G É N É R A L 4 0 A N S D E P A S S I O N

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“Le secret des anchesVandoren ce sont

des anchesfines sur

les côtés avecune solide colonne

vertébrale à l’intérieur”

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Entre ces interviews, le monde a changé dans la connaissance de ces facteurs, et Vandorenest fier d’y avoir contribué, avec la collaboration de scientifiques et de musiciens.

Grâce à un savoir-faire centenaire dans les domaines agricole et technique, Vandoren adéveloppé ses propres machines, dotées d’une précision exceptionnelle (tolérances demoins d’1/100e de mm). Les méthodes de sélection de la force des anches ont été affi-nées en permanence, avec l’aide de l’électronique. La dernière étape consistait à maîtriserle fait que le roseau et l’anche continuent à évoluer eux-mêmes, dans une atmosphère quivarie également d’un jour à l’autre.C’est pourquoi depuis le début des années 2000, Vandoren a commencé à stabiliser ledegré d’humidité dans toute l’usine et ses entrepôts, jour et nuit, 7 jours sur 7, avec untaux d’humidité optimal de 45 à 70%, ce que nous conseillons aux musiciens (et qui peutêtre contrôlé par la suite avec notre coffret hygrométrique « Hygrocase »).

Tout le processus de fabrication des anches, minutieusement contrôlé, peut ainsi contri-buer à la régularité de fabrication et atteindre un nouveau degré d’exigence de qualité. Cequi a été confirmé par les musiciens qui testent des échantillons de la production.

Mais il restait un obstacle pour être certain de transmettre ce fabuleux outil aux musiciensdans le monde entier : la garantie que les conditions de transport et de stockage, depuisl’emballage et le départ en usine jusqu’au client final, ne nuisent pas à la qualité si chè-rement obtenue. Car malgré les précautions prises, on ne peut maîtriser complètement niles conditions de transport (par bateau ou par avion notamment) ni celles de stockage.

Ainsi Vandoren a-t-il imaginé de développer un conditionnement hermétique. La boîte de « 56 rue Lepic » constituait déjà une innovation avec un opercule scellé.

Puis des tests ont révélé que la meilleure solution était un Flow Pack :

- L’emballage individuel garantit une stabilité hygrométrique inégalée des anches àtous les stades séparant l’usine Vandoren du musicien.

- Lorsqu’il ouvre un Flow Pack Vandoren, l’instrumentiste est en face d’une anche “fraî-cheur usine”, comme s’il l’avait choisie sur place à l’usine.

- Le conditionnement en sachet Flow Pack est parfaitement neutre et n’a pas d’autreeffet sur les anches que d’en assurer une conservation optimale.

Vandoren est heureux d’annoncer que ce procédé sous Flow Pack vient d’être généralisé àl’ensemble des anches pour clarinette ou saxophone.

F L O W P A C Kla

“ Quels sont à votre avis les facteurs affectant la réaction d’une anche ?”La température, la saison, et par dessus tout, les différences dans l’humidité ”

Marcel Mule, Professeur honoraire de saxophoneau Conservatoire

de Paris (interview Vandoren

au début des années 90)Publié en 1999 dans le Vandoren magazine n°1Consultable sur www.vandoren.fr

“ Pour moi, cette anche sousFlow Pack est formidable, car quel que soit l’endroit dumonde où je me trouve, c’estcomme si j’étais à l’usineVandoren de Bormes lesMimosas, avec une anche quivibre et qui n’a pas souffert des changements hygrométriques. Je la place sur mon bec et je peux rentrer dans la sallede répétition sans souci ”

Claude Delangle, Professeur de saxophoneau Conservatoire de Paris, Interview 2007 (extrait vidéo sur www.vandoren.fr )

RévolutionVandoren

Flow Packdu

notre sigle qui représenteen plus du V, une anche etun bec stylisés. Seulementc’étaient des boîtes deuxfois plus grandes, ce quiposait des problèmes avecles fabricants qui nousdisaient : « vous prenezdes risques car vous chan-gez des choses qui mar-chent ». Au début, le pro-tecteur était violet maiscomme on ne voyait pasl’anche on le fit incolore.

Cette année, le nouveaumodèle est encore plusergonomique, les formessont plus rondes.

Parlez-nous des innovationsliées au roseau.Pour le roseau, nous avonstoujours utilisé des cannesde premier choix. Qu’al-lions-nous faire des autresroseaux ? A ce problèmefut trouvée une solutionsimple : ils servent aujour-d’hui pour une part àchauffer l’usine à l’aided’un chauffage au sol, etpour une autre part d’en-grais pour les roselières.Avec le développementde la maison, il falluttrouver des systèmes enfaisant appel à l’automati-sation sans toucher au tra-vail des ouvriers. Toutesles opérations manuellesfurent mécanisées mais jetiens à dire que nousn’avons licencié personnesuite à ces innovations.Enfin nous avons mis l’usine sous hygrométrieconstante pour que lesanches soient toujoursbonnes. Mais les clarinet-tistes et saxophonistes quiles achetaient 2 mois ou

6 mois après dans desmagasins surchauffés seplaignaient. Nous avonscommencé à mettre lesanches dans des boîtesétanches de type « Tupper-ware® », ce qui donna debons résultats. Et c’est làque nous vint l’idée de labarquette « 56 rue Lepic »puis du « Flow Pack », un emballage dontl’étanchéité permetde maintenirles anchesaussi

parfaite-ment et aussi

longtemps que possibledans le même état qu’ausortir de l’atelier. C’est leconcept « factory fresh ».Nous avons voulu pousserce concept à son maximumen souhaitant que cetemballage soit individuel.Chaque anche parvientainsi jusqu’au client finaldans un état de fraîcheurremarquable.

Et les becs ?La production était assezréduite au début (300 parmois). Il y avait le 5RV quiétait un bec extraordinaire.Puis j’ai fait le B45.D’abord nous nous sommes

renforcés dans la clarinet-te où je vois 3 becsmajeurs : le 5RV, le B45 etle 5JB. Les autres n’ensont que des cousins oudes petits frères.

Qu’est-ce qui impulse la créa-tion d’une nouveauté ?

Il y a un adage quidit « if you serve

the market, themarket will

serve you ». Il fautécouter les

utilisateurs.U l y s s eDelécluse

qui était un ami demon père lui a dit à proposdu B45 : « mais tu ne vaspas le laisser sortir ce bec ! »Parce qu’il était radicale-ment différent. Il ne fautpas faire dans l’à peu près.Le bec Optimum à l’altopar exemple est très diffé-rent de l’A27 et de l’A28,cela sert une palette demusiciens qui ne jouentpas nos becs. Surtout quedans le monde du saxo-phone il y a beaucoup degourous qui retouchent lesbecs, il n’y a aucune régu-larité dans le matériel. Jefais appel à des musicienspour essayer les becs ;c’est comme dans lamode, on travaille en ate-lier, puis on présente. Pourla patte finale, la « final touch », je vaisdemander aux musiciensgrâce à notre showroomparisien et aux déplace-ments de nos conseillers.C’est toute une alchimieentre l’échange, la com-munication. Nous formonsune grande famille !

L’EMBALLAGE INDIVIDUELGARANTIT UNE STABILITÉHYGROMÉTRIQUE INÉGALÉEDES ANCHES À TOUS LES STADESSÉPARANT L’USINE VANDORENDU MUSICIEN.

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“Cette année, le nouveaumodèle estencore plus

ergonomique,les formes sontplus rondes”

“If you serve the market,

the market willserve you”

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E N V I R O N N E M E N T

VOUS AVEZ ÉTÉ NOMBREUX À NOUS POSER DES QUESTIONS CONCERNANT L’ÉCOLOGIE ET LE NOUVEAU PACKAGING. NOUS TENONS

À PARTAGER AVEC VOUS LES DÉCISIONS QUE NOUS AVONS PRISES À CE SUJET.

LE ROSEAU QUI SERT DE MATIÈRE POUR LA FABRICATION DES ANCHES EST UNE PLANTE 100% NATURELLE.NOUS N’UTILISONS AUCUN ENGRAIS OU PESTICIDE DURANT SA CROISSANCE, NI COMPOSÉS CHIMIQUES DURANT

SA TRANSFORMATION EN ANCHES. IL CONVIENT DE SOULIGNER QUE LA PARTIE BRILLANTE DE L’ANCHE N’EST PAS

DU VERNIS MAIS L’ÉCORCE DU ROSEAU. LES DÉCHETS RÉSULTANT DE LA FABRICATION DES ANCHES SONT

INTÉGRALEMENT RÉUTILISÉS SOIT SOUS FORME DE COMPOST DANS NOS PLANTATIONS SOIT POUR ALIMENTER LA

CHAUDIÈRE QUI CHAUFFE NOTRE USINE. AUCUNE AUTRE SOURCE D'ÉNERGIE N'EST DONC PLUS NÉCESSAIRE EN MATIÈRE DE CHAUF-FAGE. CETTE INSTALLATION À HAUT RENDEMENT QUI DATE DE 2006 NE REJETTE DANS L'ATMOSPHÈRE QUE DE LA VAPEUR D'EAU ET

DU CO2. IL EST IMPORTANT DE SOULIGNER QUE LE CO2 ÉTANT D’ORIGINE VÉGÉTALE, ET NON FOSSILE, SON DÉGAGEMENT DANS

L’ATMOSPHÈRE NE CONTRIBUE PAS À L’AUGMENTATION DE L’EFFET DE SERRE. LA QUANTITÉ DÉGAGÉE PENDANT LA COMBUSTION EST

EN EFFET GLOBALEMENT COMPENSÉE PAR LA QUANTITÉ DE CO2 ATMOSPHÉRIQUE ABSORBÉE PAR LA PLANTE PENDANT SES DEUX

ANNÉES DE CROISSANCE. DERNIER POINT, NOUS IMPRIMONS LE LOGO À L’ARRIÈRE DE L’ANCHE AVEC UNE ENCRE ALIMENTAIRE SANS

DANGER POUR L’ENVIRONNEMENT.

LE PROTECTEUR DES ANCHES EST EN POLYPROPYLÈNE 100% RECYCLABLE (MUNI DU SIGLE TRIANGULAIRE PP5).

LES FILMS. LE FLOW PACK EST RÉALISÉ EN FILM VALORISABLE (DONT LE POUVOIR CALORIFIQUE DURANT L’INCINÉRATION EST IMPOR-TANT). LE CHOIX DE NOTRE FOURNISSEUR S’EST FAIT EN FONCTION DES CONTRAINTES TECHNIQUES LIÉES À LA PERFORMANCE DU

FLOW PACK POUR LA PROTECTION DE L’ANCHE, MAIS ÉGALEMENT VIS-À-VIS D’UNE DÉMARCHE ÉCOLOGIQUE (SOCIÉTÉ CERTIFIÉE ISO14001 QUI CONCERNE LE MANAGEMENT ENVIRONNEMENTAL). NOTRE CELLOPHANE EST ELLE D’UN TYPE TRÈS COURANT À BASE DE

POLYPROPYLÈNE. PAR AILLEURS, NOUS POURSUIVONS ACTUELLEMENT NOS RECHERCHES EN VUE DE POUVOIR UTILISER DES FILMS BIO-DÉGRADABLES OU COMPOSTABLES. SOULIGNONS ICI QUE LA FINESSE DES FILMS QUE NOUS UTILISONS OFFRE L’AVANTAGE DE LIMITER

LE VOLUME DES DÉCHETS EN COMPARAISON D’AUTRES SOLUTIONS D’EMBALLAGE DE TYPE BOITE ÉTANCHE OU PROCÉDÉS DE MAINTIEN

DE L’HYGROMÉTRIE.

CONCERNANT LES BOÎTES ET ÉTUIS EN CARTON AINSI QU’À TERME L’ENSEMBLE DE NOS IMPRIMÉS, NOUS AVONS DÉCIDÉ DE CONFIER

LEUR RÉALISATION À UNE SOCIÉTÉ FORTEMENT ENGAGÉE DANS LA VOIE DE L’ÉCOLOGIE. CE GROUPE EST DEPUIS 2004 CERTIFIÉ ISO9001, A OBTENU LE LABEL IMPRIM’VERT ET FAIT PARTIE DES PREMIÈRES ENTREPRISES FRANÇAISES SIGNATAIRES DU PACTE MONDIAL

DES ENTREPRISES INITIÉ PAR L’ONU EN JUILLET 2000 À L’INITIATIVE DE MONSIEUR KOFI ANNAN. CONCRÈTEMENT UNE PREMIÈRE

ÉTAPE A ÉTÉ FRANCHIE CETTE ANNÉE EN UTILISANT DES PAPIERS BÉNÉFICIANT DU LABEL PEFC (PROGRAM FOR THE ENDORSEMENT

OF FOREST CERTIFICATION SCHEMES) ET FSC (FOREST STEWARDSHIP COUNCIL). CELA SIGNIFIE QU’ILS PROVIENNENT D’ARBRES

PLANTÉS POUR LA PRODUCTION DE PÂTE À PAPIER ET QU’ILS NE CONTRIBUENT PAS À LA DÉFORESTATION. DE PLUS DES ARBRES SONT

REPLANTÉS SUR CHAQUE PARCELLE APRÈS EXPLOITATION. CETTE DÉMARCHE S’ÉTEND ÉGALEMENT AUX ENCRES, FIXATEURS, RÉVÉLA-TEURS ET SOLVANTS OÙ LES PRODUITS TOXIQUES SONT REMPLACÉS PAR D’AUTRES MOINS POLLUANTS (PAR EXEMPLE UTILISATION

D’ENCRES OFFSET À LA PLACE DES HABITUELLES ENCRES UV).

POUR FINIR, SACHEZ QUE LES DÉPLACEMENTS SUR NOTRE SITE DE PRODUCTION DE BORMES LES MIMOSAS SE FONT À L’AIDE DE VÉHI-CULES ÉLECTRIQUES ET QUE MONSIEUR VAN DOREN, INITIATEUR DE CETTE DÉMARCHE, ROULE DANS UNE VOITURE HYBRIDE.

L’environnement

et Vandoren

Jacques Llorentecollabore depuis plusde 20 ans avec

Vandoren et nous aide àdévelopper nos emballageset conditionnements.L’emballage sous toutes ses coutures…

Quelle a été l’évolution del’emballage Vandoren dupoint de vue de l’image,mais aussi d’un point de vuetechnique car vous êtes l’inventeur du protecteur ?Tout d’abord il y a eu plu-sieurs phases. Lorsque j’ai

créé le protecteur, la pre-mière phase a été demettre les anches dansdes boîtes par 10 ou par 5en fonction des catégories.A partir de là, si j’ose direvingt ans après, on m’ademandé de réfléchir à unrajeunissement de l’em-ballage et à une certaineamélioration de l’ergono-mie du protecteur. Là-des-sus s’est greffé le problè-me de la protection desanches en elles-mêmes àsavoir qu’elles risquent dese détériorer à cause de

trop grandes variationshygrométriques. A la suited’un voyage aux USA,Bernard Van Doren m’ademandé de réfléchir auproblème de protectiondes anches au niveau del’étanchéité. Là on a faitbeaucoup de recherches eton est arrivé à la conclu-sion que d’emballer desanches dans un Flow Packétait une solution intéres-sante. Cela a été un pre-mier pas. Mais à partir dumoment où les anches ontété emballées sous flowpack, les formats avec lesboîtes existantes n’étaientplus compatibles ; il a fallurecréer de nouveaux for-mats. On est reparti avecles acquis de la premièreétude pour faire desrecherches sur la présen-tation des nouveaux for-mats. Il a fallu un tempsassez long de développe-ment pour s’adapter augraphisme - l’idée était dele faire évoluer sans toutcasser -, il a fallu travailleret faire des ajustements.Il y a beaucoup d’aller-retours : on essaie, onteste, on reprend ou pasjusqu’au moment où onarrive à la décision finale.

Aviez-vous beaucoup faitévoluer les bandes dans laboîte initiale ?Tout à fait. L’idée était deconserver une identitéVandoren, en modernisantet sans déstabiliser leclient final. Au départ lesbandes étaient d’une cer-taine largeur, elles sépa-raient pratiquement laboîte en deux (un petit ins-trument et puis une signa-

ture). Le fait de réduire lalargeur des bandes a per-mis de faire une signaturebeaucoup plus grande etun instrument plus visible.

Pour vous à quelle dyna-mique répond l’évolution del’emballage ?Il y avait quand même unbesoin car les emballagesd’origine étaient là depuisplus de vingt ans donc ilfallait les faire évoluer unpetit peu ; et le fait d’avoirà reconsidérer les formatsa permis d’envisager uneévolution au niveau dugraphisme.

Dans quelle mesure vousêtes vous appuyé sur l’évo-lution des produits et desemballages du commerce ?Cela est vrai dans larecherche du principed’étanchéité des anches.On a fait une recherche etla première évolution a étéde mettre les anches dansune barquette pourl’anche « 56 rue Lepic ».Pour les produits du com-merce, tout ce qui estemballage alimentaire,barquette thermoformée,film thermosoudé, c’estquelque chose d’hyper-classique maintenant.Mais ce qui est apparu,c’est que les consomma-teurs désiraient un embal-lage individuel ; c’est làqu’est née l’idée du FlowPack.

Avez-vous d’autres projets ?Disons que pour l’instant ilfaut digérer tout ça, maison travaille bien entendusur de nouveaux projets.L’histoire continue…

Jacques Llorente :

“ 20 ans après ...”

A V I S D ’ E X P E R T

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Lesrencontresdu rueLepic

R E N C O N T R E S

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11

Chez Vandoren, chaque jour est pour les

conseillers l’occasion de rencontrer des cla-

rinettistes ou des saxophonistes de diffé-

rents pays, pratiquant différentes musiques, jouant

différentes marques d’instruments. Ce sont aussi

des rencontres inopinées entre musiciens. Venus

essayer un bec, ou choisir une partition, les instru-

mentistes engagent volontiers un dialogue sur l’ob-

jet de leur visite ; ce dialogue va bien souvent au-

delà : échanger des impressions sur un mode de jeu,

un répertoire, un pays, c’est une richesse culturelle

pour tous. Vandoren a voulu également provoquer

ces échanges en organisant des rencontres avec

des artistes. Par exemple, le composi-

teur Nicolas Bacri venu expliquer ses

œuvres avec des extraits joués en

direct par Julien Hervé, ou le clarinet-

tiste Pascal Moraguès à l’occasion de

la réédition des CD de son Quintette.

Rencontres inédites, ou au contraire

retrouvailles : ces instants privilégiés,

nous avons voulu vous en faire partager

quelques-uns.

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vfgfdhxjj-khfLe choix du saxophone s’est fait au début par hasard. L’harmonie du collège avait une place en saxophone ou en tuba. Mais j’aiadoré le sax tout de suite, j’ai acheté plein de disques, pour écouter des morceaux que j’essayais de jouer au collège le lende-main. J’ai commencé par le ténor, le baryton puis l’alto juste avant d’entrer à l’Université. Mon parcours n’est pas typique…Aujourd’hui je joue du classique, du contemporain, des improvisations avec des jazzmen, et je compose. Je cherche ma musiquetous les jours, car je suis curieux et impatient. La musique vit aussi dans le temps et dans l’espace, et elle s’affranchit de la

barrière entre pays. Pour une pièce écrite, je travaille comme un étudiant. Mais au concert, je commence à m’exprimer, comme dans une impro-visation ; du début à la fin, je cherche une interprétation vivante. On peut aimer (et servir) le compositeur, tout en étant différent de lui. Prenezune fleur rouge ; pour tout le monde c’est la même chose, mais chacun a une histoire à raconter. Lorsque je vivais en France, il n’y avait pasautant de ces fleurs qu’au Japon, mais je la reconstituais avec mes souvenirs. Au Conservatoire de Paris, étudier avec Claude Delangle, c’estapprendre l’instrument à fond avec un dieu du saxophone.. Mais c’est aussi vivre à Paris, une ville-musée, qui a un riche passé, un art de vivre.C’est aussi la ville du saxophone depuis Adolphe Sax, celle des fabricants, des compositeurs. Cela a nourri ma réflexion. Les cultures françaiseet japonaise sont très riches, et je les ai intégrées à ma façon. En concert, j’oublie le matériel, le saxophone devient un prolongement de moi-même. C’est longtemps après la fin d’un morceau que je réalise qu’il y avait un public et que je jouais d’un instrument qui s’appelle le saxo-phone. Mais lorsque j’essaie d’analyser comment je choisis mon matériel et ce que j’en fais, je peux dire ceci : avec un bec Vandoren, on peututiliser l’air, le souffle, comme un archet de violon ; le but que je cherche à atteindre, c’est d’obtenir des nuances presque illimitées. Pour moi,une anche, c’est comme un personnage avec son caractère. Comme dans le mariage, c’est une adaptation quotidienne avec soi-même, on a seshabitudes, ses manies. Une anecdote : un jour je trouve une anche que j’ai adorée tout de suite, pas possible d’expliquer pourquoi. Parfaite pourla Sonate d’Hindemith pour alto. Je continuais mes concerts avec d’autres anches, mais je reprenais cette anche pour jouer cette pièce, que j’aidû jouer une dizaine de fois, même si l’anche faiblissait un peu. On peut trouver des couleurs sonores spéciales qu’on aime particulièrementretrouver. J’ai écrit un concerto classique en 2004, « 7 Tableaux », inspirés par les tableaux d’un peintre, un peu comme Moussorgsky.. C’étaitune commande de la télévision, je n’ai donc pas voulu faire quelque chose de trop moderne, trop complexe. Le saxophone est un instrumenttrès libre ; si on regarde de l’autre côté de la lorgnette, on peut le conduire vers le classique, le jazz, le contemporain,… Un instrument jeune,sans trop de tradition, donc d’emprise. C’est aussi une chance !

E N C O U R A G E M E N T S

Des orchestresà l’école !

Dans beaucoup de paysdes orchestres à l’écoleexistent dans les écoles

primaires, collèges et lycées. LaFrance fait un peu exception.« Pour la première fois, certainsprojets OAE réunissent ensei-gnants, institutionnels, profes-seurs et directeurs d’écoles demusique, responsables d’entre-prises privées, parents d’élèves,sous le regard complice del’Education Nationale » *La CSFI (Chambre Syndicale dela Facture Instrumentale)regroupe des fabricants d’instru-ments et accessoires (commeVandoren), des importateurs,éditeurs, revendeurs.. ; elle a étéà l’origine de la création des pre-mières classes, en relation avecl’association DRAPOS (Dévelop-pement, Rayonnement des Prati-ques Orchestrales Scolaires).Le principe de base est unapprentissage collectif, dès ledébut, de l’instrument et de l’or-chestre, se déroulant presquetoujours dans l’école même.

Parfois ce sont les élèves d’unemême classe, parfois ce sont desenfants motivés volontaires, ouchoisis dans l’école, les modali-tés sont à la carte. Si les pre-miers orchestres étaient des har-monies, des ensembles de violonsont vu le jour, et se dessinentdes formations plus « panachées ».La musique fait des miracles etbalaye les idées reçues. Lesenfants ont adopté tous les ins-truments, même s’ils neconnaissaient pas le hautbois oule trombone ; ils ont égalementadopté avec enthousiasme depetits morceaux classiques oujazzy. Leurs résultats scolaires sesont améliorés, leur agressivités’est transformée en énergie auservice de la pratique collectivede la musique. Certains ontvoulu se perfectionner en s’ins-crivant dans une école demusique. Les musiciens interve-nants sont enseignants dans cesécoles, permanents ou vaca-taires. Mais ils peuvent êtremusiciens indépendants. Parfois

deux musiciens muti-instrumen-tistes se partagent le travail avecles enfants, alors que dansd’autres projets, chaque pupitreinstrumental a son professeur.La CSFI aura un stand au pro-chain Salon des Maires deFrance en novembre 2007, car ilest important que les élus pren-nent conscience de la valeursociale et pédagogique de lamusique dans les écoles, au-delà de la simple pratique ins-trumentale. Madame Albanel,Ministre de la Culture, est venueinaugurer cette année la « Fêtede la Musique » à Paris rue deRome, en présence del’Orchestre à l’Ecole de Cergy(voir photo). Cette classe duCollège des Explorateurs duZ.E.P. de Cergy a obtenu dès2004 le Prix de l’InnovationEducative de la Ligue del’Enseignement. La télévisionétait également présente. Un beleffort de reconnaissance pources jeunes musiciens ; unencouragement à en créer

d’autres. Plus d’une centained’orchestres de ce type existenten France, des projets sont encours d’élaboration, ce n’estqu’un début…

* extrait de Profession MusiqueN°6, 2006, magazine de laCSFI.

Pour créer une classe d’OAE, se renseigner à la CSFI 62 rue Blanche, 75009 PARIS. Tél. 01 48 74 76 36www.csfimusique.com email : [email protected]

Plus d’une centaine

d’orchestres de ce type

existent en France,

des projets sont en cours

d’élaboration, ce n’est

qu’un début…

P O R T R A I T

NÉ À KANAGAWA AU JAPON EN 1970, IL COMMENCE LE

PIANO À 3 ANS ET LE SAXOPHONE À 12 ANS. IL EST

DIPLÔMÉ DE LA TOKYO NATIONAL UNIVERSITY OF FINE

ARTS AND MUSIC EN 1992, OÙ IL ENSEIGNE MAINTENANT,AINSI QUE DANS D’AUTRES ÉTABLISSEMENTS (CLASSE D’IM-PROVISATION AU SENZOKU COLLEGE OF MUSIC). IL RENTRE

AU C.N.S.M. DE PARIS EN 1995 : 1ER PRIX DE SAXO-PHONE (1997), MUSIQUE DE CHAMBRE (1998) ET COURS

D’IMPROVISATION (1999). LAURÉAT DU WOODWIND,PERCUSSION COMPETITION AU JAPON (1990) ET DU

CONCOURS INTERNATIONAL J.M. LONDEIX À BORDEAUX EN

1996. SON ÉCLECTISME MUSICAL ET SON APPROCHE ORI-GINALE DE LA MUSIQUE ONT SUSCITÉ EN EUROPE ET AU

JAPON UN GRAND INTÉRÊT. IL A ENSEIGNÉ À L’ACADÉMIE

HABANERA DE POITIERS EN 2006.

1312

M A S AT A K A H I R A N O J O U E : BECS A28 ET T20, ANCHES TRADITIONNELLES N°3, BEC S15 ANCHES 3,5.

R E N C O N T R E S

Masataka HIRANO

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P A R O L E S

paroles

DIONET, MANASSE, CHARPENTIER, TROIS VISIONS DU RAPPORT PASSIONNÉ ENTRE LE MUSICIEN ET LE MATÉRIEL.

“ d’hier…Henri Dionet

Henri Dionet, décédéle 27 Octobre 2006,était né en 1911.

Après ses études au CNR deLille avec Ferdinand Capelle,il avait obtenu son 1er Prix duConservatoire de Paris dans laclasse d’Auguste Périer en1930. Il fut notamment solisteà l’Opéra de Paris de 1945 à1973 et professeur auConservatoire de Versaillesde 1951 à 1982. Ci-dessousun extrait de l’interview qu’ilavait accordée chez Vandorenà Roland Pierry au début desannées 90.

Après avoir essayé et jouédes anches de différentesmarques je me suis renducompte que c'était chezVandoren (et je suis très sin-cère) que je trouvais cellesqui me donnaient le plus desatisfaction, avec une quali-té de son supérieure. Et jene vous dis pas cela parceque j'étais l'ami de RobertVan Doren. Lorsqu'on vousécoute, on ne sait pas qui afabriqué l'anche.

Quel bec jouiez-vous?J’ai essayé d'autres becset je suis toujours revenu àla production Vandoren.Avant la guerre, on peutestimer que 90% des cla-rinettistes jouaient le 5RV.Il y a bien une raison àcela. Des fabricants ontfait d'autres becs avec leconcours d'artistes qui ontessayé leur production.Vandoren a également évo-lué et proposé d'autresmodèles tels les 11.1,B44, ou B45 par exempleque j'ai joués. Une chose àne pas oublier est de choi-sir ses anches en fonctionde son bec. Avec cetteméthode, on arrive tou-jours à retrouver sa sonori-té propre à peu de choseprès. Avec un B45 parexemple, je jouerais desanches un peu plus facilesmais le B45 a une certai-ne rondeur qui m'estagréable. Il faut avoir unmariage bec-anche quivous apporte le maximum

de confort tout en vousautorisant à poser un dodièse aigu piano avec lamême facilité qu'un sol àvide. Voilà ce que j'ai tou-jours recherché et faitessayer d'obtenir à mesélèves. J'ai eu des cama-rades qui ont cherché desanches ou des becs touteleur vie. On cherche tou-jours mieux mais il faut sesouvenir que le mieux estl'ennemi du bien. On tourneen rond jusqu'au vertige.

Quelle est la meilleure solution?Si on a plusieurs anches,on peut faire un roule-ment. Et celle qui ne vousparaît pas très bien aujour-d'hui peut vous paraîtreexcellente la semaine pro-chaine. On dit souvent « elle s'est faite » alorsque c'est vous qui vousêtes fait à l'anche. Votreétat physique a uneinfluence. Le même bec,la même anche ne don-

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nent pas le même résultatavec le même musiciencar lui n'est pas stable.

Comment traitez-vous lesanches neuves?Une anche neuve quisonne bien, qui tient etqui correspond à vosgoûts, il faut la jouerquelques minutes et lalaisser reposer. Si on lajoue tout de suite long-temps, on risque de la fati-guer. Alors on la coupepour lui redonner du tonuset l'on n’obtient pas tou-jours le résultat escompté.

Louis Cahuzac disait avechumour qu’il faut traiter lesanches par le mépris…

A la réflexion, c'est vrai.Nous avons tous expéri-menté les mêmes choses.Une anche ne marche pastrès bien aujourd'hui et lelendemain, cela vamieux... Trois jours après,on se dit : « Mais elle estbien ». Parce que vousvous êtes habitué. Il fauttenir compte de votre état,de la fatigue...etc. C'estpour cela que c'est trèsvariable. Cahuzac avait unson « rond ». A mon avisc’est le modèle. C’est ceque je recherche et appré-cie. Un son rond maisquand même avec un cer-tain timbre. Car il y a eudes excès conduisant à unson sourd. Sans timbre, le

son ne porte pas. Il fautfaire attention aux modes.Lorsque j'étais à la classe,il fallait avoir un sonclair... Clair, c'était trèsbien, mais il ne faut pasque cela devienne « trans-parent » et sans corps. Ilfaut garder le spectred'harmoniques le pluslarge possible. A cetteépoque certains disaientque Cahuzac avait un grosson. Personnellement,cela me plaisait. EtCahuzac était un adeptede Vandoren.

Quels sont les facteurs exté-rieurs qui influencent uneanche?Le roseau est un bois qui

vit, donc il est sensible àson environnement: cha-leur, froid, humidité,sécheresse... Si de sur-croît, l'instrumentiste yajoute ses variations deforme physique, une trèsbonne anche peut paraîtremauvaise. Et ce n'est pasvrai. Les élèves medisaient : « Vous avez tou-jours de bonnes anches »et je répondais oui, ce sontles mêmes que lestiennes. Les bons résultatsdécoulent d'une combinai-son entre un instrument « fait » équipé d'un bec etd'une anche bien adaptésen un lieu et à un momentdonné ce qui, finalement,est assez subtil.

Henri Dionet , en compagnie d’Henri Druart et Jacques Lancelot, à un repas d’anciensmusiciens de la Garde Républicaine

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Les débutsMerci à mes parents quim'ont transmis l'amour dela Musique. J'ai commen-cé par le saxophone, jen'aimais pas la clarinette !Lorsque j'avais 10 ans, jetrouvais que c’était un ins-trument qui ne sonnait pastrès bien, avec un son stri-dent… Mais en 1976 j'aifait la connaissance deDavid Weber, qui avait unstudio près du CarnegieHall. Il ne prenait pas dedébutants, mais quand il aécouté ma gamme de Domajeur, il a accepté. J'aiété captivé par la façondont il jouait. Il m'a égale-ment fait connaître lesenregistrements du siècle :Hamelin, Cahuzac, Leister…Je suis tombé amoureuxde la clarinette! DavidWeber était sérieux etrigoureux; il m’a égale-ment recommandé d’étu-dier avec d'autres profes-seurs : j'étais à l'École deMusique d’Aspen (Colo-rado). J'avais pris desleçons avec Lancelot enFrance (Académie d’été deNice en 1981). J’essayais defusionner différents styles.

Comment choisir son matériel ?Deux choses sont impor-

tantes : comment celasonne et comment on res-sent ce matériel physique-ment. Vous devez voussentir à l'aise, naturel.Je voyage, donc je doisjouer dans différentessalles de concerts, diffé-rents climats. Dans leColorado par exemple,vous avez de l'altitude, etl'été est sec. Ici à Paris lechoix d’anches est diffé-rent. Chaque situationexige une approche légère-ment différente dans lechoix final. Merci àVandoren pour avoir créédifférentes gammes d’an-ches et becs !Je ne garde pas plus de 12anches en même temps.Et lorsque je teste desanches, j’essaie d’antici-per mes besoins, donc j’aides anches à différentsstages de rôdage.Vous devez avoir à l’espritun concept fort de ce quevous voulez et le laisserêtre votre guide pour choi-sir le matériel. Actuellement, j’utilise unbec M30 série 13 ; et jejoue toute la gamme desanches Vandoren (56 rueLepic, V.12 et Tradition-nelles), selon les circons-tances. La force peutvarier de 3,5 à 5 selon le

type de concert et le cli-mat. Je fais mon possiblepour être en phase avec ceque je crois en musique.La clarinette doit repré-senter le son que j'ai dansmon coeur. J'apprends tel-lement à l'écoute d'autresinstrumentistes ou deschanteurs! Cela vous fixedes objectifs et vous inspire.Ma femme est violoncellis-te et vient aussi d'unefamille musicale. Et j’ai lachance de vivre avec unetelle variété d'expériences :orchestres, ballet, musiquede chambre, concertos,enregistrements, films,comédies musicales..

L'avenir de la clarinette Le monde de la clarinettea toujours été riche de per-sonnalités artistiques. Etle monde des composi-teurs va continuer aussi àse développer, expérimen-ter de nouvelles tech-niques. Les mélomanesaiment la musique quiparle au corps et à l’âme.Avec l'aide de Vandoren etde son distributeur améri-cain DANSR, j'ai comman-dé un concerto pour clari-nette à Lowell Liebermannafin d'enrichir le répertoire ;il devrait être créé pour lasaison 2009-2010.

Jon ManasseJon Manasse,

concertiste etchambriste, est

actuellement soliste del’American Ballet TheaterOrchestra et du MostlyMozart FestivalOrchestra. Après avoir été clarinette solo denombreux orchestrescomme le New YorkChamber Symphony andthe Metropolitan OperaOrchestra, diplômé de la Juilliard School, il agagné de nombreuxconcours et disposed’une riche discographie.Depuis 1995, il étaitprofesseur associé àl’Eastman School ofMusic. A la rentrée 2007Jon Manasse a rejoint la Juilliard School.

”1716

P A R O L E S

Florent Charpentier

Né en 1982 ,Florent

Charpentier est en 3ème cycle de

perfectionnement au CNSMde Paris (classes de

Pascal Moraguès et MichelArrignon). Il a obtenu le 1er

Prix à l’unanimité en 2002au CNR de Nancy (OlivierDartevelle) et en 2006 au

CNSM de Lyon (Jacques Di Donato). Il a joué avecdivers orchestres, commele World Youth Orchestra

(Concerto de Mozart, Tel-Aviv, 2003).

Florent Charpentier joue un bec B40 Lyre et des

anches V.12 n° 3,5.

Parle-nous de ton expérience au Canada…Au ClarineFest 2007 de Vancouver, j'ai découvert d'autres façons de jouer de laclarinette, notamment par l'intermédiaire des nombreux clarinettistes américains ;également d'autres répertoires pas forcément très connus en France. Quant à moi,j’avais choisi un programme un peu chronologique en montrant que je suis capablede jouer des pièces classiques de Schumann et Francaix par exemple et m'émanci-per dans des pièces plus originales avec un investissement physique et psycholo-gique plus important, comme Der kleine Harlekin (Le petit Arlequin) deStockhausen. C’est un rapport différent à l'instrument qui te permet après d'allervers d'autres horizons. La clarinette n‘est plus qu'un accessoire, le corps lui-mêmeexprime quelque chose, le visage, la façon de se déplacer dans l'espace ; c'est peut-être grâce à la pratique de l’improvisation avec Di Donato que j'ai osé faire cela.Avec une danseuse, j'ai travaillé tout ce qui est chorégraphie des mouvements, puisavec une comédienne le côté un peu théâtral dans les expressions du visage. Il fal-lait surprendre un peu l'auditoire.

Est-ce difficile de faire attention à sa sonorité, à sa technique de souffle ?On fait moins attention à la beauté du son qu’à la synchronisation des pas avec laligne mélodique ; et il faut que la ligne rythmique qui se fait avec les pieds en soitl’accompagnement. Il y a des rythmes contraires, binaire et ternaire. Physiquementparlant c'est une pièce qui est très difficile parce qu'on court, on souffle fort ; c'estun peu un aboutissement qui m'a amené à sauter en l'air, tortiller les fesses et jouerde la clarinette en l'air à cloche-pied, je trouve cela sympathique.

Vas-tu rejouer le Petit Arlequin de Stockhausen ailleurs ?J'aimerais bien. Mais surtout trouver d'autres pièces dans ce style-là. MaurizioKagel fait beaucoup de pièces avec du théâtre musical, des mouvements, celam'intéresse. J'ai deux pièces de musique contemporaine en projet, de KrystofMaratka et d'un compositeur canadien. Je pratique aussi l’improvisation dans legroupe « Arlequin Variations » et la musique klezmer.

Comment as-tu connu Vandoren ? Tous mes professeurs jouaient Vandoren et pour moi c'était presque évident ; j'aimis un certain temps même à savoir que d'autres marques existaient ! Avec mesV.12, je joue le B40 Lyre, c'est un bec qui me correspond bien. J’aimais beau-coup le B40 pour le velouté du son, la richesse, la rondeur, et le B40 Lyre appor-te beaucoup de facilité dans l’aigu.

… etd’aujourd’hui

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ù a bien pu secacherjusqu’ici ce

virtuose françaisde la clarinette pour que jen’aie eu l’occasion de lerencontrer plus tôt ». C’est à peu près en cestermes que s’exprimait en1955 Paul Hindemith (qui avait fait lui-même des

études de clarinette). L’année suivante, LouisCahuzac, âgé de 76 ans,enregistrait le Concertod’Hindemith sous la direction du Maître avec le Philharmonia de Londres.L’interprétation y estmagistrale et toujoursd’actualité.Qui est Louis Cahuzac ?

Né à Quarante près de Béziersdans l’Hérault, il décède àLuchon en 1960. Il fut l’undes meilleurs clarinettistesdu XXe siècle. Très sollicitépar les compositeurs, il collabore avec Debussy,Ravel, Stravinski, Honegger,Milhaud, Rivier, Mihalovici,etc. On ne dira jamais assezque sa carrière en France fut grande et de surcroît très longue, plus de 60 ans.Sa façon de jouer étaitempreinte d’une grandesensibilité. On ne saurait trop louer la pure sonorité qui était la sienne et son style irréprochable était connu et apprécié dans le monde entier.Parallèlement à samagnifique carrière deconcertiste nous ne pouvonsoublier sa carrière de grandprofesseur. Très méticuleux, il avait conscience du rôleimportant qu’il avait auprèsdes étudiants afin de leurinculquer la manière la plusinspirée qui soit. Il soulignaitparticulièrement l’importancedu timbre caractéristique dela clarinette. Eminentpédagogue s’adressant unjour à un jeune clarinettistetrès virtuose : « Ecoutez cherami, il y a un monde entre

nous deux. Ce qui vousintéresse c’est de faire vingtnotes en une seconde ; moiau contraire, c’est de bien faire une note en vingt secondes ». J’ai eu l’honneur de connaître ce grand Maître de la clarinette dans lesannées 1955-58. J’aibénéficié de ses précieuxconseils et du plaisir de jouer sous sa direction avecl’Orchestre de Radio-Lille.C’est à l’invitation du Conseilgénéral de l’Hérault, de lamunicipalité de Quarante etde Monsieur Ferrand, principaldu collège, que j’ai participéà l’inauguration musicale decet établissement « Louis Cahuzac » le 5 mai 2007 en assurant un récital avec piano, ainsi qu’avec l’ensemble « La clé des anches », sousla direction de Michel Paris.Ce n’est pas sans émotionque j’ai interprété l’intégrale des œuvres de Louis Cahuzac dans l’abbatiale romane Sainte-Marie (Xe siècle)devant la famille Cahuzac et une assistance nombreuse. Cela restera pour moi un souvenir marquant.

Guy DangainCLARINETTISTE, PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION MUSICALE DE PICARDIE, ADMINISTRATEUR DE LA CONFÉDÉRATION MUSICALE DE FRANCE

Xiao-ShanHuangCONSEILLÈRE ARTISTIQUEVANDOREN

C A R T E S P O S T A L E S

Jean-Louis René David Gouldet Laurent SultanCLARINETTISTES, CONSEILLERS VANDOREN

18

a clarinette puis lesaxophone ontconnu undéveloppement

extraordinaire ces dernièresannées en Chine. Dans lesgrandes villes, ce phénomèneest un peu plus ancien : parexemple Hong KingLi, qui a

commencé par la clarinette a créé la classe de saxophone du Conservatoirede Shanghai.On trouve actuellement 9 Conservatoires supérieurs,dont 2 à Pékin (l’un plusparticulièrement consacré àla musique traditionnelle de

Chine). Les autres étant àShanghai , Xi’an, Tianjin(près de Pékin), Guandong(Canton), Sichuan , Hunan...En clarinette, mon professeurMadame Tao ChunXiao est leprofesseur du Conservatoiresupérieur de Pékin. M. Xi Wei Long enseigne maintenant à

ClarinetFest 2007, Vancouver.

e Congrès internationalde clarinette avait lieucette année au Canada,dans le magnifique

cadre naturel qu’est la villede Vancouver. Invitez unecentaine d’artistes, venanten grande majorité desEtats-Unis et du Canada,ajoutez pour le côté pétillantdes clarinettistes du Brésil,Mexique, Espagne, Portugal,vous obtiendrez ainsi unfestival…. De nombreuxconcerts étaient proposéschaque jour. Chaque soiréeétait composée en

première partie de concerts essentiellement « classiques » ;suivie à partir de 22h30 d’unconcert de 45 minutes demusique stimulante : jazz, fusion, latin, musiques improvisées… Le public de connaisseurspouvait y faired’intéressantes découvertes.Ainsi cette année Vandorenavait invité le lauréat du CNSM de Lyon à se faire connaître : Florent Charpentieren a étonné plus d’un,notamment avec son Harlekin de Stockhausen qui a entraîné une « standing ovation ».

Les conseillers Vandoren ont pu discuteravec des musiciens locaux. Le nombre d’élèves accédantà un enseignement musicalau Canada est enaugmentation mais la plupartdes écoles emploient desenseignants non spécialistes.Certaines chaînes demagasins proposent de plus en plus un système éducatif dansleurs propres magasins.De nombreux exposants declarinettes et d’accessoiresétaient bien entenduprésents, au nombre desquelsVandoren. Une marque qui véhicule une image de

qualité, de savoir-faire et d’innovation, comme ont pule constater nos conseillersartistiques sur le stand. Les nouveaux emballagesd’anches conditionnées sous « Flow Pack » ont suscitébeaucoup de curiosité. De nombreux clarinettistesnord-américains s’étantdéplacés pour l’occasion et provenant d’Etats auxclimats différents ont montré un grand intérêt pour un emballage qui permet de garder la « fraîcheur usine »…

O

l

lLouis Cahuzac(1880-1960)

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Canton. On peut citer aussipar exemple M. ZhaoZengMao, professeur àShanghai.... Il y a maintenant beaucoupde professeurs en Chine !Ce qui caractérise d’abordl’enseignement de cesinstruments en Chine, c’est l’envie d’apprendre. Le premier grand Concoursnational chinois fut créé en1994 par M. Xi Wei Long, et ces dernières années onrencontre de plus en plusd’Européens ou d’Américainsvenus faire des concertsuniques ou dans le cadre de Festivals, ou demasterclasses. Par exempleGuy Deplus, Guy Dangain, J. F. Verdier, Philippe Cuper,Paul Meyer, le saxophonisteFabrice Moretti… On rencontre aussi desensembles : la tournée de Claude Delangle

avec l’Ensemble du CNSM de Paris a été très appréciée, et M. Tie Bai est venu enquatuor de clarinettes. Le deuxième facteurspécifiquement chinois, c’est bien sûr le nombre, et la croissance rapide de cenombre. On compte déjà plusde 20.000 saxophonistes àShanghai et une Associationdes saxophonistes… Que ce soit dans des grandesvilles ou des petits villages,il se crée maintenant desAssociations musicales, des écoles de musique etdes classes d’instrumentdans les Universités. Bien entendu, les niveauxsont variables.Pour l’instant, il y a très peude quatuors de saxophone,encore moins de clarinette. Il n’y a pas beaucoup departitions et de CD pour cesinstruments, encore moins

de partitions d’ensembles.Même problème avec lapénurie de magasinsspécialisés. On trouve trèspeu d’éditeurs chinois ;certains professeurs font des cahiers avec des extraitsde traductions et incluentleurs arrangements. Il n’y pas de spécialité deprofesseur de clarinettebasse, et les bassistes sontencore très peu nombreux.Comme aux Etats-Unis, on trouve plus de classes de musique dans les écolesprimaires, collèges,deuxièmes cycles de l'école secondaire, et les Universités. A ma sortie du Conservatoirede Pékin à 18 ans, j’ai étépeut-être la premièrechinoise à venir étudier la clarinette en France, en 1998. Mes parents m’ont aidé et j’ai travaillépour pouvoir financer mesétudes. D’abord auConservatoire du 13èmearrondissement avec J. F.Verdier, que j’avais rencontréà Pékin en 1999. J’ai suivil’enseignement de Guy Dangain à l’EcoleNormale de Musique, puis celui de Richard Vieilleet Frank Amet au CNR deParis, où j’ai obtenu un 1er Prix en 2005. J’aicomplété ma formationjusqu’en mars 2006 avecClaire Vergnory au CNR deRueil, et par des stages chez Buffet Crampon etVandoren, que je représenteen Chine maintenant en

travaillant pour ledistributeur Sodiam.En Chine, on ne sait pas ce qu’est un CNR. Dans des pays avec unsystème d’enseignementuniversitaire comme le nôtre,on raisonne en Bac +5 ouéquivalent pour essayer de savoir ce qu’est unConservatoire supérieur. Donc pour trouver un travaildans un conservatoire commeprofesseur, c’est très difficile,car il faut d’abord présenterun diplôme reconnu. Il faut espérerque les choses évoluent.En 2007 il y aura un grandconcours d’harmonie à Pékinen plein air ; une année surdeux, il est en salle. Et desfestivals au conservatoire de Pékin ; il y aura desconcours de clarinette et de saxophone. La Chine est en train de bouger et de se développer.Avec le temps, il y auradavantage de bonsorchestres. De plus en plusd’étudiants veulent faire des études en France ; ils ont envie de connaître la musique française. C’est la trajectoire que j’ai effectuée. J’aimela France, sa musique, ses habitants. Français et Chinois ontbeaucoup dechoses encommun.

Bienvenue en Chine !

V A N D O J A M S

La Vandojam, rendez-vous mensuel animé par le saxopho-niste Michael Cheret, a fêté sa 50ème édition cette année !Parmi les moments forts, la Vandojam du centenaire deVandoren en décembre 2005, qui a eu lieu à la suite de laremise des lauréats de l’Académie du jazz. Initiées en 2003au nouveau restaurant-jazzclub « Autour de midi » (11 rue

Lepic), les Vandojams ont ensuite migré au Sunside, rue desLombards à Paris, et ont fait des émules en France et à l’étranger.

La 50ème Vandojam, 2 mai 2007, Paris, Sunside :

A cette occasion, nous avons eu le plaisir d’accueillir autour d’un verre del’amitié le monde du jazz parisien, comprenant aussi bien la presse (JeanMichel Proust, François Lacharme etc...) que les musiciens. Cette Vandojam,sans thématique particulière, a encore une fois fait salle comble ; le saxo-phone ténor était en tout cas la vedette de la nuit. Michael Cheret a su ani-mer cette soirée avec beaucoup d’enthousiasme et de talent. Notre "parrain"Francis Bourrec, accompagné de la rythmique Vandojam avec MathiasAllamane à la contrebasse, Philippe Soirat à la batterie et VincentStrazzieri au piano, a ouvert cette Vandojam. Tout au long de la soirée,nous avons pu apprécier Nicolas Montier, Olivier Témime, Eric Prost(notre leader de la Vandojam Lyonnaise au hot club), Alexandra Grimal enduo avec Boris Blanchet, Michel Goldberg, et la présence de saxophonistesqui nous ont rejoints (David Prez, Hervé Méschinet, Olivier Bogé et tantd’autres...). Une Vandojam avait lieu également le 2 mai à Nantes, animéepar le saxophoniste Sylvain Del Campo.

Des Vandojams ont déjà eu lieu en province : comme à Bordeaux, Toulouseou Nantes. Et au Hot-Club de Lyon, animé par Eric Prost (par exemple : 20

juin, hommage à John Scofield & Joe Lovano). La Vandojam est égalementle rendez-vous des jazzmen venus de tous horizons dans les festivals

comme Vienne, Marciac, La Rochelle,… Les Vandojams ontessaimé en Europe, comme à Llubljana ; et sur le conti-

nent nord-américain (Montréal, avec le saxophonisteYannick Rieu), New York, (avec Mark Gross), Chicago,

Los Angeles…

vandojazz.com, le rendez-vous incontournable pourse tenir informé (toutes les Vandojams, les

artistes, des photos et extraits vidéo, etc.)

TK Blue

New-York

- septe

mbre 200

5

Eric ProstAnimateur de la Vandojam à Lyon

Baptiste HerbinVandojam - Paris - 5 décembre 2006

Olivier Temime et Michael CheretParis - avril 2007

Sylvai

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Campo

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Nantes

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Francis Bourrec

Paris - La cinquantième !

Lee Koni

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Mark Gro

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New-Yo

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2005

David Sandborn et Mark GrossNew-York - août 2006

Antonio Hart

New-York - septemb

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2120

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S I T E S W E B

L'Espace Partitions Vandoren a été créé en 1993 au 56rue Lepic à la demande des musiciens qui souhaitaientdisposer d'un grand choix de partitions en clarinette ousaxophone, et de conseils spécialisés dans ce domaine.Le site de partitions Internet, créé en 2005, est son pro-longement logique et remplace les catalogues papierdevenus obsolètes. Doté de possibilités de rechercheaccrues (recherches par auteur, arrangeur, titre, catégo-

rie, etc.) et bientôt d'extraits de partitions pour vous aider dans votre recherche. Depuisjanvier 2006, se sont ajoutés les CD qui sont en stock à la rue Lepic et qui permettentaux artistes d’être accessibles aux quatre coins du monde.

Le choix

Tous les styles sont présents : classique, jazz, klezmer, pop/rock, etc., provenant de cen-taines d’éditeurs différents, petits ou grands, français ou étrangers. On observe desvaleurs sûres en méthodes, études, pièces pour instrument et piano. Mais également unediversification : les musiciens recherchent plus de pièces variées en musique classique,s’intéressent plus aux musiques klezmer ou folkloriques des pays de l’Est. Et la deman-de de titres progresse également en quatuors, ensembles de clarinettes ou saxophones.

partitionsvandoren.frun choix unique de partitions

et aussi vandoren.frLe site général avec une description des produitsVandoren et diverses informations : magazinesVandoren en téléchargement, biographies de musi-ciens, actualités (concerts en France, évènementsavec la participation de Vandoren), la fabrication desbecs et anches (tour des roselières et de l’usine, dia-porama), extraits des vidéos Vandoren en vente (DVDde masterclasses de Guy Deplus et Karl Leister, inter-view de Marcel Mule en cassette video VHS) la listedes distributeurs internationaux, etc.

vandojazz.frLe site du jazz et des Vandojams, l’opinion desartistes, des coups de projecteur sur un évènementou un artiste, des photos et vidéos,…

Pour commander ou vous faire conseiller

sur place :Le magasin est ouvert aupublic du lundi au vendredi :10h-12h30 / 14h-16h30(vendredi 16 h)

par téléphone :conseils au 01 53 41 83 08(commandes directes au 01 53 41 83 03)

par fax :au 01 53 41 83 02

par emailà l’adresse [email protected]

Sur le site,le paiement est sécurisé(carte de crédit Visa ouEurocard/ Mastercard)

Pour recevoir des infos

Pour les nouveautés parti-tions, liste des concerts enFrance, informations survotre instrument, mercid’envoyer un email à[email protected] en pré-cisant votre instrument etstyle musical.AS T U C E S D ’U T I L I S AT I O N

Recherche avancée si vous connaissez un terme exact. La zone « recherche libre » vous permet de rentrer un terme (nom de com-positeur même sans le prénom, un mot du titre, etc..). Attention à la langued’origine de l’éditeur ; pour des raisons de place, il n’a pas été possible derentrer les équivalents français-anglais-allemand de certains titres (on peutchercher Noël et Christmas par exemple). Vous pouvez bien entendu cliquersur un compositeur précis dans le menu déroulant.

Catégories est très pratique pour chercher une formation instrumentale ouun style. Il vous donne un plan d’ensemble du classement, qui suit celui desbacs de la rue Lepic : clarinette ou sax, classique ou jazz, Méthodes, Etudes,puis de 1 à plusieurs instruments. Surtout, cela permet de retrouver des par-titions dont on ne connaît pas le titre exact. Exemple : la catégorie « klez-mer » permet de retrouver les partitions (de Giora Feidman ou d’autresartistes) qui n’ont pas le terme « klezmer » dans le titre. Vous pouvez aussiutiliser le menu déroulant tout en haut gauche (Clarinette, Saxophone,Solfèges Généraux, CD) et naviguer ensuite dans les subdivisions les plusfines.

Nouveautés permet de voir les partitions entrées récemment dans le site

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