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C’est une hypertrophie de l’amygdale pharyngée de
LUSCHKA
On parle de VA si l’amygdale pharyngée > 4 mm
d’épaisseur chez l’enfant et le nourrisson.
C’est une maladie fréquente généralement de bon
pronostic.
âge de survenue entre 6 mois et 7 – 8 ans .
A) ENBROYOLOGIQUE :
L’apparition de l’amygdale pharyngée est très précoce au 2ème
moi sous forme de deux replis sagittaux séparés par un sillon médian.
B) ANATOMIQUE :
L’amygdale pharyngée de Luschka constitue le segment dorsal de l’anneau de Waldeyer
C’est une importante formation lymphoïde développée dans l’épaisseur de la muqueuse de la voûte du cavum, elle occupe la plus grande partie de la paroi de la voûte mais reste a distances du bord postérieur du vomer.
1 - Sphénoïde
2 - Sinus sphénoïdal
3 - Fosse nasale
4 - Cornets
5 - Tonsille ou amygdale pharyngée
6 - Torus ou bourrelettubaire
7 - Orifice pharyngien de la trompe auditive
8 - Voile
9 - Oropharynx
1- Vascularisation: assurée par 3 artères dont la plus
importante est la pharyngienne ascendante , artère vidienne et
pteryo palatine
Les veines sont très développées, groupées en 2 plexus l’un sous
muqueux et l’autres est peri pharyngien
2- Lymphatiques: deux voies:
- latérale, vers les nœuds cervicaux profonds superieurs (jugulo-digastriques++).
- postérieure, vers les nœuds rétro-pharyngiens.
C) HISTOLOGIE: dans l’amygdale de Luschka l’épithlium
est stratifie cubique
les manifestation pathologique surviennent par petites
épidémies a prédominance hivernale.
90 % des enfants qui présentent des végétations
adénoïdes ont été sous allaitement artificiel.
T DD : forme obstructive des VA
A) Age de survenue : entre 5 – 6 mois a 7 – 8 ans
B) Présentation de l’enfant : « faciès adénoïde »
Aplatissement transversal du nez
Effacement des plis naso-geniens et naso malaire
Saillis des yeux
Raccourcissement de la lève supérieure
Bouche ouverte
C) Motif de consultation : c’est l’insuffisance nasale
qui se traduit par une respiration buccale avec
renflement nocturne.
Dans les forme très obstructive on a une voix
nasonnée
Les signes associer:
Toux d’irritation nocturne
insomnie , les terreurs nocturne
A) Rhinoscopie antérieure: elle apporte surtout des
arguments négatifs : fosse perméable.
B) Rhinoscopie postérieure: rarement pratiquer
chez l’enfant.
C) Toucher Rhino pharyngien : très douloureux et
met en évidence le paquet des végétations adénoïdes.
A) Radiologie de profil du cavum : montre deux
aspects :
Aspect en lunette biconcave (hypertrophie diffus )
Aspect concave en haut
B) Prélèvement des sécrétions pharyngées
C) Sérologie virale
D) Naso-fibroscopie : elle permet de faire des biopsie
A) Formes compliquées :
1. Formes fébriles : risque de convulsion chez le NRS.
2. Forme suppurative: a type d’adéno- phlegmon ou phlegmon rétro pharyngien secondaire a la diffusion bactérien ne dans l’espace prés verticale
3. Forme Bronchitique
4. Forme Sinusien ne: Ethmoidite
5. Forme Otitique Bilatérale
6. Forme Laryngée
7. Forme Digestive
8. Forme Ventilatoire: Sd d’apnée du sommeil qui peut entraîner la mort subite
9. Forme phonatoire : * rhinolalie fermée* rhinolalie ouverte peut se révélée après une adénoidectomie sur un voile court.
B) Formes selon l’age :
1. Formes du Nné : l’obstruction est plus nasale que pharyngée qui
peut entraîner une détresse respiratoire
2. Formes du NRS :
* Respiration bruyante
* Fréquence et gravité des poussées infectieuses
3. Formes de l’adulte : rare mais peut être a l’origine de crypto-lymphoidite chronique qui peut se manifester par une:
une sensation de cuisson ou prurit pharyngé
une simple gène douloureuse
L’examen du cavum montre : une zone peu rouge; surtout des
sécrétions muco-purulente
C) formes selon l’étiologie:
1. Infection ORL: rhinopharyngite
2. Rougeole, grippe
3. Malformation crânien : petit cavum
4. Thymus hyperplasique
5. Torticolis rhinopharyngées
A) Les affections du cavum :
Perforation choanale unilatérale
Les néoformations du cavum:
- fibrome nasopharygien
- kyste ou polype
Les atrésies du cavum
B) Infections naso sinusiennes:
C) Allergies naso sinusiennes
D) Les déformations de la cloison traumatique ou
congénitale.
Adénoïdectomie +++
A) But :
mécanique, enlevant l’obstruction rhinopharyngée
biologique, en ôtant un tissu altéré par une
inflammation chronique autoentretenue et susceptible
d’abriter un gîte infectieux chronique
B) Technique anesthésique: sont intubés les enfants
ASA 2 et au-delà,
ASA 1 de moins de 1 an (à cause du réflexe archaïque de
fermeture du larynx),
ASA 1 de plus de 6 ans, et
Chaque fois que l’on peut penser à une difficulté en terme
d’airway.
C) Matériel:
un ouvre-bouche de Doyen ou de Jennings ;
un abaisse-langue métallique coudé ;
un adénotome sans griffe ;
un adénotome de Moure à paniers dont les griffes retiennent les
débris adénoïdiens;
une pince coudée dite « à débris » de type hémostase ;
une paire de ciseaux longs ;
deux canules d’aspiration, une rigide pour le pharynx
(typeYankauer), une souple pour les fosses nasales et le cavum;
D) Techniques :
Décubitus dorsal
L’opérateur est placé à la droite de l’enfant
Mise en place l’ouvre-bouche
L’abaisse-langue tenu dans la main gauche expose
largement la paroi postérieure du pharynx en aplatissant la
base de langue
L’adénotome, pris dans la main droite (index au-dessus, pouce
en dessous), est engagé sagittalement derrière le voile. Il prend
contact avec le bord postérieur du vomer et remonte jusqu’à sa
partie supérieure pour atteindre le toit du cavum.
un mouvement de pivot est effectué sans brutalité vers le bas,
autour du poignet, ce qui permet la pénétration des crochets de
l’adénotome dans la masse adénoïdienne
Cette manoeuvre est répétée de façon identique à l’aide d’un adénotome sans griffe, selon le même axe, mais aussi dans un axe parasagittal droit et gauche afin d’éliminer des fragments résiduels de végétations adénoïdes
Ces derniers sont alors instantanément aspirés par
l’aspiration rigide tenue par l’anesthésiste. À ce moment
de l’intervention, la deuxième aspiration souple est
introduite par la fosse nasale et l’index de l’opérateur
reprend le chemin de l’adénotome pour vérifier la vacuité
du cavum et écraser les débris adénoïdiens pouvant rester
au contact des bourrelets tubaires.
E) Autres techniques : depuis l’avènement des systèmes
optiques, il est possible de réaliser cette intervention sous
contrôle de la vue.
Le microdébrideur
L’électrocoagulateur
Kesystème d’aspiration-coagulation
F) Complications de l’adénoidectomie :
1. Complications immédiates :
Hémorragie
Inhalation de sang avec asphyxie
Plaies de la luette et du voile
2. Complications secondaires :
Hémorragie
Complications infectieuses
3. Complications à long terme
Insuffisance vélaire (enfants a voile court => rhinolalieouverte)
Récidives