N°43 - DÉCEMBRE 2011etrhôneen

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L E M A G A Z I N E P A R O I S S I A L

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veilleursveilleursSoyonS deS

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Soupe ou café LeS communautéS reLigieuSeS

Sur La preSqu’îLe

Comme chaque année le 8 décembre, Lyon se pare de toutes ses plus belles lumières. La ville brille de mille feux pour devenir, dans l’effervescence, le symbole grandiose de la fête, de la beauté, de la modernité, de la puis-sance et de la richesse. Commence alors, parfois dans la démesure, la « fièvre acheteuse », qui anime les préparatifs des fêtes de fin d’année.Mais n’oublions pas dans tout cela, le vrai sens de Noël qui approche. N’omettons pas de nous mettre en attente de la toute petite lumière, par laquelle humblement, Dieu s’est fait homme : aurions-nous prêté attention à cet enfant, né misérablement dans une étable, à la simple lumière d’une étoile ?Soyons des veilleurs prompts, atten-tifs et patients de la Bonne Nouvelle. Cette lumière, qui brille en nos cœurs et embrase nos vies, doit servir à réchauffer ceux qui en ont le plus besoin, à nous tourner sans répit vers les plus fragiles et les plus pauvres, en cette période de l’année où le froid du ciel et des cœurs peut tuer !Que ce temps de l’Avent, marqué par les merveilleuses fêtes en l’honneur de Marie, nous dispose à mettre de la mesure en toute chose, et nous aide à préparer au mieux la venue de Dieu qui illuminera nos frêles vies. • Père françois lamy

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Soyons des veilleurs

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Triennum diocésain 2009-2012Après le corps et l’âme, cette dernière année du triennum est consacrée à l’esprit• Une année pour la prière et la vie spirituelle• Une approche de la bible par la lectio divina ou la méditation en cellule source• Un sacrement à (re)décou-vrir : le pardon et la réconciliation• Quelques figures lyon-naises à connaître : Pauline Jaricot, Joseph Folliet, Jules Monchanin, Cardinal Louis-Marie BilléSite diocésain : lyon.catho-lique.fr (cliquez en haut à droite sur le logo « servir l’homme tout entier »)

Une figure lyonnaise que le diocèse nous invite à découvrir• Visitez sa maison de Lorette, 42bis, montée Saint-Barthélemy 69005, avec Didier Repellin qui en a dirigé la restauration, un homme passionné et passionnant ; lundi 6 janvier à 18h, inscription au 04 72 38 41 00• Marchez sur ses pas, de Lorette à la presqu’île. Circuit pédestre proposé chaque troisième mardi du mois de 14h à 16h, inscription auprès de la Fondation de Fourvière 04 78 25 86 19• Célébrez le 150ème anniversaire de sa mort le 9 janvier à la Maison de Lorette : colloque, table ronde, visite, vêpres et messe à Saint-Nizier

Pauline JaricoT

ecole sainT-irénéeC’est le nouveau nom du Service diocésain de formation (anciennement Sedif). Découvrez ce qu’il propose : www.formation-lyon.catholique.fr

Semaine de prière pour L’unité deS chrétienS, 18 au 25 janvier 2012 Thème : « Tous, nous serons trans-formés par la victoire de Notre Seigneur Jésus-Christ » (1cor15, 51-58)En prélude, une rencontre judéo-chrétienne, le 17 janvier à 20h30, salle Jean-Paul II, 25 rue du Plat. E. Robberechts débat avec le cardinal Philippe Barbarin, la pasteur Nicole Fabre et le père Antoine Callot, ortho-doxe. Thème : ce que peut apporter le judaïsme aux chrétiens dans leur recherche de l’unité : Les ques-tions qu’un juif souhaite poser aux chrétiens. Célébration commune, dimanche 22 janvier à 17h à Saint-Bonaventure.

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Tous les habitants de la rue connaissent Monsieur Djilali Hamza, avec qui ils bavardent volontiers quand ils le rencon-

trent, marchant à petits pas aux belles heures de la journée. Logeant au n°12 de la rue depuis 1967, il est très fier d’être l’un de ses plus anciens résidents, battu toutefois à plate couture par notre diacre Michel qui est né au n°13, il y a soixante et onze ans et demi !

une beLLe hiStoire Petit dernier d’une famille de six enfants, il a quitté la campagne algéroise en cachette de son père sur le « Ville d’Alger » le 5 avril 1954. Il avait alors 21 ans et allait rejoindre un oncle de Firminy qui lui avait trouvé du travail. Après trois années passées dans des entreprises de St Etienne et St Chamond, il est embauché chez Berliet (RVI) à Venissieux et trouve à se loger dans un hôtel meublé du 28 rue de la Charité. Pourquoi si loin de son usine ? « Un bon quartier », lui avait dit un camarade de travail. C’est loin, mais qu’im-porte ! : Berliet pratique le ramassage de ses ouvriers dans une large zone autour de l’usine, et le car passe chaque matin quai Gailleton.Il fréquente alors les petits commerçants de la rue. Une fine équipe côté Musée : une épicerie et une boucherie au n°2, une crémerie au n°6, encadrent le coiffeur du n°4. Grâce à la crémière, Madame G…, il trouve à louer un petit appartement au n°12, après quelques années passées rue des Remparts d’Ainay. Et c’est chez le boucher avec qui il joue au tiercé chaque semaine qu’au début des années 1970, il rencontre Yvonne. Celle-ci tient un salon de coiffure au n°9 et devient sa compagne. Quand en 1978, à 55 ans, il prend sa retraite, il se met, en quelque sorte, à son service et l’aide dans de multiples tâches quotidiennes jusqu’au décès d’Yvonne en 1996.

portrait. La petite rue Laurencin qui relie le Musée des Tissus de la rue de la Charité aux quais du Rhône n’a pas toujours abrité les restaurants « branchés » du quartier. Les immeubles qui la bordent sont, pour la plupart, de modestes logements d’artisans et elle accueille encore aujourd’hui une population très mélangée.

À côté de chez vous

quarante quatre années heureuses rue Laurencin

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Loin de L’aLgérieEt l’Algérie ? Il n’y est retourné que deux fois, dont une fois avec Yvonne en 1981, et se considère aujourd’hui comme français à part entière même s’il n’a acquis que très récem-ment la nationalité française : « Ce n’était pas nécessaire, j’ai toujours été traité comme un français ». Et c’est avec des français, aussi, qu’il a appris à lire et à écrire. A 78 ans, il continue à faire son marché place Carnot, car il aime faire la cuisine, et va régu-lièrement rendre visite à Yvonne au cimetière de la Croix-Rousse. Il a aussi gardé des liens avec quelques personnes de sa famille et de celle d’Yvonne. S’il se désole un peu de ses ennuis de santé qui le rendent moins agile, il sait qu’il peut compter sur ses voisins - dont « les Thomas » - qui s’inquiètent s’ils ne le voient pas passer de la journée.

une rue chaLeureuSeLa rue Laurencin a curieusement gardé, dans un quartier réputé « bourgeois », son caractère populaire et bon enfant. Les petits commerçants alimentaires ont disparu, supplantés par les magasins en libre service, ainsi que la plupart des artisans, dont le serrurier du n°12. Mais, il y avait déjà quelques cafés et même une friterie dans les années 1970, sans parler du « Grain de riz » d’Olivier des années 1980 devenu « Petit Grain » de la rue de la Charité ! J’y habite depuis 22 ans, et ce n’est pas sans un pincement au cœur que je la quitte pour partir « derrière les voûtes »… où je rencontrerai peut-être encore M.Djilali, allant « donner à manger aux chevaux » quelque part dans un café du Cours Char-lemagne.Geneviève Simon

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Vues de loin, elles auraient pu avoir des airs de cour des miracles avec les diversités de chacun de ceux qui se retrou-

vaient tous les dimanches matin, dans la crypte d’Ainay, pour partager un petit déjeuner réconfortant…C’est au cours du temps de l’avent que l’idée d’offrir un repas chaud pendant les mois d’hiver aux sans-abri du quartier a germé. Et c’est humblement que l’équipe s’est lancée dans cette mission… A l’heure de renouveler l’expérience, le bilan est plutôt positif. Nos amis de la rue sont venus régulièrement, ravis eux aussi de ce rendez-vous hebdomadaire, et s’interrogent déjà sur la reprise de ce projet. Ils ont particulière-ment apprécié le fait d’être en petit comité, et de trouver un vis-à-vis avec qui échanger de tout, de rien, de leurs difficultés, de leurs espoirs… Chacun, bien sûr, arrive avec ses a

témoignage. Une petite équipe de bénévoles est allée, tout l’hiver dernier, à la rencontre des sans-abri de notre quartier… mais que savez-vous de ces rencontres ?

priori, et ses « murs ». Lorsque l’on ne peut se protéger derrière des murs de briques, on est bien obligé pour survivre dans la rue, de s’ériger certaines protections : certains vont choisir de se retrancher derrière la violence, la puanteur, les délires etc… mais petit à petit… les défenses sont tombées et chacun a appris à se connaître et s’apprécier. En plus du repas, de belles choses se sont partagées… c’est ainsi qu’un dimanche, au moment de la messe Solange toute requin-quée par la chaleur de la soupe de Jean, accueillait les paroissiens, sous le regard mi-incrédule mi-admiratif de Viviane en leur tendant la feuille de chants. Thierry prenait la résolution de diminuer sa consommation d’alcool et se laissait encourager par Chris-tophe ou Philippe d’un dimanche à l’autre… Que de chemin parcouru ! Les choses ne sont pas toujours aussi roses et il est arrivé une fois ou deux que l’ambiance soit tendue : la raison était simple : trop d’alcool. Des règles ont donc dû être établies, pour le bien de chacun et du plus grand nombre ! Et vous alors dans tout ça ? Et bien nous vous invitons à participer à cette belle action de solidarité, en offrant de votre temps ou des victuailles (café, jambon, soupe etc…) pour vivre votre foi, à la manière de St Martin, qui partageait son manteau avec celui qui avait froid !

solidarité

Soupe ou café ?

Isabelle Nicolas-Vuillerme

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découverte. « Permettre à chacun de rencontrer le Christ, de puiser à la source de son Amour et de porter la joie à ceux qui nous entourent ». tel est bien le projet paroissial qui nous a été proposé lors de la journée de rentrée du 2 octobre.

En plus des messes le dimanche et en semaine, des vêpres, du chapelet, de nombreuses proposi-tions vous sont faites pour décou-

vrir, approfondir, réfléchir.

LeS mercrediS en preSqu’îLe Chaque mercredi à 20h30 1er mercredi du mois : « Visages de Notre Dieu », cette année, parcours sur le credo.Salle Sainte Croix, 30 rue de Condé, 690022ème mercredi : « À cœur ouvert », découvrir le cœur à cœur avec Dieu, adoration et prière. Saint Martin d’Ainay, 11 rue Bourgelat, 690023ème mercredi : « Chrétiens dans la cité »,

nouveau Projet

des propositions originales

témoignages de chrétiens engagés dans la vie de la cité. Salle Sainte Croix4ème mercredi : « Partage en images », ciné-club, voir un film et échanger librement en chrétien et cinéphile sur le profane, le sacré. St François, 10 rue François Dauphin, 69002.Contact secrétariat : 0472776174 ou mail paroisse2lyon@gmail.fr

LeS ceLLuLeS SourceEn cette troisième année du « Trienium », l’esprit, après les années du corps et de l’âme, proposé par le diocèse, les Cellules Sources vous permettent une bonne approche du Nouveau Testament.Prier, comprendre, partager la Parole de Dieu en petits groupes autour de l’Évangile de Saint Luc.Contact : Frédérique Saint Georges04 69 55 42 21 ou cellulesources@gmail.com

LeS repaS 4x4Oser la rencontre. Un moyen de connaître les nouveaux arrivants ou tout simplement son voisin de banc en partageant un repas, par groupe de huit personnes, quatre fois dans l’hiver.Contact : Micheline de Charentenay 06 14 20 45 99 ou emdecharentenay@aol.com

aLpha coupLeRéfléchir sur sa relation conjugale lors d’un bon dîner en tête à tête, grâce à des pistes données par les animateurs.Contact : Pierre et Marie-France de Torcy 04 78 42 25 46 ou mfdetorcy@aol.com Agnès de Montille

Pour en savoir plus, une nouvelle plaquette « REUNIS POUR TEMOIGNER » a été éditée. Elle est disponible dans les églises ou dans les accueils.Autour des rubriques aux quatre couleurs : Se rencontrer, s’entraider, annoncer, célébrer, vous trouvez ce qui vous intéresse. Vous pouvez détacher les coupons pour avoir les coordonnées des personnes que vous voulez joindre.

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L’Eglise liste plusieurs critères pour le choix des parrains et marraines :- Avoir été désigné par le futur baptisé ou ses pa-rents, être apte à remplir cette fonction et avoir l’intention de le faire- Etre âgé de 16 ans révolus ou avoir obtenu une dérogation- Avoir reçu soi-même les trois sacrements de l’initiation (baptême, confirmation et eucha-ristie) et avoir une vie conforme à la foi - Ne pas être père ou mère du futur baptisé.

Le baptême, qui marque l’en-trée dans la vie chrétienne est le premier des sept sacrements. Au temps des premiers chrétiens, les

baptisés étaient des adultes accompagnés par un membre éminent de la communauté ecclésiale tout au long de la préparation. Cette personne se portait garant de son cheminement et une « paternité spirituelle » se mettait en place. Plus tard, le baptême de

focus. L’annuaire 2010 de l’Eglise de France montre que le nombre de baptêmes d’enfants est en légère augmentation ces dernières années. Chaque baptisé est accompagné par un parrain et une marraine. Ce lien qui se noue lors du baptême durera toute la vie. Comment choisir le parrain et la marraine de son enfant ? En tant que parrain et marraine, quel rôle jouer auprès de lui ?

jeunes enfants modifiera le sens du parrai-nage. Il s’agira de donner au baptisé les moyens de développer sa foi et mener une vie à la lumière de l’Évangile.

choiSir Le parrain et La marraine de Son enfant : un choix à faire en conScienceLes missions confiées aux parrains et marraines sont essentielles pour la vie du chrétien. Malgré cela, ce choix est souvent résigné, on veut faire plaisir à un ami, une cousine : les intérêts des adultes passent avant ceux de l’enfant. Retrouver le véritable sens du parrainage chrétien permet de faire son choix en toute conscience.L’Église donne des critères pour faire ce choix. Les parents doivent également mûrir leur décision et laisser le choix aux personnes choisies. Quelques questions peuvent aider les parents ou catéchumènes à faire leur choix en conscience : où en est-il de sa rela-tion avec la foi chrétienne ? dans la relation à venir, qu’est-ce qui pourrait favoriser ou freiner le parrainage ?

parrain, marraine : cette miSSion eSt-eLLe pour moi ?Devenir parrain ou marraine est une mission qu’il faut accepter et mener sur le long terme, sans se contenter des cadeaux d’anniver-saires et de Noël. Le temps de la réflexion est également nécessaire quand on est « appelé » : où en suis-je de ma relation avec Dieu, est-ce que j’essaie de mettre ma vie sous la protection de l’Esprit Saint ? suis-je prêt à approfondir ma vie chrétienne ou à me mettre en route pour répondre à cet appel ? aurais-je assez de temps pour me consa-crer à mon filleul ? Après la cérémonie, le parrain et la marraine ont pour mission d’ha-biter cette relation, de la nourrir et de la faire grandir. Le filleul, en grandissant, prendra sa part active dans ce lien qui sera toujours en train de germer. Le parrainage est une rela-tion gratuite, libre. Au fil des années, ce qui s’imprime, c’est la qualité d’une présence, la construction d’une relation de confiance entre le filleul, son parrain et sa marraine.

rite

parrain, marraine : une mission pour la vie éternelle !

Céline Leignel

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eclairage. dans les siècles passés, de nombreuses communautés religieuses ont investi la presqu’ile ; aujourd’hui, il n’en reste que quelques unes qui sont encore bien vivantes. comme nous y invite le diocèse en cette année de l’esprit, nous allons découvrir trois familles spirituelles qui paraissent être des piliers du quartier : les jésuites, les religieuses du Sacré-cœur et le chemin neuf.

Aux heures d’école, les battants s’ouvrent pour laisser passer les enfants scolarisés au Sacré-Cœur. C’est en 1822 que Marie-

Thérèse de la Barmondière, riche des lieux, demande à Madeleine-Sophie Barrat, fondatrice de l’Ordre, d’ouvrir un internat de jeunes filles et une école pour les déshé-rités au 6 de la rue Boissac. Sa préoccu-pation est l’éducation, le soin des pauvres, des malades et du clergé. A sa mort, elle fait don du bâtiment qui sera agrandi au fil des années par l’achat du n°8 et la construction de la chapelle.

une communauté bien vivanteLes religieuses du Sacré-Cœur sont toujours présentes rue Boissac même si elles ne font plus partie du corps enseignant. Elles sont 5 à vivre ici, en communauté, se retrouvant pour des temps de prière, de repas, de réflexion et pour des week-ends. Trois d’entre elles sont en retraite, une retraite très active, tournée vers les autres à travers les soins palliatifs, l’aumônerie d’hôpital et l’équipe funérailles d’Ainay ou encore la pastorale du tourisme.Deux autres sont encore en activité.Impliquées dans le quartier et sur les paroisses, les religieuses le sont aussi dans l’école : conseil pastoral, catéchèse.

qui se cache derrière cette porte ?

un Logement d’étudianteSEnfin, 6 étudiantes logent également dans ces bâtiments, avec un projet commun, proposé par la communauté du Sacré-Cœur. Cette proposition de vie s’articule autour de leurs études, du partage de la vie quoti-dienne (repas pris ensemble et entretien des locaux) et d’une vie de foi. Chacune s’engage à participer à une rencontre par mois animée par une religieuse et à 3 temps forts dans l’année. Elles peuvent aussi participer le soir à la prière de la communauté.A travers tous ces engagements, les reli-gieuses du Sacré-Cœur restent bien fidèles à leur vocation : « découvrir et manifester le cœur de Jésus spécialement par le service de l’éducation ».

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Monique Fichet

C’est une communauté catho-lique à vocation œcuménique dans laquelle sont engagés des membres de différentes églises

(catholiques, orthodoxes, protestantes, anglicanes, évangéliques)… Elle réunit des hommes, des femmes, célibataires, prêtres et couples qui choisissent de témoi-gner ensemble de leur foi en Jésus Christ et de travailler pour l’unité des chrétiens en communion avec leurs églises afin que, selon la prière de Jésus à son Père « tous soient un… Un en nous pour que le monde croit que tu m’as envoyé » Jean (17, 21).Pour en savoir plus, je questionne Noémie, membre de la Communauté. Fille d’un pasteur évangélique, elle avait plus ou moins « largué la foi » dans sa jeunesse quand en 1975, elle participe à un rassemblement charismatique sous « la tente de l’Unité » regroupant plus d’un millier de personnes de confessions et d’horizons différents. Elle fait là une expérience de conversion, un renou-vellement de l’Esprit qui est vie donnée à ceux qui se reconnaissent en Jésus. D’an-ciens préjugés contre les catholiques sont emportés ; l’Esprit Saint qui nous rassemble déborde largement nos divisions, Il nous immerge dans l’amour mutuel, il nous constitue en corps différencié ; l’Unité n’est pas uniformité. L’Esprit Saint est jaillissement de vie, mais la Sagesse arrive avec le discernement qui est un garde-fou permettant de rester soumis à l’Esprit, conformément à l’Écri-ture et en communion avec les respon-

La communauté du chemin neuf

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Communauté du chemin neuf59 Montée du chemin neuf 69005 Lyon10 rue Henri IV 69002 Lyonwww.chemin-neuf.fr

contact

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Tout bon lyonnais connaît la Commu-nauté des Jésuites, installée rue Sala depuis 1954 et sa chapelle avec des confessions tous les

jours et ses messes dominicales parfaites pour les lève-tôt ou les couche-tard. Mais la Compagnie de Jésus offre aussi une multi-tude d’autres propositions.28 pères jésuites vivent et travaillent dans cette maison. De gros travaux ont été entrepris permettant la création de salles de conférences et l’installation du noviciat de la Province de France. 7 novices sont actuellement en cours de formation.A côté de cette résidence, l’Espace Saint Ignace est un lieu de prière, de formation et de débats selon la spiritualité de Saint Ignace de Loyola. Les pères Jésuites animent les itinéraires ignatiens, la CVX (Communauté Vie Chrétienne), proposent une initiation à la prière ou un accompagnement spirituel individuel. Ils sont présents dans le monde des jeunes via la pastorale d’établisse-ments scolaires (centre Saint Marc) ou la Maison des Etudiants Catholiques (ancien cha) qui prépare au concours de médecine.

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Monique Fichet

trouver un sens à sa vie, se mettre au service de l’homme avec la communauté des jésuites

sables. Noémie participe chaque année à une session œcuménique de quatre jours à l’abbaye de Hautecombe avec des interve-nants catholiques et protestants. Elle a suivi aussi des sessions à l’abbaye des Dombes où la communauté du chemin neuf assure une formation en théologie, Ecriture sainte, en partenariat avec les facultés théologiques catholique de Lyon et protestante de Stras-bourg. Attention ! Noémie m’explique que le

but n’est pas de « catholiciser » les protes-tants ou pour les catholiques, de devenir à moitié protestants, mais plutôt, par la prière, l’étude et le partage, de se soumettre à l’Es-prit qui les conduira ensemble vers une vie nouvelle. Je me souviens alors de Christophe Colomb qui cherchait une nouvelle route vers les Indes et a découvert, presque malgré lui, un nouveau continent. S’agit-il d’une belle aventure de l’Esprit au XXIème siècle ?

Messetous les jours à 12 h 10

le dimanche à 7 h et 21 h

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Marie-Hélène Chaigne

Au lendemain des troubles révo-lutionnaires de 1793, la recons-truction du catholicisme passe par l’édification d’un nouveau

clergé et le dynamisme des œuvres de laïcs. Parmi celles-ci, la Congrégation connaît un réel succès, notamment à Lyon depuis 1802. Fondée par l’agent de change Benoît Coste, elle réunit une soixantaine de messieurs en 1817 pour atteindre 160 vers 1838. Elle fonc-tionne sous le sceau du secret en recru-tant parmi les éléments les plus zélés de la bourgeoisie catholique de la ville, principa-lement dans le quartier d’Ainay, issus pour la plupart du monde du commerce et de la fabrique, attachés à la sensibilité légiti-miste. L’homme d’affaires Prosper Dugas en fait partie, de même que Frédéric Ozanam. Soutenue par les pères jésuites revenus à Lyon en 1836, une vie spirituelle intense conduit les congréganistes au culte eucha-ristique, à la dévotion mariale et au dévelop-pement des missions avec la Propagation de la Foi de Pauline Jaricot. La Congrégation est aussi à l’origine de nombreuses œuvres de revitalisation du catholicisme lyonnais. Les conférences Saint-Vincent de Paul lui doivent en partie sa réussite entre Rhône et Saône. Les filières d’accès sont multiples. Reste que l’éducation reçue dans un établissement jésuite comme le collège Notre-Dame de Mongré ou l’externat Saint-Joseph, constitue une réelle condition pour être accepté dans ce cénacle très fermé des Messieurs d’Ainay, que l’on retrouve à la fondation du Nouvelliste ou des Facultés Catholiques comme Charles Jacquier et Joseph Rambaud. Ils sont plus de trois cents congréganistes vers 1905. Se distinguent entre autres les banquiers Emmanuel Gourd et Louis Guérin, les soyeux Louis Gaucherand et Henri Hoppenot, les

Le CPU (coup de pouce universitaire) et sa centaine de bénévoles, vient lui en aide aux étudiants étrangers.Des conférences-débats ont lieu un samedi par mois. Ce sont « Les Samedis d’Études », en partant d’un article de la revue Études, ou « les Laboratoires » pour répondre à la question « Quelle société voulons-nous ? ». Deux pères travaillent également à l’Ins-titut des Sources Chrétiennes qui mène

propriétaires fonciers Maurice de Gatellier et Louis de Longevialle, les avocats Gabriel Perrin, Auguste Rivet et les quatre fils Lucien-Brun. S’appuyant sur la puissante sociabilité du quartier d’Ainay et l’influence exercée par les pères jésuites de la résidence de la rue Sala, la Congrégation de Lyon a ainsi large-ment contribué à la renaissance catholique de la capitale des Gaules au XIXème siècle. Cette page d’histoire, méconnue et oubliée, souligne la nécessité des engagements spiri-tuels et sociaux de tous, clercs et laïcs, pour faire face aux défis d’une époque et témoi-gner de la foi de l’église.

Pour plus amples informations :www.espacesaintignace.frou 20 rue Sala 69002 Lyon

contact

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Les messieurs d’ainay

une recherche scientifique sur les textes des Pères de l’Église. Ce ne sont là que quelques exemples de tout ce qui se vit ici. Mais au travers de tous ces groupes et associations, la mission de la Compagnie de Jésus est toujours d’être au service de la formation intérieure, pas seulement spiri-tuelle mais aussi humaine et permettre de réfléchir et d’agir autour des grandes questions de notre société.

Frédéric Ozanam

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Bruno Dumons

L’art de la Contre Réforme catho-

lique, qualifié plus tard de baroque

(du portugais barroco qui désigne

une perle de forme irrégulière)

traduit dans la pierre les directives du

Concile de Trente. Il s’agit tout à la fois de

manifester la vitalité de l’Église catholique,

de mettre en valeur la liturgie et de réagir à

l’austérité protestante.Si vous êtes allé vous promener au Domaine

de Lacroix Laval à Marcy l’Étoile, le week-

end du 15 et 16 octobre, vous avez sûrement

croisé quelques scouts… En effet, les Scouts

et Guides de France de Lyon Levant orga-

nisaient, ces jours là, leur Week-end Inter

Branches (WIB), un week-end durant lequel

se retrouvent tous les âges du mouvement

des Farfadets (6-8 ans) aux Compagnons

(18-20 ans). Et ce genre de rassemblement

n’a lieu que tous les 5 à 8 ans !

C’est donc avec une grande joie que 1500

filles et garçons ont partagé ces 24 heures

au parc de Lacroix Laval, et ce malgré le froid

de la nuit (la température est descendue à

0°C !!). Le groupe Lyon Presqu’île, de notre

paroisse était bien sûr présent !

Pendant ce week-end, tous ces jeunes

ont eu l’occasion, à travers de nombreux

jeux, de rencontrer des Scouts de 1945, à

cause d’une machine à remonter le temps

défectueuse… et de partir à la recherche

du dernier message de lord Baden Powell,

fondateur du scoutisme.Ce fut l’occasion, pour les petits comme

pour les plus grands de vivre un moment de

scoutisme rare et exceptionnel, et de décou-

vrir ou de redécouvrir les valeurs d’amitié,

de solidarité et de respect du scoutisme.

Comme d’habitude, on revient de ce genre

de rassemblement des souvenirs plein la

tête et en ayant hâte d’être à la prochaine

réunion, au prochain camp ou peut-être au

prochain WIB !« Je crois que Dieu vous a placé dans ce

monde pour y être heureux et jouir de la vie.

Ce n’est ni la richesse, ni le succès, ni l’indul-

gence envers soi-même qui créent le bonheur.

L’étude de la nature vous apprendra que Dieu

a créé des choses belles et merveilleuses afin

que vous en jouissiez. Contentez-vous de ce

que vous avez et faites-en le meilleur usage

possible. Essayez de laisser ce monde un

peu meilleur qu’il ne l’était quand vous y êtes

venus. […] Soyez prêts à vivre heureux. Soyez

toujours fidèles à votre promesse même

quand vous serez adultes » Extrait du dernier

message de Lord Baden Powell (1857-1941),

fondateur du Scoutisme.

Les Scouts Les Scouts et Guides et Guides de France de France de Lyon se de Lyon se rassemblentrassemblent

Contacter le groupe Scouts et Guides de France Lyon Presqu’île : M et Mme de Hédouville & M et Mme Gauthier-Maxencesgdflyonpresquile@gmail.com

Article de Maximin Auzéau-Charvet

contact

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deux petitS paS Sur Le SabLe mouiLLéLeucodystrophie métachromatique… un nom barbare qui désigne la maladie génétique orpheline qui a été diagnos-tiqué pour la petite Thaïs, âgée de deux ans. La sentence est sans appel : il reste quelques mois seulement à cette petite fille. Ce livre, écrit par la maman de Thaïs, Anne-Dauphine Julliand, n’est pas le descriptif d’une longue descente aux enfers. Non, c’est le récit d’une promesse d’une mère à sa fille « tu vas avoir une belle vie. Pas une vie comme les autres petites filles, mais une vie dont tu pourras être fière. Et où tu ne manqueras jamais d’amour. » L’histoire d’une famille qui mobilise tout l’amour dont elle est capable pour embellir les derniers jours de cette petite fille. Un témoignage boule-versant.

port Saint-nicoLaS Ce site propose une réflexion sur l’actualité et la vie de l’Eglise, forum, questions-réponses, textes fondamentaux et liens. Non offi-ciel, en ligne depuis plus de 15 ans, il est devenu LA référence sur la toile chrétienne. Parti de la paroisse Saint-Nicolas de La-Queue-en-Brie, en région parisienne, il est devenu le port d’attache des internautes désireux de nourrir leur foi. Cliquez sur l’adresse et promenez votre souris sur les différents lieux : phare, chantier naval, église et place du village… 16 rubriques où l’on trouve tout comme au BHV. Si vous voulez mieux connaitre la bible, montez dans le phare : quelle bible choisir et comment la lire sans se noyer dès le Lévitique. Il y a même un moteur de recherche pour retrouver la citation qui vous trotte dans la tête. Sur les quais, plein de lexiques : mots du jargon catholique, sigles, personnages évoqués dans le Nouveau Testament. A la veille de commémorer l’ouverture du concile Vatican II, il est temps de vous plonger dans tous les textes promul-gués. Théologie, histoire de l’Eglise, œcuménisme, c’est une mine inépuisable avec aussi de l’humour - je me suis quelque peu attardée devant la vitrine du sacristain au Bar de la Marine- Attrayant, avec une ergonomie impeccable, plusieurs portes d’entrée pour chaque rubrique, il mêle le très sérieux et les ques-tions-réponses pour les nuls.C’est ici : www.portstnicolas.org

livre

site

mariageS

St-MartinSéverin Dancer et Lucile Valette, Sébastien Payet et Delphine Chevallier, Guillaume Saint-Quentin et Alix Romano, Stéphane Fleury et Keiko Peycru-Opinel, Yoan Gauthier et Julie Tridon, Pierrick Marcel et Marie Prost, Sébastien Cariot et Shuang Zhang, Alexis Franchet et Karine Journaud, Yann Ratine et Céline Martin, Alexandre Ruiz et Elodie Rogliardo, Alain Santana et Laurence Ortis, Nicolas Bombera et Fleur Sudries, Guillaume Peillon et Madeleine Serizay, Marin Guillemot et Domitille de Villeneuve.

baptêmeS

St-FrançoisAugustin Bayzelon

St-MartinPhilippine Gancel, Cécile Mouilleron, Aristide Morel-Journel, Augustin Berthier, Bruna Santiago-Silberger, Marie-Alix Viéla, Léa Laulan, Capucine Bruneau, Manon Dermidjian, Joseph Lagneau, Arthur Basset, Paul-Marc Basset, Axel Mertzweiller, Lothaire Guinand, Emma Rippoll, Blanche Vuillefroy de Silly, Chloé Bouchez, Sophie Rapidy.

funéraiLLeS

Ste-CroixMarie-Thérèse Bardonnet

St-FrançoisColette de Champs de Saint Léger, Charles Théollier

St-MartinHenry Guérin, Paule Stephan, Maurice Doillon, Albert du Verne, Renée Berthod, Monique Chavent, Georges Clozel, Marguerite Giovane, Antonia Dechêne-Cotillon, Anne Arduin, Henriette Méric de Bellefon, Yvonne de Rimonteil de Lombarès, Paul Delouis, Nicole Le Conte, Olivier Loesch, Yvette Bousquet, Odette Rolland, François Clerc.

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t8 décembre

Conférence organisée par l’association des anciens de Saint-Joseph / Saint-Marc

LA CHINE AU XXIème SIÈCLE : PEUR OU FASCINATION ? par Jean AGNÈSLa Chine inquiète le monde. Sa montée en puissance depuis 30 ans est si rapide que les opinions occidentales sont passées en quelques années de l’intérêt bienveillant à l’admiration puis à la méfiance (voire l’hostilité).Qu’en est-il des AMBITIONS CHINOISES et des DÉFIS à affronter ?Le conférencier abordera notamment les points suivants : 1. Les 30 glorieuses chinoises 1980-2010. 2. La DEMOGRAPHIE au pays de «l’enfant unique». 3. La Chine champion des inégalités sociales ? 4. Le poids GEOPOLITIQUE de la Chine.

JEUDI 19 JANVIER 2012, à 20H ESPACE CULTUREL SAINT-MARCEntrée libre, participation aux frais 10, rue Sainte-Hélène, LYON 2ème M° Ampère ou Bellecour

24 décembreSte-Croix 18hSt-François 20hSt-Martin 19h – 22h

25 décembreSt-François 10hSt-Martin 11h

31 décembreSt-François 18h

1er janvierSt-Martin 11h Ste-Croix 18h30

Le Pèlerinage à Fourvière, messes, temps de prière et d’adoration, du 7 au 11 décembre, dans les trois lieux de culteVisites guidées à la rencontre de MarieConcerts : chœur corse Asculta, chœur Musica Nova, chœur ImagôProgramme complet sur le site paroissial et dépliants dans les accueils.

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agendamercrediS en preSqu’îLe 4 types de soirées le mercredi à 20h30.• 1er mercredi, à Ste-Croix : Visages de notre Dieu, Parcours sur le Credo : , 4 janv., 1er fév., 7 mars. • 2ème mercredi, à St-Martin : À coeur ouvert, Adoration - prière : 7 déc., 11 janv., 8 fév. • 3ème mercredi, à Ste-Croix : Chrétiens dans la cité, Témoignages, 18 janvier Bruno Dumons, historien et diacre. • 4ème mercredi, à St-François : Partage en images, Ciné-club : 25 janvier « Farenheit 451 » de Truffaut

touS LeS jeudiS Soirées Ephata, 18-30 ans,

11 décembre Fête de la Croix Glorieuse, messe à 19h30 à Ste-Croix, suivie d’une réunion d’information et inscriptions pour le catéchisme.

20 décembreSoirée réconciliation (confessions indivi-duelles), 19h à 21h30 à Saint-Martin

15 janvierMesse des baptisés de l’année 2011, 11h à Saint-Martin

17 janvierRencontre judéo-chrétienne, à 20h30, 25 rue du Plat (voir p.2)

21 janvierFormation Vatican II et la Parole de Dieu, 9h30 à 17h30, Saint-Bonaventure, place des Cordeliers. Contact : saintbo-naventure@gmail.com

21 janvierCatéchèse familiale, 14h30 à St-François

22 janvierCélébration commune des églises chré-tiennes de Lyon, 17h à Saint-Bonaven-ture

• Timbres : apportez les vieux timbres qui encombrent vos tiroirs dans les accueils paroissiaux. La collecte de l’an dernier (plus de 6 000€) a permis de financer des micro-projets et les études des novices de Notre-Dame-de-la-Salette.• L’association « Les petits frères des pauvres » cherche des béné-voles. Il s’agit d’accompagner, dans une relation fraternelle, des personnes de plus de 50 ans souf-frant de solitude, de pauvreté, de maladies graves, en leur consa-crant un peu de votre temps libre. Contact : 04 72 78 52 52 ou frat.lyon@petitsfreres.asso.fr

Site paroiSSiaL www.paroisse2lyon.fr

infoS jeuneS www.jeunes-lyon.cef.fr

accueiL maiSon paroiSSiaLe 27, rue de Condé – tél. : 04 72 77 61 74paroisse2lyon@gmail.com

accueiLSSte-Croix : 04 72 77 61 74

St-François de Sales : 04 78 37 25 27

St-Martin d’Ainay : Accueil 04 72 40 02 50 ; Sacristie 09 53 22 05 75 psmainay@gmail.com

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25 janvier Matinée œcuménique pour les enfants, 9h à 11h à Saint-François

29 janvierBénédiction des fiancés, 11h à Saint-Martin

22 février Entrée en carême, messe des cendres, 19h30 à Saint-François

carnet

Par quel miracle lisez-vous ces lignes ? Et les lirez vous vraiment jusqu’au bout ? Car, tout le monde le sait, tout le monde le voit, on ne lit

plus. Bien sûr, je ne parle pas de la littérature, des romans ou des essais auxquels une partie d’entre nous, en dépit d’Internet, continue à rester fidèle, mais de l’information toute bête que la vie quotidienne nous déverse à coup de modes d’emploi, de nouvelles du monde, de tracts d’invitation de tous ordres : on y jette un regard distrait mais on n’ « imprime » pas !Ainsi, faute de lire jusqu’au bout les instruc-

tions de la machine à affranchir à la Poste, je me suis surprise à maudire la pièce de 2 euros qu’elle s’obstinait à me refuser. Et combien de fois m’est-il arrivé de demander l’heure ou le lieu d’un évènement pourtant clairement indi-qués sur le tract que j’avais en main!Bref, submergés de messages, pris dans « l’accélération du temps social », soumis à la dictature de l’instant comme le relève J.C.Guillebaud(1), nous vivons dans le zapping permanent qui signifie souvent inattention et approximation.L’ennui, c’est que cette façon de vivre entre-tient les rumeurs, les simplifications, les excès. Comme on ne prend plus le temps de digérer l’information et d’y réfléchir, on laisse le champ libre à la stigmatisation inacces-sible à la nuance : on est taxé, par exemple, d’« homophobe » ou d’« intégriste », d’« anti-sémite » ou d’« islamophobe » dès lors qu’on tente une analyse critique des points de vue les plus répandus. Cela nous enferme, et, en dépit des efforts répétés pour appeler au débat et au dialogue, la communication se réduit le plus souvent à quelques instants de grâce. Rien d’étonnant à ce qu’elle soit devenue le leitmotiv de notre société !Faites court ! Faites vite ! Comment échapper à ces impératifs qui nous laissent à la surface de nous-mêmes et des autres ?(1) J.C.Guillebaud, « La vie vivante », les Arènes, 2011

Geneviève Simon

Entre Rhône et Saône, journal de la paroisse Presqu’ïle Sud (Ste Croix, St François et St Martin). Directeur de publication : François Lamy • Comité de rédaction : Florence Bonnet, Marie-Hélène Chaigne, Monique Fichet, Jean-Alain Garavel, Bruno Lépine, Céline Leignel, Agnès de Montille, Geneviève Simon, Jean-Baptiste de Varax et Isabelle Vullierme • email : paroisse2lyon@gmail.com, vullierm@club-internet.fr • Site : paroisse2lyon.fr • Rédaction et administra-tion : 27 rue de Condé 69002 • Création et réalisation : Laurent de Sars, 06 73 68 06 32, ldesars@wanadoo.fr • Impression : Chirat.

chronique16

faites court ! faites vite !

© Fo

tolia

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Synthèse documentNom du fichier : 1111_0359_P_01_16.pdfEmplacement : \\Xserve-xeon\clients\1111_0359_ENTRE_RHONE_ET_SAONE\11 11_0359_PDFTitre : -Créé avec : Adobe InDesign CS4 (6.0.6)Application : Adobe PDF Library 9.0Auteur : -Créé le : 24.11.2011 12:37:17Modifié le : 24.11.2011 12:38:33Taille de fichier : 23.7 MByte / 24292.6 KByteGrossi-maigri : NonMode de conversion : -PDF/X Version : -Version PDF : 1.6Nombre de pages : 16Zone de support : 214.82 x 284.82 mmZone de rognage : 200.00 x 270.00 mm

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ContenuPrésence de transparence (1-16)Epaisseur de trait 0.000 mm inférieure à la limite du trait fin 0.035 mm (9)

Informations diversesSélections couleurs : 4

CMYK

Espaces colorimétriquesDeviceCMYK / Separation

Polices : 29DIN-Bold Type1 / Custom / Sous-groupe incorporéDIN-Light Type1 / Custom / Sous-groupe incorporéDIN-LightItalic Type1 / Custom / Sous-groupe incorporéDIN-Medium Type1 / Custom / Sous-groupe incorporéDIN-Regular Type1 / Custom / Sous-groupe incorporéDIN-RegularItalic Type1 / Custom / Sous-groupe incorporéDINCond-Black Type1 / Custom / Sous-groupe incorporéDINCond-Bold Type1 / Custom / Sous-groupe incorporéDINCond-Medium Type1 / Custom / Sous-groupe incorporéEuroMono-Regular Type1 / Custom / Sous-groupe incorporéHelvetica Type1 / Custom / Sous-groupe incorporéHelvetica-Black Type1 / Custom / Sous-groupe incorporéHelvetica-Narrow Type1 / Custom / Sous-groupe incorporéHelvetica-UltraCompressed Type1 / Custom / Sous-groupe incorporéSutro-BlackInitials Type1 / Custom / Sous-groupe incorporéSutro-Bold (3x) Type1 / Custom / Sous-groupe incorporéSutro-ExtraBold Type1 / Custom / Sous-groupe incorporéSutro-Heavy Type1 / Custom / Sous-groupe incorporéSutro-HeavyItalic Type1 / Custom / Sous-groupe incorporéSutro-Light Type1 / Custom / Sous-groupe incorporéSutro-LightItalic Type1 / Custom / Sous-groupe incorporéSutro-Medium (3x) Type1 / Custom / Sous-groupe incorporéSutro-ShadedInitials Type1 / Custom / Sous-groupe incorporéSutroCondensed-ExtraBold Type1 / Custom / Sous-groupe incorporéVariable-Black Type1 / Custom / Sous-groupe incorporé