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Espace Jeunesse 1 er étage de la librairie Cache-cache avec les animaux dans la ville Photographies de Francesco Acerbis Exposition du 1 er au 30 septembre Tous les mercredis à 16 heures Heure du conte Lecture d’histoires par nos libraires En OCTOBRE à La Boîte à LIVRES 04/10/12 : Florian Zeller La jouissance : un roman européen (Éd. Gallimard) 08/10/12 : Axel Kahn Âges de la vie (Éd. La martinière) 11/10/12 : Denis Westhoff Sagan et fils (Éd.Stock) 15/10/12 : Mohammed Aissaoui L’étoile jaune et le croissant (Éd. Gallimard) 26/10/12 : Aurelien Bellanger La théorie de l’information (Éd. Gallimard) ... sous réserve de modification L’ensemble musicale Doulce mémoire nous propose des lectures passionnantes sur l’Inde du XVIII ème siècle. L’émerveillement devant l’art des bayadères, les manières de table, l’art du massage, le rituel des bains, tout un quotidien raconté dans une langue alerte par des voyageurs français qui découvraient un pays fascinant et extravagant si loin des habitudes et des manières européennes. Philippe Vallepin a assuré pour Doulce Mémoire l’adaptation, la scénographie et la mise en scène de nombreux spectacles. Comédien, il a notamment interprété le rôle du Récitant dans la Messe de Requiem pour la mort d’Henri IV (enregistré par Naive, Diapason d’Or 999). Il est également responsable du département Art dramatique et professeur d’Art dramatique au Conservatoire de Nantes. Plus d’infos sur : www.doulcememoire.com Vendredi 28 septembre à 19h Lectures par Philippe VALLEPIN À pied, à chameau, en palanquin, voyage dans les Indes Dans le cadre du Festival Voix d’ici,Voix d’ailleurs LIBRAIRIE LA BOÎTE À LIVRES . 19 RUE NATIONALE 37000 TOURS TÉL. 02 47 05 70 39 . FAX 02 47 05 14 78 . [email protected] . www.boitealivres.com La librairie est ouverte le lundi de 11h à 19h et du mardi au samedi de 10h à 19h Rencontre avec Serge Joncour pour son roman L’amour sans le faire Ed. Flammarion © TFM Distribution Mercredi 12 septembre à 19h Rencontre avec Jean-Daniel Verhaeghe pour son livre Le jeu de l’absence Ed. Arléa Lundi 17 septembre à 19h Dédicace avec Francesco Acerbis pour son ouvrage jeunesse Mon safari dans Paris Ed. Sarbacane Samedi 22 septembre à 15h Rencontre avec Tahar Ben Jelloun pour son roman Le bonheur conjugal Ed. Gallimard Mardi 25 septembre à 19h © C. Hélie © Andrew McLeish © D. Ignaszewskii Rencontre avec Myriam Thibault pour son roman Plagiat Ed. Léo Scheer Vendredi 14 septembre à 19h © Samuel Boivin © C. Hélie Rencontre avec Jean-Marie Rouart pour son livre Napoléon ou la destinée Ed. Gallimard Jeudi 20 septembre à 19h Rencontre avec Metin Arditi pour son roman Prince d’orchestre Ed. Actes Sud Lundi 24 septembre à 19h Lectures avec Philippe Vallepin A pied, à chameau, en palanquin... Festival Voix d’ici, Voix d’ailleurs Vendredi 28 septembre à 19h Septembre 2012 © DR Dès 3 ans www.boitealivres.com www.boitealivres.com www.boitealivres.com www.boitealivres.com laissez-vous guider sur... nouveaux services... la librairie vous offre en ligne La Boîte à Livres de rés e rv er a ch e ter se faire livrer un livre ou offrir rechercher suivre lactualité de la librairie...

Vendredi 28 septembre à 19h Lectures par Philippe … · Mon safari dans Paris Samedi 22 septembre à 15h Ed. ... Dans le livre lu par Ferdinand, ... de ce jeu peu commun et risqué

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Espace Jeunesse 1er étage de la librairie Cache-cache avec les animaux dans la ville

Photographies de Francesco Acerbis

Exposition du 1er au 30 septembre

Tous les mercredis à 16 heures

Heure du conteLecture d’histoires

par nos libraires

En OCTOBRE à La Boîte à LIVRES 04/10/12 : Florian Zeller La jouissance : un roman européen (Éd. Gallimard)08/10/12 : Axel Kahn Âges de la vie (Éd. La martinière)11/10/12 : Denis Westhoff Sagan et fils (Éd.Stock) 15/10/12 : Mohammed Aissaoui L’étoile jaune et le croissant (Éd. Gallimard)26/10/12 : Aurelien Bellanger La théorie de l’information (Éd. Gallimard)

...

sous réserve de modification

L’ensemble musicale Doulce mémoire nous propose des lectures passionnantes sur l’Inde du XVIIIème siècle. L’émerveillement devant l’art des bayadères, les manières de table, l’art du massage, le rituel des bains, tout un quotidien raconté dans une langue alerte par des voyageurs français qui découvraient un pays fascinant et extravagant si loin des habitudes et des manières européennes.Philippe Vallepin a assuré pour Doulce Mémoire l’adaptation, la scénographie et la mise en scène de nombreux spectacles. Comédien, il a notamment interprété le rôle du Récitant dans la Messe de Requiem pour la mort d’Henri IV (enregistré par Naive, Diapason d’Or �999). Il est également responsable du département Art dramatique et professeur d’Art dramatique au Conservatoire de Nantes.

Plus d’infos sur : www.doulcememoire.com

Vendredi 28 septembre à 19hLectures par Philippe VALLEPIN

À pied, à chameau, en palanquin, voyage dans les Indes Dans le cadre du Festival Voix d’ici, Voix d’ailleurs

Librairie La boîte à Livres . 19 rue nationaLe 37000 toursTél. 02 47 05 70 39 . Fax 02 47 05 14 78 . [email protected] . www.boitealivres.com

La librairie est ouverte le lundi de 11h à 19h et du mardi au samedi de 10h à 19h

Lundi 2 avril à 19 h

Rencontre avecSerge Joncour

pour son romanL’amour sans le faire

Ed. Flammarion

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Mercredi 12 septembre à 19h

Rencontre avecJean-Daniel Verhaeghe

pour son livreLe jeu de l’absence

Ed. ArléaLundi 17 septembre à 19h

Dédicace avecFrancesco Acerbispour son ouvrage jeunesseMon safari dans Paris

Ed. SarbacaneSamedi 22 septembre à 15h

Rencontre avecTahar Ben Jelloun

pour son romanLe bonheur conjugal

Ed. GallimardMardi 25 septembre à 19h© C

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Lundi 2 avril à 19 h

Rencontre avecMyriam Thibault

pour son romanPlagiat

Ed. Léo ScheerVendredi 14 septembre à 19h

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Rencontre avecJean-Marie Rouart

pour son livreNapoléon ou la destinée

Ed. GallimardJeudi 20 septembre à 19h

Rencontre avecMetin Arditi

pour son romanPrince d’orchestre

Ed. Actes SudLundi 24 septembre à 19h

Lectures avecPhilippe Vallepin

A pied, à chameau, en palanquin...

Festival Voix d’ici, Voix d’ailleursVendredi 28 septembre à 19h

Septembre 2012

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Dès 3 ans

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Mercredi 12 septembre à 19hRencontre avec Serge JONCOUR

L’Amour sans le faire(Ed. Flammarion.�9 €)

Franck, qui n’a plus donné signe de vie à ses parents depuis dix ans, se décide un soir à leur téléphoner. Curieusement, c’est un petit garçon qui décroche et, curieusement encore, il s’appelle Alexandre, comme le frère de Franck disparu accidentellement des années auparavant. Franck a une soudaine envie de quitter Paris et de revenir là-bas, aux Bertranges, dans la ferme familiale du Lot. Louise est à la ferme pour passer quelques jours de vacances avec son fils dont elle a confié la garde aux parents de Franck, ses anciens beaux-parents.

Le temps a passé, les lieux ont changé, mais ces retrouvailles inattendues vont bouleverser le cours des choses. Franck et Louise sont deux êtres abîmés par la vie, ils se parlent peu mais semblent se comprendre. Chacun, à sa manière, va aider l’autre à se réconcilier avec lui-même, et à s’aimer. « On ne refait pas sa vie, c’est juste l’ancienne sur laquelle on insiste », pense Franck en arrivant à la ferme. Mais dans le silence de cet été chaud et ensoleillé, autour de cet enfant de cinq ans, « insister » finit par ressembler, tout simplement, à la vie réinventée.

Serge Joncour est l’auteur de huit livres, parmi lesquels UV (Le Dilettante, Prix France Télévision 2003), L’Idole (Flammarion, Prix de l’Humour Noir 2005), Combien de fois je t’aime (Flammarion, 2008) et L’homme qui ne savait pas dire non (Flammarion, 2010). Il collabore à l’émission « Des Papous dans la tête » sur France Culture.

Extrait : « Il réessaya une heure plus tard, toujours rien, puis une nouvelle fois en toute fin d’après-midi, là encore pas de réponse, c’était inquiétant ces sonneries qui se perdaient dans le vague, il se représentait ce décor oublié là-bas, le téléphone au fond du couloir, la maison isolée, vide peut-être, par distraction il revisitait mentalement l’endroit mais finalement ce coup-ci on décrocha, une petite voix de môme à l’autre bout du fil qui lui lança :– Allô, c’est qui ?Cette intonation solaire, cette voix de gosse improbable, elle lui fit tout de suite penser à celle de son frère, mais ça ne se pouvait pas, bien sûr que ça ne se pouvait pas, il y avait bien longtemps qu’Alexandre n’était plus un enfant, et surtout il était mort depuis dix ans. Par pur réflexe il hasarda :– Alexandre ?– Oui, et toi c’est qui ? »

Formant avec sa femme un couple bourgeois empêtré dans la routine, le narrateur de Plagiat, acteur et écrivain sûr de lui quoique légèrement désabusé, ne voit pas la catastrophe arriver : par une sorte de paresse affective, il se laisse surprendre par le départ soudain de sa femme. Désormais seul dans leur maison, il commence à fouiller dans de vieux papiers et découvre la correspondance qu’ils avaient échangée au début de leur relation. Lui qui pensait n’avoir

aucune inspiration pour son nouveau livre se décide alors à raconter leur histoire à partir de ces lettres. Mais lorsque le livre paraîtra, et connaîtra le succès, ce geste vengeur se retournera contre lui. L’auteure pose la question de l’authenticité des sentiments à travers la figure d’un homme qui, en cherchant à tout prix la gloire, précipite sa propre chute.

Vendredi 14 septembre à 19hRencontre avec Myriam THIBAULT

Plagiat (Ed. Léo Scheer. �8 €)

Myriam Thibault est une jeune auteure tourangelle. Elle a déjà publié aux Editions Léo Scheer : Paris, je t’aime (2010) et Orgueil et désir (2011). Elle est également chroniqueuse pour La Cause Littéraire.

C’est en corrigeant les épreuves de la traduction d’un livre de Jorgen Hörtan, auteur norvégien du début du XXe siècle que Ferdinand a l’idée de jouer au «jeu de l’absence» avec Jeanne sa fiancée. Ce jeu a pour principe de s’éloigner plusieurs mois afin de mieux se retrouver. Dans le livre lu par Ferdinand, le couple se retrouve après une séparation d’un an, plus amoureux que jamais. Mais qu’en sera-t-il pour Ferdinand et Jeanne ? Sauront-ils s’attendre ? Peut-on réellement jouer avec l’amour ?

Commence alors un étrange chassé-croisé entre le roman et la réalité, qui nous mènera de Rochefort, en Charente-Maritime, au Sénégal, sur les traces de Pierre Loti, auquel Jeanne consacre une thèse qu’elle espère terminer à la faveur de cette solitude que lui impose la règle de ce jeu peu commun et risqué. Le hasard conduira Jeanne sur des chemins imprévisibles.

Lundi 17 septembre à 19hRencontre avec Jean-Daniel VERHAEGHE

Le jeu de l’absence(Ed. Arléa. �9 €)

Jean-Daniel Verhaeghe est un réalisateur de cinéma et de fiction TV, connu, entre autre, pour ses adaptations de classiques de la littérature française : Le Grand Meaulnes, Le Père Goriot, Le Rouge et le Noir, des nouvelles de Maupassant, ou les films Jaurès avec Philippe Torreton et, dernièrement, L’Exécution, retraçant la carrière de Robert Badinter avec Charles Berling et Gérard Depardieu. Il a publié, en 2002, un premier roman, Un goût du secret, aux éditions du Rocher.

Parution le 12 septembre

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Jeudi 20 septembre à 19hRencontre avec Jean-Marie ROUART

Napoléon ou La destinée(Ed. Gallimard. ��,90 €)

« Il y a un autre Napoléon. C’est celui qui m’a fasciné. Un homme souvent au bord du gouffre qui s’efforce de déchiffrer l’énigme de sa destinée. Frôlant sans cesse la catastrophe, il semble entraîné dans une course poursuite où le rêve devient réalité, où l’invraisemblable devient vrai. Ses échecs me parlent plus que ses succès. Ils ponctuent sa vie. Il s’est construit en les surmontant. Sous la surface de la gloire, comme d’une mer souterraine, jaillissent çà et là des accès de désespoir, des crises de doute. Parfois il est si désemparé qu’il songe au suicide. À Fontainebleau, en �8��, il décide même d’en finir en avalant du poison.

Loin d’être seulement un esprit rationnel, il se sent le jouet de forces obscures. D’où son attirance pour les phénomènes surnaturels. Il croit aux signes, aux présages, aux prédictions, à tous les messages de l’invisible. C’est d’eux qu’il tire la certitude de son destin d’exception.C’est cet autre Napoléon, méconnu, dissimulé derrière la fresque de la grande Histoire, que j’ai voulu faire revivre ; et avec lui une époque presque irréelle à force de relever des défis impossibles et de s’abandonner au feu de toutes les passions. »

J.-M. R.

Jean-Marie Rouart a reçu de nombreux prix littéraires comme l’Interallié, le Renaudot et le prix Prince Pierre de Monaco pour l’ensemble de son oeuvre. Élu à l’Académie Française en , au fauteuil de l’historien Georges Duby, il a notamment publié, aux Éditions Gallimard, Une jeunesse à l’ombre de la lumière, Nous ne savons pas aimer, Le scandale et La guerre amoureuse. Il est également l’auteur de deux biographies historiques : Morny, un voluptueux au pouvoir et Bernis le cardinal des plaisirs.Il a par ailleurs mené une carrière de journaliste, au Magazine littéraire en 1967, puis comme directeur du Figaro littéraire de 1986 à 2003 avant de collaborer à Paris-Match.

Extrait : « Devant la terrasse de la maison patriarcale des Milelli, vieille bâtisse imposante qui menace ruine, Napoléon se sent vraiment chez lui. Cette campagne lui plaît. Pour l’adolescent qu’il est, elle représente une idée de la liberté et de vastes perspectives où peut errer l’imagination.Enfant, il a joué dans un grenier semblable où sèchent les châtaignes. Il peut se livrer à des promenades sur les chemins pierreux tracés par les Génois. Il y chasse le lièvre et la perdrix. Il aime — et il aimera toujours — la vie simple, rustique, les moeurs ancestrales et le rythme paisible du monde pastoral. »

Samedi 22 septembre à 15hDédicace avec Francesco ACERBIS

Mon safari dans Paris(Ed. Sarbacane. ��,�0 €)

Entre �0�0 et �0�� le photographe Francesco Acerbis a capturé dans son objectif tous les animaux sauvages ou familiers, tagués, graffés ou peints sur les murs de Paris, par des artistes plus ou moins anonymes. Il s’agit de vrais graffs, souvent éphémères. Aucun n’a été retouché ni plaqué sur les murs pour le livre. Résultat, un imagier urbain moderne et vivant, né du Street Art, dont les pages réservent de jolies surprises : ici une girafe pointe une tête mutine, là un grand singe rêve à sa forêt lointaine... ici s’avance un tigre puissant, là s’élance

un oiseau de proie... Un zoo de rêve, multicolore et silencieux.

« Je l’ai imaginé comme un jeu de cache-cache, aussi comme un hommage au street art, confie le photographe. C’est une façon de découvrir Paris, en cherchant des animaux au hasard des rues. »

Ses études de philosophie ont conduit Francesco Acerbis à allier sa réflexion à un travail photographique sur des faits de société. Son travail sur la situation des réfugiés dans les Balkans (Slovénie, Bosnie, Albanie, Kosovo et Serbie) est exposé plusieurs fois en Italie. Il s’engage pour l’Hôpital Kocevo à Sarajevo en publiant en 1997 La sospensione dell’anima, livre sur la situation d’après-guerre en Bosnie. Francesco Acerbis rejoint l’agence Editing à Paris en 2002. En 2007, il participe au lancement de la maison de photographes Signatures.Dans la série « Les Villes invisibles », Francesco Acerbis croise littérature et photographie sur les traces du roman éponyme d’Italo Calvino qui nous fait voyager à travers cinquante cinq villes imaginaires aux prénoms féminins, regroupées par thèmes. D’origine italienne, Francesco a reconnu et photographié dans Paris, onze des villes décrites par l’écrivain.

nDès 3 ans

Jean-Marie Rouartde l’Académie française

Gallimard

Napoléonou la Destinée

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Extrait : « Ce serait un triomphe.Alexis Kandilis le savait.Il dominait tout. Les instruments. La musique. Ce que les gens allaient ressentir, penser... Tout.Dans la salle bondée, mille huit cents personnes retenaient leur souffle, impatientes, déjà, de pouvoir dire plus tard : « C’était un concert inouï».Tout était en place. Au millimètre.L’attaque se ferait avec les bois et les cuivres. Bassons, cors, trombones... Alexis Kandilis balaya leurs pupitres du regard. Les musiciens étaient figés, dans l’attente, les yeux rivés sur lui, prêts à bondir. Impatients de le suivre. Dans dix ans, dans quinze ans, ils raconteraient encore, avec dans la voix un tremblement : «Tu te souviens du concert avec Kandilis ? On avait commencé avec l’ouverture de La force du destin. c’était gé-nial !»

Lundi 24 septembre à 19hRencontre avec Metin ARDITI

Prince d’orchestre(Ed. Actes Sud. ��,80 €)

Alors que chaque concert lui vaut un triomphe et qu’il se trouve au sommet de sa gloire, le chef d’orchestre Alexis Kandilis commet une indélicatesse dont les conséquences pourraient être irrémédiables. Sa réputation est ébranlée. Aux déceptions et revers qui s’ensuivent il oppose la certitude de son destin d’exception. Mais les blessures les plus anciennes se rappellent à son souvenir. L’insidieux leitmotiv des Kindertotenlieder – Les chants des enfants morts – de Gustav Mahler lui chuchote sans répit le secret qu’il voudrait oublier. La chute est inexorable. Seules l’amitié ou la confiance

Metin Arditi préside l’Orchestre de la Suisse romande et la fondation Les Instruments de la Paix-Genève. Son oeuvre, publiée chez Actes Sud, comprend notamment La fille des Louganis (2007), Loin des bras (2009) et Le Turquetto (Prix Jean-Giono 2011, prix Culture et Bibliothèques pour tous 2012...).

Le point de vue des éditeurs

DÉP. LÉG. : AOÛT 201221,80 e TTC Francewww.actes-sud.fr

ISBN 978-2-330-01256-4

Alors que chaque concert lui vaut un triomphe et qu’il se trouve au sommet de sa gloire, le chef d’orchestre Alexis Kandilis commet une indélicatesse dont les conséquences pourraient être irrémédiables. Sa répu-tation est ébranlée. Aux déceptions et revers qui s’en-suivent il oppose la certitude de son destin d’exception. Mais les blessures les plus anciennes se rappellent à son souvenir. L’insidieux leitmotiv des Kindertotenlieder– Les chants des enfants morts – de Gustav Mahler lui chuchote sans répit le secret qu’il voudrait oublier. La chute est inexorable. Seules l’amitié ou la confiance de quelques proches semblent l’ouvrir à une autre approche de son talent, susciter en lui un homme nouveau, dont la personnalité glisserait de la toute-puissance à la compassion, de l’arrogance à l’empathie profonde. Se dessine peut-être une métamorphose…

Roman haletant, parcours exalté, bouleversé par les véhémences de la musique, Prince d’orchestre est aussi une réflexion sur la part d’imprévisible que contient toute existence, sur la force du hasard et les abîmes de la fragilité humaine, sur les souffrances que convoque, apaise, et souvent transcende l’inépuisable fécondité de l’art.

Né en 1945 à Ankara, Metin Arditi vit à Genève. Il préside l’Orchestre de la Suisse romande et la fondation Les Instruments de la Paix-Genève. Son œuvre, publiée chez Actes Sud, comprend notamment La fille des Louganis (2007 ; Babel n° 967), Loin des bras (2009 ; Babel n° 1068) et Le Turquetto (2011).

Photographie de couverture : © George Christakis

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de quelques proches semblent l’ouvrir à une autre approche de son talent, susciter en lui un homme nouveau, dont la personnalité glisserait de la toute puissance à la compassion, de l’arrogance à l’empathie profonde. Se dessine peut-être une métamorphose… Prince d’orchestre est une réflexion sur la part d’imprévisible que contient toute existence, sur la force du hasard et les abîmes de la fragilité humaine, sur les souffrances que convoque, apaise, et souvent transcende l’inépuisable fécondité de l’art.

Extrait : « Les deux hommes solides qui l’avaient porté puis déposé dans un fauteuil face à la mer étaient essouflés. Le malade éprouvait lui aussi de la peine à respirer et son regard était plein d’amertume. Seule sa conscience était vive. Son corps avait grossi, il était devenu lourd. Quant à son élocution, elle était lente et la plupart du temps incompréhensible. On lui faisait souvent répéter ce qu’il disait et il détestait ça parce que c’était fatigant et humiliant. Il préférait communiquer avec les yeux. Quand il les levait, cela voulait dire non. Quand il les baissait, cela voulait dire oui, mais un oui résigné. Un jour, l’un des Jumeaux — il appelait ainsi ses deux aides, bien qu’ils ne soient pas frères —, croyant bien faire, lui apporta une ardoise avec un stylo-feutre attaché au bout d’une ficelle. Il se mit en colère et eut la force de les jeter par terre.»

Mardi 25 septembre à 19hRencontre avec Tahar BEN JELLOUN

Le bonheur conjugal(Ed. Gallimard. �� €)

Casablanca, début des années �000. Un peintre, au sommet de sa gloire, se retrouve du jour au lendemain cloué dans un fauteuil roulant, paralysé par une attaque cérébrale. Sa carrière est brisée et sa vie brillante, faite d’expositions, de voyages et de liberté, foudroyée. Muré dans la maladie, il rumine sa défaite, persuadé que son mariage est responsable de son effondrement. Aussi décide-t-il, pour échapper à la dépression qui le guette, d’écrire en secret un livre qui racontera l’enfer de son couple. Un travail d’auto-analyse qui l’aidera à trouver le courage de se libérer de sa relation perverse et destructrice. Mais sa femme découvre le manuscrit caché dans un coffre de l’atelier et décide de livrer sa version des faits, répondant point par point aux accusations de son mari. Qu’est-ce que le bonheur conjugal dans une société où le

mariage est une institution ? Souvent rien d’autre qu’une façade, une illusion entretenue par lâcheté ou respect des convenances. C’est ce que raconte ce roman en confrontant deux versants d’une même histoire.

Écrivain franco-marocain, Tahar Ben Jelloun publie un premier recueil de poésie en 1972, puis collabore régulièrement au journal Le Monde. Il écrit l’année suivante son premier roman, Harrouda (Denoël, 1973). Il est l’auteur de dizaines d’ouvrages, dans presque tous les genres parmi lesquels : L’écrivain public (Seuil, 1983), La Nuit sacrée (Seuil, Prix Goncourt 1987) La remontée des cendres (Seuil, 1991), Le racisme expliqué à ma fille (Seuil, 1998), Partir (Gallimard, 2006), Sur ma mère (Gallimard, 2008), Au pays (Gallimard, 2009)...