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La forêt sur le territoire français
15 millions d’hectares.
Le taux de boisement est de 28,6 % du territoire métropolitain.
La Guyane française représente 7.500.000 d’hectares de forêt amazonienne peu exploitée.
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La France est dans l’Union Européenne
1° producteur européen (EU) de grumes de bois d’œuvre de feuillus,
10° producteur mondial de grumes de bois d’œuvre de feuillus,
1° producteur de sciage feuillu en EU.
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Une forêt majoritairement feuillue
La forêt française comporte 137 espèces d’arbres différentes.
Première forêt feuillue d’Europe, Russie exceptée.
16 millions d’hectares.
Les chênes occupent près de 5 millions d’hectares.
La forêt résineuse française couvre 4,4 millions d’hectares de forêts résineuses, soit environ 30%.
Une grande diversité d’essences : sapin, épicéa, douglas, pin maritime, pin sylvestre…
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En France métropolitaine, la forêt qui couvre 16 millions d’hectares
L’Etat : 10 % - 1,6 million d’hectares
Communes et autres institutions publiques : 15 % - 2,4 millions ha
Personnes et autres sociétés privées : 75 % - 12 millions d’hectares
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Une ressource forestière abondante
Chêne - 561 millions de m3 - 3,5 millions d’hectares
Epicéa - 188 millions de m3 - 613.000 hectares
Sapin - 179 millions de m3 - 576.000 hectares
Douglas - 88 millions de m3 - 395.000 hectares
Elle est le premier producteur de l’Union Européenne de chêne, de peuplier et de douglas.
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Accroissement biologique
La forêt française produit, hors peupleraie,
103 millions de m3 bois fort/an.
57 millions de m3 par an de feuillus.
46 millions de m3 par an de résineux.
Ces éléments montrent le fort potentiel de la forêt française en particulier pour la production de chêne, de hêtre, d’épicéa/sapin et de douglas.
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A qui appartient la forêt privée ?
3,8 millions de propriétaires dont 200.000 possèdent plus de 10 ha.
Un patrimoine familial. 75 % des propriétaires ont hérité de leur forêt.
Environ 200.000 hectares changent de main chaque année.
Une fiscalité spécifique encourage l’investissement forestier.
Les prix moyens des forêts est de l’ordre de 8.300 €/ha.
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Récolte de bois 40 millions de m3
Récolte en 2010 par entreprise (m3 bois rond sur écorce)
Classe de récolte en m3 / an Entreprises
Nombre %
0 à 1000 1.646 49
1000 à 4000 777 23
4000 à 20000 628 18
20000 et plus 335 10
Total : 3.386 100
Le bois énergie bois bûche et plaquettes) continue à augmenter (+ 25 %)
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Récolte de bois en France en 2010
Bois d’œuvre – en millier de m3 bois ronds récolte annuelle
Chêne Total feuillus
2.155 5.164
10 % 25 %
Sapin, épicéa Total conifères
6.419 15.922
30 % 75 %
Récolte annuelle bois d’œuvre m3 bois ronds sur écorce : 21.086 milliers de m3
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Certification
PEFC est le système de certification le plus répandu en France.
La certification n’apporte guère voire pas d’augmentation du prix des bois.
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Production de sciages
En 2010, le nombre d’entreprises actives est de 1.795
Sciages en 2010 par entreprise
Classe de sciage en m3/an Entreprises
Nombre %
0 à 1999 m3/an 1.069 60
2 000 à 5 999 402 22
6 000 à 19 999 251 14
20 000 et plus 73 4
Nombre d’entreprises de sciage (2010) = 1.795 100
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Sciages en France (2010)
Sciages produits (en milliers de m3 sciage) 2010 %
Chêne
586
7
Total feuillus 1.336 Km3 16 %
Sapin, épicéa Douglas Pin maritime
3.826 691
1.639
45 8
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Total conifères 6.894 Km3 81 %
8.491 Km3 sciage en 2010
Total sciage en 2010 – 8.230.000 m3
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Prix des bois € /m3 – Bois sur pied (sur écorce)
Essence et classe de diamètre à 1,30 cm du sol
2010 €/m3
Essence et classe de diamètre à 1,30 cm du sol
2010 €/m3
Chêne 50 cm et + 128,5 Sapin 25 cm et + 48,2
Hêtre 40 cm et + 35,4 Epicéa 25 cm et + 48,5
Toutes essences et toutes catégories
42,7
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Bois sur pied Ces cours sont établis à partir d’observations réalisées par Michel et Pierre CHAVET, Experts Forestiers (ww.laforetprivee.com)
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Organisation des coupes de bois
Autorisation de réalisation de coupes de bois
Pour les forêts publiques
Un plan d’aménagement sur une période de 20 ans
Pour les forêts privées (de plus de 25ha)
Un plan de gestion sur une période de 10 à 20 ans (document modifiable)
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Marquage des bois à récolter Quelque soit le mode de vente
Les arbres à récolter sont en général désignés sur pied C’est le travail des forestiers, seuls compétents pour le respect des règles culturales.
La désignation des bois à récolter s'effectue à l’aide d’un marteau forestier.
Le marteau forestier comprend un tranchant permettant de dégager un flachis sur le bois (blanchis) en enlevant une zone d’écorce pour y apposer une estampille. L’estampille est un tampon à sec gravant dans le bois, une empreinte propre au forestier.
L’opération de marquage des bois à récolter est assez onéreuse, en particulier pour les coupes d’éclaircie de jeunes bois résineux et feuillus.
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Affiches de coupe selon le mode de vente
Les forestiers enregistrent pour les arbres à récolter :
- l’essence,
- le diamètre ou circonférence sur écorce,
- la hauteur commerciale du bois sur pied,
- répartition des bois par qualité.
Ils précisent les conditions particulières à respecter lors de la récolte.
La vente comprend une garantie financière pour les règlements ainsi qu’un cautionnement de bonne fin des conditions d’exploitation, sauf si le vendeur exploite lui-même.
L’acheteur doit, surtout dans le cas de coupe de feuillus, s’assurer de la répartition des bois à acheter par qualité.
Ces opérations de remesurage sont génératrices de coûts supplémentaires pour l’acheteur, d’autant plus s’il y a mise en concurrence, il n’est pas certain d’acheter le lot (voir aussi page 25)
- Feuillus 1 coupe achetée pour 9 estimées 8 à 10 €/m3 - Résineux 1 coupe achetée pour 3 estimées 2 à 3 €/m3
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Exemple d’affiche de coupe
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Modes de vente des bois avec ou sans appel à la concurrence
Vente de bois en bloc et sur pied. - un inventaire des tiges, - un volume présumé, - problème de garantie de volume, - la méthode la moins contraignante pour le vendeur, - prix de retrait (prix minimum de vente) – valeur de la coupe de bois.
a) Vente de bois à l’amiable ou de gré à gré (→ amiable/contrat).
b) Vente aux enchères descendantes.
c) Vente par appel d’offres par soumissions cachetées. Coupe vendue au plus offrant si l’offre est supérieure au prix de retrait fixé par le vendeur : - en forêt domaniale, vente aux enchères depuis 1860, - en forêt privée, l’organisation des ventes est plus récente entre les deux guerres mondiales mais surtout après la 2° guerre. Avant les ventes étaient de gré à gré.
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Modes de vente des bois
Vente à l’unité de produit sur pied (à la mesure)
- l’acheteur propose un prix au m3 par essence, éventuellement par qualité ou tout du long, au stère ou à la tonne. L’exploitation est à la charge de l’acheteur.
- le vendeur doit estimer et fixer les prix minima de vente.
- bonne précision sur le volume récolté.
- règles de façonnage, à bien préciser en particulier pour les découpes fin bout.
- réception bord de route des volumes.
- contrainte pour le vendeur – frais de réception.
- valeur de la coupe – prix de retrait.
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Modes de vente des bois Les ventes de bois bord de route se sont développées après
les tempêtes de 1984/1987
Vente de bois bord de route, bois façonnés. - le vendeur se charge de mettre les bois à port de camion. - volume réel. - réception bord de route – frais de réception. - fixation par le vendeur des prix minima de vente.
a) Bois abattu-façonné-débardé Les bois sont vendus en bloc, tout du long à la découpe convenue sans distinction de qualité.
b) Bois bord de route en prévente - l’acheteur propose un prix au m3. - coûts d’exploitation à la charge de l'acheteur / ou du vendeur, à convenir. - les caractéristiques dendrométriques de chaque produit doivent être bien précisées. - mise à disposition des bois est fixée (bois frais/livraison).
c) Bois abattu-façonné-débardé trié - les bois sont mis sur une même place de dépôt mais sont triés par lots de qualité homogène, par le vendeur. - classer les bois – le vendeur doit connaître les qualités.
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Rendu usine
Le vendeur réalise l’ensemble de la prestation de mobilisation des bois, y compris ou non le transport.
La réception des bois se fait à l’usine sur un volume ou un tonnage précis.
Ce mode de vente est assez traditionnel pour les bois de trituration (pâte/panneau), le bois énergie. Il se développe pour les résineux avec des cubeurs automatiques en scierie.
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Contrats d’approvisionnement
Le souhait de la profession était de se garantir en approvisionnement et de réduire le coût de mobilisation du bois.
La vente par appel d’offres génère des frais de prospection, d’estimation et de négociation. Tous les lots visités et/ou estimés ne sont pas achetés - 1 coupe sur 9 pour les feuillus – coût autour de 8/10 €/m3 - 1 coupe sur 3 pour les résineux – coût autour de 2/3 €/m3.
Ce surcoût a été chiffré à 15% du prix du bois selon les essences, plus élevé pour les feuillus en raison des qualités et moindre pour les résineux.
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Contrats d’approvisionnement, (suite)
En feuillus, il est estimé autour de neuf coupes pour une achetée.
En résineux, il est estimé autour de trois coupes pour une achetée.
Au terme de 2016, le volume contracté atteindra 5 millions de m3 soit environ 30% du volume vendu par l’ONF.
Les essences sont les résineux et le hêtre. Le chêne est peu concerné par les ventes par contrat pour l’instant.
Les bois à forte valeur, bois exceptionnels, ne sont pas vendus par contrat mais toujours par appel d’offres.
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Contrats d’approvisionnement (suite et fin)
La durée des contrats est au maximum de cinq ans. Cette durée est divisée en tranches d’un maximum de 6 mois.
Les prix sont révisés à l’issue de chacune des tranches.
La profession souhaiterait garder la maîtrise de l’exploitation (contrat sur pied à la mesure).
Pour honorer un contrat, il peut y avoir une surexploitation de bois une mauvaise gestion forestière par récolte des qualités au détriment d’autres.
Le contrat peut favoriser les grosses entités qui, alors, s’accaparent les bois d’une région conduisant à une situation de monopole.
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Ventes de bois informatisées
Données dendrométriques
Diffusion, via internet
En Grande-Bretagne, un site de vente de bois aux enchères
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Comparaison rapide des modes de vente
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Les conclusions Pour le vendeur, le mode de vente par appel d’offres ou non :
- En bloc et sur pied est le plus performant pour le vendeur. . Obtention du meilleur prix de vente. . Garanties de paiement et d’exploitation. La détermination du volume estimé sur pied peut se révéler imprécise. L’appel à la concurrence réduit largement ce risque.
- A la mesure sur pied, bord de route ou en usine assure une excellente détermination des volumes vendus (cubage grume). Il faut bien définir les règles de découpe fin bout.
- Débardé bord de route, bois trié ou non par qualité. Là également, les volumes vendus sont bien mesurés tant pour le vendeur que pour l’acheteur (frais de réception). Le vendeur doit réaliser l’exploitation des bois et être capable de trier. Risque pour le vendeur de ne pas vendre – Le vendeur doit bien connaître les marchés.
- Le contrat d’approvisionnement Assure une sécurité des revenus et une vente assurée de toute la production. Problème des prix de retrait à l’UP/bonne connaissance du marché du bois. Frais d’exploitation et de réception.
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Les conclusions
Pour l’acheteur, le mode de vente par appel d’offres ou non :
- En bloc et sur pied permet à l’acheteur d’assurer des opérations de négociant sur certains bois, de gérer ses stocks et le rythme de ses approvisionnements. Par contre, les frais de prospection sont élevés avec, en général, la nécessité de recuber les lots de bois sur pied (volume/qualité) tout particulièrement pour les feuillus qui comportent plus de qualités différentes que les résineux.
- A la mesure L’acheteur a un volume bien défini par la mesure des bois en grumes ou en usine. Les frais de prospection sont réduits.
- Le contrat d’approvisionnement Assure pour l’acheteur une sécurité sur l’approvisionnement à un prix négocié.
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