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Verdissements De Toitures

Aidons la Nature a reprendre ses droits...

Guillet Alexandre – AP 3b Dossier de lecture – sept. 2005

École d’Ingénieurs de Lullier

Remerciements

Préambule

Préface

1. HistoriqueIntroduction

Résumés

Conclusions

2. Types de VerdissementsIntroduction

Résumés

Conclusions

3. Effets et FonctionsIntroduction

Résumés

Conclusions

- 2Sommaire

Sommaire

P. 5

P. 18-23

P. 19

P. 20-22

P. 23

P. 24-32

P. 25

P. 26-31

P. 32

’ Verdissement de Toitures ’

P. 6

P. 7

P. 9-17

P. 10

P. 11-16

P. 17

Dossier de Lecture – Sept. 2005Guillet Alexandre

- 3

4. Techniques de ConstructionIntroduction

Résumés

Conclusions

5. Choix des VégétauxIntroduction

Résumés

Conclusions

6.Entretien et GestionIntroduction

Résumés

Conclusions

7. CoûtIntroduction

Résumés

Conclusions


Sommaire

P. 33-44

P. 34

P. 35-43

P. 44

P. 45-55

P. 46

P. 47-54

P. 55

P. 56-64

P. 57

P. 58-63

P. 64

P. 65-71

P. 66

P. 67-70

P. 71


- 4

8. Normes et DirectivesIntroduction

Résumés

Conclusions

9. IllustrationsIntroduction

Résumés

Conclusions

Postface

Bibliographie


Sommaire

P. 72-79

P. 73

P. 74-78

P. 79

P. 80-97

P. 81

P. 82-96

P. 97

P. 98

P. 100


Je tiens à remercier ici toutes les personnes qui ont pu m’aider à la rédaction de ce dossier ainsi que dans mes recherches:

Madame Fabienne Perret pour sa patience et son aide précieuse. Monsieur Reynald Roesti pour ses conseils éclairés. Messieurs Blaise Bourgeois et Raymond Bulliard pour l’organisation de la visite du site de Rolex à Plan-les-Ouates. Sans oublier les bibliothécaires de Lullier pour leur gentillesse et leur éternelle bonne humeur.

Remerciements

- 5RemerciementsDossier de Lecture – Sept. 2005Guillet Alexandre


- 6

Ce n’est qu’à partir de 1999 que les jardins suspendus sont devenus pour moi une réalité.

En effet, durant mes études à l’école d’horticulture, au Centre de Lullier (actuellement Centre d’enseignement professionnel de Lullier), j’ai eu la chance d’apprendre les notions techniques que doit acquérir tout élève avant de pouvoir prétendre au diplôme d’horticulteur complet qualifié. Une partie des cours était dispensée par M. Éric Amos, chef de section parcs et jardins et auteur d’une brochure relative aux jardins suspendus. C’est donc en suivant ses cours que j’ai pris conscience pour la première fois de la complexité de ces jardins « hors-sol ».

Pendant la suite de mes études au Centre de Lullier, mais cette fois à l’École d’Ingénieurs, je suis revenu sur le sujet dans le cadre des cours de Techniques en Architecture du Paysage donnés par M. Reynald Roesti, professeur HES.

Attiré par le côté technique de mon futur métier d’architecte paysagiste, j’ai d’abord décidé de réaliser mon travail sur cet aspect des jardins suspendus, soi les différents modes de verdissement de toitures. Car il faut le préciser, c’est certainement le type de jardins le plus évolué aussi bien en terme de technique que de matériaux utilisés.

Toutefois, lors de mes recherches, et à la lecture de divers ouvrages, le côté écologique m’est apparu comme étant alors l’aspect fondamental des toitures végétalisées.

Préambule


PréambuleDossier de Lecture – Sept. 2005Guillet Alexandre

J’avoue ne pas me considérer comme un écologiste pur et dur. Loin de là. Mais aujourd’hui, comment ne pas être sensible à ce sujet brûlant qui met en effervescence les milieux scientifiques concernés.

Lorsqu’on réalise tous les bénéfices que de telles toitures apportent à notre environnement, on se dit que plus aucun architecte ne devrait hésiter.

En dernier lieu, selon des études très sérieuses menées en Allemagne, pays dont les préoccupations environnementales sont clairement avancées, il a étéformellement prouvé que la végétalisation de seulement 10% à20% des toits d’une ville permettrait d’en améliorer ostensiblement le climat. A méditer…


- 7PréambuleDossier de Lecture – Sept. 2005Guillet Alexandre

- 8

On s’en doute, le verdissement des toitures ne date pas d’aujourd’hui. L’homme, depuis des milliers d’années, utilise ce que la nature lui offre de meilleur pour se protéger. Seulement, les matériaux ont évolués et avec eux nos techniques de construction.

Cependant, l’aspect environnemental du paysage a étélaissé pour compte ces derniers siècles. Ce n’est que tout récemment que sont réapparues les toitures végétalisées, lançant ainsi une véritable mode pour ce type de revêtements de toitures notamment en Islande ou en Norvège, où de grands architectes contemporains renouent avec leur patrimoine et ses techniques ancestrales.

Grâce à de nombreuses études sur le sujet, l’homme a également pris conscience des bénéfices écologiques que pourraient lui apporter de telles surfaces et certains pays comme l’Allemagne ou l’Autriche se fixent des objectifs et offrent des subventions afin de favoriser leur aménagement.

L’architecture « paysage », qui tend à lier intimement le naturel à l’artificiel, arrive doucement chez nous et avec elle, un œil nouveau s’ouvre sur les jardins et autres espaces verts qui nous entourent. Réapprenons à vivre avec la nature, sous sa protection, et aidons-la aussi à reprendre ses droits…

Préface


PréfaceDossier de Lecture – Sept. 2005Guillet Alexandre

- 9

Historique


HistoriqueDossier de Lecture – Sept. 2005Guillet Alexandre

- 10

Que ce soit pour bâtir sa maison, se protéger des rudesses du climat dans les régions froides de l’hémisphère Nord ou pour couvrir son toit à moindre frais, l’homme rural a longtemps utilisé les matériaux naturels dont il disposait autour de lui. La terre et la paille, les pierres et la tourbe ne sont que quelques exemples parmi tant d’autres.

C’est de ces coutumes que sont issus les toits de chaume, que l’on retrouve encore parfois dans nos campagnes, ou les toitures enherbées des maisons scandinaves, entourées de briques de tourbes et recouvertes de plaques d’herbe.

Les « jardins suspendus » tirent quant à eux leurs origines antiques de pays plus méditerranéens comme c’est le cas en Perse ou en Mésopotamie. Les plus connus sont sans aucun doute les célèbres jardins de la reine Sémiramis àBabylone (une des sept merveilles du monde). Ce type de jardin, dit d’apparat, sont, pour les bâtisseurs de l’époque, le fruit d’une grande maîtrise des techniques de construction mais aussi de l’asphalte natif, base de l’étanchéité sans laquelle ces jardins monumentaux n’auraient pas existés.

Introduction


HistoriqueDossier de Lecture – Sept. 2005Guillet Alexandre

MOTS CLEFS

Chaume

Artisanat

Écologie

Illustrations

- 11Historique

Toits de Pays

Auteur : Lepabic, Christophe

Édition : Hazan

Date : 2000

ISBN : 2 – 85025 – 725 – 7

Nb pages: 151

Bibliothèque : Lullier

Résumé p. 8 – 53

Commentaire


Le toit: un repère dans le paysage. En effet, en terme de vue, les toits des grands édifices comme les églises ou les châteaux ont toujours fait office de repère dans le paysage pour le voyageur. Socialement et économiquement ce sont aussi de bons indicateurs.

Économiquement, les types de couvertures dépendent largement des moyens des habitants. Un toit d’herbe ou de paille ne coûte rien face à une toiture d’ardoise. C’est pour cette raison que les premiers toits furent construits en terre puis en herbe.

Écologiquement, on s’aperçoit qu’à chaque région appartient un type de toit différent. Que ce soit les caractéristiques de la charpente, la couverture, sa provenance ou encore la façon de lester cette dernière, les conditions climatiques ont toujours régi la forme des toits. Dans les régions où l’on ne trouve que de la pierre calcaire, roche gélive et poreuse, les toits ont une plus forte inclinaison pour évacuer au maximum l’eau météorique. Par contre, en montagne, la neige tient mieux sur une toiture à pente douce et assure ainsi une meilleure isolation thermique à la maison. Il en est de même pour le chaume. Sur un toit pentu à deux versants il risque moins de pourrir que sur une pente faible.

L’existence à l’époque d’une telle couverture réside dans le fait que la culture des céréales panifiables tenait une grande importance dans la vie paysanne, le pain étant à la base de l’alimentation. De ce fait, la paysannerie, même la plus pauvre, disposait ainsi de paille pour sa litière et son toit. Le chaume est donc avant tout un matériaux économique.

Quelle beauté! Même si ce livre qui recense les divers types de toits à travers la France ne décrit pas directement les toitures végétalisées, il mérite d’être parcouru rien que pour la beauté de ses photos.


MOTS CLEFS

Sémiramis

Babylone

Légende

Suspendus

ziggourat

- 12Historique

Jardins Suspendus de Sémiramis

Auteur : de Serdakowska, S.

Édition : Bibliothèque des arts Lausanne – Paris

Date : 1965

Nb pages: 188


Résumé p. 31 – 101



Les Jardins Suspendus de Sémiramis étaient considérés dans l’Antiquité comme une des sept merveilles du monde. Longtemps perçu comme une légende, l’existence de ces Jardins s’avèra exact à la lumière des recherches scientifiques et archéologiques. Le récit qui suit se déroule dans deux pays: la Babylonie et l’Assyrie, situées entre deux fleuve, le Tigre et l’Euphrate, qui descendent des montagnes de l’Arménie pour se jeter dans le Golfe persique.

Sémiramis, fille du roi de Babylone, vivait dans une aile du palais royal et se faisait souvent raconter par ses sœurs et sa nourrice les légendes de son pays. Il y était toujours question de jardins enchantés, suspendus entre ciel et terre, et où les fleurs, les arbres et les animaux tenaient une place importante. Plus tard, durant son éducation, le précepteur du fils du roi, un Hindou, l’instruisit notamment sur les différents pays qui entouraient l’Assyrie et leurs particularités (architecture, broderies, botanique, animaux, …etc.). Elle se fit aussi expliquer les raisons des jardins en toiture sur les maisons en Assyrie. De toutes ces connaissances naquit l’idée de la construction de Jardins Suspendus.

Après leur mariage, le roi Shamshi-Adad, parti à la conquête de Babylone et l’offrit à la reine Sémiramis, sa femme, pour la naissance de leur premier fils. Babylone était déjà réputée comme la plus belle ville d’Orient avec sa Tour de Babel (ziggourat à base carrée, haute de sept étages, avec au centre un observatoire).

Un beau jour, la reine décida d’aller vivre à Babylone avec son fils, sa nourrice et le précepteur Hindou. En arrivant, elle découvrit la ville, entourée de remparts, et y pénétra par la porte d’Ishtar. C’est à cet emplacement, sur une petite colline, qu’elle décida de faire bâtir les Jardins Suspendus de façon qu’ils dominent tout le pays.

Sémiramis demanda au professeur Hindou de lui choisir des personnes compétentes dans les différents corps d’état qui lui permettraient ainsi d’édifier ces Jardins: Architectes, experts en sciences hydrauliques, sculpteurs, jardinier, …etc.

Commentaire

Lorsqu’on lit « suspendus », il faut entendre par là que les jardins étaient bâtis sur des étages en retrait, l’édifice était construit en gradins. Les jardins en terrasse ou sur toit étaient chose courante à Babylone, notamment pour protéger les habitations de la chaleur.

Ce livre écrit à la manière d’un roman offre, par la mise en commun de toutes les découvertes, légendes et informations sur le sujet, un récit historique et chronologique plus que complet.

Résumé p. 31 – 101 (suite)

Ainsi commença la construction de ces Jardins sur quatre étages. Arcades et aqueducs, fontaines et jets d’eau, arbres et arbustes en perpétuelle floraison, fleurs aux couleurs chatoyantes, statues et oiseaux aux plumages variés firent de ce monument, et ceci pour la nuit des temps, un véritable chef d’œuvre architectural.


- 13HistoriqueDossier de Lecture – Sept. 2005Guillet Alexandre

Les jardins de Sémiramis aménagés sur la mythique tour de Babylone sont une véritable performance des architectes de l’époque. La tour (22m de haut et 45m de largeur à la base) était constituée de 4 terrasses successives en forme de pyramide (Ziggourat). Chacune de ces terrasses retenait 1m à 2m d’épaisseur de terre et d’énormes piliers creux, soutenants le tout, pouvaient recevoir des arbres de grand développement, ombrageant ainsi les cultures inférieures. L’irrigation était assurée manuellement par un ingénieux système de chaînes de godets, de rigoles et de canaux et le drainage par une couche de briques crues pilées. Les premières utilisations de l’asphalte natif remontent à cette époque car on la trouvait naturellement à proximité et elle servait d’étanchéité aux diverses terrasses. Détruite en totalité, la redécouverte de ces jardins date de la fin du 18ème siècle.

Dans son ouvrage, l’auteur mentionne également d’autres constructions de ce type, plus récentes, comme les jardins suspendus des îles Borromées au 18ème siècle, les jardins du Quirinal àRome (16ème) ou les terrasses des orangeries royales à Versailles (17ème).

Ce n’est qu’au 19ème siècle qu’apparaissent, grâce aux nouvelles techniques de construction et à la forte demande d’espaces de détente en ville, les toitures plates que nous connaissons aujourd’hui. Tabary, Gustave Rives en sont les précurseurs et pour finir Le Corbusier fit des terrasses en gradins l’un des cinq points de l’architecture moderne.

Aujourd’hui, face à l’expansion des zones urbaines et du béton, la construction de jardins en terrasses valorise de nouveaux espaces de circulation et de délassement. En outre, dans un souci d’intégration au paysage, l’architecture « paysage » incorpore à présent les bâtiments au terrain, minimise l’impact et associe ainsi l’artificiel au naturel.

MOTS CLEFS

Babylone

Sémiramis

Terrasses

- 14Historique

Les Jardins Suspendus

Auteur : Amos, Éric

Édition : -

Date : 1998

ISBN : -

Nb pages: 34


Résumé p. 3 – 6



Commentaire

Un rapide résumé sur les jardins de Sémiramis et des illustrations en noir et blanc permettent aisément de s’imaginer à quoi ressemblaient ces fabuleux jardins. Le texte largement vulgarisérésume en quelques pages l’essentiel du sujet.

MOTS CLEFS

Écologie

Anecdotes

Illustrations

- 15Historique

Végétalisation des Toitures

Auteur : Kleinod, Brigitte

Édition : Ulmer

Date : 2000

ISBN : 2 – 84138 – 153 – 6

Nb pages: 94


Résumé p. 6 – 7

Commentaire


Les terrasses et toits végétalisés ne sont pas nés de la dernière pluie. De façon générale, ce type de jardin, quel qu’il soit, était dédié au confort des habitants. Que ce soit ceux de Babylone, construits par la reine Sémiramis, ou les jardins en terrasses de la Rome antique, les jardins d’agréments de riches propriétaires méditerranéens ou de petites pièces de vie supplémentaires en milieu bourgeois et paysan, tous attestent du besoin qu’a l’homme de se rapprocher de la nature tout en conservant son confort.

Les toits ont également été végétalisés pour des raisons d’ordre climatique que ce soit dans les régions chaudes comme les Cévennes ou le Languedoc, et les régions froides, canadiennes ou scandinaves.

Actuellement les toitures bénéficient toujours des techniques les plus modernes en terme d’habitabilité, qu’ils soient plats ou inclinés, et l’auteur déplore que la végétalisation ne soit pas plus répandue, ne serait-ce que pour contribuer à la protection de l’environnement en matière d’écoulement des eaux.

Une brève approche historique et écologique qui expose les raisons pour lesquelles l’homme a eu besoin de végétaliser sa toiture.


MOTS CLEFS

Architecture paysage

Maison jardin

Jardins antiques

- 16Historique

Terrasses Jardins

Auteur : Barret, Jacky

Édition : Syros Alternatives

Date : 1988

ISBN : -

Nb pages: 155



Commentaire


Après une description complète de l’évolution des différents jardins suspendus, l’auteur explique comment la métamorphose de ces derniers se fait vers une « architecture paysage ». En effet, la tendance va vers une approche plus sensible du paysage de façon à y inscrire les nouvelles constructions en « collant » le plus possible au relief et aux espaces naturels. On ne parle alors plus de toitures végétalisées, mais clairement de « maison jardin » ou d’ « habitat paysage ».

Rattrapant le niveau du terrain ou simulant un relief artificiel, les terrasses deviennent paysage pour créer une architecture qui mêle minéral et végétal, matériaux à haute technologie et matériaux naturels vivants, renouvelés chaque printemps et évoluant au rythme des saisons.

Une approche sensible qui part des fabuleux jardins antiques jusqu’aux constructions d’aujourd’hui les plus modernes, des maisons aux toits enherbés d’antan aux nouvelles maisons jardins, fruit d’une grande maîtrise des matériaux de construction actuels et du paysage environnant.


- 17Historique


Après lecture de ces ouvrages, une chose est sûre, nos ancêtres ont peu de choses à nous envier en matière de toitures végétalisées. Le rapprochement est facile entre nos grands édifices végétalisés et les fabuleux jardins « suspendus » de jadis.

On ne peut pas non plus s’empêcher de comparer les toits de chaume ou les toitures enherbées à nos toitures plates couvertes des fleurs jaunes de Sédum ou à ces fameuses toitures prairies, descendantes modernes des bâtisses scandinaves d’autrefois.

Nous arrivons aujourd’hui à tirer du passer ce qu’il a de meilleur à nous donner.

Conclusion


- 18

Types de Verdissement


Types de VerdissementDossier de Lecture – Sept. 2005Guillet Alexandre

- 19

Comment définir les différents modes de végétalisation rencontrés sur les toitures? Sont-ils spécifiques à chaque bâtiment? Nous verrons qu’en s’intéressant de plus près aux divers constituants, à leurs épaisseurs respectives ainsi qu’au choix de la végétation, trois types s’imposent.

Nous découvriront aussi quelle est la définition de chacun, dans quel cas il peut être mis en œuvre et surtout, pourquoi choisir un système plutôt qu’un autre.

Introduction


Types de VerdissementDossier de Lecture – Sept. 2005Guillet Alexandre

MOTS CLEFS

Extensif

Intensif

Caractéristique

- 20Types de Verdissement



Édition : -

Date : 1998

ISBN : -

Nb pages: 34



Commentaire


L’auteur décrit simplement deux types de végétalisation: intensive et extensive.

Végétalisations intensives: De telles surfaces sont surtout utilisées comme espaces verts à part entière. L’épaisseur cultivée varie entre 20 et 80 cm. Ceci offre une grande diversité quant au choix des plantations et en fait un véritable jardin. L’entretien et l’arrosage sont fonction des plantes choisies et peuvent être relativement importants. Par rapport à un jardin en pleine terre, il faudra compenser le manque de volume de terre par une attention plus soutenue sur le plan de l’arrosage, de l’ancrage des grands arbres et de l’apport d’éléments nutritifs.

Végétalisations extensives: Contrairement à la végétalisation intensive, cette solution est beaucoup plus économique, tant sur le plan de la création que sur celui de l’entretien. Les couches de substrat sont plus minces (entre 7 et 20 cm) et les matériaux utilisés beaucoup plus légers (gravier, perlite, argile expansée, ...). Généralement sans réserve d’eau, ces végétalisations sont basses, destinées à couvrir de grandes surfaces de toit. Les végétaux sont donc choisis pour leur résistance aux conditions extrêmes, leur capacité de régénération et leur faible besoin d’entretien. On s’approche d’une végétation naturelle et sauvage, et l’on renforce ainsi la fonction écologique. Ce type de végétalisation convient également pour les toits en pente jusqu’à 25-30°. Pour certains aménagements s’écartant de cette « norme », on ajoute parfois, en fonction des systèmes, des couches spéciales de drainage et de rétention d’eau. L’introduction d’une végétation extensive sur les toits nécessite ainsi trois à quatre composants pour son bon fonctionnement.

Une approche globale et l’explication par des termes simples confèrent à cette brochure un atout pour l’élève ou la personne qui veut rapidement s’instruire sur le sujet.


MOTS CLEFS

Intensif

Extensif

Particularités

Poids


Progettare con il Verde

Auteur : Zoppi, Mariella

Édition : alinea editrice

Date : 1994

ISBN : -

Nb pages: 118




Le marché présente actuellement de nombreuses solutions pour la végétalisation des toitures. Il existe une façon simple de les regrouper, ainsi que l’a effectué la FLL (association allemande pour le développement et la gestion du paysage):

végétalisation extensive

végétalisation intensive simple

végétalisation intensive complexe

Le choix d’une solution ou d’une autre est généralement dicté par l’usage, la structure portante, le projet, le type de végétation et d’entretien.

La végétalisation extensive est un concept qui s’appuie surtout sur un faible coût de réalisation et d’entretien. Il peut aussi bien être réalisé sur des toits plats qu‘inclinés et ne demande qu’une épaisseur limitée de substrat (environ 10 cm). Il n’y a pas de réserve d’eau. Le poids du substrat oscille entre 50 et 100 kg/m2. Ainsi, ce type de végétalisation est principalement réalisé sur des toitures à faible capacité de charge tels que couverts à voitures. Les plantes privilégiées sont les herbacées résistantes au stress thermique et hydrique, ayant un bon développement racinaire et de faibles exigences nutritives. Elles doivent aussi avoir une forte capacité de régénération. Il est important d’étudier de façon approfondie le choix du substrat, l’implantation du drainage et le choix des plantes afin d’établir un juste équilibre physiologique et structurel.

La végétalisation intensive simple est aussi limitée par l’épaisseur du substrat et se différencie de la précédente par un entretien plus élevé et un choix de plantes plus grandes et plus exigeantes. Le poids du substrat est généralement supérieur à 100kg/m2. Pour ces raisons, le choix d’espèces est moins limité: on peut aussi bien implanter des espèces herbacées que de petits arbustes. La hauteur des plantes reste tout de même un facteur limitant, ainsi que leur résistance aux écarts thermiques.


Commentaire

Une description très complète des divers types de verdissements avec, pour chacun d’eux, l’usage, les épaisseurs de substrat généralement utilisés, les poids relatifs et les facteurs limitant.




L’auteur attire l’attention sur le fait qu’il est nécessaire d’éviter à tout prix les monocultures en diversifiant le choix des plantes. En effet, dans le cas d’une attaque phytosanitaire, ce serait immédiatement l’hécatombe. Autre caractéristique de ce type de végétalisation, une réserve d’eau est généralement soit incluse, soit séparée du substrat.

La végétalisation intensive complexe est certainement le type de jardin suspendu le plus évoluéaussi bien en terme de technique que de matériaux utilisés. Elle est caractérisée par un coût d’implantation important et un programme d’entretien plus ou moins complexe. Ce type se prête particulièrement à l’usage en tant qu’espace vert, sur des toitures à forte capacité de charge. L’épaisseur de terre mise en place varie entre 20 et 80 cm et le poids entre 150 et 600 kg/m2. Ce type de végétalisation permet, à quelques exceptions près, le choix d’une très large palette végétale allant du gazon aux petits arbres. Seuls le climat, la force des vents et l’épaisseur de substrat limitent ce choix.




Parmi la multitude de solutions proposées dans le commerce (presque autant qu’il y a d’entreprises spécialisées), il est tout de même possible de classer les divers types de verdissements de toitures en trois catégories:

Extensive,

Intensive simple,

Intensive complexe.

En définitive, le choix d’une solution plutôt qu’une autre est limité par six facteurs principaux:

L’usage,

La structure portante,

Le projet,

Le type de végétation,

Le type d’entretien,

Le coût.

Conclusion


- 24

Effets et Fonctions


Effets et FonctionsDossier de Lecture – Sept. 2005Guillet Alexandre

- 25Effets et Fonctions

Nous l’avons déjà vu brièvement, les bénéfices engendrés par une toiture végétalisées sont relativement nombreux. Mais quels sont-ils exactement?

Quelles répercussions de telles toitures peuvent-elles avoir sur notre environnement et en quelle mesure? Y a-t-il un danger pour la structure portante ou au contraire, servent-elles de protection? Quel impact ont-elles sur le paysage? L’aspect économique est-il un frein à leur réalisation?

Autant de questions pour lesquelles il existe des réponses simples et auxquelles nous nous efforcerons de répondre précisément.

Introduction




MOTS CLEFS

Amélioration

Climat

Protection

Dächer begrünen

Auteur : Minke, Gernot

Édition : ökobuch Faktum

Date : 2000

ISBN : 3-922964-82-6

Nb pages: 93



Commentaire


Avec la concentration des bâtiments et de la circulation, la vie en ville est malsaine. Les voitures produisent du gaz carbonique, le béton et l’asphalte conduisent à une hausse de la température. Les poussières accumulées dans le sol sont ainsi envoyées dans l’air par les thermiques, partout au-dessus des villes.

Les jardins et les parcs, mais surtout les toits et façades végétalisés peuvent améliorer de façon considérable ces effets malsains. L’air devient plus pur, les courants sont fortement réduits, et les variations de température et d’humidité sont diminués. Il suffirait certainement de végétaliser 10% des toits d’une ville pour que celle-ci ait un climat sain. En effet, un toit végétalisé non tondu possède 5 à 10 fois plus de surface foliaire qu’une même surface de gazon entretenu.

En plus de ses effets positifs sur le climat d’une ville, la toiture végétalisée protège les bâtiments du bruit, de l’accumulation de chaleur, et en augmente la durée de vie. Ils ont également un effet bénéfique non négligeable sur les habitants eux-mêmes.

Ce livre développe tous ces points par un texte clair, accompagné de schémas, graphiques et belles photos.


Ce chapitre traite des effets d’une toiture prairie et insiste principalement sur ses bénéfices écologiques. L’auteur cite tout d’abord les avantages que peut avoir une toiture verte sur l’atmosphère:

Stockage du gaz carbonique. En effet, bien que la compensation aux émissions de carbone paraisse dérisoire, un toit de 200 m2 couvert de prairie absorbe plus d’une tonne de carbone, soit l’équivalent de ce que rejette une cimenterie lorsqu’elle produit 4 tonnes de béton.

Production d’oxygène. Selon les recherches de nombreux instituts, 1,5 m2 de toiture couverte de prairie naturelle, non fauchée, suffirait pour assurer les besoins en oxygène d’une personne.

Absorption des poussières et réduction de la pollution. 1 m2 de prairie non fauchée absorbe environ 200 gr de poussières et autres micro-organismes. Les surfaces végétalisées en ville permettent de réduire jusqu’à sept fois la quantité de poussières polluantes dans l’atmosphère.

Réduction de la température. A l’inverse de certains matériaux effusifs comme les enrobés, le métal ou les tuiles, la prairie ne produit aucun échauffement important de l’air, Elle contribue ainsi à réguler le microclimat urbain surchauffé et pollué.

Le deuxième aspect traité dans ce livre est le confort thermique: la prairie sur le toit n’est pas en soi un matériau très isolant. Par contre, sa forte épaisseur contribue à améliorer la résistance thermique du toit. Étant donné qu’elle se trouve à l’extérieur, elle évite aussi d’importants chocs thermiques, très néfastes pour les toitures-terrasses.

MOTS CLEFS

Écologie

Environnement

Climat

Avantages

Pluie


La Prairie sur le Toit

Auteur : Houdart, Thierry

Édition : Maiades Editions

Date : 2004

ISBN : 2-95117987-7-6

Nb pages: 131

Bibliothèque : Zürich

Résumé p. 47 - 60





Commentaire


Le troisième point abordé par l’auteur est le confort acoustique. Les toitures prairies ont un double effet: réflexion et absorption d’un grand nombre de nuisances sonores extérieures. On compte environ 40 à 46 dB de moins pour une couverture végétale de 12 à 20 cm d’épaisseur. La première impression quand on entre dans une maison couverte de prairie est que les bruits aériens et tous les bruits extérieurs paraissent assourdis.

En quatrième lieu, l’auteur parle de la rétention d’eau. De par la brutale accentuation de l’urbanisation au cours du 20ème siècle, d’énormes surfaces imperméables ont pris la place de terrains perméables. Il en résulte un bouleversement important du régime d’écoulement des eaux pluviales, accroissant ainsi les effets de ruissellement et de lessivage de sols pollués. La toiture prairie, par son action poreuse et filtrante, est capable d’absorber un volume d’eau important avant que l’eau ne commence à couler dans la gouttière.

Enfin, la toiture prairie offre une plus-value en terme d’architecture grâce à sa beauté, le calme qu’elle suscite, son harmonie avec l’environnement et surtout ses vertus dans le développement durable.

Ce chapitre est traité très professionnellement par les deux auteurs. Tableaux, articles et extraits de lois viennent renforcer l’argumentation. Après lecture, il est difficile d’imaginer un seul instant construire une toiture sans la végétaliser. L’écologie et le développement durable en sont les maîtres mots.


MOTS CLEFS

Officiel

Écologie

Impacts

financier


Cahier de l’Environnement

Auteur : Beins-Franke, A.

Édition : O.F.E.F.P.

Date : 1995

ISBN : -

Nb pages: 57



Commentaire


Selon l’OFEFP (office fédéral de l’environnement, des forêts et du paysage), outre l’amélioration des conditions de vie en milieu urbain, la végétalisation des toits offre une protection au bâtiment lui-même: moins de variations de température, amélioration significative du climat, protection contre les racines agressives des plantes pionnières, diminution de la charge phonique.

Les auteurs abordent ensuite les améliorations écologiques auxquelles peuvent contribuer les toitures vertes: meilleure rétention de l’eau de pluie, amélioration du climat des lotissements, amélioration de la qualité de l’air, filtrage des eaux météoriques, incorporation visuelle dans le paysage, compensation du sol perdu, création de nouveaux biotopes pour la faune et la flore.

Viennent ensuite les arguments économiques, qui font qu’une toiture végétalisée est aussi intéressante financièrement: isolation durable du toit, économie sur le coût lors d’une installation de climatisation, économie sur le coût des canalisations.

En plus de ces critères, cet ouvrage attire l’attention sur le point suivant: l’aménagement de toits végétalisés correspond aux objectifs écologiques fixés par la législation fédérale notamment en matière de loi sur la protection des eaux, de l’environnement, du paysage et de l’aménagement du territoire.

Une petite brochure toute simple et clairement ciblée sur le verdissement des toitures. Tout ce qu’il faut savoir en matière d’impact sur les éléments extérieurs et ses bénéfices.


MOTS CLEFS

Urbanisme

Architecture

Écologie

Édifice

Atmosphère



Auteur : Zoppi, Mariella

Édition : Alinea Editrice

Date : 1994

ISBN : -

Nb pages: 118




Les bénéfices que les toitures végétalisées peuvent procurer en milieu urbain sont les suivants:

Urbanistiques et architecturaux: Ces dernières décennies, les villes se sont en grande partie développées de façon chaotique sans tenir compte des exigences du citadin en matières d’espaces libres et verts. Depuis les années 60 environ, de nouvelles normes urbanistiques tendent à inclure le vert dans les développements urbains. Par rapport àd’autres pays européens, nous ne pouvons pas nous plaindre de la présence de nos nombreux parcs et jardins. Cependant, le verdissement des toitures ouvre de nombreuses possibilités d’appropriation et la requalification de nouveaux espaces. En effet, les toits plats de nombreux édifices publiques comme les écoles, hôpitaux ou complexes sportifs sont réalisés de façon à faire partie des espaces verts urbains, redéfinissant et complétant finalement ces derniers. Le meilleur exemple dans ce cas est la réalisation d’ouvrages enterrés, comme les parkings, qui permettent d’utiliser le sous-sol des villes sans en soustraire les espaces verts. Des ouvrages de plus grande importance comme les Halles à Paris ou le centre de télécommunication d’Aflenz en Autriche ont étéconstruits avec ce système. On obtient ainsi une véritable symbiose entre la technique et la nature, et on constate l’avènement d’une nouvelle architecture.

Écologiques: De nombreuses études démontrent que la végétation modifie et améliore l’atmosphère et l’écosystème urbains. Les influences écologiques sont principalement:

- Nouveaux espaces pour la faune et la flore.

- Interception des substances polluantes présentes dans l’atmosphère.

- Diminution du bruit.

- Amélioration du microclimat.

- Utilisation des eaux de pluie, allégement des réseaux d’écoulement.


Commentaire

Certainement la description la plus complète de l’impact des toitures végétalisées sur les édifices, l’environnement et l’atmosphère.

Préservation des édifices: La réalisation d’espaces verts sur les toits mais aussi les façades contribue à l’amélioration du climat ainsi qu’à la conservation des édifices. En effet, l’interception des rayons solaires qui améliore l’isolation thermique diminue ainsi les phénomènes de dilatation. Un verdissement bien effectué protège donc les couches étanches en annulant les effets photochimiques causant le vieillissement des isolants àbase de bitume.






Comment passer à côté de tels arguments? Surtout s’il existe plus d’avantages que d’inconvénients.

En définitive, nous aurions beaucoup à gagner de la construction de telles toitures. Elles améliorent en tout point les conditions de vie en milieu urbain. Non seulement par leur effet « absorbant » mais aussi par les surfaces de compensation qu’elles accordent à la flore et à la faune, dont la diversité manque cruellement au cœur des ville.

Il est parfois difficile de faire le premier pas, surtout lorsqu’il s’agit de changer nos habitudes. Voyons alors plutôt cela comme une façon d’améliorer le quotidien de chacun. Dans certains cas, le pas à franchir est infime. Je pense tout particulièrement aux grands toits plats des bâtiments industriels ou commerciaux pour lesquels, nous le verrons après, dans le cadre d’une végétalisation extensive, les surcoûts engendrés sont proportionnellement minimes. Alors pourquoi n’y penserait-on pas lors de la planification?

Conclusion

- 32Effets et FonctionsDossier de Lecture – Sept. 2005Guillet Alexandre

- 33

Techniques de Construction



Techniques de construction

- 34

Depuis l’ouvrage destiné à l’amateur, ou « autoconstructeur » , à l’ouvrage le plus technique, bon nombre d’ouvrages proposent des solutions adaptées aux différents types de toitures, plus ou moins courants.

En commençant par la capacité de résistance à la charge du support, sa préparation, la pose de l’étanchéité et des diverses couches de protection, puis en passant par l’installation du drainage, de l’arrosage et du substrat pour finir avec la couverture végétale, le sujet est réparti de façon relativement complète parmi les ouvrages présentés.

Vous le verrez, plusieurs livres sont en langue étrangère (allemand ou italien) mais suffisamment bien illustrés pour en faciliter la compréhension.

Introduction





Résumé p. 19 – 125

Encore un ouvrage professionnel destiné exclusivement à l’étanchéité des toitures-terrasses. Il est bon de connaître ce sujet car c’est la base de toute végétalisation…

Commentaire

- 35

MOTS CLEFS

Support

Étanchéité

Contraintes

Conception

Normes

Croquis

Couvertures, Toitures-Terrasses

Auteur : Pruniaux, Georges

Édition : du moniteur

Date : 1992

ISBN : 2-281-11127-x

Nb pages: 240


Ce livre apporte aux professionnels les éléments techniques qui leur permettront de limiter les problèmes d’étanchéité. Divisé en trois parties, seule la première nous intéresse ici. Elle a pour titre « toitures-terrasses » et est présentée en plusieurs points: glossaire, conception, éléments porteurs, supports d’étanchéité, protections rapportées, ouvrages particuliers, toitures-terrasses en montagne, entretiens et réfections.

La présence d’un glossaire au début permet de s’y retrouver, même si tous les termes techniques n’y sont pas. De plus, de nombreux plans, croquis et tableaux assurent une bonne compréhension.

Un point intéressant à relever est que l’auteur de cet ouvrage préfère donner des directives plus sévères que celles demandées par les différentes normes françaises citées (DTU, CSTB, UEAtc, Avis technique). En effet, les toitures-terrasses sont soumises à de très fortes contraintes et, de ce fait, sont encore trop souvent sinistrées. Grâce à cet ouvrage, on trouve une solution à presque tous les problèmes que l’on peut rencontrer.




Résumé p. 19 – 251

Un ouvrage de référence en matière de techniques d’étanchéité. Le professionnel comme l’étudiant y trouveront de multiples réponses à leurs questions.

Commentaire

- 36

MOTS CLEFS

Étanchéité

Matériaux

Accessoires

Variantes

Finitions

Croquis

Le livre de l’Étanchéité

Auteur : Dournow, Roland

Édition : C.G.E.

Date : 2002

ISBN : 2-88354-011-x

Nb pages: 251

Bibliothèque : lullier

Cet ouvrage traitant exclusivement de l’étanchéité des toitures-terrasses répond aux questions de nombreux professionnels du bâtiment tels que les ingénieurs, architectes, entrepreneurs, mais aussi professeurs et étudiants.

Ce manuel a été conçu pour fournir à tous ces intervenants un outil de travail efficace et performant. Les données qui s’y trouvent, bien que complexes au premier abord, sont très complètes, réalistes et facilement applicables. L’ouvrage offre en outre de nombreuses variantes, adaptables dans la plupart des situations.

Depuis l’étude du support, en passant par les diverses isolations et étanchéités, pour finir par les drainages et l’entretien, ce livre n’omet aucun détail, y compris pour le poids de tous ces matériaux. Un chapitre spécial est consacré aux toitures végétalisées et à leurs particularités.



- 37

MOTS CLEFS

Substrat

Constituants

Poids

pH

Porosité

Rétention en eau

Dachgärten

Auteur : Stifter, Roland

Édition : Ulmer

Date : 1988

ISBN : 3-8001-6345-4

Nb pages: 203


Résumé p. 84 – 183

Commentaire


Cet ouvrage passe tout d’abord en revue les divers éléments pouvant constituer le substrat. La description de chaque élément (sable, argile, tourbe, vermiculite,...) est accompagnée d’un tableau qui décrit de façon quasi scientifique les poids, actions sur le pH, porosité, capacité de rétention en eau et en air.

On trouve ensuite une liste des différents types et hauteurs de végétation, accompagnés des épaisseurs de substrat requises.

Le livre donne également plusieurs techniques de construction et modes de plantation: en plate-bande, en bac, avec ou sans réserve d’eau, sur toiture plate ou inclinée. L’auteur propose aussi des exemples de haubanage et de tuteurage pour les arbres à grand développement.

Du véritable jardin suspendu à la prairie inclinée, cet ouvrage allemand évoque les détails et particularités de chacun avec beaucoup de soin. De plus, de nombreux schémas illustrent les explications, et les auteurs n’omettent jamais de décrire les matériaux utilisés ainsi que leur poids.



- 38


Pour présenter les différentes possibilités de construction sur toits plats, l’auteur nous propose une série de schémas. Ils sont classés dans l’ordre suivant:

Toit plat, sans circulation d’air, sans isolation thermique, sur dalle béton.

Toit plat, sans circulation d’air, avec isolation thermique, sur dalle béton.

Toit plat, sans circulation d’air, avec isolation thermique, sur profilé de tôle.

Toit plat, avec circulation d’air, avec isolation thermique.

Toit à étanchéité inversée.

Toiture-duo.

Toiture-plus.

Dalle béton, avec ou sans isolation thermique inférieure.

Dalle béton avec isolation thermique supérieure.

Viennent ensuite des explications sur la durée de vie des matériaux, le comportement dans le temps de la toiture, ainsi que des renseignements physiques.

Les auteurs mentionnent également différentes normes et directives allemandes (DIN, FLL, HERKEN), puis présentent les différents constituants d’une toiture végétalisée:

Végétation.

Filtre.

Système de drainage.

MOTS CLEFS

Support

Étanchéité

Couches

Protections

Descriptions

Grundlagen der Dachbegrünung

Auteur : Liesecke, Hans-Joachim

Édition : Patzer Verlag

Date : 1989

ISBN : 3-87617-074-5

Nb pages: 235





L’auteur énumère de façon très complète les différentes couches de matériaux pouvant être utilisées lors de la végétalisation d’une toiture. Les descriptions et schémas accompagnant chacun de ces matériaux sont très enrichissants.

Commentaire



- 39

Protection (si nécessaire).

Lé antiracines .

Étanchéité avec lé antiracines.

Tapis de séparation.

Étanchéité

Plusieurs schémas permettent de visualiser les couches selon le type de construction (3, 2 ou une seule couche). Un tableau récapitulatif montre les différentes épaisseurs de la construction selon la hauteur de la végétation.

Les problèmes liés à l’eau sont également traités (ruissellement, accumulation).

Pour finir, les auteurs abordent le sujet du poids. Pour cela, il y a trois tableaux comprenant le type de végétalisation (intensif, semi-intensif ou extensif) et l’épaisseur totale de la construction. Ils sont classés ainsi:

1 - 0,5 kN/m2 = 50 kg/m2

2 - 1,0 kN/m2 = 100 kg/m2

3 - 1,5 kN/m2 = 150 kg/m2




MOTS CLEFS

Irrigation

Matériaux

Poids

Charge

les Toitures-Jardins

Auteur : Franchioly, V.

Édition : C.S.T.C.

Date : 1989

ISBN : D-1989-0611-11

Nb pages: 40



Cette petite brochure dédiée aux toitures-jardins contient un important chapitre décrivant les divers systèmes d’irrigation sur une toiture-jardin. La partie la plus intéressante est sans doute le tableau des divers éléments entrant dans la constitution d’une toiture végétalisée, avec le poids de chacun (béton, PVC, graviers, perlite, arbustes,...), les masses surfaciques et/ou volumiques. Ce tableau constitue donc un élément clé pour le choix du type de végétalisation et le respect des normes en matière de capacité à la charge et surcharge.

La lecture de cette brochure sous forme de petit manuel est très simple. Tous les termes y sont vulgarisés. La partie la plus intéressante pour nous est le tableau de matériaux très complet qu’elle contient avec les poids de chacun.

Commentaire

- 40Techniques de constructionDossier de Lecture – Sept. 2005Guillet Alexandre

- 41

MOTS CLEFS

Prairie

incliné

Systèmes

Plaque

rouleau


Auteur : houdart, Thierry

Édition : Maiade Editions

Date : 2004

ISBN : 2-95117987-7-6

Nb pages: 131



Commentaire


Ce livre exclusivement destiné à l’implantation de prairie sur toiture inclinée passe tout d’abord en revue les divers systèmes de pose, depuis l’isolation jusqu’au revêtement herbeux. Suivant le type de toiture, il propose plusieurs solutions techniques, y compris en matière d’accessoires et de marche à suivre.

Viennent ensuite la mise en place du substrat et du revêtement. Les auteurs nous donnent également plusieurs choix:

Pose de la terre en vrac, puis ensemencement

Pose de prairie ou gazon en plaques, mottes, ou rouleaux

Des schémas précis accompagnent le texte, et des photos illustrent les techniques de pose.

Cet ouvrage fait référence en matière de prairie sur toiture. De plus, c’est un vrai petit manuel qui décrit systématiquement la marche à suivre en vue de la pose d’une prairie sur son toit depuis l’évacuation des tuiles jusqu’à la première fauche.



- 42

MOTS CLEFS

Semis

Sec

Humide

Fragments

Nattes précultivées

Plantations


Auteur : zoppi, Mariella

Édition : Alinea Editrice

Date : 1994

ISBN : -

Nb pages: 118


Résumé p. 99 – 105


Après un chapitre complet dédié aux structures et matériaux employés sur un toit vert de conception avancée, cet ouvrage traite de l’installation de l’arrosage et du drainage, des finitions techniques et des plantations. Selon divers critères tels que les conditions climatiques, le substrat ou le mode de végétalisation, le chapitre nous propose cinq méthodes les plus couramment utilisées: semi sec, semi humide, mise en place de fragments, nattes précultivées, transplantation. La sixième méthode comporte de nombreux inconvénients et consiste en la mise en place d’un terreau prémélangé au semi.

Pour les végétalisations de type extensives, le semi reste encore la méthode la plus répandue. Le semi sec consiste en l’épandage de graines, à la main ou à la machine, l’enfouissement de la graine ou l’aspersion avec une substance collante et l’arrosage.

Le semi humide, ou semi au jet, consiste en l’épandage en surface d’un mélange complexe formé de graines, éventuellement de germes, de substances collantes et de fertilisants. Des hormones de croissance peuvent être incorporées au mélange, favorisant ainsi la levée. Cette méthode protège le semi par adhérence contre l’érosion. Elle convient particulièrement aux grandes surfaces ou aux terrains en pente, et est nettement plus avantageuse que le semi sec.

La mise en place de fragments de sedum permet d’obtenir une couverture uniforme et rationnelle avec des espèces résistantes à la sécheresse. Ceci consiste en un épandage manuel de fragments de 1 à 4 cm de long en mélange avec d’autres graines. S’ensuit un roulage ou la couverture avec une fine couche de substrat. En conditions optimales, les racines se développent 3-4 jours après la mise en place, et les plantes commencent à pousser après 10 jours déjà.

Les nattes précultivées sont principalement utilisées là où il n’est pas possible de prévoir une épaisseur de substrat suffisante. Dans ce cas, la méthode consiste en la mise en place d’une sorte de mille-feuilles précultivé, directement sur le lé antiracines. Sinon, on peut aussi l’appliquer sur une couche de substrat.



Cet ouvrage décrit de façon très complète les différents moyens pouvant être mis en œuvre lors d’un verdissement de type extensif. Du simple semi, en passant par les fragments de Sédum ou les nattes précultivées. Très intéressant et instructif.

Commentaire


- 43

La plantation à proprement parler est la méthode de verdissement la plus chère non seulement à cause du prix des végétaux, mais aussi du coût des travaux préliminaires, de la manutention, de la plantation et des divers entretiens successifs indispensables. Pour cette raison, cette méthode de végétalisation est généralement choisie dans le cadre de moyennes à petites surfaces, ou bien pour intégrer le verdissement de grandes surfaces. Pour un système extensif, il faut généralement compter une densité de 16 plantes/m2, voire 25 plantes/m2 pour un résultat et une couverture plus rapide. Dans le cas d’une végétalisation intensive simple, on peut utiliser, en plus de la strate herbacée, des espèces arbustives. Il faut veiller à choisir des essences n’ayant pas un trop fort développement racinaire et préférer des sujets plutôt jeunes avec une taille de motte adaptée à l’épaisseur du substrat. Les premiers temps, pour réduire les coûts d’entretien, surtout liés au désherbage manuel, il est conseillé de couvrir le pied des arbustes avec un matériel minéral (argile expansée en billes, vulcanite, graviers, ...). Pour finir, n’oublions pas l’arrosage qui viendra lier le substrat aux racines de la plante.




- 44


La liste des ouvrages traitant des techniques de construction n’est pas exhaustive. De plus, comme cela a déjàété dit précédemment il existe presque autant de solutions qu’on trouve d’entreprises spécialisées.

Pourtant, que ce soit sur un toit ou un autre support, une plante pousse toujours de la même façon. Certaines règles récurrentes doivent donc être respectées afin, non seulement de garantir le bon développement des végétaux qui y poussent mais aussi d’assurer la protection des couches inférieures: l’étanchéité et surtout, le support.

Conclusion



- 45

Choix des Végétaux


Choix des VégétauxDossier de Lecture – Sept. 2005Guillet Alexandre

- 46Choix des Végétaux

En ce qui concerne le choix des végétaux, nous verrons ici quelles sont les principales caractéristiques recherchées, qui font qu’une plante est adaptée ou non, suivant le type de toiture, son exposition et surtout le mode de végétalisation.

Plusieurs livres proposent des listes de plantes reconnues comme étant adaptées à ce type de plantation et classées par thèmes, épaisseurs de substrat, exposition, inclinaison du toit ou simplement époques de floraisons.

Introduction




MOTS CLEFS

Graminées

Prairie

Caractéristiques

Substrat



Édition : Maiades Éditions

Date : 2004

ISBN : 2-95117987-7-6

Nb pages: 131


Résumé p.97 – 103


Le choix de plantes adaptées est difficile, car les végétaux doivent obéir à certaines caractéristiques très précises:

Être adaptés à des conditions d’ensoleillement intenses. Selon l’heure et les saisons, le soleil frappe le toit avec un angle plus ou moins prononcé.

Être adaptés au climat local et à l’approvisionnement irrégulier en eau. En effet, par temps sec, la transpiration des végétaux et l’évaporation peuvent rapidement rendre le sol très sec.

Offrir un enracinement le plus développé possible. Plus le système racinaire est développé, plus la plante pourra aisément se nourrir en eau et en éléments minéraux. De plus, ces végétaux améliorent l’isolation de la maison.

Être très couvrants, en toute saison. Une terre nue est très vite soumise à l’érosion, ce qui lui est préjudiciable.

Avoir des tiges aériennes développées. La surface foliaire est directement en relation avec la surface racinaire. La hauteur des tiges dépend donc de la quantité d’eau disponible.

Fleurir. A moins que l’on souhaite un « green »…

Être d’entretien simple et économique. A condition d’avoir choisi des plantes rustiques, ou une prairie naturelle, peu exigeante, seuls quelques soins pour rajeunir la végétation seront nécessaires.

Un gazon demande beaucoup de soins et nécessite plus de 20 cm de terre. En cas d’engazonnement sur un toit, les arrosages doivent être fréquents mais moins importants que pour un terrain plat. En effet, une bonne partie de l’eau ruisselle, il faut donc apporter beaucoup d’eau pour que le gazon reste vert même par temps sec.


Commentaire

Comment ne pas être convaincu par le bien-fondé des prairies sur les toits? En plus de quelques belles photos, un texte sur le « jardin en mouvement » nous est proposé.


Résumé p.97 – 103 (suite)


La fertilisation devrait avoir lieu plusieurs fois par année, au printemps et en automne, car elle favorise le développement des racines et des bourgeons (talles). Quant à l’aération, vitale pour les racines, elle permet une bonne circulation de l’air et de l’eau dans le sol. Pour cela, il convient de faire des trous profonds de 7-8 cm tous les 15 cm environ.

Étant donné le travail exigé par un gazon vert, la prairie est à préférer. En plus des graminées, des plantes annuelles ou bisannuelles viendront s’installer, suivies par des vivaces. Les plantes se multiplient ensuite par elles-mêmes; il suffira ensuite de restreindre le développement des plantes ayant un système racinaire trop dangereux pour l’étanchéité.



MOTS CLEFS

Substrat

Épaisseur

Exposition

Floraisons

Tableaux

Végétalisation des Toitures

Auteur : Kleinod, Brigitte

Édition : Ulmer

Date : 2000

ISBN : 2-84138-153-6

Nb pages: 94



Commentaire


Plusieurs exemples de végétaux nous sont présentés, classés selon l’inclinaison du support, l’exposition et l’épaisseur du substrat:

Substrat de 5-8 cm, mi-ombragé, inclinaison de 3-10°

Substrat de 8-10 cm, ensoleillé,inclinaison de 0-3°

Substrat de 8-10 cm, mi-ombragé, inclinaison de 0-3°

Substrat de 8-10 cm, ensoleillé, inclinaison de 5-10°

Substrat de 8-10 cm, ensoleillé, inclinaison de 15-25°

Substrat de 8-10 cm, ombragé, inclinaison de 15-25°

Substrat de 16-18 cm, ombragé, inclinaison de 10-15°

Dans chaque tableau, plusieurs noms sont cités, avec leur hauteur, floraison (époque, couleur), ainsi qu’un caractère particulière. De plus, les croquis des situations, avec les noms des plantes utilisées, nous donnent une bonne idée du résultat.

Les listes de plantes contenues dans ce livre sont très bien faites et il propose un assortiment d’une vingtaine de plantes pour chaque situation. A retenir.


MOTS CLEFS

Liste

Classement

Caractéristiques

Besoins

indigène


grundlagen der dachbegrünung

Auteur : liesecke, Hans-joachim

Édition : patzer verlag berlin

Date : 1989

ISBN : 3-87617-074-5

Nb pages: 235


Résumé p. 142 – 165

Le choix des végétaux s’effectue selon trois points:

Les types de plantes, selon que l’on vise une végétalisation intensive, semi-intensive ou extensive.

L’étanchéité, selon qu’il s’agit d’un toit plat avec ou sans pente, ou d’un toit incliné

Le style de construction, s’il y a 3, 2 ou une seule couche.

Ce livre nous propose un classement intéressant des plantes: les mousses, les plantes succulentes, les bulbes et oignons, les graminées, les herbes aromatiques, les arbustes sauvages, les arbustes.

Pour chaque groupe sont décrits les avantages, les besoins, ainsi que d’autres points spécifiques. Quelques photos de bonne qualité agrémentent les paragraphes parfois un peu longs. Toujours pour aider au choix de végétaux, différents tableaux donnent des noms latins avec leur équivalence en allemand, ainsi que des indications sur la floraison (couleur, époque).

Commentaire

Encore un livre dont les choix de plantes sont parfaitement expliqués. Il propose en outre une grande diversité de genres (bulbeuses, graminées, mousses, arbustes, …etc.), très enrichissante.

- 50Choix des VégétauxDossier de Lecture – Sept. 2005Guillet Alexandre


MOTS CLEFS

Plantes

Contrainte

Strates

Entretien

terrasses jardins

Auteur : barret, Jacky

Édition : syros alternatives

Date : 1988

ISBN : -

Nb pages: 155




Ce livre nous présente différents critères de choix pour les plantations de jardins sur toit:

les racines et la dimension du végétal: La faible épaisseur de terre à disposition des végétaux contraint à un choix de plantes de possédant pas de pivot. De même, les plantes ayant un système racinaire traçant, généralement vigoureux, risquent de menacer l’étanchéité. Quant aux végétaux à système racinaire fasciculé, ils n’ont aucune raison de se développer en profondeur, du moment qu’ils ont une humidité suffisante dans le substrat à leur disposition. Cependant, des plantes trop imposantes par rapport àl’espace ont de fortes chances de développer des racines plus puissantes, car elles devront être taillées plus fréquemment.

la contrainte du vent: Il y a de nombreux inconvénients lorsque le vent souffle fort: risques de déracinement, branches brisées, assèchement du substrat,... Comme protection, l’idéal est un brise-vent semi-perméable, créé par des espèces adaptées, caduques ou persistantes, plantées suffisamment espacées afin qu’il n’y ait pas de turbulences. Il existe également des treillis ou grillages, très efficaces si posés en profondeur et sanglés à la motte.

l’ensoleillement et les microclimats: Une seule terrasse comporte bien souvent plusieurs microclimats. Il faut donc distinguer les parties orientées plein sud et plein nord afin d’adapter les plantes selon l’ensoleillement. Cependant, une grande partie des végétaux préfèrent des situations mixtes et sont assez tolérants. On peut aussi rafraîchir une terrasse orientée plein sud en ombrant grâce à des végétaux, en utilisant des revêtements sombres et en favorisant les plantes grimpantes ou couvre-sol. Si au contraire on souhaite réchauffer une terrasse exposée au nord, les revêtements devront être clairs afin de capter la lumière réfléchie par les autres habitations. En cas de végétalisation extensive, où l’entretien est presque inexistant, il faut déterminer des associations de plantes supportant le climat local.


Commentaire



La mise en page et le texte sont très clairs. Les exemples ne manquent pas et le choix des végétaux très pertinent.


Le choix des végétaux est donc déterminé par ces différents points, mais également par les envies de l’habitant, du paysagiste ou de l’architecte, ainsi que par le coût de l’entretien ultérieur du jardin. Il n’est donc pas possible de dresser une liste complète de plantes. Cependant, ce livre nous donne quelques exemples de végétaux, classés en quatre thèmes:

1- végétaux couvre-sol tapissants: hauteur <15 cm; entre 15 et 30 cm; >45 cm

2-cônifères et cônifères tapissants et couvre-sol

3-plantes grimpantes

4-annuelles: hauteur 15-30 cm; 30-60 cm; 60-90 cm; >90 cm

Pour chacun de ces thèmes, un tableau permet de voir l’exposition demandée, la couleur de floraison, le type de sol ainsi qu’une particularité (entretien, utilisation, ...). Le livre mentionne également quelques exemples de végétaux dits à risques: ceux dont le système racinaire est trop puissant, ceux qui craignent les gelées, ainsi que les végétaux « salissants ».


Grâce à ses croquis très représentatifs, cette brochure nous explique rapidement les points importants à étudier pour le choix des végétaux:

Ensoleillement et microclimat.

Effets éoliens.

Épaisseur du substrat, enracinement.

Méthodes d’irrigation.

S’ensuit toute une liste de plantes assez riche et agrémentée de photos. Elle est classée en plusieurs catégories:

Plantes vivaces, bulbeuses, graminées et fougères.

Plantes pour terre de bruyère.

Plantes grimpantes.

Rosiers.

Arbustes, arbres et conifères.

Plantes tapissantes arbustives.

MOTS CLEFS

Spécialiste

Caractéristiques

Emplacement

Croquis

Catégories


demain, ma ville en vert?

Auteur : geneux Dancet

Édition : geneux dancet

Date : 2000

ISBN : -

Nb pages: 31

Bibliothèque : Batelle

Résumé p.22 – 25

- 53Choix des VégétauxDossier de Lecture – Sept. 2005Guillet Alexandre

Commentaire

Une brochure rédigée par des spécialistes et destinée à des amateurs. Le choix des plantes et les illustrations en sont les meilleures parties.

MOTS CLEFS

Thèmes

Illustrations

Matériaux

Bacs

Pots


grandes idées pour petits jardins

Auteur : the Sunday times

Édition : octopus

Date : 2001

ISBN : 2-0126-0175-8

Nb pages: 192

Bibliothèque : privée


Commentaire


Voici un ouvrage très intéressant pour tous les petits jardins, qu’ils soient sur toit ou non. Il est richement agrémenté de photos, de plans et de croquis.

Différents thèmes sont proposés: jardin de style asiatique, de feuillage, contemporain, amoureux, suspendu, champêtre, ... Des listes de plantes accompagnent chacun de ces thèmes. De plus, de nombreux conseils nous sont donnés pour l’optimisation de l’espace, pour sa mise en valeur.

Ce livre traite également des matériaux (dallage, poteries,...), variations de hauteurs (murs, escaliers,...), clôtures, mobilier, éclairage,...

Il s’agit donc d’un ouvrage très complet que l’on peut utiliser quel que soit l’emplacement du jardin.

J’ai choisi de présenter ce livre pour les nombreux styles d’aménagements qu’il propose, ainsi que la qualité de ses illustrations. C’est une excellente source d’idées pour les futurs aménagements.




La gamme de plantes adaptées à chaque type de végétalisation est, en définitive, relativement vaste si l’on en croit les ouvrages traités.

Certains végétaux sont cependant à bannir des toitures et cela pour des questions de bon sens. On évitera surtout d’y planter des végétaux aux racines trop puissantes ou agressives pour l’étanchéité et les canalisations comme Bouleau, Peupliers, Acacias, Paulownia, …etc., ainsi que des plantes mal adaptées aux climats extrêmes.

Conclusion


- 56

Entretien et Gestion


Entretien et GestionDossier de Lecture – Sept. 2005Guillet Alexandre

- 57Entretien et Gestion

L’architecte paysagiste, mandaté pour réaliser la végétalisation d’une toiture, se doit avant tout de constater l’état de cette toiture avec l’aide d’un spécialiste de préférence. Avant tous travaux, il faut absolument s’assurer du bon état de l’étanchéité. Faute de quoi, il serait tenu pour responsable auprès du maître de l’ouvrage de tous les dégâts résultants d’une erreur de jugement.

Suite à la réalisation des travaux, il peut aussi être amener à conseiller le client quant au plan d’entretien àrespecter pour le bon développement des végétaux ou des installations.

Voici donc un choix d’ouvrages qui décrivent parfaitement les pathologies des toitures végétalisées ainsi que l’entretien général et les différents points de contrôles devant être effectués.

Introduction




MOTS CLEFS

Étanchéités

Pathologies

Usure

Déformations

couvertures, toitures-terrasses

Auteur : pruniaux, Georges

Édition : du moniteur

Date : 1992

ISBN : 2-281-11127-x

Nb pages: 240




L’étanchéité en feuilles bitumineuses peut présenter de graves défauts dont voici les plus courants:

le « mud-curling »: ou alligatorisme; craquellement supérieure; l’étanchéité vieillit plus rapidement.

le fluage: le revêtement glisse vers le bas, en raison du ramollissement du bitume pendant les périodes chaudes.

la fissuration: rechercher les causes dans le support ou la structure même avant d’intervenir sur l’étanchéité.

les plis et ondulations: peuvent provenir du support ou du revêtement.

la reptation: déplacement du revêtement généralement d’est en ouest, dû à la dilatation différente des matériaux en contact.

le cloquage: dû à l’eau contenue dans la toiture.

l’usure: la trame de la première armature apparaît; réfection partielle ou totale selon l’état du revêtement.

les arrachements: sur les complexes autoprotégés, sans lestage; réfection complète des zones touchées.

Tous ces problèmes sont abordés point par point, avec, pour chacun, une photo ou un schéma. L’étanchéité est la base de tout verdissement de toiture. Il est donc primordial, pour celui qui doit y intervenir, de savoir reconnaître ces pathologies et comment y remédier afin d’éviter de graves désastres par la suite. Cet ouvrage, très complet et spécifique aux toitures-terrasses fait donc office de référence en la matière.

Commentaire



MOTS CLEFS

Arrosage

Désherbage

Traitements

Sarclage

Taille



L’entretien est important pour la réussite des plantations, en particulier les premières années.

L’arrosage: En cas de végétalisation intensive, même avec la présence d’une réserve d’eau, l’arrosage doit être suivi au départ. Si la végétation est extensive, il est préférable d’arroser après le semi ou la plantation. Par la suite, la nature s’en chargera.

Le désherbage: Diverse précautions peuvent être prises pour faciliter le travail (mulching, traitements antigerminatifs, désinfection du substrat avant plantation). Pour les surfaces extensives, en cas de prairie naturelle, le désherbage n’est pas nécessaire. Par contre, s’il s’agit de plantations vivaces, le désherbage se fera jusqu’à ce que les plantes aient recouvert la surface. De plus, quelque soit le mode de végétalisation, il est indispensable d’éliminer régulièrement les plantes dangereuses pour l’étanchéité.

Les traitements: A éviter le plus possible, pour des raisons de protection des eaux et de l’environnement. Si un traitement est indispensable, il faut choisir, dans la mesure du possible, un produit biologique ou encore traiter plus souvent mais à petite dose.

L’entretien du système d’irrigation: En hiver, l’alimentation doit être coupée et purgée. Au printemps, lors de la remise en marche, il faut vérifier son bon fonctionnement et nettoyer les regards de contrôle.

Le sarclage: En sarclant deux à trois fois par année, on favorise la croissance des jeunes plantes, tout en en facilitant le désherbage.




Édition : -

Date : 1998

ISBN : -

Nb pages: 34


La taille et le fauchage: Pour une végétalisation intensive, la taille est propre à chaque plante. Si la végétalisation est extensive, seuls un à deux fauchages par année seront nécessaires.



Commentaire

Une brève description des opérations d’entretien les plus courantes destinées au propriétaire ou au jardinier-paysagiste. Ces quelques conseils résument les interventions de base devant être effectuées ponctuellement sur une toiture végétalisée en vue de sa réussite.

- 60Entretien et GestionDossier de Lecture – Sept. 2005Guillet Alexandre


MOTS CLEFS

Étanchéité

Contrôles

Nettoyage

Irrigation

Taille

Fumure

Résumé p. 235 – 241


L’entretien des toitures est indispensable. L’inspection devrait avoir lieu trois à quatre fois par année si l’environnement le demande (fumées, poussières, arbres, …etc.) ou une fois par année si ce n’est pas le cas. Il est préférable de choisir un entretien annuel à forfait plutôt que sur appel, ainsi le travail sera effectué de manière systématique. Ces travaux d’entretien sont les suivants:

Contrôle des relevés et raccords d’étanchéité.

Nettoyage des naissances d’eaux pluviales.

Inspection des ouvrages complémentaires.

Désherbage.

Évacuation des débris.

Manutention et descente des déblais.

En cas de végétalisation, il faut en plus des points décrits ci-dessus, penser à rajeunir les plantes si nécessaire, vérifier les bordures et passages, mettre en place la fumure selon les besoins, sans oublier l’entretien de l’arrosage (hivernage, mise en route au printemps, contrôle de sonfonctionnement).


Le livre de l’Étanchéité

Auteur : Dournow, Roland

Édition : C.G.E.

Date : 2002

ISBN : 2-88354-011-x

Nb pages: 251


Commentaire

Ces renseignements s’adressent plus particulièrement aux propriétaires, syndics, sociétés de gérance, locataires, …etc. Ils sont présentés très clairement par une suite de points à faire et à ne pas faire.

- 62Entretien et GestionDossier de Lecture – Sept. 2005Guillet Alexandre



Plusieurs points particuliers sont encore abordés pour les cas suivants:

Terrasse accessible avec dallage.

Terrasse accessible avec dallage sur plots ou taquets.

Terrasse-jardin.


MOTS CLEFS

Pathologies

Phytosanitaire

Étanchéité

extensif

pourquoi ma toiture verte est-elle brune?

Auteur : dournow, Roland

Édition : -

Date : 2000

Nb pages: 23



Commentaire


Après une brève présentation sur l’étude et l’exécution d’une toiture végétalisée, cette brochure décrit de nombreuses pathologies. Quantité de photos permettent de visualiser les problèmes suivants: pas ou peu de pousse, croissance incertaine, pousse lente, irrégulière, plantons éparpillés, touffes disséminées, mauvaises herbes généralisées, trèfle, jaunissement, arrêt de croissance, marécages, ...etc.

A côté de chaque photo, les causes sont expliquées. De plus, des points importants sont abordés: respect du microclimat pour le choix des végétaux (schémas), périodes favorables pour l’ensemencement (tableau) ainsi que le choix des graines, l’entretien, l’irrigation (photos), l’évolution de la végétation dans le temps. L’entretien des bordures, cheminements et naissances d’évacuations de l’eau de pluie sont également expliqués. Des photos nous proposent des solutions intéressantes. Pour finir par une note positive, des photos de l’évolution réussie de différents lieux nous montrent la beauté des toitures végétalisées.

Un ouvrage très intéressant, ciblé sur les problèmes de développement des végétaux. Surtout Sédum, graminées et tapissantes. Les illustrations qui accompagnent le texte sont très représentatives. Heureusement, car sinon il serait un peu difficile de tout comprendre.




Voici donc quelque règles de base auxquelles celui qui veut s’assurer le bon développement d’une toiture végétalisée ne doit pas déroger.

Certes, elles peuvent être considérées comme une contrainte, mais ce ne sont ni plus ni moins que les opérations effectuées régulièrement dans un jardin classique équipé de l’arrosage automatique. En bref, rien de bien sorcier.

Conclusion


- 65

Coût


CoûtDossier de Lecture – Sept. 2005Guillet Alexandre

Tous les auteurs des ouvrages présentés ici sont d’accord pour dire qu’il n’existe aucune liste des coûts relatifs au verdissement d’une toiture.

Il est toutefois possible de proposer par estimation une fourchette de prix classés suivant le type de végétalisation. Ainsi, on peut rapidement se faire une idée des différences de coût d’un système à l’autre.

Tous les prix donnés ici sont en francs suisses.

Introduction


- 66CoûtDossier de Lecture – Sept. 2005Guillet Alexandre

- 67Coût

MOTS CLEFS

Général

Extensif

Intensif

Simple

Complexe

Résumé p. 17

Commentaire






Date : 1995

ISBN : -

Nb pages: 57


Le coût des toits végétalisés est très variable en fonction de la grande diversité de toit (grandeur, forme, construction et lieu) et de l’intensité de la végétalisation. Pour cette raison, les données dont on dispose sont très générales.

Le changement éventuel de renforcement au niveau des éléments porteurs d’un immeuble, dans le cas d’une végétalisation ultérieure (surtout dans le cas d’une végétalisation intensive), ne sont pas compris dans les prix ci-dessous.

Une réduction de prix est possible par un apport de travail propre ou de matériaux nécessaires. Il est évident que les économies réalisées de la sorte ne doivent pas se faire au détriment de la qualité des matériaux et du travail, ce qui demanderait une rénovation ultérieure.

Il est vrai que les différents matériaux, la durée des travaux, les difficultés rencontrées sont autant de facteurs qui peuvent faire varier les prix. Ceux-ci, cependant, entrent dans la fourchette généralement données par les professionnels.

Végétalisation minimale (construction à une ou trois couches avec protection contre les racines, couche drainante en Lecca, filtreanticontaminant, 5 cm de tout-venant, semi de fragments de Sedum).

Système de végétalisation extensive (y compris substrat).

Système intensif simple.

Système intensif complexe.

dès 35.-/m2 env.

dès 50.-/m2 env.

dès 90.-/m2 env.

dès 140.-/m2 env.

- 68Coût

MOTS CLEFS

Prairie

Estimations

Matériaux

Temps de travail

Comparaisons

Résumé p. 117 – 118





Édition : Maiades Éditions

Date : 2004

ISBN : 2-95117987-7-6

Nb pages: 131


Combien coûte une toiture prairie? Est-elle à la portée de tout un chacun ou représente-t-elle un luxe déraisonnable?

Il n’existe pas de bordereaux de prix spécifiques. Des éléments de réponses peuvent toutefois être apportés en étudiant le coût des matériaux et les temps de travail en comparaison avec ceux utilisés pour une toiture conventionnelle:

Chape de bitume armé.

L’isolant.

Les accessoires.

Les plaques de prairie.

Au total, le coût des fournitures peut varier de CHF 25.- à 40.-/m2, selon la qualité de l’étanchéité et le coût de la fourniture des plaques de prairie.

Par comparaison avec des matériaux classiques de couverture, le prix du matériau se situe àun niveau moyen entre des matériaux bon marché (tuiles, bardeaux bitumineux, 15.-/ m2) et des matériaux plus nobles (ardoises naturelles, 45.-/ m2).

Le coût de la pose est plus difficile à estimer car il dépendra beaucoup des moyens utilisés en manutention et de la qualification de l’entreprise.

Commentaire

Écologiquement et économiquement, la prairie à toutes les raisons d’exister sur nos toitures. Cet ouvrage répond à toutes les questions que l’on peut se poser sur le sujet et il mérite vraiment d’être parcouru.



- 69CoûtDossier de Lecture – Sept. 2005Guillet Alexandre

A titre de comparaison, les temps de pose de l’étanchéité, de l’isolation et de la prairie (hors rives, égouts, velux, cheminées) peuvent être estimés à 0,6 heures/m2 , chiffres à comparer avec les temps de pose estimés d’autres matériaux de couverture tels que bardeaux bitumineux (0,4 heure/m2), tuiles (0,7 heure/m2) ou ardoises naturelles (1,2 heures/m2).

En définitive, ces estimations permettent d’affirmer que le coût d’une toiture prairie n’est pas excessif et se situe dans la moyenne des prix des couvertures de toitures. Quant aux auto-constructeurs qui posent eux-mêmes ces matériaux et produisent leurs propres plaques de prairie, la prairie sur le toit est un procédé très économique.

- 70Coût

MOTS CLEFS

Estimations

Amortissement


Commentaire



Dächer begrünen

Auteur : Minke, Gernot

Édition : ökobuch Faktum

Date : 2000

ISBN : 3-922964-82-6

Nb pages: 93


Il n’est pas possible de donner un coût exact, car les tarifs d’une entreprise à l’autre peuvent varier jusqu’à 80%. Le transport, l’accès au chantier et la période de l’année peuvent aussi avoir une grande influence sur le coût. Le choix du type de végétalisation et d’étanchéité vont également avoir un impact sur la prix.

Pour une toiture extensive, simple, le coût est à peu près identique à une toiture recouverte de gravillons. Les prix pour ce type de végétalisation sont de l’ordre de CHF 30.- à 70.-/m2 sans les finitions.

Les végétalisations intensives, avec des plantations, sont bien plus chères. Entre CHF 80.- et 350.-/m2.

Bien entendu, le choix des matériaux compte beaucoup dans le coût total: 1 m2 de PE est presque quatre fois moins cher que 1 m2 de PVC. Le polypropylène est le meilleur marché.

En tenant compte de la durée de vie et des réparations à apporter aux toitures, une végétalisation extensive est bien sûr la solution la plus économique. Un toit non végétalisé revient près de deux fois plus cher en entretien après 22 ans! De plus, une toiture végétalisée correctement exécutée a une espérance de vie supérieure à 100 ans!

Autant d’arguments qui font que l’on ne peut ignorer les avantages d’un tel type de couverture. A mettre entre les mains de tous les architectes qui dessinent aujourd’hui de nouveau bâtiments…

- 71Coût


Entre une végétalisation extensive et intensive, c’est évident, les prix peuvent varier dans un rapport de 1 à 10, voire même plus dans le cas des grands jardins sur dalles.

Vous aurez toutefois constaté le faible coût d’un verdissement de type extensif. Au vu de tous les avantages cités précédemment, ceci devrait systématiquement tendre à la planification d’une telle couverture lors de la construction de bâtiments à toits plats ou engravillonés. Pour peu que l’on souhaite participer à l’amélioration de l’environnement et du paysage avoisinant.

Conclusion


- 72

Normes et Directives




- 73

Il va de soi que les responsabilités engagées dans le cadre d’un verdissement de toiture sont souvent relativement importantes et aucun détail ne doit être laissé de côté afin d’éviter, par la suite, de sérieux « dommages collatéraux ».

En accord avec la direction des travaux et l’entreprise d’étanchéité, l’architecte doit absolument constater la bienfacture de l’ouvrage précédemment réalisé avant de réceptionner les travaux. C’est à ce stade que résident les plus gros risques.

Voyons donc ce que la loi prévoit au sujet des toitures végétalisées.

La végétalisation des toitures n’est cependant régie par aucune loi particulière si ce n’est le devoir, pour tous les intervenants, de réaliser les travaux dans les « règles de l’art ».

A cette fin, des normes et directives particulières ont étééditées et font office de base légale.

Introduction




- 74

MOTS CLEFS

SIA

Prescriptions

Prix

« www.sia.ch »

Société suisse des Ingénieurs et des Architectes

selnaustrasse 16zurich 8039 Tél: 044 283 15 15

http://www.sia.ch/cf/warenliste.cfm



Les normes techniques représentent l'état des connaissances et l'acquis technique reconnu dans le domaine de la construction. Dans la mesure où elles ont été élaborées par des experts et ont fait l'objet d'une large procédure de consultation, elles constituent une forme de base légale. La plupart d'entre elles contiennent toutefois une clause admettant les «dérogations», pour autant que la solution choisie soit prouvée comme étant équivalente aux prescriptions fixées par la norme.La SIA fait une distinction entre normes, prénormes et cahiers techniques. La validité des normes est réexaminée tous les cinq ans.

Seules deux normes concernent tout particulièrement les toitures végétalisées, la 271 et la 271/2. Cependant, plusieurs corps d’états collaborent ensemble en vue de la réalisation d’un tel ouvrage.

Voici donc un florilège des normes pouvant entrer en vigueur dans le cadre de la réalisation d’une toiture végétalisée avec pour chacune d’elle, le No SIA, le titre et le prix:

271 « Toits plats » CHF 84.00

271/2 « Toitures jardins » CHF 54.60

118 « Conditions générales pour l'exécution des travaux de construction » CHF 142.80

318 « Aménagements extérieurs » CHF 54.60

180 « Isolation thermique et protection contre l'humidité dans les bâtiments » CHF 109.20

181 « Protection contre le bruit dans le bâtiment » CHF 109.20

183.001 « Sécurité au feu » CHF 80.00

232 « Toitures inclinées » CHF 92.40

Résumé


246 « Travaux en pierre naturelle - Dallages, revêtements, pierres de taille »CHF 54.60

270 « Étanchéités en lés ou en asphalte coulé - Prestations et mode de métré »CHF 37.80

279 « Isolants thermiques » CHF 67.20

V280 « Lés d'étanchéité en matière synthétique (lés polymères) - Performances exigées et essais des matériaux » CHF 84.00

281 « Lés d'étanchéité à base de bitume ou de bitume polymère (LBP) -Performances exigées et essais des matériaux »

465 « Sécurité des ouvrages et des installations » CHF 84.00

- 75



Commentaire

Ces normes sont en fait relativement chères mais elles peuvent être consultées gratuitement à la bibliothèque de Lullier depuis un CD-Rom.

Résumé (Suite)


- 76

MOTS CLEFS

Fédérale

Cantonale

Nature

Environnement

Paysage







Date : 1995

ISBN : -

Nb pages: 57


Il n’existe pas en Suisse de lois spécifiques aux toitures végétalisées. Par contre l’établissement de toits végétalisés correspond tout à fait à quelques objectifs et prescriptions contenus dans des lois fédérales. Ces lois contiennent en effet certains arguments en vue d’encourager ce type de revêtement (voir le chapitre « Effets et fonctions »). En voici quelques extraits:

Loi fédérale sur la protection de l’environnement:

« …doit protéger les hommes, les animaux et les plantes, leur biocénose et leur biotope des atteintes nuisibles ou incommodantes (pollution de l’air, bruit, …etc.). »LPE RS 814.01, art. 1

Loi fédérale pour la protection des eaux:

« …a pour but de protéger les eaux contre toute atteinte nuisible. Elle vise notamment à … assurer le fonctionnement naturel du régime hydraulique ». LEaux RS 814.20, art. 1

Loi sur la protection de la nature et du paysage:

« Obligation de ménager l’aspect caractéristique du paysage … du pays … et de protéger la faune et la flore indigène ainsi que leur espace vital naturel ». LPN RS 451, art.1

Loi fédérale sur l’aménagement du territoire:

Les autorités chargées de la planification des constructions doivent ménager le paysage et « veiller à ce que les constructions prises isolément ou dans leur ensemble ainsi que les installations s’intègrent dans le paysage ».LAT RS 700, art. 3


- 77


Commentaire



Lois cantonales de planifications et de constructions:

Elles contiennent certaines directives concrètes pour favoriser les toits végétalisés. Comme exemple, citons les lois et directives du canton de Lucerne:

En plus du respect des lois fédérales sur l’aménagement du territoire, « on doit faire attention aux points écologiques dans toutes les étapes de la planification et de la réalisation ».

« Les constructions doivent être intégrées dans l’environnement … et, où cela est utile, les constructions doivent être végétalisées ».

Cet ouvrage énumère également certaines données à respecter (protection contre les racines, couche de protection, couche drainante — filtrante, drainage, irrigation, protection contre le vent et l’érosion, plantations et végétation) pour la construction par couche des toits végétalisés avec pour chacune, les caractéristiques exigées, les matériaux pouvant être utilisé et des indications supplémentaires. En bref, un ouvrage qui fait référence.


- 78

MOTS CLEFS

Conseils

Directives

Formation

Label

Résumé

Commentaire



Les directives, éditées en 1998 par l'ASVE ainsi que par des associations partenaires ASMFA, ASTF, VERAS et ASMH, définissent la qualité de la toiture végétalisée concernant le bilan en eau, le ralentissement de l'écoulement et le coefficient d'écoulement, le degré de couverture et la grande variété d'espèces végétales.

Le complément aux directives, actuellement soumis à l'approbation, détermine les valeurs écologiques des végétalisations de toitures dans le cadre d'un écobilan et réglemente l'obtention d'un label de qualité pour la construction des toitures végétalisées. Le nouveau concept des directives soutient l'idée de la toiture verte durable et doit être utile aux architectes, aux entreprises concernées, aux concepteurs de systèmes pour élaborer des toitures végétalisées dans une qualité écologique suffisante et assurer un fonctionnement à long terme. Le but de l'ASVE est, entre autres, que ce concept soit recommandé dans les normes SIA concernant la toiture plate et inclinée comme exigence de qualité pour les toitures végétalisées.

Intérêt pour le concepteur et le maître d'œuvre: les toitures végétalisées appartiennent aujourd'hui aux standards de la construction. Lors de sa création en 1996, l'ASVE s'était fixé comme but, entre autres, de soutenir les efforts faits pour améliorer la qualité des systèmes de végétalisation de toitures. Dans les agglomérations et les villes de Suisse, le 50 % environ des nouvelles toitures ou des toitures rénovées bénéficient d'une végétalisation extensive. Ce marché orienté sur les prix manque partiellement d'une qualité suffisante. Les directives de l'ASVE pour la végétalisation extensive des toitures sont, dans ce sens, le fil conducteur pour une qualité à long terme et écologiquement justifiable et fournissent aux architectes, aux concepteurs de systèmes, aux entreprises concernées et aux maîtres d'oeuvres les données pour établir des devis.

Cette association suisse, à l’importance non négligeable, est axée dans le domaine des toitures végétalisées extensives et donne des conseils techniques pour le verdissement des édifices sur les questions professionnelles concernant la planification, la mise on oeuvre et l'entretien, concernant les entreprises qualifiées pour effectuer des expertises et des fournisseurs fiables et aussi concernant les standard de qualités et soumission. De plus, elle détermine également les qualités de mise en oeuvre, des standards reconnus, des directives et des concepts de label.

« www.asve.ch »

Association suisse des Spécialistes du Verdissement des Édifices

Case postale 1503602 THOUNETél: 033 227 57 21

http://www.sfg-gruen.ch


- 79


Conclusion


La végétalisation des toitures n’est donc régie par aucune loi particulière si ce n’est le devoir, pour tous les intervenants, de réaliser les travaux dans les « règles de l’art »en ayant toujours pour objectif de veiller aux intérêts du client.

A cette fin, des normes et directives particulières ont étééditées et font office de base légale.


- 80

Illustrations



Illustrations

Voici à présent un petit recueil d’images illustrant le mieux possible les propos tenus tout au long de ce dossier.

Elles donneront, j’espère, une vision nouvelle du verdissement des toitures à certains ou des idées à laisser mûrir pour d’autres.

Introduction


- 81Dossier de Lecture – Sept. 2005Guillet Alexandre

Illustrations

- 82

MOTS CLEFS

Concept

Aménagement

Espaces

Thèmes

Compte rendu de visite – 25 août 2005



Intervenant: M. Blaise Bourgeois, Architecte Paysagiste et membre du bureaud’étude Oxalis.

Accompagnants: M. Plancherel, responsable sécurité du site.

M. Raymond Bulliard, Architecte paysagiste et professeur HES.

Le nouveau site industriel de ce géant de l’horlogerie suisse est un des maillons principaux de leur chaîne de production. En tant que tel, l’édifice conçu par les architectes se devait de refléter l’esprit de la marque ainsi que sa force. Le style est résolument moderne mais il reste cependant très austère. L’«écorce » du bâtiment est entièrement recouverte de plaques de verre fumées, ne laissant ainsi transparaître aucun secret, à la manière d’un coffre-fort. En outre, ses lignes sont épurées et les matériaux employés de haute technicité. Le niveau des finitions est irréprochable.

Le monde de l’horlogerie a connu une période de crise ces dernières années et pour cette raison, les jardins que nous allons voir ont bien ne failli pas exister. En cause, leur aspect peut-être trop luxueux pour l’époque. Car c’est bien de luxe qu’il s’agit. Ces jardins n’ont pas de but écologique. Ce sont des espaces polyvalents ou de détente réalisés sous forme d’aménagements modernes. Ils sont à la disposition de tous les collaborateurs et s’articulent de la façon suivante: chaque jardin, six en tout, a une forme rectangulaire composée d’une partie végétalisée avec à son extrémité un espace carré (détente). A un jardin correspond un thème et un emblème.

Le site étant bâti sur une ancienne parcelle agricole, tout est parti de l’idée d’un champ de maïs (sorte de jardin industriel) vu du ciel. L’architecte en a retenu les lignes droites pour les associer au bâtiment.

Rolex

Succursale de Plan-les-Ouates

ch. Du Pont-du-Centenaire 1228 Plan-les-Ouates GE

Illustrations

Voyons à présent comment sont constitués ces aménagements:

« Jardin des vignes ». Des rangées parallèles de pied de vignes, entrecoupées, forment en quelque sorte un labyrinthe ou promenade aléatoire. Les cheminements sont formés par des « planches » légèrement surélevées (voliges d’acier inox, 5 cm, remplies par un revêtement stabilisé de couleur chaude). Au pied des ceps, un concassé grossier de couleur gris clair. L’extrémité de ce jardin est matérialisée par un espace carré en stabiliséqui sert d’espace de détente. Les variétés de vignes ont été choisies pour leur résistance aux maladies de façon à limiter les traitements. Le système de palissage est constitué de câbles en acier et de jambes et contre-fiches en inox réalisés à la demande par un serrurier.

- 83



Compte rendu de visite – 25 août 2005 (Suite)

« Jardin des vignes ». Guillet A.

Illustrations

- 84




« Jardin des lavandes ». Les vignes sont ici remplacées par des lignes de Lavandes et l’espace de détente est matérialisé par un carré de Thym. Un contraste né des différences de couleurs entre le feuillage gris des Lavandes, les feuilles et fleurs sombres du Thym et le stabilisé de couleur chaude.

« Jardin des lavandes ». Guillet A.

Illustrations

- 85




« Jardin des graminées ». Une vaste surface recouverte de gravillons ronds, clairs, et plantée ponctuellement de graminées vaporeuses au feuillage pourpre (Molinia caerulea). Le pied de chaque graminée est légèrement surélevé et cerclé d’une volige en inox. La surface carrée du fond est un deck surélevé (45 cm) en IPE qui peut servir de scène durant les beaux jours. Ce jardin se veut tactile (le passage entre les plantes) et il interprète de façon abstraite les champs et anciennes cultures environnantes.

« Jardin des graminées ». Guillet A.

Illustrations

- 86




« Carrés verts » est un espace planté d’essences aromatiques, de pieds de tomates et de poivrons dont l’emblème est un pommier situé au centre d’un carré de pelouse. Raison d’être de ce jardin: la proximité des cuisines.

« Carrés verts ». Guillet A.

Illustrations

- 87




Faute de temps nous n’avons malheureusement pas pu visiter les deux derniers jardins, soit « jardin potager » et « jardin métamorphique ».

En dernier lieu, les travaux, commencé en 2004, auront duré six mois. Les concepteurs ont étélaissés relativement libres dans leurs choix mais ces jardins sur toiture sont le résultat d’une deuxième version, la première ayant été jugée trop « décontracte ». La direction leur a donc demandé de reformuler le projet de façon mieux adaptée à ce site industriel.

Commentaire

Ces jardins sont la Propriété de Rolex SA et c’est un privilège que d’avoir pu y accéder. Tout au long de cette visite, une chose nous a frappé: la qualité des matériaux mais surtout celle des finitions, particulièrement irréprochables. En somme, du très beau travail.

Guillet A.Rolex SA, site de Plan-les-Ouates, GE.

Illustrations

- 88Illustrations



« Jardins Suspendus » de Babylone. Barret J.

Chaînes à godets.

Coupe de la Tour.

Irrigation et drainages.

- 89Illustrations



Détails du toit.

Magnifique toiture-prairie en période hivernale. Liesecke H.

Toit de chaume. Village de Lullier, GE. Guillet A.Guillet A.

...et après la végétalisation extensive. Liesecke H.

Toit industriel plat engravilloné, avant... Liesecke H.

- 90Illustrations



- 91Illustrations



Couverture de gazon. Pente à 45 degrés... Minke G.

Allègement du réseau hydrique grâce à une toiture végétalisée. Stifte R.

- 92Illustrations



Toiture végétalisée intensive simple Internet

Exemple de natte précultivée dominée par des espèces de Sédum Dunnett N.

- 93Illustrations



Une toiture de type intensive complexe, Paris. Geneux Dancet

Quand une ancienne cimenterie se reconvertit en jardin... Ricardo Bofill, Barcelone. Barret J.

- 94Illustrations



L’aménagement du toit du Palais Omnisport à Paris. www.phan-ngoc.com

Vue rapprochée du revêtement gazon. Mader G.

« Trump Tower », New York. Internet

- 95Illustrations



- 96Illustrations



Exemple d’architecture « paysage ». Centre de télécommunications réalisé à Aflenz, dans un Parc naturel autrichien.

Barret J.

Église et maison traditionnelles islandaises emmitouflées dans leur manteau d’herbe. Internet


Nombreux sont les livres comportant de magnifiques images. Certaines ont cependant retenu mon attention et mon admiration. J’ai tenu à vous les faire partager en espérant que vous serez désormais convaincus des avantages mais surtout de la beauté et de l’originalité que peuvent offrir de telles toitures dans nos régions.

J’espère donc que, comme moi désormais, lorsque vous lèverez les yeux, vous ne verrez plus les toits de la même manière.

Conclusion

- 97IllustrationsDossier de Lecture – Sept. 2005Guillet Alexandre

- 98

Pendant des siècles, l’homme a évolué non pas avec le paysage mais contre lui. Fort heureusement la situation s’améliore aujourd’hui.

Plus en vogue que jamais, le verdissement des toitures est tout d’abord né des besoins de l’homme à se protéger des rudesses du climat grâce aux éléments naturels qu’il trouvait autour de lui. Puis, lorsque l’homme maîtrisa la construction en terrasses, sont apparus les magnifiques jardins d’apparat du monde antique auxquels peuvent se comparer nos toitures àvégétalisation intensive.

Mais aujourd’hui, les « jardins dans le ciel » ne sont plus seulement considérés comme de verts espaces de détente, loin du bruit, de la poussière et de la pollution des villes. L’urbanisation évolue et les mentalités aussi. Pourquoi ne pas profiter de telles surfaces, ôtées illicitement au sol, de façon plus écologique en réinsérant la construction dans son environnement naturel, en récupérant la couche de terre végétale de l’emplacement de la maison pour la replacer plus haut, sur la construction elle-même.

La végétation a été détruite par le béton et l’asphalte des villes. Et si elle reprenait sa place, sur les toits…

En ville comme à la campagne, les toitures végétales vont doucement s’intégrer à l’architecture locale, aux toits de tuiles ou de béton, comme n’importe quel jardin s’intègre au béton et au bitume pour nous apporter repos, tranquillité des yeux et un air plus respirable.

Postface


PostfaceDossier de Lecture – Sept. 2005Guillet Alexandre

- 99

Certains architectes, notamment en Norvège, en Allemagne ou en Autriche, font une mode de ces vieilles traditions que sont les toitures prairies (pour lutter contre lapollution urbaine, ces gouvernements offrent même des subventions). C’est la preuve que nos ancêtres savaient, intuitivement ou non, protéger et valoriser le paysage. Il est maintenant grand temps que nous réalisions que la sauvegarde de notre bien être passe inexorablement par celle de notre environnement. Même au moyen de petites actions car nous l’avons vu, planifier la végétalisation dans la construction n’engage pratiquement aucun surcoût car ce qui a été dépensé aujourd’hui sera récupéré demain.

En définitive, la toiture végétalisée est bien la véritable toiture du développement durable…

« Aujourd’hui, il est raisonnable, quoi qu’on en pense, de se mettre sous la protection de la terre, des plantes et des fleurs. Il s’agit tout simplement de soulever l’herbe pour y glisser délicatement sa maison, sans l’abîmer, comme on se glisse dans un lit. N’oubliez pas, pourtant de découper un carré d’herbe, pour la fenêtre. »

T. Houdart, La Prairie sur le Toit, Maiade 2004.


PostfaceDossier de Lecture – Sept. 2005Guillet Alexandre

- 100

AMOS, Éric. — Les jardins suspendus. Jardins sur toits, jardins en pots, jardins verticaux — Lullier, 1998, 34 pages.

ANTHOS, Une revue pour le paysage. — Au delà des toits, no 2. 02.— 2002, 83 pages.

BARRET, Jacky; BERTHOLON, Patrick; MARIÉ, Xavier. — Terrasses jardins. — Syros Alternatives, 1988, 155 pages.

CAHIER DE L’ENVIRONNEMENT No 216. — Toits végétalisés. —Office fédéral de l’environnement, des forêts et du paysage (OFEFP), 1995, 57 pages.

DOURNOW, Roland. — Le livre de l’étanchéité. — Chambre genevoise de l’étanchéité et des toitures (GER), 2002, 251 pages.

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