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Magazine culturel gratuit Chapi Chapo et les petites musiques de pluie > 26 L’effervescence culturelle # 28 NOVEMBRE/DÉCEMBRE R 2013

Vibration Clandestine n° 28 Novembre/Décembre

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DESCRIPTION

Interview Art : Cie Premier Acte, Jean-Pierre Améris, SHAKA, Guillaume Bottazzi Interview Musique : Midnight Ravers, Edison's Legacy, HORUS Qa, Gruffaz, Chapi Chapo Focus Pro : Le Radiant-Bellevue, Journal du Design Evasion : Martinique, Auvergne, Bourg-en-Bresse, Pérouges, Avoriaz

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Magazine culturel gratuit Chapi Chapo et les petites musiques de pluie > 26

L’effervescence culturelle

#28

novembre/décembre R 2013

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"L’effervescenceculturelle" vibrationclandestine.com

f vibrationclandestine-t vibrationclandestine

Édité par la SAS Gare Aux gorilles 209,rueduvieuxClet-30410MeyrannesConception graphique : www.mille-patte.comChevillon Imprimerie - IMPRIM’VERT ®

Contacts publicité et partenariat :Grégory:[email protected]:[email protected]:[email protected]:[email protected] promo Feppra :[email protected]

Principaux collaborateurs et rédacteurs :David,Fanélie,GrégoryD.,GrégoryO.,Jean-Michel,Julien,Léonor,Lou,Nadège,Pierre,Sébastien,Si-ahmed,Soan,Thomas,Zoé.Correction/relecture : Nadège,FanélieetGrégoryO.DistributionraisonnéeetcertifiéeparlasociétéSITEL2000 points de diffusion.

Les articles et photos publiés engagent la responsabilité de leurs auteurs. Tous droits de reproduction réservés.Remerciements:DaFont.comDistribué gratuitement dans toute la France.©2006VibrationClandestineDépôtlégal:2008-I.S.S.N:1961-4985

édito#

28 art4 Cie Premier Acte

6 Jean-Pierre Améris

8 SHAKA - Marchal Mithouard

n 10-11 G. Bottazzi

musique18 Midnight Ravers

20 Edison’s Legacy

22 HORUS Qa

24 Gruffaz

n 26 27 Chapi Chapo...

foCus pro12 Salle le Radiant-Bellevue14 Journal du Design

évasion30 Martinique31 Auvergne32 Bourg-en-Bresse34 Pérouges35 Avoriaz

16-17 LaBeLs indés

feppra

38 Beepeur

Alors que certains ont oublié le sens de leur phrase de prédilection qui parlait de changement et de maintenant, d’autres en ont moins parlé mais se sont bien plus exécutés : en 2014 le magazine change, il s’interactive, s’hyperactive et s’ouvre à vous, professionnels de la culture ou lecteurs, suivez bien le magazine et ce qui gravite autour !

Je ne vous en dirai pas plus, à très vite, en numérique ou en physique et peut être en équipe.

Prenez le contrôle de votre culture !

Je nMi’

Ceci n’est pas un scoop car l’affaire remonte maintenant à quelques semaines…

Banksy, street artiste mondialement connu grâce à ses très nombreuses créations (collages, graphes, diverses installations etc.) sur des sujets qui lui sont chers (La politique, la religion, l’anti-militarisation, l’antimondialisation, l’économique, la politique), a sévi une nouvelle fois. C’est à New York, au bord de Central Park, que se passe l’affaire, loin des terrains de jeux habituels qu’il affectionne, là où les collectionneurs traquent sévèrement la moindre de ses créations, prêts à l’arracher du mur pour la revendre à prix d’or.

Mi-octobre, un vieil homme proposait sur son stand quelques tableaux en noir et blanc, des pochoirs de Banksy et de manière tout à fait incognito, prix moyen du tableau 60 dollars, recette de la journée 420 malheureux dollars. Une femme réussit même à négocier un rabais de 50 % sur deux toiles, par la suite quelques autres personnes partiront avec une ou deux toiles de Banksy achetées donc 60 dollars pièce valant en fait plusieurs dizaines de milliers de dollars.

Une fois de plus cet artiste qui a toujours su garder son anonymat a réussi son coup, comme à son habitude une action éphémère au nez et à la barbe de certains collectionneurs, bien sûr, toute la scène a été filmée, peut-être pour faire rager encore plus ceux qui spéculent sur les créations d’artistes.

L’art, la musique, l’évasion, ne sont pas toujours là où certains l’annoncent, ou du moins pas seulement.

La culture est partout et nulle part, elle est là où vous la voyez, là où vous l’imaginez, là où vous lui laissez de la place. Photo édito : Midnight Ravers - Crédit dessin : Emmanuel Prost

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IntervIew complète jvIbratIonclandestIne.com

théâtre

Cie premier acte

Afin de se faire pardonner par son peuple pour ses fautes, Médée, dans la mythologie grecque, tua ses 2 enfants dont le père était Jason. C’est le complexe de Médée. Des siècles plus tard, ses descendants transforment cela en un rite pour laver l’honneur de leur femme fautive. À travers cette inter-prétation, le metteur en scène, sarkis tcheumlekdjian et la Cie premier acte touche un sujet grave et délicat répandu à travers le monde, la violence faite aux femmes par le crime d’honneur. La passion de médée, le 6 et 7 Décembre 2013 au Sémaphore à Irigny (69).

Pourquoi, selon vous, le comPlexe de médée a-t-il été rePris et interPrété de nombreuses fois ? S’il est un crime que l’Humanité ne comprend pas, c’est bien l’infanticide et ce n’est pas étonnant que le théâtre l’interroge depuis si longtemps. Le mythe de Médée est né en même temps que la folie d’une femme, qui pour anéantir l’homme qu’elle aime et pour lequel elle a trahi son peuple, entreprend le sacrifice suprême, celui de ses deux enfants. Ce qui laisse évidemment perplexe. [...] en entreprenant ce chantier, je me suis posé la question des circonstances. Sachant qu’il n’y a pas si longtemps, en France, au pays des droits de l’Homme, certaines femmes accusées d’avoir aimé "un occupant" ont été exhibées, tondues et parfois exécutées.

comment avez-vous retranscrit le sujet des crimes d’honneur à travers la Passion de médée ?En abordant le mythe de Médée, je me suis tout de suite posé la question du lien que je pourrais tisser entre le poème d’Euripide et l’époque que nous vivons. La condition de la femme aujourd’hui est un sujet préoc-cupant. Il suffit de regarder les chiffres qui font état, de ce que l’on appelle les crimes d’honneur, pour se rendre compte qu’au nom d’une tradition, d’une religion, ou de l’appartenance à une communauté, les frères ou les pères autorisent, sur leurs femmes, les pires châtiments.

J’ai construit la Passion de Médée autour d’un rituel qui opposerait deux femmes. Sur scène, elles s’apprêtent à accomplir le Sacrifice, celui même de Médée, qui permet-tra d’expier leurs fautes et de laver leur honneur.

Pourquoi avoir fait le choix de ne mettre en scène que 2 Personnages, l’élue et l’ancienne, et que tout le reste devienne ainsi imaginaire ?La Passion de Médée a l’ambition de mettre face à face deux générations de femmes, l’une, la plus âgée, dépo-sitaire de la tradition ancestrale, l’autre, plus jeune, désireuse de liberté, de modernité et d’intégration. Les autres personnages incarnés par des figurines, sont censés représenter les protagonistes qui jalonnent la pièce telle que nous la connaissons. Il m’est apparu plus intéressant de confronter deux femmes plutôt que de retranscrire, une nouvelle fois, ce mythe dans sa forme originelle.

quelle est la finalité du Projet Pédagogique "je fais du théâtre avec mes élèves" ?La finalité de ces rencontres avec les jeunes est de leur livrer quelques clés sous forme de jeux ou d’improvi-sations théâtrales, qui leur permettront, le jour du spectacle, de mener leur propre enquête et d’en extraire un point de vue.

sarkis tcheumlekdjian réPond aux questions de vibration clandestine

Photo © jc nguyen

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théâtre

15ème édition des RencontRes des cinémas d’euRopeL’association Grand EcranLa Maison de l’ImageLes cinémas Le Navire & Le Palace

L’association Grand écran et La Maison de l’Image ont pour objectif d’être un outil d’animation du cinéma d’art, d’essai et d’éducation à l’image en Ardèche.

Les rencontres du cinéma d’europe sont un de leur moyen d’action. Et cette année sera celle de la 15ème édition, du 17 au 23 novembre à aubenas (07).

De nombreux films venus de toute l’Europe seront diffusés, parfois en avant-première, expliqués et soumis au débat. Allemagne, Pays-Bas, Danemark, Espagne, Grande-Bretagne, Italie, Grèce, Roumanie, France, l’Europe du cinéma d’art et d’essai sera à Aubenas !

Pour le 15ème anniversaire des rencontres, les organisateurs rendront hommage à la filmographie de deux réalisateurs qui seront présent, Jean-Pierre Améris et Sylvain Chomet. Le cinéma norvégien féminin ainsi que des films de l’ex-Yougoslavie seront à l’honneur.

Les 15èmes rencontres du cinéma d’europe vous attendent afin de vous donner accès à une culture de qualité, tout en faisant confiance à votre curiosité, à votre exigence et à l’intelligence de tous ces futurs spectateurs !

www. Maisonimage.eu

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IntervIew complète jvIbratIonclandestIne.com

réaLisateur

Jean-pierre améris

Le réalisateur Jean-pierre améris fut touché par le cinéma dès son adolescence. Plus tard, avec son diplôme de l’Institut des Hautes Etudes Cinématographiques en poche, il réalise des courts métrages dont interim (1988) qui recevra le grand prix du jury au festival de Clermont-Ferrand. Son premier long métrage, Le Bateau de mariage (1992) posera les premiers pavés du chemin qui va le mener sur la voie que l’on connaît : 2001 C’est la vie, 2010 Les enfants anonymes, 2012 L’homme qui rit. Ce n’est là qu’une partie de sa filmographie...

nombreux sont vos films adaPtés d’un roman. [...]qu’est-ce qui vous Plaît dans cet exercice ? Sur neuf de mes films pour le cinéma, quatre sont des adaptations de romans. C’est la vie était basé, lui, sur le témoignage de la psychologue Marie de Hennezel sur les soins palliatifs et il a fallu le transposer en fiction. Pour que je me lance dans une adaptation il faut que je trouve dans un roman quelque chose de très intime, de personnel, que je m’y retrouve dans les thèmes traités et dans les personnages. C’est ce qui s’est passé avec Poids léger d’Olivier Adam et Je m’appelle Elisabeth d’Anne Wiazemsky. Le premier traitait du deuil, le second des angoisses enfantines et ces écrivains ont eu la générosité de me laisser m’approprier leurs œuvres pour les faire miennes. Il ne s’agit pas d’illustrer un roman mais, en le respectant bien sûr, de le faire sien, d’en trouver l’équivalence ciné-matographique. Que d’un livre naisse un film. Pour ce qui est de La joie de vivre de Zola et L’homme qui rit de Hugo, ce sont deux romans qui m’avaient marqué adolescent et que j’ai toujours rêvé d’adapter. En adaptant ces deux romans j’ai finalement fait deux films parmi mes plus intimes, mes plus secrètement per-sonnels, au moins autant que mes films basés sur des histoires originales.

les rencontres du cinéma d’euroPe (aubenas 07 du 17 au 24/11/2013), rend hommage, en votre Pré-sence, à votre filmograPhie. quel effet cela vous fait-il ? quel sera votre Programme Pendant ces quelques jours ? C’est la première fois qu’un festival me consacre une rétrospective de mes films et c’est un grand honneur, une belle reconnaissance du travail accompli. Je suis heureux que ce soit aux rencontres d’Aubenas, une manifesta-tion que j’aime énormément. Moi qui ne revois jamais

mes films de peur d’en constater tous les défauts, je suis heureux qu’à cette occasion ils puissent revivre et être vus par des spectateurs qui vont les découvrir. J’espère que la cohérence de l’ensemble apparaîtra et je me réjouis à la perspective d’en discuter avec le public et des scolaires. C’est aussi l’occasion de faire remonter plein de souvenirs, toutes ces belles rencontres avec des acteurs, qu’ils soient célèbres comme Isabelle Carré, Sandrine Bonnaire, Jacques Dutronc, Benoit Poelvoorde ou Gé-rard Depardieu, ou bien non professionnels comme les prisonniers des Aveux de l’innocent, les malades de C’est la vie, les clandestins de Maman est folle. Ils sont un peu ma famille.

Pouvons-nous vous demander quelques infor-mations sur votre film en cours consacré à marie heurtin ?Il s’agit de l’histoire vraie de Marie Heurtin, une jeune fille née sourde et aveugle fin 19ème siècle et sauvée par une religieuse qui a réussi à lui apprendre le langage des signes dans la main toujours utilisé de nos jours avec les sourds-aveugles. C’est une histoire au message très positif qui montre qu’avec de l’amour, de la confiance et beaucoup de tra-vail et d’obstination on peut aider les personnes souf-frant d’un handicap à s’intégrer et à vivre une vie comme toutes les autres. Le rôle de Marie est joué par une jeune fille sourde, Ariana Rivoire, qui, pour sa première appa-rition au cinéma, s’est révélée une actrice merveilleuse. La religieuse est jouée par Isabelle Carré que je retrouve pour la troisième fois après Maman est folle et Les émo-tifs anonymes. Les six mois qui ont précédé le tournage elle a appris la langue des signes pour laquelle elle s’est prise de passion. Le film est au montage et sortira en 2014.

[email protected]

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interview comPlète jvibrationclandestine.com

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réaLisateur

La famiLLe BonumeuRCompagnie Songes

La famille Bonumeur ?

On tombe dessus comme on trouve un trèfle à quatre feuilles dans un pré…

Par hasard et pourtant…!

La famille Bonumeur sait répandre la bonne humeur comme une trainée de poudre et révéler les p’tits bonheurs à qui veut bien prendre le temps d’en profiter. Chez les Bonumeur, cette vocation est trans-générationnelle, les membres de la famille pourraient se définir comme des entremetteurs, des révélateurs de bonheur…

Pour arriver à leurs fins, les Bonumeur ont des entresorts en caravanes, des entresorts mobiles qui offrent des parenthèses de poésie. Ou encore le p’tit bal, le bureau des surprises, l’arbre à p’tits bonheurs, l’éphéméride du bonheur…

Bref, la famille Bonumeur a plus d’un tour dans son sac… N’hésitez pas à venir les rencontrer, seul(e) ou en famille, pour remonter votre jauge de bonne humeur au maximum…

Pénétrez dans la création 2013-2014 de la compagnie Songes et ressortez-en le sourire jusqu’aux oreilles !

www.compagnie-songes.com

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IntervIew complète jvIbratIonclandestIne.com

SHAKA - MArCHAL MItHouArdStreet Art

Shaka, fondateur de l’emblématique Crew parisien DKP, est aujourd’hui un artiste reconnu de par le monde.

Shaka, c’est un style inimitable issu du graff et de la culture urbaine. Ses études d’arts plastiques à la Sorbonne, lui permettront une réelle maitrise de sa technique et de son art.

Les visages, les corps tout entiers, sont animés par des milliers de fragments de couleurs vives qui les mettent en mouvement. L’expression de vie qui émane de toutes ses créations, que ce soient ses toiles, ses réalisations en extérieur, ses dessins, est saisissante !

Sa technique du bas-relief, sculpture-peinture avec des éléments en 3D met un point final à des réalisations telles que Stress, Human Behaviour, Street Allegory, sans jamais casser la fluidité des tableaux.

Maintenant à vous de vous faire votre propre opinion, mais nous chez Vibration on aime !

www.facebook.com/pages/Shaka/295580020547967

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human behavior-2012

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AGorAcité internationale de la danse

Au fil des années, l’Agora, cité internationale de la danse et Montpellier Danse, auront su intéres-ser les montpelliérains à cette discipline artistique qu’est la danse, un art à la fois riche et complexe.

Riche, puisque la diversité des thèmes abordés, grâce aux mouvements corporels, est sans limite. Complexe, il faut savoir lire entre les lignes, comprendre le chorégraphe, interpréter les mouvements des danseurs.

Mais tout ceci rend les compositions tellement belles et impressionnantes que les émotions sont toujours au rendez-vous !

Montpellier Danse et L’Agora seront présents à ce rendez-vous avec la saison 2013/2014. Regroupant nouvelles créations et reprises avec de nouveaux interprètes, les chorégraphes nous entraineront "dans des univers quelquefois étranges" (Dixit Michel Miaille, Pdt Montpellier Danse) !

De nombreux prolongements des pièces vous seront proposés afin de mieux comprendre les spectacles. Expositions, conférence et rencontres avec les artistes… étofferont les compositions artistiques.

Les montpelliérains et leurs voisins, les amateurs et les curieux, faîtes votre choix dans le calendrier, allez à l’Agora et rencontrez Montpellier Danse !

www.montpellierdanse.com

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Photo © Agnès Mellon

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IntervIew complète jvIbratIonclandestIne.com

peinture aBstraite Guillaume Bottazzi

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peinture aBstraite Guillaume Bottazzi

Afin de mieux cerner le travail de Guillaume Bottazzi, oublions les grandes phrases d’interprétation de l’art et laissons-nous guider tout simplement par nos émotions. Epurées et colorées, courbes parfaites, simple et accrocheur, abstrait et contempo-rain sont les notions qui nous ont frappés chez Vibration. Depuis longtemps reconnu aux Etats-Unis et au Japon, le peintre français insuffle à ses œuvres une portée ludique et a pour vocation d’amener l’art aux yeux du plus grand nombre...

l’art Public est un domaine d’exPression que vous aPPréciez Particulièrement. quelle est, selon vous, la finalité de telles œuvres ?L’art public permet d’élargir le champ d’action de l’art dans des domaines qui s’interpénètrent, an-thropologiques, sociologiques, urbanistiques, et c’est l’opportunité de conquérir un nouveau public en lui don-nant accès à l’art.

des fresques d’envergures, Par exemPle les 900 m2 du musée d’art miyanomori à saPPoro au jaPon ou encore les 200 m2 sur un immeuble à nice, les 8 faces de deux immeubles à béziers, qu’est-ce qui vous attire dans ce genre de travail titanesque ?Mes projets dans des espaces publics m’induisent à prendre une certaine distance et à me projeter sur une grande échelle. En ce sens mes expériences in situ par leurs dimensions m’apportent de la maturité et imposent une réflexion globale.Mes projets nourrissent mon activité créative, la distance entre le concepteur et l’œuvre est indissociable à l’aboutissement de cette dernière.

vous avez ParticiPé, Par l’intermédiaire d’une fresque, à marseille Provence 2013. avez-vous ressenti l’effervescence culturelle qui régnait alors dans la caPitale euroPéenne de la culture ?Oui bien-sûr. Je viens de réaliser une œuvre pérenne dans le cadre de Marseille Provence 2013 et les rencontres in situ m’ont permis de mesurer combien les autochtones et les touristes sont curieux de cet évènement. Marseille Provence 2013 marque le temps d’une grande transformation de la région. Les changements vont perdurer au-delà de MP2013 et il me tenait à cœur d’inscrire mon œuvre dans la durée.

quels sont vos futurs Projets ? sur quoi travail-lez-vous ?La prochaine étape est à Londres où je vais réaliser une huile sur toile de grande dimension pour un collection-neur privé.

[email protected] +33(0)6 61 45 69 69

guillaume.bottazzi.org

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Le mot de La finJ’invite le public à découvrir cette œuvre de 50 m² désormais inscrite au patrimoine de la Ciotat, avenue Ritt.

Musée d’art miyanomori

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Salle de Spectacle du Radiant-Bellevue

interview de victor Bosch directeur du Radiant-Bellevue

Après un an et demi de fermeture pour cause de rénovation, le Radiant Bellevue a rouvert ses portes au début de l’année 2013. Le complexe culturel de Caluire et Cuire (69) offre un confort et une acoustique optimale dans chacune de ses deux salles modulables, le Radiant et le Belle-vue, qui peuvent aujourd’hui accueillir concerts, théâtre, danse, musiques clas-siques. L’éclectisme culturel est alors devenu une ligne de conduite qui permet la di-versité de la programmation de la saison 2013/2014.

Les modifications apportées au radiant- BeLLevue propuLsent La saLLe en tant que Lieu majeur dans Le paysage cuLtureL de L’aggLomération Lyonnaise. expLiquez- nous pourquoi ?Les travaux de rénovation ont permis au Radiant-Bellevue d’augmenter consi-dérablement sa capacité d’accueil du public (1100 places assises/1900 assis- debout/2500 debout). Ces différentes jauges permettent d’accueillir des têtes d’affiche (Vanessa Paradis, Sanseverino, Jacques Higelin, Lilly Wood & the Prick…), des artistes en devenir (Elephant, Joyce Jonathan…) et des spectacles plus intimistes (Cie Käfig, Semianyki, Cirque Invisible…) positionnant ainsi ce lieu comme la salle incontournable de l’agglomération lyonnaise dans le domaine du spectacle vivant.

dix mois après La réouverture, ces chan-gements ont-iLs portés Leurs fruits ?Absolument. Avec une première demi-saison du 12

janvier au 8 juin 2013, soit en 5 mois d’exploitation, le Radiant-Bellevue a su attirer 51000 spectateurs. Ce qui confirme son encrage et son posi-tionnement comme un des lieux phares à Lyon. La saison en cours devrait dépasser les 100 000 spectateurs et confirmer ainsi le vrai envol du Radiant-Bellevue.

L’équipe du radiant-BeLLevue a mis en pLace, un concept qui, immanquaBLement saura vous démarquer, c’est Le Brunch artistique. que trouvera Le puBLic Lors de ces matinées dominicaLes ?Les brunchs artistiques viennent com-pléter la volonté du Radiant-Bellevue d’avoir une vraie politique d’accueil et de proximité envers son public. Ces brunchs artistiques sont des vrais moments de convivialité et d’échange entre les artistes et les participants. Selon la programmation, il est proposé une dégustation culinaire en échos avec la thématique proposée.

Vous avez dit brunch ? Ce petit déjeu-ner du dimanche qui croise le déjeuner est une véritable innovation dans une salle de spectacle.

La saison 2013/2014 est variée et d’une quaLité artistique exceptionneLLe. vous attendez iam, ayo, higeLin. des comédiens teLs que deLon, pierre richard, andré dussoLLier viendront fouLer La scène du radiant-BeLLevue. La diversité est-eLLe incontournaBLe afin de réussir ?La dynamique du Radiant-Bellevue est sa réussite ! La diversité de sa programmation confirme la vie culturelle intense que cette salle propose. L’éclectisme de sa programmation conjugué avec le mé-lange intergénérationnel de son public donnent à cette salle une singularité certaine. "La diversité est porteuse de réussite."

[email protected] 04 72 10 22 19–www.radiant-bellevue.fr

Crédit photo : valérie arCheno

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le mot de la finLe Radiant-Bellevue, c’est

une programmation de gens heureux !

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Salle de Spectacle du Radiant-Bellevue

SALON ARTYSHOW 3ASSOCIATION A.R.T.promotion d’artistes et créateurs

C’est à Neuville sur Saône (69) que l’association A.R.T. fait ses premiers pas il y a un an et demi. Depuis Avril 2012, A.R.T. expose des dizaines d’artistes et de créateurs mais outre la promotion des activités artistiques, l’association est un tremplin pour les jeunes créateurs puisqu’elle permet de rassembler des talents et des compétences afin que ces créateurs puissent sortir de leur atelier. A.R.T. a vu son nombre d’adhérents atteindre une centaine d’individus en l’espace d’un an et demi. Preuve en est que la demande est réelle dans la région. De plus, l’association est partenaire de Neuville et organise des évènements culturels et artistiques. Par exemple, du 30 Novembre au 1er Décembre se déroulera l’ArtyShow 3, salon de l’art et de la création. Le succès et l’engouement du public est presque palpable puisque pour cette 3ème édition, l’évènement durera 2 jours ! (seulement une journée pour les premières éditions). Forte de son succès, A.R.T., pense déjà à un déménagement puisque ses locaux deviennent exigus ! Mais nous verrons ça en janvier avec la première exposition de l’année le King’s Queer Art Collection !

www.asso-art.com

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JouRnal du deSign

interview de camille caruana (co-fonda-trice) du Journal du design

La société moderne collecte une quantité de données qui peut paraître impensable. Dès lors, elles sont éparpillées et de-viennent difficile d’accès, quel que soit le domaine d’application. C’est pour pallier à ce défaut que trois passionnés du visuel, inspirés par leurs expériences personnelles et leur métier du design (architecture, art, multimédia), décident de créer, il y a 4 ans, le Journal du Design. Les dernières tendances, les derniers mouvements artistiques qui ne vous laissent pas insensibles, sont dans le Journal du design !

hormis Le fait de simpLifier nos re-cherches sur Les dernières tendances du design, queL est Le But du journaL ?Notre site a pour but de divertir l’oeil, d’apporter des idées, de faire découvrir nos coups de coeur au plus grand nombre et surtout de présenter la jeune création dans les domaines du design, de l’archi-tecture, de l’art et des tendances urbaines. Notre site a pour volonté première de servir de plateforme pour tous ces acteurs de la création qui ont parfois du mal à promouvoir leur travail ou à simplement l’exposer au public. Le Journal du Design c’est une dose quotidienne d’informations éclectiques illustrées pas une multitude de visuels.

de nomBreux articLes sur de nomBreux domaines (architecture, urBan Life, gra-phisme), comment arrivez-vous à récoLter tant d’informations de quaLité ? C’est au fil des années que nous avons créé un lien étroit avec les designers, artistes, architectes que l’on a présenté sur le site et qui, par la suite, nous infor-ment de leur actualité respective.

De plus, nous passons une bonne partie de la journée à visiter une centaine de sites du monde entier, qui comme nous, sont des chasseurs de tendances.Au départ, nous ne pouvions compter que sur ces sites mais en gagnant de la notoriété, les créatifs sont venus à nous et aujourd’hui, notre unique problème c’est d’essayer de répondre à toutes les demandes de parution !

queLques années après La création de votre journaL numérique, vous Lancez La version papier du journaL du design. vous attendiez-vous à ce que Le site soit tant visité ?Pour tout dire, la création du site c’est un peu faite par hasard, sans aucune préten-tion, sans étude de marché ou quoique ce soit, heureusement d’ailleurs car on ne l’aurait sûrement pas fait. C’était plus une façon de passer le temps en attendant de retrouver du travail.Mais rapidement, on a pris conscience de l’ampleur que cela prenait et des retours positifs que l’on avait. Faire de son hobby, son travail, c’est

plutôt sympa comme principe (rires). Aujourd’hui, on fait tout pour satisfaire nos lecteurs, développer notre audience et continuer à prendre le même plaisir qu’il y a 4 ans, lors de la création du site.

Le journaL est très diversifié, queLLes seront Les prochaines innovations ?Très bonne question, à laquelle nous n’avons pas vraiment de réponse… On sort d’une année très riche en évène-ments avec la nouvelle version de notre site, la sortie de notre magazine papier, la participation à l’émission l’Oeil de Links sur Canal + et la mise en place d’une nouvelle rubrique intitulée La Fabrik où l’on présente chaque semaine l’univers et l’espace de travail des créatifs. Des innovations il y en aura, lesquelles et quand, nous ne savons pas encore mais les idées ne manquent pas donc je ne m’inquiète pas de ce côté là !

[email protected]

09 50 35 62 32www.journal-du-design.fr

Crédit photo : journal du design / julien alley

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le mot de la finMerci à toute l’équipe de Vibration Clandestine pour cette interview. On est très heureux de faire partie de ce numéro. J’espère que ces quelques lignes auront provoqué quelques vibrations et suscité de l’intérêt. Longue vie à la création sous toutes ses formes !

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JouRnal du deSign

SALLe LebOuRNOTAubenas (07)

Avis à tous les Ardéchois mais aussi aux Drômois et aux Gardois tous proches !

La Salle Le Bournot à Aubenas a su programmer des artistes à la veille du buzz médiatique autour de leur nom, à l’image des BB Brunes, d’Izia, des Skip The Use, des Brigitte ou de Youssoupha.

Electro Bamako (en partenariat avec Images et Paroles d’Afrique), Rona Hartner (dans le cadre d’une Invitation à la Roumanie), le Burn Now Festival (scène électro), l’atelier Bonnetaille (danse et couture), Riké (l’un des Sinsemilia) ne sont qu’un aperçu du menu artistique 2013/2014.

Au-delà de la diffusion, la salle conduit des actions de fond avec les acteurs culturels du territoire.

Ainsi Bouge de L’art ! : des rendez-vous en entrée libre le mercredi après-midi pour les collégiens et lycéens.

Ou encore une création collective qui réunit chaque saison une soixantaine d’amateurs et de professionnels autour de la musique et de la danse.

www.sallelebournot.fr

FeSTIvAL à NOuS De vOIRthéâtre de la Renaissance

Voilà 27 ans que le Festival À nous de voir, permet la rencontre de deux disciplines pas si différentes que ça !

En effet, à travers débats et projections, les sciences (humaines, économiques, politiques, exactes…) et le cinéma fusionnent pour que grâce à l’un on puisse expliquer l’autre. Les sujets abordés sont à la fois cérébraux et sentimentaux, voire brutaux, mais surtout ils mettent le doigt sur notre quotidien et ce qui nous entoure.

Un exemple frappant, ce film, présenté au concours du film de science, Vol Spécial. Réalisé par Fernand Melgar, il montre la réalité du centre de détention administratif de Frambois (Suisse). Comment les demandeurs d’asile sont retenus et renvoyés dans leur pays d’origine. Ils sont souvent complètement insérés dans la vie suisse (famille, travail, impôts…), mais un jour sans crier gare, quand les rouages administratifs refusent leur demande, alors tout bascule. Ils peuvent être retenus jusqu’à 18 mois sans connaître la date de leur expulsion, la date du Vol Spécial. Naissent alors des relations, souvent difficiles entre les hommes.

Festival À nous de voir, Cinéma & Sciences. Oullins (69), du 21 Novembre au 1er Décembre, 100 films, 40 débats, une expérience à partager…

www.anousdevoir.com

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mali-tRonica

midnight Ravers

Parfois, les voyages peuvent devenir source d’inspiration ; une idée, un projet, ou une collaboration germe alors dans votre esprit. C’est ainsi qu’au cours d’un voyage au Mali, dominique peters, batteur de High tone, devient le père de midnight Ravers. Du mélange entre musique malienne et nouvelles technolo-gies, découle une sonorité hors du commun et authentique. Très vite, emmanuel prost, dessinateur, le rejoint à Bamako. midnight Ravers, prend toute son ampleur et devient alors une aventure musicale illustrée indissociable...

lors de ton preMier voyage au Mali, en 2010, quels ont été les déClenCheurs, les Catalyseurs qui ont fait naître Midnight ravers ?Bonjour ! L’incandescence musicale qui règne à Bamako m’a surpris très positivement et je me sentais vraiment bien sur place. C’est dans le studio de l’artiste et ingé-nieur du son Manjul que j’ai enregistré pour la 1ère fois en 2010 et qui deviendra avec Assaba Dramé le coordina-teur de l’enregistrement de l’album en mars 2012.De retour de mon premier voyage, j’ai élaboré mes compositions en imaginant que peut-être, je pourrais retourner sur place assez vite et enregistrer avec des chanteurs et des musiciens traditionnels. Mais jamais je n’aurais imaginé que ce serait avec Madou "sidiki" Diabaté, Fatim Kouyaté, ou Fodé Tounkara (le batteur de Toumani ) !

toutes les pistes de l’albuM sont en featuring aveC des artistes Maliens. a-t-il été diffiCile de les ConvainCre de partiCiper au projet ?L’album, je considère qu’il a été fait entre Lyon et Bamako ; vraiment. J’ai composé les morceaux dans mon studio à Lyon et travaillé avec le chanteur Shanti D et Bernard Pelmoine [...] sur 2 autres tracks. C’est avec eux que j’ai mis en route ce processus de créa-tion en 2010. Ensuite, j’ai asphyxié Manjul de mails et

de coups de fils (rires) pour qu’il me trouve un créneau dans son studio. On a bien discuté de ce que je voulais : je suis un admirateur de Kar kar, Ali farka Touré, Toumani Diabaté et Ballake Sissoko. J’aime le blues mandingue. Tous ceux à qui il pensait pour cet album étaient là durant ce mois de mars et tout le monde a répondu positivement. C’était dingue ! [...]

présente-nous eMManuel et parle-nous des expo-sitions qui CoMplètent l’albuM.Emmanuel est un dessinateur de Lyon que j’ai ren-contré sur le lieu où je répétais avec les High Tone, à Villeurbanne, dans la friche de la compagnie Komplexka-pharnaum (avec qui il travaillait à ce moment-là ). Ses dessins m’ont tout de suite plu, m’ont touché. C’était simple. Et c’est ce que je recherchais sur ce projet. Je ne souhaitais pas seulement présenter de la musique et j’aime le côté vivant du dessin. C’est une rencontre importante pour moi. Lui et son uni-vers. Après son retour du Mali où il est devenu une star (rires), il a encore travaillé sur des dessins qui évoquaient ce voyage. Il y avait une telle quantité, il a tellement produit sur place et à Lyon, que m’est venu l’idée de proposer une expo sonore pour présenter ce projet au public. Manu était chaud bouillant et ça m’a plu de sortir du format concert .

[email protected] www.faCebook.CoM/pages/Mid-night-ravers/506985322663441Crédit dessins : eMManuel prost

viBrationcLandestine.com/memBres/midnightravers18

interview CoMplète jvibrationClandestine.CoM

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mali-tRonica

LA SOuTeCHAMBÉRY (73)

Boostée par deux premiers mois d’une programma-tion éclectique, La Soute à Chambéry (73) ne vous laissera pas sur votre faim pour ses derniers mois de l’année.

L’association pour la promotion et l’enseignement des musiques actuelles en Savoie, l’APEJS qui gère La Soute, proposera du 12 au 15 Novembre 2013, quatre concerts pédagogiques animés par le groupe Le Caravage sur les risques auditifs.

Le 7 Novembre, sensibles s’abstenir ! Trash death Métal avec Loudblast ! Risque de pogo assuré !

Le quartet Mondogift (3 MC et un DJ) balancera électro hip hop le 21 Novembre.

Une soirée chanson avec Soria, une artiste des ACP Paris le 28 novembre.

Le 5 Décembre le concert d’Altam sera résolument rock.

N.B. : La Soute est partenaire du festival des cultures tsiganes, La Nuit des Roulottes (02/2014) !

www.lasoute.fr

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electRo-fuSion

edison’s legacy

Ne vous méprenez pas, ici l’expression l’habit ne fait pas le moine prend tout son sens. En effet ces 5 gentlemen élé-gamment vêtus comme pour aller à un bal d’aristocrates du début du 20ème siècle, balancent du gros son ! edison’s legacy est issu d’une fusion de 2 groupes ; quoi de plus normal que leur musique soit une fusion rock électro dub jazzy énergique ! 2 DJs qui posent scratch et samples sur les mélodies du trio guitare/basse/batterie, ce qui donne une fusion musclée survoltée et raffinée, à l’image de leurs costumes...

edison’s legaCy est né de la fusion de 2 groupes, était-Ce diffiCile d’arriver à un aCCord sur votre Musique ?En fait, lorsqu’on a commencé, on est parti en voulant réarranger des morceaux existants dans l’un des 2 groupes, et finalement, on s’est vite rendu compte que ça ne fonctionnait pas. Du coup, on est reparti de zéro, et on a mis en commun toutes nos influences pour composer. C’est sans doute pour ça que notre musique semble si éclectique.

le Choix de ne pas avoir de Chanteur/euse est-il irrévoCable ?Non, pas du tout. Ça fonctionne assez bien comme ça depuis le départ, mais on réfléchit à des featurings voix comme on le fait déjà avec Fanny qui vient faire des parties accordéons sur certains live. On attend juste la ou les bonne(s) rencontre(s). On travaille d’ailleurs à une collaboration avec un MC pour un ou deux morceaux. L’idée serait d’avoir un noyau, Edison’s Legacy, autour duquel graviteraient quelques électrons libres.

dans le Clip de blue ball dub ainsi que sur sCène, vous vous Montrez en CostuMe et haut de forMe,

pourquoi Créer un tel déCalage aveC votre Mu-sique si Moderne ?L’idée vient de Nick Arcivos (amnesiart) qui a réalisé le clip. Il voulait jouer sur le nom du groupe en confron-tant les 2 époques. Nous on trouvait ça marrant. Finalement, entre les travaux d’Edison sur l’éléctricité et son invention du phonogramme, ancêtre des pla-tines, si on peut jouer notre musique, on le lui doit sûrement. Et du coup, ça créait un effet visuel pour les concerts. Donc on l’a gardé.

vous faites partie du dispositif sorties de pistes de Château rouge (74), expliquez-nous quels sont les tenants et les aboutissants…C’est un dispositif d’accompagnement de groupes en développement, qui comprend l’enregistrement d’un maxi 3 titres la première année et la mise en place scénique la 2ème. Château rouge met à disposition des groupes sélectionnés toute une batterie d’outils, de la formation, du coaching.Pour nous, sortie de pistes c’est avant tout sortir de notre local et rencontrer d’autres personnes que nos potes (rires). C’est avoir la possibilité d’une visibilité difficile à avoir aussi rapidement.On espère que cette exposition nous permettra de faire pas mal de live dans les mois à venir.

[email protected] – www.faCebook.CoM/edisonslegaCy

Crédit photo : doMinique CleMenti

viBrationcLandestine.com/memBres/edisons _ Legacy20

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electRo-fuSion

bIzARRe PARTY !Bizarre !

À l’initiative de la ville de Vénissieux (Rhône, 69), le projet Bizarre voit le jour en 2006. Le but de l’association représente un travail énorme mais noble : le soutien des artistes en devenir et/ou en passe de devenir pro. Ceux-ci sont issus des cultures urbaines, hip-hop, électro, danse urbaines…

Ils guident et aident les artistes en leur apportant les moyens de pouvoir progresser, de se faire connaître. Pour le Projet bizarre, la saison sera aux couleurs du slam, du jazz, des arts numériques, des danses contemporaines et des musiques actuelles d’Afrique.

En ce sens, le prochain évènement-concert sera Entre les deux Rives où le Rap algérien est à l’honneur.

Ateliers, rencontres-débats (avec Luc Chauvin- Bertrand, chercheur en sciences sociales, et les rappeurs algériens) et concerts seront organisés en collaboration avec le collectif France Algérie, les chemins de la rencontre.

Rendez-vous le 22 Novembre à la salle Erik Satie, à Vénissieux !!

Attention, la rentrée de Bizarre avec Bizarre Party ! au club Transbo (Villeurbanne 69) le 16 janvier 2014.

Une soirée hip-hop et électro avec des artistes du projet Bizarre ! Soyez prêts, ne manquez pas la rentrée !

www.projetbizarre.fr

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Hip Hop

HoRuS Qa

Depuis ses origines, le rap est fortement lié à la contestation sous forme de dénonciation, qui passe par les descriptions des problèmes sociaux. La question de l’identité, la place de l’homme dans la société, ainsi que dans le monde sont les thèmes d’écriture d’Horus qa. Fort de ses 13 ans d’ex-périence, et après K2R et Racines Carrées (ses anciens groupes), il se lance aujourd’hui dans une carrière solo en tant qu’auteur producteur, beat Maker.

aveC raCines Carrées, vous aviez sorti un albuM, retour aux sourCes ; fait les preMières parties des neg’Marrons, riM’k. quelles ont été vos Moti-vations pour vous lanCer en solo ?Je n’ai pas eu de motivation particulière. Les aléas de la vie ont fait en sorte que je poursuive un chemin en solo. Cela m’a aussi permis de me retrouver au niveau de l’identité musicale. J’ai découvert un autre aspect du rap, celui du beatma-king, de la création musicale, ce qui a considérablement modifié ma façon d’écrire. Ne voulant pas être dépen-dant des autres, j’ai appris les choses par moi-même.

hq reCords a organisé début oCtobre "esprit hip-hop vol iii". est-il diffiCile de jouer sur les deux tableaux, la sCène et la produCtion ?Au début oui, mais avec le temps j’ai appris à gérer les choses. Tout est une question d’organisation, mais sur-tout de volonté. L’objectif de ces soirées, c’est vraiment le partage avec les autres rappeurs car les scènes sont dif-ficiles à avoir. Le rap n’a pas une bonne image au niveau médiatique. Du coup il est difficile de trouver des scènes ou d’être programmé. Peu de programmateurs osent prendre des risques car beaucoup sont dans une logique de rentabilité et pas forcément de "découverte artis-tique". Vu qu’on n’est pas médiatisé, je me suis dit : on n’est toujours mieux servi que par soi-même donc pour-quoi ne pas partager la scène avec d’autres rappeurs.

Et puis pour ma part, la scène est le lieu par excellence pour exprimer son art et ses messages.

le 20 noveMbre, vous serez à la tannerie, sCène de Musiques aCtuelles à bourg-en-bresse en CoMpagnie de Mondogift. la sCène de la tannerie est-elle ou a-t-elle été un treMplin pour vous ?Difficile de le dire, seul l’avenir pourra répondre à cette question. Cependant, je remercie la Tannerie, de me pro-poser cette scène et d’apprécier mon univers musical. Merci à eux également de m’aider à concrétiser mes pro-jets artistiques. J’espère que cela pourra être un exemple pour les autres scènes de musiques actuelles, car il y a du mouvement dans l’underground et on propose des musiques ainsi que des textes de qualité qui n’ont rien à envier aux artistes dites stars.

quel est le Message que vous voulez diffuser à travers vos textes ? Le message est simple : la vie est un combat perpétuel et rejeter d’où l’on vient, c’est accueillir à bras ouverts la défaite. De même que connaître notre histoire est un devoir pour construire son futur, son avenir. Bien que nous vivions dans une société régie par un rapport de force entre dominants et dominés, on peut changer les choses avec des convictions et une ouverture d’esprit. Que l’inégalité sociale, ainsi que le racisme demeurent des fléaux et des freins à l’évolution de notre société.

[email protected]

06 22 75 04 39MyspaCe.CoM/horusqa

faCebook.CoM/horusqa

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Croire en ses rêves tout en gardant une éthique.

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Hip Hop

DéTeRmINé eT ObSTINéEnfants Sages production

Pour fêter ses 10 ans de productions underground, Enfants Sages productions sort l’artillerie lourde. Avec Obstiné et Déterminé, barouf alias Les enfants Sages nous présente ses meilleures créations des cinq dernières années.

Hardcore acide et cérébral, tribe galopante aux ambiances dark, Network aux basses électriques. Attention ça déménage !!

Les ravers ne seront pas déçus, et auront la tête dans le caisson !!

L’univers musical des Enfants Sages, Déterminé et Obstiné, représente avant tout "5 ans de prestations live et de lutte artistique qui illustre la détermination et l’énergie des free party qui perdurent la répression" (dixit Barouf).

Déterminé et Obstiné dans les bacs le 4 Décembre 2013 !

www.lesenfantssages.com

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cHanSonS Rock

gruffaz

pascal gruffaz fait partie de cette catégorie d’artistes qui ne se limitent pas et touchent à tout. En effet 10 ans d’expérience et 4 albums, qui passent par le reggae, le rock et l’électro expérimentale, montrent l’étendue de son savoir-faire ! Un peu de théâtre et de lecture en public perfectionnent son art de la scène. Pascal est toujours en mouvement et a des projets plein la tête, le label associatif et rural la Bella Rita lui permet de leur donner vie...

le 9 déCeMbre sortira votre 5èMe albuM, dites-nous tout, sera-t-il plutôt roCk, plutôt éleCtro ? quels seront les thèMes abordés ?[...] Nations Nomades Absolues exprime l’idée du "tout" & de l’individu (si tu fais quelque chose pour toi, faisant partie du tout, tu feras quelque chose pour tes proches, pour ceux de l’autre bout de l’Univers, pour les galaxies et même pour les escargots...) à l’aulne d’un système mondial où les maîtres du jeu n’ont plus de regard & d’égard sur les réalités humaines. L’écriture de cet album ayant eu lieu ces 3 dernières années, forcément …

le Clip d’aCross & More nous a interpelés. les iMages dégagent une forCe qui donne de la profondeur à la Musique. expliquez-nous la ligne direCtriCe du pro-jet et quels étaient vos CoMpagnons de travail ?Avec l’asso Bled’Art spécialisée dans tout ce qui est vidéo, photos, et, basée comme nous en sud-Isère, nous voulions créer un contraste fort entre des images ultra citadines étouffantes & la nature sauvage éthérée. Les times-laps renforcent cette idée de contraste temporel. Les prises de vues nature & montagnes sont réalisées dans le pays qui a souvent servi de décor aux livres de Jean Giono. Nous vivons dans cet endroit (Le Trièves) et cela nous pousse naturellement à une exaltation des sens. Je ne saurais terminer sans citer notre décorateur en chef : André Demartini (art de Mini) qui nous a mis à disposition sa dithyrambique collection de têtes de morts ...

la bella rita, label assoCiatif et rural vous aC-CoMpagne depuis 10 ans. Mais son rôle ne s’arrête pas là. quel est-il ?Nous animons un local de répétition sur Mens (Trièves, sud Isère). En lien avec StudioNomades nous proposons des résidences à la carte, avec possibilité d’enregistre-ment, suivi scénique, mise en lien avec nos partenaires par exemple l’asso mes-plates-bandes.com gestion graphique & internet, Bled’Art, La Bielle des champs etc... L’idée étant la mise en lien des énergies. C’est d’ailleurs l’objet de notre festival itinérant Les fours à pains sonores où nous allumons des fours à pains, où les gens viennent avec leurs aliments et pendant que cela cuit, des animations régalent vos autres sens ! [...]

quels sont les proChains évèneMents où nous pourrons vous voir sur sCène ?Outre le spectacle solo[...], une nouvelle équipe de musi-ciens me suit[...]. Nous faisons quelques concerts afin de nous roder en Isère, Ardèche et aussi au LittleJAM à Lyon le 27 Novembre, ce concert à prix libre sera enregistré (donc venez nombreux) mais il nous servira surtout de "carte de visite" pour le live qui n’est jamais pareil qu’un album. Dans un enregistrement live on peut sentir ce qui se passe avec le public et c’est donc cela qui va nous permettre de démarcher pour la tournée 2014 Nations Nomades Absolues Tour. Nous sommes donc en plein booking & ouvert à toute proposition, à bon entendeur...

[email protected]

06 14 49 41 14www.gruffaz.fr

viBrationcLandestine.com/memBres/gruffaz24

interview CoMplète jvibrationClandestine.CoM

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cHanSonS Rock

CHARLIe AND THe SOAP OPeRACharlie and the SOAP OPERA

Le groupe Charlie and the soap Opéra a vu le jour en 2011 et pourtant lorsque que vous écouterez leur E.P. éponyme vous serez agréablement surpris.

Leur soul music à tendance groovy atteint directement le cœur et le corps ! La jeune formation lyonnaise fait preuve d’une maturité musicale et scénique étonnante qui découle d’une passion commune pour la soul, le rock et la funk, d’une réelle amitié et d’une entente commune sur leurs projets musicaux.

Ray Charles, Aretha Franklin, Jamiroquai et Prince, qui constituent une partie de leurs influences musicales, seraient du même avis que nous s’ils pouvaient écouter Charlie and the soap Opéra, ils aimeraient, sans aucun doute !

Les 6 membres de CATSO, après de nombreuses dates en 2013, continuent leur périple rhônalpin et seront présents sur la scène du Transbordeur (Villeurbanne, 69) le 7 novembre en première partie de FéFé.

Alors vous qui êtes amateur de musique, n’hésitez pas, vous ne serez pas déçu !!!

www.catso.fr

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PoP Chapi Chapo et les petites musiques de pluie

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PoP Chapi Chapo et les petites musiques de pluie

Cette phrase de Patrice Elegoet résume parfaitement son dernier album Robotank’Z : "Ce n’est pas parce que l’on fait de la musique avec des jouets que l’on ne fait pas de la musique pour les grand(e)s". À la fois mélancolique et féérique, le monde musical de Chapi Chapo et les pe-tites musiques de pluie nous rappelle la douceur de notre enfance...

La création et L’enregistrement de ro-botank-z ont occupé votre vie pendant 2 ans. expLiquez-nous pourquoi et queLLes ont été Les contraintes techniques ?Lorsque j’ai commencé à enregistrer cet album, je n’étais pas encore intermittent. Une partie de mon temps était prise par l’en-seignement, et l’autre par les ciné-concerts. J’avais donc peu de temps pour y travailler. De plus, je n’avais pas, à l’époque, de lieu consacré à la musique. Mes sessions de créa-tion étaient donc assez rares. J’aime bien être seul pour ce genre d’exercice. Ne pas être entendu, ni interrompu. Être tranquille ! Les choses se sont accélérées lorsque j’ai pu me faire un petit studio au grenier, et sur-tout, consacrer tout mon temps à la mu-sique. C’était une sensation très agréable que de pouvoir monter au grenier dès que je le voulais ou presque !

nous avons particuLièrement apprécié Le morceau intituLé aounchigata. afin que nos Lecteurs comprennent votre technique, pouvez-vous nous expLiquer La création de ceLui-ci ?Lorsque je créée, tout se fait en même temps. Je compose et j’enregistre dans la foulée. Mes morceaux partent donc de pas grand-chose : deux petites cloches, une rythmique jouée sur un vieux tambour en bois, trois ac-cords de toy pianos… C’est au feeling. Parfois je laisse tomber au bout d’une heure ou deux car la direction que j’ai prise me semble être une impasse. Mais quand la mayonnaise prend, je peux m’éclater sur le morceau pendant des heures et des heures. Mais avant de quitter mon grenier, j’aime bien que le morceau soit bien avancé. Pour Aounchigata, j’ai fonctionné de la même manière. Sauf qu’une fois le mor-ceau terminé, mon fils de 8 ans a tenu à y chanter des chœurs, car il aimait fredonner la mélodie. J’ai bien sûr sauté sur l’occasion pour l’enregistrer ! Et le rendu est super je trouve. On me demande régulièrement si j’y ai invité des chanteuses indiennes…

paraLLèLement à robotank-z, vous tra-vaiLLez sur d’autres tabLeaux, "La petite fabrique de jouets" et "chansons tom-bées de La Lune", nous sommes curieux...…À l’origine, Chapi Chapo & les petites mu-siques de pluie est un projet solo en effet. Mais cela fait maintenant quatre ans, que,

pour la scène, c’est devenu un groupe à géo-métrie variable. Et c’est super ! On s’amuse beaucoup. On propose plusieurs spectacles à destina-tion du jeune public qui sont imaginés, cette fois, tous ensemble : deux ciné-concerts (La Petite Fabrique de Jouets et PoPoPolska !), une sieste musicale pour les bébés et leurs parents (Toutouig La La) dont la première aura lieu à Rennes en octobre prochain, un concert-dessiné (Chansons tombées de la Lune) et un set concert pour les grands – car c’est l’objectif originel de Chapi Chapo – qui reprend l’album Robotank-z.

vous avez décLaré que vous avez com-mencé à faire de La musique avec des jouets d’enfants Lors de L’attente de votre premier. est-ce que Le regard et L’attention des enfants sont votre pre-mier moteur ?J’ai peut-être dit cela, oui. C’est en tout cas à cette époque que j’ai commencé à compo-ser mes premiers morceaux avec mes vieux jouets. En revanche, je ne compose pas une musique pour les enfants. Du moins pour mes al-bums. Ce n’est pas mon objectif. Je veux juste relever le défi de remplacer le classique trio basse/guitare/batterie par des jouets mu-sicaux et d’en faire de la pop ou de la folk. Tout simplement.Bien entendu, pour les spectacles créés pour les enfants c’est différent. Lors de la compo-sition, nous savons que c’est destiné à être joué devant un parterre d’enfants et qu’il y a certaines règles à respecter (durée du spec-tacle, volume sonore). Cependant, on est tous d’accord dans le groupe sur au moins une chose : ce n’est pas parce qu’on joue pour des enfants, qu’il faut leur proposer uniquement des berceuses et de douces mélodies. Les enfants sont des mélomanes, comme les grands, et écoutent de plus en plus la musique de leurs parents, ai-je l’impression.

[email protected]

06 71 70 08 16www.chapimusic.com

crédit photo : patrice eLegoet

vibrationclandestine.com/membres/chapichapo 27

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évasion30 Bienvenue en Martinique

31 Marcher sur les volcans d’Auvergne

32 Découvrir Les Floralies de Bourg-en-Bresse

34 Visite de Pérouges

35 La Glisse à Avoriaz

Freestyle © Pascal Lebeau - Avoriaz tourisme

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MaRtinique

Martinique…

Cocotiers, sable blanc, eau turquoise sont les premières pensées, les premiers mots. Mais la Martinique c’est avant tout une culture, une façon de vivre, presque une façon d’être !

Située au centre des petites Antilles, bordée par la mer des Caraïbes et l’océan Atlantique, l’île volcanique re-gorge de trésors naturels et culturels. La Montagne Pelée (1397m), la mangrove, la presqu’île de la Caravelle, la forêt hu-mide confèrent à l’île une diversité vé-gétale impressionnante.

De cette végétation luxuriante, naissent

les saveurs et les arômes délicats et envoûtants de la Martinique. Patates douces, fruits à pains, cacao, mangue, piment, sans oublier le rhum distribué par 11 distilleries qui ont toutes le label AOC. Ces ingrédients font la cuisine typique créole qui accompagne les fêtes et évènements tout au long de l’année. Le tour des Yoles, Chanter Noel, le carnaval, le festival culturel de Fort-de-France…

Grâce à son environnement naturel fa-vorable, la Martinique est aussi une des-tination sportive où la plongée sous-ma-rine, le vélo, la marche, le surf, le kite, le canyoning, le kayak, la voile, la plage, se

pratiquent tous les jours.

Il serait impensable de conclure ces quelques lignes sans évoquer un homme qui aura laissé son empreinte sur l’his-toire de Madinina (l’île aux fleurs). Poète, romancier et homme politique qui resta engagé jusqu’à sa mort, Aimé Césaire dont la dénonciation du colonia-lisme, la négritude et la promotion d’une culture antillaise seront les grands prin-cipes.

En quelques mots, la Martinique est ancrée dans sa culture et tournée vers l’avenir, ce qui fait d’elle une expérience authentique et unique.

www.martiniquetourisme.com

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Presqu’île de la caravelle

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MaRtinique

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Parc Naturel régioNal des VolcaNs d’auVergNeMassif des monts Dore

L’immensité des paysages du Parc Naturel Régio-nal des Volcans d’Auvergne, ne vous donne-t-elle pas envie d’enfiler vos chaussures de marche afin d’arpenter les centaines de kilomètres de sentiers ?

Prendre votre vélo ou monter à cheval afin de connaître et de comprendre les différentes niches biologiques et écologiques qui font les Volcans d’Auvergne. En effet, à travers des ballades balisées et aménagées, laissez-vous guider au fil des sentiers pour (re)découvrir les 5 régions naturelles du PNR.

En Artense, l’Azuré des Mouillères est un papillon rare de la Tourbière de Jouvion qui donne son nom au sentier. Au fur et à mesure de la ballade, vous apprendrez quels sont les richesses et les enjeux écologiques de cet Espace Naturel Sensible (ENS). Pour une approche plus volcanique, le sentier du Cézallier ou ceux qui traversent la région des Monts Dômes répondront à vos questions sur les volcans et la géologie du PNR. Les Monts du Cantal et les Monts Dore, ne sont pas en reste, suivez les chemins et découvrez la faune, la flore des Volcans d’Auvergne. Les sentiers proposés par le PNR sont accessibles à tous, les temps de marche sont courts (1h maxi) et permettent de prendre son temps…

Pour une approche plus sportive de la marche, une partie du GR4 traverse du Nord au Sud la région du parc.

Le PNR des Volcans d’Auvergne, est une région exceptionnelle. Ses habitants, leur culture et leur savoir-faire ainsi que les visiteurs sont au centre d’un développement respectueux de l’environ-nement et de l’histoire des lieux, qui favorise la rencontre avec ce territoire exceptionnel.

www.parcdesvolcans.fr

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BouRg-en-BResse

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BouRg-en-BResse

Floralies 20132013, couleurs tropicales

les Floralies de Bourg-en-Bresse (01) sont devenues une manifestation incontournable en Rhône-Alpes depuis les débuts, il y a 30 ans. Cette exposition horticole qui bénéficie d’une réputation au-delà des frontières, aura pour thème cette année les couleurs tropicales. Les amoureux des fleurs, des jardins et du paysage se donnent rendez-vous du 8 au 17 novembre 2013.

Le thème soufflé par Il était une forêt (novembre 2013), le nouveau long métrage de Luc Jacquet (réalisateur de La marche de l’empereur), permet aux Floralies de s’engager à la sensibilisation des visiteurs sur la biodiversité et la fragilité des forêts tropi-cales. En ce sens, animations, conférences et expositions seront organisées tout au long des Floralies.

Floralies 2013 vous fera découvrir, à travers les 50 participants (ville, professionnel, école…), une mise en scène de plantes exotiques, éléments minéraux, tissus colorés ; les exposants ont carte blanche pour recréer un espace tropi-cal (seuls les matériaux de base sont communs). Les rencontres et échanges ne manqueront pas !!

Un autre évènement qui permet aux floralies de Bourg de se démarquer, est le concours international des apprentis. Pour la deuxième fois, l’exposition accueillera 8 écoles venues du monde entier. Chacune d’entre elles sera représentée par 4 ou 5 apprentis dont l’ingéniosité et la créativité seront mises à l’épreuve afin de créer un jardin original !

Le dernier argument choc sera la présence en tant qu’invités d’honneur des Floralies le Parc des Oiseaux de Villars-les-Dombes (01) qui amènera quelques plumes afin d’animer son tableau vivant !

Maintenant vous n’avez plus aucune excuse, les Floralies 2013 c’est à ainterexpo à Bourg-en-Bresse du 8 au 17 Novembre 2013.www.ainterexpo.com

Crédit photo : Ville de Bourg en Bresse - Serge Buathier

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offiCe de touRisMe de PéRouges avoRiaZ

interview d’alexandra auguste et Ketty tranchina, co-responsable de l’office du tourisme

Pérouges (01), cité médiévale datant de la fin du 14ème siècle et du début du 15ème siècle, est classée parmi les plus beaux villages de France. Ancienne cité de tisserands, Pérouges a tra-versé les siècles sans encombre (hormis ses incessants changements de nationalité dus au conflit franco-savoyard).

Mais le 19ème siècle amènera un exode rural dû à la révolution industrielle qui laissera la cité quasi déserte. C’est grâce à la création du comité de sau-vegarde et de défense du vieux Pérouges en 1911 et à la mobilisation d’Edouard Herriot, que l’on connait Pérouges telle qu’elle est aujourd’hui...

les façons de visiter pérouges sont multiples. celles-ci peuvent-être simplement guidées ou théâtralisées. Y-a-t-il plusieurs thèmes ? dites-nous tout…Des visites guidées générales sont organisées d’avril à octobre où le visiteur se laisse conter l’histoire. Pour les occasions par-ticulières, nous organisons des visites théâtrales thématiques : une sur la femme médiévale le 8 mars, les nocturnes médié-vales en été où nous racontons l’histoire de la nuit médiévale et enfin la visite halloween fin octobre où la sorcellerie et la mort sont le fil conducteur. Depuis peu, il est aussi possible de découvrir toute l’histoire à travers la visite Pérouges au fil des siècles.

une famille désire visiter pérouges. selon vous, quelle est la meilleure période pour venir et que leur conseillez-vous ?Cela dépend de ce que recherche la famille. Le weekend, la cité est animée par de nombreux touristes, les commerces et restaurants sont tous ouverts. C’est un bon moment pour une simple balade. Le matin sera aussi beaucoup plus calme et pro-pice à la flânerie. Pendant les vacances scolaires, nous organisons des visites familiales où la Dame de Pérouges fait découvrir sa cité et sa vie le temps d’une visite, chaque participant reçoit alors une part de la fameuse galette de Pérouges. Il est parfois possible de participer à des ateliers de calligraphie ou de blason.

quels seront les temps forts de la saison 2013/2014 de pérouges ?Deux grandes manifestations ponctuent la vie de la cité : la fête médiévale en juin où Pérouges retrouve ses couleurs du Moyen-Age, et le marché de Noël où la féérie investit la cité le temps d’un weekend. Le printemps de Pérouges, festival de musique et de chants, s’installe aussi quelques mois dans des lieux insolites. S’ajoutent à cela quelques marchés, des repré-sentations théâtrales, des concerts dans l’église ou sur la place, des manifestations plus ludiques, d’autres plus culturelles. Bref, il y en a pour tous les goûts et toute l’année.

depuis plus de 50 ans, la restauration de la cité médiévale est achevée. comment pérouges se tourne-t-elle vers l’avenir ?Pérouges est un village habité (80 hab.) et très visité (280 000 visiteurs). Les acteurs du tourisme travaillent ensemble à créer un équilibre entre la vie de village, le quotidien des Pérougiens et l’activité touristique. Il n’est pas évident de préserver et de développer, mais c’est un beau challenge à relever. Grâce à notre 4ème place lors de l’émission le village préféré des Fran-çais, Pérouges a connu un regain d’intérêt ces derniers mois et nous sommes tous motivés à l’idée de faire vivre notre cité.

[email protected] – 04 74 46 70 84 –

www.perouges.org

crédit photo : ot pérouges - céciLe despaLLes

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offiCe de touRisMe de PéRouges avoRiaZ

interview d’alexandra auguste et Ketty tranchina, co-responsable de l’office du tourisme

interview de stéphane Lerendu

À la fin des années 50, avoriaz n’est guère autre chose que de grands alpages. Mais en 1960, Jean vuarnet revient avec sa médaille olympique en poche, des idées et un grand projet pour son pays. Par l’intermédiaire d’architectes avec en tête un nouveau concept de station, nait en 1962 avoriaz. aujourd’hui, la station cultive son côté novateur avec un genre de snowpark présent depuis 2008 dans la station, complétant ainsi son domaine freeride/freestyle. Le stash, développé par Jack Burton est un lieu unique à (re)découvrir. C’est à avoriaz que se trouve le plus grand snow park écologique d’europe !

expliquez-nous le concept du stash, comment est-il accueilli par les freeriders ? Le stash propose une glisse mixte entre freesride et freestyle. Situé au coeur d’un grand espace de neige vierge non damée dans la forêt des Lindarets, le stash est composé d’éléments en bois ou neige cachés tout au long de différents parcours que l’on découvre au hasard des passages secrets.Il faut d’ailleurs emprunter la piste plusieurs fois avant de découvrir la centaine de modules dissimulés. (Stash signifie planqué en argot américain) : Mur végétal, souches et troncs d’arbre à franchir, tables en bois pour slider, sauts de chemin et de rochers, arbres courbés en forme d’arc-en- ciel… Le stash séduit à la fois les riders séniors qui ont commencé à pratiquer le free ride il y a une 20aine d’années et leurs enfants qui pratiquent le freestyle en snowboard mais également en ski, discipline qui possède actuellement un fort potentiel de développement.

quelles sont les conditions ? qu’est-ce qui a séduit Jack bur-ton pour installer son nouveau concept à avoriaz ?Séduit par la réputation d’Avoriaz en matière de développe-ment de la discipline, du professionnalisme des équipes sur place et de la capacité de la station à accorder un espace en-tièrement dédié, Burton a considéré Avoriaz comme l’unique station européenne capable d’accueillir ce projet de grande envergure.

avoir été classée 3ème station snowboard de france en 2012, cela fait-il vraiment la différence ?C’est une consécration pour l’ensemble du travail réalisé par la station depuis les années 90. Avoriaz est en effet l’une des rares stations à posséder toute la palette des activités snowboard : module d’apprentissage pour les enfants de 3 ans, le kid parkway pour apprendre les règles de sécurité sur un snowpark, un snowpark évolutif d’appren-tissage, un snowpark expert, un superpipe, un boardercross, des zones de freeride (les snowcross) et le stash, concept backcountry.Nous avons tous les éléments pour bientôt être reconnus comme la première destination snowboard en France.

5 snowparks dont le stash, le kids parkwaY et le lil’ stash, un superpipe. que manque-t-il à avoriaz pour attirer touJours plus de free stYlers/riders ?Il nous manque certainement un concept fort de camps ou de freestyle academy comme l’on peut trouver notamment aux USA ou en Suisse depuis peu ; c’est à dire un concept de séjours dans lequel se retrouvent tous les passionnés de freestyle pour partager les spots de glisse en journée, se retrouver le soir dans une base de vie avec bars, restaurants, live concerts….stylés autour de la glisse attitude.

www.avoriaz.com

photo : rider jan reznicek funstorm

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Photo du mur : Emmanuel Guimier - New York 2012Envoyez-nous les photos de votre mur (en haute définition)

et nous l’utiliserons... Peut être...

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L’effervescence culturelle

En 2014

Prenez

les choses

en main !

To be continued...