Vie de l’Église diocésaine de Valleyfield...• L’abbé Claude Sirois est nommé prêtre chargé de ministère pour ces paroisses. Cette première étape aura également pour

Coeur et âme, mai 2010, volume 25, no 7 1

Vie de l’Église diocésaine de Valleyfield

mai 2010 Volume 25, numéro 7

Chacun reçoit le don de manifester l’Esprit en vue du bien de tous

(1 Co 12,7)

Soupers bénéfice au profit des Oeuvres de l’Évêque

… à la basilique-cathédrale Sainte-Cécile à Salaberry-de-Valleyfield.

… à l’église Our Lady of Perpetual Help à Châteauguay.

… au Centre communautaire de L’Île-Perrot. Le 24 avril 2010, Nicola Di Narzo recevait le rite d’admission (p. 8)

2 Coeur et âme, mai 2010, volume 25, no 7

Prochain envoi : 17 juin 2010 Date de tombée : 3 juin 2010

TABLE DES MATIÈRES

… avec notre Évêque Communiqué ................................................................................................................................. 3 Les trois Soupers-bénéfice en images.............................................................................. 4-5 … avec la Pastorale sociale Un tournant majeur pour le Camp Bosco.............................................................................. 6 Une petite visite au Centre de détention de Valleyfield......................................................7 Somos Hermanos—projet inter-diocésain ........................................................................... 8 … avec l’actualité Mon rite d’admission par Nicola Di Narzo ............................................................................. 8 Formation d’un comité-conseil en matière d’inconduite ou d’abus sexuel .................. 9 … avec le Centre de formation pastorale Une visite de Novalis / Bayard ................................................................................................ 9 L’inter-Formation se rencontre............................................................................................... 9 … avec la Chancellerie Pourquoi un parent ne peut être parrain ou marraine ? ................................................ 10 Why a Parent cannot be the Godfather or the Godmother ? ...........................................11 … avec les Communications ................................................................................................. 10-11 … en la Vie consacrée Le diocèse, terre de mission ................................................................................................... 12

ENCART Connaissez-vous Marie ? Par Mgr Robert Lebel .......................................................13 à 16 … en l’Année presbytérale Prier et soutenir les prêtres, demande le Pape ................................................................17 … avec les Mouvements et Communautés Frères du Sacré-Coeur, Pères Carmes, Congrégation Sainte-Croix............................. 18 Comité de Développement & Paix—Sainte-Martine ............................................................ 19 En VIE… éternellement.............................................................................................................. 20 Deux femmes de valeur, membres de l’Ordre du Mérite diocésain ............................... 21 Hommage à Mme Louisette Marchildon ................................................................................ 22 Centre diocésain : départs....................................................................................................... 22 Saint-Viateur................................................................................................................................ 23 … with English Communities St. Thomas of Aquinas…........................................................................................................... 23 St. Patrick of the Island ........................................................................................................... 23 Our Lady of Perpetual Help ..................................................................................................... 23 … en lectures ..........................................................................................................................24-25 Espérance pour l’Église au Québec, recension par Gérald Chaput .............................. 25 … au fil des événements ..................................................................................................26 à 28

http://twitter.com : ComVlfd

Coeur et âme, vie de l’Église diocésaine de Valleyfield périodique publié 8 fois par année par

Le Service des communications, 11, rue de l’Église, Salaberry-de-Valleyfield, Qc J6T 1J5

Tél: 450-373-8122 Téléc: 450-371-0000 [email protected]

Éditeur : Corporation épiscopale catholique romaine de Valleyfield Responsable : Service des Communications — Suzanne Crête

Affiliation : Membre de l’ACPC

Poste-publication courrier 2e classe, enregistrement : no 40010663 Dépôt légal : Bibliothèques nationales du Québec et du Canada (ISBN 1009209)

Abonnement imprimé (de sept. à juin) : 20 $/an au Canada 3 $/unité (pour abonnement hors période)

GRATUIT sur www.diocesevalleyfield.org/communications/

GRAND RASSEMBLEMENT DIOCÉSAIN

pour clôturer L'ANNÉE PRESBYTÉRALE,

vendredi 11 juin 2010 à 19h30

ET pour • souligner la fête du SACRÉ-COEUR, • accompagner Clément Laffitte dans

son rite de l’acolytat • célébrer la Messe des MARGUERITES

à l'église Sacré-Coeur-de-Jésus, 202, rue Alphonse-Desjardins,

Salaberry-de-Valleyfield.

À cette occasion, serons soulignées les années de fidélité et de service

de plusieurs prêtres et diacres.

Bienvenue à vous tous, diocésains et diocésaines !


COMMUNIQUÉ — Mercredi 19 mai 2010

1. VAUDREUIL-DORION/ÎLE-PERROT ET SOULANGES : • L’abbé Normand Bergeron est nommé curé des paroisses Saint-Ignace et Saint-François-sur-le-

Lac, sans préjudice à sa charge de curé de Saint-Michel. • Le père Boniface N’Kulu Lupitshi o.s.b. et l’abbé Gilles Meury sont nommés prêtres

chargés de ministère pour ces paroisses.

2. CHÂTEAUGUAY ET BEAUHARNOIS/SAINTE-MARTINE : • Le père Andrianivo Rafidimalalaniaina (Père Fidy), o.c.d. est nommé curé des paroisses Sainte-

Marguerite-d’Youville et Sainte-Martine. • L’abbé Mariano Souza Sobrinho, le père Alfred Couturier, o.Ss.t. et le père Joachim

Rakotoarimanana, o.c.d. sont nommés prêtres chargés de ministère pour ces paroisses. • L’abbé Jean Courville : nomination prolongée à Sainte-Philomène.

3. VALLEYFIELD ET HUNTINGDON : • L’abbé André Lafleur est nommé curé des paroisses Saint-Laurent, Saint-Joseph et Saint-Viateur.

• Les abbés Gilles Desroches et Gabriel Clément sont nommés vicaires pour ces paroisses. • L’abbé Jean Trudeau est nommé curé des paroisses Immaculée-Conception et Saint-Pie-X.

• L’abbé Claude Sirois est nommé prêtre chargé de ministère pour ces paroisses.

Cette première étape aura également pour but d’actualiser la mise en place des Équipes Pastorales d’Animation du Milieu (ÉPAM) et des Équipes apostoliques. Merci à tous ceux et celles qui, par leur disponibilité de temps et de coeur, ont rendu possible la mise sur pied de ce plan d’action.

† Luc Cyr

Mgr Luc Cyr

Chers diocésains, chères diocésaines, Depuis quelques années, nous travaillons et réfléchissons ensemble pour élaborer un plan d’action pastorale en vue de répondre aux besoins actuels des communautés. Et suite aux différentes réunions et ateliers de travail de ces derniers mois, en concertation avec les personnes concernées, les nominations suivantes constituent une première étape qui permet de répondre aux besoins les plus immédiats dans :

LA CONFÉRENCE DES ÉVÊQUES CATHOLIQUES DU CANADA EST MAINTENANT SUR LE « WEB 2.0 » La Conférence des évêques catholiques du Canada est l’assemblée nationale des évêques du Canada. Elle a été créée en 1943 et a été officiellement reconnue par le Saint-Siège en 1948. Après le Concile Vatican II (1962-1965), elle est entrée dans le réseau mondial des conférences épiscopales, établi en 1965 comme partie intégrante de la vie de l’Église universelle.

« Le site contient toujours toute l’information que l’on s’attend à trouver à l’adresse www.cecc.ca » annonce le président, Mgr Pierre Morissette, « mais sous une présentation rajeunie, fluide et dynamique, avec une interface fonctionnelle et conviviale, enrichie de plusieurs nouvelles caractéristiques, dont un blogue des évêques et un partage d’articles sur Facebook, entre autres. » À visiter !


Souper-bénéfice des régions de Huntingdon et Valleyfield la basilique-cathédrale Sainte-Cécile à Salaberry-de-Valleyfield : 383 personnes.

Président d’honneur : M. Denis Lapointe, maire de Salaberry-de-Valleyfield.

Deux toiles ont été offertes en prix de présence, gracieuseté des artistes-peintres Kathy Cayer, de Coteau-du-Lac et Karine Dagenais, de Salaberry-de-Valleyfield, de la Galerie du coin, à Salaberry-de-Valleyfield.

L’animateur de la soirée: M. Stéphane Brais.

Souper-bénéfice pour les régions de Beauharnois-Sainte-Martine et Châteauguay : 326 personnes. L’animateur était M. Charles Ghorayeb.

Mme Carol Delorme, responsable des soupers-

bénéfice et M. Tom Cappelli, président d’honneur, homme

d’affaires et propriétaire de Restaurants McDonald.

14 avril 2010

GRAND MERCI À TOUTES LES

PERSONNES IMPLIQUÉES DE PRÈS OU DE LOIN

ET QUI ONT ÉTÉ GAGE DE SUCCÈS !

28 avril 2010


Deux prix de présence, dons de la Galerie Pierre-Séguin, ont été offerts. Une toile de Bernard Séguin-Poirier, gagnée par Mme Nicole Delorme (sans lien de parenté avec la responsable Carole) et une sculpture sur bois de Daniel Laramée remportée par M. Luc Verdonck.

À l’accueil, au sous-sol de l’église Our Lady of

Perpetual Help, Mgr Luc Cyr et M. Marcel Legault,

président des Ami-e-s de l’Évêque.

Le président d’honneur, M. Jean-François Blanchard, homme d’affaires et agent immobilier et Mgr Cyr accueillant les convives au Centre communautaire pour le Souper-bénéfice des régions de Soulanges, Dorion-Vaudreuil et L’Île Perrot.

Le buffet chaud et froid était sous la responsabilité du Buffet Bernard.

12 mai 2010

Notre évêque émérite, Mgr Robert Lebel et son successeur.

Mgr Cyr, Father Victor Dionne, o.f.m. et Father Robert Mugisha.

Le prix de présence offert par Bernard Séguin-Poirier, artiste-peintre-émailleur a été gagné par l’abbé Yves Guilbeault.

Souper-bénéfice pour les régions de Soulanges, Vaudreuil-Dorion-L’Île Perrot : 382 personnes.

L’animateur était M. Pierre Lambert.


Plusieurs personnes ont lu dans les journaux locaux que le Camp Bosco était

vendu à la Ville de Salaberry-de-Valleyfield. La situation n’est pas aussi simple, mais nous sommes dans le processus d’un tel scénario. Nous savons que depuis 1937, et progressivement, le Diocèse de Valleyfield porte l’ultime responsabilité de la propriété du Camp Bosco. Le diocèse au cours des années, avec le support de la population et des communautés religieuses, a réalisé le miracle en maintenant des services aux jeunes et aux familles les plus vulnérables. À cause des normes gouvernementales grandissantes et des coûts d’opération exponentiels, les administrateurs du Camp ne sont plus en mesure de gérer un tel site sans un apport financier extérieur. Suite à près d’un an de négociations, le Conseil municipal a amorcé les procédures formelles, le 20 avril dernier, afin de se porter acquéreur du Camp Bosco le plus tôt possible. Étant donné que le terrain n’est pas sous sa juridiction, la Ville doit demander au gouvernement la permission d’acquérir le site. L’acceptation doit se faire par le biais d’un bill privé. Cette procédure peut prendre du temps, nous faisons affaire avec le gouvernement ! À la même assemblée, le Conseil municipal a aussi proposé de signer un protocole d’entente, avec le Camp de vacances familiales Valleyfield, pour assurer la gestion du site et la gérance de la vocation sociale du Camp Bosco. Dans ce protocole, plusieurs points avantagent le Camp monétairement ou réduisent nos coûts d’opération :

La Ville s'engage et s'oblige à payer les frais réels encourus pour :

♦ Coupes de gazon ♦ Opération du système de l’eau potable ♦ Coût de déneigement ♦ Coût de surveillance et entretien de la piscine. ♦ Frais pour le comptable et aussi à ♦ Prêter à l’organisme 50 000 $ d’avance de fonds à être

remboursés selon des modalités à déterminer entre les parties

♦ Pour l’année 2010, participer financièrement pour un montant de 25 000 $.

Même si la conclusion de la vente retarde, le protocole s’applique dès maintenant. Parallèlement à cette négociation avec la Ville, la Fondation Domicilia, sous la présidence de M. Sylvain Filion, accepte de soutenir le Camp Bosco à la hauteur de 30 000 $ pour au moins les trois prochaines années. Les responsables de cette fondation, à la recherche d’une cause, ont été impressionnés par l’ampleur des services donnés aux jeunes et aux familles. Les derniers mois ont été difficiles à traverser pour le Camp Bosco. La fermeture était presque imminente. Le scénario actuel permet au Camp de poursuivre sa vocation sociale. Le maire, Denis Lapointe, et les membres du conseil municipal ont à coeur la pérennité du Camp Bosco. La Ville reconnaît la riche histoire sociale de ce lieu et son caractère patrimonial lié aux plus vulnérables de la région du Suroît. Une belle histoire, à suivre… Émile Duhamel Responsable de la Pastorale sociale

Un tournant majeur pour le Camp Bosco


Je suis Raymond Duquette, diacre permanent au diocèse de Valleyfield. Depuis 3 ans, j’ai le mandat d’animateur de pastorale au Centre de Détention de Valleyfield, qui malheureusement, ferme ses portes au mois de juillet 2010. Une fois par semaine, je passe une journée au Centre, je fais deux célébrations de la Parole et je rencontre en particulier les détenus qui le désirent. Durant la célébration de la Parole, on partage sur l’Évangile du dimanche suivant. Les détenus partagent beaucoup, c’est un moment privilégié pour eux de parler sur leur vie, ils n’ont pas de gêne de partager sur leur vie « poker » comme ils disent. Souvent ce sont des moments très émouvants, ils parlent de leurs mauvais coups et des erreurs qui les a amenés à cet endroit, souvent ils s’encouragent les uns les autres.

Pourquoi deux célébrations ? On ne peut mêler les gars qui sont en protection (pédophiles, drogués, etc.) des autres que l’on appelle les « réguliers ». Il y aurait parfois du grabuge. Au début de mon mandat, la première journée, j’avais les gars face à moi et je me disais « Qu’est ce que je viens faire ici, pourquoi j’ai accepté ce mandat ? » Ils étaient des gens qui avaient transgressé la loi, que faire avec eux ?

Pour moi c’était normal qu’ils soient punis et ils le méritaient. Mais avec le temps, j’ai changé d’opinion, à force de les côtoyer, je ne vois plus ces hommes de la même manière. À quelque part ces hommes ont transgressé la loi, mais il ne faut pas les juger tous pareils, certains c’est par ignorance, d’autres par vengeance et d’autres parce qu’ils se complaisent dans cette vie. Je ne les excuse pas tous, mais je les plains, ils sont devenus pour moi des frères en Jésus-Christ, qui crient leur malheur et pour certains demandent de l’aide, de l’amour et du pardon. C’est malheureux que ce soient les derniers moments que je passe avec eux car ces trois dernières années parmi eux sont parmi les plus belles de mes 17 ans de diaconat. Je sais que j’ai aidé certains, que je les ai consolés parfois, que je leur ai fait voir le fond de leur coeur, et eux aussi m’ont donné de beaux moments. Je ne peux terminer sans parler des gardiens. Ces hommes et ces femmes sont des gens très humains, des gens très patients et qui sont capables de garder leur sang-froid dans des moments assez stressants. Ces hommes et ces femmes ont pour mission de bien gérer le déroulement de la journée des prisonniers, mais ils sont aussi présents pour venir en aide à ces prisonniers, guider les nouveaux arrivants, donner des conseils, expliquer les règlements et s’ils voient que le nouveau est nerveux, découragé, il y a toujours un gardien, ou gardienne qui vient l’encourager. Ces chers gardiens et gardiennes, ont été pour moi des amis durant mes trois années, ils m’ont accepté et respecté immédiatement, ils m’ont aidé à me familiariser avec le milieu carcéral, si j’avais besoin de quelque chose, je n’avais qu’à le demander et il y en avait toujours un pour me la procurer. Merci de votre compréhension et de votre soutien amis gardiens, amies gardiennes. Raymond Duquette, d.p.

UNE PETITE VISITE AU CENTRE DE DÉTENTION DE VALLEYFIELD

Un témoignage de Raymond Duquette, diacre permanent


SOMOS HERMANOS* Pour une 2e année consécutive, le projet SOMOS HERMANOS revient accompagner les travailleurs

migrants agricoles dans le secteur de Saint-Antoine-Abbé à Saint-Rémi. Rappelons que ce projet veut créer et soutenir, dans la population locale et plus largement, un mouvement de sympathie, d’accueil et de solidarité à l’égard des travailleurs migrants agricoles, dans le but d’améliorer leurs conditions de vie et de favoriser leur intégration à la société québécoise.

Notre première année nous a permis de jauger les meilleures interventions à accomplir auprès d’eux et de la population locale. Cette année, quatre priorités ont été ciblées :

1. Intervention directe auprès des travailleurs migrants agricoles : présence, écoute, référence, accompagnement / activités d’aide à l’intégration.

2. Sensibilisation du milieu à la réalité des travailleurs migrants agricoles : rencontres d’organismes, utilisation des médias.

3. Concertation des organismes et institutions du milieu en vue d’apporter un soutien correspondant aux besoins exprimés par les travailleurs. Mobilisation des bénévoles.

4. Approfondissement de notre connaissance de la réalité des travailleurs migrants agricoles : au plan personnel et socio-économique.

Une 5e priorité concerne principalement le comité porteur du projet : Recherche de financement pour assurer la pérennité du projet. La Fondation Béati, notre principal bailleur de fonds, ne peut poursuivre son aide financière au-delà de deux ans. Cette année, avec une contribution réduite de plus de la moitié, nous pourrons être en activité jusqu’au mois de novembre.

Le projet a un impact important sur la solitude et les drames humains que vivent ces travailleurs, à cause de l’éloignement de leur famille, les barrières de la langue, de la culture, les conflits entre travailleurs, l’hospitalisation causée parfois par des accidents de travail, etc. Ce vécu difficile ne peut se comprendre sans un accompagnement, de l’écoute et de l’information sur leur communauté d’accueil. La sensibilisation du milieu et la concertation des organismes sont incontournables pour leur amener support pour leurs besoins et amitié pour notre vivre ensemble. Car, nous sommes « somos hermanos », nous sommes tous frères.

Émile Duhamel, Responsable de la Pastorale sociale *SOMOS HERMANOS est un projet inter diocésain,

Saint-Jean-Longueuil/Valleyfield.

Une étape de franchie ! Un pas de plus vers le sacerdoce ! Un nouveau départ dans mon cheminement de sainteté. Il y a déjà 11 ans, j’ai dit mon « oui » au Seigneur. Un « oui » parfois difficile, un « oui » parfois hésitant, mais un « oui » ! Il est vrai que nous changeons tellement et que les épreuves, comme les joies, peuvent souvent nous modeler et nous transformer. Il est vrai que nous avons bien souvent la chance de rencontrer des personnes qui peuvent par une parole, un geste, bousculer notre vie… Mais il est encore plus vrai que le Seigneur nous forme à travers toutes ces personnes et ces événements. Durant toutes ces années, j’ai appris tellement, et ce, avec des prêtres autant qu’avec les jeunes de la rue (durant mon stage pastoral en tant qu’intervenant de rue). J’ai appris une chose fondamentale que j’espère ne jamais oublier : être authentique ! Oui, être authentique ! Être soi-même en tout et en tout temps. Ne pas avoir peur de qui nous somme, ne pas

craindre les opinions des autres. Il faut toujours chercher à s’améliorer, mais lorsque nous sommes authentiques, lorsque nous sommes nous-mêmes, sans rôle, ni prétention, alors les gens nous apprécient. Il est facile d’aimer un saint autant qu’un punk si chez cette personne nous trouvons l’authenticité, si chez cette personne nous découvrons une personne à aimer, une personne qui aime, un frère, un ami. Je me confie à vos prières afin que je puisse être ce frère, cet ami et que malgré mes torts et mes faiblesses je puisse redire qui je suis : Nicola Di Narzo, celui qui jadis vivait dans la mort et qui maintenant est vivant !

Merci Seigneur pour cette première étape marquée par mon rite d’admission, fais de moi ton instrument d’amour. Donne-moi la force d’aimer tous et sans limites.

MON RITE D’ADMISSION — par Nicola Di Narzo


FORMATION D’UN COMITÉ-CONSEIL EN MATIÈRE D’INCONDUITE

OU D’ABUS SEXUEL

Suite aux recommandations des évêques catholiques du Canada, le diocèse de Valleyfield comme tous les autres diocèses, s’est doté d’un comité-conseil en matière d’inconduite ou d’abus sexuel. La fonction de ce comité-conseil est de prendre en charge toutes les questions relatives à la prévention des abus sexuels et au traitement des allégations d’abus sexuels commis sur des personnes mineures par des membres du clergé ou d’autres employés relevant du diocèse telles les personnes nommées ou mandatées. Un cadre d’intervention fournit au comité-conseil les outils permettant au diocèse de réagir en cas de plainte. Le comité-conseil travaille sous l’autorité du délégué de l’Évêque nommé selon des règles prévues. C’est au délégué de l’Évêque que doit être rapportée dans les plus brefs délais toute allégation d’inconduite ou d’agression sexuelle commise par des membres du clergé, des personnes mandatées en pastorale ou des bénévoles dans le diocèse de Valleyfield, que cette allégation soit douteuse ou fondée sur des faits en apparence précis. Le comité-conseil donnera son avis à l’Évêque sur toute affaire dont il sera informé par le délégué de l’Évêque après que ce dernier ait rencontré la personne qui porte plainte et la personne visée par la plainte. Toute personne se sentant concernée par cette problématique ou désirant en savoir davantage peut nous contacter. Le Comité-conseil Viateur Daignault, délégué de l’Évêque 450-373-2640 ou [email protected] Pierrette Socqué-Gagné, adjointe au délégué 450-371-4570 ou [email protected] Louis Raymond, membre

Le 10 mai dernier, le diocèse était heureux d’accueillir Mme Hélène Régnier, directrice chez Bayard/Novalis, Service aux Paroisses. Ce fut l’occasion de partager sur tous les services d’édition, les outils riches et diversifiés de formation et les ressources d’accompagnement offerts aux paroisses. Une visite sur le site Novalis (www.novalis.ca) en vaut la peine pour y découvrir des bijoux de lumière pour tous les âges !

Une visite de Novalis/Bayard

L’Inter-Formation se rencontre

Le 14 avril dernier, le Cefop recevait les membres de la table des Services de formation de l’Inter-Montréal. Au cours de l’année, 3-4 rencontres permettent de prendre le pouls des cours et parcours offerts dans nos diocèses tant au niveau de la formation initiale que de la formation continue. Les échanges entre nous et le partage d’idées et de projets sont toujours enrichissants. Les enjeux de la formation ont vécu bien des modulations depuis 35 ans, soit au moment où le Cefop était fondé en 1975. Nous demeurons pourtant toujours aussi convaincus de la nécessité d’approfondir tous les prismes des savoirs pour exercer un service de qualité au sein de notre Église au coeur du monde.

Debout : Lise Leclerc (Saint-Jérôme), Georgette Beaudry (Joliette), André Lafleur (Valleyfield), Dominique Marruchi-Foino (Saint-Jean-Longueuil), Louise Desrosiers (Joliette), Lucie Cousineau (Montréal). Assis : Mgr Jean-Marc Robillard, Stéphanie Bernier et Francine Jeannotte (tous de Saint-Hyacinthe).


Cette règle représente une très longue tradition dans l’Église catholique. Certaines raisons qui la justifiaient sont disparues au cours des siècles mais certaines se sont maintenues jusqu’à aujourd’hui. Les parents sont ceux qui ont donné la vie naturelle à leur enfant. Associés ainsi de très près à l’oeuvre de la Création, ils disent cet immense amour de Dieu dans le don de la vie. Ils disent aussi cette immense responsabilité qui est la leur face à leur enfant. Le baptême, quant à lui, représente une nouvelle naissance: «Naître de l’eau et de l’Esprit (Jn 3: 1-6), naître à une vie surnaturelle. Le parrain et la marraine symbolisent le don de la vie surnaturelle en Dieu. C’est pourquoi d’ailleurs, dans l’ancien rituel, c’était la marraine qui présentait l’enfant au prêtre pour qu’il soit baptisé. Le parrain et la marraine disent aussi toute la portée de ce don, le don d’une vie nouvelle qui dépasse les frontières de la vie en famille, un don qui élargit grandement les horizons, un don qui introduit dans la grande famille universelle de l’Église où vivent des frères et des soeurs de toute race, langue, peuple et nation. C’est pourquoi ils sont choisis en dehors du noyau familial. Il y a aussi que, face à l’enfant et à sa foi, et par rapport aux parents, leur rôle en est un d’entraide et de suppléance. Les parents sont les premiers éducateurs de la foi de leurs enfants. Mais, Dieu les en préserve, il peut leur arriver malheur avant que le jeune ait atteint son

autonomie spirituelle. Ou encore il peut arriver qu’ils se révèlent négligents par rapport à leurs devoirs de parents chrétiens. Dans les deux cas, le parrain et la marraine ont le devoir d’aider les parents ou de se substituer à eux pour l’éducation religieuse de l’enfant. Par ailleurs, lors de la confirmation par exemple, dans le cas où il n’y a pas de personne significative autour du jeune garçon ou de la jeune fille qui puisse servir de marraine ou de parrain, le père ou la mère (ou les deux) pourront l’accompagner auprès de l‘Évêque pour le lui présenter. Si c’est sa mère et/ou son père qui sont une présence significative pour le jeune dans sa démarche de foi, qu’ils continuent de l’accompagner, de lui faire connaître le Christ et de lui apprendre à prier. Et qu’ils le fassent à titre de père et de mère. Car après tout, être père ou être mère, c’est beaucoup plus qu’être parrain ou marraine. Il faut savoir aussi que, à défaut de trouver une personne significative pour l’enfant, la présence d’une marraine ou d’un parrain n’est pas obligatoire. Le sacrement de confirmation, dans ce cas bien particulier, peut être reçu sans parrain ou marraine. Jean Trudeau, ptre Vicaire épiscopal et chancelier

POURQUOI UN PARENT NE PEUT ÊTRE PARRAIN OU MARRAINE ? (EXPLICATION DU CANON 874, § 1, 5° DU CODE DE DROIT CANONIQUE)

Can. 874 - § 1. Pour que quelqu’un soit admis à remplir la fonction de parrain, il faut : 5° qu’il ne soit ni le père ni la mère de la personne qui doit être baptisée.

Nous tenons à remercier M. Christian Fortin qui a cheminé avec le Service

des Communications du diocèse au cours des six derniers mois. Nous avons apprécié son grand sens des relations publiques et ses aptitudes dans le monde gigantesque des communications.

Merci Christian et bon succès dans tes futurs projets !


This rule represents a very long tradition in the Catholic Church. Certain reasons for its existence have disappeared over the centuries, but others have been maintained to this day. The parents have brought natural life to their child. Closely associated with this work of creation, they speak to the immense love of God in this gift of life. They also speak to this great responsibility that they have towards their child. As for baptism, it represents a new birth : «Born of water and the Spirit» (Jn 3:5), born to a supernatural life. The godparents symbolize the gift of supernatural life in God. Moreover, that is why in the ancient ritual, it was the godmother who presented the baby to the priest to be baptized. The godparents speak to the bearing of this gift; this gift of new life which surpasses all limits of family life, a gift that greatly expands the horizons, a gift that is introduced into the bigger family of the universal Church made up of brothers and sisters from all peoples, nations, races and languages. This is why the godparents have been chosen outside the family core. Concerning the faith of the child and the rapport that the godparents have with the parents, the role of godparent is one of aid and surrogacy. The parents are the first teachers of their children’s faith.

However, God forbid, something should happen to them before their child has reached spiritual autonomy. Or it could happen that they are negligent in their duty as Christian parents. In these two cases, the godparents have the obligation to assist or to substitute for the parents in the religious education of the child. In addition, at the time of confirmation for example, in the case where there is no significant person of faith around the young boy or girl, who could serve as godparent, the mother or father (or both) can accompany their child for presentation to the Bishop. If the father or the mother is the significant person of faith in the life of their young person, they should continue to accompany them, to help them to know Christ and to teach them to pray. And they should do this in their function as mother and father. For after all, being a mother or a father is so much more than being a godmother or a godfather. One should know that, when it is impossible to find a significant person of faith for the child, the presence of a godparent is not obligatory. The sacrament of confirmation, in this particular case, can be received without a godparent. Jean Trudeau, priest Episcopal Vicar and Chancellor

Why a Parent cannot be the Godfather or the Godmother ? (EXPLANATION OF CANON 874, § 1, 5° OF THE CODE OF CANON LAW)

Can. 874 - § 1. To be permitted to take on the function of sponsor, a person must : 5° not be the father or the mother of the one being baptized.

Les directeurs et directrices des services diocésains de communications se sont réunis les 6 et 7 mai derniers. Ces rencontres enrichies de professionnels en communications (A.E.C.Q., C.E.C.C., Bayard) nous ont permis de mieux nous approprier le monde de Facebook, Twitter, ces médias sociaux incontournables pour faire Église autrement. La couverture médiatique actuelle notamment sur les questions d’abus sexuels a longuement retenu nos échanges. Le diocèse de Montréal (www.diocesemontreal.org) offre d’ailleurs une série de textes fort éclairants pour enrichir la réflexion.

André Lafleur, v.g. directeur du Service des Communications


Le jeudi 29 avril dernier, quarante-six (46) religieuses et religieux du diocèse de Valleyfield se réunissaient à la résidence Jésus-Marie de Sainte-Martine, pour une rencontre fraternelle avec notre évêque, Mgr Luc Cyr. Ce temps fort de notre vie de consacrés nous permet de nous retrouver, frères et soeurs, tous en Église, en vue d’une mission commune. Comme le disait saint Paul, « les talents sont variés, les tâches diversifiées - et on pourrait ajouter, - les langues, les cultures et les couleurs sont différentes, mais nous ne formons tous qu’un seul coeur et une seule âme », nous n’avons qu’une seule mission : refléter Jésus. La mission, voilà le thème de notre rencontre de cette année. Dès le début, deux exposés nous sont présentés. Mgr Cyr nous brosse un tableau intéressant de ce vaste terrain de mission qu’est le diocèse. Il nous parle de la vie et de l’organisation des paroisses et des divers organismes paroissiaux et de pastorale, de l’implication des laïques et de l’aide précieuse apportée par les prêtres et religieux venus de loin. Comme beaucoup de religieuses et de religieux soutiennent déjà par leurs prières des groupes particuliers comme Mission Jeunesse et les Disciples d’Emmaüs, cet exposé vient donner vie à leurs engagements. Le père Alfred Couturier, o.Ss.t., coordonnateur de l’action pastorale diocésaine, nous rappelle que notre mission ne découle pas de nos engagements comme consacrés, mais bien de notre Baptême; nous sommes donc toutes et tous en mission jusqu’à notre dernier jour et probablement encore pour l’éternité ! Nous sommes donc « temples de Dieu » et chaque jour, nous avons à renouveler notre adhésion personnelle : « Me voici, Seigneur ». Nous sommes ensuite convoqués à la chapelle de la résidence pour célébrer l’Eucharistie présidée par Mgr Cyr. « Notre mission : des lampes qui éclairent », tel est le symbole que nous retrouvons tout au long de cette célébration. Avant la présentation des offrandes, Mgr prend la lumière au cierge pascal et la transmet à des messagères qui la donnent à chaque personne présente. C’est un grand feu qui illumine l’assemblée; c’est notre mission : transmettre la lumière et l’amour

de Jésus. Des agapes fraternelles suivies d’échanges nous ont permis de nous mieux connaître. Cette rencontre dans une communauté locale a permis aux religieuses plus âgées de la Résidence de pouvoir être présentes à ce rassemblement de notre Église diocésaine. Et chacune et chacun retournent dans son milieu avec une lumière dans les yeux, la chaleur de la famille au coeur et le désir d’illuminer le monde de la lumière du Christ. Élisabeth Gagné, s.n.j.m.

JOURNÉE DE RENCONTRE - Le diocèse, terre de mission

Cette année, la rencontre des membres de la Vie

consacrée s’est tenue au couvent des Soeurs des

Saints-Noms de Jésus et de Marie à Sainte-Martine. On

voit ici Soeur Marthe Carmel, s.n.j.m., au repas du

midi avec Mgr Luc Cyr.


C’est le mois de Marie, c’est le mois le plus beau, à la Vierge chérie offrons un chant nouveau

En liturgie, le mois de Marie est celui du temps de l’Avent. À l’approche de Noël, Marie est la figure dominante dans la liturgie, avec la fête de l’Immaculée Conception, mais aussi avec tous les textes bibliques répartis tout au long de l’Avent. Marie tient cette place parce qu’elle est le terme et le sommet de la longue attente du Messie, dont nous célébrons la naissance à Noël.

Mais la piété populaire dédie le mois de mai à la Mère de Dieu. Cette coutume, reçue de nos ancêtres mérite d’être conservée. Les quelques textes ici présentés pourront nourrir notre connaissance de la Mère de Dieu et notre piété à son égard.

Dieu a donné une soigneuse préparation à sa venue comme membre de notre famille humaine. C’est la longue et souvent douloureuse histoire de son Peuple choisi : une histoire de libération, de protection, d’amour, de pardon, de la part de Dieu; une histoire d’infidélité, de conversions, de retours, dans l’attente du Messie, l’envoyé de Dieu pour implanter son Royaume.

Le terme et le sommet de cette préparation est la Vierge Marie, l’Immaculée-Conception. Elle est venue au monde sans contracter le mystérieux péché originel, dont personne ne sait trop ce que c’est, mais qui jette une ombre sur l’image de Dieu dans l’être humain. Marie est exempte de cet héritage. Elle est sans tache, elle est toute transparente de Dieu. Elle est « pleine de grâce », elle a accueilli tout l’amour que Dieu lui a offert, elle est toute neuve, telle que sortie des mains de Dieu.

Elle est l’aboutissement du Premier Testament et le commencement du Nouveau.

Elle est l’Église que notre Sauveur a désiré se « présenter à lui-même, splendide, sans tache ni ride, ni aucun défaut : il a voulu son Église sainte et irréprochable » (Éphésiens 5,27 ).

L’Église, c’est l’humanité rassemblée autour du Fils de Dieu devenu homme. Au tout début, cette Église, c’est le corps de la Vierge Marie qui porte en elle le Fils de Dieu. L’Église est à ce moment « sainte et irréprochable ». C’est le commencement parfait. C’est aussi l’idéal vers lequel le Christ veut conduire son Église à la fin des temps.

Celle-ci s’est développée à partir de Marie, « la première et la plus parfaite des disciples du Christ » (Paul V1, Exhortation apostolique sur le culte de la Vierge Marie, 2 février 1974, no 35). D’autres se sont ajoutés : saint

Joseph, les disciples, les membres de la première communauté chrétienne, les croyants de tous les siècles jusqu’à nos jours. Y sont entrés des pécheurs. En somme, tous sont des pécheurs, car c’est pour eux que le Sauveur est venu parmi nous (Matthieu 9,13), pécheurs que Jésus-Christ appelle, cherche, convertit et remplit d’amour par la grâce de son Esprit (Romains 5,5).

Dans notre profession de foi, le Credo, nous proclamons que l’Église est sainte, même si elle accueille des pécheurs. Elle est plus sainte que l’ensemble de ses membres : son Chef est le Christ; elle a pour Mère la Vierge immaculée; notre Sauveur nous y donne des moyens de sanctification, sa Parole, les sacrements.

Il nous a donné Marie pour Mère lorsqu’il l’a confiée comme telle à saint Jean (Jean 19,22 ). Dans son Assomption, elle a revêtu la condition de son Fils ressuscité, elle est affranchie des limites du temps et de l’espace. Elle peut ainsi être le sein maternel spirituel où sont engendrés les enfants de Dieu. Elle est notre Mère (Vatican II, Const. dogm. sur l’ Église, nos 63-64).

En l’Église, l’Esprit de Dieu est présent et agit à travers les siècles, dans une histoire de péché, de pardon, de sainteté, de témoignage de la Bonne Nouvelle que le Christ est vivant et qu’il nous invite à partager sa vie éternelle. La première à vivre pleinement ce partage est la Vierge de l’Assomption, arrivée au terme où nous sommes tous conviés, mais toujours bien présente à notre marche sur le difficile chemin qui nous y mène. Nous y serons avec elle en présence de Dieu et avec tous les fidèles qui auront répondu à l’appel du Christ et accueilli son amour « l’Église sans tache ni ride », comme celle du commencement.

Marie et l’Église « sans tache ni ride »

N.D.L.R. Nos sincères remerciements à Mgr Robert Lebel, évêque émérite, pour la rédaction de ces textes sur Marie, en ce mois de mai.


Que j’aurais donc bien voulu être prêtre pour prêcher sur la Sainte Vierge ! Une seule fois aurait suffi pour dire tout ce que je pense à ce sujet. J’aurais d’abord fait comprendre à quel point on connaît peu sa vie. Il ne faudrait pas dire des choses invraisemblables ou qu’on ne sait pas; par exemple que, toute petite, à trois ans, la Sainte Vierge est allée au Temple s’offrir à Dieu avec des sentiments brûlants d’amour et tout à fait extraordinaires; mais qu’elle y est peut-être allée tout simplement pour obéir à ses parents.

Pourquoi dire encore, à propos des paroles prophétiques du vieillard Siméon, que la Sainte Vierge, à partir de ce moment-là a eu constamment devant les yeux la passion de Jésus ? « Un glaive de douleur transpercera votre âme » avait dit le vieillard. Ce n’était donc pas pour le présent, vous voyez bien, ma petite Mère (la soeur de Thérèse, qui était sa supérieure); c’était une prédiction générale pour l’avenir. Pour qu’un sermon sur la Sainte Vierge me plaise et me fasse du bien, il faut que je voie sa vie réelle, pas sa vie supposée; et je suis sûre que sa vie réelle devait

Le texte suivant est un extrait du Journal d’un curé de campagne, une oeuvre majeure de Georges BERNANOS (1888-1948), un des grands romanciers français du XXe siècle, chrétien convaincu, ennemi de la médiocrité et de l’indifférence, contre lesquelles il s’exprime avec force. Dans le Journal d’un curé de campagne, il décrit ce que vit un jeune curé malade et découragé. Son voisin, le solide curé de Torcy, pour le remonter, l’invite à regarder la Vierge Marie. Les paroles mises dans la bouche de ce curé sont plus que de la belle littérature. Elles expriment la foi profonde et la piété de Bernanos.

expérience qui n’a pas manqué aux plus grands saints, au saint d’Assise lui-même, tout séraphique qu’il est. Le seul regard vraiment enfantin, le seul vrai regard d’enfant qui se soit jamais levé sur notre honte et notre malheur. Oui, mon petit, pour la bien prier, il faut sentir sur soi ce regard qui n’est pas tout à fait celui de l’indulgence – car l’indulgence ne va pas sans quelque expérience amère - mais de la tendre compassion, de la surprise douloureuse, l’on ne sait quel sentiment encore, inconcevable, inexprimable, qui la fait plus jeune que le péché, plus jeune que la race dont elle est issue, et bien que Mère par la grâce, Mère des grâces, la cadette du genre humain. Georges BERNANOS, Journal d’un curé de campagne, Paris, Plon 1936, 256- 265, passim.

- Et la Sainte Vierge, est-ce que tu pries la Sainte Vierge ?

- Par exemple ? - On dit ça… Seulement, la pries-tu comme il faut ? La pries-tu bien ? Elle est notre Mère, c’est entendu. Elle est la Mère du genre humain, la nouvelle Ève. Mais elle est aussi sa fille. L’ancien monde, le monde d’avant la grâce l’a bercée sur son coeur désolé - des siècles et des siècles – dans l’attente obscure, incompréhensible d’une virgo genitrix… Des siècles et des siècles, il a protégé de ses vieilles mains chargées de crimes, ses lourdes mains, la petite fille merveilleuse dont il ne sait même pas le nom. Une petite fille, cette Reine des anges ! Et elle l’est restée, ne l’oublie pas ! […]

La Vierge était l’innocence. Rends-toi compte de ce que nous sommes pour elle, nous autres, la race humaine ? Oh ! Naturellement, elle déteste le péché, mais, enfin, elle n’a de lui nulle expérience, cette

Les propos ici cités sont tirés de ses « Derniers entretiens ». Ils nous montrent comment Marie a vécu dans la foi, non dans le merveilleux magique. Si on s’en tient à l’Évangile, on évite de donner de Marie une image exagérée, qui en fait un personnage inabordable et inimitable.

PLUS JEUNE QUE LE PÉCHÉ

La meilleure prédication sur la Mère de Dieu selon sainte Thérèse de Lisieux


être toute simple. On la montre inabordable, il faudrait la montrer imitable, faire ressortir ses vertus, dire qu’elle vivait de sa foi comme nous, en donner des preuves par l’Évangile où nous lisons : « Ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait ». Et cette, non moins mystérieuse : « Ses parents étaient dans l’admiration de ce qu’on disait de lui ». Cette admiration suppose un certain étonnement, ne trouvez-vous pas, ma petite Mère ? On sait bien que la Sainte Vierge est la Reine du Ciel et de la terre, mais elle est plus Mère que reine, et il ne faut pas dire à cause de ses prérogatives qu’elle éclipse la gloire de tous les saints, comme le soleil à son lever fait disparaître les étoiles. Mon Dieu ! Que cela est étrange ! Une Mère qui fait disparaître la gloire de ses enfants ! Moi je pense tout le contraire, je crois qu’elle

augmentera de beaucoup la splendeur des élus. C’est bien de parler de ses prérogatives, mais il ne faut pas dire que cela, et si, dans un sermon, on est obligé du commencement à la fin de s’exclamer et de faire Ah ! Ah ! On en a assez ! Qui sait si quelque âme n’irait même pas jusqu’à sentir ainsi un certain éloignement pour une créature tellement supérieure et ne se dirait pas : « Si c’est cela, autant aller briller comme on pourra dans un petit coin ! » Ce que la Sainte Vierge a de plus que nous, c’est qu’elle ne pouvait pas pécher, qu’elle était exempte de la tache originelle… « Derniers entretiens », Oeuvres complètes, Cerf, DDB, 1996, p. 1102-1104.

Actualité de la dévotion mariale

Après Vatican II, qui a consacré le huitième chapitre de la Constitution dogmatique sur l’Église à la Mère de Dieu, il y a eu comme un ralentissement de la réflexion théologique sur la Vierge, ainsi que de la piété envers elle, pendant que, d’autre part, pointaient des pratiques exagérées ou mal orientées. Le 2 février 1974, le pape Paul VI publiait une Exhortation apostolique sur Le culte de la Vierge Marie. Cet écrit n’a rien perdu de son actualité.

La lecture des divines Écritures, faite sous l’influence de l’Esprit Saint et sans oublier les acquisitions des sciences humaines et les situations variées du monde contemporain, conduira à découvrir que Marie peut être considérée comme le miroir reflétant les espérances des humains de notre temps. Ainsi, pour donner quelques exemples, la femme d’aujourd’hui, désireuse de prendre part au pouvoir de décision et aux choix de la communauté, contemplera avec une joie intime Marie qui, dans son dialogue avec Dieu, donne son consentement actif et libre non pas à la solution d’un problème contingent, mais à « l’événement des siècles », comme a été justement nommée l’Incarnation du Verbe. On se rendra compte que le choix de Marie de l’état virginal, qui dans le plan de Dieu la préparait au mystère de l’Incarnation, ne fut point fait de fermeture aux valeurs de l’état conjugal, mais constitue un choix courageux, accompli pour se consacrer totalement à l’amour de Dieu. On constatera avec une joyeuse surprise que Marie de Nazareth, tout en étant totalement abandonnée à la volonté du Seigneur, ne fut pas du tout une femme passivement soumise ou d’une religiosité aliénante, mais la femme qui ne craignit pas de proclamer que Dieu est celui qui relève les humbles et les opprimés et renverse de leur trône les puissants du monde (Luc 1, 51-53 ).

On reconnaîtra en Marie « qui occupe la première place parmi les humbles et les pauvres du Seigneur » (Vatican II, Const. Dogm. sur l’Église, no 55), une femme forte qui connut la pauvreté et la souffrance, la fuite et l’exil (Mt. 2,13-23) : situations qui ne peuvent échapper à l’attention de celui qui veut seconder, par esprit évangélique, les forces de libération contenues dans l’être humain et dans la société. Ainsi, Marie n’apparaîtra pas comme une mère jalousement repliée sur son divin Fils, mais comme la femme qui, par son action, favorisa la foi au Christ de la communauté apostolique (Jean 2, 1-12), et dont le rôle maternel s’étendit en prenant au Calvaire des dimensions universelles. Ce ne sont que des exemples. Ils manifestent cependant de façon claire que la figure de la Vierge ne déçoit aucune des attentes profondes de l’humanité de notre temps, et leur offre un modèle achevé du disciple du Seigneur : artisan de la cité terrestre et temporelle, mais pèlerin qui se hâte vers la cité céleste et éternelle; promoteur de la justice qui délivre l’opprimé et de la charité qui porte secours aux nécessiteux, mais par-dessus tout témoin actif de l’amour qui édifie le Christ dans les coeurs (no 37).

MARIE, MIROIR DES ESPÉRANCES DES HUMAINS DE NOTRE TEMPS


La piété envers la Mère du Seigneur devient pour le fidèle une occasion de croissance dans la grâce divine : c’est le but final de toute action pastorale. Il est impossible en effet d’honorer la « Pleine de grâce » (Luc 1,28 ), sans honorer en soi-même l’état de grâce..., et donc l’amitié avec Dieu, la communion avec lui, la présence intérieure de l’Esprit. Cette grâce divine investit tout l’homme et le rend conforme à l’image du Fils de Dieu (cf. Rom. 8,29; Col. 1,18). L’Église catholique, se basant sur une expérience séculaire, reconnaît dans la dévotion à la Vierge une aide puissante pour l’homme en route vers la conquête de sa plénitude. Elle, la Femme nouvelle, est à côté du Christ, L’Homme nouveau, dont le mystère seul met en lumière le mystère de l’homme; elle est le gage et la garantie qu’une simple créature – en elle - s’est déjà accompli le dessein de Dieu, dans le Christ, pour le salut de tout l’homme. À l’homme d’aujourd’hui souvent tiraillé entre l’angoisse et l’espérance, prostré par le sentiment de ses limites et assailli par des aspirations sans bornes, troublé dans son âme et déchiré dans son coeur, l’esprit obsédé par l’énigme de la mort, oppressé par la solitude alors qu’il tend vers la communion, en proie à la nausée et à l’ennui, la Vierge Marie, contemplée dans sa vie terrestre et dans

L’ÉTOILE DE NOTRE ESPÉRANCE

la réalité qu’elle possède déjà dans la Cité de Dieu, offre une vision sereine et une parole rassurante : la victoire de l’espérance sur l’angoisse, de la communion sur la solitude, de la paix sur le trouble, de la joie et la beauté sur le dégoût et la nausée, des perspectives éternelles sur les perspectives temporelles, de la vie sur la mort.

Le sceau final de notre Exhortation et la raison d’être ultime justifiant la valeur pastorale de la dévotion à la Vierge pour conduire les hommes au Christ, nous les tirons des paroles mêmes qu’elle a adressées aux serviteurs des noces de Cana : « Faites tout ce qu’il vous dira » (Jean 2,5). Ces paroles semblent limitées au désir de porter remède à un contretemps matériel du repas, mais, dans la perspective du quatrième Évangile, elles semblent plutôt rappeler la formule utilisée par le peuple d’Israël pour ratifier l’alliance du Sinaï (cf. Exode 19,8; 24,3.7; Dr. 5,27) ou pour en renouveler les engagements (cf. Jos. 24,24; Esd. 10,12; Ne. 5,12 ); et elles concordent merveilleusement avec celles du Père dans la théophanie du Thabor : « Écoutez-le » (Matthieu 17,5) (no 57).

L’IMAGE DE L’AMOUR MATERNEL DE DIEU

L’amour de notre Père céleste inclut aussi un aspect maternel. Nous trouvons l’expression de celui-ci déjà dans le Premier Testament. Le passage d’Isaïe 49,15 est le plus souvent cité : « Une femme oublie-t-elle son petit enfant, est-elle sans pitié, pour le fils de ses entrailles ? Même si les femmes oubliaient, moi je ne t’oublierai pas ». Les entrailles, c’est le sein maternel (Luc 11, 27), c’est l’amour maternel qui protège le petit être sans défense et le fait vivre. Cette expression est attribuée plusieurs fois à Dieu dans le Premier Testament, pour exprimer son amour, sa pitié, sa tendresse et son pardon. (Isaïe 10,11; 63,15; Jérémie 4,19; 31,20; Osée 11,8; Psaume 77, 10). Dans son encyclique « Sur le Père miséricordieux », le pape Jean-Paul II prend la peine de référer à ces textes pour montrer l’aspect maternel de l’amour miséricordieux de notre Père.

La Vierge Marie est l’image humaine, la réplique humaine de cet aspect maternel de l’amour de Dieu. Jésus nous l’a donnée pour Mère alors qu’il allait mourir sur la Croix. Elle a accueilli ce don et ce rôle. Dans son Assomption, elle est entrée dans un mode

d’existence qui l’affranchit des limites corporelles d’espace et de temps. Elle peut donc être présente à tous et à chacun, de façon invisible, mais bien réelle pour notre foi. Laissons-nous aimer par elle. Accueillons sa présence dans notre prière, surtout dans le Rosaire. Celui-

ci est une prière du coeur, où la répétition maintient l’attention de notre coeur vers elle, en saluant sa présence et en la regardant intérieurement vivre avec son Fils les événements de notre salut. + Robert Lebel, évêque émérite


Prier et soutenir les prêtres demande le Pape

Au cours de l'audience générale Place Saint-Pierre, le Pape a évoqué la mission du prêtre, celle de sanctifier les hommes. Après

avoir souligné que « sanctifier une personne signifie la mettre en contact avec Dieu », le Saint-Père a ajouté qu'une « partie essentielle de la grâce du sacerdoce est le don et la mission de créer ce contact qui se réalise dans l'annonce de la Parole de Dieu et… d'une façon particulièrement forte, dans les sacrements... Au cours de ces dernières décennies -a-t-il dit- on a eu tendance à faire prévaloir, dans l'identité et la mission du prêtre, la dimension de l'annonce en la séparant de celle de la sanctification. On a souvent affirmé qu'il est nécessaire de dépasser une pastorale purement sacramentelle ».

Puis il a souligné que « le ministre ordonné représente le Christ, l'envoyé du Père. Il en est la présence, il en continue la mission à travers la parole et le sacrement qui sont les deux piliers fondamentaux du service sacerdotal ». Ainsi, « on peut se demander si, dans de tels cas, avoir sous-évalué l'exercice fidèle du Munus Sanctificandi n'aurait pas, peut-être, entraîné un affaiblissement de la foi dans l'efficacité salvifique des sacrements et, en définitive, dans l'oeuvre actuelle du Christ et de son Esprit, à travers l'Église, dans le monde ». Il est donc important, a poursuivi Benoît XVI, « de développer une catéchèse adéquate pour aider les fidèles à comprendre la valeur des sacrements, mais il est aussi nécessaire, à l'exemple du saint Curé d'Ars, d'être disponibles, généreux et attentifs lorsque l'on donne aux frères les trésors de la grâce que Dieu a mis dans nos mains et dont nous ne sommes pas les maîtres mais les gardiens et administrateurs. Et surtout à notre époque où il semble que d'un côté, la foi s'affaiblisse et que de l'autre, émerge un profond besoin et une grande recherche de spiritualité, chaque prêtre doit se

rappeler que, dans sa mission, l'annonce missionnaire et le culte ne sont jamais séparés. Il doit donc encourager une saine pastorale sacramentelle pour former le peuple de Dieu et l'aider à vivre en plénitude la liturgie, le culte de l'Église et les sacrements, comme des dons gratuits de Dieu, des actes libres et efficaces de son action de salut... Tout prêtre sait qu'il est un instrument nécessaire pour l'action salvifique de Dieu, mais qu'il n'en est toujours qu'un instrument. Une telle conscience doit rendre humbles et généreux dans l'administration des sacrements, dans le respect des normes canoniques mais aussi dans la conviction profonde que leur mission est de faire en sorte que tous les hommes, unis au Christ, puissent s'offrir à Dieu comme une hostie vivante et sainte ». Le Saint-Père s'est ensuite adressé à tous les prêtres pour les encourager à « vivre avec joie et avec amour la liturgie et le culte » et leur a renouvelé sa récente invitation « à revenir au confessionnal comme lieu de célébration du sacrement de la réconciliation, mais aussi comme lieu à < habiter > plus souvent, afin que le fidèle puisse trouver miséricorde, conseil et réconfort, se sentir aimé et compris de Dieu et expérimenter la présence de la miséricorde divine, en plus de la présence réelle dans l'eucharistie... Je voudrais aussi inviter chaque prêtre à célébrer et à vivre avec intensité l'eucharistie ». Le prêtre « est appelé à être ministre de ce grand mystère dans le sacrement et dans la vie ». De même, a-t-il ajouté, « il est indispensable que le prêtre tende à la perfection morale qui doit habiter tout coeur vraiment sacerdotal : le Peuple de Dieu attend aussi de ses pasteurs un exemple de foi et de témoignage de sainteté ». Il a conclu en demandant aux fidèles d'être « conscients du grand don que les prêtres sont pour l'Église et pour le monde. À travers leur ministère, le Seigneur continue de sauver les hommes, de se rendre présent et de sanctifier. Sachez remercier Dieu et, surtout, soyez proches de vos prêtres par la prière et le soutien, particulièrement de ceux qui sont dans la difficulté, afin qu'ils soient toujours plus des pasteurs selon le coeur de Dieu ».

Par VIS, Bureau de presse du Saint-Siège, Italie, mercredi, 5 mai 2010

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FRÈRES DU SACRÉ-COEUR

MÉDAILLE Vous avez sans doute su que la Gouverneure générale du Canada, Mme Michäelle Jean, a effectué une visite officielle au Sénégal du 14 au 18 avril dernier. Son séjour a eu un écho très favorable au Sénégal, les journaux et la télévision ont rapporté ses différentes visites et rencontres. Le samedi 17 avril, il y a eu une réception à l'ambassade du Canada. Les Canadiens vivant au Sénégal et diverses personnalités y étaient invitées. Parmi elles, quatre ont eu la surprise de recevoir en distinction la Médaille du Gouverneur général dont le Frère Luc Barrette, s.c. Il a accepté celle-ci avec beaucoup d’émotion et de joie, pas seulement a-t-il dit en son nom personnel, mais au nom de sa congrégation, les Frères du Sacré-Coeur, qui sont présents au Sénégal depuis 50 ans, au nom de tous les Frères canadiens qui y ont oeuvré et aussi au nom des Frères sénégalais qui ont pris la relève ! Il considère cette distinction comme un bel encouragement personnel mais aussi pour tous les Frères du Sacré-Coeur !

De g. à dr., Frère Luc Brunette, directeur du collège de Dakar, lors de sa visite à Vaudreuil dans sa fraternité, en compagnie des frères Avila Sauvé, René Lamothe, Yvon Vachon et Michel Lauzon, s.c.

PAROLE DE VIE — mai 2010 « Celui qui m'aime sera aimé de mon Père et à mon tour, moi je l'aimerai et je me manifesterai à lui. » Jn 14,21

Pour approfondir la Parole de Vie, visiter: http://paroledevie.free.fr/

AVEZ-VOUS VOS BILLETS POUR LA CÉLÉBRATION DE LA CANONISATION DU FRÈRE ANDRÉ ?

30 OCTOBRE 2010 à 14h au stade Olympique, Montréal

Le Stade olympique accueillera un événement unique, attendu depuis plus 70 ans ! On célébrera avec fierté la vie et l’œuvre de Frère André, premier homme né au pays à

être déclaré saint. Québécois et visiteurs de partout seront réunis pour lui rendre hommage.

Pour plus de renseignements sur Frère André : www.saint-joseph.org.

UN SERVICE DE TRANSPORT PAR AUTOBUS SERA DISPONIBLE, VEUILLEZ CONTACTER LA PAROISSE SACRÉ-COEUR AU 450-373-5044.

CONGRÉGATION DE SAINTE-CROIX

PÈRES CARMES

Le 3 mai dernier, de Madagascar, arrivait à l’aéroport Pierre-E. Trudeau, le Père Joachim Nomenjanahary Rakotoarimanana, o.c.d. (à gauche). Le Père Fidy était heureux de l’accueillir. Né le 9 septembre 1971 et ordonné prêtre le 19 juillet 2009, le Père Joachim résidera avec le Père Fidy à Sainte-Martine.

Nous lui souhaitons un fructueux séjour dans notre diocèse !

BIENVENUE PÈRE JOACHIM

Photo: Fr. Yvon Vachon, s.c.


Le comité de Développement & Paix de la paroisse Sainte-Martine a souligné le 40e anniversaire du Jour de la terre sur la place publique. Nous étions conscientes que la campagne de Développement & Paix sur la souveraineté alimentaire 2009-2010 ne rejoignait qu’une partie de la population des trois communautés chrétiennes de la paroisse Sainte-Martine. En effet aux célébrations eucharistiques à l’automne et durant le carême, nous avons sensibilisé les croyants à la faim dans le monde et nous les avons invités à signer des cartes à envoyer à notre député et au premier ministre du Canada afin que ce sujet soit discuté à la rencontre du G-8 en juin prochain au Canada. Nous avons pensé à nous rendre sur la place publique et inviter des comités de notre région à la protection de notre planète TERRE en cette 40e Journée mondiale de la Terre. M. Primeau de l’épicerie IGA de Sainte-Martine a accepté que notre kiosque soit installé dans l’entrée. Les comités d’environnement, d’embellissement et de la foresterie, Action-Familles, Héritage Saint-Bernard ainsi que la municipalité de Sainte-Martine, la MRC Beauharnois-Salaberry étaient présents et nous ont soutenues. Des feuillets provenant de : L’Église Verte, Eau-Secours, Défi-Terre, Recy-Québec étaient à la disposition des visiteurs et ils pouvaient en commander des copies au besoin. Un petit-fils a enregistré 24 diaporamas sur la beauté de la terre et aussi les difficultés que nous lui faisons subir. Les personnes pouvaient les visionner sur un ordinateur de table. Plusieurs personnes ont rempli un sondage que nous avions disposé deux semaines auparavant dans les 3 églises de la paroisse. Ce sondage venait du groupe Église Verte.

À la fin de la soirée nous avons fait tirer au sort un composteur et trois mini composteurs ainsi qu’un panier d’aliments biologiques d’une valeur de 30 $. Des visiteurs s’échangeaient des trucs pour améliorer la situation de notre planète

Plusieurs visiteurs ont été étonnés d’apprendre qu’un milliard de personnes étaient affamées quotidiennement, ils ont pris des cartes de Développement & Paix

pour envoyer à Ottawa, les employés de la Poste m’ont confirmé qu’il y avait beaucoup de cartes les jours suivants. Dans les trois communautés de la paroisse de Sainte-Martine, nous avons souligné la fin de semaine du 22 mai, la journée de la biodiversité. Un jeune nous disait ; « la terre est un cadeau de Dieu, on doit l’utiliser et non la détruire ». Monique Legault, Aline Ratelle, s.n.j.m. Élisabeth Gagné, s.n.j.m.

JOUR DE LA TERRE

SAINTE-MARTINE


En VIE… éternel lement DALLAIRE, M. Bernard, décédé le 16 avril 2010 à Laprairie, à l’âge de 66 ans. Il était le frère de M. Fernand Dallaire, diacre permanent de la paroisse Sainte-Jeanne-de-Chantal.

DAVID, M. Roland, décédé le 23 avril 2010. Il était le père de Robert David, professeur à la Faculté de théologie et de sciences des religions de l’Université de Montréal, reconnu pour ses enseignements et conférences sur l'Ancien Testament.

DESNOYERS-GENDREAU, Mme Lorraine, décédée le 24 avril, à l’âge de 85 ans. Elle était la mère de l’abbé Robert Gendreau, de Montréal.

LANIEL, M. Raymond, décédé le 13 avril 2010 à l’âge de 87 ans à Salaberry-de-Valleyfield. Il était le frère du chanoine Roger Laniel.

LANGEVIN, Père Paul-Émile, s.j., décédé le 14 avril 2010 à l’âge de 82 ans, après 62 ans de vie religieuse. Né à Salaberry-de-Valleyfield, il a été professeur de théologie et d’Écriture Sainte de 1964 à 2000. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont une traduction commentée des Évangiles. Il était membre de l’Ordre national du Québec depuis 2003.

LEDUC, Soeur Georgette, s.g.m. , décédée à Montréal, le 16 avril 2010, à l'âge de 97 ans. Elle a été supérieure générale des Soeurs de la Charité de Montréal, « Soeurs Grises », de 1961 à 1973. Elle était native de Saint-Lazare (Vaudreuil).

ST-MARSEILLE, M. Marcel, décédé à l’âge de 84 ans à Pointe-des-Cascades. Il fut un sacristain très attentionné à ses pasteurs et son Église.

Père ROLAND RANARIHARILALA, o.c.d.

À Rome, le 28 avril dernier, le Père Roland, carme, nous quittait prématurément à l’âge de 36 ans, suite à une très brève maladie. Il avait fait

un court séjour à Huntingdon en 2006, avec le Père Fidy, pour y vivre un premier stage d’intégration de la communauté dans le diocèse. Son sourire et son désir de servir demeureront pour ceux et celles qui ont eu le bonheur de le connaître, les témoignages d’un engagement heureux à saveur d’Évangile incarné.

FRÈRE CLAUDE RICHER, S.C. (Frère Clémentin)

1927-2010

Au Service de santé des Frères du Sacré-Coeur de Québec, le 19 mai 2010, est décédé le frère Claude Richer (Frère Clémentin), de la communauté des Frères du Sacré-Coeur Canada. Il était âgé de 83 ans et 2 mois, dont 65 ans de vie religieuse. Il était originaire de Granby.

- - - - - - - - - - - - Le Diocèse de Valleyfield touché par l’annonce du décès du frère Claude Richer, s.c., désire exprimer à sa famille religieuse ainsi qu’à ses parents et amis ses profondes condoléances. La dette de reconnaissance que nous lui portons est grande puisqu’il a été dans notre diocèse un témoin rayonnant de service, de dévouement et d’attentions aux personnes. Le frère Claude Richer a eu une belle carrière d’éducateur dont dix ans à Vaudreuil et deux ans à l’école Sainte-Agnès à Salaberry-de-Valleyfield. Il a aussi été missionnaire au Sénégal durant dix ans où il dirigea une école de prestige, l’École épiscopale de Dakar. En 1975, le frère Claude Richer revient dans le diocèse comme secrétaire particulier de Mgr Guy Bélanger, puis il assurera cette fonction auprès de Mgr Robert Lebel jusqu’en 1992 où il reçut l’honneur de l’Ordre du Mérite diocésain, notamment pour souligner sa disponibilité, son sens du devoir dans le respect et la beauté. En 1999, sa présence fidèle et dévouée auprès de Mgr Robert Lebel, aux prises avec de sérieux problèmes de santé, sera grandement appréciée. Merci Claude ! Tu es passé au milieu de nous en faisant le bien. Nous nous souviendrons de toi avec affection. André Lafleur Vicaire général


SAINT-FRANÇOIS-SUR-LE-LAC SAINTE-JEANNE-DE-CHANTAL

MEMBRES DE L’ORDRE DU MÉRITE DIOCÉSAIN Le titre est conféré à deux femmes de valeur

Madame Lise Sauvé

Ce qui est d’abord reconnu en elle, c’est sa participation à la vie de la communauté chrétienne de Sainte-Marie-du-Rosaire comme membre active de la chorale depuis 60 ans, en fait depuis que, adolescente, elle accompagnait son père et sa grande soeur pour chanter les offices religieux. Des cours de chant, voulus par son père, ont contribué à développer ce qui était déjà chez elle un grand talent naturel. Une fois mariée, la charge familiale ne l’a pas empêchée de poursuivre sa « carrière ». Elle a chanté à de nombreux mariages. Elle a participé à plusieurs concerts, notamment comme soliste. Plus largement, on lui reconnaissait aussi un grand sens artistique. Là encore, elle a su mettre cette qualité au service de la communauté. Elle s’est beaucoup impliquée en décoration et en animation. Elle a également contribué à la Tombola paroissiale pour la conception et l’élaboration de quelques kiosques. Tout ce dévouement s’enracinait sans aucun doute dans une grande foi. Cursilliste, elle a même été responsable de ce mouvement à Sainte-Marie-du-Rosaire pendant 4 ans.

Félicitations Mme Lise Sauvé !

Après s’être consacrée à son époux et à sa famille d’adoption en y mettant tout son coeur, après avoir accompagné étroitement les dernières années de son époux malade, madame Hélène Auclair s’est littéralement donnée à sa communauté chrétienne. Déjà marguillière, trésorière de la fabrique et secrétaire bénévole au bureau paroissial, elle est aujourd’hui responsable de l’équipe des bénévoles de la sacristie. À l’église Sainte-Rose-de-Lima, elle assure depuis plusieurs années la permanence d’une journée d’adoration « portes ouvertes ». De plus, elle consacre au moins 4 jours par semaine au Comptoir Sainte-Rose-de-Lima où elle est à même de manifester une sensibilité toute particulière envers les personnes souffrantes et démunies. Enfin, ayant elle-même conduit son époux à son dernier repos, elle sait accueillir les familles en deuil et assurer auprès d’elles un suivi, au besoin. Mère de 6 enfants, grand-mère de 19 petits-enfants et arrière-grand-mère de 25 arrière-petits-enfants, elle est une femme d’une loyauté et d’un engagement sans faille envers l’Église, précieuse collaboratrice pour son curé et don de Dieu à la communauté.

Félicitations Mme Hélène Auclair !

Mme Hélène Auclair recevant le certificat en présence de son curé l’abbé Richard Wallot et de l’évêque, Mgr Luc Cyr.

LE LIVRE DE RECETTES NOUVEAU EST ARRIVÉ ! Comme un bon cru de vignoble, le nouveau livre de recettes « Les 365 recettes préférées des perrotois » est enfin arrivé ! Contenant 272 pages, il est en vente au prix de 20 $ l’exemplaire. C’est un morceau de patrimoine du terroir alimentaire de l’île. Plus d’une centaine de personnes y ont fourni leurs secrets de cuisine. Bien que le lancement officiel et public aura lieu le vendredi 18 juin prochain au IGA de L’Île-Perrot, le livre est déjà en vente dans nos bureaux paroissiaux. Les profits seront versés au Fonds de l’église Sainte-Rose-de-Lima pour la réfection de la toiture.

Madame Hélène Auclair

Si vous n’aimez pas Dieu, votre amour du prochain ne résistera pas longtemps aux difficultés qu’il rencontrera dans son exercice. Colomba Marmion

SOURCE: AU FIL DES JOURS, NOVALIS, 2010


SAINT-MICHEL

HOMMAGE pour 30 ans de service

Bravo et merci Louisette ! Le 30 avril dernier, madame Louisette Marchildon franchissait les pas du presbytère Saint-Michel pour une dernière fois en tant que secrétaire administrative. Elle aura oeuvré pour la paroisse Saint-Michel toutes ces

années avec un dévouement exceptionnel et une qualité de présence où l’accueil, le sourire, la gentillesse et la patience étaient des valeurs primordiales. Louisette fut une personne qui a vu toutes sortes de transformations au sein de la paroisse, que cela soit d’ordre physique, structurel ou en terme de ressources humaines. De plus, les modifications démographiques ont accentué au fil des années l’ampleur de la tâche pour le secrétariat. Toutes ces réalités, Louisette fut capable de les assumer avec professionnalisme. Une chose incontournable que nous devons considérer, c’est le souci de la discrétion et du respect pour un tel travail en paroisse, lieu essentiel pour préserver et assurer la dignité humaine auprès des familles lors d’inscription aux baptêmes, mariages ou dans les moments difficiles comme les funérailles. Enfin, elle fut une grande collaboratrice auprès des curés, des agentes de pastorale, des présidents d’assemblée, des administrateurs, du personnel de bureau et de tous les bénévoles du secrétariat. Au nom de la paroisse, un grand et sincère remerciement pour cette mission accomplie. Bonne retraite Louisette ! Normand Bergeron Curé de la paroisse ______ N.D.L.R. Nous nous joignons à eux pour offrir aussi nos voeux pour une retraite dédiée à ses rêves et à leur réalisation.

JOURNAL L’ÉTOILE

RETRAITE

Figure connue au Centre diocésain, Mme Claire Caza nous quitte pour une retraite bien méritée après 21 ans de loyaux services. Depuis 1989, c’est elle qui s’est chargée de l’entretien ménager, de faire du café pour les réunions, d’assurer le service lors des repas spéciaux ou de sacristine à ses heures, et j’en passe. Une foule de tâches nécessaires pour que tout marche rondement mais qu’on ne remarque pas toujours. Vaillante, disponible, directe et douée d’un sens de l’humour redoutable, c’est ce que nous retiendrons d’elle. Bien que nous regrettions son départ, nous nous réjouissons pour elle de pouvoir prendre sa retraite alors qu’elle est encore en grande forme et en mesure de profiter de la vie. Merci, Claire, pour toutes ces années de travail constant. Tu vas nous manquer. Bonne et longue retraite ! Lise Lapointe, Adjointe à l’Économat

RESTRUCTURATION Mme Madeleine Pilon, quant à elle, nous quittera le 31 mai prochain. Suite à une restructuration à l’interne, son poste à temps partiel de commis à la souscription sera dorénavant assumé par le personnel permanent en place. Nous lui souhaitons de trouver un emploi à la mesure de ses grandes qualités de coeur.

CENTRE DIOCÉSAIN

VOTRE site !

www.diocesevalleyfield.org

Suivez-y l’actualité au jour le jour ! Prenez connaissance des bulletins paroissiaux

sous la rubrique des Communications.


Feast of Corpus Christi—July 5th 2010

St. Patrick of the Island Parish, on the occasion of the Feast of Corpus Christi, is inviting you to participate in the celebration of Holy Mass, which begins at 5:00 P.M. on Saturday June 5th, 2010. Our celebrant for this special feast is Reverend Father Jean Trudeau, Episcopal Vicar, for the Diocese of Valleyfield, who will lead us outside in a “Eucharistic Procession”. Songs will be sung and prayers said as we witness to our Faith. The Blessed Sacrament will be incensed at various stops where an altar will be set-up. The procession is only a few kilometres in length. However, it will be a solemn yet joyful occasion. Upon our return to the Church there will be “Benediction of the Blessed Sacrament”.

N.B. The church is located at : 278 Shamrock, in Pincourt.

Chocolate Chip Cookie Baking Project

As part of our preparation program for the Sacrament of Confirmation, we ask the children to make a commitment to do something for others, to get involved in some good deeds in and around their community.

As a group, they also help the victims of a current disaster or a charitable foundation. This is something they do together to benefit others less fortunate than themselves and get a sense of accomplishment in helping others in need.

This year, hearing of the devastation that arose from the Earthquake in Haïti, our Confirmation Candidates decided to participate in a “Chocolate Chip Cookie Baking Project” to raise funds to donate to “Les Petites Soeurs de Sainte Thérèse d’Haïti” – to help rebuild a school.

The Candidates, supervised by their teachers and a few of their Moms, spent a Saturday morning baking cookies and packaging them to sell after the 3 weekend Masses.

After the Saturday, 5:15 Mass, they decided to try to sell some of their goodies, not expecting to be sold out in less than 10 minutes !

They raised a total of $262 to give to the Religious order in Haïti and learned that by doing something as small as baking cookies to sell, can make a big impact for someone else !

Ramona Briffet

ST. PATRICK OF THE ISLAND

ST. THOMAS of AQUINAS Communauté Saint-Antoine-Abbé

Le 6 juin prochain à 10h45, Mgr Luc Cyr présidera une célébration eucharistique spéciale pour souligner le 150e anniversaire de la communauté Saint-Antoine-Abbé. Cette paroisse fut fondée par le « curé Antoine Labelle » qui se fera connaître davantage comme « le roi du Nord ». Heureuse rencontre entre ce fondateur et notre évêque originaire de Saint-Jérôme. Cordiale bienvenue à toute la population !

SAINT-VIATEUR

OUR LADY OF PERPETUAL HELP

Welcome Welcome to Father Robert Mugisha, in Our Lady of Perpetual Help Parish. Born on March 25, 1962, he has been ordonned on September 1994. Ugandan by nationality, he is, since July 2008, a Canadian permanent resident. He has studied and worked in Canada since 2001, in the diocese of Prince Albert, Saskatchewan.

Welcome in our diocese !

Il faut choisir une prière courte, composée de quelques mots brefs, mais forts, et la répéter longtemps et souvent; c’est ainsi qu’on prend goût à la prière.

Le pèlerin russe

SOURCE : AU FIL DES JOURS, CALENDRIER 2010, NOVALIS


FIGURES DU PREMIER MILLÉNAIRE DE L'ÉGLISE Benoît XVI

Éditeur : Tempora ISBN : 9782916053769 (2-916053-76-X) Pages : 84 Date de publication : 2010-03-15 Prix : 18,50 $ Sujet : Histoire

Le pape présente les grands écrivains de l’Église d’Orient et d’Occident de l’époque médiévale dont Jean Climaque, Saint Boniface et Saint Jean Damascène.

PRIER 15 JOURS AVEC SAINTE JEANNE DE CHANTAL Claire Élisabeth Coque Marie Chantal Geoffroy Éditeur : Nouvelle Cité Collection : Prier 15 jours avec... ISBN : 9782853136020 (2-85313-602-7) Pages : 128 Date de publication : 2010-03-15 Prix : 22,95 $ Sujet : Spiritualité

Après une brève biographie, les auteures nous présentent la spiritualité de Jeanne de Chantal (1572-1641) qui, suite à la mort accidentelle de son mari, fonde avec François de Sales l’Ordre de la Visitation.

Les livres mentionnés dans cette rubrique sont disponibles au CEFOP pour consultation.

Communiquer avec l’abbé André Lafleur, v.g., 450-373-8122,

… en lectures

LAICS DANS L'ÉGLISE AUJOURD'HUI Sainteté et mission Dominique Rey Éditeur : Salvator ISBN : 9782706707087 (2-7067-0708-9) Pages : 112 Date de publication : 2010-03-15 Prix : 17,95 $ Sujet: Pastorale

En Occident, l’Église catholique est en train de vivre de profondes mutations en devenant une religion parmi tant d'autres. Se retrouvant au coeur de ces bouleversements, les fidèles laïcs sont amenés à approfondir leur identité de croyants et à développer leur créativité missionnaire.

PENSÉES SUR LE PRÊTRE Benoît XVI Éditeur : Tempora Collection : Les indispensables ISBN : 9782916053653 (2-91605-365-4) Pages : 80 Date de publication : 2010-03-15 Prix : 13,95 $ Sujet : Spiritualité

Recueil de pensées, extraites des discours du pape, sur la vie du prêtre, sa spiritualité, son amour de l’Église et du monde

30 PASSAGES DIFFICILES DE LA BIBLE EXPLIQUÉS Xavier de Chalendar Éditeur : Salvator ISBN : 978-2-7067-0718-6 Pages : 96 Date de publication : février 2010 À la lecture, certains passages du texte biblique surprennent, étonnent, scandalisent parfois. La présence de ces textes rappelle que la révélation se situe dans l’histoire. Elle n’est pas étrangère à

la culture de l’époque où elle a été proclamée, puis écrite. Elle s’exprime dans une langue qui demande à être traduite dans celle d’aujourd’hui. L’auteur s’intéresse ici à seize textes de l’Ancien Testament et quatorze du Nouveau qui peuvent poser question aux lecteurs d’aujourd’hui. Si ces passages ne sont pas les seuls dans ce cas, la découverte des diverses façons possibles de les lire aidera à accueillir bien d’autres épisodes déconcertants du texte biblique.

QUI EST L’HOMME ? Gaston Pietri Éditeur : Salvator, Collection: Forum ISBN : 978-2-7067-0717-9 Pages : 176, Date de publication : février 2010 Chacun est unique. Et pourtant personne n’est seul. L’interdépendance est notre lot commun. Nul ne peut rêver de briser la chaîne sans se détruire. L’un des pièges de l’homme contemporain est celui

de croire qu’il peut en définitive se produire lui-même. Tout est possible, y compris le pire, si ne s’inscrit pas dans les esprits cette donnée fondamentale : l’homme n’est pas un produit...


LA PRIÈRE DU PARAPLUIE Ferme ton parapluie, mon frère, La prière n’est pas un parapluie; Dieu ne vend pas de parapluie, ma soeur, Il aime trop le vent ! J’avais peur de me mouiller Je me croyais à l’abri Sous ma prière parapluie; Mais tu m’as éclaboussé Par-dessous, Seigneur; La rafale est venue de côté, Et le parapluie troussé ! J’avais cru, sous le parapluie Que tu te tenais toi aussi, Toi le maître de l’Esprit… Un p’tit coin d’paradis C’était ma chance… J’ai ouvert les yeux, Personne sous le parapluie. Personne que moi, Un homme au sec, Une femme au sec, Doigts crispés sur le manche De la prière parapluie. Viens ! Maître du vent et de l’Esprit, Emporte aux quatre coins du vent Mon ridicule parapluie Et ma prière paravent ! Toi, le Dieu des sans-parapluies Pousse-moi dehors, Dans le vent, Mouille-moi, Seigneur ! Mais donne-moi, en même temps La joie et la force De ceux que tu trempes De l’Esprit !

L’ÉGLISE ET L’INQUISITION Grégory Woimbée Éditeur : Tempora Collection : La véritable histoire ISBN : 978-2-916053-72-1 Pages: 176 Date de publication : octobre 2009 Emblème de la violence infligée à la conscience individuelle, le terme d’inquisition scandalise à juste titre nos contemporains en raison de sa charge symbolique. Ainsi, l’histoire de l’Inquisition contribue à jeter l’opprobre sur l’Église et ses interventions dans les affaires des hommes. Pour réfuter toute récupération idéologique du phénomène, ce livre prend le parti de l’historien. Il revient aux événements, les resitue dans la mentalité et les références sociales de l’époque non pas pour les

justifier mais pour donner une connaissance précise de l’Inquisition. Le lecteur mesurera la portée exacte d’une accusation contre cette institution dont le spectre contribue toujours à discréditer l’Église catholique.

ESPÉRANCE POUR L’ÉGLISE AU QUÉBEC * Un livre à lire ! *

(MARCHAND, Jean-Yves, Médiaspaul, Canada, 2010, 157p.)

Voilà un livre bien de chez nous et pour les gens d’ici intéressés à l’évolution de l’Église du Québec. L’auteur, membre de l’Ordre des Carmes Déchaux, né au Québec et qui vit présentement au monastère des Carmes Déchaux de Trois-Rivières, nous présente dans un langage accessible, les quatre grandes périodes qui selon lui,

façonnent l’Église d’ici.

La période du régime français allant de la découverte par Jacques Cartier jusqu’au traité de Paris; celle des années 1760- 1840, années de lutte pacifique où les conquérants voulaient «anglicaniser» les riverains du Saint-Laurent (p.37); celle des années 1840-1960, période d’harmonie entre les structures de l’Église et celle de l’État (p.38); celle de 1960 à aujourd’hui où le Québec vit une ribambelle de tournants majeurs sur bien les plans (p.41).

Pour l’auteur, ces différentes périodes sont des « pâques» qui nous font passer presque subtilement d’une Église qui s’appuyait sur des institutions à une Église qui apprend péniblement sur ses membres. Et pas n’importe quel membre. Des membres capables d’une solide relation mystique avec le Christ. En ce sens, l’auteur est bien un disciple de Jean de la Croix pour qui c’est la sainteté personnelle du chrétien qui assure de l’avenir à notre avenir.

Le titre du livre résume en lui-même son contenu. Sa lecture est vraiment espérance pour le lecteur. Tout au long de ces pages, nous voyons défiler devant nos yeux une histoire qui, loin d’être démoralisante, ouvre sur une Église dont la vitalité ne repose plus sur des structures, mais sur des personnes. Ce qui fait conclure l’auteur citant G. Pelletier, que nous avons des raisons sérieuses d’espérer (p.147). Mais, et je crois traduire l’esprit de l’auteur, nous n’avons pas encore détaché nos regards de l’institution.

L’auteur aurait eu toutefois avantage d’éviter les innombrables explications entre parenthèses qui se retrouvent presque à chaque paragraphe. Elles alourdissent le texte plutôt que de le clarifier. Un livre qui donne du tonus à tous ceux et celles qui vivent lourdement ce grand mouvement de restructuration actuelle qui en fait, s’ajoute aux autres grandes perturbations de notre histoire ecclésiale, mais qui sont autant d’espérance pour l’Église au Québec.

Gérald Chaput, ptre




Campagne de souscription aux Oeuvres de l’Évêque de Valleyfield

Votre soutien spirituel et financier est essentiel à la vie de notre Église et nous vous remercions à l’avance d’investir de votre temps dans la prière et le partage.

OBJECTIF: 200 000 $ (1$ / diocésain-e) Dons recueillis à date : 173 055 $

Documents

Vie de l’Église diocésaine de Valleyfield...• L’abbé Claude Sirois est nommé prêtre chargé de ministère pour ces paroisses. Cette première étape aura également pour