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Meilleurs Vœux Depuis le 11 Août dernier, les nouveaux statuts de la Fédération sont entrés en vigueur. Ces nouveaux statuts ont permis de réactualiser les compétences de notre structure et d’étendre son périmètre aux syndicats gersois de l’Arrats et de la Gimone : - Le Syndicat Intercommunal d’Aménagement et d’Assainissement de la Gimone (S.I.A.A. de la Gimone) est basé à Gimont. Présidé par M. Jean-Claude Duffaut, adjoint au maire de Gimont, il regroupe 38 communes. - Le Syndicat Mixte d’Aménagement de l’Arrats (S.M.A. de l’Arrats) est basé à l’Isle Arné. Présidé par M. Pierre Mun, Maire de l’Isle Arné, il regroupe 32 communes. Désormais, la Fédération a pour dénomination : Fédération des Syndicats de la Save, de la Gimone et de l’Arrats et couvre le territoire de 123 communes (voir carte). Notons que ce territoire est appelé à s’étendre puisque les trois syndicats de la Save ont entrepris une démarche d’extension à l’ensemble du bassin. Ainsi, dès 2010, deux communes riveraines de l’Aussoue vont intégrer le S.I.A.H. Save et Gesse et dix communes de la partie aval du bassin devraient rejoindre le S.M.G. de la Save Aval qui regroupera alors 20 communes. N°11 Bulletin d’information de la Fédération des Syndicats de la Save Actualités t La Fédération s’agrandit Sommaire Edito - Actualités p.1 Sous les projecteurs : l’arbre en vallée de Save p.2 L’actualité de vos syndicats p.3 Le S.I.A.H. de la Save et de la Gesse p.4 Le S.I.G.V. de la Save Gersoise p.5 Le S.M.G. de la Save Aval p.6 Zoom sur … - Au nom de la loi p.7 Et vous ? … - Les amis de Martin p.8 t Bilan des interventions en milieu scolaire Ces actions ont concerné cette année, plus de 550 élèves répartis dans 22 classes de 11 établissements différents de la vallée de la Save. Prélèvement et observation d’insectes aquatiques, jeu de pistes sur le thème de l’eau ou de la végétation des bords de rivière ou encore intervention en classe ; toutes ces opérations ont un même objectif : sensibiliser les plus jeunes à la protection de leur environnement et plus particu- lièrement, du milieu rivière. Edito Les syndicats gersois de l’Arrats et de la Gimone ont officiellement rejoint la Fédération. L’Agence de l’Eau a soutenu l’expansion de la Fédération parce qu’elle a souhaité la coordination technique des divers syndicats qui la composent, le dialogue avec un interlocuteur chargé de regrouper les attentes, les demandes, les travaux des 5 syndicats. Il doit s’en suivre une plus grande efficacité, des économies d’échelle, des ouvertures de crédits plus faciles. Les élus des divers syndicats et de la Fédération, les techniciens jouent ensemble la même partition. Les techniciens, qui ont maintenant acquis une bonne expérience, qui ont suivi des formations, qui ont croisé leurs expériences avec leurs alter ego d’autres régions sont tout à fait en mesure de proposer et de réaliser des travaux de qualité. La Fédération et les syndicats poursuivent leur intense formation pédagogique, parcourent les écoles, motivent les élus et la population. Le respect de la plantation, de la ripisylve, du milieu aquatique constituent les enjeux de l’avenir. Poursuivons tous ensemble nos efforts d’information et d’aménagement pour gérer au mieux et protéger l’eau, cette ressource fragile et essentielle. Le Président, JL BROUSSE Les élèves de cycle 3 de l’école de Lasserre. 1 Meilleurs Vœux Janvier 2010

vier 2010 N°11 Bulletin d’information de la Fédération …admsyndic.graphibox.biz/upfic/pdf/sma-arrats/save-gimone-arrats... · pièces du marché, analyse des offres ; - Traitement

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Meilleurs Vœux

Depuis le 11 Août dernier, les nouveaux statuts de la Fédération sont entrés en vigueur. Ces nouveaux statuts ont permis de réactualiser les compétences de notre structure et d’étendre son périmètre aux syndicats gersois de l’Arrats et de la Gimone : - Le Syndicat Intercommunal d’Aménagement et d’Assainissement de la Gimone (S.I.A.A. de la Gimone) est basé à Gimont. Présidé par M. Jean-Claude Duffaut, adjoint au maire de Gimont, il regroupe 38 communes.

- Le Syndicat Mixte d’Aménagement de l’Arrats (S.M.A. de l’Arrats) est basé à l’Isle Arné. Présidé par M. Pierre Mun, Maire de l’Isle Arné, il regroupe 32 communes.Désormais, la Fédération a pour dénomination : Fédération des Syndicats de la Save, de la Gimone et de l’Arrats et couvre le territoire de 123 communes (voir carte). Notons que ce territoire est appelé à s’étendre puisque les trois syndicats de la Save ont entrepris une démarche d’extension à l’ensemble du bassin. Ainsi, dès 2010, deux communes riveraines de l’Aussoue vont intégrer le S.I.A.H. Save et Gesse et dix communes de la partie aval du bassin devraient rejoindre le S.M.G. de la Save Aval qui regroupera alors 20 communes.

N°11 Bulletin d’information de la Fédération des Syndicats de la Save

Actualitést La Fédération s’agrandit

SommaireEdito - Actualités p.1Sous les projecteurs : l’arbre en vallée de Save p.2L’actualité de vos syndicats p.3Le S.I.A.H. de la Save et de la Gesse p.4Le S.I.G.V. de la Save Gersoise p.5Le S.M.G. de la Save Aval p.6Zoom sur … - Au nom de la loi p.7Et vous ? … - Les amis de Martin p.8

t Bilan des interventions en milieu scolaireCes actions ont concerné cette année, plus de 550 élèves répartis dans 22 classes de 11 établissements différents de la vallée de la Save. Prélèvement et observation d’insectes aquatiques, jeu de pistes sur le thème de l’eau ou de la végétation des bords

de rivière ou encore intervention en classe ; toutes ces opérations ont un même objectif : sensibiliser les plus jeunes à la protection de leur e n v i r o n n e m e n t et plus particu-lièrement, du milieu rivière.

EditoLes syndicats gersois de l’Arrats et de la Gimone ont officiellement rejoint la Fédération. L’Agence de l’Eau a soutenu l’expansion de la Fédération parce qu’elle a souhaité la coordination technique des divers syndicats qui la composent, le dialogue avec un interlocuteur chargé de regrouper les attentes, les demandes, les travaux des 5 syndicats. Il doit s’en suivre une plus grande efficacité, des économies d’échelle, des ouvertures de crédits plus faciles. Les élus des divers syndicats et de la Fédération, les techniciens jouent ensemble la même partition.Les techniciens, qui ont maintenant acquis une bonne expérience, qui ont suivi des formations, qui ont croisé leurs expériences avec leurs alter ego d’autres régions sont tout à fait en mesure de proposer et de réaliser des travaux de qualité.La Fédération et les syndicats poursuivent leur intense formation pédagogique, parcourent les écoles, motivent les élus et la population.Le respect de la plantation, de la ripisylve, du milieu aquatique constituent les enjeux de l’avenir. Poursuivons tous ensemble nos efforts d’information et d’aménagement pour gérer au mieux et protéger l’eau, cette ressource fragile et essentielle.

Le Président,JL BROUSSE

Les élèves de cycle 3 de l’école de Lasserre.

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Meilleurs Vœux

Janvier 2010

Larbre des bords de cours d’eau, des bois, des haies ou bien isolé joue un rôle essentiel dans le fonctionnement global du bassin versant.Dans les années 50, avec la mécanisation de l’agriculture et l’agrandissement des parcelles cultivées, l’arbre devient gênant.

En quelques décennies, près de 60 % des arbres des champs ont disparu en France. Actuellement, l’arbre est peu à peu reconsidéré. On lui reconnaît ses nombreuses contributions économiques et fonctionnelles indispensables à l’équilibre de nos territoires. Pour ce qui est des bords de rivière, cette végétation composée de nombreuses plantes, d’arbres et d’arbustes, appelée ripisylve, remplit de nombreuses fonctions.

Sous les projecteurst L’arbre en vallée de Save

➀ Une ripisylve développée permet de réduire l’ensoleillement et le réchauffement des eaux en période estivale ; ce qui aura pour effet de limiter la prolifération d’algues et de plantes aquatiques.➁ Grâce à son système racinaire ramifié, l’arbre constitue un épurateur naturel.Il va absorber les nitrates, fixer les phosphates et autres polluants.➂ La ripisylve va contribuer à ralentir le courant et à atténuer la violence des crues.➃ Une bande rivulaire suffisamment large va permette l’infiltration des eaux superficielles et limiter ainsi le ruissellement.➄ L’arbre est le garant de la solidité des berges. En effet, ses racines ont un rôle très important de protection contre l’érosion ; elles retiennent la terre et fixent les berges.

Attention, toutes les essences n’ont pas le même pouvoir de maintien des berges (voir rubrique zoom sur…)➅ L’arbre est au centre de tout un écosystème : il offre un espace de vie à une multitude d’animaux et de plantes. Il constitue à la fois un habitat (racines, écorce, tronc…) et une source de nourriture (fruits, feuilles…).➆ La bande boisée des bords de rivière sert à la fois de repère pour la faune et de fil conducteur dans la vallée. C’est un élément incontournable du paysage.

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Quelques chiffres :Une ripisylve saine et suffisamment large est capable d’absorber jusqu’à 70% des nitrates contenus dans les eaux superficielles de ruissellement, soit l’équivalent de 900 Kg d’azote par hectare et par an.

Les racines de certaines espèces d’arbres peuvent pomper jusqu’à 200 litres d’eau par jour, d’où leur utilité en période de crue.

Les nombreuses fonctions de la ripisylve.

Un bon système racinaire (source CATER 32).

● Au bord de la rivière, ne jamais couper, sans justification, un arbre bien enraciné ; il contribue à la protection des berges et présente un intérêt écologique et paysager ;● Conserver les arbres morts ou dépérissants situés en haut de berge (au-delà des 5 m), ils constituent un lieu idéal de refuge pour la faune ;● Ne jamais arracher les souches des arbres ;● Favoriser la repousse des jeunes arbres en pratiquant un débroussaillage sélectif ;

● Favoriser les essences efficaces dans la consolidation des berges (aulnes, saules, chênes, frênes…) ;● Supprimer progressivement les espèces inadaptées aux berges ou envahissantes ;● Ne pas pratiquer le débroussaillage systématique et total des berges qui nuit au bon fonctionnement du cours d’eau et fragilise les berges ;● Ne pratiquez jamais de désherbage chimique en bordure de cours d’eau et évitez l’écobuage.

Les différentes fonctions de la ripisylve en fonction de sa largeur.

Quelques conseils pour maintenir une bonne ripisylve :

L’Actualité de vos syndicats

Anne-Marie DUPRAT, animatrice du contrat de rivière puis coordinatrice en poste depuis octobre 1998.

Vos techniciens restent vos interlocuteurs privilégiés pour tout ce qui touche à la rivière et à l’environnement.

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Dans ce numéro, nous vous proposons de faire plus ample connaissance avec l’équipe technique, qui assure au quotidien le fonctionnement des différentes structures. Notez que les trois techniciens sont aussi les rédacteurs de votre bulletin favori.

Employeur : Fédération des Syndicats Save, Gimone, Arrats.Territoire d’intervention : Fédération (123 communes).Travaille en étroite collaboration avec les techniciens de rivière en assurant plus particulièrement les missions suivantes :

- Coordination des travaux entre les syndicats : organisation de réunions d’échanges, élaboration de documents communs aux

différents syndicats ;- Etablissement des dossiers de financement sur un même schéma, pour une meilleure cohérence vis à vis de nos partenaires financiers ;- Mise en œuvre de marchés publics : élaboration des différentes pièces du marché, analyse des offres ;- Traitement cartographique des données : création de documents intégrés dans les dossiers de marché, demande de subvention, rapport d’activités ;- Mise en œuvre du programme de communication : création d’outils pédagogiques (jeu de pistes), logistique des interventions.

Anne-Marie DUPRAT lors d’une intervention en classe.

Josette ROUDIE, technicienne de rivière en poste depuis décembre 1994.

Employeur :S.I.G.V. Save Gersoise.

Territoire d’intervention : S.I.G.V. Save Gersoise (21 communes) et S.M.G. Save Aval (10 communes).

Principales missions : - Assistance technique dans les missions de notre coordinatrice Anne-Marie ;

- Organisation et suivi des chantiers qu’ils soient réalisés en régie ou sous-traités à des entreprises ;- Relation avec les riverains ;- Diagnostic après une crue ou tout évènement exceptionnel, afin d’établir un planning d’intervention par priorité ; - Suivi régulier des ouvrages, tels que les ponts et les chaussées ;

- Collaboration avec les partenaires financiers tels que l’Agence de l’Eau, le Conseil Général (Cellule d’Aide Technique à l’Entretien des Rivières) et le Conseil Régional, ainsi que la DDEA (Direction Départementale de l’Equipement et de l’Agriculture) pour les diverses informations sur la législation, les conditions pour obtention des subventions, l’amélioration des données sur les rivières…- Responsable de la Régie regroupant 5 à 6 employés ;- Accompagnement social du personnel ;- Accueil de stagiaires et de TIG (personnes condamnées à un travail d’intérêt général) ;- Déléguée du syndicat dans le GCSMS (Groupement de Coopération Sociale et Médico Sociale) pour le volet insertion ;- Représentante au sein du Comité de Pilotage du PAT de la Boulouze ;- Coordinatrice pour la diffusion des expositions photos réalisées par le SIGV et pour le diaporama sur l’évolution du paysage en vallée de Save.

Josette ROUDIE et son équipe.

Fabien BOUTEIX, technicien de rivière en poste depuis septembre 1998.

Employeur : S.IA.H. Save et Gesse.

Territoire d’intervention : S.I.A.H. de la Save et de la Gesse (29 communes) ;S.I.A.A. de la Gimone (38 communes) et S.M.A. de l’Arrats (32 communes).

Principales missions :

- Actualisation annuelle du programme de travaux, visites de terrains, cartographie, propositions d’interventions ;- Surveillance continue de points singuliers : ouvrages, sites d’accumulation des déchets flottants, instabilités de berges,

plantation récentes, lieux fréquentés par le public ;- Établissement de diagnostics précis et propositions d’interventions suite à un événement particulier : crue, destruction d’ouvrages, pollution accidentelle, tempête…- Élaboration et conduite d’études ou de projets ;- Élaboration de documents techniques (cahier des charges), démarches administratives, financières et règlementaires ; Assistance à maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre : appui technique pour la réalisation des travaux, relations avec les entreprises, suivi et réception des travaux, organisation des chantiers, plantations…- Formation et sensibilisation à la protection et à la gestion des rivières en direction des scolaires ;- Participation, préparation et/ou animation de réunions avec : élus, propriétaires, riverains, administrations, usagers, personnels de l’Agence de l’eau, services de l’État…

Fabien BOUTEIX.

l Rétrospective de l’année 2009 : continuité et développement Cette année le S.I.A.H. de la Save et de la Gesse a tenu ses engagements malgré quelques imprévus. Tout d’abord, la tempête « Klauss » du 24 janvier dernier a obligé le syndicat à réagir rapidement pour évaluer les dégâts et organiser les interventions. Cette expérience nous a permis de relever des lacunes et des points positifs. 3 mois ont été nécessaires pour effectuer toutes les démarches administratives. Or, ces démarches peuvent être réduites dans certains cas (marché à bon de commande ; enveloppe budgétaire prédestinée ; etc.). Cette tempête nous aura permis de mettre en place ces démarches pour faire face plus efficacement à des phénomènes similaires. Autre élément, nous avons relevé seulement une trentaine d’embâcles sur près de 65 km de rivière. Certains syndicats voisins ont ce chiffre mais seulement sur 1 km de cours d’eau. Cette tempête a mis en évidence la bonne qualité du boisement de la Save et de la Gesse, ce qui nous conforte dans nos choix de gestion de la ripisylve. Au mois de juin, les traversées de villages ainsi que les gorges de la Save ont été entretenues dans le cadre du programme pluriannuel de gestion.Ensuite, à l’entrée de l’automne, la végétation autour des ponts de L’Arjo, de la Bernesse, de la Seygouade et de la Houytère a été traitée. Toujours en automne, nous avons procédé à l’enlèvement d’embâcles dans les gorges et sur les communes d’Escanecrabe, de Boulogne sur Gesse et de Montmaurin. Dans la foulée, deux chantiers d’aménagement de berges ont été réalisés respectivement sur les communes de Lunax et Péguilhan. Enfin, pour clore ce programme de travaux, l’entretien du premier tronçon de Gesse a débuté à la mi-novembre. Hormis les travaux, d’autres actions ont été réalisées durant cette année 2009. Le technicien de rivière est intervenu à plusieurs reprises auprès des scolaires notamment les écoles de Boulogne sur Gesse, L’Isle en Dodon et Anan, en collaboration avec Anne-Marie DUPRAT de la Fédération des Syndicats de la Save.. Comme énoncé dans le dernier «Save et Vous», au printemps, le S.I.A.H. de la Save et de la Gesse a rencontré les communes bordant l’Aussoue dans un souci de cohérence de bassin versant et de logique de travaux demandés par les partenaires techniques et financiers. Les communes de St Frajou et d’Agassac ont accepté d’adhérer au Syndicat. À l’inverse, les communes de Mauvezin, Castelgaillard, Coueilles ont refusé. Par principe nous avons contacté les deux communes en amont du barrage Salherm et Lilhac. Mais l’Aussoue sur ce secteur, étant un ruisseau préservé, il n’était pas nécessaire d’intervenir, donc naturellement ces deux communes n’adhèrent pas. Dès 2010, un programme de travaux sera mis en place sur les nouvelles communes adhérentes. Cet automne, le président et le technicien ont commencé à prendre contact avec les communes non adhérentes en amont de Montmaurin, de Blajan et de Boulogne sur Gesse, résultat au printemps 2010.

l Projets en cours... et prévisions 2010 : répondre à l’attente et continuer l’évolution du SyndicatLe chantier pilote de St Ferréol a pris du retard suite aux lenteurs administratives. De plus, ce projet, inscrit dans le PLU de la Commune, a été présenté à la population en réunion publique. À la suite de cette réunion assez houleuse, il nous a paru nécessaire de rencontrer individuellement chaque propriétaire pour désamorcer certains préjugés et caler en tête à tête la réalisation des travaux sur leur propriété. La commune de Montesquieu Guittaut a sollicité le syndicat pour étudier les phénomènes d’inondation et de coulées de boue survenus au printemps 2008. Cette année, le technicien a présenté à M. le Maire une pré-étude définissant les causes et les différentes démarches pouvant être entreprises. Ce type de dossier s’étale sur plusieurs années, et amène élus, collectivités, citoyens et riverains à réfléchir sur la gestion de l’espace rural. Nous abordons là des notions d’aménagement du territoire faisant appel à du bon sens et au respect du cadre de vie. Depuis plusieurs années, nous notons une évolution des mentalités, de la législation et de la pression médiatique concernant l’aménagement de notre territoire. Les services de l’Etat et les partenaires financiers souhaitent s’appuyer sur les syndicats de rivières pour mener à bien une partie de la mission de «développement durable». Nos structures sont à l’échelle de bassin versant donc une logique géographique, environnementale et culturelle. Cette légitimité indéniable va amener les trois syndicats de la Save par l’intermédiaire de leurs techniciens, à construire un cahier des charges qui encadrera une étude exhaustive du bassin versant de la Save sous tous ses aspects. Cette démarche est déjà lancée sur les syndicats de la Gimone et de l’Arrats où notre technicien officie également. Les principaux travaux prévus en 2010 sont les suivants :

Entretien des traversées de villages et des gorges de la Save - 6350 ml de berges (• Juin 2010)Entretien des ponts de la Save, de la Gesse et des affluents - 8 400 ml de berges • (Septembre 2010)Entretien des berges du 3• ème tronçon de la Save - 15 700 ml de berges (Novembre et décembre 2010)Restauration des berges de l’Arjo, de la Bernesse et de l’Aussoue 61 320 ml de berges • (Octobre, novembre, décembre 2010)Enlèvement d’embâcles • (Toute l’année 2010 en fonction du besoin)Travaux ponctuels d’aménagement de berges • (Mars, avril ou octobre, novembre 2010)Chantiers pilote de Saint Ferréol • (Septembre, octobre 2010)Sensibilisation des scolaires • (Avril, mai, juin 2010)Etudes, réunions, relevés terrain, traitement administratif des dossiers, etc. • (Tout au long de l’année 2010)

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Le syndicat entretient annuellement les abords des ponts de la Save et de ses affluents.

Save Gesse

l Rétrospective de l’année 2009 : poursuite du programme de gestionLa tempête Klaus a bouleversé quelque peu la programmation des travaux pour cette année.La priorité a été donnée au dégagement des ponts et aux traversées des villages. La tempête a sévi plus violemment sur Marestaing/l’Isle-Jourdain et de nombreux arbres tombés dans le lit de la rivière ont été enlevés dès que l’accès a été possible. Le restant du linéaire n’a pas été oublié pour autant, à part le tronçon en amont (Espaon/Sauveterre/Cadeillan) qui sera traité en 2010 comme le programme pluriannuel le prévoyait.Le syndicat de la Save Gersoise a fait l’acquisition d’un broyeur de branches. Les propriétaires n’auront plus à leur charge de brûler les branchages issus de l’abattage des arbres et qui représentaient un certain volume et des contraintes par rapport à la législation sur les feux.Ce broyeur pourra être loué aux communes qui en feront la demande, afin de valoriser le produit issu du broyage, appelé B R F (bois raméal fragmenté) pour qu’il soit utilisé sur les espaces verts communaux. Cette démarche rentre dans le cadre du développement durable et nous pouvons nous féliciter que notre syndicat contribue à cette évolution dans les pratiques.

l Les projets en cours... : la lutte contre l’érable négundo (acer negundo)Depuis quelques années cette essence colonise les berges de la Save, de l’Isle-Jourdain en remontant en amont jusqu’à Samatan et sa dynamique de colonisation est très importante. Lors des phases d’entretien sur ce secteur, l’abattage systématique de ces érables s’est avéré vain car le pouvoir de rejets de cette espèce n’a fait qu’accentuer sa prolifération.La CATER (Cellule d’Aide à l’Entretien des Rivières), organe du Conseil Général a participé financièrement à un projet international de recherche sur les invasions biologiques (projet CFI France/Canada) et tout particulièrement sur l’érable négundo.Le Syndicat de la Save Gersoise a été sélectionné pour participer à ce projet. Sylvain DELZON, de l’UMR BIOGEGO INRA de l’Université de Bordeaux 1 pilote ce projet.Un protocole expérimental a été défini par les scientifiques dont l’objet est de tester les différentes méthodes d’éradication possibles et de mesurer leur efficacité. Les techniques mises en place sont :

- la coupe des arbres à 20 cm, avec ou sans herbicide (juglone : feuilles de noyer broyées avec un solvant), étant entendu que l’utilisation de produit chimique a été exclue, - la coupe à 1 m 30,- l’écorçage.

La mise en place des protocoles a été réalisée par l’équipe du Syndicat de la Save, encadrée par la technicienne Josette Roudié, durant la première semaine de mai sur le site de Marestaing. Les bûcherons de la régie ont participé avec enthousiasme à ce projet scientifique.Un suivi sera effectué sur 4 ans pour évaluer l’efficacité des techniques mises en œuvre et la capacité de la biodiversité végétale à reconquérir l’espace rivière. Nous ne manquerons pas de vous tenir informés des résultats de cette expérimentation.

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Le broyeur de branches.

Save Gersoise

l Prévisions 2010Elles seront conformes au programme pluri-annuel d’entretien prévu dans la DIG.Pour la Save, les communes concernées seront celles situées en amont : Espaon, Sauveterre et Cadeillan pour un linéaire de 15 kms. Dans la continuité du programme pluri-annuel des travaux, nous traiterons aussi la commune de Ségoufielle (limite aval Gers/Haute-Garonne) sur 2,5 kms.Pour l’Aussoue, les communes de Garravet et Saint-Lizier seront concernées par l’entretien pour un linéaire total de 8.5 kms.Pour la Lieuze, la tranche entretien s’effectuera sur les communes de Nizas, Samatan et Monblanc pour un linéaire de 3.6 kms.A ce linéaire à traiter, s’ajoutera l’entretien de 10 ponts sur les 23 que compte notre territoire de compétence. La sensibilisation en milieu scolaire fera aussi partie de notre priorité et les promenades au bord de Save en compagnie d’élèves de primaires reprendront dès le printemps. Ces sorties permettent de découvrir un milieu très riche en biodiversité, mais souvent inconnu du jeune public.

l Rétrospective de l’année 2009 : poursuite du programme de gestionInitialement, le programme de travaux de l’année 2009 concernait la deuxième tranche d’abattage de peupliers menaçant la stabilité des berges (entre « en Gandou » et Grenade). Toutefois, la tempête du 24 janvier est venue quelque peu alourdir ce programme. En effet, un grand nombre d’arbres, peupliers essentiellement, n’ont pas résisté aux vents violents de ce début d’année. Ainsi, plus de 40 embâcles ont été dénombrés dont les 80 % se situent sur la partie aval, non traitée en 2008 ; ce qui met en évidence la pertinence du programme d’abattage de peupliers.Certains arbres sont venus obstruer les ponts de Sainte Livrade et de Lévignac et ont du être extraits rapidement. Ces travaux d’urgence de mise en sécurité des ouvrages ont été confiés à l’équipe du S.I.G.V. de la Save Gersoise.

l Projet en cours et perspectives 2010 : extension du périmètre du syndicat suite…Afin de poursuivre cette démarche, le syndicat a, dans un premier temps, modifié ses statuts, de façon à étendre ses compétences à l’ensemble du bassin versant. La Communauté de Communes « Save et Garonne » a, quant à elle, procédé aussi à une modification de ses statuts en prenant la compétence « rivière ». La Communauté de Communes « du canton de Cadours » devrait en faire de même dans les semaines à venir.La dernière étape de la démarche concernera l’adhésion des deux collectivités à notre syndicat. Ainsi notre territoire s’étendra aux communes de Thil, Bretx et Daux pour la communauté Save et Garonne et aux communes de Bellegarde Sainte Marie, Vignaux, Garac, Caubiac et Le Grés pour ce qui est du canton de Cadours. La communauté de communes de la « Save au Touch » étant déjà adhérente, les communes de Lasserre et Mérenvielle adhèrent donc désormais implicitement.Ainsi en 2010, l’équipe technique s’attachera à construire, en concertation avec les collectivités adhérentes, le nouveau plan de gestion qui intègrera une dizaine d’affluents en plus des 36 km de Save. Ce plan de gestion sera aussi élaboré en concertation avec le syndicat Save et Gesse qui a étendu ses compétences à des ruisseaux du même type. Il fera l’objet d’une nouvelle déclaration d’intérêt général et devra être opérationnel d’ici fin 2011.

En effet, compte tenu du contexte, le syndicat a déposé, en 2009, auprès des services de la police de l’eau une demande de prolongation de la D.I.G. actuelle. Cette demande ayant reçu un avis favorable, le programme pluriannuel de gestion de la Save a été déclaré d’intérêt général jusqu’à fin 2011.

Enfin, le programme de travaux de l’année 2010 prévoit le traitement du tronçon situé entre le pont de Larmont et le pont de Montaigut soit près de 18 km de berges.

Dans le cadre de son programme de lutte contre les ragondins, le syndicat lance un appel aux piègeurs agrées. Le syndicat fournit des cartouches en échanges des carcasses de ragondin.

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Travaux de mise en sécurité du pont de Lévignac.

Save Aval

Le reste du programme de travaux a été réalisé durant les mois de septembre et octobre par l’entreprise NAUDIN.

Ainsi, le montant total du programme entrepris cette année s’élève à 41 557 € HT.Il a bénéficié des aides de l’Agence de l’Eau, du Conseil Général et du Conseil Régional.

En matière de communication, le syndicat a poursuivi ses actions auprès des scolaires, en collaboration avec la Fédération.Cette année, les deux classes de l’école de Menville ont appris à reconnaître différents arbres et arbustes du bord de Save grâce à un jeu de pistes organisé dans le cadre des Journées « Nature Midi-Pyrénées ».Nous remercions particulièrement M. Chanaud, qui nous a mis à disposition son terrain pour la mise en œuvre de cette opération.Les 54 élèves de cycle 3 de l’école de Lasserre ont quant à eux, bénéficié d’un jeu de pistes sur le thème de l’eau.Ils se sont délocalisés pour l’occasion dans le Gers, sur les bords du lac de l’Isle Jourdain.

Après la tempête Klauss.

Zoom sur …

La première des menaces que nous constatons est la méconnaissance des fonctions de la ripisylve. En effet, bon nombre de propriétaires riverains ne connaissent pas tous les rôles joués par la végétation rivulaire et la réduisent à sa plus simple expression ou la cantonnent dans le lit mineur. La seconde menace recensée est l’action volontaire d’anéantir la totalité de la végétation. Appelée également « coupe à blanc », cette pratique est un véritable désastre pour le cours d’eau. Les conséquences graves voir très graves dépendent de l’importance du linéaire détruit. Les résultats de cette action se traduisent par un grand nombre d’effondrements de berges, la disparition de la faune, la prolifération d’espèces indésirables, le ravinement des sols, la dégradation de la qualité de l’eau, etc.Le propriétaire a beaucoup plus à perdre en détruisant la ripisylve que le gain de quelques mètres carrés supplémentaires. Une autre menace, plus lente, mais aussi destructrice, l’invasion d’essences exotiques et des hybrides. Sans aucune mauvaise intention et sans le savoir, l’homme engendre une mutation des ripisylves.En effet, les essences exotiques et les hybrides prennent la place d’essences rustiques sans en avoir les qualités. Cela conduit à une banalisation des milieux et constitue une menace pour la biodiversité et le fonctionnement des écosystèmes. Sur la Save nous trouvons : - Les peupliers hybrides issus des peupleraies. Ils prennent la place du peuplier noir, présent naturellement sur nos cours d’eau.Les hybrides ont des systèmes racinaires superficiels non adaptés aux conditions rudes des berges. Ils génèrent une multitude d’embâcles. - La renouée du japon est une plante qui n’a pas de prédateur et qui étouffe et empoisonne les autres essences autour d’elle.Elle est issue de plantations effectuées dans des jardins au début du siècle dernier. Aujourd’hui, c’est un véritable fléau sur les rivières françaises, et sur la Save, déjà des dizaines de mètres carrés sont complètement envahis, plus particulièrement sur la partie amont.- Le robinier faux acacia, arbre plus connu sous le nom d’acacia, a trop tendance à envahir et étouffer les autres essences. De plus, son système racinaire très puissant est dépourvu de radicelles. Ainsi, le courant érode rapidement la terre autour des racines, le déstabilise et génère un embâcle. Sans compter sa fragilité face au coup de vent lorsqu’il pousse en colonie.- L’érable négundo, originaire de l’Amérique du Nord. Il a été introduit en France pour agrémenter les espaces verts dans les zones urbaines Lorsqu’il s’implante sur une berge, très vite il la colonise : sa croissance est rapide et il a un fort pouvoir de reproduction.- Et enfin l’ailante, appelée couramment « arbre qui monte au ciel », devient un véritable problème. On la retrouve notamment à l’aval de la chaussée de Samatan.

Les techniciens ont pour rôle de veiller sur ces espèces. Ils s’efforcent de lutter contre ces menaces dans le cadre des programmes de travaux mis en place par chaque syndicat.

t Zoom sur : Les menaces de la ripisylve

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Colonisation des berges par la renouée du Japon

La destruction volontaire de l’état boisé d’un terrain, de superficie variable, visant à mettre fin à sa destination forestière est soumise à autorisation. Cette autorisation peut être refusée si le défrichement porte notamment atteinte à l’existence des sources, cours d’eau et zones humides et plus généralement à la qualité des eaux. Cette législation peut ainsi être employée pour lutter contre le défrichement de forêts alluviales et donc de ripisylves (code forestier, art. L. 311-1 et suivants et R311-1 et suivants)

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Extraits de l’arrêté interministériel du 12 septembre 2006 relatif à la mise sur le marché et à l’utilisation des produits visés à l’article L.253-1 du code rural : Cette réglementation concerne les cours d’eau, plans d’eau, fossés et points d’eau permanents ou intermittents figurant en traits continus ou discontinus sur les cartes IGN 1/25000 modifiables par arrêté préfectoral. Elle définit la distance minimale pour laquelle la pulvérisation de produits phytosanitaire est interdite. (…) L’arrêté harmonise les largeurs de zones non traitées (ZNT) aux valeurs suivantes 5, 20, 50, ou 100 mètres. Si aucune ZNT ne figure sur l’étiquette de l’emballage du produit de traitement, la zone non traitée à respecter est de 5 mètres minimum. (…)

AU NOM DE LA LOI

Petit rappel :Les arbres et arbustes présents le long des cours d’eau appartiennent au propriétaire de la parcelle. Lors des programmes de restauration ou d’entretien, le Syndicat de rivière ne peut pas disposer des arbres abattus, même dans le cadre d’une D.I.G.*. Cependant, ces produits de coupe peuvent être cédés au syndicat de rivière gracieusement par conventionnement.

* D.I.G. : Déclaration d’Intérêt Général L’ailante

S et V : Quelles sont les actions menées par l’association Arbres et paysage 32 et à qui s’adressent-elles ?A. C. : Nos actions s’articulent autour de 3 grands axes.Aménager : Il s’agit de conseils, d’études et d’appui technique pour l’aménagement par la plantation d’arbres et de haies champêtres et d’agroforesterie.Conseiller : C’est tout ce qui concerne l’ingénierie de projet, la réalisation de documents techniques, l’accompagnement de chantier d’aménagement, de gestion de la végétation existante ou de valorisation de la végétation spontanée.Informer : C’est un service tourné vers tous les publics, pour diffuser les savoirs et les savoirs-faire de l’arbre et du paysage (agroforesterie, BRF, arbres têtards...). Une mission qui a entre autre, permis la parution de l’ouvrage “ Paysages du Gers ”, en collaboration avec le CAUE du Gers.

S et V : Concrètement, quelles sont les aides que vous pouvez apporter pour les plantations?A. C. : Cette aide peut se traduire par la mise en œuvre de projets personnalisés de plantation, le choix et la fourniture de végétaux ou encore le montage de dossiers de subventions. Il faut savoir que la plantation de haies est aidée par : le Conseil Régional de Midi-Pyrénées, le Conseil Général du Gers, la Fédération Départementale des Chasseurs du Gers.Il reste à la charge du planteur les travaux de préparation du sol et de plantations ainsi que la surveillance et l’entretien annuel de la plantation.

S et V : Quelles sont les espèces préconisées pour la plantation des haies?A. C. : Nous préconisons toujours des végétaux d’origine locale. En effet, les essences «de pays» sont adaptées au milieu et au paysage. Elles garantissent une grande

Et Vous ?

t Save et Vous a rencontré Monsieur Alain Canet de l’ « Association Arbres et paysages 32 ».Cette association a été créée en 1990 à l’initiative d’agriculteurs convaincus que les arbres champêtres ont un rôle majeur à jouer dans l’équilibre et la pérennité des territoires.

L’érable champêtre est un arbre commun, très répandu dans nos campagnes, surtout en plaine. On le voit dans les haies, les taillis et les bords des chemins. On le trouve à peu près partout en France. Il est absent en région méditerranéenne et en montagne au-delà de 1 000 m d’altitude. L’érable champêtre est un petit arbre de 6 à 8 m en moyenne pouvant parfois atteindre 15 à 20 m. Il aime la lumière et est peu exigeant sur la nature du terrain.Sa croissance, rapide pendant quelques années, se ralentit beaucoup par la suite.Sa longévité dépasse rarement 120 à 150 ans. On ne peut le confondre avec aucun autre érable : les dimensions réduites de ses feuilles avec 5 lobes arrondis à leur extrémité et les samares (les fruits) dans le prolongement l’une de l’autre, sont les marques distinctives qui suffisent à l’identifier. Ses feuilles sont vert foncé et glabres dessus, vert plus clair et pubescentes dessous. A l’automne, elles virent au jaune d’or mêlé de roux, d’orangé et de carmin. Une de ses curiosités est la formation fréquente sur ses rameaux de crêtes longitudinales de liège jaune-brun, qu’il partage aussi, parmi les espèces spontanées, avec l’orme champêtre.Son bois est dur, lourd, homogène et se polie très bien.Il est utilisé en menuiserie, tournerie et pour la fabrication d’instruments de musique. Son bois est très prisé pour la fabrication de manches d’outils.

Les Amis de MartinL’érable champêtre (acer campestre)

diversité biologique. Depuis quelques années, nous produisons des plants à partir de graines récoltées localement. Certes, le choix des essences dépend du type de projet, des contraintes du milieu et des objectifs d’aménagement recherchés, ce choix ne peut être déterminé qu’au cas par cas, après visite sur site. L’utilisation d’essences d’arbres et d’arbustes de pays, est un enjeu important. D’une part, pour la pérennité des plantations, elles sont moins fragiles et demandent moins de soins et d’entretien. D’autre part, elles permettent de donner une identité forte au site et ainsi éviter la banalisation des paysages.Ces essences ont aussi de vraies qualités esthétiques (ombrages, fleurissements, baies, jaunissements, senteurs...) et de vraies utilités fonctionnelles (écrans visuel, sonore, délimitation, signalétique, stabilisation des reliefs, régulation hydrique). Autre détail, elles ont souvent un prix d’achat moindre.

S et V : Quel est le bilan, en linéaire, de haies plantées dans le Gers par vos soins?Depuis sa création, l’association a participé dans le Gers à la plantation de quelques 800 km de haies.

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RéalisationFédération des Syndicats

d’Aménagement de la SaveMairie Annexe

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Avec la participation financièrede l’Agence de l’Eau Adour Garonne

et des collectivités adhérentes.

Conception et impression : IMPRIM’3147, av. de l’Isle - 31800 Saint-Gaudens

Tél. 05 61 89 09 07

Haie plantée par « Arbres et paysages 32 »4 ans après la plantation.

Erable champêtreen bord de Save