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1 Initiative yara obirin dide Autonomiser une femme, sauver une famille Résumé des Etude et Formation menés par le cabinet YOD I- Recherches scientifiques Titre : Projet de Recherche/Action sur l’autonomisation économique de la femme au Bénin Période : Du 01 Janvier au 31 Décembre 2014 Etat d’avancement : Rapport final déposé à la DDC Résumé analytique : Les femmes du Bénin à l’instar de celles de la plupart des autres pays en Afrique au Sud du Sahara ne sont pas intégrées dans le processus de prise de décision en raison des stéréotypes et considérations qui les réduisent à l’obéissance et à la soumission aux hommes. Depuis quelques décennies, des mutations s’opèrent et des efforts sont faits par les acteurs de développement pour non seulement favoriser la participation active des femmes dans la gestion de la cité mais aussi pour lui conférer l’autonomisation en vue d’améliorer des conditions de vie des ménages. Malgré ces efforts et les engagements pris par le Bénin relativement aux OMD, l’accès de la femme aux ressources reste marginal et leur participation aux décisions encore très insignifiante. Pourtant, diverses études ont révélé que le bien être des familles est corrélé au contrôle des moyens de production par les femmes

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Initiative yara obirin dide

Autonomiser une femme, sauver une famille

Résumé des Etude et Formation menés par le cabinet YOD

I- Recherches scientifiques

Titre : Projet de Recherche/Action sur l’autonomisation économique de la femme au Bénin

Période : Du 01 Janvier au 31 Décembre 2014

Etat d’avancement : Rapport final déposé à la DDC

Résumé analytique :

Les femmes du Bénin à l’instar de celles de la plupart des autres pays en Afrique au Sud du Sahara ne sont pas intégrées dans le processus de prise de décision en raison des stéréotypes et considérations qui les réduisent à l’obéissance et à la soumission aux hommes.

Depuis quelques décennies, des mutations s’opèrent et des efforts sont faits par les acteurs de développement pour non seulement favoriser la participation active des femmes dans la gestion de la cité mais aussi pour lui conférer l’autonomisation en vue d’améliorer des conditions de vie des ménages. Malgré ces efforts et les engagements pris par le Bénin relativement aux OMD, l’accès de la femme aux ressources reste marginal et leur participation aux décisions encore très insignifiante. Pourtant, diverses études ont révélé que le bien être des familles est corrélé au contrôle des moyens de production par les femmes

L’objectif de cette étude vise à analyser les effets d’une contribution économique des femmes aux ressources familiales sur la règle de prise de décision au sein du couple et sur le bien-être des personnes et des enfants de son ménage dans les départements du Borgou-Alibori et des Collines.

La démarche méthodologique adoptée a combiné l’approche quantitative et qualitative et s’est appuyée sur les outils de collecte appropriés. Au total, 2253 personnes (Femmes 1473, Hommes 780) ont été enquêtées dans 1017 ménages issus d’un tirage aléatoire et représentatif au niveau départemental. L’enquête s’est déroulée du 29 avril 2014 au 10 mai 2014 en face-à-face et en langues locales aussi bien en zones rurales qu’urbaines.

Cet échantillon a été constitué sur la base de sondage des données statistiques de RGPH 3, étant donné que celles du RGPH 4 ne sont encore pas disponibles. Il permet des inférences avec une marge d’erreur à +/- 4% avec un degré de confiance à 95%. La saisie, le contrôle et l’apurement des données

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quantitatives ont été effectuées au moyen du logiciel CsPro 5. Afin d’assurer la qualité des données, des contrôles ont été effectués sur le terrain durant toute la phase de collecte d’une part, et la double saisie a été imposée aux opérateurs lors de la numérisation d’autre part. La base consolidée a été transférée en SPSS pour l’audit qualité, la tabulation et l’analyse des données. Les données qualitatives ont fait l’objet d’une analyse de contenu. Ces différentes approches et outils associés à la revue documentaire ont permis de parvenir à des résultats qui se présentent ainsi qu’il suit :

La polygamie est dominante (74%) dans toutes les zones de l’étude. Seulement 15, 2% de femmes sont scolarisées au niveau primaire et 6,8% au niveau secondaire et plus. L’analphabétisme reste généralisé avec un taux de 74,9%. L’emploi féminin est dominé par l’agriculture (38,1%), le commerce (23,2%), l’artisanat (16,5%), l’aide familiale (10,7%) ou sans activité (6,4%). Environ 49,7% des femmes ne sont pas rémunérées pour l’activité principale qu’elle mène . La problématique de l’accès et du contrôle aux ressources reste donc une préoccupation. En dehors des problèmes d’accès à la terre, le financement des activités génératrices de revenus des femmes restent une question épineuse malgré l’existence de plusieurs institutions de microfinance et du programme gouvernemental du Micro crédit au plus pauvres (MCPP) dans la zone de couverture de l’étude. Seulement 22,3% des enquêtées ont pu avoir de crédit au cours des 12 derniers mois. Les obstacles d’accès aux crédits sont entre autres la difficulté de produire les garanties et dossiers exigés. Certaines enquêtées s’adonnent à la tontine (38,1%) pour financer leurs activités génératrices de revenus et d’autres (8,7%) disposent de compte d’épargne pour contourner cette difficulté. Le revenu moyen mensuel déclaré des activités principales rémunérées est de 13’000 FCFA, tandis qu’il est moins de 10’000 FCFA pour les activités secondaires.

Le niveau d’autonomisation économique de la femme a été saisi par un indice qui est calculé sur la base des activités économiques et en utilisant l’analyse en composante multiple. L’indice d’autonomisation économique de la femme indique que 48,7% des femmes enquêtées sont autonomes, parmi lesquelles 60,26% en milieu rural et 39,73% en milieu urbain. Une répartition par département montre 36 % dans l’Alibori, 41,9% dans le Borgou et 88 % dans les Collines. Cet indice croisé avec différentes variables révèle des différences statistiquement significatives sur le niveau d’éducation, le type de ménage (polygame, monogame), l’activité principale et le niveau de revenu. Ainsi, l’autonomisation économique de la femme reste liée à l’instruction ou à l’alphabétisation, à l’accès aux ressources de production (terre et crédit), à l’allègement des travaux domestiques par une répartition judicieuse des tâches entre les deux composantes de la société, au renforcement des capacités et à la participation aux prises de décision dans le ménage.

L’analyse des données sur la contribution des femmes aux dépenses de fonctionnement du ménage montre que 74,7% des femmes enquêtées déclarent qu’elles contribuent aux dépenses dans leurs ménages. Parmi elles, 83,7% investissent plus de la moitié de leurs revenus et 67,9% consacrent à peu près la moitié de leurs revenus. Le croisement de ces données avec l’indice d’autonomisation économique révèle que pour 88% des enquêtées qui consacrent la totalité de leurs revenus aux dépenses du fonctionnement du ménage, les résultats sont positivement significatifs. Ces femmes sont donc autonomes sur le plan économique. Ce résultat est la preuve que l’autonomisation économique de la femme améliorerait substantiellement les conditions de vie du ménage. Par contre, on constate que 63,9% des femmes qui ne consacrent aucune part de leur revenu au fonctionnement de leurs ménages ne remplissent pas les critères de l’autonomisation économique

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Le niveau de sécurité alimentaire a été saisi par un indice qui est calculé sur la base des plusieurs variables (stocks de nourriture, difficulté financière, manger la même nourriture, sauter certains repas, manger moins que nécessaire, situation des ménages) et en utilisant l’analyse en composante multiple. L’étude révèle que l’insécurité alimentaire sévit dans 48,8% des ménages enquêtés. Les déterminants de la sécurité alimentaire sont le niveau du revenu de l’activité principale menée, les conditions socio économiques du ménage, de la participation active aux organisations, l’appartenance linguistique, le niveau d’instruction, etc. Cette statistique est corroborée par les données nationales, qui montrent qu’environ 45% des ménages vivent dans l’insécurité alimentaire (AGVSAN, 2013).

Malgré que la participation de la femme à la prise de décision soit une question de justice sociale, elle est malheureusement soumise à la construction sociale des relations entre les femmes et les hommes et des stéréotypes sexistes. Ainsi, selon Anne-Désirée Ouloto (1980) « la femme reste toujours soumise à des contraintes fondées sur des normes et valeurs qui la confinent dans un jeu de rôles sociaux stéréotypés et dévalorisants».

Une des hypothèses de départ de cette étude est que le statut social de la femme s’améliore en fonction de son niveau d’autonomie financière. Les outils ont permis de collecter des informations sur la participation des femmes aux prises de décisions dans leurs ménages. Seulement 48,4% des femmes enquêtées participent à la prise de décision sur le fonctionnement de leurs ménages. La désagrégation des statistiques par modalité se présente comme suit : scolarisation des enfants (68,8%), scolarisation des filles (68,1%), soins de santé de la femme (63,1%), soins de santé des enfants (68,6%), Investissements durables (71%), vente de biens familiaux (60,4%), visite à la famille ou parents (58,7%), groupe d’appartenance des enfants (69,3%), etc.

Nos résultats ont montré que la participation de la femme à la prise de décision au sein du ménage est influencée par sa situation matrimoniale (62,1%), son niveau d’instruction (67,9%), sa religion (66%), son appartenance linguistique (69,5%), ses conditions socio économiques (64,3%), etc. Il apparait clairement que l’autonomie financière et la contribution aux dépenses des ménages sont fortement liées à l’implication des femmes à la prise de décisions dans les ménages.

Face aux insuffisances constatées dans le processus d’autonomisation de la femme et compte tenu du rôle de levier de développement qu’elle est appelée à jouer, quelques défis restent à relever à la suite des résultats obtenus par l’étude dans ces trois départements d’étude :

Améliorer les conditions de production des femmes par l’amélioration de leur accès aux facteurs de production (crédit, terre, intrant) et en renforçant leurs capacité de gestion et de management de leurs activités ;

Améliorer le statut social par la reconnaissance de leurs contributions financières au fonctionnement des ménages ;

Renforcer les capacités de dialogue social et d’empowerment des femmes tant en milieu rural qu’en milieu urbain.

La mise en œuvre effective de ces actions induirait une amélioration de la situation actuelle des ménages et l’empowerment de la femme. Les acteurs du développement doivent œuvrer pour leur

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mise en application et pour le respect des droits des femmes en vue de leur participation au bien être de la société.

Titre : Femmes et pouvoirs dans les universités béninoises : entre reconnaissance académique et rapports de pouvoir

Période : Du 13 au 14 Novembre 2014

Résumé

La problématique de la participation des femmes aux instances de décisions est l’une des questions de l’approche genre et développement qui fait l’objet de beaucoup de recherches et débats actuellement. Une participation accrue des femmes aux instances de décision tant dans les postes électifs, nominatifs que dans les ménages contribue à l’amélioration du statut de la femme et l’accroissement de l’équité dans les orientations stratégiques de développement.

L’université comme toutes les organisations est un lieu de hiérarchie et de pouvoirs. Après un premier travail sur les déterminants de la participation des femmes aux instances de décision au Bénin, cette recherche investit le domaine académique pour poser la problématique des inégalités de genre dans le corps professoral dans les universités publiques du Bénin. Les résultats obtenus permettront de présenter les statistiques sur la présence des femmes dans les différentes entités universitaires au Bénin en tant qu’enseignantes et chercheures, leurs grades et les responsabilités qu’elles occupent. Ces données seront comparées à celles des hommes pour montrer les disparités existantes dans les parcours des enseignantes et enseignants des universités et les disparités observées tant dans les systèmes de pouvoirs hiérarchique, symbolique, de service que de contrepouvoir. Comment s’exprime ces disparités ? Quels en sont les déterminants ? Comment les politiques nationales en faveur de l’équité et l’égalité de genre abordent ces questions ?

Mots clés : université, pouvoir, discrimination, équité, égalité, politique de genre.

Titre : Femmes Yoruba au Bénin hier et aujourd’hui

Période : Décembre 2014

Résumé

L’analyse du rôle de la femme dans l’ère culturelle yorouba montre qu’elles ont toujours été au centre de l’organisation socioculturelle, politique et économique de cette communauté. Des exemples de liens entre pouvoirs et politique dans l’aire culturelle Ekaaro Ejiiré sont patents. Ainsi, les femmes yoruba ne sont pas en marge de la structuration des pouvoirs politique (Iya Oba, Ayaba, Iyalodé..), et cultuel (Iya Naso, Iyamodé, Abaguntè), et leurs rôles dans la production agricole, artisanale et le commerce sont importants dans l’économie de cette communauté. L’histoire retient l’existence de plusieurs régentes à Oyo (Iyayun) et Shabe (Iya Omègo), et d’une reine à Igbo Idaasha (Jagu Oyoro). Elles occupent une place importante dansla production agricole, la transformation agroalimentaire et la commercialisation (principales animatrices des différents

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circuits de commercialisation et des marchés). Des évolutions historiques du système de fonctionnement politique et économique dues non seulement à la colonisation, mais aussi et surtout au brassage avec d’autres culturelles ont contribué à la régression et parfois même la méconnaissance de la place et du rôle des femmes yoruba dans la construction des structures politiques économiques et sociales.

Dans une telle situation, que faire pour opérer des changements novateurs afin de redonner aux femmes leurs places et rôles dans la renaissance de la culture Ekaaro Ejiiré malgré les influences extérieures?

Mots Clés : Ekaaro Ejiiré, leadership, rôles, responsabilités, identité culturelle, changement novateur

Vulnérabilité et socialisation différenciée pour une égalité genre dans l’accès à l’éducation des filles et des garçons en milieu Otammari au Nord du Bénin

Période : Septembre 2015

Résumé :

Les débats sur l’école occupent une place de choix dans les discussions sur le présent et sur l’avenir d’un pays. Au Bénin, et particulièrement dans le département de l’Atacora, l’éducation mobilise plusieurs acteurs engagés pour faire de la scolarisation des enfants une réalité. Malgré ces différentes interventions remarquables des parties prenantes, bon nombre d’enfants ne sont pas scolarisés ou sont obligés d’interrompre leur cursus scolaire pour des raisons diverses. A cet effet, une recherche qualitative a été menée pour confronter les données quantitatives sur l’accès et le maintien des filles et des garçons en situation de vulnérabilité à l’école dans les communes de Boukombé et Kouandé dans le département de l’Atacora. Des résultats de l’étude, on note que de nouvelles dynamiques mettant en relief les questions d’intersectionalité (Squires, 2008) et d’influence sur la construction sociale des relations de genre (Joan Scott, 2000) restent perceptibles dans la vie quotidienne des communautés Otammari. On constate aussi qu’en raison du patriarcat, les filles subissent plus de discriminations que les garçons même lorsqu’elles ont les mêmes handicaps et statut socio-économique. Le discours social autour de l’enfant, ne favorise-t-il pas des inégalités observées dans l’accès et le maintien des filles et des garçons dans le système éducatif dans ce département ? En milieux urbain et rural, la conception ambivalente autour de l’enfant notamment en tant qu’objet socialisant et d’intérêt économique ne reste-t-elle pas tributaire des stéréotypes et des préjugés sociaux qui ne garantissent pas l’équité genre ? Ces questionnements interpellent des modèles d’organisation sociale structurante autour de l’éducation formelle et la construction des modèles éducatifs alternatifs qui garantissent l’équité genre dans le secteur éducatif en milieu Otammari au Nord du Bénin.

Mots clés : discours social, équité genre, vulnérabilité, socialisation différenciée, stéréotypes, intersectionalité, construction sociale.

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Titre : Harcèlement sexuel à l’université de Parakou : leçons tirées d’une étude exploratoire

Période : Septembre 2015

Résumé

Les violences sexo spécifiques demeurent l’une des pratiques sociales qui ont perduré dans le temps et dans l’espace, sous des formes multiples et variées. L’une de ces pratiques est le harcèlement sexuel. Le présent article vise à appréhender les représentations et pratiques sociales autour du harcèlement sexuel, analysé tant sous l’angle de violence que de sexualité transactionnelle à l’Université de Parakou au Bénin. A cet effet, une enquête exploratoire a été menée sur le campus universitaire de Parakou de juin à Août 2013. L’analyse des données montre que le harcèlement sexuel et la sexualité transactionnelle sont une réalité à l’université de Parakou et implique l’ensemble des acteurs de l’espace universitaire, qu’ils soient hommes ou femmes. La pratique des notes sexuellement transmissibles dénature les rapports entre enseignants et apprenantes et n’augure pas d’un bon niveau de formation des futures cadres de demain. Ces pratiques se développent sous diverses formes et impliquent aussi bien les enseignants, les apprenants (es) que les agents de l’administration universitaire à différents niveau. Même si l’illégalité de ces pratiques est reconnue par l’ensemble des acteurs impliqués, l’analyse du contenu des entretiens révèle une attitude condescendante vis-à-vis des auteurs (hommes), et une grande s’sévérité vis-à-vis des apprenants (es), qu’elles soient victimes ou auteurs de sexualité transactionnelle, malgré la responsabilité évidente de l’enseignant qui se trouve dans une position de pouvoir par rapport aux apprenants (es). Le Bénin dispose d’un cadre législatif et juridique pour réguler ces pratiques. Toutefois, la loi du silence constitue un facteur limitant pour les stratégies à développer pour lutter contre ces pratiques. L’administration universitaire doit prendre des mesures pour vulgariser les textes de loi en vigueur et mettre en place un mécanisme de veille permanente afin de libérer la parole, appliquer la loi en vue de la réduction de ces pratiques dans notre université.

Mots clés : harcèlement sexuel – transaction sexuelle – université – loi – étique enseignant.

Titre : Enquête qualitative sur l’accès et le maintien des filles et garçons à l’école dans les zones rurales de l’Atacora

Période : Octobre 2014

Résumé

La question de l’éducation est liée au développement socio-économique des populations. Au Bénin, et particulièrement dans le département de l’Atacora, elle mobilise plusieurs acteurs qui s’investissent pour que tous les enfants soient scolarisés. Malgré les différentes interventions, nombreux sont encore les enfants qui pour diverses raisons ne sont pas scolarisés ou sont obligés d’interrompre leur cursus scolaire.

La présente enquête qualitative se propose d’appréhender la situation de l’accès et du maintien des enfants à l’école dans le département de l’Atacora. Elle vise aussi à confronter les données quantitatives identifiées lors de la revue documentaire sur l’accès et le maintien des filles et des garçons en situation de vulnérabilité à l’école dans les zones rurales de l’Atacora, avec des

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données qualitatives approfondies et plus spécifiques à la zone d’étude qui a couvert en plus de Natitingou les communes de Boukombé et Kouandé.

La démarche méthodologique utilisée pour réaliser cet objectif est fondamentalement axée sur la collecte de données qualitatives à travers l’organisation de 6 focus group et d’entretiens semi-directifs avec 18 personnes ressources ou acteurs du système éducatif dans l’Atacora. Aussi, l’équipe de consultants a-t-elle utilisé des techniques d’observation et d’analyse documentaire pour compléter les données obtenues au cours des différents entretiens. L’analyse du contenu des données issues des différents entretiens a permis d’obtenir les résultats escomptés.

Titre : Etude sure le genre et l’inclusion des groupes marginalises dans le débat public et la participation citoyenne.

Période : Décembre 2014

Résumé

La question du genre et de l’inclusion sociale des groupes marginalisés dans le débat public et la participation citoyenne apparaît importante pour le renforcement de l’ancrage politique de la démocratie et l’expression de la citoyenneté dans la perspective de favoriser l’accès des populations à de meilleurs services socioéconomiques.

Au Bénin, la problématique du genre dans les actions de redevabilité reste un défi majeur à relever. Dans ce sens, plusieurs acteurs interagissent pour qu’elle devienne une réalité dans tous les domaines de développement. La présente étude à dominance qualitative se propose de documenter à partir de la littérature disponible et des entretiens avec des personnes ressources les expériences de la prise en compte du genre et de l’inclusion des groupes marginalisés dans le débat public et la participation citoyenne dans les processus de gouvernance et de redevabilité. Elle vise aussi à mettre l’accent sur les facteurs qui contribuent à la dégradation et/ou au renforcement de certaines problématiques (prise en compte des besoins spécifiques, accès et contrôle de l’information et la prise de décision, etc.) , mais aussi à identifier les principales actions innovantes porteuses d’un changement substantiel. L’étude a été réalisée à Cotonou et environs et dans les départements d’intervention de la Coopération suisse (Borgou, Alibori) à travers quatre communes : Tchaourou, N’Dali, Gogounou et Banikoara. La démarche méthodologique adoptée pour la réalisation de cette étude est basée sur une approche qualitative, axée sur la recherche et l’analyse documentaires, les entretiens individuels et de groupes.

Rapport de la première session de renforcement des capacités pour l’application de l’approche genre dans les projets de l’Agence Française de Développement au Benin

Période : Février 2015

Résumé

Les inégalités entre les hommes et les femmes dans l’accès et le contrôle des facteurs de production

persistantes entravent l’aboutissement des efforts du développement socio-économique. Au plan

international, plusieurs actions visant l’équité et l’égalité des sexes sont menées. Ainsi, la question

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des inégalités homme-femme est devenue une préoccupation mondiale en se faisant une place importante dans l’agenda international.

C’est dans cette dynamique que L’Agence française de développement (AFD) a élaboré son propre cadre d’intervention transversal sur le genre pour la période 2014-2017. Ce cadre vise à systématiser la prise en compte de l’approche genre dans toutes les activités du groupe en vue de promouvoir un développement durable, inclusif et équitable en faveur de toutes les composantes de la société. Cette stratégie a notamment initié un important processus de renforcement des capacités et

d’accompagnement des équipes opérationnelles de l’AFD. Elle a mandaté le cabinet Yara Obirin Didé (YOD) à mettre en œuvre les principales actions pour l’atteinte des objectifs visés. Pour cela, une série de formations pour le renforcement des capacités opérationnelles de ses cadres et des points focaux de ses projets au niveau des ministères/institutions partenaires a été réalisé. La première session de formation s’est déroulé les 27 et 28 janvier 2015 dans la salle de réunion de l’AFD à Cotonou. Elle a réuni 35 participants dont24femmes. Elle a été co animée par Madame DABBOUS et le Cabinet YOD. Les objectifs de cette formation visent à accroitre la sensibilité et l’appropriation des participants-es de la thématique genre et de cerner les notions clés qui accompagnent ce concept.

A la fin de la formation, L’analyse de ces résultats montre que les participants sont globalement satisfaits à plus de 80% par rapport aux différentes variables d’évaluation exceptés le lieu et la durée de la formation où près de la moitié n’est pas satisfaite avec respectivement 47,82% et 45,45% d’insatisfaits. Il est remarquable que les participants sont tous satisfaits relativement aux paramètres pertinence des thèmes, débat/discussion en plénière. La qualité des exposés est notée satisfait à plus de 87% des participants. L’équipe du cabinet YOD se félicite de ces performances et remercie l’AFD pour avoir initié cette formation. Elle espère pouvoir l’accompagner davantage en vue d’une meilleure appropriation de son personnel et de ses partenaires de l’approche genre.

Titre : INITIATIVE ETÔDE-‘’POUR LA JUSTICE ET LES DROITS DES FEMMES ET DES FILLES’’ (Rapport d’évaluation à mi-parcours).

Période : Mars 2014

Résumé exécutif

A la suite du projet Empower, CARE Bénin/Togo a lancé en 2010 l’Initiative Etôdé ''Pour la Justice et les Droits des Femmes et des Filles’’. Cofinancé par l’Union Européenne et Care International, cette Initiative vise à renforcer les mécanismes de prévention et de réhabilitation des cas de Violences Basées sur le Genre (VBG) dans 20 communes du Bénin réparties sur 8 départements.

S’inscrivant dans le cadre stratégique national sur les VFF, l’Initiative ETODE est menée à travers une stratégie de transformation socioculturelle des communautés participantes tout en utilisant des approches spécifiques selon les capacités et les pratiques des différents groupes cibles dans le contexte politique et structurel de chaque région d’intervention. Cette démarche vise à induire un changement durable et à préparer la génération future à créer un monde digne où chacun pourra jouir de ses droits. Cette Initiative est mise en œuvre sur le terrain par quatre partenaires locaux. Les ONG Equi Filles, FADEC, GRASID pour les actions de sensibilisation, lobbying, plaidoyer et prise en charge judiciaire, financière, psychologique et sociale des survivantes. L’Association des femmes

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juristes du Bénin (AFJB) avait la charge du renforcement des capacités des acteurs judiciaires et partie prenantes du projet.

L’objectif de cette mission est de mesurer les résultats obtenus au cours de la période de janvier 2011 à octobre 2013. Cette évaluation permettra également d’identifier et d’analyser non seulement les insuffisances et les faiblesses mais aussi les leçons apprises (basées à la fois sur les aspects problématiques et les réussites) dans le processus d’exécution de l’initiative.

La démarche méthodologique adoptée pour la réalisation de cette évaluation comporte plusieurs étapes dont les principales sont : la recherche et l’analyse documentaire, la collecte (questionnaire, focus group, entretiens semi structurés), le traitement et l’analyse des données quantitatives et qualitatives auprès de 400 survivantes et des acteurs parties prenantes (élus locaux, cadres de concertation, fonds de défis, centres de prise en charge des survivantes, AVE&C, Clubs scolaires…), dans 13 communes sur les 20 couvertes par l’Initiative.

Les objectifs et résultats attendus de l’Initiative sont pertinents. Ils se rapportent clairement aux défis identifiés dans l’étude réalisée par le Ministère de la Famille et de la Solidarité Nationale en 2009 sur les violences faites aux femmes et aux filles au Bénin : méconnaissance des faits de VBG malgré leur existence multiforme et dans toutes les couches de la population, faible méconnaissance et application des textes juridiques qui protègent les victimes de violences, absence de prise en charge sanitaire, psychosociale et financière des victimes de VBG. L’efficacité de Etodé a été prouvée à travers la méthodologie, le niveau d’atteinte des résultats de l’Initiative et le degré de satisfaction des survivantes. L’analyse des données collectées révèle un taux d’exécution satisfaisant de l’Initiative au 31 octobre 2013. La quasi-totalité des indicateurs sont atteints. Les cibles sont parfois dépassées. Les principaux résultats et changements induits par cette Initiative sont :

Sensibilisation, information des acteurs locaux sur les VBG : les actions menées par les ONG prestataires (communication, émissions radiophoniques, skecths…) ont renforcé niveau de connaissances des acteurs sur la problématique et les droits des femmes surtout au niveau des Violences basées sur le genre (VBG), et la prise de conscience des femmes de leurs droits et de leurs capacités à les revendiquer ;

Systèmes locaux d’alerte sur les VBG : l’approche multi partenariale a permis de créer des systèmes d’alerte et de gestion des cas de VBG dans toutes les communes couvertes par l’Initiative à travers le leadership d’acteurs de différentes catégories (élus locaux, chefs religieux et traditionnels, associations de femmes – AVE&C - , clubs scolaires, mobilisateurs communautaires, pairs éducateurs…) ;

Engagement des autorités politico- administratives et des OSC : élaboration de 20 diagnostics locaux et 15 stratégies de lutte contre les VBG, actions des OSC pour soutenir la promotion des droits des femmes dans la lutte contre les VBG ;

Services d’assistance aux survivantes de VBG : un des défis identifiés à la fin du projet Empower est d’améliorer la délivrance de services de soutien aux survivantes de VBG. Ce défi a été relevé par l’Initiative Etôdé avec l’assistance des ONG prestataires de services, les Centres de promotion sociale et centres d’accueil des survivantes. Lorsqu’elles sont

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référencées à l’une de ces structures, elles reçoivent des soutiens psychologiques, des soins de santé, un accompagnement juridique afin que justice soit faite ;

Réinsertion sociale et professionnelle : se traduit par un appui au développement d’activités génératrices de revenus, la formation professionnelle (couture, coiffure…) pour les survivantes. Elles retrouvent ainsi la confiance en elles-mêmes et peuvent subvenir plus facilement à leurs besoins.

la disponibilité de services d’assistance aux ONG locales à travers les facilitateurs ;

l’amélioration de l’accès des femmes au crédit pour plus de 11’000 femmes membres des AVE&C.

Malgré ces résultats, l’Initiative Etôdé est confrontée à plusieurs défis qui peuvent réduire l’atteinte des objectifs et entraver la durabilité des résultats atteints.

Influences du contexte socioculturel sur le dispositif : Si l’approche partenariale présente des avantages certains pour renforcer la participation des acteurs, elle peut être sujette à des facteurs externes qui réduisent l’efficacité et les résultats obtenus. Aux dire des acteurs interrogés, le contexte socioculturel défavorable facilite la résistance de plusieurs catégories d’acteurs à la promotion du respect des droits des femmes et des filles.

La faiblesse institutionnelle, organisationnelle et financière des ONG partenaires : Les ONG prestataires de l’Initiative, si elles ont les capacités techniques suffisantes pour déployer les activités pour lesquelles elles sont mandatées présentent des faiblesses organisationnelles et financières qui pourraient entraver leurs capacités à poursuivre les actions à la fin de la phase.

La faible application de la loi sur les VFF : Les facteurs précédemment cités ont une influence certaine sur l’application de la loi réprimant les violences faites aux femmes et aux filles. L’Initiative a développé une stratégie pour accroitre les dénonciations de VFF, faire appliquer la loi et réhabiliter les survivantes. Le contexte socioculturel patriarcal, l’influence des politiques toujours à la recherche de l’électorat renforcent les pratiques d’intimidation des femmes et de règlements à l’amiable, réduisant ainsi l’application de la loi.

Les principales recommandations de la mission :

affiner le choix des acteurs et des institutions partenaires, mieux cibler les renforcement des capacités des jeunes et des femmes dans les associations sur les VBG, renforcer les interactions entre les acteurs partie prenantes pour faciliter les échanges et la mise à l’échelle des expériences réussies. Surtout mener un travail de fonds sur la réduction des stéréotypes sexistes ;

Alléger les mécanismes de mise en place des appuis afin de réduire la durée d’attente des survivantes appuyées pour la réinsertion professionnelle. Afin d’accroître le niveau d’application de la loi, il faudra mettre en place un mécanisme de veille auprès des OPJ et des acteurs judiciaires pour réduire l’influence des manœuvres souterraines des acteurs locaux ;

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Créer une plateforme d’échanges et de synergie entre les structures prestataires, mais aussi et surtout entre les équipes qui mettent en œuvre les différentes initiatives de CARE sur les droits des femmes et leur autonomisation ;

Travailler dans la durée pour obtenir des résultats durables sur les changements de mentalité et de comportement, essence des résistances et manœuvres souterraines observées.

Titre : Evaluation à mi-parcours du projet d’éducation alternative de Right To Play (RTP)

Période : Mars 2016

RESUME EXECUTIF

Right to Play est une organisation mondiale qui utilise la puissance transformatrice de jeu pour éduquer et responsabiliser les enfants et les jeunes face à l'adversité. Right To Play prend appui sur le sport et les jeux pour enseigner aux enfants et jeunes les compétences indispensables pour la vie qui les aideront à surmonter les effets de la pauvreté, les conflits et la maladie afin qu'ils puissent parvenir à un avenir meilleur et conduire le processus de changement social durable dans leurs communautés et au-delà. Right to Play crée à partir de ses programmes des expériences positives et enseigne des compétences importantes pour la vie qui favorisent le changement de comportement. Au cœur de chaque activité est placée l'approche « Réfléchir Connecter- Appliquer », qui encourage les enfants et les jeunes à examiner leurs expériences, à les relier à ce qu'ils savent et appliquent déjà dans leur vie quotidienne. Cette stratégie leur permet d'adopter et de maintenir des comportements et des attitudes saines pour la vie.

Les programmes de Right To Play mettent l'accent sur la création d'un changement positif et durable dans trois domaines: (i) l'éducation: nous formons des enseignants locaux et des leaders communautaires pour rendre l'éducation amusant pour que les enfants soient ravis d'apprendre et soient engagés dans les bonnes pratiques; (Ii) les pratiques de santé: nos jeux et activités enseignent aux enfants d'importantes leçons de sauvetage, comme la façon de se laver les mains et utiliser une moustiquaire; (Iii) les communautés pacifiques: la joie du jeu transcende les clivages ethniques, culturels et historiques. Quand les enfants jouent ensemble, ils apprennent les compétences nécessaires pour vivre en paix.

Right To Play a commencé ses opérations en République du Bénin en 2006 et travaille actuellement dans le département de l'Atlantique et du Littoral en particulier dans les communes de Cotonou, Abomey-Calavi, Ouidah, Kpomassè, Allada, Tori-Bossito et Zê. Right To Play Bénin inscrit au programme de développement et de subvention de l’USAID (DGP 4) RFA-OAA-12-000025 a réussi à obtenir le soutien financier pour la mise en œuvre sur 3 ans du projet intitulé «éducation alternative pour les enfants et jeunes défavorisés du Bénin", en lien avec les priorités identifiées par l'USAID Bénin et le «plan décennal du développement du secteur éducatif du Bénin"

Ce projet vise à créer un environnement propice à l'apprentissage pour les enfants et jeunes défavorisés à accéder à l'éducation de base. Le projet profitera principalement aux enfants défavorisés (9-14 ans) et les jeunes (15-24 ans) qui n'ont pas la chance d'aller à l'école ou ont

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l’abandonné à un âge précoce. 4500 (2500 filles) enfants et jeunes hors du système d'éducation formelle dans six (06) communes - Allada, Calavi, Kpomassè, Ouidah, Tori-Bossito et ze dans le département Atlantique - sont les bénéficiaires directs du projet. Le projet vise à promouvoir des compétences en lecture et en calcul auprès des enfants et jeunes défavorisés dans un cadre non formel à l'aide des techniques basées sur le sport et les jeux.

En outre, pour rendre compte de la pertinence de l'éducation de base, le projet offrira des possibilités pour les jeunes à appliquer les nouvelles compétences acquises à partir de leurs capacités de lecture et de calcul. À cette fin, les jeunes seront engagés dans des programmes d’apprentissage qui contribueront au développement de leurs compétences en leadership et en employabilité. Les jeunes vont appliquer leurs compétences d'éducation de base et de leadership pour défendre le droit à l'éducation de l'enfant. L'apprentissage avec les maîtres artisans identifiés localement permettra aux jeunes d'appliquer leurs compétences en lecture et en calcul pour saisir les meilleures opportunités de subsistance. En fin de projet, des possibilités de formation seront fournis à 4500 (2,500f) enfants et jeunes défavorisés dans les 06 communes pour le développement du leadership ou d'apprentissage

Ce projet comprend 3 objectifs principaux à savoir:

- Améliorer les compétences de base en français en lecture et calcul parmi 4500 (2500F) enfants défavorisés (9-13 ans) et les jeunes ( 14-25 ans) en utilisant le sport et jouer des méthodologies basées

- Offrir des possibilités à 350 ( 193F ) jeunes défavorisés ( 14-25 ans) dans les 06 communes de transférer les compétences nouvellement acquises grâce à des initiatives d'apprentissage et de leadership d’ici au 03 Novembre ici 2016.

Renforcer les capacités de 257 entraîneurs / enseignants et 03 organisations partenaires pour offrir une éducation de base et de la formation en leadership à l'aide de jeu sur la base des méthodologies le 3 Novembre ici 2016.

La démarche méthodologique adoptée pour la réalisation de cette évaluation est de type mixte (qualitatif et quantitatif). Elle a été complétée par la recherche et l’analyse documentaire et l’observation directe. Les outils de collecte utilisés sont entre autres (le questionnaire, le guide de focus group, le guide d’entretien individuel et la grille d’observation). Au total, 355 acteurs parties prenantes issus des différents groupes sociaux (enfant et jeunes bénéficiaires, parents des bénéficiaires, LMC, élus locaux, staff de RTP, maîtres artisans, maîtres alphabétiseurs, etc.) ont été enquêtés dans les six (6) communes du département de l’Atlantique qui constituent la zone d’intervention du projet.

Les outils développés pour la collecte des données dans le cadre de cette évaluation se sont inspirés en général de ceux utilisés lors de l’étude de base. Cependant des aménagements sont apportés par endroits. De ce fait, leurs contenus ne sont pas toujours identiques. De plus, les enquêtés ont été sélectionnés de façon aléatoire aussi bien pour l’évaluation que pour l’étude de base. Dans ces conditions les comparaisons peuvent être influencées par les variations des perceptions des enquêtés qui sont par ailleurs, assujettis aux mutations sociales qui elles-mêmes sont des variables qui dépendent de plusieurs facteurs dont entre autres les interventions apportées dans le temps.

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De plus, l’échantillon des groupes témoins pour les deux études n’ont pas le même poids : 3 sites témoins échantillonnés pour l’évaluation contre 6 lors de l’étude de base et 31 questionnaires administrés au groupe témoins dont 14 (7filles) aux enfants et 17 (9filles) aux jeunes contre 211 au groupe bénéficiaire dont 69 (42 filles) enfants et 142 (88filles) jeunes. Les ressources financières prévues ne permettaient pas d’avoir un échantillon aussi grand que celui de l’étude de base.

Par ailleurs, la période de la collecte des données a coïncidé avec celle des préparatifs des fêtes de fin d’année, auxquelles la population rurale attache beaucoup d’importances. Elle constitue une période d’intenses activités qui mobilisent les agents économiques du monde rural autour de leurs activités génératrices de revenus surtout les jours de marché qui ont perturbé certains entretiens.

Les principales performances du projet pour cette évaluation à mi-parcours se réfèrent au dernier trimestre de la 2ème année de sa mise en œuvre. A cette date, 4013 enfants dont 2614 filles et 622 jeunes dont 241 filles sont recrutés et initiés à l’alphabétisation ; soit 4635 enfants et jeunes sur les 4500 prévus. Ce qui représente un pourcentage de 103%.

Sur un échantillon de 211 enquêtés on note que 96,2% ; 88,6% et 75,8% ont respectivement acquis des compétences pour lire, compter et calculer en fongbé. La majorité des bénéficiaires ont donc acquis des aptitudes dans les 3 fondamentales compétences en alphabétisation. Ces scores sont encourageants puisque leur niveau de base en alphabétisation était nul.

Titre : Atelier sur la transversalité du genre dans les programmes de la Coopération suisse

Période : novembre 2015

Résumé

L’égalité femmes/hommes est un axe transversal des projets/programmes de la Direction du Développement et de la Coopération (DDC). Un document de stratégie et un paquet d’outils ont été élaborés pour donner les principes d’actions et les instruments qui devraient être appliqués par les représentations nationales et régionales de la DDC ainsi que leurs partenaires à tous les niveaux.

Le Bureau de la Coopération suisse au Bénin a entrepris une démarche d’application de l’approche genre dans ses actions d’appui à la réduction de la pauvreté à partir de 1999. Dans ce cadre, Il est organisé, annuellement, depuis 2012 un atelier pour faire le bilan de la mise en œuvre des actions genre prévues dans les PTA des partenaires de la DDC en guise de bilan pour faire la planification de l’année suivante. Dans ce cadre, le cabinet Yara Obirin Didé (YOD) a été mandaté pour faciliter le bilan de la mise en œuvre des plans d’action 2014 pour la prise en compte du genre afin d’aider les partenaires de la DDC à établir une feuille de route pour une meilleur prise en compte de l’approche au cours de l’année suivante.

Les partenaires de la DDC présents à cet atelier sont : SWB, UFeC ABC, DERANA, AIMS, SYMPA, ANOPER, ANAF, CIM, HELVETAS, RAS, ANCB, UDOPER Borgou/Alibori, UFAG/PASDeR, ADéCOB, APIDA, P-DIEM, SIAN’SON, URP Borgou/Alibori, Direction départementale en charge de la famille, EQuDeC. Le présent rapport fait le point des travaux de l’atelier.

Les objectifs peuvent être cités comme suite :

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Faire connaitre aux partenaires de la DDC les documents de stratégie genre de l’ADéCOB et d’APIDA

Echanger sur les indicateurs de mesure des effets genre dans la mise en œuvre de la stratégie de coopération de la DDC au Benin (STRACOBEN)

Identifier des mécanismes pour un meilleur Mainstreaming du genre au niveau des partenaires du Buco ;

Identifier les contributions des partenaires de la DDC pour la mise en œuvre des stratégies genre de l’ADéCOB et de l’APIDA.

Les Résultats attendus à la fin de l’atelier sont :

Les documents de stratégie genre de APIDA et ADéCOB sont connus des partenaires de la DDC ;

Les indicateurs de mesures des effets genre dans la mise en œuvre de la STRACOBEN sont discutés avec les partenaires ;

Des actions et mécanismes pour une contribution des partenaires à la mise en œuvre des stratégies genre de l’APIDA et de l’ADéCOB sont identifiés pour 2016.

A la fin de ces deux jours, les objectifs de l’atelier ont été atteints. Les résultats obtenus sont les suivants :

Le bilan de l’application de l’approche genre dans les programmes des partenaires est fait et des perspectives définies ;

Les stratégies genre des entités intercommunales sont présentées et discutées. Les participantes ont saisi les visions et axes stratégiques de ces stratégies ;

Les pistes d’opérationnalisation de ces stratégies par les programmes sont identifiées et les mécanismes institutionnels pour leur fluidité thématisés. Il reste à opérer des choix fermes et à les mettre en œuvre ;

La notion d’indicateur sensible au genre est saisie et un travail d’identification d’indicateurs des programmes pour documenter ceux relatifs au genre dans la STRACOBEN est réalisé.

Titre : Formation en Genre dans la chaîne des valeurs – PSAO/WASP

Période : Février 2014

Résumé

Avec une économie basée sur l’agriculture et une population agricole estimée à 60-70%, l’Afrique de l’Ouest reste confrontée à un défi majeur, celui de la production et de l’accessibilité aux semences de qualité, surtout pour les petits producteurs, les femmes en particulier. L’industrie semencière connait plusieurs défis, notamment des ressources financières et techniques limitées, le faible développement des entreprises semencières locales, la faible demande de semences de qualité

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n’incitant pas les investisseurs privés, ainsi que le manque de mécanismes étatiques pour mettre en œuvre des lois et règlements pour faciliter la production et le commerce dans la sous-région. Pour relever ces défis, la mission de l’USAID pour l’Afrique de l’Ouest s’est engagé à apporter son soutien aux systèmes semenciers d’Afrique de l’Ouest et pour la mise en œuvre du règlement semencier C/REG.4/05/2008 de la CEDEAO à travers le programme semencier pour l’Afrique de l’Ouest, en anglais West Africa Seed Program (WASP). Le PSAO/WASP est donc une initiative conjointe de la CEDEAO et de l’USAID/WA dont la coordination régionale a été confiée au CORAF/WECARD. Le programme a été lancé en Septembre 2012 à Abidjan en Côte d’Ivoire, et couvre 7 pays : le Benin, le Mali, le Burkina Faso, le Ghana, le Niger, le Nigeria et le Sénégal. Pour les questions relatives à la politique semencière harmonisée, le PSAO/WASP couvre 17 pays de l’espace CEDEAO/CILSS.

En adoptant l'approche des plateformes d'innovation, le projet régional sur les systèmes semenciers financé par le DFAT (AusAID) a pu intégrer 50% de femmes dans sa mise en œuvre au Burkina Faso, 21% de femmes au Cameroun et 15% au Mali. Ce succès au Burkina pourrait être capitalisé par les autres pays, avec le renforcement de capacités des acteurs, pour une prise en compte systématique du genre dans toute la chaîne de valeurs du système semencier. Dans un tel contexte, la sensibilisation et la formation en genre des acteurs impliqués dans la mise en œuvre du PSAO/WASP devient un impératif, pour assurer la contribution de ce programme a l’émergence de la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest.

Pour ce fait, le cabinet YOD a été mandaté pour faciliter l’atelier de renforcement de capacité des cadres du WASP sous la supervision de Dr Maïga la Conseillère Genre de CORAF. Cette formation est division en deux sessions ; la première session est composé des participants-es des pays francophone et la seconde est composé des participants des pays anglophone.

Cet atelier de formation vise à renforcer les capacités des acteurs du PSAO/WASP en théories et analyse genre, pour une prise en compte systématique du genre dans toute la chaine de valeurs du système semencier, dans le cycle de projets, dans la gestion et dans la communication.

Les résultats attendus à la fin de cette formation sont les suivants :

Les capacités des acteurs du PSAO/WASP renforcées (à travers la formation et la provision d’outils pour intégrer le genre dans leurs différentes activités) ;

Les Points Focaux Genre et développement Social PSAO/WASP identifiés et renforcés; Un Plan d’Actions Genre du WASP est développé pour être mis en œuvre ; Une feuille de route est élaborée pour définir les étapes de la mise en œuvre de ce plan

d’actions genre.

A la fin de la formation (les deux sessions, à savoir celle du 10 au 12 et celle du 13 au 15 Février 2014)), et sous la supervision de DR Maïga et M. Ernest et avec l’appui des consultant(e)s, les deux groupes de participant(e)s ont élaboré des feuilles de route visant à fournir un contenu aux activités de suivi de la formation.

A ce titre, un exposé pour situer les enjeux du suivi a été présenté par les formateurs. Il en est ressorti que la phase de suivi est cruciale pour un investissement effectif et efficient des acquis de la formation dans les activités du PSAO/WASP. Aussi l’exposé a-t-il décliné trois phases pour parvenir à un véritable suivi notamment la capitalisation (Restitution), l’application (mise en pratique des acquis

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de la formation en interne) et la généralisation (Mise en pratique des acquis de la formation à grande échelle).

Titre : Atelier de renforcement des capacités des acteurs du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP) sur l’élaboration du budget sensible au genre du ministère.

Période : juillet 2015

Résumé

Dans le cadre du renforcement du mécanisme institutionnel de promotion du genre, le Gouvernement Béninois en général et le Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche en particulier accordent une importance capitale à la prise en compte de la dimension genre, moteur d’un développement durable. Pour ce faire, le secteur agricole a été doté d’un « Plan d’action genre 2013-2015 ». Cependant, la situation actuelle montre que la prise en compte du genre et son internalisation dans les principales interventions du secteur agricole, restent faibles. Pour pallier cette insuffisance, le MAEP a retenu d’agir au niveau de l’allocation des ressources en élaborant son Budget-Programme 2016-2018 sensible au Genre. Il est appuyé dans cette tâche par le programme ProAgri (promotion de l’Agriculture) et le projet ACMERP (projet d’Appui à la Croissance Macro-Economique et la Réduction de la Pauvreté) de la GiZ, avec l’expertise du Cabinet YOD (Yara Obirin Didé) mandaté à cet effet.

A la validation des travaux du cabinet YOD sur le Budget-Programme du Ministère, il a été recommandé au préalable de rendre plus sensible au genre, le Plan de Travail Annuel 2015 de la Direction de la Programmation et de la Prospective (DPP) afin qu’il serve par la suite de modèle aux autres structures du MAEP à partir de 2016. L’atelier des 10 et 11 février 2015 au siège du ProAgri à Cotonou tenu à cet effet, a réuni vingt-cinq (25) cadres représentant le Secrétariat Général du Ministère, les services de la DPP, de la DRFM, du projet ACMRP et de ProAgri.

Au terme des travaux dudit atelier, les participants ont formulé des recommandations et ont élaboré une feuille de route devant servir de boussole pour l’élaboration du budget-programme 2016-2018 du MAEP plus sensible au genre.

C’est pour répondre à cet impératif que la Direction de la Programmation et de la Prospective, a de nouveau organisé un atelier de renforcement des capacités des acteurs du MAEP, notamment des CARDER, des Directions Centrales et Techniques dont la DPP, DRFM, DIP, DPV, DPH, et la DPA sur l’élaboration du Budget Sensible au Genre, financé par ProAgri de la GiZ avec l’appui technique et méthodologique du cabinet YOD

Ce second l’atelier de renforcement des capacités des acteurs du MAEP sur l’élaboration du budget sensible au genre s’est tenu à l’Hôtel Dako de Bohicon du Lundi13 au vendredi 17 juillet 2015.

L’objectif de l’atelier était de Former un noyau de cadres de la chaîne budgétaire au MAEP (CARDER, DPP, DRFM, DIP, DPV, DPH et DPA) pour les rendre capables de planifier et exécuter des actions idoines d’une Budgétisation Sensible Genre (BSG) applicable à moyen terme dans toutes les entités sous tutelle du MAEP pour le Budget Général de l’Etat (BGE) à partir de 2016.

Au terme de l’atelier, les résultats suivants sont attendus :

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Le budget programme 2016-2018 du MAEP notamment pour les CARDER, la DPP, la DRFM, la DIP, la DPV, la DPH et DPA est amélioré et présente un format sensible au genre ;

Les outils de mise en œuvre du processus de budgétisation sensible au genre sont maitrisés et utilisés par les structures sous tutelle du MAEP ;

Les actions clés pour l’élaboration de la BSG des autres structures sous tutelle du MAEP sont identifiées et une feuille de route est élaborée ;

La DPP à travers ses cellules genre et suivi évaluation maitrise son rôle de veille pour la prise en compte du genre dans le secteur agricole et rural ;

La DPP est autonome pour mener le processus de la budgétisation sensible au genre à partir de 2016.

L’atelier a pris fin avec la distribution des attestations de fin de formation en BSG et la remise des supports de communication sur CD Rom.

Titre : DE LA FORMATION SUR LA PRISE EN COMPTE EFFECTIVE DU GENRE DANS LES ACTIVITES DU MDTF

Période : août 2015

Résumé

Créé en 1987, le CORAF/WECARD est une Organisation sous régionale qui regroupe actuellement les Systèmes Nationaux de Recherche Agricole (SNRA) de 22 pays de l'Afrique de l'Ouest et du Centre répartis dans 3 zones agro écologiques.

En 2007, le CORAF/WECARD s’est doté d’un nouveau Plan Stratégique (2007-2016) pour répondre aux défis et enjeux de développement agricole de la sous-région avec pour objectif global de contribuer à l’atteinte des objectifs du Programme Détaillé pour le Développement de l’Agriculture en Afrique (PDDAA), notamment une croissance annuelle de 6% de la productivité agricole d’ici à 2015. Pour mettre en œuvre cette stratégie, le CORAF/WECARD a élaboré, un Plan Opérationnel (2008-2013), structuré autour de huit (8) Programmes et reposant sur une approche-programme avec une coordination centralisée des projets sous la responsabilité de gestionnaires de programmes basés au niveau de son Secrétariat Exécutif et une mise en œuvre de ces projets par les unités opérationnelles dans les pays, en l’occurrence les SNRA, sous la responsabilité de coordonnateurs de projets. l’IDA et la BIRD d’une part et le CORAF/WECARD de l’autre, ont signé un accord pour la mise en place de Fonds Multi donneurs (MDTF) afin de soutenir la recherche agricole intégrée pour le développement en l'Afrique de l’Ouest et du Centre à travers la mise en œuvre du plan opérationnel du CORAF/WECARD. Dans le cadre de cet accord, 17 projets sélectionnés sur une base compétitive sont en cours de mise en œuvre dans des pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

En Afrique Sub-saharienne la femme est responsable d’environ 80% de la production agricole destinée à l’alimentation des ménages et au marché, et de 50 à 60% des produits de l’élevage (FAO, 2003). L’Afrique Sub-saharienne regorge également la plus jeune population au monde, estimée à 200 millions. En effet, 70% de jeunes vivent dans les zones rurales ou ils représentent 65% de la main d’œuvre agricole (FANRPAN, 2012b). Cependant, malgré cette importante contribution des femmes et des jeunes dans le secteur agricole, leur l’accès aux ressources, aux services et aux

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produits/bénéfices de la recherche agricole reste encore très faible, à cause des disparités significatives de genre dans le secteur agricole.

Dans un tel contexte, la gestion des différents projets et activités du MDTF nécessite que les acteurs soient sensibilisés et formés en genre. C’est dans cette optique que le CORAF/WECARD, chargé de la coordination régionale du MDTF a organisé un atelier de formation des acteurs impliqués dans les projets MDTF, pour mettre à leurs dispositions des outils pour l’intégration du genre dans leurs différentes activités.

Cet atelier de formation visait à renforcer les capacités des acteurs impliqués dans les projets MDTF en théories et analyse genre, pour la prise en compte systématique de cette approche dans toutes les activités du MDTF.

Au terme de cet atelier, les résultats suivants étaient attendus :

Les capacités des acteurs impliqués dans le MDTF sont renforcées à travers la formation et la provision d’outils pour intégrer le genre dans leurs différentes activités.

Les Plans d’Action Genre par projet ont été élaborés, avec une consolidation de ceux élaborés par les partenaires MDTF de la formation du mai 2015.

Une feuille de route pour l’application des plans d’action et le suivi genre des activités MDTF est finalisée, capitalisant les étapes retenues par les partenaires MDTF de la formation de mai 2015.

L’atelier de formation sur la prise en compte effective du Genre dans les activités du MDTF s’est déroulé en Côte - d’Ivoire à Abidjan du 11 au 14 mai 2015. Il a été dans l’ensemble (au regard de l’analyse de fiches d’évaluation) très satisfaisant. Les participant(e)s ont reconnu de manière générale la qualité des contenus de la formation et l’expertise de la formatrice et du formateur. Ils/elles ont apprécié la qualité des exercices pratiques proposés ainsi que les exemples et illustrations utilisés pour expliquer les passages. Pour eux/elles, l’atelier de formation a répondu à leurs différentes attentes.

Titre : Audit genre (NICHE-BEN-176, Activité 1.4.1.)

Période : Décembre 2015

Résumé exécutif

Le projet de mise en place de l’Institut de Sécurité Alimentaire (ISA) a prévu l’intégration de l’approche genre dans la gestion de l’Institut, dans la planification et la mise en œuvre de ses activités et dans ses produits (Résultat 1.4). En effet, le document du projet avait déjà annoncé que les relations entre la problématique genre et la sécurité alimentaire étaient si étroites qu’il est indispensable d’intégrer l’approche genre de manière transversale dans tout le système ISA, dans sa politique, ses démarches ainsi que dans le processus la mise en œuvre et les produits.

Dans le cadre des projets NTP, l’UAC en général et la FSA et l’EPAC en particulier ont entrepris de nombreuses activités pour promouvoir l’égalité du genre. Le présent projet NICHE propose de continuer les efforts entrepris par la consolidation des acquis (formations et recyclage) et l’application des méthodes et outils genre maîtrisés par les enseignants-chercheurs dans le domaine

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de la sécurité alimentaire et nutritionnelle (SAN). Pour cela il compte intégrer la dimension genre à deux niveaux, à savoir (i) au niveau organisationnel et institutionnel de l’Institut ; et (ii) au niveau des services et produits rendus aux acteurs du secteur sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Cette mission, la première d’une série, a pour objectif de conduire un audit genre qui consiste à : inventorier : 1) les acquis des projets NPT en ce qui concerne les compétences en genre dans le domaine de la sécurité alimentaire ainsi que 2) les stratégies pour rendre l’Institut plus sensible au genre dans son organisation et ses activités. La mission a été conduite par deux expertes béninoise et néerlandaise.

Le présent rapport est le résultat de la mission (analyse documentaire, entretiens semis structurés, focus group discussion) et a pour but d’informer l’ISA sur les stratégies et interventions qui peuvent être mises en œuvre afin d’améliorer l’intégration du genre dans l’organisation et dans ses services à court et moyen terme.

Les consultantes ont utilisé comme base d’analyse la grille d’analyse sur l’intégration de la dimension genre au sein des organisations1. Cette grille a été adaptée pour les organisations académiques et a été simplifiée en fonction du temps alloué à cette mission. Le tableau 1 présente la grille d’analyse.

Les cinq dimensions organisationnelles ont été analysées à trois niveaux :

Au niveau de l’ISA et ses trois centres (Centre de stratégie, Centre de formation, Centre d’expertise) ;

Au niveau des Etablissements membres (FSA, LAMS, FAST, EPAC). Le point focal (PF) genre de l’ENEAM étant en voyage, la mission n’a pas pu collecter les informations dans cette institution) ;

Au niveau d’acteurs publics (CNPEEG, MAEP), socioprofessionnels ONG internationales (SNV, Ligue life).

Titre : Elaboration d’un document de capitalisation des expériences du LARES dans la promotion de l’éducation des filles (ASPEF)

Période : Novembre 2014

Résumé exécutif

De 2000 à 2013, le LARES en partenariat avec la Direction de Développement de la Coopération Suisse au Bénin ont fait de l’éducation des filles, un de leur cheval de bataille à travers le programme « Appui Suisse à la promotion de l’éducation des filles » (ASPEF) initialement dénommé « Programme de Renforcement et d’Equilibrage des Capacités Nationales pour le Développement Local (RECADEL) ». Ce programme a eu pour finalité « L’amélioration de l’équité dans l’accès au système éducatif béninois pour les filles, comme un des moyens de promotion du développement local et de réduction de la pauvreté».

La mise en œuvre de ce programme a permis d’adresser la question de la réduction des inégalités entre filles et garçons dans les trois (3) ordres d’enseignement (supérieur, secondaire, primaire et 1

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préscolaire). Elle a aussi permis tester des approches d’insertion professionnelle des bénéficiaires dans les structures publiques, privées et des collectivités locales .

De façon générale, l’intervention a connu une démarche évolutive, correspondant aux quatre (4) principales stratégies qui ont été mises en œuvre à savoir :

1. Le renforcement des capacités des acteurs à divers niveaux du système éducatif ;

2. La communication pour un changement de comportement ;

3. L’appui pour l’encadrement et le suivi des élèves filles et étudiantes vulnérables ;

4. L’appui pour la professionnalisation et l’insertion à l’emploi des allocataires.

La mise en œuvre de ces différentes stratégies a permis d’obtenir des résultats majeurs qui se présentent comme suit :

L’amélioration de la participation de tous les acteurs à la promotion de l'éducation des filles aux niveaux communal et communautaire ;

Le développement de bonnes pratiques ayant permis de réduire les facteurs de déperdition scolaire des filles ;

.L’amélioration de l’accès et de la performance scolaire des élèves filles et étudiantes issues de familles rurales déshéritées ;

Le développement des compétences professionnelles pour les filles ciblées ayant facilité leur insertion professionnelle ;

La réduction des inégalités de genre dans les équipes des communes de la zone d’intervention et l’amélioration des compétences techniques de l’administration de ces communes.

Au regard de ces résultats majeurs et face à l’expérience acquise par le LARES dans ce processus, il est devenu important de : (1) Donner, aux différents acteurs impliqués dans la mise en œuvre du programme, le moyen de valoriser leurs connaissances dans la promotion de l’éducation des filles, de (2) transformer les bonnes pratiques acquises à divers niveaux en connaissances partageables aux différents acteurs du système éducatif et de (3) Partager les résultats majeurs du programme avec les principaux acteurs du système éducatif ; (4) de prospecter les moyens de mise en place d’une communauté de partage sur les bonnes pratiques acquises dans le cadre du programme.

C’est pourquoi, le LARES se propose d’élaborer un document de capitalisation portant sur son expérience des dix dernières années dans la promotion de l’éducation des filles. Cette mission a été confiée au Cabinet Yod pour son expertise dans le domaine du suivi évaluation des projets de développement.

La finalité de la mission est de disposer d’un ensemble de matériaux permettant de :

: (1) donner, aux différents acteurs impliqués dans la mise en œuvre du programme, le moyen de valoriser leurs connaissances dans la promotion de l’éducation des filles ;

(2) transformer les bonnes pratiques acquises à divers niveaux en connaissances partageables avec les différents acteurs du système éducatif et

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(3) partager les résultats majeurs du programme avec les principaux acteurs du système éducatif.

L’objectif de cette mission est de produire un document de capitalisation des actions et stratégies mise en œuvre par le LARES dans le domaine de la promotion de l’éducation des filles entre 2000 et 2013.

Trois types de documents sont attendus :

Un document de synthèse d’une cinquantaine de pages Des fiches synthétiques de 2 pages maximum (2500 signes) avec illustration ( témoignages)

sur les bonnes pratiques repérées. Un plan de communication autour des bonnes pratiques repérées

Titre : Etude diagnostique de la mise en œuvre de la dimension genre dans le processus budgétaire

Période : Mai 2016

Résumé exécutif

Les démarches d’amélioration de la qualité du service public occupent désormais une place centrale dans les politiques publiques. Elles ont pris des formes variées ces vingt-cinq dernières années (cercles de qualité, engagements de service, chartes qualité, certifications, programmes d’amélioration des performances, Cadre d’Autoévaluation des Fonctions Publiques...). Aussi le Bénin s’est-il engagé depuis quelques années dans une réforme budgétaire axée sur les résultats. Cette réforme ambitionne de mettre en place une nouvelle culture de la dépense basée sur la performance et l’évaluation des résultats au regard d’objectifs de développement préalablement définis. Elle vise également le renforcement de la déconcentration budgétaire pour favoriser une gestion de proximité répondant aux attentes des citoyens.

La présente mission vise à réaliser l’étude diagnostique de la mise en œuvre de la dimension genre dans le processus budgétaire. Elle s’inscrit dans l’internalisation de la Budgétisation Sensible au Genre (BSG) longtemps restée absente dans le processus budgétaire et dans la mise en œuvre des programmes sectoriels des ministères. Dans la prise en compte effective de la dimension genre dans les budgets publics et conformément à son PTA 2015, la Direction de la Préparation du Budget se propose de réaliser cette étude diagnostique susceptible d’aider à la mise en œuvre de la dimension genre qui constitue entre autres des indicateurs d’actions de performance et de résultat.

Ce travail permettra de susciter des dynamiques aux plans institutionnel, social et économique et d’engendrer des changements qualitatifs au sein des acteurs à l’échelle micro, méso et macro. A cet égard, l’approche participative et inclusive sera privilégiée avec à la clé la mise en indexe le genre en tant que thématique transversale dans les politiques sectorielles et comme un levier essentiel du processus de développement économique et social.

Globalement, deux (02) consultants sont chargés de cette étude et collaboreront pendant tout le processus avec le comité technique de suivi de l'étude. Le cabinet YOD aura pour rôle de conduire l’ensemble de l’exécution des travaux. Il s'agira d'abord de concevoir puis de mettre en œuvre une

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démarche rigoureuse de collecte et de traitement des données en suivant une méthodologie appropriée (revue documentaire, entretiens directs individuels pour les volets qualitatif et quantitatif) afin de collecter les données permettant de diagnostiquer la dimension genre dans le processus budgétaire.

Pour ce faire, le cabinet YOD s'engage à accomplir les tâches suivantes :

Proposer un chronogramme détaillé avec les étapes du déroulement de la mission; Réaliser les travaux préparatoires pour le bon déroulement de la mission ; élaborer les outils de collecte des données ; Mettre en place la logistique nécessaire pour la conduite de l'enquête ; organiser et coordonner la collecte de données ; réaliser la saisie des données pour en garantir la qualité ; procéder à l’analyse des données collectées ; Rédiger et soumettre le rapport provisoire pour la pré-validation par le comité technique

de suivi; Soumettre dans le délai contractuel, le rapport final de l'étude prenant en compte les

amendements du comité technique de suivi.

L’objectif général poursuivi à travers la réalisation de cette étude est de faire le diagnostic de la mise en œuvre de la dimension genre dans le processus budgétaire en vue d’impulser une nouvelle dynamique aux politiques sectorielles.

Au terme de l’étude diagnostique et de l’atelier de validation, il est attendu que :

Les acteurs sectoriels se sont appropriés la problématique genre ; Une matrice pour la prise en compte de la dimension genre dans les politiques et budgets

sectoriels est élaborée ; Les besoins des sectoriels pour une prise en charge réussie de la dimension genre dans leur

processus budgétaire sont identifiés.

La démarche méthodologique proposée dans le cadre de cette mission sera basée sur une méthodologie de type croisée (analyse documentaire et entretiens), avec une forte dimension participative de façon à permettre une appropriation du processus d’élaboration de la Budgétisation Sensible au Genre par les acteurs parties prenantes pour des actions de performance et de résultat. Cette démarche offre aussi aux acteurs la possibilité de prendre part activement au processus et de se prononcer sur les résultats obtenus à chaque étape du processus. Une telle démarche se fonde sur :

La franche concertation et l’étroite collaboration avec les différentes parties prenantes ; La participation et la valorisation de l’expertise des différents acteurs pour faire aboutir le

rapport de l’étude ; La triangulation des informations (recoupement des informations) afin d’éviter les biais

communicationnels.

Elle a combiné en effet les démarches quantitatives et qualitatives pour collecter et analyser les données nécessaires à l’atteinte des résultats attendus.

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