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NUMÉRO 117 Septembre 2009 Numéro 117 - Septembre 2009 - ISSN 1249-2965 - Prix du numéro : 11 - Photo de couverture : © Juliette Heymann Virginie Vidal VIRGIN JOUE CALLAS! strategieslogistique.com Progiciels ERP contre “best of breed” Sernam L’effet TGV P0I-IV Couv-SL117.qxd:Mise en page 1 7/09/09 10:18 Page 1

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NUMÉRO

117Septembre2009

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Virginie Vidal

VIRGIN JOUE CALLAS!strategieslogistique.com

Progiciels ERP contre

“best of breed”

SernamL’effet TGV

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Page 3: VIRGIN JOUE CALLAS! - Stratégies Logistique

été aura fait mûrir bien des projets de restructuration. Pourobturer les sources de pertes. Pour mieux redémarrer. FretSNCF devrait annoncer le 23 septembre prochain une nou-

velle réorganisation de ses activités, notamment le wagon isolé,qui pourrait, pour partie, être confié à des opérateurs de droit privé.Dans le secteur maritime, le danois Maersk, premier armateurmondial avec 501 porte-conteneurs, affiche une perterecord pour le 1er semestre 2009 et sera probablementconduit à reformuler profondément son offre. Dans lefret aérien, deux grandes compagnies japonaises ontdécidé de se regrouper pour constituer un géant du sec-teur. Le ralentissement subi par de nombreux secteursd’activité, donne l’occasion et le temps de la réflexion.Nombre d’entreprises travaillent en ce moment mêmeà une redéfinition de leur chaîne logistique. Nous profi-tons de ce numéro de rentrée, pour analyser le projet deréorganisation, baptisé “Callas” chez Virgin. Nous noussommes également penchés sur l’offre cargo-expressde Sernam et sur son site de Miramas, qui accueille destrains de fret circulant la nuit sur les voies du TGV. Uneoffre bien dans l’ère du temps, en ligne avec le projetCarex. Projet qui va dans le sens du “développementdurable”. Durable parce que relatif au terme de “durée”.Un concept à la mode, qui a bien du mal à s’inscrire dansl’économie réelle : «un certain nombre de responsablesou d’irresponsables ont perdu le bon sens paysan, quiveut qu’on ne peut récolter que ce qu’on a semé. Rien nepeut se faire sans le temps. Le temps se venge de cequ’on a fait sans lui », déclarait Gérard Mulliez, fonda-teur d’Auchan dans un entretien accordé au quotidienLes Echos.

Gilles NAUDYRédacteur en chef

Carex et Callas

L’

« Le temps sevenge de ce qu’ona fait sans lui »

Stratégies Logistique > n° 117 > Septembre 2009

3DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER

ÉDITO

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Stratégies Logistique > n° 117 > Septembre 2009

PARTAGER-COMPRENDRE

22 InterviewMaïté Inglis, directricede Gazeley France

24 Distribution Comment Virgin libèreses équipes

26 ProgicielsERP contre “best of breed”

34 Education Jeulin modernise sonsystème d’information

38 Le bon mot“Délocalisation” par Bill Belt

5SOMMAIREStratégies Logistique > n° 117 > Septembre 2009

EN COUVERTURE

� TOUTE L’INFO SUR strategieslogistique.com

24

ACHETER52 Les systèmes

de préparation de commandes

58 Index

ENTRETIEN AVECVirginie Vidal,directrice supply chain chez Virgin

APPROFONDIR

41 PHARMACIE :les défis de lasécurisationComment les contraintesde sécurité et detraçabilité imposent denouvelles technologiesplus onéreuses etcompliquent les politiquesde réduction des coûts.

DÉCOUVRIR

3 Edito6 Tableau de bord

• Les coûts d’une plate-formede distribution

• La taxe professionnelleen France

9 Juridique• Dédouanement électronique

pour l’Export• Se préparer à la taxe carbone

10 En mouvementOlivier Maurel présidentde Nov@log

12 L’offre logistique• Abcd cherche à grossir• STEF-TFE prend le

contrôle de SGF14 Les entreprises

clientes• Sarenza.com livre à vélo• Les hôpitaux de Paris

rayonnent15 Traçabilité

“Tag it easy” en Asie17 Immobilier

Les comptes propressauvent le marché

18 Le site du moisSernam à Miramas

Quand le train CargoExpress entre dansl’entrepôt. L’offre

Sernam.

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Page 6: VIRGIN JOUE CALLAS! - Stratégies Logistique

+ 50 %CONTRATS

+ 37%TAXE PROFESSIONNELLE

C’est l’évolution supplémentaire descoûts d’un contrat indexé (sur troisindices) par rapport aux prix de marché,sur la période 2003 - 2008.

C’est le pourcentage d’augmentationde la taxe professionnelle en cinqans, sur la période 2003 - 2008.

Tabl

eau

de b

ord

LES CHIFFRESCLÉS DE SEPTEMBREAVEC

n° 117 > Septembre 2009 > Stratégies Logistique

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER6TABLEAUDE BORD

Société de conseil en logistique

Constitution du coût immobilier Coût au m2

Surfaces entrepôt (loyer) 43,1 €/m2

Eau, électricité et gaz 4,8 €/m2

Amortissement palettier 4,3 €/m2

Taxe foncière 4,1 €/m2

Charges locatives 3,5 €/m2

Nettoyage 1,4 €/m2

Enlèvements déchets 1,3 €/m2

Entretiens bâtiments divers 1,2 €/m2

Assurance bâtiment 0,5 €/m2

Coût logistique d’une plate-formede distribution retail

�Masse salariale� Immobilier�Location matériels�Taxe professionnelle � Informatique et communications�Autres

�Surfaces entrepôt (loyer)�Eau, électricité et gaz�Amortissement palettier�Taxe foncière�Charges locatives�Nettoyage�Enlèvements déchets�Entretiens bâtiments divers�Assurance bâtiment

45 %44 %

4 %3 % 3 %

1 %

67 %8 %

7 %

6 %5 %

2 %2 % 2 %

1 %

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C’est le pourcentage de hausse du prix du gazsur la période 2003 - 2008. Sur un contratlogistique en région parisienne, cela se traduitpar une hausse de 2 % du coût logistique.

+ 100%GAZ

C’est le pourcentage d’augmentation des coûts de personnel (entrepôt) en cinqans, sur la période 2003 - 2008.

+ 11%PERSONNEL

Évolution du coût du personnel opérateur logistique

Prix du gaz industriel HT (euros/kWh)

Stratégies Logistique > n° 117 > Septembre 2009

7� PLUS D’INFOS SUR strategieslogistique.com

Évolution moyenne de la taxe professionnelle en France

Évolution de la taxe professionnelle en France

Évolution du coût de l’énergie électrique

*:1 à 17 :du 1er trimestre2005 au 1er trimestre2009

*

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Page 8: VIRGIN JOUE CALLAS! - Stratégies Logistique

50KWh/m²/anENTREPÔT

2 500€

TECHNOLOGIE

Au 1er janvier 2011, la consommationmaximum d’énergie Primaire sera de 50 KWhpar mètre carré par an pour les bâtiments dutertiaire privé, parmi lesquels figurent lesentrepôts logistiques.

C’est selon l’enseigne Carrefour – qui a misen place la technologie dans 57 entrepôts enFrance - le prix de revient de lareconnaissance vocale par opérateur. Latechnologie permet de diviser le taux d’erreurpar trois à quatre selon les rayons.

Tabl

eau

de b

ord

Marché des chariots industriels

Indice des coûts logistiques(4ÈME TRIMESTRE 2003-BASE 100)

Ventilation des surfaces dans le secteur agroalimentaire

Avril 2009 an/an-1 T/T-4 M/M-12

Électriques - 18 % - 25 % - 21 %Thermiques industriels - 44 % - 57 % - 62 %

LES CHIFFRESCLÉS DE SEPTEMBRE

n° 117 > Septembre 2009 > Stratégies Logistique

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER8TABLEAUDE BORD

Résumé : Mai 2009 reste dansle ton d'un marché toujours en

recherche de son point bas,particulièrement pour les ther-

miques industriels.

POURCENTAGE GLISSANT COMMANDES (EN UNITÉS)

% ÉVOLUTION AN/AN-1, COMMANDES TOUS CHARIOTS

INDUSTRIELS, FRANCE

% DES ENTREPÔTS AYANT DE MOINS DE 1 000M2 À PLUS DE 10 000M2

A fin juin 2009, on observe une hausse annuelle descoûts logistiques en France de 2,11% en un an et de0,18% par rapport au dernier trimestre. Cette variationest la plus faible depuis 2005. L’indice stockage (coût dubâtiment, charges, impôts et équipements de l’entrepôt)est en baisse de 1,09% du principalement au recul ducoût de la construction (-1,3% en un trimestre) et de labaisse du coût des assurances, de l’eau, du gaz et del’électricité. L’indice prestations est en hausse de 0,68%au 1er trimestre 2009 et de 2,58% en un an. Enfin, l’indicesupport représentatif des frais généraux, est en haussede 0,19% sur un trimestre et de 1,43% sur un an.

Source : TL&A

Ces statistiques ont été calculées à partir des réponses collectées auprés des359 sociétés présentes dans le fil d’information commerciale DCI. Un service de :wwww.premiumcontact.fr

29,81 %

16,16 %

12,26 % 8,91 %

15,04 %

�de 2000 à 5000 m2 � +1000 m2 �- 10000 m2

�de 1000 à 2000 m2 �de 5000 à 10000 m2 �NSP

100

105

110

115

120

125

130

2ÈME TRIM. 2008

2ÈME TRIM. 2007

2ÈME TRIM. 2006

2ÈME TRIM. 2005

2ÈME TRIM. 2004

2ÈME TRIM. 2003

2ÈME TRIM. 2009

17,83 %

� Indice de stockage� Indice composite� Indice prestations� Indice support

a-06

o-06

d-06

f-07

a-07

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a-07

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Stratégies Logistique > n° 117 > Septembre 2009

9ALERTE

JURIDIQUE

� PLUS D’INFOS SUR strategieslogistique.comDÉCOUVRIR

l Définition : Le système ECS (Export Control Sys-tem) constitue la procédure d’échange de donnéesdématérialisées relative à l’exportation de mar-chandises hors de l’Union Européenne. Deux pro-cédures de dédouanement coexistent pour les opé-rations d'exportation : électronique et papier utiliséenotamment en cas de défaillance système.

l Mise en œuvre : à compter du 1er juillet 2009.

l ECS repose sur la distinction entre bureaux dedouane « d’exportation » et « de sortie » Lebureau d’exportation : Celui dont relève l'expor-tateur compte tenu de son lieu d’établissement ;celui du lieu où les marchandises sont emballéesou chargées pour le transport export. Lebureau de douane de sortie : Celui où les mar-chandises doivent être présentées avant de sor-tir du territoire douanier de la Communauté.

l Champ d’application : ECS s’applique à toutemarchandise dédouanée à l'exportation : dans lebureau d’exportation d’un autre Etat membre etquittant la Communauté par un bureau de sortiefrançais ; dans un bureau d’exportation français

(dédouanement via Delta) et quittant la Commu-nauté par un bureau de sortie français ou d'unautre Etat membre ; dans un bureau d'exporta-tion français (port, aéroport) qui est aussi bureaude sortie, lorsque la sortie n'intervient pas immé-diatement. Sont hors du champ d’application, tousles échanges où le bureau d'exportation et lebureau de sortie sont identiques.

l Fonctionnement du système ECS : Le visa fiscalélectronique est délivré sur présentation aubureau de sortie de l’EAD (« export accompayningdocument ») qui aura été édité par l’opérateurdans Delta. Ce dernier comporte un numéro deréférence (MRN) et un code à barres, scanné lorsdes formalités de présentation des marchandises.L’opération génère un message électronique dit“ECS – Sortie”.

l Justification de l'exonération de TVA : C’est cemessage électronique qui permet de justifierl’exonération de TVA des exportations. Ce mes-sage doit être conservé et rattaché à chaqueexportation pratiquée afin de permettre de justi-fier l’exonération.

ARCHIVAGEÉLECTRONIQUEL’archivage électronique ne fait pasl’objet d’une réglementation juridiquespécifique, les professionnelsutilisent la norme NF Z42-013 à titrede référence. Elle contient desdispositions sur les clausescontractuelles devant figurer dansles contrats des prestatairesd’archivage électronique. Unenouvelle version de cette normevient d’être publiée (www.afnor.fr.)Elle est entrée en vigueur le 4 mars.

_BAISSE DE TAXES

Depuis le 1er mai 2009, les taxes duesà l’OHMI dans le cadre du dépôt demarques communautaires ontbaissé de 40%. En effet, bien que lataxe de dépôt ait augmenté, la taxed’enregistrement a été supprimée.Les taxes en vigueur sont désormaisde 1.050 € pour une demande parcourrier postal et 900 € pour unedemande en ligne.

_CONCURRENCE

Le règlement 169/2009 du 26 février2009 portant application de règles deconcurrence aux secteurs destransports par chemin de fer, parroute et par voie navigable, est entréen vigueur le 6 mars. Il codifie toutesles modifications apportées auprécédent cadre règlementaire, lerèglement 1017/68 du 19 juillet 1968.Ce règlement écarte notammentl’application de l’article 81§1 auxaccords et pratiques concertéesvisant à une coopération technique.

_EXONÉRATION DE TVA

SUR LES QUOTAS CO2Par une instruction du 10 juin 2009l’administration fiscale a décidéd’exonérer de TVA certainestransactions relatives aux « quotasCO2 », laquelle a vocation à s'appliquerimmédiatement. Les ventes de « quotasCO2 » sont analysées comme desopérations portant sur des titres(autres que la garde et la gestion),pouvant bénéficier de l’exonération deTVA sur le fondement des dispositionsdu Code Général des Impôts (sanspossibilité d’option). _

AVEC LE CABINET FIDAL*

Dédouanement électronique des exportations, mode d’emploi !

Se préparer à la taxe carbonel Quand ? : L’introduction d’une taxe carbone estprobable dès 2010, alors qu’elle était initiale-ment envisagée à un horizon plus tardif. Leprojet s’est accéléré au cours du mois de juil-let 2009. Les grands lignes du dispositif sem-blent être acquises et doivent être dès à pré-sent pris en compte par les entreprises dansle cadre de l’optimisation de leur position fis-cale et afin de minimiser les effets prix ainsique les impacts en termes de compétitivité.

l Quelle assiette ? : Les difficultés liées à l’iden-tification du contenu en carbone des produitsconduiront vraisemblablement à faire un pré-lèvement assis sur les consommations éner-gétiques. Pour les professionnels, le principed’un prélèvement en amont, sur les produitspotentiellement émetteurs de carbone (car-burants, combustibles, produits à doubleusage) en plus des taxes intérieurs existantes(TIPP, TICGN, TICC) devrait être retenu.l Quel taux ? :Le tarif de la taxe serait a priori fixé à

32 euros par tonne pour augmenter progressive-ment jusqu’à 100 euros par tonne en 2030. Ainsi,le taux serait de 56 Euros par tonne environ en2020. Le doute subsiste quant à l’introduction decertains mécanismes d’ajustement visant àassurer la cohérence entre le tarif de la taxe et lavaleur du CO2 sur le marché européen d’échangede quotas (octroi éventuel d’une ristourne fiscaleaux entreprises fortement consommatricesd’énergie).

l Qui paiera ? : La taxe serait acquittée à 51 % parles ménages et à 49 % par les entreprises. Lesindustries les plus consommatrices d’énergiesoumises au marché européen des quotas (sidé-rurgie, ciment, verre, papier) ne devraient pas êtreconcernées. Une redistribution et certains méca-nismes d’ajustement sont envisagés pour lessecteurs les plus exposés, - pêche, agriculture,taxis par exemple-, la liste définitive des sec-teurs concernésn’étant pas arrêtée.

* G.Bernier et P.Hutchings, Paris La Défense

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n° 117 > Septembre 2009 > Stratégies Logistique

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER10EN MOUVEMENT

KIONJEAN-LUC MASTIKIAN

Il est nommé à la tête del’ensemble constituédes unités françaises deChâtellerault (86) et de

Montataire (60) du groupeallemand Kion (contrôle égalementla société Still). Pour développer lacompétitivité des deux sitesindustriels français, les deux unitésde recherche & développement etde production basées àChâtellerault et Montataire vontdésormais renforcer leurcoopération afin de concevoir et defabriquer des chariots demagasinage pour l’ensemble dugroupe. Pour y parvenir, le groupe anommé Jean-Luc Mastikian à latête des deux entités françaises. Il a maintenant en charge lepilotage centralisé des deux sitesainsi que la planification desappareils de magasinage dugroupe sur les deux usines.

_CIUCH

MATTHIEU DELALEAUÀ 40 ans, il vient d’êtrenommé directeuropérationnel dugroupe spécialisé dans

les solutions automatisées demanutention pour la chaînelogistique et la préparation decommandes. Sa mission :développer des synergies ausein de l’entreprise. Diplômé del’ICAM, expert des systèmes depréparation de commandes et del’installation des sites logistiques,il a débuté sa carrière au sein dugroupe 3Suisses (responsabled’exploitation logistique) etpoursuivi chez Fnac Eveil & Jeux(directeur logistique), supervisantnotamment la rationalisation del’organisation du site de Dourgesde 2007 à 2009. MatthieuDelaleau prend également ladirection générale de CIUCHSolutions, branche assurant laconception des solutions, viases bureaux d’étudesspécialisés. _

NOV@LOG

Olivier Maurel, président du pôle decompétitivité

semblée générale de Logistique Seine-Normandie (LSN). Il succèdeà ce poste à Jean-Christophe Lecosse. Nov@log, émanation du groupeLSN, concourt au développement de la recherche logistique. OlivierMaurel, avec ses trente années d’expériences dans les technologiesde l’information apparaît particulièrement qualifié pour dirigé cetteentité. Il est l’un des fondateurs de la société I-log, entreprise spécia-lisée dans les technologies de l’information logistique, entrepriseconsidérée comme l’une des “success story” française de ces der-nières années. En effet, cette start-up créée en 1988 a beaucoup pros-péré, au point d’employer aujourd’hui 800 personnes venant du mondeentier. I-log a été racheté en 2009 par IBM. Olivier Maurel est un expertdes systèmes d’information dédiés aux frets, en particulier ferroviaireset portuaires. Il est, par ailleurs, président d’un groupe (GO4) “Logis-tique et Transport de marchandises” du Predit (programme derecherche du ministère de l’équipement) et membre de l’Académiedes sciences. Ingénieur diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure d’in-formatique et de mathématique appliquée de Grenoble et docteurinformatique (1978), monsieur Maurel a occupé différents postes ausein du groupe GSI, de Software AG et du groupe de transport et Logis-tique Saga, avant de siéger au comité de direction de SNCF Fret, puisd’en être le directeur des services informatiques. GN

30 ANS D’EXPÉRIENCEDANS LES TECHNOLOGIESDE L’INFORMATION

SCHENKERLOÏC GAY

Le géant allemand de lalogistique vient derecruter un nouveaudirecteur du fret aérien,

rattaché à Philippe de Crécy,président du directoire de SchenkerS.A. Depuis cinq ans, directeurcommercial overseas, Loïc Gaycontinuera, dans un premier temps,à piloter la force de vente dédiée àl’overseas. Il s’efforcera depoursuivre le développement du fretaérien dans un marché fortementimpacté par la crise. Âgé de 38 ans,Loïc Gay, diplômé de l’EDHEC, adébuté chez le logisticien françaisDubois, avant d’intégrer le groupeDB Schenker en mars 1998, commedélégué à Sidney, responsable dumarché France. Il a poursuivit sacarrière aux Ètats-Unis, occupantsuccessivement desresponsabilités commerciales à Los Angeles, puis des directionsd’agence à Seattle et Portland. _

EXTELFRÉDÉRIC LLUVIAÀ 30 ans, il vient d’être nomméresponsable achats-approvisionnement et logistique du

groupe spécialisé dansles produits d’accès(interphone)commercialisés

dans la grande distribution. _

A-SISMICHEL RAMOS

La filiale du groupeSavoye spécialiséedans les progiciels et la traçabilité dans

l’entrepôt, vient de recruter unsalarié de Hardis, Michel Ramos,45 ans, dans son équipecommerciale pour promouvoir les offres LM7 et Magistor.

_AFFINE

2 NOMINATIONSRémi Fauquette a été nomméresponsable des actifs

logistiques etLaurence Mestrallet,responsable duportefeuille d’actifs de

bureaux. Rémi Fauquette 32ans, a débuté sa carrière ausein du groupe Volvo AB, avantde devenir négociateurimmobilier chez Jones LangLaSalle. Quant à LaurenceMestrallet, 34 ans, ex-négociatrice chez Atis Real,elle est diplômée de l’ESC deLille.

_SOFLOG-TELIS

GISÈLE ALEXISLe groupe spécialisédans les services àl’industrie (logistique,conditionnement)

vient de recruter une ex-responsable du groupe Veolia,Gisèle Alexis, au poste de “directeur grands comptes”,pour développer la clientèleindustrielle en France. _

Le directeur des systèmesd’information de la société I-loga été élu président du pôle decompétitivité Nov@log par l’as-

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11EN MOUVEMENT

� PLUS D’INFOS SUR strategieslogistique.comDÉCOUVRIR

Du 6 au 8 octobre 2009Cnit - Paris La DéfenseSalon ERP.Le cabinet IDC prévoit unecroissance annuellemoyenne des applicationsERP supérieure à 5 % entre2007 et 2012. Le salon setient en même temps queSolutions Demat, SolutionsCRM et Solutions Achats. www.salons-solutions.com

Du 6 au 8 octobre 2009Parc Expo – porte deVersaillesIP Convergence (logo +photo SL n°109 – octobre2008 p.21))120 exposants ont signépour participer à cetévénement de l’universdes équipements,services et applicationsde communication sur IP(Internet protocole). Unejournée sera consacréeau “Mobile Office Day”,dédiée aux technologiesmobiles. La zoned’exposition MobileOffice rassemblel’ensemble de l’offre en lamatière.www.ipconvergence.com

13 octobre 2009RedonLes Entretiens de lalogistiqueLa supply chain en 2020sera à l’honneur de cecolloque de l’Esli. Avecnotamment Michel Savy,ingénieur et économiste,Bruno Durand, maître deconférences à l’Universitéde Nantes et Paul Tourret,directeur de l’Isemar. Desconférences et des ateliers

permettront de réfléchir auxdéfis à prendre en comptedans la stratégie logistique.Notre magazine StratégiesLogistique est partenaire decet événement.www.entretiens-logistique.com

12 novembre 2009ParisRencontres Expertsur la logistique dudernier kilomètreUne journée de conférencesorganisée par StratégiesLogistique sur un thème quimodifie profondément lesmodèles économiques, lesimplantations logistiques etles schémas de transport.Avec un matinée consacréeà la problématique financière,légale et immobilière et uneaprès-midi à décortiquerles pistes de travail et lesnouveaux usages. www.strategieslogistique.com

25-26 novembre 2009Paris porte de VersaillesProgilog – SolutionsRFID – TraçabilitéTraçabilité est le seulsalon en Europe dédié auxsystèmes d’information,technologies etéquipements pourdéployer une solution detraçabilité. Solutions RFIDest dédié à l’identificationautomatique, à la gestiondes opérations et desdonnées pour automatiserla capture des données.Progilog est le salon dusupply chainmanagement. 140exposants attendent 5 000visiteurs sur ce tripleévénement.

Vos rendez-vous

Stratégies Logistique > n° 117 > Septembre 2009

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n° 117 > Septembre 2009 > Stratégies Logistique

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER12PRESTATAIRES

e constructeur françaisd’immobilier logistiquecréé en 2006 a réalisé

plus de 150 millions de chiffred’affaires en 2008 et cherche àse développer.Abcd se porte bien. En trois ansd’existence, la société atteint unchiffre d’affaires de 152,6 mil-lions d’euros pour l’année 2008.La crise ? « Une opportunité »,explique Patrick Canac, prési-dent de l’entreprise. « Ce quinous incite à initier une politiquede diversification tant sectorielque géographique etde re cherche de solu-tions optimisées àmoindre coût », pré-cise-t-il. Bref, le cons -tructeur de bâtimentslogistiques cherche àgrandir par tous lesmoyens. Celui qui pro-pose un concept d’en-

susurre Patrick Canac. Struc-ture à taille humaine (47 sala-riés dont 38 en France), Abcd afranchi le cap du million de m²construits ou en chantier. L’en-treprise peut également seprévaloir d’être la première asortir de terre de terre un bâti-ment logistique au label HQE :l’opération Segro de Marly laVille dans le Val d’Oise. Unentrepôt de 20 000 m² quin’était pas à l’origine destiné àobtenir la certification et quidoit accueillir son premier

locataire dans lesjours qui viennent. « Cela ne coûte pasplus cher », soulignecelui qui inscritnéanmoins son en -treprise dans unedémarche de déve-loppement durable.GS

LAbcd cherche à grossir

rédéric Deret et MichelAlbrand ont créé lepremier réseau spé-

cialisé dans la distribution etle service de véhicules utili-taires électriques en France.Frédéric Deret, président dugroupe familial Deret, estactionnaire majoritaire et

Michel Albrand, ancien prési-dent de Man France, est co-fondateur. Ils ont obtenu ladistribution exclusive pour laFrance de la marque de véhi-cules électriques Modec. Lepremier constructeur britan-nique de véhicules utilitairespropose un véhicule utilitaire

de 5,5 tonnes permettant detransporter 1,4 tonne de mar-chandises avec une autono-mie de 100 km à la vitesse de80 km/heure. Electruckcitypropose ainsi 12 silhouettesde carrosseries, de la messa-gerie à la benne à ordures enpassant par le fourgon frigori-fique ou le plateau brasseur.Coût de revient au 100 km : 3,5 euros annonce le distribu-teur qui va ouvrir une agencedans 8 villes d’ici la fin de l’année et 12 autres l’annéeprochaine avec un réseau deréparateurs.. « Le véhiculeélectrique ad hoc n’existaitpas », souligne Michel Albrandqui mise sur la distribution de1 500 véhicules à l’horizon2012. C’est aujourd’hui fait !De quoi intéresser tous lesacteurs de la logistiqueurbaine… GS

FElectruckcity mise sur le tout électrique

trepôt au prix de revient de 300euros HT le m² et qui réinvestitdans l’entreprise l’intégralité deses bénéfices réalise déjà 30 %de son activité en Allemagne eten Espagne. Elle lorgne aujour -d’hui vers l’Europe de l’Est et leMaghreb. Et avec 10 millionsd’euros de capitaux propres,elle reste ouverte à tout ce quilui permettrait de poursuivreson développement. « Nousserons attentifs aux opportuni-tés de croissance externe quipourraient se développer »,

GENERIX GROUPEN HAUSSEL’activité édition de l’éditeur delogiciels supply chain GenerixGroup est en hausse de 14 %au premier trimestre. _

POUR LA PLANÉITÉDES DALLAGESLe laser Grinder de Promadispermet une meileurecircultation des chariotstridirectionnels tout enrépondant aux normes desécurité. _

MANULOCS’OUVRE ÀL’INTERNATIONALLe loueur de matériels demanutention s’implante enPologne et en Roumanie. _

CHANTIERPHARAONIQUE AUMEXIQUE POUR GSELe groupe françaisd’immobilier vient de signeravec le groupe mexicainMeridian 100° un contrat pourréaliser un parc logistique aubord du Rio Bravo. Uninvestissement d'1 milliard dedollars. _

L’EXU SE FAUFILEPARTOUTLe nouveau transpaletteélectrique de Still permet letransfert dans les alléesétroites ou dans les surfacesde vente. _

MORIN LOGISTICS’IMPLANTE ENRÉGIONPARISIENNELe prestataire logistiquespécialisé dans la logistiquedu e-commerce se dote d’unnouvel entrepôt situé àVilliers-sur-Marne. _

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Stratégies Logistique > n° 117 > Septembre 2009

13PRESTATAIRES

� PLUS D’INFOS SUR strategieslogistique.comDÉCOUVRIR

e spécialistes euro-péen de la logistiquesous température diri-

gée devient le premieraction-naire de l’entreprise suisseSociété des Gares Frigori-fiques (SGF), avec 58,52 % deson capital, contre 28,25 %jusqu’à ce jour. Pour complé-ter son dispositif européen, legroupe STEF-TFE (2 milliardsd’euros de chiffre d’affaires,15 000 salariés) a décidé d’ac-quérir 30,27 % supplémen-taires du capital de la sociétésuisse, pour détenir la majo-rité absolue au conseil d’ad-ministration. SGF, entrepriseégalement spécialisée dansl’entreposage sous tempéra-ture dirigé, avait enregistré unchiffre d’affaires 2008 (environ18 millions de francs suisse)en progression de 8,5 % parrapport à l’exercice précédent.La société suisse, fondée en1927, possède deux entrepôts,

respectivement à Satigny etBussigny, totalisant 80 000 m3

de chambres froides. Seséquipements concernent touttypes de températures : - 25 °C(surgelés), de + 2 °C à + 4 °C(frais), de +15°C à +18°C (tem-péré). Ses prestations vont del’entreposage multi-tempé-ratures au transport et à lacommission de transport, enpassant par le cross docking,la préparation de com-mandes, le reconditionne-ment, la gestion des stocks entemps réel. Enfin, prestationhistorique, l’entreprise suissefabrique, depuis sa création,de la glace paillette, des glaçons et blocs de glaçons,pour répondre aux besoinsdes restaurateurs, poisson-niers et des grands évène-ments festifs. SGF emploie 60 salariés et dispose d’une trentaine d’ensembles routiers. GN

LSTEF-TFE prend SGF

Norbert Dentressangle cède Novatrans

e prestataire logistiqueet la SNCF se sontaccordés sur la cession

de la participation (de 43 549titres, soit 15,1 % du capital),détenue par le groupe NorbertDentressangle au capital de lasociété Novatrans (ferrou-tage), au bénéfice de labranche Transport et Logis-tique de la SNCF (au travers dela société TLP). Cette dernièreveut investir et développer leferroutage. Le montant del’opération n’a pas été com-muniqué. Cette cession departicipation est par ailleursconditionnée à l’autorisationdes autorités françaises de laconcurrence, qui ont été sai-sies. Initialement détenue par

la SNCF (39,90 % du capital), lafédération nationale destransports routiers (16,07 %),le groupe Norbert Dentres-sangle (15,1 %) et le groupeCharles André (20,15 % ducapital), le groupe Novatrans,passe un peu plus entre lesmains de la SNCF, via sabranche Transport et Logis-tique. Novatrans compte 13terminaux en France, 1 en Italie et 2 filiales en Europe. GN

L

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n° 117 > Septembre 2009 > Stratégies Logistique

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER14PRESTATAIRES

PROLOGIS DÉCLAREUN TAUX D’OCCUPATIONDE 97 %Pour le premier semestre 2009,l’ensemble des plate-formesfrançaises du géant américainde l’immobilier logistiqueaffichent un taux d’occupationproche du maximum. Fait rareen temps de crise. Grâce à denouveaux contrats. _

BARJANE ACQUIERT65 HECTARESCette acquisition de plus de 7millions d’euros marque ledépart des travauxd’aménagement du nouveauparc logistique de la Côted’Azur. _

DDS LOGISTICS ENHAUSSEL’éditeur français de progicielsdu transport réalise un chiffred’affaires de 6 millions d’eurosen 2008, en progression de 20 %. _

STEF-TFE AGRANDITSON SITE D’AGENLe prestataire du froid vientd’inaugurer une extension sursa plate-forme d’Agen, situéeau cœur de l’Agropole. Autotal la plate-forme offredésormais une superficie enfroid positif de 6 500 m2, soit 22 000 m3 de volume. _

PREACTOR ÀL’UNIVERSITÉLe département QLIO del’Université de Nantess’appuie sur Preactor pourformer ses futurs diplômés àl’utilisation de solutions deplanification etordonnancement. _

Premium Optifuel réduit la consommationde 6,4%

e constructeur de ca -mions Renault Trucksmet sur le marché

une offre qui propose un véhi-cule optimisé pour la réduc-tion de consommation et une formation à la conduiterationnelle aboutissant à ungain de carburant de 6,4 %.« C’est la première fois qu’un constructeur associe

la vente d’un camion à celled’une formation à la conduiterationnelle », explique-t-onchez le constructeur de poidslourds. Une démarche quivise à réduire significativementle poste consommation d’uncamion. Intitulée PremiumOptifuel, cette offre est baséesur le tracteur 4x2 PremiumRoute plus des options qui

réduisent la consommation :boîte optidriver+, pneusMichelin X-Energy-Saver-green et jantes en alumi-nium. Les gains de consom-mation obtenus grâce à cecamion représentent 4 % à 7% de la consommation enmoins qu’un camion tradi-tionnel sans options. Pre-mium Optifuel s’accom-pagne d’une formation à laconduite rationnelle OptifuelTraining et du logiciel demesure Optifuel Infomax. Cedernier permet au chauffeurde mesurer et d’analyser sapropre consommation de car-burant mais il se cantonne aufichier excel. Quant à la for-mation, elle se déroule en unà deux jours selon les pays.Cet ensemble de mesurespermet au constructeur d’af-firmer que cela réduit laconsommation d’un camionde 6,4 %. Un résultat obtenuaprès des essais réalisés surune distance de 2 000 km etcertifiés par le cabinet TÜV. GS

L

Nouvelle solution leanFlexNet Lean MaterialFlow a été développé parApriso en collaborationavec Accenture.La solution développéepermet de s’appuyer sur lesmeilleures pratiques utili-sées depuis des annéesdans la gestion des fluxs’appuyant sur les prin-cipes du “lean manufactu-ring”. Cette nouvelle solu-tion de la famille Flex Net,intitulée FlexNet LeanMaterial Flow, «vient rem-

plir certains vides laisséspar les applications ERP »,explique le communiqué. « Cette solution est unmoyen de considérer Flex-Net comme un module ERPapportant plus d’adaptabi-lité, de réactivité et de visibi-lité au niveau des ateliers »,précise Christophe Mouille,managing partner chezAccenture. Valeo a joué unrôle important dans la miseau point de la solution, ens’assurant que les besoins

fonctionnels des fournis-seurs de l’automobile de 1er rang et que les principesdu “lean manufacturing”étaient bien respectés.La solution permet de syn-chroniser les flux matières,de contrôler l’exécution destâches logistiques, d’amé-liorer la qualité de service,de simplifier les interfaceshommes-machines et deréduire les coûts d’installa-tion et de maintenanceinformatique. GS

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Stratégies Logistique > n° 117 > Septembre 2009

15CHARGEURS

� PLUS D’INFOS SUR strategieslogistique.comDÉCOUVRIR

xelis + a lancé depuis un mois un service de livraison basésur le triporteur électrique. Il est destiné aux livraisons dansParis intra-muros en soirée. Saranza.com s’est épris de la

petite reine et propose désormais ce service à ses clients. Ce modede circulation non polluant et silencieux a l’avantage de pouvoir uti-liser les couloirs de bus « et sont donc souvent plus rapides qu’unvéhicule classique », assure le communiqué. Ils sont en outre auto-risés à se garer sur les emplacements livraisons et participent audésengorgement de la capitale. Ces tricycles à assistance élec-trique sont dotés d’un “cargo” d’une capacité maximum de 250 kget d’un volume de 1,5 m3pour une autonomie de 7 heures. Le clientde Sarenza sera livré à domicile. Avec le service premium, il auramême droit à des mi-bas, un chausse-pied, un miroir et un tapisd’essayage. Axelis + propose au chausseur de livrer jusqu’à 4 pairesde chaussures, à savoir un modèle dans divers coloris et

modèle ou carrément4 modèles différents.Pour toute commandeavant 14 h, les clientsseront livrés entre 16 h 30 et 19 h 30. Pourcelle passée avant 15 h 30, les livraisonsauront lieu entre 19 h 30 et 22 h. GS

ASarenza.com livre à vélo

a blanchisserie centrale des Hôpitaux de Paris a opté pourun rayonnage mobile SSI Schaefer pour des raisons deplace. Grâce à SSI Schaefer, la blanchisserie des Hôpitaux

de Paris a réussi à doubler ses capacités de stockage en installantun rayonnage mobile sur la dalle existante. L’automaticien a adaptéles embases de son rayonnage pour laisser passer les longeronsdes gerbeurs. Une solution lorsqu’il s’agit d’éviter un chariot à mâtrétractable, beaucoup plus onéreux. L’automate Siemens Série 7pilote l’ensemble de l’installation et contrôle le fonctionnement durayonnage mobile. SSI Schaefer respecte par ailleurs la directive“sécurité machine”. Une cellule photoélectrique balaie la longueurde l’embase pour détecter d’éventuels obstacles dans l’allée avantqu’elle ne se renferme. Une cellule de barrage de zone en amonta aussi été installée pour détecterle passage d’un piéton. Des aver-tisseurs sonores informent le pré-parateur du déplacement desembases. SSI Schaefer a par ail-leurs installé une double armoirede commande pour que le prépa-rateur ne soit pas obligé de traver-ser tout le bâtiment pour pro-grammer le rayonnage ou lemettre en position nuit. GS

L

Les hôpitaux de Paris rayonnent

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n° 117 > Septembre 2009 > Stratégies Logistique

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER16TRAÇABILITÉ

initiative du groupeMetro en matière deRFID a commencé à

se faire connaître en Asie. Avecle programme “tag it easy !” qui fait partie de l’initiative “advanced logistic Asia (ALA)”,Metro cherche à accroître l’ef-ficacité et la transparence de lachaîne d’approvisionnementdans cette région du monde.L’enseigne de distribution s’ap-puie pour cela sur son parte-naire Checkpoint. Ce dernierconseille les fournisseurs asia-tiques et livre les étiquettesRFID pré-imprimées directe-ment sur les sites de produc-

tion. Il suffit aux participants du programme “tag it easy !”d’appliquer les étiquettes surles palettes destinées auxentrepôts Metro en Allemagne.Cette phase du projet, la troisième, mobilise plus de 75 fournisseurs en Chine et enInde et vient s’ajouter aux 100 fabricants déjà membre duprogramme à Hong Kong, enChine et au Vietnam. « Depuisla mise en place du pro-gramme, les processus deréception des marchandises sesont considérablement amé-liorés et les taux de lecture desétiquettes UHF Epc gen 2 don-

eopost ID a mis enœuvre une solutiond’expédition sur Internet

pour les services postaux aus-traliens. Avec “click and Send”,les internautes particuliers etentreprises peuvent expédier etsuivre leurs plis et colis à l’inter-national de chez eux ou dubureau. C’est ce que propose laposte australienne depuis début

mars. Tout internaute peut avoiraccès à ce service d’expéditionen se connectant au sitehttp://clickandsend.com.au.L’expéditeur remplit un formu-laire en ligne (contenu, taille,poids, valeur) avec l’adresse dedestination du colis. Il peutmême souscrire une assu-rance en ligne. L’expéditeurpeut choisir de faire enlever son

courrier à une adresse de sonchoix ou de le déposer à unbureau de poste. En s’enregis-trant sur le site, cette solutionpermet à chaque utilisateur dedisposer d’un carnet de plu-sieurs milliers d’adresses,d’éditer et d’envoyer des rap-ports personnalisés sur lesexpéditions à l’adresse email deson choix. GS

L’L’initiative Metro atteint l’Asie

Cyber bureau de poste

ace aux vols sur chan-tiers, l’application destechnologies à base de

puce RFID pourrait devenir unesolution. Lagassée Technolo-gies a ainsi développé un produitpermettant le contrôle de présence et la protection desengins, équipements, outils etmatériaux sur chantiers. Déve-loppée en réponse à un cahierdes charges élaboré par la FFBen partenariat avec Filrfid, cettesolution permet à la fois l’identi-fication et l’inventaire des objetset la protection antivol de ces

mêmes objets. Pour ce faire,Lagassé Technologies s’est rapproché de Securitas AlertServices, reconnu pour la télé-surveillance d’objets mobiles. « Les objets à protéger sontéquipés d’une éti-quette électroniqueen relation perma-nente avec la base,elle-même en com-munication régu-lière avec la stationde télésurveilancede Securitas AlertServices en mode

FSolution antivol pour le bâtiment« LA RFID SEULE

NE SUFFIT PLUS »« La RFID s’associe à destechnologies complémentairescomme la communication enchamp proche NFC (near fieldcommunication), la localisationen temps réel, le géo-positionnement par satellite,l’échange “machine tomachine”, la télématique ou leBluetooth. La RFID seule nesuffit plus », constate LaurentNoël, directeur du salon RFIDqui se tient les 8 et 9 décembreprochain au Cnit (Paris LaDéfense). La cinquième éditionde ce salon s’ouvre d’ailleurs à toutes les solutionsd’identification, de suivi et de traçabilité, avec une croissance attendue du visitorat de 40 %. _

POURBIBLIOTHÈQUETagsys a sorti deux nouveauxproduits pour bibliothèque : unportique antivol L-SP3, systèmede détection alliant performanceet esthétique et une étiquetteFolio conçue pour préserverl’intégrité des documentsanciens et ouvrages précieux. _

SKORPIO ENWINDOWS MOBILE 6.1Avec leur systèmed’exploitation en WindowsMobile 6.1, un claviernumérique simplifié, lameilleure robustesse de leurcatégorie et trois nouvellesoptions de communication, lesnouveaux Datalogic Skorpio etSkorpio-Gun veulent satisfaireencore plus d’exigences dansle monde du détail et lesapplications d’entreposage. _

nent entière satisfaction »explique le dr Gerd Wolfram,directeur du CIO Office dugroupe Metro. Les étiquettesRFID livrées par Checkpointintègrent le numéro séquentiel(unique) du colis, lu en diffé-rents points de la chaîne logis-tique entre le lieu de fabricationet l’Allemagne. Le groupe Metroreçoit en avance une notifica-tion de livraison par EDI et lesfournisseurs recoivent lespreuves de livraison automati-quement. Les fournisseurscommandent les étiquettes viale portail RFID Link mis à leurdisposition par le groupe. GS

GPRS/GSM », explique PhilippeKervalla, directeur commercialde Lagassé Technologies. Intitu-lée L@borne, cette solution est lapremière solution RFID indivi-duelle antivol sur chantiers. GS

N

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49%

10%

41%

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17IMMOBILIER

� PLUS D’INFOS SUR strategieslogistique.comDÉCOUVRIR

vec 336 394 m² louésou vendus au 1er se -mestre 2009 contre

291 914 m² à la même périodel’année dernière, le marchéfrançais des grands entrepôtssemble faire preuve d’unebonne résistance face au ra -lentissement général observésur les autres marchés immo-biliers tertiaires. Toutefois ilconvient de nuancer quelquepeu ces bons résultats puisque38 % de la demande placées’est faite au travers de comptespropres. Il s’agit des implanta-tions de Sisley à Saint-Ouenl’Aumône (45 739 m²), deManutan à Gonesse (56 000 m²)ou encore de La Poste à Boisd’Arcy (26 500 m²). En dehorsde ces clés en main, le marchélocatif des entrepôts a seule-ment consommé 208 155 m²,soit un niveau moindre qu’au1er semestre 2008. Les utilisateurs sont toujoursdans une politique d’économieet dans une phase d’atten-tisme dans leur prise de déci-sion immobilière. Les presta-taires, dépendant des contratsqu’ils obtiennent, sont les

grands absents de ce débutd’année. Les chargeurs ontconsommé les deux tiers dessurfaces commercialisées,principalement dans le nordde l’Ile-de-France. La taillemoyenne des transactions estégalement en baisse passantde 16 000 m² à 13 000 m² enmoyenne. Conséquence directede la baisse de la demande,l’offre immédiate est en aug-mentation. Rappelons aussique la réalisation de comptespropre n’impacte pas sur lestock existant. Le taux devacance à fin juin s’établit à 9,2 % pour l’Ile-de-Francecontre 8,7 % le trimestre précédent. L’est et le sud francilien concentrent 70 % de ces disponibilités immé-diates.Du côté des valeurs locatives,le loyer prime facial est tou-jours stable autour de 48 - 53 euros. Les mesures d’ac-compagnement perdurentvoire s’accroissent sous lapression des utilisateurs. Ladécote entre le loyer facial etle loyer économique est del’ordre de 15 à 20 %. GS

Les comptes propressauvent le marché

Source : Jones Lang LaSalle

�clé en main�neuf (hors clé en main)�seconde main

A

BAROMÈTRE EXCLUSIF JONES LANG LASALLE/ STRATÉGIES LOGISTIQUE

RÉPARTITION DE LA DEMANDE PLACÉÉE PARTYPOLOGIE DE LOCAUX (1ER SEMESTRE 2009)

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n° 117 > Septembre 2009 > Stratégies Logistique

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER18

e train, rarement syno-nyme d’efficacité enmatière de fret, évoque

plutôt la lenteur de ses convois(25 km/h en moyenne) et unefiabilité contestée. C’est parl’exemple du contraire que Ser-nam commence à convaincrede nouveaux clients. Cet ancien

HUBSmultimodaux (rail-route)construits par Serman

RÉFÉRENCES en servise aprés vente pour Boulanger2 500Sernam,

en chiffres :4

L

LE SITEDU MOIS

La plateforme Sernam de Marseille-Miramas, qui a commencé à fonctionner fin avril, livre les pièces détachées de Boulanger en quelques heures, sur toute la région sud-est, grâce à son accès aux lignes à grande vitesse.

Comment le TGVaccélère les flux

(route-rail) de Valenton, l’unedes premières construites parle groupe Sernam, deux ansaprès sa privatisation. Ce der-nier, constitué suite à un rachatvia un MBO (management buyout) par 83 de ses anciens diri-geants, a procédé au renouvel-lement de l’intégralité de seshubs intermodaux et la plusgrande partie des agences.

Effort d’investissementSernam avait hérité de sitesSNCF souvent vétustes et ina-daptés. En moins de quatreans, l’expressiste a remis à neufplus de 50 % de son parc immo-bilier. Toutes les agences ontété renouvelées et moderni-sées, notamment à Lille. Tout cela représente un trèsgros effort d’investissement.Sur les quatre hubs intermo-daux mis en service, le plusancien, celui de Bordeaux, estâgé de deux ans et demi. Ledernier, Miramas compte 101portes à quai et dessert cinqdépartements de la région

MILLIONS D’EUROSC’est le chiffre d’affaires de Sernam en 2008371

vassal de la SNCF, privatisé en2005, joue son va-tout sur larapidité de l’acheminement. Sacarte maîtresse réside dans lestrains cargo express qu’elle faitcirculer à grande vitesse sur lesvoies du TGV, libérées du traficvoyageur la nuit. Cet atout, elleen a l’exclusivité, grâce à un

contrat d’une durée de dix anssigné avec la SNCF.La collaboration entre Sernam,spécialiste du transportexpress et Boulanger, filiale dedistribution de produits élec-troménager du groupe Mulliez,a démarré en 2006. Elle débuteavec la plateforme intermodale

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Stratégies Logistique > n° 117 > Septembre 2009

19� PLUS D’INFOS SUR strategieslogistique.com

sud-est, avec une rapiditéd’acheminement qui lui per-met de concurrencer avanta-geusement l’express routier. Lecentre de Miramas est opéra-tionnel depuis la mi-avril. Lepremier train cargo express en provenance de Paris arriveà quai à 5h30 du matin. La cen-taine de salarié du site ne dis-pose que de quelques heures(dont deux heures pour le seuldéchargement) pour traiter etassurer le transfert de la mar-chandise vers les camions.

Du condensateur à l’écran platEn l’occurrence, la logistiqueavec son client Boulanger estorganisée à partir de l’entre-pôt de Hénin-Beaumont(43000 m2). Lequel appartientà Parcolog qui le loue à Bou-langer. « Nous avons deuxtypes de logistique. L’uneconsiste à gérer les flux dequelque 87 magasins à partirde trois entrepôts : un petit sitepour les pièces détachées etdeux entrepôts régionauxpour les plus grosses pièces.L’autre concerne une logis-tique de service, c'est-à-diredes retours, suite à despannes ou défaillances »,explique Franck Dupont,directeur logistique de Bou-langer. Les pièces concernéesvont du condensateur à ladalle d’écran plat. Boulangertotalise 12 000 références pro-duits et 2 500 références sur leSAV pièces détachées, pièces

sur lesquelles la saisonnalitéest faible. « Il ne s’agit pas de flux énormes : une à deuxpalettes par jour pour troiscentres SAV. Cela concernesouvent des objets relative-

ment fragiles et d’une certainevaleur. Il faut limiter les rup-tures de charge et on a trèspeu de passages à quai »,indique Franck Dupont. « Surles pièces détachées, c’est la

FICHE TECHNIQUE DU SITE DE MIRAMAS• Responsable du site : Jean-Joël Hinard• Surface du terrain : 40 300 m2

• Surface du quai : 6 100 m2

• Nombre de portes : 101• Nombre de salariés : 100• Périmètre de desserte

(expédition/distribution) :3 départements (13 – Bouches-du-Rhône,30 - Gard et 84 - Vaucluse) + Hub : 2 départements (05 – Hautes-Alpes et 04 – Alpes-de-Haute-Provence)

• Equipements utilisés : chariotsJungheinrich

• Trafic total marchandise : 250 t/jour• Nombre de trains traités : 2 par jour• Systèmes d’informations utilisés :

- progiciel Sernam - 70 terminaux mobiles pour les tournées

de livraisons - 8 postes de travail relation clients

D’ENTREPÔTS350 000 m2 EUROSC’est le prix pour l’acheminement express d’une paletteentre le Nord et le Sud de la France.80

FRANCK DUPONT, directeurlogistique de Boulanger

« Sur les piècesdétachées, c’estla vitesse quinous intéresseet Sernam est leseul à nousproposer unsystème delivraison à J+1. »

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n° 117 > Septembre 2009 > Stratégies Logistique

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER20

EUROS C’est le chiffre d’affaires réalisépar Sernam avec Boulanger200 000 C’est le nombre d’équivalent camions retirés

du trafic routier par les quatre trains cargosexpress quotidien de Sernam15 000

Entretien avec Pascal Million,directeur des ventes région Nord de Sernam

Stratégies Logistique : Le projet a-t-il été lancépar vous ou par Boulanger?Pascal Million : C’est nous qui sommes allésles démarcher, en leur présentant notre outil,le train, avec une vitesse qu’aucun camion nepeut atteindre. Ce qui les a intéressés, c’estnotre capacité à livrer une commande du jour,dès le lendemain matin, avec régularité et sansaléa (accidents, bouchons). Résultat : Boulan-ger peut prendre davantage de commandes ;les enregistrer plus tard dans la journée –jusqu’à 15 heures– et les grouper.

S L : En quoi consiste votre offre ?P M :Notre activité principale consiste à appro-visionner en pièces détachées (de la porte defrigo au transistor, en passant par le joint) lescinq plateformes techniques de Boulanger.Chacun de ces centres techniques emploieenviron 120 salariés, qui complètent et répa-rent en service après-vente les produits Bou-langer. En l’occurrence, le flux démarre de laplateforme de stockage gérée par Boulanger àHénin-Beaumont. Il doit impérativement arri-ver sur notre site de Marseille-Miramas à 5 hdu matin. Sur place la marchandise est identi-fiée, flashée, traitée en moins de deux heures.Nous acheminons les pièces sur deux axes.L’un, nord-sud/sud-ouest, part de Valenton,près de Paris, jusqu’à Toulouse en passant parBordeaux. L’autre, nord-sud/sud-est part deValenton jusqu’à Marseille-Miramas. Nouschargeons et acheminons quatre trains par jouret pour Boulanger nous chargeons une à deuxpalettes par site et par jour. Et si Sernam ne livrepas la plateforme chaque matin, il y a 120 sala-riés Boulanger au chômage technique.

S L : Quelle est la valeur ajoutée de vos trains?P M :Les trains sont composés de wagons Ser-nam. Ces trains-cargo express sont des vec-teurs d’acheminement qui représentent l’équi-valent de 60 semi-remorques chaque nuit. Ils

circulent sur le réseau des lignes grandesvitesse TGV et non sur le réseau traditionnel ;ce qui leur permet de rouler à 200km/h, à com-parer à la limitation de 90km/h maximum pos-sible sur les routes. Nous avons ainsi déve-loppé un réel savoir-faire de handling rail route,et nous en faisons bénéficier nos clients quirecherchent une solution innovante de trans-port alliant rapidité, fiabilité et développementdurable.

S L : Combien cela coûte-t-il ?P M : Pour une palette de 76 kg au départ deHénin-Beaumont dans le Nord, la liaisonexpress jusqu’à Miramas revient à 80 euros.Pour le service après-vente de Boulanger, laprestation est facturée entre 150 000 et 200 000euros par an. Cela ne coûte pas beaucoup pluscher qu’une prestation équivalente par camion.Mais, au final, le différentiel de prix avec nosconcurrents prestataires est très faible.

« Une vitesse qu’aucuncamion ne peut atteindre »

BOULANGER EN 6 CHIFFRES• 1,16 milliard d’euros en

2008• 3 entrepôts• 87 magasins Boulanger• 5 915 salariés• 12 000 références• 150 fournisseurs de

grandes marques

LE SITEDU MOIS

vitesse qui nous intéresse etSernam est le seul à nous pro-poser un système de livraisonà J+1 », déclare Franck Dupont.

MulticanalEn pratique Sernam traite unepart très modeste des flux deBoulanger, puisque la messa-gerie compte pour seulement5% du budget de transport delafiliale du groupe Mulliez. Mais lalogistique de Boulanger évoluerapidement, puisque l’entre-prise aura ouvert six nouveauxmagasins en 2009. L’entrepôtpour les petites pièces va êtreréaffecté. L’entreprise vise unelogistique multicanal (distribu-tion/internet/retour).Du pain bénit pour Sernam, quipeut espérer accompagner ledéveloppement de son client.Le business plan de Sernamavait programmé le retour àl’équilibre en 2009. L’arrivée dela récession ne devrait différerque de peu cet objectif, car l’en-treprise a été recapitalisée etdispose d’une situation de tré-sorerie saine. � GILLES NAUDY

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Stratégies Logistique : Quelest le cœur de métier deGazeley, la conception d’en-trepôts, le financement, lacommercialisation ? Maïté Inglis : Gazeley est unopérateur d'immobilier logis-tique durable. Nous dévelop-pons des plateformes logis-tiques à vocation durable dansle monde pour le compte degrands groupes internationauxet de prestataires logistiques.Nous visons à devenir un déve-loppeur global d'immobilierlogistique à vocation durabledestiné à réduire les coûtsd'exploitation pour leurs loca-taires.

SL : Quelle activité contribuele plus aux bénéfices ?M I : Le développement d’im-

L’opérateur immobilier, racheté en 2008 par le fondsDubaï Word, déclare ne pas connaître la crise, grâceà une implantation mondiale judicieuse. En France,avec deux chantiers en cours, Gazeley travaille à lalabellisation HQE de ses entrepôts.

« Les loyers nevont pas baisser ! »

Maïté InglisDirectrice générale de Gazeley France

Gazeley, c’est : 1987C’est la date de la création del’entreprise 2008 Rachat par Dubaï World

à Wal-Mart 6 MILLIONS DE M2

de plateformes logistiquesdans le monde

mobilier logistique qui estnotre activité principale.

SL : Votre activité est-elle frei-née par la crise ?M I : Peu. Et Gazeley peut tou-jours autofinancer tous sesprojets. Même si nous avons àfaire à un marché bouleversé ettrès erratique. Pour les entre-pôts de classe A, les prixvarient du tout au tout. Gazeleya finalisé la vente de quatrebâtiments (Lyon, Beaulieu,Montauban, Agen) à la fin 2008et un bâtiment logistique vientd’être livré ce printemps auRoyaume-Uni. Mais, cette

année le rythme des opéra-tions ralentit. En 2009, nous necomptons pas effectuer derevente de bâtiments auxinvestisseurs. En France, larotation des bâtiments se faittous les deux ans. Sinon, nouscontinuons d’accompagnernos clients en proposantnotamment de la vente en l’étatfutur d’achèvement.

SL : Où faites-vous construireet quels types d’entrepôts ?M I : En France, nous avonsdeux chantiers en cours, dontun en Bretagne. Il y a un besoinsur les régions Ouest et Sud-

Est, mais peu de demande denos clients sur la région Centre,trop éloignée des bassins deconsommation. Dans le mêmetemps, beaucoup d’entreprisescherchent toujours à louer enIle-de-France. Mais il n’y a plusaujourd’hui de prime à cetterégion. Nous construisons plu-tôt de gros entrepôts, à partir de10 000 m2 et le plus grand quenous ayons réalisé en Francetotalisait 74000 m2, pour Proc-ter & Gamble.

SL : Les loyers vont-ils bais-ser ?M I : C’est vrai qu’il y a beau-coup d’entrepôts vides. Pourautant, je ne pense pas que lesloyers vont baisser. Chez nous,les entreprises clientes sont leplus souvent de très grandsgroupes de dimension interna-tional comme les groupesNestlé ou Wal-Mart. L’heure

n° 117 > Septembre 2009 > Stratégies Logistique

22INTERVIEW

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER

« Gazeley a finalisé la vente de quatre bâtiments fin 2008 en France et un bâtiment logistique vient d’être livré

ce printemps au Royaume Uni. »

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est à l’optimisation à 100 % desentrepôts existants et nousconstatons que beaucoup deprojets sont mis en sommeil.Parce que les clients réfléchis-sent et recherchent de plus enplus des contrats logistiquessécurisés.

SL : Votre rachat par DubaïWorld a-t-il eu un impactmajeur sur votre stratégie ?M I : 2009 est effectivement uneannée d’intégration à DubaïWorld, qui nous a racheté (parl’intermédiaire de sa filiale EZW)

en juillet 2008. Nous allons nousorganiser par continents. Ainsi,Dubaï World va reprendre lesactivités de Gazeley en Inde, auMexique et en Chine. Nick Red-wood est le pdg de GazeleyEurope. Nous venons d’ouvrir unbureau en Pologne, pour accélé-rer notre développement enEurope de l’Est. Gazeley garde saculture d’innovation et sa dimen-sion environnementale, dimen-sion intégrée dans les projets del’entreprise depuis 2002. Ainsi enFrance, nous avons l’intention delabelliser nos entrepôts HQE

(Haute qualité environnemen-tale). La réduction des émissionset une bonne intégration au pay-sage reste notre préoccupationconstante.

SL : Le niveau de prestationsoffert par Gazeley est-il acces-sible aux PME ?MI : Oui tout a fait. Nos services etnos offres sont les mêmes pourchaque client. Nous nous efforçonstoujours de répondre aux besoinsspécifiques des entreprisesclientes, peu importe leur taille.

� PROPOS RECUEILLIS PAR GILLES NAUDY

sites en France9

PARCOURS

1988 Maïté Inglis décroche sonDESS (diplôme d’étudessupérieures spécialisés entraduction).

2001 Elle a intègré Gazeley auposte de chargéed'affaires. Elle évolue versun poste de chargée dedéveloppement.

2006 Elle devient directrice du développement,mission pour laquelle elledéveloppe un largeportefeuille detransactions.

2007 Maité Inglis est nomméedirectrice générale deGazeley France.

Stratégies Logistique > n° 117 > Septembre 2009

23� PLUS D’INFOS SUR strategieslogistique.comDÉCOUVRIR

42 SITES dans le monde dont 23 au Royaume-Uni et 5 en Chine 16 PAYS dans le monde avec

l’intégration d’EZW ( 7 paysen Europe avant l’intégration)

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n° 117 > Septembre 2009 > Stratégies Logistique

24SUPPLY CHAINMANAGEMENT

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER

L’arrivée de Virginie Vidal et de la fonction supply chain dans l’entrepriseont permis de libérer les équipes de vente de tâches logistiques telles quel’approvisionnement. Et de centraliser les commandes sur un entrepôtcentral externalisé à Kuhne+Nagel.

Libérer les équipes

Virgin, c’est : 60 MILLIONS D’EUROSC’est la valeur du stock de Virgin pour un chiffred’affaires de 340 millions d’euros. 30 000C’est le nombre de références

en stocks gérées par K+N.

a réserve, c’est fini !Virgin fait partie decette liste de plus en

plus longue d’enseignes esti-mant que le stock attenant aumagasin fait définitivementpartie du passé. Avec le projetCallas (Centralisation, Appro-

visionnement, Linéaires,Logistique, Assortiment),toute l’entreprise est mobili-sée pour bâtir une nouvelleorganisation de l’enseigne. Ceprojet typiquement logistiquefait en réalité suite au projetVirgin first entrepris avec le

cabinet Mac Kinsey pour réor-ganiser la gestion de la chaîneproduit, administrative et dupilotage du magasin. But del’opération : permettre dedégager du temps consacré auclient. Il s’agit de faire écono-miser aux collaborateurs de

l’enseigne le temps passé àmettre en bac ou à retirer desrayons. « 40% à 50% de tempslibre a été redonné à la relationclient », estime Jean-NoëlReinhardt, pdg de l’enseigne.Le projet Callas est une pour-suite de ce processus de reen-gineering de la supply chainconsistant à développer le chif-fre d’affaires en réduisant lestock. Une des façons de ren-dre le temps au temps anotamment consisté à retirerle travail d’approvisionnementaux vendeurs. Une tâche cul-turellement ancrée dans l’en-treprise qui a demandé derevoir la copie des flux de l’entreprise. Il y a trois ans, la réserve du magasin desChamps Elysées avait, dans unpremier temps, été déportéeboulevard Mac Donald. Uneprestation réalisée parKuhne+Nagel qui se substi-tuait alors aux magasinsn’ayant par exemple pas deréserve suffisante pour passerses commandes. « Au lieu delivrer les Champs Elysées, lesfournisseurs livraient K+N quise substituait au traitement

L

Les deux logiciels utilisés par Virgin sont les modules JDA Advanced Store Replenishment(réappro magasin) de E3 et JDA Space Planning (planification de linéaires) d’Intactix. Deuxsociétés rachetées par l’éditeur JDA et dont les produits ont été développés depuis 2003 pourproposer des solutions spécifiques à la grande distribution. Interfacés entre eux, ces logicielspermettent de maîtriser le réapprovisionnement d’une part et le merchandising de l’autre.Deux processus fondamentaux dans le commerce qui permettent d’optimiser le stock et laculture d’achat locale. Mais alors que la distribution oppose souvent supply chain et categorymanagement (assortiment, gamme, plan d'implantation rayons) ces outils permettent préci-sément de les réconcilier. « Le réapprovisionnement doit aujourd'hui se baser sur la configu-ration réelle du linéaire en magasin pour optimiser les stocks, et réduire les ruptures »,estimeFranck Lheureux, directeur commercial Europe du Sud de JDA. Des logiciels qui facilitent également l'introduction des nouveaux produits en gamme. Ils s’ap-puient sur les engagements des vendeurs pour la première semaine. Puis le logiciel de prévi-sions des ventes analyse les ventes au jour le jour et réalise une proposition adaptée de réap-provisionnement pour les cinq semaines suivantes. Il gère donc à la fois le potentiel de rupturedu produit et la fin de vie des collections et des produits à vente exceptionnelles. Les vendeurspeuvent donc consacrer plus de temps à leurs clients ou à la théatralisation de l'aire de vente.Chez Virgin, les logiciels E3 et Intactix de JDA s’appuient sur l’ERP (Enterprise Resource Plan-ning) MMS (Merchandise Management System), développé également par JDA et “customisé”par l’enseigne pour les métiers du livre et du disque dans le projet Elvis. Aujourd’hui, Elvisinterprète donc du Callas !

Des logiciels pour mieux vendre

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logistique mais ce n’était pasun entrepôt de stockage »,précise Virginie Vidal, direc-trice supply chain arrivée enfévrier 2009 pour réorganiserla logistique des magasins.Rebelote, cette année. Cettefois, le prestataire logistiqueest appelé à étendre son péri-mètre des sept magasins pari-siens aux 36 sites de l’enseigneen France. À Bondoufle, sur un entrepôt multi-clients de43 000 m², K+N consacre7800m² à l’enseigne pour plusde 30 000 références. Désor-mais le prestataire pose l’éti-quette prix à la réception (cen’est plus le travail du ven-deur). Le stock est organisépour tenir compte de l’ordredes linéaires en magasin. Lescommandes sont préparées à J ou J+1 suivant le plan de

Stratégies Logistique > n° 117 > Septembre 2009

25� PLUS D’INFOS SUR strategieslogistique.comDÉCOUVRIR

Le prestataire manipule 13,5 millions d’unités de venteconsommateurs pour 25 000 bacs expédiés par mois.13,5 millions

Avec une maîtrise de formulation physico-chimique, VirginieVidal se destinait plutôt à l’industrie. « Mais je suis tombée dansle commerce et je me suis prise au jeu »explique la diplôméede gestion des entreprises à Montpellier qui adore la confron-tation avec le concret et l’accès rapide aux fonctions de mana-gement. En commençant par un poste de responsable de rayonà Strasbourg chez Sephora puis de directrice de magasin auLuxembourg. « C’était le premier magasin à l’étranger de lachaîne de parfums »,se souvient Virginie Vidal. Revenue à Parisen 1999 pour prendre la direction de Paris-Est (19 magasins),elle se hisse à la direction du magasin des Champs-Elyséesentre 2001 et 2004. C’est à cette époque que Sephora entre-prend un travail de rationalisation et de réflexion et d’optimi-sation du travail en magasin avec une centralisation des appro-visionnements. Virginie Vidal est alors appelée à créer en 2004la supply chain de Sephora qui prend en charge l’approvision-nement des magasins et le pilotage de l’entrepôt.« Entre Sephora et Virgin, il y a énormément de points com-muns : les concepts, les codes couleur, le sens du merchan-dising, le flux client, l’amour du produit et un magasinemblématique sur les Champs Elysées, dit celle qui se voitproposer le projet de Virgin, presque similaire. « La supply chainn’est qu’un des moyens de développement du commerce »,définit Virginie Vidal, 40 ans, défricheuse de la fonction supplychain chez Virgin. Celle-ci comprend aujourd’hui un respon-sable logistique et une équipe de 10 approvisionneurs.

Virginie Vidal, la fibre du commerce

transport. L’approvisionne-ment des magasins est réaliséavec des bacs plastiques missur roulettes ou par palettes.L’entrepôt est géré avec le logi-ciel d’entreposage Infolog(Generix Group). Le prestataireréalise également le plan detransport et pilote les fluxallers et retours sur le plannational. Il réalise enfin la ges-tion des retours. Parallèlement à ce processusd’externalisation de la logis-tique physique, la supply chaina été centralisée pour réduireles stocks. Virgin passe désor-mais une commande pour 36 magasins et non 36 com-mandes différentes. Unelogique de rationalisation et derentabilité censée permettreun gain de 10 % à 15 % sur lesstocks. Mais l’essentiel du pro-

Aujourd’hui, les produits arrivent triés dans les bacs avec un niveau de stock optimisé et prêt à être mis en rayons.

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26SUPPLY CHAINMANAGEMENT

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER

jet ne se situe pas là pour ladirectrice de la supply chain.« Ce qui est intéressant danscette approche, c’est laréflexion en amont sur lagamme de produits : quellegamme pour quel magasin ?»,souligne-t-elle. Une dizaine de familles de pro-duits ont ainsi été définies et lasolution retenue pour chaquefamille n’a pas été la même.Ainsi le livre et la musiquecomportent une profondeur de gamme très importante.« Lorsqu’on vend des livres,des jeux vidéo, des appareilsphoto ou des ipods, on est dansune démarche très différenteen terme de structure degamme, de merchandising,d’approvisionnement et deconseil client. » D’où la déci-sion de ne pas centraliser cesdeux familles. En revanche,les gammes courtes (acces-soires, terminaux numé-riques, produits dérivés…)sont 100 % centralisés et lemagasin ne décidera plus deson assortiment.Bref, la moitié des flux restenttotalement de la responsabi-lité du vendeur qui se fait àcette occasion véritablementlibraire ou disquaire. En

« Ce projet permet à Virgin de renforcer son organisation parceque nous intégrons des compétences nouvelles. Nous inté-grons une directrice de la supply chain, Virginie Vidal, qui a lemérite de bien connaître la distribution en tant que directricede magasin et de responsable de l’approvisionnement deSephora. Nous aimons beaucoup chez Virgin les gens qui ontune expérience forte du secteur dont il s’occupe. Derrière, nouscréons des fonctions de business analyst et d’approvisionneur.C’est un changement important et notre entreprise se renforceà travers ce développement. Notre direction produit qui avait pour mission le référencement,les achats, la négociation, l’approvisionnement et parfois leréassort va pouvoir rééquilibrer son activité vers un travail decategory management, de marketing de l’offre et de visions à moyen terme de ce qui, par renouvellement permanent denotre offre, nous permettra de maintenir une différentiationnécessaire avec nos concurrents. Dans le même temps, noséquipes de direction produits sont délaissées de tout le travailcompliqué, long et fastidieux de l’approvisionnement. C’estdonc une redéfinition des contours.C’est pareil pour nos équipes en magasins puisque culturel-lement, une partie de nos équipes en magasin considéraientque le travail d’approvisionnement, faussement appelé par-fois d’achats, faisait partie du métier autant que celui de la venteau client. Nous disons à nos équipes en magasin : non seule-ment, nous vous aidons, mais nous allons vous permettre demieux faire le métier auquel vous étiez destiné en rejoignantVirgin qui est un métier de vente et non d’approvisionnement. Ce projet est extrêmement important mais je suis heureux dele faire dans les temps présents qui sont compliqués et agitésmais qui sont l’occasion de repenser totalement notre organi-sation et de reprendre des initiatives qui doivent nous redon-ner de l’avance ensuite. »

La vision du pdgJean-Noël Reinhardt

« C’est unchangementimportant etnotre entreprise se renforce à travers cedéveloppement. »Jean-Noël Reinhardt PDG de Vigin Mégastore

revanche, son travail a été sim-plifié. L’ERP mis en place lorsdu projet Elvis a été complétépar deux “briques” supplé-mentaires : E3 d’une part pour les approvisionnements(encadré) et Intactix pour lemerchandising. La solutionASR notamment (module deE3) fournit des solutionssophistiquées de prévisions,d’optimisation de réassort etde réapprovisionnement. Elleoptimise le processus de pas-sation des commandes ou detraitement du besoin et réagitaux événements intervenantssur les ventes : prévisions desventes pour les articles lentsou à saisonnalité, calcul dustock de sécurité gestion desprofils de consommation dansla semaine ou le mois, simula-tions multiples. « Le démar-rage de E3 est un nouveaumétier pour les approvision-neurs », indique Virginie Vidal. Aujourd’hui, les produits arri-vent triés dans les bacs avecun niveau de stock optimisé et prêt à être mis en rayon.«Nous avons le bon produit aubon endroit et au bon momentparce qu’il bénéficie d’unelogistique et d’un transportdédiés dans l’objectif de déve-lopper le chiffre d’affaires »,conclut Virginie Vidal.

� GILLES SOLARD

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28PROGICIEL

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER

Les ERP (Enterprise Resource Planning) aident les entreprises à gérerleur comptabilité, production et ressources humaines. Mais sur la gestionde la supply chain, ils sont concurrencés par les éditeurs spécialisés, dits best of breed.

ERP contre “best of breed”!

uand et pourquois’équiper d’un ERP ?Cette question se pose

à tous les types d’entreprises,qu’elles soient grandscomptes ou PME. En effet, lesERP (Enterprise ResourcePlanning ou progiciels de ges-tion intégrés, en français, sontdes outils informatiques quirendent bien des services, sur-tout en matière de gestioncomptable, en GPAO (gestionde la production assistée parordinateur), voire en gestiondes ressources humaines. Leur principe : à partir d’unebase de données unique, unmoteur de workflow envoie les informations aux différentsmodules applicatifs. Avan-tages : une homogénéité desinformations, un systèmeinformatique unique, une ges-tion unique de plusieurs sites,plusieurs devises, plusieurslangues, etc. Inconvénients :ces progiciels sont coûteux, etleur installation peut s’avérerlongue et difficile. Sans comp-ter que l’entreprise est ensuiteliée à un éditeur unique, qui a

intérêt à être solide et pérenne.Pour Sophie Dumas, chef deproduit WMS chez Sage, édi-teur de l’ERP X3 « en centrali-sant et en exécutant tous lesflux au sein d’un même sys-tème d’information, l’ERP peutêtre très utile ».Ces progicielsintégrés ont une forte base ins-tallée dans l’industrie, où envi-ron 70 % des grands comptessont équipés. La distribution etles services sont moins équi-pés en ERP, en particulierparce que les distributeurs uti-lisent des systèmes maisonsbien adaptés à leurs besoins.

Q

49 % C’est le taux de pénétration des ERP en Francepour les entreprises de 100 à 2 000 salariés.50 MILLIONS D’EUROS

C’est ce que pèse le marché français des logiciels de planification de la production.

IDC a réalisé en 2008 une étude sur les ventes d’applicatifs SCM en Europe de l’Ouest. Les édi-teurs d’ERP trustent les premières places de ce Top 20. L’allemand SAP est leader sur ce mar-ché global de 1,8 milliards d’euros (vente de licences) en 2007 avec une part de marché de 26,5%,suivi d’Oracle, de Microsoft et de Sage (voir tableau p32). En France, de Sage, éditeur local, estdeuxième devant Oracle, puis Cegid et GFI Informatique, deux autres éditeurs hexagonaux. Lesclassements européens par taille d’entreprises sont un peu différents. Chez les PME (1 à 99employés) le leader est Sage, suivi de Microsoft et Exact Holding, SAP et Visma ASA. Pour lesPME moyennes (100 à 999 salariés), le top 5 est composé de Microsoft, SAP, Sage, Infor et Law-son. Dans le segment des entreprises de (1000 à 2499 employés), on trouve sur le podium SAP,Oracle, Lawson, Infor et Microsoft. Chez les grands comptes (plus de 2 500 salariés), les plusgros vendeurs sont SAP, Oracle, JDA Software, Infor et Aspen Technology.

Les éditeurs d’ERP champions du SCM

Alain Pétrissans,directeur des étudeschez IDC

Les ERP, en chiffres :

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n° 117 > Septembre 2009 > Stratégies Logistique

30PROGICIEL

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D’après la société d’étudesIDC, le taux de pénétration desERP en France est de 49 %pour les entreprises de plus de100 salariés (80 % pour lessociétés de plus de 2 000 per-sonnes), dont 64 % dans l’indus-trie et 40% pour le retail (distri-bution). Les modules les plusdynamiques ont été en 2007 lesressources humaines (+7,1%),la gestion de la relation client(+ 6,5 %), la gestion de projets(+5,6 %) et la supply chain (+5,2 %).Par ailleurs, la SCM (SupplyChain Management) a pesé 8 %des revenus des ERP en 2007,loin derrière la comptabi-lité/finance (30,1 %) ou les RH(17,5%).En matière de SCM, les ERPproposent leur module deGPAO qui effectue la gestiondes stocks, des achats, desexpéditions. Mais plus rare-ment la gestion d’entrepôt(WMS), la planification avancée(APS) ou la gestion des trans-ports (TMS). Selon Alain Pétrissans, direc-teur des études chez IDC,«souvent, les grands comptespossèdent déjà plusieurs logi-ciels de SCM, comme des APSet des WMS. Une situation liée au fait que ces sociétés ontdiversifié leurs activités durantleur histoire. Quand elles déci-dent d’acheter un ERP, c’estrarement à cause de leur sup-ply chain. Il s’agit plutôt degrands projets de refonte de lacomptabilité ou de la GPAO ».

Un effort sur la R&DIDC a enquêté, il y a trois ans,sur les raisons de changementd’applicatifs. Résultats : si l’en-treprise continue de produire

le même produit sur le mêmemarché, elle n’a pas de raisonde changer. En revanche, s’il ya eu des changements dans lescycles logistiques (nouveauxentrepôts, réseaux de distribu-tion plus complexes, moins destocks), ça peut être l’occasionde passer à l’ERP. En matière de modules SCM,les politiques des grands édi-teurs diffèrent. Le leader SAPa toujours privilégié les déve-loppements internes. Ainsi, laversion 7 de son produit phareBusiness Suite, sortie en débutd’année, comprend la gestionintégrée (ERP), la gestion desclients (CRM), la gestion desfournisseurs (SRM), la gestionde l'approvisionnement (SCM)et la gestion du cycle de vie desproduits (PLM). Son challenger Oracle adepuis longtemps choisi unepolitique de rachat tous azi-muts d’éditeurs spécialisés

254C’est le pourcentage de sociétés de plus de 2 000 personnes qui sont équipées d’ERP.

MILLIONS D’EUROSC’est le prix du marché des logiciels de supply chain management.

dans un domaine : Siebel pourle CRM, PeopleSoft pour lesRH, Hypérion dans le décision-nel et JD Edwards pour le SCM.

D’après Alain Pétrissans, JDEdwards est « un excellentproduit, apprécié de sa baseinstallée, sur lequel Oracle abeaucoup investi ». Aux côtés de ces deux grandsde l’ERP, on trouve d’autreséditeurs qui ciblent les PME,comme Cegid, Sage ou IFS,ou des secteurs particuliers,comme Generix pour la distri-bution. Dans le domaine de la gestionde la supply chain et de la logis-tique, l’alternative aux ERPs’appelle best of breed (BoB),qu’on peut traduire par “le meil-leur dans sa catégorie”. Cetteappellation anglo-saxonnedésigne les progiciels consa-crés à un marché ou un seg-ment de marché bien identifié.« Leur argument principal,c’est de mettre en avant desmoyens en R&D totalementdédiés à leurs clients » pense

Henry Seroux, directeur France chez Manhattan.

80 %

IDC distingue trois segments parmi les logiciels de SCM : ges-tion des stocks, logistique et planification de la production. Lasociété d’études a étudié les performances des éditeurs de cetype de produits, qu’ils soient ERP ou “ best of breed “. Pour IDC,Le marché des logiciels de Supply Chain Management a connuen 2007 une croissance de + 4,2 % pour atteindre 254 millionsd’euros. Les logiciels de gestion des stocks (la moitié du mar-ché du SCM), a enregistré une croissance de +3,0 % pour attein-dre 121 millions d’euros. Les logiciels de logistique (un tiers dumarché) ont été les plus dynamiques, avec une croissance de+6,0 % pour atteindre 83 millions d’euros. Les logiciels de pla-nification de la production (20% du marché) ont enregistré unecroissance de + 4,3 % pour atteindre 50 millions d’euros. Maisces performances devraient êtres nettement moins bonnes en2008, crise oblige. Selon Alain Pétrissans, « beaucoup de pro-jets SCM ont été reportés, surtout s’ils ne concernent pas lecœur de métier des entreprises ». Les prévisions d'ici à 2012(+5 % en moyenne par an) pourraient êtres revues à la baisse.

SCM : Un marché en croissance

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32 DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER

Alain Pétrissans. C’est d’ail-leurs ce discours que tient l’édi-teur Manhattan Associates, undes principaux BoB de ce mar-ché. « Nous avons le premierbudget R&D sur le SCM avec 45millions de dollars par an pourun chiffre d’affaires de 330 M$» explique Henry Seroux, direc-teur France, qui ajoute : « entemps de crise, les entreprisesont besoin d’un retour surinvestissement plus rapide.C’est le cas avec une solutionspécifique comme la nôtre ».

Le facteur crisePlus souples qu’un ERP, lesbest of breed seraient d’ail-leurs privilégiés par les pres-tataires logistiques selon Man-hattan Associates, qui citeparmi ses clients Wincanton,DHL, ID logistics et Geodis.« Face à un univers complexeet évolutif en matières desources d’approvisionnement,de débouchés, de circuits dedistribution, le rythme duchangement est trop rapidepour un ERP » pense HenrySeroux.En réalité, les deux solutions,ERP et best of breed, secôtoient souvent, les secondsdéveloppant des interfacespour se connecter aux pre-miers. D’autant que ces pas-serelles se sont beaucoupaméliorées ces dernières

prévisions de croissance du marché du scm par modules fonctionnels, revenus licences et maintenance 2007/2012(en millions d’euros)

2007 2008 2009 2010 2011 2012Poids TCAM Poids

2007 (%) 2007/2012 (%) 2012 (%)Gestion des stocks 121,0 124,5 128,4 132,3 136,0 139,4 47,6 % 2,9 % 43,1 %Croissance 3,0 % 2,9 % 3,1 % 3,0 % 2,8 % 2,5 %Logistique 82,7 88,4 95,2 102,7 110,9 119,3 32,5 % 7,6 % 36,9 %Croissance 6,0 % 6,9 % 7,7 % 7,8 % 8,0 % 7,6 %Planification de la production

50,4 52,7 55,4 58,4 61,4 64,3 19,8 % 5,0 % 19,9 %

Croissance 4,3 % 4,6 % 5,2 % 5,4 % 5,1 % 4,8 %Total 254,1 265,6 279,1 293,4 308,2 323,0 100,0 % 4,9 % 100,0 %Croissance 4,2 % 4,5 % 5,1 % 5,1 % 5,1 % 4,8 %

Source : IDC 2008

le top 5 des éditeurs de scm en France (en millions d’euros)Rang Editeur 2006 2007 Croissance Part de marché

1 SAP 39,7 43,5 9,6 % 16,2 %2 Sage 27,1 29,8 10,1 % 11,1 %3 Oracle 15,4 17,9 16,1 % 6,7 %4 Cegid 12,1 12,8 5,7 % 4,8 %5 GFI informatique 11,8 12,5 5,8 % 4,7 %

Autres 146,1 152,0 4,1 % 56,6 %Total applications SCM 252,3 268,6 6,5 % 100,0 %

Source IDC 2008

années, grâce aux Web ser-vices, des interfaces bâtiesavec les standards du Netcomme le langage XML. « Il y ade moins en moins de fichiersplats avec des développe-ments spécifiques » estimeainsi Sophie Dumas. Le fac-teur crise est également entrain de remettre en cause leschoix des entreprises. Les édi-teurs, qu’ils soient ERP ou bestof breed, doivent faire face àune baisse des demandes.«Les entreprises ont du mal àmettre en place des budgetspour les systèmes d’informa-tion », pense Sophie Dumas.Les prévisions optimistes desanalystes seront certainementrevues à la baisse dans lesmois qui viennent. Reste que lesecteur des applications SCM,qu’elles soient intégrées à un ERP ou proposées par des éditeurs spécialisées, devraitcontinuer de croître dans lesprochaines années. Mais sansdoute pas au rythme espérépar les éditeurs. � PATRICK CAPPELLI

Sophie Dumas,chef de produit WMS chez Sage.

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L’entreprise spécialisée dans le matériel scientifique scolaire, vient de lancerun site marchand en relation avec un progiciel de gestion intégré enrichi, pourgérer le cycle de vie de ses produits et optimiser ses prises commandes.

Jeulin révise son système d’information

Jeulin, c’est : 50 millions d’euros

était un peu lent et compliqué. Jeulin,entreprise du groupe

Media Science, conceptrice etdistributrice de matériel sco-laire essentiellement pour lesdisciplines scientifiques, fonc-tionnait avec un catalogue enpapier, à partir duquel leursclients, établissements sco-laires, collectivités territoriales,choisissaient les produits qu’ilssouhaitaient acheter. Car cecatalogue n’avait pas étéremonté sur le site web. Un site,peu opérationnel. Donc de plus,les approvisionnements, lescommandes et la relation clientdépendaient d’un vieil AS400 etd’un progiciel de gestion inté-gré certes satisfaisant, maisauquel il manquait des briquesessentielles pour atteindre defaçon efficace ses marchés etexceller dans ses métiers.

Géant dans le secondaireLes métiers de Jeulin, les voici:l’entreprise conçoit du mobilierdes tubes à essais, micro-scopes et divers instrumentsélectroniques et électrotech-

niques de laboratoire, maisédite aussi des vidéos, des DVDet enfin de la papeterie pour lesécoles primaires. « Nous noussommes lancés cette annéesur le marché du primaire.C’est récent. Nous sommesencore un nain dans le pri-maire, mais un géant dans lesecondaire », indique PatrickEsnault, PDG de Jeulin.Uneentreprise plutôt rentable,puisque le fonds Edmond deRothschild a acquis 100 % des

C

COMMANDES par an venant du web

L’activité R & D occupe 25 salariés, qui élaborent chaque annéeau minimum 350 nouveaux produits.

La préparation de commandes occupe près de la moitié de la surface de l’entrepôt.

Jeulin expédie 25 % de sa production à l’export.

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droits de vote et la majorité ducapital de la société. Son marché final, ce sont les800 000 nouveaux collégiensqui débarquent dans lesclasses à chaque rentrée. Sestrois cibles sont les classestechnologie, SVT (science et viede la terre) et physique-chimie,sur lesquels Jeulin réalise35 % du marché. Son premierconcurrent, le groupe Pierron,suivi de Camif Collectivités(repris par Manutan), Sordalabet VWR. Mais ses interlocu-teurs directs, les décideurséconomiques, sont les respon-sables de régions et des dépar-tements. L’entreprise a aussipris pied sur le marché de l’ex-périmentation assistée parordinateur, obligatoire depuis2008 dans les lycées profes-sionnels et les collèges, etdepuis huit ans dans les lycées.Cette activité de l’expérimen-tation assistée par ordinateurgénère chez Jeulin un chiffred’affaire annuel de plusieursmillions d’euros. Dans tous les cas, le premier souci est« d’être présent avec le bonproduit au bon moment ».D’oùl’importance de l’activité R & D.Pour ce qui est de sa logistique,Jeulin est marqué par une fortesaisonnalité, avec une périodede rush en mai-juin et en sep-tembre. Au total, l’entrepôtd’Evreux n’est très actif quequatre à cinq mois de l’année.Les pics d’activités ne posentpas de problèmes majeurs :« Nous stockons les com-

mandes au mois d’août et le 2 septembre, on livre. Et lalivraison rapide n’est pas uneexigence forte de nos clients »,précise le président. Cette cyclicité très simple et

Stratégies Logistique > n° 117 > Septembre 2009

35� PLUS D’INFOS SUR strategieslogistique.comDÉCOUVRIR

250200 salariés25 % des ventes faites à l’exportation

PRODUITS NOUVEAUXau minimum, conçus chaque année.Parfois jusqu’à 400.

Stratégie Logistique : Quel est l’enjeu logistique de cet investissement ?Olivier de Roux :Dans notre activité, il y a trois vecteurs pour prendre lescommandes : les appels d’offre, la vente par correspondance et internet.Grâce aux les logiciels d’Isys, nous développons le canal internet avec lasolution Product Manager, ce qui nous permet d’être beaucoup plus réac-tifs sur les appels d’offres nationaux et internationaux. Nous nous consti-tuons ainsi une base de données complète et un référentiel produit acces-sible à toutes les parties concernées. Cela a forcément un impact positifsur notre chaîne logistique, en termes de rapidité, mais aussi de productivité.

S L : C'est-à-dire ?O de R : Le web va nous permettre une réallocation des ressources humaines, notammentdécharger les opératrices de saisies pour renforcer la partie hotline. Ensuite, le lancementdu site internet a été l’occasion d’une modification profonde de l’organisation de l’entrepriseet par suite de son organigramme. Nous fonctionnons avec trois divisions : produits/achats-approvisionnement/marketing. Auparavant, le circuit de décision, assez lourd, devait passerpar chaque instance de direction. Depuis la mise en place du site, nous sommes passés à unsystème de codécision, beaucoup plus simple.

S L : Pourquoi avoir retenu les solutions de la société Isys ?O de R : Nous avons choisi cette société, parce qu’elle est une filiale du groupe Ordirope, quenous connaissons déjà. Nous utilisons son ERP Minos. Un choix qui simplifie la coordinationet la mise en cohérence de nos systèmes d’information. Avec d’autres prestataires nousaurions pris un risque de dérapage, de retard dans le temps de mise en place.

3 questions à : Olivier de Roux, directeur commercial et marketing de Jeulin

Cédric Lavagna, directeur d’Isys et responsable de la modernisation des systèmes et site de Jeulin.

Jeulin, entreprise de vente à distance, soigne sa logistique et sa relation client : ici un plateau d’appel.

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n° 117 > Septembre 2009 > Stratégies Logistique

36PROGICIEL

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER

Jeulin, c’est : 12 000produits fabriqués

de produits commercialisés qui ont moins de six ans.40 %

parfaitement prévisible peutexpliquer que l’entreprise n’aitpas eu recours à ce jour à unprestataire logistique extérieur.Nombre de tâche reste dans lepérimètre interne de l’entre-prise, tel le centre d’appels (14personnes en avant et après-vente) et la hot line. Pour lereste, tout est centralisé àEvreux. L’entrepôt traite plusde 10 000 références, les-quelles sont à 100 % étiquetéesd’un code-barres. Le site faitessentiellement de l’entrepo-sage et de la préparation decommandes.

Législation trés stricteToutefois, la logistique resteune affaire compliquée, avec

des commandes récurrentes,des marchés publics, des fluxde pièces détachées, les fluxdocumentaires (notices). Il fautaussi coller aux évolutions desprogrammes scolaires. « Nouscommercialisons parfois des

produits dangereux, commedes produits chimiques delaboratoire qui sont soumis àune législation très stricte »,rappelle Patrick Esnault. Enfin,une bonne partie des achatsvient des pays à bas coûts. Jeu-lin est présent dans une cin-quantaine de pays avec unréseau de 25 revendeurs. Toutcela génère des flux com-plexes. Il faut donc pouvoir syn-thétiser et anticiper les com-mandes. Pour planifier sesventes, Jeulin utilise un progi-ciel de Futursmaster. La ges-tion des stocks est faite par un ERP, Minos de la sociétéIsys (groupe Ordirope). Enfin,les notices explicatives sontdésormais intégralement télé-chargeables.« On est resté fondamentale-ment une entreprise de venteà distance, la partie amont, lesite web devenant de plus enplus incontournable », sou-ligne Patrick Esnault. Ce posi-tionnement doit lui permettred’atteindre une autre clientèle,qui n’est pas son cœur demétier, à savoir : l’équipementdes laboratoires des PME. Un

marché potentiel de plusieursdizaines de millions, de l’aveumême de la direction. D’où lanécessité de remplacer destechnologies obsolètes et lechoix d’un prestataire extérieurpour moderniser les systèmesd’information. Démarche priseen charge par Cédric Lavagna,directeur de la société Isys,filiale du groupe Ordirope. Cedernier a supervisé l’instal-lation de trois applications(Ishop, Myservices, ProductManager) et mis en ordre lemarche d’un nouveau portail.Résultat, un site web mar-chand, lancé en février 2009 estpleinement opérationnel.

� GILLES NAUDY

LE SITE D’EVREUXEN HUIT CHIFFRES

• 10 000 m2 d’entrepôtsdont 4 300 m2 dédiés à lapréparation de commande

• 55 000 commandes par an,dont 90 % traitées le même jour

• 20 à 40 salariés selon la saisonnalité

• 2 opérateurs de transportet messagerie : Mory etChronopost.

• 75 % du chiffre d’affairesviennent de la vente parcorrespondance

• 20 % du chiffre d’affaires,voire davantage viennentdu web

• 18 000 références, dont 6 000 actives et 350nouvelles références par an

• Chariots BT

Le site internet génère8 000 commandes par an.

L’entrepôt d’Evreux peut traiter plus de 10 000 références

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38LE BON MOT

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Elle se définit comme le changement de lieu d’une activité, en particulier de production pour réduire les coûts. Avec parfoispour résultat une chaîne logistique chère et aberrante…

Délocalisatione terme très à la mode, avec son compagnon“relocalisation”, vient du mot latin “locus”,signifiant endroit. Évidemment, tout dépend du

périmètre choisi. On peut déménager un service à l’in-térieur d’une entreprise, une entreprise d’une ville àune autre dans la même région, d’une région à uneautre dans le même pays, d’un pays à unautre dans le même bloc économique, ouencore vers un autre bloc économique.La notion du coût plus bas semble évi-dente, mais elle est loin de l’être. Nom-breuses sont les entreprises qui n’ont pasperçu de coûts plus bas à la suite d’unedélocalisation de leurs activités de pro-duction vers des pays dits low-cost. Troisraisons principales l’expliquent : en pre-mier lieu, le coût de la main-d’œuvredirecte, base des systèmes de coûts stan-dards dans la plupart des entreprisesoccidentales, est devenu un pourcentage très faible ducoût de revient global, de l’ordre de 15 % à 25 % dans laplupart des entreprises. Deuxièmement, le systèmedes coûts standards lui-même, en calculant un tauxd’unité d’œuvre basé sur la main-d’œuvre directe pourrésorber les coûts indirects devenus grandement majo-ritaires, induit une mauvaise prise de décision appeléeparfois “spirale de la mort”. Enfin, la supply chain beau-coup plus longue créée par la délocalisation, engendredes coûts parfois insoupçonnés au départ et pas tou-jours faciles à mesurer. Une étude récente a démontréque si on comprend le coût carbone dans le calcul, il est50% moins cher de vendre à New York du vin produit ettransporté de France que du vin produit et transportéde Californie (voir tableau page suivante). Beaucoup d’autres chaînes logistiques chères et aber-rantes peuvent être citées : du haddock pêché en Nor-

vège est expédié en Chine pour être transformé enfilets, puis renvoyé en Norvège pour y être vendu. Descitrons argentins occupent les étagères des supermar-chés en Espagne pendant que des citrons produits loca-lement pourrissent sur le sol. La moitié des petits poisvendus en Europe sont cultivés et conditionnés au

Kenya. L’Italie est devenue le fournisseurmondial numéro un du fruit national deNouvelle-Zélande. Le Royaume-Uniimporte et exporte 15 000 tonnes de gau-fres, et échange 20 tonnes d’eau en bou-teilles avec l’Australie (Source : Internatio-nal Herald Tribune, 26-27 avril 2008). Sortir de la crise actuelle et assurer lapérennité de l’entreprise, ne veut pas diredélocaliser à tout prix, à moins que la délo-calisation ait comme objectif de se rappro-cher de clients dans les pays concernés. Ilfaut trouver le bon niveau, ou le bon équi-

libre, entre délocalisation et relocalisation. La penséeLean et le Supply Chain Management peuvent y aider.L’une des idées-maîtresse de la supply chain est de“désintermédier”, de réduire le nombre de maillons oumiddlemen et leurs coûts, et la distance et son coût,entre le client et le producteur.Malgré la construction d’importantes plates-formeslogistiques en France et ailleurs, on ne crée pas de lavaleur en plaçant un produit dans les stocks, bien que nossystèmes de comptabilité les considèrent comme uneaugmentation de l’actif, donc de la valeur de l’entreprise.Cette pensée Lean considère que la seule valeur est crééelorsque le client nous donne de l’argent en échange denotre produit ou service. Voir Le Bon Mot “Stocks (1)” et“Stocks (2)” de novembre et décembre 2007 (StratégiesLogistiqueNos 100 et 101-102).Le Lean peut nous aider autrement à configurer cor-

C

Par Bill Belt président de Bill Belt eXcellence([email protected])

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rectement nos chaînes logistiques. Lean cherche lecoût total minimum, ce qui n’exclut pas une augmen-tation du coût de transport ou de coût carbone dansle cas d’une délocalisation d’une partie du processusde production. Mais le coût total de la supply chaindevrait être plus faible qu’avec l’ancienne configura-tion. L’innovation requérant une surveillance conti-nue de la voix du client, la partie finale de la produc-tion est mieux placée près du client. Remarquons quececi peut être simplement le conditionnement ou l’as-semblage final du produit, avec la partie lourde duprocessus en amont délocalisée.

« …La délocalistion a encore de beaux jours à vivre… »Cependant, il faut faire attention au faux argumentque la recherche et le développement peuvent resterdans un pays à coût élevé, pendant que la productionest placée dans un pays à bas coût. Car la productionest la finalité du développement ; le développementcréé le nouveau produit et le nouveau processus deproduction pour le faire ; les deux fonctions déve-loppement et production vivent comme des frèressiamois.Lorsqu’on sait que de nos jours, le développementpeut également être réalisé par des ingénieurs à bascoût déjà délocalisés, car citoyens de ces pays (en par-ticulier l’Inde et, derrière lui, la Chine). On peut se

demander quelle est la valeur ajoutée du pays à coûtélevé. La réponse ne peut être que l’innovation, cequi aboutit à relocaliser la production, à re-complé-ter la chaîne logistique trouée par la délocalisation.Soyons clairs : en ce moment, ce raisonnement està contre courant. Quand 80 % des entreprises ayantdélocalisées récoltent des coûts d’achat et de pro-duction diminués, la délocalisation a encore debeaux jours à vivre. Cependant, ces mêmes entre-prises constatent de mauvaises performances entout ce qui conditionnera leur avenir : taux de serviceen diminution, réactivité aux clients en forte diminu-tion, délais de livraison en forte augmentation, coûtlogistiques en forte augmentation, stocks en forteaugmentation.Si on croit en la pensée Lean lorsqu’elle dit qu’onne créé pas de valeur en créant des stocks maisen obtenant de l’argent du client en échange denotre produit ou service produit, on voit que tousles indicateurs cités dans le paragraphe précé-dent sont au rouge.En conclusion, reconnaissons le côté noir de la délo-calisation, et favorisons, dans la configuration de nossupply chains, l’obtention de la voix du client spéci-fiant la valeur qu’il recherche, et la création de cettevaleur par des chaînes logistiques au coût total leplus bas, par l’intermédiaire de la triade client-inno-vation-production de proximité. �

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39� PLUS D’INFOS SUR strategieslogistique.comDÉCOUVRIR

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Les défis de lasécurisationLes contraintes de sécurité et de traçabilité pèsent autant sur lachaîne de production que sur la chaîne logistique. L’arrivée denouvelles technologies plus onéreuses, pour lutter contre lacontrefaçon, complique les politiques de réduction des coûts.

CONTEXTEUn marché plus réglementé ..............42

TRAÇABILITÉLes nouvelles technologiesqui s’imposent..........46

LE CASLa nouvelle plate-formede transit de Geodis à Roissy. ..................49

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41PHARMACIE

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xxxxxx xxxxx xxxxxx xxxxxxxxxxxx xxxxxxxxxxxxxxx xxxxxxxxxxxxx xxxxx

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n° 117 > Septembre 2009 > Stratégies Logistique

42PHARMACIE

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Un marché très réglementé

Contexte

C’est le rythme de croissance moyen des exportations françaises de médicamentsau cours des cinq dernières années.

C’est le rythme de croissance moyenne des importations en France au cours de ces cinq dernières années. 10,5 %5,8 %

Si l’industriepharmaceutiquese porte plutôtbien, des défisimportantsl’attendent, entermes delogistique et deconditionnement.Car lesprestatairesdoivent répondreà des législationstrès strictes.

logistique que nos clients peu-vent opérer cette mutationd’optimisation ».

Un marché en progression Selon l’Agence françaisepour le développementinternational des entreprises(Ubifrance), les exportationsfrançaises de médicamentsont significativement aug-menté en 2007, par rapport à2006, atteignant 19,2 mil-liards d’euros, soit un tauxde croissance de 6 %. Ellesreprésentent 43 % du chiffred’affaires du secteur. Lesexportations de médica-ments vers l’Union euro-péenne représentent 54 %du total. Soit 10,4 milliardsd’euros…Au cours des dix dernières

industrie pharmaceu-tique est en voie demutation rapide. La

taille et les budgets derecherche et de développe-ment (R&D) ne sont plus desfacteurs principaux straté-giques ou de différenciation. Etles barrières à l’entrée déter-minées par les leaders du sec-teur, tel que l’alourdissementdes charges en développementclinique, en marketing ou enpromotion, se heurtent à troiscontraintes principales : unegestion plus sélective desachats des organismespayeurs ; une politique plusstricte de prévention desrisques; l’évolution de larecherche vers des traitementsplus ciblés et à haute valeurajoutée. Dans ce contexte, leslaboratoires sont entrés dans

une phase de réorientation. Ilsdoivent élaborer et tester denouveaux modèles écono-miques plus performants ; leschangements passent par desréorganisations profondes quitouchent l’ensemble desmaillons de la chaîne.« Aujourd’hui, le développe-ment des médicaments géné-riques, les échéances prochesde nombreux médicaments etune réglementation plusstricte surtout en matière detraçabilité santé poussent leslaboratoires pharmaceutiquesà optimiser leur supply chain »,affirme Eric Langlois, KeyAccount Manager secteurSanté de Geodis Wilson, Divi-sion Freight Forwarding dugroupe. Ce dernier souligne :« C’est avec l’aide d’intermé-diaires au transport et à la

L’

Un marché très réglementé

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43� PLUS D’INFOS SUR strategieslogistique.comDÉCOUVRIR

C’est le nombre de salariés de l’industrie pharmaceutique dans l’Union Européenne en 2007645 00043 %DES EXPORTATIONS FRANÇAISES

de médicaments se concentrent sur trois pays : les Etats-Unis, la Belgique, l’Italie

années, les exportations fran-çaises de médicaments ontaugmenté en moyenne de 13 %par an. On constate néanmoinsun tassement de la croissancedes exportations sur les cinqdernières années d’environ5,8 %, alors même que lesimportations croissent à unrythme deux fois plus soutenuautour de 10,5 %, laissantcraindre une érosion de labalance commerciale de médi-caments. Les exportations àdestination de l’Union euro-péenne, les pays d’Europe cen-trale et orientale ont atteint19,2 milliards d’euros.En 2007, les principaux paysdestinataires des exportationsfrançaises de médicamentssont les Etats-Unis, suivis par laBelgique, l’Allemagne et l’Italie,grâce auxquels les entreprisesfrançaises réalisent 43 % deleur chiffre d’affaires. Viennentensuite le Royaume-Uni (11,4 %),l’Espagne (9,4 %) et la Suisse(5,6 %). Un marché très régle-menté où les prestataires deslaboratoires doivent répondre àdes législations très strictes.« Nous assurons la gestion desflux amont pour les laboratoirespharmaceutiques au niveaueuropéen en lots partiels oucomplets », explique BertrandBourgogne, Key Account Mana-ger secteur Santé de GeodisCalberson, la division message-rie/express du groupe Geodis.« Nous mettons l’accent sur ledéveloppement de nos capaci-tés de transport sous tempéra-ture contrôlée, entre 15 et 25°C,à destination ou en provenancede pays comme l’Italie, la

Pologne, la RépubliqueTchèque, la Russie, la Scandi-navie ». Et le marché de l’em-ballage dans le secteur de lapharmacie suit cette tendanceà la hausse.

Nouveaux modèles« Au moment où nous amor-çons un nouveau cycle notam-ment marqué par le dévelop-pement des biotechnologies etdes nanotechnologies, nousdevons mettre à profit lessynergies et complémentaritésexistantes entre les industrielsde santé. La diversité de nosentreprises est potentielle-ment une source de richesse.Notre Fédération a notammentpour mission d’être un lien etun carrefour d’échanges d’ex-périences », souligne JeanPierre Cassan, président de laFédération française desindustries de santé (Féfis).Des nouveaux modèles decroissance émergent. Nombred’acteurs se tournent donc versdes médicaments innovants etchers, prescrits par des spécia-listes ou distribués à l’hôpital.Ces nouvelles molécules pro-venant des biotechnologies,destinées à des pathologiesnon encore traitées ou spéci-fiques et encore peu sensiblesà la menace des génériquessont source de croissance éco-nomique. Il faut souligner quela R&D demande des investis-sements importants en termeséconomiques. La recherchepour déterminer un médica-ment candidat a une duréed’environ six ans et le dévelop-pement dure en moyenne cinq

moyenne taille, tels que deslaboratoires à capitaux fami-liaux qui ont une meilleure pro-ductivité en termes de R&D etqui s’intègrent dans desréseaux internationaux. Selonune étude de Precepta dugroupe Xerfi, plus d’une ving-taine d’acteurs dépassent les50 millions d’euros de chiffred’affaires. C’est le cas d’Ipsen,de Stallergènes, de Bicodex ouencore de Théa, confrontés àdes changements majeurs en2008 dans le cadre du lance-ment de nouveaux produits oude l’internationalisation. Boi-ron, Arkopharma ou CPF Coo-per se différencient au sein dumarché très concurrentiel, telsque l’éthique, les OTC, les com-pléments alimentaires ou laparapharmacie ; des grandsgroupes qui se recentrent sur larecherche et la commercialisa-tion lui permettant la captationdes marges et une baisse descoûts. Ainsi, certaines phasesde la production sont réaliséesà l’extérieur. Pour consolider larecherche en interne, les socié-tés établissent des partenariatsde plus en plus étroits avec desprestataires dès la conceptiondu produit jusqu’au suivi de l’uti-lisateur final, le patient, en pas-sant par l’emballage et les outilsde traçabilité tout au long de lachaîne et la distribution. L’ob-servance et tous les services quigravitent autour de l’accompa-gnement des patients devien-nent stratégiques.Mais des groupes commeSanofi-Aventis doivent faire faceà plusieurs changements enmême temps et optent pour

ans. Et ce n’est qu’au terme dece processus qu’une autorisa-tion de mise sur le marché de lanouvelle molécule peut êtredemandée auprès des autori-tés compétentes. Il faut comp-ter un an environ pour obtenirl’avis de la Food and Drug Admi-nistration (FDA) et de l’Euro-pean Medicines Agency(EMEA). La recherche repré-sente 10 % du coût total et ledéveloppement 90 %. Selonl’Agence française de sécuritésanitaire des produits de santé(Afssaps), le marché françaisfait même office de laboratoiremondial dans le domaine desbiosimilaires et par le dévelop-pement de son programmed’observance et d’éducationthérapeutique des patients.L’innovation semble passer pardeux types de structure : desentreprises de petite et

ERIC LANGLOISde Geodis Wilson

« C’est avecl’aided’intermédiairesau transport età la logistiqueque nos clientspeuvent opérercette mutationd’optimisation. »

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n° 117 > Septembre 2009 > Stratégies Logistique

44PHARMACIE

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d’autres voies en accumulantles acquisitions (le TchèqueZentiva, et le Mexicain Labora-torios Kendrick dans les géné-riques) et en réduisant les coûtsfixes en interne.Gérer des matières premièreset préparer des médicamentsexige un haut niveau de contrôleet de sécurité. La fabricationréalisée au sein même d’unhôpital pour les besoins despatients implique de pouvoirremonter à la source du médi-cament, d’en connaître la com-position exacte et les conditionsde fabrication. Le standard UCCEAN128 est aujourd’hui lanorme de référence en Europe.Conformément à la législation,

la traçabilité doit être assuréesur l’ensemble des processusd’entreposage : réception, pré-paration, expédition, réapprovi-sionnement, inventaire. Lescodes EAN128 permettentd’identifier les articles, lenuméro de lot de fabrication, ladate de péremption, le SerialShipping Container Code(SSCC), assurant ainsi uncontrôle en temps réel desinformations, et notamment dela validité des lots de fabrication. « Etant garants du code desbonnes pratiques de distribu-tion, nous sommes aussiconseiller et moteur d’amélio-rations dans un objectif de dimi-nution des coûts et d’augmen-tation de la compétitivité», note

Eric Langlois de Geodis Wilson.Qui poursuit : « Nous essayonsaussi de prévenir les pro-blèmes, même s’ils sont indi-rectement liés au transport etmême dans le cas où le cahierdes charges initialement validéa été scrupuleusement res-pecté. Par exemple, un film deconditionnement qui protègeles cartons de médicamentssur une palette peut favoriserla condensation d’eau due à desvariations de températureentre l’intérieur du conteneurclimatisé et l’extérieur pendantle changement du mode detransport (camion, conteneuret navire) ainsi que des condi-tions de stockage initiales des

emballages avant leur utilisa-tion. La condensation peut alté-rer les emballages primaires etsecondaires et porter le doutesur l’intégrité du produit en lui-même. « Le résultat peut êtrela destruction immédiate duproduit portant préjudice com-mercial et financier à nosclients ».Les informations peu-vent être stockées grâce à uncodage comme le DataMatrix,un code à barres matriciel àdeux dimensions, apposé sur laboîte du médicament. Ce mar-quage permet l’authentificationdu produit lors de son déplace-ment tout au long de la chaîned’approvisionnement. Le Data-Matrix 2D, figurant sur chaqueboîte, permet la collecte et le

traitement automatique desdonnées. La législation de plusen plus stricte pousseaujourd’hui à la généralisationdes marquages Datamatrix.Cette technologie très fiablerenforce la sécurité des utilisa-teurs et prévient la contrefaçon.

Fléau mondialSelon l’Organisation mondialede la santé (OMS), la contrefa-çon de médicaments dans lemonde a totalisé, en 2007, unchiffre d’affaires de 32 milliardsd’euros, soit 10 % des médica-ments. En Europe, plus de 4milliards de boîtes contrefaitesont été saisies. La contrefaçonde médicaments présente undanger pour les patients enmatière de sécurité et un pré-judice important pour les pro-fessionnels de la santé ; elleaffecte principalement les paysoù le contrôle et l’application dela réglementation pharmaceu-tique sont moins rigoureux. Lephénomène touche aussi bienles pays industrialisés que lespays en voie de développement.De son côté, l’Association desentreprises du médicament(LEEM) évaluait le commerceparallèle en Europe à 4,3 mil-liards d’euros, soit 4,1 % dumarché total européen dumédicament. Pour atteindreson objectif, l’OMS soutient lespays par la mise en œuvre deplusieurs actions d’informationet de prévention : évaluation ethomologation des produits,renforcement de la législationpharmaceutique et descontrôles, indication sur lesbonnes pratiques de fabrica-tion, de distribution, etc. L’obligation de traçabilité dansle domaine de la santé passeaujourd’hui par de nouvelles

technologies d’identificationimposées par les législationseuropéenne et américaine.Codage DataMatrix, RFID UHF,codes à barres : les technolo-gies présentes sur le marchés’adaptent à chaque cas defigure. Laboratoires, médecinset hôpitaux disposent d’outilsde suivi sur l’ensemble de lachaîne de la santé, du médica-ment au patient, en passant parla table d’opération. Dans l’in-dustrie pharmaceutique, la tra-çabilité constitue une obligationréglementaire imposée par leslégislations européenne etaméricaine.« La grande tendance qui sedessine depuis deux ou troisans en matière de traçabilité,c’est indéniablement sa mon-tée en puissance vers la logis-tique amont », souligne PierreGeorget, directeur général deGS1 France. Qui poursuit : « Latraçabilité a été une prioritépour les entreprises de l’aval :entre l’industriel, le prestatairequi s’occupe du conditionne-ment et les distributeurs. A pré-sent, nous assistons à un déve-loppement de la traçabilité de lapart des industriels fabricantsdans les processus amont ». Latraçabilité s’étend sur un fluxcontinu et englobe l’approvi-sionnement de matières pre-mières, les matières semi-finies, les emballages.« Aujourd’hui, la tendance deslaboratoires pharmaceutiquesest de maîtriser directement etglobalement la traçabilité desmédicaments car les normesimposées par l’Afssaps sont deplus en plus strictes »,expliqueEric Langlois de Geodis Wilson,et « le suivi des produits à hautevaleur ajoutée provenant desbiotechnologies devient indis-

« Etant garants du code des bonnespratiques de distribution, noussommes aussi conseiller et moteurd’améliorations dans un objectif de diminution des coûts etd’augmentation de la compétitivité. »ERIC LANGLOISde Geodis Wilson

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Stratégies Logistique > n° 117 > Septembre 2009

� PLUS D’INFOS SUR strategieslogistique.comDÉCOUVRIR

pensable. Pour gérer toutes lesexpéditions de nos clients nousavons un outil de traçabilité,Freight Monitor, qui permet desuivre l’unité de chargement del’usine du laboratoire jusqu’auclient final. Un suivi adapté aumoyen de transport au nationalet à l’international, avec en plusla possibilité de gérer certainsindicateurs de performancestels que la traçabilité des tem-pératures ».

Mot d’ordre : authentifier et identifierCertains dispositifs sont d’oreset déjà utilisés pour tracer etauthentifier les produits phar-maceutiques. Notamment, laprésence d’une étiquette intel-ligente basée sur la technologied’identification par radiofré-quence (RFID) ou encore le

DataMatrix, voire les étiquettesà bulle pour emballages phar-maceutiques ou encore des sys-tèmes d’intégration technolo-giques comme l’étiquetage,l’emballage ou un concept basésur le croisement des informa-tions. Reste que dans le secteurde la pharmacie en France, laRFID est encore considéréecomme chère selon AngélaGroscolas, directeur pharma-ceutique OCP : « Aujourd’hui,nous n’avons pas les moyensfinanciers d’équiper tous lesproduits avec cette technologie.Cela induirait un investissementimportant au niveau des équipe-ments et une révision complètede l’organisation ». Surtoutquand le système Datamatrixpermet de vérifier la provenancedes médicaments pour un coûtdérisoire. « Dans le respect des

du laboratoire dans le cadre duPatient Relation Management(PRM) ». Il faut souligner queplusieurs innovations et évolu-tions sont le fait de fournisseursde l’industrie de l’étiquettecomme CCL Label, Avery Den-nison, UPM Raflatac ou Tenza.D’autres, sont le fait de nou-velles entreprises, inconnues del’industrie, qui apportent desinnovations aux secteurs del’étiquetage et de l’emballagecomme Multisorb Technolo-gies, Paksense, Espin Techno-logies, KSW Microtec, EcologyCoatings, NanoInk et Micro-trace. L’industrie pharmaceu-tique devra s’adapter aux chan-gements à long terme, car despolitiques de préventions desmaladies, et non plus de soins,font petit à petit leur chemin.

� LUISA MANZELLA

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Les chiffres clefs (fefis)• 900 entreprises• 210 000 emplois directs• 65 milliards d’euros de chiffre d’affaires• Plus de 2000 sites en France dont 255 centres

de recherche• 6e secteur du Medef en termes de valeur ajoutée

à l’économie nationale

Les chiffres clefs du secteur (LEEM)• Chiffre d’affaires du marché mondial :

643 milliards d’euros• Chiffre d’affaires du marché européen :

130 milliards d’euros• Chiffre d’affaires du marché français :

44 milliards d’euros• 103 530 salariés sur le sol français

Quelque 900 entreprises sont réunies ausein de la vaste Fédération française desindustries de santé (Féfis) qui regroupent leSyndicat de l’industrie des dispositifs desoins médicaux (Appamed), le secteur den-taire avec Comident, la Chambre syndicalenationale des dépositaires de produitspharmaceutiques (CSNDPP), le Groupe-ment des petites et moyennes entreprises

de production et de services pour la phar-macie et la santé (Facophar), le Groupe-ment des industriels et fabricants de l’op-tique (Gifo), Les entreprises du médicament(Leem), le Syndicat de l’industrie chimiqueorganique de synthèse et de la biochimie(Sicos), le Syndicat de l’industrie du médi-cament vétérinaire et réactif (SIMV), le Syn-dicat national de l’industrie des technolo-

gies médicales (Snitem) et le Syndicat desfabricants et fournisseurs d’optique decontact (Syffoc). Elles recherchent, conçoi-vent, produisent et distribuent en collabo-ration étroite avec les autres acteurs desanté des équipements, dispositifs médi-caux, médicaments permettant de préve-nir ou prendre en charge les maladies del’homme et de l’animal.

Quelque 900 entreprises dans le secteur de la santé

cadres législatifs, des régle-mentations et des standardsnormalisés, les codes DataMatrix ECC200 et GS1128 vontêtre intégrés sur tous les packa-gings secondaires des médica-ments. Ce marquage devientobligatoire pour le marchéeuropéen et les Etats-Unis »,affirme Eric Dardaine, chef deprojet de ATT Advanced Track &Trace, France. Qui poursuit : «Cela permet aux laboratoirespharmaceutiques d’assurer latraçabilité tout au long de la pro-duction et de la distribution, degarantir l’inviolabilité de l’em-ballage et d’authentifier aisé-ment un composant packaging.Il permet aussi aux distribu-teurs, aux officines et aux méde-cins d’accéder aux informationsde traçabilité et au patient d’ob-tenir des informations auprès

Source : Féfis Source : Leem

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MILLIARDS D’EUROSont été dépensés en R & D en Europe en 20072675MILLIARDS DE DOLLARS

C’est le chiffre d’affaires mondial de la contrefaçon de médicamentprévu pour 2010, soit plus du double du chiffre de 2007.

sera effective, permettra d’as-surer la traçabilité d’un pro-duit, elle ne permet pas del’authentifier : un code Data-Matrix est un code public, pou-vant être copié et reproduit.Visible, il est vulnérable à ladestruction, et celle-ci ne per-met plus ensuite de reconsti-tuer l’historique du produit »,explique Jean-Pierre Massi-cot, le patron d’Advanced Track& Trace (ATT). Qui poursuit : «Les nouvelles réglementa-tions, si elles répondent aubesoin de traçabilité, ce qui estune avancée importante, nerépondent pas aux probléma-tiques d’authentification et detraçabilité de sécurité. Lestechnologies ATT, solutions

cation de chaque boîte demédicament par un code Data-Matrix ECC200, un code à deuxdimensions normé, pour lagestion par lot ou ordre defabrication. Prochainement ilsera imprimé en série pourchaque boîte. Ce code DataMa-trix est accompagné du code ditCIP, le code référence produitnumérique à 13 caractères quicomprend le numéro de lot, ladate de péremption et parfoisla date de production.

Identification et authentification« Les industriels distinguentbien identification et authenti-fication. L’identification uni-taire d’un produit, lorsqu‘elle

De nouvelles technologies s’imposent !

Traçabilité

Face à lacontrefaçon, lecode Datamatrixest peu efficace,permettantseulement detracer le produit.C’est pourquoi,ATT a déployé àgrande échelleune solution desécurisation desmédicaments.

organisme américainCenter for Medicinesin the Public Interest

estime que la vente de médica-ments contrefaits, doublantdepuis 2005, atteindra 75 mil-liards de dollars en 2010. Lesautorités et les industriels ontdéjà réagi. En France, l’Agencefrançaise de sécurité sanitairedes produits de santé (Afssaps)impose de nouvelles régle-mentations d’identification desmédicaments. Au niveau euro-péen, la Fédération euro-péenne des industries et asso-ciations pharmaceutiques(Efpia) agit pour uniformiser lessystèmes d’identifications. EnFrance, les nouvelles régle-mentations imposent l’identifi-

L’

n° 117 > Septembre 2009 > Stratégies Logistique

46PHARMACIE

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER

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47� PLUS D’INFOS SUR strategieslogistique.com

d’authentification et de traça-bilité sécurisée, sont compati-bles avec tous les codes stan-dards, dont le code ECC200, ellespeuvent y être liées pourapporter de nouveaux services».Si la traçabilité répond à uneréglementation, le choix d’uneauthentification et d’une tra-çabilité sans faille relève duchoix de l’industriel qui doittenir compte du niveau desécurité nécessaire. ATT estparmi les leaders dans lessécurités numériques appli-quées à la protection desmarques. Depuis plusieursannées, « ATT AdvancedTrack & Trace a réalisé desapplications de ses solutionspour les plus grands groupespharmaceutiques internatio-naux avec des déploiementsallant d’une zone sensible àun niveau mondial, dont lespays les plus touchés par lacontrefaçon ». Dans cescontextes, la technologie anti-contrefaçon Seal Vector d’ATTest une technologie pérenneet évolutive. La fiabilité del’exploitation s’appuie sur desprincipes mathématiques quisont précurseurs et devan-cent les actuelles applica-tions techniques. « Nousavons réalisé une percée fon-damentale dans la luttecontre les contrefaçons etdans la traçabilité de sécurité,en opérant une rupture tech-nologique entre la “sécuritépar l’obscurité” et les nou-velles technologies numé-riques de sécurité », préciseJean-Pierre Massicot. «Advan-ced Track & Trace a démontréqu’il etait possible de créer unnouveau type de code en deuxdimensions authentifiant,physiquement, scientifique-ment et mathématiquement

impossible à copier. Ce codeen deux dimensions s’appelleSeal Vector ».

Vers un authentifiantnumériqueLe Seal Vector est un authen-tifiant numérique, qui prend laforme d’une matrice d’infor-mations sensibles à la copie,avec une forte capacité destockage de données, tellesque des données de traçabi-lité, des informations de pro-duction ou liées au produit…« Le Seal Vector peut être uti-lisé pour authentifier n’im-porte quel type d’objet ou sup-port sur lequel est impriméeou marquée une information.Compatible avec tous les pro-cessus d’impression ou demarquage comme l’offset,l’hélio, la flexo, le jet d’encre,le laser ou encore la micro-percussion et tous les sup-ports comme le carton, le

papier, le verre, le polypropy-lène (PP), le polyéthylènetéréphtalate (PET) ou encorele métal »,détaille Jean-PierreMassicot. « Le code ATT estauto-authentifiant, il peut êtrevisible ou invisible, il authenti-fie un support et y apporte unetraçabilité robuste permettantde répondre aux besoins desécurité des opérations deproduction amont tels que lenombre et le type de presta-taires, leur implication dans lachaîne, le type de processusutilisé, etc.»L’intégration dansles processus de productionest simple et rapide, sanscoûts de transport ou de ges-tion.Les solutions ATT sont glo-bales, pour le type de produit àprotéger, pour la technologied’impression ou de marquageutilisée et pour la méthode decapture d’image employée.Elles ne requièrent pas de

moyens spécifiques, leséchanges de données sonteffectués sur Internet et lasécurité est fondée sur les cléset sur les protocoles cryptogra-phiques ainsi que sur les pro-priétés mathématiques d’invio-labilité des codes. Ainsi, lestechnologies d’authentificationet de traçabilité sont associéeset sécurisées, accessibles àtous les processus, d’un mêmecoût unitaire pour des multi-composants, répondant ainsiaux besoins et contraintes desindustriels. ATT authentifie ettrace les composants d’unmême produit pour plusieursgroupes pharmaceutiques. Ilréalise l’intégration industriellesur les sites des fournisseurs etles sites de packing ainsi queles différents protocoles d’inté-gration : qualité, sécurité, etc.

Protéger les documentsLes informations, identifiantset codes ATT, sont transféréessur les produits à travers lesprocessus existants, selon lesstratégies mises en place. Ilssont exploités pour la sécurité,la traçabilité sécurisée, de laproduction à l’officine ou l’hô-pital, et parfois jusqu’au patientpour des besoins du PatientRelation Management (PRM),liés à l’observance, en particu-lier. Au niveau des produits,pour un étui de compriméssous blisters, par exemple,tous les composants d’un pro-duit sont tracés et authentifiés,tels que l’étui de carton plat, lanotice, le blister. Les sites deproduction intègrent les codesdans différentes zones géogra-phiques. Les opérations deproduction et les informationsattachées aux divers compo-sants sont enregistrées dansles bases de données et acces-

JEAN-PIERRE MASSICOT d’Advanced Track & Trace (ATT)

« Les technologies ATT, solutionsd’authentification et de traçabilitésécurisée, sont compatibles avectous les codes standards. »

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sibles aux services du client.Pour des vaccins, les flacons deverre sont directementauthentifiés ainsi que l’éti-quette adhésive et les packa-gings secondaires. Les compo-sants stratégiques sont ainsitracés, groupés et agrégéspour effectuer si nécessairedes contrôles de cohérence surle terrain.Une base de données centrali-sée et sécurisée regroupe lesinformations qui sont ensuitereliées aux systèmes de ges-tion (ERP) des clients. « L’ex-ploitation ou les lecteurs peu-vent se faire en stand-alone,directement sur le terrain, sansaucun accès à une base de don-nées, avec des lecteurs de typePDA ou téléphone mobile pourles données de traçabilité cryp-tée »,précise Jean-Pierre Mas-sicot. « Les authentifiant ATTpeuvent être également exploi-tés à partir de simples scan-ners de bureau. Des gestionsde droits paramétrables per-mettent de gérer les habilita-tions à vérifier et à recevoir parles différents niveaux d’infor-mation ». ATT fournit égale-ment un progiciel de gestionavancée de la contrefaçon etdes dysfonctionnements desréseaux de distribution, ce pro-giciel pouvant être relié à diffé-rents services de veille. Pourcertains de ses clients, ATT pro-tège aussi les documents quipeuvent accompagner les pro-duits en les authentifiant et en permettant un contrôleembarqué et sans connexionde leur intégrité.Des développements ont per-mis à ATT de déployer l’authen-tification directe des compriméssans les modifier et sans ajoutde matières. L’intégration descodes, identifications et infor-mations de sécurité ne requiert

autorisés. « Il n’y a pas de limiteintrinsèque au type d’objet ou desurface sur lesquels le SealVector peut être appliqué »,sou-ligne Jean-Pierre Massicot. «Nous apportons à l’industriepharmaceutique des solutionsqui ne compliquent pas les pro-cessus existants, qui sont sécu-ritaires et inviolables mêmedans des environnements non-sécurisés. Le système globalpermet de connaître toutes lesopérations liées à la vie des pro-duits et de leurs composants,depuis la fabrication jusqu’à ladistribution en respectant unratio coût/performance particu-lièrement compétitif. »

� LUISA MANZELLA

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48 DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER

Le Français ATT est en mesure de traçerl’ensemble des composants d’un produitpharmaceutique, du comprimé à la boîteen passant par l’étiquette et le blister.

aucun consommable. Ceux-cipeuvent être visibles par unaccès simple à des personnelsnon formés et les données nonvisibles par des personnels

LOGISTIQUEEMBALLAGEPHARMACIE

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49� PLUS D’INFOS SUR strategieslogistique.comDÉCOUVRIR

4,78 MILLIARDS D’EUROS C’est le chiffre d’affaires du groupe Geodisen 2007.

Des prestataires fortement impliqués

Le cas

MILLIONS D’EUROSC’est le chiffre d’affaires de la division messagerie/expressde Geodis dans les produits de santé en 2008.70

Dans le schéma complexe de la fabrication et de la distribution d’un médicament, la sécurisation de la chaîne logistique est un impératif. Explications, avec Geodis.

a livraison des pro-duits de santé a autantde spécificités que de

produits et d’utilisateurs finaux.Les lots complets, l’express oula mise à disposition. « Avec unchiffre d’affaires de 70 millionsd’euros en 2008, la divisionMessagerie/Express de Geodisassure un dispositif de livraisondes produits de santé pour sesclients en France et enEurope », explique BertrandBourgogne, Key AccountManager secteur Santé deGeodis Calberson, divisionmessagerie/express du groupeGeodis. « Nous mettons en

(AMM), accompagnée d’unrésumé des caractéristiquesdu produit (RCP) et de la naturedu récipient. L’AMM, valablecinq ans, est délivrée par leministère de la Santé. Elle doitêtre redemandée si des para-mètres ont évolué comme lechangement de fournisseur oude formule de matériau… Ainsi, il est indispensable d’or-ganiser les flux de produits etd’informations allant des four-nisseurs aux clients en passantpar l’approvisionnement, la pro-duction, le stockage et la distri-bution pour gagner en perfor-mance à tous les niveaux etréduire les coûts finaux. «Parmiles sites logistiques de Geodisdont je suis responsable dans lamoitié nord de la France, plu-sieurs sont consacrés exclusi-vement à la pharmacie etproches des laboratoires. C’estce qui nous permet d’apporterà nos clients des prestations àforte valeur ajoutée », expliqueDominique Nicol, directeur desecteur de Geodis Logistics,division logistique du groupe.

Dans le domaine pharmaceu-tique, les matières premièressont de plusieurs types : lesexcipients, les adjuvants, lesprotections pour les gélules, lesprincipes actifs, les articles deconditionnement. Le transportde certains éléments, en parti-culier celui des principes actifs,est très délicat. En effet, ceux-ci parviennent sous un condi-tionnement qui doit être stérile,hermétique et dont la chaîne dufroid a dû être scrupuleuse-ment respectée. Pour garantirla sécurité, un plombage estposé sur ces conditionnementsafin qu’ils ne soient pas ouverts.«Nous disposons de chambresfroides positives, 2 à 8°C, réser-vées notamment aux matièrespremières à destination deslaboratoires », précise Domi-nique Nicol de Geodis. La plupart des matières et arti-cles achetés proviennent d’Eu-rope, mais aussi des Etats-Uniset du Japon. Chaque produitentrant dans le stock se voitattribuer un code à barresindispensable à sa traçabilité et

L place des processus spéci-fiques de distribution et d’iden-tification des colis santé par unsystème d’étiquettes vertes,une gestion des livraisons et unsystème informatique dédiés».Les laboratoires pharmaceu-tiques associent de plus en plusleurs prestataires à la phasefinale du développement dansune dynamique d’optimisationde la chaîne d’approvisionne-ment (supply chain manage-ment). Car, pour pouvoir com-mercialiser un médicament, lelaboratoire doit déposer undossier de demande d’Autori-sation de mise sur le marché

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50LOGISTIQUEEMBALLAGEPHARMACIE

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER

permettant de déterminer laposition du lot entrant. Dans lamajorité des laboratoires phar-maceutiques, le stockage desmarchandises, pour des rai-sons de sécurité et d’hygiène,est entièrement automatisé.L’ordre de fabrication émis, lescomposantes sont acheminésautomatiquement par desconvoyeurs sur la chaîne deproduction.

Une production automatiséeLa production pharmaceutiqueest fortement automatisée etles interventions humainessont minimes dans le proces-sus de fabrication du médica-ment. La production consiste àcombiner un principe actif avecdes excipients et des adjuvantset de leur donner une formetelle que gélules, comprimésou sirops… Selon la forme galénique(mode d’administration dumédicament), la présentation,la consistance diffèrent. On dis-tingue principalement troistypes de produits sous troisformes différentes : liquidecomme les sirops, sèche pourles comprimés et les aérosolsen boîtiers. Dans le cadre d’uneproduction continue, un pro-cessus de type MRPII (manage-ment des ressources de pro-duction) est utilisé sur laplupart des lignes de produc-tion. Le calcul des besoins detype MRP répercute les besoins

définis sur les produits vendusjusqu’au plus bas niveau desnomenclatures pour planifierles besoins cumulés surchaque article en tenantcompte des contraintes destock et d’approvisionnement.Complété par des règles decalcul de type MRPII, il permetégalement de connaître lacharge de travail prévisionneldes ressources de productioncomme des opérateurs. Lesbesoins définis sur les produitsvendus peuvent avoir pour ori-gine le carnet de commandes

conditionnement, le volume, lenombre de comprimés partablette et toutes autres carac-téristiques sont contrôlées pourrepérer les anomalies. Avantl’expédition un contrôle de ladernière palette du lot est effec-tué. Dans le cadre de la distribu-tion de médicaments en prove-nance de l’étranger, lesvérifications sont aussi trèspointues. « Par exemple, nousdisposons de salles spéci-fiques, pour traiter, contrôler eteffectuer le revignettage de lotsde boîtes de médicaments qui

Geodis a mis en exploitation une nouvelleplateforme de transit dédiée à la santé enrégion parisienne : Geodis Wilson CDG Airport.• située dans la zone de l’aéroport de Charles

de Gaulle de Roissy et directement reliée auxaires de manutention avions

• adaptée au transport multimodal • en température dirigée• protégée par accès contrôlé• contrôle qualité et intégrité des produits• contrôle des températures et du respect de la

chaîne du froid• contrôle de sécurité (rayons X)• formalités douanières import/export • gestion des stocks, des retours et des

quarantaines

Deux zones dédiées sous température dirigée

• 165 m2 entre + 15 et + 25°C (capacité de 150 palettes en transit)

• 165 m2 entre + 2 et + 8°C (capacité de 150 palettes en transit)

• Chaque surface possède un emplacementdédié à la gestion des produits nonconformes ou des quarantaines.

• 600 m2 de température ambiante (capacité de 300 palettes en transit)

• Pilotage et enregistrement des variations detempérature

• Double système de sécurité en cas de panneélectrique

Une nouvelle plateforme de transit dédiée à la santé

client et les prévisions reflétantla stratégie commerciale del’entreprise. Tout comme ilpermet de gérer des méthodesde réapprovisionnement enflux tiré.À chaque étape de la produc-tion, un contrôle qualité est réa-lisé. Des analyses microbiolo-giques et bactériologiques sontréalisées, et le produit peut êtremis en quarantaine pour s’as-surer de sa non-contamination.En reproduisant artificielle-ment l’utilisation du produit, onétudie son évolution. Après le

23 800 salariés dans le groupeGeodis

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51� PLUS D’INFOS SUR strategieslogistique.comDÉCOUVRIR

viennent de l’étranger. Nousvérifions leur conformité enfonction des normes euro-péennes ou françaises, de laprésence de la bonne notice enplus du bon état de conserva-tion des produits », souligneDominique Nicol de Geodis. Lesproduits ne répondant pas auximpératifs de qualité fixés par laréglementation et par le cahierdes charges du laboratoire sontdétruits.

Trois niveaux de conditionnementUne fois le médicament réaliséet sa qualité contrôlé, celui-ciest conditionné. En fonction desa forme, liquide, solide ou vola-tile, les emballages changent.Les trois niveaux de condition-nement sont bien connus dansle conditionnement primaire, lemédicament est mis dans unpremier emballage, tablettepour les gélules, flacon pour unsirop, bombes pour aérosol,etc. Des sociétés telles que

Rexam, SGD, Roher ou CCLLabel ont des divisions phar-maceutiques spécialisées auservice des laboratoires. Leconditionnement primaire estréalisé en zone blanche ou zoned’atmosphère contrôlée. Lesmédicaments et leur embal-lage doivent répondre à destests bien précis. C’est pour-quoi, en général, on retrouvetrois types de matériaux pourles emballages pharmaceu-tiques, répondant le mieux auxexigences alimentaires et àl’absence d’interaction avec lecontenu. On trouve les plas-tiques, le verre et l’aluminium.Une directive européenneregroupe toutes les mentionsobligatoires que doit compor-ter l’étiquetage du médicamentainsi que la notice. On retrouveLGR, Ileos Packetis, A&R Car-ton, VPK packaging qui déve-loppent des solutions à base decartons liées aux usages desmarchés finaux, aux exigencesmarketing, aux respects deslégislations et assurent unefonction de protection à l’em-ballage primaire. Des presta-taires externes peuvent s’occu-per des changements relatifsaux conditionnements. « Enfonction des changements dutaux de remboursement de lasécurité sociale, nous effec-tuons le revignettage pour lesmédicaments à destination dumarché français », expliqueainsi Dominique Nicol, chezGeodis. À l’étape du condition-nement tertiaire, les boîtes del’étape secondaire sont regrou-pées en lots pour être envoyéesaux grossistes ou directementauprès des officines et hôpi-taux. Un code à barres leur estattribué.Une fois les produits finis vali-dés en qualité comme entraça-

bilité, ceux-ci sont expédiésvers la plateforme logistique dedistribution. Lors de la paletti-sation, un code à barres estattribué à chaque palette. A ceniveau, nombreuses sont lesprestations sous-traitées, maisil faut un statut spécifique pourles mettre en œuvre. Parexemple, Geodis dispose, enFrance, du statut spécifique de“dépositaire pharmaceutique”et il est aussi titulaire d’unehabilitation B de type “fabri-cant” qui autorise la manipula-tion des emballages secon-daires des médicaments. Les

douze pharmaciens diplômésde Geodis sont formés pourrépondre aux exigences légis-latives et opérationnelles dusecteur en France et ils opè-rent après une formation com-plémentaire de plus de sixmois au sein de grands labora-toires pharmaceutiques. Aussiles sites sont spécialementéquipés : « nous avons unechambre à température néga-tive, -30°C, sous haute surveil-lance vingt-quatre heures survingt-quatre, pour des produitsspécifiques pour les hôpitaux,qui demandent des conditionsde stockage et de livraison trèsstrictes. Nous avons aussi l’ac-créditation pour le stockagedes narcotiques en chambreforte sous haute surveillance», précise Dominique Nicol deGeodis.Il faut aussi prévenir lesproblèmes : « Nous anticiponsaussi les anomalies de livrai-son par un suivi préventif desexpéditions géré par notre ser-vice clients dédié au secteursanté. Certains destinataires,comme les visiteurs médicaux,sont prévenus à l’avance parmail de la date de livraison et leclient informé en temps réel siun problème se produit ». Enplus des cas très particuliers,« nous offrons des services demise à disposition de produitsdans nos agences. Des opéra-teurs viennent chercher lesproduits, stockés dans desarmoires fermées et sécuri-sées, pour les livrer au domi-cile des patients. La réceptiondes commandes et la prépara-tion des colis chez nous s’ef-fectuent la veille pour une miseà disposition le lendemainmatin avant 8 h ». Une organi-sation qui ne tolère pas l’erreur.

� LUISA MANZELLA

BERTRAND BOURGOGNE,Key Account Managersecteur Santé, GeodisCalberson divisionmessagerie/express dugroupe Geodis

« Nous mettonsen place desprocessusspécifiques dedistribution etd’identificationdes colis santépar un systèmed’étiquettesvertes, par unegestion deslivraisons et par un systèmeinformatiquepropre. »

DOMINIQUE NICOL,de Geodis

« Nous avonsaussil’accréditationpour le stockagedes narcotiquesen chambreforte sous hautesurveillance. »

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52 DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER

ENTREPÔTS

a préparation de com-mandes est une desfonctions principales

assurées dans les entrepôts etplates-formes logistiques. Elleconsiste à rassembler, à trier età préparer les colis en vue deleur expédition. En optimisantcette série d’opérations demanutention grâce à des sys-tèmes automatisés et informa-tiques, les prestataires et logis-ticiens améliorent la productivitéet donc la qualité de service desopérateurs. Car la préparation de com-

mandes, ou picking (ramas-sage), est encore largementmanuelle. Mais en équipant les opérateurs de systèmesvocaux et pick to light parexemple, on réduit leurs dépla-cements ainsi que le taux d’er-reur dans la manipulation descolis. La préparation vocale,permet aux préparateurs deconserver les mains libres,leurs mouvements étant gui-dés par la voix.

Prisé par le e-commerceAvec le pick to light, ce sont des

afficheurs à cristaux liquidesplacés sur les meubles qui leurindiquent la quantité et la réfé-rence du produit à préparer. Lesindustries pharmaceutiques ete-commerce utilisent de plus

en plus ce type de systèmes.Autres outils d’aide à la prépa-ration : les systèmes automati-sés de type miniloads, trans-

stockeurs, convoyeurs ettrieurs. Ils effectuent un pré-triet éclatent avec précision lescontenants dans les zones cor-respondant aux destinations delivraison.Il est aussi possible d’installerdes meubles de stockagedynamique, qui permettent depréparer selon la méthode Fifo(first in, first out) ou Filo (first in,last out). Les fournisseurs deces outils sont nombreux etvariés, selon qu’ils proposent

une gamme complète de sys-tèmes automatisés, ou qu’ilssoient spécialisés sur uneapplication (vocal, tri, magasinsde stockage, etc.).Le coût des équipements pourla préparation de commandesest très variable selon la naturedes systèmes, de 5 000 eurospour un logiciel vocal jusqu’àplusieurs millions d’euros pourun transstockeur. Comme tou-jours en logistique, le montantde l’investissement dépend des besoins réels en termesd’équipement, sachant que lapréparation de commandesn’est pas aisément automati-sable à 100 %, et continueralongtemps de reposer sur desopérateurs humains.

� PATRICK CAPPELLI

« La préparation vocale, permet aux préparateurs de conserver

les mains libres, leurs mouvements étant guidés par la voix. »

Syleps, nouvelle signature de Sedep SidelLes sociétés sœurs Sydel et Sedep fournissent, depuisdes années, des systèmes informatiques et des sys-

tèmes de manutention automatisés. Elles ont récemmentpris une participation majoritaire dans la société Synapse,spécialisée dans la robotique industrielle. Les trois entitéssont regroupées aujourd’hui sous la marque Syleps, dont lasignature est : « l’architecte de vos performances ». Troispôles de compétences ont été créés : Syleps informatique(édition et intégration de progiciels de gestion industrielle),Syleps transitique (étude, ingénierie et transitique de pro-cess) et Syleps robotique (robotique industrielle : palettisa-tion et stockage automatisés). Des investissements impor-tants en R&D concernent particulièrement le domaine de lapréparation de commandes.

Hormis les chariots spécifiques (gerbeurs,transpalettes), la préparation de commandes estfacilitée par toute une panoplie d’outils : systèmesautomatisés, convoyeurs, trieurs, stockage dynamique,systèmes vocaux et pick to light.

L

Les systèmes de préparation decommandes

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n° 117 > Septembre 2009 > Stratégies Logistique

54ENTREPÔTS

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER

Le miniload ShuttleXPcrane de Kardexest la nouvelle solutiondédiée aux importantsvolumes de stockagedans les plates-formeslogistiques. Basé sur latechnologie de la tourde stockage Shuttle XPavec optiflex, il permetde combiner à l’aided’un mât detransstockeur jusqu’à12 tours de stockagepour former unensemble offrant unecapacité totale pouvantaller jusqu’à 5 240 m2 et300 m3. Grâce à la

possibilité de mixer différentes hauteurs de stockage variablesau pas de 25 mm, le Shuttle XPcrane offre une modularité envolume de stockage utile inégalé comparé aux autres solutionstraditionnelles de miniload.�Fabricant : Kardex �Distributeur : Kardex �Nom de l’équipement : ShuttleXPcrane �Caractéristiques techniques : nc �Options : version ESD, climatisation�Domaines d’applications : plates-formes logistiques, stockage de pièces détachées,magasins généraux, préparation de commande.

Les magasins de stockageautomatiques pour charges longueset plates de Kasto vont du simplesystème à châssis empilables jusqu’aumagasin entièrement automatiqueconnecté au système PAO d’uneentreprise. Tandis que les châssisempilables transportent la matièremanuellement jusqu’au poste d’utilisation,les postes de préparation de commandessont raccordés directement, grâce à desdispositifs de flux matières ou detransport, lorsqu’il s’agit de systèmes demagasins entièrement automatiques telsles magasins en tour Unitower, le magasinà superstructure Unitop, le magasin enlongueur Uniline ou le magasin en nidsd’abeilles Unicompact.�Fabricant : Kasto Maschinenbau GMBH �Distributeur :Kasto France �Nom de l’équipement : magasins destockage automatiques pour charges longues et plates

(tôles..) �Caractéristiques techniques : stockagerationnel et manutention automatisée des charges longues,produits plats (tôles, etc.) et autres produits du même typeen utilisant la hauteur, soit sous forme de magasin en tourou de magasin bloc, offrant une grande capacité de stockagesur une petite surface au sol à faible coût �Options :

“homme vers la marchandise” ou “marchandise versl’homme”, périphériques pour le flux matières et lamanutention ; systèmes de marquage des coupesindividuelles ; robots pour le tri des pièces coupées dansdivers bacs ou sur palettes �Domaines d’application :négoce des aciers, entreprises de production.

MINILOAD SHUTTLE XPCRANE DE KARDEX

MAGASINS DE STOCKAGE AUTOMATIQUES DE KASTO

Le Shuttle XP de Kardex est unsystème automatisé de stockagevertical modulaire, qui fonctionne surle principe de “la marchandise versl’utilisateur”. Avec une surface ausol minimale, la hauteur maximaleest utilisée. Les hauteurs destockage maximales peuvent êtresdéfinies par l’utilisateur pour chaqueplateau. Les objets plus hauts sontreconnus à la mise en stock etindiqués par un avertissement sur leclavier de commande. Grâce à unsystème électronique de mesure deshauteurs, tous les produits àemmagasiner sont mesurés par pasde 25 mm et stockés enconséquence. Ce pas réduit permetde minimiser l’espace entre lesniveaux de stockage.�Fabricant : Kardex �Distributeur : Kardex�Nom de l’équipement : Shuttle XP�Caractéristiques techniques : nc �Options :version ESD, climatisation �Domainesd’applications : plateformes logistiques, stockagede pièces détachées, magasins généraux, préparationde commande.

MAGASIN VERTICAL SHUTTLE XP DE KARDEX

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Stratégies Logistique > n° 117 > Septembre 2009

55� PLUS D’INFOS SUR strategieslogistique.comDÉCOUVRIR

Les transstockeursde la série OSR deKnapp associent latechnique destockage pourproduits de petitetaille et latechnologie Pick-to-

Light/Put-to-Light suivant le principe traditionnel du “produitvers l’homme”. Les commandes à traiter sont regroupées(prélèvement par lots de commandes) et dirigées au niveau duposte de préparation. Dans un même temps, les plateauxmodulaires/conteneurs requis sont automatiquement sortis del’unité de rayonnage et directement transportés vers le poste depréparation. Des afficheurs à haute luminosité indiquent àl’opérateur l’emplacement des articles à prélever, la quantitéainsi que la position de relâchement.�Fabricant : Knapp AG �Distributeur : Knapp France Sarl �Nom de l’équipement :transstockeurs OSR, Système Speeder �Caractéristiques techniques : 1 000 lignes decommande par heure-homme �Options : OSR15 (jusqu’à 15 kg), OSR32 (jusqu’à 32 kg),Speeder-System �Domaines d’application : préparation de nombreuses petitescommandes avec densité de stockage élevée.

TRANSSTOCKEURS OSR DE KNAPP

Le rayonnagedynamique pour bacset cartons de Nedconpermet le stockage debacs ou cartons pargravité. Les avantagessont nombreux : meilleuresupervision, FIFO (first in,

first out ou premier entré, premier sorti), taux de remplissage à100 %, nombre de références optimisé. Les rayonnagesdynamiques Nedcon acceptent des charges très lourdes.�Fabricant : Nedcon �Distributeur : Nedcon �Nom de l'équipement : rayonnagedynamique pour bacs et cartons �Caractéristiques techniques : nappes à galets pourstockage gravitaire ; réglage au millimètre par système d’attache sur montant d’échelle�Options : nc �Domaines d'application : agro-alimentaire, pharmaceutique,industrie, etc.

RAYONNAGE DYNAMIQUE DE NEDCON

PREPARATION DE COMMANDES SANS PAPIER DE KNAPP

Le micro-transstockeur deSyleps (nouvelle signaturede Sydel Sedep) est unesolution technologique destockage et déstockage decartons et de bacs ayant pourprincipal avantagel’optimisation de la palettisationautomatisée multi produitsordonnée. De conceptionmodulaire et compacte pours’adapter à tous types deproduits et milieux (zone sècheet zone lavée), il peut atteindre

des débits élevés. Sa flexibilité et sa vitesse permettent uneforte réactivité dans les processus de préparation decommandes. Plusieurs appareils peuvent être superposésdans une même allée de stockage.�Fabricant : Syleps �Distributeur : Syleps �Nom de l’équipement : micro-transstockeur �Caractéristiques techniques : jusqu’à 1 200 entrées et sorties parheure et meuble, deux charges embarquées poids maximum 50 kg �Options :intégration avec d’autres systèmes (convoyeurs, palettisation automatisée, AGV, RFID,étiquetage, automatismes…) ; pilotage complet WMS et WCS intégré à l’ERP SydelUnivers ; large gamme de préhenseurs : carton ou bac, double superposé, double et triplejuxtaposé �Domaines d’application : stockage d’en-cours dans un processautomatisé ; systèmes de préparation de commandes “goods to man” jusqu’à 1 000prélèvements/heure/opérateur ; système de stockage avec poste d’entrée/sortie.

MICRO-TRANSSTOCKEUR DE SYLEPS

Les systèmes de préparation de commandes sansutilisation de papier (Pick-to-Light, terminaux RF et Pick-by-Voice) de Knapp permettent au personnel de travailler de façonflexible en fractionnant les périodes de travail. L’opérateur sesignale à la station de prélèvement avec un code numérique, puisles conteneurs de taille correspondante sont dirigés dans la station.Avec le système Pick-to-Light, des afficheurs à haute luminositéindiquent à l’opérateur l’emplacement de stockage où la quantitéde produits doit être prélevée. Avec le prélèvement RF, lescommandes sont traitées via des terminaux RF sans qu’aucunpapier ne soit utilisé. Avec le système Pick-by-Voice, lescommandes sont adressées directement par radio à l’opérateur quidoit confirmer oralement chaque phase de travail. Les processussans utilisation de papier permettent d’effectuer des analyses derendement, d’apporter des corrections ou de demander unréapprovisionnement directement à partir du lieu de travail.�Fabricant : Knapp AG �Distributeur : Knapp France Sarl �Nom de l’équipement :préparation de commandes avec Pick-to-Light, terminaux RF et Pick-by-Voice �Caractéristiquestechniques : nc �Options : pick-to-light, préparation RF, pick-by-voice �Domainesd’application : préparation de commandes.

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n° 117 > Septembre 2009 > Stratégies Logistique

56ENTREPÔTS

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER

Avec les systèmes de préparation de commandesNewtec, les commandes sont préparées à l’aide de différentssystèmes de picking (pick-to-light, pick-to-voice ou pick-to-belt). S’il est nécessaire, les colis sont ensuite triés à l’aide desystèmes de tri (trieurs à glissière, trieur cross over, tapis detriage, poussoirs pneumatiques…) pour êtres chargés de

façon automatique dansles camions.�Fabricant : Newtec�Distributeur : Newtec �Nom del’équipement : systèmes depréparation de commandes�Caractéristiques techniques :systèmes de préparation de commandepar pick-to-light, pick-to-voice ou pick-to-belt incluant des systèmes deconvoyage et de tri �Options :palettisation en fin de ligne et ce à trèshautes cadences surtout dans le cadrede multi-lignes �Domainesd’application : tous secteurs ycompris dans des environnementsdifficiles (températures extrêmes,humidité élevée).

SYSTEMES DE PREPARATION DE COMMANDES DE NEWTEC

PALETTE-SHUTTLE DE NEDCON

Le principe du“Shuttle Nedcon” estde desservir lescouloirs dans lesquelsil transporte et stockedes palettes. Le “Shuttle” peut servirdans tous les couloirs,ce qui permet un remplissage total dechaque couloir. Le “Shuttle” peut êtredéplacé d’un couloir àl’autre par n’importequel chariot élévateur(de préférence équipéd’un tablier àdéplacement latéral).

Le “Shuttle Nedcon” est télécommandé : un large programmede stockage et de déstockage est possible. Chaquetélécommande peut piloter plusieurs shuttles.�Fabricant : Nedcon �Distributeur : Nedcon �Nom de l'équipement : Palette-Shuttle �Caractéristiques techniques : navettes pour charges palettisées �Options :application avec tous types de chariots élévateurs �Domaines d'application : tous lesmilieux, y compris en chambre froide négative.

Les systèmes “pick-to-light” de Newtec sont des systèmes depréparation de commandes assistés par ordinateur qui indiquentau préparateur, à l’aide d’un voyant situé sur les emplacements destockage, l’endroit où il doit effectuer le prélèvement. La lectureoptique des codes-à-barres des unités prélevées permet ausystème de contrôler la préparation au fur et à mesure de saréalisation et de déclencher le prélèvement suivant.�Fabricant : Newtec �Distributeur : Newtec �Nom de l’équipement : préparation decommandes avec “pick to light” �Caractéristiques techniques : nc �Options : nc�Domaines d’application : préparation de commandes dans des domaines aussi variés que lespièces détachées pour automobiles, les produits textiles, les cosmétiques, les fournitures de bureau,les produits de l’édition, les produits alimentaires.

PICK TO LIGHT DE NEWTEC

Le PTS Picking Tray System de Savoye est un systèmeautomatisé de stockage (de cartons et/ou de bacs), et depréparation de commandes, polyvalent, de type “goods to man”,constitué de navettes autonomes alimentées parsupercondensateurs, ce qui évite l’utilisation de batteries (pas derecyclage). L’intégralité du système est piloté par le WCS Savoye.Ce WCS permet l’ordonnancement et la synchronisation dessorties de produits à prélever dans l’ordre des commandes àpréparer.�Fabricant : Savoye �Distributeur : Savoye �Nom de l’équipement : PTS PickingTray System �Caractéristiques techniques :hauteur : 5 à 12 mètres ; stockage et déstockagedes contenants assuré par des navettesautonomes : pilotage par le WCS Savoye�Options : réapprovisionnement direct etautomatique depuis les zones de réception ou destockage ; possibilité d’ajouter une machined’ouverture automatique des cartons en amontdu stockage ; liaison vers un ou plusieurs postesde picking �Domaines d’application :préparation de commandes de colis détail de type“goods to man” (amenée de produits vers unopérateur à poste fixe) ; stockage automatisé decartons ou de bacs.

PICKING TRAY SYSTEM DE SAVOYE

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Stratégies Logistique > n° 117 > Septembre 2009

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Le trieur haute cadence ILS 2100 (IntralogisticsSystems) de Schönenberger est une plate-forme logistiqueentièrement automatisée, qui fait fonctionner en temps réel etsimultanément plusieurs cycles de tri grâce à une technologiepolyvalente dans un espace restreint. Le stockage automatisé,au choix LIFO (last in first out) ou FIFO (first in first out), proposeune préparation séquentielle adossée à un tri haute cadence(7 500 pièces/heure).�Fabricant : Schönenberger �Distributeur : Schönenberger France �Nom del’équipement : ILS 2100 �Caractéristiques techniques : stockage dynamiquepolyvalent et tri multicritères �Options : système de déchargement/chargementautomatique des camions ; houssage, étiquetage, pesage ; évacuation cartons usagés�Domaines d’application : textile, automobile, industries diverses.

TRIEUR ILS 2100 DE SCHONENBERGER

�Fabricant : Schönenberger�Distributeur : SchönenbergerFrance �Nom del’équipement : FlatsorterOFS/WOFS �Caractéristiquestechniques : cadences de 7 500à 10 000 pièces/h �Options :système automatique de vidange

pour alléger la tâche des opérateurs à l’insertion d’articles ; dispositif automatique deremplacement et d’évacuation des cartons expédition ; mécanisme de bascule pourpermettre l’association de deux cartons en dessous de chaque sortie ; omniscannage ;injection automatique des produits �Domaines d’application : tri d’articles à platjusqu’à 5 kg et de dimensions 800 x 500 dans des contenants variables en taille.

TRIEUR À PLAT DE SCHONENBERGER

Le système i-Pick de SSI Schaefer permet l’intégration desolutions pick-to-light dans des installations existantes. Il estconfigurable par l’utilisateur en quelques heures et nenécessite pas de connaissance en programmation. La mise enplace de solutions pick-to-light permet une augmentation deproductivité de 300 % combinée à une précision de préparationmultipliée par 10. �Fabricant : SSI Schaefer �Distributeur : SSI Schaefer �Nom de l’équipement : I-PICK �Caractéristiques techniques : interface graphique, système modulaire�Options : nc �Domaines d’application : picking et reverse picking.

PICK-TO-LIGHT I-PICK DE SSI SCHAEFER

La solution VoiceWeaver de Vocollect est une nouvelleinterface native des solutions NetWeaver WarehouseManagement (NWM) et Extended Warehouse Management(EWM) de SAP. Avec VoiceWeaver, les entrepôts et centres dedistribution fonctionnant sous SAP disposent d’une interfaceNetWeaver native, ce qui leur permet d’exploiter pleinement lescapacités des logiciels de commande vocale de Vocollect pouraméliorer la productivité, la précision, la sécurité et le niveau desatisfaction de leurs opérateurs. Les outils de configuration etd’administration disponibles sont pilotés directement parl’utilisateur, et couvrent l’ensemble des opérations, qu’ils’agisse d’entrepôts, de centres de distribution oud’infrastructures multi-sites.�Fabricant : Vocollect �Distributeur : Psion Teklogix, Zetes Interscan, Nomadvance,Dematic �Nom de l'équipement : VoiceWeaver �Caractéristiques techniques :connectivité directe (sans middleware) à SAP �Options : nc �Domaines d'application :préparation de commandes.

VOICEWEAVER DE VOCOLLECT

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INDEX DESANNONCEURS

�AAllianz 11

�CCitizen 45

�EEticoncept 2e de Couv

�OOrtems 4

�WWitron 4e de Couv

�TToyota 43

INDEX DES SOCIÉTÉS CITÉES

�AA&R Carton 51Accenture 14Affine 10Apriso 14Arkopharma 43A-Sis 10Aspen Technology 28ATT 45Auchan 3Avery Dennison 45Axelis+ 15

�BBarjane 14Bicodex 43Bill Belt 38, 39Boiron 43Boulanger 18, 19, 20BT Manutention 36

�CCarrefour 8CCL Label 45, 51Chronopost 36Cisma 8Ciuch 10CPF Cooper 43

�DDatalogic 16Datamatrix 44, 45DDS Logistics 14DHL 32Dubaï World 22, 23

�EE3 24Electruckcity 12Esli 11Espin Technolgies 45Exact Holding 28Extel 10EZW 23

�FFDA 43Féfis 43Fret Sncf 3

�GGazeley France 22,23Generix Group 12, 25Geodis Wilson 32, 42, 43,

44, 49, 50, 51GS1 France 44GSE 12

�HHôpitaux de Paris 15Hypérion 30

�IID Logistics 32IDC 11, 28, 30Ileos Paketis 51Infor 28Intactix 24IP Convergence 11Ipsen 43

�JJD Edwards 30JDA 24Jeulin 34, 35, 36Jungheinrich 19

�KKardex 54Kasto 54Kion 10Knapp 55KSW Microtec 45Kuehne+Nagel 24

�LLa Poste 17Lagassé Technologies16

Lawson 28LGR 51

�MMac Kinsey 24Maersk 3Manhattan Associates 32Manuloc 12Manutan 17, 35Media Science 34Metro 16Michelin 14Microsoft 28Microtrace 45Morin Logistic 12Mory 36Multisorb Technologies45

�NNedcom 55, 56Neopost ID 16Newtec 56Norbert Dentressangle 13Nov@log 10Novatrans 13

�O-POCP 45Oracle 28, 30Ordirope 35, 36Paksense 45PeopleSoft 30Pierron 35Preactor 14Precepta 43Premium Contact 8Progilog 11Prologis 14

�RRexam 51Roher 51

�SSage 28

Sanofi-Aventis 43SAP 28Sarenza.com 15Savoye 56Schenker 10Schönenberger 57Securitas Alert Services 16Sephora 25Sernam 3, 5Sernam 18, 19, 20SGD 51SGF 13Siebel 30Siemens 15Sisley 17Sncf 18Soflog Telis 10Sordalab 35SSI Schaefer 15, 57Stef-TFE 13, 14Still 12Sydel Sedep 52, 55

�TTagsys 16Tenza 45Théa 43TL&A 8Traçabilité 11

�U-VUbifrance 42UPM Raflatac 45Vincia 6, 7Virgin Megastore24, 25, 26Visma ASA 28Vocollect 57VPK Packaging 51

�W-XWal-Mart 22Wincanton 32WWR 35Xerfi 43

48-50, rue Benoît Malon - 94250 Gentilly - Tél. 01 41 98 40 00 - www.strategieslogistique.com � Groupe Industrie Services Info - Directeur de la publi-cation : Christophe Czajka - Directeur général adjoint du pôle magazines spécialisés et salons professionnels : Gilles de Guillebon ([email protected]).Rédaction � Fax 01 41 98 41 26 - Directeur de la rédaction : Henri Saporta ([email protected]) - Rédacteur en chef : Gilles Naudy 01 41 98 42 46([email protected]) - Rédacteur en chef adjoint : Gilles Solard 01 41 98 43 02 ([email protected]). Ont participé à la rédaction : Patrick Cappelli, Luisa Manzella. Réalisation �Maquette : Sandy Crocco & Pascal Moreau. Publicité � Fax 01 41 98 40 71 - Directrice commerciale : Sandrine Papin 01 41 98 40 59 (spa-

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Ce numéro 117 comporte 58 pages.Il inclut un encart brochéAbonnement en début et fin derevue, une page Eticoncept en 2e de couv, une page Ortems p. 4,une page Allianz p. 11, une pageL’Usine Nouvelle p. 30, une pageToyota p. 43, une demi-pageCitizen p. 45, une demi-pageEmballages Magazine p. 49, unepage Abonnement en 3e de couv,et une page Sogaris en 4e de couv.

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