Visages des sciences 2010

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Visages des sciences

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5 Universits et des coles

Universit de Bordeaux regroupant :

Universit Bordeaux 1 Sciences TechnologiesMathmatiques - Informatique - Physique Chimie - Sciences biologiques Sciences de la terre et de la mer

Universit Victor Segalen Bordeaux 2Sciences de la vie - Sciences de la sant Sciences de lHomme

Universit Michel de Montaigne Bordeaux 3Lettres - Langues - Arts Sciences humaines et sociales

Universit Montesquieu - Bordeaux IVDroit - Sciences conomiques et sociales Administration conomique et socialeSciences de gestion et management

IEP Science politiqueIPB Sciences pour lingnieurENITAB Sciences agronomiques

1 service unique de valorisationde la recherche : Aquitaine Valo

1 fondation : fondation Bordeaux Universit

Universit de Pau et des Pays-de-lAdour

7 Organismes de RechercheCEA / CEMAGREF / CNRS / IF REMER / INRA /

I NR I A / INSERM

La recherche en Aquitaine

Visages des sciences - 201040 portraits de chercheurs

dits loccasion de la Nuit des chercheursRetrouvez lensemble de la collection sur :www.infosciences-aquitaine.net

www.univ-bordeaux.fr

dit par En partenariat avec


Emilie BallandCharge de recherche - INRIA

Comment faire parlerle code des

programmes?


Emilie BallandInstitut National de Recherche en Informatique et en Automatique [INRIA] Centre de recherche Bordeaux - Sud Ouestquipe-projet PHOENIX - Talence - 05 24 57 40 00www.inria.fr/bordeaux

Les petites applications que nous tlchargeonsaujourd'hui sur nos tlphones portables sontrarement dveloppes par notre oprateurtlphonique mais en gnral par des start-ups oupar des particuliers. Comment alors notre oprateurtlphonique peut-il nous assurer que ces applicationsne vont pas vider notre compte de SMS ou contacterdes numros payants ? Cette information se trouvequelque part dans le code du programme. Commefaire lire le code des humains est trop fastidieux,une solution alternative consiste crire desprogrammes informatiques qui sont chargs de faireparler automatiquement le code de ces petitesapplications. Mon travail de recherche consiste trouver de nouvelles techniques pour faciliterl'criture de ces programmes interrogateurs, afin de les rendre plus srs et plus efficaces. Par exemple, je conois des nouveaux langages de programmation ddis au dveloppement de ce type de programmes.





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Mayt BanzoMatre de confrences - Universit Bordeaux 3

La ville cest aussi

le non-bti!


Mayt BanzoLaboratoire Amnagement Dveloppement EnvironnementSant et Socit [ADES] CNRS - Universit Michel de Montaigne Bordeaux 3Universit de BordeauxPessac - 05 56 84 68 54 - www.ades.cnrs.fr

Malgr la densification et lattractivit des centresvilles, ltalement urbain se poursuit englobant devastes tendues agricoles, forestires et naturelles.Comment prserver ces espaces et les associer aubon fonctionnement des villes ? Il sagit dun enjeude taille pour les politiques publiques qui doiventrussir conjuguer les besoins de la ville et lesproccupations environnementales, les pratiquesde ceux qui grent les terres et les attentes deshabitants. Mayt Banzo cherche dcrypter lesnouvelles formes de collaboration quimposent ces enjeux, afin de mieux comprendre comment les socits conoivent et construisent concrtementle dveloppement durable des villes.





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Magalie BaudrimontEnseignant-Chercheur - Universit Bordeaux 1

De leau, des mtaux,

uncocktailtoxique !


Magali BaudrimontLaboratoire Environnements et PaloenvironnementsOcaniques et Continentaux [EPOC] Station Marine dArcachon quipe cotoxicologie aquatiqueCNRS-Universit Bordeaux 1 Sciences TechnologiesArcachon - 05 56 22 39 27 - www.epoc.u-bordeaux.fr

Mme en quantit infime, la prsence de certainsmtaux dans leau peut avoir des effets toxiques sur les algues, les mollusques et les poissons. Ces effets, qui sont visibles au niveau des cellules,des individus ou mme des populations, peuvent se rpercuter lchelle des cosystmes. Heureusement, les organismes aquatiques peuventaussi se dfendre face ces agressions. Ils mettenten place des mcanismes de dtoxication etdadaptation, que jessaie de dcrypter. Un de mes challenges aujourdhui est de comprendrequel est le rle de la pollution mtallique dans le dclin despces menaces dans nos estuaires,rivires ou ocans telles que languille europenneou la moule perlire deau douce. Plus rcemment,lapparition de mtaux sous forme de nanoparticulesrejetes dans lenvironnement, dont les propritsse rvlent plus toxiques qu ltat naturel, mepousse tudier limpact de ce type de contamination,avec un exemple phare : celui de lor, qui peut par exemple se fixer aux algues microscopiques,les contaminer et intoxiquer les organismes quisen nourrissent.





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Aurlie Bergeaud-WetterwaldProfesseur - Universit Bordeaux 4

Dans un procs,la fin justifie-t-ellelesmoyens?


Aurlie Bergeaud-WetterwaldInstitut de Sciences Criminelles [ISC]Universit Montesquieu - Bordeaux IVUniversit de Bordeaux - Pessac 05 56 84 29 17 - www.isc.u-bordeaux4.fr

LInstitut de Sciences Criminelles se consacretraditionnellement ltude du droit pnal.Aujourdhui, son champ de recherche stend la justice en gnral, et plus spcialement ltude du droulement du procs.Aurlie Bergeaud-Wetterwald sintresse auxprincipes fondamentaux qui encadrent un procs et qui permettent aux plaideurs de mener bienune dfense. Les questions sur lesquelles porteparticulirement son attention sont celles relatives la preuve. Notre systme juridique offre-t-iltoujours aux plaideurs les moyens de prouver ce quils affirment? La recherche dune plus grandeefficacit peut-elle justifier que lon se procure une preuve par nimporte quel moyen? Dans sa grande majorit, la jurisprudence condamne les ruses et les stratagmes comme le faitdenregistrer une conversation linsu delinterlocuteur. Elle consacre ainsi un vritableprincipe de loyaut de la preuve qui vient garantirla srnit du dbat judiciaire.





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Barta BeneddineResponsable du service des Assistantes d'quipes de Recherche - INRIA

Toujours sur labrcheaux cts

des chercheurs!


Barta BeneddineInstitut National de Recherche en Informatique et en Automatique [INRIA]Centre de recherche Bordeaux - Sud-OuestService des Assistantes dquipe de Recherche Talence - 05 24 57 40 00 - www.inria.fr/bordeaux

La passion des chercheurs est contagieuse, tre au quotidien leur contact donne la possibilit de senrichir au jour le jour. Leurs travaux sont une source de dcouvertes constantes, et parfoissurprenantes ! Je suis assistante dquipes derecherche lINRIA et jai la particularit dtreintgre un service dassistant(e)s dont je suis la responsable. Mon rle au sein des quipes de recherche est essentiel car il consiste grerlensemble de leurs processus oprationnels.Concrtement, il sagit de faire linterface entre les chercheurs et les diffrents services supports la recherche en rpondant leurs diversesdemandes : achats, missions, recrutements, mais aussi de suivre leur budget travers la gestionde leurs contrats de financement par exemple. ce titre, je conseille, oriente et accompagnelquipe dans un climat de confiance et dadapta bi -li t maximum. Pour cela, il est essentiel dtre au cur de lquipe pour mieux comprendre etmieux anticiper leurs besoins et leurs contraintes.Chaque assistant(e) dquipe de recherche est aujourdhui un vritable bras droit pour le responsable de lquipe projet.





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Pascal BertrandProfesseur - Universit Bordeaux 3

Que nous apprendlart du pass?


Pascal Bertandquipe dAccueil en Histoire de lArt Centre Franois-Georges Pariset Universit Michel de Montaigne Bordeaux 3Pessac - 05 57 12 44 44 - www.u-bordeaux3.fr

Aprs une thse en histoire de lart, Pascal Bertrandse consacre ltude des arts dcoratifs. Son objetde recherche privilgi ? Les tapisseries. Ces objetsdart, ainsi que les peintures ou larchitecturepermettent de mieux comprendre comment les gensvivaient autrefois. Lambiance des intrieurs achang au cours du temps. Le rang dans la socitest aussi un lment dterminant dans linterprtationdes codes et pratiques des poques anciennes.Par exemple, un prince se devait de mettre en valeurdans son intrieur des hros antiques ou des scnesmythologiques. Cette recherche sinscrit dansle cadre dune histoire de la culture matrielle etpermet denvisager une rflexion sur la notion destyle. Les thmatiques de recherches dveloppespar Pascal Bertrand permettent aussi dapprhenderdes notions didentit, de pouvoirs et de patrimoine.





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Charlotte CabanneMatre de Confrences

Universit Bordeaux 2 - ENSTBB

Les cellules sontune usine

mdicaments!


Charlotte CabanneUnit Biotechnologie des Protine Recombinantes Vise SantUniversit Victor Segalen Bordeaux 2 - ENSTBB Institut Polytechnique de Bordeaux - Universit de BordeauxBordeaux - 05 57 57 10 44 - www.enstbb.ipb.fr

Aujourdhui des nouveaux mdicaments sont produitspar voie biotechnologique, en utilisant des bactries,des levures ou dautres types de cellules, commeune usine de production. Ces mdicaments sontdes protines comme les anticorps, par exemple. Ils sont utiliss dans diffrents traitements contre le cancer et les maladies auto-immunes. Mon travailconsiste dvelopper le systme le plus performantpour purifier cette protine mdicament. Il sagitde mettre en place un procd de purification c'est--dire plusieurs tapes qui permettent daugmenterla puret de la protine dintrt tout en liminantles autres molcules. Ces tapes sont bases sur la charge de la protine, son hydrophobicit (forterpulsion pour l'eau), son affinit pour une autremolcule, sa solubilit Il faut pour cela bienconnatre la protine dintrt et veiller prserverson activit biologique.





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Laurence CavalierMatre de confrencesUniversit Bordeaux 3

quoiressemblaient les villes dAsie Mineure

il ya 2500ans?


Laurence CavalierInstitut Ausonius - Histoire de lart antiqueCNRS - Universit Michel de Montaigne Bordeaux 3Universit de Bordeaux - Pessac 05 57 12 15 06 - www-ausonius.u-bordeaux3.fr

Pour les archologues de lAntiquit, la Turquie(antique Asie Mineure) constitue un champ dtudeprivilgi. Situe sur la cte mditerranenne, la cit antique de Xanthos appartenait au Ve sicleavant J.C. au peuple lycien dont les fouillesdvoilent progressivement la civilisation.La mission Xanthos-Lton comprend une trentainede chercheurs, qui travaillent explorer la villeantique de Xanthos et son sanctuaire le Lton.Directrice-adjointe de la mission, Laurence Cavaliersintresse particulirement larchitecturemonumentale dpoque grco-romaine. partir de fragments architecturaux disperss sur le site et provenant de monuments antiques dtruits, ellecherche, en associant notamment les spcialistesdimagerie 3D dAusonius, restituer les grandsmonuments de la ville de Xanthos. Ltude desmotifs sculpts sur ces fragments lui permet deproposer des datations pour ces difices disparusafin de retracer lvolution urbanistique de la cit.





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Camille ChamardMatre de confrences - Universit de Pau et des Pays-de-lAdour

Quelle imagea ma rgion?


Camille ChamardCentre de Recherche et dtudes en Gestion [CREG]Universit de Pau et des Pays-de-lAdour Pau - 05 59 40 80 08 - http://iae-creg.univ-pau.fr

Linternationalisation des changes s'est accompa - gne paradoxalement d'un intrt grandissant pour ce qui fait l'identit territoriale de l'individu.Dans le mme temps, nombre de dcideurs lus,d'acteurs au sein des collectivits locales, se foca -lisent sur la description, l'analyse et la valorisationde l'identit et de l'image des territoires dont ils ont la charge. Les objectifs peuvent alors tretrs divers : attractivit touristique, valorisationde produits de terroir, investissements industriels,migration de rsidents (zones rurales notamment)Rcemment, en partenariat avec lIFOP et lAssociationdes Rgions de France, nous avons men une grandecollecte de donnes visant mesurer limageperue des 22 rgions mtropolitaines franaises.Des informations prcieuses que les dcideurspeuvent consulter sur le site de lObser va toire delImage des Territoires que nous avons cr en2008 (http://imagesdesterritoires.univ-pau.fr), et qui les aident valuer limage de marque deleur territoire et dterminer des plans dactions.





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Aline DesmedtMatre de confrences

INSERM - Universit de Bordeaux

Entre mmoiremotionnelle et

souvenir traumatique!


Aline DesmedtNeurocentre Magendie INSERM 862quipe Physiopathology of declarative memoryInstitut Franois-Magendie INSERM Universit de Bordeaux Bordeaux - www.neurocentre-magendie.fr

Que faisiez-vous le 11 septembre 2001 lorsque vous avez appris lattentat du World Trade Center ?Sans doute pouvez-vous voquer un souvenir flash extrmement dtaill de cette journe. Il sagit l dune hypermnsie, lmotion ayantfavoris la consolidation mnsique de cet vnement.En revanche, les victimes directes dun tel traumapeuvent, dans 25 % des cas, dvelopper untat de stress post-traumatique. Dans ce cas, une hypermnsie pour certains lments cl du trauma est associe une amnsie pour des lments contextuels pri-traumatiques. Par exemple, la victime dune agression se souviendraparfaitement de larme de son agresseur, mais trs mal du lieu de lagression. Comment expliquerce paradoxe ? Des travaux prliminaires de monquipe indiquent que chez lanimal une altration de lhippocampe par excs de corticostrone(hormone majeure du stress), associe unehyperactivit de lamygdale, contribuerait audveloppement dune telle mmoire pathologique.Manipuler lactivit de ces deux structurescrbrales pourrait terme supprimer le caractretraumatique du souvenir en le transformant ensouvenir autobiographique normal pour le patient.





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Fabrice ForliniTechnicien informaticien - CNRS

Dans lunittout lemonde

me connat!


Fabrice ForliniInstitut des sciences molculaireCNRS - Universit Bordeaux 1 Sciences TechnologiesUniversit de Bordeaux - Talence 05 40 00 66 52 - http://www.ism.u-bordeaux 1.fr

Dans un laboratoire de recherche, loutil informatiqueest indispensable. Il sert la recherche bibliogra phi - que, au pilotage dappareils, la modlisationmolculaire Ceci ncessite linstallation etlutilisation de systmes et logiciels spcifiques chaque tche : visualisation de donnes, recherchessur internet, classement et archivage de la biblio gra -phie... Je veille ce que chaque chercheur de monunit dispose de loutil adquat pour travailler sur ses projets, tout en massurant que le logicielrespecte la lgislation des licences dutilisationet les chartes informatiques. Face des demandesdiverses et souvent urgentes, je dois faire preuvedune grande disponibilit et dune grande ractivit.Mes dlais dintervention doivent tre rapides (unedemie journe maximum). En troite collaborationavec la dlgation rgionale, jassure la gestion(mise jour et maintenance) du serveur hbergeantle logiciel Xlab, logiciel de comptabilit spcifiqueaux laboratoires du CNRS dans toute la France.





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Andreas FrickResponsable dquipe

INSERM

Savez-vousque les neurones ont

un cerveau?


Andreas FrickInstitut des Neurosciences de Bordeaux Circuit et mcanismes des cellules dendritiques l'origine de la plasticit corticalequipe AVENIR - Institut Franois-Magendie Universit Victor Segalen Bordeaux 2Universit de Bordeaux - Bordeaux 05-57-57-36-60 - www.inb.u-bordeaux2.fr

Si le cerveau des mammifres peut raliser destaches complexes, cest grce lactivit combinedun grand nombre de neurones organiss enrseaux. Au sein de ces rseaux, chaque neuronereoit des signaux de nombreux autres et transmetcette information encore dautres neurones. Une tape essentielle pour comprendre commentfonctionne le cerveau, et pourquoi dans certains cas il est dfaillant. Et donc de connatre commentchaque neurone traite linformation et comment il est connect aux autres. Nous avons choisidtudier le nocortex, une rgion du cerveaucruciale pour la plupart des fonctions suprieurescomme le langage, la pense, la conscience, dont le mauvais fonctionnement peut avoir desconsquences neurologiques et psychologiquesdsastreuses. Nous focalisons nos tudes sur les dendrites, les prolongements des neurones qui reoivent et traitent les informations provenantdautres neurones. Ces dendrites pourraient donc bien tre les cerveaux des neurones !





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Bruno Le GarrecDirecteur de recherche - CEA

Quia dit que toutavait t dcouvert

enphysique?


Bruno Le GarrecDpartement lasers de puissanceCommissariat lnergie atomique et aux nergies alternatives [CEA] Le Barp - 05 57 04 40 00 - www.cea.fr

Certains disent que toute la physique a dj tdcouverte et que depuis cinquante ans il ny a plusrien de nouveau. Ce nest pas vrai ! Pour avancerdans la recherche, les scientifiques doiventdsormais squiper dinstruments de plus en plusperformants, qui sont la plupart du temps trs groset trs coteux. En 1996, le Commissariat lnergieatomique et aux nergies alternatives (CEA) adcid dimplanter en Aquitaine le laser Mgajoule,destin reproduire par laser la fusion nuclaire.Mais aujourdhui les besoins sont tels que la miseen uvre de nouveaux quipements ne peut se fairequau niveau europen comme ELI pour la physiquede lextrme et HiPER pour les applications civilesde la fusion inertielle. Cinquante ans aprs soninvention, ces grands projets vont mettre le laser la hauteur des grands acclrateurs de particules.Pour ces lasers de nouvelle gnration, desscientifiques tels que Bruno Le Garrec dveloppentde nouvelles technologies autour des cramiqueslasers et des matriaux non linaires.




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Anne GassiatIngnieur chercheur - Cemagref

La terrevuedeleau!


Anne GassiatCemagref - Unit amnit et dveloppement des espaces ruraux [ADBX]Cestas - 05 57 89 08 00 - www.bordeaux.cemagref.fr

Qui na jamais pens par rapport un lieu connu : tout a tellement chang ici, je ne reconnais plusrien!. Les socits et les individus sont davantageattirs par les littoraux, les zones fluviales et lesestuaires, ce qui entrane un rognage des espacesnaturels (forts terres agricoles), en raison de ltalement des espaces urbains.Les Institutions, les groupes, les associations sont des acteurs importants de ces changements.Mes recherches portent sur la terre vue de leau.Jtudie les changements doccupation et dusagesdes sols avec comme point de dpart leau (littorale,fluviale, estuarienne). Jessaie danalyser commentnos territoires, nos espaces se construisent enfonction de leau dans le but daider la dcisionpublique. Pour cela je mappuie sur des bases de donnes doccupation du sol existantes et sur des enqutes qualitatives menes auprs de ces acteurs majeurs. Ainsi je peux mieux saisirleur faon dapprhender ces changements et leurmanire de sy adapter en les prenant en compte,dans la mise en uvre dactions publiques.





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Cyril GavoilleProfesseur - Universit Bordeaux 1

Jaide Internet trouversa route!


Cyril GavoilleLaboratoire Bordelais de Recherche en Informatique [LaBRI] quipe Combinatoire et AlgorithmiqueCNRS - Universit Bordeaux 1 Sciences TechnologiesTalence - 05 40 00 88 12 - www.labri.fr

Comment les courriels ou les requtes lances sur un moteur de recherche trouvent-ils leur chemindans la toile dInternet ? Grce des informationsstockes dans les tables des routeurs dInternet et des algorithmes (programmes) de calcul de route. Or plus la toile dInternet crot, plus lestables sallongent en mme temps que la longueurdes routes. Pour maintenir des dlais de transmissionaussi bas que possible et faire en sorte quInternetreste un outil performant de communication,je cre de nouveaux algorithmes de routage. Ils se basent sur une organisation trs diffrentedes tables existantes. Elles sont beaucoup pluspetites et donc moins sensibles laccroissementde la toile. Ces nouvelles techniques trouvent aussi leur application au guidage routier desautomobiles o les capacits (de stockage et de calcul) des GPS embarqus sont limites.





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Alain GraciaaProfesseur - Universit de Pau et des Pays-de-lAdour

Du ptrole,des ides et

des hommes !


Alain GraciaaLaboratoire de Thermodynamique et nergtique des Fluides ComplexesCNRS - TOTAL - Universit de Pau et des Pays-de-lAdourPau - 05 59 40 76 83 - http://lfc.univ-pau.fr

Alain Graciaa sintresse au gnie ptrolier depuissa thse, soutenue en 1978, qui portait sur larcupration amliore du ptrole. Aprs un post-doc l'universit d'Austin au Texas, et denombreux contrats de recherche avec Elf, puisTotal, il a contribu crer en 1999 le laboratoiredes fluides complexes lUniversit de Pau. Ce laboratoire devenu unit mixte Universit-CNRS-Total en 2003 sest dvelopp depuis lors sous sa direction, puis associ deux autres unitspaloises du CNRS pour former une Fdrationde Recherche. Cette entit devrait constituer le germe dun Institut Carnot en Gnie ptrolier et dveloppement durable qui regroupera plus de trois cent chercheurs du Grand Sud-Ouest.De plus en plus sensibles aux questions touchant la prservation de lenvironnement, cesspcialistes en nergie cherchent, par exemple, stocker un gaz effet de serre comme le CO2.Une des solutions serait de rinjecter ce gaz dansdes champs nagure occups par des hydrocarbures.Un premier projet pilote en France vient dtreinaugur par Total non loin de Pau.





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ric GrivelMatre de confrences - Institut Polytechnique de Bordeaux

Les algorithmes,se cachent

partout!


ric GrivelLaboratoire Intgration du Matriau au Systme [IMS]CNRS- Institut Polytechnique de Bordeaux ENSEIRB-MATMECATalence - 05 40 00 65 40 - www.ims-bordeaux.fr

Comment dbruiter, compresser, transmettreet recevoir des signaux de parole, de laudio, etc.dans un cadre de tlphonie mobile? Commentamliorer la prcision de localisation dans uncontexte de navigation GPS ? Comment dtecterdes bateaux, estimer leurs positions et leurs vitessespuis les suivre au cours du temps laide dunsystme radar aroport? Autant de questions queric Grivel et ses collgues traiteurs du signalde lIMS se posent. Leur travail ? Proposer denouveaux algorithmes combinant une modlisationmathmatique des phnomnes tudis et destechniques destimation et de dtection. Un sujet de recherche proche des proccupations industriellesqui les amne collaborer avec des PME/PMI de la rgion, des groupes comme THALES ainsique des institutionnels tels que le CEA CESTA.





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Michel HassaguerreProfesseur Praticien Hospitalier - Universit Bordeaux 2

CHU de Bordeaux

Je suiscartographe

du cur!


Michel HassaguerreLaboratoire lectrophysiologie et Stimulation Cardiaque Universit Victor Segalen Bordeaux 2 Universit de Bordeaux Dpartement des Arythmies cardiaques CHU de BordeauxBordeaux - 05 57 65 64 71 - www.chu-bordeaux.fr

Ce quon appelle communment malaise cardiaquetouchant 600000 personnes en France, correspond la fibrillation des oreillettes et des ventricules du cur. Ces drglements peuvent entraner un AVC ou dans le cas de la Fibrillation Ventriculaireune mort subite. La FV, semblable une tornadelectrique, est responsable de 50 000 dcs enFrance moins quun choc lectrique soit appliquau cur dans les trois minutes qui suivent le dbutde larythmie. Limplantation dun pacemakerprventif est possible chez certains sujets, mais pas toujours suffisante.Michel Hassaguerre dirige une quipe pionnire et ultra-spcialise qui a russi dresser unecartographie du cur permettant didentifier la gense et les causes de ces attaques. Il a ainsiidentifi lemplacement et les types de cellulesspcialises dans le dsordre lectrique loriginedes crises, et a pu mettre au point une mthodecurative conduisant identifier et dtruire lescellules responsables. 150000 patients bnficientchaque anne de ce traitement, en progressioncroissante. Une intervention sur mesure, puisque la localisation de ces cellules peut considrablementvarier dun patient lautre.





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Ludovic HalloChercheur - CEA

disposition du CELIA

Je suisle poinonneur

du CELIA!


Ludovic HalloCentre dtudes des Lasers Intenses et Applications [CELIA]CEA-CNRS-Universit Bordeaux1 Sciences TechnologiesUniversit de Bordeaux - Talence 05 40 00 37 73 - www.celia.u-bordeaux1.fr

Quel est le point commun entre la gravure,limpression, la dcoupe chirurgicale, ou encore la fusion nuclaire? Le laser ! pouvant servir doutil toutes ces disciplines. Le Centre des applicationslasers de Bordeaux sest spcialis dans la mise au point de ces outils laser : de diffrentes tailles,avec des faisceaux plus ou moins puissants et dontles dures dimpulsion peuvent tre ultra courtes,en fonction des besoins. Un laser femtoseconde par exemple, qui envoie des petits flashs de lumirede quelques millionimes de milliardimes desecondes va tre trs utile pour le micro-usinage.Spcialiste des lasers pour la fusion, Ludovic Halloparticipe galement depuis peu aux procds denanostructuration de la matire. Le challenge qu'ils'est donn: comprendre par exemple comment on peut faire des trous de quelques nanomtres au cur de certains matriaux. Un procd que lon pourrait retrouver dans les futurs moyens destockage de l'information, restitue par la formeet le nombre de trous, ou encore pour la rparationde matriaux optiques.





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Valrie Hroguez Directeur de recherche - CNRS

Du Nano au Macro,je cre les matriaux

de demain!


Valrie Hroguez Laboratoire de Chimie des Polymres Organiques [LCPO]CNRS - ENSCBP Universit Bordeaux 1 Sciences TechnologiesUniversit de Bordeaux - Pessac 05 40 00 65 74 - www.lcpo.fr

40 %, cest le chiffre daffaires des polymres dans lindustrie chimique. Les polymres sont constitus de grandes molcules dont lacomposition chimique et les caractristiquesmacromolculaires leur confrent des propritsspcifiques. Solides, liquides, ou visqueux,dorigine naturelle ou synthtique, ltat pur ouen mlange, ils sont partout dans notre quotidien :pneumatique, shampoing, textile, peintureCe qui manime en tant que polymriste, cesttrouver de nouveaux matriaux polymres afin de rpondre des problmatiques actuellescomme la pollution, la rarfaction des ressourcesptrolires ou le ciblage thrapeutique. Pour exemple, dans ce dernier cas, nous travaillonsaujourdhui sur la mise au point de particulescargos capables de librer des molcules anti-cancreuses sous laction de la temprature oudu pH (acidit). Il devient alors possible de librerle mdicament exactement l o les cellulestumorales se dveloppent et limiter ainsi les effets secondaires.





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Pierre-Henri MaireResponsable de laboratoire - CEA

Comment voleune navette

spatiale?


Pierre-Henri MaireLaboratoire de mcanique des fluides et darothermique Commissariat lnergie atomique et aux nergiesalternatives [CEA] Le Barp - 05 57 04 40 00 - www.cea.frPierre-Henri Maire est galement Professeur associ lInstitut Polytechnique de Bordeaux

Savez-vous que modlisation et simulation vonttoujours de pair? Un modle est la traduction dunphnomne physique dans le langage mathmatiqueau moyen dquations. La simulation numriquedsigne le procd selon lequel on excute un programme informatique sur un ordinateur en vue de reprsenter un phnomne physique.Pour passer de la modlisation la simulationnumrique, il faut construire un pont entre lemonde continu dans lequel voluent les quationsde la physique mathmatique et le mondediscontinu accessible au langage informatique.Cette opration appele discrtisation est lavocation des Mathmatiques Appliques. Ellecontribue traduire les quations en une suitedoprations discrtes assimilables par unordinateur. Dans le laboratoire dirig par Pierre-Henri Maire, une quipe de chercheurs-ingnieurs(mathmaticiens appliqus et physiciens) travaille la modlisation et la mise au point de mthodesde simulation numrique pour rsoudre lesquations de la mcanique des fluides en utilisantdes ordinateurs toujours plus puissants. Ainsi,sont-ils capables de rpondre la questioninitiale : comment vole une navette spatiale ?





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Richard IggoProfesseur - Universit Bordeaux 2

Je suis un flingueur

de gnes!


Richard IggoLaboratoire Validation et Identification de NouvellesCibles en Oncologie [VINCO]INSERM - Universit Victor Segalen Bordeaux 2 Institut Bergoni - Universit de Bordeaux Bordeaux - 05 56 33 04 23 www.bergonie.org

Les cellules normales sont diffrentes des cellulestumorales. Chaque diffrence est une ciblepotentielle pour un mdicament anticancreux.Malheureusement, il nest pas facile didentifierles diffrences importantes car elles se perdentdans un ocan de diffrences alatoires. Comment reconnatre une diffrence importante ?La solution est de faire une tumeur la carte. Si nous modifions les cellules normales demanire ponctuelle et quelles deviennentcancreuses, nous savons que nous avonsidentifi une diffrence importante.Pour modifier les cellules nous utilisons des virus.Et a marche ! Le virus, comme une seringue,permet dintroduire du matriel gntique dans la cellule pour y flinguer un gne dfaillant.Cette recherche permettra bientt dlaborer de nouveaux mdicaments anticancreux.





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Andrzej KusiakMatre de confrences - Universit Bordeaux 1

Je suis photographe destempratures!


Andrzej KusiakLaboratoire Transferts coulements Fluides nergtique[TREFLE]CNRS - ENSAM - ENSCBP - Universit Bordeaux 1Sciences Technologies - Universit de BordeauxTalence - 05 56 84 54 01 - www.trefle.u-bordeaux1.fr

Une navette spatiale, un racteur nuclaire, un moteur, un disque de frein, un composantlectronique, tous subissent des changements de tempratures, qui peuvent aller du Kelvin aumillier de Kelvins. Et quand on sait quun Kelvinest quivalent une variation de 1C, on imagineles situations extrmes auxquelles peuvent treconfronts ces systmes. Pour optimiser leurfonctionnement il est primordial de connatreles changes de chaleur qui soprent. Avec leschercheurs de son quipe, Andrzej Kusiak dveloppede nouvelles mthodes exprimentales pourmesurer les proprits thermiques des matriauxaux chelles macro et microscopiques. Ainsi pourdterminer si un matriau est isolant, conducteur,rsistant il utilise la technologie infrarouge, qui va photographier les niveaux de tempratures.Ses travaux rcents trouvent aujourdhui des appli -ca tions originales dans le domaine de laro nau ti -que et du spatial (bouclier pour rentrer danslatmosphre) ainsi quen microlectronique(cration de micro cls USB pour stocker delinformation).





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Vronique Lamazou-DuplanMatre de confrences

Universit de Pau et des Pays-de-lAdour

Aux sourcesdu Moyen ge


Vronique Lamazou-DuplanLaboratoire Identits Territoires Expressions Mobilits [ITEM]Universit de Pau et des Pays-de-lAdour Pau - 05 59 40 72 82 - http://item.univ-pau.fr

Le Moyen ge passionne, mais au-del des idesreues, les historiens tudient une priode complexede plus de mille ans. Vronique Lamazou-Duplansintresse aux XIVe et XVe sicles, la faon dontles lites urbaines crivaient lhistoire cettepoque. Elle cherche comprendre comment se sont constitus la mmoire, lidentit dungroupe social, le pouvoir Pour cela, elle retourneaux sources, dans les documents mdivaux, pour consulter par exemple, des registresnotaris, des actes du pouvoir, des chroniquesqui transmettent des chos de cette priode.Lune de ses recherche actuelle, mene avecdes collgues navarrais, est ltude de cartulaires,ces recueils organiss et slectifs de copies de documents.Ainsi ltude du Cartulaire dit de Charles II deNavarre (au del du destin de ce prince du XIVe

sicle, de sang captien, comte dEvreux et roi de Navarre) a permis de retracer la mmoire et le pouvoir de tout un lignage, ses alliances, ses territoires, ses droits et revendications.





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Vronique Lespinet-NajibMaitre de confrences - ENSC

Lentreprise sadapte au handicap,

je la guide!


Vronique Lespinet-NajibGroupe Cognitique Ingnierie Humaine - ENSC - IPB Bordeaux - 05 57 57 17 00 - www.ensc.fr

Mon travail est ltude de limpact des nouvellestechnologies dans le bien-tre des personnes en situation dhandicap. Jessaye de comprendrecomment la ralit virtuelle (loutils informatiquepar exemple) va influencer le bien tre moral et sensoriel des personnes handicap. Actuellement, nous mettons en place une nouvellemthodologie permettant dlaborer un guide pourlintgration des travailleurs handicaps (mentauxnotamment) au sein des entreprises. Ce guide leur permettra dintgrer des postes de travail adapts. Mais mon travail ne se limitepas loutil informatique. Je cherche galement comprendre quels sont les problmes lis lintgration de personnes en situation dhandicapau sein des entreprises. Quelles reprsentationssont construites autour des personnes situationdhandicap ? Sont-elles modifies grce auxusages des nouvelles technologies ? Quelles sontles influences des facteurs humains dans linteractionhomme-systme? Autant de questions auxquellesmon quipe et moi-mme tentons de rpondre.





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Nicole LomprIngnieure dtudes - CNRS

Commentjamliore

votre utilisationdInternet?


Nicole LomprLaboratoire Socit Evironnement Territoire [SET] Institut de Recherche sur les Socits et lAmnagement[IRSAM]CNRS - Universit de Pau et des Pays-de-lAdourPau - 05 59 40 72 53 - http://set.univ-pau.fr

Aujourdhui, Internet doit tre accessible tous, aux personnes dbutantes, exprimentes, jeunes,ges ou avec un handicap. Penser la conceptionpour tous (design for all) permet dliminer denombreux obstacles, daugmenter lefficacit, et la facilit dutilisation des machines.En tant que psychologue ergonome, spcialiste des interfaces hommes-machines, je mintresse la mise en scne des informations sur les cransdordinateur. Par exemple, lorsque lon cherche des informations sur Internet, on aime les trouvervite et on souhaite aussi quelles soient trspertinentes pour nos actions. Dans mon laboratoire,je travaille sur diffrentes interfaces, comme lalecture numrique sur cran, le multimdia ou la lecture dune carte. Je cherche comprendrequelles informations sont importantes pour lesutilisateurs et comment ces diffrentes interfacessont utilises dans le temps et dans les diffrentsespaces de vie : la maison, au travail ou en mobilit.Les observations sur le terrain font remonter unecertaine logique de raisonnement des utilisateurs et leurs besoins. Nous transmettons ainsi desconnaissances humaines et des recom man dationsaux concepteurs dinterfaces.





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Sylvia LopezAssistante ingnieur - Universit Bordeaux 1

Le dessousdes cartes!


Sylvia LopezLaboratoire dAstrophysique de Bordeaux [LAB]Observatoire Aquitain des Sciences de lUnivers [OASU]CNRS - Universit Bordeaux 1 Sciences TechnologiesUniversit de BordeauxFloirac - 05 57 77 61 00 - www.obs.u-bordeaux1.fr

Lunivers comprend un nombre infini de plantes,toiles, galaxies, trous noirs mais quelle estleur structure, comment voluent-ils ? Depuis lapremire lunette de Galile en 1609, les chercheursen astrophysique nont cess de construire desinstruments dobservation et danalyse toujoursplus puissants pour comprendre ces phnomnes.Mais pourquoi ne pas utiliser certains de cesinstruments embarqus dans les satellites pourobserver une plante que lon croit bien connatre :la Terre ? Au sein de lquipe Systme Solaire et Exoplantes,je travaille au projet de cartographie radar du Sahara partir des donnes du satellite japonais ALOS.Jai en charge la conception et le dveloppementde programmes informatiques permettant letraitement et la mise disposition de ces imagesradar pour leur exploitation scientifique ultrieure.Rcemment, ce travail de cartographie du Saharaa permis de dcouvrir la rivire de Kufrah. Il sagitdun ancien fleuve de la taille du Nil, aujourdhuienfoui sous les sdiments, au Sud de la Lybie.




dit par En partenariat avecParte

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Karine MassMatre de confrences Universit Bordeaux 2

La grenouille,bien plusque desimples

cuisses


Karine MassLaboratoire Composantes Innes de la RponseImmunitaire et de la Diffrenciation [CIRID]CNRS - Universit Victor Segalen Bordeaux 2 Universit de BordeauxBordeaux - 05 57 57 92 66www.umr5164.u-bordeaux2.fr/index.html

Au cours du dveloppement de lembryon,certaines protines vont contrler la formation des tissus et des organes, dans le temps maisaussi dans lespace. Le processus ? Afin de formercorrectement lembryon, une cellule mettriceenvoie un signal une cellule rceptrice qui va y rpondre en se transformant ou en agissant.Lors de ses recherches, Karine Mass a mis envidence le rle dun autre agent de commu ni ca -tion: les purines. Jusqu la fin des annes 80,on pensait que ces molcules nintervenaient quecomme source dnergie cellulaire. Elles taientdonc forcment situes au cur de la cellule.Or on se rend compte aujourdhui quelles pourraientinduire un nouveau type de signal en se fixantsur les rcepteurs cellulaires.Ces recherches indispensables pour comprendreles origines des maladies humaines, telles que les myopathies, Karine Mass les mne sur desembryons.de xnope. Un crapaud griffesdorigine sud-africaine qui devient, pour loccasion,un modle essentiel pour le dveloppement de la recherche biomdicale!





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Herv MathieuResponsable du Service dExprimentation

et de Dveloppement - INRIA

Je serai bientt chezvous!


Herv MathieuInstitut National de Recherche en Informatique et en Automatique [INRIA]Centre de recherche Bordeaux - Sud-OuestService dExprimentation et de Dveloppement Talence - 05 24 57 40 00 - www.inria.fr/bordeaux

Dans notre vie quotidienne, nous sommes tousentours de logiciels : dans les avions, les voitures,les tlphones, les cartes bancaires, les pacemakers...et nous ny prtons plus vraiment attention. La plupart de ces logiciels sont ns dans des centres de recherche entre 5 et 15 ans avant qu'ils n'arriventchez vous. A partir d'une ide formalise par lechercheur, Herv Mathieu et ses collgues crent un embryon de logiciel. Au dbut il ne marche pasbien, mais force d'exprimenter le monde rel, il acquiert de l'assurance, peut sortir du centre de recherche et vivre sa propre vie au travers parexemple de la commercialisation que peut en faireun industriel. Il est alors prt vous servir.





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Nicolas MazzellaIngnieur de Recherche - Cemagref

Je rcoltedes piges

pollution!


Nicolas MazzellaUnit Rseaux puration et Qualit des Eaux [REBX]Laboratoire de chimie des eaux - Cemagref Cestas - 05 57 89 08 00 - www.cemagref.fr

Aujourdhui, pour surveiller les milieux aquatiques,la DDASS et les agences de leau utilisent latechnique dite de lchantillonnage ponctuel. Cette mthode, certes peu onreuse et facile mettre en uvre, prsente un dfaut majeur : elleindique la qualit de leau seulement linstant T o le prlvement est fait. Mais depuis unequinzaine d'annes une autre approche a merg.Elle consiste dployer dans les eaux des dispositifspigeant les contaminants en continu, permettantdobtenir une mesure intgre des concentrationsdans le temps, avec un surcot drisoire par rapport un prlvement ponctuel. Nicolas Mazzellasintresse, avec son quipe, la contamination des cours deau par les pesticides. Pour cela ilanalyse les chantillons fournis par ces nouveauxdispositifs, et en collaboration avec des hydrobio lo -gistes et des cotoxicologues, il tudie lexpositiondes organismes aquatiques aux pesticides, ainsique la toxicit de ces contaminants.





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Sophie MercierProfesseur - Universit de Pau et des Pays-de-lAdour

Commentviter

une panne?


Sophie Mercier Laboratoire de Mathmatiques et de leurs Applications [LMA]quipe probabilits et statistiquesUniversit de Pau et des Pays-de-l'Adour - Pau 05 59 40 70 00 - http://lma-umr5142.univ-pau.fr/live

Peut-on diminuer la priodicit de surveillancedun passage niveau et ainsi diminuer son cotannuel dexploitation, sans augmenter de faonnotable le nombre dincidents lis son dysfonc tion -nement ? Au bout de combien dheures de vol est-il prfrable deffectuer la rvision gnrale dunmoteur dhlicoptre pour minimiser le risque de panne ? Tel est le type de questions que je mepose. Un trait commun un passage niveau et un moteur dhlicoptre est que leur volutionest alatoire, cest--dire non prvue lavance.Jutilise donc des modles stochastiques (calculsde probabilits) pour dcrire leur volution future.Ceci permet, non seulement de faire de la prvision,mais aussi de mesurer limpact dune ventuellervision sur les performances futures dun matriel.Pour chaque matriel, ces modles servent donc faire des choix stratgiques, que ce soit en termesdinvestissements, de prennit, et de scurit.





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Jean-Christophe PereauProfesseur - Universit Bordeaux 4

Je donne unevaleurconomique

la biodiversit!


Jean-Christophe PereauGroupe de Recherche en conomie Thorique et Applique [GREThA]CNRS - Universit Montesquieu - Bordeaux IV Universit de Bordeaux - Pessac 05 56 84 25 75 - http://gretha.u-bordeaux4.fr

Notre bien-tre dpend troitement du patrimoinenaturel et de la biodiversit qui nous entourent.Mais cet environnement fragile est constammentamen se transformer, au gr des dcisionsdes acteurs publics et privs. Il peut par exempletre dgrad par lexploitation intensive desressources agricoles, aquatiques ou encoreminires. Comment alors assurer la viabilitcologique et conomique de la biodiversit etdu patrimoine exploits ? En tant quconomiste,jvalue les fonctions et la valeur des servicesrendus par lenvironnement. Je calcule destrajectoires de dveloppement qui assurent la fois la prservation cologique et le maintiendes activits conomiques. Puis jen dduisdes marges de manuvre pour une gouvernanceenvironnementale acceptable et accepte.Le but est dassurer tant aux gnrations prsentesque futures un accs au patrimoine naturel.





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Sbastien PlatonMatre de confrences - Universit Bordeaux 4

LEuropede queldroit?


Sbastien PlatonCentre de Recherche et de Documentation Europenne et Internationale [CRDEI]Universit Montesquieu - Bordeaux IVUniversit de Bordeaux - Pessac 05 56 84 85 48 - http://crdei.u-bordeaux4.fr

Quels sont les rapports entre les systmes juridiqueseuropens et les systmes juridiques nationaux?Voil le sujet de recherche de Sbastien Platon.Les activits du Centre auquel il appartient portentsur ltude du droit international et du droiteuropen. Ou plutt des droits : droit internationalpublic (qui rgit les relations entre tats ouorganisations internationales), droit internationalpriv (contrats et mariages transnationaux parexemple), droit de lUnion europenne (lEuropedes 27, lorigine du march unique), etc.Sbastien Platon sinterroge plus particulirementsur ce qui se passe quand les rgles issues dunsystme juridique extra-national savrentincompatibles avec les lois et les rgles nationales.Les outils permettant de rsoudre ces conflitssont-ils suffisants? La question se pose dautantplus que, de manire gnrale, ce sont les droitsfondamentaux qui constituent la surface de frictionentre les systmes. Et cest parce que cette frictionest susceptible dengendrer une usure de cesdroits quil est ncessaire de sassurer que cettesurface de contact est bien huile !





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Muriel Priault Charge de recherche

CNRS

Je mets les cellulescancreures

au rgime! Je mets les cellulescancreuses

au rgime!


Muriel Priault Institut de Biochimie et Gntique Cellulaires [IBGC]CNRS - Universit Victor Segalen Bordeaux 2Universit de Bordeaux - Bordeaux 05 56 99 90 00 - www.ibgc.u-bordeaux2.fr

Les cellules cancreuses sont rputes pour trebeaucoup plus rsistantes au stress que les cellulesnormales. Avec mes collgues, jtudie commentcertains gnes confrent aux cellules cancreusescette meilleure capacit de survie, afin de djouerles stratgies de dfense mises en jeu au cours de la cancrisation. Un exemple de stress est laprivation totale en nutriments: lorsque les cellulessaines de notre organisme sont confrontes ce type de rgime sec, elles dclenchent unmcanisme de dfense appel autophagie, qui leurpermet de survivre quelque temps en consommantleurs rserves internes. Les cellules tumorales sontsouvent prives de nutriments ou d'oxygne, maiselles tolrent parfaitement ces conditions. Dans ces conditions, jtudie comment les gnesimpliqus dans le cancer interfrent avec les gnesqui rgulent l'autophagie : j'observe o les protinesse localisent et avec quels partenaires ellesagissent. Comprendre l'organisation de ces rseauxnous permettra de savoir comment empcherl'autophagie de protger les cellules cancreusescontre le stress.





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Valrie SamedyDoctorante - Cemagref

Peut-onentendreetvoir

les poissonssans gAf?


Valrie Samedy Unit cosystmes Estuariens et Poissons MigrateursAmphihalins Cemagref - Cestas - 05 57 89 08 00 - www.cemagref.fr

Savez-vous quune manire de dtecter et dtudierles poissons est de reprer lcho quils envoient?Cest ce quon appelle lacoustique halieutique,celle qui porte sur les ressources vivantesaquatiques. Cette technique innovante, a lavantagede couvrir des tendues gographiques trs larges,de sappliquer des zones non propices auxchantillonnages classiques par pche et surtoutdtre sans dommage pour lenvironnement et les poissons tudis. Valrie Samedy dveloppe cette technique pour les milieux estuariens, en confrontant la nature et les caractristiques des signaux acoustiquesdtects avec la ralit biologique. Les campagnesGironde Acoustic Fishes (GAF) quelle mne vontpermettre dtablir une stratgie dinvestigationadapte au milieu et de btir un protocole standarddchantillonnage et de suivi. Avec lobjectif de rpondre aux exigences des rglementations venir, qui imposeront de plus en plus des moyensdobservation et de mesure comme les bio-indica -teurs, sans dommage pour la faune de poissons.





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Isabelle Tovena-PecaultIngnieur chercheur responsable tudes propret - CEA

Pourquoi suivreles matriaux

la trace?


Isabelle Tovena-PecaultDpartement lasers de puissanceLaboratoire des procds optiques Service conception et architecture lasers Commissariat lnergie atomique et aux nergies alternatives [CEA] Le Barp - 05 57 04 40 00 - www.cea.fr

Lamiante, les mtaux lourds, les pesticides,sont des espces chimiques risque pour la santhumaine et pour les cosystmes. La liste desproduits chimiques dangereux sest rcemmentallonge avec les phtalates que lon retrouve dans le PVC, ou encore avec le bisphnol A prsentdans les biberons. Gageons que cette liste nesera jamais compltement acheve. En effet, dmontrer quune molcule ou quune particule est dangereuse pour tel individu ou tel produit un certain niveau de concentration est une questionardue. Mon activit au sein du laboratoire desprocds optiques comporte de multiples facettes.Tout dabord, je traque les matriaux polluants, je les torture pour connatre leurs missionscontaminantes ou pour les rduire avant de les intgrer dans la fabrication de nos lasers.Ensuite, janalyse les molcules, puis je dtermineet modlise les consquences que les particulesont sur nos systmes laser. Aussi petites soientelles, elles peuvent endommager nos optiquessur de grandes surfaces et par suite diminuerlnergie du laser disponible pour nosexpriences de physique.





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Gilles VeyssireResponsable Informatique - Cemagref

Sans ordinateur,

pas dchangedides!


Gilles VeyssireServices Gnraux InformatiqueCemagref - Cestas 05.57.89.08.00 - www.cemagref.fr

De la naissance dune ide sa diffusion la pluslarge, lordinateur est omniprsent dans le mondescientifique. Au Cemagref de Bordeaux, centredtude sur leau et lenvironnement, je suis leresponsable informatique pour 200 chercheurs. Je veille ce que tous puissent avoir accs auxressources (Internet, messagerie). Jassure lasauvegarde quotidienne des documents de travailet la scurisation contre les menaces de tous lespostes informatiques (virus, attaques). Lorsqueles chercheurs sont en mission, aussi bien sur un autre continent quau beau milieu de l'estuaire de la Gironde, je fais en sorte quils puissentaccder par Internet leurs documents stocks sur nos serveurs. Et je leur apporte mon aide sur lutilisation dun logiciel ou les conseille pour le choix du matriel.





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Hussein YahiaCharg de recherche - INRIA

Ova unebouteille jete dans locan?


Hussein Yahiaquipe-projet [ GeoStat ]Gomtrie et Statistiques dans les donnes d'acquisitionInstitut National de Recherche en Informatique et Automatique [INRIA]Centre de recherche Bordeaux - Sud-Ouest - Talence 05 24 57 40 00 - http://geostat.bordeaux.inria.fr

Les images captes par les grands tlescopes, le son de la voix ou encore les images des ocans obtenuespar les satellites sont des signaux naturels complexestrs difficiles comprendre. Cependant, bien quilssoient trs distincts les uns des autres, ils prsententquelques analogies dans leur organisation, et si onpouvait les observer trs prcisment, on sapercevraitque ces signaux contiennent des caractristiques quiexpliquent leur comportement grande chelle. partir de ces observations, Hussein Yahia utilise des images satellitaires de locan pour tenter de prvoirla dynamique des courants marins haute rsolution et donc lvolution dun phnomne la surface delocan dpendant de ces mmes courants (parexemple une mare noire). Demain, il sera amen travailler de la mme faon sur dautres signaux,tels que les signaux cardiaques, ce qui permettraitdanticiper les phnomnes darrt cardiaque avantmme quils ne se produisent.





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Universit de Bordeaux

LUniversit de Bordeaux est un Ple de

recherche et denseignement suprieur qui

regroupe les quatre universits bordelaises,

lInstitut Polytechnique de Bordeaux,

lENITAB et Sciences Po Bordeaux.

Elle dveloppe une politique concerte

de site pour en accrotre lattractivit

et favoriser la russite et linsertion

professionnelle des tudiants.

Une recherche dexcellence...

Sciences et technologies

Matriaux

Optique-Laser

Sciences pour lenvironnement, amnagement et dveloppement durables

Technologies de linformation

Biologie-Sant

Neurosciences

Biotechnologies de la sant

Sant publique

Sciences humaines et sociales

Sciences archologiques

Socits et cultures des pays du Sud

Droit et sciences politiques

conomie et gestion



Cap Sciences

Centre de Culture Scientifique Technique et Industrielle dAquitaine

www.cap-sciences.netwww.infosciences-aquitaine.net

Universit de Bordeaux

Ple de recherche et d'enseignement suprieurwww.univ-bordeaux.fr

40 p

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Photo : Frdric Desmesure - D

esign graphique : Lisa Morand - R

alisation : Cap Sciences


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