visages des sciences - edition 2004

“Je développe des lasers pour

photographierles électrons dans

les atomes.”Eric CORMIERMaître de Conférences à l’Université Bordeaux 1

Eric CORMIERCentre lasers intenses et applications CEA – CNRS - Université Bordeaux 1Talence – Tél : 05 40 00 61 86www.cea.frwww.cnrs.frwww.u-bordeaux1.fr

Les activités du laboratoire tournentautour du développement et desapplications de lasers impulsionnelsdéveloppant des puissances gigan-tesques (TeraWatt) sur des duréesextrêmement courtes (femtosecon-des). Ces recherches portent sur laphysique des lasers, l’interactionentre un laser et la matière (ato-mes, molécules ou solides) et surdes applications industrielles commele micro usinage par laser. EricCormier développe des lasers poursonder la matière, étudier et com-prendre ses propriétés. L’extrêmebrièveté du rayonnement impul-sionnel issu de ces lasers permet de« figer » les mouvements internesde la matière. On commence ainsi àpouvoir observer la dynamique desélectrons autour du noyau.

“Fête de la science”du 11 au 17 octobre 2004

Dans toute l’Aquitainedébats/expositions/conférences/visites/filmset de nombreux chercheurs pour répondre à vos questions.

Tous les programmesà CAP SCIENCES / 05 56 01 07 07et sur : www.cap-sciences.net

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“Bientôt lesbatteries seront aussi fines que les cheveux.”Brigitte PECQUENARD

Maître de Conférences à l’ENSCPB

Brigitte PECQUENARDGroupe Ionique du SolideENSCPB - ICMCB Pessac – Tél : 05 40 00 65 65 www.enscpb.fr

L’activité de recherche du Groupeest centrée sur l’élaboration et lacaractérisation de matériaux d’é-lectrode pouvant être utilisésdans des batteries. Les principa-les applications envisagéesconcernent les batteries pour lesvéhicules électriques ou les sys-tèmes portables, les microbatte-ries pour sécuriser des cartes àpuces ou alimenter des microsys-tèmes (patchs délivrant desmédicaments…). BrigittePecquenard mène des recherchesdans le domaine des couchesminces (dont l’épaisseur est del’ordre du micron) dans le but deréduire encore la taille de cessources d’énergie. Ses étudescontribuent à élaborer de nou-veaux matériaux d’électrode àl’aide d’un procédé qui consiste àpulvériser, atome après atome,le matériau sur un fin substrat.Elles permettront de mettre aupoint un système complet debatterie dont l’épaisseur est infé-rieure à 100 microns.




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“Je visite les centrales

énergétiques du corps humain.”Rodrigue ROSSIGNOL

Chargé de recherche INSERM

Rodrigue ROSSIGNOLUnité « Physiopathologie mitochondriale »INSERM - Université Bordeaux 2 Bordeaux – tél : 05 57 57 47 81www.inserm.frwww.u-bordeaux2.fr

Le laboratoire travaille sur les méca-nismes de production d’énergie dansles cellules. Rodrigue Rossignolcherche à les décrypter. Dans lecorps, les aliments digérés passentdans le sang, puis dans les cellulesoù ils sont transformés en énergie.La « centrale énergétique » de lacellule est la mitochondrie. Elle pos-sède de l’ADN qui code des gènesindispensables à la survie et aufonctionnement de tous les organes.En cas de mutation, les mitochon-dries fonctionnent mal et les consé-quences sont très graves pour tou-tes les cellules, entraînant ainsi desmaladies sévères comme les myo-pathies ou des atteintes neurolo-giques, que l’on ne sait pas soignerà l’heure actuelle. Dans une cellule,il existe environ 10 000 copiesd'ADN mitochondrial ! La thérapiegénique, qui exigerait le remplace-ment de ces 10 000 gènes défec-tueux est peu envisageable.Comprendre les mécanismes deproduction de l’énergie en conditionnormale et pathologique pourraitainsi ouvrir la voie à de nouvellesapproches thérapeutiques.




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“Un ordinateursait voir, mais

pas regarder. Je lui apprends.”Sylvie ALAYRANGUES

Doctorante à l’Université Bordeaux 1

Sylvie ALAYRANGUESLaboratoire Bordelais de Recherches enInformatiqueENSEIRB - CNRS - Université Bordeaux 1 Talence – Tél : 05 40 00 69 00www.enseirb.frwww.cnrs.frwww.u-bordeaux1.fr

L'équipe Image et Son du laboratoi-re mène des recherches en synthè-se d'images et réalité virtuelle, ana-lyse et structuration d'images, ana-lyse et indexation vidéo, et analyseet synthèse de sons musicaux.Sylvie Alayrangues s’intéresse plusparticulièrement à la représentationet l’analyse d'images. Elle identifiedes modèles mathématiques quipermettront à un ordinateur decomprendre l’image qu’il affiche etd’être capable de reconnaître desobjets ou des formes. Les applica-tions sont nombreuses, notammenten imagerie médicale, avec parexemple une participation auRéseau National des Technologiesde la Santé dans le cadre d'un pro-jet de modélisation de la colonnevertébrale, ou bien encore enarchéologie ou pour l'améliorationde la qualité de documents numé-riques.




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“Comment faire face à la douleur ?

Une histoire de liaisons entre

protéines ...”Rabia BOUALI-BENAZZOUZAssistante ingénieur à l’Université Bordeaux 2

Rabia BOUALI-BENAZZOUZUnité « Physiopathologie des réseaux neuro-naux médullaires » INSERM – Université Bordeaux 2 Bordeaux – Tél : 05 57 57 40 50www.inserm.frwww.u-bordeaux2.fr

Le laboratoire étudie les douleurschroniques, souvent résistantes auxtraitements actuellement disponibles.Les recherches portent notammentsur un récepteur localisé à la surfacedes neurones de la moëlle épinière.Quand une personne souffre, cerécepteur se met naturellement enactivité pour diminuer l’excitabilité desneurones et limiter la transmission dela douleur. Il est sous l’influence deprotéines associées capables de modi-fier son efficacité. Rabia Bouali-Benazzouz est impliquée dans desrecherches qui pourraient renforcerl’effet bénéfique de ces protéines etouvrir de nouvelles voies thérapeu-tiques permettant de bloquer la sensi-bilisation à la douleur.




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“Mon rôledans la recherche ?Gérer les besoinsdes laboratoires.”Jean-François CARO

Responsable des marchés publics et chargé de vérification des dépenses au CNRS

Jean-François CARODélégation Régionale du CNRSTalence – Tél : 05 57 35 58 00www.cnrs.fr

Le service financier de la Délégationcontrôle les dépenses des laboratoi-res de recherche avant de les mett-re en paiement suivant les règlescomptables et financières. Jean-François Caro s’occupe particulière-ment de passer des marchés, c’est àdire de faire des appels d’offreauprès des fournisseurs concernantle matériel de laboratoire, les fourni-tures de bureau, la restaurationsociale. La spécificité de la recher-che, à la différence d’autres admi-nistrations qui ont des besoinsrécurrents, exige de sa part uneforte réactivité : les demandes deslaboratoires dépendent de l’urgencedes expériences en cours, desbesoins créés par les résultats, de ladisponibilité d’un nouvel appareilsophistiqué sur le marché…




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“Comment le Moyen-Age

expliquait-il la pluie, le vent et

l’arc-en-ciel ?”Joëlle DUCOSProfesseur à l’Université Bordeaux 3

Joëlle DUCOSLaboratoire pluridisciplinaire de recherchessur l'imaginaire littéraireUniversité Bordeaux 3Pessac – Tél : 05 57 12 44 75www.u-bordeaux3.fr

Le laboratoire a pour objet d’étude lareprésentation de l’imaginaire et deses modes d’expression, au cours dessiècles, et dans diverses disciplines.Joëlle Ducos travaille sur les écritsscientifiques médiévaux. Ses recher-ches actuelles portent sur l’explicationdes phénomènes naturels qui se pro-duisent dans l’air, sur l’eau et sur laterre par les hommes du Moyen Age.En étudiant des traités, des encyclo-pédies et des commentaires en latinet en français, elle découvre qu’à cetteépoque les moines, essentiellementdes Dominicains, se posaient desquestions de sciences. Ils élaboraientdes théories sur la base de textesanciens pour expliquer rationnelle-ment certains phénomènes : la pluie,le vent, l’arc-en-ciel, la foudre, lescomètes, la formation des fleuves etdes montagnes…




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“Comme avec un puzzle,

je cherche à reconstruire les

protéines.”Corinne SANCHEZMaître de Conférences à l’Université Bordeaux 2

Corinne SANCHEZInstitut de Biochimie et Génétique Cellulaires CNRS – Université Bordeaux 2Bordeaux - Tél: 05 56 99 90 00www.cnrs.frwww.u-bordeaux2.fr

Le laboratoire travaille sur la levure, unorganisme simple et facilement manipu-lable qui sert de modèle d’étude pourcomprendre certains mécanismes, dansle corps humain par exemple. CorinneSanchez s’attache à connaître la structu-re en 3D d’une protéine impliquée dansdes phénomènes de détoxification chez lalevure (défense naturelle de la levure quilui permet de détruire les toxines qu’elleproduit elle-même). Son travail consisteà produire en grande quantité la protéine,puis à la faire cristalliser. Le cristal estensuite passé aux rayons X pour obtenirune image 3D de la protéine, danslaquelle elle positionne, tel un puzzle, lesacides aminés. Sa recherche permet demieux comprendre le fonctionnement dela protéine chez la levure et donc de com-prendre son fonctionnement chez l’hom-me ou chez certaines bactéries commeMycobacterium tuberculosis responsablede la tuberculose.




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“La mondialisations’accélère. Les

identités territorialespersistent.”Hélène GRACIET-VELASCO

Enseignant-chercheur à l’Université Bordeaux 3

Hélène GRACIET-VELASCOLaboratoire "Aménagement, Développement,Environnement, Santé et Sociétés" et Centre de Recherche sur la Vigne et le Vin CNRS – Université Bordeaux 3Pessac - Tél : 05 56 84 82 21www.cnrs.frwww.u-bordeaux3.fr

Le laboratoire étudie les rapportsqu'entretiennent les groupes avec leurenvironnement naturel, social, cultu-rel et politique. Il regroupe des géo-graphes, des aménageurs, des urba-nistes, des anthropologues, des éco-nomistes et des médecins. HélèneGraciet Velasco, géographe, cherche àcomprendre comment les groupes(linguistiques, politiques, religieux ,professionnels ,…) s’identifient à leurterritoire. Elle travaille sur les proces-sus de construction des identités terri-toriales dans le contexte de la mon-dialisation. Malgré l’ample phénomènecontemporain de mobilité des indivi-dus et des idées, les sociétés conti-nuent à produire, à différentes échel-les, des territoires, à les nommer, à lescharger d’affects, à les borner partous types de frontières, réelles ouimaginaires et enfin à se battre, avecplus ou moins de violence, pour eux.




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“Savez-vous pourquoi les plantes

ont de la cire sur leurs feuilles ?”Jérôme JOUBES

Maître de Conférences à l’Université Bordeaux 2

Jérôme JOUBESLaboratoire de Biogenèse MembranaireCNRS - Université Bordeaux 2Bordeaux - Tél : 05 57 57 12 74www.cnrs.frwww.u-bordeaux2.fr

Le Laboratoire étudie la synthèse des lipi-des chez les végétaux. Jérôme Joubèss’intéresse particulièrement aux acidesgras à très longues chaînes qui partici-pent à la formation des cires végétales.Les cires qui recouvrent les feuilles desplantes sont les premières défenses de laplante contre les agressions environne-mentales (sécheresse, radiations, ultra-violets, herbicides) et les agressions liéesaux pathogènes (champignons, bacté-ries). Ces recherches devraient permett-re de mieux comprendre comment lesplantes s’adaptent aux modifications deleur environnement notamment en régu-lant les gènes qui contrôlent la qualité descires à la surface des feuilles.




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“Savez-vous que des virus peuvent

aider à soigner les maladies?”Frédéric MAZURIER

Chargé de recherche INSERM

Frédéric MAZURIERUnité « Transfert de gènes à visée thérapeu-tique dans les cellules souches »INSERM – Université Bordeaux 2Bordeaux – Tél : 05 57 57 13 73www.inserm.frwww.u-bordeaux2.fr

Le laboratoire travaille sur la théra-pie cellulaire et génique de maladiesgénétiques du sang et de certainscancers. Frédéric Mazurier utilisedes virus modifiés pour transférerdes gènes correcteurs dans les cel-lules malades. Les séquences patho-gènes du virus sont retirées et rem-placées par un gène thérapeutique.Dans le cas des maladies génétiquesdu sang, les cellules du malade sontprélevées et mises en culture avecle virus qui leur transmet ainsi cegène sain. Une fois corrigées, lescellules sont redonnées au maladechez qui elles se multiplieront etproduiront de nouvelles cellules san-guines qui fonctionnent normale-ment. Dans le cas du cancer, lesgènes introduits devront entraînerl'élimination des cellules malades dupatient.




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“Les processusde communication

façonnent les organisations.”Valérie CARAYOL

Maître de Conférences à l’Université Bordeaux3

Valérie CARAYOLGroupe de Recherche en Communication desOrganisationsUniversité de Bordeaux 3 - MSHA, associé auCEMICPESSAC - Tél : 05 56 84 45 65www.u-bordeaux3.frwww.msha.fr

Le groupe de recherche étudie lesorganisations (associations, coopé-ratives, mutuelles, institutions,entreprises, etc.) sous l’angle despratiques de communication.Valérie Carayol s’intéresse plus par-ticulièrement à la façon dont lesorganisations sont façonnées ettransformées par les dynamiques decommunication. Si certaines poli-tiques d’image ou de publicité peu-vent aider les organisations à se dif-férencier ou à se « démarquer »,d’autres pratiques de communica-tion dessinent un mouvement inver-se. Des processus d’imitation parexemple, ou de mimétisme, peuventêtre observés dans la mise enœuvre de partenariats.




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“L’Europe doit-elle légiférer sur lesnormes éthiques desmultinationales ?”Isabelle DAUGAREILH

Chargée de recherche CNRS

Isabelle DAUGAREILHCentre de droit comparé du travail et de lasécurité socialeCNRS – Université Bordeaux 4Pessac – Tél : 05 56 84 85 42www.cnrs.frwww.u-bordeaux4.fr

Le laboratoire développe des compa-raisons internationales sur des ques-tions de droit du travail et de protec-tion sociale. Isabelle Daugareilh tra-vaille sur les normes privées desentreprises multinationales euro-péennes, qui sont des normes spon-tanées, porteuses d’une éthiquesociale (non discrimination, droit à laprotection sociale, liberté syndica-le,…), élaborées unilatéralement ouavec des syndicats, des ONG… Au tra-vers d’une recherche comparativeauprès de 2119 entreprises euro-péennes, qui regroupe des juristes,des économistes et des sociologuesdans sept Etats membres, elle cher-che à connaître l’impact de ces nor-mes sur le comportement desconsommateurs et sur l’image desentreprises, à mesurer leurs consé-quences économiques et à apprécierl’opportunité de leur donner un cadrelégal communautaire.




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“Savez-vousque les scienti-fiques et les

gestionnairessont insépara-bles ?”Chantal BLANCHARD

Ingénieur d’étude CNRS

Chantal BLANCHARDLaboratoire de mathématiques appliquéesCNRS - Université de Pau et des Pays de

l’AdourPau - Tél : 05.59.40.75.58www.cnrs.frwww.univ-pau.fr

Le laboratoire mène des recherchesen mathématiques appliquées à l’in-dustrie pétrolière, l’environnementet les biotechnologies. Chantal Blancharda la responsabilité administrative dulaboratoire. Sa connaissance de laréglementation applicable auxEtablissements publics scientifiqueset techniques, lui permet de mettreen œuvre les procédures de gestiondes personnels, la gestion des cré-dits du laboratoire, l’analyse et laprésentation de la situation financiè-re de l’unité. Elle est impliquée dansla mise en place, le suivi et la ges-tion des projets européens, descollaborations internationales, de lapolitique partenariale du laboratoireet de l’animation d’équipes.




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“Savez-vous comment les

neurones se parlent ? ”Aude PANATIER


Aude PANATIER Unité « Neurobiologie Morphofonctionnelle »INSERM – Université Bordeaux 2Bordeaux - Tél : 05 57 57 37 29www.inserm.frwww.u-bordeaux2.fr

Le laboratoire s'attache à mieuxcomprendre certains processuscomplexes en neurosciences cli-niques et expérimentales. AudePanatier y prépare sa thèse surla question du rôle des cellulesgliales dans le transfert de l'in-formation. Ces cellules en formed'étoile, appelées astrocytes,accompagnent étroitement lesneurones pour leur permettre defonctionner. Elles auraient unrôle beaucoup plus importantque le rôle nutritif qu'on leur alongtemps attribué et seraientdéterminantes dans la commu-nication entre les neurones ausein du cerveau.




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“Je cherche à maîtriser

la fiabilité de nos puces à

température élevée. ”Stéphane AZZOPARDI

Enseignant-Chercheur à l’Université Bordeaux 1

Stéphane AZZOPARDILaboratoire d’Etude de l’intégration des com-posants et systèmes électroniquesENSEIRB – CNRS - Université Bordeaux 1Talence – Tél : 05 40 00 65 40www.enseirb.frwww.cnrs.frwww.u-bordeaux1.fr

Le groupe « Intégration des circuitset systèmes de puissance –Application aux véhicules élec-triques et hybrides » mène desrecherches en électronique de puis-sance. Stéphane Azzopardi travailleplus particulièrement sur la fiabilitédes puces qui sont traversées pardes courants et/ou des tensions trèsélevés, comme par exemple dansles véhicules électriques et hybrides.Quand le courant passe dans la pucede silicium, celle-ci s’échauffe, etvoit son comportement électriqueperturbé, ce qui peut dégrader lefonctionnement du système électro-nique. En jouant sur l’architectureinterne de la puce et les paramètrestechnologiques au niveau du sili-cium, il est possible de minimiser ladissipation de chaleur.




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“Je cherche à comprendrecomment la vie

s’adapte aux conditions

extrêmes.”Benoît PINSONChargé de recherche CNRS

Benoît PINSONInstitut de Biochimie et de Génétique Cellulaire CNRS – Université Bordeaux 2Bordeaux - Tél : 05-56-99-90-00 www.cnrs.frwww.u-bordeaux2.fr

L’équipe cherche à comprendrecomment un organisme vivant per-çoit les variations de son environne-ment et s'adapte à celles-ci pourpouvoir survivre. Benoît Pinsoneffectue ses études sur un organis-me modèle : la levure de boulange-rie. Ce micro-organisme dequelques millièmes de millimètre,possède de nombreux points com-muns avec des cellules d'organis-mes plus évolués et les découvertesfondamentales faites sur la levurepeuvent souvent être extrapoléesjusqu'au au règne animal. Ainsi, sesrecherches peuvent être utiliséespour tenter de comprendre, parexemple, comment le monde vivanta pu coloniser des environnementsextrêmes, comment on peut lutterplus efficacement contre la résistan-ce d'agents pathogènes aux médica-ments, comment augmenter l'effica-cité de traitements chimiothéra-piques…




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“Le Droit estvivant. Je chercheà comprendre

son évolution.”Nader HAKIMMaître de conférences à l’Université Bordeaux 4

Nader HAKIMCentre d’Études et de Recherches d’HistoireInstitutionnelle et RégionaleUniversité Bordeaux 4Pessac – Tél : 05 56 84 29 32www.u-bordeaux4.fr

Le Centre se consacre à l’histoire dudroit et des institutions, notammentdans les domaines du droit social etdu droit de la vigne et du vin. NaderHakim s’intéresse particulièrement àl’évolution des modes de formationdu droit. Le droit qui s’applique auxcitoyens dans leur vie quotidiennene résulte pas uniquement de la loi.D’autres acteurs, comme les juges,les avocats et les universitaires quipensent et écrivent sur le droit,influencent la science juridique, etnotamment la jurisprudence. Dansle long terme, la pensée juridiquecontribue à modifier la loi pourrépondre aux besoins tant politiquesque sociaux ou économiques.




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“Des routesaux médicaments,savez-vous queles émulsions sont

partout ?”Fernando LEAL CALDERONProfesseur à l’Université Bordeaux 1

Fernando LEAL CALDERONLaboratoire des Milieux Dispersés alimentaires ISTAB - Université Bordeaux 1Talence - Tél : 05 40 00 38 14www.u-bordeaux1.fr

Les émulsions accompagnent et agré-mentent notre vie quotidienne. Cesont aussi bien des produits alimentai-res comme le lait, les mayonnaises,les vinaigrettes, que des produits àappliquer sur la peau tels que les crè-mes ou les pommades. A l’échelleindustrielle, les émulsions sont utili-sées pour le revêtement des routes oul’étanchéité des bâtiments (mastics).Le laboratoire a pour vocation de com-prendre et de maîtriser les propriétésdes émulsions. Les recherches deFernando Leal Calderon portent sur lafabrication, la stabilité et les proprié-tés de texture de ces matériaux. Sestravaux ont contribué à l’améliorationet la valorisation des émulsions dansdes secteurs industriels variés (agroa-limentaire, pharmacie, cosmétique,biotechnologies, construction routiè-re).




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“Faut-il supprimer

les barrières douanières ?”Antoine BOUËT

Professeur à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour

Antoine BOUËTCentre d'Analyse Théorique et du Traitementdes données économiques Université de Pau et des Pays de l'AdourPau - Tél: 05 59 40 80 00www.univ-pau.fr

Le Centre étudie l’économie interna-tionale et européenne sous desangles divers : fiscalité, croissance,commerce… Antoine Bouet s’inté-resse plus particulièrement auxnégociations commerciales entre lespays. Il existe de nombreuses bar-rières douanières, de normes tech-niques, sanitaires qui gênent la cir-culation des biens et des services.Quand ces entraves sont suppri-mées, quel est l'impact sur les sec-teurs, les travailleurs, les propriétai-res de facteurs de production ?Pourquoi certaines personnes sont-elles en faveur de l'ouverture desfrontières commerciales et d'autrescontre ?




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“Je joue à chercher

l'erreur dans l'ADN”Ingrid BURGELIN

Adjoint technique à l’Université Bordeaux 2

Ingrid BURGELINLaboratoire Génétique Humaine,Développement et CancerUniversité Bordeaux 2Bordeaux – Tél : 05 57 57 10 10www.u-bordeaux2.fr

Le laboratoire mène des recherchessur les maladies génétiques humai-nes. Il s'agit plus particulièrement derechercher les erreurs de l'ADNresponsables de pathologies : lesmutations, et leurs effets sur les fonc-tions biologiques. Ingrid Burgelincontribue à développer et à mettre enplace de nouvelles techniques d’analy-se plus précises des mutations. Parexemple, la technique des « puces àADN », qui consiste à marquer enfluorescence l'ADN d'individus sain etmalade, à les hybrider sur une lamegreffée de brins d'ADN connus,à lireles résultats grâce à un scanner et àles comparer, lui permet de visualiserdes délétions de tout petits morceauxde chromosomes.




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“Je cherche,dans la littérature

d’aujourd’hui, les voies

d’expression de la modernité.”Dominique RABATÉ

Directeur d’Equipe à l’Université Bordeaux 3

Dominique RABATÉCentre de recherches sur les modernités litté-rairesUniversité Bordeaux 3Pessac – Tél : 05.57.12.44.75www.e-modernites.orgwww.u-bordeaux3.fr

Au sens littéraire, le terme modernitéa été inventé par Baudelaire en 1860pour désigner un nouveau rapport àl'art. Les changements de modes devie (liés notamment à l’urbanisation)impliquent de nouvelles formes d’ex-pression et des genres littérairesinédits. L’Equipe « Modernités » s’in-téresse à la dynamique multiple de lamodernité de 1850 à nos jours dansla littérature. Elle étudie par exemplele statut de l'individu solitaire dans lafoule, le rapport au temps actuel, ledifficile réenchantement du monde.Dominique Rabaté a axé ses recher-ches sur la question du narrateur (ousujet lyrique en poésie). Monologueécrit (Camus), roman de la mémoire(Proust), discours faussement oral(Céline), ou courant de conscience(Wolf) : l'ancien conteur est devenuune voix dont il faut suivre lesinflexions et les accents pour y trou-ver le portrait de l'individu d'aujourd'-hui.D. Rabaté est membre junior del'Institut Universitaire de France.




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“J’imaginedes pansementsqui collent sous

l’eau.”Pascale FABREDirecteur de recherche au CNRS

Pascale FABRECentre de Recherche Paul PascalCNRSPessac – Tél : 05 56 84 56 56www.cnrs.fr

Les adhésifs, on en utilise tous lesjours, mais chacun sait qu’on nepeut pas les décoller comme on veutni les coller n’importe où.Alors, comment ça marche ? si onregarde de près un ruban de scotch,une étiquette ou un chewing-gumquand on le décolle,on voit des bul-les qui s’étirent et qui se cassent…Au sein du CRPP, un laboratoire dephysico-chimie spécialiste des liqui-descomplexes, l’équipe de PascaleFabre se passionne pour ces bulles :en mesurant leur forme et les forcesen jeu lors du décollement,on peutcomprendre pourquoi et commentun adhésif colle. Cette compréhen-sion fondamentale permettra d’in-venter de nouveaux adhésifs plusperformants, par exemple, desmatériaux qui seraient capables,comme les coquillages sur lescoques des bateaux, de coller sousl’eau.




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“Je questionnela science d’hier

pour mieux comprendre

celle d’aujourd’-hui.” Pascal DURIS

Maître de conférences à l’Université Bordeaux 1

Pascal DURIS

Laboratoire Epistémé Université Bordeaux 1Talence - Tél : 05 40 00 89 65www.episteme.u-bordeaux.frwww.u-bordeaux1.fr

Le laboratoire réunit des physiciens,mathématiciens, biologistes, histo-riens et philosophes. Ils travaillentensemble sur l’épistémologie etl’histoire des sciences et des tech-niques, le dialogue arts/sciences, lacommunication des connaissancesscientifiques et l’éthique. PascalDuris étudie notamment l’histoiredes sciences du vivant aux XVIIIe etXIXe siècles afin de comprendrecomment se sont forgés quelques-uns des concepts fondamentaux dela biologie contemporaine : espèce,évolution, fossile, etc. Il consulte lesfonds anciens des bibliothèques etétudie les correspondances et archi-ves inédites de savants tels queLinné, Buffon, Lamarck, et Darwin.




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“J’évalue lafiabilité des com-munications àgrande distance.”Nathalie LABAT

Professeur à l'Université Bordeaux 1

Nathalie LABATLaboratoire d’Etude de l’Intégration desComposants et Systèmes ElectroniquesENSEIRB - CNRS - UB1Talence - Tél :05 40 00 65 40www.enseirb.frwww.cnrs.frwww.u-bordeaux1.fr

Le laboratoire IXL mène des recherchesen microélectronique : conception,analyse et fiabilité des circuits etsystèmes intégrés. Les équipements électroniques trèssophistiqués développés pour lescommunications terrestres mobileset spatiales doivent fonctionner àdes débits d’informations de plus enplus élevés. L’équipe de NathalieLabat évalue la résistance des pucesélectroniques aux environnementshostiles et met en oeuvre des carac-térisations électriques et des testsde vieillissement accéléré pour esti-mer leur durée de vie. Il s’agit dedéterminer dès la phase de mise aupoint la vitesse de dégradation, c’està dire la fiabilité des composantsélectroniques qui assurent l’émis-sion et la réception de signaux élec-triques ou optiques codés véhiculantfidèlement le son et les images.




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“Les cellules vivent. Nos

microscopes les observent.”Philippe LEGROS

Ingénieur à l’Université Bordeaux 2

Philippe LEGROSPlate-forme d'Imagerie Cellulaire de l'Institutdes NeurosciencesUniversité Bordeaux 2Bordeaux - Tél : 05 57 57 36 01www.u-bordeaux2.fr

La PICIN est une plate-forme d’i-magerie cellulaire , qui a pourvocation de fournir aux scienti-fiques des microscopes très per-formant (microscopes confocaux,multiphotons…) afin qu’ils puissentétudier au mieux les mécanismesqui se produisent à l’intérieur descellules. Philippe Legros forme lesutilisateurs au maniement de cematériel complexe et les assisteau cours des acquisitions d’ima-ges. Au seins de la plate-forme ilparticipe également au dévelop-pement de nouvelles techniquesd’imagerie, permettant par exem-ple de suivre en temps réel la vieet l’évolution des cellules.




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“Je chercher àdécouvrir le secret

des colles.”Eric PAPONProfesseur à l’ENSCPB

Eric PAPONLaboratoire de Chimie des PolymèresOrganiques ENSCPB - CNRS Pessac – Tél : 05.40.00.84.86www.enscpb.frwww.cnrs.fr

Le laboratoire conduit des recher-ches dans le domaine des polymè-res, depuis leur élaboration jusqu’àleur valorisation pour un usage biendéfini (matériaux, revêtements,adhésifs,…). Eric Papon étudie lespolymères qui développent des pro-priétés d’adhésion. Il utilise desoutils tels que l’ingénierie macromo-léculaire (élaboration d’une archi-tecture visant à atteindre et maîtri-ser une propriété ou une fonctionbien ciblée) pour créer des polymè-res dont les propriétés adhésivessont certes moins bonnes que cellesdéveloppées par les produits dispo-nibles dans le commerce mais suffi-santes pour servir de modèles.Aujourd’hui, on cherche à compren-dre pourquoi « ça colle » maisaussi comment « ça se décolle »dans des secteurs aussi variés quele bâtiment, le transport, le spatial,l’électronique, le biomédical, le cos-métique ...




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“J’étudie lesrelations entre la langue basque et la grammaire universelle.”Benat OYHARÇABAL

Directeur de recherche CNRS

Benat OYHARÇABALIKER, Centre de Recherche sur la Langue etles Textes basquesCNRS - Université Bordeaux 3 – Université dePau et des Pays de l’AdourBayonne – Tél : 05 59 46 13 09www.cnrs.frwww.u-bordeaux3.frwww.univ-pau.fr

Le Centre IKER regroupe des cher-cheurs spécialisés dans l’étude de lalangue et des textes basques. BenatOyharçabal s’intéresse particulière-ment à la syntaxe du basque (relati-ves, système casuel, relations syn-taxe-lexique,…) pour contribuer à unemeilleure connaissance de ce que cer-tains linguistes appellent la grammaireuniverselle. Il part du principe qu’ilexiste, parmi les capacités cognitiveshumaines, un module spécifique quirend l’homme capable de maîtriser lesstructures grammaticales complexescaractérisant les langues naturelles. Siles langues naturelles sont très diffé-rentes entre elles, elles sont toutesconformes à cette grammaire univer-selle, relativement contrainte, dontchacune des langues constitue uneinstanciation particulière. Ceci expli-querait notamment pourquoi les jeu-nes enfants acquièrent facilement etnaturellement les langues, quellesqu’elles soient, selon l’environnementlinguistique dans lequel ils évoluent.




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“Savez-vous que les plantes

contribuent au désordre de

l’univers ?”Roderick DEWARDirecteur de recherche INRA

Roderick DEWARUnité « Ecologie Fonctionnelle et Physique del’Environnement »INRAVillenave d’Ornon (33) - Tél : 05 57 12 24 08www.inra.fr

L’Unité rassemble des biologistes etphysiciens qui étudient l’interactionentre les plantes et l’atmosphère.Au cours de leur croissance, lesplantes ont tendance à promouvoirla désorganisation de leur environ-nement en transformant l’eau qu’el-les puisent dans le sol en vapeurqu’elles rejettent dans l’air. Mais àquelle vitesse ? Roderick Dewarvient d’établir une nouvelle loithermodynamique selon laquelle l’u-nivers tend vers le désordre à vites-se maximale. Pour les végétauxcelle-ci implique un taux de transpi-ration maximale, en accord avec lefonctionnement optimal classiquereconnu biologiquement. Ce principepourrait nous aider à comprendrel’évolution passée des plantes ainsique leur future croissance sous unclimat modifié.




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“La migrationdes poissons est

un compromis entre survie et

reproduction.”Philippe GAUDINDirecteur de recherche INRA

Philippe GAUDINUnité "Ecologie Comportementale et Biologiedes Populations de Poissons".INRA - Université de Pau et des Pays del'AdourSaint-Pée-sur-Nivelle (64) – Tél : 05 59 5159 51www.inra.frwww.univ-pau.fr

L’unité mène des recherches sur la via-bilité des populations naturelles depoissons migrateurs. Elle s’intéresse àla relation entre leurs migrations et lesuccès de leur reproduction. Au coursde sa vie, un poisson a souvent la pos-sibilité de choisir entre migration etsédentarité. Tout déplacement s'ac-compagne d'une augmentation durisque de mortalité, mais cette prise derisque est généralement compenséepar un gain de poids et donc par uneaugmentation du nombre ou de la qua-lité des œufs (et donc de la descen-dance). Philippe Gaudin cherche àcomprendre comment le poisson gèrece compromis : le choix de migrer est-il dû à son environnement, son patri-moine génétique, ses expériences per-sonnelles, ses interactions avec descongénères… ? Ses résultats permet-tent de mieux prévoir l’évolution despopulations naturelles de poissons etd'améliorer leur gestion (quotas depêche, repeuplement, taille minimalede capture,…).




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“Je cherche les gènes

responsables de la propagation

des virus dansles arbres frui-tiers.”Véronique DECROOCQ

Chargée de recherche INRA

Véronique DECROOCQUnité « Génomique et Développement duPouvoir Pathogène »INRA – Université Bordeaux 2Villenave d’Ornon (33) - Tél : 05 57 12 23 83www.inra.frwww.u-bordeaux2.fr

L’unité étudie les maladies viraleschez les plantes. VéroniqueDecroocq s’intéresse particulière-ment à la « Variole du Prunier », unvirus transmis par les pucerons etqui est responsable de la maladie dela Sharka sur les pêchers, les abri-cotiers et les pruniers.Apparue au début du XXe siècle,cette maladie a depuis causé delourdes pertes dans les vergersd’Europe et d’Amérique du Nord.Des études génétiques ont permisde mettre en évidence des gènesindispensables à la propagation duvirus dans les arbres malades. Lesrésultats des recherches sur la fonc-tion de ces gènes devraient permet-tre de sélectionner de nouvellesvariétés plus résistantes, tout enrespectant l’environnement.




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“Les racinessont la moitié

secrète de lavigne. Je cherche

à percer leur mystère.”Nathalie OLLAT

Ingénieur de recherche INRA

Nathalie OLLATUnité « Recherches sur les Espèces fruitièreset la Vigne »INRAVillenave d'Ornon (33) – Tél : 05 57 12 23 00www.inra.fr

L’unité travaille sur l’améliorationgénétique de la vigne. Au 19e siècle,l’apparition du phylloxéra, un puce-ron vivant dans le sol, a failli provo-quer la disparition du vignoble fran-çais et européen. A cette époque,les chercheurs ont découvert quepour résister, tous les cépages(Cabernet, Merlot,…) doivent êtregreffés et ont sélectionné les pre-miers porte-greffe de vigne. Ceux-ciconstituent la partie souterraine ducep. Aujourd'hui Nathalie Ollat étu-die comment le porte-greffe et lecépage (partie aérienne) interagis-sent et échangent des informationspour contrôler la croissance et laproduction de la plante. Ses recher-ches doivent servir à créer de nou-veaux porte-greffe, plus résistantsaux parasites et adaptés à différentstypes de sol, qui constitueraient unealternative à la désinfection chi-mique des sols, tout en conservantla qualité du vin.




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“Nous man-geons descéréales tous lesjours. Je cherche

à les rendreplus saines.”Florence FORGET-RICHARD

Directeur de recherche INRA

Florence FORGET-RICHARDCentre de Recherche Paul PascalUnité CNRSPessac - Tél : 05 56 84 56 56www.cnrs.fr

Les céréales sont susceptibles d’êtrecontaminées par des mycotoxines,substances secrétées par des moisis-sures. La consommation répétée defaibles quantités de ces toxines, pour-rait conduire chez l’homme à desintoxications alimentaires chroniques.L’unité s’intéresse aux mycotoxinesproduites par les champignons detype Fusarium sur maïs, blé et orge.Leur sécrétion survient au champ,avant la récolte et échappe à l’heureactuelle à tout contrôle. L’objectifprioritaire est de comprendre de quel-le manière ces toxines sont produiteset régulées. Florence Forget-Richardcherche à savoir si le choix de la varié-té peut limiter le niveau de toxines àla récolte. Elle s'attache à identifier età élucider le mode d'action des com-posés des grains qui bloquent la pro-duction de toxines.




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“Un ordinateurpeut-il tout

calculer ?”Géraud SÉNIZERGUESProfesseur d'Informatique à l'Université Bordeaux 1

Géraud SÉNIZERGUESLaboratoire bordelais de recherches en infor-matiqueCNRS – Université Bordeaux 1Talence – Tel : 05 40 00 69 00www.cnrs.frwww.u-bordeaux1.fr

Le laboratoire mène des recherchesaux confins de l' informatique , de lalogique et des mathématiques. Lesinformaticiens théoriciens se préoc-cupent de créer des passerellesentre les mathématiques (écrituresde théories et de modèles) et l’infor-matique (écriture et utilisation delogiciels). Géraud Sénizergues cher-che à savoir parmi les théoriesmathématiques (les équations ennombre entiers par exemple), les-quelles sont calculables par ordina-teur. Il développe un systèmed’axiomes (conventions, hypothèsesde fait) adéquat à la théorie àlaquelle il s’intéresse, qui permettraà l’ordinateur d’effectuer le calcul. Ilcherche aussi à savoir, parmi lesproblèmes « en principe résolubles» par le calcul quels sont ceux que l'on peut espérer résoudre avec unemachine de taille raisonnable (rap-portée au nombre de particules de l'univers, par exemple) et en untemps raisonnable.




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“Les batteriessont le cœur denos téléphonesportables.J’améliore leursperformances.”Danielle GONBEAU


Danielle GONBEAUDirecteur de Recherche CNRSLaboratoire de Chimie Théorique et PhysicoChimie MoléculaireCNRS – Université de Pau et des Pays del’AdourPau - Tel : 05 59 40 75 89 www.cnrs.frwww.univ-pau.fr

Le laboratoire mène des recherchesdans le domaine des matériaux avecun intérêt particulier pour l’étudedes surfaces des matériaux et leurspropriétés (électroniques, de réacti-vité,…). Ses compétences dans lesdomaines de la spectroscopie et dela modélisation lui ont notammentpermis de s’orienter vers l’étude desmatériaux de batteries pour applica-tions portables (téléphones, ordina-teurs). L’équipe de Danièle Gonbeaucherche à contribuer à l’améliorationdes performances des batteries(capacité, tenue en cyclage, vieillis-sement..) en s’intéressant aux évo-lutions en surface des matériauxd’électrode et aux couches interfa-ciales électrode/électrolyte.




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“J'étudie la propagation

d'ondes dans le sol.”Monique MADAUNE-TORT

Professeur à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour

Monique MADAUNE-TORTLaboratoire de Mathématiques Appliquées,Université de Pau et des Pays de l’Adour,Pau - Tél : 05 59 40 75 19

Le Laboratoire étudie essentielle-ment des problèmes posés par l’in-dustrie ou liés à l’environnement,pour lesquels une description cor-recte ne peut se faire sans introdui-re des outils mathématiques ou desmodèles nouveaux. MoniqueMadaune-Tort participe à desrecherches sur des phénomènes dediffusion ou de propagation d’ondesdans des matériaux poreux. Cetteétude devient complexe lorsque lastructure du milieu est hétérogène;c’est par exemple le cas du sous-sol.Elle s’applique notamment à l’ex-ploitation pétrolière pour laquelle lesnappes sous-terraines sont locali-sées par réflexion d’ondes sonores.




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“Le centre villede Bordeaux est-il

condamné àdevenir un grand

musée ?”Frédéric GASCHETMaître de conférences à l’université Bordeaux 4

Frédéric GASCHETnstitut d’Economie Régionale du Sud-ouestMembre de l’Institut fédératif de Recherchesur les Dynamiques Economiques Université Bordeaux 4PESSAC - Tél : 05 56 84 25 75www.u-bordeaux4.fr

Les recherches de l’Institut se dérou-lent dans le champ de l’économierégionale et urbaine. Frédéric Gaschetcherche à comprendre les mécanismesde l’étalement urbain, ainsi qu’à éva-luer la place et le rôle économique descentres, anciens et nouveaux, au seindes villes. Depuis les années 1980, deszones économiques et universitaires sedéveloppent à la périphérie des villes,et jouent un rôle économique trèsimportant. Certaines villes, comme LosAngeles, sont dites dispersées ; larépartition des services et des habi-tants est homogène et la notion decentre ville a disparue. Dans d’autrescas, comme à Bordeaux ou Paris, cetétalement urbain ne se substitue pasaux centres villes qui demeurent dyna-miques et attractifs économiquement,notamment par la diversité des servi-ces qu’ils proposent (administrations,banques, services juridiques,…).




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“Un ordinateursait voir, mais pas regarder.

Je lui apprends.”Sylvie ALAYRANGUESDoctorante à l’Université Bordeaux 1

Sylvie ALAYRANGUESLaboratoire Bordelais de Recherches enInformatiqueENSEIRB - CNRS - Université Bordeaux 1 Talence – Tél : 05 40 00 69 00www.enseirb.frwww.cnrs.frwww.u-bordeaux1.fr

L'équipe Image et Son du laboratoiremène des recherches en synthèsed'images et réalité virtuelle, analyseet structuration d'images, analyse etindexation vidéo, et analyse et syn-thèse de sons musicaux. SylvieAlayrangues s’intéresse plus parti-culièrement à la représentation etl’analyse d'images. Elle identifie desmodèles mathématiques qui permettrontà un ordinateur de comprendre l’imagequ’il affiche et d’être capable dereconnaître des objets ou des formes.Les applications sont nombreuses,notamment en imagerie médicale,avec par exemple une participationau Réseau National des Technologiesde la Santé dans le cadre d'un projetde modélisation de la colonne vertébrale,ou bien encore en archéologie oupour l'amélioration de la qualité dedocuments numériques.




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“L’Europe doit-elle légiférer

sur les normes éthiques des

multinationales ?”Isabelle DAUGAREILH Chargée de recherche CNRS

Isabelle DAUGAREILHCentre de droit comparé du travail et de la sécurité socialeCNRS – Université Bordeaux 4Pessac – Tél : 05 56 84 85 42www.cnrs.frwww.u-bordeaux4.fr

Le laboratoire développe des comparaisonsinternationales sur des questions dedroit du travail et de protectionsociale. Isabelle Daugareilh travaillesur les normes privées des entreprisesmultinationales européennes qui sontdes normes spontanées, porteusesd’une éthique sociale (non discrimination,droit à la protection sociale, libertésyndicale,…), élaborées unilatéralementou avec des syndicats, des ONG… Au travers d’une recherche comparativeauprès de 2 119 entreprises européennes,qui regroupe des juristes, des économisteset des sociologues dans sept Etatsmembres, elle cherche à connaître l’impactde ces normes sur le comportementdes consommateurs et sur l’imagedes entreprises, à mesurer leursconséquences économiques et àapprécier l’opportunité de leur donnerun cadre légal communautaire.




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“Savez-vous que les

scientifiques etles gestionnaires

sontinséparables ?”Chantal BLANCHARD

Ingénieur d’étude CNRS

Chantal BLANCHARDLaboratoire de mathématiques appliquéesCNRS - Université de Pau et des Pays de l’AdourPau - Tél : 05.59.40.75.58www.cnrs.frwww.univ-pau.fr

Le laboratoire mène des recherchesen mathématiques appliquées àl’industrie pétrolière, l’environnementet les biotechnologies. Chantal Blancharda la responsabilité administrative dulaboratoire. Sa connaissance de laréglementation applicable auxEtablissements publics scientifiqueset techniques, lui permet de mettreen œuvre les procédures de gestiondes personnels, la gestion des créditsdu laboratoire, l’analyse et la présentationde la situation financière de l’unité.Elle est impliquée dans la mise enplace, le suivi et la gestion des projetseuropéens, des collaborationsinternationales, de la politiquepartenariale du laboratoire et del’animation d’équipes.




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“Savez-vous comment

les neurones se parlent ? ”Aude PANATIER


Aude PANATIER Unité « Neurobiologie Morphofonctionnelle »INSERM – Université Bordeaux 2Bordeaux - Tél : 05 57 57 37 29www.inserm.frwww.u-bordeaux2.fr

Le laboratoire s'attache à mieuxcomprendre certains processuscomplexes en neurosciences cliniqueset expérimentales. Aude Panatier yprépare sa thèse sur la questiondu rôle des cellules gliales dansle transfert de l'information. Cescellules en forme d'étoile, appeléesastrocytes, accompagnent étroitementles neurones pour leur permettrede fonctionner. Elles auraient unrôle beaucoup plus importantque le rôle nutritif qu'on leur alongtemps attribué et seraientdéterminantes dans la communicationentre les neurones au sein ducerveau.




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“Je cherche à maîtriser

la fiabilité de nos puces

à température élevée. ”Stéphane AZZOPARDI

Enseignant-Chercheur à l’Université Bordeaux 1

Stéphane AZZOPARDILaboratoire d’Etude de l’intégration des composants et systèmes électroniquesENSEIRB – CNRS - Université Bordeaux 1Talence – Tél : 05 40 00 65 40www.enseirb.frwww.cnrs.frwww.u-bordeaux1.fr

Le groupe « Intégration des circuitset systèmes de puissance – Applicationaux véhicules électriques et hybrides »mène des recherches en électroniquede puissance. Stéphane Azzoparditravaille plus particulièrement sur lafiabilité des puces qui sont traverséespar des courants et/ou des tensionstrès élevés, comme par exempledans les véhicules électriques ethybrides. Quand le courant passedans la puce de silicium, celle-cis’échauffe, et voit son comportementélectrique perturbé, ce qui peutdégrader le fonctionnement du systèmeélectronique. En jouant sur l’architectureinterne de la puce et les paramètrestechnologiques au niveau du silicium,il est possible de minimiser la dissipationde chaleur.




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“Je questionnela science d’hier

pour mieux comprendre celle d’aujourd’hui.”Pascal DURIS

Maître de conférences à l’Université Bordeaux 1

Pascal DURIS

Laboratoire Epistémé Université Bordeaux 1Talence - Tél : 05 40 00 89 65www.episteme.u-bordeaux.frwww.u-bordeaux1.fr

Le laboratoire réunit des physiciens,mathématiciens, biologistes, historienset philosophes. Ils travaillent ensemblesur l’épistémologie et l’histoire dessciences et des techniques, le dialoguearts/sciences, la communication desconnaissances scientifiques et l’éthique.Pascal Duris étudie notamment l’histoiredes sciences du vivant aux XVIIIe etXIXe siècles afin de comprendrecomment se sont forgés quelques-unsdes concepts fondamentaux de labiologie contemporaine : espèce,évolution, fossile, etc. Il consulte lesfonds anciens des bibliothèques etétudie les correspondances et archivesinédites de savants tels que Linné,Buffon, Lamarck, et Darwin.




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“J’évalue la fiabilité des

communicationsà grande

distance.”Nathalie LABATProfesseur à l'Université Bordeaux 1

Nathalie LABATLaboratoire d’Etude de l’Intégration desComposants et Systèmes ElectroniquesENSEIRB - CNRS - UB1Talence - Tél :05 40 00 65 40www.enseirb.frwww.cnrs.frwww.u-bordeaux1.fr

Le laboratoire IXL mène des recherchesen microélectronique : conception,analyse et fiabilité des circuits etsystèmes intégrés. Les équipements électroniques trèssophistiqués développés pour lescommunications terrestres mobileset spatiales doivent fonctionner àdes débits d’informations de plus enplus élevés. L’équipe de NathalieLabat évalue la résistance des pucesélectroniques aux environnementshost i les et met en oeuvre descaractérisations électriques et destests de vieillissement accéléré pourestimer leur durée de vie. Il s’agit dedéterminer dès la phase de mise aupoint la vitesse de dégradation, c’està dire la fiabilité des composantsélectroniques qui assurent l’émissionet la réception de signaux électriquesou optiques codés véhiculant fidèlementle son et les images.




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“Les cellules vivent.

Nos microscopesles observent.”Philippe LEGROS

Ingénieur à l’Université Bordeaux 2

Philippe LEGROSPlate-forme d'Imagerie Cellulaire de l'Institutdes NeurosciencesUniversité Bordeaux 2Bordeaux - Tél : 05 57 57 36 01www.u-bordeaux2.fr

La PICIN est une plate-forme d’imageriecellulaire, qui a pour vocation defourn ir aux sc ient i f iques desmicroscopes très per formant(microscopes confocaux, multipho-tons…) afin qu’ils puissent étudierau mieux les mécanismes qui seproduisent à l’intérieur des cellules.Philippe Legros forme les utilisateursau maniement de ce matériel complexeet les assiste au cours des acquisitionsd’images. Au sein de la plate-formeil participe également au dévelop-pement de nouvelles techniquesd’imagerie, permettant par exemplede suivre en temps réel la vie etl’évolution des cellules.




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“Je cherche à découvrir le secret

des colles.”Eric PAPONProfesseur à l’ENSCPB

Eric PAPONLaboratoire de Chimie des PolymèresOrganiques ENSCPB - CNRS Pessac – Tél : 05.40.00.84.86www.enscpb.frwww.cnrs.fr

Le laboratoire conduit des recherchesdans le domaine des polymères,depuis leur élaboration jusqu’à leurvalorisation pour un usage bien défini(matériaux, revêtements, adhésifs,…).Eric Papon étudie les polymères quidéveloppent des propriétés d’adhésion.Il utilise des outils tels que l’ingénieriemacromoléculaire (élaboration d’unearchitecture visant à atteindre etmaîtriser une propriété ou une fonctionbien ciblée) pour créer des polymèresdont les propriétés adhésives sontcertes moins bonnes que cellesdéveloppées par les produits disponiblesdans le commerce mais suffisantespour servir de modèles. Aujourd’hui,on cherche à comprendre pourquoi« ça colle » mais aussi comment« ça se décolle » dans des secteursaussi variés que le bâtiment, lestransports, le spatial, l’électronique, lebiomédical, le cosmétique ...




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“Je cherche les gènes

responsables de la propagation des virus dans les

arbres fruitiers.”Véronique DECROOCQChargée de recherche INRA

Véronique DECROOCQUnité « Génomique et Développement duPouvoir Pathogène »INRA – Université Bordeaux 2Villenave d’Ornon (33) - Tél : 05 57 12 23 83www.inra.frwww.u-bordeaux2.fr

L’unité étudie les maladies viraleschez les plantes. Véronique Decroocqs’intéresse particulièrement à la« Variole du Prunier », un virustransmis par les pucerons et qui estresponsable de la maladie de laSharka sur les pêchers, les abricotierset les pruniers.Apparue au début du XXe siècle,cette maladie a depuis causé delourdes pertes dans les vergersd’Europe et d’Amérique du Nord.Des études génétiques ont permisde mettre en évidence des gènesindispensables à la propagation duvirus dans les arbres malades. Lesrésultats des recherches sur la fonctionde ces gènes devraient permettre desélectionner de nouvelles variétésplus résistantes, tout en respectantl’environnement.




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“Nous mangeonsdes céréales

tous les jours. Je cherche

à les rendre plus saines.”Florence FORGET-RICHARD

Directeur de recherche INRA

Florence FORGET-RICHARDCentre de Recherche Paul PascalUnité CNRSPessac - Tél : 05 56 84 56 56www.cnrs.fr

Les céréales sont susceptibles d’êtrecontaminées par des mycotoxines,substances secrétées par des moisissures.La consommation répétée de faiblesquantités de ces toxines, pourraitconduire chez l’homme à des intoxicationsalimentaires chroniques. L’unité s’intéresseaux mycotoxines produites par leschampignons de type Fusarium surmaïs, blé et orge. Leur sécrétion survientau champ, avant la récolte et échappeà l’heure actuelle à tout contrôle.L’objectif prioritaire est de comprendrede quelle manière ces toxines sontproduites et régulées. FlorenceForget-Richard cherche à savoir si lechoix de la variété peut limiter leniveau de toxines à la récolte. Elles'attache à identifier et à élucider lemode d'action des composés desgrains qui bloquent la production detoxines.




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“Un ordinateurpeut-il tout

calculer ?”Géraud SÉNIZERGUESProfesseur d'Informatique à l'Université Bordeaux 1

Géraud SÉNIZERGUESLaboratoire bordelais de recherches en infor-matiqueCNRS – Université Bordeaux 1Talence – Tel : 05 40 00 69 00www.cnrs.frwww.u-bordeaux1.fr

Le laboratoire mène des recherchesaux confins de l' informatique , de lalogique et des mathématiques. Lesinformaticiens théoriciens se préoccupentde créer des passerelles entre lesmathématiques (écritures de théorieset de modèles) et l’informatique(écriture et utilisation de logiciels).Géraud Sénizergues cherche à savoirparmi les théories mathématiques (leséquations en nombre entiers parexemple), lesquelles sont calculablespar ordinateur. Il développe un systèmed’axiomes (conventions, hypothèsesde fait) adéquat à la théorie àlaquelle il s’intéresse, qui permettraà l’ordinateur d’effectuer le calcul. Ilcherche aussi à savoir, parmi lesproblèmes « en principe résolubles »par le calcul quels sont ceux que l'onpeut espérer résoudre avec unemachine de taille raisonnable (rapportéeau nombre de particules de l' univers,par exemple) et en un temps raisonnable.




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“Les batteriessont le cœur denos téléphones

portables.J’améliore leurs performances.”Danielle GONBEAU


Danielle GONBEAUDirecteur de Recherche CNRSLaboratoire de Chimie Théorique et PhysicoChimie MoléculaireCNRS – Université de Pau et des Pays del’AdourPau - Tel : 05 59 40 75 89 www.cnrs.frwww.univ-pau.fr

Le laboratoire mène des recherchesdans le domaine des matériaux avecun intérêt particulier pour l’étudedes surfaces des matériaux et leurspropriétés (électroniques, de réactivité…).Ses compétences dans les domainesde la spectroscopie et de la modélisationlui ont notamment permis de s’orientervers l’étude des matériaux de batteriespour applications portables (téléphones,ordinateurs). L’équipe de DanièleGonbeau cherche à contribuer àl’amélioration des performancesdes batteries (capacité, tenue encyclage, vieillissement…) en s’intéressantaux évolutions en surface des matériauxd’électrode et aux couches interfacialesélectrode /électrolyte.




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“Le centre ville de Bordeaux

est-il condamné à devenir un grand

musée ?”Frédéric GASCHETMaître de conférences à l’Université Bordeaux 4

Frédéric GASCHETnstitut d’Economie Régionale du Sud-ouestMembre de l’Institut fédératif de Recherchesur les Dynamiques Economiques Université Bordeaux 4Pessac - Tél : 05 56 84 25 75www.u-bordeaux4.fr

Les recherches de l’Institut se déroulentdans le champ de l’économie régionaleet urbaine. Frédéric Gaschet cherche àcomprendre les mécanismes del’étalement urbain, ainsi qu’à évaluerla place et le rôle économique des centres,anciens et nouveaux, au sein des villes.Depuis les années 1980, des zoneséconomiques et universitaires sedéveloppent à la périphérie des villes,et jouent un rôle économique trèsimportant. Certaines villes, commeLos Angeles, sont dites dispersées ; larépartition des services et des habitantsest homogène et la notion de centreville a disparu. Dans d’autres cas,comme à Bordeaux ou Paris, cetétalement urbain ne se substitue pasaux centres villes qui demeurentdynamiques et attractifs économiquement,notamment par la diversité des servicesqu’ils proposent (administrations,banques, services juridiques …).




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Documents

visages des sciences - edition 2004