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DIEU NE LES A PAS ABANDONNÉS Personnel Isaac Ambrose | Asie centrale Les chrétiens vivent dangereusement en Ouzbékistan | Inde Dieu ne les a pas abandonnés | APN 94 700 paquets de Noël 524 | JAN 16 Bulletin mensuel de la Mission chrétienne pour les pays de l’Est

Vision Est - Janvier 2016

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DIEU NE LES A PAS ABANDONNÉS

Personnel Isaac Ambrose | Asie centrale Les chrétiens vivent dangereusement en Ouzbékistan | Inde Dieu ne les a pas abandonnés | APN 94 700 paquets de Noël

524 | JAN 16 Bulletin mensuel de la Mission chrétienne

pour les pays de l’Est

ostvision

editorial

Georges Dubi responsable de la mission

Chers Amis de la mission,

Des millions de réfugiés, de migrants et des attentats au milieu de l’Europe. Un nouveau chapitre de l’histoire a commencé ; que si-gnifie tout cela pour notre avenir ? De nom-breuses personnes sont désécurisées et ont peur. N’est-ce pas que la plupart des réfugiés et migrants viennent de pays où les chrétiens sont dans le meilleur des cas tolérés, mais souvent persécutés, assas-sinés ou déjà chassés.

Pour couronner le tout, la Bible nous ap-pelle à nous préoccuper de ces personnes et à les aimer. Franchement, est-ce qu’on ne nous demande pas un peu trop ?

La situation est vraiment inquiétante, et pas seulement en Europe. Les décisions et affirmations du monde politique ne con-vainquent pas vraiment ; une grande im-puissance et paralysie s’installent. Mais ne s’agit-il pas là d’une conséquence logique de notre société de plus en plus éloignée de Dieu et libérée de toute valeur ? S’il n’y avait plus de Dieu, ni de valeurs, quelle se-rait la référence nous permettant de nous orienter dans notre lutte pour relever ce défi ?

La Bible nous demande de nous préoccu-per des réfugiés et migrants ! Mais notre préoccupation ne doit pas seulement con-sister à leur offrir de la nourriture, des vê-tements et un abri. Le plus souvent, ces personnes proviennent de pays où la reli-gion, la société et les structures familiales subissent de grandes pressions et vio-lences. Nous avons la possibilité de leur montrer d’autres perspectives de vie. Mais pour cela, il est indispensable que nous recommencions à assumer nos valeurs chrétiennes et surtout que nous commen-cions à en parler.

Parler du Dieu qui libère et nous a appe-lés à une vie qui n’est pas basée sur la contrainte, la violence et la culpabilité. Ce message est vital, pas seulement pour les personnes accueillies, mais aussi pour notre société. Si nous réussissons à faire cela, nous n’avons pas besoin d’avoir peur des réfugiés et migrants. Car Dieu a prévu un avenir, pas seulement pour eux, mais aussi pour nous.

Avec vos dons et vos prières, la Mission chrétienne pour les pays de l’Est s’inves-tira aussi durant la nouvelle année, afin de permettre à des personnes d’avoir un ave-nir dans leurs pays et de ne pas devoir le quitter pour des raisons économiques. Que ce soit à travers du travail ecclésial, de l’aide humanitaire, dans le développe-ment de l’artisanat ou dans l’engagement contre la traite de femmes et d’enfants, notre but est de soutenir les personnes dans la construction d’une vie digne et autonome. La Mission chrétienne pour les pays de l’Est ne crée pas de dépendances, mais de l’autonomie et de la responsabilité de sa propre vie. Notre base pour cela est Dieu, qui nous a appelés à la vie.

Nous ne savons pas ce que la nouvelle année nous apportera, mais nous savons que Dieu le sait. Ça nous suffi et nous donne du courage !

Merci de tout cœur pour votre fidélité et votre soutien efficace. Soyez bénis et re-cevez mes cordiales salutations,

Les paroles du juste sont une source de vie, mais celles du méchant cachent la violence. Proverbes 10 : 11

La Mission chrétienne pour les pays de l’Est a signé le Code d’honneur. Ce label de qualité engage le signataire à une utilisation responsable des dons reçus.

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Journal mensuel édité par la MISSION CHRETIENNE POUR LES PAYS DE L’EST (MCE Suisse)

N° 524 : Janvier 2016Abonnement annuel : CHF 15.–

Rédaction : Georges Dubi

Adresse : MCE, Bodengasse 14, case postale 312 3076 Worb BETéléphone : 021 626 47 91Fax : 031 839 63 44E-mail : [email protected] : www.ostmission.ch

Compte Mission chrétienne pourpostal : les pays de l’Est, Worb, Lausanne 10-13461-0

Compte Spar + Leihkasse bancaire : Münsingen 16 0.264.720.06

Contrôle comptabilité :UNICO, Berthoud

Tous les cantons admettent la défal cation des dons. Renseignements au se crétariat. Si les dons dépassent ce qui est nécessaire à un projet, le surplus sera affecté à des buts si mi lai res.

Source d’images : MCESans mention, les personnes photo-gra phiées n’ont aucun rapport avec les exemples cités.

Graphisme : Thomas Martin

Impression : Stämpfli AG, Berne

Papier : Le rapport annuel est imprimé sur papier certifié FSC et blanchi sans chlore.

Direction de l’entreprise :Georges Dubi, directeur de la missionGallus Tannheimer

Conseil de fondation :Mario Brühlmann, Orpund, présidentThomas Hurni, pasteur, Leutwil, vice-président Lilo Hadorn, SelzachMatthias Schüürmann, pasteur, ReitnauChristian Bock, Seedorf Thomas Haller, LangenthalJürg Maurer, pasteur, Hirschthal

Mandataire du Conseil de fondation :Günther Baumann

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visionest janvier 20162

senti que Dieu me rappelait en Inde pour tra-vailler chez GEMS. Mais je n’ai quitté l’Ara-bie saoudite que six mois plus tard. Ensuite, il m’a fallu trois mois pour persuader ma fa-mille que Dieu m’appelait au Bihar au nord de l’Inde.

Depuis mars 2013, j’y dirige le domaine du dé-veloppement social. Je suis responsable pour les projets de développement de villages de plus en plus nombreux. C’est pour moi un pri-vilège de pouvoir m’engager en faveur d’en-fants dont les mères travaillent dans la pros-titution. C’est très important pour moi de les protéger et de les soutenir. La plupart des enfants n’ont même pas encore dix ans. De-puis qu’ils sont suivis, ils ont une influence très positive sur leurs familles. Tout cela n’est possible que grâce aux fidèles donateurs de Suisse, ainsi qu’à l’aide financière et straté-gique de la Mission chrétienne pour les pays de l’Est.

Dieu m’a béni par mon épouse Jaya, mon fils Emmanuel et ma fille Gracia. Les deux en-fants ont fait des études, mon fils de dentiste et ma fille de management. Emmanuel vien-dra prochainement au Bihar pour travailler dans un hôpital de GEMS.

Je m’appelle Isaac Ambrose et suis âgé de 57 ans. Aîné de sept enfants, j’ai grandi dans une famille chrétienne au sud de l’Inde. J’ai trouvé la foi lorsque j’avais 17 ans. J’aurais bien aimé étudier la théologie. Comme ce n’était pas possible, j’ai choisi la littérature anglaise. Déjà tôt, je menais des groupes de prière et m’engageais dans l’Alliance évangé-lique pour répandre le Message chrétien. De nombreux autres étudiants ont trouvé la foi à travers ce travail.

Je suis un homme aimant le service et les contacts humains et j’ai obtenu plus tard un diplôme en travail social et sociologie. J’ai ensuite travaillé pendant six ans chez World Vision à Chennai dans le domaine de l’aide au développement. Ensuite, j’ai été pendant six ans directeur d’un hôpital, plus tard, je suis devenu cadre supérieur dans une université chrétienne et dans un service évangélique chez Gospel for Asia.

En 2010, je me suis installé en Arabie saou-dite, où deux de mes frères cadets vivaient, et j’ai pris un poste administratif dans l’en-treprise de mon frère. Deux ans plus tard, j’ai rencontré Augustine Jebakumar, le fon-dateur de GEMS. Au cours de ses cultes, j’ai

Isaac Ambrose

Il a déterminé la durée des temps et les bornes de leur demeure.Actes 17 : 26b

personnel

DES PERSONNES partagent notre chemin

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CROISSANCEsoutenons la formation et

l’économie de proximité

LES CHRÉTIENS VIVENT DANGEREUSEMENT EN

OUZBÉKISTAN ASIE CENTRALE

En Ouzbékistan, les chrétiens paient un prix fort pour leur foi, cela va de tracasseries quotidiennes jusqu’à l’oppression et à la persécution. Pour tant beaucoup, également d’an-ciens musulmans, trouvent la liber-té et un nouvel espoir dans leur vie avec Jésus.

Qui choisit de vivre avec Jésus en Ouzbé-kistan renonce en fait à une formation su-périeure et à un emploi bien rémunéré. Et il sait qu’il sera constamment observé par les autorités. La constitution garantit certes la liberté de conscience et le droit de profes-ser sa foi mais, dans la vie quotidienne, des discriminations massives sont d’usage cou-rant. Seules les quelques Eglises enregis-trées par l’Etat sont juste tolérées – et malgré tout constamment entravées. Se faire enre-gistrer est lié à des obstacles presque infran-chissables et n’est ainsi pas une véritable op-

Ruth Thomannresponsable du projet

tion. Il est interdit à toutes les communautés non-enregistrées de célébrer des cultes. Pour ne pas se faire remarquer, les rencontres se font par petits groupes d’au maximum six personnes. Les médias contrôlés par l’Etat présentent le christianisme et la littérature chrétienne comme dangereux et illégaux. Les chrétiens sont ainsi toujours sous la me-nace d’être dénoncés aux autorités, même par leurs voisins.

Il faut s’attendre à de fortes amendesQui se fait pincer dans une manifestation chrétienne, même si elle a lieu en cadre privé, est sanctionné par une amende de quelque 500 francs. Le salaire mensuel moyen d’un ouvrier est de 200 à 300 francs, une telle amende menace donc la survie d’une famille.

La discrimination concerne de nombreux do-maines de la vie. Un dirigeant d’une église n’a pendant plusieurs jours pas pu enterrer son

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épouse décédée, car il n’avait pas l’autorisa-tion de le faire au cimetière musulman lo-cal. Finalement, il a dû l’enterrer clandesti-nement pendant la nuit en dehors de la ville. Ceci est une terrible humiliation dans son en-tourage marqué par l’islam.

L’islam ne donne pas de réponseT. a 30 ans et aurait en principe dû devenir mollah. Maintenant, il étudie la théologie à l’université chrétienne « Divitia Gratiae » à Chisinau en Moldavie. Il est né dans une famille musulmane en Ouzbékistan. « Mon grand-père était mollah et c’est une tradition chez nous qu’un descendant reprenne son poste. Les questions concernant Dieu m’inté-ressaient dès mon enfance. C’était donc clair pour ma parenté que j’étais l’élu. Les études au séminaire islamique furent une déception totale. Les érudits islamiques ne pouvaient répondre à aucune de mes questions sur la vie. Après une année, j’ai interrompu ma for-mation et je me suis distancié intérieurement de la religion. Je n’y voyais aucun sens et ma vie était médiocre en tous points.

Deux camarades d’école étaient devenus chrétiens. J’ai rencontré l’un d’eux un jour. Il m’a donné une petite brochure expliquant la foi chrétienne. Cette lecture était toute diffé-rente de ce que je connaissais de ma religion. Ces paroles sur Jésus-Christ et ce qu’Il avait fait pour les hommes ont touché mon cœur. Je ne pouvais plus dormir la nuit, j’y pensais continuellement. Je sentais que je pourrais trouver en Jésus les réponses à mes questions sur la vie. A la fin de la brochure, il y avait une prière pour nous aider à Lui confier notre vie. Je me suis agenouillé et j’ai essayé. – Je fus surpris de voir que quelque chose chan-gea tout de suite au fond de moi. J’ai res-senti une grande joie et la certitude que Jé-sus m’avait admis et vivait dans mon cœur. C’était tout simplement clair et réel.

Préparation au serviceAprès moi, ma mère et plus tard toute ma fa-mille se sont convertis. J’ai trouvé un groupe

de chrétiens qui se réunissaient régulièrement pour des cultes. J’ai été baptisé et ai bientôt aidé comme moniteur de jeunes. Le dirigeant de la communauté m’a ensuite proposé d’étudier la théologie à l’uni-versité chrétienne de Chisinau. Nous avons choisi cet institut parce je peux m’y préparer de manière ciblée à un service de mission et de prêche auprès de peuples marqués par l’islam. C’est mon profond dé-sir de servir, après mes études, en Ouzbékistan ou auprès d’Ouzbeks vivant dans les pays avoisinants. Mes compatriotes cherchent et ont besoin de véritables réponses aux questions fondamentales, ils ont besoin de Jésus-Christ, le véritable Rédempteur. »

La Mission chrétienne pour les pays de l’Est collabore depuis de nom-breuses années avec l’université chrétienne « Divitia Gratiae » à Chisi-nau, Moldavie, parce que nous partageons son but : offrir à des jeunes chrétiens d’Asie centrale une solide formation en théologie, mission, travail social et management chrétien, afin de les préparer à leur en-gagement dans des pays marqués par l’islam. Grâce à leurs compé-tences en gestion, ils pourront plus tard gagner leur vie, par exemple en fondant une entreprise familiale.

« Mes compatriotes cherchent et ont besoin de véritables réponses aux questions fondamentales, ils ont besoin de Jésus-Christ. »

Les chrétiens ne peuvent pas vivre librement leur foi en Asie centrale. Malgré cela, beaucoup se mettent au service des églises. La Mission chrétienne pour les pays de l’Est soutient la formation de pasteurs et assistants sociaux et les aide à créer leur propre existence.

1 Kazakhstan | 2 Kirghizistan | 3 Tadjikistan | 4 Ouzbékistan | 5 Moldavie

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PROTECTION mettons fin à la traite des

femmes et des enfants

- La pauvreté pousse des femmes à la prostitution.

DIEU NE LES A PAS ABANDONNÉS

Deux villages¹ de la plus pauvre pro-vince d’Inde, le Bihar, sont connus pour la prostitution et la traite d’en-fants. Les enfants d’une certaine caste sont particulièrement vulné-rables. Nous nous engageons depuis longtemps pour leur protection.

Les chrétiens ont depuis toujours eu une vie difficile au Bihar. Au cours des dernières dé-cennies, des missionnaires ont été confron-tés à la violence, quelques-uns ont même été assassinés. Cependant, grâce à leur travail – particulièrement celui de nos partenaires² – des milliers de Biharis ont découvert la foi chrétienne. Mais on ressent encore une cer-taine méfiance envers les chrétiens.

Il y a ainsi eu de l’opposition lorsque nous sommes devenus actifs dans deux villages avec une forte prostitution, traite d’enfants et exploitation. Quelques habitants ne voulaient pas d’organisation chrétienne dans leur vil-lage. Des organisations semblables à la mafia prévoyaient le déclin de leurs affaires. Ce fut un combat spirituel. De nombreuses prières et beaucoup de patience furent nécessaires pour gagner la confiance et préparer le ter-rain pour l’ouverture de centres de jour.

Les enfants sont aimésNous avons ouvert le premier centre en sep-tembre 2012, peu de temps après le deu-xième. 150 enfants de cinq à dix ans vont et viennent aux centres. Ils y obtiennent de l’af-fection, un encadrement spirituel et médi-cal, des repas chauds, de l’aide pour les de-voirs et des leçons supplémentaires et ils y

Beatrice Käufelerresponsable du projet

INDE

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entendent des histoires bibliques. Quelques-uns viennent au culte le dimanche avec leurs mères. Plusieurs enfants ont découvert la foi chrétienne et prient aujourd’hui pour leurs familles. Dieu s’est déjà plusieurs fois servi d’eux de manière merveilleuse et a exaucé leurs prières.

Réviser sa façon de penserPar la foi chrétienne et la formation scolaire, les enfants et leurs mères sont confrontés à de nouvelles idées. Ils apprennent de toutes nouvelles valeurs et découvrent leur valeur personnelle, leur dignité et leurs ressources. Ils commencent ainsi à changer leur façon de penser. Ceci est essentiel pour que la trans-formation de leur vie ne soit pas superficielle, mais profonde.

Combattre la pauvretéLes mères ont besoin d’aide à la survie, car c’est en première ligne la pauvreté qui les amène à la prostitution. Parfois, ce sont aussi des membres de leur famille profitant de cette situation qui les y poussent. Pour les ai-der à se sortir de ce gouffre, nous avons mo-tivé les femmes à fonder des groupes d’aide autogérée. Elles y apprennent à développer leurs capacités et à économiser de l’argent ensemble pour financer des petits projets.

Les enfants veulent apprendre et ont de nombreux rêves pour leur avenir.

¹ Nous n’évoquons pas les noms des villages pour assurer la sécurité des habitants.

² De la Suisse, GEMS est soutenu par la MCE et Inter-Mission.

Quelques femmes apprennent des travaux artisanaux dans la ville voisine de Patna et enseignent ensuite les autres femmes dans leurs groupes d’aide autogérée. Comme pro-chaine phase, nous aimerions fonder des ate-liers de production dans les villages où les femmes pourront avoir un emploi régulier rémunéré convenablement.

La transformation dans le cœur des habitants et dans les villages demande beaucoup de temps. Nous avançons pas à pas. Avec l’aide de Dieu, nous pourrons protéger des enfants très vulnérables et soutenir des mères vou-lant se sortir de la prostitution. Justement ces personnes stigmatisées, exploitées et mena-cées doivent ressentir que Dieu les aime, ne les abandonne pas et a prévu – maintenant et plus tard – une véritable vie pour elles.

La transformation commence par une nouvelle façon de penser.

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UN CORDIAL MERCI POUR LES 94 700PAQUETS DE NOËL

Avec beaucoup d’amour et un engagement total, des enfants, des femmes, des hommes, des familles, des églises et des groupes de jeunes ont aidé à col-lecter 94 700 paquets de Noël pour l’Europe de l’Est. 31 camions ont trans-porté les précieux paquets en Albanie, Bulgarie, Moldavie, Biélorussie, Rou-manie, Serbie et Ukraine.

94 700 enfants, femmes et hommes en Europe de l’Est ont eu la joie de cé-lébrer une fête de Noël toute particulière. Leur gratitude a été profonde. Le fait encourageant que des personnes de Suisse pensent à eux les soutient et les aide à venir à bout de leur quotidien triste et difficile.

Un cordial merci à tous ceux qui ont contribué à la bonne réussite de cette « Action paquets de Noël » !

Collecte et chargement à Worb

Déchargement à Chisinau, Moldavie

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