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Les carnets de visites de l’ardepa Les expéditions urbaines de la Ville de Nantes s e n s i b i l i s e r d é c o u v ri r r é v é l e r p a r t a g e r c u r i o s it é v o y a g e s - c o n f é r e n c e - v i s i t e s - R é v é l e r l a v i l l e - Genèse d’un projet jeudi 10 mai 2012 L’Hermitage © Ville de Nantes

Visite genèse Hermitage

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Visite genèse de l'ardepa

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Les carnets de visites de l’ardepa

Les expéditions urbaines de la Ville de Nantes

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Genèse d’un projet

jeudi 10 mai 2012

L’Hermitage

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Visites-conférences, genèse d’un projet : logements l’Hermitage - le 10 mai 2012 �

Si les expéditions urbaines évoquent et présentent la réalité des lieux de la ville, l’ardepa et la Ville de Nantes souhaitent évoquer et présenter le rôle de l’architecte dans son acte de concevoir et de construire. Pour qui ? Pour quoi ? Pour quand ?

Ces conférences-visites offrent l’occasion d’aborder le sujet de la commande (privée, publique), de la conception et de la fabrication du projet (privé, public). Qui sont les commanditaires ? Quels sont les enjeux ? Comment l’architecte requestionne t-il la commande ? Comment évolue le projet lors de sa construction ?Ce nouveau cycle de « genèse » de projets présentera, dans la continuité de la thématique des expéditions urbaines, trois grands ensembles de logements collectifs de Nantes et sa Métropole : la Cité de l’Hermitage à Chantenay, le Sillon de Bretagne à Saint-Herblain et l’immeuble Watteau aux Dervallières.

Cette première visite genèse est consacrée à l’ensemble de logements l’Hermitage. Erigée dans les années 30 afin d’y loger les ouvriers du port, la Cité de l’Hermitage a tout d’abord été bombardée durant la seconde guerre mondiale puis reconstruite en 1953. Aujourd’hui réhabilitée par l’agence MAP, la Cité a retrouvé son éclat.

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Visites-conférences, genèse d’un projet : logements l’Hermitage - le 10 mai 2012 �

Le contexte historiqueMaître d’ouvrage : Office Public Habitat Bon MarchéMaître d’oeuvre : Gérard Guénault et Gabriel GuchetConstruction : de 1935 à 1940 puis de 1949 à 1953Inaugurations en 1938 et en 1953

Au début du XXème siècle, l’insalubrité des habitations de la Butte Sainte-Anne est stigmatisée depuis longtemps. Ce faubourg populaire n’avait pas bonne réputation.

Le XVIème siècle est le terrain d’une urbanisation spontanée et sans aucun contrôle. Un lieu de transit entre la campagne et la ville. En 1727 on ne se risque pas la nuit dans ce lacis de venelles et de cours, enchevêtrements de constructions désordonnées. Au XIXème, s’y implantent marins, charpentiers de marine, de nombreux artisans gravitant autour des activités portuaires et de construction navale. Ce quartier, qualifié de «bretonnant», abrite une population récemment immigrée. Un rapport démontre que Chantenay et l’Hermitage sont habités «par des bretons sales, pauvres et logeant dans des réduits sans air, ni soleil, qui conservent dans leurs maisons des matières, des os, des vieux chiffons ou qui y élèvent des lapins». Les hygiénistes mettent en garde contre les risques d’épidémie et les dangers sanitaires. En effet, on commence à reconnaître le lien existant entre insalubrité et mortalité.

Le conseil municipal décide alors d’élargir les rues et d’en ouvrir de nouvelles. Les sept maisons situées entre la rue de l’Hermitage et le quai

sont démolies. La rue de l’Hermitage est élargie, nivelée et la rue Dupleix est percée à la fin du XIXème.

En 1913, l’office HBM est créé mais ses débuts furent difficiles, faute de moyens et à cause de la première guerre mondiale. Ayant pour mission de lutter contre les taudis et d’assainir les logements insalubres, l’office promeut la salubrité au moyen de constructions neuves. Des bandes de logements, des

La rue de l’Hermitage avant la construction des logements

Quai de l’aiguillon et rochers de l’Hermitage

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Le port, les quais, photo prise depuis l’Hermitage

maisons de taille moyenne ou de petits collectifs. L’office souhaite tenter l’expérience du «grand ensemble» en lançant dans les années 1930 le projet de la cité de l’Hermitage. A la suite de ce projet Nantes sera choisie afin d’accueillir le Congrès National de l’Urbanisme, de l’habitation et de l’Union des Fédérations d’Organismes d’HBM.

Les architectes Guénault et Guchet, après avoir réfléchi à la possibilité de construire trois barres parallèles à la Loire, définiront un projet composé de six bâtiments disposés en éventail. La force du dessin réside dans l’homogénéité de l’ensemble où des variations apparaissent pourtant.

Dans la longueur sont situés 100 appartements «ordinaires», en proue avec la vue directe sur la Loire sont situés les 112 appartements «améliorés». Reprenant un dispositif fréquent dans les immeubles parisiens, deux ateliers d’artistes sont prévus en terrasse.Les immeubles sont caractérisés par les moellons utilisés en soubassement qui se marient parfaitement avec les aménagements entre les immeubles.

Extrait de «Nantes Passion» octobre 2005Extrait de «la construction d’un patrimoine - de l’office public d’HBM à Nantes Habitat, 1913 à 1933 - MP Halgand et E Pasquier -

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L’Hermitage en mars 1940

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L’Hermitage en mars 1940©Nantes Habitat

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L’Hermitage en construction en juin 1939 côté rue du roi Baco

L’Hermitage en construction en juin 1939 côté Loire, rue de l’hermitage

Les travaux débutent en 1935 par les logements «ordinaires». Cette partie achevée prendra le nom d’Hermitage 1. L’achèvement des travaux d’Hermitage 2 était initialement prévue en 1940.

La première inauguration de l’Hermitage ainsi que les premiers emménagements ont lieu le 5 février 1938 alors même que les travaux ne sont pas terminés. Dans son discours le président de l’Office Public HBM de l’époque, Charles Roger, donne la mesure de cette réalisation,

véritable oeuvre d’assainissement : «Après plusieurs études, notre conseil d’administration adoptait l’implantation préconisée par notre collège, qui répondait aux conceptions de la construction moderne. Par suite de l’orientation, tous les locataires pourront jouir des bienfaits purifiants du soleil. Ils auront l’air, la lumière, et de plus, une vue magnifique sur la Loire pour certains d’entre eux, dominant en amont la ville et le port ; et en aval la vallée verdoyante du fleuve.»En effet, suivant un plan longitudinal, les appartements se développent de part et d’autre de la barre et bénéficient ainsi d’une double orientation.

La construction du projet

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En 1939, la guerre éclate. Les difficultés d’approvisionnement et la mobilisation des ouvriers rendent la poursuite des travaux difficile.Les bombardements du 23 septembre 1943 mettent un terme définitif aux travaux. La cité, principalement dans sa partie en construction, a subi de sérieux dommages.

Plan d’un T3

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Bombardements de septembre 1943

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La reconstruction et les premières réhabilitations

La paix revenue, l’heure est à la reconstruction ; des ouvriers parent au plus pressé en réalisant les premiers travaux mais il faudra attendre 1949 pour que le chantier reprenne.La reconstruction est achevée à l’identique en 1953.

Le bâtiment connaîtra ensuite plusieurs séries de travaux d’entretien et de mise en conformité.En 1975 des ascenseurs sont installés dans tous les bâtiments. Le chauffage individuel est installé et des salles de bain sont créées dans l’Hermitage 1.

En 1988 une réhabilitation à la carte est

proposée aux habitants de l’ensemble des bâtiments. Les installations électriques sont améliorées et le nombre de logements est porté à 200 :2 T123 T287 T380 T48 T5

© Nantes Habitat

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En 2008 Nantes Habitat lance une nouvelle réhabilitation de l’Hermitage qui s’achèvera en 2012. 165 logements, 2 ateliers et 5 commerces sont réhabilités ; 32 logements sont restructurés. Cette opération sera conduite par l’agence MAP Maurady Perrot associée à JJ Péan.

La réhabilitation concerne l’ensemble des logements et vise à la réfection des pièces humides, le remplacement des installations de chauffage et de production d’eau chaude, la mise en place d’une ventilation mécanique contrôlée, le remplacement de l’installation électrique et l’isolation des murs en pignon.

Les parties communes sont également traitées. Les installations électriques sont remplacées ainsi que l’interphonie. Les vide-ordures sont condamnés. Les halls sont repeints et les combles isolés. Les normes de sécurité sont également revues : accès terrasses, réhausse des garde-corps intérieurs...

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tLa restructuration des 32 logements avait quant à elle «pour but de diversifier l’offre d’habitat par la création de grands logements supplémentaires. Elle visait également à adapter un certain nombre des logements aux normes de confort et d’habitabilité actuelles en rapport avec l’enjeu de qualité du site.En effet, certains logements de l’Hermitage présentaient d’importants défauts d’organisation des pièces, ce qui engendrait des difficultés en terme de location.La distribution des pièces humides : cuisine, salle de bains, WC… posait particulièrement problème pour les logements T4Bis et T3Bis avec terrasse.Dans cet objectif, il s’agissait de proposer une surface des pièces humides plus spacieuse afin de faciliter leur remise en location.»

Nantes Habitat extrait du dossier de presse

© Nantes Habitat

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Plan Masse de l’Hermitageagence MAP

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8. PLAN MASSE 1:400

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T4 bis visité

Bâtiment B niveau 0

Atelier d’artiste du bâtiment Aplan niveau haut

Atelier d’artiste du bâtiment Aplan niveau bas

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33 années de diffusion et de promotion, 33 années de sensibilisation

Les actions développées par l’ardepa sont destinées à tous les publics curieux de la fabrication et des évolutions de la ville, des bâtiments qui la compose et des enjeux urbains et politiques dans lesquels la cité s’inscrit. Les citoyens ordinaires, les amateurs éclairés, les scolaires, les institutions et collectivités territoriales, les professionnels sont ainsi invités tout au long de l’année à l’occasion des actions singulières de l’ardepa. Les actions et débats que l’ardepa organise doivent informer et faciliter la compréhension des processus d’élaboration à travers les démarches respectives des différents intervenants, des mouvements culturels et des enjeux sociaux dans lesquels ils sont impliqués.Les maîtrises d’ouvrage institutionnelles et privées, architectes, urbanistes, paysagistes, experts, artistes, universitaires sont conviés à expliquer le sens de leurs actions sur les lieux mêmes qui résultent de leur travail.Ainsi, du projet à la réalisation, du local à l’international, de l’urbain au rural, l’ardepa propose de révéler les dimensions du territoire dans tous ses états.

L’ardepa remercie les personnes qui l’ont aidée à préparer et à réaliser cette visite Genèse : Dominique Broustal, Directeur Conseil et Communication à Nantes Habitat, Marie Paule Halgand, enseignante à l’école d’architecture, L’agence MAP Maurady Perrot et Alain Perrot, Jean Jacques Péan, Arnaud Renou et Virginie Potiron du service communication Ville de Nantes.

Remerciements

L’ardepa en

quelques mots

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Association régionale pour la diffusion et la promotion de l’architectureENSA Nantes - 6, quai François Mitterrand - BP 16202- 44262 Nantes Ce-dex 2 - Tél. : 02 40 59 04 59 - [email protected] - www.lardepa.com

Programme

Les conférences-

visitesGenèse d’un projet

L’ARDEPA en quelques mots

Ville de Nantes Direction de la communication2, rue de l’Hôtel de Ville44094 Nantes Cedex 1

31 années de diffusion, de promotion et de sensibilisationLes actions développées par l’Ardepa sont destinées à tous les publics curieux de la fabrication et des évolutions de la ville, des bâtiments qui la composent et des enjeux urbains et politiques dans lesquels la cité s’inscrit. Les citoyens ordinaires, les amateurs éclairés, les scolaires, les institutions et collectivités territoriales, les professionnels sont ainsi invités tout au long de l’année à participer aux actions singulières de l’Ardepa.

Les actions et débats organisés par l’Ardepa informent et facilitent la compréhension des processus d’élaboration à travers les démarches des différents intervenants, des mouvements culturels et des enjeux sociaux dans lesquels ils sont impliqués.Les maîtrises d’ouvrage institutionnelles et privées, architectes, urbanistes, paysagistes, experts, artistes, universitaires sont conviés à expliquer le sens de leurs actions sur les lieux mêmes qui résultent de leur travail.Ainsi, du projet à la réalisation, du local à l’international, de l’urbain au rural, l’Ardepa propose de révéler les dimensions du territoire dans tous ses états.

Plus d’infos :

ARDEPAENSAN - 6, quai François-Mitterrand - BP 16202

44262 Nantes Cedex 2 Tél. : 02 40 59 04 59 - 06 80 92 68 01

[email protected]

Réservation et inscription obligatoires, par téléphone au 02 40 59 04 59 ou par mail à [email protected]

Vous souhaitez participer à une expédition urbaine ou une conférence-visite...Chaque expédition ou conférence propose un nombre de places limitées.Elles sont accessibles à tous les publics : habitants, étudiants, professionnels de l’urbanisme, agents des collectivités, ...

Réservation et inscription obligatoires par téléphone au 02 40 59 04 59 ou par mail à [email protected]

En partenariat avec la Ville de Nantes, les animateurs de l’Ardepa organisent la visite.En fonction du parcours, des architectes, urbanistes, paysagistes, experts, artistes, universitaires, maîtres d’ouvrages publics et privés interviennent pour faire partager leur expérience et leur connais-sance du quartier. Histoire, enjeux de développement, nouveaux projets, caractéristiques architecturales sont au programme.Chaque visite est l’occasion d’acquérir des repères et des clés pour mieux comprendre l’évolution de la ville.

Durée d’une visite : environ 3 heures, à partir de 9h30.

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Si les expéditions urbaines évoquent et présentent la réalité des lieux de la ville, l’ardepa et la Ville de Nantes souhaitent évoquer et présenter le rôle de l’architecte dans son acte de concevoir et de construire. Pour qui ? Pour quoi ? Pour quand ?

Ces conférences-visites offrent l’occasion d’aborder le sujet de la commande (privée, publique), de la conception et de la fabrication du projet (privé, public). Qui sont les commanditaires ? Quels sont les enjeux ? Comment l’architecte requestionne-t-il la commande ? Comment évolue le projet lors de sa construction ?Ce nouveau cycle de « genèse » de projets présentera, dans la continuité de la thé-matique des expéditions urbaines, un immeuble des années 30 mixant bureaux et logements, un hôtel des années 90, et un immeuble de bureaux.

Genèse 1 : immeuble Caisse Générale Accidents (CGA) - Jeudi 26 mai (18-20h)1935, architecte : Henri Vié Ce bâtiment de style art déco a longtemps abrité la compagnie d’assurance CGA. Les ingrédients singuliers de cette architecture ont été épargnés et sont encore visibles : mosaïques, ferronneries, décors géométriques ainsi qu’une coupole d’exception aux pavés de verres multicolores. Exemple même de la mixité éten-dard contemporain, il abrite et abritait déjà, logements, bureaux, et commerces.

Genèse 2 : hôtel La Pérouse - Jeudi 30 juin (18-20h)1993, architecte : Barto+Barto Cet hôtel 3 étoiles, signal urbain sur le cours des 50 Otages, revisite le langage architectural classique. La stratification est brouillée, la rythmique est singulière sur cet objet sobre et minéral. L’engagement design de son aménagement intérieur est un poste avancé dans les années 90.

Genèse 3 : bâtiment Jean-Baptiste Daviais, bureaux du Conseil Général de Loire-Atlantique - Jeudi 29 septembre (18-20h) 2011, architecte : Forma 6Situé près du Cours Saint-André, le Conseil Général a misé sur un bâtiment envi-ronnemental à l’architecture remarquable. Le traitement des volumes reprend l’écriture des immeubles du Cours Saint-André en détournant de façon contempo-raine les codes classiques. Le soubassement vient souligner puis se perdre dans la pente, les lignes de toit se rejoignent dans un origami géant. La peau, composée de panneaux en acier inoxydable, est issue de motifs élaborés par une plasticienne à partir d’une ré-interprétation de l’environnement du bâtiment (motifs végétaux, motifs des ferronneries des balcons des cours…).

Comment se déroule une

expédition urbaine ?

Le programmeAvril - Octobre 2011

Lancée par les 24 communes de l’agglomération, la démarche « Ma ville demain » est une invitation à construire ensemble un projet pour la métropole nantaise à l’horizon 2030.

Elle s’appuie sur une large participation des habitants et acteurs du territoire durant 24 mois, pour aboutir fin 2012 à une vision partagée.

La contribution de chacun est essentielle : « Ma ville demain »permet de donner son sentiment sur l’avenir du territoire, les priorités, les évolutions, mais aussi de faire preuve de créativité, apporter des idées, pistes de réflexions (texte, photo, vidéo, son...). www.mavilledemain.fr

PROCHAINE EXPéDITION URBAINE

Le Sillon de Bretagne - Jeudi 7 juin 2012 - 18h

Architectes 1970/74 : J.BOQUIEN, G.GANUCHAUD, J.MAEDER et J.PAROISMaître d’ouvrage : société d’HLM « Le Home Atlantique » à l’origine, aujourd’hui : Harmonie Habitat2010/2013 : Réhabilitation par l’Atelier du Sillon (mandataire In Situ Architecture&Environnement)Cet édifice, conçu à l’origine comme un véritable quartier, atypique dans le paysage nantais (85 m de haut, plus d’un kilomètre de façades, presque 1000 logements) connaît aujourd’hui sa plus grande transformation. L’immeuble abritera, au terme des travaux engagés par Harmonie Habitat, l’ANRU et la Ville de Saint Herblain, 620 logements réhabilités, un pôle tertiaire de 21000m² et quatre nouveaux équipements publics. La restructuration de l’ensemble, conduite par l’agence In Situ A&E, redonnera au Sillon de Bretagne un rôle majeur dans le nouveau dispositif urbain du quartier.

La ville d’expansion - de Beghin Say à Haute-île : samedi 26 mai - 9h30

PROCHAINE CONFéRENCE - VISITE

Voilà un territoire singulier : une usine de raffinage de sucre, Béghin Say avec sa légendaire cheminée bleue dominant le ciel nantais, une ancienne fabrique de glaces abandonnée, un marché de gros alimentaire, le MIN dont la relocalisation est à l’étude, un assemblage de cités HLM, des voies, des rails, au final une juxtaposition qui méritent une explication sur sa fabrication et par conséquent sur son devenir ; un devenir qui est à construire en regardant sur l’autre rive « haute île », un lieu hors du temps, qui est aussi questionné sur ses fonctions futures.

© Ville de Nantes

© Ville de Nantes