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N° 315 - CHABBAT PARACHAT ‘HOUKAT CHABBAT 3 TAMOUZ 5776 - 09/07/2016 Hebdomadaire - Edition française - www.viveleroi770.com [email protected] - 058-4770055 BH MACHIA’H MACHIA’H VIVE LE ROI VIVE LE ROI NOW ! NOW ! Ye’hi Adoneinou Morénou VeRabbénou Mele’h HaMachia’h Léolam Vaèd ! Vous êtes Chalia’h du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h et vous êtes en contact avec un public francophone. Commandez la Newsletter de la Guéoula « Vive le Roi Machia’h ». Contactez-nous à [email protected] SPECIAL GUIMEL TAMOUZ Guimel Tamouz 5776 Le rythme des préparatifs s’accélère non seulement en ce qui concerne la grande soirée de « Machia’h Bakikar » dimanche, à Tel Aviv, alors que se rem- plissent les autobus et que les cœurs s’enflamment à la perspective d’un évé- nement d’une telle ampleur. Mais nous sommes aussi en vue de ce Chabbat, Guimel Tamouz, un moment attendu par tous pour se réjouir et pour exiger la délivrance immédiate. Mais le point principal est que certes, nous sommes réellement en vue d’un grand moment et le Saint béni soit-Il nous regarde et sait ce qui est dans le cœur de chacun, quelque chose Lui est-il impossible ? Il peut fléchir en notre faveur et dévoiler son émissaire, le Machia’h, notre juste maintenant ! Le monde entier nous vient en aide afin que nous accomplissions notre rôle sur terre (comme le dit le Dvar Mal’hout), les non-Juifs savent très bien que leur rôle est de nous servir à l’exemple de ce qu’a relaté le Rav Nautik à la soirée du 28 Sivan à Bné Brak : « Un professeur d’université marié à une directrice d’une grande entreprise, vivants à ‘Haïfa, tous deux non-Juifs, m’ont demandé via une de mes élèves, que, sachant pertinemment que nous sommes dans la période de la délivrance, et que les non-Juifs serviront Israël, comment peuvent-ils dès maintenant se présenter dans des familles Juives pour leur faire le ménage ? ». Oui, c’est là le reflet de la conscience des non-Juifs qui cherchent non seu- lement à accomplir les sept lois des nations, mais veulent aussi déjà commencer à vivre la Guéoula ! Le monde entier demande à ce que nous, enfants d’Israël, reprenions ce qui nous revient de droit, la Terre Sainte, mais aussi que nous étudions la Torah et accomplissions les Mits- vot et que l’humanité subvienne à nos besoins. Nous en sommes là ! Le Dvar Mal’hout nous explique pas-à-pas, comment fonctionnent les choses à présent. Nous sommes dans une ère nouvelle, alors ouvrons les yeux et exigeons la Guéoula qui commence par la lettre « G » comme Guimel Tamouz, et par le mérite de ce jour, nous verrons tous que « la bouche de l’Eternel a parlé ». (GB) Ce Chabbat à New-York au 770 Des milliers de ‘hassidim se réuniront ce Chabbat Guimel Tamouz au 770, Eastern Parkway à New-York pour un Chabbat de Guéoula, de grandes réunions ‘hassidiques sont préparées pour la soirée et la journée du jour du grand dévoilement. (CI) Les bus qui annoncent le grand événement La semaine dernière, déjà, la campagne de publicité au sujet de « Machia’h Baki- kar » a défrayé la chronique. En effet, la compagnie de transport en commun Dan, a diffusé une affiche sur les bus annon- çant le grand rassemblement d’Hakel à Tel Aviv, dimanche prochain. (GN)

Vive le roi Machia'h n°315

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Parachat 'Houkat Spécial Machia'h Bakikar Guimel Tamouz 5776

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N° 315 - CHABBAT PARACHAT ‘HOUKAT CHABBAT 3 TAMOUZ 5776 - 09/07/2016Hebdomadaire - Edition française - www.viveleroi770.com

[email protected] - 058-4770055

BH

MACHIA’HMACHIA’HVIVE LE ROIVIVE LE ROI

NOW !NOW !

Y e ’ h i A d o n e i n o u M o r é n o u V e R a b b é n o u M e l e ’ h H a M a c h i a ’ h L é o l a m V a è d !

Vous êtes Chalia’h du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h et vous êtes

en contact avec un public francophone. Commandez la Newsletter de la Guéoula« Vive le Roi Machia’h ». Contactez-nous à[email protected]

SPECIALGUIMELTAMOUZ

Guimel Tamouz 5776Le rythme des préparatifs s’accélère non seulement en ce qui concerne lagrande soirée de «Machia’h Bakikar » dimanche, à Tel Aviv, alors que se rem-plissent les autobus et que les cœurs s’enflamment à la perspective d’un évé-nement d’une telle ampleur. Mais nous sommes aussi en vue de ce Chabbat,Guimel Tamouz, un moment attendu par tous pour se réjouir et pour exigerla délivrance immédiate. Mais le point principal est que certes, nous sommesréellement en vue d’un grand moment et le Saint béni soit-Il nous regarde etsait ce qui est dans le cœur de chacun, quelque chose Lui est-il impossible ?Il peut fléchir en notre faveur et dévoiler son émissaire, le Machia’h, notrejuste maintenant !

Le monde entier nous vient en aide afin que nous accomplissions notre rôle sur terre(comme le dit le Dvar Mal’hout), les non-Juifs savent très bien que leur rôle est de nousservir à l’exemple de ce qu’a relaté le Rav Nautik à la soirée du 28 Sivan à Bné Brak : « Unprofesseur d’université marié à une directrice d’une grande entreprise, vivants à ‘Haïfa,tous deux non-Juifs, m’ont demandé via une de mes élèves, que, sachant pertinemmentque nous sommes dans la période de la délivrance, et que les non-Juifs serviront Israël,comment peuvent-ils dès maintenant se présenter dans des familles Juives pour leur fairele ménage ? ». Oui, c’est là le reflet de la conscience des non-Juifs qui cherchent non seu-lement à accomplir les sept lois des nations, mais veulent aussi déjà commencer à vivre laGuéoula !Le monde entier demande à ce que nous, enfants d’Israël, reprenions ce qui nous revientde droit, la Terre Sainte, mais aussi que nous étudions la Torah et accomplissions les Mits-vot et que l’humanité subvienne à nos besoins. Nous en sommes là !Le Dvar Mal’hout nous explique pas-à-pas, comment fonctionnent les choses à présent.Nous sommes dans une ère nouvelle, alors ouvrons les yeux et exigeons la Guéoula quicommence par la lettre « G » comme Guimel Tamouz, et par le mérite de ce jour, nousverrons tous que « la bouche de l’Eternel a parlé ». (GB)

Ce Chabbat à New-York au 770Des milliers de ‘hassidim se réuniront ceChabbat Guimel Tamouz au 770, EasternParkway à New-York pour un Chabbat deGuéoula, de grandes réunions ‘hassidiquessont préparées pour la soirée et la journéedu jour du grand dévoilement. (CI)

Les bus qui annoncent le grand événementLa semaine dernière, déjà, la campagnede publicité au sujet de « Machia’h Baki-kar » a défrayé la chronique. En effet, lacompagnie de transport en commun Dan,a diffusé une affiche sur les bus annon-çant le grand rassemblement d’Hakel àTel Aviv, dimanche prochain. (GN)

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La prêtrise des Cohanim Il est, en effet, connu que la Birkat Cohanim, la bé-nédiction sacerdotale, révèle un influx transcendantl’enchaînement habituel des mondes. On retrouveici deux aspects : une rapidité qui dépasse les loisnaturelles, tout en respectant l’ordre naturel. Eneffet, cette bénédiction permet que les bienfaits seréalisent bien avant leur échéance « naturelle »,mais, d’un autre côté, cet influx, si rapide soit-il, suitle chemin naturel, passant « par tous les mondes ».C’est la raison pour laquelle le signe du choix d’Aha-ron comme Cohen fut précisément la poussed’amandes, qui sont les fruits qui poussent naturel-lement le plus rapidement, et qui poussèrent cettefois en une nuit, mais avec toutes les étapes de leurdéveloppement !

« Kora’h » et « ‘Houkat »Ce sujet est également lié à la paracha de Kora’h : Les noms des deux parachiot, «Kora’h» et «‘Hou-kat» sont composées tous deux des lettres du mot‘hok , sauf que dans Kora’h il y a l’ajout d’un rech, etdans ‘Houkat, l’ajout d’un Tav. Le mot ‘Hok, (un dé-cret divin), désigne ce qui dépasse l’entendementhumain. Si Kora’h contient ce terme, c’est pour nousenseigner qu’il avait perçu la grandeur de la révéla-tion messianique qui transcendera l’entendementhumain. Son erreur fut cependant ce qui est ex-primé par la lettre Rech. En effet, le rech exprime lapauvreté (rach signifie «indigent» en hébreu), cardans l’optique de Kora’h, cette grande révélation etla pensée et le discours qui en résultaient ne descen-daient pas jusqu’à l’action concrète. Il n’y avait làque deux lignes directionnelles, comme dans laforme du «rech », la ligne de droite et la ligne supé-rieure qui symbolisent la pensée et la parole, maisil manquait la ligne de gauche qui représente l’ac-tion. En revanche, ‘Houkat évoque la perfection, carle sujet transcendant de ‘Hok descend s’accomplirdans l’action, ce qui est symbolisé dans la lettre Tavqui contient les trois lignes, reliées entre elles, et ter-minées par un petit point qui représente le sujet duBitoul, de l’effacement de soi devant D.ieu. C’estainsi que peut s’effectuer le sujet de ‘Houkat, la loide la Torah qui est gravée (gravure se disant ‘Ha-kika) de façon éternelle. Nous voyons ainsi comment le sujet transcendantde ‘Hok pénètre tous les autres degrés de l’existence(contrairement à «Kora’h »), ce qui est exprimé parla lettre Tav, la dernière des vingt-deux lettres del’alphabet hébraïque, qui contient de ce fait toutesles étapes qui existent. Et cela se fait alors que lapensée, la parole et l’action (représentées par lestrois lignes) sont reliées entre elles sans aucune in-terruption, à l’image de l’association du miracle avecla nature (c’est-à-dire l’union de ce qui est au-delàdes mondes avec les mondes eux-mêmes).

Agir dans les limites de la natureD’après ce qui précède, on comprend pourquoi lemiracle qui vit le soleil se figer dans la bataille de Yé-hochoua fut lié aux lois de la nature. En effet, la fi-nalité du miracle, comme nous l’avons dit, n’est pasde s’extraire de la nature, mais, au contraire, d’agiren son sein. Ainsi, le miracle ne vint pas repoussertoutes les limites naturelles, mais seulement per-mettre aux Enfants d’Israël de se battre de façon na-turelle. Et donc, d’après cela, il est logique d’avancer

que le miracle se fit à l’intérieur du cadre naturel,c’est-à-dire qu’il agit sur le mouvement de l’ensem-ble des astres, qui connurent, dès lors, un coursnouveau. On voit ici, de nouveau, l’association de cequi dépasse la nature avec la nature elle-même : cechangement intervint, il est vrai, de façon miracu-leuse, mais il devint ensuite un paramètre de la na-ture. Telle est également l’explication du miracle dutrois et des douze et treize Tamouz. Il y eut effecti-vement, là aussi, l’association du miracle et de la na-ture : le véritable miracle par lequel les autoritéssoviétiques acceptèrent de libérer le Rabbi, se dé-roula à l’intérieur des voies naturelles, en fonctionde leurs modalités de fonctionnement administratifhabituelles. Et cette délivrance eut lieu par étapes,car il fallut que le régime, qui était alors dans toutesa force, arrive « naturellement » à la conclusionqu’il était obligé d’abord de commuer la peine capi-tale en peine d’exil, puis de libérer le Rabbi définiti-vement. Ceci constitua l’amorce du changement quiconduisit ce même régime, des années plus tard, àlibérer tous les Juifs de ce pays.

Les lettres guimel, dalet et rechIl existe un lien entre tout ce qui précède et le moisde Tamouz : Sachant que Nissan est selon la Torahle premier des mois, le mois de Sivan est le troi-sième, et celui de Tamouz, le quatrième. Les lettreshébraïques qui correspondent aux nombres trois etquatre sont Guimel et Dalet qui, ensemble, évo-quent l’expression « Gmoul Daline, prodiguer auxpauvres ». Se rapportant à ces deux mois, celle-ciévoque l’apport du troisième mois à l’intérieur duquatrième mois, qui était « pauvre », ayant débutéavec la continuation de l’emprisonnement du rabbi,et qui le transforme en mois de la libération.

La soumission totale à D.ieuIl y a encore d’autres domaines où cela doit s’expri-mer. En effet, le miracle de la floraison du bâtond’Aharon concerne chacun d’entre nous, car chaqueJuif est lié avec le niveau du Grand Prêtre, le CohenGadol, comme l’écrit le Rambam (fin des lois de laChemita et du Yovel). Ainsi, le service divin de cha-cun doit-il être marqué par la soumission totale à lavolonté divine, qui dépasse toutes les limites et faitfi de toutes les objections, mais cela doit ensuite fil-trer dans toutes les composantes de sa personnalité. Dans la vie quotidienne, cela s’exprime dans la foique D.ieu lui prodiguera sa Parnassa, sa subsis-tance, de façon surnaturelle, tout en s’efforçant del’acquérir de son côté. Il est en effet écrit « l’Eternelton D.ieu te bénira dans tout ce que tu réaliseras »(8) : l’habillement du surnaturel dans les voies na-turelles. Il y a là également un enseignement particulierconcernant l’œuvre de répandre les sources de la‘Hassidout qui s’est incomparablement développéeaprès et grâce à la libération du 3 Tamouz et des 12et 13 Tamouz : Le verset qui résume cette diffusion,« Tes sources se répandront à l’extérieur » (9), faitallusion aux trois sujets contenus dans la lettreDalet : « se répandront » représente l’humilité quipénètre le Juif dans tout son être et dont l’uniquevocation est dès lors de répandre la parole de D.ieu.« Tes sources » représente la ligne horizontale, lalargeur, et « à l’extérieur » représente la ligne verti-cale, la longueur. On retrouve cela dans l’histoire

connue d’un ‘hassid en Russie qui emprunta uneruelle, sans se préoccuper des limitations commedoit être le comportement d’un véritable ‘hassidalors qu’il s’exposait, à cette époque, à un granddanger. Un policier l’arrêta et lui demanda « qui valà ? », ce à quoi le ‘hassid répliqua « c’est le bitoulqui va ! ». Il répondit cela en russe, la langue locale.On voit donc ici comment l’annulation de soi à lasainteté pénètre le monde dans ses différentes di-mensions, dans le cas présent la langue du pays.

Le monde aide à l’œuvre des JuifsEn même temps, un Juif pourrait encore seposer cette question : « Quand bien mêmej’accomplirais parfaitement mon service deD.ieu jusqu’à atteindre le niveau où toutemon existence n’est que « répandre » ledivin, à quoi cela servirait-il puisque noussommes « le moins nombreux parmi lespeuples » et que le monde alentour est emplide soixante-dix nations qui sont incompara-blement plus nombreuses que la seule « bre-bis ». » Formulé autrement : « Que diront lemonde et les nations d’un Juif qui « diffuseles sources à l’extérieur », en particulierquand il œuvre pour rapprocher la déli-vrance messianique. Ils ne comprennentmême pas ce que cela signifie ! Et bien qu’ils’agisse d’un service de D.ieu très élevé, nedoit-on pas pourtant prendre le monde enconsidération ? »

Le monde est déjà prêt ! Lorsqu’un Juif mènera correctement à bien sa mis-sion, en transcendant toute limitation et en s’inves-tissant dans une démarche qui se déploie dansl’ordre naturel du monde, il verra comment lemonde, la nature du monde et les peuples du mondel’aideront dans sa tâche. Et cela est particulièrement visible dans les annéesrécentes, dans lesquelles nous voyons des miraclesdans le monde, qui s’habillent dans les voies natu-relles. Comme ce fut le cas lors de la sortie d’Égypte,lorsqu’on en vint au moment où les Enfants d’Israël«dépouillèrent l’Égypte» de ses richesses, cela com-mença de façon miraculeuse, puis s’habilla dans lesvoies de la nature lorsque les Egyptiens forcèrent lesIsraélites à prendre plus que ce qu’ils leur avaientdemandé. Chacun doit donc prendre à cœur de ra-jouter dans la diffusion du Judaïsme en général etdes sources de la ‘Hassidout avec enthousiasme etla conscience claire que le monde lui-même aiderales Juifs dans leur tâche. Et qu’immédiatement cela amène la véritable etcomplète délivrance, accompagnée du sacrifice dela dixième vache rousse que pratiquera le Roi Ma-chia’h en se révélant promptement. Alors, nousnous rendrons tous, jeunes gens et vieillards, avecnos fils et nos filles, en terre sainte, dans Jérusalemla ville sainte et dans le troisième Temple, et le plusimportant : que ce soit immédiatement !

Notes : 1/ Josué 10, 12-13 - 2/ voir Rambam, Lois sur les Fonde-ments de la Torah, chap. 3 - 3/ Nombres 17, 18-20 - 4/ Nombres17, 23 - 5/ Pirkei Avot, à la fin du 6ème chap. - 6/ « dilitani », dansle Psaume 30 - 7/ Téhilim 102, 1 - 8/ Deutéronome 15, 18 - 9/ Pro-verbes 5, 16

L’Edit RoyalDvar Mal’hout

Résumé du discours du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h Chlita

Chabbat Parachat Kora’h - Guimel Tamouz (2ème partie)

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Toute chose que D.ieu a créée renferme un ensei-gnement à l’adresse de chaque Juif, en particulierlorsqu’il s’agit d’une date établie d’après la Torahet a fortiori une date comme le 10 Tamouz qui uni-fie la dimension du septième jour de la semaineavec celle du dixième jour du mois.Chaque Juif doit donc avoir à cœur d’étudier aussibien la partie « révélée » de la Torah (le Talmud)et sa partie profonde et mystique (notamment ré-vélée dans la ‘Hassidout), ainsi que de s’investiraussi bien dans le geste d’une mitsva que dans sonesprit (« kavana »), et, à chaque fois, de faire lesdeux choses simultanément.Je propose donc que, en plus des études quoti-diennes que chacun s’est fixées, on rajoute chaquejour (chacun selon sa capacité) une étude spécialedans laquelle on étudiera un sujet talmudique etun sujet de ‘Hassidout (au moins approfondir unsujet dans chacun de ces domaines), en particulierun sujet qui unifie le Talmud et la ‘Hassidout,c’est-à-dire qui amène l’explication simple du sujettel qu’elle ressort du Talmud avec son explicationprofonde, comme on le trouve en particulier dansles enseignements de nos Rabbis qui sont publiésces derniers temps. Je propose de parfaire sa pra-tique des Commandements (« hidour mitsva »), enmettant l’accent sur le fait qu’avec le geste concretde la mistva, il y ait toujours l’intention et la ferveur(« kavana ») correspondantes, à la perfection (cha-cun selon sa capacité). Je propose de dépasser lastricte obligation dans l’accomplissement des mits-vot. Dans le don de Tséddaka, par exemple, bien

qu’en soi l’intention ne change rien au résultat, tantque le pauvre reçoit, on sait néanmoins que cettemistva est correctement réalisée lorsque le don estaccompagné d’un visage souriant, etc. De même, il existe une Tséddaka dans la parole,comme lorsque l’on prodigue de bons conseils, ouque l’on dit du bien de quelqu’un, ainsi qu’uneTséddaka dans la pensée, lorsque l’on pense dubien de quelqu’un.Dans tout ce qui précède, il ne faut pas se contenterde le faire soi-même, mais aussi « aimer son pro-chain comme soi-même » en l’influençant de sortequ’il accomplisse les mêmes choses que « soi-même ».

Pourquoi le dernier miracle ?En préparation de la fête de la délivrance du 12 et13 Tamouz, il faut organiser des réunion ‘hassi-diques dans lesquels chacun aidera son prochain àrajouter dans la Torah et les Mitsvot, ainsi que dansla diffusion des sources de la ‘Hassidout. Et queD.ieu veuille qu’avant même les 12 et 13 Tamouz ily ait la Délivrancemessianique de sorte que les « trois semaines » quidébutent par le 17 Tamouz se transforment « enjoie et en allégresse et en fêtes solennelles ». Il yaura alors la venue du Machia’h et la révélation duMachia’h, « un Roi de la lignée de David, éruditdans la Loi, adonné aux commandements commeDavid son aïeul (…) qui amène tout Israël à suivreles chemins de la Torah et à en fortifier les posi-tions, et qui mène les guerres de D.ieu» et qui réus-

sira, construira le Temple en son endroit et rassem-blera les exilés d’Israël, comme l’a statué le Ram-bam (Lois des rois, chap. 11, § 4). Et ceci se fera dela façon exprimée par le verset dont le nom « RaM-BaM » est l’acrostiche : « Rabot Moftaï BeeretsMistraïm – Multiplier Mes prodiges en terred’Égypte », de sorte qu’en étant encore dans les li-mites (metsarim, comme Mistraïm, l’Égypte) del’exil, il y aura déjà une multiplication de prodiges.Et cette multiplication de prodiges se fera desorte que lorsque l’on demandera à un Juif « Quelest le dernier prodige que tu as vu ? », il répondra« comment ça le dernier ?! Il y a et il y aura encore“une multiplication de mes prodiges”!» Et «mul-tiplication» dans la Torah signifie encore et encore,jusqu’à dépasser toute limite.Jusqu’à ce qu’immédiatement il y ait la Délivrance,lorsque « comme à l’époque de ta sortie d’Égypte,Je te ferai voir des prodiges » (Michée 7, 15), quiseront prodigieux comparativement à ceuxd’Égypte, aussi bien qualitativement que quantita-tivement.Et alors « se lèveront et chanteront ceux qui gisentdans la poussière » (Isaïe 26, 19), et mon beau-père, le Rabbi sera parmi eux et à leur tête, avectous les Enfants d’Israël – des âmes saines dans descorps sains – et avec nos jeunes et nos vieux, avecnos fils et nos filles, nous volerons sur les nuagesdu ciel vers la terre sainte, vers Jérusalem la villesainte, vers la montagne sainte, vers le troisièmetemple, « le sanctuaire que Tu as, ô Eternel, édifiéde Tes mains » (Exode 15, 17).

H i s t o i r e d e G u é o u l a

Il va de soi qu’entre la grossesse diffi-cile de mes jumeaux que j’ai passée àl’hôpital depuis le 6ème mois sous per-fusion jusqu’à leur accouchement pré-maturé, il n’était pas question depenser à autre chose. En 1997,lorsqu’ils atteignirent presque deuxans, l’ANPE me proposa une opportu-nité extraordinaire qui me fit réfléchir àdeux fois... Je fus convoquée et, lestests passés, on m’appela pour me direque j’étais reçue avec succès : cet or-ganisme avait recruté dix personnes(dont je faisais partie) qui suivraient unstage intensif d’anglais pendant huitmois et qui seraient ensuite directe-ment déployées sur l’aéroport deRoissy, afin de travailler dans l’un desservices de la direction de l’aéroport.La proposition était extrêmement at-trayante d’autant que non seulement lestage était gratuit mais qu’en plus, il se-rait bien rémunéré mensuellement!Je crus d’abord à une farce mais moninterlocuteur, très persuasif, meconfirma que cela était très rare et qu’ilfallait que je lui donne une réponse lelendemain même. Évidemment, j’étaistrès intéressée mais plusieurs pro-blèmes se posaient à moi, le plus im-portant étant la garde de mes trésors.

A l’époque ma mère et ma belle mèretravaillaient encore et par praticité, jeréfléchissais plutôt à une garde chezmoi : la personne qui serait choisiepour s’en occuper au quotidien feraitégalement le ménage. Il est vrai quedepuis un mois, une personne nonjuive, arabe assez moderne m’aidaitquelques heures au quotidien et c’esttout naturellement que mes penséesse tournèrent vers ce choix. Elle étaitd’accord.Lorsque mon mari rentra le soir, dansle même temps je lui fis part de l’appelet de la solution que j’avais trouvée !j’étais excitée à l’idée de cette proposi-tion et comme toute décision impor-tante, j’appelais mon rav, le Rav YossefTaieb, afin de lui demander son avis.Après m’avoir écoutée, et décrite la«nounou» quel ne fut pas mon étonne-ment lorsqu’il me répondit qu’il n’étaitpas possible de les faire garder parcette dame non juive... Que toute l’édu-cation intègre dispensée jusqu’à pré-sent serait balayée, effacée. Allait-elleleur faire les Bra’hotes avant et aprèsles repas ?Allait-elle les abreuver dechants et de mélodies ‘hassidiques ?Bref, il ne voulait rien entendre à moinsde trouver une femme juive et prati-

quante.C’était la première fois que jeme trouvais confrontée à un choix ex-trêmement compliqué : d’un côté je meprojetais dans ce stage et ce travail...et d’autre part mon rav avait été trèsferme ! Je passais 50 coups de télé-phone, je ne trouvais personne pourles faire garder. Je voulais tellementcette place. Je devais donner une ré-ponse ferme et définitive le lendemain,la liste d’attente pour récupérer maplace était longue.Il était tard lorsque j’eu l’idée de de-mander conseil au Rabbi Chlita Méle’hHaMachia’h mais il fallait qu’il me guidepour trouver quelqu’un dans les heuressuivantes, c’était capital. J’appelleraisensuite mon rav pour l’informer quej’avais trouvé la bonne personne et jepourrais enfin réaliser cette super re-conversion professionnelle !La lettre que j’écrivais comportais troispoints : 1) Le stage d’anglais intensif :dois je le faire ou non ? 2) Si oui, il fautque je trouve quelqu’un pour gardermes enfants, 3) Si non, faut-il que jecommence à penser à aller consulterun spécialiste pour tomber enceinte(ayant attendu dix ans avant la nais-sance de Yossef-It’hak et Hannah) ilsallaient avoir deux ans dans un mois.

La lettre sur laquelle je suis tombéeétait courte, elle était en bas de pagesur une page de droite. A sa lecture jeme souviens que rien ne répondait àaucune de mes questions, rien. Bi-zarre, j’avais déjà écrit au Rabbilorsque j’étais vraiment préoccupéepar quelque chose et grâce à D.ieu, leRabbi me répondait toujours... jusqu’àce jour. Cependant, je relus encore,cherchant à lire entre les lignes, rien.Machinalement je tournais la page ettout en haut, la lettre n’était pas termi-née il y avait un « NB » : « Il ne mesemble pas judicieux d’accorderbeaucoup de temps à l’étude del’anglais. Il est temps pour vous dediffuser la Torah ! »Le lendemain matin, à la premièreheure, j’appelais le responsable dustage lui expliquant que je ne le sui-vrais finalement pas… il m’a prise pourune folle. J’ai appelé mon rav à qui jelus la réponse du Rabbi, la semainesuivante, et sur son conseil, grâce àD.ieu, je commençais par fixer uncours régulier hebdomadaire de puretéfamiliale. Nous étions en avril. Le moissuivant pour l’anniversaire des deuxans de mes amours, j’appris que j’at-tendais ma petite Sheïna! (MA)

Il est temps de diffuser la Torah !

J’ai toujours travaillé, grâce à D.ieu comme ma maman. Même lorsque j’étais à la fac de droit, j’avais trouvé un travail en «extra»aux Galeries Lafayette au service crédits. Les années passant et mariée depuis neuf ans et quelques semaines avant la gros-sesse de mes jumeaux, mon patron de l’époque Laurent A., avait déposé le bilan.

Extrait du Dvar Mal’hout Parachat ‘Houkat10 Tamouz 5751-1991

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G U E O U L A N E W S

Horaires de Chabbat à JérusalemChabbat Parachat ‘Houkat : Entrée : 19h12 - Sortie : 20h29

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L E C A R N E TPour la réussite de: ‘Hanna Bat Mercedès Sarah, Line BatMercedès Sarah, Michaël Ben Mercedès Sarah, Henri‘Haïm Ben Julia, Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel, NoaSarah Bat Menou’ha Ra’hel, la famille Liraz Touval. Pour labonne santé de: Mercedès Sarah Bat Fifine, Sivan BatSarah Hadassa Leilouï Nichmat de: Julia Bat Elie, MeyerBenchoam, Fifine Bat Habiba, Ayala ‘Haya Bat Méïr Ra-phaël, Serouya Beya Bat Myriam, Moché Maurice Ben Yos-sef et Fifine, Sylvia Hassiba Bat Nissim et Yona Ben Sarah

Petites AnnoncesCours de Torah en françaisCentre ville de Jérusalem au Merkaz Machia’h &Guéoula. 8, rue Yaavets. Cours pour les non-Juifssur les sept lois Noa’hides.Infos 053-2770419

Beit Machia’h à Har ‘HomaRav Shlomo Yossef Tsion. Cours tous les jours enhébreu. Taharat HaMichpa’ha pour les femmes.Dvar Mal’hout et repas (Sholent) jeudi soir 20h30Infos : 054-4449770

Consultez par email les Igueroth Kodechet vivez les merveilles de la Gué[email protected]

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La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation de l’âme de

Norbert Avraham Ben Gavriel et Pnina

La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation de l’âme deSylvie Tsipora Bat Juliette

La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation de l’âme de

Marco ‘Haïm Eliahou Ben Yossef Saada

La Newsletter de cette semaine est dédiée à la Réfoua Chéléma de

Daniel ‘Haïm Ra’hamim Ben Sarah

Au Farbrenguen du 28 Sivan chez MamachDimanche soir a eu lieu une grande réunion ‘hassi-dique au local de Mamach à Bné Brak à l’occasiondu sauvetage du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h etde son épouse, la Rabbanite le 28 Sivan 1941 del’Europe en flammes. Un événement qui a drainédes centaines de ‘hassidim qui sont venus pour en-tendre les paroles d’encouragement du Rav ZalmanNautik et du Rav Reïnes. Le point culminant de lasoirée fut le discours du Rav Zimroni Tsik qui a in-sisté sur le fait de réunir le plus grand monde pourle Grand Evènement de « Machia’h Bakikar » à TelAviv, dimanche le 4 Tamouz 5776 (10/07). (GN)

Ce Chabbat à Har ‘HomaUn Chabbat qui est entièrement « Machia’h etGuéoula » sera organisé par le Beit Machia’h deHar ‘Homa à Jérusalem à l’occasion de Guimel Ta-mouz, les repas de Chabbat seront servis et don-neront lieu à de grandes réunions ‘hassidiquesdans la joie de la Guéoula. Infos et réservations :Rav S.Tsion 054-4449770. (GN)

Elie Wiesel chez le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’hLe grand écrivain mondialement connu Elie Wiesel, nous aquitté pendant Chabbat 26 Sivan 5776. Un rescapé de laShoah et défenseur de la mémoire, il avait rencontré le RabbiChlita Méle’h HaMachia’h et lui avait posé la question :« Comment croire après ce qu’il s’est passé ? » et le Rabbilui a répondu : « Comment ne pas croire après ce qu’il s’estpassé ? ». Seul le dévoilement immédiat de la Guéoula et larésurrection seront pour nous la réponse. (GN)

Machia’h BakikarPour la soirée du 4 Tamouz (10/07) à TelAviv, un bus partira de Har ‘Homa (20shA/R) à 18h00. Inscriptions 053-2770419

Rav Shlomo Yossef Tsionresponsable du Beit Machia’h de Har ‘Homa

pendant la fête de Lag Baomer

NouveautésLe chanteur Ariel Zilber et encore d’autresurprises se rajoutent à la grande soiréede «Machia’h Bakikar» ! (GN)

Mois de MarcoEliahou ‘HaïmBen YossefSaada jeudi soir à19h00 à la syna-gogue des fran-çais re’hov Mekor‘Haïm