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Le Ciel dans le cœur

Vladimir Weiss

6.48 557692

----------------------------INFORMATION----------------------------Couverture : Classique

[Roman (134x204)] NB Pages : 64 pages

- Tranche : 2 mm + (nb pages x 0,07 mm) = 6.48 ----------------------------------------------------------------------------

Le Ciel dans le cœur

Vladimir Weiss

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Le ciel dans le cœur Une bague au doigt L’enfance en beurre Et le silex des bois L’enfance perdue Au fond des coins De canard jus De canulars jasmins Le cœur entier Frôle ma robe Déguenillée Et qui sent le zob L’enfer sur terre Est une hélice Qui dit hélas Que je suis triste D’avoir perdu La foi Le cœur en bleu Les ailes noires L’enfance pluvieuse Et les grands phares

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Le ciel est jaune comme Une vieille pisse Comme un charmant Petit médecin Dont le cœur souffre De se savoir Rejeté Par un malade Qui souffre Encore sur la chamade Et sur l’pont du Nord Le cœur anglais S’espace encore dans le trophée De la boule d’or Ma vie ma vie S’endort Et le cœur lourd je me l’en allais Au petit crob Au p’tit corbillon Jouer au shit Ou au plongeon Dans les nageoires D’un pigeon L’enfance à l’eau Avec un peu De bleu citron Et de cobalt Ma vie ma vie Est une bande

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De jeunes A moi tout seul Ma vie ma vie s’appelle A plus jamais dans l’ombre Le cœur est un charbon Noir qui crève le ciel de son nuage De gaz D’où coulent des serpents voyageurs Au coupon composté à la gare du Nord. L’enfance de ma vie est une vie d’enfance Et ma vie est une cour d’où coule un robinet noir Peint à l’huile sur de la moire Et le cœur de mon enfance est celui d’une blague A mon père, lui faire croire qu’il est mort Et dire les trente-cinq chandelles en juif. Et la gueule des poissons Gobe des œufs Et le sang de celui-ci Chante en jute le sperme Doucereux de leurs œufs Saumon truite merlan frit Cacatoère Et boracace Le silence de l’amour est plus vivant que tout Et le cœur de ton âme ressemble A une gitane Le cœur en volutes bleues S’envole au sommet des jupons Crasseux de ma mélodie

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Histoire de mélodie Nelson : Il était une fois ou plutôt Elle était une fois cette Serviette éponge séchant sur l’anneau rouge De la salle de bain en un cri elle plongea dans la Baignoire puis elle se mit à nager Et ensuite par mégarde elle coula à pic Et ainsi le poisson rouge du cadastre s’écroula sur sa tête Et ainsi mélodie mourut D’un coup de rut. Et l’essentiel à savoir c’est que son Gini resta à faire pschitt Pendant une heure jusqu’à ce qu’il fasse splash ! Le sang de la lumière marine la réveilla Dans son petit pull marine Tout déchiré au coude qu’elle n’a jamais voulu recoudre Et qui tombe sur ses fesses ; L’essentiel est que l’arbre de sa vie s’écroula d’un bond dans la baignoire D’un coup le tronc qui l’écrasa dans l’eau de la Méditerranée Ma vie est une ombre l’ombre de ma lumière et ma vie s’appelle reviens Et mon cœur est une syllabe dont le con s’ouvre en deux. L’acte d’aimer est celui d’apprendre et ma vie est une saloperie noire Un merdier une tombe un trou et tout de moi n’est qu’un trou dans lequel

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On aurait emmanché une bite. Saloperie tu dors poings fermés après m’avoir exterminé Et je te jure sur le sang de ma vie que tu mourras Cent sang sent sans Le cœur d’une black soudain passa par là Puis le vent souleva la maison Moi écrasé par terre bousillé et elle toute belle A tortiller du cul pour que… la baise De toute façon je sais je sais qui je suis, je sais ce que je vaux Et l’herbe crapuleuse du jardin des délices m’accueillit …m’avait rendu chèvre. Le sang de ma vie n’est autre qu’un poisson rouge Ouvrant tout grand la gueule et qui dirait Amen, Le sang de ma vie est une poule précieuse dont les bijoux pendouillent et Comme des spaghettis l’âme de ma vie n’est rien qu’un vieil air d’accord pas d’accord déon Le sang de ma vie est celui d’une semelle en cuir Ma vie est l’esprit de ma mort et l’enfance d’un dieu n’est autre qu’un tordu Mondialement connu de verves et de verges turgescentes Le ciel et le cœur de la mort s’appellent la vie. Et le chon du trou n’est autre que mon cul Au fond des trous les plus dangereux de l’univers Un trou qui bouffe tout et qui crie huit huit huit Et lui : neuf neuf neuf

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Le sang de ma blessure au cœur est une soufflette allemande Le chant de ma bouche c’est : wouiiiiiiiiiiiz wouiiiiiiiiiz couille bite merde Le sang de mon agrafe s’appelle salope et la petite médaille que j’ai autour du cou N’est autre qu’une photo d’ange l’ange Gabriel Qui en vérité n’est personne d’autre que moi Et l’univers n’est qu’une bite et un trou Le sang des spectateurs s’asperge de volumineux becs benzène dont l’œuvre est absolument Joyeuse Et dont l’âme est un souffle infernal La vie que La chienlit pour garde pour gagner de l’argent Trois cent cinquante mille balles autrement je crève et je ne supporte pas de ne pas avoir d’argent c’est le pire qui puisse m’arriver Le reste je me démerde L’enfance d’un clown, maintenant je parle du clown que je suis Celui ou celle qui est entré en moi Ma famille principale est celle d’acteur clown Dont le cœur trempe au fond des corridors Dans les corridas et l’île magique des enfants maudits N’est autre qu’une île de fantômes est de clown dangereux Mon clown et mon tout petit clown Le clown des clowns s’apprend petit à petit d’abord se regarder puis imaginer un personnage

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A partir de ce que l’on est ; L’enfance d’un clown c’est le rêve. Approximativement j’ai été clown pendant plus d’un siècle Et j’ai inventé tout de l’univers d’un clown Aussi comme l’univers de la vérité de ma misère Tout l’univers d’une pute. La marche à droite est plus puissante que celle à gauche et pourtant mon clown Ne marche toujours qu’à gauche Enfin si vous saviez ce qu’il cache ce froc cette canne et ce chapeau Toute la merde d’un homme qui en vérité s’expulse de partout Et qui ne croit en rien, qui rêve et qui pleure qui dort et qui meurt au sommet Des cratères les plus irréductibles possibles La marque c’est le squelette de l’armoire à bouffe Au fond d’un cachot maudit, Souviens-toi mon âme les cinquante siècles passés en prison du 14 décembre 1928 Jusqu’au 26 janvier 1953 Souviens-toi ce que tu criais ce que tu disais ce que tu écrivais Souviens-toi mon cœur perdu mon cœur foutu mon cœur écrasé bousillé brûlé et explosé Je t’aime commencer par ces mots, à la folie ma pute de salope de chienne de Margot de l’ombre qui en vérité n’est que moi-même

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Car lorsque l’on est une fille en homme dans un cachot d’homme on finit toujours par se faire Enculer, par les matons et par certains prisonniers. Le sang de ma sangle allemande Au fond des corridors absents Est ma vie qui tire la langue Et mon amour de mauvais sang La parole de mes actes, pensées dans l’amiante Court sa chance en pantalon Dont le cœur qui flambe Pour un vit malheureux Le sang de ma sangle S’épaissit peu à peu Au fond de ma crampe D’où coule mon verbe Le sang des Serbes Est un petit gribouillis de note de fût Dont le cœur n’existe plus Ma vie et ma voix sont celles d’un bonhomme Dont le cœur de biche pleure la nuit en chuchotement La gorge sèche de mon amour restait sèche jusqu’au milieu du jour D’où pleuvait une lumière andalouse Une lumière principalement rouge Dont le feu craquelait jusqu’au jour sans fin de la brûlerie des grands pins En vérité d’où s’éclatait la vérité nue de l’univers Et enfin dans un coin de cheminée je me suçotais trois grosses pommes de terre