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VOCABULAIRE DE L'IDENTIFICATION DES
UNITES DES COMPLEXES NATURELS
J-F. RICHARDF. KAHNY. CHATELIN
DFFmE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE OUTRE -M~~
= '), ~
CENTRE I:ï ADIDPDDOUME - COTE D1VOIRE
B.P. V 51 - ~BIDJAN 1OCTOBRE 1978
VOCABULAIRE DE L'IDENTIFICATION
DES UNITES DE COMPLEXES NATURELS
(Tropiques hùmides)
J-F. RICHARD, F. KAHN et Y. CHATELIN.
Document confidentiel à diffusion restreinte.
ORSTOM, Adiopodoumé Août 1976.
Ce texte est un document de travail. Il vise à établir un lexique. de l'identification et de la diagnose des unités et des composantes des comnlexes naturelsy un vocabulaire commun à la botania.ue, à la géosyst~miflue et à la pédologie; disciplines où s'est fait sentir la nécessité d'une unification préliminaire du langage. Cette terminologie est ouverte, elle est destinée à être largement modifiée, corrigée et complétée, en même temps ou'évoluera le concept de comnlexe natJrel qu'elle traduit. Pour l'exposé des.motivatiôns, de la mé.thode linguistiaue et le détail des diagnostics pédologioues, on se reportera à CP..ATELIN (Y.) et MARTIN (D) : Recherche d'une terminologie typologique applicabl~ aux sols ferrallitiques; Cah. ORSTOM, sEr. Pédol., vol X, n 1, 1972. Nous remercions A. RICHARD ~our sa collaboration.
sm"MAIRE.
1. IDENTIFICATION DES ENCEIN:rEs ELEMENT.AIRES •
. 1.1. Enceintes virtuelles 1. 1. 1 • · Honlexol 1.1.2. Hoioplexion
1 .2. Enceintes nlurales virtuelles 1.2.1. Métanlexion 1.2.2. Su~ràplexion, Infraplexion 1 • 2. 3. '1'étaplexion strict, Supramétaplexion,
Inframétaplexion. - -
1.3. Limites remarouables et enceintes potentielles. 1 .3.1. E~iplexol, acro~lexol, cataplexol 1 .3.2. Géon et Gée tope
1.4. Enceintes QCtuelles.
1. 5. Catépories d'enceintes · 1:s.1. Catégories sur la définition
1 .5.2. Catégories sur la situation 1.5.3 •. Catégories sur le dlv~lopnement
2. IDENTIFICATION DU CONTENU DES ENCEINTES ELm.fENTAIRES
2.0. Qualification et quantification des diagnostics 2.0.1. 0ualification ·
1. Topo - et Topographioue 2. Anthropo - et Anthro~ique 3. Hydre - et Hydrique 4. Zoo·- et Zoonioue S. Litho - et Lithioue
2.0.2. Quantification
2.1. Diagnose primaire (hoplexols majeurs) 2.1.1. Suoranlexion
1~··Aé~ophyse (hoplexolaérophique)
2.
2. Prophyse (pro-hoplexol; hoplexol prophyséJ 3. Paliphyse (pali-hoplexol; hoplexol paliphysP' 4. Monophyse (mono-hoplexol; hoplexol mono-
physé) S. Pléiophyse (pléio-phase; phase pléièphysée) 6. Stvlagé (stylo-hoplexol; hoplexol stylagé) 7. Dendrigé (dendri-hoplexol; hoplexol den
drigé) 8. Stipiagé (stipia-ho~lexol; hoplexol stiniagé) 9. Ophiagé (ophi-phase; phase ophiagée)
2. 1. 2. ~1étaplaxion
(Métaplexion supérieur) 1. Kortophytion Kortode- (Korto-hoplexol; hoplexol kortodé) Gramen (Gramé-hopiexol; hopiexol graméen)
2. Néophytion (Néo-hoplexol; hoplexol néophytique)
(Métaplexion strict)
3.
3. Nécrophytion (Nécro-hoplexol; hoplexol nécrophvtin.ue)
4. Erd plexo l E~iplexol strict (Epi-hoplexol; hoplexol éninlexé) Nécrumite (Nécru-hoplexol; hoplexol nécrumique) Phoronhytion (Phoro-honlexol; hoplexol nhoro~hvtinue) - · ~oolite (Zoolite-houlexol; honlexol zoo-litioue) -Epilite (E~ilite-boplexol; hoplexol é!)ilitiaue)
5. Grumorhize (Grumo-honlexol; hoplexol grumorlüoue) -
C'1étaplexion înféri eur) 6. Appumi te (Apl?umi te-ho'l;)lexol; hoplexol · armumin.ue)
7. Si~uctichron (Structi-hoplexol; hoplexol structichrome)
2. 2.
2.1.3. Infranlexion 1. Psammiton(Psammi-hoplexol; hoplexol
psammitioue) 2. Gravolite (Gravo-hoplexol; hoplexol
gravolite) 3. Gravelon (Gravé-hoplexol; honlexol gra-
veleux) · 4 . Stérite (Stéri-honlexol; hoplexol
stérimorphe) s . R<§.tichron ("R.éti-ho~lexol; hoplexol
rétichrome") 6. Altérite (Alté-honlexol; hoplexol altéri-
tique) 7 • Régolite (Régo-hoplexol; hoplexol ré go-
litiaue)
Diagnose secondaire
2.2.1. Structure globale 1. Acloide (acloide strict, améroide) 2. Taxoîde 3. Phlogoide, nésoide 4. Hérnicloîde S. Laticloîde (horicloîde, érécloîde, dictyoide
astéroïde) 6. Aclode (Aclode strict, amérode, apalode) 7. Grumoclode, nuciclode 8. Anguclod.e, pauciclode, aliatode 9. Laticlode (horiclode, éréclode, dictyode)
10. Isoline 11. Kélécline (kélécline stricte, mastocline,
bathocline dolichocline, scalocline) 12. Artécline (artécline strict, anastocline,
dictyocline)
4.
2.2.2. Volume apparent 1. Hoplexol stomauhioue 2. Ho~lexol isophl~ue (pyélo!que, astéroioue,
solénoio.ue, dictyoioue> anastoique, astéroïque) 3. Hoplexol cleistophiaue
2.2.3. Densité a~parente
2.2.4. Couleur
2.3. Diagnose complémentaire
/
5.
1 . IDENTIFICATION DES ENCEINTES ELm·11ENTAIRES.
Les enceintes élémentaires des complexes naturels sont des volumes-unités (ou pluralités de volumes-unités) virtuels~ potentiels et actuels. Ces volumes ne sont évidemment pas rigides et fermés; leurs limite,S ne sont jamais strictement fixées, elles auparaissent dans la combinatoire localisée des matériaux appartenant à l'atmosphère$ à la biosphère, à l'hydrosphère et à la lithosphère. Les contenus de ces enc;intes sont donc nécessairement complexes par leur nature tant gazeuse, aue minérale, oue végétale, ou 'hydrioue ..•
Ces mélanges sont plus ou moins fréquents et durables.
1.1. Enceintes virtuelles. Les naturalistes distinguent souvent deux unités de signification différente, auelouefois réservées soit à la description~ soit à l'identification : une unité minimale anpelée rthorizon", "strate 11
, 11 inter-strate 11
, ••• et une unité maximale anpelée ''station", "formation", "profil" ou, plus précisément, "pédon"~ "type d'-association végétale", "géofaciés", ... Ces deux unités sont comolémentaires et sont à la base de toute définition des comulexes~naturels. Elles méritent d'être précisées l'une par ra!Jport à l'autre. ·
1.1.1. Honlexol. C'est l'unité minimale significative qui ne comporte au'un minimum de matériaux différents. Les composantes structurales de cette enceinte sont essentiellement latérales. La description élémentaire d'un ho~lexol distingue l'emboîtement des niveaûx suivants :
- la uarticule, plus petit élément de notre description qui est de nature simule (feuille, grain de sable ... ),
- l'agrégat, réunion de particules oui peut être de nature sim'Ple ou complexe, de dimensions microscopique ou macroscopique (feuillage, grumeau minéro-organi~ue, ... ),
- le stigme, marqueur ponctuel et localisé qui est souvent très peu étendu, (épiphytes dans la couronne des arbres, racines dans un horizon minéral profond ••. )
- la phase, marqueur de forme et d'orientation variable· ~ui est souvent plus étendu que le stigme (~lages lianescentes dans une strate graminéenne, marbrures tylromorphes dans un horizon minéral, ... ) . ·
On remarquera que stigme et nhase introduisent à 1 'étude des processus; car ils pennettent de souligner la différence entre 1 'émergence (stigme) et la contamination '(phase). Ainsi, dans un horizon minéral meuble peuvent apparaître ouelques petites taches ocre-rouges (stigme), des plages rouges durcies (phase) puis une induration généralisée caractérisant un nouveau type d'horizon.
1.1.2. Holoplexion. C'est l'unité maximàle significative oui comporte le maximum de matériaux différents. Les composantes structurales et fonctionnelles de cette enceinte sont essentiellement verticales : l'holoplexion est la séauence verticale complète des hoplexols.
L'étude d'un complexe naturel consiste ainsi à identifier les houlexols et à les réunir en un holoulexion. Cette dernière enceinte.est auodictiauement nécessaire à i'intégration pangnostioue, elle a un-maximum de signification puisqu'eÏle peut
6 •.
être la somme de tous les matériaux de l'éniderme terrestre. Le biologiste, le minéralo~iste, l'a~rono~e .• ~. peuvent effectivement se situer dans un tel canevas et contribuer ainsi à en élargir la signification. Loin d'exclure le d€coupa~e habituel et l~s analyses sectorielles du milieu naturel, ce cadre ·de référence devrait permettre une meilleure comnaraison des données de la géochimie, de la géomor~hogênêse, de la pédogénèse, de la floristiaue, de la biogéographie, de la géographie rurale ... considérées ici comme faisant partie de la diagnose com~lémentaire (cf. 2.3).
1.2. Enceintes nlurales virtuelles. Dans la plupart des cas, les hoplexols peuvent etre regroupés en honlexions, terme générinue, sous-ensembles de l'holonlexion. Ces enceintes intermédiaires ont aussi un intérêt praiioue : clé de la présentation et de la réduction de l'informâtion ·(cf. 15.3), guide de l'étude des séouences latérales de comulexes naturels (versant ... ). Le contenu exact de ces enceintes plurales, la liste des honlexols majeurs oui les composent, sera détaillé ci-dessous.
1.2.1. Le métaplexion est le groupe des hoplexols situés vers la "surface du sol 11
• Il marque la rencontre de la biosphère (atmosphère) et de la lithosphère (hydrosphère). Situé à la convergence de processus descendants et ascendants, le métaplexion est le siège de processus spécifiaues. A bien des égards cette interphase apparait comme l'"épicentre" du com'.Jlexe naturel.
1.2.2. Le supranlexion est le groupe des hoplexols situés au dessus du métaplex1on, c'est essentiellement le mélange de la biosphère et de l'atmosphère. L'infraplexion (infrasol des pédologues) est le groupe des hoplexols situes au dessous du métaplexion, c'est essentiellement le mélange de la lithosphère et de l'hydrosphère.
1.2.3. Le métaplexion regroupe en fait trois enceintes plurales différenciées
1: (1) le métaplexion strict, oui est la transition propre
ment dite, transition organique, entre la biosphère et la lithosphère (litières~ lichens terrestres~ feutrages organiques ..• ), (2) le métaplexion supérieur ou supramétaulexion oui est le gro~pe des honlexols de trans1t1on avec le supraplexion mais dont le dynamisme fait intrinsèquement partie de celui du métaplexion (herbacées, plantules .•. ) et (3) le métaplexion inférieur ou inframétaplexion ~ui est le grou~e des hoplexols résultant de la penetrat1on du métaplexion dans l'infraplexion (apexol des pédologues, sol organe minéral proprement dit).
On remarouera que généralement l'épaisseur des hoplexols diminue du supraplexion et de l'infraplexion (où elle est de l'ordre du mètre) vers le métaplexion (où elle neut être de l'ordre du millimètre). Cette structure est schématisée- sur la figure 1. Toutes ces enceintes virtuelles, de l'ho~lexol à l'holoplexion, se traduisent par des volumes réels. Mais il est important d'essayer de distinguer dans ces volumes des enceintes qui ont un certain potentiel d'émergence et d'évolution dans le futur de celles oui sont simplement actualisées dans un temps donné.
f acroplexol
acropause
2 Q
>< L.1..1 ......!
c... c::t ci::
a.. ::::::1 Cl'.)
;:;-,;;;;: ' . c supeneur >< 1.1..l ......! strict épiplexol ~ a.. c::c 1-l.&.J
inférieur ~
catapause cataplexol
'·.
+ +
~/\
+ + + + +
fig. 1 Représentation schématique de I 'holoplexhrn
+ +
7.
1.3. Limites rernar~uables et enceintes potentielles.
1.3.1. L'épinlexol est l'hoplexol correspondant, dans le lanzage commun, à "surface du sol", surface de nartage majeure. En fait, il s'agit bien d'une enceinte, même lorsoue son épaisseur est très faible, nui es~ située au centre du métanlexion.
L'acroplexol est l'enceinte supérieure du su~raplexion; c'est la nrem1ere enceinte ~rescu'exclusivement atmosphéricue mais dont le dynamisme (température et humidité de l'air, vitesse du vent .•. ) est lié aux hoplexols sous-jacents. La limite inférieure de 1 1 acroplexol est appeléeacropause, c'est l'image, visible sur nhotographie aérienne uar exemple, du "toit" de la phytosphère ou, lorsqu'elles affleurent, de la lithosphère et de l 1 hydrosphère.
Symétriouement, le catanlexol est l'enceinte inférieure de l'infraplexjon, c'est la première enceinte presou'exclusivement lithosphérinue mais dont le dynamisme (pénétration de l'air et de l'eau dans les fissures de la roche saine, variations de température dans la zone extra-éouatoriale, •.. ) est lié aux hoµlexols sus-jacents. La limite supérieuredu cataplexol, ou catapause, est sensiblement le "front d'altération" lorsoue celui-ci est continu et régulier.
1.3.2. Il est intéressant~ pour souliRner la possibilité de l'émergence d'un nouveau complexe naturel, de préciser le degr! de définition latérale de l'holoplexion? de distinguer effectivement deux enceintes potentielles sur le terrain. Le géon est un holoplexion à limites latérales crénéralisées; la nlunart âes hoplexols varient d'un géon au 8éon voisin. Le géotone est.un holoplexion à limites latérales restreintes; seuls cueloues houlexols, surtout ceux du métaplexion, varient d'un géotope au géotope ou a.u géon vois in. En d'autres termes, un géon est la stra tifica tian d'un ."type de formation végétale", d'un"type d~ forme du relief" et d'un "type de formation superficielle11 alors ('U'un géotope n'est ou'une discontinuité secondaire comprise dans le géon (faisant partie du géon) • Un endogéotope est un géoto~e endornor,he (sinon endogène) qui constitue le réon par répétition et par association (marquetteri~s sol-végêtation des rochers découverts, des bas-fonds marécageux, buttes et billons d'un champ ..• ). Un exoa-éotoue est un géotope exomorphe (sinon exogène) formant un 11 acc1dent" isolé dans le géon (termitière supportant un bououet d'arbustes en savane, chablis en forêt!> sentiers et chemins creux ...• ). Un uériséotore èst un ·géotope de bordure, un liseré entre deux géons voisins appartenant à l'un ou l'autre de ces géons (lisière savanicole nlus dense vers les forêts-galeriesp bordures héliophiles des routes forestières, •.. ).
1.4. Enceintes actuelles. La diagnose ne concerne souvent qu'un état du complexe naturel. Etat de durée souvent limitée 9 "instantané'' des enceintes virtuelles et potentielles précédentes, dont la fré~uence d'apparition dans le tem~s est rarement quelconnue. Pour une définition plus fine du com~lexe naturel, il est nécessaire, lorsque c'est possible!> d'identifier l'actualisation (la rGalisation) des enceintes virtuelles, Cette identification rend comute de la périodicité des changements d'états sans 9rêjuger de le~r durée.
8 •
Comme ces ch.ann-ements 'd'état concernent aussi bie.n les hoplexols (et les caté?-Ôries d'honlexols, cf. 15) (!ue les groupes d'houlexols ou même oue l'holo~lexion, nous généraliserons l'utilisation des suffixes -et, -at et -ie (après supnression des désinences -ol et -ion) nour former tout un nouvel ensemble de termes comprenant par exem7le : '
- honlexet : enceinte actuelle à comuosantes structurales latérales ( ••. j cf. hoplexol) apparaissant sans périodicité fixe (ou connue), souvent "accidentelle" ou "ca.tastronhioue". On forme de même : ectaplexet (de ectaplexol cf. 152) , ... , métaplexet, •.. , holonlexet.
· - honlexat : enceinte actuelle ( ... ) à nériodicité annuelle, saisonn1ere ou même plus courte (rythmes climatiaues, biologioues, phénologicues ..• ). On forme de même : ectaulexat, .•. , métarylexat~ .•• , holoplexat.
- hoplexie : enceinte actuelle ( ... ) à nériodicité pluriannuelle (rythmes anthropioues ..• ). On forme· de même : ectaplexie $ ••• ' Înéta-plexie' .• -. ' holoplexie.
Lorsaue les suffixes -ol et -ion sont conservês, l'enceinte réelle correspond sensiblement à î'ence1nte vi·rtuelle (ou elle n'a ~as ôté décrite et retenue).
1.5. Catégories d'enceintes. Avant <l'identifier le contenu des enceintes, diverses catégories (penres) d'hoplexols (ou de diagnostics) s'imposent par leur degré de définition et ~ar leur situation particulière dans l'holo~lexion. De même, afin de pouvoir contracter l'information, nous distinguerons diverses catégories d'hoplexions selon leur degré de développement. Nous faisons suivre les nêologismes des adjectifs correspondants, ceux-ci pourront servir à 0ualifier des structures (cf. 221) ou même des complexes naturels, des enceintes beaucour plus vastis. -
1 .5.1. C~tégories sur la définition. L'orthonlexol (hoplexol orthiaue), l'orthotype correspond à un concept central autour duauel des variations sont uermises. Un honlexol moins bien défini sera dit narorthioue (parorthoplexol). A. la distinction rigide.de sous-types nous substituons celle d 'intergrade. Un dürplexol (hoplexol diagioue) est un intergrade juxtaposant des diagnostics différents c'est par exemnle le résultat de l'interprétation discontinue (sous ia forme· de poche, de langue .•. ) de deux hoplexols voisins par l'accentuation d'une limite très ondulée. Au contraire, un lysonlexol (hoplexol lysiaue) est un intergrade C:Ui résulte du melange intime de plusieurs diagnostics; c'est uar exemple la diffusion d'un hoplexol dans l'hople:xol voisin par accentuation d'une limite très· diffuse. ·
1.5.2. Catégories sur. la situation. Un hyuoplexol (honlexol hynop:é) est un ho:.:>lexol rencontré en êfessous de sa. situation habituelle dans l'holonlexion : houlexols caractéristiques du métaplexion rencontrés dans 1-, infranlexion, honlexols caractéri stiaue s du- suvraplexion rencontrés dans le métaplexion .•• A l'inverse, un hypsoulexol (holJlexol hypsogé) est un hoolexol rencontré au dessus êle sa situation habl.tuelle dans.l'holoµlexion. Un anaplexol (hoplexol anagé) est un hoplexol répété dans l'holoplex1on, on pourra ainsi identifier
9.
un premier ana~lexol, un deuxième ananlexol, .•• numérotés à partir de l 'éniplexol; les anayllexols sont surtout caractéristic;ues de la structure du su-pranlexion et de l'infranlexion. Un ectanlexol (honlexol ecta~ê) est-une sous-enceinte de" l'hoplexol, souvent une frange de l'hoµlexol, surtout d0finie par un diagnostic secondaire (structure); il s'agit souvent d'une sous-enceinte provisoire~ d'un ectaulexat.
1.5.3. Cat6gories sur le déveloruement. Un orthonlexion (métaplexion orthi<:1ue, ... ) est un hoplexion bien déve lo:pp~, très épai,s, qui comporte tous les houlexols majeurs. Un brachyplexion ('métaple:ïcion brachyal, .•. ) est un hoplexion moins dêvelo~uê, rlus mince, oui comporte encore tous les hoplexols majeurs. Un leptonlexion (mêtaplexion leptiQue, ... ) est un hoplexion ~ui ne comporte pas tous les hoplexols ma3eurs et qui est souvent très peu dévelopné. Cette terminolo~ie est immédiatement utilisable pour les trois ~~taplexions, il suf~it, selon les rGgions ou selon l'utilisation pratioue de la terminologie, de fixer la limite entre les deux degrés de dévelo?pement. Ainsi, lors~ue le métaplexion supérieur dépasse deux mètres de hauteur en milieu savanicole il se~a dit orthinue, de même ?Our le métaplexion inférieur lorsqu~il dénassera deux mètres ou un mètre cinauante de ~rofondeur en milieu ferralliticue •.• On pourra définir localement ces catégories nour l'infra~lexion et le su~raplexion.
2. IDENTIFICATION DU CONTENU DES ENCEINTES ELE~·~ENTAIRES.
L'identification d'un hoplexol peut s'effectuer à trois .niveaux, ~ar trois séries de diagnostics : (1) la diagnose immédiate, primaire, de l'honlexol, de la phase ou du stigme, (2) la diagnose secondaire rortant sur la structure et l'apparence de l'hoplexol, de la nhase ou de stigme et (3) la. diap;nose complémentaire comportant toute une série non limitative de diagnostics moins élaborés. Cette diagnose complémentaire, concernant surtout les '!'hases et les stigmes est, en fait, un stade préliminaire à l'identification des processus.
Pour définir l'ensemble des comnlexes n2turels tronicaux humides il suffirait de 21 hoplexols ma)eurs et de 28.variântes et nhases majeures (tableau 1). Cette typologie ne s'applioue sans doute pas parfaitement aux milieux les plus humanisés ou les ylus extrêmes (milieux hydri~ues, x€ri~ues ... ), elle pourra être complét€e. ~·ais, dès maintenant, des adjectifs permettent de préciser les influences les plus spécifioues et des mots comuosés, combinaisons de diarnostics ~lémentaires, permettent d'identlfier les intergrades.
2.0. Qualification et nuantification des diagnostics. La terminologie a êté conçue afin oue les mots (nom ou adjectif) puissent être oualifiés et combinés entre eux.
2.0;1. La aualificaticin d'un mot nrec1se l'intervention d'un 11 facteur écologique'' externe (énergies· solaire, de pesinteur .•• ) ou relativement externe (travail de l'hommej parcours des animaux ••• ) au com>Jlexe naturel· 1ocal. Deux degrés peuvent être distingués ·:
Hoplexols majeurs
Aérophyse
Phases majeures et variantes majeures.
J A@rophyse hydricue LAérophyse hydromcrphe
9 bis
••••00••0••••·················•110••················•0••00•••···········
Prophyse
Pali-rhyse
Monophyse
Stylag€
Dendrigé C' • • ~ ..:it1p1ag.,;
j..i ;::j
.~Kortoohytion $-< ~
\Q>
§Néonhytion !Il
- Pléionhyse
:.. Ophiagé
( Kortode l Kortodon S"f!ramen \._gram on
• • • • • 0 • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • Q ~ • • • • • • • • • • • • • • • • • • • ~ • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
Nécrophytion
Eni-olexol
Grumorhize
(· 1 • J
·~·., ~
\ . \_·
n.écrumite zoolite phorouhytion épilite épiplexol strict .......................................................................
1-1,.. • ;::j,",ppum1 te Q) h
•i-i
,~Structichron 4-l ~
.,..;
Psamm:iton
Gravolite
Gravélon
Stérite
Rétichron
Altérite
- Dendrilagé
. dyscrophe ·,,strict
( nênévolué r . . ~.. 2·psamm1t1oue lent rophe l-
) f:agisté:i ~e c.petrostrer1te
-Durirétichron
; isal téri te \ allotéri te
hydrorétichron pseudogley gley
••••••eotto•••••••••••••••• .. ••••••••••••••••••••••••Otot•••••••••••••••
Régolite
TJ\BLEAU I DIAGNOSE PRH~AIRE.
10.
un ad:i ectif suivant le diar-nostic indi0uera une influence "Clus f .. hl . fl. .. ,, -·.i:· l" d" - . ai..,. e ou une in uence na.ssee 9 un pre~.1xe acco e au 1agnost1c indinuera un déterminisme nlus exclusif ou rlus actuel.
2.0.1.1. Touo - et tono2tanhicue soulienent l'influence des forces rle gravit6 modifiée nar.-le relief 7 ils rendent com-:::te de lîl. valeur de .] 1 1 d 1 . . . . ~· . .. a uente oca. e et .. e a situation to:r;op-rRpn1cue. ,.1ns1.9 un tono-St:"·ilite (cf. 212.4) sera l'ense:rnble des "éboulis de vravité" affleurant sur une nente forte ors 0u'un €nilite touogranhioue sera 1 'enserr:l:le des n"'!avar,es", des 11atterrisseF>ents' 1
••• ·lies aux nentes nluq faibles. Ce 0ualificatif est essentiel puiscu'anulicué aux honlexois du métanlexion et dé l'infranlexion il in~roduit ~-1 'analvse des .?.ssoc~ations tono)'.'rauhi('ues (fo com~lexes naturels (tonos~ruences). ·· · -
2.0.1.2. Anthroro- et anthro~irue soulipnent les effets de l'intervention :1ïumaine ~ respectivement action actuelle et action. T?assf'.Se •. 1\insi >
un ::inthrono-r:rarn.en (cf. 2.1.2.1) sera ltensemble des cultures cérealières alors ou' un kortodon a.nthro"':"Jif.'ue (cf. 2. 1. 2 ."1.) se ra.n:>ortera à de nom't'reuses fricl;.es. Ce c.ualificatif est aussi très imnortant riuisc:u'a-..:nlioué aux hor:ilexols du métanlexion et du sunranlexion i 1 in"trodui t à 1 î anal vse des séries de comnlexes naturels anthr6pis~s (anthrouos~?uence) • ·
2.0.1.3. Hydra- et hydrirue soulignent res11ectivement une plus ou :moins J ~ • -, d 1 1 Il • • l:. .J ; • ( f 2 1 4 ) .onp;Ut:: oresence . e eau .. !"'.1ns1 9 un i.tyuro-!lecrum:t te c . . • . sera la vase orpani0ue cui caractSrise la forêt d 111 igapo", la mangrove ... nt • 1., 1 ,., ! ,,. . , d . 1 · 1 a H .. uzonl.ora •.. a ors , u un necrum1 te ny r10ue sera es ar17.1 es
0 f 1 t rl 1 + At d il ;)J If d h C' -F '1 • 1 noires ron _an es __ e a ... or0 e va.rzea , es :.a::.-._on .... s savan1co es •.• L 1 adjectif ~vdromor~he ueut Stre conserv6 nour identifier des honlexol s B structure 11ée à. un Il'.icrocl i!l!at rart icul ièrement humide, il. s'onuose D xGromor~he.
2.0.1.4. Zoo- et zooni0ue soulifnent resnectivereent une plus ou moins · .r.rande influence di; 1 'acti vi tf:S aniïna fe. Ainsi. un zoo-annumi te (cf. 2.1.2.6.) sera un tl'.J!Jlmlite :::iodifié (''nerturbé", 11 remanie", i q., ,. 11 ) 1 ' t . . •! • 1 1 ' . . .. rasse . . . uar ac i v1 te anima e a ors au un anuum1 te zoon1cue rnar0uera la slmnle pr~sence de vers~ d'arthronodes •..
2.0.1.5. Litho-et lit~iaue ~ouli~neront djvers de~rés d'influence de la nature (cti~icue ... ) de la roche sur les hoDlexols sus-jacents.
Tous ~es adjectifs ~ourront être utilisés nour identifier des enceintes (volumes) a:r!:'artenant à des niveaux spatio-ter.:rporels suuérieurs, d'ordre de grandeur 'Olus vaste eue celui des enceintes élémentaires étudiée5 ici "sér_uences'.', "sfries 0
, "ré~ions 11 ••• ) •
2 .0. 2. La comtd.na ison de mots r.ermet de cuan tif ier les nroportions du "'l t d . ff"" t d . . . u d' . - ·- " ' ... !' me anffe en re .1_ eren s 1::i.gnostJ.cs. -n1ap:nost1c reut a:p2Janutre ·,
il neut être 11rrésent 11,
11 abondant 0 ~ 11d0Binant 11 voire même "exclusif11
(sous-entendue la pr~sence de l'a6ro~hyse cf. 211.1). Ainsi les proT"tortions d'un d.ia.p:n.ostic seront indicu€es conme suit :
aDnarition urésence abondance dominance exclusivité:
... . (il. . ) ••••••• F.t st1rrme .. Jagnost1c •.••.•. ~~hase (dia~nostic) . ..... - (dia~nostic en suffixe) (diafmostic en uréfixe) - •..•.....•.• (diapnostic seul)
11.
Ces nroportions sont jugées d'après le volume aµrarent occupé par les diagnostics, elles varient selon les régions considérées ou selon l'utilisation pratioue de l'étude.
2.1. Diagnose primaire (hprlexols majeurs).
2.1.1. Le sunraplexion peut comµorter sept hoplexols majeurs, deux nhases majeures et deux variantes majeures.
2.1.~.1. L'&€ronhvse (a6ro-hoplexol; honlexol aérophicue) est le diagp.osticae l 1 acronlexol avec ses deux va.riantes maJeures évidentes, l'aérophyse hydrioue et l'aéroohyse hydromorphe (pluies ~t trouillards). L'identification de l'aéronhyse dans les hoplexols sous jacents fera ~~rtie de la diagnose secondaire (cf. 222).
En ce oui concernent les POPlexols caractérisés par la végétation, oui s'étendent du "sous-bois" jusou'aux "émergents"> deux catégories structurales (fig. 2) et fonctionnelles (fig.3) s'imposent, elles seront traduites ~ar deux séries de diagnostics primaires : (1) des volumes avec une multitude de méristèmes et de feuilles, ces honlexols d'exuloitation du milieu et d'extension spatiale seront ide~tifi!s par le suffixe - physe et (2) des volumes déuourvus de méristèmes actifs et de structures absorbantes et élaboratrices, mais comportant des structures assurant la transaction entre les hoplexols d'exploitation et le métaplexion; ce sont des honlexols de conduction axiale identifiés 'J?ar le suffixe - agé.
2.1.1.2. Le prophyse (nro - hoplexol; hoplexol pronhysé)est un hoplexol de uroduct1on meristêmatioue corresnondant à la zone d'exploitation de l'esnace uar les feuilles des couronnes des arbres de I'"ensemble d'avenir" (OLDEMA.N n. J .A. -197 4 : 1 'architecture de la forêt guyanaise, ~émoires 0RSTO~ n°73, 204 p)·Le feuillage de ces arbres a une forme caractéristioue en "sucette 11
, forme transitoire, il n'occupe µas son espace définitif. L'arbre réalise son modèle de croissance. Du point-de vue dynami0ue, il s'agit donc d'un hoplexol de transition : l'arbre, pour conouérir son espace maximum d'exploitation, d~vra "réitérer" O.LDEM_1\N (~.A.A.)-1974
L'aérophyse de cet ho"!)lexol est nlus humide et moins lumineux oue celui des volumes d'exnansion maximum des couronnes des arbres . (cf. paliphyse). ·
2.1 .1.3. Le ~Ehvse (pëli-ho"f?lexol; hoplexol Tlaliphysé) est un hoplexol de production méristematioue correspondant à la zone d'exuloitation de l'espace par les feuilles des couronnes des arbres de"l'ensemble du nrésent". Le développement de ces couronnes est total, l'arbre utilise l'énergie maximale disponible, indépendamment de sa situation dans l'holoplexion. La forme du feuillage est généralement globuleuse et~ dans les hoplexols supérieurs, elle tend souvent vers la forme de cône renversé, de coeur ou de coupole.
Du point de vue dynamique, ces arbres ont réitéré : l'arbre de l'ensemble d'avenir monte dans l'holoplexion lors de sa croissance il disnose alors d'une énergie 11 écologio.ue 11 plus importante oui 1 1amène à se ramifierp mais la production rnéristématioue de l'arbre conforme à son modèle de croissance devient trop lente pour utiliser cette €nergie et, pour dépasser ce· stade,-des méristèmes sont initiés, reconstituant le modèle de croissance, l'arbre réitère. Le naliphyse est ainsi constitué de plusieurs
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paliphyse 2
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prophyse 1
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fig. 2 Représentation schématique d'une forêt
1 2 •
r6itérations produites en va~ues. Dans le cas où l'arbre ne réitère pas, son anpartenance
au naliuhvse est iustifi6e nar la forme globuleuse du-feuillage, corres~~n~ant ~ l~état d'ex~ansion maxim~le.
211.4 Le monophyse (mono-honlexol; hoplexol mo~onhysé) est Un hoplexol de nroduction mer1stéma.tif'ue corresnondant a la zone d'exrloitation de l'esnace Dar les feuilles des naimiers. La couronne de ces vép.;étaux est remarouable t1ar sa taille, sa -phvsionomie ~ .sa structure ·et s::i. croissance très lente. Cette couronne ne comporte ou'un seul méristème excention faite ~es ~almiers Doum ( Hyphaene thebaica), des Dalmiers asiati0,ues du genre Nipna, etc ... oui en Dossèdent ~lusieurs mais en nombre réduit. ' La nartie inffrieure de ces feuillaues est souvent constituée de matériaux végétaux ~orts (ectaplexol). Il s'afit des palmes sèches, mortes, des accumulations de feuilles tombées des ho~lexols sus-jacents en forêt, ... on pourr8 alors identifier un ecta~lexol hynso-nécrumiticue (cf. 212.4).
Par ~nalogie structurale et par similitude des phénomènes biologinues, cet honlexol r~grou~era le feuillage des arbres monocaules (chlamydocola chlamydantha,Sterauliaaeae; Cola cariaaefolia Sterculiaceae;. Ouratea auparquetiana, Oahnaceae; Chytranthus. longiracemosus, Sapindaaeae, Sohnregia excelsa, Rutaceae; Spathelia simplex, Rutaaeae, ... J et des arbres à troncs articulfs mais â nhysionomie monocaule (Potalia amara, Loganiaceae; Jatropha muZtifida, Euphorbiaceae ... J. Ces arbres n'auront pas l'extension des_peupleMents de palmiers, le dia~nostic se limitera alors à un stigme ou à une phase du paliphyse ou du pro~hyse.
211.5. Le ~léionhyse (pléio-nhase; phase pléionhysée) est une phase de production mér1stémat10ue corresDondant à la zone d'exploitation de l'es~ace par les feuilles des li~nes. L'occunation spaiial~ de ces feuillages peut être très importante. Ils sont posés- sur un support et s'épanouissent dans le pronhyse et le ~aliphys~ (~rophyse à phase pleiophysée, palinhyse à phase pleio~hvsée ... ). Ils se rencontrent aussi dans le métaplexion sup6rieur. Dans le pleiophyse nous incluons également le feuillage des "étran2'lcurs" (Ficus. sn., ~"1oraceae .... ) ,
211.6 · ·1e stylagé (styla-hoplexol; honlexol stylagé) est un hoplexol de conduction oui correspond aux troncs, axes ligneux droits·, dépourvus de méristèmes actifs. Le stylagé est donc lié au paliphyse et au proµhyse, il re~résente ~ondéralement la ~artie la plus importante de la biomasse forestière.
211 .7 Le dendrigé (dendri-hoplexol; hoplexol dendrigé) est un hoplexol de conduction 0ui corresDond aux troncs réiteres et aux vagues de réitérations (~rosses branches). Le dendrigé est donc lié au paliphyse. Il se justifie aussi nar son extension et sa signification spatiales (niches zoonioue·s, supyiort de stigrnes é!-'irhytioues ... ) . Un hyno-dendriizé sont les "contreforts" de la èase du stvlagé, structures conductrices oui apparaissent comme le symétri0ue du dendrigé et oui correspondent à l'embouchement des principaux axes racinaires-sur les troncs (dendrilagé, cf. 212.6)
211.8 Le stipiagé (stipia-ho~lexol; hoplexol stipia~é) est un houlexol de conduction aui corresnond aux stipes des ralm1ers du monophyse.
1 3 •
Il se caractérise par des axes droits, non ramifi6s, aui ignorent la réitération. Ce diagnostic neut être très sir,nificatif et 9 en pays de savane, constituer à lui seul un hoplexol où, tant sa structure anatomioue n.ue sa "texture" (asnect et couleur des stipes) t le distinpuent du stylagé.
211.9 L'ouhiagé (ouhi-ohase, phase ouhiag§e) est une phase de conduction qui corrësnond aux troncs de lianes-et aux racines des 11étrangleurs 11
•
~ant la ph~sionomiej la nature et la signification de ces axe~ véq6taux oue leur mode d'occupation spatiale justifie un dia~nostic primaire.
Les intergrades les nlus fréouents du sunranlexion forestier sont le naliphyse __ .stylagé ("sous-bois" ... ), le prophyse dendrigé ("ensemble du ".'résent'' avec les !)rincipales branches réitérées des "émergents", .. etc ...
2.1.2. Le métaplexion peut comporter sent honlexols majeurs et n.uinze variantes majeures.
Métaplexion supérieur
212 .1. Le Koritophytion inclut toutes formes végétales herbacées et leurs nlantules. On distinguera au moins trois variantes nui s'imposent par leur physionomie et leur structure :
- le koritode (korto-hoplexol; hoplexol kortodéJ est une variante majeure nui exclutles ~§gétaux c~périformes et graminiformes. Il s'agit essentiellement des Zinribéracées, des ~aranthacées, des Liliacées, des ~1ùsacées ... des Ptéridor.hytes et des Dicotylédones non-ligneuses. Cette variante est sous-jacente au premier paliphvse stylagé du su~ranlexion avec oui il forme souvent un lnte~g~ade (korfo-pali-~tylapé) . -
Le kortode neut accuser un d6velopnement considérable dans les friches, sur l~s bords de route, dans. les chablis forestiers.,. et surtout dans les zone~ cultivées (plantations de bananiers ... )· il· s'agira alors d'un kortodon~ kortode hypertrophié (anthropo-kortodon pour les cultures et· kortodon anthropioue pour les jachêres).
- le gramen (griamé-hoplexol; hoplexol griaméen) est une variante majeure oui n'inclut que les végétaux cypériformes et ?raminiformes, Son extension est importante en savane, elle peut être nulle en forêt ou se réduire à une phase ou un stigme.
Surtout en savane, le gramen se caractérise ~galement par des changements d'états accusés : (1) au niveau de l'ensemble de l'hoplexol, il y a succession de graminées vertes (vivantes) puis sèches (mortes) avant les feux de brousse ... l'ho~lexat graméen nécrophytioue (cf. 212.3) peut subsister d'une année à l'autre sous la forme de plaoues nlus ou moins étendues, (2) au niveau des ectanlexats, le dévelopnement des hampes florales et des inflorescences, la base des touffes à phase nécro~hytinue ... délimitent des sous-urafuens oui seront identifiés par des diagnostic~ secon-daires. · · -
De ia même façon nue le kortode s'hypertrophie en kortodon le gramen nasse à un griamon dans les 11 savanes anthronieues" ou vers les lisières forestières.
1 4 •
212. 2. Le néophytion (néo-ho'._:'lexol; hoplexol néophytique) inclut toutes les germinations et les Dlantules des vé1Iétaux du supranlexion. La sirnification de cet honlexol ~st évidenie du point ~e ~ue de la dyriaminue. L'importance.du néophytion peut êtr~ considérable dans les ieunes formations vég€tales, il est le ~lus souvent associ6 à un kortode et à un ~ramen.
Métaplexion strict
· 212.3 Le nécrophytion (nécro-hoplexol; honlexol nécrophytique) est un hoplexol oui inclutla litière non décomposée, il comnrend les fe~illes tomb@es au sol, les troncs cou~hés (coup€s)~ les arbres de l' "ensemble du 1nssé" ... Le nécrophytion est l 'hoplexol de dé~lacement de nombreux arthror-odes, il est peu prospecté et peu exploité par les racines. On ~ourra distinguer un nécrophytion foliacé op~osé au nécrophytion ligneux.
212.4. L'épiplexol est un ho~lexol particulièrement comple~e cui nécessite en fait cinc diagnostics majeurs oui peuvent se supernoser, se juxtaposer, s'associer ... ou s'exclure les uns les autres :
- l 'épipZexol strict (épi-ho-pl~xol; hoplexol épiplexé) est. le mélange organo-minéral intime, homogène, aéré ... souvent appelé "terre" ou "terre végétale". C'est souvent la mince couche superficielle du grumorhize ou de l'app"uqd.te où ne prédomine ni l'activité biologicue, ni la décomposition organioue, ni les épandages minéraux ...
- le néarumite (nécru-hoplexol; hoplexol nécrumique) est la litière humifiée, souvent stratifiée, éléments végétaux en décomposition ... C'est à ce niveau aue se concentre l'essentiel de l'exploitation racinaire aui se traduit par une importante production de "brachvrh.izes 11 (axes des chevelus racinaires) . Cet hoplexol se caractérise par une très forte activité biologi0ue (chamni~nons~ insectes, ... ), Dans le cas des troncs décomposés en place et envahis par les racines nous identifierons un hypso-néarumite. Toutes les comnosantes du nécrumite ueuvent donner lieu à des stigmes ou nhases complémentaires (c~. 23.3). . ' -
- le phorophytion (phoro-honlexol; hoplexol phorophytique) regrouue les nlantes poussant à même l'épi~lexol ou sur le nécrumite: moüsses,lichens, certaines fougères, quelques dicotylédones ... Le phorophytion peut être exclusif (rochers découverts, bas-versants savanicoles en saison des pluies ... ).
- le zoolite (zooZite-hoplexol; hoplexol zoolitique) regroupe les 11 turricules 11 de vers, les termitières érigées à la surface du sol ... tous les remaniements minéraux ou organo-minéraux dus â l'activité animale et affleurant à la surface du sol. Cette variante peut être très importante en poids comme en volume.
- l'~piZite (épilite-hoplexol; hoplexol épilitique). est la mise en affleurement des diagnostics de 1 1 infra~lexion sous la forme de "placages 11
, de "pavages", d'"atterrissements", ..• ou même d'"éboulis". On pourra disting;uer un épiZite .fin {psammitioue:i cf. 213.1), un épilite moyen (gravolite ou graveleux, cf. 213.2.3.)
1 5 •
et un épilite grossieP (régoliticue, cf. 212.7) selon la dimension des particules, probablement significatif des processus d 1 €rosionaccumulation sunerficiels. L'énilite n'inclut pas les affleurements des hoplexols dû métaplexion inférieur,
212.S Le grumoPhize (g~umo-hoplexol; hoplexol grumorhique) est un hoplexol majeur 0ui comprend une fraction minérale plus importante aue celle de l'é9iplexol; mais autant la structure (grumoclode cf. 221.7) aue le dynamisme (résistance à l'érosion, cycle organo-minéral ... ) de cette fraction minérale sont étroitement li~s à l'activité biologique. Il s'agit encore.d'une zone d'exploitation racinaire (brachyrhizes) avec dêjà la présence d'axes racinaires conducteurs (macrorhizes). Cet hoplexol est souvent très uoreux. Il est discontinu dans les savanes les moins denses où il" est lié aux touffes de graminées.
~étanlexion inférieur
212.6 L'appumite (appumite-hoplexol; hoplexol ~ppumique) est la partie supérieure de l'inframétaplexion qui est humifère et (ou) appauvrie en-argile et en sesauioxydes. La matière organioue est généralement bien liée à la matière minérale, elle n'est pas directement décelable mais donne une coµleur gris-noir, grise ou brune de chroma assez faible oui peut être contrasté entre l'état sec et l'état humide. Lorsqu'il- s'affirme, le caractère apµauvri suppose l'existence d'un structichron argillique (cf. 23.4). Différents sous-honlexols pourront être identifiés en fonction des caractères structuraux secondaires. En savane, un appumi te psammi tia.ue est un intergrade fréauent vers les psammites (cf. 213.1); en forêt, l'appumite est souvent caractérisé par la présence de macrorhizes.
- l'appumite dendriZagé est une variante majeure regrounant les appumites les plus liés aux macrorhizes, axes racinaires' ligneux> condu2teurs, de différenciation orthotrope ou plagiotrope; ils comprennent des "pivots", des ramifications séquentielles ou des réitérations. Le diagnostic dendrilagé se rencontre en position hypso- dans le métap1exion supérieur ("racines échasses") et dans le métaplexion strict ("racines traçant'és") .
212.7 Le struatiahron (struati-hoplexol; hoplexol struatiahrome) est un hoplexol meuble, minéral mais pouvant avoir une légère surcharge organiaue, coloré en jaune, rouge, brun qui ~ossède une organisation struc,turale proprement nédologique, sans rapport avec celle du matériau d'origine (pédoplasmation), toujours aérée. L'orthot)'1?e ferrallitioue se distingue bien de l'aµpumite par sa couleur jaune à rouge souvent homogêne, par sa structure pauciclode (cf.221.8) et parfois par sa texture plus fine. Un hyp6~structichron a souvent une structure anguclode (cf. 221.8).
En effet~ ce diagnostic majeur mérite d'être précisfi. Deux sous-hoplexols peuvent être identifiés en milieu f~rrallitique :
- le struatiahron dyscrophe fait directement suite à l'appumite et possède encore de faibles teneurs en matière organioue qui lui confèrent une couleur terne; cette penétration organique peut être lysioue (homogène) ou diagique (hétérogène) ("trainées", languesn .•. )
16.
- le struatiahron strict, situé sous le structichron dyscrophe ou directement sous l'ar.~umite, peut présenter de ~ombreux diagnostics oui le rapproche des hoplexols de l'infra~lexion.
On ?Ourra aussi, peut être> identifier trois variantes majeures, intergradesvers les hoplexols des sols intrazonaux hydrcimor~hes ou d€veloppés sur certaines roches.(structichron hydrique ou ~étro-structichron) :
- le struatiahron psammitique est assez snécifique, intergrade vers les psammites (cf. 213.1) c'est aussi une variante majeure . rencontrée principalement sur matériaux détritiques continentaux.
- le struatiahron pénévotué a une structure anguclode (cf.221.8) où les surfaces structurales sont généralement brillantes ou montrent de véritables revêtements argillioues. (cf.23.4), il est gén€ralement peu énais et lié aux-surfaces géomorphologiques les ~lus récentes développées sur les roches les plus basiques~ il comporte souvent une phase altéritique (cf. 212.6),·
- le struatiahron eutrophe a une structure grumoclode caractérisé~· (cf. 221.7) c'est la litho-variante des sols du type brun eutro~he ou des audosols.
21.3. L'infraplexion peut comporter sent honlexols majeurs et huit variantes rnaJeures.
2L 3 .1. Le psammiton (psammi-hoplexol; hoplexol · psammitique) est souvent situé sous un appumite ou un structichron psamrnitiaues. C'est un hoplexol minéral meuble, très apnauvri (cf. 23.4), caractérisé nar une texture essentiellement sableuse ou sablonneuse, par une absence d'organisation l)roprement "?édologicme (à structure aclode~ cf. 221.6) et par une couleur généralement très claire (blanchâtre, jaune ou rose). Les sables sont surtout de nature ouartzeuse et peuvent avoir une morphoscopie spécifique, ils peuvent être en partie ferroxiaues (cf. 23.S.). L'orthotype est lié aux terrasses fluviatiles où il peut avoir une structure sédimentaire (souvent en intergrade avec des gravélons cf. 212.3), mais il se rencontre aussi sur les bas-versants et dans les bas-fonds des pays de savane, sur les surfaces géomorphiques les
plus érodées développées dans les roches les nlus acides. .. . - - .. '
21.3.2. Le gravotite (gravo-·hoplexol; hoplexol gi>avotite)est un hoplexol de nodules ferroxiques (cf. 23.S) en proportions telles oue la terre fine oui les enrobe ne se prête plus aux .déterminations mor~hologiques classiaues de terrain. En particulier~ la structure de cette terre fine devient indiscernable. Les nodules sont des narticules de la taille des gravillons ou graviers, à forme globulëuse, présentant souvent un cortex nlus dur et plus foncé. Ces nodules ~e distinguent des concrétion~ dont l'ind~ration est plus ou moins bien maiouée et les limites ind€cises aui se rencontrent surtout dans les hoplexols fragi-stérimorphes (cf. 212.4) et duri-rétichrome~ (cf. 212.5) et dans les hoplexols hydromorphes. Les phases 2ravolite~ sont souvent associées à des phases stérimornhes · lcf. 212.4), graveleuses (cf. 212.3) ou ~égoliaues (cf.-212;1).
1 7o
212.3 Le gravéZon (gravé-hoplexoli hoplexol graveleux) est un hopl~xol qui regroune des quartz, mais aussi des roches diverses généralement 9eu altérables comme les ouartzites, qui se présentent avec les dimensions des graviers, des cailloux ou plus rarement des blocs. De même ~ue pour le gravolite, les caractères de la terre fine sont peu aoparents. Les inter~rades gravelons-gravolites sont fréauents. Gravélon et gr a vol i te ont été frécmerament associés dans les mêmes interprétations et ont eu de multiples noms ("nappe de p;ravats", "stone-line", "niveaux grossiers" ... )
212.4 Le st•rite (stéri-toplexol; hoplexol etérimorphe) est un hoplexol durci, induré, cuirassé ... Rarement homogène, le stérite présente beaucoun de variété dans les couleurs~ leur contraste et leur disposition en taches, et dans les forciès massifs, vacuolaires~ pisolithioues ... (cf. 23.S). Il corresuond à. une accumulation et à un durcissement des sesquioxydes métallioues. Il nrésente de fréauents intergrades avec le r~tichron (c~. 212.S)-et montre des passages faciles, ou des imbrications étroites, avec le gravolite.
Deux variantes se distinguent en fonction de la dureté
- le fraqistérite, éouivalent de la carapace dont les morceaux ~euvent être rompus à la main,
le pétroetérite~ correspondant à la cuirasse qui ne peut être cassée qu'au marteau.
212.S Le rétiahron (réti-hoplexol; honlexol rétiahrome) est caractérisé par des taches ou marb~ures rou~~s ou ocre-rouges et blanchâtres, ou beiges, ou jaunâtres; l'orthotype montre une égale importance de taches fortement contrastées, composant un dessin de type alvéolaire ou réticule dont la maille est de plusieurs centimètres. C'est un honlexol minéral de composition minéralogiaue et d'organisation structurale sans analogie macro-morphol0giaue avec la roche-mère. Des intergrades apparaissent, par. atténuation des~ taches claires vers le structichron, par apparition de minéraux primaires et conservation partielle de la structure de la roche vers l'altérite (cf. 212.6).
Deux variantes sont distinguées en fonction de la cohésion des taches rouges :
- le rétiahron striat garde la cohésion habituelle relativement faible des hoplexols minéraux meubles,
- le durirétiahron accuse dans ses taches colorées un dêbut de durcissement, il constitue donc un premier stade intergrade vers le stérite (phase majeure).
On pourra aussi, peut être, identifier une variante majeure :
- l'hydFoP•tiahron lorsque les taches rouges s'atténuent dans leur couleur et s'isolent au lieu-de former un réseau, que les parties claires s'élargissent, le rétichron se rapproche dvun pseüdo-gley ou d 1 un gley véritable. Toutefois, pseudo-gley et §lây ~euvent être conservés comme diagnostics majeurs. Un
y orétichron est en fait aussi proche d'un allotérite (cf.212.6) pardichrome oue d'un rétichron strict.
IÎ\
1
\V
Isocline
Kélécline
Artécline
(kélécline s. s ., l mastocline
lbathocline dolichocline scalocline
1
V
),.. artécline s .s'i:' anastocline 1
1 d1ctyocl ine 1 \.: " 1
1
17 bis,
• (acloîde s.s. Acloide l_améroide
Taxoïde
Phloroide, Nésoide
I-!émicloîde
~'~horiclo ide
. • érécloîde Lat1clo1de dictyoide
lastéroîde
Stomaphiaue
Isophiaue
Cleîstor.ihioue
Aclode ( aclode s. s. ~ arnérode l apalàde
Grumoclode, Nuciclode
Anruclode, Pauciclode
Aliatode
~horiclode
Laticlode éréclode dictyode
Pvéloioue Astéroîque Solénoique Dictyoique Anastofrrne Artéroîciue
1 \I/
TABLEAU II DIAGNOSE SECONDAIRE
1 8 •
212.6 L'aZtérite (alté-honlexol; hoplexol altéritique), même lorsou'il est parfaitement me~ble, n'accuiert pas d'organisation structurale de ty~e proprement pêdolcgi~ue. Il n'apparait pas d'agrêgats issus de l'associati~n de auartz, phyllites, sescuioxydes, non plus que de figures uériodioues larges comme les marbrures du rétichron. L'altêrite consèrvé un agencement plus ou moins proche du régolite (cf. 212.7) :
- l'isaltérite est une variante où la structure de la roche est conservée de façon apparente,
- l'allot~rite est une variante ou les traits majeurs de la structure de la roche ont dispa.·ru.
212.7 Le régolite (régo-hoplexol; hoplexol régolitique) est le diagnostic du cataplexol, il regroupe l'ensemble des roches consistantes et facilement altérables. Il s'associe ~ous la forme de cailloutis, directement aux autres diagnostics de l'infraplexion, notamment à l'altérite. Des variantes sont à identifier en fonction de la structure, de la nature min€ralogi~ue et chimioue de la roche.
2.2. piagnose secondai~e
La "texture" ou la "structure" d'un houlexol neuvent ~tre rendues par aueloues schémas géométriques simples., par quelques mesures ••. lors de la description élémentaire.- Ici, nous proposons des diagnostics structuraux plus globaux se rapportant à l'as~ect p-énéral de l'hoplexol, de la nhase ou du stigme. D'autres diagno.stics secondaires concernent le volume apoarent (l'aérophyse), la densité annarente et la couleur. Ces caractêres peuvent être ulus ou moins bl~n affirmés, on devra alors dégager de~ tendances ~lnon des intergrades et des catéRories (tableau 2) .
2.2.1. Structure ~lobale.
Du supraplexion au métaplexion, la structure des hoplexols caractérisés par la matière végétale sera dite :
221.1. aclo~de~ lorsau'il n~est pas ~ossible de dégager une organisation d'ensemble nette» aaZo"lde striat. désignant un ensemble d'éléments individualisés (palmeraie naturelle, ... ) et amérotde désignant un ensemble confus (friches, .•. ),
221 .2 taxoide, lorsque les éléments sont individualisés et ordonnés régulièrement sur le plan horizontal (vergers, plantations industrielles; ..• )
221 . 3 ph"logoï.de, lorsque les ~l~ments ont tendance ~ se l'e groul)er (touffes et touradons de ~raminées, bosouets ... ); nésoÎde est une variante aui traduit des structures anisomètrioues (µlaques de végétation sur rochers découverts ... ), -
221.4 h'mialotde, lorsque les formes élémentaires se rapprochent d'un tronc de cône renversé, d'un en~onnoir, d'un hémisphère ... (couronnes des émereents forestiers ... ),
19.
221.S. laticZotde lorsou'a~narait des orientations oréférentielles; cette structure sera rilus ur6cisément horicloide lorscue dominera l'horizontalè (peuplements d'acacias, influorescences de certaines graminées, nécrumite ..• ) et éréclo~de lorscue dominera la verticale (troncs de certains palmiers, hampes florales de certaines graminées ... ) ou diotyotde lorsou'a~uaraitra une structure en réseau (ce.rtains neunlements de Ptéridophvtes ..• ); la structure astéroide~ étoilée, polarisée~ caractérise surtout les éléments du mononhyse mais aussi certains peuplements du phorophytion.
De l'infraulexion au métanlexion~ la structure des honlexols caractérisés p~r la matière minérale sera dite :
221.6 aalode 3 lorsou'il n'y a ~as d'organisation d'ense~ble nette, aalode striat dési~nant essentiellement la structure discontinue liée à l'entassement des sabless des gravillons, des graviers .•• (psammiton, an~umite et structichron psammitioues .•. ) et amérode dési~nant une structure continue, non divisée (annumite cohérente à l'état sec, .•. ); 4palode €tant réservê à une structure friable à l'état sec et molle à l'état humide (certains altérites, ... ),.
221.7 gPumoaZode, lorsque sont juxtanosés des arrégats arrondis bien formés (structichron eutro~he, grumorhize ..• ); nuaialode est une variante d~si7nant un ensemble d'agrégats incomul!tement formés, moins bien individualisés (a9numite sur roche basioue, structichron pénévolué, ..• ) ,
221.8. anguaZode~ lorsoue des agrégats anguleux sont isolables les uns des autres (structichron hydromorphe, hvpo-structichron, ... ); pauaiaZode est une variante désif!nant un ensemble d'agrév.ats incomplètement formés où les faces structùrales ne se ferment nas (structichron, •.. ); la structure aZiatode désigne, elle, une micro-a?régation genéralisée (structichron~ •• ),
221.9. laticZode lorsqu'aprarait des orientations préférentiellesj cette structure sera nlus nr€cisément horioZode lorsoue dominera l'horizontale (certains stérites, certains psammit' ons .. ) et éréoZode lorsque dominera la verticale (certains structichrons hydrornorphes, certains altérites, ..• ) ou dictyode lors~u'apparaitra une structure eh réseau (rétichron, certains alt€rites~ .•• )
Les termes nrécédents s'auuliouent en.partie au métaplexion. La structure d'ensemble du métaule~ion, c'est n- dire la distribution des hoplexols majeurs, est surtbut li~e aux formes du micro-relief, elle sera dite :
221.10.· isoaline, lorsqu'elle est sensiblement rêguliêre, les hoplexols étant continus, c'est souvent le cas des interfluves subaplanis des croupes forestières: une structure isocline parorthioue se rencontre sur des nentes faibles.
221.11 k•Zéatine, lorsou'elle devient irréguliêre et aue les motifs de la structure restent du même ordre de grandeur, se réuêtent sans hiérarchie apparente; une structure kéZéctine striate correspond
20.
à un micro-relief convexe-concave !leu accentué ( 11micro-collinesr', .•. ) rui tend à rompre la continuit~ latérale du métanlexion su~érieur, du nécrophytion~ du nhorophytion .•. ; une structure maetoaline correspond 1 un micro-relief convexe-concave nlus accentué ou même à un micro-relief sub-anlani C'micro-buttes 11
) • oui rompt nettement la continuité du métavlexion supérieur et tout ou na.r.tie du m€ta~lexion !trict et-aui laiss~ ap~araître des figures spécifi0ues (en "anne~u", en "auréoles" ... ), elle s'oppose à la structure· bathooZine lorsque les formes en creux sont nlus importantes que les formes en relief et ~ la structure doliahoaline. souvent d'origine anthropique, oui est plus 6tir€e sinon nettement allon~ée .("billons", .•• ); une structure soaloaline est une structure dissymétrique, correspondant à un micro-relief ~er~endiculaire à la -pente ("marches d 1 escalier", 11 terrassettes",... , souvent lié à des obstacles (macrorhize, base du gramen phlogoide, ..• ), elle est ulus comn.lexe et romnt souvent la continuité de l'ensemble du mt'§taplexion 'sunérieur et du métanlexion strict, elle est surtout caractérisée par le dévelop~ement des épilites fins ou moyens.
221.12 artéoZineJ lorscu'elle est irrépulière et aue les motifs appartiennent à des ordres de grandeur différents et ou'ils tendent à-~e hiérarchiser, c'est donc ~ne structure complexe oui associe les structures précédentes; une· structure artéoZ.ine stricte corres~ond à un-microrelief en creux allongés, hi6rarchis~s et arborescents C1rigoles", "ravinstt, .•. ) accompagné du micro-relie:Ç de la structure scalocline, elle rompt la continuité du métanlexion inf§rieur et même des premiers hoplexols de l'infraple~ion; ~ne structure anastoaline est plus atténu~e, elle correspond à un micro-relief en creux allonp:és, isolés ou anastomosés ("rigoles"~···) elle rom9t souvent la continuité du métaplexion inférieur; enfin une structure diatyoaline est l'association d'une structure mastocline, elle caractérise~ par exemple, les têtes de tah\reg hydromor!Jhes.
222. Le volume am:iarent est la relation volumétrioue entre les comnosantes solides et (•atmosphère ttlibre 11 ou aérophyse. Plus précisément, l 'aéro!'hyse est le •inégatif", au sens photographioue du terme, des diagnostics maïeurs précédemment définis~ c'est l'atmos11hère située ent~e les structures· individualis€es de l'hoplexol par ~pposition 1 l'atmosphère située dans ces structures, c~tte deiniêr~-entre dans la définition de la densit§ apnarente (cf. 223). Les diagnostics suivants essayent dvidentifier une "macroporos-ité" par opposition à une "micro-porosi tê" oil 3.tmosnhère et hydrosphère se diffusent~ se stabilisent, se tamponnent... '
222.1 Un hoplexol sera dit nlus ou moins stomaphique lorsque l'aérophyse tendra à être ulus importante oue les autres diagnostics nrim~i~e~, les structures lndivid~alisées de l'hoplexol s'espacent les unes des autres (couverture végétale "discontlnue", "ouverte" ... ).
222.2 Un ho,lexol sera dit isophique lorso.ue l'aérophyse tendra à être aussi importante que les autres diagnostics primaires, les structures individualisées de 1 1 ho:1:1lexol sont contigües (couvèrture végétale "continue", structure rrumeleuse bien formée .•. ). C'est surtout dans ce cas ou' il est nossible d'identifier les volumes laissés à l'aérophyse, moulês par les structures individualisées :
\ densité a~parente
.. •
' .
-
en
- = C)
.... ('1:1
c:l.
i=-
"" •C
U
-en i::::: C
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E
= c
;:::.
(":>
l:.ll
L.i..
ad
b
c
f
e·
,
fig. 3 Volume et densité apparents
222.3
22.3.
22.4.
23.
21.
pyéioique sera réservé à des cavités de forme globuleuse et astéroî.que à des cavités de forme étoilée, résultant par exemple du contact entre des structures arrondies; solénoî.que sera réservé à des formes tubulaires non embouchées alors nue diatyo~que marcue~a l'annarition d 1 un r€seau tubulaire et ou'anastoî.que ou artêroî.que marqueront l'apDarition de réseaux oreanisésj voire hiérarchisés. Ces structures de l'aérophyse s'appliquent surtout au métaplexion, elles sont li€es à l'activité animale, A la · production racinaire~ à l'hydrodynamioue .•.
Un hoplexol sera dit.oZeistophique lorsoue l'aérophyse tiendra à Btre moins importante oue les autres dia~nostics primaires,. les structures r!e l 'hoplexol sont mal individualisées et s'entrepénètrent (couverture VÂ~étale améroide, horizon minéral amérode, ... ).
La densité aD')arente rend comnte de l 1 atmosuhère inter-narticulaire contenue dans. les structures individualisées- de l'hoplexol. Elle est apprfciée oar·les épithètes habituels, dè très l~ger à très dense par exemnle. La fivure 4 montre les relations entre les notions de volume et de densité apparents .
La couleur est un sip;ne distinctif imnortant elle est appréciée uar les épithètes habituels et avec la-référence d'une charte des couleurs. -
Diagnose complémentaire.
Les diagnostics comnlémentaires sont souvent snécifiaues d'un hoplexol, ciest dire au~ils concernent plus nrécis~ment · les différentes disciplines étudiant le milieu naturel. Nous nous sommes contentés de donner cueloues exemnles sur le tableau III. Il restera â entrenrendre un inventaire nlu~ exhaustif de ces structures et des urocessus au'elles suoposent .
.! l -
Ces diagnostics complémentaires précisent la diagnose primaire lorsou'ils identifient un enrichissement (ou un apnauvris~ement) en matière de l'honlexol; ces apports (ou ~ertes) ~~uvent concerner l'ensemble de l'hoplexol ou peuvent prendre la forme d'un stipme ou d'une rhase, mais ils n'ont toujours ou'une valeur relative. Ils complètent aussi .la diagnose secondaire en identifiant des faciès structuraux dus à des processus et à un milieu de formation très prec1s. Ces faciès, organisations ou ré-organisations structurales, ne s'accomnagnent pas n€cessaire~ent d'un transfert de matière; ils .traduisent ~ourtant des mécanismes physioues chimiaues, biologi.ciues ou an.thropiaues : ce sont aussi des' "indicateurs", des "mar(lueurs", des "signes" ... d'une certaine dynamio.ue mornho-~édog€nétiaue.
! 1
~I ~1
~I ~1
z 0 H
1
STIJ1BS (11hases)
épi~hytique (dendriaé ... ) hémiépi?hytioue (stylay.é ... ) epiphvllique (pali-prophyse .. 1)
bryophvtioue (stvlagé ... )
. . . . . . . . . . . . mycosi11ue (hypo-dendrigé ... ) i
nécro-zoonioue (néophyt ion ..• )Il pneumato!,lhores (hY'!1So-grumorhize)
. . . . . . . . . . . . 1 1
mycosique (nécrumi te ... ) nécro-zooninue (nécrophytion ... ) anaérobie (nécrumite ..• ) pléio-zoonique (épiplexol •.. )
•••••••••• 0 •
ombriGue (a~pumite •.. ) ar?,illi~ue (structichron .•. ) dendrilagé (structichron •.. )
ferroxiques (concrétions .•. ) filons (gravélon ... )
z I galets (gravélon ... ) ~~ ~l. ~ ~~ ~ ~...J •••••••O••oo-oe
p.,
22.
E.\CIES
à énineux (nali-nrophvse .•. ) 4 ·~ •
à ~emnervirents (9ali-prophyse ..• ) â m~gaphylles .•• (pali-prophyse) à modèle de Rauh .••
............ à x(rophvtes (kortode ..• ) à succulentes (kortode .•. ) en coussinets (kortode ... ) couchés (kortode .•. )
.............. à tubercules (grumorhize ... ) à rhizomes (grumorhize ... ) à pellicule de battance (€pilite •.. ) à nlanches de culture (épiplexol •.. )
0 ••••••••••••
remani~ (appumite ... ) ta$S6 (structichron-appumite ... ) stratifié (a~pumite ... )
0 ••••••••••••
massif (stérite, gravolite .•. ) vacuolaire (stérite ... ) pisolithi~ue (stêrite ... )
..............
TABLEAU III DIA'; NOSE CO!VJPLEMENTAIRE
(exemples)
23.
INDE< DES TERMES UTILISES
Les désinences sont -01,· -ion, -on pour les enceintes virtuelles et ::>Otentielles
-at, -et,-je nour les enceintes actuelles
-ode, -oide~ -oiaue, -phi~ue, -cline nour les structures
Aclode (a, privatif; de l'anglais clod motte) 2.2-1 .6
Acloide 2 .1 .1 .1 .
Acloide strict 2 .1 .1 .1 .
Acronause (du grec akros :extrémité; pausis : poser) 1 • 3.1 .
Acronlex-:(du grec akPos;· pZektos : souder) 1 .3.1 ·• Acronlexol AcroÛlexat Acroulexet Acroplexie
Aérophyse (du .crec aeros : air et de - physe) 2 .1 .1 .1 • -honlexol aérophioue -
- agé (du erec agogos : oui conduit) 2 .1 .1 .1 .
. Agrégat 1 .l .1 .
Aliatode (du grec aZeiat : farine) 2.2.1 .8
Allotérite (du grec aZZos : autre et de altérite) 2.1 .3.6.
Altérite (de altération) 2.1 .3.6. - alté-hoplexol, honlexol altéritiaue-
Amérode (du grec ameros : non divisé) 2.2.l .6.
Améroîde 2. 2 .1 .1 .
Ananlex - (du grec ana :nouveau; pZektos : souder) 1 .5.2. Ananlexol - hoplexol anagé -Anaplexat·- hoplexat anagé -Ananlexet - hoplexet anagé -Anaplexie - hoplexie anagée -
Anatocline (du grec anastomosis : ouverture) 2.2.1 .1 .2.
Anastoique 2.2.2.2.
Anguclode (du latin ~nguZus : angle; de 1· 1 anglais clod : motte) 2.2.1 .8
Anthropo - Anthopioue (du grec anthrôpos : homme) 2.0.1 .2.
Aptlode (du grec apaZos : tendre, mou) 2.2.1 .6.
Apexol (du latin apex : sommet et de sol) 2. 2 .1 . 6.
i\nnumite (contraction de a"!Jpauvri et de humifère) 2.1 .2.6. ap!'umi te ho!"lexol, honlexoï apyiumiaue-
.l\ppumite <lendrilagée 2.1 .2.6.
Artécline (<lu grec artêria : artère) 2. 2 .1 .1 . 2.
Artéroiaue 2.2.2.2.
Astéroïde (du grec aster : étoile) 2.2.2.2.
Astéroïde 2. 2 .1 . 5,
24.
Brachyplexion (du grec brakhus : court; ptektos : souder) 1 .5.3. brachysupranlexion - supraplexion brachyal brachymétaplexion - métaplexion brachyal brachymétaplexion sunérieur - supramétaplexion brachyal brachymétaplexion strict - métaplexion strict brachyal brachymétaplexion inférieur - inframéta-i:>lexion brachyal brachyinfra~lexion - infraplexion brachval
Bathocl ine (du grec bathos : profondeur) 2. 2 .1 .11
CataT,lause (du grec cata : contre; pausis : poser) 1 . 3 .1 .
Cataplex (du grec cata : contre~ pZ.ektos: souder) 1 . 5 .1 • cataplexol - hoplexol catagé cataplexat - hoplexat catagé cataplexet - hoplexet catagé cataplexie - hoplexie catagée
Cleistophique (du grec kleistos : fermer) 2.2.2.2.
Dendrilagé (contraction de dendrigé et de stylagé) 2.1 .2.6 dendrila-nhase, phase dendrilagée
Dendrigé (du grec : dendrite : branche et de - agé) 2 .1 .1 . 7 dendri-hoplexol~ hoµlexol dendrigé
Diaplex-(du grec dia : à travers, pZ.ektos. :souder) 1 .5.1. diaplexol - hoplexol diagiaue diaplexat - hoplexat diagique diaplexet - hoplexet diagique diaplexie - hoplexie diagique
Dictyocline (du grec duktuon : filet) 2.2.1 .1 2
Dictyode 2.2.1 .9
Dictyoide 2.2.1 .S.
Dictyoîque 2.2.2.2.
Dol ichocl ine (du grec do Zikhos : al longé) 2. 2 .1 .11
Durirétichron (du latin dura : dur et rétichron) 1.5.2.
ectaplexol - honlexol ectagé ectaplexat - honlexat ectagé ectaplexet - hoplexet ectagé ecta~lexie - ho~lexie ectagée
25.
Endogéotope (du grec endo :à l'intérieur et de géotope) 1 .3.2.
E'l'.'ilite ( du grec epi : sur;·Uthos : pierre) 2.1 .2.4. ~uilite ho~lexol, hoplexol épilitioue
Epiplexol strict (du grec epi : sur; plektos : souder)2.1 .2.4. épi-hoplexol, hoplexol épiplexé
Eréclode (du latin erigere : dresser) 2. 2 .1 . 9.
Erêcloïde 2.2.l .5.
Exo~éotope (du grec exo : à l'intérieur de et de géotope) 1 .3.2.
Faciès 2.3.
Fragistérite (de fragile et de stérite) 2.1 .3.4.
·-;éon (du grec gê : ter-re) 1 . 3. 2.
-:; éotope (du grec gê : terre; topos : lieu) l . 3. 2.
-; ley 2. l • 3. 5 .
3ramen (du latin gramen: gazon) 2.1 .2.4. gramé-hoplexol, hoplexol graméen
-; r am on 2 .1 . 2 • 4. gramo-hoplexol, hoplexol gramonéen
'; ravelon (de graveleux) 2 .1 . 3. 3. gravé-hoplexol, hoplexol graveleux
-; ravoli te (de gravillonnaire) 2 .1 . 3. 2. gravo-hoplexol, hoplexol gravolite
·~rumoclode.(du latin grumus: monticule) 2.2.1 .7.
'; rumorhize (du latin grumus : monticule; et du grec rhiza : racine) grumo-hoplexol, hoplexol grumorhique 2 .1 . 2. 5.
Hémicloîde (du latin hémi : moitié) 2.2.1 .4.
Holoplexion (du grec : ·halos: entier; plektos: souder) 1 .2.
Hoplexion(du grec horizein : borner; plektos : souder) 1 .2.
Honlexol 1 ~1 .1 . hoplexat hoplexet hop lexie
Horiclode (du grec· 'J'i:orizein : borner) 2. 2 .1 . 5.
Hydro-hydricme (du grec hudôr : eau) 2.0.1 .3.
26.
Hydromorphe (du grec hudô:r' : eau; morph.ê : forme) 2.0.l .3 •.
Hydrorétichron (du grec hudôr : eau et de rétichron) 2 .1 . 3. 5.
Hypoplex -(du grec hupo : en dessous de; p le kt os : souder) 1 . 5. 2. hypoplexol hoplexol hypogé hypoplexat - hoplexat hypogé hypoplexet - hoplexet hypogé hypoplexie - hoplexie hypogée
Hypsoplex-(du grec hupso : en hauteur; p"lektos : souder) 1 .5.2. hypsoplexol - hoplexol hypsogé hypsoplexat - hoplexat ·hyp:o :;é hypsoplexet - hoplexet hypsogé hypso~lexie - hoplexie hypsogée
Inframéta~lexion (du.latin inf~a :au dessous de et de métaplexion) 1 .23 métaplexion inférieur
Isaltérite .(du grec isoa: égal) 2.2.1.10
Isouhioue 2.2.2.2.
Kêlécline (du grec kê"lê : hernie) 2.2.1 .11
Kortode (du grec kortodes : plante annuelle) 2 .l • 2 .1 • korto-hoplexol; ho~lexol kortodé
Kortodon 2 .1 • 2 .1 • . korton-ho~lexol; hoplexol kortodéen
Kortophytion (du grec kortodes : plante annuelle; phuton: plante)2.1 .2.1
Laticlode (du latin "latus: côté) 2.2.1 .9.
Laticloide 2. 2 .1 • 5.
Leptoplexion-(du grec "leptos : mince~ p"lektos : souder) 1 .S.1 leptosupraplexion - supraplexion leptique leptométapl~xion - métaplexion leptique leptométaplexion suoérièur - supramétaplexion leptique leptométaplexion strict - métaplexion strict leptique leptométaplexion inférieur - inframêtaplexion leptique leptoinfraplexion infraplexion leptiaue
Litho-lithique (du grec lithos : pierre) 20.1 .S.
Lyso-plex- (du grec "lusis : dissolution; p lektos : souder) 1 . 5 .1 • lysoplexol hoplexol lysique lyso~lexat - hoplexat lysique lysoplexet - hoplexet lysioue lysoplexie - hoplexie lysique
M.astocl ine (du grec mastos : marne lle) 2. 2 .1 .11
27.
Méta~lex (du grec meta: centre; plektos: souder) 1 .2:1 ., 2.1 .2. Métaplexion MétaÛlexat Métaplexet Métaplexie
MétaDlexion strict 1 • 2. 3.
Monophyse (du f!Tec mo:ros : seul et de -physe) 2.1 .1 .4. mono-honlexol; hoplexol monophysé
Nécrophytion (du f!rec nékros : mort; phuton : nlante) 2 .1 • 2. 3. nécroplexol, hoplexol nécrophytio.ue
N~crumite (du grec nekroa : mort et de humifère) 2.1 .2.4. nécru-hoplexol 1 hoplexol nécrumique
Néophytion (du grec neos : nouveau; phuton : plante) 2.1 .2.2. néo-hoplexol; hoplexol néonhytique
Nésoîde (du grec nêsos : île) 2.2.1 .3.
Nuciclode (du latin nuais : noix; de l'anglais clod : motte) 2.2.1 .7.
Ophiagé (du grec ophis : ser}'lent et de-agé) 2 .1 .1 . 9. Ol!hiphasé, phase· ·9pha;a1gée
Orthoplex-(du grec orthos : droit; plektos :souder) 1 .5.3. orthosupraplexion - supraplexion orthique orthom€taplexion - métaplexion orthiaue orthoinfraplexion - infraplexion orthioue
Orthorilexol 1 • 5 .1 • hoplexol orthique
Paliphyse (du grec palin : de nouveau et de-nhyse) 2.1 .1 .3. pali-hoplexol, hoplexol ~aliphysé
Parorthoulexol (du grec para: contre ... ) 1 • 5 .1 . honlexol-narorthiou~ - -
Particule l .1 .1 •
Pauciclode (du latin pauai : peu nombreux) 2.2.1 .8.
Périgéotooe (du latin peri : autour de et de géotope) 1 .3.2.
Phase 1 .1 .1 ., 2.0.2
Phlogoîde (du grec phtogos : flamme) 2.2.1 .3.
Phorouhytion (du grec pho-Pos : qui porte; phuton : plante) 2.1 .2.4. phoro-~oplexol, hoplexol phorophytique
-physe (du grec phusis : expansion) 2 .1 .1 .1 •
Pléiophyse (du grec pleion : en plus et de -physe) 2.1 .1 .5. pléio-~hase, phase pléiophysée
Prophyse (du grec pro : avant et de -physe) 2 .1 .1 • 2. pro:hoplexol, hoplexol nrophysé
Psammiton (du grec psammos : sable) 2.1 .3.1 . psammi-ho~lexol, hoplexol psammitioue·
Pseudogley 2j .3.5.
Py€1oioue (du grec puelos : cavitê) 2.2.2.2.
28.
Rétichron (du latin reticulum : réseau; du grec khrôma : réti-hoplexol, hoplexol rétichrome
couleur)
Rétichron strict 2.1 .3.5.
Sealoline (du latin scala : échelle) 2.2.1 .11
Sol@noioue (du grec s6Zln : tube) 2.2.2.2.
Stéri te (du grec stereos : dur) 2 .1 • 3. 4. st€ri-hoplexol~ hoplexol st€rimorph3
Stigme (du latin stigmata : marque, piqûre) 1 .1 .1, 2.0.2.
Stipilgé (du latin stipe.s : tige et de agé) 2.1 .1 .8 stipa-hoplexol, hoplexol stipÏJ.gé .
Stomaphique (du grec stoma : bouche) 2.2.2.2.
2.1 .3.5.
Structichron ( de structure et du grec khrôma : couleur) 2.1 .2.7 structi-hoplexol, hoplexol structichrome
Structichron dyscrophe (du grec duscro : malcoloré) 2.1 .2.7
Structichron eutrophe (du grec eu : bien, trophê : croissance) 2.1 .2.7.
Structichron hydromorphe 2.1 .2.7.
Structichron pénévolué 2 .1 • 2. 7.
Structichron psammi tioue 2 .l . 2. 7 ~
Structichron strict 2 .1 • 2. 7.
Stylagé (du grec stulos : colonne et de-agé) 2.1 .1 .6. styla-ho~lexol~ hoplexol-stylagé
Supramétaplexion (du latin supra: au dessus de ••. ) l .2.2. métaplexion supérieur
Supraplex-(du latin supr~ Supraplexion Supraplexat Suoraplexet Supra;11exie
: au dessus de, du grec plektos : souder) l .2.2. 1 .1 .1
29.
Taxoide (du grec taxis:ordre) 2.2J .2.
To:>o-topof$ra!)hio.ue (du grec topos: lieu; graphe in: écrire) 2 .O .1 .1 .
'{éromorphe (du ~rec :cerôa: sec; moPph6 : forme) 2.0.1 .3.
Zoo-zoonique (du erec zôon : animal) 2 .o .l • 4.
Zoolithe (du grec zôon : animal; lithos : pierre) 2J .2.4.
