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AP PROCHE TECHNICO-ECONOMIQUE 38 A Abrasion Processus de détérioration et d’usure dû à l’utilisation d’agents abrasifs (usure abrasive). Acier Alliage métallique fer+carbone dont l’élément principal est le fer, et dont la teneur en carbonen’est pas supérieure à 2% (+ taux maxima en éléments soufre et phosphore). La présence de fortes teneurs en éléments carburigènes peut modifier la limite supérieure de la teneur en carbone. Acier allié Acier avec des ajouts de composants métalliques d’amé- lioration (chrome, cobalt, manganèse, molybdène, nickel, titane, vanadium…). Acier austénitique Acier dont la structure est austénitique à la température ambiante. Le fer se présente sous forme cubique à faces centrées ou fer Ƴ. Les sites interstitiels de l’austénite sont plus grands que ceux de la ferrite (fer α) et le fer Ƴ peut donc stocker plus de carbone que le fer α. Acier autotrempant Désigne les aciers dont la trempabilité est telle qu’un refroidissement à l’air permet de conférer une structure martensitique à des pièces de dimensions même impor- tantes. Acier doux Acier dont la faible teneur en carbone (inférieure à 0,05%) conduit à des caractéristiques mécaniques faibles et une forte ductilité. Acier durci par trempe Acier ayant subi un durcissement par trempe, toujours suivi d’un revenu (dans le seul cas de trempe dite bainitique, on s’abstient de ce traitement de revenu). Acier faiblement allié (Acier avec éléments d’alliage) Acier allié dont la teneur de chacun des composants amé- liorateur est inférieure à 5%. Acier ferritique Acier dont l’état ferritique est stable à toutes températures. Acier fortement allié Acier allié dont l’un au moins des composants améliorateur à une teneur supérieure à 5%. Acier inoxydable Acieralliéque l’ajout de composants améliorateurs (chrome, nickel,…) rend résistant à l’oxydation et à la corrosion (dans certaines limites). Adhérence Phénomène qui tend à maintenir un objet solidaire d’un autre objet (liaison entre deux surfaces en contact) - voir frottement. Adhérence du revêtement Aptitude d’une couche de revêtement à rester liée au substrat ou au métal/matériau de base. Adouci Etat métallurgique de produits ayant subi un traitement thermiquedit d’adoucissement en vue d’abaisser la dureté du métal. Ce traitementpermet de faciliter les opérations de mise en forme (par exemple frappe à froid) ou d’usinage. AFFIX Association (Française) des Fabricants de Fixations méca- niques. AFNOR ® Association Française de Normalisation. Organisme officiel national français de normalisation, qui publie les normes françaises. Ajustement Assemblage de pièces pouvant, en fonction des éléments assemblés, avoir plusieurs comportements (jeu, serrage). Alésage Opération d’usinaged’une surface intérieure cylindrique ou conique - par extension, forme obtenue par cette opération. Alliage Mélange ou fusiond’éléments métalliques entre eux ou/et avec d’autres éléments non métalliques, permettant d’ob- tenir des caractéristiques améliorées par rapport aux ca- ractéristiques des composants de base. Les élémentsajou- tés au métal sont totalement solubles dans ce dernier à l’état liquide et ils sont susceptibles d’entrer en solution solide ou de former des composés. Allongement Augmentation en valeur ou en pourcentage de la longueur entre repères d’une pièce lors d’une mise en traction- cette augmentation peut être temporaire (allongementélastique) ou définitive (allongement plastique). Allongement après rupture sur éprouvette (symbole A%) - sans unité - allongement après rupture sur éprouvettede traction, uniquement pour les vis, goujons, tiges filetées de classe de qualité 8.8 et supérieures. Voir NF EN ISO 898-1. Allongement après rupture sur produit entier (symbole Af) - sans unité - allongement après rupture sur produit entier, pour toutes les classes de qualité. Voir NF EN ISO 898-1 et NF EN ISO 3506-1. Aluminium (symbole chimique Al) métal blanc, brillant, fortement ductile, léger, s’auto-protégeant contre l’oxydation par production d’une couche d’alumine (résistanceà la corrosion atmosphérique) - utilisation en rivetage, dans l’industrie aéronautique, etc… AMDEC Analyse des Modes de Défaillance, de leurs Effets et de la Criticité - A pour but d'étudier et de maîtriser les risques de défaillance d'un produit, processus ou service. Amorphe Qualifie une matière dont les atomes ne sont pas ordonnés selon une structure cristallographique quelconque. Analyse chimique Détermination en laboratoire de la composition chimique d’un produit en pourcentages d’éléments. Techniques uti- lisées : spectrométries d’émission optique ou voie humide (plasma,…), microanalyses X quantitatives,… Anode Electrode sur laquelle se produit l’oxydationou la corrosion (opposée à la cathode). Anode Pôle électrique de signe positif. Anodisation Procédé d’oxydation anodique électrolytique permettant la transformation d’une couche superficielle du métal en couche de protection contre l’usure et/ou dans un but es- thétique - procédéparticulièrement utilisé sur les pièces à base d’aluminium. Anomalie Déviation par rapport à ce qui est attendu (peut être la cause de non-conformité ou défaut). Applicateur Organisation qui met en œuvre les revêtements sur les fixations. Il peut s’agir d’un applicateur sous-traitant du fabricant ou distributeur, ou d’une application intégrée. Aptitude à l’assemblage / au montage Aptitude des fixations à être assemblées/montées à l’aide du/des outil(s) approprié(s), et conformément aux exigen- ce(s) ou mode(s) opératoire(s) spécifié(s), le cas échéant. Arbre Axedestiné à transmette un mouvement de rotation. Pièce essentiellement destinée à s’insérer dans un alésage. Arc-boutement Phénomène d’adhérenceentre deux solides qui s’opposent à tout mouvement. Argent (symbole chimique Ag) métal blanc et brillant, inoxydable par l’oxygène, dissoluble dans l’acide nitrique - utilisation en revêtement (argenture). Argenture Revêtement métallique d’argent sur une pièce permettant d’améliorer sa résistance à la corrosion et/ou sa capacité de conductivité électrique ou thermique. Arrondi sous tête Surface de raccordement entre la tête et le corps d’une vis, dont la section se rapproche d’un quart de cercle - mesure par le rayon de ce cercle. Voir Rayon sous tête et Zone de raccordement tête-tige. ASME American Society for Mechanical Engineers - organisation internationale qui regroupe plus de cent vingt-cinq mille ingénieurs, résidant principalement aux Etats Unis, dont l'activité couvre le vaste domaine des sciences mécaniques. Elle est structurée en Sections géographiques, douze pour les Etats Unis et une pour l'étranger ; cette dernière divisée à son tour en quatre sous-sections, dont une pour l'Europe. Du point de vue technique les activités se structurent autour de trente-huit divisions chargées de l'organisation de con- grès, symposiums et forums spécialisés et de disséminer les informations pertinentes auprès des membres ayant exprimé leur intérêt. L'ASMEpublie de très nombreuses revues d'un très haut niveau scientifique et technique grâce à une politique stricte de sélection des contributions. Assemblage Action d’assembler des éléments formant un tout, montage, ensemble qui en résulte - réunion d’éléments divers ou hétéroclites. Assemblage mécanique Liaison de différentes pièces d’un ensemble mécanique. Assurance qualité Politique d’entreprise visant à avoir et donner confiance dans sa capacité à satisfaire les besoins de ses clients. ASTM American Society for Testing and Materials. Un des organismes nationaux des USA pour la normalisa- tiondes matériaux - sigle identifiant les normes publiées par cet organisme - par extension, produit réalisé avec des matériaux correspondants à certaines caractéristiques normalisées par cet organisme (référence courante dans certains marchés, notamment en industrie pétrolière). Attache Voir revêtement à l’attache. Austénite Constituant micrographique des aciers et fontes, cristalli- sant en réseau cubique à faces centrées (CFC) : solution solide d’un ou plusieurs éléments dans le fer gamma - voir acier austénitique. Austénite résiduelle Austénite non transformée subsistant à température am- biante après un traitement de durcissement par trempe. Austénitique (Symbole A) - nuances d’acier inoxydable. La désignation est complétée par un chiffre indiquant la composition (2 = alliage à base de chrome et nickel, 4 = alliage à base de chrome, nickel et molybdène) - elle peut être complétée après un tiret par des chiffres cor- respondant à 1/10 de la résistance minimale à la traction de la vis, exprimée en N/mm 2 , donnant ainsi une classe de qualité pour les fixations en acier inoxydable. Austénitisation Opération au cours de laquelle l’acierest porté à une tem- pérature supérieure à la limite de stabilité de la ferrite,de telle sorte que celle-ci se transforme en austénite. Austéno-ferritique Nuances d’acier inoxydable “Duplex”, à forte teneur en chromeet molybdène, adaptées à des conditions de service dans certains environnements très agressifs. 8. Vocabulaire du métier de la fixation

Vocabulaire Fixation 630 Definition Bv Ldoc19

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APPROCHE TECHNICO-ECONOMIQUE 38

AAbrasionProcessus de détérioration et d’usure dû à l’utilisationd’agents abrasifs (usure abrasive).AcierAlliage métallique fer+carbone dont l’élément principalest le fer, et dont la teneur en carbone n’est pas supérieureà 2% (+ taux maxima en éléments soufre et phosphore).La présence de fortes teneurs en éléments carburigènespeut modifier la limite supérieure de la teneur en carbone.Acier alliéAcier avec des ajouts de composants métalliques d’amé-lioration (chrome, cobalt, manganèse, molybdène, nickel,titane, vanadium…).Acier austénitiqueAcier dont la structure est austénitique à la températureambiante. Le fer se présente sous forme cubique à facescentrées ou fer Ƴ. Les sites interstitiels de l’austénitesont plus grands que ceux de la ferrite (fer α) et le fer Ƴpeut donc stocker plus de carbone que le ferα.Acier autotrempantDésigne les aciers dont la trempabilité est telle qu’unrefroidissement à l’air permet de conférer une structuremartensitique à des pièces de dimensions même impor-tantes.Acier douxAcier dont la faible teneur en carbone (inférieure à 0,05%)conduit à des caractéristiques mécaniques faibles et uneforte ductilité.Acier durci par trempeAcier ayant subi un durcissement par trempe, toujours suivid’un revenu (dans le seul cas de trempe dite bainitique, ons’abstient de ce traitement de revenu).Acier faiblement allié (Acier avec éléments d’alliage)Acier allié dont la teneur de chacun des composants amé-liorateur est inférieure à 5%.Acier ferritiqueAcier dont l’état ferritique est stable à toutes températures.Acier fortement alliéAcier allié dont l’un au moins des composants améliorateurà une teneur supérieure à 5%.Acier inoxydableAcier allié que l’ajout de composants améliorateurs (chrome,nickel,…) rend résistant à l’oxydation et à la corrosion (danscertaines limites).AdhérencePhénomène qui tend à maintenir un objet solidaire d’unautre objet (liaison entre deux surfaces en contact) - voirfrottement.Adhérence du revêtementAptitude d’une couche de revêtement à rester liée ausubstrat ou au métal/matériau de base.

AdouciEtat métallurgique de produits ayant subi un traitementthermique dit d’adoucissement en vue d’abaisser la duretédu métal. Ce traitement permet de faciliter les opérationsde mise en forme (par exemple frappe à froid) ou d’usinage.AFFIXAssociation (Française) des Fabricants de Fixations méca-niques.AFNOR ®

Association Française de Normalisation. Organisme officielnational français de normalisation, qui publie les normesfrançaises. AjustementAssemblage de pièces pouvant, en fonction des élémentsassemblés, avoir plusieurs comportements (jeu, serrage).AlésageOpération d’usinage d’une surface intérieure cylindrique ouconique - par extension, forme obtenue par cette opération.AlliageMélange ou fusion d’éléments métalliques entre eux ou/etavec d’autres éléments non métalliques, permettant d’ob-tenir des caractéristiques améliorées par rapport aux ca-ractéristiques des composants de base. Les éléments ajou-tés au métal sont totalement solubles dans ce dernier àl’état liquide et ils sont susceptibles d’entrer en solutionsolide ou de former des composés.AllongementAugmentation en valeur ou en pourcentage de la longueurentre repères d’une pièce lors d’une mise en traction - cetteaugmentation peut être temporaire (allongement élastique)ou définitive (allongement plastique). Allongement après rupture sur éprouvette(symbole A%) - sans unité - allongement après rupturesur éprouvette de traction, uniquement pour les vis, goujons,tiges filetées de classe de qualité 8.8 et supérieures. VoirNF EN ISO 898-1.Allongement après rupture sur produit entier(symbole Af) - sans unité - allongement après rupture surproduit entier, pour toutes les classes de qualité. Voir NFEN ISO 898-1 et NF EN ISO 3506-1.Aluminium(symbole chimique Al) métal blanc, brillant, fortementductile, léger, s’auto-protégeant contre l’oxydation parproduction d’une couche d’alumine (résistance à la corrosionatmosphérique) - utilisation en rivetage, dans l’industrieaéronautique, etc… AMDECAnalyse des Modes de Défaillance, de leurs Effets et de laCriticité - A pour but d'étudier et de maîtriser les risquesde défaillance d'un produit, processus ou service.AmorpheQualifie une matière dont les atomes ne sont pas ordonnésselon une structure cristallographique quelconque.

Analyse chimiqueDétermination en laboratoire de la composition chimiqued’un produit en pourcentages d’éléments. Techniques uti-lisées : spectrométries d’émission optique ou voie humide(plasma,…), microanalyses X quantitatives,…AnodeElectrode sur laquelle se produit l’oxydation ou la corrosion(opposée à la cathode). AnodePôle électrique de signe positif.AnodisationProcédé d’oxydation anodique électrolytique permettantla transformation d’une couche superficielle du métal encouche de protection contre l’usure et/ou dans un but es-thétique - procédé particulièrement utilisé sur les pièces àbase d’aluminium.AnomalieDéviation par rapport à ce qui est attendu (peut être la causede non-conformité ou défaut).ApplicateurOrganisation qui met en œuvre les revêtements sur lesfixations. Il peut s’agir d’un applicateur sous-traitant dufabricant ou distributeur, ou d’une application intégrée.Aptitude à l’assemblage / au montageAptitude des fixations à être assemblées/montées à l’aidedu/des outil(s) approprié(s), et conformément aux exigen-ce(s) ou mode(s) opératoire(s) spécifié(s), le cas échéant. ArbreAxe destiné à transmette un mouvement de rotation. Pièceessentiellement destinée à s’insérer dans un alésage.Arc-boutementPhénomène d’adhérence entre deux solides qui s’opposentà tout mouvement.Argent(symbole chimique Ag) métal blanc et brillant, inoxydablepar l’oxygène, dissoluble dans l’acide nitrique - utilisationen revêtement (argenture).ArgentureRevêtement métallique d’argent sur une pièce permettantd’améliorer sa résistance à la corrosion et/ou sa capacitéde conductivité électrique ou thermique. Arrondi sous têteSurface de raccordement entre la tête et le corps d’une vis,dont la section se rapproche d’un quart de cercle - mesurepar le rayon de ce cercle. Voir Rayon sous tête et Zone deraccordement tête-tige.ASMEAmerican Society for Mechanical Engineers - organisationinternationale qui regroupe plus de cent vingt-cinq milleingénieurs, résidant principalement aux Etats Unis, dontl'activité couvre le vaste domaine des sciences mécaniques.Elle est structurée en Sections géographiques, douze pourles Etats Unis et une pour l'étranger ; cette dernière divisée

à son tour en quatre sous-sections, dont une pour l'Europe.Du point de vue technique les activités se structurent autourde trente-huit divisions chargées de l'organisation de con-grès, symposiums et forums spécialisés et de disséminerles informations pertinentes auprès des membres ayantexprimé leur intérêt. L'ASME publie de très nombreuses revues d'un très hautniveau scientifique et technique grâce à une politique strictede sélection des contributions.AssemblageAction d’assembler des éléments formant un tout, montage,ensemble qui en résulte - réunion d’éléments divers ouhétéroclites.Assemblage mécaniqueLiaison de différentes pièces d’un ensemble mécanique.Assurance qualitéPolitique d’entreprise visant à avoir et donner confiancedans sa capacité à satisfaire les besoins de ses clients.ASTMAmerican Society for Testing and Materials.Un des organismes nationaux des USA pour la normalisa-tion des matériaux - sigle identifiant les normes publiéespar cet organisme - par extension, produit réalisé avec desmatériaux correspondants à certaines caractéristiquesnormalisées par cet organisme (référence courante danscertains marchés, notamment en industrie pétrolière).AttacheVoir revêtement à l’attache.AusténiteConstituant micrographique des aciers et fontes, cristalli-sant en réseau cubique à faces centrées (CFC) : solutionsolide d’un ou plusieurs éléments dans le fer gamma - voiracier austénitique.Austénite résiduelleAusténite non transformée subsistant à température am-biante après un traitement de durcissement par trempe.Austénitique(Symbole A) - nuances d’acier inoxydable. La désignation est complétée par un chiffre indiquant lacomposition (2 = alliage à base de chrome et nickel, 4 =alliage à base de chrome, nickel et molybdène) - ellepeut être complétée après un tiret par des chiffres cor-respondant à 1/10 de la résistance minimale à la tractionde la vis, exprimée en N/mm2, donnant ainsi une classe dequalité pour les fixations en acier inoxydable.AusténitisationOpération au cours de laquelle l’acier est porté à une tem-pérature supérieure à la limite de stabilité de la ferrite, detelle sorte que celle-ci se transforme en austénite.Austéno-ferritiqueNuances d’acier inoxydable “Duplex”, à forte teneur enchrome et molybdène, adaptées à des conditions de servicedans certains environnements très agressifs.

8 . V o c a b u l a i r e d u m é t i e r d e l a f i x a t i o n

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AutofreinageDispositif incorporé à une fixation, destiné à limiter lespossibilités de dévissage d’un assemblage - voir Freinage.AutopassivationCouche de conversion naturelle réduisant la vitesse de cor-rosion du substrat, par exemple pour l’acier inoxydable,l’aluminium, le titane. AxeEn physique, droite orientée avec origine et unité.En mécanique, désigne un arbre tournant.En langage GPS, éléments tolérancés ou de référence réelsconstruits.Ligne rectiligne fictive d’une surface ou d’un volume de ré-volution représentée en trait fin mixte (exemple : axe d’unevis).AxialLongitudinal ou parallèle à l’axe de la pièce, habituellementen référence aux contraintes axiales de traction et de com-pression.A2 et A2-70Nuances d’acier inoxydable - le “A“ indique un acier austé-nitique, le “2” un alliage à base de chrome et nickel, ledeuxième groupe de la désignation indique (si présent) le1/10° de la résistance minimale à la traction de l’élémentde fixation exprimée en N/mm2.A4, A4-70 et A4-80Nuances d’acier inoxydable - le “A” indique un acier austé-nitique, le 4 un alliage à base de chrome, nickel et molyb-dène, et le deuxième groupe de la désignation indique (siprésent) le 1/10° de la résistance minimale à la traction del’élément de fixation exprimée en N/mm2.

BBainiteConstituant formé par décomposition de l’austénite dansun intervalle de température compris entre les tempéra-tures où se forme la perlite et celles auxquelles apparaît lamartensite. Elle est formée de grains de ferrite dans les-quels le carbone a finement précipité sous forme de car-bures. BardageParoi de façade constituée d’éléments rapportés sur unestructure, le plus généralement pour des bâtiments indus-triels (bacs-acier ou panneaux-sandwiches posés avec desfixations de second-œuvre).BesoinCe qui parait nécessaire ou indispensable à quelqu’un. Surle plan économique, raison pour laquelle le client est prêtà débourser une somme. Peut être un produit ou un ser-vice. Un CBB (calcul de besoin brut) exprime un prévision-nel de consommation destiné à permettre l’anticipation desapprovisionnements afin d’éviter tout manquant.BienObjet matériel fabriqué et commercialisé. Son achat satis-fait le besoin de celui qui l’acquiert.

Bore(symbole chimique Bo) composant non métallique noiraméliorant la trempabilité des aciers à taux de carboneinférieur à 0,8%, tout en permettant l’économie d’autreséléments beaucoup plus coûteux (nickel, chrome ...etc).BorurationTraitement thermochimique auquel est soumis un alliageferreux, le maintien à température étant réalisé dans unmilieu convenable pour obtenir un enrichissement super-ficiel en bore. Réalisé à haute température, ce traitementdonne naissance à une couche de dureté élevée.BoulonEnsemble composé d’une vis et d’un écrou, parfois accom-pagné d’une ou deux rondelles (cas des boulons précon-traints pour construction métallique).Bout filetéTige filetée de longueur non normalisée.BrasageProcédé permettant l’assemblage permanent par brasurede deux pièces métalliques de nature identique ou diffé-rente. Consiste à combler un joint par capillarité ou infil-tration d’un métal d’apport dont la température de fusionest inférieure à celle des pièces assemblées.Brinell (essai Brinell)Test de dureté de surface par mesure d’empreinte résul-tant d’une pénétration sans à-coup et progressive sous unecharge définie d’une bille de diamètre normalisée - mesureHB.BrochageProcédé permettant d’usiner des surfaces (souvent inté-rieures) par repoussage à l’aide d’un outil à tranchants mul-tiples appelé broche. Exemple : réalisation de cannelures.BronzeAlliage de cuivre (symbole chimique Cu) et étain (symbolechimique Sn), pouvant être complété par du nickel, de l’alu-minium ou du silicium - bonne résistance à la corrosion.Brouillard salin neutre (essai) ou BSEssai de corrosion accéléré de résistance à l’oxydation defixations revêtues, par contrôle destructif dans une enceinteclimatique à ambiance tempérée, humide et salée - Larésistance à la corrosion au brouillard salin est générale-ment spécifiée en heures (mesure en heures d’apparitiondes phénomènes d’oxydation blanche et/ou de rouillerouge).BrunissageOpération de finition par immersion dans un bain alcalinchaud ou résultant d’une opération de trempe thermiqueà l’huile, colorant les pièces traitées en noir ou brun foncé.BSVoir Brouillard salin neutre.BS – BS EN – BS EN ISO – BS ISOSigles identifiant les normes du Royaume-Uni publiéespar le BSI et précédant le numéro de la norme.BSIBritish Standard Institute.Organisme officiel national de normalisation du Royaume-Uni.

CCahier des charges fonctionnel (CdCF)Document par lequel le demandeur exprime son besoin oucelui qu’il est chargé de traduire, en termes de fonctionsde service et de contraintes. Pour chacune d’elles sont dé-finis des critères d’appréciation et leurs niveaux. Chacun deces niveaux doit être assorti d’une tolérance ou flexibilité.CalibreBague ou tampon, lisse ou fileté, utilisé pour des contrôlespar comparaison sur arbre et alésage lisse ou fileté.CalmageAddition au moment de la coulée de l’acier, d’élémentsavides d’oxygène (silicium, aluminium,…) susceptibles deformer avec lui des composés stables pour réduire ou sup-primer l’effervescence de cet acier.CalorisationProcédé thermochimique de diffusion superficielled'aluminium (cémentation par l'aluminium).CapabilitéCapacité d’un système à remplir de façon pérenne la fonc-tion demandée - notion utilisée pour la maitrise statistiquedes procédés (SPC) permettant de mesurer la capacité d’unéquipement ou d’un procédé à réaliser des pièces dans unintervalle de tolérance défini - voir la norme ISO 16426.Carbone(symbole chimique C) composant non métallique simple,utilisé dans la composition des aciers sous forme de cokedans les haut-fourneaux.CarbonitrurationTraitement thermochimique produisant une diffusion decarbone et azote sur une surface métallique. Généralementcette opération est suivie d’un durcissement par trempe +revenu.CardanType d’accouplement permettant la transmission de puis-sance entre deux arbres avec désalignement angulaire.Carte de contrôleOutil utilisé en contrôle qualité afin de maîtriser les procé-dés de fabrication - Permet de détecter le moment ou appa-rait une défaillance entrainant une dérive.CathodeElectrode sur laquelle se produit la réduction (opposée àl’anode). Pôle électrique de signe négatif.CavitationErosion à la surface d’un solide par formation et évolutionde cavités, au contact d’un liquide.CCPUCertificat de Contrôle Produit par l’Usine, certificat de confor-mité en usine, garantissant la conformité de la matière pre-mière à une norme matière et /ou à un cahier des charges, etrésultant de son analyse chimique et d’essais mécaniques.CémentationTraitement thermochimique de diffusion afin d’obtenir undurcissement superficiel des métaux par augmentation dela teneur en carbone - effet “cœur tendre/peau dure”. Cetteopération est toujours suivie d’un traitement thermique detrempe + revenu, afin d’obtenir le durcissement de la cou-che enrichie par formation de martensite.

CENComité Européen de Normalisation. La publication des normes européennes est assurée parles organismes nationaux des différents pays.CéramiqueMatériau à base d’oxydes de carbures, nitrures… Obtenu par solidification à haute température ou frittage.Certificat 2.2Relevé de contrôle avec mention des résultats d’essaiseffectués sur la base de contrôles non spécifiques auregard des spécifications de la commande - rédigé selonspécifications de la norme NF EN 10204.Certificat 3.1Certificat avec mention des résultats d’essais effectués surla base de contrôles spécifiques à une commande et validépar un représentant du producteur hiérarchiquement indé-pendant des services de fabrication - rédigé selon spécifi-cations de la norme NF EN 10204.CertificationLabel attribué à un produit ou à une organisation par unorganisme tierce partie mandaté assurant la capacité duproduit ou de l’organisation à obtenir de façon pérenne lesrésultats attendus.Certificat de conformitéCertificat de contrôle de conformité à la commande de lalivraison - la demande et la rédaction de ce document doi-vent être effectuées avant la livraison effective des produitsconcernés.Certificat matièreCertificat délivré par le fabricant, mentionnant les donnéesmétallurgiques du produit de base ayant été utilisé pourproduire le produit fini concerné - la demande et la rédactionde ce document doivent être effectuées avant la livraisoneffective des produits concernés.CETIM ®

Centre Technique des Industries Mécaniques.Organisme d’études, de recherche, d’essais et contrôles,de formation et d’information technique pour les métiersde la mécanique.ChanfreinAngle rabattu ou usiné d’une pièce, supprimant une arêtevive et améliorant la résistance. ChargeEffort supporté par une ou plusieurs pièces, exprimé ennewtons (N) ou déca-newtons (daN) (mécanique) - matièresolide ajoutée à un polymère pour améliorer ses propriétés(chimie).Charge (sous-lot)Quantité de fixations identiques issues du même lot de fa-brication et revêtues ensemble en une seule fois. Le même procédé de revêtement signifie : pour un procédé continu, le même cycle de traitement sansaucune modification de réglage ; pour un procédé discontinu, le même cycle de traitementpour des charges identiques et consécutives. Le lot de fabrication peut être divisé en plusieurs chargespour les besoins de la fabrication, ces charges étant ensuiteréassemblées dans le même lot de fabrication.

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APPROCHE TECHNICO-ECONOMIQUE 40

Charge de galvanisationQuantité de fixations identiques, nettoyées, décapées àl’acide, fluxées et galvanisées en même temps dans unmême panier de galvanisation.Charge de rupture(symbole Rm) valeur maximale de la contrainte conven-tionnelle atteinte lors d’un essai de traction normalisé. Charge d’épreuveLors d’un essai de traction, effort supporté sans déforma-tion permanente par l’ensemble des pièces du lot testé -pour l’acier et selon la classe de qualité, valeur compriseentre 88 et 94% de Rm (charge de rupture).Charge maximaleLors d’un essai de traction, effort maximum supporté parla pièce testée après dépassement de la limite d’élasticitéet rupture possible.Charpy (mouton de Charpy)Test de résilience par mesure de l’énergie de choc néces-saire à la rupture d’une éprouvette normalisée, entailléeen V ou en U, sous l’action d’un pendule.CHCVis à tête cylindrique à six pans creux.Choc sur filetBosselure, éraflure, encoche sur le filetage provoquée parune action extérieure en cours de fabrication ou de mani-pulation de la pièce.Choc thermiqueBrusque variation de la température interne d’une pièce,entraînant la modification de ses propriétés et pouvant en-gendrer une rupture.ChromageRevêtement métallique de Chrome. ChromatationOpération visant à apporter des chromates dans la masseou en surface de pièces obtenue par la réaction d’une so-lution contenant des composés de chrome hexavalent, afind’en renforcer la résistance à la corrosion. Chrome(symbole chimique Cr) métal blanc, dur et inoxydable utiliséen alliage pour améliorer les qualités de résistance à l’oxy-dation à la traction ou à l’usure et en composant de revête-ment de surface associé au zinc - Il est surtout présent àl’état trivalent (Cr3) ou hexavalent (Cr6).Chrome hexavalentChrome à l’état d’oxydation +6 agissant comme inhibiteurde corrosion et utilisé pour former une couche de conversionau chromate. Le chrome hexavalent est considéré commesubstance toxique par son aspect cancérigène et allergèneet soumis à réglementation.Chrome trivalentChrome à l’état d’oxydation + 3 utilisé pour former unecouche de conversion de passivation, qui peut remplacerune couche de conversion au chromate.ChromisationTraitement thermochimique auquel est soumis un alliageferreux, le maintien à température étant réalisé dans un mi-lieu convenable pour obtenir un enrichissement superficielen chrome qui diffuse vers l’intérieur de la pièce. La couchesuperficielle peut être formée de chrome quasiment pur.

CinématiqueEtude du mouvement des corps sans prise en compte desforces qui le provoque - Par extension, permet de connaitrela volumétrie potentielle d’un système mécanique en mou-vement.CirclipsAnneaux d’arrêt pour arbre (circlips extérieurs) ou alésage(circlips intérieurs).CircularitéSpécification géométrique tolérancée relative au profil dechaque section droite d’un cylindre extérieur dont la formeest comparée à un cercle parfait.CisaillementSollicitation mécanique revenant à sectionner par une forceperpendiculaire à l’axe de la pièce une section droite en deuxsections opposées.Classe de flexibilitéIndication littérale placée au niveau d’un critère d’apprécia-tion et permettant de préciser son degré de négociabilité oud’impérativité.Classe de qualitéLa classe de qualité représente l’ensemble des caractéris-tiques mécaniques et physiques minimales et/ou maxi-males que doivent satisfaire les vis, goujons, tiges filetéeset écrous à filetage métrique ISO (par exemple : matériauet traitement thermique, résistance à la traction pour lesvis, charge d’épreuve pour les écrous), avec les méthodes etprogrammes d’essais correspondant. La classe de qualitéest représentée par un symbole (exemple : vis 8.8, écroude classe 8...). La classe de qualité est reprise par lemarquage (voir ce terme).ClavetageTechnique d’assemblage par clavette.ClavettePièce assurant la liaison démontable entre plusieurs piècesen rotation et/ou translation (par exemple entre un moyeuou une poulie et un arbre).Clef à chocsOutil de serrage ou desserrage puissant mais imprécis, àréserver aux blocages.Clef dynamométriqueOutil de serrage indiquant ou limitant le couple de serrage,utilisé notamment en montage de charpente métallique.ClinchageTechnique d’assemblage mécanique de tôles par processd’emboutissage.ClipComposant en tôle ou plastique destiné à assembler deuxéléments par pression.CoaxialitéSpécification géométrique tolérancée relative à deux cylin-dres d’axe théoriquement parfait et commun.Coefficient de frottement(symbole µ) Grandeur sans unité exprimant la force néces-saire pour assurer le glissement de pièces entre elles -cette force est dépendante de la matière des pièces, del’état des surfaces, de la lubrification éventuelle… etc.

CollageProcédé d’assemblage de plusieurs pièces par l’intermé-diaire d’un produit d’apport possédant des qualités adhé-sives.CompétitivitéCapacité à affronter dans de bonnes conditions les entre-prises concurrentes et les exigences des clients. Par ex-tension, capacité à obtenir des conditions économiques sa-tisfaisantes.CompositeMatériau composé d’une charge (fibre de verre, fibre decarbone) et d’un liant permettant une solidification par ré-action chimique.CompressionContrainte mécanique équivalente à l’action d’une forcequi exercerait une pression à chaque extrémité d’un élé-ment rectiligne. Cette contrainte cause une déformationélastique ou plastique de la pièce : raccourcissement dansla direction de l’effort appliqué (contraire de la traction).Condition fonctionnelle (Cote condition)Dimension permettant d’assurer les conditions normalesde fonctionnement d’un produit. Elle peut être unilimite oubilimite.ConductibilitéPropriété d’un matériau à propager un flux thermique ouélectrique, caractérisé par sa conductivité (thermique ouélectrique).Conductivité thermique(symbole k) capacité d’un matériau à conduire la chaleurd’un flux thermique stabilisé. Contrainte(symbole σ) rapport de la force (force extérieure ou tensioninterne) appliquée sur une pièce à l’élément de surfacesur laquelle elle agit. Contrainte admissible(symbole σc) produit de la contrainte calculée d’après lacharge maximale estimée et d’un coefficient de sécurité(supérieur à 1) utilisé pour intégrer les inconnues et lesbesoins de sécurité. ContrôleAction de mesurer, essayer, examiner, passer au calibreles caractéristiques d’un produit.Contrôle (selon ISO 9001)Vérification d’une ou plusieurs caractéristiques conformé-ment à un protocole établi (norme, spécification technique,règle interne..). Un contrôle est non destructif sauf spéci-fication contraire - par exemple contrôle dimensionnel parpied à coulisse, contrôle par calibre d’un filetage, présenced’une patte de clip, défaut de surface visuel…Contrôle destructifType de contrôle altérant les pièces concernées et empê-chant leur mise en utilisation ultérieure (exemple : testbrouillard salin, essai de rabattement de tête…).Contrôle dimensionnelVérification des dimensions caractéristiques normativesou spécifiques d’un échantillonnage de pièces d’un lot,effectué avant livraison et pouvant donner lieu à un certificatde contrôle.

Contrôle non destructifType de contrôle effectué sans altération des pièces con-cernées et permettant leur mise en utilisation ultérieure(exemple : contrôle dimensionnel, radiographie, contrôle deprofil…). En plus du contrôle dimensionnel, c’est l’ensem-ble des procédés permettant de contrôler une pièce afinde déceler d’éventuels défauts (débouchant ou non) tout enpréservant l’intégrité (chimique, métallurgique, physiqueet mécanique) de la pièce. Les méthodes les plus utiliséessont : • ressuage (détection de défaut débouchant en surface).• magnétoscopie (détection de défaut débouchant et sous-

jacent en surface).• sondage aux ultrasons (détection de défaut à cœur).• radiographie aux rayons X ou Gamma (détection de défaut

à cœur).CoplanaireAdjectif définissant une caractéristique contenue dans unmême plan.Corps de boulonVis avec partie lisse sous tête et partiellement filetée.CorrosionDestruction progressive d’une pièce par effet chimique ouélectrochimique (environnement) conduisant à une altéra-tion de surface et une dégradation des caractéristiques mé-caniques.Corrosion caverneuseCorrosion par diminution de la concentration en oxygènedans des zones particulières, due à des criques, interstices,impuretés, imperfection de la couche de protection… Corrosion cyclique (essai)Essai de corrosion au cours duquel les fixations sont gé-néralement exposées à une combinaison de différents en-vironnements, en continu ou par intermittence (brouillardsalin, humidité, température élevée ou basse, etc…) voirBrouillard salin neutre.Corrosion de contactPhénomène lié au contact électriquement conducteur entreau moins deux matériaux métalliques de nature différente(couplage galvanique) qui, en présence d’eau, entraine uneattaque électrochimique accrue du métal le moins noble- Voir Corrosion galvanique.Corrosion – érosionAction conjointe de la corrosion et de l’érosion due à l’écou-lement d’un fluide corrosif, qui accélère l’enlèvement dematière.Corrosion galvaniqueCorrosion électrochimique accélérée entre deux matériauxde potentiel électrolytique différent, résultant de la pro-duction d’un courant électrique entre eux par échanged’électrons en présence d’un électrolyte (humidité, eau..)- “effet de pile” (contact métal/métal plus noble ou avec unconducteur non métallique dans un électrolyte corrosif).Corrosion généraliséeType de corrosion qui attaque et détériore la surface d’unmétal de manière uniforme.Corrosion par piqûresCorrosion locale se manifestant par une attaque superfi-cielle produisant des points jusqu’à formation de cavitésperpendiculaires à la surface de la pièce.

8 . V o c a b u l a i r e p r o d u i t s d e f i x a t i o n

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Corrosion sous contrainteProcessus de fissuration qui requiert l’action simultanéed’une contrainte (appliquée en service ou résiduelle de fa-brication) et d’un agent corrosif.CorroyéSe dit d’un matériau métallique qui a été déformé par al-longement.Cotation fonctionnelleCotation permettant à partir de conditions fonctionnelles ex-primées sur le dessin d’ensemble de déterminer les cotesfonctionnelles tolérancées.Cote conditionVoir condition fonctionnelle.Couche de conversionCouche superficielle obtenue par traitement chimique ouélectrochimique, constituée d’un composé du métal dusubstrat et d’éléments de la solution de traitement (parexemple couche de conversion au chromate, passivation,phosphatation…).CouléeLot de produit issu d’une fabrication homogène d’acier oud’alliage dans l’industrie sidérurgique.Couplage galvaniqueVoir Corrosion galvanique.CoupleProduit vectoriel de la distance d’application d’une forceexercée au centre de rotation par la force exercée (effet delevier). Effort de rotation appliquée à un axe. Couple de serrageValeur du couple de force à exercer sur ou à l’aide d’un ou-tillage, déterminant le serrage d’une pièce de fixation pourl’obtention d’une tension interne à celle-ci afin d’obtenir latenue de l’assemblage.Coût completEnsemble des dépenses engagées pour définir, dévelop-per, fabriquer, acheter, approvisionner, stocker, mettre enœuvre et gérer un produit. Plus le prix d’un produit estfaible, plus l’écart entre prix et coût complet est grand : parconséquent, notion particulièrement importante pour lesproduits de fixation.CpEn Maitrise Statistique des Procédés (SPC), valeur repré-sentant l’aptitude d’un procédé à produire de manière pré-cise et répétable.CpkEn Maitrise Statistique des Procédés (SPC), valeur repré-sentant le centrage de la production par rapport aux limitesde tolérance.CriqueEntaille ou fente pouvant apparaître lors du process de for-geage d’une pièce, notamment sur un pan ou angle de têtede vis.CruciformeSe dit d’une empreinte (entrainement en creux dans unetête de vis) ou d’un outil de manœuvre (tournevis, emboutde serrage) conique et de section en forme de croix : pour lesfixations l’empreinte cruciforme Pozidrive® ou l’empreintePhillips® sont généralement utilisées.

CuissonProcédé de chauffage du revêtement afin d’obtenir unecouche réticulée solide et adhérente, par exemple pour lesrevêtements de zinc lamellaire, les finitions sealer ou top-coat. L’opération ne peut s’effectuer lors du procédé decuisson.Cuisson (Durée de)Période de temps pendant laquelle les fixations revêtuessont maintenues à la température de cuisson spécifiée.CuivrageRevêtement de cuivre déposé sur une surface.Cuivre(symbole chimique Cu) Métal rouge, malléable, composantde base aux bronzes et laitons, et utilisé en revêtementpour ses propriétés de conductivité électrique. CylindricitéSpécification géométrique tolérancée relative à cylindredont la forme est comparée à un cylindre étalon parfait.

DDacromet®

Type de revêtement (déposé et protégé) composé de la-melles de zinc et aluminium dans une matrice d’oxydes dechrome avec un lubrifiant intégré - comporte du chrome 6.DécapageOpération mécanique ou chimique afin de rendre exemptede dépôt, lubrifiant, matière non désirée (oxydes, corpsgras, sels, incrustation de métaux,..), la surface du produittraité - cette opération est le plus souvent réalisée avantune opération de revêtement.Décapage chimiqueElimination des oxydes ou autres composants présents àla surface d’un métal par l’action chimique ou électrochi-mique d’une solution acide.DécarburationDénaturation d’un acier, souvent à l’occasion d’un traite-ment thermique, par oxydation superficielle détruisant lecarbone de l’alliage et pouvant provoquer la formationd’oxyde de fer (calamine). Cette diminution de la quantitéde carbone en surface fait suite à une réaction avec une ouplusieurs substances chimiques mise en contact avec lasurface à température élevée (pollution de l’enceinte d’unfour).DécolletageMise en forme d’une pièce par usinage et enlèvement demétal à l’aide d’un outil coupant.DécoupageRéalisation d’une pièce plane à partir d’une tôle (ou feuil-lard) à l’aide d’un poinçon et d’une matrice - la pièce ob-tenue peut rester plate (rondelle) ou être pliée (agrafe).DéfautNon satisfaction aux exigences de l’utilisation prévue (lesexigences spécifiées peuvent être différentes des exigencesde l’utilisation prévue).Déformation élastiqueModification réversible des caractéristiques dimensionnel-les d’une pièce sous l’effet d’une force.

Déformation plastiqueChangement irréversible des caractéristiques dimension-nelles d’une pièce sous l’effet d’une force.DéforméeReprésentation graphique de la déformation d’un solide.DéfragilisationTerme à ne pas utiliser, voir Dégazage.DégazageProcédé ou opération de chauffage de pièces dans un fourà atmosphère contrôlée, à une température et pendant unedurée prédéfinie, afin de minimiser le risque de fragilisationpar l’hydrogène. Les termes “élimination de la fragilisationpar l’hydrogène” et “défragilisation” sont incorrects du pointde vue technique car la fragilisation est irréversible.Dégazage (durée de)Période de temps pendant laquelle les fixations revêtuessont maintenues à la température de dégazage spécifiée. DégraissageOpération d’élimination des substances grasses et résidusprésents à la surface d’une pièce dus au processus de fa-brication.Délamination du revêtementSéparation d’une ou de plusieurs couches de revêtementdu matériau de base et/ou du substrat.Delta-protekt ®

Sous-couche de revêtement organo-minérale contenant duzinc lamellaire - appliqué seul, ce revêtement (déposé etprotégé), permet d’obtenir une bonne résistance à la cor-rosion avec une épaisseur de 10 µm - ne contient pas dechrome 6. Dépôt chimiqueRevêtement métallique obtenu par réaction chimique. Ilpeut s’agir d’un dépôt autocatalytique (par exemple nickelchimique) ou d’un dépôt au trempé par déplacement. Dépôt électrolytiqueRevêtement à base métallique effectué par électrolysedans un ou des bains à base de sels de métaux - L’épais-seur et la maîtrise du cycle de fabrication déterminent leniveau de performance contre la corrosion. DérogationAutorisation écrite d’utiliser ou de livrer des produits nonconformes aux exigences spécifiées, pour une durée et/ouune quantité définie.DesserrageDiminution de l’effort de tension dans un assemblage, pou-vant être due à une variation thermique, un dévissage, untassement… Regroupe l'ensemble des phénomènes quiprovoquent une perte de tension dans les fixations visséesprécontraintes.DétenteOpération de revenu consistant en un réchauffement mo-déré (moins de 200°C) de pièces après trempe pour dimi-nuer les tensions internes dues à cette opération sans ef-fet significatif sur la dureté.DévissageRotation angulaire relative des fixations vissées, qui pro-voque un desserrage, et peut provoquer la rupture ou laperte d'un des éléments de l'assemblage.

DINDeutsches Institut für NormungOrganisme officiel national allemand de normalisation -par extension, intitulé de norme émise par cet organisme.DIN – DIN EN – DIN EN ISO – DIN ISOSigles identifiant les normes allemandes publiées par laDIN et précédant le numéro de la norme.Diagramme de ParetoPrésentation sous forme de graphique des faits par ordredécroissant d'importance et établir ainsi les ordres depriorité.Diffusion thermiqueVoir revêtement de zinc par diffusion thermique.DispersionPlage de tolérance ou écart de valeur admis pour un en-semble de mesures, résultant de l’imprécision des process,outillages et instruments de mesure, défini par des tableset degrés de précision - autres termes : Mélange tolérance- dispersion admissible - dispersion d’un process).DisponibilitéAptitude d’un produit à être utilisable ou livrable quand l’uti-lisateur le désire. C’est un ratio établi à partir de la fiabilitéet de la maintenabilité d’un système.Disqualification (non-qualité)Ecart global constaté entre la qualité visée et la qualité ef-fectivement obtenue.Domaine élastiquePlage de sollicitation par une force où l’allongement réver-sible est proportionnel à l’intensité de la force.DorureProcédé par traitement électrolytique, chimique, placage,d'un revêtement métallique d'or sur une surface.DuclanisationProcédé d'étamage chimique par contact ou par déplacementde petites pièces en masse.DuctilitéMesure de l’aptitude d’un matériau à subir une déformationplastique avant rupture.Ductilité du revêtementAptitude du système de revêtement à suivre la déforma-tion élastique et/ou plastique de la fixation sans altérer lescaractéristiques fonctionnelles du revêtement, par exem-ple lors du serrage, de la mise à plat de rondelles coniques,d’opérations de mise en forme ultérieures comme le rive-tage pour les rivets aveugles ou le sertissage de l’anneaunon métallique des écrous autofreinés.DuplexNuances d’acier inoxydable austéno-ferritique. Le pour-centage de ferrite, compris entre 40 et 70% selon lesnuances, est adapté en vue de l’optimisation des propriétésmécaniques et de la résistance à la corrosion. Largementutilisés dans les industries chimiques et pétrolières, leurdomaine d’application s’étend dans les “énergies vertes”,l’industrie agro-alimentaire et les secteurs liés à la santéVoir austéno-ferritique.

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APPROCHE TECHNICO-ECONOMIQUE 42

DurcissementAugmentation locale ou à cœur de la dureté d’un matériau,volontaire ou survenue durant la fabrication, par effet chi-mique, physique, mécanique ou thermique.Durcissement par trempeDurcissement d’un acier obtenu après traitement thermi-que comprenant une austénitisation suivie d’un refroidisse-ment suffisamment rapide pour que l’austénite se trans-forme plus ou moins totalement en martensite ou en bainite.Durée de vie en fatigueNombre total de cycles de mise en contrainte d’intensitéfixée qui entraîne la rupture par fatigue de la pièce testée- le nombre de cycle peut être converti en temps de travail.DuretéRésistance à la pénétration ou à l’usure par l’abrasion sousun effort localisé en surface d’un matériau - cette résistanceest liée aux caractéristiques mécaniques de la pièce et estmesurée par des méthodes normalisées (voir Brinell,Rockwell, Vickers).

EEbauchePièce partiellement réalisée, dont les traits d’ensemblesont finalisés et la finition reste à faire (par exemple filetage,traitement thermique, etc.).EbavurageOpération de meulage ou tonnelage consistant à enleverdes surépaisseurs ou bavures métalliques sur des pièces.EcartDifférence entre deux grandeurs. Dans une cote toléran-cée, les écarts permettent de lier la dimension maxi (écartsupérieur) et la dimension mini (écart inférieur), donc lazone de tolérance à la dimension nominale.EchantillonLot minimum de pièces représentatif d’une fabrication.EchantillonnageSélection de divers échantillons issus d’un même process.Echantillons initiaux (EI)Echantillon issu d’une même fabrication nécessitant uncontrôle systématique (dimensionnel, documentaire..) dechacune des pièces par le Service Assurence Qualité duClient.EchelleRapport entre la longueur d’un élément d’un dessin et lalongueur réelle de l’élément représenté.EcrouPièce d’assemblage taraudée avec une forme permettantl’entraînement par un outil et destiné à être vissé sur unélément fileté.EcrouissageEffet d’augmentation de la résistance élastique d’une piècepar déformation plastique préalable à une températureinférieure à celle de recristallisation sans variation de larésistance à la rupture.EEESigle désignant l’espace Economique Européen.

EFDAEuropean Fasteners Distribution Association.Association européenne des distributeurs de produits defixation.Effet de pointeCorrespond à la tendance d'un revêtement électrolytiqueà aller prioritairement sur les parties saillantes des piècesplutôt que dans les parties creuses.EffortForce définie en terme mécanique par ses caractéristiques(valeur numérique, amplitude, orientation, durée, fréquen-ce…).Effort tranchantForce provoquant le cisaillement d’une pièce.EHEEnvironmental Hydrogen Embrittlement : voir Fragilisation par l’hydrogène externe.EIVoir Echantillons initiaux.EIFI ®European Industrial Fasteners Institute.Association européenne des fabricants de produits de fixa-tion - gère entre autres les symboles d’identification desfabricants européens pour le marquage des pièces.ElasticitéFaculté pour une pièce de reprendre ses caractéristiquesdimensionnelles initiales après la cessation d’une forcequi aura eu pour effet de les modifier (le domaine de défor-mation élastique est le premier défini lors d’un essai detraction).ElastomèreMatière plastique obtenue par vulcanisation.ElectroérosionProcédé d’usinage qui consiste à enlever de la matièreconductible en utilisant des arcs électriques.ElectrolyseDécomposition chimique de substances produite sous l’ac-tion d’un courant électrique - opération volontaire destinéeà provoquer une déposition : dans un bain constitué par unesolution du sel de métal à déposer, sont immergées uneanode de ce métal à l’état pur et les pièces à revêtir quiservent de cathode.ElectrolytiqueVoir Revêtement électrolytique.ElectrophorétiqueVoir Revêtement électrophorétique.Elément carburigèneElément d’alliage ayant tendance à former un carbure stablecomme par exemple le chrome qui se combine avec lecarbone pour donner : Cr23C6. Les éléments carburigènesque l’on peut trouver dans l’acier sont : Manganèse (Mn),Chrome (Cr), Cobalt (Co), Tungstène (W), Vanadium (V),Titane (Ti), Niobium (Nb), Zirconium (Zr)…Elément de référenceElément réel linéique ou surfacique de la pièce à partirduquel les tolérances géométriques sont spécifiées. Surun dessin, cet élément s’identifie par un triangle plein ouvide lié à un cadre portant le repère de l’élément considéré.

Elément tolérancéElément réel linéique ou surfacique de la pièce sur lequeldevront être respectées les tolérances imposées. Sur undessin, cet élément s’identifie par une flèche liée à une lignede rappel.Elimination de la fragilisation par l’hydrogèneNe pas utiliser - voir Dégazage.EmbaseSurface d’appui élargie d’une pièce de fixation permettantd’améliorer la répartition des efforts et la diminution de lapression exercée sur la pièce fixée en contact.EmboutForme ou élément à l’extrémité d’un outil de vissage à in-sérer dans l’empreinte d’entrainement d’un élément defixation pour une opération de serrage ou desserrage.EmboutissageCompression à chaud ou à froid d’une pièce de métal pourlui donner une forme déterminée.Procédé de formage à froid permettant de réaliser despièces creuses ouvertes par déformation d’une feuille detôle (exemple : élément de carrosserie).Empreinte de duretéDéformation permanente réalisée lors d’un test de duretéde surface par l’outil pénétrateur - voir Brinell, Rockwellou Vickers.Empreinte d’entrainementForme en creux ou en relief permettant le montage, leserrage, le vissage et le desserrage à l’aide d’un outil d’unepièce de fixation. (empreinte six pans creux, six lobesinternes, cruciforme, inviolable...).ENNorme Européenne : Toutes les normes européennes sontobligatoirement publiées dans tous les pays de l’UnionEuropéenne ainsi que dans les pays de l’AELE (Suisse,Norvège, Islande) avec annulation obligatoire des normesnationales sur le même sujet. La norme européenne estpubliée par les organismes officiels nationaux et est doncprécédée par le sigle NF (langue française) BS (langueanglaise) et DIN (langue allemande). Elle peut être publiéedans d’autres langues sous la responsabilité de l’organismenational considéré.EnduranceAptitude d’un matériau à résister aux efforts de fatigue.Epaisseur de référenceEpaisseur totale mesurée sur une zone de référence spécifiée.Epaisseur localeMoyenne d’un nombre spécifié de mesures d’épaisseur ef-fectuées sur une zone de référence d’une même fixation.Epaisseur locale minimaleValeur la plus faible des épaisseurs locales mesurées surla (les) zone (s) de référence d’une même fixation.Epaisseur moyenneEpaisseur moyenne calculée d’un revêtement sur un échan-tillon de fixations, déterminée suite à l’élimination chimiqueou mécanique du revêtement (poids déterminé avant etaprès l’élimination du revêtement puis rapporté à la surfacetotale de l’échantillon via la densité moyenne estimée durevêtement). Cela ne signifie pas une répartition uniformedu revêtement sur l’ensemble de la surface des fixations,l’épaisseur moyenne n’est donc pas représentative descaractéristiques fonctionnelles attendues.

Epaisseur totaleEpaisseur de l’ensemble du système de revêtement (incluanttoutes les couches y compris la lubrification éventuelle).L’épaisseur totale est la valeur la plus pertinente pour l’ap-titude au contrôle par calibre / l’aptitude au montage / l’ap-titude à l’assemblage.EprouvettePièce de forme prédéterminée (souvent normalisée), partiede pièce à tester par contrôle destructif (traction, flexion,résilience, torsion…).ErgonomieEtude relative à un poste de travail conçu pour rendre larelation entre l’homme et la machine plus confortable etfonctionnelle - Par extension, aspect de la conception d’unepièce facilitant sa mise en œuvre et/ou son utilisation.Essai (ISO 9001)Moyen de vérification d’une ou plusieurs caractéristiquesconformément à un protocole établi (norme, spécificationtechnique) dans le cadre d’un contrôle - Un essai peut êtrenon destructif (par défaut) ou destructif.Essai de tractionEssai destructif de pièce par application d’une tractionprovoquant allongement et rupture pour déterminer lescaractéristiques mécaniques du matériau.EstampageProcédé de formage (à chaud en général) permettant pardéformations plastiques successives de réaliser une piècemétallique dans une matrice.Etain(symbole chimique Sn) métal blanc, brillant, mou, utiliséen alliage (bronze) ou en revêtement pour ses qualités derésistance à la corrosion et d’aptitude à la soudure. EtamageOpération de dépose d’une couche d’étain sur la surfaced’une pièce.Etat stableEtat de la matière, lorsque l’équilibre thermodynamique aété obtenu par un cycle thermique particulier (type recuit).Dans cet état, il ne peut se produire aucune évolution struc-turale dans le temps sans traitement.EtiquetageOpération de mise en place d’une étiquette informativesur chaque boite de produits de fixation - résultat de cetteopération - L’étiquetage des produits de fixations est régitpar des textes réglementaires (arrêté du 20 Janvier 1995),des normes (ISO 898-1 et 898-2), et éventuellement desspécifications clients complémentaires.EtirageProcédé d’obtention de pièce métallique (fil, barreau, tige)par formage au travers d’une filière.ExtrusionProcédé de fabrication qui consiste à pousser un matériaupâteux à travers une filière pour obtenir un produit de sec-tion constante (exemple : fabrication de pates alimentaires).En DAO, fonction volumique qui permet la création d’unvolume de section constante à partir d’un contour planfermé (esquisse). Elle permet aussi d’obtenir un volumedont la section varie progressivement tout en conservantsa forme (dépouille).

8 . V o c a b u l a i r e p r o d u i t s d e f i x a t i o n

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FFaisabilitéAptitude d’un produit ou d’une démarche à être réalisé.FatigueBaisse des caractéristiques mécaniques d’un métal oualliage, suite à des variations répétées de contrainte, provo-quant la rupture brutale de la pièce sollicitée sans défor-mation préalable.Fatigue de contactSollicitation mettant en jeu des pressions de contact menantà une fissuration qui s’amorce à 45° sous la surface etdébouche sous forme de piqûre. Ce type de fatigue se rencontre essentiellement dans lesroulements et les engrenages.Fatigue thermiqueBaisse des caractéristiques mécaniques d’un alliage oud’un métal, suite à des variations thermiques répétées(cycles de dilatation et contraction) provoquant la rupturede la pièce sollicitée. Elle conduit souvent à une fissuration.Fer(symbole chimique Fe) Métal gris, magnétique, rapidementoxydé en présence d’air, utilisé pur ou en alliage.FerriteSolution solide à structure cubique centrée d’un ou plu-sieurs éléments dans le ferα.FerritiqueNuance d’acier inoxydable (symbole F) - contient princi-palement du chrome et peu de carbone - ne peut pas subirde traitement thermique.FiabilitéAptitude d’un système, d’un matériau, d’un produit à fonc-tionner sans incident pendant un temps donné.FibrageEffet d’orientation des fibres dans le sens des contraintesles plus fortes subies par une pièce. Cette orientation pré-férentielle des constituants d’un métal est provoquée parles opérations de mise en forme à chaud (cette orientationest décelable à l’examen macrographique).Fil machineForme de l’alliage utilisé pour la frappe des pièces de fixa-tion, obtenu par étirage et se présentant sous forme debobine.FilageProcédé de mise en pression à travers une filière d’un ma-tériau à l’aide de presse. FiletageOpération de mise en forme hélicoïdale du filet de vis - parextension résultat obtenu par cette opération.Filetage à droiteFiletage dit “normal”, où il faut tourner l’élément à visserdans le sens horaire (vers la droite) pour provoquer levissage. Filetage à gaucheFiletage où il faut tourner l’élément à visser dans le sensantihoraire (vers la gauche) pour provoquer le vissage.

Filetage partielFiletage pratiqué sur une partie seulement du corps de lapièce, celle-ci présentant donc une partie cylindrique lisse.Filetage totalFiletage pratiqué sur la totalité du corps de la pièce (ab-sence de partie cylindrique lisse significative).FilièreOutil de mise en forme ou calibrage utilisé dans les opéra-tions de filage ou d’étirage. Outil servant à réaliser le file-tage (ou roulage) d’une pièce.FilmogèneFinition de revêtement inorganique transparente pour lecontrôle précis de la lubrification et le renforcement de laprotection anticorrosion d’une pièce.Finition / revêtementEtat de la surface dans lequel les fixations doivent être li-vrées, par exemple sans finition particulière, résultant d’uneoxydation consécutive à un process, huilées, lubrifiées, pas-sivées (pour l’acier inoxydable, l’aluminium, etc.), ou bienrevêtues.Fissuration par l’hydrogène induite par une corrosion sous contrainteCatégorie de fragilisation par l’hydrogène externe pour la-quelle la rupture se produit en service par fissuration, sousl’action combinée de l’hydrogène issu de la corrosion et del’effet des contraintes de traction.Fixation à capacité de charge intégraleFixation dont la rupture en traction se produit dans la partiefiletée - voir NF EN ISO 898-1.Fixation à capacité de charge réduiteFixation dont la géométrie entraîne la rupture en tractiondans la tête (ex : tête basse ou tête fraisée) ou dans la partielisse (ex : vis à tête allégée) - voir NF EN ISO 898-1 et 2.Fixation extérieure de second œuvre pour le bâtimentFixation conçue essentiellement pour les applications detoiture, bardage, ou isolation, et qui est exposée à l’atmo-sphère extérieure (les boulons de construction métallique,précontraints ou non, n’en font pas partie).Fixation finieProduit entier et dont toutes les étapes de réalisation ontété réalisées avec ou sans revêtement et avec une capacitéde charge intégrale ou réduite - voir NF EN ISO 898-1.FlambageDéformation brutale d’une pièce subissant un effort decompression axiale au-delà d’un seuil appelé limite deflambage.FlècheAmplitude de la déformation par une pièce provoquée par uneffort de flexion ou de flambage - cette flèche va générerdes effets de contrainte par traction et compression depart et d’autre d’une limite interne à la pièce dénommée“corde neutre”.FleurageAspect uniforme et brillant de la galvanisation à chaud.

FlexibilitéAptitude d’un système à s’adapter rapidement à un chan-gement de situation.FlexionDéformation d’une pièce sous l’effet d’une force ou con-trainte latérale. FluageAux températures élevées (t>0,4 t fusion), un matériausoumis à une contrainte constante présente une défor-mation plastique évoluant en fonction du temps et pouvantconduire éventuellement à une rupture. Ce phénomèneest appelé fluage.FluageDans un assemblage vissé, déplacement à charge constantesous l’effet d’un tassement des pièces serrées dû en géné-ral à une exposition prolongée à la température.FluorescenceMéthode d'analyse par rayon X de l'épaisseur d'une surfacetraitée.FoirageRupture mécanique d'une partie de la fixation ou de la pièceassemblée (filetage de la vis, de l'écrou, taraudage, entraî-nement, …).FonderieProcédé d’obtention de pièces à l’état brut par coulée dumétal en fusion dans une empreinte en sable ou métallique(coquille).FonteAlliage de fer et de carbone (de 1,7 à 6,7%) utilisé en fon-derie.ForceEn physique, produit de la masse d’un corps et de l’accé-lération résultante de son application - son caractère peut-être précisé par son sens d’action par rapport à la pièceconcernée : force axiale, centrifuge ou centripète, radiale,tangente, etc.).ForgeageAction de façonner (généralement à chaud), un métal, unalliage pour lui donner une forme, des dimensions, descaractéristiques définies.FormulateurOrganisation qui conçoit, développe et commercialise desproduits chimiques et des procédés de revêtement, misen œuvre sur les fixations par des applicateurs.FourInstallation permettant la fusion de métaux et la réalisationd’alliage, par mise en température au-delà de la tempéra-ture de fusion de chacun des éléments de la composition. Four de trempeInstallation permettant la montée contrôlée en températureet le maintien pendant un temps prédéterminé à une tem-pérature identifiée et inférieure à la fusion de pièces avantune opération de trempe thermique.FragilisationPerte importante de ductilité et/ou de tenue d’un matériaumétallique.

Fragilisation par l’hydrogènePerte irréversible de ductilité d’un métal ou d’un alliageprovoquée par l’hydrogène en raison d’une fragilisation auxjoints de grains résultant de la pénétration d’hydrogènedans le matériau, sous l’effet de contraintes de traction(contraintes induites par une charge ou contraintes rési-duelles), conduisant à une dégradation des caractéristiquesmécaniques et générant des ruptures prématurées de piè-ces (rupture différée).Fragilisation par l’hydrogène externe (EHE)Fragilisation provoquée par des atomes d’hydrogène ab-sorbés provenant de l’environnement d’utilisation, entrai-nant une rupture fragile différée des fixations sous l’effetde contraintes de traction. L’hydrogène peut être générépar la corrosion (par exemple fissuration par l’hydrogèneissu d’une corrosion sous contrainte) ou par d’autres sour-ces liées à l’environnement d’utilisation (EHE = Environ-ment Hydrogen Embrittlement).Fragilisation par l’hydrogène interne (IHE)Fragilisation provoquée par de l’hydrogène résiduel issudes procédés de fabrication, entrainant une rupture fragiledifférée sous l’effet de contraintes de traction. L’hydrogènepeut provenir d’étapes de fabrication telles que le traite-ment thermique (en particulier la carburation), le nettoyageà l’acide, le décapage chimique, la phosphatation et/ou lerevêtement électrolytique (IHE = Internal Hydrogen Em-brittlement).Fragilité au bleuPerte de ductilité d’un acier à une température voisine de250 - 350°C. A cette température, la surface nue d’un acierau carbone se recouvre à l’air d’une pellicule bleue d’oxyde.Si la rupture ne survient pas au cours du travail, l’acier, unefois ramené à la température ambiante, demeure fragile.Fragilité au revenuFragilité irréversible engendrée par une précipitation decarbures au cours du revenu d’un acier trempé.Fragilité de revenuFragilité réversible qui affecte certains aciers trempés etrevenus après un maintien à une température compriseapproximativement entre 450 et 525°C.FraisageOpération d’usinage par outil coupant, combinant un mou-vement linéaire d’avance de pièce et un mouvement tour-nant de l’outil. En fixation, opération de réalisation d’uneforme creuse conique permettant de recevoir une tête co-nique, ce qui conduit à obtenir une tête affleurante.FraiséeQualificatif d’une pièce à tête conique prévue pour être in-sérée et montée dans un fraisage.FraisureLogement conique ou cylindrique dans une pièce.Frappe à chaudMode d’obtention de pièces mécaniques à partir de barreou de fil machine, par mise en température élevée et miseen forme par frappe en une ou plusieurs opérations.Frappe à froidMode d’obtention de pièces mécaniques à partir de barreou de fil machine par mise en forme par frappe en une ouplusieurs opérations à température ambiante.

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APPROCHE TECHNICO-ECONOMIQUE 44

FreinageDispositif destiné à empêcher ou limiter les possibilités dedévissage d’un assemblage - il peut agir par frottement(déformation, enduction, bague) ou obstacle (goupille, pla-quette…) - voir également Autofreinage.FrettingType d’usure qui se produit entre deux surfaces très pro-ches soumises à des cycles de contraintes de très faibleamplitude. Souvent le fretting est accompagné de corro-sion due à de très petits débris présents entre les deux sur-faces.Fretting corrosionType de fatigue de contact : détérioration accélérée à l’in-terface de deux surfaces en contact, due à la corrosion et àun mouvement d’oscillation lent entre ces deux surfaces.FrittageProcédé d’obtention de pièce à partir de poudres qui sontcomprimées dans un moule puis cuites à températureélevée.FrottementForce à la surface de contact de deux corps s’opposant àleur mouvement relatif, exprimée par la loi de Coulomb(F=µ Rn).FusionPassage, pour un métal, de la phase solide à la phase liquide.

GGalvanisation à chaudRevêtement de surface métallique obtenu par immersiondes pièces dans un bain de zinc ou alliage fondu en fusiongénérant la formation de couches d’alliages zinc-fer puisd’une couche composée essentiellement de zinc, suivid’une centrifugation pour éliminer le zinc en excès. - les caractéristiques obtenues sont bonnes en terme de

protection contre la corrosion mais on peut rencontrerdes effets de surépaisseur.

- La température du bain doit être bien contrôlée pouréviter le phénomène de recuit et ce process est inadaptéaux pièces creuses ou avec partie plastique.

GammeDocument établi par le bureau des méthodes qui décritchronologiquement l’ensemble des étapes à réaliser pourla réalisation d’une pièce.Geomet ®

Type de revêtement (déposé et protégé) composé de la-melles de zinc et aluminium dans une matrice inorganiqueet intégration d’un pourcentage faible de PTFE pour lubri-fication - ne comporte pas de chrome.GlissementDéformation plastique irréversible causée par une dislo-cation.GoujonTige métallique servant à relier deux pièces par ses ex-trémités filetées avec une extrémité “implantation” et uneextrémité à serrer.GoupillageTechnique d’assemblage utilisant une goupille. Opérationde mise en place d’une goupille.

GoupillePièce cylindrique ou conique assurant la liaison ou l’immo-bilisation relative de deux pièces entre elles.Goupille élastiqueGoupille réalisée à partir d’une tôle cintrée.GradeLe grade correspond aux tolérances dimensionnelles et géo-métriques des éléments de fixation (grades A et B pour lestolérances précises - grade C pour les tolérances larges).GrainCristal élémentaire d’une structure poly cristalline. Il estgénéralement défini comme la figure polygonale à côtésplus ou moins courbes, qu’il est possible de faire apparaîtreen réseau sur une coupe micrographique par une attaqueappropriée.GrenaillageOpération de déformation superficielle par projection de billesdures. Traitement de surface réalisé par action mécaniquedans le but de créer des contraintes superficielles de com-pression pour restaurer ou améliorer les caractéristiques detenue en service : grenaillage de précontrainte, ou dans lebut de conditionner ou de nettoyer des pièces : projetage.GrippageAdhérence des pièces en contact (filetage ou appui) qui en-traîne un endommagement, voire une destruction de lafixation.

HHastelloy®

Alliage à forte teneur en nickel et molybdène, répondant àdes besoins particulièrement élevés en matière derésistance à la corrosion - notamment utilisé dansl’industrie chimique (marque déposée).HBS(voir “Résistance au brouillard salin“).HexavalentDéfini un chrome 6 (CR 6).HomogénéisationRecuit à haute température destiné à atténuer ou fairedisparaître les hétérogénéités de composition chimiquedues au phénomène de ségrégation.HuilageOpération consistant à plonger des pièces dans un baind'huile, réalisée sur la phosphatation afin d'en améliorerses propriétés de base.Hydrogène(symbole chimique H) Gaz qui, présent sous forme ato-mique dans un alliage, fragilise la pièce (voir fragilisationpar l’hydrogène).HypertrempeType de traitement thermique spécifique à certains alliagesd’aciers inoxydables. Traitement appliqué aux aciers dontla température de début de transformation martensitiqueest inférieure à la température ambiante. Il comporte unchauffage à haute température suivi d’un refroidissementsuffisamment rapide pour conserver une structure austé-nitique homogène après retour à la température ambiante.

IIHEInternal Hydrogen Embrittlement - voir Fragilisation parl’hydrogène interne.IMDSInternational Material Data System - Système de collectede données dans le cadre de la réglementation sur lessubstances interdites - Voir REACH.InclusionParticule de matériau étranger, présent dans la matricemétallique. Ce sont habituellement des oxydes, des sulfures,ou des silicates, mais toujours des substances étrangèresà la matrice et insolubles dans celle-ci.Inconel ®

Alliage de nickel (80%), chrome (14%) et fer (6%), répondantà des besoins de tenue à la corrosion à température élevée(marque déposée).InductionMéthode de chauffage moderne utilisant le magnétisme.InjectionProcess d’obtention de pièces par moulage sous pressionde matière plastique - en fixation principalement de nylonou de polyamide 6.6. InoxydableAlliage ayant des qualités particulières de résistance àl’oxydation. Acier contenant au moins 11% de chrome. La présence de chrome permet la formation d’un film deprotection contre la corrosion et l’oxydation.InsertPièce métallique posée par emmanchement (avec ou sansfixation thermique ou par ultrasons) ou autotaraudage dansun élément en matière plastique (thermoplastique et/outhermodurcissable) afin de permettre son assemblagemécanique - il existe aussi des inserts pour matériauxmétalliques ayant des caractéristiques mécaniques insuffi-santes pour l’assemblage prévu (aluminium, zamak, acier…).IntergranulaireQui se trouve ou apparaît aux joints de grains d’un métalintermétallique (composé). Intermétallique (composé)Composé de deux ou plusieurs métaux possédant des ca-ractéristiques physiques et une structure cristallographiquedifférente de celle des métaux purs et des solutions solides.ISOInternational Standardization Organisation.Organisation internationale de normalisation, étudiant,préparant et éditant les normes ISO au plan mondial. LesComités Techniques par domaine (par exemple ISO/TC 2“fixations”) regroupant les pays intéressés élaborent lecontenu technique des normes. Pour les fixations, laquasi-totalité des normes ISO sont publiées simultanémenten normes européennes EN ISO . ISO 9000, 9001, 9002Normes internationales précisant les modalités de certifi-cation des process de qualité.

ISO 14000Série de normes internationales concernant la protectionde l’environnement.IsotropeSe dit d’un matériau ayant les mêmes propriétés (physi-ques, mécaniques) selon toutes les directions de l’espace(exemple d’un matériau fritté élaboré à partir de poudre(s)métallique(s) en opposition aux pièces élaborées en acier,anisotrope, et dont les opérations de fabrication font quecertaines caractéristiques mécaniques sont meilleuresdans le sens long (sens parallèle à la direction de la défor-mation principale que l’on fait subir au métal, sens de lami-nage par exemple).

JJeuEspace entre deux pièces nécessaire pour autoriser leurmouvement relatif, l’une par rapport à l’autre - additiondes tolérances de fabrication de chacune d’elles.Joint de grainsInterface séparant deux grains dont l’orientation des plansdu réseau cristallin diffère.Joule(symbole J) unité de mesure de travail, d’énergie et dequantité de chaleur équivalent au travail produit par uneforce de un newton, dont le point d’application se déplacede un mètre dans la direction de la force.JSSigle identifiant les normes japonaises publiées par le JASet précédant le numéro de la norme.JSAJapanese Standards Association.Organisation de normalisation japonaise.Juste à temps («Just in Time » ou JIT)Méthode d'organisation consistant à maitriser l'approvi-sionnement de la production en minimisant les stocks.

KKanigenProcédé de nickelage chimique garantissant un dépôtd'épaisseur constante sur toute les surfaces de piècesaux contours compliqués.KesternichTest destructif mesurant la tenue en nombre de cyclesd'une pièce ou ensemble mécanique positionné dans soncontexte d'utilisation.Kesternich (essai)Essai de corrosion accéléré au cours duquel les fixationssont exposées à une atmosphère saturée en vapeur d’eauet contenant du dioxyde de souffre. La résistance à la cor-rosion Kesternich est généralement spécifiée en nombrede cycles. Pour les fixations, l’essai est généralement effec-tué avec deux litres de SO2.KEVLAR ®

Fibre synthétique possédant de fortes qualités de résistanceà la traction et à l’élongation.

8 . V o c a b u l a i r e p r o d u i t s d e f i x a t i o n

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LLabelLe label ou la marque est le signe de reconnaissance dela conformité d'un produit ou d'un service, à un référentieldéfini. Il est dans la plupart des cas attribué par un orga-nisme notifié.LaitonAlliage de cuivre et zinc (jusqu’à 46%) ductile et malléableayant une bonne résistance à la corrosion.LaitonnageRevêtement métallique d'une surface par un alliage cuivre-zinc de composition déterminée.Le process de dépose s’effectue électrolytiquement ou parmétallisation au pistolet.LamellaireOn parle de revêtement lamellaire quand le dépôt de matièrese présente sous forme de lamelles microscopiques su-perposées.LaminageMise en forme d’un produit métallurgique par passage for-cé entre deux cylindres à axes parallèles tournant en sensinverse afin d’obtenir une tôle ou un profilé. Action qui faitsubir une déformation permanente à un produit métallique.Lanthane ®

Type de filmogène (déposé et protégé) brillant et légèrementirisé, incluant des particules d’oxydes minéraux spécifiquespour la passivation des dépôts de zinc électrolytique.Liaison mécaniqueRelation entre deux pièces d’un mécanisme qui existe dèslors qu’il y a un contact entre elles. Les liaisons mécaniquessont caractérisées par leurs degrés de liberté.Limite d’acceptationNiveau de critère d’appréciation au-delà ou en deçà duquelle besoin est jugé non satisfait.Limite d’élasticitéContrainte de l’allongement à partir de laquelle un aciercommence à se déformer de manière irréversible.Limite d’élasticité à 0,2% (symbole Rp0.2)Exprimée en N/mm2 : limite conventionnelle d’élasticité à0,2% déterminée sur éprouvette de traction, pour les vis,goujons, tiges filetées trempées revenues (classe de qualité8.8, 10.9 et 12.9).Limite d’élasticité sur produit entier(symbole Rpf)Exprimée en N/mm2 : limite conventionnelle d’élasticité à0,0048d déterminée en traction sur vis entière, pour les vis,goujons, tiges filetées obtenues par écrouissage. Peut s’ap-pliquer à toutes les classes de qualité.Limite d’enduranceValeur maximale de la contrainte pour laquelle il est cons-taté 50% de rupture après un nombre infini de cycles desollicitation.Limite de fatigueValeur maximale de la contrainte pour laquelle il n’est pasconstaté de rupture après un nombre infini de cycles desollicitation.Limite de ruptureValeur de contrainte provoquant la rupture (progressive oubrusque) de la pièce la subissant.

Limite inférieure d’écoulement(symbole ReL) Exprimée en N/mm2 : déterminée sur uneéprouvette de traction, pour les vis, goujons et tiges filetéesnon trempées revenues (classe de qualité 4.6 et 5.6).LogigrammeReprésentation schématique d’une équation logique ou d’unprocessus. Il utilise les symboles des fonctions logiquesreliées par des connexions.Longueur filetéeLongueur de la partie filetée d’une pièce - souvent normaliséeavec une plage de tolérance importante.LotEnsemble de pièces de caractéristiques communes, iden-tifiées par un numéro univoque figurant à minima sur l’éti-quette ou l’emballage du produit, et réalisées à partir d’unemême matière première, ayant subi simultanément et sansinterruption un même process de production - voir Lot defabrication.Lot de fabricationQuantité d’éléments de fixation de même désignation (ycle grade, la classe de qualité et les dimensions), fabriquésà partir d’une barre, de fil ou de produit plat issu d’une mê-me coulée, ayant subi simultanément et sans interruptionle même processus de fabrication, le même traitementthermique et, le cas échéant, le même revêtement. Mêmetraitement thermique signifie : pour un four continu, le mê-me cycle de traitement sans modification de réglage ; pourun four discontinu, le même cycle de traitement pour descharges identiques.Nota : cette notion implique d’avoir la connaissance exactedu matériau utilisé pour la fabrication des éléments defixation (numéro de coulée) ainsi que la traçabilité. Le lot defabrication fait l’objet d’un numéro de lot unique, indiquésur l’étiquette ou l’emballage.Lot de petite quantitéQuantité de fixation à revêtir issue d’un seul lot de fabrica-tion, dont la taille est inférieure à la taille normale de charged’une ligne de revêtement.LubrifiantSubstance généralement utilisé pour maitriser les carac-téristiques de frottement des fixations revêtues, qui estintégrée au revêtement lui-même ou appliquée ultérieu-rement sur le revêtement, ou les deux.LubrificationOpération de mise en place de produit (graisse, huile, bisul-fure de molybdène, etc.) afin de limiter le frottement entrepièces. Le terme s’utilise aussi pour décrire le résultat decette opération.

MMaintenabilitéCaractéristique d’un dispositif à être maintenu ou rétablidans un état fonctionnel. De cette caractéristique, on peutdéterminer la moyenne des temps de réparation (MTTR). MalléabilitéAptitude à la déformation sans rupture - elle est caracté-risée par le coefficient d’allongement avant rupture lorsd’un essai de traction.

ManganèsePhosphatation cristalline, dite phosphatation manganèse,ayant pour but d'améliorer la résistance à la corrosion etles propriétés de frottement de la pièce traitée.MarbrureApparence disgracieuse et non uniforme de la galvanisation,due à un acier de base non adapté à la galvanisation à chaud.MarquageEn matière de fixation, identification gravée sur la fixationelle-même et codifié de certains éléments de la pièce (ma-tière, classe de qualité, identité du fabricant, filetage à gau-che, etc.). Le marquage figure sur la tête d’une vis, sur uneface d’un écrou et sur la partie lisse ou à une extrémité d’ungoujon - En France, l’obligation de marquage et les obli-gations de conformité en découlant sont spécifiées dans lesarrêtés du 20 Janvier 1995 et du 13 Octobre 1997. MartensiteLe constituant martensitique définit la structure hors d’équi-libre obtenue sur un acier après trempe (solution solidemétastable sursaturée de carbone dans le fer α et possé-dant une structure quadratique).MartensitiqueNuances d’acier inoxydable (symbole C) autotrempantsayant une teneur en chrome supérieure à 0,08% et uneteneur en carbone aux environs de 13% - résistance à lacorrosion limitée.MatoplastieRevêtement d’un ou plusieurs métaux en poudre obtenu paraction mécanique d’un matériau inerte sur des fixations, parprojection de fines particules de métal en poudre contre lemétal de base, par exemple au moyen de grenaille de verre.MatriçageMise en forme de produits par pressage dans un moule pré-sentant une forme en creux dite matrice.MatricePhase principale continue et dans laquelle un autre consti-tuant est dispersé.Mattage (Martelage)Travail à froid de métal au marteau ou par projection degrenaille.MétalCorps simple ayant un éclat caractéristique et des propriétésparticulières de conduction (électrique, thermique).Métal de baseMétal de la fixation sur lequel le revêtement est appliqué.MétallisationMode de revêtement de surface consistant à projeter surcelle-ci un métal fondu pulvérisé par un fort courant gazeux.Dans certaines applications, on peut être conduit à pré-chauffer la pièce pour assurer l’adhérence du revêtement.MétallurgieEnsemble des procédés et des techniques d’extraction,d’élaboration, de formage et de traitement des métaux etalliages.MétastableQui possède une stabilité apparente hors des conditionsde température et de pression définies par le diagrammed’équilibre.

MicrobillageOpération de décapage à sec des pièces en projetant à leursurface des microbilles d'acier ou de verre arrachant larouille.Micro-duretéMéthode de mesure de dureté de surface appropriée auxfaibles épaisseurs des revêtements de surface.MicrographieEtude au microscope d’éléments de très faible taille révé-lant la structure cristalline des métaux et alliages.Micro-grippagePhénomène pouvant apparaître lors du serrage de fixationsfiletées avec une vitesse de rotation élevée, du fait dessurfaces en contact alternant une succession rapide deglissement/micro-grippage, par exemple avec des piècesantagonistes en aluminium, avec cataphorèse…Micromètre(symbole µm) unité de longueur égale à un millionième demètre, appelé “micron” dans le langage courant - Par ana-logie, instrument permettant de mesurer des grandeurstrès faibles.MineraiElément brut de terrain à partir duquel il est possible d’ex-traire des minéraux utiles et qui demande un traitementélaboré pour être utilisé par l’industrie.Module d’élasticitéRapport entre la contrainte de traction appliquée à un ma-tériau et la déformation qui en résulte lorsque celle-ci esttotalement élastique.MoletageProcess permettant à l’aide d’une molette d’effectuer desstries à la surface d’une tête de vis - par extension, résultatde cette opération.MomentCaractérise l’action de mise en mouvement d’un solideautour d’un axe. C’est le produit de la force exercée et dela longueur du bras de levier entre l’axe de rotation et lepoint d’application de la force. Moment quadratiqueSomme des produits des contraintes élémentaires parrapport au centre de gravité d’une section plane.MontageOpérations organisées d’assemblage des différents consti-tuants d’un produit visant à le mettre en état de fonction-nement.MoulageProcédé d’obtention de pièce par coulée d’un matériau sousforme liquide dans un moule.

NNettoyage / décapage mécaniqueElimination des substances / matériaux étrangers tels queles oxydes métalliques, la calamine, etc… de la surface desfixations par projection de matériaux contre cette surface(il peut s’agir de procédés de grenaillage sphérique ouangulaire, de sablage, de microbillage, etc.).Nettoyage / dégraissage chimiqueElimination des substances / matériaux étrangers tels queles oxydes métalliques, la calamine, l’huile, etc.. de la sur-face des fixations, par procédés chimiques.

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APPROCHE TECHNICO-ECONOMIQUE 468 . V o c a b u l a i r e p r o d u i t s d e f i x a t i o n

Newton(symbole N) Unité de mesure de force équivalent à laforce qui produit l’accélération de 1 m par seconde au carréd’une masse de 1 kilogramme.Newton-mètre(symbole Nm) Unité de mesure du moment d’une forceéquivalent au moment d’une force de 1 newton dont le brasde levier par rapport au centre de rotation est de 1 mètre.NF – NF EN – NF EN ISO – NF ISOSigles identifiant les normes françaises (NF) publiées parL’AFNOR et précédant le numéro de la norme. Pour lesfixations, l’indice de classement est NF E 25-… pour lesnormes publiées à partir de 1982 (NF E 27-… jusqu’en 1982).Nickel(symbole chimique Ni) Métal blanc grisâtre et brillant, uti-lisé afin d’améliorer la résistance à la corrosion, à la tractionet à la limite élastique d’un alliage. NickelageAction de revêtir de nickel, ou revêtement de nickel obtenupar cette opération, afin d’améliorer l’esthétique ou la ré-sistance à la corrosion et à l’usure d’un produit.Nickelage chimiqueProcess de nickelage par réduction catalytique d’un sel denickel.Nickelage électrolytiqueProcess de nickelage par traitement électrolytique.NitrurationTraitement thermochimique de durcissement superficield’alliage ferreux par diffusion d’azote vers l’intérieur de lapièce (accroissement de la dureté superficielle et amé-lioration des propriétés de fatigue et de frottement).Niveau d’un critère d’appréciationGrandeur repérée dans l’échelle adaptée pour un critèred’appréciation d’une fonction. Cette grandeur peut être cellerecherchée en tant qu’objectif ou celle atteinte pour unesolution proposée.NomenclatureListe détaillée des pièces ou composants constituant leproduit. Elle est liée au dessin de conception d’ensemblepar un repérage.Nominale (dimension)Dimension à laquelle on se réfère pour définir les dimen-sions limites d’une spécification.Non ferreuxQualificatif d’un métal contenant moins de 50% de fer :aluminium, cuivre, magnésium, zinc, et leurs alliages.Non-qualitéEcart préjudiciable constaté entre la qualité livrée et laqualité réellement obtenue.NormalisationTraitement thermique comportant une austénitisation sui-vie d’un refroidissement à l’air calme : il caractérise l’état ditnormalisé (recuit).NormeDocument de référence utilisé dans les échanges com-merciaux (contrats privés et marchés publics) qui définitles caractéristiques, critères et/ou moyens de contrôlepour des usages communs et répétés, établi par un orga-

nisme de normalisation reconnu et par consensus entrel’ensemble des parties prenantes (fabricants, distribu-teurs, utilisateurs…). Une norme est d’application volon-taire. Elle devient cependant obligatoire lorsqu’elle estréférencée dans une réglementation ou lorsqu’elle est ré-férencée dans un contrat.NQANiveau de Qualité Acceptable. Critère définissant le typede contrôle par échantillonnage à effectuer.NQTNon Quenched and Tempered : non trempé et revenu.S’utilise pour différencier certains écrous dont la classede qualité est obtenue uniquement par écrouissage, parexemple un écrou M6 de classe 8 NQT.NSSNeutral Sal Spray test: voir Brouillard salin neutre.Nuance d’acierTerme utilisé pour définir une catégorie d’acier de dési-gnation type, correspondant à une composition chimiquedéfinie. Numéro de couléeNuméro d’identification donné par le producteur métallur-giste à une fabrication homogène (matière, composition,process, installation utilisée, traitement…).Numéro de lotNuméro d’identification donné par le producteur, corres-pondant à un lot homogène de produit fini (coulée, process,installation et outillage utilisé, traitement,…etc.).

OOlygocyclique (domaine de fatigue)Domaine de fatigue pour lequel les ruptures sont précédéesd’une déformation globale notable, après un petit nombrede cycles (<10 5).OutilAu sens général, effecteur agissant directement sur la ma-tière d’œuvre afin de lui apporter une valeur ajoutée : outilde coupe, outil de déformation…OxydationFormation à la surface d’un produit, et sous l’action d’unmilieu, d’une couche d’oxyde plus ou moins adhérente.Réaction de combinaison chimique avec l’oxygène d’uncorps ayant pour effet la perte d’un ou plusieurs électronsCette réaction a souvent des effets de détérioration descaractéristiques.Oxydation blancheAussi appelée “rouille blanche”, oxyde de zinc de couleurblanche se développant par transformation du zinc com-posant le revêtement de surface sous l’effet d’oxydant.Oxydation chimiqueRésultat d’une opération d’oxydation par un agent chimique.Oxydation interneOxydation accompagnée d’une diffusion de l’oxygène quise fixe à plus ou moins grande profondeur à l’intérieur dumétal sous forme d’oxydes dispersés (peut caractériser undéfaut de traitement thermique - pollution de l’atmosphèreà l’intérieur de l’enceinte d’un four).

PPalanquéeMontage utilisé en galvanisation à chaud, sur lequel sontaccrochés les pièces à traiter.ParkérisationProcédé de phosphatation.Pas (du filetage) (symbole P)Distance entre deux filets consécutifs d’un filetage - Cettemesure est exprimée en millimètre pour les filetages detype métrique et en nombre de filets au pouce pour lesfiletages de type anglais ou américain.Pas d’écrouDistance axiale parcourue par l’écrou pour une rotationde 360° (cas de filetage à simple filet).Pas finPour les filetages métriques ISO à 60°, distance entredeux filets consécutifs d’un filetage dont la valeur nominaleest inférieure à celle d’un pas “normal” ou “gros“.Pas grosPour les filetages métriques ISO à 60°, distance entredeux filets consécutifs d’un filetage dont la valeur nominaleest standard - dit aussi “pas normal”.PassivationCouche de conversion chimique sur un revêtement métal-lique assurant une protection cathodique sacrificielle (prin-cipalement les revêtements de zinc ou d’alliage de zinc),obtenue par immersion dans une solution chimique adé-quate (solution de passivation), afin de réduire la vitesse decorrosion du revêtement métallique et/ou d’obtenir unecoloration.Passivation (acier inoxydable, aluminium)Traitement chimique qui augmente l’épaisseur du filmd’oxyde riche en chrome apparaissant naturellement surtous les types de surface en acier inoxydable, l’aluminium…Passivité de l’acier inoxydableEtat de la surface chimiquement inactive des aciers inoxy-dables.PDCAPlan : préparer, prévenir - Do: dérouler - Check : contrôler,mesurer - Act : analyser, améliorer : processus en 4phases afin d'améliorer l'efficacité de toutes les actionsengagées dans l'entreprise.PénétrateurBille ou cône utilisés lors des tests de dureté pour marquerla surface de la pièce concernée.PerçageOpération de réalisation d’un trou cylindrique à l’aide demèche ou foret - le trou peut être borgne ou débouchant(traversant).PerliteAgrégat de ferrite (fer α) et de cémentite (carbures de ferFe3C) formé par la décomposition de l’austénite. Selon laforme de la cémentite, on distingue la perlite lamellaireet la perlite globulaire ou nodulaire.PerpendicularitéApplication géométrique tolérancée relative à deux élémentsgéométriques formant entre eux un angle de 90° (droitesou surfaces planes).

Phillips (empreinte) ®

Type d’empreinte cruciforme - codification “H” - nom déposé.PhosphatationCouche de phosphates insolubles obtenue par immersiondes fixations dans une solution d’acide phosphorique, dephosphates et d’additifs. La phosphatation peut améliorerl’adhérence d’un revêtement ultérieur, les caractéristiquesde frottement lorsqu’elle est lubrifiée et/ou assurer uneprotection temporaire.Phosphatation au ZincPhosphatation cristalline, dite phosphatation Zinc, ayantpour but d'améliorer la résistance à la corrosion et lespropriétés de déformation de la pièce traitée.Phosphatation ManganèsePhosphatation cristalline, dite phosphatation Manganèse,ayant pour but d'améliorer la résistance à la corrosion etles propriétés de frottement de la pièce traitée.PhosphateCouche de sels d'acide phosphorique.Plage de serrageCouple de serrage exprimé en newton par mètre à appli-quer lors du serrage d’un assemblage pour assurer satenue.Plan d’appuiSurface d’un objet qui assure un contact ou transmet dessollicitations. En fixation, désigne les faces sous tête desvis, ou les faces des écrous, et rondelles en contact avecl’objet à serrer.Plan médianPlan situé au milieu d’un objet. C’est souvent le plan choisipour effectuer la coupe d’un objet symétrique.PlanéitéSpécification géométrique tolérancée relative à une surfaceplane dont la forme est comparée à un plan parfait.PlasticitéCaractéristique d’une matière dont les déformations restentpermanentes lors de l’arrêt des sollicitations.PliageProcédé de formage à froid permettant de réaliser despièces par déformation permanente d’un plan de tôle.Poids de coucheMasse totale du revêtement rapportée à la surface chimiqueactive mouillée. Unité : gramme/mètre carré (g/m2)PolissageOpération de finition terminale consistant à rendre lasurface plane, brillante et sans rayure ou aspérité. A cestade, les examens micrographiques peuvent servir àdéfinir :• la notion de propreté inclusionnaire du matériau (quanti-

fication suivant indices et comparaison avec images types- oxydes, sulfures, silicates, aluminates).

• un mesurage d’une épaisseur de revêtement (avant at-taque chimique métallographique).

PolyamideProduit synthétique résultant de la polycondensation d’undiacide et d’une diamine ou d’un aminoacide sur lui-même- utilisé en fixation pour ses qualités de résistance chimiqueet électrique.

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PolymèreMatière constituée de macromolécules (molécules géantes)rentrant dans la composition des matières plastiques.PolymérisationPhénomène de transformation d'une peinture par apportd'énergie.Position d’une toléranceDans le système ISO, symbolisée par une lettre majuscule(alésage) ou minuscule (arbre), elle définit la position dela zone de tolérance par rapport à la dimension nominale.Elle conditionne la valeur des écarts inférieur et supérieur.PouceTraduction française d’une unité de mesure de longueuranglo-saxonne (inch) dont la valeur est de 25,4 mm.Pozidriv (empreinte) ®

Type d’empreinte cruciforme - codification “Z” - nomdéposé.PPM (Pièces Par Million)Niveau de tolérance accepté pour un défaut caractérisé surun lot de pièces en nombre de pièces non-conformes pourun million - exemple : 40 PPM pour absence de filetage. PrécontrainteTechnique de mise en forme plastique afin d’augmenterla plage de déformation élastique d’une pièce.PressionDans le système international de mesure, rapport entrela valeur de la force exercée perpendiculairement à unesurface et la surface de celle-ci. Elle s’exprime en Pascal(symbole Pa) – 1Pa = 1N/m2.

PrétraitementOpération(s) mécanique(s) et/ou chimique(s) préparant lasurface des fixations en vue du revêtement, par exemplenettoyage/dégraissage chimique, nettoyage/décapage mé-canique, dégraissage, décapage chimique.PréventionDans le cadre d’un système qualité, ensemble des moyens,des mesures de sécurité et d’organisation permettant d’évi-ter ou réduire la probabilité d’accidents ou d’incidents denon-qualité.PRISMEFIXAssociation française des distributeurs de fixation.PrixEquivalent monétaire du produit ou du service dans unetransaction commerciale. Il est sensiblement différent ducoût complet (voir ce terme).ProcédéTechnique de réalisation permettant l’élaboration d’un pro-duit et mettant en œuvre un système de fabrication :usinage, formage, frappe…etc.ProcédureMéthode formalisée de réalisation d’une activité. C’est unecomposante essentielle d’un système qualité.Process / ProcessusEnsemble des étapes ou transformations nécessaires àla fabrication d’un produit ou à l’élaboration d’un service.

ProductivitéCapacité à produire des services ou produis conformes dansun délai défini et des conditions économiques favorables.C’est un des éléments de la compétitivité (voir ce terme).ProfilEnsemble des traits qui caractérisent le contour d’un objet.En visserie, se dit d’un filetage selon un plan parallèle à sonaxe. Il se contrôle à l’aide d’un projecteur de profil.Propriétés mécaniquesCaractéristiques mécaniques spécifiques à un matériau /ou produit mesuré via des machines de test (traction,résilience, dureté). Leurs valeurs sont définies dans lesnormes en vigueur, en fonction principalement de la dési-gnation et dimensions des produits.Protection anodiqueElle consiste à élever la tension métal-milieu de façon àamener le métal dans sa zone de passivation.Protection cathodiqueElle consiste à diminuer la tension métal-milieu de façonà amener le métal dans sa zone d’immunité : aptitude durevêtement à agir comme une couche sacrificielle et ainsiprotéger le métal de base dans ses conditions d’environne-ment, en cas d’endommagement du revêtement (par exem-ple rayures).ProtocoleDocument décrivant sous forme de texte et/ou de graphecomment est effectuée une opération.Document précontractuel permettant à un client et unfournisseur d’engager une collaboration en anticipant laformalisation et la signature d’un contrat.PTFELe polytétrafluoréthylène est un polymère à haut poidsmoléculaire utilisé pour améliorer le coefficient de frot-tement des pièces traitées.PulvérisationMéthode d'application utilisée en revêtement lamellaire àl'attache visant à envoyer de fines particules de produitsur la pièce à l'aide de pistolets électrostatiques.

QQTQuench and Tempered : trempé et revenu. S’utilise pourdifférencier certains écrous dont la classe de qualité estobtenue par trempe et revenu, par exemple un écrou M20de classe 8 QT.QualificationEnsemble des opérations permettant de vérifier la confor-mité des capacités et performances d’un produit ou d’unprocessus.QualitéAptitude d’un ensemble de caractéristiques intrinsèquesà satisfaire des exigences (besoins ou attentes formulées,implicites ou imposées) (ISO 9000).Démarche consistant à fournir au client une prestation(produit matériel ou immatériel, service) répondant à sonbesoin ou à sa demande formalisée.

Qualité d’une toléranceDans le système ISO, symbolisée par un numéro, elledéfinit la valeur de l’intervalle de tolérance exprimée enmicrons.

RRayon sous tête(symbole r) Rayon de la zone de raccordement entre la tiged’une vis et la tête - le rayon sous tête participe de façonsignificative au calcul du couple de serrage d’une vis - saconformité normative est donc essentielle.REACHRegistration, Evaluation and Authorization of CHemicals.Nom du règlement européen sur l’enregistrement, l’évalua-tion, l’autorisation et les restrictions d’utilisation des sub-stances chimiques potentiellement dangereuses pour lasanté humaine qui couvre le contrôle de la fabrication, del’importation, de la mise sur le marché et de l’utilisationdes substances concernées.RecristallisationDéveloppement, par germination et croissance, de nou-veaux grains à partir de la matrice écrouie.RectificationOpération de finition (parachèvement) à l’aide d’une meulepour améliorer l’état de surface d’une pièce (éliminationde défauts résultant généralement du manque de précisionlors d’une opération de mise en forme antérieure ou dedéformations provoquées par un traitement thermique).RectitudeSpécification géométrique tolérancée relative au profil dechaque génératrice d’un cylindre ou d’un cône dont laforme est comparée à une droite parfaite.RecuitOpération de traitement thermique consistant à élever latempérature d’une pièce à un niveau légèrement supérieurà la température de transformation puis un maintien entempérature suivi d’un refroidissement lent, afin d’assurerson équilibre physico-chimique et structural (après retourà température ambiante, le produit est dans un état struc-tural proche de l’état d’équilibre stable - structure ferrite+ perlite).Recuit de détenteOpération pour les pièces en acier traité modifiées méca-niquement après une opération de trempe, consistant enun chauffage pendant une heure à une température com-prise entre 190°C et 210°C (relaxation des contraintesintroduites lors des opérations d’usinage et/ou de traitementthermique - pas de modifications notables des caracté-ristiques mécaniques). RéfractaireSe dit de matériaux métalliques ou céramiques résistantà des températures extrêmes sans rupture ou fusion et/ouà certaines actions chimiques.Relaxation (acier)Traitement thermique ayant pour but de diminuer les con-traintes propres de caractère macroscopique par substi-tution de déformations plastiques aux déformations élas-tiques. Il comprend un chauffage et un maintien à une

température suffisante pour que l’abaissement concomi-tant de la limite d’élasticité et éventuellement le fluagepermettent la relaxation des contraintes. Il se terminepar un refroidissement lent.Relaxation (assemblage)Dans un assemblage vissé, perte de charge à positionconstante sous l’effet en général d’une exposition prolongéeà la température.RepliDiscontinuité, le plus souvent oxydée, se développant ensurface des produits laminés ou forgés. Ce défaut est pro-voqué par le repli de la surface sur elle-même.Résilience(symbole KU ou KV) Caractéristique mécanique définissantla quantité d’énergie libérée par le matériau au momentde sa rupture ou autrement dit l’énergie nécessaire pourrompre le matériau - mesure exprimée en joules, à partird’un essai fait sur une éprouvette normalisée entaillée enU ou en V.RésineComposé synthétique non-métallique obtenu par processchimique et utilisé dans la fabrication de matières plastique.Elle peut être utilisée comme support d’enrobage, utilisée àfroid ou à chaud, pour le polissage d’un échantillon de pièce(coupe macro ou micrographique).RésistanceContrainte nominale maximale qu’un matériau puisse sup-porter.Résistance à la fatigueAptitude d’un matériau à la résistance durable à des cyclesélevés de contraintes sur une longue période de temps.Résistance à la traction(symbole Rm) Voir charge de rupture - exprimé en Newtonpar mm², c’est le quotient de la charge maximale avantrupture par la section initiale de l’éprouvette normaliséelors d’un essai de traction. Résistance au brouillard salinExprimé en HBS (heures au brouillard salin), durée derésistance avant apparition d’oxydation blanche (si précisé)ou de rouille rouge (par défaut) d’un matériau ou d’unrevêtement, lors d’un test dans une enceinte climatiqued’essai.Résistance au cisaillementAptitude à la résistance à deux efforts exercés perpendicu-lairement et de façon opposée à l’axe principal de la pièce.Résistance élastiqueAptitude d’un matériau à résister jusqu’à un niveau minimaldonné (voir limite élastique) au-delà duquel la déformationprovoquée par la contrainte devient permanent (déformationplastique).RestaurationTraitement thermique ayant pour objet de provoquer lerétablissement au moins partiel des propriétés mécaniquesd’un métal écroui sans modification apparente de sa struc-ture. Il est réalisé à une température inférieure à celle dutraitement de recristallisation mais à une températured’autant plus élevée que l’on recherche une restaurationplus poussée des propriétés.

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APPROCHE TECHNICO-ECONOMIQUE 488 . V o c a b u l a i r e p r o d u i t s d e f i x a t i o n

RésultanteEn mécanique, force unique agissant sur un corps et ayantles mêmes effets que l’ensemble des forces composantesagissant simultanément.RetassureCavité qui se forme au cours du retrait lors de la solidifica-tion d’un métal liquide.RetraitDiminution de volume d’un matériau due à une perte d’eauou à une baisse de température, typiquement lors d’un re-froidissement de traitement thermique ou d’une opérationde soudage (retrait thermique).RevenuTraitement thermique constituant à chauffer à une tempé-rature inférieure à la température (Ac1) de transformationune pièce métallique après une opération de trempe, afinde détruire les tensions internes dues à celle-ci.Revêtement / finitionEtat de la surface dans lequel les fixations doivent êtrelivrées, par exemple sans finition particulière, résultantd’une oxydation consécutive à un process, huilées, lubri-fiées, passivées (pour l’acier inoxydable, l’aluminium, etc.),ou bien revêtues.Revêtement à l’attacheProcédé au cours duquel les fixations sont disposéesindividuellement dans un dispositif adéquat (en généralun support ou un rack) pour être revêtues.Revêtement au tonneauProcédé de revêtement ou une charge de fixations en vracest transportée dans un tonneau tout au long des étapessuccessives du procédé.Revêtement de surfaceTraitement métallique ou non métallique déposé sous for-me de couche sur la surface d’un matériau ou d’une pièce.Revêtement de zinc lamellaireRevêtement non électrolytique composé de lamelles mé-talliques (majoritairement de zinc) dispersées dans un liantadéquat, appliqué sur les fixations par immersion ou pro-jection et suivi d’une cuisson.Revêtement de zinc par diffusion thermiqueRevêtement composé d’un alliage de zinc-fer obtenu partonnelage des fixations dans la poussière de zinc chaufféeà une température inférieure point de fusion du zinc (gé-néralement aux environs de 400°C).Revêtement électrolytiqueRevêtement à base métallique effectué par électrolyse dansun ou des bains à base de sels de métaux - L’épaisseur etla maitrise du cycle de fabrication déterminent le niveaude performance contre la corrosion. Revêtement de zinc,d’alliage de zinc ou autre revêtement métallique déposé surles fixations par électrolyse. Traitement de renforcementde la couche superficielle d’une pièce métallique par effetd’électrolyse sous courant électrique contrôlé.Revêtement électrophorétiqueRevêtement obtenu par l’application d’un champ électriquegénérant le dépôt de molécules de polymère chargéessur les fixations, suivi d’une cuisson.

Revêtement en vracProcédé au cours duquel les fixations sont revêtues en vrac,par exemple dans un panier ou un tonneau en rotation.Revêtement par pulvérisationProcédé de revêtement à l’attache ou en vrac au coursduquel un mélange de revêtement liquide finement diviséen gouttelettes est projeté sur les fixations à revêtir.Revêtement trempé - centrifugéPrincipe d’application d’un revêtement lamellaire en vracou à l’attache consistant à plonger les pièces dans le baindu produit à appliquer puis à retirer les excès du produitpar centrifugation.RigiditéGrandeur physique exprimant la résistance qu’oppose unesubstance solide aux efforts de torsion ou cisaillement (ex-primée en unité de force par unité de longueur) - utiliséepar exemple pour caractériser la raideur de pièces ressort.RivetElément de fixation et assemblage de pièces plates, nondémontable, formé d’une tige cylindrique renflée à uneextrémité, destiné à être mis en place dans un logementformé préalablement dans les pièces à assembler puisécrasé. RivetageOpération manuelle ou automatisée de mise en place etserrage de rivets afin d’assembler des pièces entre ellesou de les fixer de manière inamovible. Rockwell (essai) ®

Test de dureté de surface par mesure d’accroissementd’empreinte résultant d’une pénétration sans à-coup etprogressive sous une charge définie d’un diamant coniquenormalisé - mesure HRA et HRC.Rouille blancheAussi appelée “oxydation blanche”, oxyde de zinc de cou-leur blanche se développant par transformation du zinccomposant le revêtement de surface sous l’effet d’oxydant.Rouille rougeOxyde ferrique hydraté de couleur brun-roux, se produisantpar transformation du fer en présence d’agent oxydant -cette altération est destructive puisqu’elle caractérise l’at-taque du substrat en acier sur pièce revêtue.RoulageOpération de mise en forme du filetage d’une fixation mé-tallique par déformation plastique obtenue par rotationou passage de la pièce entre des molettes ou des peignes.RugositéSpécification relative à l’état de surface d’un objet, carac-térisant les aspérités ou stries éventuellement présentes.RuptureTerminaison d’un processus d’allongement ou déformationd’une pièce soumise à des efforts localement supérieurs àses limites de résistance aboutissant à la casse de la pièce.Rupture brutaleRupture rapide de type ductile ou fragile.Rupture différéeRupture brutale d’un matériau soumis à une contraintestatique après un délai pouvant atteindre une heure.

Rupture ductileRupture caractérisée par une importante déformation plas-tique préalable (striction apparente).Rupture fragileRupture caractérisée par une déformation plastique préala-ble faible ou nulle.Rupture intergranulaireRupture par décohésion des joints de grains.Rupture par cisaillementRupture ductile d’un métal, ou les grains se rompent parglissement des plans cristallographiques sous l’action decontraintes de cisaillement.Rupture par fatigueRupture par fissuration progressive d’une pièce soumise àdes sollicitations cycliques.Rupture semi-fragileRupture brutale intéressant généralement les pièces degrandes dimensions (plaques,…) se produisant avec peuou pas de déformation plastique et présentant une surfacede rupture caractérisée par des chevrons.Rupture transgranulaireRupture survenant à travers les grains du métal.

SSacrificielSe dit d’un revêtement dont le métal de base s’oxyderaavant le métal de la pièce sur laquelle il est déposé :Par exemple, Zinc sur Acier puisque le zinc s'oxydera avantl’acier, "se sacrifiant" ainsi - C'est pour cette raison que lezinc empêche l'acier sur lequel il est déposé de s’oxyder.Sans finition particulièreEtat de la surface résultant naturellement de la fabricationdes fixations non revêtues, lorsque ces fixations ne com-portent pas de finition supplémentaire. Par exemple pourles fixations en acier, avec un mince film d’huile ou oxy-dation noire avec un mince film d’huile. Par exemple pourles fixations en acier inoxydable, une surface propre etbrillante.SealerFinition d’une fixation revêtue constituée d’une substancechimique (avec ou sans lubrifiant intégré) appliquée surle substrat et formant une couche composite avec unecouche de conversion, afin d’améliorer la résistance chi-mique, la protection contre la corrosion, etc. Pour lesfixations, la couche de conversion est généralement àbase de chrome (sous sa forme trivalente ou hexavalente).Sec au toucherEtat de la surface de fixations revêtues, lorsqu’aucun maté-riau visible à l’œil nu n’est transféré sur un matériau absor-bant lorsqu’une fixation est saisie manuellement.SéchageProcédé éliminant l’eau et/ou le solvant du revêtement,soit à température ambiante, soit par chauffage. Cetteopération n’entraine pas de polymérisation ni de liaisonchimique entre polymères. Section résistante(symbole As) Surface de la section de la partie filetée d’unepièce correspondant à la zone soumise aux efforts.

SégrégationConcentration de divers éléments dans certaines zonesd’un corps métallique (joints de grains notamment), cesconcentrations sont en général liées au processus de soli-dification.Self-passivationVoir Autopassivation. SerrageOpération de fin de vissage opérée pour obtenir un effortde tension permanent dans un assemblage assurant lacontinuité et la tenue mécanique.SertissageProcess d’assemblage d’éléments de faible épaisseur parrabattement de paroi.ShérardisationRevêtement composé d’un alliage zinc-fer obtenu partonnelage des fixations dans un mélange constitué depoussière de zinc et d’un matériau inerte, chauffé à unetempérature inférieure au point de fusion du zinc (géné-ralement aux environ de 400°C). La shérardisation faitpartie des revêtements de zinc par diffusion thermique -du nom de son inventeur Sherard Cowper Cowles.Solution solidePhase solide formée à partir d’un alliage et dont les pro-portions des composants peuvent varier d’une façon conti-nue dans des limites plus ou moins étendues sans que lastructure cristalline change.Sous-lotVoir Charge.SPCStatistical Process Control - Maîtrise statistique des procé-dés : au travers de représentations graphiques montrantles écarts (en + ou en - ou en =) à une valeur donnée deréférence, il sert à anticiper sur les mesures à prendrepour améliorer n'importe quel processus de fabricationindustrielle (automobile, métallurgie, ...).Cette discipline utilise un certain nombre de techniquestelles que le contrôle de réception, les plans d'expérience,les techniques de régression, les diagrammes de Pareto,la capabilité, les cartes de contrôle, etc.Le contrôle en cours de production a pour but d'obtenirune production stable avec un minimum de produits nonconformes aux spécifications. Le contrôle de la qualité est“dynamique” : il ne s'intéresse pas au résultat isolé et ins-tantané, mais au suivi dans le temps : il ne suffit pas qu'unepièce soit dans les limites des spécifications, il faut aussisurveiller la répartition chronologique des pièces à l'inté-rieur des intervalles de tolérances. La SPC a pour objet unequalité accrue par l'utilisation d'outils statistiques visant àune production centrée et la moins dispersée possible.SpectrométrieMesure des éléments métalliques présents et de leurépaisseur par analyse des spectres de chacun des élémentspar réfractométrie de rayons lumineux. Stanal®

Type de revêtement (breveté et protégé) obtenu par immer-sion dans une poudre à haute température, afin d’éviter lesphénomènes de grippage, notamment sur des produits enacier inoxydable.

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STHCVis sans tête à six pans creux.Stick-slipVoir Micro-grippage.Striction(symbole Z) Rétrécissement transversal d’une éprouvettemétallique soumise à un test de traction et localisé surune partie de sa longueur - la striction caractérise la duc-tilité du matériau et elle apparaît au delà d’un certaintaux d’allongement (domaine plastique).Strie (de fatigue)Marques présentes à la surface d’une rupture par fatigue,observées au microscope électronique et indiquant la posi-tion du front de fissure après chaque cycle de sollicitation.StyleLe style correspond à la hauteur d’écrou : - style 1 : écrounormal de hauteur minimale mmin ≥ 0.8D (hauteur ≈ 0.9D) –style 2 : écrou haut de hauteur minimale mmin ≥ 0.9D (hau-teur ≈ 1D) – style 0 : écrou bas de hauteur minimale 0.45D ≤mmin < 0.8D. A chaque norme de produits correspond uneseule hauteur d’écrou, donc un seul style. Le style ne donnepas lieu à un marquage particulier des écrous. Le style estdésormais indépendant des caractéristiques mécaniquesdes écrous, liées uniquement à la classe de qualité.SubstratMatériau sur lequel un revêtement est directement appli-qué. Dans le cas d’un revêtement monocouche ou pour lapremière couche d’un revêtement, le substrat est le métalde base.SuperalliageAlliage pouvant être utilisé à très haute température etsous fortes sollicitations (mécaniques, thermiques, vibra-tions, chocs,…) et dans le cas où une bonne résistance àl’oxydation est nécessaire.SurchauffeChauffage effectué dans des conditions de température etde durée telles qu’il se produit un grossissement exagérédu grain. Un métal surchauffé peut être régénéré par untraitement d’affinage structural.Surface significativeZone définie par accord entre le fournisseur et le client,considérée comme essentielle pour l’aspect et/ou les ca-ractéristiques fonctionnelles de la fixation.Surplat (ou Sur plat)Distance entre les faces plates parallèles d’une pièce -dans le cas d’un assemblage, donnée déterminant la taillede l’outil à utiliser pour le serrage.Système de revêtementCombinaison de toutes les couches successives de maté-riaux du revêtement sur la fixation, incluant les finitionset lubrifications éventuelles.

TTapureFissure provoquée dans le métal par les effets immédiatsou différés d’un chauffage ou d’un refroidissement.

TaraudageOpération de réalisation de filetage interne à l’aide d’untaraud - résultat de cette opération et par analogie syno-nyme de filetage interne.TénacitéAptitude d’un matériau à absorber de l’énergie et à se dé-former plastiquement avant de se rompre (résistance à larupture brutale).TensionEffort orienté dans une pièce produisant une élongation detype traction ou compression.Test de duretéTest destiné à mesurer la résistance à la pénétration à lasurface d’un matériau ou d’une pièce - le type (Brinell,Rockwell, Vickers) défini l’outillage à utiliser et la métho-dologie d’essai et de mesure. Test de résilienceTest destiné à mesurer l’aptitude d’un matériau à l’ab-sorption de choc.Test de tractionEssai destructif destiné à mesurer les caractéristiquesmécaniques du matériau composant une pièce, réalisépar application d’un effort uniaxial de traction provoquantallongement et rupture sur éprouvettes prismatiques oucylindriques normalisées.TextureOn dit qu’un métal présente une texture lorsque ses grainssont orientés selon certaines directions préférentielles(écrouissage - grains écrouis).ThermodurcissableCaractéristique d’une matière plastique constituée de ma-cromolécules liées chimiquement entre elles de façon irré-versible par l’effet d’une élévation de température.ThermoplastiqueCaractéristique d’une matière plastique constituée par l’en-chevêtrement de macromolécules, se ramollissant sousl’effet d’une élévation de température et durcissant sousl’effet d’une diminution de celle-ci, et ce de façon réversible.Titane(symbole chimique Ti) Métal blanc léger et dur résistant àla corrosion - utilisé en alliage pour stabiliser les aciersou pur dans des applications de haute technologie - soncoût limite son utilisation.ToléranceNiveau d’écart de mesure acceptable par rapport à un réfé-rentiel ou une norme.Marge d’erreur autorisée pour la réalisation d’une spéci-fication - par extension, synonyme de spécification.Tonneau (au)Mode de réalisation en vrac d’un traitement de surface parrotation d’un tonneau immergé dans des bains successifsde traitement (traitement électrolytique). Cette techniqueest aussi utilisée pour améliorer un état de surface enmettant en rotation un tonneau rempli des pièces à traiteret de billes abrasives.

Top coatFinition d’une fixation revêtue constituée d’une couche sup-plémentaire (avec ou sans lubrifiant intégré) appliquée surle substrat afin d’obtenir les caractéristiques fonctionnellessouhaitées, telles que la maitrise de la relation couple/ten-sion, une couleur, une résistance chimique, etc…TorsionContrainte tendant à faire subir à une partie de pièce unmouvement de rotation par un couple de forces perpen-diculaires par rapport à son axe, une autre partie au moinsde la pièce restant fixe - déformation résultant de cette con-trainte.Torx (empreinte) ®

Empreinte à six lobes internes ou externes (nom déposé).TournageOpération d’usinage par enlèvement de matière sur un tourdont le principe consiste à combiner un mouvement decoupe tournant à la pièce et un mouvement ou une com-binaison de mouvement de translation à l’outil.TraçabilitéAptitude à retrouver l’historique de la réalisation d’unepièce depuis son origine. En fixation se matérialise par laconnaissance du lot de fabrication qui permet l’enregis-trement des données historiques. La traçabilité amontpermet de retracer toutes les étapes préalables à unelivraison. La traçabilité aval permet de retracer l’ensembledes livraisons concernant un lot de fabrication, et donc degérer une procédure de rappel en cas de détection de nonconformité.TractionContrainte longitudinale tendant à l’allongement d’unepièce.TraitementEn fixation, opération de production ayant pour butl’amélioration des caractéristiques mécaniques, physiquesou esthétiques des pièces finales. Traitement de surfaceTraitement de modification en vue d’amélioration de lasurface d’une pièce, par process physique, chimique ouélectrochimique. Il agit sur la surface du matériau et apour but l’obtention d’une dureté élevée sur celle ci jointà une ténacité et une ductilité importante à cœur. Lesprincipaux traitements sont :• trempe superficielle• nitruration (enrichissement en azote)• sulfonitruration (enrichissement en azote et soufre)• chromisation (enrichissement en chrome)• boruration (enrichissement en bore)• cémentation (enrichissement en carbone)• carbonitrurationIl peut également s’agir d’un traitement mécanique ayantpour but d’améliorer l’état de surface et les caractéristiquesmécaniques superficielles.Traitement électrolytiqueTraitement de renforcement de la couche superficielled’une pièce métallique par effet d’électrolyse sous courantélectrique contrôlé.

Traitement thermiqueTraitement de renforcement structurel d’une pièce parvariation de température (voir recuit, revenu, trempe). Successions d’opérations - chauffage, maintien en tem-pérature, refroidissement, appliquées à un alliage métal-lique à l’état solide pour obtenir une modification de sespropriétés. Traitement thermochimiqueTraitement thermique effectué dans un milieu convena-blement choisi pour obtenir une modification en surface dela composition chimique du métal.Traitement thermomécaniqueOpérations associées de déformation plastique et detraitement thermique auxquelles l’austénite est soumiseavant ou pendant sa transformation afin de conférer des pro-priétés particulières à ces produits de décomposition.Trapézoïdal (filetage)Type de filetage présentant des plats en dessus et fondsde filet.TrempabilitéCapacité d’un alliage à subir de façon favorable une opé-ration de trempe thermique caractérisée par la formationde martensite produisant un durcissement du matériau lecomposant (aptitude relative d’un acier à éviter la formationd’agrégats ferrite - carbures - F+ C), lors de refroidisse-ment de plus en plus lents).TrempeOpération de montée en température d’une pièce à unniveau un peu supérieur à la température de transforma-tion, suivi aussitôt d’une opération de refroidissement accé-léré. La trempe consiste à refroidir un métal à partir d’unetempérature élevée et dans des conditions telles (vitesse derefroidissement élevée) qu’il soit dans un état hors d’équi-libre (structure martensitique formée à partir de l’austénite)après son retour à la température ambiante.Trempé centrifugéPrincipe d’application d'un revêtement lamellaire en vracou à l'attache consistant à plonger les pièces dans le baindu produit à appliquer puis à retirer les excès du produitpar centrifugation.TrivalentDéfinit un Chrome 3 ou CR III.TUV ®

Technische Überwachung - Verein.Organisme allemand de contrôle technique et de certifi-cation.

UUNCUnited National Coarse.Norme américaine définissant les caractéristiques dimen-sionnelles des filetages à pas gros, identifiés en nombrede filets au pouce - par extension filetage selon cette norme.UNFUnited National Fine.Norme américaine définissant les caractéristiques dimen-sionnelles des filetages à pas fin, identifiés en nombre defilets au pouce - par extension filetage selon cette norme.

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APPROCHE TECHNICO-ECONOMIQUE 508 . V o c a b u l a i r e p r o d u i t s d e f i x a t i o n

UNIEnte Nazionale italiano di Unificazione.Organisme officiel national de normalisation italien.UNI – UNI EN – UNI EN ISO – UNI ISOSigles identifiant les normes italiennes publiées par l’UNI etprécédant le numéro de la norme.UsinabilitéAptitude d’un matériau à être usiné dans des conditionsoptimales.UsinageOpération de façonnage d’une pièce à l’aide d’une machine-outil par enlèvement de matière.UsureDommage causé à la surface d’une pièce, évoluant géné-ralement par enlèvement progressif de matière et ce enraison d’un mouvement relatif de cette surface contre uneautre surface en contact.Usure abrasiveEnlèvement de matière d’une surface lorsque des parti-cules dures glissent ou roulent sur cette surface, souspression. Ces particules sont étrangères au système ouproviennent d’une autre surface en contact avec la surfaceabrasée.Usure adhésiveEnlèvement ou déplacement de matière, dû au soudageponctuel de deux surfaces en contact sous pression, puisau cisaillement de cette microsoudure.

VVDAVerband Der Automobilindustrie.Union de l’Industrie Automobile - Organisme allemanddéfinissant les standards à appliquer à l’industrie auto-mobile allemande (par exemple en matière de qualité oude logistique). VermiculeMicrofissure à l’aspect d’un ver blanchâtre, observé à lasurface des grains dans le cas de fragilisation par hydrogène. Vickers (essai)Test de dureté de surface par mesure de la diagonale del’empreinte résultant d’une pénétration sans à-coup etprogressive sous une charge définie d’un pénétrateur deforme pyramidale normalisé - mesure HV.VieillissementModification des propriétés mécaniques d’un métal oualliage, pouvant se produire à des températures proches dela température ambiante (migration d’éléments interstitiels- certains atomes, étrangers ou non à la matrice définie,peuvent se positionner de manière irrégulière dans celle-ci).VisElément de fixation mécanique démontable dotée d’unfiletage complet ou partiel et muni d’une empreinted’entrainement et/ou d’immobilisation.Elément de transmission de mouvement transformantun mouvement de rotation en mouvement linéaire ouinversement (vis sans fin).

Vis à métauxElément de fixation à filetage métrique ISO extérieur, sedistinguant entre : les vis entièrement filetées (parfoisappelées “visserie”), les vis partiellement filetées (parfoisappelées improprement “boulons” ou “corps de boulon”),les goujons, et les tiges filetées et autres éléments simi-laires.Vis auto-formeusePièce de fixation dotée d’un filetage permettant directementla mise en forme du taraudage d’un support composé d’unmatériau plus ductile que la vis elle-même (matière plas-tique, aluminium…).Vis auto-foreuse ou Vis auto-perceusePièce de fixation dotée d’un filetage à tôle et d’une pointepermettant de réaliser perçage et taraudage avant vissage.Vis auto-taraudeusePièce de fixation dotée d’un filetage métrique à pas gros etd’une pointe permettant de réaliser un taraudage avant unvissage d’une pièce déjà percée.VissageOpération de mouvement de rotation d’une pièce filetéeconduisant au serrage dans un taraudage.Vitesse de corrosionDonnée statistique de la diminution d’épaisseur utile d’unrevêtement ou matériau du fait de la corrosion, expriméele plus souvent en millimètres par année.VracMéthode consistant à traiter un ensemble de pièces dif-férentes réunies au sein d'une même panière ou tonneau- voir Revêtement en vrac.

WWhitworthSelon la norme anglaise BSW (pas normal) ou BSF (pasfin), filetage ou taraudage au pas gros de profil triangulaireà 55°, caractérisé par un nombre complet de filets au pouce.

ZZamacAlliage de zinc, aluminium et magnésium, avec ajout éven-tuel de cuivre.Zinc(symbole chimique Zn) Métal blanc bleuâtre, de faiblecaractéristiques mécaniques, utilisé comme composantprincipal de revêtements de surface contre la corrosion -voir Galvanisation, Zingage. Zinc lamellaireVoir Revêtement de zinc lamellaire.ZingageOpération de traitement de surface en général de typeélectrolytique, à base de Zinc associé à d’autres éléments- résultat de cette opération.Zone de raccordement tête-tigeVoir Rayon sous tête - zone d’une vis caractérisée par leraton sous tête.

Zone de référenceZone désignée de la fixation définie par la norme ou la spé-cification technique, sur laquelle est effectuée la mesurede l’épaisseur de revêtement.Zone de toléranceZone dans laquelle doit se situer la mesure considérée pourrespecter une spécification.

D’autres éléments de vocabulaire utiles figurent dans lesnormes E 25-008 (tableau synoptique des produits normalisés- français, anglais et allemand), NF ISO 1891 (nomenclaturemultilingue, description des fixations et de leurs partiesconstitutives), et NF EN ISO 225 (symboles et désignations desdimensions - multilingue et NF EN ISO 14588 (vocabulairepour les rivets aveugles - français et anglais).