Vol 42 no 09 adsum 2013 10 09

LE MERCREDI 9 OCTOBRE 2013

Le journal de la communauté militaire - Région de Québec

www.journaladsum.com

Adsum, Base Valcartier, CP 1000, succ. Forces, Courcelette (QC) G0A 4Z0. No convention : 40012192

– PHOTO : PHILIPPE BRASSARD, ADSUMStephen Harper a été intronisé comme membre titulaire du Royal 22e Régiment le 30 septembre alors qu’il était de passage à Québec pour le centenaire du régiment.

ARTICLE EN P. 3

UN SAFARI D’OBSERVATION DE L’ORIGNAL

LE PREMIER MINISTRE HARPER À LA CITADELLE

ARTICLE EN P. 20

DÉTAILS PAGE 19

Journée internationale des camelots

12 octobre 2013

LE MONDE À VOTRE PORTE,

GRÂCE À VOTRE CAMELOT.

Nos nouveaux mariésPAGE 21

C’est tout un émoi qu’a causé l’équipe du 5e Bataillon des services du Canada en rem-portant le trophée de la Suprématie. Peu s’attendaient à cette victoire qui prouvequ’avec une bonne préparation et beaucoup de volonté, tout peut arriver! Gageonsque les autres unités fourbiront leurs armes pour la compétition de l’an prochain…

PAGES 14 ET 15

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Merci à nos camelots :Jérémie, Joany, Mathieu et Megan!

– PHOTO : PHILIPPE BRASSARD, ADSUMLes safaris d’observation de l’orignal permettent à des groupes de rencontrer le roi dela forêt dans la Forêt Montmorency.

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3ADSUM, 9 OCTOBRE 2013

Coup d’envoi du centenaire du Royal 22 e Régiment

Stephen Harper intronisé commemembre titulaire du R22eR

PAR PHILIPPE BRASSARDJournal Adsum

En visite à la Citadelle de Québec le 30 septembre, le premier ministredu Canada, Stephen Harper, a étéintroni sé comme membre titulaire duRoyal 22e Régiment (R22eR), un évé -ne ment marquant le coup d’envoi desfestivités du centenaire du R22eR.

Accueilli à la maison-mère des Vingt-deux par plusieurs coups de canon, lepremier ministre a rejoint les centainesde militaires réunis sur le terrain deparade. En compagnie du major-général(ret) Alain Forand, colonel honoraire duR22eR, M. Harper a ensuite procédé à larevue de la Garde en rouge; son premiergeste en tant que membre titulaire duR22eR.

«C’est un grand honneur que vousm’avez fait aujourd’hui et je tiens à vousdire à quel point je vous en suis recon-naissant, parce que ce régiment est ungrand régiment. Les Vandoos comptenten fait parmi les grands régiments, nonseulement du Canada, mais du mondeentier», a déclaré Stephen Harper pen-dant le dîner régimentaire en soirée.

«J’ai rencontré, durant mes voyages,des personnes qui connaissent les Van -doos sans même être venues au Canada,parce que, depuis près de 100 ans, vousavez acquis votre réputation à la dure, araconté le premier ministre. En France,en Italie, aux Pays-Bas, en Allemagne,dans les Balkans, en Corée et plusrécemment, en Afghanistan, où 14 desmeilleurs hommes du Canada ont fait lesacrifice ultime dans la lutte contre leterrorisme.»

Le titre de membre titulaire offert àM. Harper est avant tout un titre hono -

rifique, mais le R22eR est le premierrégi ment à offrir un tel honneur à unchef du gouvernement canadien. «Lepremier ministre Harper est un ardentsupporteur des Forces armées cana -diennes. C’est aussi le 22e premier minis -tre du Canada, alors pour nous, le chiffre22 est un chiffre mythique. Lorsqu’on lui a demandé s’il voulait être intronisé,il a immédiatement dit oui», explique enentrevue le mgén (ret) Alain Forand.UN SIÈCLE DE GLOIRE

L’intronisation du premier ministre a été l’occasion de lancer les festivités du 100e anniversaire du seul régimentd’infanterie régulier francophone duCanada, qui a vu le jour en 1914 pendantla Première Guerre mondiale. Le thèmedu centenaire sera «100 ans de patri-moine militaire francophone».

«Si on parle français dans les Forcesarmées canadiennes, c’est grâce auR22eR», raconte le mgén (ret) Forand. «Il

y a plus de 100 000 Canadiens et Cana -diennes qui ont servi dans notre régi-ment depuis 1914. C’est un régiment quis’est couvert de gloire à la PremièreGuerre mondiale, à la Deuxième Guerremondiale, en Corée, et dans toutes lesmissions des Nations Unies et l’OTANauxquelles on a participé.»

Le colonel honoraire du R22eR men-tionne que 18 honneurs de bataille ontété décernés aux Vingt-deux après laPre mière Guerre mondiale et 25 hon-neurs après la Deuxième Guerre. «Pourdécerner un honneur de bataille, il fautl’avoir mérité. Vous avez combattu, vousavez gagné», soulève le major-général àla retraite.

Encore aujourd’hui, les Vingt-deuxsont fiers de perpétuer l’héritage et latradition de ceux et celles qui ont portél’insigne du castor. «On est fier de cequ’on a accompli, fier d’être les représen-tants des Canadiens français, souligneAlain Forand. Partout où on va, on fonc-tionne d’une manière différente desautres organisations. On ne va pas làpour tuer des gens, on va là pour lesaider. Je pense que c’est comme ça qu’on a bâti notre réputation de genscoura geux, honnêtes et empreints d’uneloyauté à toute épreuve.»

– PHOTOS : PHILIPPE BRASSARD, ADSUMLe premier ministre Stephen Harper effectue la revue de la Garde en rouge, lors de son intronisation commemembre titulaire du R22eR, le 30 septembre à la Citadelle de Québec.

Le premier ministre Harper flatte la mascotte du R22eR, le bouc Batisse. Il est entouré du mgén (ret) AlainForand, colonel honoraire du R22eR, du bgén Richard Giguère, commandant du Collège des FC et président duconseil d’administration du R22eR, et du ministre de la Défense nationale, Rob Nicholson.

ACTIVITÉS DU 100E

Afin de célébrer le R22eR de façon grandiose, l’an-née du centenaire sera remplie d’une foule d’acti -vités qui s’éta leront jusqu’en novembre 2014.Selon le mgén Forand, le legs du centenaire sera lenouveau Musée du R22eR à la Citadelle de Québec.Aménagé dans la casemate est, le nouveau muséeentièrement revampé offrira quatre fois plus d’es pace pour des expositions temporaires etpermanen tes. Son ouverture est prévue pour mai2014.Parmi les nombreuses activités ins crites au calen -drier, le R22eR exercera son droit de cité dans une dizaine de villes et municipalités du Québec.Un colloque du R22eR aura lieu les 17 et 18 octo-bre, à Saint-Jean-sur-Richelieu, lieu de fondation de l’unité. Un dîner tous grades pour le 99e duR22eR sera aussi tenu le 18 octobre pour ouvrirl’année du centenaire.Au cours de l’année, un DVD sur l’histoire du R22eR,une enveloppe de Poste Canada à l’effigie du régiment et un livre de l’historien Serge Bernierseront dévoilés. En 2014, un concert de la Musi quedu R22eR avec l’Orchestre sympho nique de Québec et une marche du centenaire sont également au programme.«On va culminer en 2014 par un grand événement au Centre des congrès de Québec, où on s’attend à recevoir entre 3500 et 4000 militaires en serviceou à la retraite, et des amis du R22eR», indique lemgén (ret) Forand, qui invite tous les membres dela communauté militaire et de Québec à participeraux activités du centenaire.

Pour plus d’information sur le 100e anniversaire du R22eR :www.r22er.com/100e ou www.facebook.com/100R22eR

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Économie d’énergie : un pas vers notre objectif

La gagnante du tirage du 23 septembre est RinaHamon qui a remporté une tablette électronique. Leprix lui a été remis par Pierre Labrie. Mme Hamon travaille comme intervenante jeunesse au Centre de lafamille Valcartier.

PAR PIERRE LABRIEGestionnaire de projet, superviseur,

O/Énergie, service du Génie Valcartier

Le projet d’économie d’énergie et lespremières mesures mises de l’avantpar la compagnie Honeywell portentleurs fruits avec une baisse de la con-sommation globale de la base de prèsde 2 %. Cela représente 200 000 $ demoins sur la facture énergétique de laBase Valcartier qui s’élève à près de10 millions $ annuellement.

L’objectif d’économie visé par notreprojet est de l’ordre de 10 %, mais pour-rait atteindre les 15 % au terme destravaux. Ce sera ainsi 1,5 million $ denotre argent collectif qui sera économisé.

Faites partie du changement en appli-quant l’écogeste suivant. Éviter le gas -pil lage d’eau chaude en veillant à bienfermer les robinets après leur utilisa-tion, à laisser couler l’eau le moins long -temps possible et à signaler toute fuited’eau au service du Génie.

Saviez-vous qu’un robinet d’eau fai -sant du goutte à goutte, à raison d’unegoutte par seconde, gaspille 27 litresd’eau par jour? Éviter de consommerinutilement de l’eau chaude, c’est dimi -nuer les coûts reliés au chauffage de

l’eau. Éviter de laisser couler l’eauinutilement, c’est diminuer la pressiondans les systèmes de distribution deseaux, c’est donc diminuer la quantitéd’eau à traiter et enfin, c’est diminuerl’impact sur l’environnement.

Puisque le traitement des eaux esteffectué par la base elle-même, nousgagne rions à appliquer cet écogeste.Soyons écoresponsable, le petit effortque cela nécessite en vaut la peine. Àvous de jouer, à nous d’économiser.

Pour en savoir plus sur les mesures et étapes à venir, con-sultez notre site Web à www.energievalcartier.ca.

Chers membres de la communautémilitaire, le Groupe de soutien de la 2e Divi sion du Canada est

le pro duit de la transformation du 5e Groupe de soutien de sec teur qui a étédissous en avril 2013.

La fondation, constituée d’une solideexpérience de services institutionnels et communautaires, a été maintenue etcette assise permet à notre jeune forma-tion d’innover avec ingéniosité dans lecontexte budgétaire actuel. Depuis maprise de commandement en juillet der -nier, l’adjudant-chef Gravel et moi-mêmeavons rencontré une équipe dynamique,dévouée et professionnelle qui contribueavec acharnement à l’accomplissementde notre mandat institutionnel.

Tandis que sont desservis les usagersinstitutionnels, des programmes dyna mi - ques de bien-être et de maintien dumoral offrent à la communauté une vastegamme d’activités et de services axés sur

COLONEL HERCULE GOSSELIN

GROUPE DE SOUTIENDE LA 2E DIVISION DU CANADA

un mode de vie sain qui favorise uneexcellente santé, tant pour les membresde l’équipe de la Défense que pour leurfamille.

Au-delà des services que nous offrons,nous avons aussi l’occasion d’exprimernotre soutien aux personnes qui en ont leplus besoin par le biais de la Campa gneCentraide dans le cadre d’activités orga -nisées ou par une contribution person-nelle. Cette année, l’objectif pour la BaseValcartier est de 325 000 $ et je suis convaincu qu’à l’instar des années anté -rieu res, nos efforts volontaires et enga -gés place ront à l’avant-scène notre espritd’entraide et de solidarité.

L’adjudant-chef et moi-même sommesheureux d’être parmi vous, d’être à l’écoute de vos préoccupations et, par-dessus tout, de participer et de contri -buer à votre succès. Nous sommes fiersde la contribution marquante du Groupede soutien de la 2e Division du Canada.

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Les membres de la communauté mili-taire de Valcartier sont invités à don-ner généreusement pour la campagneCentraide, dont le coup d’envoi a étédonné le 24 septembre. Cette année,l’objectif est de verser un chèque d’aumoins 325 000 $ à Centraide Québec–Chaudière-Appalaches, qui soutientplus de 180 organismes d’aide à lacollectivité.

Le lancement officiel de la campagnede charité annuelle a été effectué à l’oc-casion de la compétition de la piste defranchissement d’obstacles (PFO).

Pour 2013, l’objectif global de 325 000 $devrait être aisément dépassé considé -rant qu’une somme record de 398 000 $avait été amassée l’année dernière. Lesorganisateurs souhaitent toutefois augmen ter le taux de participation desmilitaires et des civils sur la base, quifut de 41 % en 2012.

«L’élément de succès principal pour lacampagne à Valcartier, c’est l’implica-tion de la chaîne de commandement àtous les niveaux», dit le major FrançoisQuesnel, coordonnateur de la Base Val -cartier et responsable de la campagneCentraide pour la Défense nationale àQuébec.

Selon le coordonnateur, il est impor-tant de «sensibiliser les gens à l’impor-tance du don», que ce soit pour des orga -nismes soutenus par Centraide, ou pourd’autres organismes reliés à la commu-nauté militaire, comme le programmeSans Limites, la Fondation Vanier, lescentres de ressources pour les famillesmilitaires, etc.

Le maj Quesnel est d’avis que les mili-taires peuvent tous en faire un peu

plus pour aider leur prochain. «Nous, lesmilitaires, on a la chance d’avoir debelles conditions d’emploi. Que ce soit lesalaire ou la sécurité d’emploi, on a unestabilité incroyable. Je pense qu’on a uneresponsabilité sociale, par notre statut,de penser à ceux et celles qui sont dansle besoin», affirme le maj Quesnel, invi-tant à se montrer «sensibles aux condi-tions difficiles des autres».

«Un don, c’est quelque chose de per-sonnel, ajoute-t-il. Ça n’a pas besoind’être un montant incroyablement élevé.L’équivalent d’un café par mois, c’esttrès bien.»

Soulignons que la campagne Centrai -de permet de soutenir plus de 180 orga -nismes de la grande région de Québec et de Chaudière-Appalaches, qui vien-nent en aide aux personnes qui viventdes périodes difficiles de leur vie, tellesque des hommes et des femmes endétresse, des personnes vivant dans lapauvreté, des jeunes ou des personneshandicapées.

Prendre note que les formulaires de don pour Centraide sontnotamment disponibles auprès des solliciteurs d’unité.

Lancement de la campagne Centraide

– PHOTO : CPL GENEVIÈVE LAPOINTE, IMAGERIE VALCARTIERMilitaires et civils de la communauté militaire deValcartier sont invités à contribuer généreusement àla campagne Centraide en remplissant un formulairede don, disponible auprès des solliciteurs d’unité.

Les spécifications, les caractéristiques des produits et les couleurs sont sujettes à changement sans avis préalable. Des frais de préparation avant livraison, des coûts de transport et des frais d’admin-istration s’appliquent. Des frais de préparation avant livraison entre 220 $ et 528 $, et des coûts de transport entre 160 $ et 208 $ sont en supplément, suivant le modèle. Lisez attentivement votre guidedu propriétaire et portez toujours un casque et des vêtements de protection lorsque vous pilotez votre motocyclette Suzuki. Respectez toujours le Code de la route. Soyez responsable, suivez un cours deconduite et respectez toujours l’environnement. Veuillez rendre visite à votre concessionnaire Suzuki agréé participant pour obtenir tous les détails. Suzuki. Un mode de vie!

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Toute correspondance doit être adressée à la rédactrice enchef. Les demandes de publication doivent être ache mi néespar courrier élec tronique à +adsum@forces. gc.ca. Soumet -tre les textes en format Word et les photos en jpg. La rédactrice en chef se réserve le droit de rejeter ou demodifier tout matériel rédactionnel ou publicitaire. Lesauteurs des textes ne seront pas nécessairement avisésdes modifications apportées à leurs textes. Les articlespubliés dans ce journal sont la propriété de l’Adsum et nepourront être publiés, utilisés ou reproduits sans l’autori-sation de la rédactrice en chef ou de l’auteur.

Abonnement : 20 $ par année (22 éditions) plus taxesGRATUIT pour les militaires et les employés civils du MDN.

ISSN 0705-0992Journal Adsum, Base Valcartier, bât. 516C.P. 1000, succ. Forces, Courcelette (Québec) G0A 4Z0Tél. : 418 844-5000, poste 5598 • Fax : 418 844-6934Courriel : [email protected] Web : www.journaladsum.com

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Le journal Adsum est une publication non officielle publiée un mercredi sur deux avec la permission du Comman dant du Groupede soutien de la 2e Division du Canada. Les opinions et les pointsde vue exprimés dans ce journal ne sont pas nécessairement ceuxdu MDN, des FAC et des SBMFC/ Personnel des FNP.

TIRAGE : 4500 copies

ÉDITEUR : Colonel H. Gosselin, commandant GS 2 Div CA

RÉDACTRICE EN CHEF : Caroline Charest• Tél. : 418 844-5000, poste 5672• Courriel : [email protected]

JOURNALISTE : Philippe Brassard• Tél. : 418 844-5000, poste 6656• Courriel : [email protected]

CONSEILLÈRE EN PUBLICITÉ : Isabelle Blouin• Tél. : 418 254-2448• Courriel : [email protected]

COMMIS D’ADMINISTRATION : Annie Marshall• Tél. : 418 844-5000, poste 5598• Courriel : [email protected]

INFOGRAPHISTE : Philippe Dionne-Raymond• Tél. : 418 844-5000, poste 6656• Courriel : [email protected]

42E ANNÉE, NO 9, MERCREDI 9 OCTOBRE 2013

PROCHAINE PARUTION : 23 OCT. 2013TOMBÉE : 15 OCT. 2013

LE 35 RGC DÉBUTE L’ANNÉE AVEC UN TOURNOI DE GOLF PAR LE SOUS-LIEUTENANT ISABELLE PROVOST

RAPU, 35e Régiment du génie de combat

C’est dans une ambiance convivialeque le personnel ainsi que les famil leset amis du 35e Régiment du génie de

combat ont participé, le 14 septembre, au premier tournoide golf du régiment.

Organisé au Centre plein air Castor, le tour noi visait àamas ser des «fonds non-publics» pour le régiment.

Le tournoi a permis de rassembler une centaine de joueurspour une compétition sérieuse mais amicale. Les 25 «four-somes» étaient en compé tition pour obtenir le meilleurpointage sur 18 trous, tout en respectant la formule Mulligan.Il semblerait qu’au cun «footwedge» n’ait été utilisé. L’équipegagnante - formée de Brian Lillie, Marc Moisan, JonathanBurns et William Noonan – a réalisé une excellente perfor -mance en obtenant un pointage de -9. M. Noonan s’est mêmepermis de remporter le prix de la plus longue «drive» chez leshommes.

Après le golf, les participants et leurs invités ont poursuivileurs échanges autour d’un bon méchoui. Félicitations à tousles gagnants, à tous nos par tenaires d’affaires et à tous ceuxqui ont transformé en succès une idée de dernière minute.C’est comme ça que ça se passe au 35 RGC!

– PHOTO : SGT KEVIN-LEE GAGNONLes joueurs de l’équipe gagnante : Brian Lillie, Marc Moisan, Jonathan Burns etWilliam Noonan. Ils sont accompagnés du lieutenant-colonel Yvan Martineau, del’adjudant-chef Marco Séguin et du lieutenant-colonel honoraire du 35 RGC, le lcolDenis Renaud.

Les intervenants en santé à la rencontre des militairesPAR PHILIPPE BRASSARD

Journal Adsum

La Base Valcartier a célébré la neuvième édition de la Journée de laSanté, le 24 septembre. Pour unedeuxième année consécutive, l’évé -nement s’est allié à la compétition du parcours de franchissementd’obsta cles (PFO), attirant environ700 visiteurs.

En tout, 25 organisations qui veillentà la santé globale des militaires – quece soit la santé physique, mentale,financière, spirituelle ou sociale – ontprofité de la présence de centaines desoldats sur la piste à obstacles pourrejoindre directement leur clientèle.

«Le but est de tisser des liens entre leservice et le client, pour humaniser leservice et montrer qu’il y a des person-nes qui sont disponibles pour offrir de l’aide dans toutes les facettes de lasanté globale», souligne Julie Riopel-Meunier, directrice de la Promotion dela santé, qui organise l’événement.

Une douzaine de stations éducativesont été animées sur le site. Pour attirerles visiteurs, les différents interve -nants offraient de la nourriture, une

boisson ou un jeu interactif, ce quiouvrait la porte à des échanges sur lesservices.

Plusieurs organisations avaient unileurs forces. Par exemple, les policiersmilitaires et une conseillère en toxico-manie du Centre de santé Valcartieront collaboré pour offrir de la bière sans

alcool aux visiteurs et leur faire décou-vrir cette alternative, plus compatibleavec la conduite automobile.

Sur l’heure du dîner, les participantsont été conviés à une épluchette de blé d’Inde remplie d’aliments santé,question de demeurer dans le thème dela journée.

Même si l’événement demeure tribu-taire de la température en étant orga -nisé à l’extérieur, Mme Riopel-Meunierse montre satisfaite de la formule com-binant Journée de la Santé et compéti-tion PFO, qui devrait revenir l’annéepro chaine, moyennant quelques amé -lio rations à l’aménagement du site.

– PHOTO : PHILIPPE BRASSARD, ADSUMLe caporal Sébastien Grimard, membre du Groupe de soutien au déploiement (GSD),répond aux questions des visiteurs.

L’épluchette de blé d’Inde a rassemblé plusieurs centaines de militaires au cœur duparcours de franchissement d’obstacles, où se tenait la Journée de la Santé.

MAINTENANT OUVERTLES SAMEDIS


La Police militaire a soumis pour l’édition dujournal Adsum du 28 août 2013 un article portant sur le 45e anniversaire du 5e Peloton de police militaire (5 PPM). Cette informationn'était pas entièrement exacte. L'année 2013marque bel et bien le 45e anniversaire de for-mation du 5 PPM, mais cette unité est devenueune sous-entité de la 5 UPM en 2006 qui s'estpar la suite transformée en 5e Régiment depolice militaire. Le 5 PPM n'est donc plus uneunité à part entière, mais appuie encore le 5 GBMC. Le dernier commandant était le capi-taine Grégoire et son adjoint était l'adjudantBernier.

MISE AU POINT

La 4e Compagnie «mord» dans l’entraînementLe mois de septembre a été bien occu -pé pour les membres de la 4e Com -pagnie de police militaire du 5e Régi -ment de police militaire (5 Régt PM).Effectivement, pas moins d’une tren -taine des membres de la compagnieont participé aux opérations Watch -beaver et Thunderstorm.

Ces opérations se sont déroulées lesfins de semaine du 6 au 8 septembre etdu 20 au 22 septembre respectivement,dans le cadre de l’exercice PRÉVOSTEXPÉDITIONNAIRE.

Le but de cet exercice, tenu dans lessecteurs d’entraînement de la BaseValcartier, consistait à atteindre diffé -rentes normes d’aptitudes au combat(NAC) au niveau de peloton ou de sec-tion. Elles ont d’abord été couvertes defaçon théorique lors de mardis soirsd’entraînement; cela a permis de pra -tiquer plus rapidement les conceptsd’emploi des policiers militaires encampagne en prévision des GPE 3 et 4du 35e Groupe-brigade du Canada, pré -vus plus tard cet automne.

fictives et des uniformes ennemis figu-raient parmi les accessoires visant àpeindre un contexte opérationnel réa -liste. De plus, un groupe composé depoliciers militaires présentement enstage ont eu l’opportunité unique dejouer le rôle de la force ennemie par lebiais de différentes mises en situationet de plateaux d’entraînement.

La tenue de cet exercice aurait étéimpossible sans le soutien inébranlablede plusieurs unités de la Force de réser -ve et de la Force régulière, chacunedans son propre champ d’expertise.Une troupe du 35e Régiment du géniede combat (RGC) a effectué le montaged’une cage de prisonniers de guerre,des techniciens médicaux ont tenu unplateau d’entraînement visant à effec -tuer les NAC portant sur l’évacuationdes blessés et des ingénieurs du 5 RGCont fait de même pour un plateau surl’extirpation d’un champ de mine.

De plus, les services cynophiles dedeux organisations policières se sontjoints à l’exercice, soit deux maîtres-chiens du détachement de la GRC àMontréal et le seul maître-chien de la branche de la police militaire, le ser-

gent Justin Caron, accompagné de sonpartenaire canin, Vimy. Des familia -risations sur la détection de droguesdans un véhicule et la recherche d’unepersonne évadée ont eu lieu. Cela dit, lescénario de contrôle de foule avec l’aided’un chien a été une expérience enri -

chissante quant à la capacité dissua-sive que ce genre de chien peut avoir.

En somme, les membres de la 4e Com -pagnie sont maintenant plus outilléspour appuyer les prochaines opérationsdu 5 Régt PM, en particulier, et desForces armées canadiennes en général.

Des membres de la 4e Compagnie de police militairemaîtrisent un ennemi.

Le sergent Justin Caron joue un rôle de dissuasion avec son partenaire canin sur la ligne tenue par les forces del’ordre lors d’un scénario de contrôle de non-combattants déplacés.

En ce qui concerne la première opé -ration, l’accent a été mis sur les NACreliées à l’occupation et à la sortie pré-cipitée d’une cache, aux déplacementsroutiers ainsi qu’à l’éta blissement d’unbarrage routier, pour ne nommer quecelles-là. Pour sa part, le GPE 2 ciblaitsurtout l’entraînement collectif en rap-port avec le traitement des prisonniersde guerre, l’établissement et la gestiond’une cage de prisonniers ainsi que lagestion de non-combattants déplacés.

C’est à travers un scénario fictif sedéroulant dans un pays ravagé par la guerre civile que les membres de la compagnie évoluaient. Des fiches signalétiques de personnes recher-chées, des mandats d’arrestation pourcrimes de guerre, des cartes d’identité

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CAPORAL-CHEF JEAN-PHILIPPE TESSIER-GUAY

Promotion5 Amb C

CAPORAL SÉBASTIEN LACOSTE

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CAPORAL MARC-ANDRÉ CADOTTE

Promotion5 Amb C

CAPORALOLIVIER FAUCHER


CAPORAL ZACHARY SAULNIER


SERGENT KARINE LEBLOND

PromotionGS 2 Div CA

CAPORAL ALEXIS LEBLANC-LACOMBE

Promotion35 RGC

CAPORAL PIERRICK ADAMS

Promotion35 RGC

ADJUDANT VÉRONIQUE MARTIN

Promotion5 Amb C

CAPORAL CAMILLE TARDIF-CÔTÉ

Promotion35 RGC

CAPORAL-CHEF JONATHAN DUPONT

Promotion2 R22eR

CAPORAL-CHEF MATHIEU BLANCHARD

Promotion35 RGC

CAPORAL SIMON BRASSARD


CAPORAL JONATHAN LAROCHELLE

Promotion35 RGC

CAPORAL PATRICK SAURIOL

Promotion5 Amb C

BENOIT HARVEYRetraite après

35 ans de service5 Amb C

ANDRÉ MARTINEAURetraite après

33 ans de service5 Amb C

CAPORAL-CHEF JULIEN ROYPromotion35 RGC

CAPORAL-CHEF MATHIEU SASSY

Promotion35 RGC

CAPORAL TOMY MORNEAU

Promotion35 RGC

CAPORAL JULIE ROULEAU

Décoration des FCGS 2 Div CA

SOLDAT CORY COURTEMANCHE-THERRIEN


CAPORAL JULES-VINCENT TREMBLAY

Promotion35 RGC

CAPORAL MARC-ANDRÉ VIGNEAULT

Promotion5 Amb C

CAPORAL DAVE ALIEPromotion

5 Bn S du C

CAPORAL-CHEF ÉRIC BERGERON

Promotion5 Amb C

CAPORAL-CHEF PATRICE BILODEAU

Promotion2 R22eR

CAPORAL-CHEF CAROLINE LÉTOURNEAU

Promotion5 Amb C

CAPORAL ALEX DESBIENS


MAÎTRE DE 1RE CLASSE ANNIE SIROIS

Promotion5 Amb C

SERGENT TOMMY BLAIS

Promotion35 RGC

CAPITAINE DEREK GAUDREAULT

Promotion5 RALC

CAPITAINE FRANÇOIS PERREAULT

Promotion5 RALC

SOUS-LIEUTENANT OLIVIER BRIÈRE-LEBLANC

Promotion35 RGC

CAPITAINE DAVID BROCHU

Promotion35 RGC

CAPITAINE PASCAL BERGERON


MAJOR ÉRIC GIRARD

Promotion5 Amb C

CAPITAINE GINAUD DUPUIS

Promotion5 RALC

SOLDAT GORDON CAWSEY

Promotion5 Amb C

SOLDAT CAROLINE BOUCHER

Promotion5 Amb C


Un bel engouement de la populationenvers le 35 Bn S du C

PAR LE CAPITAINE CHRISTIANNE CAYARAPU, 35e Bataillon des services du Canada

De nombreuses personnes ont profi téde l’activité Portes ouvertes pourvenir visiter les installations duManè ge militaire Saint-Malo le same-di 28 septembre.

Il faut dire que la situation géogra -phique du manège attire le regard debien des curieux lorsque ceux-ci circu-lent sur le boulevard Charest.

Pour plusieurs, c’est la découvertedes équipements militaires tels lescamions et la cuisine de campagne quiles intéressent. D’autres apprécient depouvoir parler avec les réservistes deleur expérience de travail.

Un constat semble clair : la popula-tion apprécie cette activité qui permetd’en apprendre plus sur le domainemilitaire. «Il est important de mieux sefaire connaître dans notre milieu et depermettre ces échanges enri chis santsentre la population civile et les réser -vistes de l’unité. Nous avons un calen-

drier d’entraînement annuel bienchargé, mais cette activité demeureune fenêtre de visibilité importante àmaintenir», a expliqué le commandantdu bataillon, le lieutenant-colonelGosselin. C’est d’ailleurs avec unegrande fierté que les membres du 35e Bataillon des services du Canadaont accueilli les visiteurs. Il faut savoirque le bataillon en est à son 48e anni -versaire et envisage déjà les prépara -tifs du 50e.

– PHOTO : CAPT M. GIRARDLa population était appelée à en apprendre un peuplus sur les différentes catégories de véhicules militaires.

La famille au premier plan au 5e Bataillon des services du Canada

PAR LE LIEUTENANT DANIEL LAPOINTE5e Bataillon des services du Canada

C’est dans une ambiance festive qu’aeu lieu, le 14 septembre, la journéefamiliale du 5e Bataillon des servicesdu Canada (5 Bn S du C). Cette acti -vité permettait aux familles des mili-taires et des employés civils de fairevisiter leur lieu de travail tout en favo - risant le divertissement en famille.

Cette occasion a permis à tous demieux se connaître et de s’intégrer à lagrande famille du bataillon, renforçantainsi la cohésion et les échanges, et ce,dans une atmosphère agréable.

Malgré le temps incertain, près de700 personnes ont pu en profiter. Lesvisiteurs ont eu la chance de vivre uneexpérience parti culière en faisant destours en véhi cules militaires. De plus,les enfants se sont beaucoup amusésdans des jeux gonflables.

Au cours de la journée, les visiteursont eu la chance d’apprécier les nom-breux kiosques qui leur étaient présen-tés. La compagnie de transport s’estentre autres chargée de l’exposition devéhicules militaires. La compagnied’approvisionnement a utilisé cettefenêtre pour exposer un kiosque sur lesmunitions et les explosifs, un autre sur

l’habillement militaire et un derniersur ce qui entoure la décontamination.La compagnie de maintenance a crééun parcours avec plusieurs kiosques àl’intérieur de son lieu de travail, faisantdécouvrir aux nombreux visiteurs les différentes facettes du métier. Lacompagnie Commandement et servicess’est chargée du repas en plus de créer une ambiance festive grâce à laprésence d’un DJ.

Les membres du 5 Bn S du C et leursproches ont profité d’une ambiancedécontractée pour en apprendre davan-tage sur les différentes facettes desmétiers qui sont à l’œuvre au bataillon.La journée a été un succès sur toute laligne; il ne reste qu’à dire «à l’annéeprochaine!»

Une valeur sûre pour attirer les enfants!

Un petit arrêt créatif, pour se reposer un peu.

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Le QGET relève les défis de FINAL GLORYPAR LE SOLDAT MAXIME MANSEAU

Troupe Opérations, QGET

Le Quartier général et Escadron destransmissions (QGET) a dû relevertout un défi dans les dernières semai -nes : en effet, l’unité a dû ressor tirles filets de camouflage et mettre decôté une bonne partie de sa numéri-sation dans le but de redevenir l’unitéde manœuvre qu’elle fut jadis.

Puisque la plupart des jeunes soldatset caporaux n’avaient presque jamaistouché à un filet de camouflage, leQGET a d’abord dû former son jeunepersonnel. Ensuite, les différentestroupes ont adapté leurs installationsde façon à les rendre plus mobiles. Parexemple, la troupe Alpha a considéra -blement réduit le nombre de tentes detype DRASH («Deployable RapidAssembly Shelter») qu’elle déploie,

alors que la troupe Opérations a toutbonnement abandonné les DRASHpour faire place aux installations detype Penthouse, qui sont montées surun véhicule VSLR et donc beaucoupplus mobiles.

La numérisation a également subi unrégime minceur qui visait à supprimertous les équipements informatiquesnon essentiels. Cela étant fait, le QGETétait en mesure de changer le lieu deson site principal (qui inclut le QG de labrigade) à chaque jour.

Le but premier de l’exercice FINALGLORY était d’appuyer la phase finaledu cours SOTC («Signals OfficierTraining Course») de l’École de l’élec-tronique et des communications desForces canadiennes. Le QGET a accom-pli cette tâche avec brio, permettantaux étudiants d’être évalués dans lesconditions les plus réalistes possible.Le QG principal et le PC avancédevaient bouger à chaque jour, et ce,aux endroits choisis par les étudiants.

Mais l’exercice FINAL GLORY n’au-rait pas été aussi réaliste pour les étudiants sans la participation trèsappréciée de quelques éléments du 3 R22eR qui nous ont donné un bon défi durant toute une nuit en essayantde saboter nos installations. Le QGET,faisant preuve de professionnalisme et de robustesse, a réussi à tenir tête au3 R22eR. Ce fut donc un bon retour auxsources pour le QGET.

Un nouveau départ pour de nouveaux lieutenantsPAR LE LIEUTENANT THOMAS PLAMONDON

Commandant peloton 9, compagnie C, 3 R22eR

Tout récemment arrivés au 3e Batail -lon, Royal 22e Régiment (3 R22eR),sept lieutenants sont confrontésdepuis quelques semaines à une nou-velle étape de leur carrière militaire.Après leurs phases d’entraînement,ils doivent maintenant appliquer cequ’ils y ont appris.

C’est ainsi que plusieurs d’entre euxsont dorénavant employés à titre decommandant de peloton, tandis qued’autres ont obtenu des postes dans

l’administration du bataillon. Danstous les cas, beaucoup de nouveauxdéfis attendent ces nouveaux arrivantsau sein de leur unité.

Au cours de leurs deux dernièresphases de formation, les nouveaux lieutenants ont obtenu l’instructionnécessaire pour commander un pelotond’infanterie dans un environnementléger et mécanisé. Cependant, l’ensei -gnement donné était axé avant tout surle côté tactique de l’infanterie. Main -tenant, ces jeunes officiers se doiventd’assimiler rapidement l’ensemble de lafacette administrative du métier afinde pouvoir remplir convenablementleurs fonctions.

De plus, ils devront dorénavant diri -ger des troupes composées de soldatsprofessionnels et expérimentés qui ont dans leur bagage plusieurs déploie -ments opérationnels, au lieu de tra-vailler uniquement avec leurs pairs. Ilsdoivent ainsi s’adapter à cette nouvelleréalité et travailler avec l’ensemble desoutils qu’ils ont à leur disposition, avecl’aide de leurs sous-officiers.

Avec un automne qui s’annoncechargé, ces lieutenants auront maintesoccasions de démontrer leur savoir-faire et de développer leurs aptitudes.En effet, plusieurs compétitions et périodes d’entraînement sont prévuestout au long du prochain trimestre. Surle plan sportif, plusieurs compétitionssont organisées tant au niveau de labrigade que du bataillon. Les nouveauxofficiers participeront à plusieurs cour -ses à obstacles, à des journées sportiveset à une course hors piste de 8,1 km

au Centre Castor. De plus, d’autrescompétitions touchant aux compéten -ces de base d’un soldat auront lieu,dont un défi de reconnaissance et undéfi d’habileté au maniement desarmes. L’ensemble de ces épreuvesdevrait rapporter à la compagnie gagnante le fanion du commandant del’unité, un honneur très convoité.

Sur le plan des entraînements, il yaura l’ensemble des NIAC à préparer et à exécuter, en plus de divers exerci-ces à planifier au sein de chacune descompagnies. Par exemple, des attaquesdans la foulée aux niveaux de section et de peloton devront être pratiquéesavant que les troupes ne soient évalu -ées par les commandants de compagnieet par le commandant du bataillon.

Pour conclure, ces nouveaux mem-bres, fiers de leur récente appartenanceau 3e Bataillon, devront s’intégrer rapidement à cette grande équipe etcon tri buer à son développement parune exécution professionnelle de leursfonctions.

SOLUTION SUDOKU


Les familles envahissent le 5 RGCPAR LE CAPITAINE P-V DAIGLE

5e Régiment du génie de combat

Le 14 septembre se tenait la fête dela famille au 5e Régiment d’artillerielégère du Canada, à Valcartier. Grâceà cet événement annuel, nos familleset amis viennent découvrir notremilieu de travail ainsi que l’équi pe -ment avec lequel nous travaillons.

Malgré un temps pluvieux et maus-sade, le taux de parti cipation à la jour -née de la famille a dépassé les attentes.Les activités ont débuté vers 10 heurespour se terminer vers 15 heures.Celles-ci se déroulaient autant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Jeux gon-flables, tours de véhicules blindés, jeux de laser, exposition des capacitésdu Génie, et j’en passe, ont su divertirnos visiteurs.

Voilà qui a sûrement fait la journée, même la semaine, de ce jeune garçon. Un parcours du combattant, et pas en jeu vidéo cette fois-ci!

raison, le lieutenant-colonel Michaud,commandant du régiment, pour qui lebien-être de son personnel compte plusque tout, a de quoi être extrêmementfier de cette journée.

Un gros merci à tous ceux qui ontcontribué au succès de l’événement, nos cuisiniers entre autres ainsi que les orga nisateurs en provenance du 52e Escadron de campagne!

Le genre de robotqu’on ne trouve pasdans les magasinsde jouets.

Un bon défouloir pour les jeunes, et moins jeunes, quidébordent d’énergie!

Grâce à nos nombreux partenaires,les organisateurs ont pu remettreplusieurs prix de participation de qua -lité pendant le dîner, tels qu’unetablette électronique, des cer tificats demassothérapie et même un voyage!Mais plus important encore, tout lemonde est reparti avec le sourire, unsigne qui ne ment pas sur le succès del’activité.

Cette belle occasion constitue tou-jours une journée qui rehausse le moraldes troupes et des familles. Pour cette

LE CANADA ACCUEILLELA CONCENTRATION

INTERNATIO NALE DESTIREURS D’ÉLITE

Des tireurs d’élite militaires et poli -ciers de partout dans le monde ontparticipé à la 17e Concentration inter-nationale annuelle des tireurs d’élitedu Canada à la Base Gagetown, auNouveau-Brunswick, du 19 au 26 sep-tembre. Des participants originairesde l’Australie, de la Nouvelle-Zélande,de la France, des Pays-Bas, de laSuisse, de l’Irlande et du Royaume-Uni se sont joints aux Canadiens pourcet événement qui vise à perfectionnerleurs aptitudes spécialiséeset leurs capacités opéra tion -nelles. Les équipes detireurs d’élite ont étéconfrontées à plu sieursépreu ves réa listes,notam ment le tiren cam pagne, le tiravancé, la communi-cation, l’obser va tion,la dissi mula tion etla navigation.

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Un défi mère-fils à laCourse de l’Armée

PAR LE CAPITAINE CHRISTIANE CAYARAPU, 35e Bataillon des services du Canada

Une mère et son fils, tous lesdeux membres du 35e Bataillondes services du Canada, ont

participé à la Course de l’Armée àOttawa le 22 septembre. Le caporalSonia Lainé et son fils, le caporal-chefNicolas Comeau, ont participé audemi-marathon dans le cadre d’undéfi mère-fils. Le cpl Lainé a fait la course en 2 heures 23 minutes et le cplc Comeau en 1 heure 55 minu -tes. Il a d’ailleurs remplacé, à la der -nière minute, son père, le capitaineComeau, qui devait y participer. Lafamille Comeau, qui compte quatremembres militaires, souhaite réaliserle même défi l’an prochain, en famillecette fois-ci.

Le 2 R22eR établit la norme aux tirs pour le projet FSAR de RDDCPAR LE MAJOR JULES VAILLANCOURT

Officier de liaison de l’Armée, RDDC – Centre de recherches de Valcartier

Du 26 août au 13 septembre, unpelo ton du 2e Bataillon, Royal 22e

Régi ment (2 R22eR) a participé auxtests de Recherche et développementpour la défense Canada (RDDC) dansle cadre de son projet FSAR («FuturSmall Arms Research»).

Le but des tests, après près de 30 000balles de C7 tirées, était d’établir desmesures de bases pour éventuellementévaluer et comparer les effets de nouvelles technologies sur les capacitésde tir des soldats. Ainsi, lorsque leschercheurs de RDDC intégreront unenouvelle technologie sur les armes, ils auront un outil pour quantifier l’effet sur un tireur. La contribution du2 R22eR, et la collaboration des CTSEet du Centre de simulation STAL, ontpermis d’obtenir des résultats positifset de faire avancer le projet FSAR.

Pour réaliser les essais, un pelotondu 2 R22eR, commandé par l’adjudantJimmy Auger et son adjoint, le sergentPascal Nobert, a eu comme mandatd’effectuer trois semaines de tir sur les champs de tir Nicosie et Batoche. La première semaine a servi à remettreles tireurs à niveau. Tous ont, par con-séquent, eu à se requalifier au niveau 3 du programme opérationnel de tiravant d’entreprendre les tests. Mêmeles simulateurs de tirs du Centre desimulation ont été mis à contributiondans cette phase.

Au cours des deuxième et troisièmesemaines, les tireurs ont dû démontrertout leur savoir-faire. Dans un premiertemps, ils devaient compléter le tirdans différentes positions (debout, àgenoux, couchée) et sur différentes dis-tances (de 100 à 600 mètres) et, par la suite, ils devaient exécuter le tir avecet sans appui. Il va sans dire que d’at-teindre une cible debout sans appui à600 mètres alors que la C7 a une portéeefficace de seu lement 300 mètres,s’avère plutôt difficile. Surtout que,

grâce au nouveau système de ciblesélectroniques, «la fée des buttes» nepouvait pas intervenir dans les résul-tats qui s’affichaient immédiatement àl’ordinateur.

Lors de ces tests, une imposanteéquipe de scientifiques et de tech -niciens de RDDC au sein des centres derecherches de Toronto et de Valcartieront analysé nos tireurs à chacune des étapes. En premier lieu, encaractéri sant les tireurs par desmesures anthro pométriques allant dela longueur de l’index à la longueur desbras et, par la suite, en confirmant leurvision par des tests de la vue. De plus,pendant le tir, les positions de tir destireurs étaient notées ainsi que lespositions de chaque balle dans la cible.Avec ces données, les scientifiques pos-sèdent maintenant toutes les informa-tions nécessaires pour comparer, sousles mêmes conditions, des armes quiintégreront de nouvelles technologies.

Les tests qui viennent d’être termi -nés sont un autre bel exemple de colla boration entre les Forces arméescana diennes et le RDDC. En travail-lant en semble, les soldats du 2 R22eRont aidé à faire avancer la recherche, et ainsi, permis aux scientifiques decontinuer de leur fournir l’avantagetechnologi que nécessaire à leur mis-sion. Merci à toute l’équipe du 2 R22eRpour sa contribution et à l’appui desCTSE et du Centre de simulation pourleur soutien.

Le peloton de l’adjudant Auger et du sergent Nobert, accompagné de l’équipe technique et scientifique deRDDC au champ de tir Batoche.

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Première édition de la Coupe du Tech MedLe caporal Dominic Bureau applique un bandage de cheville au caporal-chef Anik Gendron lors de l’épreuvenuméro quatre.

Les techniciens médicaux ont montré leur savoir-faire avec une boussole et une carte lors de l’épreuve d’orientation.


Une quarantaine de techniciens médi -caux de la 5e Ambulance de campagne(5 Amb C) ont été mis à l’épreuve lorsde la première édition de la «Coupedu Tech Med», le 4 octobre sur laBase Valcartier.

Sept équipes de six techniciens médi-caux ont pris part à cette compétition qui comportait six épreuves différentes,en plus d’environ 10 kilomètres demarche avec une civière et de l’équipe -ment médical, dont trois kilomètres surle mont Brillant derrière le Centre pleinair Castor.

«Ce défi permet de renforcer le travaild’équipe et la cohésion entre les tech -niciens médicaux et les nouveaux mem-bres de notre unité. Ça vient aussi met-tre l’accent sur le fait qu’on est membrede deux professions : la profession médi-cale et la profession des armes», soulignele lieutenant-colonel Mike Kaiser, com-mandant de la 5 Amb C.

«Dans notre métier, on touche à tout,autant aux armes, aux cartes, aux radiosqu’à l’aspect médical, en milieu cliniqueou sur le terrain. On a voulu faire unamalgame de toutes ces capa cités en unseul défi», indique le caporal-chef FrancisPitre, organisateur de la compétition.

La première épreuve consistait à effec -tuer le triage de blessés au pied du montBrillant. Les médics devaient prendre encharge cinq patients joués par des figu-rants et des mannequins, et les évacuerde la zone rouge de façon ordonnée.

Les participants se sont ensuite atta -qués à l’ascension de la montagne, où

quatre autres épreuves les attendaientle long du chemin. La deuxième épreuve,appelée «évaluation clinique d’unpatient», consistait à faire le diagnosticadéquat d’une collègue blessée, qui avait besoin d’une évacuation médicaled’urgence.

Pour la troisième épreuve, les tech -niciens médicaux ont sorti de leur zone de confort et fait travailler leursménin ges. À l’aide de cartes et boussoles,ils devaient trouver une coordonnéetopo graphique grâce à une technique detriangulation.

Puis, lors de la quatrième épreuve,chaque équipe devait appliquer un bandage de cheville efficace; un art queles techniciens médicaux se doivent demaîtriser.

Une fois rendus au sommet du montBrillant, les équipes ont été confrontéesà une épreuve de communication radio.La tâche : syntoniser une fréquence,effectuer un contrôle radio et demanderune évacuation médicale («9-liners»).

Pour la sixième et dernière épreuve,les médics ont prouvé qu’ils savaientmanipuler les armes en procédant aumontage-démontage de quatre pistolets9 mm le plus rapidement possible.

Deux épreuves bonus, un question-naire théorique général sur les Forcesarmées canadiennes et une épreuve d’ob-servation, ont permis aux équipes d’allerchercher plus de points.

En fin de compte, l’équipe numérodeux, formée du caporal-chef Pelletier,du caporal Landry, du caporal Hamel,du caporal Horvath, du soldat McLean et du soldat Knight, s’est vu remettre letrophée de la victoire lors d’un grand

barbecue au profit de Centraide réunis-sant tous les membres de la 5 Amb C.

«C’était très plaisant et instructif, acommenté le cpl Landry, capitaine del’équipe. On ne pratique pas toujours nos

protocoles et là on a eu la chance de lefaire avec un peu d’activité physique. Onest très fier d’avoir gagné.»

Pour sa part, le lcol Kaiser s’est mon-tré très satisfait de ce défi qui devraitrevenir pour une deuxième édition.«L’année prochaine, on aimerait impli-quer encore plus de gens», peut-êtremême d’autres unités médicales desFAC, précise le commandant.

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COMPÉTITION DU PFO : victoire surprise du 5 Bn S du C

L'unité gagnante du trophée de la Suprématie, le 5e Bataillon des services du Canada. De gauche à droite : adjuc Tofts, sergent-major du 5 GBMC, sgt Bouffard, capitaine de l'équipe, col Fortin, commandant du 5 GBMC, et Patrice Bergeron, directeur de la Caisse des militaires.


La huitième édition de la compétition du par-cours de franchissement d’obstacles (PFO) a faitfureur les 24 et 25 septembre sur la BaseValcartier, attirant 180 participants individuels,17 équipes et des centaines de spectateurs. Le5e Bataillon des services du Canada (5 Bn S duC) a aussi causé toute une surprise en rempor-tant le trophée de la Suprématie.

Comme l’année dernière, environ 300 militairesdu 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (5 GBMC) ont répondu à l’invitation de l’équipe duconditionnement physique des PSP, qui orga nise lacompétition.

Pendant deux jours, hommes et femmes de tousâges se sont défoncés sur le parcours de 28 obsta-cles pour défendre l’honneur de leur unité. Lesmembres du 5 Bn S du C ont prouvé leur désir devaincre en raflant l’épreuve par section, ainsi quele convoité trophée de la Suprématie offert à l’unitécumulant les meilleures performances individu-elles et en équipe.

«C’est indescriptible, une fierté incroyable!»,réagit le sergent Pierre-Luc Bouffard, capitaine de l’équipe du 5 Bn S du C. «C’est quelque chosepour lequel on a beaucoup travaillé. On a pris çavraiment au sérieux, on était soutenu à 110 % parnotre chaîne de commandement, et ça a donné lesrésultats voulus!»

«Notre recette gagnante fut d’étudier les pointsforts et les points faibles de tous et chacun»,explique le sgt Bouffard. «Certains de nos meilleursjoueurs n’ont pas couru lors de l’épreuve individu-elle, car on les avait gardés pour booster notre pre-mière équipe. De bons atouts ont aussi été gardéspour la deuxième équipe.»

Selon lui, les membres du 5 Bn S du C s’entraî-naient depuis la mi-juillet afin d’augmenter leurendurance cardiovasculaire et leur rapidité sur leparcours. «J’ai vraiment poussé mes collègues àleurs limites», dit-il.ÉPREUVE PAR SECTION

Introduite l’année dernière, l’épreuve par sectiondisputée en équipes de neuf soldats demeure laplus impressionnante. Casque sur la tête et faussearme à l’épaule, les participants doivent franchir le

parcours en s’entraidant. En plus des 28 obstaclestraditionnels, ils doivent tirer un camion de troistonnes, transporter trois billots de 90 kilos, traînerdes jerrycans et simuler un lancer de grenades.

Dans cette épreuve, l’équipe est aussi forte queson maillon le plus faible. «Si tout le monde s’aide,le maillon faible se renforcit», commente le sgtBouffard du 5 Bn S du C dont l’équipe a complétéle parcours en seulement 10 minutes 47 secondes.«Si on laisse le maillon faible de côté, il ne finirapas, mais si on l’aide dès le début, il va terminer lacourse avec les autres sans problème.»NOUVEAU RECORD INDIVIDUEL

Après avoir établi un record individuel de 5 min59 sec l’année dernière, le soldat Marc Lavoie du 3e Bataillon, Royal 22e Régiment (3 R22eR) a réaffir-mé sa suprématie en complétant le PFO en 5 minu -tes 35 secondes; un nouveau record fracassant.«C’est l’fun de voir que tous les efforts qu’on ainvestis ont été récompensés. C’est très apprécié»,affirme le sdt Lavoie.

Comment fait-il pour être si rapide? «Il n’y a pasde secret, il faut vraiment se pousser», affirme lechampion du PFO, que plusieurs soupçonnentd’être un robot. «Tout au long du trajet, tes «valves»sont ouvertes au maximum. Lorsque ta tête te ditd’arrêter et que tu franchis le seuil de douleur, tudois continuer», dit-il.

«C’est certain qu’il faut aussi être en forme ets’entraîner», ajoute le sdt Lavoie qui a souffert d’in-nombrables heures avec ses collègues sur la piste,en plus de faire de l’entraînement PEC et des cour -ses par intervalles pour augmenter son VO2 Max.

Le jeune soldat doit également sa victoire à safameuse technique de «Tarzan» sur l’obstacle dupont de corde, qui lui permet de se hisser sur la corde horizontale en se balançant comme lecélèbre homme-singe, sauvant ainsi une quinzainede secondes.

Le sdt Lavoie est d’ailleurs le seul participant àutiliser cette technique pendant la compétition.Son plus redoutable adversaire, l’artilleur Benja -min Morin-Boucher, champion canadien desSpartan Races, devra la maîtriser à son tour pourespérer le battre, ayant terminé deuxième avec unexcellent chrono de 5 minutes 46 secondes.

Veuillez noter qu’après révision des résultats, il s’avère que le 5 RALC a ter-miné en troisième position au classement général du PFO. Félicitations auxartilleurs!

Les gagnantes chez les femmes : le cplc Sabrina Dion (argent), le lt VéroniqueJacques (or) et le cpl Anne-Émélie Brais (bronze). Elles sont entourées du col DanyFortin, commandant du 5 GBMC (à gauche), de l’adjuc David Tofts, sergent-major du5 GBMC (à droite), et de Simon Toupin, directeur du conditionnement physique etdes sports (CP&S).

Les gagnants chez les hommes de 29 ans et moins : l’art Benjamin Morin-Boucher(argent), le sdt Marc Lavoie (or) et le sdt Gabriel Thibaudeau (bronze).

Les gagnants chez les hommes de 30 à 39 ans : le cpl Fortin (argent), le sgt SylvainDion (or) et l’adj Nicolas-Ian Parent (bronze).

Les gagnants chez les hommes de 40 ans et plus: le maj Manuel Michaud (argent),l’adj Stéphane Gauvreau (or) et l’adjum Jean-François Boutin (bronze).

L’équipe gagnante de l’épreuve par section, l’équipe no 1 du 5 Bn S du C, entouréedu col Dany Fortin, commandant du 5 GBMC, de l’adjuc David Tofts, sergent-majordu 5 GBMC, et de Simon Toupin, directeur CP&S.

INDIVIDUEL – Femmes• Lt Jacques 5 RGC 10:03

• Cplc Dion 1 R22eR 11:07

• Cpl Brais 5 Amb C 11:19

INDIVIDUEL – Hommes 29 ans et moins• Sdt Lavoie* 3 R22eR 5:35 NOUVEAU RECORD!

• Art Morin-Boucher 5 RALC 5:46

• Sdt Thibaudeau 5 Bn S du C 6:09*Trophée du directeur du conditionnement physique et sports

INDIVIDUEL – Hommes 30 à 39 ans• Sgt Dion 5 RALC 6:26

• Cpl Fortin 3 R22eR 6:49

• Adj Parent 5 RGC 6:57

INDIVIDUEL – Hommes 40 ans et plus• Adj Gauvreau 5 RALC 7:29

• Maj Michaud 2 R22eR 8:05

• Adjum Boutin 1 R22eR 8:32

TROPHÉE DE LA SUPRÉMATIE• 5 Bn S du C 208 152 pts

• 12 RBC 208 098 pts

• 5 RALC 200 347 pts

ÉPREUVE PAR SECTION• 5 Bn S du C #1 10:47

• 3 R22eR #1 11:23

• 12 RBC #1 11:33

RÉSULTATS • Première place • Deuxième place • Troisième place

– PH

OTOS

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– PHOTO : CAROLINE GRÉGOIREUn soldat fait une manœuvre pour sortir du pont de corde, l’un des obstacles lesplus exigeants de la piste à obstacles, lors de l’épreuve par section.


– PHOTO : PHILIPPE BRASSARD, ADSUMDes soldats démontrent leur agilité sur l’obstacle des barres horizontales, aussi appelées «monkey bars».

– PHOTO : PHILIPPE BRASSARD, ADSUMUne équipe surmonte les échelles en chaînes, qui deviennent très instables à deux personnes par échelle.

– PHOTO : CPL GENEVIÈVE LAPOINTE, IMAGERIE VALCARTIERUne équipe de soldats passe par-dessus les troismurs d’assaut, dernier obstacle du PFO.

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– PHOTO : CPL STÉPHANE RAYMOND, 12 RBCDes membres du 12 RBC effectuent le lancer de la grenade, où une bonne précisionpermet d’amasser un maximum de points.

Une équipe franchit l’énorme

filet de bateau.

– PHOTO : SDT LOUIS DUBÉ, 12 RBCUne militaire se lance à travers le réseau à enjamber,un obstacle qui simule des fils reliés à des explosifs.

– PHOTO : SDT NATHAN MOULTON, IMAGERIE VALCARTIERUne section de la 5e Ambulance de campagne s’entraide pour l’obstacle du saut enhauteur.

– PHOTO : SDT NATHAN MOULTON, IMAGERIE VALCARTIERUne section forme une échelle humaine pour surmonter le fameux mur de quatremètres (13 pieds), là où ça casse pour bon nombre de participants.

– PHOTO : PHILIPPE BRASSARD, ADSUMLe capitaine Vanessa Chamberland du 12 RBC s’agrippe sur la table irlandaise.

– PHOTO : PHILIPPE BRASSARD, ADSUMUn soldat du 12 RBC traverse les poutres d’équilibre.

– PHOTO : CPL STÉPHANERAYMOND, 12 RBC


GÉNÉRAL VANIER : souvenirs d’unetriste tâche et d’un valeureux aumônier

PAR LE PADRÉ (CAPITAINE)JACQUES TREMBLAY

2e Bataillon, Royal 22e Régiment

La vie militaire comporte desjoies, mais aussi des diffi-cultés. Il peut arriver, parexemple, qu’un militaire

subisse une blessure de l’âme alors qu’il accomplis-sait son devoir. En effet, enlever la vie à quelqu’un,même si c’est dans une situation légitime, peutprovoquer ce type de blessure. En cette année ducentenaire du Royal 22 e Régiment, il est bon de nousrappeler que l’un de ses fondateurs, le généralVanier, a eu lui aussi à vivre ce type d’expérience.Mon commandant, le lieutenant-colonel ÉricLaforest, a jugé pertinent que j’aborde cette délicatequestion pour le bénéfice des militaires contempo-rains qui, eux aussi, peuvent vivre des momentsmarquant l’âme de manière indélébile.

Certaines expériences peuvent s’avé -rer traumatisantes : le policier qui doit abattre un criminel, le médecin quiperd son patient pendant une opérationou le fantassin qui utilise la force létalepour sauver un frère d’arme en sont desexemples. Toutes ces situations ont cecien commun : il n’y a pas de faute moralechez celui qui a causé la mort, mais lefait d’être à l’origine d’une mort peutcauser une blessure de l’âme qui semani feste, entre autres, par un senti-ment de culpabilité.

Le présent article fait mention de lapeine capitale, une méthode punitive quiavait cours durant les deux derniè resguerres mondiales. Il ne saurait êtrequestion ici de porter un jugement surles lois, les mœurs et les coutumes del’époque. Il ne s’agit pas de condamnercette méthode, pas plus que d’en fairel’apologie. Il s’agit simplement de cons -tater qu’il était certainement difficile,pour ceux qui devaient exécuter la tâcheingrate, de vivre avec cela sur la cons -cience, même si objectivement on nepeut leur imputer d’avoir commis unefaute. C’était leur devoir.LE PELOTON D’EXÉCUTION

Pendant la Première Guerre mon diale,ce fut le triste devoir de Georges Vanier,alors adjudant-major du 22e Bataillon,d’être témoin de l’exécution de l’un de ses hommes qui fut trouvé coupablede 13 chefs d’accusation de désertion etdeux d’ébriété. En effet, le soldat ArthurC. Dagesse fut jugé par une cour mar-tiale le 26 février 1918, et le verdict fut unanime. Georges Vanier raconte ce

rarement la commu nion. Nous savons, eneffet, que c’est en 1938 qu’il découvrel’amour de Dieu; une découverte quis’avè re une expé rience de libération et quile conduit à communier quotidiennement.

Ainsi, la vie de Georges Vanier nousfait comprendre que le Christ a le pou-voir de nous libérer, non seulement dupéché, mais également de tout ce qui –sans être péché – entrave notre libertéintérieure : souvenirs doulou reux, trau-matismes, culpabilité, sentiments dehonte et d’indignité, peines et blessuresintérieures, etc.

Durant sa vie, Georges Vanier a prit lechemin qui conduit à la libérationintérieure : foi et prière, retraites et lec-tures spirituelles, fréquentation dessacrements et reconnaissance du rôledes aumôniers militaires qui ont, pourspécificité, d’exercer un ministère deguérison intérieure.

Rappelons que la peine capitale a heu -reusement été abolie dans nos Forcesarmées.L’AUMÔNIER DU BATAILLON

Le capitaine-abbé Rosaire Croche tière,l’aumônier qui accompagna le conda -mné, mourra dans les tranchées quel -ques jours après, alors qu’il assistait lesmourants et prenait soin des blessés. Lepadré Crochetière deviendra ainsi le pre-mier, et le seul, aumônier militaire ca tho -lique à mourir au champ d’honneur.

En effet, «au cours de la nuit du 1er au2 avril, la position est repérée et les obuscommencent à tomber dru. Le capitaineCrochetière décide de donner l’absolu-tion générale aux blessés qui attendentdes moyens de transport. Tous cesmutilés, quelques-uns mou rants, bais-sent la tête pour recevoir le pardonsuprême. […] Soudain, un choc formi -dable ébranle l’abri. […] Un obus de 5,9est tombé tout près de l’abri, a défoncé la tôle, a frappé le prêtre au côté gaucheet a projeté son corps. […] Le docteurretourne à l’abri. Il constate le décès deson aumônier militaire : la poitrine estouverte; on voit le cœur. Son bras estarraché. Le crucifix qu’il faisait baiseraux mourants a lui aussi le brasdétaché.»

Georges Vanier avait beaucoupd’admi ration pour cet aumônier qu’ilconsidérait comme un «saint» et un«martyr». En effet, «dans une lettreenvoyée à sa mère le 8 avril, l’adjudant-major Georges Vanier rapporte que lamort de l’abbé Crochetière ‘‘a eu un effetmarquant sur les hommes qui leconnais saient. Plusieurs d’entre eux ne pouvaient retenir leurs larmes’’. Lefutur gouverneur général du Canadaajoute que l’aumônier est ‘‘le dernierhomme qui aurait dû être tué – il étaitun homme de paix, pas de guerre; ildétestait la guerre du plus profond deson cœur et de son âme. C’était vraimentun saint homme; du haut du ciel, il pro-tège le 22e Bataillon’’.»

Des années plus tard, «dans un dis-cours qu’il livre à Mégantic, en novem-bre 1942, le général Georges P. Vanierrappelle à son auditoire, à propos de la

L’aumônier Rosaire Crochetière et le militaire GeorgesVanier : deux valeureux témoins de la foi catholiquequi inspirent à la fois le Royal 22e Régiment et l’Aumô -nerie des Forces canadiennes.

douloureux épisode dans son journal deguerre:

«Le 14 mars, à 4 h 30 p.m., j’annonceofficiellement à l’homme condamné quela Cour martiale l’avait trouvé coupa bleet l’avait condamné à la peine capitale.Son attitude était calme, et je l’ai laisséavec l’aumônier. Je fus chargé destroupes qui prendront part à l’exécutiondemain matin. Une tâche triste, unetriste commande.»

«Le vendredi, 15 mars, à Auchel :debout à 5 h 00 a.m. L’aube ne perce pasencore. Un peloton de chaque compa -gnie, 20 hommes de la Compagnie duQuartier Général et tous les détenus de la salle de garde s’ali gnè rent sur la place en face de l’égli se. En silen ce, je les conduis sur le site de l’exécution. À 6 h 30, l’homme condamné arrive, les yeux bandés… L’aumônier récita des prières etj ’ e n t e n d i sl’homme direà deux repri -ses : «Padre,padre», puis,le son clair etnet des coupsde fusil, suivi par le silence. Nousdéfilons tous devant le corps.»

«Le 17 mars, lors de la messe à l’égliseparoissiale, le capitaine [padre] Croche -tière lut une lettre d’adieu très émou-vante de l’homme exécuté.»

Est-il possible que cette triste tâchepuisse avoir joué un rôle dans le che mi -ne ment spirituel du général Vanier? Jen’ai pas la prétention de lire dans lescœurs, mais je me permets une inter pré -tation subjective. Nous pouvons penser,sous toute réserve, que cet épisode a publesser son âme et donc jouer un rôledans sa tendance aux scrupules et auxsentiments d’indignité qui, jusqu’en1938, l’ont amené à ne recevoir que très

Au Canada, la peine capitale est abolie en 1976.Toutefois, en vertu de la Loi sur la défense natio -nale, la peine de mort pouvait être infligée à un soldat déclaré coupable de lâcheté, désertion,capitulation illicite ou espionnage. Le projet de loiC-25, sanctionné en 1998, entraîne l’abolition complète de la peine capitale et lui substitue l’emprisonnement à perpétuité.

Au cours de l’histoire, 26 soldats canadiens ont étéexécutés par la justice militaire. Parmi les 25 sol-dats, qui furent fusillés pendant la Première Guerremondiale, cinq soldats provenaient du 22e batailloncanadien-français. Il s’agit des soldats LéopoldDelisle, Gustave Comté, Joseph LaLancette, EugènePerry et Arthur Charles Dagesse.

Dans l’Église catholique, l’enseignement moral surla peine de mort a varié au cours des siècles.Comme bien des pays, le Vatican en est lui-mêmevenu à abolir la peine de mort dans sa législation en 1969. La position officielle et actuelle de l’Églisese trouve dans le Catéchisme de l’Église catholique,publié en 1998, qui déclare : «L’enseignement tra -ditionnel de l’Église n’exclut pas, quand l’identité et la responsabilité du coupable sont pleinementvérifiées, le recours à la peine de mort, si celle-ciest l’unique moyen praticable pour protéger effi-cacement de l’injuste agresseur la vie d’êtreshumains. Mais si des moyens non sanglants suffi -sent à défendre et à protéger la sécurité des per-sonnes contre l’agresseur, l’autorité s’en tiendra àces moyens, parce que ceux-ci correspondentmieux aux conditions concrètes du bien commun etsont plus conformes à la dignité de la personnehumaine.»

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Bref, le général Vanier et le padré Crochetière ont,

chacun à leur manière, faitl’expérience d’un monde

marqué par la présence dumal et de la souffrance.

belle lignée des aumôniers valeureux de la dernière guerre, qu’il en a connuplusieurs et ‘‘tout particulièrement, l’ab-bé capitaine Crochetière’’… Vingt-qua-tre ans après la mort de son aumôniermilitaire, celui qui deviendra le gouver -neur général du Canada s’est souvenu…»

Bref, le général Vanier et le padréCrochetière ont, chacun à leur manière,fait l’expérience d’un monde marqué parla présence du mal et de la souffrance.Cet état des choses n’a pas été voulu parDieu, puisque tout ce qu’il a créé est bon.Mais, du mal, Dieu sait en tirer le bien.Comme nous le dit saint Augustin : «leDieu Tout-puissant (...), puisqu’il estsouverainement bon, ne laisseraitjamais un mal quelconque exister dansses œuvres s’il n’était assez puissant et bon pour faire sortir le bien du mallui-même.» C’est dans cet esprit de foique Georges Vanier dira un jour : «Nousne pouvons savoir le pourquoi des souf-frances et des calamités, mais noussavons que Dieu est amour et que donctoutes ces choses se passent pour uneraison et qu’en fin de compte, tout serapour le mieux.»

Sources 1- Georges Vanier: Soldier. “The Wartime Letters and Diaries, 1915-1919”. Edited by Deborah Cowley, Toronto : Dundurn Press, 2000, 333 p.

2- BERGERON, Alain M. “Capitaine-Abbé Rosaire Crochetière. Un vicairedans les tranchées», Sillery : Éditions du Septentrion, 2002, 153 p.

3- SPEAIGHT, Robert. «Georges P. Vanier : soldat, diplomate, gouverneurgénéral», Montréal : Éditions Fides, 1972, 530 p.

4- VANIER, Jean. «Ma faiblesse, c’est ma force : un aperçu de la vieintérieure du général Georges P. Vanier, gouverneur général du Canadade 1960 à 1967», Éditions Bellarmin, Montréal, 1992.

5- Reportage de Radio-Canada sur l’abolition de la peine de mort dans les cours martiales : http://archives.radio-canada.ca/societe/criminalite_justice/clips/3702/

6- Liste des soldats canadiens exécutés pendant la Première Guerremondiale : http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_Canadian_soldiers_executed_for_military_offences

7- Le Catéchisme de l’Église catholique


Deux frères en uniformePAR LE CAPITAINE BRESSEOpération ATTENTION

Derrière chaque uniforme se cacheune histoire qui vaut la peine d’êtreracontée. Celle qui suit pourrait selire comme une saga familiale, carelle touche plus d’un membre desForces armées canadiennes.

En effet, les frères Boucher,Stéphane et Denis, se retrouvent àKaboul, Afghanistan, tous deux con-seillers auprès du leadership sénior desForces nationales de sécurité afghanes(FNSA). Toute une coïncidence, si l’onconsidère que depuis qu’ils ont reçuleur diplômes du Collège militaire royal de Saint-Jean, au tout début desannées 1990, ils n’ont pas eu l’occasiond’être mutés côte à côte.

En effet, ces deux frères d’armes ont servi un peu partout au pays, deValcar tier à Gagetown, en passant parKingston, Toronto et Edmonton, sansnégliger le fait qu’ils ont servi outre-mer à maintes reprises, entre autres enCroatie, en Bosnie et en Afghanistan(Kandahar).

Le colonel Stéphane Boucher est conseiller auprès du major-généralAfzal Aman, en ce qui concerne l’accom-plissement de ses fonctions en tant quedirigeant des opérations de l’arméeafghane.

«Cette opportunité d’échange et decolla boration au quotidien avec le

leader ship de l’armée afghane met l’accent sur le progrès accompli depuisces dernières années. J’avoue que j’ap-prends aussi beaucoup d’eux», révèle lecol Stéphane Boucher.

Officier artilleur de formation, il estbien préparé pour remplir cette res -ponsabilité, ayant assumé des postesde commandement à plus d’une reprise,à Valcartier et à Trenton.

Le colonel Denis Boucher possèdeégalement de l’expérience de comman-dement, ayant tout récemment com-mandé le Régiment des transmissionsinterarmées des Forces canadiennes.

Officier de transmissions, il superviseune équipe de 36 militaires provenantde sept pays de l’OTAN, en plus d’unetrentaine d’employés civils américains.

«Dans le fond, nous avons tous lemême objectif. Nos efforts sont tournésvers un Afghanistan paisible et pros -père, où les Afghans sont au contrôle deleur destinée», confie-t-il.

Affecté au quartier général du com-mandement interarmées de la FIAS entant que directeur de la section desopérations FSNA, le col D. Boucher estaussi appelé à offrir du soutien auxautorités afghanes de plusieurs centresopérationnels de la police et de l’armée.

Originaires de Montréal, et fils ducolonel Pierre Boucher, lui-même un vétéran décoré qui compte plus de30 ans de service, nos deux militaires

de carrière continuent la tradition ausein de leur famille respective.

En effet, le lieutenant-colonel TelahMorrison, la conjointe de Stéphane, estaussi une militaire de carrière, ayantreçu la distinction de l’Ordre du méritemilitaire en 2011, pour souligner l’excellence de son service. Leur filsaîné est élève-officier au CMR, alorsque deux de leurs trois autres fils sontmembres des cadets.

Quant à Denis, sa conjointe estdiplômée du CMR et a brièvementporté l’uniforme. Leur fille aînée a faitpartie des cadets pendant quelquesannées, alors que leurs deux enfantsplus jeunes sont toujours actifs en tantque cadets de l’air. Le col. S. Bouchervit présentement à Ottawa alors queson frère Denis vit à Kingston.

– PHOTO : LTC TONY VELASCO (US ARMY)Les frères Denis et Stéphane Boucher.

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RENFORCEMENTDES PROGRAMMESDES CADETS ET DESRANGERS JUNIORS

Les programmes des cadets et desRangers juniors canadiens seront ren-forcis grâce à un plan de renouvelle-ment de cinq ans, a annoncé le 2 octobrele ministère de la Défense nationale. Ceplan vise à améliorer la distribution des programmes dans le but d’atteindreun plus grand nombre de jeunes et decommunautés au Canada. Celui-ci pré -voit une augmentation du nombre decadets à 70 000 par rapport à 52 900actuellement. Même chose pour le nom-bre de patrouilles des Rangers juniorsqui passera de 135 à 153. Grâce à desréinvestissements et des économiesinter nes, les ressources allouées à cesdeux programmes jeunesse seront boni fiées, tandis que les frais généraux,l’administration et la bureaucratieseront réduits.

SEPTIÈME SAISIEDE DROGUE POURLE NCSM TORONTO

La frégate canadienne NCSM Toronto aréalisé une septième saisie de droguedans la région de la mer d’Oman, le 5 octobre, dans le cadre de l’opérationArtemis. Le navire, opéré par un équi page de 258 membres de la Marine royalecana dien ne, ainter cepté unecargaison de180 kilos d’hé -roïne à bordd’un vaisseau soup -çonné de trafic aularge de la Corne de l’Afrique. Ladrogue a été cataloguée puis détruite.Cette septième saisie porte à 7,8 tonnesla quantité totale de drogue capturéepar le NCSM Toronto dans le cadre desopérations antiterroristes menées avecses alliés dans l’océan Indien, depuis ledébut sa mission en mars dernier.

– PHOTO : DAN BARD, SERVICE D’IMAGERIE, MRC


UN GAGNANT AU CAMP DE JOUR COURCELETTE

Le camp de jour Courcelette a organisé un concours parmi tous les campeurs de l’été2013. Le Service des loisirs de Valcartieraimerait féliciter Zakaël Jenniss, le grand ga -gnant du concours. Le vainqueur avait un grandsourire rempli de fierté lors de la remise de son prix, un superbe vélo de montagne! Il estentouré de Martin Juneau, directeur du Servicedes loisirs communautaires, à gauche et deFrançois Boisvert, coordonnateur du Service desloisirs communautaires.

PROMOTION DE LA SANTÉ

L’intimidation en milieu de travail, un phénomène banalisé?Depuis quelque temps, la société qué -bé coise s’est penchée sur le dossier del’intimidation dans les écoles secon -daires. Cependant, on demeure silen-cieux quant à ce type de comporte-ments entre adultes. Pourtant, ce n’estpas pour autant acceptable! On parled’intimidation lorsqu’une série de com-portements, s’adressant à un individu,vise à l’isoler, à le blesser, à le dégra derou à l’humilier.

La législation québécoise a inclus leharcèlement psychologique dans la loisur les normes du travail. De plus, les employeurs sont tenus de protégerleurs employés contre tous les risquesau travail, incluant les préjudices mentaux. Alors pourquoi les témoins de ces comportements intimidants lesaccep tent-ils en fermant les yeux?Sommes-nous en train de banalisercette forme de violence vécue entreadultes?

L’intimidation est une forme d’agres-sion bien subtile. Il ne s’agit pas d’un

conflit interpersonnel exceptionnel,mais plutôt d’une série d’incidents quipeuvent sembler banals, mais créentun milieu de travail malsain et ungrand stress pour la personne visée.

Voici quelques exemples d’intimida-tion vécus au travail :• Répandre des rumeurs malveillantes.• Exclure ou isoler une personne

intentionnellement.• Changer constamment les directives

de travail dans l’unique but dedéstabiliser l’autre.

• Imposer des échéances impossiblesqui mèneront la personne à échouer.

• Retenir des renseignementsnécessai res ou donner intentionnel -lement la mauvaise information.

• Rabaisser les opinions d’une personne.Toutefois, il ne faut pas confondre le

pouvoir de gestion d’un superviseuravec de l’intimidation. Il va de soi quele superviseur impose certaines tâches

moins agréables à son équipe de tra-vail. On ne considère pas comme de l’intimidation des commentaires objec-tifs formulés dans le but de fournir unerétroaction constructive, mais plutôtcomme de la supervision pour amélio -rer le rendement au travail.

Pour savoir si un comportements’avère de l’intimidation, vous pouvezutiliser le critère de «la personneraisonnable». Le comportement serait-il considéré comme inacceptable par la plupart des gens? Tout compte fait, il est nécessaire de vérifier l’intentionqui se cache derrière le comportementde celui qui est présumé comme persécuteur.LES ACTIONS À POSER

D’abord, vous devez dire fermement à la personne que son comportementest inacceptable et demandez-lui d’ar-rêter. Il est possible que ce soit difficilede vous affirmer devant les gens quivous intimident. Malheureusement, ilsauront réussi à miner votre confiance

en vous. Ne fléchissez pas, vous avezdroit au respect et à un milieu de tra-vail sain.

Il est aussi primordial de dénoncer le harcèlement à la personne désignée par la politique de votre milieu de travail. Surtout, évitez à tout prix derendre la pareille à votre persécuteur.La situation risque d’escalader au lieude se résoudre. Ce moyen peut semblerattrayant mais s’avèrera efficace à longterme.

Pour plus d’information au sujet de l’intimidation, ou pourconnaître les ressources disponibles, n’hésitez pas à communiquer avec la Promotion de la santé en composantle 418 844-5000, poste 4677, ou en envoyant un courriel à [email protected].

LES EFFETS DE L’INTIMIDATIONUne différence d’opinion ou même un conflitinterpersonnel ne sont pas rares dans un milieude travail. Cependant, personne ne devrait tolérer de comportements déraisonnables oublessants. Les conséquences de l’intimidationsont beaucoup plus nocives pour la santé destravailleurs qu’on pourrait le croire. Par exemple :• Taux élevé d’absentéisme et de congé de

maladie prolongé.• Sentiment de frustration et d’impuissance.• Sentiment de vulnérabilité.• Perte de confiance en soi.• Symptômes physiques tels que l’insomnie,

la perte d’appétit et les maux d’estomac.• Angoisse, ressentie particulièrement avant

de se rendre au travail.• Tension et stress qui perdurent à la maison.• Incapacité à se concentrer.• Découragement et baisse de la productivité.Si vous reconnaissez ces symptômes de stress et que vous les attribuez directement à vos rela-tions de travail, il est temps d’agir!

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– PHOTO : PHILIPPE BRASSARD, ADSUMLe skateparc de CourceletterevampéLes jeunes amateurs de planche àroulettes pourront exécuter des«ollies» et des «kickflips» dans unskateparc revampé à Courcelette. LesProgram mes de soutien du personnel(PSP) ont investi une somme d’environ12 500 $ pour des travaux de réfectionsur les équipements, dont l’état com-mençait à être détérioré en raison des intempéries. Toute la structure enbois du quart de lune (quarterpipe) aété refaite, solidifiée et repeinturéepour lui redonner son aspect d’origine.Même principe pour la pyramide,refaite de A à Z. Ces travaux permet-tent de maintenir des installationssécuritaires et de qualité pour les jeu -nes de Courcelette. (P.B.)

Pourquoi contredire unefemme? Il est tellement plussimple d'attendre qu'ellechange d'avis!

Jean Anouilh

«

»Apprendre à mourir! Etpourquoi donc? On y réussittrès bien la première fois!

Chamfort

«»

ILS ONT DIT...

19ADSUM, 25 SEPTEMBRE 2013

Remise du médaillon «L’esprit desfamilles militaires» à Gaëtan GagnéLe président de l’aéroport de Québec et colonel honoraire du 35e Bataillon desservices du Canada, Gaëtan Gagné, s’est vu offrir le tout premier médaillon sym-bolique «L’esprit des familles militaires» par le Centre de la famille Valcartier(CFV), le 2 octobre. Le médaillon orné d’un arbre et d’un enfant «représente toutela contribution du récipiendaire envers les familles militaires», explique Marie-Claude Michaud, directrice du CFV, précisant que M. Gagné fait une «différencesignificative» auprès des familles en tant que président d’honneur de la Criéed’automne depuis plusieurs années. «Ça me touche beaucoup parce que c’estcomme si j’étais inclus dans cette grande famille militaire», a dit Gaëtan Gagnéaprès avoir reçu cet honneur. «De voir souligner de façon particulière notre tra-vail, c’est très apprécié et j’en suis fier», a-t-il ajouté. Pour sa part, le brigadier-général Jean-Marc Lanthier, commandant de la 2e Division du Canada, souligneque «l’engagement de M. Gagné permet au CFV de remplir sa mission et desoutenir nos familles». Le médaillon est à la fois un «remerciement personnel» et«un témoignage» pour encourager les autres membres de la communauté civile às’impliquer auprès des familles militaires, soutient-il. Sur la photo : Marie-ClaudeMichaud, directrice du CFV, avec le petit Sam Larochelle, Gaëtan Gagné, récipi-endaire, Annabèle Morin, conjointe de militaire et mère de Sam, bgén Lanthier,commandant 2 Div CA, et Chantale Dubreuil, présidente du CA du CFV. (P.B.)

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DES AVIONS DE CHASSE SANS PILOTE

Le constructeur aéronautique Boeinget la Force aérienne des États-Unis ontconverti d’anciens avions de chasse F-16 en drones sans pilote, révèle unarticle de la BBC publié le 24 septem-bre. À partir d’une base de la Floride,un avion de chasse F-16 de LockheedMartin mis à la retraite a effectué un premier vol d’essai sans pilote dansle golfe du Mexique. Contrôlé à partirdu sol par deux pilotes américains, lejet a atteint une altitude de 12 kilo-mètres et la vitesse de Mach 1,47 (1800km/h). L’aéronef a complété son volavec succès, réussissant même à faireune vrille et une manœuvre d’évasioncontre les attaques. Le F-16 était suivipar deux avions pilotés qui le gardaientà l’œil. Cette innovation pourraitultimement servir à améliorer l’entraî -nement des pilotes en leur permettantde se pratiquer à combattre contre desavions sur lesquels ils peuvent tirer.Pour le moment, il n’est toutefois pasquestion d’utiliser ces drones du futurdans un contexte opérationnel. Mêmes’il s’agit d’une première pour le F-16,des avions F-4 Phantom ont déjà volésans pilote dans les dernières années.(P.B.)

- PHOTO : FORCE AÉRIENNE DES ÉTATS-UNIS

Observer le roi de la forêt dans son habitat naturel PAR PHILIPPE BRASSARD

Journal Adsum

Que diriez-vous d’avoir 80 % de chan -ce de vivre une rencontre avec le plusgrand cervidé de la planète dans sonhabitat naturel? C’est ce que propo -sent les safaris d’observation de l’ori -gnal à la Forêt Montmorency, uneactivité à laquelle l’Adsum a participéle 25 septembre.

Située dans les Laurentides, à seule-ment 50 minutes de Québec, la ForêtMontmorency est une forêt de rechercheet d’enseignement de la Faculté de géomatique et de foresterie de l’Univer -sité Laval. Ce laboratoire à ciel ouvertcomporte 66 kilomètres carrés de sapi nière à bouleaux que les étudiantsapprennent à gérer de façon écosysté -mique. Une foule d’activités en pleinnature, comme la pêche, le vélo de montagne, le canot, le ski de fond et laraquet te, y sont aussi offertes.

En plus d’être un lieu d’apprentissageunique, la Forêt Montmorency est lemilieu de vie d’un cheptel de 35 à 40orignaux. En septembre et en octobre,les safaris d’observation permettent àdes groupes de 14 personnes d’aller à la

rencontre de ces grands cervidés en com-pagnie du guide naturaliste de la ForêtMontmorency, Pierre Vaillancourt, quicompte 29 années d’expérience.

«Notre taux de succès pour l’obser -vation de l’orignal est de 80 %, souligneM. Vaillancourt. C’est très bien sachantqu’à peine 20 % des chasseurs sont capa-bles de déjouer l’orignal.»

Le 25 septembre, les participants onteu la chance de faire une randonnée en plein «pic du rut», une période de 36 heures durant laquelle les femellesattirent les mâles en lâchant des meu-glements dans la forêt.LE ROI DE LA FORÊT

En période d’accouplement, le meilleurmoment pour observer l’orignal est àl’aube ou au crépuscule, lorsqu’il sedéplace vers la nourriture. Cet animalmajestueux, qui se nourrit de feuilles, de bourgeons et d’écorce, aime particu -lièrement les clairières déboisées par lamachinerie forestière, remplies d’arbresfraîchement abattus.

C’est dans l’une de ces clairières, aucrépuscule, que le guide Pierre Vaillan -court a entraîné le groupe. Vêtu d’unhabit de camouflage et masquant sonodeur avec des phéromones à base

d’urine, l’expert attire la bête en imitantles vocalises d’un jeune orignal et enfrottant un panache sur un bouleau.

Sans trop tarder, des meuglements sefont entendre au loin. Puis, des craque-ments de branches dans le boisé. À quiavons-nous affaire? Nul autre que le roide la forêt, un énorme buck de presque700 kilos. Son panache de 1,5 mètre estdigne d’une couronne.

«On le surnomme Big Bull Moose.C’est le géniteur des géniteurs. On ne levoit que deux ou trois fois par année»,raconte M. Vaillancourt. Un tel trophéeferait la fierté de bien des chasseurs,mais la chasse est interdite dans ce territoire.

Alors que Big Bull scrute les parageset agite ses oreilles, signes d’un étatd’alerte, le groupe s’efforce de restersilen cieux et invisible. «Les cinq pre-mières minutes sont décisives pour sa -voir si l’orignal va se sauver ou rester»,avait prévenu le guide. «En ordre d’importance, il se fie à son ouïe, sonodorat et sa vue pour détecter le danger.Un simple mouvement brusque et il est parti.»

Satisfait du niveau de sécurité dansles environs, Big Bull commence à cas ser

la croûte. Il est rapidement rejoint parun jeune mâle et une femelle. Pendantprès de deux heures, les trois mammi -fères mangent sous le regard attentif desintrus cachés à quelques dizaines demètres. À un moment, le gros buckaffirme sa domination en cognant sonpanache sur un arbre. C’est lui le boss.

À la tombée de la nuit, les troiscervidés prennent congé du groupe. Toussont satisfaits d’avoir vécu un moment si spécial. «De voir trois orignaux, dontun des plus gros bucks que j’ai vu à vie,pendant presque deux heures, on nepeut pas espérer mieux», a commentéPierre Vaillancourt. «La clé est de bienconnaître le terrain et le comportementde l’animal et on peut vivre des rencon-tres extraordinaires comme celle-ci.»

Pour plus d’information sur la Forêt Montmorency :www.fm.ulaval.ca

Les membres du groupe et le guide naturaliste de la Forêt Montmorency, Pierre Vaillancourt (au centre), scru-tent les montagnes avec leurs jumelles, à la recherche du plus grand cervidé de la planète.

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Lors du safari d’observation du 25 septembre, l’Adsum a pu croquer sur le vif «Big Bull Moose», le roi de la ForêtMontmorency. Le buck d’une douzaine d’années se pointe le museau que deux ou trois fois par année.

– PHOTO : WWW.KAMPPHOTOGRAPHY.COMAndrea Desilets et Jonathan Dulude. Leur mariage a eu lieu le 20 octobre2012 à Winnipeg, au Manitoba.


Cindy Beaupré et Kévin Therrien-Coulombe. Leur mariage a eu lieu le 21 juillet 2013 à l’église de Saint-Gabriel-de-Brandon.

Isabelle Krumke et Jean-Guy Vienneau. Leur mariage a eu lieu le 24 août2012 à la Citadelle de Québec.

Valérie Fortin et Ghislain Therrien. Leur mariage a eu lieu le 1er septembre2013 au Manoir du Lac Delage, près de Québec.

Vicky Savoie et Antoine Desrosiers. Leur mariage a eu lieu le 4 mai 2013à la chapelle Notre-Dame-du-Rosaire, à la Citadelle de Québec.

Sandra Ouellet et Renaud Bergeron. Leur mariage a eu lieu le 18 mai 2013au Centre plein air Castor. Fatouma Mohamed et Jacques Tremblay. Leur mariage a eu lieu le 25 mai

2013 à la cathédrale de Chicoutimi.

Et ils ont également accepté la proposition de l’Adsum de parta ger avec nos lecteurs

une image de ce grand jour. Merci à tous nosparticipants et tous nos vœux de bonheur!

ILS ONT DIT«Oui, je le veux»!

Karine Morissette et Stephane Gauthier. Leur mariage a eu lieu le 1er juin2013 à la Citadelle de Québec.

Erika Gagnon et Yann Gauthier. Leur mariage a eu lieu le 9 février 2013 àl’Hôtel de glace de Québec.

Edith et Mark Sullivan. Leur mariage a eu lieu le 25 mai 2013 à St-Stephenau Nouveau-Brunswick.


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Propriétaire : cplc LeBlancRace : malamuteÂge : 4 ansAvec nous depuis : 4 ansPoids : 49,5 kg (110 livres)Caractère et comportement :il est très joueur et adore se faire dorloter… Parcontre, avec son air de gros loup méchant, les gensont tendance à le craindre, mais il est extrêmementdoux et ne demande qu’à être flatté derrière lesoreilles. Il demeure dehors dans un bel enclos avec un plancher de bois surélevé et il a une niche à sa disposition qu’il n’utilise que très rarement.Que diriez-vous à quelqu’un qui hésite à adopter un animal comme le vôtre :soyez bien prêt à adopter un malamute… Ce sontdes chiens que le monde trouve «cute», mais ilsdemandent beaucoup de temps et d’énergie.Il vous fait sourire quand :il utilise son gros nez pour soulever mon bras etdemande des caresses.Il vous donne de la misère quand :il se sauve dans le voisinage.Un dernier mot au sujet de Onyx :Onyx demande beaucoup de temps, il mange commeun ours, n’accepte pas que l’on soit occupé, mais ilen vaut la peine.

ONYX

PAROLES D’AUMÔNIER

Connaissez-vous votre nouveau pasteur?PAR LE PADRÉ (CAPITAINE) ALAIN MARSAN

Aumônier, 1 R22eR

Chers lecteurs, avec cette première chro -nique, j’aimerais vous présenter monnouveau pasteur, un homme qui ne cessede surprendre par ses gestes et ses dis-cours depuis son arrivée. Son change-ment d’approche est de la dynamite pourle ministère et pour notre Église. Il s’agit de Jorge Mario Bergoglio, mieuxconnu sous le nom de François, élu papeen mars dernier. Je sais, je sais… Vousauriez préféré que je parle des aumô -niers en place à Valcartier, ou de moi àla rigueur, nouvellement arrivé au moisd’août. L’élection papale date un peu…

Comme un peu tout le monde, je con-naissais l’homme à travers les médiasélectroniques qui ont rapporté certainsde ses gestes et paroles de renouveau.On a souligné sa simplicité volontairedans le choix de sa résidence et de sonvéhicule de fonction et son souci d’êtreprès des gens, comme lorsqu’il visite unbidon ville à Rio ou lave les pieds d’unemusulmane le soir du Jeudi Saint. Ilrappelle aux prélats trop éloignés du peu ple de revenir à «l’austérité» et à«l’essentiel» pour être de dignes succes -

seurs des apô tres. Tout cela demeure seu -lement anecdotique tant qu’on n’arrivepas au cœur même de ce pape étonnant.

En septembre dernier, les revuesjésui tes du monde entier ont publié uneentrevue de fonds (30 pages!) accordéepar le pape François. Les médias rappor-tant l’entretien ont été surpris par sonouverture envers les divorcés remariés,les homosexuels et l’avortement. Qu’a-t-il dit exactement? Il a simplementrépé ter la doctrine traditionnelle del’Église! Mais en insistant sur la maniè -re pastorale d’en traiter :

«Nous ne pouvons pas insister seule-ment sur les questions liées à l’avorte-ment, au mariage homosexuel et à l’utili -sation de méthodes contraceptives. […]

Une pastorale missionnaire n’est pasobsédée par la transmission désarticuléed’une multitude de doctrines à imposeravec insistance. L’annonce de type missionnaire se concentre sur l’essentiel,sur le nécessaire, qui est aussi ce quipassionne et attire le plus, ce qui rend le coeur tout brûlant, comme l’eurent lesdisciples d’Emmaüs. […] L’annonce del’amour salvifique de Dieu est premièrepar rapport à l’obligation morale et reli -gieuse... Aujourd’hui, il semble parfoisque prévaut l’ordre inverse…»

Ainsi pour le pape, ceux qui veulentannoncer la Bonne nouvelle du Salutdoivent imiter le Christ prêchant leRègne de Dieu sur toutes les routes etsoignant aussi, par la puissance de saParole, tous genres de blessures et mala -dies. Lorsque l’intervieweur lui demande

de dire qui il est, le pape répond : «Jesuis un pécheur, […], je suis un pécheursur lequel le Seigneur a posé sonregard.» La devise de son Pontificat,«Miserando atque eligendo», exprime savocation en quelques mots en référence à l’appel de Matthieu, dans l’Évangile :«Jésus vit un publicain (un collecteurd’impôts) et, le regardant avec amour etle choisissant, lui dit : «‘‘Suis-moi.’’»

Aimé et choisi, avec ses faiblessesaussi : voilà l’histoire de mon nouveaupasteur qui rend mon cœur tout brûlant,car j’y reconnais également la mienne.C’est aussi mon programme de ministèrepour ici. Je vous l’ai dit au début : con-naissez-vous votre nouveau pasteur?

Pour lire l’entretien intégral avec le pape François :http://www.revue-etudes.com/Religions/INEDIT_-_Un_entre-tien__avec_le_Pape_Francois./7497/15686

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The car clinic of 5e Battalion of theservices of Canada for the cause of Cen -traide will take place on October 26th,and 27th, from 8 am till 4 pm in thebuilding 110 of the Garrison Valcartier.Tire change, installation and balancing

18 OCTOBRE

26-27 OCTOBRE

Prochaine parution du Bloc-note :

23 octobre 2013Soumettez vos suggestions d’activi tés

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L’art au servicedes vétéransPAR L’ADJUDANT(RET) RICHARD BLANCHET

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Une ancienne militaire reprend duservice comme artiste peintre.Ginette Robitaille a mis une toile àl’enchère afin d’amasser de l’argentpour l’organisme Wounded Warriors.La toile «Au champ d’honneur, InFlanders Fields» représente le coque -licot, symbole des vétérans depuis le poème de John McCrae écrit aucours de la deuxième bataille d’Ypresen mai 1915.

Après 24 années à prendre soin de lasanté des autres militaires, GinetteRobitaille s’est retirée pour apercevoir

un nouveau patient à l’horizon, elle.Après s’être occupée des vétérans de laDeuxième Guerre mondiale jusqu’auplus jeune des vétérans, Ginette s’estprescrit une thérapie bien précise : lapeinture.

C’est dans sa ville natale qu’elle adécidé de dévoiler une collection de ses

– PHOTO : PIERRE BOURDEAU, VILLE DE L’ANCIENNE-LORETTEDe gauche à droite : Ginette Robitaille, Émile Loranger,maire de L’Ancienne-Lorette, et adjudant (ret) RichardBlanchet, représentant de Wounded Warriors.

rejoin dre leurs proches ailleurs auCanada pour célébrer le temps desFêtes (entre le 18 décembre 2013 et le 7 janvier 2014). Pour le formulaire àremplir consulter l’adresse internetsuivante : http://trenton.mil.ca/8WingUnitsOperational/2AirMovSqn/XmasFlights_fre.asp. Info: 418 844 5000, poste7773.

œuvres, à la maison de la culture de L’Ancienne-Lorette. L’exposition« Mille et un cristaux » était présentéedu 4 au 29 septembre. L’une de sestoiles a été mise à l’enchère et les fondsseront remis à Wounded Warriors.

Par cette action, Ginette a voulu par-ticiper au combat contre la souffrancede ses frères et sœurs d’armes victimesde blessure physique ou mentale. Etpour ceux qui ne sont pas revenus, ellea voulu rendre hommage à ceux quiont servi le Canada et qui reposeaujourd’hui aux champs d’honneur.

Fondé en 2006, Wounded WarriorsCanada est un organisme à but nonlucratif qui vient en aide aux membresdes Forces canadiennes – qu’ils soientà temps plein ou réservistes – qui ontété blessés pendant qu’ils étaient auservice du Canada.

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Fin novembre pour la #1 au plus tôt.– PHOTO : PHILIPPE BRASSARD, ADSUM

- pratiquer des drills d’agilité comme le maniementde rondelle au hockey;

- au golf, pratiquer le jeu court (coups d’approche)et le putting, pas seulement le jeu long (drive).

Pire chose à faire en entraînement : écouter les conseils des petits «Joe Connaissant».C’est là que tu vas t’entraîner de manière inappropriée et te blesser.

Idole sportif : Mario Lemieux, parce que c’est le meilleur joueur de hockey de tous les temps. En plus, il a passé àtravers le cancer et les blessures en continuantd’être toujours aussi dominant.

Son rêve le plus fou : jouer contre Tiger Woods en finale du tournoiMasters.

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