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VOL. II1_N0 IO. PARAIT LE er DE CI-IAQUE MOIS OCTOBRE 1926. ECCANO MAGAZINE RÉDACTION ET ADMINISTRATION 78 et 80. Rue Rbeval. PARIS La Locomotive au Montage. (Gér,k Cicil) UNI3 NOUVELLI3 LOCOMOTIVE A MOTI3UR DIESEL L ‘JNTtRT que nos lecteurs témoigfl2ilt à tout ce qui concerne la construc tion eL le fonctjonnement des che mins de fer, nous fait espérer qu’ils lironi avec plaisir la description d’une nonvelle locomotive des plus curieuses établie d’après les plans de l’irgénieur Russe Lomonossoff. Premiers Essais Nous avons parlé à plusieurs reprises dans le « M. M. » de l’application dos moteurs Diesel à la traclion sur voies fer res; nos Iecteurs savent que depuis la mise ai point de ces moteurs, de nombreuses tentatives ont ét faites dans ce sons. Dea locomotives ou automotrices à mo teurs à combustion interne cjrculent dans divers pays, et leur fonctiornement est en gén&al satisfaisant. Un certain nombre de ces machines font usage de la transmìssion électrique, c’est-à-dire que le moteur Diesel (Photo)

VOL. II1 N0 IO. PARAIT LE er DE CI-IAQUE MOIS … · (le yhi) core qu’une cabine, avec cui sine et machinerie; son moteur de 180 chevaux suffit pour imprimer à l’ap-

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VOL. II1_N0 IO. PARAIT LE er DE CI-IAQUE MOIS OCTOBRE 1926.

ECCANOMAGAZINE

RÉDACTION ET ADMINISTRATION

78 et 80. Rue Rbeval. PARIS

La Locomotive au Montage. (Gér,k Cicil)

UNI3 NOUVELLI3 LOCOMOTIVEA MOTI3UR DIESEL

L ‘JNTtRT que nos lecteurs témoigfl2iltà tout ce qui concerne la construction eL le fonctjonnement des che

mins de fer, nous fait espérer qu’ils lironiavec plaisir la description d’une nonvellelocomotive des plus curieuses établie d’aprèsles plans de l’irgénieur Russe Lomonossoff.

Premiers Essais

Nous avons parlé à plusieurs reprisesdans le « M. M. » de l’application dosmoteurs Diesel à la traclion sur voies ferres; nos Iecteurs savent que depuis la miseai point de ces moteurs, de nombreuses

tentatives ont ét faites dans ce sons.Dea locomotives ou automotrices à mo

teurs à combustion interne cjrculent dansdivers pays, et leur fonctiornement est engén&al satisfaisant. Un certain nombre deces machines font usage de la transmìssionélectrique, c’est-à-dire que le moteur Diesel

(Photo)

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146 MECCANO MAGAZINE

entraine une dynamo, laquelie fournit duc”urant aux moteurs de traction, calés sur lesssieux. Ce système de transmission a l’avantage de posséder une grande souplesse et depermettre aisément les variations de vitesseeL la marche atrire, sans rnodifier le régimenormal de marche du moteur Diésel. Il n’estguère possibie, en effet, d’actionner les essieux‘lune locomotive directenent par un moteur Diédel, comme on peut le fai-re au moyen des biellesdune machine à vapeur,gràce à la grande souplesse de ce genre de ma‘iìjne.

Des expériences decommande directe des essieux d’une locomotiveau moyen d’un moteurDiésl ont cependantété faites en 1912, surles Chemins de Fer dei’Etat prussien. il s’agissait dune machine donnant un effort de tractionde moins de 3 tonnes eLdont le démarrage aumoyen d’air compriméétait extrmement peu économlque. Pratique

ment, on a renonc à la commande directe

et l’on envisage toujours l’emploi d’un sy

tme de transmission entre le moteur et lesessieux, cette transrnissiofl pouvant tre lectrique, mécanique ou hydraulique.

Une puissante locomotive à moteur Diései, à transmissiOn électrique a été construite,il y a quelques années, sue les plans dM. Lomonossoff, pour les Chemins de Ferrusses et cile a été employée pendant plusd’un an sur ies lignes aboutissant à Moscou,pour la remorque des trains de marchandises.Cette machine, dont la puissance atteint1200 eh. pèse 120 tonnes, et exerce un efort de traction de 15 tonnes en marchenormale. Elle a donné en service des résultats intéressants; cependant cile ne fournitse -leine puissance qu’entre ies vitesses de17 et 38 km; h. Aux vitesses inférieures, iesroues patinent, et aux vitesses plus élevées,les machines éIectriques s’échauffent excessivement. En été, on ne peut utiliser i’effortde traction maximum de 15 tonnes que pendant 100 minutes, soit sur un parcours de27 1cm environ à la vitesse de 16 km/h. Or,il existe, sinon dans la Russie d’Europe, dumoins au Caucase, des rampes de pius grandei longueurs, atteignant jusqu’à près de65 km, sur lesquelles on devait limiter i’effort de traction à 9 tonnes au plus.

Les nouvelles Machines

Aussi, M. Lomonossof entreprit-il, avecIes constructeurs de la première machine, leiAteliers de consti-uction de locomotive Hohenzollern, de DUsseldorf, l’étude de deuxnouvelles locomotives à moteur Diésel, l’uneayant une transmission mécanique, et l’autreune transmission hydraulique. La seconde n’apas été construite, le poids du mécanisme detransmission pour la puissance de 1200 eh.ayant paru excessif. Mais la machine à trans

l’arrière par l’intermédiaire d’un embrayageet d’une transmission d’engrenages. Cet arbrecommande iui-mme les essieux par biellès etmanivelles.

Le moteur est du type emp1oy couramment sur les sous marins; il comporte six cylindres de O m. 450 d’alésage, avec une

course des pistoni de O m. 420. La puissancemaximum de 1200 eh. est développée à lavitesse de 450 t/m

Le combustible est injecté au moyen d’aircomprim fourni par un compresseur quicontinue le moteur vers l’avant.

Un moteur Diésel auxiliaire, placé àl’avant du chssis actionne un ventilateur

qui produit un courantd’air pour le refroidissement des radiateurs à eaueL à huile. Ce moteur

peut également entrainerla dynamo qui fournit lecourant de service eL lecompresseur d’air de démarrage; ces deux machines sont entrainées normalement par le moteurprincipal. Le réservoird’air comprimé est disposésur le chssis symétriquement à ces deux machines, par rapport au moLeur auxiliaire.

A l’extrme avant dela locomotive se trouve lerefroidisseur d’huile, à tubes plats, suivi immédia

Lement du refroidisseur d’eau, ou radiateur ordinaire. IIs sont traversés par uncourant d’air aspiré par un ventilateur àaxe vertical, disposé au-dessus. Deux refroidisseurs supplémentaires ou radiateurs sontdisposs latéralement à l’avant; ils sont mishors circuit quand le temps est exceptionneilement froid.

Au-dessous du moteur auxiliaire, entre lesroues du bogie avant, se trouve la batteried’accumulateurs, qui peut re faciiement déplacée, ou inspectée lat&alement.

La transmission à engrenages interposéeentre le moteur et lei essieux constitue l’organe le plus intéressant de la machine. Cesystème de transmission doit permettre au démarrage, un glissement important, de manière à produire la mise en marche du train

lentement avec une faible accélération. L’embrayage choisi est du type de la SociétéMagnetwerke, d’Eisenach (Allernagne). Unembrayage principal est monté entre le moteuret la bolLe à engrenages, et trois autres embrayages servenL à la mise en prise dei engrenages eux-mmes.

[.es Dispositifs d’Elmbrayage

L’embrayage principal comporte un disqued’acier A, qui forme aimant sous l’excitatjon de l’enroulement B, placé dans une rainure annulaire, et dont les extrémités sontréunies à dei bagues montées à l’arrière dudisgue. Sur ce disque est boulonnée la janteC à laqueile ext fixé par ailleurs, le plateaude friction D. Il n’y a pas contact continuentre la jante, d’une part, et le disque A oule plateau D, d’autre part, mais de nombreux canaux de refroidissement ont été laisss entre lei pièces.

L’extrémit de l’arbre du moteur porteun disque d’entrainement E; ce disque portelu1-mme une plaque d’armature F à laquelle

(Sulle page 155.)

mission mécanique vient d’&re termine eta subi dernièrement à DUsseldorf, des essaistrès complets. La longueur totale de la ma-chine est d’environ 16 m. 70. Elle comportecinq essieux moteurs accouplés et trois essieux porteurs, dont deux forment un bogieavant. Le moteur Djsel est placé au milieudu chssis; il commande un arbre dispos ii

ssais de la Locomotive

I

Embrayage principal

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MECCANO MAGAZINE 147

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LE PREMIER OCEANOPLANELA PUCI3 D13 MI3R

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H

V avez certaìnement remarqué envous promenant au bord de l’eau, uninsecte étrange, qui sembie courir

avec facilité sur la surface; cet insecte,cor.nu sous le nom de « puce d’eau » progresse en ralité par une série de bondsinicroscopiques en prenant chaque fois l’eauconìme point d’appui. UnIngénieur Russe, M. Gasenkoa cu l’idée de partir de ceprincipe pour établir un nouve! apareil capable de semouvoir sur l’eau ou, plusexactement au-dessus de sasurface. Cet appareil futconstruit par l’inventeur en1925, grce à l’aide maténelle du gouvernement franais, et les premiers essais dela « Puce de Mer » dontnous avons parlé dans le«M. M. » semblent confirmer les espoirs que M. Gasenko avait• fondés sur l’avenir de ce nouveau modede locomotion.

Ni Avion ni Bateau

La e Puce de Mer e estcomposée comme on peut levoir sur notre gravure, d’une (Phoio)coque légère de forme ovale,à fond plat, munie de deux petits ailerons etmue par une hélice aérienne. Le dispositifqui caractérise l’appareil est constitué pardeux flotteurs disposés de chaque c6té elmaintenus par des articulations élastiques. Dès lors on —

comprend la méthode de progression de l’appareil. La force développée par l’hélicedonne à la e Puce de Mer eune vitesse suffisante (environ120 kin à l’heure), pour lae déjauger e c’est-à-dire lasoulever hors de l’eau. Soutenue par ses ailerons « LaPuce de Mer e fait un bondet retombe cii glissa:it sur lasurface de l’eau, qui lui donnele point d’appui nécessairepour un nouveau bond, et ainsi de sujte. En somme c’est cequi arrive lorsque l’on lanceune pièce plate qui fait desricochets sur l’eau. On voit

(Phd0)cionc que le nouvel engir deM. Gasenko n’est pas un hydroplane, comnseon l’avait &rit dans certains jaurnaux, l’hydroplane étant un appareil d’aviation capablede se poser sur l’eau; la e Puce de Mer ene saurait égalemenl pas tre considéréccomme un hydroglisseur, ce derrier ne pou

La Puce de Mer déeolle

Jgèremert agitée. La e Puce de Mer » sejoue de ces difficultés. N’entrant en contact avec la surface de l’eau que pour prendre un point d’appui, cet appareil peut sortirpar tous les temps; il lui suffit d’effleurer deses flotteurs le sommet des vagues pur

prendre un nouvel élan qui le porte de bonen bond d’une vague à l’autre. L’expérienceconfirme ces capacités. Nous avons racontéprécédemment comment la e Puce de Mer edans le courant des essais qui avaient étéeffectus dans le golfe de Lion fut atteintepar une bourrasque assez forte pour causer

des avaries au croiseure Strasbourg x el l’obligerìi rentrer précipitemment auport alors que l’appareil deGasenko retournait tranquillement par ses propresmoyens sans aucun dommage.

L’Avenirdes « Puces de Mer»

La e Puce de Mer eest-elle simplement un jouet,

un appareil de sport, uneélégante solution d’un nouveau problème de physique,

sans grande portée pratiqua? Ce serait una erreurde le croire. Le spécialisteSuisse bien connu, M. E.Care exprime à ce sujet l’opinion suivante: e Cet ingénieur bouleverse complè

(k Ywrhi) tement tout ce que nous avions à ce moment sur la

com4-nunications par eau. e Lee Excelsior e ajoute que « toute laactuelle de la navigation sera transpar ceLLe invention et dans quatre

ou cinq ar.s nous verrons probablement disparaitre peu àpeu de la surface des eaux lesnavires modernes trop lentspour le vingtième siècle. » Lee Times e de son c& prévoitl’impossibilité dans un procheavenir de la guerre sous-marine, après que les e Puces deMer » perfectionnées et armées en destroyers, seront employées pour la chasse auxsous-manins. Ajoutons que lae Puce de Mer » à d’ores eL

______

déjà battu les records mondiaux pour hydroplanes, celuide la distar.ce et celui de

la durée. Acluellemeni l’apparei! d’essai ne comprend en

(le yhi) core qu’une cabine, avec cuisine et machinerie; son moteur

de 180 chevaux suffit pour imprimer à l’appareil une vitesse pouvant atteindre 200 kilomètres pan heure. L’inventeur de la e Puce de Mec e a l’intention de construjrebient6t un appareil plus puissant, capablede fame un service rgulier paur passagers.

vant pas quitter la surface de l’eau. C’estdonc un appareil complètement nouveau basésur un principe qui n’avait encore jamais étéutilisé.

Une Promenade dans la Tempète

Le grane! défaui de tous les apparei!s l&

(IL

La Puce de Mer dans le Port de Marseille

gers de navigation est leur impossibi!iié de rapidité desse mouvoir par de forte houles. Canots au- journaltomobiles et hydrog!isseuns ne peuvent pro- sciencegresser que sur eau calme, ou tout au plus formée

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148 MECCANO MACZAZINE

omDoDDDErnrncJrnrnrnrnrnrnrn rnrnmrn

MECANISJViES

STANDARD MI3CCANOEmJEEEEmEEEEEELEEEDECLE.EELEELEEmEEEDErnEECE

Section VII. — Roulements à Rouleaux et à BilIes

De plus,

Le couteau est presque

2

M.S. 101. Roulements à Rouleaux.

L’ORSU,UNE

lourde charge doit tourner autour d’un axe. ilest nécessaire de trouver une méthode pour diminuer laforte tenslon qui serait imposée sur cet axe. Ordinairement,

on répartit le poid de la charge sur des roues ou rouleaux disposésà une certaine distance du pivot central autour duquel ils tournent. —

Le. mécanisme N° 101 est unexemple typique du genre deroulements à rouleaUx ouà roues généralemerd cmployés pour la rotatindes grandes grues, pontstournants ou autres constructions .nalogues. Lesrails inférieurs ou railsguides stationnaires 1 sontformés de hujt sections decerle, et constituent unevoie sur laquelle les roues2 tournent. Le guide fixeest repr&er:té en détaildans le M. S. 101 A; ilest à noter que les sections decercle sont boulonnées à la base aumoyen d’équerres de 25X12m/m 3.La chaine Galle 4 représentée sur cette gi-avuremontre une méthode employée pour la rotation d’uneflèche de grue ou autre construction dans laquelle la voie I formela base; une tringie verticale commandée située sur la structuretournante supporte une roue dentée plac& à l’int&ieur de la bouclede la chaine 4 qu’elle entratne. Cette dernière passe sur la s&ied’équerres 5. Lorsque la roue dentéetourne, la chaine 4 tend à serrer leséquerres Ct devient immobile alors quela roue dentée commence à se déplacertout autour, entrainant la structure pivotante.

Huit roues à boudin formant le chemm de roulement sorA montées aumoyen de bandes courbées de 38 m/mau bti tournant 6 (M. S. 101 B).Le rai1 guide tournant 7, reprsenté end&ail dans le M. S. 101 C, est fixé àla base de la partie supérieure ou partie tournante de la structure, et reposesur les roues 2. Un arbre 8 (M. S.101 a) est fixé au support 9 (M. S.101 a) et forme un axe commiin pourle bti toumant et le chemin de roulemert 7 qui tournent tous Ies deux à desvitesses différentes. L’arbre 8 doit trefixé au plateau central 10, constituant lepoint de fixation du chemin de roulement supérieur 7, mais le bti tournant6 doit pouvoir tourner librezneni sur ce-lui-ci.

Comme nous l’avons c1jà dit, lesroues sont quelquefois remplac&s par

M.S.

des rouleaux, dans la pratique. Ces rouleaux ne sont pas longs,mais on leur donne les plus grands diamètres possibles, étant donnéqu’une augmentation de dimensions a pour conséquence une diminution de friction.

les rouleaux sont généralement pointusà une extrétnité, afin qu’ils puissent décrire un

cercie exact autour du pivot central dela structure.

Les rouleaux sont généralement employés dans clestypes de roulements pluspetits. Ces roulementssont analogues aux roulements à billes ordinaires (voir M. S. 104)comme aspect et fonctionnement, mais Ies rouleauxprésentent un avantage ence sens que leur emploidétermine une augmentation considérable de lasurface de contact, ousurface sur laquelle la

-l tension est imposée. Ainsi, dansun roulement à rouleaux, les rou

leaux sont placs transversalement auchemin de roulement et le contact a lieu ainsi

101. sur toute la longueur de chaque rouleau, alors que dansles roulements à billes la surface de contact est réduite au minimum.

M.S. 102. Support à Couteaux.

toujours employé dans les machines depesage, balances, etc., dans lesquelles ilest nécessaire de réduire à un minimumabsolu la friction d’un levier mobile.Dans le mécanisme Meccano reprsentépar le M. S. 102, les prismes d’acierou d’agate (ou e couteaux ») sont représents par deux fourchettes de centrageI fixées à un accouplement 2; leurspointes reposent entre les dents de deuxpignons de 12 m/m 3 boulonnés à unepetite tringle fixée solidement à l’extrémité d’une manivelle 4. Le flau 5 estfixé au trou central de l’accouplement 2,et l’on remarquera que les bras de levier6 et 7 sont boulonnés à des accouplements 8, plus bas que le niveau de l’accouplement 2; le fléau est ainsi forméde manière à abaisser le centre de gravité au point d’appui 1.

M.S. 103. Support renforcé.

Lorsqu’un arbre est soumis à unepression inhabituelle, il est bon d’étendre ou de renforcer le roulement ordinaire constitué par une bande ou uneplaque Meccano. Le M. S. 103 montrela méthode adoptée pour renforcer lesM.S. lOla.

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MECCANO MAGAZINE 149

supports de l’essieu-arrière du tracteur Meccano. L’essieu est fixé à une poulie de 38 m/m I (dont lavis d’arrt a été retirée), laquelle est solidement boulonnée à la plaque latérale 2. L’&videmment laissédans le moyeu de la poulie en vue de recevoir la vis d’arrt est très utile pburintroduire l’huile lorsqu’on graisse l’essieu.

MS. 104. Roulements à Billes

tourne librement. Lorsque les poulies sontbilles ne peuvent plus changer de position.

M.S. 105. Roulements à Billesappliqués à la Grue tournante

Le M. S. 105 représente la flèche d’unepetite grue se déplagant sur un roulementà billes Meccano décrit dans le M. S. 104.La tringle 5 autour de laquelle la flèchepivote, est fixée la poulie supérieure 1,qui est boulonnée à la flèche. Cette dernire tourne grce à la manivelle 8, parl’intermédiaire de la vis sans fin 7 engrnantavec la roue de 57 dents 6, supportée par latringle 5. La flèche est fixée à la base aumoyen d’un collier boulonné à la tringle 5,juste au-dessous de la plateforme.

M.S. 106. Roulements à RouLeaux

Le roulement représenté sur cette gravureest analogue, en principe, au M. S. 101,mais il est compris pour un travail moinsdur. Le disque nloyeu I est boulonn labase 2 du modèle, et constitue un guide surlequel est monté le chemin de roulementcomposé de quatre poulies de 12 m/m 7.supportées par une bande circulaire 6 surlaquelle elles pivoteni. Une cornière circulaire 3 boulonne à la plateforme sup..rieure 44 du modèle, repose sur les poulies7. Le mo&le pivote autour de la tringie 8,

la roue dentée ce qui sert à transmettre le mouvement aux roues àboudin (IO). Ce mouvement communiqué d’abord par le moteur

à la roue à chaine (11) est transmis àl’axe central des roues à boudin par l’intermdiaire d’engrenage cflniques.

Roulement à Billes aIternati.f

Un roulement à billes alternatif poursupporter un poids, posé verticalement surpivot ou pour diffrents autres usages peuttre construit de la fagon suivante: Unboudin de roue est monté sur une tringieverticale, la partie plate -de la roue endessous; cinq billes en acier sont dispos&sà l’intérieur du boudin de roue autour dela tringle. Un plateau central ou une pouliede 25 m/m etc. est monté sur la tringiede faon à reposer sur les billes.

La surperstructure est boulonnée auxtrous extérieurs du plateau central, quitourne librement autour de la tringle. Sicette dernière doit tre mise eri mouvement,pendant que le boudin de roue est immobile, le plateau central ou la pièce qui leremplace doit tre boulonnée à la tringie.

E’1ZEEEEEEmE EE LE MOIS PROCIIAINR Section VIII.

Mécanismes de Direction. REEErnrnErnEErnErnEErnEEDE

qui passe à travers la cornière 9, mais le poids de lapartie tournante est réparti sur les poulies 7, évitant

tension qui serait sans cela concentr& sur leLe montage de ce mécanisme est fortsimple et ne nécessite pas d’explicationssupplmentaires. Il est intéressant, toUtefois, d’indiquer le système par le-quel le mouvement rotatif de lapartie suprieure du modèle est effectué.

Cette gravure reprsente le roulement à La force ncessaire est fournie par unbilles standard Meccano. Il se compose moteur électrique fixé à la plateforme roude deux poulies de 75 m/m, un boudin lante (4) et reliée par un boulon appropriéde roue et 21 billes d’acjer. Il convient à une roue à engrenage à une flèche verprincipalement aux modèles dans lesquels ticale dont l’extrmité après avoir traverséun poids doit appuyer verticalement sur la cornière (9) actionne le pignon deun pivot. Le chemin de roulement fixe des 12 m/m reprsenté sur notre gravure. Cebilles est constitué par le boudin de roue pignon engrène avec la roue de 85 c/met une poulie de 75 m/m boulonnes ensemble et fixés boulonnée au disque moyeu 1 par l’entremise de quatreà une base convenable. Les billes sont placées dans poulies de 12 m/m.la rainure formée entre les bords extérieurs de cette Lorsque la flèche verticale, actionnant le pignon depoulie et le boudin de roue; la seconde poulie, qui 12 m/m, est mise en mouvement, le pignon circule ledoìt tre boulonnée à la partie tournante du modèle, M.S. IOlb. long de la circonférence de la grande roue dentée,repose sur leurs surfaces supérieures. La poulie inférieure est fixe j ce qui produit la rotation du haut du modèle autour de son axe.par sa vis d’arr& à la tringle représentée, alors que l’autre poulle i La tringle (8) formant l’axe, tourne librement dans la basse de

M.S. 102. M.S. 105.

placées ensembie, les

M.S. 106.

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150 MECCANO MAGAZINE

N ous avons parlé dans nos derniers numéros de l’article que devait nous faireparvenir M. Ténot, Secrétaire du Club

de Chtellerault. Cet article qui résume uneconférence intressante que M. Ténot avait faite sur la visite d’une des célèbrescoutelleries de Chtellerault, nous a téadressé accompagné de nombreuses photographies, dont quelques-unes sont reproduites sur celle page.

Visite d’une Coutellerie

Maison Page et Cie, à Domines, prèsChtellerault.

En sortant de la gare, si nous prenonsla route à droite, nous apercevons au boutd’un tournant, noyés dans les grands arbes,deux batiments: c’est la coutellerie.

Nous allons en faire le tour avant d’entrer. Situe sur le bord du Clain, che ypuise toute la force motrice nkessaire àses machines par trois grandes roues hydrauliques d’une puissance totale de 100C. V. Sur un petit ilot, réuni à la terre parla passerelle des vannes, se trouve un troisième btiment, appartenant à l’usine.

Revenons à l’entrée, poussons la petitegrille Ct entrons: Monsieur I e Directeurvient à notre rencontre et, sur notre demande, nous emmène aussitt3t pour visiter sonusine.

Après avoir passs dans un atehier d’outillage, où nous voyons un fort &au-limeur,

un tour, une machine à percer et une forgequi servent à faire ou à réparer les outils,nous allons suivre la fabrication d’un couteau dans l’ordre convenable.

Fabrication des Lanies

Nous entrons tout d’abord dans un véritable enfer: c’est l’atelier de forgeage.

Des barres d’acier au nickel de sectiontrapezoidale sont coupées à la longueurvoulue par une forte cisaille. Les ouvrierss’en empareni et les font chauffer au rougedans de petits fours portatifs qui sont plac&à c6té d’une machine un peu bizarre: c’estune forgeuse: un bti solide porte une petite enclume au-dessus de laquelle, grcc àune manivelle, se meut alternativemeni dehaut en bas et inversement une lourde massede métal formant le marteau. Ce marteaufrappe très vite grce à une transpIissioiimultiplicatrice. Pour donner de l’élasticità la frappe el pour pouvoir forger des épaisseurs de métal un peu différentes on a reliéle marteau à la maniveile rar une paire dexessorts, genre automobile. L’ouvrier présente le morceau d’acier chauffé, la machinedonne d’cile mme la forme amincie sur unbord qui sera le tranchant.

Il reste un bout non forgé, un le chauffeet une machine semblable à la prkdentele transforme en la soie du couteau. Entrela soie et la lame reste une sorte d’épaulement grossier, on lui donne l’paisseur né

cessaire pour en faire la bascule avec uneforte presse- estampeuse à friction. On luidonne ensuite, à l’aide d’une estampeuse àbalancier, la forme qu’elle doit avoir suivantles couteaux. Les lames brutes sont découpées au prof il voulu par une imposante ma-chine qui d&oupe cet acier comme du carton. Les lames ainsi préparées sont portéesà la trempe: on les chauffe, puis on lesplonge par paquets dans de l’huile ou del’eau suivant la qualité à obtenir. Les lamesainsi trempées seraient trop cassantes, aussion les recuit; ce recuit se fait au plomb à400 degrés.

Après la trempe les lames qui se révellent défectueuses sont rejetées, les autrespassent au meulage. L’atelier de meulagecomprend une douzaine de grandes meulesqui tournent vite et contre lesquelles les ouvriers appliquent à l’aide d’un morceau debois les lames à dgrossir. Aprs le meulage vieni 1e polissage qui se fait à l’aide dedisques en bois recouverts de buffle et enduits d’meries.

Enfin avant de les acheminer vers l’atelier de montage on les poinonnent à lamarque voulue.

Fabrication des Manches

EIDEIEI000DEI[IL] ]00000EIEL]L]L]LJLiLIL1L]L]E1L]L.P il ILiL1[JLi[ JLJLIL]LJLJ[ iLIE]L i[1[JL]L1L][ 1UL1JJL]LJULLILLL]L []L]LJLJ[ZL LJUUEIEEELEEIR

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COMMENT FÀBRIQUE=T=ON LES COUTEAUX?EI[JLTEEIEEEE[]EJUELIU[ JLUL { DDDCLrnUULTEIEIrnGrnEEE [ILIL LLLJELUDmL [ [IL TE E LEIE[1ELJEI[1L1LEL L EL LEI

Premlère OpératlonDécoupage d.s morceaux d’acier ou de nlckel.

Les matières utilisées pour la fabricationdes manches sont: l’bène, le bois de rose,des bois exotiques cI pr&ieux, l’ivoire, lacome, la nacre, la galahithe qui permet defaire des manches des plus diverses couleurs

Deuxlème Opération.Faonnag. dea morc.aux découpés. Polissage. (Saik p. 152)

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MECCANO MAGAZINE 151

J E saulais de l’auto et courus vers letrain en détresse. Le mécanicien et lechauffeur de la locomotive ainsi que le

personnel étaient déjà occupi à porter secours aux voyageurs effarés. Par un hasard, qui me parut merveilleux, tout lemonde tajt resté sain et sauf. Pourtant laraison était trs simple: au moment de la catastrophe le trainmarchait à trop petite vitessepour que le choc, causé par ledéraillement de la locomotivepujsse suffir à demolir les wagons. les voyageurs s’en tirrentper la peur.

Ncs pouvions donc contiliuer notre route sans remords.Néanmoins, j’étais encore toutémotionné en remontant en auto.

Un Cours de Physique1

Ce ne fut que la main auvolant que je me ressaisis complètement. Je venais d’tre témoin d’un fait qui sernblait bouleverser ]es bis naturelles et c’était en ce vieillard mis&eux querésidait I’explicaiion du miracle.J e sentais un sentiment deriosité haletante m’envahir peuà peo; mon existence grise etplate venait d’tre effleurée parl’aile du mystre. J’avais peuttre sous la main l’occasionde soulever un coin du rideauqui dérobe à nos regards unmonde merveilleux Ct insouponn.

Mais le vieillard voudra-t-ilparler? Et comment pourrai-jeentrer en matière? Ce fut rnon compagnonlui-mme qui me tira d’embarras par unebrusque attaque.

« Je crois vous devoir quelques explicatjons sur ce qui s’est passé, Monsieur, a ditil en me fixant de ses grands yeux de hibou. « Oh, vous n’avez pas à me remercler; si je me suis décid à parler, ce n’estpas pour satisfaire votre petite curiosit,croyez-lc bien. Il s’agit simplement de vousempcher de bavarder et de me faire parcela mme un tort irrparable. Or, lemeilleur, le seul moyen de vous faire taireest de vous dire la yérité. a

Je me sentais un peu mortifié des paroles dénuées d’aménjté du vieillard et deson ton méprisant, mais l’espoir d’entendre l’explication de l’effarant mystère cicatrisa bien Vite cette petite biessure d’a:our propre.

Nous entrions jà dans la banlieue de

Saint-Denis; sur les brves indications dupetit vieux j’enfilais un chemin de traverse,bordé de quelques pauvres maisons. Nousstopmes devant l’une d’elles et un instantaprs mon hòte m’introduisait lans unepièce misérablement meublée d’un bit defer, d’une table encombrée de paperasses,

Une fornidabIo détonatlon retentlt.

d’une chaise et d’une énorme quantité delivres, qui s’amoncelaient un peu partoutdans le plus pittoresque désordre.

Le vieux se retourna vers moi et me considéra quelque temps de son regard étrange.

a Monsieur, je regrette de n’avoir riende plus confortable à vous offrir que cettechaise; vcuillez vous en contenter, quantà moi je préfère parler en marchant. aLt de fait, ce fut en arpentant la pièce delong en large sans s’arrter un instant quele vieillard me fit l’incroyable discours que

je rapporte tant bien que mal.a Aussi peu versé dans les sciences phy

siques que vous le soyez, vous n’tes certainement pas sans avoir entendu parler del’invention de l’ingénieur anglais Crindw4l-Matthews? a

Je fis entendre un 1ger murmure quipouvait passer pour un acquiescement.

a Vous sevez donc que ce savant a pré

tendu pouvoir produire à l’aide de certains dispositifs, des rayons invisibles capables d’incendier un avion à 5.000 mètres,de faire sauter une poudrire ennemie, bref,de produire des effets destructeurs à trèslongue distance, sans qu’il soit possible des’en garantir. Cn a procédé à des expérien

ces qui, dit-ont, n’ont pas donnéde résultats satisfaisants. On asouri, on a haussé les épaulcset l’affaire a été peu à peu 00-

bliée. Et bien, cette fois encorecomme toujours, c’est l’inventeurméconnu qui avait raison contrela science officielle!

Au moment mme où les mys.térieux rayons de GrindwellMatthews passionnaient l’opinion, je mettais la dernière mainà une série d’expériences pourlesquelles j’avais dépensé la totalité de ma fortune. J’avaissuivi la mme route que l’ingénieur anglais, mais aiers il .,etrouva arrté per des difficultésqu’il ne suL pas surmonter, j’alIais de I’avant et un beau jour,une belle nuit plut6t, la vrité&lata bbouissante.

Il m’est impossible d’enrerdans des dtails purement techniques et que vous ne comprcndrez d’ailleurs pas.

Le secret de Grindwell, jel’avais devin, consistait à traisporter une dkharge électriquebrusque à haute tensicn par unrayon infra-rouge rendu invi3i-ble par un projecteur filtr ntc’est-à-dire arrtant les rayons

visibles et ne laissant passer que les rayxssthermiques. Ce que Grindwell n’a pas suobtenir c’est l’augmentation nécessaire duvoltage pour avoir des résultats à bonguedistance. J’ai calcul, en effet, que pour atteindre un objectif, situ à i kilomètre, ilest indispensable de disposer d’un courantde 5 millions de volts. a

Du coup je sursautais!

a Cinq millions de volts, mais c’est fou!a n’existe pasi >)

a Vous Vous trompez, Monsicur, repritfroidement le vieillard a existe parfaitement et J’ai réussi mme à obtenir une terision dix fois plus puissantes! Du reste, vousaIIez vous en assurer vous mme. a

Sur ces paroles, mon hte s’approha dumur et y appuyant sa main fit rouler un pade la boiserie qui découvrit lea premiiesmarches d’un cacalier.

LaY4erveilleuse InventionCONTE. CONCOURS ([in)

Page 8: VOL. II1 N0 IO. PARAIT LE er DE CI-IAQUE MOIS … · (le yhi) core qu’une cabine, avec cui sine et machinerie; son moteur de 180 chevaux suffit pour imprimer à l’ap-

152 MECCANO MAGAZINE

Le terrifiant Laboratoire

Le vieillard s’y engagea en me faisanisigne de le suivre. L’escalier en pierre descendait en tournant à une assez grande profondeur. Arrivé devani une lourde porte defer, mon h&e tira une pelite clef de sa poche et l’introduisit dans la serrure. La portes’ouvrit ci nous nous trouvmes dans une espèce de vaste cave au fond de laquelle j’aperus dans la pénombre une sorte de doublecolonne paisse et trapue, d’environ 3 mètresde haut au sommet de laquelle se dressaientdes boules de cuivre. Des fils courraient decette colonne à un petit instrument de cuivre,posé sur une table.

e Voici le laboratoire secret où je faismes expériences; personne hors moi n’y estjamais descendu; du reste personne ne meconnais ici el s’il nous arrivait disons... unmalhcur dans cette cave, no cadavres ruraieni le temps de pourrir avant qu’un hasard les fasse dcouvrir. a

Je me sentis frissonner sous le regardplein d’ironique menace que me jeta le vieillard.

e Ces deux colonnes que vous voyez nesont qu’un transformateur statique, vulgairemeni appelé bobine de Rumhkorff, du nomdu célèbre physicien sEdois. Il me seri àiransformer le courant continu du secteur de120 volts ei le porter aux cinq millions devolts qui me sont nécessaires. L’ampàragecomme vous le savez augment aussi avec latension. Ce courant alimenie le projecteur quevoici. ))

Il prit sur la table l’instrument de cuivre cime le tendii. C’était une sorte de lunetteferme d’un cié par un verre rouge ci terminée de l’autre par une boite de métal.

«Ce petit insirumeni que voilà est capabled’incendier une maison à 5 kilomètres, defaire couler un cuirassé en quelque minuies,de faire sauter une mine à n’imporle qudieprofondeur, de faire fondre l’acier comme dela cire, de semer à la ronde la mori ci lad&astaiion! »

Le vicux avait élevé la voix ci semblait enproie à une étrange exaltation.

Je tentais une diversion.e Mais pour atteindre ce but, vous avez

Comment fabrlque.ton Ies Couteaux? (suft)

Enfin ori peui remplacer l’ébène ci l’ivoiretrop chers par des compositions absolumentanalogues ci qu’on ne peut distinguer aprèspolissage

Ces matières soni dcoupées en des solides à faces trapezoidalcs et à base carréerappelani ainsi de loin la forme d’un manche.

Pour arrondir les angles de ces solideson les passe sur une machine tournant à4.000 iours à la minute et rappelani un peules dgauchsseuses, la seule diffrence consiste en ce qu’on attaque sur l’angle au lieud’attaquer sur le plai. Pour lcs manches de-vani porter des pariies en relief on use d’une niachine à profil particulier. Ensuite onperce le irou devant recevoir la soie sur une perceuse horizontale tournani à 4.800

besoin du courant générateur! Et pouriant,lorsque vous avez arri le train, vous n’aviez qu’une sorte de pisiolet automaiique àla main. »

e Le voici » dii simplemeni le vieillard,en déposani sur la iable l’insirumeni qui nousavait sauvé la vie. Et comme j’étendais lamain pour le prendre il ajouta;

e Aitention! ce petii pistolet, comme vousl’appelez peut irès bien faire sauter la mai5011 ci nous avec!

Je reiirais vivemeni la main comme d’unfer rouge. Cette scène éirange au fond d’unecave, ecite puissance monstrueuse de destruction mise entre les mains d’un vieillardà demi fou, les motions de la matinée, toutcela commenai à me peser étrangemeni. J’avais soif d’air, de soleil, du mouvement deParis, je pensais avec délice au déjeunerqui m’aitendait, au bavardage avec mon amiaussì ignorani que moi dans les sciences physiques. Il fallait me tirer de là au plus vite.

e Ce pisiolet, coniinuaii le vieux, est constìtu par un accumulateur ci un projectcur.L’accumulateur de mon invention, ne dépassepas comme vous 1e voyez, les dimensionsd’une peiiie lampe lectrique de poche, ilest charg du courant de 5 millions de voltsct dès Iors, l’instrument est près à fonctionner.Il ne s’agit que de bien viser l’objectif àatteindre ci tablir le contaci en appuyantsur celle gkhetie. Que se produii-il alors?Le courant très haute fréquence qui estprojet, après avoir passé par le fihtre, produit par ondes éleciro-magnétiques, les effeisfoudroyant dont vous avez été imoin. Laciaudière de la locomotive a été instanian&ment fondue, ls vap:u; s’en est échappée ci1’ irain a d&aillé. Ce que J’ai faii cetie oisavec un coiwoi de marchandises, je pourraisle faire avec un irain de voyageurs. Vousfigurez-vous le train Bicu, par ezemple, bondé de richards de io es natioialités flambant brusquemeni comme une allumette, sedissolvani dans l’air en ne laissani qu’un peiii ias de cendres et de ferraille iordue? a

Le vieux riaii à prsent d’un rire f1é.e Atiendez encore un instani, puisque voas

avez découveri mon secret, autani vaui quevous le connaissiez en entier... Je retire I’accismulateur de mon projecteur pour le re

tours-minute. Les maanches ainsi iraiissoni confis à des ouvriers leur donnani undernier coup de finissage. Tous les manchesavaris soni rejetés, les autres sont polis surdes polissoires en calicoi qui tourneni irèsvite. Les manches compltement iermin&soni envoys au moniage.

Fabrication des Viroles d’argentPour fabriquer ces viroles on prend bien

des pr&autions: On fond les Iingots ci onles lamine en plaqueites très minces puis ond&oupe ces plaquettes en petits rectangles.

Ces petits feuilleis d’argent soni placéssous une esiampeuse doni le relief ci le creuxporte le dessin à donner à la virole. Aprèsesiampage il resie autour du dessin unebordure d’argent qui esi enlevée avec uneautre esiampeuse. Les débrits .d’argeni sonirefondus. Les deux pièces consiiiuani la vi-

changer. Voyez comme je procède... Je leraitache aux fils du transformateur ci j’ouvrele courani. »

Et le vieillard tourna une manette.Aussit6t je fus ébloui par une fu’gurance

d’&lairs qui crépitaient entre Ies deux boules,une sorte de halo lumineux se forma auio irdu iransformaieur, iandis qu’une odeur d’o-zone se répandait dans l’air. Le vieillard lescheveux hérissés ci la barbe au veni semblaii une faniasiique ombre chinoise, se démenani sur ce fond de feu. S’en éiait hpour mes nerfs. je ne fis qu’un bon vers laporte ci inc précipiiais dans l’escalier. J’eusà peine le iemps de voir le vieillard la figureconvuls& par la rage saisir le piiolet envocif&ani des imprkations. Ce fui unegringolade le long des marches en vis, unepoursuite affol& jusqu’à l’ouverture du murdoni je refermais le panneau à la vole;quelques enjambées me porièreni dans larue, pendani que le vieux démolissait le panneau à coup de pieds. L’insiani d’après j’avais mis le moteur en mouvemeni ci filais enpr mière vitesse vers Paris. Mais à peineavais-je parcouru deux cenis mèires que seproduisit l’évnemeni auquel je m’aitendais,que je craignais inconsciemmeni ci donil’ombre m’avaii inquiié dans la cave duvieillard. Une formidable dionation retentiiderrière moi; une pluie de pierres tomba toutauiour, je sentis ma casquetie emporiée comme par un coup de veni. Dans la ierreurfolle qui me saisit, c’est à peine si j’osaisrisquer un regard en arrière. La maison duvieillard n’existait plus. Un gnie malfaisantsemblaii l’avoir enlev au ras du sol. Toutavaii disparu: la maison, le vieillard ci sonsecrei.

Vingi minuies après je sioppais devani leCaf de la Paix. La prernire chose que j’aperus, fui la tte furieuse de mon ami.Aiiabl à la terrasse, une montagne de soucoupes devani lui, il semblaii exaspr.

e Eh bien, tu en as du toupei! je t’aiattendu pendani près d’une heure, que t’estil donc arrivé, tu es iout pfile? bougonna-t-ilen me serrani la main.

e Oh, rien de bien grave, un pneu quia crev, rpondis-je en commandani au garon un byrrh-cassis bien tass&

role soni d&apes sur leur coupe ci runiepour le brasage. Une fois brases elles constitueni une virole qui est polie sur une polissoire en carde. On fabrique de mme lesbouts pour manches de luxe. Toute viroledectueuse est rejeiée ci refondue.

Jvlontage des Coutea’ixLe moniage des couieaux est la partie de

leur fabrication la plus dlicaies, aussi esiclIc confiée à de vieux ouvriers expériments:

On monte iout d’abord les viroles quel’on sonde au manche soit avec de la cire àcacheter, soit avec un produit rsineux, de lacouleur du manche. Puis on procède aumoniage des lames, cetie opraiion est minutieuse car l’aze de la lame ci celui dumanche doiveni &re parfaitement dans le

(Sulle page 157.)

I

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MECCANO MAGAZINE 153

Régulateur de Vitesse Automatique(Fig. I et 2)

LES gravures ci-contre représentent unappareil rgulateur de vitesse qui peultre avantageusement utilisé avec un

moteur Meccano à mouvement d’horlogerie.Cci appareil estbasé sur le principe centrifuge ci ilest tab1i de faonà e que les poidsétant animés d’unmouvement rotatifet tendant à s’écarter effleurent lasurface interne duboudin de roue, cequi produit un frottement modérant lavitesse du moteur.

Les avantagesohtenus par l’application de ce dispositif sont évidents;la dur& de serviced’un moteur Mec

cano dépendant dela somme de travail qu’il a fourni,cette durée peut&re augmente de

25 % et mme de 33 % en mod&ant latendance du moteur à prendre une allure« de course », ce qui est obtenu avec uneperle d’énergie insignifiante, par le moyen durgulateur.

La consiruclion du modèle est très simple, comme on le verra. Une roue barillet (1)est flxée à la tringle (2) actionne par i’essieuprinciFal du moteur au moyen d’une roue de57 dents et d’un pignon de 12 m/m. Deuxbandes de 36 m 1m sont monlées sur bou

lons pivots flxés en face des trous de laroue barillet, et disposées à une certaine distance de la roue par le moyen d’un colliersans vis ci d’une rondelle placée sur chaqueboulon.

Les poids soni constitus par deux pouliesde 12 m/m 5 flxées par des vis aux tigesdes boulons passées à travers les extrémitése,térieures des bandes (3) en leur donnantassez de jeu pour faciliter leur rotation.

Au repos les bandes soni tirées ensemble

par une corde élastique (4) flxée au centrede chaque bande par un &rou et un boulon Le boudin de roue (6) boulonné à laroue barillet monle sur la tringle (7) estplacé de faon à ce que ses parois surplombeni les poids (5). La tringie (7) est maintenue en position par la vis de la manivelle(8) boulonnée à un support (9) des rondeiles sont placées sous les ltcs des deux boulons flxant le boudin de roue à la roue harilìet, pour emp&her ces tiges de ressortirtrop avant à l’intrieur du boudin de roue.

Lorsque la vitesse du moteur d&asse certaines lirnites, la force centrifuge dveloppéepar les poids (5) tend la corde élastique (4)et les poulies s’kartent jusqu’à ce qu’eliescntrent en contact avec la surface interne duboudin de roue (6). Il en rsuIte le décroissement de vitesse dont nous avons parlé.

Nouveautésdans l’Aviation

Un nouveau Record de Distance

Nous avons relaté dernièremert lesremarquables records de distance,tablis par les frères Arrachart et

par Girier ci Dordilly. Le ler septembreces records ont été dépassés par lieutenantChalle et Weiser qui ont réussi un voisans escale de Paris à Bender-Abbas(Perse) soit 5.200 kilomètres, ce qui constitue la distance exacte de New-York àBresi: 1.800 kilomètres de New-York àTerre-Neuve, 3.400 kilomètres de TerreNeuve à Brest.

C’est, en quelque sorte, la traversée del’Atlantique réalisée... par la voie de terreci, certainement, avec des difflcults plit,nombieuses que la voìe maritime qui neconnali ni les monts de l’Europe centrale,ni le Taurus.

Partis le aoùt de Paris, à 6 h. 20,arrtés à Bender-Abbas le j€r septembre,à 9 h. 40, heure de Paris, Challe ci Weiseroni donc volé sans escale pendani unedurée à peu prs exacte de 27 h. 20. Ilest à remarquer qu’il y a deux ans, Pe1-letier d’Oisy ci Besin effectuèrent au coursde leur raid célèbre Paris-Tokio, le parcours Paris-Bender-Abbas en cinq étapes,Paris-Bucarest, Bucarest-Alep, Alep_ Bagdad, Bagdad-Bouchir ci Bouchir-BenderAbbas.

C’est une nouvelle ci brillante victoirede l’aviation franaise.

Un grand llydravionTransatiantique

L’Espagne, ayant décidé d’éiablir unservice de transport régulier entre Cadix ciBuenos-Ayres, a commandé aux chartiersallemands de Friedrichshafen un avion, destiné à celle travcrse transatiantique.

Cet appareil monoplan, actueilcment enconstruction, s’appelle le Superwal. 11 estquip de deux moteurs d’une puissnce de1.000 C. V. chaque. placé comme dans leWal, en tendem, au-dessus du plan supéricur.

La coque et les ailes sont en acier.Les premiers essais auraient lieu avant la

fin de celle année.D’après les informations reues de

Friedrichshafen, cci appareil, emporiani4.000 kilogrammes de charge utile, serailcapable de voler 40 heures sans arrt à lavilesse horaire de 250 kilomètres.

Le Géant des AirsC’est l’appeilation que mérile certaine

ment le nouvel avion, er: construction enAngleterre ci destiné aux traverses Landres-Bombay-Sidney. Cci appareil de 765pieds de longueur, sera muni de six moteursde 400 C.V., qui lui donneront une vitessede 70 milles à l’heure. Il pourra prendre100 passagers, 20 tonnes de bagages et

5 tonnes de poste.

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NOTRE PAGE DE SUGGESTIONSEE1LÌE l[J E ]

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E EE LE MOIS PROCIIAIN ft

RÉSULTATSDU GRAND CONCOURS E

POUR EL’ETRANGER E

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154 MECCANO MAGAZINE

U N inventeur américain, M. Laughlin.vieiit de créer un nouveau Iype de véhicule automobile, capable de se mou

voir ausi facilement sur terre que sur eau.Cette « auto-amphibie » est mue par une hé.lice, actionne par un moteur de 70 C. V. etpeut marcher à une vitesse de 100 kil. àI’heure, tant sur un lément que sur l’autre.

La p1u vieille Horlogedii Monde

La plus vieille horloge du monde marche encore à la perfection. Ellevient de subir quelques réparations.Il s’agit de l’horloge de l’église paroissialede Rye (Susscx). Elle fut construite en1515 et coita alors prs de 200 francs. Lesaiguilles de la pendule sont en fer forg,et le balancier mesure 6 mtres et demi àpeu près. Cette pendule doit tre remontéedeux fois par jour.

Une nouveLleDrague électrique

Nous avons consacr dar.s le« M. M. » une étude spéciale auxdragues marines. Nous sommes heureux dc pouvoir complter ces renseignements par la description d’unenouvelle et très curieuse drague, àquipement Diesel-électrique en usage à Portland (S. U.).

Ce bateau a une longueur de 72mètres, une largeur de 15 m. 25 etune profondeur de 3 m. 90. Son tiraet d’eau est de 2 m. 35 pour untonnage de 2.500 tonnes. Son quipernent représente une puissance de3.400 ch., correspondant à deux moteurs Diesel de 900 ch. (quatre temps,huit cylindres), reliés directement àdeux gnératrices de 610 kw, et deux moteurs Diesel de 800 eh. relis directementdrux génératrices de 540 kw.

C’est après une longue tude d5 condiIior.s de service qu’on a décid d’adopterune draguc lectrique, et, ayant le choixentre le courant alternatif et le continu. ona donné la I)réfrence à ce dernier pour obteflir une plus grande souplesse de fonction

nement.Le moteur prir.clpal commande la pompe

de dragage; il a une puissance de 2.700 eh,fonctionne sous 500 volte, et tourne à desvitesses qui peuvent varier entre 250 et 360t/m. C’est un moteur compound, qu’un accouplement flexible relie à l’axe de la pompe;

La Chasse aux Pieuvres

Un appareil des plus curieux, que JulesVerne auraìt rvé, vient d’tre invent parun Australien, M. Bergen, qui l’a essayéavec succès au large de Tahiti et qui varerouveler ses audacieuses expriences devantDieppe.

Il s’agit d’une vaste cloche destinée àabriter de longues heures, à 100 mètres aufond des eaux, un chasseur sous-marin... Cecourageux explorateur s’attaquera aux pieuvres gigantesques qui peuplent les cavernes

de l’océan et dont la peau peut servir à laconfection de... gants inusables.

Comment M. Bergen — qui a déjà assisté sous la mer à maints combats entrepieuvres et requir.s, au cours desquels les terribles pieuvres lanaient avec une rapiditévertigineuse des tentacules longues de vingtmètres sur les squales — s’y prendra-t-il pourarracher les monstres sous-marins aux fondsrocheux auxquels ils adhèrent?

I e problme tait fort délicat! Il fut toutd’abord décid, pour le résoudre, que lacloche pourrait supporter une pression de dixkilos et qu’elle permetlrait d’clairer les basfonds. D’autre part, pour attaquer les pieuvres, il faut de solides engins: ce seront deux

bras métalliques qui se mancvuvreroet latéralement à l’air comprimé.

M. Bergen aura besoin d’air: on le luifera parvenir à une surpression d’un demikilo. Cet air devra circuler facilement else renouveler, puisque l’explorateur demeurera huit heures sous l’eau. Pour assurer savision, quatre hublots ont té pratiqués dansla cloche, fondue d’une seule pièce. Par cessortes de fentres, M. Bergen regardera lesespaces qu’il baignera de lumière électrique:d’où la r.&essit d’un groupe lectrogènedans la cloche. Pour faire savoir ce qu’ilfera, le chasseur aura un téléphone à sa disposition; il lui servita à donner des ordresà ceux qui, sur le bateau relié à la cloche,devront le dplacer en hauteur ou en profondeur. Enfin, si les courants dportentl’engin, une hlice actionne par ur moteurlectrique rétablira l’quilibre.

Les pieuvres seront électrocutes, puis remontées à l’aide d’un treuil. Electrocutées à quel voltage? C’est Cncore le domaine de l’inconnu... Uncheval tombe, en effet, raide mort à30 volts, tandis qu’un chat, à 3.000‘olts, se contente de hériser le poil.

Les Trésors de 1’Agypte

On sait qu’une équipe de scaphandriers allemands avait chargée d’effectuer les travaux de rep&rage du paquebot a Aegypte a,sombré avec une cargaison d’or. Lesrecherches de cette équipe ont ét

fructueuses et 1’ « Aegypte a vientd’tre retrouv à 123 mètres de fondpar un des scaphandriers, dont notreconfrère « Le Matin a d&rit l’ap- •‘

pareil:Il a deux mètres de haut eL pèse

une demi-tonne: pour les deux tieys de lataille et du poids, il est tout en tte, unette à trois yeux, avec deux trompes quisort les bras et qui s’emmanchent aux commjssures des lvres. Le cou dans Ies paules? Ni épaules, ni cou: le clerrière toutde suite, et deux lourdes jambes arti uIes à billes, avec une tumeur à chaquegenou, ct.. de tout petìts hrodequins, dela pointure de Cendrillon!

Le scaphandre porte au dos, comme unsac de soldat, une bo?te d’acier qui est sonballast; par un goulot ouvert au sommet, lamer s’y engouffre. Le scaphandrier est reliépar un fu tlphonique à l’observateur, aveclequel il comrnunique du fond de la mer.

con compoundage est réglable, de facon àdonner à vide une vitesse de 450 t/m, et à

Une Auto Amphibiepleine charge ure vitesse de 360 t/m.

Quatre autres moteurs a 500 volts, molnspuissants, sont destin& aux travaux d’excavation et de dragage.

Parmi les moteurs auxiliaires, on en comptedeux de 50 eh. pour les pompes à incenclie,deux de 15 ch. pour les pompes de circulation, etc.

I

L’Auto.Amphible.

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MECCANONOTES DE CLUBS

L A plupari des jeunes Meccanos ayanien vacances pendani les mois

d’té, l’ac’iviié de la Cilc!e en a éiéinvitablemeni ralenhie. Mais j’espère qu’a.vec la renire, les présidents et secrtairesreprendront les occupaiions de leurs Clubs.J’ai reu dernièremeni une série de nouvelles d&larations de jeunes gens désireuxde fonder des Clubs; je fais paralire leursnoms et adresses à la finde celle rubrique.

J’attire l’atiention de noslecteurs sur l’int&essant artide de i. Tnoi secrétaire duClub de Chiellerauli. Ceiariicle, que nous faisons paraitre clans ce numro, est lersum d’urie conférence faite par M. Ténot aux mcmbres de son Club; il donnera aux secrtaires d’autresClubs Meccano une utile indicaijon sur les thèmes à

choisji- ci la manière de lesdvelopper.

De nombreux jeunes genshabitani des villes où iln’exisie pas encore de ClubMeccano auraieni d&iré en-‘rcr en communicaiion avecles jeunes Meccanos d’auiresvilles ci mme d’auires pays.je leur rappelle qu’ils pourioni saiisfaire ce désir en en-irani dans noti-e Club de correspondance pour lequel il n’y a ni droitd’inscripiion ni co’isation à il suffii

Une nouveile Locomotive (sui(a).

est hxé un anneau G en maiière de coefficienià coefficient de frottement levé.

Le courant passani dans l’eisroulemeni Ba pour effei d’exciter l’électro-aimant A, quiaIire l’anneau F. Cci anneau se déplacc,1nalgr l’effori antagoniste des ressoris r, ciassure le contact de l’anneau D avec l’an-neau de froitement G, le coniact suffità assurer la iransmission de la puissance du mocur. En réglant l’iniensitédu courani d’exciiation on peut faire Varierla force de contaci des deux disques, et parsuiie permeiire un glissement plus ou moinsimporiani, de manière à viter les chocs aumomeni dcs changements de vitesse.

Les trois embrayages magnétiques du chan

CLUB MECCANO L)ll TOULOUSE

simplemeni d’ire membre de la Gilde. Jesei-ai heureux de faire parvenir un prospectus concernant le Club de correspondance àceux qui m’en feront la demande. Atteniifà noter chaque succès des membres de la

gemeni de viiesse comporieni égalemeni undisque en acier boulonné sur l’arbre moteur,ci excité par un enroulement. La magnéiisaiion due au courant de cci enroulemeni produit l’aiiraciion d’un disque qui comprime lesdisques de frottemeni fixfs alierisativemeni audisque en acier ci à l’enveloppe cxiérieurc.La puissance peut ainsi trc transmise de l’arbre à la bride.

Ces embrayages ne sont pas éiablis poursupporter de longs glissements, car il5 doiveniglisser simplement la quanhiié nécessairc pourprendi-e leur charge sans chocs.

La boite de viiessc présente des analogiesavec celle d’une automobile. Elle permeitrois réducijons de vitesse entre le moteur etl’arbre iniermdiaire, dans Ies rapporis de

155

Gilde, j’ai la saiisfaction de faire pari ànos lecteurs de la distinciion accorde à E.Lesage à l’expositiois de Bourges, pour lemodèle de navire Meccano qu’il y avali cxJosé. Ce modèle a ét également reienu parle jury de noire Grand Concours qui adcern un prix à son auieur. Jc félicitevivemcnt E. Lesage de ce succès qui, j’ensuis cerlain, l’encouragera à de nouveauxefforis.

I cs jeu:scs Meccanos ci-dessous indiquésm’ont fait l;art de leur désir de fonder desClubs Meccano dans les villes suivanies:Algcr (Algérie) Bacri, 42, rue de la Lyrc,Scrignac, (Hérauli) Mariincr, rue Lamartine.Calais, G. Leroy, 111, rue du Mar&hal-Ney.

J’ai déjà cu l’occasion d’annoncer dansle a M. M. » que sur la demande denombreux jeunes gcns habiiant Paris j’airésolu de les aider à fonder un Club Meccano dans celle ville. Il est bien enienduque les inembres de cé Club procéderonieux-mmes aux lcciions du Présideni, duSecrétaire, ci des meinbres du bureau ciéiablironi le programme de leurs travaux ci

de leurs diveriissements; jeles aiderai en ceci de mesconseils. Pour pouvoir d&idei- de ioutes ces quesiions ilsera iisdispensable de convoquer une runion gnraledes membres du Club, dsque le nombre des adhésionssera suffisant. Aussi je priebus les jeunes gens, désireuxde parilciper au Club dem’cnvoyer dès maintcnantleurs adhésions.

Je serais galement trèsoblig à bus les jeunes Mcccanos de me faire parvenirious renseignemcnis qui pourraient intéresser lcs membresde la Gilde comme l’a faitMonieur Lesage doni j’ai leplanir de faire paraitre ledipl6me dans ce num&o.

N os lecicurs seroni ainsimis au courant chaque mois,par le a Meccano Magazine a de la vie desChhs, ci des iravaux destncmbres isols.

6,6 à 1 de 4 à 1, ci de 2 à 1. Les dngrenages sont toujours en prise, la conduiteétant commandife par les embrayages correspondants. La puissance du moteur est transmise à l’arbre supérieur par le pignon d’angle, d’un diamètre maximum de O m 500capable de iransmeiti-c la puissance de I 200ch. - Ces conditions difficilcs ont exigé l’em—ploi d’un acier spécjal ci d’un iraitementthermique pai-iiculier, réalis par la maison Krupp, d’Essen?- Le changemeni de marche est effectué climnversani le mouvemeni du moieur Diésel pardplacemeiit de l’arbre à cames, à la manlère ordinaire. La boiie de viiesse ne prendpas part à la manceuvre de changement devitessc. (Sulle page 157).

- MCCANO MAGAZINE

LA

GILDFILI

M. L. Andrleu, Président

i)lpime décern à M F.

à I’Expositlon de Bourges.

Page 12: VOL. II1 N0 IO. PARAIT LE er DE CI-IAQUE MOIS … · (le yhi) core qu’une cabine, avec cui sine et machinerie; son moteur de 180 chevaux suffit pour imprimer à l’ap-

156 MECCANO MAGAZINE

RISULTATS DE NOTRE GRAND CONCOURS1926

LA quantité d’envois pour ce concours a dépassé sensiblement celle de l’année dernière.Aussi le jury a-t-il été dans l’obligationd’effectuer un travail considérable pour examiner tous les projets intéressants qui lui ont été aclressés. Je suis heureux de constater queles jeunes Meccanos se perfectionnent d’années en années dans l’art de l’ingnieur Meccano et que les modèles qu’ils nous envoaent

témoignent de plus en plus de leur ingniosité. Je ne peux que féliciter les concurrents en regrettant de ne pas pouvoir les récompenser tous,Néanmoins, le jury a décidé d’attribuer cette année, mme à tous ceux des concurrents qui ont obtenu un prix de consolation, en plus ducertificat de mérite, des Manuels complets ainsi que nos nouveaux Manuels Standards qui leur seront d’une très grande utilité pour la conitruction des modèles.

Le succès de ce concours me fait espérer que les jeunes gens manifesteront autant d’in tér& à notre nouveau Grand Concours pourlequel nous recevons déjà de nombreux envois. Ainsi, mes jeunes amis, mettez-vous à l’ceuvre et bonne chance!

Directeur Général; Meccano Limiied.

Prix d’Excellence Bicyclette Lucifer

Bernard Alhert, 36, rue Danton, Courbevoie : Machine à imprimer moderne.

Section A (au-dessus de 14 ans)

le Prix. (400 francs en espèces) G. LeIoup, il, rue Pasteur, Chamb&y(Savoie) Raboteuse pour métaux.

2 Prix. — (Produits Meccano d’une valeurde 200 francs) G. Goiffon, 61, boul.de la Madeleine, Marseille (B.-du-R.)Excavateur gant.

3e Prix. — (Appareil photographique «Haw.keye ») R, Malahieude, 124, TueHermant, Calais (P.-de-C.) Chargeurà charbon.

Prix sp&ial pour modèle comprenant unmoteur électrique (100 francs) AillaudVincent, quartier Antelme, Six Foursla Plage (Var). Chssis de VéhiculeMonorail.

Prix de Consolation

BoUcs XlEdouard Granderye, La Grange la Baume,

Besanon (Doubs) Grue de port;Pierre Boudier, 5, rue Jeanne-d’Arc, Rouen

(S.-Inf.) roue de tombola;A. Roeltgen, 9, avenue Félix-Vernois, Sen

lis (Oise) Réveil matin électrique.

Manuels complets

Jean Fouchaux, 96, rue Georges-Sand,Tours (I.-et-L.) Aérocar.

E. Barnola, 37, rue Balay, Saint-Etienne(Loire) Pliage à Rubans.

P. Appert, 4, boulevard de Cimiez, Nice(A. M.) Cible;

Jean Guillerd, 10, avenue Reille, Paris. Moteur Electrique;

Albert Will, 24, rue des Antilles, Pont duLeu, Calais (P.-de-C.) Pont portique;

Gaston Thierry, 102, boulevard de la Chapelle, Paris. Drague et Chargeur de Wagons;

Robert Rousseau, 34, rue Saint-André, LeMans (Sarthe) Modèle d’Architecture.

Roger Renard, 17, rue d’Haleine, Caen(Calvados) Avion.

A. Bernard

Prix d’F.zce!knc

G. Leloup

Premier PiLe (Sciion A)

- AiIlaud

‘Premi,,, ‘PrLe (Sedion 8)

P. de Leiris

Premkr’Prie (Seclion C)

•1I1•t•S I.

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MFCCANO MACAZINE I 5

NOTES ÉDITORIALES

J ‘AI publié le mois dernier l’envoi deM. Barbe pour notre concours derdaction; l’heureux lauréat exprimalt

l’aViS que les plus intéressants parmi les articles parus dans le « M. M. « étaient ceuxqui traitaient des chemins de fer. Nos lecteurs pourront s’assurer en lisant ce numéro,que j’ai pris cette suggestion en considérationen faisant paratre une étude sur une nouvelle locomotive à moteur Diésel. Je donneun article illustré sur le nouvel appareil

« La Puce de Mer >Nos •Arhcles dont j’avais entretenu

u mois. mes lecteurs dans un denos numéros précédents; l’intéressante étudede M. J. Ténot, le distingué secrétaire duClub de Chtellerault, sur la fabrication descouteaux, attirera également l’attention des

jeunes Meccanos; la page de suggestion queje reprends ce mois contient de nouveauxmodles Meccano faciles à construire.

Enfin, les lecteurs du « M. M. « trouveront ce mois les résultats tant attendus denotTe grand concours de modèles! La quantit d’envois a été très considérable et lejury a très embarrassé pour choisir lesmeilleurs modèles, ce qui a retardé un peul’attribution des prix. Je suis persuad queceux des jeunes Meccanos auquel il a té

impossible de d&erner05 des r&ompenses cette

Lorzcours. années, ne perdront pascourage pour recommencer leurs effortsl’année prochaine.

Je remets la publication du résultats denos autres concours à un numéro prochain,ne disposant pas suffisamment de place dansce numéro. Nos lecteurs auront de quois’occuper en attendant avec notre conteconcours pour lequel je compte recevoir denombreux envois.

J’ai en ce moment en portefeuille plusieurs articles qui certainement intéresserontmes lecteurs. Ils concernent toutes les ques

tions qui m’ont été suggérées par les jeunesMeccanos dans leurs

Nos prochains envois pour les concoursnunleros. Aaes a IvIeuleurs t-irti—

cles a. Je compte établir de cette faon uneétroite collaboration entre le à M. M. a etses lecteurs. Aussi, que tous mes jeunes amisqui d&irent communiquer leurs idées ou leurstravaux n’hésjtent pas à le faire; ils seronttoujours assurés de mon attention.

J’ai eu plusieurs fois l’occasion de dire àmes lecteurs que le progrès de leur revue dépend en grande partie d’eux-mmes, eL constate avec plaisir que les jeunes Meccanosl’ont parfaitement compris et joignent Ieursefforts aux nliens pour le perfectionnement du« M. M. a J’ai l’intention de modifier encoreconsidérablement la présentation de notre

• Revue pour la faireToujours• egaser ies puniicationsm,cux. les plus artistiques. Desque le nornbre d’abonnés ou d’acheteursau numéro me le permettra je mettrai ceprojet à exécution. Aussi que chaque lecteur fasse son possible pour répandre le« M. M. a parmi ses camarades.

RésuItats de notre Grand Concours (Sulie)

Section B (de 10 à 14 ans)

I ° Prix. — (400 francs en espèces) Aillaud Eugène, Quartier Antelme SixFours la Plage (Var) Machine Electromotrice.

2 Prix. — (Produits Meccano d’une valeurde 200 francs) Gérard PelleL, 37, boulevard Gambetta, Tourcoing (Nord)Loco « Pacific ).

Y Prix. — Appareil Photographique « Hawkeye a France Aubert, 19-20, QuaiMageilan, Nantes (L.- Inf.) Etiquetteuse à bouteilles.

Prix spécial pour modèie comprenant unmoteur électrique (100 francs enpèces) Paul Charlon, 5, rue Darcy,Paris (20°) Machine à coudre.

Prix de Consolation

Boites XlFrance Aubert, 19, Quai Magellan, Nantes

(L.- Inf.) Locomobile actionnant unebatteuse.

Auguste Fuhrlinger, Habsheim (H.-R.)Atelier de menuisier et ventilateur detable.

P. Tono, route de Longève, Fontenay leComte (Vendée) Batteuse Meccano.

Manuels complelsP. Sablet (de), 8, rue Jean de Lignires,

Beauyais (Oise) Pendule.P. Lefer, Chouzy-sur-Cisse (L.-et-C.) Ta-

rane agricole.R. Deroive, 5, rue Gustave Cestelin, Lille

(Nord) Batteuse électrique à Mayonnaise.P. Blasinj, 4, rue Miot, Bastia (Corse)

Machine à coudre.P. Turquet, 43, boulevard de Verdun,Rouen. Phare à feu tournant.P. Martin, rue de la piace, Saint-Rambert

d’Albon (Dròme) Scie mécanique.

J. Martelly, 12, rue de TouI, Nancy (M.-etM) Métier à tisser.

R. Martin, 97, rue des Vallons, Mulhouse(H.-R.) Auto-Chenille.

M. Lebreton, 36, rue du Général Compère,Chalons-sur-Marne Machine à imprimer.

A. Gobillon, Saint-Arnoult, (S.-et-O.) Navire de Guerre.

P. Duport, rue du Mar&hal Joffre, La Mo-the Saint-Heray (Deux-Sèvres) Excavateur de tranchées.

E. Aillaud, Quartier Antelme, Six fours laPlage (Var) Looping the loop automobile.

R. Jalle, H6tel de la Gare, Chteaudun(E.-et-L.) Cycliste Meccano.

P. Schmitt, 7, Place de la Liberté, Schiliigheim (B.-Rhin) Les Voltigeurs.

E. Lesage, 79, rue Cambon, Bourges (Cher)Navire.

Section C (au-deSS0US de 10 ans)Prix. — (200 francs en espèces) P. deLeiris, 4, rue Charles le Tém&aire,Dijon (C.-d’Or) Bossoir d’Entrepont.

2° Prix. —— (Train Hornby N° 1) GuillyRaymond, 10, rue de Buci, Paris (6°)Manège.

3° Prix. (Appareii Photographique« Hawkeye a) A. Vlimant, 36, ruePaul-Bert, Nanterre (Seme). CharriotTransbordeur pour Wagons.

Prix de ConsolationBoiLes XI

E. Claudel, 5, rue David d’Angers. PontLevant.

A. Bouriez, 6, grande place, Tourcoing(Nord) Aoplage.

J. Vuillaume, 18 bis, rue des Petits PontsBlanc-Mesnil (S.-et-O.) Bicyclette Nautique.

Manuel compleÉYves Gaston, 36, rue du 47 bis Carcassonne

(Aude) Passerelle pivotante.

Une nouvelle Locomotive (ite).

La machine fut mise en essais le 26 mai,

sur les voies ferrées partant de Berlin, sousla directjon d’ingnieurs des Chemins deFer allemands. Les essais furent satisfaisants.Ils comporlèrent notamment la traction d’untrain de 1.350 tonnes (non compnis la ma-chine) sur une rampe de 1 % de près de18 km de iongueur, à la vitesse de 14 km/h.I e convoi arrté sur la rampe put reprendreaisément sa marche. Avec des charges piusfaibles, des vitesses plus élevées furent alteintes; les embrayages fonctionnent, paraltil parfaitement bien. Le rendement thermiquede la locomotive atteignit une valeur compnise entre 27 et 29 %, au cours des essais.Une locomotive du méme type est en construction par les Chemins de Fer allemands;eile sera du modèle 2-10-2, c’est-à-dire sansbogie à l’avant, et munie d’un moteur ,Diéseld’un nouveau système, à grande vitesse. Lepoids prévu est de 130 tonnes.

Comment fabrlque-t-on Ies Couteaux? (suik).

prolongement l’un de l’autre. Afin de corPriger le trou percl dans le manche chaqueouvrier possde une petite lime en forme descie. La soie des lames est soude aux

manches avec une composition résineusetrès adh&ente.

Le couteau une fois vériflé passe aupolissage définitif qui se fait tout d’abordsur des polissoires en calicot puis à lamain avec des peaux et des chiffons. Lecouteau ainsi terminé passe au magasin oùil est attentivement regard, si une petitedéfectuosité se montre il doit tre réparé.Les bons couteaux sont classés avec leurssemblables.

Lors d’une commande on les enveloppeséparément avec du papien puis on les place dans des boites en carton font ou despetites caisses, on les expédie ensuite panle chemin de fen, jusqu’à leur destination.

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158 MECCANO MAGAZINE

l Oh1hh1.hhhh.hhhh1R11_

APRfS LES VACANCES il

N quitte regret les amusements en plein air pour reprendre ses études; heureusement II qu’avec la rentre les jeunes gens ne retrouvent pas seulemeni que leurs livres de classes! II Leur vieil ami Meccano les attend avec impatience; les ponts, les tours, les grues, toutes les I• constructions et toutes Ies machines qu’on peut établir avec Meccano vont &re édifiés par I• les jeunes futurs ingénieurs. I

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MECCANO MAGAZINE 59

Le Professeur: Son Altesse voudrait-elleme parler de ce que nous avons dit ladernière fois sur les verbes?

Le Prince: Ah, je crois me souvenir! lesverbes sont juste le contraire des rois.

Le Professeur: Mais pourquoi donc!Le Prince: Parce qu’ils s’accordent Lou

jours avec leurs sujets.

Sang noble

Recevant un jour la reine des iles Sar.dwich, la reine Victoria se montra trs aimable envers son h6tesse qu’elle accueillitau Buckingham Palace.

Au cours de la conversation la souverame des Sandwich crut faire acte d’amabilit en disant à la reine Victoria.

- J’ai moi aussi un peu de sang an

glais dans les veires.- Comment cela?

- Ce sont mes anctres qui ont dvoréle capitaine Cook.

Le: Jurons le: plus chers

Une vicille dame distinguée aborde auHavre un marin qui rapporte du Brésilplusieurs perroquets dont il parait d&ireuxde se défaire.

— A quel prix me cderez-vous celuici? dit doucement la dame.

-

— Ce sera 25 francs. Vous savez qu’ilparle très bien.

- Il ne dit pas de gros mots? fit la dameun peu inquiète.

— Ah non! Madame répondit le bravehomme, mais si vous voulez mettre dixfrancs de plus je peux voiis en procurer unqui jure comme un vieux matelot.

Paul Breguet,Le Lode (Suisse).

Entre Musiciens

Connais-tu les ceuvres de Napolon 1cr.

— Napoléon? mais il n’a pas fail demusique.

— Comment pas fait de musique! ... Ehbien! et son fameux a duo a des Pyramides.

Le Capitaine:du détachement.

A l’Ecole

Mais, qu’est-ce qui t’a fait ce largepté d’encre sur ton cahier.

— Papa, je vais te dire, tu sais que j’aiun nègre à c&é de moi à l’école. Eh bien,c’est lui qui a saigné du nez.

Chez le: Sauvages

— De quel pays est-il notre nouveauprisonnier?

-

- Sire c’est un Italien.—

- Alors, ce sor t’u me serviras sespieds. Il y a longtemps que j’avais enviede me payer des a pattes d’Italie ».

P. Chareire, Paris.

Le Professeur: Pouvez-vous me citerun chef-d’uvre de Voltaire.

L’élve: Le fauteuil, M’sieur.L. Millot,

Cirfontaines en Ornois.

Devant le Garde-Champtre

Ah, petil garnement, tu p&hes entemps prohibé, tu n’as donc pas lu l’&riteau.

- J’sais pas Monsieur! C’est t’y de maSaute si je pche par ignorance!

J. Lefauconnier, Versailles.

Deux paysannes sont allées à une ftde charité donnée au thétre. Cette fateest terminée par un chur. A la sortie,l’une d’elles qui avait sans doute trouvé laséance trop courte dit à l’autre: a On voitbien que c’était pour des pauvres, ils ontchanté tous à la fois pour que cc soit plust6t [mi.

M. Dami, Monthelon (Marne).

Le Docteur: Je vous ai quitté malade, couch dans votre lit et je vous retrouve aux courses,

La petite Rirette, ge de trois ans, se jettecontre la porte de la nursery.

Oh, laisse-moi vite sortir, nounou, dii-cile, j’ai entendu la voix des pieds de maman! a

J acqueline est soigneusemeni bordée dansson lii par sa bonne qui l’embrasse et lui dii:

a Dormez bjen, petite fille, et souvenezvous qu’un ange veille toujours auprès devous! a

a Voyons, voyons, Lucie, répond la pelite Jacqueline, ne vous vantez donc pas

comme Cela!

Au TribunalUn maon est accusé d’avoir précipité

son compagnon par dessus l’échafaudage.Le Président demande comment se sont

passé les faits.Voici, dit l’accusé, mon compagnon

m’ayant insulté, moi qui me fche facilemenI je l’ai empoigné par le pantalon etje l’ai suspendu en l’air.

Et bien?Et bien, il cria: lche moi, tu me fais

mal. Et je le lchais.

Devinette No 32Que faut-il à CA pour avoir 1123?

Rponses aux Devinette:

Devinetie N° 31.

du Mois dernier

La lodo D se gare d’ahord. Le train Cpasse tout entier à droite repoussant le wagon D. La ioco D sort du garage, s’attelleau wagon C seul et l’emporte à gauche. La

I loco C se gare. La lodo D rcvient en arrière,pousse le wagon C jusqu’au wagon D, l’aitelle cI emmène le tout à gauche. La loco Csori, s’attelle au wagon D puis l’entraineseul en arrière cI le pousse dans le garage.Puis clic revient chercher le wagon, dpassela gare et accroche le wagon C au wagon Dqu’elle sort sur la voie à droite. La loco Drevient s’atteler à son wagon et l’emporteenfin à gauche. Le problème est rsolu.

la Caserne

Le jeune Prince prend sa Leon

Le Capitaine:dans le civii?

Le Réserviste:

Qu’est-ce que vous faites

Teinturier, mor. capitaine.

Malade: Mais Docteur,de cheval.

Bon, vous irez au service

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Olilvier (Penhot).— Je vous flicite «e ,oirt désir s’fonder un Club Meccano nana votre ville, seulrme, i, il seranécens.ir. d’observer les règlen éiablien A ce sujet. li n’crpai douteox qu’en qualit de fondateur du Club, vous nesoyez appelé pii voi camaradea & le di,iger. Dan. i. us leici., je suis tout disposé i vous aider et vous pile de me• tedi su courant de voi efforts. Si vous avez QUelque ho.ed’int&reasant pour le “MM.” eovoyez-le moi

!!. Deigrangei (Pray). !l est iiecit gue l’o .,“oi

d’un moteur Metano est prèlé,ablc p00, le modèle sue v li

pré.enlez. Toutelois. vous pouvez employer &.talrmrflt u,autte moteur.

i. Brack(Lauaanoe). — Tchez d’étnbìii vot,e modìle enpièces Mettano en n’employantd’autres matériaux que poorobtenir un dicI décoratif. C’est diii ce seni seulemeot suevous pouvez utiliser lei 111. de cuivre et d’acier.

Levert (Meluo). — Osi, il est plus agrable d’tre envacances, mais ne von. frappez pii! Vous n’aurez 9a5 Qoe

vo. livrea d’érude, voua relrouvereZ encore vctre Mestano.L)urhem (Pr,gue). — Je suis trA, beureun de savoir

sue vov ;eunea compatrioteo sorti aussi des lervents deMeccano. Eavoyez mai volte adresse croste pour que jepuisse V0US procacci le corre.pondant que voun me deman.drz

Boruz (Genive). — Oui, la Gilde Mettano naturalide jour en iOur. Bientat le iour viendra di cetie lz.ue dejeunes N’leccano pourra concoutir avec la Ligue dei Nations.

Botonier (St-Jens-de-Luz). — Je suis tifo sensible auxcomplimenti que vou. falle, io “MM.” Vous contribuerezbeaucoup au mccc. de notre Revue en la mootrant A vos)eunes nmin, ce siai autmestera le nombre de no, lecteursci nous donnera la pcsssibilit& de perfectionne, encore leMagazine.

R. (achelou (Cuibray).—. Je voun remeruie bien d

la bue carte que voun m’envoyez j’e.pere en recevoird’antrea, amai que l’Inistoire de la Falaise, que vous mepromrtiez. J’espère sue avez bien reu nutre 00lire sur laGilde et que vous fo devieudrez un membre actil.

Leverdun (Tours). — Qui, von, pouvez parfaitementucheter le M. M. chez votre lournisseur, ou bit,, vousabonner chez nona. Le prix d’abonnemeri est urtA & 6 fralei 6 num&ros ci il Ira les 12 numéros.

MECCANO MACAZ1NE

i ii i

LS iigiprq

CAUSEkIE PH1LATJL1QUE

L ‘ABONDANCE des matières ne nous permet pas de faire paraitre ce moisnotre causerie habituelle sur les tim

bies poste. Nous attirons toutefois l’attentiondes jetneu philatlistes sur un nouveau timbr» curieux. Le gouvernement ,soviétiqueVieni ci rmettre un timbre poste au textemi-russe mi-espéranto, destiné à commémorer le & congrs international d’actionprolétarienne par I’Espéranto, à Léningrad.

C’est le premier timbre Esp&antiste quic,l adrnis à l’affranchssement,

rnnons ci-dessous Ies réponses auxque •:r’is i:i nou,- ant été adresses par noilecteun

J. Pturages. La valvir du timbrede I franc Pasteur. bleu est a.tuellementde 25 centinies ou de 20 francs ]e 100, enbon état, lavé, .ans plis ou piqures, légèrement oblitér et euns perforation. La séri

Belge des timbres /mis pour le 75° anniv.’i

saire (effigies Léopo!1 rr et Albert I’’

sont certainement des titrhres d’aVenir qu

vous ferez fort bien de arder pendanilquelques années, tant oblitérés que neufs.

P. Vandaele, Watrelos (Nord). La valeur iharchande des timbres de 0, 25 centimes rosei, de la huitième olympiade est de0, lO centimes pèce en bon état.

Sehneider (Gernès’e. — Je vuus remercie dei oouveaoxabonnés que voos me procurez. Si tuoi OOS Iecieurs imitalent votre exemple, le M. M. drvierdrait rapidemeni lapremiAre de tootea les revoco 1

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