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Vos coursiers savent-ils ce qu’ils transportent ?

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Page 1: Vos coursiers savent-ils ce qu’ils transportent ?

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ation d’une RAI-PT lui a été adressée. Sur les cinq dernières années, le tauxe retour de ces RAI-PT est pour nous en augmentation, passant de 41,28 %56,78 %. Dans ce travail, nous avons cherché à trouver des explicationsce taux correct mais bas de retour : influence de l’arrêt de la prescription

’examens sérologiques post-transfusionnels depuis 2006 ? du médecin trai-ant ? de l’hospitalisation (envoi de l’ordonnance à l’hôpital lorsque le maladest hospitalisé) ? L’influence de l’arrêt des sérologies post-transfusionnelles até estimée sur 2006 : il n’y a pas de différence significative entre les retoursue l’ordonnance ait comporté ou non les sérologies (51,85 % contre 53,42 %).’envoi d’un courrier au médecin traitant n’a pas non plus d’influence sur laéalisation de RAI-PT (50,74 % contre 42,34 % ; ns). Enfin, la présence ou nonu malade dans l’hôpital n’a pas montré d’influence sur la réalisation de RAI-T (53 % contre 56,6 % ; ns), et ce malgré l’intervention du CHV auprès desadres de soins. Afin d’améliorer le retour des RAI-PT, il faudrait sensibilisere malade à la sortie de l’hôpital sur l’importance de cet examen, mais aussi les

édecins traitant (par une lettre explicative) pour qu’ils sollicitent leurs maladeseffectuer cette recherche. La sécurité transfusionnelle sera alors accrue par le

hoix de produits sanguins labiles adaptés à chaque profil de malade.

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ossier transfusionnel commun sur le pôle santéud-Vendée. Ducray ∗, C. Gazeau

Pôle santé Sud-Vendée, Fontenay-Le-Comte, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (M. Ducray)

enèse.– 1998 : début de la création d’un pôle public/privé. Le service d’urgencest localisé sur l’établissement public, le bloc opératoire et la chirurgie sontocalisés sur l’établissement privé.001 : début du travail en commun sur la transfusion, le dossier patient (DSI etossier transfusionnel [DT]), le dépôt de sang et la tracabilité.005 : validation de la coordination des CSTH.ourquoi un DT commun.– Le rapprochement des deux établissements induit le

ransfert de patient d’un établissement à l’autre. À l’origine, la question sur laise à disposition du personnel était à l’étude. Le DT et l’organisation similaire

e l’hémovigilance devrait permettre un dépôt commun sur le pôle santé.omment.– Création d’un groupe de travail comprenant l’IADE pour la gestiones produits sanguins labiles (PSL) (commande, transfert des PSL nominatif etestion du dépôt d’urgence) et les responsables qualité CH et CSV.udit sur les pratiques de chaque établissement : compilation des documents

xistants ; élaboration des documents communs ; référencement qualité spéci-que selon chaque établissement ; mise en forme d’un dossier transfusionnelans une pochette rouge (facilement identifiable).ise à disposition d’un logiciel identique aux deux établissements pour la

estion de l’hémovigilance.ompte rendu des réunions du groupe de travail à chaque CSTH pour arbitraget validation.uivi.– Élaboration d’un guide de la transfusion pour chaque service de soins ;omination et formation de référents relais dans chaque service ; audit sur leouveau DT ; actualisation tous les deux ans ou plus si nécessaire ; formationommune une fois par an, des nouveaux IDE/IADE/puéricultrice et sage femme.

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hème 05 : formation

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ormation en transfusion sanguine des internes au CHG dearbonne

.-C. GouiryCentre hospitalier, Narbonne, France

dresse e-mail : [email protected]

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ntroduction.– La journée d’accueil informe les internes des pratiques spé-ifiques au CH. Ils rencontrent les administratifs, médecins, pharmacien. Leorrespondant d’hémovigilance (CH) y intervient. En fin d’exposé, il leur pro-ose de dispenser une formation complémentaire. La transfusion sanguine’intéresse peu ou pas les médecins et internes, mais le groupe du semestreai–novembre 2011 à réclamé une formation pratique. L’heure de formation

roposée par les internes : 18 h 30 après la fin de leur activité hospitalière. Cetteormation a été faite en partenariat avec le pharmacien hospitalier pour la partie

DS. Le laboratoire LFB a exposé les divers MDS (fabrication, sécurisation) aourni des boîtiers de télé-vote, pour rendre la formation plus attrayante, et unuffet dînatoire en raison de l’heure tardive.ujets abordés.–roupes sanguins :antigènes ;anticorps.ynthèse des anticorps, conséquences en transfusion :anticorps irréguliers ;réalisation du groupe et identitovigilance ;RAI, EDCL.’acte transfusionnel :CULM réalisation, intérêt.SL :concentré de globules rouges ;plasma frais congelé ;concentré de plaquettes.SS ou MDS :processus de fabrication ;tracabilité ;indications.rescription des PS :femme (enceinte) ;enfant ;urgence.as concrets.ratique du CULM (ni enseigné ni pratiqué jusque là) permettant de répondree facon pertinente aux IDE en cas de doute.ualifications des PSL en fonction des pathologies.urveillance de l’immunisation d’une femme enceinte avec injection d’anti-D.ésultat.– Participation : 50 % des internes avec satisfaction évaluée à 90 %.onclusion.– Il existe une demande certaine de la part des internes pourpprofondir leurs connaissances en transfusion, cette formation devrait êtreéveloppée durant les études médicales. Les centres hospitaliers peuvent tenir unôle très important dans cette démarche. Les établissements de santé devraientllouer du temps spécifique à cette activité (circulaire DGS/DH no 40 du 7 juillet4 relative au décret no 94-68 du 14 janvier 94).

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os coursiers savent-ils ce qu’ils transportent ?. Lesimple

CH Cholet, Cholet cedex, Francedresse e-mail : [email protected]

ntroduction.– Une enquête a été menée dans notre établissement auprès desersonnes chargées du transport des produits sanguins labiles (PSL) du dépôters les unités de soins. L’objectif était d’évaluer leurs connaissances sur lapécificité de ce transport, et de recueillir leurs ressentis.éthode.– Sur une période de trois mois, toutes les personnes venant cher-

her des PSL remplissaient un questionnaire. Les thèmes abordés portaient sur :es informations données pour la course ; la connaissance des produits et lesysfonctionnements observés.ésultats.– Dans notre établissement, il n’existe pas d’équipe de coursiersédiée, chaque service demandant soit à l’aide soignante soit à l’agent de ser-

ice hospitalier d’aller au dépôt. Vingt-deux personnes ont été interrogées ; 68 %avent énoncer pour quel patient est destinée la transfusion, le type de pro-uit attendu, mais n’ont pas eu d’information sur le nombre de poches ; 87 %es personnes profitent de la course au dépôt de sang pour effectuer d’autres
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ourses (laboratoire, pharmacie, radiologie) sans ordre précis ; 82 % ignorent lesegrés d’urgence en transfusion et 50 % ne connaissent pas les caractéristiquesu produit transporté. Les principales critiques formulées étaient : les nombreuxllers-retours dans le service en raison de dossier incomplet ; un stress par rapportla gestion des multiples courses différentes ; le temps d’attente au dépôt.onclusions.– Suite à cette enquête, des rappels sur les bonnes pratiques en

ransfusion ont été diffusés auprès des soignants notamment la vérification duossier complet avant le départ des personnes de course. Une formation institu-ionnelle, fortement sollicitée lors de l’enquête, a également été mise en placeur le rôle du coursier dans la chaîne transfusionnelle, avec un volet théoriqueproduits, transport) et une visite du dépôt de sang explicitant les étapes de laélivrance. Cela a permis de responsabiliser les personnes de courses, maillonssentiel entre le dépôt et le service de soins.

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ntérêt de l’e-formation pour les infirmières quiransfusent : le bilan après deux ans. Trophilme a,∗, S. Vessière b, J.-J. Cabaud b

AP–HP Bichat, Paris, FranceINTS, Paris, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (C. Trophilme)

ace aux difficultés rencontrées par les établissements de santé pour organi-er des formations à la sécurité transfusionnelle accessibles à l’ensemble desrofessionnels concernés et régulièrement actualisés, une formation assistéear ordinateur a été concue en 2008 par l’Institut national de la transfusionanguine (INTS), réalisée et distribuée par Formadirect. En deux ans, plus de4 300 professionnels ont suivi la formation dans une centaine d’établissements.a grande variété des établissements inscrits, tant par leur taille (cinq à500 inscrits) que par leur profil (public, universitaire, privé, court, moyen, longéjour, établissements hospitalier pour personnes âgées dépendantes, hospita-isation à domicile, centres de dialyse, sociétés de travail temporaire) montreu’elle répond à une attente générale. La majorité des participants a souligné laacilité d’utilisation de cet outil de formation et s’est déclarée globalement satis-aite. Des organisateurs locaux de cette formation ont fait part des points fortst des points à améliorer ressortant de leurs expériences. L’e-formation permete délivrer un message commun, validé par un groupe d’experts, à l’ensembleu personnel, sur une même période, intégrant les nouveaux, les vacataires. Leontenu peut être adapté aux pratiques locales. La formation est validée par unuestionnaire individuel proposé en fin de formation puis éventuellement à nou-eau après mise en pratique sur le terrain. Les clés de la réussite passent par unuivi local des parcours, avec relances individuelles, la disponibilité des postesnformatiques, l’organisation de formations pratiques, ateliers complémentairese cet enseignement théorique. Il est indispensable d’anticiper la prise en chargees professionnels ne validant pas la formation : formation complémentaire,utorat dans les services, nouvelle évaluation. L’implication d’un coordonnateurocal est donc capitale. Cette e-formation constitue dans la plupart des établis-ements une première expérience avec cette nouvelle technologie de formationt les incite à développer d’autres thématiques d’e-formation.

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nseignement de la transfusion : outils pédagogiques poures travaux dirigés. Signac ∗, V. Moisset , M.-C. Dubois , C. Fratti , A. Sauvage , P. Fialon ,. Pujol , M. Puntous , I. Roger

Centre hospitalier universitaire de Bordeaux, Bordeaux, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (E. Signac)

ans le cadre de l’unité d’enseignement 4.4.S4, l’étudiant en soins infirmierspprend à réaliser des actions répondant aux bonnes pratiques transfusion-elles et développe une habileté gestuelle. L’unité de sécurité transfusionnellet d’hémovigilance (USTH), en collaboration avec les instituts de formation en

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oins infirmiers (IFSI) du CHU, a élaboré des séquences de travaux dirigés (TD)orrespondant à ces exigences et complétant quatre heures de cours magistrauxur le processus transfusionnel. Ces TD sont dispensés par l’USTH et par lesadres formateurs après qu’ils aient recu une formation spécifique à l’utilisationu matériel pédagogique mis à leur disposition ainsi que des rappels théoriques.es TD sont répartis en deux ateliers interactifs de quatre heures. Lors du TDo 1, le processus transfusionnel est revu étape par étape. Chaque étudiant dis-ose alors d’un dossier transfusionnel standard qui lui permet de s’approprieres documents au fur et à mesure qu’ils sont évoqués. À la suite de la réalisationu contrôle de concordance il réalise pour la première fois un contrôle ultimeré-transfusionnel de compatibilité (CUP). Le TD no 2 quant à lui est pensé pourobiliser et évaluer les connaissances acquises par l’étudiant et renforcer son

sprit critique. Chaque étape du processus transfusionnel est reprise sous forme’exercices individuels. La correction est collective et accompagnée d’un réajus-ement de connaissance. Plusieurs types d’outils pédagogiques sont utilisés :uestionnaire, grille de vérifications pré transfusionnelles, réalisation d’un CUP,xercice de lecture et d’interprétation de cartons-test, cas d’évènements indé-irables et non-conformités de demandes d’examens. Ce matériel est entreposéans des caisses à l’USTH, mises à la disposition des IFSI. La création de ces dif-érentes séquences pédagogiques permet une uniformisation de l’enseignementar les IFSI et propose une aide à l’apprentissage de l’acte transfusionnel percuomme complexe.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2012.08.047

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nterprétation par le personnel soignant des réactions’agglutination lors d’un contrôle immunologique ultime. Reffray , I. Lerenard , H. Gouëzec ∗

CHU de Rennes, Rennes, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (H. Gouëzec)

ntroduction.– Le contrôle immunologique ultime (CIU) étant une étape impor-ante de l’acte transfusionnel, nous avons souhaité évaluer la qualité de sonnterprétation par les différentes catégories de personnel soignant (IDE spécia-isés ou non et sages-femmes).

éthode.– L’évaluation est réalisée systématiquement au cours des formations’accueil pour les nouveaux arrivants (nouveaux) sur le CHU, continue pour lesrofessionnels du CHU et initiale des étudiants de deux instituts de formationn soins infirmiers (IFSI). Quelle que soit la circonstance, elle est réalisée à lan de la formation théorique et pratique à l’aide d’un questionnaire comportant5 images de CIU : sept identiques, dix compatibles, huit incompatibles aveceux choix de réponses « je transfuse = réactions compatibles ou identiques » ouje ne transfuse pas = réactions incompatibles ».ésultats.– Six cents quatre-vingt-deux soignants ont été inclus : 114 nouveaux,57 en formation continue (2011–2012) et 411 en IFSI (2010 à 2012). Globale-ent, le taux de bonnes réponses (TBR) est de 94 % pour les nouveaux, 88 % en

ormation continue et 84 % en IFSI. Les taux de personnels (selon la catégorie)nterprétant correctement les CIU figurent dans le Tableau 1 ci-dessous.

ableau 1. Taux de bonnes réponses aux contrôles immunologiques ultimes.

100 % de bonnesréponses à tousles CIU (%)

100 % de bonnesréponses aux CIUincompatibles (%)

Validation d’aumoins un CIUincompatible (%)

FSI 32 62 31ormation continue 32 68 26ouveaux recrutés 65 85 14

FSI : instituts de formation en soins infirmiers ; CIU : contrôle immunologiqueltime.

onclusion.– Les TBR sont très nettement meilleurs chez les nouveaux. Ceonstat pourrait s’expliquer par le fait qu’il s’agit souvent de jeunes diplômés

aîtrisant encore les bases théoriques et commencant à avoir une expérience

ratique, alors que les seniors (ceux pratiquant peu la transfusion) présente-aient un déficit théorique et les étudiants un déficit pratique. Ce constat incitepoursuivre les formations continues en y intégrant des rappels théoriques. Il