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étude politique sur le rôle des wahhabistes dans l'islam comme idéologie
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Les gars de lIslam Parmi les gars qui se rclament de l'Islam
Les Wahhabites.
Ce groupe s'est dtourn de l'obissance Allah et Son Messager en suivant
une voie diffrente de celle des croyants. Il s'agit du groupe des wahhabites. Ce
groupe a t fond il y a 250 ans par un homme de la rgion du Najd, une rgion
de la pninsule arabe dont la capitale est Riyad. Leur fondateur s'appelle
Mouhammad Ibnou ^Abdi l-Wahhab. Une racaille de gens la suivi par la suite et ont propag leur tour sa dissension. Grce aux soutiens trangers et aux
financements internationnaux mis son service, le mal de la dissension provoqu
par ce groupe a pu atteindre un grand nombre de pays musulmans. Le feu de la
dissension a pris et des orateurs du mal se sont manifests de sorte que la
catastrophee s'est gnralise.
Le Messager dAllah nous a bien mis en garde contre la dissension de cet homme lorsqu'on lui cita la rgion de Najd pour qu'il fasse des invocations de
bndiction en sa faveur. Il ne donna pas satisfaction ceux qui le lui
demandaient mais il a dit au contraire ce qui signifie : "C'est de l-bas
qu'apparatra le fer de lance du diable" [rapport par Al-Boukhariyy].
Ce groupe a pris d'autres dnominations trompeuses, ayant pour objectif la
duperie, tels que "Salafites" ou "Ansarou s-Sounnah" et d'autres encore.
Les wahhabites constituent un groupe qui a dvi de la tradition prophtique, et
par l mme, de l'ensemble des musulmans. Au fond, ce groupe qui se nourrit
d'ignorance, d'extrmisme dans le dogme et de violence dans l'action, diffuse sa
propagande par les richesses des ptrodollars. Ces richesses se transforment peu
peu en propagande intolrante et en actions violentes. Les wahhabites de nos
jours se rfrent aux actions de leurs prdcesseurs, c'est--dire leurs guerres,
leurs massacres, leurs pillages, etc...
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QUI SONT LES WAHHABITES ?
Les wahhabites constituent l'un des groupes qui ont dvi de la tradition
prophtique, et par l-mme, de l'ensemble des musulmans. En dfinitive, ce
groupe qui se nourrit d'ignorance dans la croyance, d'extrmisme dans le dogme
et de violence dans l'action, ne russit diffuser sa propagande que grce aux
richesses des ptrodollars. Ces richesses qui coulent flots dans les circuits
financiers internationaux se transforment peu peu en propagande intolrante et
en actions violentes. Les wahhabites de nos jours se rfrent aux actions de leurs
prdcesseurs, c'est--dire leurs guerres, leurs massacres, leurs pillages, etc.
Nous nous retrouvons donc face des groupes portant plusieurs noms :
* Al-Hijrah wa t-Takfir (l'migration et l'excommunication) essentiellement
implant en Egypte et en Algrie. Une de leur variante principale en Algrie se
fait appeler "Les Afghans".
* Une des composantes du Front Islamique du Salut (F.I.S.) algrien, dont le chef
est ^Aliy Belhaj.
* Al-Jama^atou l-'Islamiyyah (Les Groupements Islamiques) dont le chef est
^Oumar ^Abdou r-Rahman, gyptien, rsident actuellement aux Etats Unis, et accus de commanditer des attentats.
* An-Najouna mina n-Nar (soi-disant : les seuls qui seront sauvs de l'enfer) ces deux derniers groupes existent essentiellement en Egypte.
* Les gardes du prsum Al-Mahdiy qui ont pris en otage la Mosque sainte de la
Mecque et tous les fidles qui s'y trouvaient en 1980. Leur chef tait Al-
Jouhayman, saoudien du Najd, wahhabite de dogme comme ses partisans. Leurs
guides spirituels taient les rfrences des wahhabites les plus renommes de nos
jours, savoir : Nasir Al-Albaniy et ^Abdou l-^Aziz bin Baz.
* Il existe de nombreux groupes et partis politiques islamistes qui ne prchent pas
de propagande violente mais ils considrent cependant les wahhabites comme des
rfrences thologiques, ce qui cause souvent des schismes au sein de ces
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groupes, car tt ou tard leurs partisans adhrent l'extrmisme du dogme
wahhabite.
Musulman mon frre, prserve-toi des wahhabites et cela en apprenant les
reconnatre. Sache, musulman mon frre, que les pricipaux points qui fondent le
dogme wahhabite sont au nombre de quatre :
1- Le premier point qui fonde le dogme wahhabite, c'est le Tachbih, c'est--
dire l'assimilation dAllah Ses cratures (l'anthropomorphisme). Les wahhabites posent comme rgle fondamentale qu'il faut prendre au premier sens, dans les
textes sacrs, toutes les expressions quivoques au sujet du Crateur, alors que
ces expressions ont pour but d'exprimer la majest, la puissance, la misricorde,
l'agrment ou d'autres attributs dignes de la divinit. Ainsi, ils en sont venus
dire que le Crateur serait un corps assis sur le Trne, ayant des mains du ct
droit, qu'Il se dplacerait, s'tonnerait, rirait, qu'Il aurait un pied qu'Il mettrait
dans l'enfer. D'autre part, ils considrent mcrant celui qui suit l'exemple des
plus grands savants de l'Islam en prenant ces expressions pour des textes
quivoques dont le vritable sens est diffrent du apparent. En d'autres termes,
Yad ne veut pas dire main s'agissant dAllah mais puissance, soutien, prservation, engagement ou d'autres sens du mme genre, selon le contexte.
^Ayn ne veut pas dire il mais protection, prservation et grce particulire ou d'autres sens du mme genre selon le contexte. Idem pour les expressions comme
'Istawa, Yanzilou, Wajh, Yad-hakou, Saq, Ja'a, etc... 'Istawa ne veut pas dire
s'asseoir ou se redresser s'agissant de Allah mais signifie la manifestation de la
domination absolue de Allah par la puissance comme le confirment les Imams
unanimement reconnus Abou Hamid Al-Ghazaliyy, Ibnou l-Jawziy, Ibnou
^Atiyyah, Al-'Amidiyy, Az-Zabidiyy et bien d'autres encore. Yanzilou dsigne la
descente d'un ange jusqu'au premier ciel par ordre dAllah. Il ne s'agit pas d'un dplacement de Allah mais d'une descente d'une expression de la Misricorde
divine comme l'explique entre autres l'Imam Malik. Le Wajh de Allah ne signifie
pas la face ou le visage de Allah mais Sa souverainet comme le prcise Al-
Boukhariyy dans son Sahih ; Al-wajh peut encore signifier la Qiblah agre par
Allah dans d'autre contexte, c'est--dire la direction dans la prire, comme
l'affirme Moujahid Ibnou Jabr le disciple de Ibnou ^Abbas. Yad-hakou est une
expression de la Misricorde dAllah comme l'affirme Al-Boukhariyy et ce n'est certainement pas dans le sens du rire ou du sourire. Saq est la manifestation d'une
grande horreur et d'une terrible difficult au Jour du jugement dernier comme
l'affirme Ibnou ^Abbas et ne signifie certainement pas le soi-disant pied de Dieu,
que Allah nous prserve de la mcrance. Ja'a Rabbouka ne veut pas dire que
Ton seigneur est venu mais que c'est une expression de la puissance de Ton
Seigneur qui se manifestera, c'est--dire au Jour dernier ; et c'est l'Imam Ahmad Ibnou Hambal qui a confirm cette interprtation.
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Les ^Oulama' que nous prenons comme rfrences pour confirmer ces
explications sont, entre autres : Ibnou ^Abbas, les Imams : Abou Hanifah, Malik,
Ach-Chafi^iy, Ahmad, Al-Boukhariy, Abou Hamid Al-Ghazaliy, Al-Qadi ^Iyad,
An-Nawawiy etc... ; ce qui revient dire que tous ces grands savants sont des mcrants selon la doctrine wahhabite.
2- Le deuxime point qui fonde la doctrine des wahhabites c'est le rejet pur
et simple de toute forme de tawassoul, c'est--dire le fait d'invoquer le Crateur
par la demande d'intercession des prophtes et des saints. A partir de ce rejet, ils
considrent les prophtes comme des cadavres et des amas d'ossements dans leurs
tombes sans aucune valeur. C'est aussi partir de l qu'ils interdisent une bonne
partie des choses que l'ensemble des musulmans pratique et qu'ils considrent
tous les musulmans mcrants dans leur ensemble.
3- Le troisime point qui fonde leur dogme c'est le rejet radical de toute
innovation ayant un lien avec la Religion. Ainsi, ils interdisent la clbration de
la naissance du Prophte r , ils interdisent de rciter le Qour'an en groupe ou de le
rciter pour les morts, ils interdisent de chanter les pomes qui glorifient le
Crateur ou qui expriment notre amour pour le Prophte r . Ils rejettent aussi en
bloc toute la branche soufiyy, c'est--dire tout le domaine de la spiritualit et de
l'ducation du cur. Pourtant, ces innovations ainsi que beaucoup d'autres, sont considres comme tant bonnes par tous les grands savants de l'Islam depuis les
premiers sicles de notre histoire, sans qu'il y ait eu de divergence entre eux.
Selon la rgle des wahhabites que toute innovation serait de l'garement dans
l'absolu, la runion des sourates du Qour'an en un livre, les points et les signes
des voyelles sur les lettres de l'alphabet du Qour'an, la prire de nuit de Ramadan
en assemble, l'emplacement des mihrabs au devant des Mosques pour que
l'Imam y prie afin d'indiquer la direction de la Mecque, etc... toutes ces innovations seraient des pchs rejeter selon eux.
4- Le quatrime point qui fonde leur dogme c'est l'abjuration des quatre
coles de jurisprudence sunnites, c'est--dire des quatre Madhahib : l'cole
Hanafiyy, l'cole Malikiyy, l'cole Chafi^iyy et l'cole Hanbaliyy. Ils propagent
chez les ignorants que chaque personne doit se forger ses propres interprtations
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des textes de la Chari^ah sans obir en cela aucun homme aussi rudit soit-il.
Leurs slogans bien connus ce sujet sont du style :
- Nous ne sommes pas appels suivre les hommes mais uniquement le Qour'an
et la Sounnah.
- Pourquoi suivre les ^Oulama' ? Ils sont des hommes et nous aussi, nous sommes
des hommes".
Pourtant, Allah nous ordonne de nous conformer l'enseignement des ^Oulama'
dans Sa sainte parole :
) (
[Sourat An-Nahl / 43] qui signifie : "Demandez ceux qui dtiennent le savoir si vous ne savez pas".
Nous trouvons dans le saint Qour'an d'autres versets dans le mme sens ainsi que
beaucoup de paroles prophtiques. Il existe aussi beaucoup de textes qui exaltent
le degr des ^Oulama'. Dautre, le monde dit islamique dans sa quasitotalit suit les quatre madhahib, l'exception des sectes et des hrtiques tels que les
wahhabites. Lorsqu'ils se dfinissent comme tant en dehors des quatre
madhahib, ils se dclarent explicitement dvis de l'ensemble des musulmans ; or
le Messager , en parlant du salut lors des grandes dviations a dit :
)) ((
ce qui signifie : " ... si vous voyez des divergences avec des polmiques, il vous
incombe de vous attacher aux prceptes suivis par la grande majorit".
En conclusion,
les wahhabites forment un groupe part de par leur doctrine et leur cart avou
de l'ensemble des musulmans sunnites ; ce qui veut dire qu'il s'agit d'une hrsie.
Par la diffusion de leur doctrine, les wahhabites sont l'origine de toutes sortes de
groupes qui, au nom de la lgitimit de l'individu tre indpendant pour
interprter les textes, se permettent les assassinats, le terrorisme, la formation de
groupes entrains aux meurtres, aux pillages et aux viols. Ils considrent
effectivement qu'hormis eux, tout le monde est mcrant, maltraiter et abattre.
Voil leur ralit, soyez donc en garde contre eux, mme s'ils rcitent le Qour'an
en pleurant des larmes de crocodile, mme si leur barbe est rgulirement
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qualibre, mme s'ils prtendent tre les leaders d'un jihad librateur, mme s'ils
occupent le devant de la scne islamique grce aux ptrodollars et leurs
alliances politico-conomiques et doctrinales. Ils sont bien plus dangereux que de
simples assassins ; ils corrompent la croyance des gens et les endoctrinent avec
des principes d'anarchie et de violence.
Un savant a dit leur sujet : "Celui qui connat l'garement des wahhabites et ne dit rien pour mettre en garde
contre eux, son pch est plus grave que celui qui ne dit rien en sachant que
quelqu'un se cache pour s'attaquer aux gens et les tuer ; car, lorsque ces gens
seront tus, leur mort sera inscrite en tant que martyr. En revanche, celui qui
laisse les gens adopter la mcrance des wahhabites et mourir en ayant leur
mauvaise croyance, il les aura laisss aboutir au chtiment ternel.
Ce qui entrane la mcrance est plus grave que ce qui mne aux grands pchs
tels que l'assassinat. En effet, l'enseignement des wahhabites est celui de
l'excommunication des croyants sans aucune raison lgale, et c'est l'enseignement du tajsim, c'est--dire de l'attribution du corps Allah".
Allah, nous Te demandons d'agrer notre travail et de nous agrer. Nous Te demandons de faire de ce site une protection ferme pour le plus grand nombre de
gens contre les hrsies. Enfin, nous Te prions d'accorder les rcompenses de
notre travail au Prophte , sa famille, ses compagnons, aux ^Oulama' et
nos chouyoukh.
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Ibn Baz.
Nous avons lu dans un magazine appel Al-Mouslimoun numro 563 qui
comporte une fatwa - un avis de jurisprudence - affirmant que le tabarrouk - la
recherche des bndictions - par ce qui a t en contact avec le corps du Prophte,
que ce soit l'eau des ablutions, la transpiration ou les cheveux, est chose permise
chez les compagnons, que Allah les agre. Ceci est une vrit sans aucun doute.
Seulement, l'auteur est revenu et s'est contredit par une autre fatwa, dans le mme
article, prtendant que le fait de se frotter aux portes, aux murs et aux fentres des
deux Haram est une innovation - bid^ah - qui n'a pas d'origine et qu'il est un
devoir de l'abandonner.
LA REPLIQUE A IBN BAZ
Nous lisons dans un magazine appel Al-Mouslimoun numro 563 une fatwa, un
avis de jurisprudence, affirmant que le tabarrouk, la recherche des bndictions
par ce qui a t en contact avec le corps du Prophte , que ce soit l'eau des
ablutions, la transpiration ou les cheveux, est quelque chose de permis chez les
compagnons, que Allah les agre. Ceci est une vrit qui ne fait aucun doute.
Voil maintenant que l'auteur revient l-dessus et se contredit de faon flagrante
par une autre fatwa, dans le mme article, prtendant que se frotter aux portes,
aux murs et aux fentres des deux Haram serait une innovation, une bid^ah, qui n'aurait pas d'origine et qu'il serait un devoir de l'abandonner.
Ensuite, nous le voyons porter atteinte au geste de Ibnou ^Oumar qui est un
compagnon honorable en disant : "Ce qui a t rapport de Ibnou ^Oumar,
savoir le fait qu'il a embrass le minbar est une initiative de sa part sur laquelle ni
son pre ni les autres compagnons n'ont t en accord avec lui, ceux-l ayant plus
de connaissance que lui ce sujet".
Nous tenons corriger la grossiret de toute cette confusion et montrer la vrit,
puissent ceux qui ont suivi cette fatwa retourner la vrit et puisse devenir clair
pour eux et pour ceux qui les suivent la gravit de leur parole et ce qu'elle induit
de nuisance, d'atteinte porte aux compagnons et ceux qui les ont suivis, ceci est
effectivement une atteinte la religion.
Nous disons et c'est Allah que nous demandons la russite : " La parole de Bin
Baz n'a pas de sens : lorsque Ibnou ^Oumar a embrass le minbar en recherchant
les bndictions, en faisant le tabarrouk, ceci est bien l'acte d'un compagnon. Est-
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ce que Bin Baz a pu prouver qu'un seul des compagnons le lui a reni ? Ou bien
aurait-il os juger mcrant Ibnou ^Oumar ? De mme, personne chez les
compagnons n'a reni son pre, ^Oumar Ibnou l-Khattab, le fait qu'il a coup
l'arbre de Ar-Ridwan ! Voici l'acte d'un compagnon et voil l'acte d'un
compagnon que les autres n'ont pas renis. Quant au reniement du groupe des
wahhabites, c'est du vent. Non seulement les wahhabites ne font pas partie des
compagnons, mais ils les contredisent malgr leur prtention d'tre Salafites. En
effet, les compagnons se frottaient au minbar sur lequel se tenait le Prophte et
au pommeau sur lequel le Prophte posait sa main honore, comme nous allons
le montrer 'in cha'a l-Lah.
Il en est de mme au sujet du partage des cheveux, rapport par Al-Boukhariyy et
Mouslim du hadith de 'Anas. Ainsi, dans la version de Mouslim, il a dit :
" Lorsque le Prophte eut lanc les cailloux la Jamrah, qu'il eut gorg
l'animal sacrifi et qu'il se fut ras, il a tendu au coiffeur le ct droit de sa tte
pour qu'il la rase. Ensuite, il appela Abou Talhah Al-'Ansariyy et lui en donna des
cheveux. Ensuite, il rasa le restant des cheveux et les donna Abou Talhah en lui disant ce qui signifie : "Partage-les entre les gens."
Dans une autre version : "Il a commenc par le ct droit de sa tte et a rparti les
cheveux un un et deux par deux entre les gens. Puis, il a dsign le ct gauche
de sa tte, c'est--dire : "rase" et il a fait la mme chose. Puis il a dit ce qui
signifie : "Viens par-ici Abou Talhah" et il a donn les cheveux Abou Talhah.
Dans une version, le Prophte a dit au coiffeur : "ha" dsignant de sa main le
ct droit de sa tte, il a alors partag ses cheveux entre ceux qui taient proches
de lui. Puis, il a montr au coiffeur le ct gauche, celui-ci le lui a ras et il l'a
donn 'Oummou Soulaym. fin de citation
Le sens de ce hadith est qu'il a fait distribuer lui-mme une partie de ses cheveux
aux gens qui taient proches de lui. Il en a donn une partie Abou Talhah pour qu'il les partage entre eux et il en a donn une partie 'Oummou Soulaym.
En cela, il y a une preuve que le tabarrouk par les traces du Messager dAllah est permis, parce que les cheveux ne se consomment pas. Ils sont pourtant utiliss
pour autre chose que pour la nourriture.
Le Messager a ainsi montr sa communaut le tabarrouk par ses traces, toutes
ses traces, mme ce qui est issu de sa bouche. Ainsi certains ont pris un cheveu,
d'autres deux cheveux, et il n'a partag ses cheveux que pour que les gens fassent
le tabarrouk par ses cheveux. Ils ont donc fait le tabarrouk par les cheveux du Prophte pendant sa vie et aprs sa mort jusqu' nos jours.
Notre matre Abou 'Ayyoub Al-'Ansariyy, que Allah l'agre, lui qui est l'un des
compagnons les plus connus, celui chez qui le Messager est descendu lors de son
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migration de La Mecque Mdine, Abou 'Ayyoub Al-'Ansariyy donc un jour tait
venu auprs de la tombe du Messager dAllah . Il avait pos son visage sur la tombe du Prophte pour le tabarrouk, pour la recherche des bndictions, al-
barakah, et par sentiment de tendresse et de manque envers le Prophte. Cela a
t rapport par l'Imam 'Ahmad d'aprs Dawoud Ibnou Abi Salih qui a dit :
"Marwan tait venu un jour et trouva un homme posant son visage sur la tombe,
il dit alors : Es-tu conscient de ce que tu es en train de faire ? Abou 'Ayyoub lui
fit alors face et lui dit : oui, je suis venu auprs du Messager de Allah et non
pour la pierre. J'ai entendu le Messager de Allah dire :
)) ((
ce qui signifie : "Ne vous attristez pas pour la religion si des gens dignes de cette
responsabilit s'en chargent, mais attristez-vous pour la religion si d'autres que
les gens qui en sont dignes s'en chargent" [rapport par Ahmad et At-Tabaraniyy
dans Al-Kabir et Al-'Awsat].
Al-Boukhariyy a rapport dans son Sahih d'aprs Al-Bara' qu'il a dit : "Le
Prophte s'tait assis sur le bord du puits, il a demand de l'eau, il s'en est
rinc la bouche puis a rejet cette eau de sa bouche dans le puits", ceci pour laisser dans sa communaut de l'eau bnie par les traces du Prophte ".
Quant la parole de Ibnou Baz lorsqu'il a prtendu que se frotter aux portes, aux
murs, et aux fentres est de la grande association, ach-chirkou l-akbar, la riposte lui faire, c'est que l'Imam Ahmad Ibnou Hanbal,
que Allah l'agre (celui dont Ibnou Baz prtendait suivre le madh-hab) a dit : "Le
fait d'embrasser, de toucher le minbar du Prophte et sa tombe par tabarrouk
pour se rapprocher de l'agrment de Allah ne comporte aucun mal ce qui dans la terminologie des savants signifie est recommand ", rapport par son fils ^Abdou l-Lah dans le livre "Al-^Ilal wa Ma^rifatou r-Rijal" au tome 2 / page 35.
Il a dit ce qui suit : "Je l'ai interrog (c'est--dire son pre Ahmad) propos de
quelqu'un qui touche le minbar du Prophte en recherchant la bndiction, qui
fait le tabarrouk en le touchant et en l'embrassant, et qui fait la mme chose
auprs de la tombe ou ce qui est du mme ordre en visant par l le
rapprochement de l'agrment de Allah jalla wa ^azz. Il m'a rpondu : (la ba'sa
bidhalik) il n'y a pas de mal en cela" c'est--dire que c'est une chose recommande.
Ainsi, la dclaration de Bin Baz qui a interdit ce que l'Imam 'Ahmad a dclar
permis et sa dclaration de mcrance pour celui qui le fait, voil une vritable
innovation d'garement, bid^atoun dalalah, sur laquelle personne ne l'a prcd.
Au contraire, son jugement dans ce sens de ce que notre matre 'Ahmad a dclar
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permis, la voil la mcrance. Et sa parole que c'est de l'association, la voil
l'association.
De mme, Ibrahim Al-Harbiyy qui l'on a attribu un degr semblable celui de
l'Imam Ahmad Ibnou Hanbal, l'Imam 'Ahmad ayant lui-mme ordonn son fils
^Abdou l-Lah de prendre la science du hadith auprs de Ibrahim Al-Harbiyy, il a
dit : "Embrasser la chambre du Prophte (l o il y a sa tombe) est une chose
recommande". Ceci a t cit par le faqih hanbaliyy Al-Bouhoutiyy.
De mme, Ibnou Abi Chaybah dans Al-Mousannaf a rapport qu'un groupe des
compagnons attendaient que la mosque du Prophte se vide pour aller poser
leurs mains sur le pommeau du minbar (roummanatou l-minbar) et qu'ils invoquaient Allah.
Malgr tout cela, Ibnou Baz dclarait mcrants tous ceux qui se frottent contre la
tombe du Prophte et contre le minbar parce qu'il prtendait que c'est de la
mcrance sans exception. Alors, sachez que c'est sa parole qui est de la
mcrance car en accusant de mcrance tous les musulmans, cette accusation
s'est retourne contre lui.
Le Messager dAllah a dit :
)) ((
ce qui signifie : "Il suffit que quelqu'un dise son frre : mcrant, pour que
sa parole retombe sur l'un des deux", et dans une autre version, il a dit :
)) ((
ce qui signifie : "Un homme n'accuse pas quelqu'un d'autre de grand pch ou
de mcrance sans que sa parole ne retombe sur lui si son interlocuteur n'est pas comme il le dit". Ces deux hadiths sont rapports par Al-Boukhariyy.
Ce que nous avons mentionn, d'aprs Abou 'Is-haq Ibrahim Al-Harbiyy qui a dit
qu'embrasser la chambre du Prophte (l o il y a sa tombe) est une chose
recommande, ce jugement a t rapport galement par l'lve de Ibnou
Taymiyah Ibnou Mouflih Al-Hanbaliyy lui dont Bin Baz prtendait utiliser les
paroles comme preuve. Ainsi, par sa parole il a dclar Ibnou Mouflih Al-
Hanbaliyy mcrant. De mme tous les autres savants musulmans qui ont dclar
que cela est permis. Cela suffit Bin Baz comme honte, d'autant plus quAllah maudit celui qui dclare mcrant les musulmans en se basant sur son propre avis.
C'est exactement cette voie quIbnou Baz a suivie ainsi que son groupe des wahhabites. Cela lui suffit lui et son groupe comme ignorance, de rendre leur
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dclaration de mcrance inconditionnelle d'aprs des choses qui requirent de
distinguer entre telle et telle situation.
Quant la question de la prosternation qu'il a cite, cette prosternation pour les
gens ne mne pas toujours celui qui la fait la mcrance. On dit seulement que
c'est quelque chose d'interdite dans la Loi de Mouhammad. On ne dit pas que c'est
de la mcrance sans distinguer les cas. En effet, il a t confirm que Mou^adh
Ibnou Jabal, que Allah l'agre, s'est prostern pour le Prophte qui lui a dit : (( )) ce qui signifie : Quest-ce que cela ? Il lui a rpondu : Jai vu les habitants du Cham se prosterner pour leurs chefs. Le Prophte lui a rpondu :
)) ((
ce qui signifie : "Si j'avais eu ordonner quelqu'un de se prosterner pour
quelqu'un d'autre, j'aurais ordonn la femme de se prosterner pour son mari", rapport par Ibnou Hibban dans son Sahih et par d'autres que lui.
C'est comme si Bin Baz avait voulu corriger les compagnons et les savants des
musulmans de ce qu'ils auraient ignor selon sa prtention. Nous recherchons par
Allah la protection contre les drapages de la langue et les corruptions du cur. Bin Baz n'a donc pas pu prouver que se frotter la tombe du Prophte ou la
tombe d'autres que lui parmi les saints dAllah, partir de ce qu'a rapport un Imam digne de ce nom, serait de l'association, de la grande association.
Sachez aussi, que lorsque Bin Baz attribue Allah ta^ala le corps et qu'il dclare
mcrant une foule innombrable de musulmans, qu'ils fassent partie des gens du
Salaf ou du Khalaf, il est tomb lui-mme sous le coup de la parole de Abou
Ja^far At-Tahawiyy qui a dit dans son livre crit pour dmontrer la croyance des
musulmans du Salaf dont il faisait partie, croyance suivie par les musulmans du
Khalaf jusqu' notre poque : "Celui qui qualifie Allah par une des significations des humains est devenu mcrant."
Bin Baz est donc comme l'un de ses prdcesseurs qui en descendant des marches
d'un minbar a dit explicitement : "Allah descend comme je descends." Nous
n'avons pas besoin de nous forcer vous le nommer car sans doute le
reconnatrez-vous. Beaucoup de gens qui sont vritablement associateurs
accusent tort les musulmans d'tre des associateurs.
D'autre part, par sa fatwa, Ibnou Baz a accus les emblmes de ceux qui pourtant
suivent ses ides, ceux qui se font appeler les Salafites, il les a accuss d'tre des
associateurs, en plus du fait qu'il a galement accus les compagnons du Prophte
d'tre des associateurs. Tel est donc le sort de Ibnou l-Qayyim l-Jawziyyah,
l'lve de Ibnou Taymiyah, dans son livre qu'il appelle Jala'ou l-'Afham. Il
rapporte d'aprs Nabih Ibnou Wahb, que Ka^b tait rentr pour a l'assemble de
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^A'ichah, que Allah l'agre. Le Messager de Allah ayant t mentionn, Ka^b a
dit : "Il n'y a pas une aube qui se lve sans que soixante-dix mille anges
descendent jusqu' ce qu'ils entourent la tombe, frappent de leurs ailes la tombe
et fassent des invocations en faveur du Prophte jusqu'au soir, puis ils
remontent tandis que soixante-dix mille autres descendent jusqu' ce qu'ils
entourent la tombe, frappent de leurs ailes la tombe et fassent des invocations en
faveur du Prophte ". Soixante-dix mille de nuit et soixante-dix mille de jour
jusqu' ce que la terre se fende pour lui, il sortira alors accompagn de soixante-dix mille anges joyeux annonant la bonne nouvelle."
Ibnou l-Qayyim a rapport ceci en disant que c'est une bonne chose, sans le renier ni le rfuter.
Ainsi, par sa fatwa Bin Baz a dclar mcrant Ibnou l-Qayyim, puisqu'il a
approuv le fait qu'il n'y a aucun mal se frotter contre la tombe du Prophte,
contrairement Bin Baz a dclar mcrant celui qui se frotte contre la tombe du
Messager . D'autant plus que par la mme occasion Bin Baz a dclar mcrants
les anges, puisqu'ils descendent pour se frotter contre la tombe honore, aussi
bien de nuit que de jour. S'il dclare mcrant ceux qui taient ses modles et ses
guides, il n'est donc pas tonnant qu'il ait dclar mcrants les gens pour la
simple raison qu'ils viennent se frotter contre la tombe du Prophte lu par
tabarrouk pour avoir les bndictions . Son obsession de dclarer mcrant les gens coulait dans ses veines. Que dire aussi des compagnons du Prophte qui ne
sont pas uniquement venu se frotter contre sa tombe, mais qui ont aussi frott
leurs visages avec la terre de la tombe, tout comme faisait notre matre Bilal
Ibnou Rabah que Allah l'agre, le mou'adh-dhin du Messager de Allah.
As-Samhoudiyy, dans son livre Wafa'ou l-Wafa' a dit ce qui suit : "Lorsque Bilal,
que Allah l'agre, tait venu du Cham pour visiter le Prophte , il tait venu
auprs de la tombe et s'tait mis pleurer. Il se frottait le visage avec la terre de la tombe. Ceci a t rapport avec une bonne chane de transmission."
Qu'est-ce que Bin Baz avait redire contre le Mou'adh-dhin du Messager dAllah, qui s'est frott le visage avec la terre de la tombe du Messager de Allah ?
Serait-il all jusqu' le dclarer mcrant ? Ou alors craignait-il que les
musulmans des quatre coins de la terre ne se retournent contre lui davantage
encore ?
Vous qui suivez Ibnou Baz, nous vous conseillons, par recherche de l'agrment
dAllah ta ^ ala, de revenir sur la croyance sur laquelle tait l'Imam Ahmad, et de ne pas falsifier ce sur quoi il tait.
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groupe des wahhabites, aprs avoir t fanatiques de Bin Baz et d'autres
imposteurs, attachez-vous la voie du Messager et celle de ses compagnons
honors. Cette voie que nous ont montr les Imams de bonne guide comme Ach-
Chafi^iyy, Malik, Abou Hanifah, et Ahmad en ce qui concerne les Lois pratiques,
les actes d'adorations, les transactions, et les fondements de la religion. Ces rgles
ont t crites et rsumes par l'Imam Houjjatou l-'Islam, le Chaykh Abou l-
Haan Al-'Ach^ariyy, tout comme par son contemporain l'Imam Abou l-Mansour Al-Matouridiyy, que Allah leur fasse misricorde tous deux.
Mme si Bin Baz le dclarait gar, il n'en reste pas moins que la majorit des
mouhaddith qui sont venus aprs lui se rclament de Al-'Ach^ariyy le Salaf. Car
lorsque Bin Baz accuse les 'Ach^ariyy d'garement, il dclare gare par la mme occasion la majorit des musulmans.
Wahhabites ! Comment osez-vous rapporter des hadiths de Al-Bayhaqiyy et de
ses pairs qui faisaient bel et bien partie des mouhaddith 'ach^ariyy, alors que vous
les dclarez mcrants en disant dans vos crits que parmi les groupes gars, il y
a les mou^tazilah et les 'ach^ariyyah. Les mou^tazilah sont effectivement des
gars qui ont constitu un groupe influent dans le pass mais qui n'existent plus
en tant que groupe l'heure actuelle. Ce n'est pas le cas des 'ach^ariyyah. Nous
savons que l'crasante majorit de la communaut musulmane est 'ach^ariyy, y
compris les matouridiyy. En effet ces deux groupes ne font qu'un parce qu'il n'y a
pas de divergence entre eux dans les fondements de la croyance. Les quelques
divergences qui existent entre eux ne se trouvent qu'au niveau des questions
annexes, comme par exemple la divergence qu'il y a eu entre ^A'ichah et Ibnou
^Abbas
propos de la vision que le Prophte a eu de Allah pendant la nuit de
l'Ascension (Al-Mi^raj). Ces divergences sont peu nombreuses et ne portent en
aucun cas sur les fondements de la croyance.
En rsum, Aah ^azza wa jall nous a dbarrasss de Bin Baz qui a contribu la
suite de Mouhammad Ibnou ^Abdi l-Wahhab fanatiser le groupe des wahhabites
contre les musulmans. Il a dclar tous les musulmans mcrants et tous les
savants des musulmans mcrants sur des accusations qui n'ont aucun fondement
dans l'Islam. Il a galement dclar mcrants les groupes soit-disant islamiques
qui se sont opposs la tutelle wahhabite et leurs puissants soutiens. Pour jouer
son rle, lui qui a reconnu lui-mme qu'il n'tait pas mouhaddith, Bin Baz a
bnfici des normes moyens mis sa disposition par la manne ptrolire et les
connivences transnationales. Mais tout ceci n'a aucun poids face la vrit, sauf
chez l'ignorant et celui dont Allah a gar le cur.
Et Allah sait plus que tout autre. ___________________
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Ibnou Taymiyah.
Dans le livre Minhajou s-Sounnati n-Nabawiyyah de son auteur Ibnou
Taymiyah (tome 2 p203), son auteur dit : "Certes le combat dans le rang de ^Aliyy
n'est ni un devoir ni mme recommand et il a certes nuit au musulman et ne leur
a pas t profitable."
Ceci est une atteinte explicite port l'encontre de notre matre ^Aliyy, parce qu'il
l'a considr comme ayant jou avec le sang des musulmans. Ceci est une
rfutation de la parole de Allah ta^ala :
[sourat Al-Houjourat / 9] ce qui signifie : "Si l'un des deux groupes fait preuve
d'injustice l'gard de l'autre alors combattez le groupe qui est injuste
jusqu' ce qu'il revienne l'ordre de Allah [c'est--dire l'obissance
l'Imam]".
De mme Abou Hayyan Al-'Andalouciyy la remis en cause et s'est mis a le maudire aprs qu'il ait vu dans le livre Kitabou l-^Arch de Ibnou Taymiyah sa
parole : "que Allah est assis sur le Koursiyy et qu'Il a laiss une place pour y faire
asseoir Son Prophte".
Ibnou Taymiyah
Dans le livre Minhajou s-Sounnati n-Nabawiyyah de son auteur Ibnou Taymiyah
(tome 2 p203), l'auteur dit : (Certes le combat dans le rang de ^Aliyy n'est ni un
devoir ni mme recommand et il a certes nuit aux musulmans et ne leur a pas t
profitable).)
Ceci est une atteinte explicite porte l'encontre de notre matre ^Aliyy, parce
qu'il a considr qu'il avait jou avec le sang des musulmans. Ceci est une
rfutation de la parole de Allah ta^ala : [sourat Al-Houjourat / 9] ce qui signifie :
"Si l'un des deux groupes fait preuve d'injustice l'gard de l'autre alors
combattez le groupe qui est injuste jusqu' ce qu'il revienne l'ordre de
Allah" c'est--dire l'obissance l'Imam. Notre matre ^Aliyy que Allah l'agre n'a
fait qu'uvrer conformment cette 'ayah. Il tait donc le premier de ceux qui ont combattu les injustes (boughat) par obissance l'ordre dAllah. De plus Ibnou Taymiyah a t remis en cause par quelqu'un qui avait plus de science et de
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pit que nous savoir le Hafidh Taqiyyou d-Din As-Soubkiyy au sujet duquel
Adh-Dhahabiyy a dit ces deux vers (posie arabe) : "Que le Minbar Omeyyade
soit fier lorsque
le sage, l'ocan de science, le taqiyy l'a gravi
Celui qui mmorise le plus parmi tous les chaykh de son poque Le plus loquent
d'entre eux, celui qui matrise le plus la science des lois : ^Aliyy"
Il s'agit de ^Aliyy le fils de ^Abdou l Kafi, As-Soubkiyy.
Salahou d-Din As-Safadiyy llve de As-Soubkiyy et de Ibnou Taymiyah dans son livre ^Ouyounou t-Tarikh a dit : "les quatre Qadi dont l'un est malikiyy,
l'autre chafi^iyy, l'autre hanafiyy et l'autre hanbaliyy ont t d'accord et ont
dcrt que Ibnou Taymiyah est un gar et qu'il est un devoir de mettre en
garde contre lui".
C'est ainsi que le roi Mouhammad Ibnou Qalawoun a fait publier un dit pour
qu'il soit lu d'au-dessus des minbars en Egypte et en pays de Cham pour mettre en
garde contre lui et contre ses adeptes. De mme, le Hafidh Abou Sa^id Al-^Ala'iyy
l'a remis en cause. Tous deux, As-Soubkiyy et Al-^Ala'iyy, taient contemporains
de Ibnou Taymiyah. De mme Abou Hayyan Al-'Andalouciyy la remis en cause et s'est mis a le maudire aprs avoir vu dans le livre Kitabou l-^Arch de Ibnou
Taymiyah sa parole selon laquelle (Allah est assis sur le Koursiyy et qu'Il a laiss
une place pour y faire asseoir Son Prophte). Abou Hayyan a dit : " Jai vu cela dans son livre, son propre livre et je connais son criture". Il a cit cela dans son
Tafsir, exgse, An-Nahrou l-Madd mina l-Bahr.
Il n'appartient donc pas aprs cela ceux qui le suivent de faire l'loge de Ibnou
Taymiyah parce quil se pourrait qu'ils le suivent en cela. Il en rsulterait un grand mal. En effet Ibnou Taymiyah est la cause de leur dclaration de mcrance
envers ceux qui font le tawassoul (l'invocation par le degr des tres de vertu) et
l'Istighathah (la recherche du renfort) par le Messager de Allah et par d'autres
parmi les Prophtes ainsi qu'envers ceux qui font le tabarrouk (la recherche des
bndictions) par la visite de la tombe du Prophte et d'autres parmi les Prophtes
et les Saints. Effectivement, cette dclaration de mcrance n'avait jamais eu lieu
parmi les musulmans avant Ibnou Taymiyah. Ces gens-l appelaient le Chaykh
^Alawiyy Al-Malikiyy : taghout le tyran de la porte de As-Salam La Mecque car il enseignait l-bas que Allah lui fasse Misricorde.
Comment n'en serait-il pas ainsi alors qu'il a t confirm dAs-Soubkiyy qu'il a dit au sujet dIbnou Taymiyah qu'il prtendait y avoir des vnements sans dbut. Parmi ce qu'a dit son sujet As-Soubkiyy :
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" Ibnou Taymiyah a une rplique contre lui qui a rempli l'objectif de la rplique
avec ses diffrentes sortes
Seulement il a mlang avec la vrit claire
ce qui entrane des suspicions quant la puret de ses sources
Il essaie de broder, o qu'il aille
ce n'est qu'une marche d'perdu l'Est ou l'Ouest
Il considre qu'il y a des vnements sans commencement leur dbut
advenant Allah, Lui Qui est exempt de ce qu'il pense de Lui".
As-Soubkiyy visait par la rplique en question celle de Ibnou Taymiyah contre Al-
Hilyou Ibnou l-Moutahhar. Il n'y a pas de sens la parole de certains fanatiques
de Ibnou Taymiyah que son emprisonnement avait pour raison la concurrence de
certains Chaykh qui l'auraient attaqu pour cela. Que vaudrait une pareille
position l'gard de la parole du Hafidh As-Soubkiyy : " Il fut emprisonn par
unanimit des savants et des gouverneurs". De mme il n'y a pas de sens
l'atteinte porte par certains se rclamant de lui contre les quatre juges qui ont
prononcs la sentence en Egypte contre Ibnou Taymiyah pour qu'il soit
emprisonn d'un long emprisonnement, qu'ils seraient des houlouliyy, des gens qui croient en l'unit absolue de l'existence.
Celui qui a enregistr cela, c'est l'lve de Ibnou Taymiyah, Salahou-d-Din As-
Safadiyy dans son livre ^Ouyounou t-Tarikh. Tmoigne de la vracit de ce qu'a dit
le Hafidh ^Aliyy Ibnou ^Abdi l-Kafi As-Soubkiyy, ce que Ibnou Taymiyah a
dclar explicitement dans son livre Minhajou s-Sounnati n-Nabawiyyah, ainsi
que dans son livre Charhou hadithi ^Imran Ibni l-Housayn, dans Charhou hadithi
n-Nouzoul, dans Mouwafaqatou Sarihi l-Ma^qoul li Sahihi l-Manqoul et dans son
livre Naqdou Maratibi l-Ijma^, savoir que le genre de lunivers est sans dbut, quil est de toute ternit avec Allah et que lunivers lui-mme est entr en existence et a donc un dbut. Jalalou d-Din Ad-Dawwaniyy dans Charhou l-
^Adoudiyyah a rapport cela de Ibnou Taymiyah. Il a dit : "Jai ainsi vu dans un ouvrage de Abou l-^Abbas Ibnou Taymiyah sa parole affirmant lexistence de toute ternit du genre du Trne". Il est par ailleurs connu que cette parole est
quivalente la parole affirmant lternit de lunivers par son genre et sa composition, chose qui, par unanimit rend mcrant celui qui laffirme, tout comme cela a t rapport par le spcialiste de la jurisprudence, le Mouhaddith spcialiste de la transmission du hadith , Badrou d-Din Az-Zarkachiyy, le Hafidh
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spcialiste et mmorisateur des hadiths Ibnou Daqiq Al-^Id et le Qadi ^Iyad. Le Hafidh Ibnou Hajar a lui aussi dclar catgoriquement mcrant celui qui
prtend cela dans son commentaire sur le Sahih de Al-Boukhariyy Fat-hou l-Bari . La parole de Ibnou Taymiyah affirmant lternit du genre de ce qui est entr en existence figure en page 291 de son livre Mouwafaqatou Sarihi l-
Ma^qoul, tome 2 et voici le texte de son expression : (Nous disons : nous ne
reconnaissons pas sans preuve mais vnement, ce qui entre en existence (al-
hadith) quotidien est prcd par des vnements sans dbut). Il a dit galement
ce qui suit : (Je dis : le contenu de ceci est ce quoi il a attir lattention ailleurs quici, savoir que lentre en existence de chaque substance nentrane pas lentre en existence du genre qui est de toute ternit et demeure ternellement).
Le texte de son expression dans son livre Charhou Hadithi ^Imran Ibni l-
Housayn, en page 193 est : (si lon suppose que son genre est de toute ternit avec Lui, cet accompagnement (ma^iyyah) nest pas rfute ni par la Loi ni par la raison, mais cest une manifestation de Sa perfection. Allah ta^ala dit :
ce qui signifie : "Est-ce que Celui Qui cre est tel que celui qui ne cre pas, ne
rflchissez-vous donc pas ?! ". Et il a dit : (les cratures sont de toute ternit
avec Lui), jusqu sa parole : (mais de nombreuses personnes font lamalgame entre le genre et la substance).
Quant sa confirmation de la limite attribue Allah, cette limite que At-
Tahawiyy a renie au sujet de Allah dans son livre quil a appel Dhikrou Bayani ^Aqidati Ahli s-Sounnati wa l-Jama^ah La mention de la prsentation de la croyance de Ahlou s-Sounnati wa l-Jama^ah selon la voie des savants de la communaut : Abou Hanifata n-Nou^man Ibnou Thabit Al-Koufiyy, Abou
Yououf Ya^qoub Ibnou Ibrahim Al-Ansariyy et Abou ^Abdi l-Lah Mouhammad Ibnou l-Haan Ach-Chaybaniyy, ses deux compagnons, cest--dire ainsi que dautres queux, au sujet de Allah ta^ala par sa parole : "Il est exempt des limites et des extrmits", Ibnou Taymiyah la nonce dans son livre Al-Mouwafaqah, tome 2 page 23. Il a donc dit : (La parole sur laquelle se sont mis daccord les musulmans et les mcrants, cest quAllah est dans le ciel et ils Lont limit par cela). Adh-Dhahabiyy a dit au sujet de Ibnou Taymiyah dans sa lettre Bayanou
Zoughli l-^Ilmi wa t-Talab, page 17 : "Par Allah ma vie na pas vu qui avait plus de science ni plus intelligent quun homme que lon appelle Ibnou Taymiyah, qui de plus tait ascte dans sa nourriture, les vtements et les femmes, qui dfendait
le camp de la vrit et sattelait au jihad avec tout ce qui tait possible.
Seulement, jai eu de la peine lvaluer et connatre la ralit complte sur lui au point que jai perdu espoir aprs de longues annes. Je nai pas dduit autre chose que ce qui la retard parmi les gens dEgypte et du Cham, que leurs mes ne lont dtest, mpris, dmenti et dclar mcrant quen raison de son orgueil, de son infatuation, de lexcs pour occuper la prsidence, le statut de
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Chaykh et pour le mpris des grands. Alors observe quels taient les
consquences des fausses prtentions et de la recherche de la rputation. Nous
demandons Allah quIl nous pardonne. Des gens qui ntaient pas plus pieux que lui ni plus savants que lui, ni plus asctes que lui lont attaqu. Plus encore, ils avaient plus de pchs que leurs compagnons et de dsobissances que leurs
amis. Allah ne les a pas dirigs contre lui en raison de leurs pits ni de leurs
honneurs mais bien en raison de ses pchs lui et ce que Allah lui a vit lui et
ses adeptes l'emporte sur ce qui leur est arriv. Ce qui leur est arriv nest quune partie de ce quils mritaient. Ne sois pas en doute ce sujet ". Cette lettre est confirme de Adh-Dhahabiyy car le Hafidh As-Sakhawiyy a rapport de lui ces expressions dans son livre Al-I^lamou bi t-Tawbikh en page 77.
Combien est surprenante cette parole trompeuse de Ibnou Taymiyah par laquelle
il prtend que les musulmans et les mcrants se sont mis daccord que Allah a une limite, alors quil a t confirm que lon a rapport de Abou Hanifah et dautres de ceux qui lavaient prcd, en loccurrence lImam Zaynou l-^Abidin ^Aliyy Ibnou l-Housayn, que Allah les agre tous les deux, dans sa lettre connue
sous le nom As-Sahifatou s-Sajjadiyyah, la ngation de la limite au sujet de Allah.
Ainsi, le Mouhaddith, le Hafidh Mouhammad Mourtada z-Zabidiyy, le
commentateur du Qamous, dans son livre Charhou Ihyai ^Ouloumi d-Din a cit cette lettre avec une chane de transmission ininterrompue de lui jusqu Zaynou l-^Abidin. Il a entre autre rapport sa parole : "Il ne fait pas partie de ceux qui
sont limits pour avoir une limite", ainsi que sa parole : "Il nest pas contenu dans un endroit". Par ailleurs, la parole de ^Aliyy, que Allah lagre : "Il nest pas de ceux qui ont une limite" est explicite pour confirmer quil nest pas possible que Allah ta^ala soit de ceux qui ont une limite ; Il na pas de limite quIl sache non plus que Ses cratures sachent.
Ceci est clairement oppos la parole de Ibnou Taymiyah dans son livre
Mouwafaqatou Sarihi l-Ma^qoul li Sahihi l-Manqoul en page 29 : (Il na pas une limite que nous connaissons, mais Il a une limite que Lui sait). O est donc
laccord de lavis des musulmans quil a prtendu avoir lieu au sujet de la confirmation de la limite Allah, alors que les savants Imams des Salaf prdcesseurs sont sur lavis de la ngation de la limite au sujet de Allah, pour preuve la parole de At-Tahawiyy prcdemment cite. En effet, il a rapport cela
comme tant la voie du Salaf alors que ces quatre quon a mentionns font partie des imams rputs du Salaf, et alors que cest la voie de lensemble du Salaf, comme la fait comprendre At-Tahawiyy : "Mention de la prsentation de la croyance de Ahlou s-Sounnati wa l-Jama^ah". Ainsi la duperie dIbnou Taymiyah est devenue claire, il a t dvoil et voil quelle tait son habitude. Lavis qui lui plat dans la croyance, il lattribue au Salaf pour faire croire aux plus faibles
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desprit et de comprhension que cest cela la voie du Salaf. Mais, il nen est rien. Quant la parole du Hafidh ^Aliyy As-Soubkiyy, prcdemment cite : "Il a t
emprisonn par Unanimit des savants et des gouverneurs", elle est mentionne
dans plusieurs de ses crits.
Et Allah sait plus que tout autre.
___________________
Sayyed Qoutb.
Parmi les garements de Sayyed Qoutb, le leader du Hizbou l-'Ikhwan, c'est
qu'il fait peu de cas des Prophtes. Il attribue au prophte Moua ^alayhi s-salam
un temprament nerveux. Il dit propos de Yououf le prophte de Allah qu'il
aurait failli faiblir devant la femme du gouverneur gyptien (Al-^Azziz) et ce, dans
son livre appel "Les images artistiques dans le Qour'an" (At-Taswirou l-fanniyy
fil-Qour'an). De mme, il accuse 'Ibrahim le prophte de Allah ^alayhi s-salam
dans ce mme livre, d'avoir t gar lors de son jene ge et dans sa croissance
et d'avoir dout de l'existence de Allah ^azza wa jall, d'avoir cru que le soleil tait
son dieu et de mme pour la lune et l'astre. Et ceci constitue des paroles en
contradiction avec la croyance musulmane qui proclame que les prophtes en
totalit sont prservs de la mcrance, avant la prophtie aussi bien qu'aprs.
Sayyed Qoutb
a fourni l'idologie extrmiste aux prtendus
"Frres musulmans"
Allah ta^ala dit :
20
[Sourat Ali ^Imran / 110] ce qui signifie : "Vous tes la meilleure communaut
issue de parmi les gens, vous ordonnez le bien et vous interdisez le mal et
vous avez la foi en Allah".
Se taire et ne pas parler de la corruption et du mal entrane des consquences
graves dans les socits et expose la menace du chtiment de Allah tabaraka
wa ta^ala. Le Messager dAllah a dit :
[Rapport par Al-Hakim dans Al-Moustadrak] ce qui signifie : "Si tu vois ma
communaut avoir peur de l'injuste, de lui dire tu es injuste, alors ils seront
dlaisss". C'est pour cela que la mise en garde contre les gens de la mcrance
et de l'hrsie qui falsifient la chari^ah de Allah ta^ala et sment l'garement
dans la population, fait partie des obligations les plus importantes, cause des
corruptions et des discordes immenses qui rsultent de la propagation de
l'hrsie et de son enseignement parmi les gens.
Al-Jounayd Al-Baghdadiyy, l'Imam des soufiyy, que Allah l'agre, a dit :
Une grande corruption qu'est le savant perverti et plus grande encore celle
d'un ignorant feignant la vertu.
Ce sont deux zizanies, dans les mondes, trs graves pour celui qui s'attache
elles dans sa religion.
Parmi ces gens-l, il est un devoir de mettre en garde contre un groupe
corrupteur gar, qui gare les autres, qui se cache sous le nom de l'Islam alors
qu'il est objectivement d'une nuisance extrme pour l'Islam et pour les
musulmans... Ils se font appeler le parti des "Al-'Ikhwanou l-Mouslimoun", les
"Frres musulmans" ou "Al-jama^atou l-'islamiyyah" (les Groupements
Islamiques).
Leur leader une certaine poque tait un homme ignorant n'ayant jamais senti
l'odeur de la science savoir Sayyed Qoutb. Il tait l'origine journaliste
marxiste aux Etats-Unis et prnait le nudisme intgral dans certains de ses
articles. Puis il a rejoint le parti des "Al-'Ikhwanou l-Mouslimoun" en dviant
radicalement de la voie de son fondateur Haan Al-Banna qui tait Chafi^iyy
dans les pratiques et Ach^ariyy dans la croyance. Ils ont alors plac Sayyed
Qoutb leur tte malgr ce qu'il possdait d'garements et de dviations. Il s'est
mis rdiger des textes de sa tte et mettre des fatwas invalides totalement
dvies de la religion. Il s'est ainsi gar et il a gar beaucoup de gens avec lui.
Il est devenu de la sorte la plus remarquable des personnalits extrmistes dans
la deuxime moiti du vingtime sicle. Son groupe et ceux qui les ont suivis
21
comptent parmi les organisations extrmistes et terroristes les plus dangereuses
dans les pays arabes et musulmans et ailleurs.
Nous allons prsenter un aperu des hrsies de Sayyed Qoutb, le leader de
"Hizbou l-'Ikhwan".
1) Dans ses crits, comme dans son livre "At-taawwourou l-fanniyy fi l-Qour'an
", Sayyed Qoutb a donn Allah ta^ala le nom de "cerveau organisateur" (al-
^aqlou l-moudabbir) et celui de "plume cratrice" (ar-richatou l-khaliqah). Ceci est une mcrance claire. C'est une contradiction de Sa parole ta^ala :
[Sourat Ach-Choura / 11] qui signifie : "Rien n'est tel que Lui" et de Sa parole ta^ala :
[Sourat Al-'A^raf / 180] qui signifie : "A Allah les plus beaux noms, invoquez-Le par ces noms".
Le leader du Hizbou l-'Ikhwan, Sayyed Qoutb, fait trs peu de cas des Prophtes.
2) Il attribue au prophte Moua ^alayhi s-salam un "temprament nerveux".
3) Il dit propos de Yououf le prophte de Allah qu'il aurait failli faiblir devant
le femme du gouverneur gyptien (Al-^Aziz). Ceci figure dans son livre appel "Les images artistiques dans le Qour'an" (At-Taswirou l-Fanniyy fi l-Qour'an).
4) De mme, il accuse Ibrahim le prophte de Allah ^alayhi s-salam dans ce
mme livre, d'avoir t gar lors de son enfance et dans sa jeunesse, d'avoir
dout de l'existence de Allah ^azza wa jall, en ayant cru que le soleil tait son
dieu de mme que pour la lune et l'astre. Il accuse donc Ibrahim Al-Khalil de
mcrance. Ce sont des paroles en contradiction avec la croyance musulmane
qui proclame que les prophtes en totalit sont prservs de la mcrance, avant
leur mission de prophte aussi bien qu'aprs.
5) Les mouvements extrmistes dans les pays arabes, malgr leur diversit, ont
tir leurs thories des ides de Sayyed Qoutb. Ce qui les a runis, c'est leur
ralliement et leur fanatisme aveugle autour de sa personne malgr ce qu'il
vhiculait d'hrsies et de falsifications de la religion. Sayyed Qoutb, le leader de
22
Al-Hizbou l-'Ikhwan fait partie des personnalits extrmistes et dangereuses les
plus remarquables qui soient apparues dans la deuxime moiti du vingtime
sicle. Il a laiss des empreintes videntes et des squelles nfastes dans la
communaut arabe et islamique, son idologie impreigne beaucoup d'esprits
influenables.
Parmi les facteurs de discordes du parti extrmiste appel "Al-Ikhwanou l-
Mouslimoun", il y a le texte de leur leader Sayyed Qoutb, appel "Dans
l'ombrage du Qour'an" (Fi Dhilali l-Qour'an) qu'ils diffusent entre eux. En effet
Sayyed Qoutb a dform dans ce texte la chari^ah de Allah ta^ala ; il y a dcrt
une loi totalement trangre l'Islam qui leur a fourni un prtexte religieux pour
commettre leurs exactions et leur attrocits contre les populations musulmanes.
Il a cit dans ce livre de nombreuses fatwa infondes mais il l'a surtout charg
d'expressions qui gravitent autour de l'ide matresse selon laquelle si un
gouverneur applique une autre loi que l'Islam mme dans une seule affaire, c'est
quelqu'un de mcrant. Par ailleurs d'aprs lui, le citoyen qui est sujet cette loi
est galement mcrant parce qu'il ne s'est pas rvolt contre le gouverneur qui
ne gouverne pas avec la Chari^ah.
6) Par ailleurs, Sayyed Qoutb dcrte que l'Islam n'existe plus de nos jours et que
le nom de priode antcoranique (Jahiliyyah) est adapt toutes les situations
actuelles et toutes les socits islamiques contemporaines. Ce qui est terrifiant
dans le livre de Sayyed Qoutb, le leader du parti des 'Ikhwan, livre qui est
disponible et en vente dans les pays arabes et musulmans tout comme en Europe
et qui passe de main en main entre groupes des "Ikhwanou l-Mouslimoun"
et leurs sympathisants, c'est qu'il n'a pas laiss un seul individu de l'humanit
sans l'accuser de mcrance et d'apostasie, mme ceux qui font l'appel la prire
du haut des minarets. Sa justification cela, c'est qu'ils ne se rvoltent pas contre
les gouverneurs qui gouvernent avec une loi civile. On comprend le sisme
intellectuel qu'une telle idologie peut provoquer chez un jeune, ignorant de
l'Islam et socialement instable, qu'il soit dlinquant banlieusard ou tudiant
l'universit.
7) Parmi les grands prjudices et dangers qu'a soulevs Sayyed Qoutb, le leader
du parti "Al-Ikhwanou l-Mouslimin", c'est qu'il a invit son groupe enlever les
rnes du pouvoir aux gouvernements en place par la force. Il a aussi invit les
populations la rvolte et renverser leurs gouvernements avec tout ce que cela
23
entrane de catastrophes, de destructions et de ruines comme ceci a maintenant
lieu dans les pays arabes et non arabes.
Les groupes du parti appel "Al-'Ikhwan Al-Mouslimin" sont fanatiques de leur
leader Sayyed Qoutb malgr ce qu'il a vhicul d'hrsies et de dformations de
la religion. Ce sont des groupes extrmistes, dangereux par leur recours au
terrorisme et singuliers. Ces groupes sont des outils vritablement dmoniaques
aux mains des ennemis de l'Islam qui les utilisent pour porter atteinte aux
musulmans et aux pays arabes dans le but de les dtruire. Les ennemis de l'Islam
utilisent ces groupes pour prsenter dans les mdia une image totalement
dforme de l'Islam et pour casser l'minence de la religion que Dieu agre dans
l'esprit de chaque individu et dans l'opinion mondiale.
Les mdia se font le relai activiste de cette falsification en prsentant ces
groupes de prtendus "Frres musulmans" comme des extrmistes "islamistes"
ou des rebelles "musulmans". Or cecn'est pas la vrit mais un mensonge
l'chelle internationale : Ce n'est pas l'Islam que ces groupes veulent mettre en
place car ils en sont fondamentalement loigns. C'est bien Sayyed Qoutb qui
leur a donn leur ligne de conduite et non l'Islam qui est absolument exempt de
tout extrmisme et de toute injustice. Une tude dtaille de leur idologie et de
leurs croyances permet de se faire une ide claire de qui est derrire eux. Leurs
actes barbares, disperss et singuliers, immdiatement rpercuts par les mdia
dans le monde entier ont fourni depuis trente ans une justification morale tous
ceux qui veulent porter atteinte aux pays musulmans et l'Islam. D'autre part ces
terroristes rendent les gens mcrants et se rendent licite leur sang et leurs
femmes sans aucune raison lgale dans la Loi de l'Islam. Et par cela, entre autre,
ils ne sont pas musulmans.
Voil pourquoi celui qui tait leurs fausses prtentions et leurs hrsies s'est
attribu ce qui est vrai propos des fils de 'Isra'il, eux qui ne s'interdisent pas le
mal qui existe parmi eux. Allah ta^ala dit :
[Sourat Al-Ma'idah / 78-79] ce qui signifie : "Allah a maudit ceux qui ont
mcru parmi les fils de 'Isra'il par la parole de Dawoud et de ^Ia fils de
Maryam, ceci parce qu'ils ont dsobi et pour leur injustice : ils ne
24
s'interdisaient pas le mal qu'ils faisaient, quelle mauvaise chose que ce
qu'ils faisaient".
Et l'une des plus grandes minences dans la science a dit : "Celui qui tait la
vrit est un diable muet".
La bonne croyance des musulmans
La croyance en l'unicit de Allah ta^ala
Allah ta^ala dit :
[Sourat Ach-Choura /11] ce qui signifie : Rien n'est tel que Lui , c'est--dire que Allah tabaraka wa ta^ala n'a pas de ressemblance avec les cratures.
Il a t rapport que les juifs taient venus au Prophte et lui ont dit :
Mouhammad, dcris-nous ton Seigneur, Celui que tu adores . C'est alors que
fut descendue par rvlation :
[Sourat Al-'Ikhlas] ce qui signifie : Dis, Lui, Allah est unique, Allah est Celui
dont toutes les cratures ont besoin et Qui n'a besoin de rien, Il ne provient
pas de quelque chose et Il n'engendre pas et Il n'a aucun quivalent . Puis
le Messager dAllah a dit :
ce qui signifie : Ce sont des attributs de mon Seigneur ^azza wa jall .
25
Ces juifs avaient questionn par importunit et par moquerie et non par qute du
savoir.
Ceci indique que Allah ta^ala est qualifi par des attributs. Mais, tant donn
qu'Il n'a pas ^azza wa jall de ressemblance avec les cratures, de mme, Ses
attributs n'ont pas de ressemblance avec les attributs des cratures. Il est donc,
ta^ala, qualifi de toute la perfection qui est digne de Lui et Il est exempt de toute imperfection s'agissant de Lui.
Allah ta^ala dit :
[Sourat An-Nahl / 60] ce qui signifie : Allah a les attributs qui ne sont pas
pareils aux attributs d'autres que Lui . Ainsi, tout ce qui est autre que Allah
est cr (et c'est l'ensemble de cet univers). Quant Allah ta^ala, Il est Lui seul
th5c4_07 (Al-'Azaliyy) Celui Qui existe de toute ternit, pour Qui il n'y a pas de
dbut. De mme, Ses attributs sont de toute ternit, exempts de dbut. Les
attributs d'autres que Lui sont crs, ils changent d'un tat un autre. Mais il
n'advient Allah ta^ala ni volution ni changement. C'est Lui ta^ala Qui fait
changer et Il ne change pas. C'est Lui ta^ala Qui fait voluer et Il n'volue pas.
L'tude des termes de ce tableau aide comprendre ce sujet qui compte parmi
les sujets de la science de la croyance en l'unicit dAllah (at-tawhid) :
Allah est ternel exempt de
dbut, il n'y a pas de dbut
s'agissant de Lui.
Les cratures ont toutes un
dbut, c'est Allah Qui les
cre.
Allah est ternel exempt de
fin, il n'y a pas de fin
s'agissant de Lui.
L'anantissement est
possible selon la raison pour
toutes les cratures.
Les attributs de Allah sont
ternels exempts de dbut, il
n'y a pas de dbut s'agissant
d'eux. Les attributs de Allah
sont ternels exempts de fin,
ils ne s'anantissent pas.
Les attributs des cratures
sont crs. Ils ont un dbut et
l'anantissement leur est
possible.
Les attributs de Allah ne
changent pas, ne se
transforment pas, ne se
Les attributs des cratures
changent, se transforment, se
modifient et voluent d'un
26
modifient pas et n'voluent
pas car cela fait partie des
attributs des cratures.
tat un autre car Allah les
cre.
Allah est le Crateur de
l'univers et de ce qui s'y
trouve. Il est le Crateur de
la nuisance et de l'utilit. Il
est le Crateur des actes des
esclaves et leur Pourvoyeur.
Les cratures ne crent ni
nuisance ni profit. Elles ne
crent aucun des actes.
Ainsi, celui qui coupe une
pomme ne peut pas la faire
revenir son tat d'origine.
Allah est unique, Il n'a pas
d'associ. Il est unique de par
Lui-mme, de par Ses
attributs et de par Ses actes.
Les cratures possdent des
formes diverses et des
couleurs varies. Mme les
fruits d'une mme espce :
certains sont acides et
d'autres doux.
Allah n'est pas un corps. Il
n'a pas de dimensions. Il n'a
pas d'endroit.
Les cratures ont des
dimensions et des endroits
o elles sont tablies.
Allah n'a pas besoin des
cratures.
Les cratures ont besoin de
Qui les cre, elles ont besoin
de Allah.
Allah Lui seul mrite d'tre
ador, il n'est de dieu que
Lui.
Les cratures ne mritent pas
d'tre adores car elles sont
impuissantes et ont besoin de
Qui les cre.
L'imam Al-Jounayd quAllah lui fasse misricorde a dit :
La croyance en l'unicit [1] , c'est de faire l'absolue distinction entre
(Al-Qadim) [2] et ce qui est entr en existence [3] .
[1] at-tawhid.
[2] Celui Qui est exempt de dbut c'est--dire (Al-'Azaliyy) l'ternel exempt de dbut .
27
[3] c'est--dire la crature.
La croyance de vrit
Allah ta^ala dit :
[Sourat 'Ali ^Imran / 102] ce qui signifie : vous qui avez cru, craignez Allah d'une juste crainte et surtout ne mourrez qu'en tant musulmans .
La religion de l'Islam : la religion de l'Islam est la religion de vrit, celle qui
est confirme par la raison saine. C'est la religion qui convient toutes les
poques et c'est la religion de tous les prophtes, de 'Adam le premier prophte,
jusqu'au dernier d'entre eux Mouhammad, . Ce sont eux que Allah a envoys
pour guider les gens vers le bien et la vertu, pour les amener la pit envers
Allah ta^ala et les inciter s'attacher fermement cette religion jusqu' la fin de leur vie.
La pit : la pit envers Allah s'atteint en accomplissant ce que Allah ta^ala a
ordonn et en se gardant de commettre ce qu'Il a interdit. Celui qui applique cela
est pieux. Le premier de ces devoirs est la connaissance de Allah ta^ala et de
Son messager Mouhammad et la croyance ferme en cela.
La prononciation des deux tmoignages : la foi n'est pas accepte par Allah en
ce qui concerne le mcrant qui veut entrer en Islam tant qu'il n'a pas prononc
les deux tmoignages. Quant au musulman, il lui est un devoir de les prononcer
dans chaque prire pour que la prire soit valable.
Les deux tmoignages sont : 'ach-hadou 'al-la 'ilaha 'il-la l-Lah wa 'ach-hadou
'anna Mouhammadar-raoulou l-Lah, ce qui signifie : je tmoigne qu'il
n'est de dieu que Allah et je tmoigne que Mouhammad est le messager de Allah
.
La signification des deux tmoignages : la signification de 'ach-hadou 'al-la
'ilaha 'il-la l-Lah, c'est--dire : je tmoigne qu'il n'est de dieu que Allah est la
suivante : je reconnais par ma langue et je crois fermement par mon cur que rien en vrit ne mrite l'adoration hormis Allah ta^ala Lui seul.
28
La signification de 'ach-hadou 'anna Mouhammadar- raoulou l-Lah, c'est--
dire : je tmoigne que Mouhammad est le messager de Allah est la suivante : je
reconnais par ma langue et je crois fermement par mon cur que notre matre Mouhammad fils de ^Abdou l-Lah est le messager de Allah pour toute la
cration, tous les tres humains et tous les jinn, et qu'il a t vridique en tout ce qu'il a transmis de Allah ta^ala, afin qu'ils croient en sa Loi.
Ce que l'on exprime par les deux tmoignages : c'est la ngation de la divinit
pour tout autre que Allah et la confirmation de la divinit pour Allah ta^ala tout
en reconnaissant le message de notre matre Mouhammad .
Allah ta^ala dit :
[sourat Al-Fath / 13] ce qui signifie : Celui qui ne croit pas en Allah et en
Son messager, alors Nous avons prpar pour les mcrants un feu
ardent .
La croyance en l'unicit de Allah ta^ala
Allah ta^ala dit :
[Sourat Ach-Choura /11] ce qui signifie : Rien n'est tel que Lui , c'est--dire que Allah tabaraka wa ta^ala n'a pas de ressemblance avec les cratures.
Il a t rapport que les juifs taient venus au Prophte et lui ont dit :
Mouhammad, dcris-nous ton Seigneur, Celui que tu adores . C'est alors que fut descendue par rvlation :
[Sourat Al-'Ikhlas] ce qui signifie : Dis, Lui, Allah est unique, Allah est Celui
dont toutes les cratures ont besoin et Qui n'a besoin de rien, Il ne provient
pas de quelque chose et Il n'engendre pas et Il n'a aucun quivalent . Puis
le Messager dAllah a dit :
29
ce qui signifie : Ce sont des attributs de mon Seigneur ^azza wa jall .
Ces juifs avaient questionn par importunit et par moquerie et non par qute du
savoir.
Ceci indique que Allah ta^ala est qualifi par des attributs. Mais, tant donn
qu'Il n'a pas ^azza wa jall de ressemblance avec les cratures, de mme, Ses
attributs n'ont pas de ressemblance avec les attributs des cratures. Il est donc,
ta^ala, qualifi de toute la perfection qui est digne de Lui et Il est exempt de toute imperfection s'agissant de Lui.
Allah ta^ala dit :
[Sourat An-Nahl / 60] ce qui signifie : Allah a les attributs qui ne sont pas
pareils aux attributs d'autres que Lui . Ainsi, tout ce qui est autre que Allah
est cr (et c'est l'ensemble de cet univers). Quant Allah ta^ala, Il est Lui seul
th5c4_07 (Al-'Azaliyy) Celui Qui existe de toute ternit, pour Qui il n'y a pas de
dbut. De mme, Ses attributs sont de toute ternit, exempts de dbut. Les
attributs d'autres que Lui sont crs, ils changent d'un tat un autre. Mais il
n'advient Allah ta^ala ni volution ni changement. C'est Lui ta^ala Qui fait
changer et Il ne change pas. C'est Lui ta^ala Qui fait voluer et Il n'volue pas.
L'tude des termes de ce tableau aide comprendre ce sujet qui compte parmi
les sujets de la science de la croyance en l'unicit de Allah (at-tawhid) :
Allah est ternel exempt de
dbut, il n'y a pas de dbut
s'agissant de Lui.
Les cratures ont toutes un
dbut, c'est Allah Qui les
cre.
Allah est ternel exempt de
fin, il n'y a pas de fin
s'agissant de Lui.
L'anantissement est
possible selon la raison pour
toutes les cratures.
Les attributs de Allah sont
ternels exempts de dbut, il
n'y a pas de dbut s'agissant
d'eux. Les attributs de Allah
Les attributs des cratures
sont crs. Ils ont un dbut et
l'anantissement leur est
possible.
30
sont ternels exempts de fin,
ils ne s'anantissent pas.
Les attributs de Allah ne
changent pas, ne se
transforment pas, ne se
modifient pas et n'voluent
pas car cela fait partie des
attributs des cratures.
Les attributs des cratures
changent, se transforment, se
modifient et voluent d'un
tat un autre car Allah les
cre.
Allah est le Crateur de
l'univers et de ce qui s'y
trouve. Il est le Crateur de
la nuisance et de l'utilit. Il
est le Crateur des actes des
esclaves et leur Pourvoyeur.
Les cratures ne crent ni
nuisance ni profit. Elles ne
crent aucun des actes.
Ainsi, celui qui coupe une
pomme ne peut pas la faire
revenir son tat d'origine.
Allah est unique, Il n'a pas
d'associ. Il est unique de par
Lui-mme, de par Ses
attributs et de par Ses actes.
Les cratures possdent des
formes diverses et des
couleurs varies. Mme les
fruits d'une mme espce :
certains sont acides et
d'autres doux.
Allah n'est pas un corps. Il
n'a pas de dimensions. Il n'a
pas d'endroit.
Les cratures ont des
dimensions et des endroits
o elles sont tablies.
Allah n'a pas besoin des
cratures.
Les cratures ont besoin de
Qui les cre, elles ont besoin
de Allah.
Allah Lui seul mrite d'tre
ador, il n'est de dieu que
Lui.
Les cratures ne mritent pas
d'tre adores car elles sont
impuissantes et ont besoin de
Qui les cre.
L'imam Al-Jounayd quAllah lui fasse misricorde a dit :
La croyance en l'unicit [1] , c'est de faire l'absolue distinction entre
(Al-Qadim) [2] et ce qui est entr en existence [3] .
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[1] at-tawhid.
[2] Celui Qui est exempt de dbut c'est--dire (Al-'Azaliyy) l'ternel exempt de dbut .
[3] c'est--dire la crature.
Les attributs de Allah ta^ala
Les savants ont dit qu'il est un devoir pour chaque personne responsable de
connatre treize attributs de Allah ta^ala qui sont : l'existence, l'unicit,
l'exemption de dbut, l'exemption de fin, le non-besoin, la puissance, la volont,
la science, l'oue, la vue, la vie, la parole et la diffrence absolue avec ce qui
entre en existence. L'explication en est la suivante :
1 - L'existence : Il est un devoir de croire que Allah existe, il n'y a aucun doute
sur Son existence ta^ala. Il existe sans endroit et Il n'est pas dpendant du temps.
2 - L'unicit : Allah est unique, Il n'a pas d'associ, unique de par Lui-mme, de par Ses attributs et de par Ses actes.
3 - L'exemption de dbut : Allah est ternel exempt de dbut, il n'y n'a pas de dbut Son existence. Il existe avant les cratures.
4 - L'exemption de fin : Allah est ternel exempt de fin, il n'y pas de fin s'agissant de Lui. Il ne s'anantit pas et ne meurt pas.
5 - Le non-besoin : Allah ta^ala n'a besoin d'aucune de Ses cratures et toutes les cratures ont besoin de Lui.
6 - La puissance : Allah ta^ala est puissant sur toute chose.
7 - La volont : C'est--dire le vouloir. Tout ce qui se passe dans cet univers
advient par le vouloir dAllah.
8 - La science : Allah sait toutes les choses avant qu'elles n'aient lieu.
9 - L'oue : Allah ta^ala entend tout ce qui est audible sans oreille ni aucun autre organe.
32
10- La vue : Allah voit tout ce qui est visible sans pupille ni aucun autre organe.
11- La vie : Allah est vivant sans me ni chair ni cur. Sa vie n'a pas de ressemblance avec la ntre. Il est vivant et ne meurt pas.
12- La parole : Allah parle sans langue ni lvres ; Sa parole n'est pas une
langue arabe ou autre, et Sa parole n'a pas de ressemblance avec le langage des
hommes.
13- La diffrence absolue avec ce qui est cr : Allah ta^ala n'a pas de
ressemblance avec les cratures.
Par le Nom de Allah, le Trs-Misricordieux, le Misricordieux
La Parole de Allah n'est pas comme la parole des humains
Louange Allah, Seigneur des Mondes et que Allah bnisse et lve en
degr notre Matre Mouhammad et apaise ses craintes quant au sort de sa
communaut.
Il est un devoir de croire que Allah ^azza wa jall a l'attribut de la parole, qui est
un attribut ternel, exempt de dbut et exempt de fin. Il parle par Son attribut par
lequel Il ordonne, interdit, promet et avertit. Sa parole ^azza wa jall n'a aucune
ressemblance avec la parole des humains.
Ainsi Sa parole soubhanahou wa ta^ala n'est pas des lettres qui se suivent
comme notre parole, et Il parle soubhanahou sans lettres ni voix, et sans langue
ni lvres comme parlent les humains. Sa parole ^azza wa jall n'est pas une langue arabe ou autre.
Allah ta^ala dit :
) (
(Sourat An-Nia' / 164) ce qui signifie : "Et Allah a parl Moua
assurment".
Parmi les preuves des Gens de la Vrit Ahlou s-Sounnah wa l-Jama^ah que
la parole de Allah ta^ala, Son attribut ternel exempt de dbut et exempt de
fin, n'est pas comme la parole des cratures et n'est pas de lettres, ni de voix,
ni une langue, il y a Sa parole :
33
) (
(Sourat Al-'An^am / 62) qui signifie : "Puis ils reviendront Allah, leur
Seigneur vritable, Lui le jugement et Il est le plus rapide de ceux qui font
rendre des comptes".
Il a t rapport dans le hadith sr que le Messager dAllah a dit :
)) ((
ce qui signifie : "Il n'y aura aucun de vous sans que son Seigneur lui parle, et
il n'y aura pas entre Lui et lui d'interprte".
La signification de ce hadith honor, c'est que Allah au jour du jugement fera
entendre tous les hommes et tous les jinn Sa parole qui n'est pas de lettre, de
son, ni de langue. Alors Ses esclaves, de ce qu'ils entendront de la parole de
Allah ^azza wa jall comprendront l'interrogation sur leurs intentions, leur
croyance, leurs paroles et leurs actes parce que c'est Allah ta^ala Qui fera rendre
des comptes aux esclaves au jour du jugement. Si Sa parole ^azza wa jall tait
des lettres et des sons comme la parole des humains, cette exposition des actes
aux esclaves durerait un temps trs long et Il serait le plus long de ceux qui font
rendre des comptes et non le plus rapide d'entre eux comme Il nous l'a appris par
Sa parole qui signifie : "Il est le plus rapide de ceux qui font rendre des
comptes".
C'est pour cela qu'il n'est pas possible, comme le disent les mouchabbihah, ceux
qui assimilent Allah Ses cratures, que Sa parole ^azza wa jall soit des lettres
qui se suivent, cres, advenant Son tre, Allah ^azza wa jall est exempt de cela.
Si nous considrons les cratures et leur nombre, combien de temps elles ont
vcu, nous voyons que Iblis lui seul jusqu' aujourd'hui, a vcu peut-tre cent
mille ans et nous voyons que chaque individu de Ya'jouj et Majouj, tout comme
cela a t rapport du Messager de Allah, ne meurt pas avant de voir mille de ses descendants.
Ainsi les hommes et les jinn vont tous tre interrogs et auront tous des comptes
rendre, ils rendront compte au jour du jugement des intentions, des croyances,
des actes qu'ils ont faits et des paroles qu'ils ont dites. Or, Celui Qui les interroge
et Qui leur fait rendre des comptes, c'est Allah ^azza wa jall. Si l'interrogatoire
de Allah ta^ala se faisait avec une parole cre tout comme celle avec laquelle
nous parlons nous autres humains, le jour du jugement prendrait alors un temps
trs long, bien plus que cinquante mille ans. Or le jour du jugement et le jour de
34
l'exposition des actes dure cinquante mille ans conformment ce que Allah
^azza wa jall dit :
) (
(sourat Al-Ma^arij / 4) ce qui signifie : "En un jour dont la dure est de cinquante mille ans".
Il apparat ds lors clairement la vrit et ce qui est correct et clair pour ceux qui
ont une raison, savoir que la parole de Allah ^azza wa jall qui est un attribut de
Son tre, n'est pas de lettres, ni de voix, ni de sons, ni une langue arabe, ni
aucune autre langue et que les livres descendus sur les prophtes, avec leurs
langues diffrentes et leurs mots composs, prononcs par les cratures avec
leurs langues et appris dans leurs curs, ces livres sont des expressions de l'attribut de la parole de Allah, qui est l'attribut de Allah ^azza wa jall, ces livres ne sont pas Son attribut mme, l'attribut de Allah ^azza wa jall.
Ainsi, ces expressions qui existent dans les livres descendus sur les prophtes
sont cres, et ce qu'elles expriment, savoir l'attribut de Allah ^azza wa jall,
n'est pas cr mais est au contraire ternel exempt de dbut et n'est pas comme la
parole des cratures. Quant Sa parole soubhanahou wa ta^ala :
) (
(Sourat Yain / 82). La signification n'en est pas que Allah ^azza wa jall s'Il veut
faire entrer quelque chose en existence prononce la lettre "kaf" et la lettre "noun"
comme les prononcent les humains. Allah ta^ala est exempt du fait que Sa
parole soit ainsi. Mais le sens de cette 'ayah honore, c'est que Allah soubhanah,
s'Il veut de toute ternit faire entrer une chose en existence, cette chose entre
dans l'instant que Allah sait qu'elle va exister sans que quiconque ne L'en
empche ni ne Le retarde. Ainsi la cration des cratures est facile pour Allah
^azza wa jall, Celui Que rien ne rend incapable, tout comme l'un de nous dirait
la parole : Sois. Celui qui a une difficult, c'est celui qui uvre grce des organes, mais Allah soubhanahou wa ta^ala n'est pas ainsi, parce que,
soubhanah, Il n'a aucune ressemblance avec quoi que ce soit parmi Ses cratures. Allah ta^ala dit:
) (
(Sourat Ach-Choura / 1) ce qui signifie : "Rien n'est tel que Lui et Il est Celui Qui entend
et Qui voit".
35
LA CROYANCE DES PROPHETES, DES ANGES,
DES SAINTS, ET DE TOUS LES MUSULMANS
Allah ta^ala na aucun besoin d'autrui alors que nous, nous avons besoin de Allah. On ne peut pas se passer dAllah, pas mme une seconde. Allah ta^ala na pas besoin de Ses cratures ; si elles Lui obissent, cela ne Lui est pas utile et la
dsobissance de Ses esclaves ne Lui est pas nuisible. Allah ta^ala notre
Seigneur na pas besoin dun endroit dans lequel stablir ni dune localisation. Il nest pas un corps ni une substance lmentaire dont notre corps est compos.
Sachez que le mouvement et limmobilit, le fait daller quelque part, dtre proche ou loin par la distance, le fait dtre en contact ou d'tre spar de quelque chose, le fait davoir un volume, une taille, une forme ou de remplir un espace, d'avoir une image, ou d'tre dans une direction ou d'un ct, tout cela est
impossible en ce qui concerne Allah soubhanahou wa ta^ala car tout cela
indique une limite, une fin est une quantit. Allah ta^ala cest Lui Qui a donn la taille, la quantit Ses cratures, ceci est donc impossible Son sujet. Sachez
que tout ce que nous imaginons dans notre esprit comme par exemple la
longueur, la profondeur, les couleurs, les formes, il est indispensable de croire
que le Crateur du monde en est exempt. Ainsi, le comment est impossible Son
sujet. Parce que Celui Qui na pas de semblable, il nest pas permis de dire : Comment est-Il ?. Celui Qui na pas de volume ni de quantit, il nest pas autoris de dire : Combien fait-Il ?. Celui Qui existe de toute ternit, on ne dit pas propos de Lui : Depuis quand a-t-Il exist ? ou De quoi est-Il cr ?. De mme Celui Qui na pas dendroit, on ne dit pas propos de Lui : O est-Il ?, parce que Celui Qui a cr lendroit, on ne dit pas propos de Lui : O est-Il ?. Celui Qui cr la forme, on ne dit pas propos de Lui : Comment est-Il ?, comme l'a dit notre matre ^Aliyy, que Allah lagre. Allah ta^ala, il lui est impossible davoir des besoins, Il est exempt des imperfections et des dfauts, Il est exempt des organes et des
membres et Il est exempt des mouvements et de limmobilit. Il lui est impossible les limites et les fins et Il nest pas englob par les cieux et les terres, il lui est impossible les couleurs et le fait dtre en contact, et Il nest pas concern par lcoulement du temps. Il est exempt de toute imperfection, Il a la perfection absolue qui est digne de Lui et Il nest pas concern par les six directions comme le sont les cratures. Il existe et na pas de limite, Il a des attributs qui ne sont pas tels que ceux des cratures. Il nest pas imagin par les imaginations et on ne peut pas connatre la ralit dAllah car Il n'a pas de ressemblance avec les cratures. Il est Unique et na pas dassoci. Allah ta^ala et le crateur du monde entier, ce qui est dans les cieux et dans la terre. Il est le
Tout-Puissant et ralise ce quIl veut. Il ny a pas d'avant Lui et ni d'aprs Lui, ni d'au-dessus de Lui ni d'en dessous de Lui et on ne dit pas quIl a une droite ou
36
une gauche, un devant ou un derrire ou quIl est compos de partie. Il existe de toute ternit avant lendroit, cest Lui Qui a cr le monde et le temps. Il nest pas spcifi par lendroit et nest pas conditionn par le temps et Il nest pas quelque chose de palpable, on ne peut ni Le saisir ni Le toucher. Tout ce qui est
des caractristiques du corps est impossible au sujet dAllah. Tout ce qui est cit dans le Qouran et dans le hadith comme attribut pour Allah ta^ala est bien tel que cest mentionn mais possde une signification qui est digne de Allah ta^ala sans comment ni ressemblance avec les cratures. Il est interdit dinterprter les versets et les hadiths quivoques selon le sens qui vient communment
lesprit. Celui qui le fait aura dmenti le Qouran et sera sorti de lunanimit de la communaut musulmane.
Pour confirmation, nous citons la parole du Chaykh de lIslam, le Hafidh Al-Bayhaqiyy, que Allah lui accorde Sa misricorde, dans son livre Al-I^tiqadou wa l-Hidayah :
Il faut connatre que l'istiwa de Allah nest pas interprt par le fait de se redresser aprs avoir t courb, ni par le fait de stablir dans un endroit ni de toucher quelque chose de Sa cration. On dit au contraire que Allah
istawa ^ala l-^arch sans comment et sans endroit. D'autre part on ninterprte pas l'ityan qui est cit dans le Hadith par le dplacement dun endroit un autre. Le maji nest pas un mouvement et le nouzoul nest pas un dplacement. Son nafs nest pas un corps et son wajh nest pas un visage, Son yad nest pas un organe et son ^ayn nest pas un globe oculaire mais ce sont des attributs qui sont cits dans les textes et que l'on confirme tout en
niant la ressemblance avec les cratures. Allah ta^ala dit :
) (
[Sourat Ach-Choura / 11] ce qui signifie : "Rien n'est tel que Lui", de Sa
parole :
) (
[sourat Al-'Ikhlas / 4] ce qui signifie : "Et il n'a aucun quivalent" et de Sa
parole ta^ala :
) (
[sourat Maryam / 65] ce qui signifie : "Lui connais-tu un seul semblable ?!",
c'est--dire : Il n'a assurment aucun semblable fin de citation de lImam Al-Bayhaqiyy.
37
C'est sur cette croyance qu'il y a lUnanimit des gens de Ahlou s-sounnah. Cette Unanimit est rapporte par An-Nawawiyy dans linterprtation du Sahih de Mouslim, tome 5 page 24, dition Darou l-Fikr, Beyrouth.
"LImam Al-Qadi ^Iyad Al- Malikiyy a dit quil y a unanimit des musulmans, savants du fiqh, du Hadith et de la croyance et gens qui les
suivent, que la signification du texte quivoque dans lequel est cit "Allah fi
s-sama" nest pas comme il vient communment lesprit mais qu'on interprte ce verset par un autre sens que celui qui vient communment
lesprit" fin de citation. C'est sur cette croyance qu'taient les savants de lIslam et les ocans de la science comme lImam Ibnou l-Jawziyy de lcole Hambalite qui dit dans son livre "Al-Moudhich", dition Darou l-Ji ?? page 134 : "On
donne des exemples propos de celui qui a des semblables, alors comment
dirait-on Son sujet "comment ?" alors que le comment Lui est impossible.
Comment pourrait-on Limaginer et comment les raisons pourraient-elles Lui donner une limite ? Celui qui attribue Allah une ressemblance avec
les cratures na pas connu Allah, celui qui donne Allah des semblables na pas cru en lUnicit de Allah, celui qui donne Allah une ressemblance avec les cratures na pas ador Allah. Celui qui attribue Allah une ressemblance avec les cratures une faible reflexion et celui qui nie
lexistence ou les attributs de Allah est aveugle" fin de citation. Dans le livre "Al-Fatawa l-Hindiyyah" (les Fatwa Indiennes), tome 2 page 259, dition
Maison de la Revivification du Patrimoine Arabe, il est dit ce qui signifie : "Celui qui attribue lendroit Allah ta^ala commet une mcrance"
Dans le livre "Al-Minhajou l-Qawim" "la voie de droiture" qui est
linterprtation de Ahmad Ibnou Hajar Al-Haytamiyy sur lintroduction de Al-Hadramiyyah la page 224, il dit :
"Sache que Al-Qarafiyy et dautres ont rapport de la part de Ach-Chafi^iyy, de Malik, Ahmad et Abou Hanifah, que Allah les agre, quils dclarent mcrants ceux qui disent que Allah est dans une direction et ceux
qui attribuent le corps Allah. Et ils sont vridiques en cela" fin de citation.
On rapporte de lImam Ja^far As-Sadiq pour preuve de cela ce qui a t rapport par lImam Al-Qouchayriyy dans lintroduction de "Ar-Rialatou l-Qouchayriyyah". Il a dit que lImam Ja^far As-Sadiq a dit : "Celui qui prtend que Allah est dans quelque chose ou sur quelque chose ou de quelque chose
a commis une mcrance, car s'Il tait dans quelque chose, il serait limit,
s'Il tait sur quelque chose, il serait port et s'Il tait de quelque chose, il
38
serait cr". Cest la croyance vridique sur laquelle lUnanimit a galement t rapporte par lImam des deux Haram (territoires sacrs), de la Mecque et de Mdine, ^Abdou l-Malik Al-Jouwayniyy dans son livre "Al-Irchad". Il dit page 58 : "La croyance de tout les gens de la vrit, cest que Allah soubhanahou
wa ta^ala est exempt du fait dtre dans un endroit ou dtre spcifi par une direction" fin de citation. Le grand Imam ^Abdou l-Qahir Ibnou Tahir At-
Tamimiyy a dit dans son livre "La Diffrence entre les Groupes" page 333 :
" Les gens de Ahlou s-sounnah sont unanimes que Allah nest pas contenu dans un endroit et nest pas concern par lcoulement du temps". LImam Al-Hafidh Abou l-Haan Al-Ach^ariyy, que Allah lagre, a dit dans son livre "An-Nawadir" : "Celui qui crot que Allah est un corps ne connat pas son
seigneur et il est mcrant" De mme lImam Al-Moutawalliyy de lcole chafi^iyy a dit dans son livre "Al-Ghounyah" : "Celui qui attribue Allah ce
dont Il est exempt par unanimit comme la couleur, le fait dtre en contact ou le fait d'tre spar est mcrant" fin de citation. [Rapport par An-
Nawawiyy dans le livre "Rawdatou t-Talibin" tome 6 page 64 dition de
Beyrouth]
Le Chaykh des Chaykh soufi, le grand savant de la Tariqah et de la science de la
religion lImam le Matre Ahmad Ar-Rifa^iyy Al-Kabir, que Allah lagre, a dit dans son livre "Al-Bourhanou l-Mouayyad" :
"Lextrme limite de la connaissance que l'on peut avoir de Allah cest la croyance ferme en Son existence ta^ala sans comment et sans endroit".
Le Chaykh ^Abdou l-Ghaniyy An-Naboulciyy la page 124 du livre "Al-Fathou
r-Rabbani", a dit : "Celui qui crot que Allah remplie les cieux et la terre ou
quIl est un corps assis sur le trne est mcrant mme sil prtend tre musulman".
Les prdcesseurs et les successeurs sont unanimes sur le fait de croire que celui
qui prtend quAllah est dans une direction est mcrant comme ceci a t explicitement dit par lImam Al-^Iraqiyy.
Ceci a t galement dit par lImam Abou Hanifah, lImam Malik, Ach-Chafi^iyy, Abou l-Haan Al-Ach^ariyy et lImam Al-Baqil-laniyy comme ceci est rapport par Moulla ^Aliyy Al-Qari' dans le livre qui sappelle "Charhou l-Michkah" tome 3 page 300 dition Darou l-Fikr, les savants de lIslam prdcesseurs et successeurs ont tous t