83
1 Les égarés de l’Islam Parmi les égarés qui se réclament de l'Islam Les Wahhabites. Ce groupe s'est détourné de l'obéissance à Allah et à Son Messager en suivant une voie différente de celle des croyants. Il s'agit du groupe des wahhabites. Ce groupe a été fondé il y a 250 ans par un homme de la région du Najd, une région de la péninsule arabe dont la capitale est Riyad. Leur fondateur s'appelle Mouhammad Ibnou ^Abdi l-Wahhab. Une racaille de gens l’a suivi par la suite et ont propagé à leur tour sa dissension. Grâce aux soutiens étrangers et aux financements internationnaux mis à son service, le mal de la dissension provoqué par ce groupe a pu atteindre un grand nombre de pays musulmans. Le feu de la dissension a pris et des orateurs du mal se sont manifestés de sorte que la catastrophee s'est généralisée. Le Messager d’Allah nous a bien mis en garde contre la dissension de cet homme lorsqu'on lui cita la région de Najd pour qu'il fasse des invocations de bénédiction en sa faveur. Il ne donna pas satisfaction à ceux qui le lui demandaient mais il a dit au contraire ce qui signifie : "C'est de là-bas qu'apparaîtra le fer de lance du diable" [rapporté par Al-Boukhariyy]. Ce groupe a pris d'autres dénominations trompeuses, ayant pour objectif la duperie, tels que "Salafites" ou "Ansarou s-Sounnah" et d'autres encore. Les wahhabites constituent un groupe qui a dévié de la tradition prophétique, et par là même, de l'ensemble des musulmans. Au fond, ce groupe qui se nourrit d'ignorance, d'extrémisme dans le dogme et de violence dans l'action, diffuse sa propagande par les richesses des pétrodollars. Ces richesses se transforment peu à peu en propagande intolérante et en actions violentes. Les wahhabites de nos jours se réfèrent aux actions de leurs prédécesseurs, c'est-à-dire à leurs guerres, leurs massacres, leurs pillages, etc...

Wahhabisme

Embed Size (px)

DESCRIPTION

étude politique sur le rôle des wahhabistes dans l'islam comme idéologie

Citation preview

  • 1

    Les gars de lIslam Parmi les gars qui se rclament de l'Islam

    Les Wahhabites.

    Ce groupe s'est dtourn de l'obissance Allah et Son Messager en suivant

    une voie diffrente de celle des croyants. Il s'agit du groupe des wahhabites. Ce

    groupe a t fond il y a 250 ans par un homme de la rgion du Najd, une rgion

    de la pninsule arabe dont la capitale est Riyad. Leur fondateur s'appelle

    Mouhammad Ibnou ^Abdi l-Wahhab. Une racaille de gens la suivi par la suite et ont propag leur tour sa dissension. Grce aux soutiens trangers et aux

    financements internationnaux mis son service, le mal de la dissension provoqu

    par ce groupe a pu atteindre un grand nombre de pays musulmans. Le feu de la

    dissension a pris et des orateurs du mal se sont manifests de sorte que la

    catastrophee s'est gnralise.

    Le Messager dAllah nous a bien mis en garde contre la dissension de cet homme lorsqu'on lui cita la rgion de Najd pour qu'il fasse des invocations de

    bndiction en sa faveur. Il ne donna pas satisfaction ceux qui le lui

    demandaient mais il a dit au contraire ce qui signifie : "C'est de l-bas

    qu'apparatra le fer de lance du diable" [rapport par Al-Boukhariyy].

    Ce groupe a pris d'autres dnominations trompeuses, ayant pour objectif la

    duperie, tels que "Salafites" ou "Ansarou s-Sounnah" et d'autres encore.

    Les wahhabites constituent un groupe qui a dvi de la tradition prophtique, et

    par l mme, de l'ensemble des musulmans. Au fond, ce groupe qui se nourrit

    d'ignorance, d'extrmisme dans le dogme et de violence dans l'action, diffuse sa

    propagande par les richesses des ptrodollars. Ces richesses se transforment peu

    peu en propagande intolrante et en actions violentes. Les wahhabites de nos

    jours se rfrent aux actions de leurs prdcesseurs, c'est--dire leurs guerres,

    leurs massacres, leurs pillages, etc...

  • 2

    QUI SONT LES WAHHABITES ?

    Les wahhabites constituent l'un des groupes qui ont dvi de la tradition

    prophtique, et par l-mme, de l'ensemble des musulmans. En dfinitive, ce

    groupe qui se nourrit d'ignorance dans la croyance, d'extrmisme dans le dogme

    et de violence dans l'action, ne russit diffuser sa propagande que grce aux

    richesses des ptrodollars. Ces richesses qui coulent flots dans les circuits

    financiers internationaux se transforment peu peu en propagande intolrante et

    en actions violentes. Les wahhabites de nos jours se rfrent aux actions de leurs

    prdcesseurs, c'est--dire leurs guerres, leurs massacres, leurs pillages, etc.

    Nous nous retrouvons donc face des groupes portant plusieurs noms :

    * Al-Hijrah wa t-Takfir (l'migration et l'excommunication) essentiellement

    implant en Egypte et en Algrie. Une de leur variante principale en Algrie se

    fait appeler "Les Afghans".

    * Une des composantes du Front Islamique du Salut (F.I.S.) algrien, dont le chef

    est ^Aliy Belhaj.

    * Al-Jama^atou l-'Islamiyyah (Les Groupements Islamiques) dont le chef est

    ^Oumar ^Abdou r-Rahman, gyptien, rsident actuellement aux Etats Unis, et accus de commanditer des attentats.

    * An-Najouna mina n-Nar (soi-disant : les seuls qui seront sauvs de l'enfer) ces deux derniers groupes existent essentiellement en Egypte.

    * Les gardes du prsum Al-Mahdiy qui ont pris en otage la Mosque sainte de la

    Mecque et tous les fidles qui s'y trouvaient en 1980. Leur chef tait Al-

    Jouhayman, saoudien du Najd, wahhabite de dogme comme ses partisans. Leurs

    guides spirituels taient les rfrences des wahhabites les plus renommes de nos

    jours, savoir : Nasir Al-Albaniy et ^Abdou l-^Aziz bin Baz.

    * Il existe de nombreux groupes et partis politiques islamistes qui ne prchent pas

    de propagande violente mais ils considrent cependant les wahhabites comme des

    rfrences thologiques, ce qui cause souvent des schismes au sein de ces

  • 3

    groupes, car tt ou tard leurs partisans adhrent l'extrmisme du dogme

    wahhabite.

    Musulman mon frre, prserve-toi des wahhabites et cela en apprenant les

    reconnatre. Sache, musulman mon frre, que les pricipaux points qui fondent le

    dogme wahhabite sont au nombre de quatre :

    1- Le premier point qui fonde le dogme wahhabite, c'est le Tachbih, c'est--

    dire l'assimilation dAllah Ses cratures (l'anthropomorphisme). Les wahhabites posent comme rgle fondamentale qu'il faut prendre au premier sens, dans les

    textes sacrs, toutes les expressions quivoques au sujet du Crateur, alors que

    ces expressions ont pour but d'exprimer la majest, la puissance, la misricorde,

    l'agrment ou d'autres attributs dignes de la divinit. Ainsi, ils en sont venus

    dire que le Crateur serait un corps assis sur le Trne, ayant des mains du ct

    droit, qu'Il se dplacerait, s'tonnerait, rirait, qu'Il aurait un pied qu'Il mettrait

    dans l'enfer. D'autre part, ils considrent mcrant celui qui suit l'exemple des

    plus grands savants de l'Islam en prenant ces expressions pour des textes

    quivoques dont le vritable sens est diffrent du apparent. En d'autres termes,

    Yad ne veut pas dire main s'agissant dAllah mais puissance, soutien, prservation, engagement ou d'autres sens du mme genre, selon le contexte.

    ^Ayn ne veut pas dire il mais protection, prservation et grce particulire ou d'autres sens du mme genre selon le contexte. Idem pour les expressions comme

    'Istawa, Yanzilou, Wajh, Yad-hakou, Saq, Ja'a, etc... 'Istawa ne veut pas dire

    s'asseoir ou se redresser s'agissant de Allah mais signifie la manifestation de la

    domination absolue de Allah par la puissance comme le confirment les Imams

    unanimement reconnus Abou Hamid Al-Ghazaliyy, Ibnou l-Jawziy, Ibnou

    ^Atiyyah, Al-'Amidiyy, Az-Zabidiyy et bien d'autres encore. Yanzilou dsigne la

    descente d'un ange jusqu'au premier ciel par ordre dAllah. Il ne s'agit pas d'un dplacement de Allah mais d'une descente d'une expression de la Misricorde

    divine comme l'explique entre autres l'Imam Malik. Le Wajh de Allah ne signifie

    pas la face ou le visage de Allah mais Sa souverainet comme le prcise Al-

    Boukhariyy dans son Sahih ; Al-wajh peut encore signifier la Qiblah agre par

    Allah dans d'autre contexte, c'est--dire la direction dans la prire, comme

    l'affirme Moujahid Ibnou Jabr le disciple de Ibnou ^Abbas. Yad-hakou est une

    expression de la Misricorde dAllah comme l'affirme Al-Boukhariyy et ce n'est certainement pas dans le sens du rire ou du sourire. Saq est la manifestation d'une

    grande horreur et d'une terrible difficult au Jour du jugement dernier comme

    l'affirme Ibnou ^Abbas et ne signifie certainement pas le soi-disant pied de Dieu,

    que Allah nous prserve de la mcrance. Ja'a Rabbouka ne veut pas dire que

    Ton seigneur est venu mais que c'est une expression de la puissance de Ton

    Seigneur qui se manifestera, c'est--dire au Jour dernier ; et c'est l'Imam Ahmad Ibnou Hambal qui a confirm cette interprtation.

  • 4

    Les ^Oulama' que nous prenons comme rfrences pour confirmer ces

    explications sont, entre autres : Ibnou ^Abbas, les Imams : Abou Hanifah, Malik,

    Ach-Chafi^iy, Ahmad, Al-Boukhariy, Abou Hamid Al-Ghazaliy, Al-Qadi ^Iyad,

    An-Nawawiy etc... ; ce qui revient dire que tous ces grands savants sont des mcrants selon la doctrine wahhabite.

    2- Le deuxime point qui fonde la doctrine des wahhabites c'est le rejet pur

    et simple de toute forme de tawassoul, c'est--dire le fait d'invoquer le Crateur

    par la demande d'intercession des prophtes et des saints. A partir de ce rejet, ils

    considrent les prophtes comme des cadavres et des amas d'ossements dans leurs

    tombes sans aucune valeur. C'est aussi partir de l qu'ils interdisent une bonne

    partie des choses que l'ensemble des musulmans pratique et qu'ils considrent

    tous les musulmans mcrants dans leur ensemble.

    3- Le troisime point qui fonde leur dogme c'est le rejet radical de toute

    innovation ayant un lien avec la Religion. Ainsi, ils interdisent la clbration de

    la naissance du Prophte r , ils interdisent de rciter le Qour'an en groupe ou de le

    rciter pour les morts, ils interdisent de chanter les pomes qui glorifient le

    Crateur ou qui expriment notre amour pour le Prophte r . Ils rejettent aussi en

    bloc toute la branche soufiyy, c'est--dire tout le domaine de la spiritualit et de

    l'ducation du cur. Pourtant, ces innovations ainsi que beaucoup d'autres, sont considres comme tant bonnes par tous les grands savants de l'Islam depuis les

    premiers sicles de notre histoire, sans qu'il y ait eu de divergence entre eux.

    Selon la rgle des wahhabites que toute innovation serait de l'garement dans

    l'absolu, la runion des sourates du Qour'an en un livre, les points et les signes

    des voyelles sur les lettres de l'alphabet du Qour'an, la prire de nuit de Ramadan

    en assemble, l'emplacement des mihrabs au devant des Mosques pour que

    l'Imam y prie afin d'indiquer la direction de la Mecque, etc... toutes ces innovations seraient des pchs rejeter selon eux.

    4- Le quatrime point qui fonde leur dogme c'est l'abjuration des quatre

    coles de jurisprudence sunnites, c'est--dire des quatre Madhahib : l'cole

    Hanafiyy, l'cole Malikiyy, l'cole Chafi^iyy et l'cole Hanbaliyy. Ils propagent

    chez les ignorants que chaque personne doit se forger ses propres interprtations

  • 5

    des textes de la Chari^ah sans obir en cela aucun homme aussi rudit soit-il.

    Leurs slogans bien connus ce sujet sont du style :

    - Nous ne sommes pas appels suivre les hommes mais uniquement le Qour'an

    et la Sounnah.

    - Pourquoi suivre les ^Oulama' ? Ils sont des hommes et nous aussi, nous sommes

    des hommes".

    Pourtant, Allah nous ordonne de nous conformer l'enseignement des ^Oulama'

    dans Sa sainte parole :

    ) (

    [Sourat An-Nahl / 43] qui signifie : "Demandez ceux qui dtiennent le savoir si vous ne savez pas".

    Nous trouvons dans le saint Qour'an d'autres versets dans le mme sens ainsi que

    beaucoup de paroles prophtiques. Il existe aussi beaucoup de textes qui exaltent

    le degr des ^Oulama'. Dautre, le monde dit islamique dans sa quasitotalit suit les quatre madhahib, l'exception des sectes et des hrtiques tels que les

    wahhabites. Lorsqu'ils se dfinissent comme tant en dehors des quatre

    madhahib, ils se dclarent explicitement dvis de l'ensemble des musulmans ; or

    le Messager , en parlant du salut lors des grandes dviations a dit :

    )) ((

    ce qui signifie : " ... si vous voyez des divergences avec des polmiques, il vous

    incombe de vous attacher aux prceptes suivis par la grande majorit".

    En conclusion,

    les wahhabites forment un groupe part de par leur doctrine et leur cart avou

    de l'ensemble des musulmans sunnites ; ce qui veut dire qu'il s'agit d'une hrsie.

    Par la diffusion de leur doctrine, les wahhabites sont l'origine de toutes sortes de

    groupes qui, au nom de la lgitimit de l'individu tre indpendant pour

    interprter les textes, se permettent les assassinats, le terrorisme, la formation de

    groupes entrains aux meurtres, aux pillages et aux viols. Ils considrent

    effectivement qu'hormis eux, tout le monde est mcrant, maltraiter et abattre.

    Voil leur ralit, soyez donc en garde contre eux, mme s'ils rcitent le Qour'an

    en pleurant des larmes de crocodile, mme si leur barbe est rgulirement

  • 6

    qualibre, mme s'ils prtendent tre les leaders d'un jihad librateur, mme s'ils

    occupent le devant de la scne islamique grce aux ptrodollars et leurs

    alliances politico-conomiques et doctrinales. Ils sont bien plus dangereux que de

    simples assassins ; ils corrompent la croyance des gens et les endoctrinent avec

    des principes d'anarchie et de violence.

    Un savant a dit leur sujet : "Celui qui connat l'garement des wahhabites et ne dit rien pour mettre en garde

    contre eux, son pch est plus grave que celui qui ne dit rien en sachant que

    quelqu'un se cache pour s'attaquer aux gens et les tuer ; car, lorsque ces gens

    seront tus, leur mort sera inscrite en tant que martyr. En revanche, celui qui

    laisse les gens adopter la mcrance des wahhabites et mourir en ayant leur

    mauvaise croyance, il les aura laisss aboutir au chtiment ternel.

    Ce qui entrane la mcrance est plus grave que ce qui mne aux grands pchs

    tels que l'assassinat. En effet, l'enseignement des wahhabites est celui de

    l'excommunication des croyants sans aucune raison lgale, et c'est l'enseignement du tajsim, c'est--dire de l'attribution du corps Allah".

    Allah, nous Te demandons d'agrer notre travail et de nous agrer. Nous Te demandons de faire de ce site une protection ferme pour le plus grand nombre de

    gens contre les hrsies. Enfin, nous Te prions d'accorder les rcompenses de

    notre travail au Prophte , sa famille, ses compagnons, aux ^Oulama' et

    nos chouyoukh.

    ___________________

  • 7

    Ibn Baz.

    Nous avons lu dans un magazine appel Al-Mouslimoun numro 563 qui

    comporte une fatwa - un avis de jurisprudence - affirmant que le tabarrouk - la

    recherche des bndictions - par ce qui a t en contact avec le corps du Prophte,

    que ce soit l'eau des ablutions, la transpiration ou les cheveux, est chose permise

    chez les compagnons, que Allah les agre. Ceci est une vrit sans aucun doute.

    Seulement, l'auteur est revenu et s'est contredit par une autre fatwa, dans le mme

    article, prtendant que le fait de se frotter aux portes, aux murs et aux fentres des

    deux Haram est une innovation - bid^ah - qui n'a pas d'origine et qu'il est un

    devoir de l'abandonner.

    LA REPLIQUE A IBN BAZ

    Nous lisons dans un magazine appel Al-Mouslimoun numro 563 une fatwa, un

    avis de jurisprudence, affirmant que le tabarrouk, la recherche des bndictions

    par ce qui a t en contact avec le corps du Prophte , que ce soit l'eau des

    ablutions, la transpiration ou les cheveux, est quelque chose de permis chez les

    compagnons, que Allah les agre. Ceci est une vrit qui ne fait aucun doute.

    Voil maintenant que l'auteur revient l-dessus et se contredit de faon flagrante

    par une autre fatwa, dans le mme article, prtendant que se frotter aux portes,

    aux murs et aux fentres des deux Haram serait une innovation, une bid^ah, qui n'aurait pas d'origine et qu'il serait un devoir de l'abandonner.

    Ensuite, nous le voyons porter atteinte au geste de Ibnou ^Oumar qui est un

    compagnon honorable en disant : "Ce qui a t rapport de Ibnou ^Oumar,

    savoir le fait qu'il a embrass le minbar est une initiative de sa part sur laquelle ni

    son pre ni les autres compagnons n'ont t en accord avec lui, ceux-l ayant plus

    de connaissance que lui ce sujet".

    Nous tenons corriger la grossiret de toute cette confusion et montrer la vrit,

    puissent ceux qui ont suivi cette fatwa retourner la vrit et puisse devenir clair

    pour eux et pour ceux qui les suivent la gravit de leur parole et ce qu'elle induit

    de nuisance, d'atteinte porte aux compagnons et ceux qui les ont suivis, ceci est

    effectivement une atteinte la religion.

    Nous disons et c'est Allah que nous demandons la russite : " La parole de Bin

    Baz n'a pas de sens : lorsque Ibnou ^Oumar a embrass le minbar en recherchant

    les bndictions, en faisant le tabarrouk, ceci est bien l'acte d'un compagnon. Est-

  • 8

    ce que Bin Baz a pu prouver qu'un seul des compagnons le lui a reni ? Ou bien

    aurait-il os juger mcrant Ibnou ^Oumar ? De mme, personne chez les

    compagnons n'a reni son pre, ^Oumar Ibnou l-Khattab, le fait qu'il a coup

    l'arbre de Ar-Ridwan ! Voici l'acte d'un compagnon et voil l'acte d'un

    compagnon que les autres n'ont pas renis. Quant au reniement du groupe des

    wahhabites, c'est du vent. Non seulement les wahhabites ne font pas partie des

    compagnons, mais ils les contredisent malgr leur prtention d'tre Salafites. En

    effet, les compagnons se frottaient au minbar sur lequel se tenait le Prophte et

    au pommeau sur lequel le Prophte posait sa main honore, comme nous allons

    le montrer 'in cha'a l-Lah.

    Il en est de mme au sujet du partage des cheveux, rapport par Al-Boukhariyy et

    Mouslim du hadith de 'Anas. Ainsi, dans la version de Mouslim, il a dit :

    " Lorsque le Prophte eut lanc les cailloux la Jamrah, qu'il eut gorg

    l'animal sacrifi et qu'il se fut ras, il a tendu au coiffeur le ct droit de sa tte

    pour qu'il la rase. Ensuite, il appela Abou Talhah Al-'Ansariyy et lui en donna des

    cheveux. Ensuite, il rasa le restant des cheveux et les donna Abou Talhah en lui disant ce qui signifie : "Partage-les entre les gens."

    Dans une autre version : "Il a commenc par le ct droit de sa tte et a rparti les

    cheveux un un et deux par deux entre les gens. Puis, il a dsign le ct gauche

    de sa tte, c'est--dire : "rase" et il a fait la mme chose. Puis il a dit ce qui

    signifie : "Viens par-ici Abou Talhah" et il a donn les cheveux Abou Talhah.

    Dans une version, le Prophte a dit au coiffeur : "ha" dsignant de sa main le

    ct droit de sa tte, il a alors partag ses cheveux entre ceux qui taient proches

    de lui. Puis, il a montr au coiffeur le ct gauche, celui-ci le lui a ras et il l'a

    donn 'Oummou Soulaym. fin de citation

    Le sens de ce hadith est qu'il a fait distribuer lui-mme une partie de ses cheveux

    aux gens qui taient proches de lui. Il en a donn une partie Abou Talhah pour qu'il les partage entre eux et il en a donn une partie 'Oummou Soulaym.

    En cela, il y a une preuve que le tabarrouk par les traces du Messager dAllah est permis, parce que les cheveux ne se consomment pas. Ils sont pourtant utiliss

    pour autre chose que pour la nourriture.

    Le Messager a ainsi montr sa communaut le tabarrouk par ses traces, toutes

    ses traces, mme ce qui est issu de sa bouche. Ainsi certains ont pris un cheveu,

    d'autres deux cheveux, et il n'a partag ses cheveux que pour que les gens fassent

    le tabarrouk par ses cheveux. Ils ont donc fait le tabarrouk par les cheveux du Prophte pendant sa vie et aprs sa mort jusqu' nos jours.

    Notre matre Abou 'Ayyoub Al-'Ansariyy, que Allah l'agre, lui qui est l'un des

    compagnons les plus connus, celui chez qui le Messager est descendu lors de son

  • 9

    migration de La Mecque Mdine, Abou 'Ayyoub Al-'Ansariyy donc un jour tait

    venu auprs de la tombe du Messager dAllah . Il avait pos son visage sur la tombe du Prophte pour le tabarrouk, pour la recherche des bndictions, al-

    barakah, et par sentiment de tendresse et de manque envers le Prophte. Cela a

    t rapport par l'Imam 'Ahmad d'aprs Dawoud Ibnou Abi Salih qui a dit :

    "Marwan tait venu un jour et trouva un homme posant son visage sur la tombe,

    il dit alors : Es-tu conscient de ce que tu es en train de faire ? Abou 'Ayyoub lui

    fit alors face et lui dit : oui, je suis venu auprs du Messager de Allah et non

    pour la pierre. J'ai entendu le Messager de Allah dire :

    )) ((

    ce qui signifie : "Ne vous attristez pas pour la religion si des gens dignes de cette

    responsabilit s'en chargent, mais attristez-vous pour la religion si d'autres que

    les gens qui en sont dignes s'en chargent" [rapport par Ahmad et At-Tabaraniyy

    dans Al-Kabir et Al-'Awsat].

    Al-Boukhariyy a rapport dans son Sahih d'aprs Al-Bara' qu'il a dit : "Le

    Prophte s'tait assis sur le bord du puits, il a demand de l'eau, il s'en est

    rinc la bouche puis a rejet cette eau de sa bouche dans le puits", ceci pour laisser dans sa communaut de l'eau bnie par les traces du Prophte ".

    Quant la parole de Ibnou Baz lorsqu'il a prtendu que se frotter aux portes, aux

    murs, et aux fentres est de la grande association, ach-chirkou l-akbar, la riposte lui faire, c'est que l'Imam Ahmad Ibnou Hanbal,

    que Allah l'agre (celui dont Ibnou Baz prtendait suivre le madh-hab) a dit : "Le

    fait d'embrasser, de toucher le minbar du Prophte et sa tombe par tabarrouk

    pour se rapprocher de l'agrment de Allah ne comporte aucun mal ce qui dans la terminologie des savants signifie est recommand ", rapport par son fils ^Abdou l-Lah dans le livre "Al-^Ilal wa Ma^rifatou r-Rijal" au tome 2 / page 35.

    Il a dit ce qui suit : "Je l'ai interrog (c'est--dire son pre Ahmad) propos de

    quelqu'un qui touche le minbar du Prophte en recherchant la bndiction, qui

    fait le tabarrouk en le touchant et en l'embrassant, et qui fait la mme chose

    auprs de la tombe ou ce qui est du mme ordre en visant par l le

    rapprochement de l'agrment de Allah jalla wa ^azz. Il m'a rpondu : (la ba'sa

    bidhalik) il n'y a pas de mal en cela" c'est--dire que c'est une chose recommande.

    Ainsi, la dclaration de Bin Baz qui a interdit ce que l'Imam 'Ahmad a dclar

    permis et sa dclaration de mcrance pour celui qui le fait, voil une vritable

    innovation d'garement, bid^atoun dalalah, sur laquelle personne ne l'a prcd.

    Au contraire, son jugement dans ce sens de ce que notre matre 'Ahmad a dclar

  • 10

    permis, la voil la mcrance. Et sa parole que c'est de l'association, la voil

    l'association.

    De mme, Ibrahim Al-Harbiyy qui l'on a attribu un degr semblable celui de

    l'Imam Ahmad Ibnou Hanbal, l'Imam 'Ahmad ayant lui-mme ordonn son fils

    ^Abdou l-Lah de prendre la science du hadith auprs de Ibrahim Al-Harbiyy, il a

    dit : "Embrasser la chambre du Prophte (l o il y a sa tombe) est une chose

    recommande". Ceci a t cit par le faqih hanbaliyy Al-Bouhoutiyy.

    De mme, Ibnou Abi Chaybah dans Al-Mousannaf a rapport qu'un groupe des

    compagnons attendaient que la mosque du Prophte se vide pour aller poser

    leurs mains sur le pommeau du minbar (roummanatou l-minbar) et qu'ils invoquaient Allah.

    Malgr tout cela, Ibnou Baz dclarait mcrants tous ceux qui se frottent contre la

    tombe du Prophte et contre le minbar parce qu'il prtendait que c'est de la

    mcrance sans exception. Alors, sachez que c'est sa parole qui est de la

    mcrance car en accusant de mcrance tous les musulmans, cette accusation

    s'est retourne contre lui.

    Le Messager dAllah a dit :

    )) ((

    ce qui signifie : "Il suffit que quelqu'un dise son frre : mcrant, pour que

    sa parole retombe sur l'un des deux", et dans une autre version, il a dit :

    )) ((

    ce qui signifie : "Un homme n'accuse pas quelqu'un d'autre de grand pch ou

    de mcrance sans que sa parole ne retombe sur lui si son interlocuteur n'est pas comme il le dit". Ces deux hadiths sont rapports par Al-Boukhariyy.

    Ce que nous avons mentionn, d'aprs Abou 'Is-haq Ibrahim Al-Harbiyy qui a dit

    qu'embrasser la chambre du Prophte (l o il y a sa tombe) est une chose

    recommande, ce jugement a t rapport galement par l'lve de Ibnou

    Taymiyah Ibnou Mouflih Al-Hanbaliyy lui dont Bin Baz prtendait utiliser les

    paroles comme preuve. Ainsi, par sa parole il a dclar Ibnou Mouflih Al-

    Hanbaliyy mcrant. De mme tous les autres savants musulmans qui ont dclar

    que cela est permis. Cela suffit Bin Baz comme honte, d'autant plus quAllah maudit celui qui dclare mcrant les musulmans en se basant sur son propre avis.

    C'est exactement cette voie quIbnou Baz a suivie ainsi que son groupe des wahhabites. Cela lui suffit lui et son groupe comme ignorance, de rendre leur

  • 11

    dclaration de mcrance inconditionnelle d'aprs des choses qui requirent de

    distinguer entre telle et telle situation.

    Quant la question de la prosternation qu'il a cite, cette prosternation pour les

    gens ne mne pas toujours celui qui la fait la mcrance. On dit seulement que

    c'est quelque chose d'interdite dans la Loi de Mouhammad. On ne dit pas que c'est

    de la mcrance sans distinguer les cas. En effet, il a t confirm que Mou^adh

    Ibnou Jabal, que Allah l'agre, s'est prostern pour le Prophte qui lui a dit : (( )) ce qui signifie : Quest-ce que cela ? Il lui a rpondu : Jai vu les habitants du Cham se prosterner pour leurs chefs. Le Prophte lui a rpondu :

    )) ((

    ce qui signifie : "Si j'avais eu ordonner quelqu'un de se prosterner pour

    quelqu'un d'autre, j'aurais ordonn la femme de se prosterner pour son mari", rapport par Ibnou Hibban dans son Sahih et par d'autres que lui.

    C'est comme si Bin Baz avait voulu corriger les compagnons et les savants des

    musulmans de ce qu'ils auraient ignor selon sa prtention. Nous recherchons par

    Allah la protection contre les drapages de la langue et les corruptions du cur. Bin Baz n'a donc pas pu prouver que se frotter la tombe du Prophte ou la

    tombe d'autres que lui parmi les saints dAllah, partir de ce qu'a rapport un Imam digne de ce nom, serait de l'association, de la grande association.

    Sachez aussi, que lorsque Bin Baz attribue Allah ta^ala le corps et qu'il dclare

    mcrant une foule innombrable de musulmans, qu'ils fassent partie des gens du

    Salaf ou du Khalaf, il est tomb lui-mme sous le coup de la parole de Abou

    Ja^far At-Tahawiyy qui a dit dans son livre crit pour dmontrer la croyance des

    musulmans du Salaf dont il faisait partie, croyance suivie par les musulmans du

    Khalaf jusqu' notre poque : "Celui qui qualifie Allah par une des significations des humains est devenu mcrant."

    Bin Baz est donc comme l'un de ses prdcesseurs qui en descendant des marches

    d'un minbar a dit explicitement : "Allah descend comme je descends." Nous

    n'avons pas besoin de nous forcer vous le nommer car sans doute le

    reconnatrez-vous. Beaucoup de gens qui sont vritablement associateurs

    accusent tort les musulmans d'tre des associateurs.

    D'autre part, par sa fatwa, Ibnou Baz a accus les emblmes de ceux qui pourtant

    suivent ses ides, ceux qui se font appeler les Salafites, il les a accuss d'tre des

    associateurs, en plus du fait qu'il a galement accus les compagnons du Prophte

    d'tre des associateurs. Tel est donc le sort de Ibnou l-Qayyim l-Jawziyyah,

    l'lve de Ibnou Taymiyah, dans son livre qu'il appelle Jala'ou l-'Afham. Il

    rapporte d'aprs Nabih Ibnou Wahb, que Ka^b tait rentr pour a l'assemble de

  • 12

    ^A'ichah, que Allah l'agre. Le Messager de Allah ayant t mentionn, Ka^b a

    dit : "Il n'y a pas une aube qui se lve sans que soixante-dix mille anges

    descendent jusqu' ce qu'ils entourent la tombe, frappent de leurs ailes la tombe

    et fassent des invocations en faveur du Prophte jusqu'au soir, puis ils

    remontent tandis que soixante-dix mille autres descendent jusqu' ce qu'ils

    entourent la tombe, frappent de leurs ailes la tombe et fassent des invocations en

    faveur du Prophte ". Soixante-dix mille de nuit et soixante-dix mille de jour

    jusqu' ce que la terre se fende pour lui, il sortira alors accompagn de soixante-dix mille anges joyeux annonant la bonne nouvelle."

    Ibnou l-Qayyim a rapport ceci en disant que c'est une bonne chose, sans le renier ni le rfuter.

    Ainsi, par sa fatwa Bin Baz a dclar mcrant Ibnou l-Qayyim, puisqu'il a

    approuv le fait qu'il n'y a aucun mal se frotter contre la tombe du Prophte,

    contrairement Bin Baz a dclar mcrant celui qui se frotte contre la tombe du

    Messager . D'autant plus que par la mme occasion Bin Baz a dclar mcrants

    les anges, puisqu'ils descendent pour se frotter contre la tombe honore, aussi

    bien de nuit que de jour. S'il dclare mcrant ceux qui taient ses modles et ses

    guides, il n'est donc pas tonnant qu'il ait dclar mcrants les gens pour la

    simple raison qu'ils viennent se frotter contre la tombe du Prophte lu par

    tabarrouk pour avoir les bndictions . Son obsession de dclarer mcrant les gens coulait dans ses veines. Que dire aussi des compagnons du Prophte qui ne

    sont pas uniquement venu se frotter contre sa tombe, mais qui ont aussi frott

    leurs visages avec la terre de la tombe, tout comme faisait notre matre Bilal

    Ibnou Rabah que Allah l'agre, le mou'adh-dhin du Messager de Allah.

    As-Samhoudiyy, dans son livre Wafa'ou l-Wafa' a dit ce qui suit : "Lorsque Bilal,

    que Allah l'agre, tait venu du Cham pour visiter le Prophte , il tait venu

    auprs de la tombe et s'tait mis pleurer. Il se frottait le visage avec la terre de la tombe. Ceci a t rapport avec une bonne chane de transmission."

    Qu'est-ce que Bin Baz avait redire contre le Mou'adh-dhin du Messager dAllah, qui s'est frott le visage avec la terre de la tombe du Messager de Allah ?

    Serait-il all jusqu' le dclarer mcrant ? Ou alors craignait-il que les

    musulmans des quatre coins de la terre ne se retournent contre lui davantage

    encore ?

    Vous qui suivez Ibnou Baz, nous vous conseillons, par recherche de l'agrment

    dAllah ta ^ ala, de revenir sur la croyance sur laquelle tait l'Imam Ahmad, et de ne pas falsifier ce sur quoi il tait.

  • 13

    groupe des wahhabites, aprs avoir t fanatiques de Bin Baz et d'autres

    imposteurs, attachez-vous la voie du Messager et celle de ses compagnons

    honors. Cette voie que nous ont montr les Imams de bonne guide comme Ach-

    Chafi^iyy, Malik, Abou Hanifah, et Ahmad en ce qui concerne les Lois pratiques,

    les actes d'adorations, les transactions, et les fondements de la religion. Ces rgles

    ont t crites et rsumes par l'Imam Houjjatou l-'Islam, le Chaykh Abou l-

    Haan Al-'Ach^ariyy, tout comme par son contemporain l'Imam Abou l-Mansour Al-Matouridiyy, que Allah leur fasse misricorde tous deux.

    Mme si Bin Baz le dclarait gar, il n'en reste pas moins que la majorit des

    mouhaddith qui sont venus aprs lui se rclament de Al-'Ach^ariyy le Salaf. Car

    lorsque Bin Baz accuse les 'Ach^ariyy d'garement, il dclare gare par la mme occasion la majorit des musulmans.

    Wahhabites ! Comment osez-vous rapporter des hadiths de Al-Bayhaqiyy et de

    ses pairs qui faisaient bel et bien partie des mouhaddith 'ach^ariyy, alors que vous

    les dclarez mcrants en disant dans vos crits que parmi les groupes gars, il y

    a les mou^tazilah et les 'ach^ariyyah. Les mou^tazilah sont effectivement des

    gars qui ont constitu un groupe influent dans le pass mais qui n'existent plus

    en tant que groupe l'heure actuelle. Ce n'est pas le cas des 'ach^ariyyah. Nous

    savons que l'crasante majorit de la communaut musulmane est 'ach^ariyy, y

    compris les matouridiyy. En effet ces deux groupes ne font qu'un parce qu'il n'y a

    pas de divergence entre eux dans les fondements de la croyance. Les quelques

    divergences qui existent entre eux ne se trouvent qu'au niveau des questions

    annexes, comme par exemple la divergence qu'il y a eu entre ^A'ichah et Ibnou

    ^Abbas

    propos de la vision que le Prophte a eu de Allah pendant la nuit de

    l'Ascension (Al-Mi^raj). Ces divergences sont peu nombreuses et ne portent en

    aucun cas sur les fondements de la croyance.

    En rsum, Aah ^azza wa jall nous a dbarrasss de Bin Baz qui a contribu la

    suite de Mouhammad Ibnou ^Abdi l-Wahhab fanatiser le groupe des wahhabites

    contre les musulmans. Il a dclar tous les musulmans mcrants et tous les

    savants des musulmans mcrants sur des accusations qui n'ont aucun fondement

    dans l'Islam. Il a galement dclar mcrants les groupes soit-disant islamiques

    qui se sont opposs la tutelle wahhabite et leurs puissants soutiens. Pour jouer

    son rle, lui qui a reconnu lui-mme qu'il n'tait pas mouhaddith, Bin Baz a

    bnfici des normes moyens mis sa disposition par la manne ptrolire et les

    connivences transnationales. Mais tout ceci n'a aucun poids face la vrit, sauf

    chez l'ignorant et celui dont Allah a gar le cur.

    Et Allah sait plus que tout autre. ___________________

  • 14

    Ibnou Taymiyah.

    Dans le livre Minhajou s-Sounnati n-Nabawiyyah de son auteur Ibnou

    Taymiyah (tome 2 p203), son auteur dit : "Certes le combat dans le rang de ^Aliyy

    n'est ni un devoir ni mme recommand et il a certes nuit au musulman et ne leur

    a pas t profitable."

    Ceci est une atteinte explicite port l'encontre de notre matre ^Aliyy, parce qu'il

    l'a considr comme ayant jou avec le sang des musulmans. Ceci est une

    rfutation de la parole de Allah ta^ala :

    [sourat Al-Houjourat / 9] ce qui signifie : "Si l'un des deux groupes fait preuve

    d'injustice l'gard de l'autre alors combattez le groupe qui est injuste

    jusqu' ce qu'il revienne l'ordre de Allah [c'est--dire l'obissance

    l'Imam]".

    De mme Abou Hayyan Al-'Andalouciyy la remis en cause et s'est mis a le maudire aprs qu'il ait vu dans le livre Kitabou l-^Arch de Ibnou Taymiyah sa

    parole : "que Allah est assis sur le Koursiyy et qu'Il a laiss une place pour y faire

    asseoir Son Prophte".

    Ibnou Taymiyah

    Dans le livre Minhajou s-Sounnati n-Nabawiyyah de son auteur Ibnou Taymiyah

    (tome 2 p203), l'auteur dit : (Certes le combat dans le rang de ^Aliyy n'est ni un

    devoir ni mme recommand et il a certes nuit aux musulmans et ne leur a pas t

    profitable).)

    Ceci est une atteinte explicite porte l'encontre de notre matre ^Aliyy, parce

    qu'il a considr qu'il avait jou avec le sang des musulmans. Ceci est une

    rfutation de la parole de Allah ta^ala : [sourat Al-Houjourat / 9] ce qui signifie :

    "Si l'un des deux groupes fait preuve d'injustice l'gard de l'autre alors

    combattez le groupe qui est injuste jusqu' ce qu'il revienne l'ordre de

    Allah" c'est--dire l'obissance l'Imam. Notre matre ^Aliyy que Allah l'agre n'a

    fait qu'uvrer conformment cette 'ayah. Il tait donc le premier de ceux qui ont combattu les injustes (boughat) par obissance l'ordre dAllah. De plus Ibnou Taymiyah a t remis en cause par quelqu'un qui avait plus de science et de

  • 15

    pit que nous savoir le Hafidh Taqiyyou d-Din As-Soubkiyy au sujet duquel

    Adh-Dhahabiyy a dit ces deux vers (posie arabe) : "Que le Minbar Omeyyade

    soit fier lorsque

    le sage, l'ocan de science, le taqiyy l'a gravi

    Celui qui mmorise le plus parmi tous les chaykh de son poque Le plus loquent

    d'entre eux, celui qui matrise le plus la science des lois : ^Aliyy"

    Il s'agit de ^Aliyy le fils de ^Abdou l Kafi, As-Soubkiyy.

    Salahou d-Din As-Safadiyy llve de As-Soubkiyy et de Ibnou Taymiyah dans son livre ^Ouyounou t-Tarikh a dit : "les quatre Qadi dont l'un est malikiyy,

    l'autre chafi^iyy, l'autre hanafiyy et l'autre hanbaliyy ont t d'accord et ont

    dcrt que Ibnou Taymiyah est un gar et qu'il est un devoir de mettre en

    garde contre lui".

    C'est ainsi que le roi Mouhammad Ibnou Qalawoun a fait publier un dit pour

    qu'il soit lu d'au-dessus des minbars en Egypte et en pays de Cham pour mettre en

    garde contre lui et contre ses adeptes. De mme, le Hafidh Abou Sa^id Al-^Ala'iyy

    l'a remis en cause. Tous deux, As-Soubkiyy et Al-^Ala'iyy, taient contemporains

    de Ibnou Taymiyah. De mme Abou Hayyan Al-'Andalouciyy la remis en cause et s'est mis a le maudire aprs avoir vu dans le livre Kitabou l-^Arch de Ibnou

    Taymiyah sa parole selon laquelle (Allah est assis sur le Koursiyy et qu'Il a laiss

    une place pour y faire asseoir Son Prophte). Abou Hayyan a dit : " Jai vu cela dans son livre, son propre livre et je connais son criture". Il a cit cela dans son

    Tafsir, exgse, An-Nahrou l-Madd mina l-Bahr.

    Il n'appartient donc pas aprs cela ceux qui le suivent de faire l'loge de Ibnou

    Taymiyah parce quil se pourrait qu'ils le suivent en cela. Il en rsulterait un grand mal. En effet Ibnou Taymiyah est la cause de leur dclaration de mcrance

    envers ceux qui font le tawassoul (l'invocation par le degr des tres de vertu) et

    l'Istighathah (la recherche du renfort) par le Messager de Allah et par d'autres

    parmi les Prophtes ainsi qu'envers ceux qui font le tabarrouk (la recherche des

    bndictions) par la visite de la tombe du Prophte et d'autres parmi les Prophtes

    et les Saints. Effectivement, cette dclaration de mcrance n'avait jamais eu lieu

    parmi les musulmans avant Ibnou Taymiyah. Ces gens-l appelaient le Chaykh

    ^Alawiyy Al-Malikiyy : taghout le tyran de la porte de As-Salam La Mecque car il enseignait l-bas que Allah lui fasse Misricorde.

    Comment n'en serait-il pas ainsi alors qu'il a t confirm dAs-Soubkiyy qu'il a dit au sujet dIbnou Taymiyah qu'il prtendait y avoir des vnements sans dbut. Parmi ce qu'a dit son sujet As-Soubkiyy :

  • 16

    " Ibnou Taymiyah a une rplique contre lui qui a rempli l'objectif de la rplique

    avec ses diffrentes sortes

    Seulement il a mlang avec la vrit claire

    ce qui entrane des suspicions quant la puret de ses sources

    Il essaie de broder, o qu'il aille

    ce n'est qu'une marche d'perdu l'Est ou l'Ouest

    Il considre qu'il y a des vnements sans commencement leur dbut

    advenant Allah, Lui Qui est exempt de ce qu'il pense de Lui".

    As-Soubkiyy visait par la rplique en question celle de Ibnou Taymiyah contre Al-

    Hilyou Ibnou l-Moutahhar. Il n'y a pas de sens la parole de certains fanatiques

    de Ibnou Taymiyah que son emprisonnement avait pour raison la concurrence de

    certains Chaykh qui l'auraient attaqu pour cela. Que vaudrait une pareille

    position l'gard de la parole du Hafidh As-Soubkiyy : " Il fut emprisonn par

    unanimit des savants et des gouverneurs". De mme il n'y a pas de sens

    l'atteinte porte par certains se rclamant de lui contre les quatre juges qui ont

    prononcs la sentence en Egypte contre Ibnou Taymiyah pour qu'il soit

    emprisonn d'un long emprisonnement, qu'ils seraient des houlouliyy, des gens qui croient en l'unit absolue de l'existence.

    Celui qui a enregistr cela, c'est l'lve de Ibnou Taymiyah, Salahou-d-Din As-

    Safadiyy dans son livre ^Ouyounou t-Tarikh. Tmoigne de la vracit de ce qu'a dit

    le Hafidh ^Aliyy Ibnou ^Abdi l-Kafi As-Soubkiyy, ce que Ibnou Taymiyah a

    dclar explicitement dans son livre Minhajou s-Sounnati n-Nabawiyyah, ainsi

    que dans son livre Charhou hadithi ^Imran Ibni l-Housayn, dans Charhou hadithi

    n-Nouzoul, dans Mouwafaqatou Sarihi l-Ma^qoul li Sahihi l-Manqoul et dans son

    livre Naqdou Maratibi l-Ijma^, savoir que le genre de lunivers est sans dbut, quil est de toute ternit avec Allah et que lunivers lui-mme est entr en existence et a donc un dbut. Jalalou d-Din Ad-Dawwaniyy dans Charhou l-

    ^Adoudiyyah a rapport cela de Ibnou Taymiyah. Il a dit : "Jai ainsi vu dans un ouvrage de Abou l-^Abbas Ibnou Taymiyah sa parole affirmant lexistence de toute ternit du genre du Trne". Il est par ailleurs connu que cette parole est

    quivalente la parole affirmant lternit de lunivers par son genre et sa composition, chose qui, par unanimit rend mcrant celui qui laffirme, tout comme cela a t rapport par le spcialiste de la jurisprudence, le Mouhaddith spcialiste de la transmission du hadith , Badrou d-Din Az-Zarkachiyy, le Hafidh

  • 17

    spcialiste et mmorisateur des hadiths Ibnou Daqiq Al-^Id et le Qadi ^Iyad. Le Hafidh Ibnou Hajar a lui aussi dclar catgoriquement mcrant celui qui

    prtend cela dans son commentaire sur le Sahih de Al-Boukhariyy Fat-hou l-Bari . La parole de Ibnou Taymiyah affirmant lternit du genre de ce qui est entr en existence figure en page 291 de son livre Mouwafaqatou Sarihi l-

    Ma^qoul, tome 2 et voici le texte de son expression : (Nous disons : nous ne

    reconnaissons pas sans preuve mais vnement, ce qui entre en existence (al-

    hadith) quotidien est prcd par des vnements sans dbut). Il a dit galement

    ce qui suit : (Je dis : le contenu de ceci est ce quoi il a attir lattention ailleurs quici, savoir que lentre en existence de chaque substance nentrane pas lentre en existence du genre qui est de toute ternit et demeure ternellement).

    Le texte de son expression dans son livre Charhou Hadithi ^Imran Ibni l-

    Housayn, en page 193 est : (si lon suppose que son genre est de toute ternit avec Lui, cet accompagnement (ma^iyyah) nest pas rfute ni par la Loi ni par la raison, mais cest une manifestation de Sa perfection. Allah ta^ala dit :

    ce qui signifie : "Est-ce que Celui Qui cre est tel que celui qui ne cre pas, ne

    rflchissez-vous donc pas ?! ". Et il a dit : (les cratures sont de toute ternit

    avec Lui), jusqu sa parole : (mais de nombreuses personnes font lamalgame entre le genre et la substance).

    Quant sa confirmation de la limite attribue Allah, cette limite que At-

    Tahawiyy a renie au sujet de Allah dans son livre quil a appel Dhikrou Bayani ^Aqidati Ahli s-Sounnati wa l-Jama^ah La mention de la prsentation de la croyance de Ahlou s-Sounnati wa l-Jama^ah selon la voie des savants de la communaut : Abou Hanifata n-Nou^man Ibnou Thabit Al-Koufiyy, Abou

    Yououf Ya^qoub Ibnou Ibrahim Al-Ansariyy et Abou ^Abdi l-Lah Mouhammad Ibnou l-Haan Ach-Chaybaniyy, ses deux compagnons, cest--dire ainsi que dautres queux, au sujet de Allah ta^ala par sa parole : "Il est exempt des limites et des extrmits", Ibnou Taymiyah la nonce dans son livre Al-Mouwafaqah, tome 2 page 23. Il a donc dit : (La parole sur laquelle se sont mis daccord les musulmans et les mcrants, cest quAllah est dans le ciel et ils Lont limit par cela). Adh-Dhahabiyy a dit au sujet de Ibnou Taymiyah dans sa lettre Bayanou

    Zoughli l-^Ilmi wa t-Talab, page 17 : "Par Allah ma vie na pas vu qui avait plus de science ni plus intelligent quun homme que lon appelle Ibnou Taymiyah, qui de plus tait ascte dans sa nourriture, les vtements et les femmes, qui dfendait

    le camp de la vrit et sattelait au jihad avec tout ce qui tait possible.

    Seulement, jai eu de la peine lvaluer et connatre la ralit complte sur lui au point que jai perdu espoir aprs de longues annes. Je nai pas dduit autre chose que ce qui la retard parmi les gens dEgypte et du Cham, que leurs mes ne lont dtest, mpris, dmenti et dclar mcrant quen raison de son orgueil, de son infatuation, de lexcs pour occuper la prsidence, le statut de

  • 18

    Chaykh et pour le mpris des grands. Alors observe quels taient les

    consquences des fausses prtentions et de la recherche de la rputation. Nous

    demandons Allah quIl nous pardonne. Des gens qui ntaient pas plus pieux que lui ni plus savants que lui, ni plus asctes que lui lont attaqu. Plus encore, ils avaient plus de pchs que leurs compagnons et de dsobissances que leurs

    amis. Allah ne les a pas dirigs contre lui en raison de leurs pits ni de leurs

    honneurs mais bien en raison de ses pchs lui et ce que Allah lui a vit lui et

    ses adeptes l'emporte sur ce qui leur est arriv. Ce qui leur est arriv nest quune partie de ce quils mritaient. Ne sois pas en doute ce sujet ". Cette lettre est confirme de Adh-Dhahabiyy car le Hafidh As-Sakhawiyy a rapport de lui ces expressions dans son livre Al-I^lamou bi t-Tawbikh en page 77.

    Combien est surprenante cette parole trompeuse de Ibnou Taymiyah par laquelle

    il prtend que les musulmans et les mcrants se sont mis daccord que Allah a une limite, alors quil a t confirm que lon a rapport de Abou Hanifah et dautres de ceux qui lavaient prcd, en loccurrence lImam Zaynou l-^Abidin ^Aliyy Ibnou l-Housayn, que Allah les agre tous les deux, dans sa lettre connue

    sous le nom As-Sahifatou s-Sajjadiyyah, la ngation de la limite au sujet de Allah.

    Ainsi, le Mouhaddith, le Hafidh Mouhammad Mourtada z-Zabidiyy, le

    commentateur du Qamous, dans son livre Charhou Ihyai ^Ouloumi d-Din a cit cette lettre avec une chane de transmission ininterrompue de lui jusqu Zaynou l-^Abidin. Il a entre autre rapport sa parole : "Il ne fait pas partie de ceux qui

    sont limits pour avoir une limite", ainsi que sa parole : "Il nest pas contenu dans un endroit". Par ailleurs, la parole de ^Aliyy, que Allah lagre : "Il nest pas de ceux qui ont une limite" est explicite pour confirmer quil nest pas possible que Allah ta^ala soit de ceux qui ont une limite ; Il na pas de limite quIl sache non plus que Ses cratures sachent.

    Ceci est clairement oppos la parole de Ibnou Taymiyah dans son livre

    Mouwafaqatou Sarihi l-Ma^qoul li Sahihi l-Manqoul en page 29 : (Il na pas une limite que nous connaissons, mais Il a une limite que Lui sait). O est donc

    laccord de lavis des musulmans quil a prtendu avoir lieu au sujet de la confirmation de la limite Allah, alors que les savants Imams des Salaf prdcesseurs sont sur lavis de la ngation de la limite au sujet de Allah, pour preuve la parole de At-Tahawiyy prcdemment cite. En effet, il a rapport cela

    comme tant la voie du Salaf alors que ces quatre quon a mentionns font partie des imams rputs du Salaf, et alors que cest la voie de lensemble du Salaf, comme la fait comprendre At-Tahawiyy : "Mention de la prsentation de la croyance de Ahlou s-Sounnati wa l-Jama^ah". Ainsi la duperie dIbnou Taymiyah est devenue claire, il a t dvoil et voil quelle tait son habitude. Lavis qui lui plat dans la croyance, il lattribue au Salaf pour faire croire aux plus faibles

  • 19

    desprit et de comprhension que cest cela la voie du Salaf. Mais, il nen est rien. Quant la parole du Hafidh ^Aliyy As-Soubkiyy, prcdemment cite : "Il a t

    emprisonn par Unanimit des savants et des gouverneurs", elle est mentionne

    dans plusieurs de ses crits.

    Et Allah sait plus que tout autre.

    ___________________

    Sayyed Qoutb.

    Parmi les garements de Sayyed Qoutb, le leader du Hizbou l-'Ikhwan, c'est

    qu'il fait peu de cas des Prophtes. Il attribue au prophte Moua ^alayhi s-salam

    un temprament nerveux. Il dit propos de Yououf le prophte de Allah qu'il

    aurait failli faiblir devant la femme du gouverneur gyptien (Al-^Azziz) et ce, dans

    son livre appel "Les images artistiques dans le Qour'an" (At-Taswirou l-fanniyy

    fil-Qour'an). De mme, il accuse 'Ibrahim le prophte de Allah ^alayhi s-salam

    dans ce mme livre, d'avoir t gar lors de son jene ge et dans sa croissance

    et d'avoir dout de l'existence de Allah ^azza wa jall, d'avoir cru que le soleil tait

    son dieu et de mme pour la lune et l'astre. Et ceci constitue des paroles en

    contradiction avec la croyance musulmane qui proclame que les prophtes en

    totalit sont prservs de la mcrance, avant la prophtie aussi bien qu'aprs.

    Sayyed Qoutb

    a fourni l'idologie extrmiste aux prtendus

    "Frres musulmans"

    Allah ta^ala dit :

  • 20

    [Sourat Ali ^Imran / 110] ce qui signifie : "Vous tes la meilleure communaut

    issue de parmi les gens, vous ordonnez le bien et vous interdisez le mal et

    vous avez la foi en Allah".

    Se taire et ne pas parler de la corruption et du mal entrane des consquences

    graves dans les socits et expose la menace du chtiment de Allah tabaraka

    wa ta^ala. Le Messager dAllah a dit :

    [Rapport par Al-Hakim dans Al-Moustadrak] ce qui signifie : "Si tu vois ma

    communaut avoir peur de l'injuste, de lui dire tu es injuste, alors ils seront

    dlaisss". C'est pour cela que la mise en garde contre les gens de la mcrance

    et de l'hrsie qui falsifient la chari^ah de Allah ta^ala et sment l'garement

    dans la population, fait partie des obligations les plus importantes, cause des

    corruptions et des discordes immenses qui rsultent de la propagation de

    l'hrsie et de son enseignement parmi les gens.

    Al-Jounayd Al-Baghdadiyy, l'Imam des soufiyy, que Allah l'agre, a dit :

    Une grande corruption qu'est le savant perverti et plus grande encore celle

    d'un ignorant feignant la vertu.

    Ce sont deux zizanies, dans les mondes, trs graves pour celui qui s'attache

    elles dans sa religion.

    Parmi ces gens-l, il est un devoir de mettre en garde contre un groupe

    corrupteur gar, qui gare les autres, qui se cache sous le nom de l'Islam alors

    qu'il est objectivement d'une nuisance extrme pour l'Islam et pour les

    musulmans... Ils se font appeler le parti des "Al-'Ikhwanou l-Mouslimoun", les

    "Frres musulmans" ou "Al-jama^atou l-'islamiyyah" (les Groupements

    Islamiques).

    Leur leader une certaine poque tait un homme ignorant n'ayant jamais senti

    l'odeur de la science savoir Sayyed Qoutb. Il tait l'origine journaliste

    marxiste aux Etats-Unis et prnait le nudisme intgral dans certains de ses

    articles. Puis il a rejoint le parti des "Al-'Ikhwanou l-Mouslimoun" en dviant

    radicalement de la voie de son fondateur Haan Al-Banna qui tait Chafi^iyy

    dans les pratiques et Ach^ariyy dans la croyance. Ils ont alors plac Sayyed

    Qoutb leur tte malgr ce qu'il possdait d'garements et de dviations. Il s'est

    mis rdiger des textes de sa tte et mettre des fatwas invalides totalement

    dvies de la religion. Il s'est ainsi gar et il a gar beaucoup de gens avec lui.

    Il est devenu de la sorte la plus remarquable des personnalits extrmistes dans

    la deuxime moiti du vingtime sicle. Son groupe et ceux qui les ont suivis

  • 21

    comptent parmi les organisations extrmistes et terroristes les plus dangereuses

    dans les pays arabes et musulmans et ailleurs.

    Nous allons prsenter un aperu des hrsies de Sayyed Qoutb, le leader de

    "Hizbou l-'Ikhwan".

    1) Dans ses crits, comme dans son livre "At-taawwourou l-fanniyy fi l-Qour'an

    ", Sayyed Qoutb a donn Allah ta^ala le nom de "cerveau organisateur" (al-

    ^aqlou l-moudabbir) et celui de "plume cratrice" (ar-richatou l-khaliqah). Ceci est une mcrance claire. C'est une contradiction de Sa parole ta^ala :

    [Sourat Ach-Choura / 11] qui signifie : "Rien n'est tel que Lui" et de Sa parole ta^ala :

    [Sourat Al-'A^raf / 180] qui signifie : "A Allah les plus beaux noms, invoquez-Le par ces noms".

    Le leader du Hizbou l-'Ikhwan, Sayyed Qoutb, fait trs peu de cas des Prophtes.

    2) Il attribue au prophte Moua ^alayhi s-salam un "temprament nerveux".

    3) Il dit propos de Yououf le prophte de Allah qu'il aurait failli faiblir devant

    le femme du gouverneur gyptien (Al-^Aziz). Ceci figure dans son livre appel "Les images artistiques dans le Qour'an" (At-Taswirou l-Fanniyy fi l-Qour'an).

    4) De mme, il accuse Ibrahim le prophte de Allah ^alayhi s-salam dans ce

    mme livre, d'avoir t gar lors de son enfance et dans sa jeunesse, d'avoir

    dout de l'existence de Allah ^azza wa jall, en ayant cru que le soleil tait son

    dieu de mme que pour la lune et l'astre. Il accuse donc Ibrahim Al-Khalil de

    mcrance. Ce sont des paroles en contradiction avec la croyance musulmane

    qui proclame que les prophtes en totalit sont prservs de la mcrance, avant

    leur mission de prophte aussi bien qu'aprs.

    5) Les mouvements extrmistes dans les pays arabes, malgr leur diversit, ont

    tir leurs thories des ides de Sayyed Qoutb. Ce qui les a runis, c'est leur

    ralliement et leur fanatisme aveugle autour de sa personne malgr ce qu'il

    vhiculait d'hrsies et de falsifications de la religion. Sayyed Qoutb, le leader de

  • 22

    Al-Hizbou l-'Ikhwan fait partie des personnalits extrmistes et dangereuses les

    plus remarquables qui soient apparues dans la deuxime moiti du vingtime

    sicle. Il a laiss des empreintes videntes et des squelles nfastes dans la

    communaut arabe et islamique, son idologie impreigne beaucoup d'esprits

    influenables.

    Parmi les facteurs de discordes du parti extrmiste appel "Al-Ikhwanou l-

    Mouslimoun", il y a le texte de leur leader Sayyed Qoutb, appel "Dans

    l'ombrage du Qour'an" (Fi Dhilali l-Qour'an) qu'ils diffusent entre eux. En effet

    Sayyed Qoutb a dform dans ce texte la chari^ah de Allah ta^ala ; il y a dcrt

    une loi totalement trangre l'Islam qui leur a fourni un prtexte religieux pour

    commettre leurs exactions et leur attrocits contre les populations musulmanes.

    Il a cit dans ce livre de nombreuses fatwa infondes mais il l'a surtout charg

    d'expressions qui gravitent autour de l'ide matresse selon laquelle si un

    gouverneur applique une autre loi que l'Islam mme dans une seule affaire, c'est

    quelqu'un de mcrant. Par ailleurs d'aprs lui, le citoyen qui est sujet cette loi

    est galement mcrant parce qu'il ne s'est pas rvolt contre le gouverneur qui

    ne gouverne pas avec la Chari^ah.

    6) Par ailleurs, Sayyed Qoutb dcrte que l'Islam n'existe plus de nos jours et que

    le nom de priode antcoranique (Jahiliyyah) est adapt toutes les situations

    actuelles et toutes les socits islamiques contemporaines. Ce qui est terrifiant

    dans le livre de Sayyed Qoutb, le leader du parti des 'Ikhwan, livre qui est

    disponible et en vente dans les pays arabes et musulmans tout comme en Europe

    et qui passe de main en main entre groupes des "Ikhwanou l-Mouslimoun"

    et leurs sympathisants, c'est qu'il n'a pas laiss un seul individu de l'humanit

    sans l'accuser de mcrance et d'apostasie, mme ceux qui font l'appel la prire

    du haut des minarets. Sa justification cela, c'est qu'ils ne se rvoltent pas contre

    les gouverneurs qui gouvernent avec une loi civile. On comprend le sisme

    intellectuel qu'une telle idologie peut provoquer chez un jeune, ignorant de

    l'Islam et socialement instable, qu'il soit dlinquant banlieusard ou tudiant

    l'universit.

    7) Parmi les grands prjudices et dangers qu'a soulevs Sayyed Qoutb, le leader

    du parti "Al-Ikhwanou l-Mouslimin", c'est qu'il a invit son groupe enlever les

    rnes du pouvoir aux gouvernements en place par la force. Il a aussi invit les

    populations la rvolte et renverser leurs gouvernements avec tout ce que cela

  • 23

    entrane de catastrophes, de destructions et de ruines comme ceci a maintenant

    lieu dans les pays arabes et non arabes.

    Les groupes du parti appel "Al-'Ikhwan Al-Mouslimin" sont fanatiques de leur

    leader Sayyed Qoutb malgr ce qu'il a vhicul d'hrsies et de dformations de

    la religion. Ce sont des groupes extrmistes, dangereux par leur recours au

    terrorisme et singuliers. Ces groupes sont des outils vritablement dmoniaques

    aux mains des ennemis de l'Islam qui les utilisent pour porter atteinte aux

    musulmans et aux pays arabes dans le but de les dtruire. Les ennemis de l'Islam

    utilisent ces groupes pour prsenter dans les mdia une image totalement

    dforme de l'Islam et pour casser l'minence de la religion que Dieu agre dans

    l'esprit de chaque individu et dans l'opinion mondiale.

    Les mdia se font le relai activiste de cette falsification en prsentant ces

    groupes de prtendus "Frres musulmans" comme des extrmistes "islamistes"

    ou des rebelles "musulmans". Or cecn'est pas la vrit mais un mensonge

    l'chelle internationale : Ce n'est pas l'Islam que ces groupes veulent mettre en

    place car ils en sont fondamentalement loigns. C'est bien Sayyed Qoutb qui

    leur a donn leur ligne de conduite et non l'Islam qui est absolument exempt de

    tout extrmisme et de toute injustice. Une tude dtaille de leur idologie et de

    leurs croyances permet de se faire une ide claire de qui est derrire eux. Leurs

    actes barbares, disperss et singuliers, immdiatement rpercuts par les mdia

    dans le monde entier ont fourni depuis trente ans une justification morale tous

    ceux qui veulent porter atteinte aux pays musulmans et l'Islam. D'autre part ces

    terroristes rendent les gens mcrants et se rendent licite leur sang et leurs

    femmes sans aucune raison lgale dans la Loi de l'Islam. Et par cela, entre autre,

    ils ne sont pas musulmans.

    Voil pourquoi celui qui tait leurs fausses prtentions et leurs hrsies s'est

    attribu ce qui est vrai propos des fils de 'Isra'il, eux qui ne s'interdisent pas le

    mal qui existe parmi eux. Allah ta^ala dit :

    [Sourat Al-Ma'idah / 78-79] ce qui signifie : "Allah a maudit ceux qui ont

    mcru parmi les fils de 'Isra'il par la parole de Dawoud et de ^Ia fils de

    Maryam, ceci parce qu'ils ont dsobi et pour leur injustice : ils ne

  • 24

    s'interdisaient pas le mal qu'ils faisaient, quelle mauvaise chose que ce

    qu'ils faisaient".

    Et l'une des plus grandes minences dans la science a dit : "Celui qui tait la

    vrit est un diable muet".

    La bonne croyance des musulmans

    La croyance en l'unicit de Allah ta^ala

    Allah ta^ala dit :

    [Sourat Ach-Choura /11] ce qui signifie : Rien n'est tel que Lui , c'est--dire que Allah tabaraka wa ta^ala n'a pas de ressemblance avec les cratures.

    Il a t rapport que les juifs taient venus au Prophte et lui ont dit :

    Mouhammad, dcris-nous ton Seigneur, Celui que tu adores . C'est alors que

    fut descendue par rvlation :

    [Sourat Al-'Ikhlas] ce qui signifie : Dis, Lui, Allah est unique, Allah est Celui

    dont toutes les cratures ont besoin et Qui n'a besoin de rien, Il ne provient

    pas de quelque chose et Il n'engendre pas et Il n'a aucun quivalent . Puis

    le Messager dAllah a dit :

    ce qui signifie : Ce sont des attributs de mon Seigneur ^azza wa jall .

  • 25

    Ces juifs avaient questionn par importunit et par moquerie et non par qute du

    savoir.

    Ceci indique que Allah ta^ala est qualifi par des attributs. Mais, tant donn

    qu'Il n'a pas ^azza wa jall de ressemblance avec les cratures, de mme, Ses

    attributs n'ont pas de ressemblance avec les attributs des cratures. Il est donc,

    ta^ala, qualifi de toute la perfection qui est digne de Lui et Il est exempt de toute imperfection s'agissant de Lui.

    Allah ta^ala dit :

    [Sourat An-Nahl / 60] ce qui signifie : Allah a les attributs qui ne sont pas

    pareils aux attributs d'autres que Lui . Ainsi, tout ce qui est autre que Allah

    est cr (et c'est l'ensemble de cet univers). Quant Allah ta^ala, Il est Lui seul

    th5c4_07 (Al-'Azaliyy) Celui Qui existe de toute ternit, pour Qui il n'y a pas de

    dbut. De mme, Ses attributs sont de toute ternit, exempts de dbut. Les

    attributs d'autres que Lui sont crs, ils changent d'un tat un autre. Mais il

    n'advient Allah ta^ala ni volution ni changement. C'est Lui ta^ala Qui fait

    changer et Il ne change pas. C'est Lui ta^ala Qui fait voluer et Il n'volue pas.

    L'tude des termes de ce tableau aide comprendre ce sujet qui compte parmi

    les sujets de la science de la croyance en l'unicit dAllah (at-tawhid) :

    Allah est ternel exempt de

    dbut, il n'y a pas de dbut

    s'agissant de Lui.

    Les cratures ont toutes un

    dbut, c'est Allah Qui les

    cre.

    Allah est ternel exempt de

    fin, il n'y a pas de fin

    s'agissant de Lui.

    L'anantissement est

    possible selon la raison pour

    toutes les cratures.

    Les attributs de Allah sont

    ternels exempts de dbut, il

    n'y a pas de dbut s'agissant

    d'eux. Les attributs de Allah

    sont ternels exempts de fin,

    ils ne s'anantissent pas.

    Les attributs des cratures

    sont crs. Ils ont un dbut et

    l'anantissement leur est

    possible.

    Les attributs de Allah ne

    changent pas, ne se

    transforment pas, ne se

    Les attributs des cratures

    changent, se transforment, se

    modifient et voluent d'un

  • 26

    modifient pas et n'voluent

    pas car cela fait partie des

    attributs des cratures.

    tat un autre car Allah les

    cre.

    Allah est le Crateur de

    l'univers et de ce qui s'y

    trouve. Il est le Crateur de

    la nuisance et de l'utilit. Il

    est le Crateur des actes des

    esclaves et leur Pourvoyeur.

    Les cratures ne crent ni

    nuisance ni profit. Elles ne

    crent aucun des actes.

    Ainsi, celui qui coupe une

    pomme ne peut pas la faire

    revenir son tat d'origine.

    Allah est unique, Il n'a pas

    d'associ. Il est unique de par

    Lui-mme, de par Ses

    attributs et de par Ses actes.

    Les cratures possdent des

    formes diverses et des

    couleurs varies. Mme les

    fruits d'une mme espce :

    certains sont acides et

    d'autres doux.

    Allah n'est pas un corps. Il

    n'a pas de dimensions. Il n'a

    pas d'endroit.

    Les cratures ont des

    dimensions et des endroits

    o elles sont tablies.

    Allah n'a pas besoin des

    cratures.

    Les cratures ont besoin de

    Qui les cre, elles ont besoin

    de Allah.

    Allah Lui seul mrite d'tre

    ador, il n'est de dieu que

    Lui.

    Les cratures ne mritent pas

    d'tre adores car elles sont

    impuissantes et ont besoin de

    Qui les cre.

    L'imam Al-Jounayd quAllah lui fasse misricorde a dit :

    La croyance en l'unicit [1] , c'est de faire l'absolue distinction entre

    (Al-Qadim) [2] et ce qui est entr en existence [3] .

    [1] at-tawhid.

    [2] Celui Qui est exempt de dbut c'est--dire (Al-'Azaliyy) l'ternel exempt de dbut .

  • 27

    [3] c'est--dire la crature.

    La croyance de vrit

    Allah ta^ala dit :

    [Sourat 'Ali ^Imran / 102] ce qui signifie : vous qui avez cru, craignez Allah d'une juste crainte et surtout ne mourrez qu'en tant musulmans .

    La religion de l'Islam : la religion de l'Islam est la religion de vrit, celle qui

    est confirme par la raison saine. C'est la religion qui convient toutes les

    poques et c'est la religion de tous les prophtes, de 'Adam le premier prophte,

    jusqu'au dernier d'entre eux Mouhammad, . Ce sont eux que Allah a envoys

    pour guider les gens vers le bien et la vertu, pour les amener la pit envers

    Allah ta^ala et les inciter s'attacher fermement cette religion jusqu' la fin de leur vie.

    La pit : la pit envers Allah s'atteint en accomplissant ce que Allah ta^ala a

    ordonn et en se gardant de commettre ce qu'Il a interdit. Celui qui applique cela

    est pieux. Le premier de ces devoirs est la connaissance de Allah ta^ala et de

    Son messager Mouhammad et la croyance ferme en cela.

    La prononciation des deux tmoignages : la foi n'est pas accepte par Allah en

    ce qui concerne le mcrant qui veut entrer en Islam tant qu'il n'a pas prononc

    les deux tmoignages. Quant au musulman, il lui est un devoir de les prononcer

    dans chaque prire pour que la prire soit valable.

    Les deux tmoignages sont : 'ach-hadou 'al-la 'ilaha 'il-la l-Lah wa 'ach-hadou

    'anna Mouhammadar-raoulou l-Lah, ce qui signifie : je tmoigne qu'il

    n'est de dieu que Allah et je tmoigne que Mouhammad est le messager de Allah

    .

    La signification des deux tmoignages : la signification de 'ach-hadou 'al-la

    'ilaha 'il-la l-Lah, c'est--dire : je tmoigne qu'il n'est de dieu que Allah est la

    suivante : je reconnais par ma langue et je crois fermement par mon cur que rien en vrit ne mrite l'adoration hormis Allah ta^ala Lui seul.

  • 28

    La signification de 'ach-hadou 'anna Mouhammadar- raoulou l-Lah, c'est--

    dire : je tmoigne que Mouhammad est le messager de Allah est la suivante : je

    reconnais par ma langue et je crois fermement par mon cur que notre matre Mouhammad fils de ^Abdou l-Lah est le messager de Allah pour toute la

    cration, tous les tres humains et tous les jinn, et qu'il a t vridique en tout ce qu'il a transmis de Allah ta^ala, afin qu'ils croient en sa Loi.

    Ce que l'on exprime par les deux tmoignages : c'est la ngation de la divinit

    pour tout autre que Allah et la confirmation de la divinit pour Allah ta^ala tout

    en reconnaissant le message de notre matre Mouhammad .

    Allah ta^ala dit :

    [sourat Al-Fath / 13] ce qui signifie : Celui qui ne croit pas en Allah et en

    Son messager, alors Nous avons prpar pour les mcrants un feu

    ardent .

    La croyance en l'unicit de Allah ta^ala

    Allah ta^ala dit :

    [Sourat Ach-Choura /11] ce qui signifie : Rien n'est tel que Lui , c'est--dire que Allah tabaraka wa ta^ala n'a pas de ressemblance avec les cratures.

    Il a t rapport que les juifs taient venus au Prophte et lui ont dit :

    Mouhammad, dcris-nous ton Seigneur, Celui que tu adores . C'est alors que fut descendue par rvlation :

    [Sourat Al-'Ikhlas] ce qui signifie : Dis, Lui, Allah est unique, Allah est Celui

    dont toutes les cratures ont besoin et Qui n'a besoin de rien, Il ne provient

    pas de quelque chose et Il n'engendre pas et Il n'a aucun quivalent . Puis

    le Messager dAllah a dit :

  • 29

    ce qui signifie : Ce sont des attributs de mon Seigneur ^azza wa jall .

    Ces juifs avaient questionn par importunit et par moquerie et non par qute du

    savoir.

    Ceci indique que Allah ta^ala est qualifi par des attributs. Mais, tant donn

    qu'Il n'a pas ^azza wa jall de ressemblance avec les cratures, de mme, Ses

    attributs n'ont pas de ressemblance avec les attributs des cratures. Il est donc,

    ta^ala, qualifi de toute la perfection qui est digne de Lui et Il est exempt de toute imperfection s'agissant de Lui.

    Allah ta^ala dit :

    [Sourat An-Nahl / 60] ce qui signifie : Allah a les attributs qui ne sont pas

    pareils aux attributs d'autres que Lui . Ainsi, tout ce qui est autre que Allah

    est cr (et c'est l'ensemble de cet univers). Quant Allah ta^ala, Il est Lui seul

    th5c4_07 (Al-'Azaliyy) Celui Qui existe de toute ternit, pour Qui il n'y a pas de

    dbut. De mme, Ses attributs sont de toute ternit, exempts de dbut. Les

    attributs d'autres que Lui sont crs, ils changent d'un tat un autre. Mais il

    n'advient Allah ta^ala ni volution ni changement. C'est Lui ta^ala Qui fait

    changer et Il ne change pas. C'est Lui ta^ala Qui fait voluer et Il n'volue pas.

    L'tude des termes de ce tableau aide comprendre ce sujet qui compte parmi

    les sujets de la science de la croyance en l'unicit de Allah (at-tawhid) :

    Allah est ternel exempt de

    dbut, il n'y a pas de dbut

    s'agissant de Lui.

    Les cratures ont toutes un

    dbut, c'est Allah Qui les

    cre.

    Allah est ternel exempt de

    fin, il n'y a pas de fin

    s'agissant de Lui.

    L'anantissement est

    possible selon la raison pour

    toutes les cratures.

    Les attributs de Allah sont

    ternels exempts de dbut, il

    n'y a pas de dbut s'agissant

    d'eux. Les attributs de Allah

    Les attributs des cratures

    sont crs. Ils ont un dbut et

    l'anantissement leur est

    possible.

  • 30

    sont ternels exempts de fin,

    ils ne s'anantissent pas.

    Les attributs de Allah ne

    changent pas, ne se

    transforment pas, ne se

    modifient pas et n'voluent

    pas car cela fait partie des

    attributs des cratures.

    Les attributs des cratures

    changent, se transforment, se

    modifient et voluent d'un

    tat un autre car Allah les

    cre.

    Allah est le Crateur de

    l'univers et de ce qui s'y

    trouve. Il est le Crateur de

    la nuisance et de l'utilit. Il

    est le Crateur des actes des

    esclaves et leur Pourvoyeur.

    Les cratures ne crent ni

    nuisance ni profit. Elles ne

    crent aucun des actes.

    Ainsi, celui qui coupe une

    pomme ne peut pas la faire

    revenir son tat d'origine.

    Allah est unique, Il n'a pas

    d'associ. Il est unique de par

    Lui-mme, de par Ses

    attributs et de par Ses actes.

    Les cratures possdent des

    formes diverses et des

    couleurs varies. Mme les

    fruits d'une mme espce :

    certains sont acides et

    d'autres doux.

    Allah n'est pas un corps. Il

    n'a pas de dimensions. Il n'a

    pas d'endroit.

    Les cratures ont des

    dimensions et des endroits

    o elles sont tablies.

    Allah n'a pas besoin des

    cratures.

    Les cratures ont besoin de

    Qui les cre, elles ont besoin

    de Allah.

    Allah Lui seul mrite d'tre

    ador, il n'est de dieu que

    Lui.

    Les cratures ne mritent pas

    d'tre adores car elles sont

    impuissantes et ont besoin de

    Qui les cre.

    L'imam Al-Jounayd quAllah lui fasse misricorde a dit :

    La croyance en l'unicit [1] , c'est de faire l'absolue distinction entre

    (Al-Qadim) [2] et ce qui est entr en existence [3] .

  • 31

    [1] at-tawhid.

    [2] Celui Qui est exempt de dbut c'est--dire (Al-'Azaliyy) l'ternel exempt de dbut .

    [3] c'est--dire la crature.

    Les attributs de Allah ta^ala

    Les savants ont dit qu'il est un devoir pour chaque personne responsable de

    connatre treize attributs de Allah ta^ala qui sont : l'existence, l'unicit,

    l'exemption de dbut, l'exemption de fin, le non-besoin, la puissance, la volont,

    la science, l'oue, la vue, la vie, la parole et la diffrence absolue avec ce qui

    entre en existence. L'explication en est la suivante :

    1 - L'existence : Il est un devoir de croire que Allah existe, il n'y a aucun doute

    sur Son existence ta^ala. Il existe sans endroit et Il n'est pas dpendant du temps.

    2 - L'unicit : Allah est unique, Il n'a pas d'associ, unique de par Lui-mme, de par Ses attributs et de par Ses actes.

    3 - L'exemption de dbut : Allah est ternel exempt de dbut, il n'y n'a pas de dbut Son existence. Il existe avant les cratures.

    4 - L'exemption de fin : Allah est ternel exempt de fin, il n'y pas de fin s'agissant de Lui. Il ne s'anantit pas et ne meurt pas.

    5 - Le non-besoin : Allah ta^ala n'a besoin d'aucune de Ses cratures et toutes les cratures ont besoin de Lui.

    6 - La puissance : Allah ta^ala est puissant sur toute chose.

    7 - La volont : C'est--dire le vouloir. Tout ce qui se passe dans cet univers

    advient par le vouloir dAllah.

    8 - La science : Allah sait toutes les choses avant qu'elles n'aient lieu.

    9 - L'oue : Allah ta^ala entend tout ce qui est audible sans oreille ni aucun autre organe.

  • 32

    10- La vue : Allah voit tout ce qui est visible sans pupille ni aucun autre organe.

    11- La vie : Allah est vivant sans me ni chair ni cur. Sa vie n'a pas de ressemblance avec la ntre. Il est vivant et ne meurt pas.

    12- La parole : Allah parle sans langue ni lvres ; Sa parole n'est pas une

    langue arabe ou autre, et Sa parole n'a pas de ressemblance avec le langage des

    hommes.

    13- La diffrence absolue avec ce qui est cr : Allah ta^ala n'a pas de

    ressemblance avec les cratures.

    Par le Nom de Allah, le Trs-Misricordieux, le Misricordieux

    La Parole de Allah n'est pas comme la parole des humains

    Louange Allah, Seigneur des Mondes et que Allah bnisse et lve en

    degr notre Matre Mouhammad et apaise ses craintes quant au sort de sa

    communaut.

    Il est un devoir de croire que Allah ^azza wa jall a l'attribut de la parole, qui est

    un attribut ternel, exempt de dbut et exempt de fin. Il parle par Son attribut par

    lequel Il ordonne, interdit, promet et avertit. Sa parole ^azza wa jall n'a aucune

    ressemblance avec la parole des humains.

    Ainsi Sa parole soubhanahou wa ta^ala n'est pas des lettres qui se suivent

    comme notre parole, et Il parle soubhanahou sans lettres ni voix, et sans langue

    ni lvres comme parlent les humains. Sa parole ^azza wa jall n'est pas une langue arabe ou autre.

    Allah ta^ala dit :

    ) (

    (Sourat An-Nia' / 164) ce qui signifie : "Et Allah a parl Moua

    assurment".

    Parmi les preuves des Gens de la Vrit Ahlou s-Sounnah wa l-Jama^ah que

    la parole de Allah ta^ala, Son attribut ternel exempt de dbut et exempt de

    fin, n'est pas comme la parole des cratures et n'est pas de lettres, ni de voix,

    ni une langue, il y a Sa parole :

  • 33

    ) (

    (Sourat Al-'An^am / 62) qui signifie : "Puis ils reviendront Allah, leur

    Seigneur vritable, Lui le jugement et Il est le plus rapide de ceux qui font

    rendre des comptes".

    Il a t rapport dans le hadith sr que le Messager dAllah a dit :

    )) ((

    ce qui signifie : "Il n'y aura aucun de vous sans que son Seigneur lui parle, et

    il n'y aura pas entre Lui et lui d'interprte".

    La signification de ce hadith honor, c'est que Allah au jour du jugement fera

    entendre tous les hommes et tous les jinn Sa parole qui n'est pas de lettre, de

    son, ni de langue. Alors Ses esclaves, de ce qu'ils entendront de la parole de

    Allah ^azza wa jall comprendront l'interrogation sur leurs intentions, leur

    croyance, leurs paroles et leurs actes parce que c'est Allah ta^ala Qui fera rendre

    des comptes aux esclaves au jour du jugement. Si Sa parole ^azza wa jall tait

    des lettres et des sons comme la parole des humains, cette exposition des actes

    aux esclaves durerait un temps trs long et Il serait le plus long de ceux qui font

    rendre des comptes et non le plus rapide d'entre eux comme Il nous l'a appris par

    Sa parole qui signifie : "Il est le plus rapide de ceux qui font rendre des

    comptes".

    C'est pour cela qu'il n'est pas possible, comme le disent les mouchabbihah, ceux

    qui assimilent Allah Ses cratures, que Sa parole ^azza wa jall soit des lettres

    qui se suivent, cres, advenant Son tre, Allah ^azza wa jall est exempt de cela.

    Si nous considrons les cratures et leur nombre, combien de temps elles ont

    vcu, nous voyons que Iblis lui seul jusqu' aujourd'hui, a vcu peut-tre cent

    mille ans et nous voyons que chaque individu de Ya'jouj et Majouj, tout comme

    cela a t rapport du Messager de Allah, ne meurt pas avant de voir mille de ses descendants.

    Ainsi les hommes et les jinn vont tous tre interrogs et auront tous des comptes

    rendre, ils rendront compte au jour du jugement des intentions, des croyances,

    des actes qu'ils ont faits et des paroles qu'ils ont dites. Or, Celui Qui les interroge

    et Qui leur fait rendre des comptes, c'est Allah ^azza wa jall. Si l'interrogatoire

    de Allah ta^ala se faisait avec une parole cre tout comme celle avec laquelle

    nous parlons nous autres humains, le jour du jugement prendrait alors un temps

    trs long, bien plus que cinquante mille ans. Or le jour du jugement et le jour de

  • 34

    l'exposition des actes dure cinquante mille ans conformment ce que Allah

    ^azza wa jall dit :

    ) (

    (sourat Al-Ma^arij / 4) ce qui signifie : "En un jour dont la dure est de cinquante mille ans".

    Il apparat ds lors clairement la vrit et ce qui est correct et clair pour ceux qui

    ont une raison, savoir que la parole de Allah ^azza wa jall qui est un attribut de

    Son tre, n'est pas de lettres, ni de voix, ni de sons, ni une langue arabe, ni

    aucune autre langue et que les livres descendus sur les prophtes, avec leurs

    langues diffrentes et leurs mots composs, prononcs par les cratures avec

    leurs langues et appris dans leurs curs, ces livres sont des expressions de l'attribut de la parole de Allah, qui est l'attribut de Allah ^azza wa jall, ces livres ne sont pas Son attribut mme, l'attribut de Allah ^azza wa jall.

    Ainsi, ces expressions qui existent dans les livres descendus sur les prophtes

    sont cres, et ce qu'elles expriment, savoir l'attribut de Allah ^azza wa jall,

    n'est pas cr mais est au contraire ternel exempt de dbut et n'est pas comme la

    parole des cratures. Quant Sa parole soubhanahou wa ta^ala :

    ) (

    (Sourat Yain / 82). La signification n'en est pas que Allah ^azza wa jall s'Il veut

    faire entrer quelque chose en existence prononce la lettre "kaf" et la lettre "noun"

    comme les prononcent les humains. Allah ta^ala est exempt du fait que Sa

    parole soit ainsi. Mais le sens de cette 'ayah honore, c'est que Allah soubhanah,

    s'Il veut de toute ternit faire entrer une chose en existence, cette chose entre

    dans l'instant que Allah sait qu'elle va exister sans que quiconque ne L'en

    empche ni ne Le retarde. Ainsi la cration des cratures est facile pour Allah

    ^azza wa jall, Celui Que rien ne rend incapable, tout comme l'un de nous dirait

    la parole : Sois. Celui qui a une difficult, c'est celui qui uvre grce des organes, mais Allah soubhanahou wa ta^ala n'est pas ainsi, parce que,

    soubhanah, Il n'a aucune ressemblance avec quoi que ce soit parmi Ses cratures. Allah ta^ala dit:

    ) (

    (Sourat Ach-Choura / 1) ce qui signifie : "Rien n'est tel que Lui et Il est Celui Qui entend

    et Qui voit".

  • 35

    LA CROYANCE DES PROPHETES, DES ANGES,

    DES SAINTS, ET DE TOUS LES MUSULMANS

    Allah ta^ala na aucun besoin d'autrui alors que nous, nous avons besoin de Allah. On ne peut pas se passer dAllah, pas mme une seconde. Allah ta^ala na pas besoin de Ses cratures ; si elles Lui obissent, cela ne Lui est pas utile et la

    dsobissance de Ses esclaves ne Lui est pas nuisible. Allah ta^ala notre

    Seigneur na pas besoin dun endroit dans lequel stablir ni dune localisation. Il nest pas un corps ni une substance lmentaire dont notre corps est compos.

    Sachez que le mouvement et limmobilit, le fait daller quelque part, dtre proche ou loin par la distance, le fait dtre en contact ou d'tre spar de quelque chose, le fait davoir un volume, une taille, une forme ou de remplir un espace, d'avoir une image, ou d'tre dans une direction ou d'un ct, tout cela est

    impossible en ce qui concerne Allah soubhanahou wa ta^ala car tout cela

    indique une limite, une fin est une quantit. Allah ta^ala cest Lui Qui a donn la taille, la quantit Ses cratures, ceci est donc impossible Son sujet. Sachez

    que tout ce que nous imaginons dans notre esprit comme par exemple la

    longueur, la profondeur, les couleurs, les formes, il est indispensable de croire

    que le Crateur du monde en est exempt. Ainsi, le comment est impossible Son

    sujet. Parce que Celui Qui na pas de semblable, il nest pas permis de dire : Comment est-Il ?. Celui Qui na pas de volume ni de quantit, il nest pas autoris de dire : Combien fait-Il ?. Celui Qui existe de toute ternit, on ne dit pas propos de Lui : Depuis quand a-t-Il exist ? ou De quoi est-Il cr ?. De mme Celui Qui na pas dendroit, on ne dit pas propos de Lui : O est-Il ?, parce que Celui Qui a cr lendroit, on ne dit pas propos de Lui : O est-Il ?. Celui Qui cr la forme, on ne dit pas propos de Lui : Comment est-Il ?, comme l'a dit notre matre ^Aliyy, que Allah lagre. Allah ta^ala, il lui est impossible davoir des besoins, Il est exempt des imperfections et des dfauts, Il est exempt des organes et des

    membres et Il est exempt des mouvements et de limmobilit. Il lui est impossible les limites et les fins et Il nest pas englob par les cieux et les terres, il lui est impossible les couleurs et le fait dtre en contact, et Il nest pas concern par lcoulement du temps. Il est exempt de toute imperfection, Il a la perfection absolue qui est digne de Lui et Il nest pas concern par les six directions comme le sont les cratures. Il existe et na pas de limite, Il a des attributs qui ne sont pas tels que ceux des cratures. Il nest pas imagin par les imaginations et on ne peut pas connatre la ralit dAllah car Il n'a pas de ressemblance avec les cratures. Il est Unique et na pas dassoci. Allah ta^ala et le crateur du monde entier, ce qui est dans les cieux et dans la terre. Il est le

    Tout-Puissant et ralise ce quIl veut. Il ny a pas d'avant Lui et ni d'aprs Lui, ni d'au-dessus de Lui ni d'en dessous de Lui et on ne dit pas quIl a une droite ou

  • 36

    une gauche, un devant ou un derrire ou quIl est compos de partie. Il existe de toute ternit avant lendroit, cest Lui Qui a cr le monde et le temps. Il nest pas spcifi par lendroit et nest pas conditionn par le temps et Il nest pas quelque chose de palpable, on ne peut ni Le saisir ni Le toucher. Tout ce qui est

    des caractristiques du corps est impossible au sujet dAllah. Tout ce qui est cit dans le Qouran et dans le hadith comme attribut pour Allah ta^ala est bien tel que cest mentionn mais possde une signification qui est digne de Allah ta^ala sans comment ni ressemblance avec les cratures. Il est interdit dinterprter les versets et les hadiths quivoques selon le sens qui vient communment

    lesprit. Celui qui le fait aura dmenti le Qouran et sera sorti de lunanimit de la communaut musulmane.

    Pour confirmation, nous citons la parole du Chaykh de lIslam, le Hafidh Al-Bayhaqiyy, que Allah lui accorde Sa misricorde, dans son livre Al-I^tiqadou wa l-Hidayah :

    Il faut connatre que l'istiwa de Allah nest pas interprt par le fait de se redresser aprs avoir t courb, ni par le fait de stablir dans un endroit ni de toucher quelque chose de Sa cration. On dit au contraire que Allah

    istawa ^ala l-^arch sans comment et sans endroit. D'autre part on ninterprte pas l'ityan qui est cit dans le Hadith par le dplacement dun endroit un autre. Le maji nest pas un mouvement et le nouzoul nest pas un dplacement. Son nafs nest pas un corps et son wajh nest pas un visage, Son yad nest pas un organe et son ^ayn nest pas un globe oculaire mais ce sont des attributs qui sont cits dans les textes et que l'on confirme tout en

    niant la ressemblance avec les cratures. Allah ta^ala dit :

    ) (

    [Sourat Ach-Choura / 11] ce qui signifie : "Rien n'est tel que Lui", de Sa

    parole :

    ) (

    [sourat Al-'Ikhlas / 4] ce qui signifie : "Et il n'a aucun quivalent" et de Sa

    parole ta^ala :

    ) (

    [sourat Maryam / 65] ce qui signifie : "Lui connais-tu un seul semblable ?!",

    c'est--dire : Il n'a assurment aucun semblable fin de citation de lImam Al-Bayhaqiyy.

  • 37

    C'est sur cette croyance qu'il y a lUnanimit des gens de Ahlou s-sounnah. Cette Unanimit est rapporte par An-Nawawiyy dans linterprtation du Sahih de Mouslim, tome 5 page 24, dition Darou l-Fikr, Beyrouth.

    "LImam Al-Qadi ^Iyad Al- Malikiyy a dit quil y a unanimit des musulmans, savants du fiqh, du Hadith et de la croyance et gens qui les

    suivent, que la signification du texte quivoque dans lequel est cit "Allah fi

    s-sama" nest pas comme il vient communment lesprit mais qu'on interprte ce verset par un autre sens que celui qui vient communment

    lesprit" fin de citation. C'est sur cette croyance qu'taient les savants de lIslam et les ocans de la science comme lImam Ibnou l-Jawziyy de lcole Hambalite qui dit dans son livre "Al-Moudhich", dition Darou l-Ji ?? page 134 : "On

    donne des exemples propos de celui qui a des semblables, alors comment

    dirait-on Son sujet "comment ?" alors que le comment Lui est impossible.

    Comment pourrait-on Limaginer et comment les raisons pourraient-elles Lui donner une limite ? Celui qui attribue Allah une ressemblance avec

    les cratures na pas connu Allah, celui qui donne Allah des semblables na pas cru en lUnicit de Allah, celui qui donne Allah une ressemblance avec les cratures na pas ador Allah. Celui qui attribue Allah une ressemblance avec les cratures une faible reflexion et celui qui nie

    lexistence ou les attributs de Allah est aveugle" fin de citation. Dans le livre "Al-Fatawa l-Hindiyyah" (les Fatwa Indiennes), tome 2 page 259, dition

    Maison de la Revivification du Patrimoine Arabe, il est dit ce qui signifie : "Celui qui attribue lendroit Allah ta^ala commet une mcrance"

    Dans le livre "Al-Minhajou l-Qawim" "la voie de droiture" qui est

    linterprtation de Ahmad Ibnou Hajar Al-Haytamiyy sur lintroduction de Al-Hadramiyyah la page 224, il dit :

    "Sache que Al-Qarafiyy et dautres ont rapport de la part de Ach-Chafi^iyy, de Malik, Ahmad et Abou Hanifah, que Allah les agre, quils dclarent mcrants ceux qui disent que Allah est dans une direction et ceux

    qui attribuent le corps Allah. Et ils sont vridiques en cela" fin de citation.

    On rapporte de lImam Ja^far As-Sadiq pour preuve de cela ce qui a t rapport par lImam Al-Qouchayriyy dans lintroduction de "Ar-Rialatou l-Qouchayriyyah". Il a dit que lImam Ja^far As-Sadiq a dit : "Celui qui prtend que Allah est dans quelque chose ou sur quelque chose ou de quelque chose

    a commis une mcrance, car s'Il tait dans quelque chose, il serait limit,

    s'Il tait sur quelque chose, il serait port et s'Il tait de quelque chose, il

  • 38

    serait cr". Cest la croyance vridique sur laquelle lUnanimit a galement t rapporte par lImam des deux Haram (territoires sacrs), de la Mecque et de Mdine, ^Abdou l-Malik Al-Jouwayniyy dans son livre "Al-Irchad". Il dit page 58 : "La croyance de tout les gens de la vrit, cest que Allah soubhanahou

    wa ta^ala est exempt du fait dtre dans un endroit ou dtre spcifi par une direction" fin de citation. Le grand Imam ^Abdou l-Qahir Ibnou Tahir At-

    Tamimiyy a dit dans son livre "La Diffrence entre les Groupes" page 333 :

    " Les gens de Ahlou s-sounnah sont unanimes que Allah nest pas contenu dans un endroit et nest pas concern par lcoulement du temps". LImam Al-Hafidh Abou l-Haan Al-Ach^ariyy, que Allah lagre, a dit dans son livre "An-Nawadir" : "Celui qui crot que Allah est un corps ne connat pas son

    seigneur et il est mcrant" De mme lImam Al-Moutawalliyy de lcole chafi^iyy a dit dans son livre "Al-Ghounyah" : "Celui qui attribue Allah ce

    dont Il est exempt par unanimit comme la couleur, le fait dtre en contact ou le fait d'tre spar est mcrant" fin de citation. [Rapport par An-

    Nawawiyy dans le livre "Rawdatou t-Talibin" tome 6 page 64 dition de

    Beyrouth]

    Le Chaykh des Chaykh soufi, le grand savant de la Tariqah et de la science de la

    religion lImam le Matre Ahmad Ar-Rifa^iyy Al-Kabir, que Allah lagre, a dit dans son livre "Al-Bourhanou l-Mouayyad" :

    "Lextrme limite de la connaissance que l'on peut avoir de Allah cest la croyance ferme en Son existence ta^ala sans comment et sans endroit".

    Le Chaykh ^Abdou l-Ghaniyy An-Naboulciyy la page 124 du livre "Al-Fathou

    r-Rabbani", a dit : "Celui qui crot que Allah remplie les cieux et la terre ou

    quIl est un corps assis sur le trne est mcrant mme sil prtend tre musulman".

    Les prdcesseurs et les successeurs sont unanimes sur le fait de croire que celui

    qui prtend quAllah est dans une direction est mcrant comme ceci a t explicitement dit par lImam Al-^Iraqiyy.

    Ceci a t galement dit par lImam Abou Hanifah, lImam Malik, Ach-Chafi^iyy, Abou l-Haan Al-Ach^ariyy et lImam Al-Baqil-laniyy comme ceci est rapport par Moulla ^Aliyy Al-Qari' dans le livre qui sappelle "Charhou l-Michkah" tome 3 page 300 dition Darou l-Fikr, les savants de lIslam prdcesseurs et successeurs ont tous t