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LE MAGAZINE DES PROFESSIONNELS DE LA LOGISTIQUE N°53 Coup d’oeil sur Transport & Logistics p.6 PRESTATIONS 75 % de dégâts en moins grâce au suivi des incidents p.32 TECHNOLOGIE MMM Business Media - Périodique bimestriel d’information • Supplément à TRUCK&Business 227 • Août-Septembre 2011 • Edition française Les chocolatiers s’emballent La collaboration horizontale dans le pharma et le chocolat p. 15 TOP 250 DE LA LOGISTIQUE : La nomenclature complète du secteur logistique IMMOBILIER p.24

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L E M A G A Z I N E D E S P R O F E S S I O N N E L S D E L A L O G I S T I Q U E

N°53

Coup d’oeil sur Transport & Logistics

p.6

PRESTATIONS

75 % de dégâts en moinsgrâce au suivi des incidents

p.32

TECHNOLOGIE

MMM

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Les chocolatiers s’emballentLa collaboration horizontaledans le pharma et le chocolat

p. 15

TOP 250 DE LA LOGISTIQUE :La nomenclature complètedu secteur logistique

IMMOBILIER

p.24

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MMM BUSINESS MEDIA sa/nvComplexe Arrobas Parc Artisanal 11-13 4671 BLEGNY-Barchon (Belgium)Phone: 00 32 (0)4 387 87 87 Fax: 00 32 (0)4 387 90 87 [email protected] www.mmm-businessmedia.com

EDITORIAL TEAMEditor in chief: Claude Yvens ([email protected]) Team: Peter Ooms (Final Editor), Michel Buckinx (Sens Unique), Luc de Smet, Hendrik De Spiegelaere, Erik Duckers (photographer),Arnaud Siquet (photographer), Michaël Vandamme, Luk Weyens

SALES & MARKETING TEAMSales Director: Marleen Neukermans ([email protected])Key Account Manager: Guy Stulens ([email protected])Sales assistants: Patricia Lavergne ([email protected]), Romina De Gregorio ([email protected])

Marketing: Kathleen Hubert ([email protected])

PRODUCTIONHead: Sonia Counet

EDITORDevelopment Director: Caroline ThonnonManaging Director: Thierry DegivesEditor/CEO: Jean-Marie Becker

SUBSCRIPTIONSwww.warehouseandlogistics.com/shopParc Artisanal 11-13 - 4671 BLEGNY-Barchon (Belgium)Phone: 00 32 (0)4 387 88 18Sophie Demeny ([email protected])

© Reproduction rights (texts, advertisements, pictures) reserved for allcountries. Received documents will not be returned. By submitting them, the author implicitly authorizes their publication.

EditoSommaire

DEMANDE CROISSANTEET PRIX STABLES

Immobilier

18 Dossier : Pas de norme Breeam belge

21 Dossier : L'immobilier suit la vague de

consolidation

24 TOP250 : Katoen Natie accentue son leadership

Prestations

Technologie

27 Review

28 HR : Des profils logistiques plus rares

30 Handling : Tous les réglages sur mesure

32 Management : 75% de dégâts en moins

34 Automatisation : Magasin ‘mono-allée’

04 Review

06 Transport & Logistics : Vers les 10.000 visiteurs

09 Transport & Logistics : Les nouveautés du Salon

12 Collaboration horizontale : UCB et Baxter :

transports en commun

15 Collaboration horizontale : Les chocolatiers

s'emballent

17 STEF-TFE à Madrid: Productivité maximale

par m2

Le secteur logistique a repris du poil de la bête. Les recrutements onttellement le vent en poupe qu’une pénurie est à craindre pour certainesfonctions (voir p.28). La location d’entrepôts va elle aussi bon train. Au 1er semestre 2011, Jones Lang Lasalle a enregistré un chiffre d’affaires plusde 2 fois supérieur à celui réalisé lors de la même période en 2010. On nepeut pas, il est vrai, oublier que 2010 a été une annus horribilis. DTZ parlemême d’un record pour le deuxième trimestre (p.21). Étonnamment, lesloyers ont quant à eux tendance à stagner. Les experts affirment même queles prix ont à peine augmenté ces dix dernières années.Une véritable aubaine pour les locataires, naturellement, qui réduisent ainsileurs dépenses en dépit d’une conjoncture favorable. Une réduction sansdoute indispensable afin de compenser les coûts salariaux élevés. Ce sontdonc les propriétaires des immeubles qui écopent… et développent unenette aversion au risque. Résultat : plus question de construire. On préfèreattendre la signature d’un contrat avant de bâtir.Il semble par ailleurs que les investissements s’orientent vers desconstructions plus durables (p.18), pour lesquelles il existe une véritabledemande : les acteurs internationaux expriment un engagement durable, quise traduit par l’utilisation d’entrepôts à l’avenant. Ils sont également prêts àen assumer les conséquences et à réaliser eux aussi des investissements,que devrait venir rentabiliser une réduction de la facture d’énergie.Ces entrepôts écologiques ne sont pas encore rentables pour lespropriétaires, qui tablent à terme sur une augmentation des loyers et unebaisse moins rapide de la valeur de l’immeuble.

“ Le loyer d’un immeuble logistique a à peine augmenté au cours desdernières années.”

Peter Ooms, éditeur responsable

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I Warehouse & Logistics 53

� WDP annonce le recrutement deMickaël Van Den Hauwe au poste de CFO.Il reprendra les tâches de l’actuel CEOJoost Uwents.

� Dans le cadre du projet d’étude« POWer.net – Planification etoptimalisation de réseaux de chaîne devaleur flexibles et globaux », AxxomSoftware AG analyse comment mettreen place des concepts améliorant laflexibilité des chaînes logistiques.

� Le prestataire logistique allemandDachser reprend les activitésd’entreposage et de distribution d’Unifine Food & Bake Ingredients enBelgique. Cette reprise concerne uncentre de distribution de 5.000 m²(6.000 emplacements de palettes) situéà Manage.

� Le centre de distribution européen du géant suédois de l’habillement H&M à Ghlin va déjà être agrandi peuaprès son inauguration (au début decette année).

� La Sicafi Intervest Offices &Warehouses a conclu un nouveau contratavec Nike Europe pour son site HerentalsLogistics 2. Le contrat porte surl’intégralité du tout nouvel espaced’entreposage de 20.270 m² et sur l’aileà bâtir de 20.270 m².

� Logistics In Wallonia a un nouveauprésident en la personne de Jean-MarcNizet, nouveau directeur d’AlstomTransport à Charleroi. Il succède à MichelVan Liefferinghe, chez Alstom commechez LiW.

Expresso REVIEW

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Peter Demuynck, chief commercial officer de Montea, tire la sonnette d’alarmeface au risque de pénurie d’espaces logistiques en Flandre. « Actuellement, il nenous reste plus qu’un petit entrepôt de 2.000 m² à louer. D’un côté, c’est unebonne nouvelle. Tout notre portefeuille (400.000 m²) est loué. Cela dit, lasituation pourrait s’avérer préjudiciable à long terme. En effet, si des clientsinternationaux souhaitent ouvrir rapidement un centre de distribution enFlandre, ils seront dans l’impossibilité de concrétiser leur projet par manqued’espace. Une situation dangereuse quand on sait que les Pays-Bas et la Francedisposent encore d’entrepôts. Actuellement, la Flandre construit trop peud’entrepôts pour la simple raison que les loyers sont trop faibles et que les prixdes terrains augmentent. De plus, les loyers d’espaces logistiques stagnentdepuis dix ans déjà, à l’inverse de ceux des commerces et des habitations. De ce fait, des investisseurs tels que Montea, mais aussi lespromoteurs ou les prestataires de services logistiques,n’ont aucun intérêt à construire. Entre collègues, on se ditsouvent que la cause latente à ce phénomène pourraitêtre le coût élevé des salaires en Belgique. Dans leursoffres à des clients internationaux, les prestataires deservices logistiques – nos clients – doivent compenserces salaires élevés par des loyers inférieurs. C’est tout àfait compréhensible, mais cela engendre un nivellementpar le bas des loyers et à terme, une pénurie des espaceslogistiques disponibles. »Il indique qu’il s’agit en première instance d’unproblème flamand. La situation n’est pas sigrave en Wallonie où les prix des terrains sontmoins chers. �

Risque de pénurie d’espaces logistiques

Peter Demuynck de Montea : « La Flandreconstruit trop peu de nouveaux entrepôts. »

Afin de satisfaire aux besoins de distribution de fabricants chinois de panneauxsolaires, Schenker sa vient d’accroître sa capacité logistique en mettant enservice un nouvel entrepôt de 4.900 m² dans le zoning industriel de MalinesNord. Dès le premier jour, le nouvel espace était entièrement occupé. �

DB Schenker augmente sa capacité de stockage

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PRESTATIONS Transport & Logistics 2011

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La précédente édition – en2 0 0 9 – a v a i t a t t i r é8.808 professionnels. De

quoi nourrir de nouvelles ambi-tions : « Nous faisons tout pourp o u v o i r a c c u e i l l i r c e10.000 ème v is i teur. P lus de600.000 invitations ont été en-voyées par la poste et via lesmédias, parallèlement aux ac-tions d’e-mailing. Nous avonsaussi sollicité et obtenu leconcours de nombreuses fédé-rations et associations du sec-teur logist ique. OTM, parexemple, tiendra sa journéemembres au salon, sur le thèmeGroene logistiek, zoete gedach-

te of bittere noodzaak? (logis-tique verte : perspective at-trayante ou dure nécessité ?).Parmi les autres organismesqui nous ont promis leur sou-tien, citons le Vlaams Instituutvan de Logistiek, le VIB, Pics,Febetra, l’UPTR, TLV, Alfaport,VEA et d’autres. Le programmede séminaires est confié àMMM, l’éditeur des magazinesspécialisés Truck & Business etWa r e h o u s e & L o g i s t i c s .D'autres médias dévoilerontégalement leurs initiativesdans les stands. Et pour attirerle public, il y aura la NationalForklift Competition », explique

John Barbier, marketing projectmanager d’easyFairs.Transport & Logistics n’est pasun inconnu dans le secteur. « Lesalon est le théâtre de nom-breux contacts et contrats.D’ailleurs, les exposants eux-mêmes ne reculent devant au-cun effort pour augmenter lafréquentation de leur stand grâ-ce aux activités les plus di-verses. Les visiteurs sont bienaccueillis : sur ce plan, le salontient à sa réputation. Transport& Logistics est devenu un clas-sique du genre. La crise n’a guè-re affecté le nombre d'expo-sants. Ils tenaient à être pré-sents, même s'il fallait pourcela, vu les circonstances, ré-duire quelque peu les frais liésaux stands. Aujourd’hui, nousconstatons que tout le monde aà nouveau répondu à l'appel,cette fois avec des stands plusvastes et mieux aménagés.

Voilà pourquoi toute la superfi-cie d'Antwerp Expo sera occu-pée du 20 au 22 septembre.Nous attendons cette annéedes visiteurs du nord de laFrance. Des entreprises ont ré-servé un stand collectif pour ymener une promotion conjoin-te et attirer l’attention sur leursliens avec la Belgique », décla-re Helen Mortier, exhibition ma-nager. Tous les acteurs traditionnelsdu secteur seront présents,ajoute-t-elle : les transporteurset les prestataires de serviceslogistiques, mais aussi lesports, les fournisseurs de maté-riel pour le secteur, les spécia-listes en immobilier, les concep-teurs de logiciels logistiques,etc. « Chacune de ces branchessera représentée par plusieursexposants. Nous accueilleronsaussi davantage de consultantset de cabinets HR. Pour moi,

L’organisateur de salons easyFairs l’annoncedéjà : toutes les salles d’Antwerp Expo seront

occupées par plus de 300 exposants à l’occasionde Transport & Logistics 2011. Va-t-on aussi

franchir la barre des 10.000 visiteurs ?

VERS LES 10.000 VISITEURS

Quand ? Du 20 au 21 septembre de 10 à 20 heuresOù ? Antwerp Expo, Jan VanRijswijcklaan 191, 2020 AntwerpenToute l’info sur www.transport-logistics.be

Le site de l’organisateur easyFairspermet au visiteur de préparer sonpassage. On peut y sélectionner lesstands à visiter sur un planpersonnalisé et imprimable. Quant àl'exposant, il dispose d'un minisitepour présenter son entreprise et sesproduits.

Au salon proprement dit, easyFairssera présent sous la forme d’unBusiness Point qui renseignera lesvisiteurs et informera les journalistes.

Transport & Logisticsen pratique

Les exposants ne reculent devantaucun effort pour attirer le publicgrâce aux activités les plusdiverses. Et les visiteurs sontchaleureusement accueillis.

Les exposants ne reculent devantaucun effort pour attirer le publicgrâce aux activités les plusdiverses. Et les visiteurs sontchaleureusement accueillis.

“ Les stands s'agrandissent à nouveau et sont plus attractifs." Helen MORTIER

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cela traduit la bonne santé dusecteur et ses perspectives po-sitives en termes de chiffre d'af-faires et d'emploi », poursuitHelen Mortier.« L’analyse du profil des visi-teurs de ces dernières annéesrévèle une augmentation dunombre d’étrangers », com-mente encore John Barbier. « Enparticulier des Hollandais. Lesfrancophones, en revanche, nese rendent pas massivement àAnvers. Heureusement pournous, organisateur, le salon ju-meau Prologistics se tiendral’an prochain à Brussels Expoles 26 et 27 septembre. »L’édition de cette année mettraen avant trois grands thèmes :multimodalité, écologie et sé-curité.

Peter Ooms

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Durant le salon, des présentations régulières se dérouleront dans un local fermé du Hall 3. MMM, l’éditeur de Truck & Business et de Warehouse & Logistics, se chargera de la programma -tion. Vous trouverez ci-joint la liste des intervenants et des thèmes abordés. Attention : ces informations vont encore évoluer après la mise sous presse de ce numéro. Avant de vousrendre au salon, consultez les dernières infos sur le site www.warehouseandlogistics.com.

MARDI 20/910.30-11.10 Transport & Logistiek Vlaanderen

Le transport routier en 2025: stagnation ou progrès ?Lode Verkinderen (Secrétaire Général - Transport en Logistiek Vlaanderen)

11.10-11.50 Promotie Binnenvaart VlaanderenComment la navigation intérieure s'arme-t-elle pour l'avenir ? Petra De Somere

11.50-12.30 Promotie Shortsea ShippingLa navigation intérieure, prête pour votre avenir Willy De Decker

12.30-13.30 Visite de l'expo13.30-14.10 SNCB Logistics

Le chemin de fer, base du transport multimodal Geert Pauwels, CEO - SNCB Logistics

14.20-15.00 Cargo Brussels Airport Piet Demunter, Cargo Business Unit Manager - The Brussels Airport Company

15.10-15.50 De Putter & CoAEO, un défi pour l'avenir Frank Gielen, Senior Consultant - De Putter & Co

16.00-16.40 FebetraLa taxe kilométrique i,ntelligente est-elle une idée intelligente?

Philippe Degraef , Directeur - Febetra16.50-17.30 OTM (sous réserves)

Coup de projecteur sur les chargeursNik Delmeire, Président - OTM, Belgian Shippers' Council

17.40-18.20 VEA L'expéditeur, architecte du transport Marc Huybrechts, Président - VEA

MERCREDI 21/910.30-11.10 Tri-Vizor

Alex Van Breedam (CEO - Tri-Vizor)11.10-11.50 DTZ Dirk Van Bulck11.50-12.30 MMM Business Media / Truck & Business

Transport Barometer 2/2011 : les résultats exclusifs Claude Yvens12.30-13.30 Drink Warehouse & Logistics13.30-14.10 Cross Tainer

The latest logistics developments in ChinaWallace Leung (CEO Greater China for CrossTainer Air & Sea Ltd)

14.20-15.00 SDV Logistique Internationale15.10-15.50 Descartes16.00-16.40 Goodman16.50-17.30 Phi Data

RFID &RTLS in logistics : more than a hype?Eric Cotmans (Business Development Manager RFID &RTLS)

17.40-18.20 Kühne + Nagel

JEUDI 22/910.30-11.10 VIB

Transporter moins d'air pour un transport plus vertKobe Naesens (Vice-Président Logistique)

11.10-11.50 VILLe projet de recherche Slow Logistics Rudi Bonneux

11.50-12.30 PICSLe Risk Management dans la Supply Chain Danny Boeykens, PICS Belgium

12.30-13.30 Visite de l'expo13.30-14.10 Young & Partners

NaviTrans, plus qu'un TMS!14.20-15.00 VUB, groupe de travail MOSI & POM Vlaams-Brabant

Transport intermodal : rencontre de l'offre et de la demande - Projet pilote"Vlaams-Brabant multimodaal"

Dr. Cathy Macharis, Professeur - groupe de travail MOSI de la VUB & Jacques Devos, Logistics Manager - POM Vlaams-Brabant

15.10-15.50 PHL HasseltOptimalisation via business process redesign

Joyce Coox & Heleen Beerden, PHL & Armand Storck, Dockx Logistics16.00-16.40 PICS Belgium

Optimalisation des proces et impact positif sur l'environnementBob Van Steenweghen, Trainer - PICS Belgium

16.50-17.40 Zetes Belgium17.40-18.20 VDAB

Transport & Logistics Seminars

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PRESTATIONS Transport & Logistics 2011

Pour nos lecteurs, les exposants de Transport &Logistics lèvent un coin du voile sur les produitset services qu'ils présenteront au salon.

LES NOUVEAUTÉS DU SALON

Jungheinrich : le concept total primeJungheinrich propose non seulement une gamme com-plète d'empileuses, d'élévateurs, de préparateurs decommande, d'engins de traction et de rayonnage, maisaussi des concepts totaux pour toute la logistique inter-ne, de la réception à l'expédition des marchandises. La firme conçoit et développe des magasins manuels,semi-automatiques ou entièrement automatisés tout enassurant l'intégration de systèmes et l'optimisation desprocessus. Le système de navigation Jungheinrich pourmagasins et le module de gestion de flotte collaborentavec le WMS pour garantir une organisation efficace etun rendement optimal du magasin.

Joris van Dijck : un nouveau mât pour les élévateursJoris Van Dijck présente les nouvelles versions de sesélévateurs électriques Cesab équipés du tout nouveaumât IMD (Intelligent Mast Design). Les engins dispo-sent désormais d'un mât triplex Full Free Lift permettantune visibilité intégrale.

Jungheinrich se concentre sur la gestion de tous les aspects du magasin.

Élévateur Cesabavec mât IMD.

SSI Schäfer : anti-corrosionSSI Schäfer développe et produit les casiers anti-corrosionIntercept. Ces bacs extrudés protègent les marchandises contreles dégâts dus à l'humidité et à la corrosion durant le transportterrestre ou maritime et le stockage. Le recours à la technolo-gie Intercept permet en outre une diminution des coûts de trai-tement et une protection maximale de l'environnement. Ces bacs spéciaux réutilisables s'avèrent aussi très efficaces enconditions d'utilisation extrêmes.

Den Doelder Pallets obtient son certificat PEFCLe fabricant de palettes Den Doelder Pallets d'Axel s'est vu décerner le certificat PEFC ("Programme for the Endorsment ofForest Certification", un célèbre label de préservation) pour laproduction de ses palettes en bois. Désormais, l'entreprisepeut fabriquer des palettes répondant à l'agrément PEFC. Ce dernier garantit que le produit provient de forêts gérées defaçon durable et écologique.

Bito : un bac pour charges ultra-lourdesBito propose un nouveau type de bac en plastique pour chargespesantes. Ces bacs de type SL mesurent 800 x 60 mm à la baseet peuvent contenir jusqu'à 500 kg. Le Bito-SL est nettementplus léger – et donc plus facile à manipuler –que les conteneurs en treillis etles bacs en acier, ce qui constitueun avantage indéniable.

Casiers et palettes

Bito-SL.

Ortec : des capacités de reporting étendues ORTEC Transport and Distribution (ORTEC TD), fournisseur d'une solution de pointe pour la planification, le suivi et la réali-sation de trajets, a apporté différentes améliorations et unenouvelle fonction majeure à son outil, notamment en matièrede reporting.

Hazgo : service ADRL'activité principale de Hazgo est la mise en conformité des expéditions de substances dangereuses en regard de la législa-tion en vigueur. Hazgo veille à ce que les envois répondent auxnormes et exigences imposées par l'IATA, l'ADR, l'IMCO ou laRID. La firme offre un package total comprenant des surembal-lages éventuels, l'étiquetage et la confection des documents detransport nécessaires. Le colis peut ensuite être transporté

Transport et management

Manutention

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sans souci tout en satisfaisant aux normes légales. Hazgo pro-pose aussi des services complémentaires de consultance enstockage, sécurité et aménagement d'entrepôts.

Cammaert : un nouveau tracteur Ecostralis Lors de Transport & Logistics2011, Cammaert Trucks pré-sentera son tracteur IvecoEcostralis. Avec ce modèle,IVECO commercialise désor-mais un tracteur combinantparfaitement l'écologie etl'économie.

SDV : l'Afrique et l'Asie se rapprochentSDV est un spécialiste en transports intercontinentaux versl'Asie et l'Afrique. SDV fait partie du groupe Bolloré - l'un desdix plus grands acteurs mondiaux du transport et de la logisti-que. La filiale SDV peut tabler sur de longues années d'expé-rience en matière de transports intercontinentaux par mer etpar air.

Young & Partners : de nouvelles fonctions pour NaviTransLe NaviTrans Graphical Plan Board, intégré à l'ordinateur debord, assure au planificateur une vision globale complète deson planning et lui donne accès à tous les moyens existantspour opérer ou corriger le tir de façon efficace. Le nouveau ser-veur PTV X intégré calcule le kilométrage et le temps de voyageescompté de façon dynamique et précise. Le suivi des anoma-lies n'avertit le planificateur que si une intervention est néces-saire. L'intégration de la fonction de cross-docking dans la der-nière version de NaviTrans RTC représente un nouveau progrèssignificatif. De fait, les avantages du cross-docking sontlégion : réduction des stocks, diminution des coûts detransport et de stockage, délais de rotation plus courts,abaissement de la marge d'erreur, meil-leur enregistrement et suivi améliorédes anomalies.

Transics : solutions de gestiond'actifs et de remorquesTX-Magellan optimise la planificationdes flottes et maximise l'usage des re-morques. Les nouvelles solutions télé-matiques embarquées complètent lesapplications Transics existantes pourune gestion de flotte optimale. Cet ac-teur européen lance sur le marché uneoffre complète de solutions efficacespour la gestion des flottes. Transics pré-sente aussi de nouveaux appareils, com-me le PDA Datalogic Elf.

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Iveco Ecostralis.

Le Datalogic Elf.

Nefab PackagingNefab Packaging est un fournisseur mondial de solu-tions d'emballage intégrales qui a racheté l'ex-groupePhilips Packaging Development à la fin 2010. La nouvel-le Clean Room ISO classe 5 offre la possibilité d'embal-ler des produits hors poussière et de livrer des emballa-ges de protection anti-poussière.

GC Advice : une formation pour chauffeursGC-Advice propose une gamme complète de formations dans lecadre du recyclage et de la compétence professionnelle deschauffeurs (poids lourds et autocaristes). L'employeur désireuxd'assurer la formation permanente de ses chauffeurs peuts'adresser à GC-Advice pour une formation en français commeen néerlandais. Toutes les sessions sont données au sein del'entreprise du client. De même, GC-Advice organise régulière-ment des formations tout public sur différents sites.

BCCL : mesure de la connaissanceBCCL est spécialisée dans la formation et le coaching en logisti-que et gestion de la chaîne d'approvisionnement. Dans le cad-re du Salon, les visiteurs et exposants peuvent découvrir l'outilinternet IKM (International Knowledge Measurement), utilisépour la gestion des formations, la sélection et le recrutement,ainsi que la certification. Les visiteurs pourront même s'essayerà un test logistique.

Formation et consultance

Goodman : un site d'entreposage de qualité Goodman est une immobilière intégrée qui possède,développe et gère des sites industriels en Europe, auRoyaume-Uni et dans la zone Asie-Pacifique. Goodmana récemment lancé la construction d'un entrepôt de25.500 m² à Puurs pour Duvel Moortgat. Ce projet pré-voit un entrepôt ultramoderne de 21.329 m², une mez-zanine de 3.840 m² et 378 m² d'espace de bureaux etde locaux sociaux.

Immobilier

L'entrepôt Duvel Moortgat à Puurs.

Emballage

PRESTATIONS Transport & Logistics 2011

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PRESTATIONS Collaboration honrizontale

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Trivizor est chargé d’or-chestrer la collaborationentre les deux entre-

pr ises pharmaceutiques.« Nous avons conclu un accordmultilatéral qui doit jouer àl'avantage des deux affré-teurs », explique Alex VanBreedam, CEO de Trivizor. « Ils’agit en premier lieu de réali-ser des économies de coûts,mais aussi d’améliorer le ser-vice. En prime, nous pouvonscompter sur des retombéespositives en termes d’émis-sions de CO2. Nos transports

vers l’Europe centrale doiventgénérer des économies decoûts à deux chiffres. Quantaux émissions de CO2, elles se-ront diminuées de plus de 50%grâce au recours au transportferroviaire entre Genk etOradea, en Roumanie. Dansnotre rôle d’orchestrateur,nous nous chargeons à la foisdu regroupement géogra-phique des envois et de la syn-chronisation. »Le camion d’Essers se rendd’abord au centre de distribu-tion d’UCB, à Braine-l’Alleud,pour enlever 6 à 12 palettesempilables. De là, il met le capsur Lessines, où une trentainede palettes Baxter viennentcompléter le conteneur. Le vé-hicule gagne ensuite le termi-nal ferroviaire de Genk pourprendre le train de 19 heuresvers la Roumanie. Parvenu àOradea, le conteneur descend

du train pour reprendre lacesur un camion Essers qui assu-re l'approvisionnement dequelque 70 distributeurs lo-caux d'UCB et Baxter. Duranttout le voyage, le conteneurest climatisé entre 15 et 25 de-grés.

L'union fait la capacité de transport« Le plus important pour nous,c'est que la qualité du servicea fortement progressé, ajouteMarc Mostinckx, head of glo-b a l L o g i s t i c s d ’ U C B .Auparavant, nous ne dépas-sions pas un transport parmois. Aujourd’hui, nous pou-vons expédier des palettestous les quinze jours. Il est vraique les économies sont bienréelles, mais nous devons re-lativiser : ces envois n’occu-pent qu’une petite place dansl’ensemble de nos transports.

UCB et Baxter ont décidé d’organiserconjointement leurs transports à destination de

la Roumanie, de la Hongrie et de la Bulgarie.L’organisation – du planning à la facturation –

est confiée à Trivizor, tandis que H. Essersapporte son savoir-faire intermodal et sa

capacité ferroviaire-routière.

TRANSPORTS EN COMMUN POUR UCB

“ Dans notre rôle d’orchestrateur, nous nous chargeons à la fois duregroupement géographique des envois et de la synchronisation.”

Le camion de Essers quitteOradea pour se rendrevers sept distributeurs

locaux de Baxter et UCB.

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Mais c’était ce que nous vou-lions : commencer petit, dansune région où il n’est pas faci-le d'organiser un bon service.Nous avons fait un très beaupas en avant. Avec la nouvellerégularité des livraisons, ledistributeur local peut enmême temps réduire son stockde sécurité et mieux servir lepatient. Et c’est bien là le butfinal, n’est-ce pas ? La réduc-tion des émissions de CO2 estégalement importante dans lecadre de nos efforts globauxen matière de responsabilitésociale. »Chez Baxter aussi, on appréciel’amélioration du service.Ludovic Ménédème, directortransport & distribution ser-v ices E M E A, commente :« Nous avions déjà un trans-port régulier vers la Roumanie,mais l’augmentation de la fré-quence nous offre plus de sou-

plesse au niveau du timing desdéparts. Simultanément, legroupage favorise l'optimisa-tion du chargement : à pré-s e n t , l e c o n t e n e u r p a r tp r e s q u e t o u j o u r s p l e i n .Comme UCB, Baxter se fixe desobjectifs explicites en matièrede transports plus verts : des65% actuels, nous devonspasser rapidement à 75%. Ceprojet multimodal y contribue-ra. Notre partenaire répond àun impératif essentiel en utili-sant ses propres véhicules eten nous garantissant la dispo-nibilité des camions. »Il a fallu 6 mois pour mettre lacollaboration au point. « Nousavons commencé modeste-ment avec cet itinéraire rou-main. Simple à gérer, le projetest une réussite. Entre-temps,nous avons aussi lancé destransports par camion vers laHongrie et la Bulgarie. Nous

cherchons déjà un expéditeurdésireux de se joindre au pro-jet pour couvrir éventuelle-ment d’autres régions. Je suissûr que nous pouvons comp-ter sur de nouvelles écono-mies et renforcer encore notreefficacité », poursuit Alex VanBreedam.

Bénéfices partagésLe gain d’efficience et la répar-tition du bénéfice se calculentsur base du prix que les deuxpartenaires auraient dû payerséparément s’ils n’avaient pasuni leurs efforts. « Dans cegenre de situation, l’économiede coût s'explique pour UCBpar le passage du tarif stan-dard de groupage à un prix‘conteneur plein’ . Baxter profitait déjà de ces condi-tions, mais grâce à une répar-tition intelligente et neutre dubénéfice, toutes les parties

sont motivées pour travaillerensemble » , est ime A lexVan Breedam. Le partage des charges et pro-duits du projet se fait suivantdes paramètres prédéfinis.Trivizor a fait appel à des juristes pour mettre au pointcette formule inédite. « Unecollaboration du genre n'a riend'évident pour des entreprisesqui opèrent dans le même sec-teur. Nous avons dû élaborerun contrat multilatéral spécial,conforme aux règles anti-trusts. La transparence y occu-pe une large place, mais certaines données sont acces-sibles au seul orchestrateur. »

Peter Ooms

Warehouse & Logistics 53 I 13

Ivo Marechal, CEO de H. Essers, est ravi de participer auprojet. « Cela s’inscrit parfaitement dans notre structure.Nous travaillons déjà beaucoup avec l’Europe centrale.Garantir la capacité requise ne nous pose pas de problème.Nous voyons là un service supplémentaire pour Baxter etUCB, qui sont déjà nos clients. Dans quelle mesure le projet innove-t-il ? « N’oublions pasque la collaboration dans l'industrie pharmaceutique sur leplan du transport est récente. Il y a trois ans qu’Esserspropose un programme spécifique à ce secteur. Les résultatssont au rendez-vous : nous en tirons un chiffre d’affaires de30 millions d’euros. Ce qui est nouveau, c’est la collaborationhorizontale entre les affréteurs et le recours à unorchestrateur indépendant comme Trivizor. Mais chez Essers,ce projet reste strictement séparé de la divisionpharmaceutique : il fait partie de notre stratégie Cargo East-EU. En tant que transporteur, nous avons naturellementnotre vision des choses : le groupage n'est rien d'autre qu'untransport combiné vers certaines destinations, assuré parl'entreprise de transport elle-même. Cette activité n'est pasnouvelle pour nous. Ce qui importe à nos yeux, c’est de voircomment vont évoluer les relations entre clients,transporteurs et nouveaux acteurs tels que Trivizor », conclutIvo Marechal.

Essers

B ET BAXTER

Le projet a été récompensé par le « 2011European Supply Chain Distinction Award for

Innovation » à Berlin. De gauche à droite :Marc Mostinckx (UCB), Sven Verstrepen

(Trivizor) et Ludovic Ménédème (Baxter).

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La stratégie consistant àutiliser un seul centre dedistribution pour les acti-

vités de plusieurs chocolatiersvisait à regrouper de plusgrands volumes afin d’exploi-ter au maximum les investisse-ments existants en lignes deconditionnement. Il en résulteune ba isse du coût pourHessenatie Logistics, ce quipeut également avoir un im-pact positif sur les clients.À terme, cela permettrait parexemple l’automatisation detâches complémentaires. À cetégard, l’on a d’abord pensé àdes robots d’emballage. ErwinDe Pooter, manager strategics a l e s c h e z H e s s e n a t i eLogistics : « Mais il s’agit d’uninvestissement très coûteuxpour lequel nous devons êtrecertains de disposer d’assezgrands volumes. Ce n’est pasencore le cas. »E n t re t e m p s , H e s s e n a t i e

Logistics a été reprise par H.Essers. Gert Bervoets, generalmanager logistics d’Essers : «Nous considérons les chocola-tiers belges comme un seg-ment de marché très intéres-sant, à fort potentiel. » C’est unsecteur avide de solutionspour remédier aux coûts éle-vés de l’emballage, du condi-tionnement et du transportdes gourmandises luxueuses.« Le réseau existant d’Esserspeut nous aider. Un train relie4x par semaine Genk et la villed’Oradea en Roumanie. Nousp o u r r i o n s y i n s t a l l e r u n 2ème centre d’emballage dechocolat dans notre entrepôte x i s t a n t . N o u s s o m m e sd’ailleurs en discussion avecun client très intéressé. Un as-pect important : Essers dispo-se déjà du matériel appropriépour les transports sous tem-pérature dirigée. Nous l’utili-sons déjà lors des transports

pour l’industrie pharmaceu-tique. Vu les salaires moinsélevés en Roumanie, nouspourrions également y organi-ser l’emballage manuel »,conclut Gert Bervoets.Mais les projets d’Essers nes’arrêtent pas là. « Un grandnombre de chocolatiers belgesaimeraient beaucoup s’im-planter en Chine. C’est pour-quoi nous pourrions à termeenvisager d’installer une pla-teforme sur place, où les acti-vités pick & pack et le stocka-ge seraient organisés. Les pra-lines seraient transportées envrac depuis la Belgique alorsque le matériel d’emballageproviendrait déjà en grandepartie de Chine. Cette platefor-me chinoise pourrait desservirune grande partie du marchéasiatique », explique Erwin DePooter.

Peter Ooms

Lorsque HessenatieLogistics reprit les

activités deconditionnement et de

logistique de Godivadans son centre de

distribution àKampenhout, l’idée fut

d’emblée dedévelopper uneplateforme qui

accueillerait égalementd’autres chocolatiers.Une idée entre-temps

devenue réalité avecl’arrivée de 2 nouveaux

chocolatiers.

LES CHOCOLATIERS S'EMBALLENT

1. Essers envisage la création d’une plateforme pourle chocolat en Chine où l'emballage et le stockage

seraient organisés.

2. Le pick & pack est assuré par des personnes d’unatelier protégé détachées au CD.

2.

En août 2010, Godiva acédé la totalité de sachaîne deconditionnement et lachaîne logistique àHessenatie Logistics.Dans le CD deKampenhout, les pralinessont emballées à la mainet préparées pourexpédition vers desmagasins partout dans lemonde. Cette activité depick & pack estprincipalement réaliséepar 80 à 140 personnesd’un atelier protégé quifonctionne sous formed’enclave sous lasupervision deresponsables deHessenatie Logistics. Lorsdes pics saisonniers, ellessont aidées par desemballeurs issus ducircuit de travail régulier.

Godiva

PRESTATIONS Collaboration horizontale

“ Ce secteur est avidede solutions pourremédier aux coûtsélevés de l’emballage,du conditionnement et du transport.”

1.

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REPORTAGE STEF-TFE à Madrid

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L’Espagne est le troisièmemarché de ST E F-TF E,après la France et l’Italie.

Malgré les soubresauts écono-miques que le pays a connus,le groupe français croit beau-coup à son développement enpéninsule ibérique et vient d’yinaugurer une plate-forme dé-diée à la logistique et au trans-port qui vient parfaire sonmaillage du territoire.

Picking en mezzaninesLe site regroupe trois zonesmaintenues à différentes tem-pératures pour proposer unensemble de prestations com-plètes aux industriels agro-ali-mentaires et au secteur de la

distribution : une zone ‘surge-lés’ (-25°C, 2500 m2, 6000 em-placements-palette, hauteurde 13.5 m), une zone à tempé-rature positive (2°C, 47000 m3,8900 emplacements-palette,hauteur de 12.5 m) et une zonede cross-docking à températu-re positive (2°C, 5750 m2,40 portes). La plate-formecombine donc une fonction deramasse (auprès des produc-teurs locaux), de groupage, dehub national et de logis-tique/distribution pour lagrande distribution et la res-tauration hors domicile.Le s i t e p o u r r a i t e n c o r es’étendre, mais c’est à l’inté-rieur même du bâtiment queplusieurs innovations permet-tent d’augmenter la producti-vité du m2 construit. Ainsi,dans la zone à température po-sitive, le picking s’effectue auniveau du sol, mais peut aussis’effectuer au niveau le plusélevé si la rotation des pro-duits l’exige.

La zone ‘surgelé’, elle, estéquipée sur la moitié de sa sur-face de racks mobiles et surl’autre moitié de quatre ni-veaux de mezzanines qui per-mettent d’organiser le pickingsur plusieurs niveaux à la fois,le tout piloté par commandevocale de manière à toujourslaisser les deux mains libresaux opérateurs. Quant à lazone de cross-docking, elle estconstruite avec une hauteurtotale de 14 mètres, mais n’enutilise que 6 pour l’instant grâ-ce à un plafond mobile.Des solutions qui permettentd’optimaliser un investisse-ment toujours spectaculaire,puisqu’à 1800 EUR/m2, un en-trepôt de ce type coûte aussicher qu’un appartement aucentre de Paris… et s’amortitsur des durées beaucoup pluslongues qu’un entrepôt sectraditionnel.

Claude Yvens

Le groupe françaisSTEF-TFE poursuit une

stratégie dedéveloppement

ambitieuse dans lalogistique du froid en

Europe. Dernierexemple en date : sanouvelle plate-forme

de Madrid, récemmentinaugurée et à la

pointe de latechnologie de

refroidissement… et del’utilisation dessurfaces bâties.

PRODUCTIVITÉ MAXIMALE PAR M2

La zone de cross-docking est installéedans une aile de 14 mètres de haut,mais n’en utilise que 6 grâce à unplafond mobile.

“ STEF TFE peutorganiser le pickingsimultanément à différentsniveaux.”

Neuf mois ont été nécessaires à la construction du nouveausite, qui intègre les dernières techniques du froid industriel : - Stockage de l’énergie frigorifique au moyen de nodules

eutectiques. Ce sont ainsi plus de 300 kW de froid à -12°Cqui peuvent être restitués sur une durée de 6 à 8 heures,permettant au site d’économiser 25 % de sa consommationaux heures de pointe de consommation.

- Utilisation de l’ammoniac et d’eau glycolée pour la créationde froid positif et d’ammoniac pompé pour la création defroid négatif.

STEF TFE teste par ailleurs d’autres techniques de froidcomme l’azote ou le CO2, ce qui est techniquement réalisablemais se heurte toujours à des obstacles de sécurité en cas derefroidissement direct.

Des techniques de réfrigération à la pointe

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WDP est le 1er à avoir ob-t e n u u n c e r t i f i c a tBreeam pour un bâti-

ment logistique sur le continenteuropéen (hors Royaume-Unidonc). Il s’agit d’un bâtimentdurable pour Kühne + Nagel àTilburg réalisé avec la collabo-ration de l’entreprise généraleVerelst. Grâce à leur rôle depionnier, les 2 entreprisesbelges ont reçu beaucoup dedemandes pour des projets cer-tifiés de ce type aux Pays-Bas,alors qu’en Belgique, ce type demarché n’en est toujours qu’àl’état d’embryon. « Pourquoi

d’abord aux Pays-Bas ? Parceque la norme Breeam anglaisey a rapidement été traduitedans une version néerlandaisepropre : Breeam-NL. Dans lespays où il n’existe pas de normed’application locale, il faut ap-pliquer le standard BreeamInternational, qui est encoretrès ‘british’. Un programme lo-giciel y est par exemple exigépour mesurer la prestationénergétique. En Belgique, ilsemble que personne n’ait ja-mais utilisé cela. Une normebelge pourrait éviter de telsé c u e i l s » , d é c l a r e B r u n o

Robberechts, directeur tech-nique de WDP.Stefan van Uffelen, directeur deDutch Green Building Council,est à la base de la traduction dece qui allait devenir la normeBreeam-NL. « Aux Pays-Bas,18 projets ont déjà été certifiés,dont 5 concernant des bâti-ments logistiques.Actuellement (mi-juillet 2011),une petite centaine de projetsvisent, aux Pays-Bas, à obtenirun certificat Breeam. Sur lecontinent européen, nousvoyons des Breeam Councilsdans une vingtaine de pays. L a B e l g i q u e r e s t e , a v e cl’Allemagne et quelques autrespays, une exception. Je préfére-rais voir davantage de collabo-ration car nous pourrions ainsicomprimer les coûts. »

Pionniers« Début de l’an prochain, nousl a n c e r o n s p e u t - ê t r e l aconstruction de notre 1er maga-

sin Breeam en Belgique. Mais ilsera en effet certifié selon lanorme internationale. Ce quin’est pas une situation idéale »,précise B. Robberechts.Toute la stratégie de WDP repo-se sur la conviction que les bâ-timents durables sont mieux ar-més à long terme contre lesbaisses de prix et qu’ils peuventmême générer un meilleur prixde location. C’est pourquoi cet-te sicaf immobilière investit de-puis longtemps déjà dans desmagasins de ce type et dans desimmeubles semi-industrielsqui mettent l’accent sur laconsommation d’énergie.« Notre stratégie s’applique auxgrandes entreprises internatio-nales qui veulent se profilercomme durables vis-à-vis deleurs consommateurs. C’estpour cela que les magasins doi-vent aussi répondre à ces at-tentes et, de plus en plus sou-vent, ce certificat est exigé.WDP a donc adopter comme

Aux Pays-Bas, plusieurs bâtiments logistiquesont été certifiés selon la norme Breeam portant

sur la durabilité. Les premiers d’entre eux ont étéconstruits à l’initiative du Belge WDP parl’entrepreneur Verelst, belge lui aussi. En

Belgique toutefois, ces entreprises ne possèdentpas encore de bâtiments logistiques bénéficiant

d’un tel certificat.

PAS DE NORME BREEAM BELGE

“ En ce moment, une centaine de projetsBreeam sont en cours aux Pays-Bas.”

1. 2.

DOSSIER IMMOBILIER Normes

1. Les docks de l’entrepôt de Kühne + Nagel doiventveiller à une meilleure étanchéité à l’air pendant leschargements et déchargements.

2. Notre stratégie s’applique aux grandes entreprisesinternationales qui veulent se profiler comme durablesvis-à-vis de leurs consommateurs.

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principe de certifier tous lesnouveaux bâtiments, à condi-tion qu’ils aient une taille suffi-sante ou – pour les magasinsplus modestes – que le locatai-re participe au surcoût », ajou-te B. Robberechts.

Le projet deconstruction« Il est très important d’exami-ner, dès le début du projet, l’im-pact de Breeam. C’est ainsi qu’ily a des points à gagner pour leredéveloppement de terrainspollués. Il faut également éta-blir un ‘baseline status’ de lafaune et flore présente. Celapeut être utile pour, par la sui-te, prendre des mesures com-pensatoires : plantations sup-plémentaires, abris pour oi-seaux ou chauve-souris parexemple. Il est également im-portant que le maître d’œuvrebénéficie de l’entière collabora-tion de l’entrepreneur. Il fautêtre particulièrement attentifs

pendant la période de construc-tion elle-même. Les entrepre-neurs doivent bien scinder lesdéchets de chantier et les in-ventorier. S’ils ne le font pascorrectement, le score peutbaisser considérablement », ditB. Robberechts.Kurt Geens, managing directorde Verelst : « Nous avons été im-pliqués dans le 1er bâtiment lo-gistique certifié Breeam pourKühne + Nagel à Tulburg, auxPays-Bas. Pour l’entrepreneur,la principale difficulté consisteà découvrir l’origine des maté-riaux de construction et à lesdocumenter. C’est ainsi parexemple que le bois utilisé surle chantier, même pour les cof-frages et les soutiens, doit dis-poser du cer t i f icat ForestStewardship Council. Nousvoyons cela avec nos fournis-seurs, mais la plupart d’entreeux tombent de leur chaisequand on leur demande deschoses pareilles. Il a donc fallu

batailler ferme pour que toutsoit en ordre. Et ceci demandetoute une administration.Deuxièmement, les règlesBreeam ont un impact sur lagestion du chantier lui-même.Comme on l’a dit, les déchetsdoivent être triés, mais la règleprescrit que les conteneurs doi-vent avoir une place définie surle chantier. Nous avons toute-fois l’habitude de déménagerles conteneurs en fonction del’évolution du chantier, afin degagner du temps. Ceci peutdonc aller à l’encontre de l’exi-gence de la plupart des don-neurs d’ordre qui veulent quel’on travaille aussi vite que pos-sible. »

Seulement pour les grands magasinsCe travail administratif supplé-mentaire est un élément quiaugmente le prix d’un bâtimentcertifié Breeam par rapport à unbâtiment classique. « Mais l’au-

dit et le certificat eux-mêmescoûtent aussi de l’argent. Enoutre, des études, tests etcontrôles doivent être effec-tués, et le coût grimpe encoreavec l’intervention d’experts.Nous comptons sur un surcoûtd’environ 100.000 EUR et à cemoment-là, le bâtiment lui-même n’est pas encore optimi-sé. Il faut y ajouter l’équipe-ment de compteurs énergé-tiques, l’éclairage économique,une meilleure isolation, la récu-pération d’eau de pluie, etc. Cespremiers 100.000 EUR sont enoutre indépendants de la tailledu bâtiment. C’est aussi la rai-son pour laquelle la décision aété prise de ne certifier que lesgrands entrepôts. Dans le casde bâtiments plus modestes, ilest impossible de récupérer lescoûts. »

Peter Ooms

Le bâtiment de Ter Beke à Wijchen près de Nimègue a obtenu la cote Breeam Very Good.

Breeam signifie Building Research Establishment EnvironmentalAssessment Method et c’est aussi le nom du certificat qui juge desprestations environnementales d’un bâtiment tout au long de soncycle de vie. La norme se concentre sur pas moins de 9 catégoriesavec, chaque fois, sa propre pondération : management (12 %), santé et bien-être (15 %), énergie (19 %), transport (8 %), eau (6 %),matériaux (12,5 %), déchets (7,5 %), occupation du sol et écologie (10 %) et pollution (10 %). Dans la pratique, le maître d’œuvre doitétablir un dossier avec toutes les actions pour ces 9 catégories. Ceci est ensuite contrôlé par un assesseur neutre qui vient aussi surplace pour voir si tout se déroule bien.

Qu’est-ce que Breeam ?

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Les grandes organisationsinternationales propo-sent leurs services aux

quatre coins du monde et en-tendent elles-mêmes bénéfi-cier d’un service comparabledans tous les pays où elless’installent. Les agents et pro-

moteurs de projet immobiliersdoivent suivre cette tendance.Vincent Querton, CEO de JLLBelgique et Luxembourg:“Nous avons récemment signéun contrat avec UCB en vertuduquel nous assurons les ser-vices immobiliers du groupe

en Belgique, en France et auxÉtats-Unis. Jones Lang Lasallesouhaite faire partie des té-nors dans toutes ces régions etdans les différents secteurs.Cela signifie être numéro 1 ou2 et, si ce n’est pas le cas, avoirune perspective d’améliorerrapidement cette position.L’acquisition de King Sturges’inscrit dans cette philoso-phie.”Peter Schuijlenburg, CEO dePrologis Benelux, tient despropos similaires. “En acqué-rant AMB, nous sommes deve-nus le numéro un mondial de l’immobilier industriel,

avec une présence marquéesur trois continents. Nous sui-vons à cet égard de grosclients, tels que DHL, Kühne +Nagel ou Schenker, qui veulentêtre présents aux quatre coinsdu monde et comptent partoutsur un service similaire. Il fautconnaître leurs façons de tra-vailler et leur faire savoir pare x e m p l e c o m m e n t s o n tconçus nos immeubles.”Dans ce contexte, c’est surtoutl’Asie – et en particulier laChine – qui fait figure de mar-ché de croissance. “La deman-de en infrastructures logis-tiques modernes est considé-

Dans le secteur de l’immobilier logistique,les rumeurs de fusions et acquisitions vont bontrain depuis déjà un certain temps. Jones Lang

Lasalle (JLL) et Prologis ont déjà signé degrandes réalisations dans ce domaine. Tous deux

ont le même objectif: servir mieux leurs clientsactuels, tout en attirant un nouveau public-cible.

L’IMMOBILIER SUIT LA VAGUE DE CONSOLIDATION

1. Peter Schuijlenburg, Prologis: “Nous achèterons davantage de biensexistants. Notre position financière nous le permet.”

2. “Jones Lang Lasalle souhaite figurer parmi les ténors dans toutes lesrégions et dans les divers secteurs,” déclare Vincent Querton.

“ En Chine, la demande en immobilier logistiquemoderne est énorme et suit la tendance de lacroissance industrielle.”

1. 2.

DOSSIER IMMOBILIER Tendances

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rable, en phase avec la crois-sance industrielle de ce pays.C’est aussi dans cette régionque Prologis souhaite se développer. Avec l’acquisitiond’AMB, nous comblons aussid’emblée notre retard auBrésil, cet autre moteur decroissance. Nous y occupons à présent une position prépon-d é r a n t e à S a o P a o l o , l e poumon de l’économie bré -si l ienne,” expl ique PeterSchuijlenburg.

Entreprises de plus petite tailleAprès les acquisitions réali-sées, tant Jones Lang Lasalleque Prologis affichent un pro-fil légèrement différent, quin’oublie pas les clients de pluspetite taille. Vincent Querton:“King Sturge était mieux im-planté dans les régions et avaitaussi davantage de clients demoindre envergure. C’est éga-lement un marché de croissan-ce et nous y accordons unegrande importance.”Peter Schuijlenburg: “Le mar-ché demande aussi des es-paces d’entreposage plus ré-duits. Sur ce plan, AMB possé-dait déjà un riche savoir-fairedans la subdivision de grandsbâtiments. Forts de celui-ci,

nous allons nous adresser à cetrès important marché encroissance des moyennes en-treprises.”À la suite de l’acquisitiond’AMB, le profil de Prologischange également. “Nousétions avant tout connus entant que promoteur de nou-veaux espaces logistiques etcela ne va pas changer. MaisAMB avait aussi une grandeexpérience dans le démarcha-ge des investisseurs. C’est uncréneau que nous entendonsapprofondir. Par ailleurs, noussommes à présent aussi ou-verts à l’achat de biens immo-biliers existants.”

La Belgique: une situation à partEn Belgique, l’acquisition deKing Sturge par Jones LangLasalle a redistribué les cartesdans le secteur de l’immobilierlogistique. King Sturge étaitconsidéré comme le leader du marché de l’immobilier logistique et semi-industriel etJones Lang Lasalle, comme lenuméro 2. Ensemble, ils s’ad-jugeraient à présent 35% de ce marché. Vincent Querton:“L’intérêt de l’acquisition deKing Sturge se situe cependantsurtout au Royaume-Uni: 24

des 43 agences reprises sontimplantées outre-Manche. Lacomplémentarité réside dansle fait que King Sturge occupaitune position très forte hors deLondres, Jones Lang Lasalleétant pour sa part focalisé surla capitale. Un deuxième voletconcerne la position dominan-te de King Sturge en Belgiqueet au Luxembourg, ainsi qu’enEurope centrale. En Belgique,la situation est d’ailleurs com-p a r a b l e a v e c c e l l e a uRoyaume-Uni: ici aussi, KingSturge était très actif dans lesrégions et pas dans la capita-le.”

Prologis a beau être le numéroun mondial, il n’occupe pascette position de leader enBelgique. “Nous souhaitonse n c o r e p r o g r e s s e r e nBelgique, mais nous privilé-gierons en premier lieu la qua-lité. À cet égard, nous nousc o n c e n t r e r o n s s u r l ’ a x eBruxelles-Anvers, que nousconsidérons comme la zone laplus prometteuse.”

Peter Ooms

DTZ a publié une étude sur le deuxième trimestre de 2011,dont il ressort que l’activité sur le marché de l’immobiliersemi-industriel a atteint un niveau record. La demandeplacée s’est élevée à 423.000 m², soit une progression de9% par rapport au trimestre précédent. Les perspectives àcourt et à moyen terme sont en outre assez bonnes.Le gros de l’activité a été enregistré en Flandre, dans lesegment des bâtiments logistiques, et surtout sur l’axeBruxelles-Anvers.Dans le Top 5 des plus grosses transactions figurentquatre bâtiments achetés par de grands groupes, qui yorganiseront leurs propres activités de distribution, dansdes infrastructures de 20.000 à 50.000 m².Les loyers les plus élevés sont stables, à savoir 45 eurospar m², dans la région de Bruxelles, en Brabant Flamandet à Malines. Pour les bâtiments semi-industriels, onenregistre une hausse des loyers ‘prime’ à 55 euros par m²à Bruxelles.

La demande à son niveau le plus élevé depuis dix ans

I Warehouse & Logistics 5322

L’axe Bruxelles-Anvers a connu l’activité la plus intense au cours dudeuxième trimestre, avec des transactions telles que Spar Retail etDuvel Moortgat. À noter par ailleurs la décision de Nike Europed’ouvrir un second site à Herentals.

En Belgique, il est très difficile de déterminer les parts demarché de l’immobilier logistique, que ce soit dans lesecteur des agents, des promoteurs ou despropriétaires/locataires. Peter Demuynck, chief commercialofficer de Montea: “La situation en Belgique est atypiqueparce de nombreuses entreprises sont propriétaires deleurs bâtiments industriels. Dans les pays voisins, on louedavantage. Il y a par ailleurs de très nombreusestransactions directes sans intermédiaires. On dit parfoisque les ventes et locations dans le port d’Anversreprésentent, à elles seules, la moitié du marché belge,mais il est rare qu’un agent y soit associé ou même qu’onen parle. Pas facile dès lors de se faire une idée précise dela propriété des bâtiments industriels et logistiques enBelgique. Cela se remarque hélas aussi dans les étudespubliées par les agents sur l’immobilier industriel etlogistique, qui révèlent de très nombreuses divergenceslorsqu’on les compare.”

Des doutes concernant les parts de marché

DOSSIER IMMOBILIER Tendances

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IMMOBILIER Top 250

Le Top 250 est la seule base de don-nées des surfaces d’entreposagepour compte de tiers en Belgique.

Il résulte du travail incessant de la rédac-tion de Warehouse & Logistics et d’unemise à jour fondamentale annuelle. Cette mise à jour a été particulièrementprofonde cette année, avec une vingtained e n o u v e a u x m e m b r e s e t p l u s de 160 fiches (sur un total de 330) modi-fiées. Le classement que vous découvrez sur ces deux pages ne reflète qu’une toute pet i te par t ie de la r ichesse d u To p 2 5 0 . C ’ e s t d o n c s u r

www.warehouseandlogistics.com que le top 250 s’exprime le mieux. Jugez-endonc : � Chaque société du Top 250 est décrite

avec toutes ses coordonnées decontact, la description des prestationslogistiques qu’elle réalise et la totalitéde ses sites d’entreposage;

� Les surfaces d’entreposage sont dé-crites par site, mais également par en-trepôt (accès aux modes de transport,hauteur libre, nombre de portes, typesde produits stockés…). Pour chaquesite, une personne de contact est dési-gnée;

� Le moteur de recherche permet de sé-lectionner une entreprise par nom,code postal, taille minimale d’entrepôtou type de prestation logistique sou-haité.

Si, malgré tous nos efforts, une erreur ou un oubli empêchait le top 250 d’êtretout à fait complet ou correct, n’hésitezpas à contacter la rédaction (Claude Yvens- [email protected] ou Peter Ooms [email protected]).

Claude Yvens

La moitié des fiches de notre Top 250 annuel ont été mises à jour cette année, ce qui nous permetde tenir compte des derniers mouvements de location ou de fin de contrat enregistrés ces derniers

mois. Le Top 250 est donc plus que jamais la plate-forme de référence sur les prestataireslogistiques belges. Et Katoen Natie est toujours le prestataire logistique belge de référence sur

base des surfaces disponibles.

ACCENTUE SON LEADERSHIPKATOEN NATIE Retrouvez toute la richesse du Top 250 sur www.warehouseandlogistics.com

IMMOBILIER Top 250

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Katoen Natie est de très loin le plusgrand prestataire logistique deBelgique par la surface d’entrepôts.

Les plus grands prestataires logistiques de Belgique

1 Katoen Natie www.katoennatie.com 1654077 Kallo, Antwerpen, Doel, Feluy, Genk, Gent, Kallo,Laakdal, Tessenderlo, Wilrijk

2 Tabak Natie www.tabaknatie.be 650000 Antwerpen, Verrebroek3 Groep H. Essers www.essers.com 645600 Tessenderlo, Boom, Courcelles, Eksel, Genk, Heule,

Kampenhout, Lommel, Tessenderlo, Wilrijk, Zeebrugge,Zemst

4 Sea Invest www.sea-invest.be 467000 Antwerpen, Gent, Zeebrugge5 Molenbergnatie www.molenbergnatie.com 425000 Antwerpen6 Manuport www.manuportgroup.com 330000 Gent, Antwerpen

De Rijke Opslag www.derijke.com 330000 Antwerpen, Gent, Meer8 ODTH www.odth.be 316680 Willebroek, Mechelen, Puurs, Rumst, St Katelijne Waver9 DHL Solutions Belgium www.dhl.be 275800 Meer, Bornem, Grimbergen, Huizingen, Londerzeel, Lot,

Mechelen, Meer, Opglabbeek, Willebroek10 Kuehne + Nagel Logistics www.kn-portal.com 261400 Eindhout, Geel, Grimbergen, Kontich, Middelkerke,

Nivelles, Ternat, Turnhout, Wellen11 Schenker Belgium www.schenker.be 261037 Antwerpen, Mechelen, Waregem, Willebroek12 Nova Natie Logistics www.nova.be 225500 Antwerpen, Kallo13 Vollers Belgium www.vollers.com 213350 Antwerpen14 Distri-Log www.distrilog.be 212000 Willebroek, Aarschot, Boom, Bornem, Willebroek,

Duffel, Westmeerbeek15 Weerts Supply Chain www.weerts.be 183000 Bierset, Herstal, Milmort16 Ziegler www.zieglergroup.com 177144 Aalst, Antwerpen, Asse, Bruxelles, Gent, Herstal, Jumet,

Montzen, Rekkem, Strombeek-Bever, Welkenraedt,Zaventem

17 Tailormade Logistics www.tailormade-logistics.com 160000 Gent18 P&O Ports www.poports.be 158823 Antwerpen19 Wijngaard Natie www.wijngaardnatie.be 152000 Antwerpen20 Jost Logistics www.jostgroup.com 150000 Athus, Aubange, Battice, Herstal, Malmedy21 Ceva Logistics Belgium www.cevalogistics.com 147000 Boom, Courcelles, Tongeren, Vilvoorde, Willebroek22 Mexico Natie www.mexiconatie.be 126000 Antwerpen23 VLS Group www.vls-group.com 123295 Antwerpen, Gent, Kallo24 Magazijnen Hendrickx & Zonen www.tr-hendrickx.be 122000 Westerlo25 Caterpillar Logistics Services www.catlogistics.com 117170 Houthalen, Bornem, Lummen, Puurs26 Stukwerkers www.stukwerkers.com 101900 Antwerpen27 Van Moer Group www.vanmoergroup.com 98400 Kallo, Zwijndrecht28 Yusen Logistics Belgium www.yusen-logistics.com 96400 Courcelles, Genk, Heppignies, Herentals, Melsele29 DSV Solutions www.dsv.com 96000 Brussel, Eupen, Puurs, Rekkem, Sint-Niklaas30 Sedis Logistics Belgium www.sedis-logistics.com 93000 Warcoing, Blandain, Dottignies, Mouscron, Orcq31 Fiege www.fiege.com 92000 Puurs32 De Clercq Gilbert Int. Transport www.gdeclercq.be 85000 Temse, Sint-Niklaas33 Eurobrokers www.eurobrokers.be 83000 Ternat, Zellik

VRD Opslag & Distributie www.vrd.be 83000 Bornem, Temse35 Van Mieghem Logistics www.vanmieghem.eu 80000 Fleurus, Saintes

Maenhout Transport & Logistics www.maenhout.be 80000 OostendeSteinweg www.steinweg.com 80000 Antwerpen

38 Vincent Logistics www.vincentlogistics.com 76907 Eynatten, Herstal39 Ewals Cargo Care www.ewals.com 75500 Genk, Zeebrugge40 Oostvogels Logistics www.oostvogels.be 70000 Meer

Intertrans www.intertrans.eu 70000 Aubange, Houdeng, Rekkem, Vilvoorde, Welkenraedt42 Deufol Logistics Tienen www.deufol.com 67500 Heist-op-den-Berg, Tienen43 Trans-Continental Logistics www.tcl.be 63000 Antwerpen

Michel Logistics www.michellogistics.be 63000 Houdeng-Goegnies45 Verkooijen-Veem www.verkooijen.be 63000 Hoogstraten46 Jugetra Logistics www.jugetra.be 61000 Heultje, Oevel, Olen, Heist o/d Berg, Herentals,

Herenthout47 Werf & Vlasnatie www.werf-en-vlasnatie.be 60000 Antwerpen

ADPO www.adpo.com 60000 Antwerpen, Kallo, StabroekCTB Magemon www.ctbmagemon.com 60000 Seraing, Angleur, Couillet, LiègeRhenus Ocean www.transmarcom.be 60000 Kallo

51 Snel G. Group www.gsnel.net 57500 Deinze, Eke, Ham-Kwaadmechelen52 Ghent Transport & Storage www.gtsghent.be 56400 Gent53 Castelein Vervoer www.castelein.com 56000 Malines, Veurne

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� Linde Material Handling lance BlueSpot, un systèmed’avertissement en cas de risques d’accidents entre deschariots élévateurs et des piétons. Une lumière bleueavertit les piétons de l’arrivée d’un chariot.

� Thermote & Vanhalst se réjouit du fonctionnementde son nouveau logiciel de planification. Lorsqu’un clientdemande une réparation, le planificateur TVH lui indiquedirectement l’heure exacte de l’arrivée du technicien. Leplanificateur dispose en effet d’informations en temps réel.Les sempiternels appels entre les différentes partiesconcernées appartiennent désormais au passé.

Expresso

REVIEW

Pour exploiter au mieux leur superficie disponible, lessociétés de logistique aménagent souvent des allées trèsétroites entre les racks. Conscient de cette tendance, ToyotaMaterial Handling Europe (TMHE) propose des solutionsd’entreposage à haute densité (très courantes dans lesentrepôts frigorifiques). Spécialement conçus à cet effet, les chariots pour allées très étroites BT Vector se déclinent

en deux versions : unmodèle à poste deconduite en hauteur(série BT Vector C) pour préparer descommandes oudéplacer des palettesentières et un autre àposte de conduite ausol (série BT Vector R)pour déplacer despalettes entières dansdes allées trèsétroites. �

Nouveau BT Vector : deschariots pour allées très étroites

Le nouveau BT Vector de TMHEà poste de conduite en hauteur.

BlueSpot de LindeMaterial Handling.

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HR Marché de l’emploi

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«Il est clair que le redresse-ment économique sepoursuit dans le secteur

du transport et de la logistique.Pour la troisième fois consécu-tive, l’indice Manpower est enhausse. Son niveau actuel estle plus élevé depuis quatre ans.Cette branche d’activité estmême la plus optimiste parmiles dix que Manpower a inter-rogées en Belgique. La grandedifficulté reste le recrutementde collaborateurs compétents.Manpower le confirme une fois de plus dans sa récente en-quête sur la pénurie de talents.Ce sont principalement les pro-fils logistiques qui se fontrares », déclare Phi l ippe

Lacroix, Managing Director d e M a n p o w e r B e l g i q u e -Luxembourg.Pour remédier à cette raretécroissante, diverses initiativesvoient le jour. Les profession-nels HR, notamment les entre-prises d’intérim, se penchentsur le problème. Manpower,par exemple, forme chaque an-née plus de 1.000 candidatsdans ses Manpower LogisticsAcademies. De leur côté, les en-treprises logistiques consen-tent également de gros effortspour trouver les bons profils.Annick Neyt, recruitment & de-velopment manager chez DHLExpress, confirme : « Cette an-née, DHL va encore engager

40 personnes pour desservirnotre centre de tri et charge-ment de Zaventem. Elles com-menceront par un contrat de sixmois, que l’on pourra ensuiteprolonger, pour déboucheréventuellement sur un contratà d u r é e i n d é t e r m i n é e .Conséquence : bon nombre decollaborateurs vont monterdans la hiérarchie de DHL. Neufdirigeants sur dix ont fait leursdébuts au bas de l'échelle.Notre performance director acommencé comme chargeur-trieur, et l’operations directorest entré chez DHL commecoursier il y a plus de 15 ans. Laprogression interne fait partieintégrante de notre culture. » Au cours de sa carrière, le tra-vailleur suit de nombreusesformations dispensées par descollaborateurs internes, adap-t é e s a u x c o n d i t i o n s t r è sconcrètes du terrain. « DHLmène une politique de recrute-ment continu, renforcée par unattrayant programme de pro-

gression interne fondé sur leprincipe 70-20-10 : 70% deschoses que nous apprenons,nous les découvrons nous-mêmes en travaillant avec lesautres, par le contact avec lesnouveaux éléments de la fonc-tion. À côté de cela, le feed-back direct, le coaching et lementorat constituent 20% dupotentiel d’apprentissage denos collaborateurs. Enfin, nousinvestissons aussi dans desformations classiques et dansl’e-learning, qui représententles 10% restants. Cela concer-ne le chargement des conte-neurs, le dégivrage des avions,la formation des clarkistes oules méthodes spéciales dechargement qui permettentaux avions de fret de résisteraux forces du vol. À mesurequ’il grimpe dans la hiérarchie,notre collaborateur suit aussides cours de leadership », ajou-te Annick Neyt.

Peter Ooms

“ L’indice Manpower montre que le secteur de la logistique est le plus optimiste de Belgique.”

Dans les entreprises logistiques, recruter descollaborateurs compétents est un défi de taille.

Une entreprise comme DHL a coutume deproposer à ses travailleurs de nombreuses

formations qui leur permettront de sedévelopper.

« Notre Performance Director actuel a fait ses débuts comme chargeur-trieur. La progression interne fait

partie intégrante de notre culture »,déclare Annick Neyt, de DHL Express.

DES PROFILS LOGISTIQUES RARES

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HANDLING Atlet

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Ces améliorations ont étéapportées après une en-quête approfondie au-

près des utilisateurs et clients.Le r e s p o n s a b l e d ’ A t l e tBelgique était également impli-qué dans ce projet. OlivierVerstraete : « un grand nombred’utilisateurs ont été directe-ment interrogés, des films ontété réalisés sur la pratique dansles magasins, mais nous avonsaussi eu la possibilité, en tantque responsables commer-ciaux, de faire des présenta-tions aux développeurs tech-niques afin de pouvoir ainsi ré-pondre à toutes les questionspossibles des clients. »Eviter le stress pour le chauf-feur a été un des principaux ob-jectifs dans le développementdu nouveau reachtruck. Dansce type de véhicule, le chauf-feur est assis transversalement

par rappor t au sens de laconduite, ce qui fait qu’il doittoujours pouvoir regarder sur lecôté quand il roule. C’est pour-quoi Atlet possède un dossieramélioré, haut et étroit qui per-met et soutient les mouve-ments du corps. Autre point : lecariste doit parfois regarder enl’air quand il prend des chargessur le dessus d’un rayonnage.C’est pour faciliter cette tâcheque le siège du chauffeur peutbasculer. Par ailleurs, tous lescomposants possibles sont ré-glables : l’accoudoir, le tableaude bord, le sol afin de favoriserune posture aussi détendueque possible. En outre, tout estmis en œuvre pour limiter aumaximum les vibrations et lebruit. Atlet signale à ce proposla nouvelle insonorisation dumât, la transmission et l’hy-draulique silencieuses permet-

tant au Tergo de produire un mi-nimum de bruit (58 – 61 dB).L’effet favorable de ces amélio-rations a été confirmé par l’uni-versité de Göteborg qui a effec-tué une étude ergonomique.Atlet prévoit, avec cet engin,d’élargir encore son marché.D’une part, vers le segment su-p é r i e u r d e s c l i e n t s ( p a rexemple dans la distributionalimentaire) qui veulent empi-ler toujours plus haut, pluslourd et plus vite. Le top modè-le Tergo UHX permet de porterune charge extra lourde de1550 kg à une hauteur maxima-le de 12,1 m. Pat ailleurs, Atletmise sur les entreprises à fortecroissance d’Europe de l’est quiont besoin d’un reachtruck plusélémentaire », explique BengtKristiansson, vice-presidentSales & Marketing d’Atlet.

Peter Ooms

Les nouveaux chariotsà mât rétractable Tergo

du constructeursuédois Atlet peuventmieux que jamais êtreréglés en fonction des

exigences individuellesde chaque chauffeur.

De quoi réduire, enprincipe, la fatigue et le

stress du cariste etaugmenter encore sa

productivité.

TOUS LES RÉGLAGES SUR MESURE

Non seulement lesiège, mais aussipresque tous lescomposants de lacabine sontréglables selon lessouhaits de chaquecariste.

Les clients du secteurde la distribution

alimentaire veulentstocker toujours plus

haut, plus lourd etplus vite.

“ Eviter le stress du chauffeur a été crucial dans ledéveloppement du nouveau chariot à mât rétractable.”

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MANAGEMENT Gestion de flotte

I Warehouse & Logistics 5332

«Il y a 2 ans, nous avonsremplacé l’ensemble dela flotte par des véhicules

de Crown. Sur chacun d’eux,nous avons monté un terminalInfoLink qui permet de suivrel’utilisateur et de contrôler deprès l’état de la mécanique. Unlogiciel nous fournit des rap-ports automatiques sur diverssujets : permis de conduire,nombre d’heures de service dechaque véhicule, entretiens,et ainsi de suite », expliqueBart Van den Langenbergh,responsable de la maintenan-ce chez Griffith.Implantée à Herentals, GriffithLaboratories propose des mé-langes d’épices à l’industriealimentaire. Trois équipes serelaient et assurent une pro-

duction permanente. La flottede chariots élévateurs occupeune place essentielle dans lebon fonctionnement des acti-vités.

Un incident, un blocageL’entreprise se penche avec at-tention sur les incidents, enparticulier les collisions dechariots, qui occasionnenttrop souvent des dégâts maté-riels. « Sur chaque véhicule,des capteurs enregistrent lesimpacts et peuvent lui interdi-re de poursuivre sa route si uncertain seuil est franchi. Unchoc peut être dû à une colli-sion, mais aussi à une irrégu-larité du sol, comme une rigo-le. Au début, nous comptions

un grand nombre de blocagesà la montée dans le camion. Ilfallait chaque fois faire appel àun technicien ou au chefd’équipe pour redémarrer,comme pour un incident sé-rieux. C’est la première occa-sion d’attirer l’attention duchauffeur sur sa façon deconduire. Il est en effet le pre-mier ennuyé en cas d’immobi-lisation. Nous avons donc puconstater que les conducteurschangeaient leurs habitudeset roulaient beaucoup moinsvite, pour éviter le blocage à lamoindre secousse. Les résul-tats sont très clairs à l’entréedans les camions : ces inci-dents sont devenus très rares. Une fois par semaine, je dres-se une liste reprenant les inci-

Grâce au suiviautomatique de tous

les incidentsimpliquant ses

chariots-élévateurs,Griffith est parvenu à

changer lecomportement des

conducteurs, réduisantainsi considérablement

les dégâts matériels.

75% DE DÉGÂTS EN MOINS

1. 2.

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“ Pour le cariste, les incidentssont aussi préjudiciablespuisque leur véhicule est àl’arrêt.”

dents de tous les collabora-teurs. Chaque chariot éléva-teur subit aussi un petit entre-tien hebdomadaire. Au besoin,le pare-chocs est repeint, cequi nous permet de savoirquand les nouvelles griffes oubosses sont apparues. Le butest d’inciter tous les utilisa-teurs provoquant des inci-dents à conduire plus prudem-ment. Le système est récent,mais il nous a déjà permis deréduire de 75% les frais liésaux dégâts matériels. Griffith exploite une flotte de5 chariots élévateurs à quatreroues, 3 modèles à trois roues,deux gerbeurs différents, untranspalette électrique et unchariot élévateur rétractable.« Il est frappant de constater

que 90% des incidents sur-viennent sur deux appareils, etque 95% des notifications sonten réalité de fausses alertes.Les capteurs sont très sen-sibles. Nous pourrions adap-ter ce paramètre dans le logi-ciel et dans les rapports, maisce n’est pas l’option que nousavons retenue. Ce qui compte,c’est une information suffisan-te pour pouvoir intervenir pré-ventivement et interpeller leconducteur.Le système ne fonctionne quesi les responsables savent tou-jours exactement qui condui-sait quel véhicule et à quel mo-ment. « Pour cette raison,chaque chauffeur doit intro-duire son code personnelavant de pouvoir démarrer.

Nous avons aussi insisté pourque les codes restent secrets.De cette façon, en cas de si-nistre, c’est la personne qui atapé son code qui sera respon-sable. L’utilisateur ne peut pasnon plus démarrer avantd’avoir répondu à une série dequestions sur l’état du véhicu-le : fourche, roues, klaxon, toutdoit être opérationnel avant ledépart. On évite ainsi de rou-ler trop longtemps avec de pe-tits défauts qui risquent à ter-me d’endommager l’engin.D a n s l ’ e n t r e p r i s e , n o u ssommes plutôt partisans d’unentretien régulier. Les cha-riots-élévateurs sont très solli-cités. Et nous voulons éviterqu’un véhicule indisponible in-terrompe nos processus.

Griffith mesure également enpermanence l’utilisation dechaque modèle. « Quand onnous demande un véhiculesupplémentaire, nous savonssi c’est ou non nécessaire. Il sepeut aussi que nous rempla-cions deux appareils par unseul d’un autre type. »

Peter Ooms

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Responsable d’Atlet en Belgique, Olivier Verstraete sait quele coût total de propriété (TCO ou ‘total cost of ownership’)revêt une importance grandissante aux yeux desutilisateurs, mais tient à nuancer les choses. « Tout le mondene décide pas en fonction de ce critère. Les entreprises onttendance à privilégier un aspect en particulier : le prix,l’ergonomie, la sécurité, le coût de l’énergie, l’entretien,etc. »Stéphane Van den Bogaert, Director chez Crown Benelux :« Nous devons convaincre le client qu’en payant un peu plusau départ, il peut dépenser moins sur toute la durée de viede son chariot-élévateur. » Jungheinrich, par exemple, fait appel à BestInvest. Tout aulong du cycle de vie du véhicule, l’entreprise analyse lescoûts en termes d’énergie, de personnel et de maintenance.Au lancement du nouveau chariot rétractable Tergo, Atlets’est focalisé sur deux arguments importants : un entretienréduit et des arrêts limités. « Nous avons considérablementaugmenté l’intervalle de maintenance, qui atteint désormais1000 heures au lieu de 500. L’amélioration de l’huilehydraulique n’y est pas étrangère, de même qu’un effortpermanent pour raccourcir la durée de l’immobilisation lorsdes entretiens. Atlet limite le nombre de pièces de rechangeafin que le technicien puisse tout emporter dans sacamionnette. Il ne faut plus attendre que la pièce arriveavant de remettre le véhicule en circulation. Ce ‘first time fixrate’ (proportion de réparations menées à bien tout desuite) se situe aujourd’hui à 98%. »

Total Cost of Ownership : à nuancer

1. « L’analyse des données nous aide à prendredes décisions rationnelles. »

2. Avec les terminaux InfoLink, le managementsuit de près le comportement des conducteurs.

3. Le logiciel produit automatiquement lesrapports concernant tous les aspects del’utilisation des chariots-élévateurs.

3.

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Dans les magasins dotésde systèmes de stockagemobiles, les rayonnages

peuvent être collés les uns auxautres. Une pression sur unbouton permet de les désolida-riser pour faire place à une al-lée dans laquelle un chariot élé-vateur peut se mouvoir. Un telmagasin ne requiert donc del’espace que pour une seule al-lée. Ce qui multiplie sa capaci-té de stockage par rapport à unentrepôt classique. « Dansnotre cas, la capacité a été mul-tipliée par 3 sur une superficieidentique », déclare PeterSteylaerts, gérant.Steylaerts est une société decarrelages de Berlaar possé-

dant plusieurs magasins et em-ployant une équipe de carre-leurs professionnels. Elle réali-se une croissance annuelle de20 à 30 %. Les frères Peter etPatrick Steylaerts examinenttoujours les possibilités de re-prise afin de renforcer cettecroissance. « La reprise du car-releur Azuleo de Wijnegem anécessité le stockage d’un vo-lume de carrelages bien plusimportant. Nous devions au mi-nimum doubler la capacité denotre magasin », explique PeterSteylaerts.Mais d’autres paramètres expli-quent l’augmentation de capa-cité. Patrick Steylaerts : « De lé-gères différences de couleurs

entre les lots de production re-quièrent l’achat de grandesq u a n t i t é s e n u n e f o i s .L’importation de carrelages enprovenance de Chine nous aégalement obligés à acheterd’un coup une quantité énormede palettes. Il est toujours éton-nant de voir les entrepreneurset les promoteurs immobiliersréclamer de grandes quantitésde carrelages en dernière minu-te. On ne peut remporter cesmarchés que si on a du stock.Enfin, nous visons évidemmentles réductions sur les grandsvolumes. Pour toutes ces rai-sons, nous avons besoin debeaucoup de place. »Les rayonnages mobiles sem-blaient constituer la meilleuresolution. « Ce n’est pas bonmarché et le prix d’acquisitiongrimpe encore avec les coûtsd’installation. Les rails de sou-tien par exemple doivent êtreintégrés au sol en béton. Maisl’autre façon d’obtenir une tel-le capacité fut la construction

d’un nouveau magasin, ce quiest encore bien plus coûteux.Nous avons également exami-né d’autres systèmes. Au dé-part, nous pensions à un maga-sin shuttle, mais avec notregrand nombre de références,cette solution était moins effi-cace. Dans ce cas, en effet,chaque palette n’est pas acces-sible séparément. Les rayon-nages dynamiques avec plu-sieurs palettes les unes derriè-re les autres ont tendance à nepas être bien remplis. Nous lesutilisons pourtant mais pournos colles et mortiers de join-toiement. Pour les grands lots, Steylaertsutilise l’empilage par blocs : lespalettes de carrelages sont sim-plement empilées les unes surles autres. « C’est la meilleuremanière de stocker un maxi-mum de palettes sur une petitesuperficie. »

Peter Ooms

AUTOMATISATION Bito

I Warehouse & Logistics 5334

“ La capacité de stockage estun multiple de celle d’unmagasin classique.”

Le marchands de carrelage Steylaerts a à nouveau réaménagé son centre de distribution

de Berlaar afin d’en accroître la capacité. Lerayonnage mobile de Bito, notamment, a apporté

une solution au manque aigu de place tout entenant compte des limites du bâtiment existant.

MAGASIN ‘MONO-ALLÉE’

1. Patrick (à g.) et Peter Steylaerts : « La reprisedu carreleur Azuleo a entraîné la nécessité destocker un volume bien plus important decarrelages. »

2. Une pression sur un bouton permet dedésolidariser les rayonnages mobiles et decréer ainsi une allée pour le chariot élévateur.

2.1.

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