LES GAGNANTS DE L’ELECTRO CHALLENGE 2014

APPRENDRE UN MÉTIER AU CEFA

DÉCOUVRE LE JOB DE TA VIE !

DOSSIER JOB D’ETUDIANT

le magazine des Electrocracksn° 10 2014

une initiative de

LES BORNES DE RECHARGE FONT

LA DIFFÉRENCE

n° 10 2014

SOM

MA

IRE

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4

7

Apprendre un métier au CEFA

10Découvre quel est le job de ta vie !

Electro ChallengeFinale 2014

14 TÉMOIGNAGESFormation en alternance

ColofonWATT’S UP EST UNE PUBLICATION

EN VUE D’ATTIRER LES JEUNES VERS

LES FORMATIONS ET LES MÉTIERS DE

L’ÉLECTRICITÉ.

Formelec ASBLAvenue du Marly 15/8 B21120 BruxellesTel. 02 476 16 76Fax 02 476 17 76www.wattsup.beinfo@wattsup.be

WATT’S UP est une campagne menée par Formelec à l’initiative de ses partenaires sociaux, à savoir les organisations syndicales CSC-ACV METEA, MWB-FGTB et ABVV-Metaal et les organisations patronales ANPEB, FEDELEC, FEE et NELECTRA. La campagne vise à augmenter l’afflux d’ouvriers dans le secteur des électriciens et s’adresse non seulement aux jeunes et à leurs parents, mais aussi aux employeurs, aux écoles et aux centres de formation.

Editeur responsable : Hilde De WandelerConcept et réalisation : Link Inc (www.linkinc.be)Rédaction : Link IncLay-out : Zeppo (www.zeppo.be)Photos : Sven van Baarle, Joke Van MieghemStudio Dann

Vous avez un projet intéressant?Parlez-nous en sur info@wattsup.be ou sur

www.facebook.com/wattsup.fr

TABLE DES MATIÈRES

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2220ELECTROCHOCLes gagnants

EUROSKILLS 2014Le championnat européen des métiers

DOSSIERJob d’étudiant

16Les bornes de recharge font la différence 

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L’APPRENTISSAGE : UN PIED SUR CHANTIER, L’AUTRE EN CLASSE

Un bon diplôme est bien souvent une clé indispensable pour décrocher le job de ses rêves. C’est ce qui pousse bon nombre de jeunes à apprendre leur futur métier en suivant une formation classique au sein d’une école.Mais pour certains jeunes qui n’aiment pas passer trop de temps sur les bancs de l’école, il est possible d’obtenir son diplôme d’électricien via la formation en alternance. Watt’s Up a suivi une journée de la vie de Timothé Debatty, apprenti au CEFA de Court Saint-Etienne.

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APPRENDRE UN MÉTIER AU CEFAUn choix délibéré pour certains, une voie alternative au système d’apprentissage pour d’autres et parfois une issue de secours pour certains jeunes en décrochage scolaire. Cha-cun de ces profils arrive au CEFA avec une histoire personnelle et des attentes particulières.L’apprentissage permet de préparer un diplôme en alliant théorie technique et formation pratique en entreprise. Au CEFA, les ‘apprentis’ travaillent trois jours par semaine sur le terrain et suivent des cours théoriques durant les deux autres jours de la semaine dans un centre de formation (qui propose parfois aussi un enseignement de plein exercice). Une chouette méthode pour obtenir sa qualification professionnelle.

Tu dois avoir au moins 15 ans et avoir suivi deux années de plein exercice en secondaire ou avoir déjà 16 ans accomplis

Tu es lié par un contrat d’apprentissage, tu reçois donc une indemnité

Tu obtiens un diplôme semblable à celui de l’enseignement de plein exercice

Un chouette équilibre entre théorie et pratique Une méthode pour décrocher ta qualification tout en gagnant de l’expérience

Tu as droit à 4 semaines de congé par an, en accord avec ton patron. Durant les vacances scolaires, tu travailles à 100% sur chantier et tu n’as pas de cours au CEFA

Tu as de réelles chances d’obtenir un job à la fin de ta formation

LE CEFA EN UN MOT… (CENTRE D’EDUCATION ET DE FORMATION EN ALTERNANCE)

A la recherche d’un CEFA proche de chez toi ?

Utilise le localisateur d’écoles sur www.wattsup.be/fr/localisateur-d-ecoles

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APPRENDRE LES COMPÉTENCES SUR LE TERRAINLillois, au cœur du Brabant wallon. C’est au sein de la société Elypse que Timothé apprend son métier 3 jours par semaine. Aujourd’hui, il retrouve son patron, Christophe Sculier et son formateur Olivier Beeckman, pour une évaluation mensuelle.

LES DÉBUTS‘Au début, les apprentis apprennent à nommer les outils, à nettoyer un chantier, utiliser un laser…au fur et à mesure, on leur apprend des raccor-dements simples. Et avec le temps, les câblages à réaliser sont de plus en plus compliqués. Timothé est un apprenti motivé qui travaille avec soin et précision. Il doit encore faire quelques efforts pour améliorer son attitude vis à vis des clients.’

Christophe Sculier, société Elypse

UN APPRENTISSAGE CONTINUAprès avoir démarré l’enseignement général au Collège de Nivelle, il se dirige vers l’électro-mécanique avant de rejoindre le CEFA de Court Saint-Etienne.

‘Ici, il n’y a pas deux journées qui se ressemblent, pas moyen de se las-ser. Installer un réseau informatique pour un particulier, s’occuper de maintenance dans une PME, bran-cher les parlophones d’un nou-veau magasin…C’est Christophe, le patron qui me forme aux métiers de l’électricité. .’

Timothé, 19 ans, 6ème électricité installateur résidentiel

TOUT FAIRE POUR ÉVITER L’ÉCHEC‘L’objectif de l’apprentissage, c’est de donner du sens à des jeunes en dif-ficulté et/ou en décrochage scolaire par le biais du travail sur chantier. On va tout faire pour éviter l’échec et mettre en place des solutions avec le jeune et le patron. Lors des évaluations, je rencontre surtout des problèmes de comportement : arriver à l’heure, prévenir immédi-atement de son absence en cas de maladie, fournir un certificat….cela fait partie de l’apprentissage. On se réunit tous les 3 régulièrement pour souligner les points positifs et aussi mettre à plat les éventuels problèmes et indiquer où sont les efforts à fournir.’

Olivier Beeckman, formateur au CEFA de Court Saint-Etienne

UNE FOULE D’AVANTAGES POUR L’APPRENTIIl décroche une qualification profes-sionnelle qui correspond bien au métier pour lequel il est formé.Avec une expérience profession-nelle de 4 ou 5 ans, le jeune va donc rapidement s’intégrer dans le monde du travail. Beaucoup de patrons engagent leur apprenti dès la fin de la formation.

OLIVIER SCULIER,

PATRON DE ELYPSE: ' UN

JEUNE APPRENTI, C’EST

UNE PERSONNE QU’ON

FORME À L’IMAGE DE LA

SOCIÉTÉ. IL N’Y A PAS DE

RAISON D’ALLER ENGAGER

QUELQU’UN D’AUTRE ALORS

QU’ON A UN APPRENTI QUI

CONNAÎT LA MAISON, LES

CLIENTS ET L’OUTILLAGE… '

LE JEUNE TOUCHE UNE

INDEMNITÉ CHAQUE MOIS.

PLUTÔT SYMPA D’ÊTRE

PAYÉ POUR CONTINUER À

APPRENDRE J

OLIVIER BEECKMAN 'ON

SE TUTOIE, ON S’APPELLE

PAR NOS PRÉNOMS. LE

RESPECT IMPLIQUE DES

FACILITÉS...'

Timothé :

‘Christophe, c’est comme un parrain. Je garderai toujours

de bons contacts avec lui. Et si j’ai besoin de conseils dans le

futur, je reviendrai vers lui. Tout n’est pas acquis… J’aimerais

d’ici quelques années créer ma propre société d’électricité.'

INTERACTIONEn savoir plus :

www.wattsup.be

www.enseignement.be

twitter.com/OlivierBeeckman

Christophe :

'Après la journée de travail, il ar-rive que Timothé reste plus tard pour me demander des explicati-ons sur un sujet vu en classe qu’il ne comprend pas. J’aime sentir son intérêt pour le métier. Ti-mothé m’a déjà appris des choses aussi. C’est un vrai échange dans les deux sens.’

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29 avril 2014, une nouvelle date à marquer d’une pierre blanche : la finale de l’Electro Challenge 2014. Venus des quatre coins du pays, les

30 finalistes se rejoignent dans la folle ambiance de la Wild Gallery à Bruxelles. Certains ont démarré bien avant l’aube, pour ce qui sera

probablement la journée la plus passionnante de l’année.

Tous les finalistes ont parcouru un long et difficile chemin pour arriver ici. Tous ont gagné leurs galons au fil des mois passés. Il faut dire que la compétition dure depuis un bon moment. Depuis les pré-tests en ligne, en octobre, et les présélections provinciales qui ont suivi. La finale est

donc véritablement le couronnement de tout un travail.

F I N A L E 2 0 1 4

LE COURONNEMENT D’UN TRAVAIL

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ELECTRO CHALLENGE 2014

RIEN N’EST JAMAIS PARFAITL’édition 2014 de l’Electro Challenge a attiré 249 jeunes participants (de 99 écoles ou centres de formation différents). Tous se sont donnés corps et âme. Quelles conclusions pouvons-nous tirer de leur participation ? Que pouvons-nous encore améliorer ?

Cette année, les jeunes ont fait des étincelles dans les domaines suivants :

✔ la pose et le raccordement des détecteurs de mouvement ;

✔ le raccordement de l’éclairage et des prises dans la salle de bains, en utilisant naturellement les câbles des bons calibres et des bonnes couleurs ;

✔ l’installation de la mise à la terre et des liaisons équipotentielles a été, elle aussi, bien à très bien exécutée lors des présélections.

Mais le jury a aussi détecté quelques points faibles :

✔ la lecture des schémas, notamment la signification des symboles et du fonctionnement de l’installation ; l’interprétation des données sur les différents composants ; l’ordre et la propreté.

Chaque année, la qualité et la rapidité d’exécution augmentent. Ce fut encore le cas pour cette édition. Ne baissons pas les bras, donc …

LE POINT DE VUE DE MEMBRES DU JURY"C’est un grand cru cette année : les jeunes ont tous réussi leur épreuve et ont bien travaillé.Ils ont du réaliser l’épreuve avec du matériel qu’ils n’ont pas l’habitude de voir. Notre rôle a donc été de répondre à leurs questions et de les guider au cas où ils s’éloignaient trop de la solution. Nous n’avons pas du beaucoup intervenir. Certains ont un peu stressé et perdu les pédales…mais nous les avons remis sur le droit chemin et ils ont mis un point d’honneur à rectifier leurs erreurs. Comment sont-ils évalués? Nous avons pour chaque candidat toute une liste de références, de points à évaluer. Au cas où 2 jeunes seraient ex-aequo, c’est le temps qui les départage."æ Fernand Brose et Claude Decamps,

membres du jury

Lauréats de l’Electro Challenge 2014 Vinçotte Electro Safety Award

UN PODIUM MÉRITÉ:

LES LAURÉATS

Pour décerner cette récompense, le jury examine surtout l’organisation structurée du travail, l’ordre sur le poste de travail et dans le coffre à outils, le bon usage des matériaux et le respect des précautions nécessaires pour tester l’installation.

Chaque lauréat a reçu un chèque-cadeau d’une valeur de € 250, un petit RGIE et un chèque-formation pour la Vinçotte Academy.

Chacun est reparti avec un iPad Air sous le bras. Quant à leurs écoles, elles ont reçu un chèque de € 1500 pour l’achat de matériel électrique et de formation.

ELECTRICITÉ RÉSIDENTIELLE

Bjarne Peeren VTI, Veurne

ELECTRICITÉ RÉSIDENTIELLE

Alexandre Didier CEFA Saint-Gabriel, Braine-le-Comte

ELECTRICITÉ INDUSTRIELLE

Joerdy Van Boven VTS, Sint-Niklaas

ELECTRICITÉ INDUSTRIELLE:

Quentin Rami Athenée Royal d’Ans

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ELECTRO CHALLENGE 2014

‘J’avais plusieurs raisons de participer au concours. C’est moi qui ai pris l’initiative de m’inscrire, après avoir lu l’annonce dans le magazine Watt’s Up. En réalité, je n’ai pas suivi de préparation spéciale. L’occasion me semblait idéale pour apprendre de nouvelles choses. J’ai par exemple pu travailler avec des nouveaux produits. Mais c’était aussi sympa de parler et d’échanger avec les gars des autres écoles. Ca m’a permis de découvrir leur façon de faire, parfois différente de la mienne.’

æ Nick Bosmans, VTI, Kontich

‘Pour nos élèves, l’Electro Challenge est une bonne occasion de montrer au monde extérieur de quoi ils sont capables. Notre école n’est pas très grande, nous sommes donc très fiers d’être arrivés jusqu’en finale. Nick est un élève super motivé, très intéressé par ce qu’il fait. Il ne compte pas ses heures quand il peut exercer ses talents d’électricien. (…) Le plus grand enseignement de la journée, c’est peut-être l’importance de l’ordre et de la sécurité. Plus tard, quand ils auront un boulot, ils remarqueront très vite qu’il ne suffit pas pour le client que son installation fonctionne. Il veut aussi que le travail soit exécuté de manière propre et structurée.’

æ Geert Van Cleemput, prof de Nick, VTI, Kontich

‘Je me suis inscrit à l’Electro Challenge par défi, pour voir jusqu’où je pourrais aller.

Aujourd’hui, je suis vraiment ravi de mon expérience. L’ambiance de la journée était chouette. J’ai un peu stressé au début mais finalement, tout s’est bien passé. J’ai trouvé que l’évènement était très bien organisé. Nous avons du connecter un moteur triphasé. Il fallait bien lire les plans et être logique. Je m’étais bien préparé psychologiquement et mentalement.’

æ Kevin Goiny, CEFA des Fagnes, Couvin

‘La journée s’est bien passée, à part que mon montage au final ne fonctionnait pas comme prévu. Le jury est venu m’assister plusieurs fois et a détecté un petit problème. J’ai malgré cela beaucoup aimé cette journée, j’ai acquis de nouvelles compétences. J’ai eu la chance de travailler sur du nouveau matériel, que je ne connaissais pas.

Un conseil ? Ça vaut vraiment le coup de participer car les lots sont pas mal du tout !‘

æ Grégoire Detrait, Institut Sainte-Marie, Couvin

‘Nous avons commencé tôt. A 9 heures, on nous a présenté l’épreuve et conduits au local où tout allait se passer. J’ai eu fini le premier. Tout a fonctionné du premier coup, mais il y avait encore quelques petites erreurs esthétiques.

J’ai appris énormément de choses, dès les présélections. J’ai découvert de nouveaux appareils et de nouveaux matériaux, par exemple. Heureusement, le jury nous a donné beaucoup d’explications techniques, qui m’ont bien aidé à terminer mon installation.’

JOERDY VAN BOVEN, VTS, Sint-Niklaas

Lauréat de l’Electro Challenge pour l’électricité industrielle

‘C’est mon professeur qui m’a motivé à participer à ce concours et aujourd’hui il m’a accompagné. Ce midi, on s’est échangé quelques conseils et il m’a rappelé les petites choses à ne pas oublier. La journée était bien organisée et s’est bien déroulée. Je m’attendais à une épreuve encore plus compliquée. C’est une expérience sympa dans une chouette ambiance. Si j’avais la possibilité de participer une seconde fois, je n’hésiterais certainement pas !

ALEXANDRE DIDIER, CEFA Saint-Gabriel, Braine-Le-Comte

Lauréat de l’Electro Safety Awards pour l’électricité résidentielle

QU’EN PENSENT LES PARTICIPANTS ?

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Tu es jeune, beau, intelligent et tu étudies l’électricité – what else ?! Tu as donc le monde à tes pieds. Mais un jour viendra … l’heure de vérité. Et là, tu devras chercher un boulot. Avec ta formation en électricité, ce ne sera pas un problème : les patrons sont plus que jamais à la recherche d’électriciens qualifiés et motivés. Mais sais-tu déjà quelle orientation professionnelle tu veux suivre ?

Il est temps d’apporter un peu d’éclairage. Car un électricien avisé en vaut deux. Pour t’aider, les pages qui suivent te proposent un petit portrait des métiers principaux du secteur des électriciens. Il te sera ainsi plus facile de choisir ta voie. À moins que tu ne préfères suivre une 7ème année de spécialisation ? Ou une formation complémentaire ?

ENSUITE, NOUS TROUVERONS LE JOB QUI T’IRA COMME UN GANT.

COMMENÇONS PAR VOIR CE QUI T’INTÉRESSE LE PLUS.

START

DÉCOUVRE LE JOB DE TA VIE !

Passe directement au numéro

Va directement au numéro

Rends-toi donc au numéro

Saute dans ta fusée jusqu’au numéro

Aventure-toi jusqu’au numéro

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LES JOBS DE TA VIE

Tu penses avec tes mains. Mieux même, tu as deux mains droites. Tu ai-mes faire et décou-vrir les choses par toi-même. Mais tu as aussi conscience qu’il faudra conti-nuer à apprendre tout au long de ta carrière.

Tu vois peut-être la vie en vert ? Tu veux contribuer au dé-veloppement d’une société durable, agréable et efficace. Tu sais que le main-tien d’un niveau de vie élevé passe par des solutions qui respectent la nature et l’homme.

Tu cherches un boulot avec une sécurité d’emploi et des perspecti-ves d’évolution. Tu aimes travailler de manière autonome et tu aimes les con-tacts directs avec les clients.

Aha, le geek est dans la place. Et tu en es fier ? Super, car tu as le regard tourné vers l’avenir. Tu es tout le temps sur le qui-vive, à la recherche de nouvelles pos-sibilités technolo-giques. Tu kiffes les systèmes automati-sés et l’informatique et tu n’en sais jamais assez.

Travailler dans un bureau ? Non merci ! La routine ? Hors de question, c’est beaucoup trop ennuyeux ! Toi, tu aimes l’adrénaline et tu veux mettre du piment dans ta vie.

TECHNICIEN EN AUTOMATISATION

Le technicien en auto-matisation installe des systèmes automatisés, comme des bandes transporteuses, des machines de triage ou des systèmes de remplis-sage automatiques. Il se charge bien sûr aussi de leur entretien et de leur réparation.

INSTALLATEUR ÉLECTRICIEN INDUSTRIEL

L'installateur électricien industriel travaille dans les halles de production et autres environne-ments industriels. Il s'y occupe des installations électriques générales, des canalisations et câbles, des tableaux de puissance et com-mande. La réparation des installations électriques dans un environnement industriel est aussi de son ressort.

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INSTALLATEUR DE SYSTÈMES PHOTOVOLTAÏQUES

Peut-être as-tu toi aussi sur le toit de ta maison des panneaux photovoltaïques ? Ils puisent leur énergie (qu’ils transforment en électricité) de la lumière du soleil; c’est donc une source d’énergie durable et respectueuse de l’environnement. Mais l’installation de ces sys-tèmes photovoltaïques, c’est l’affaire de spécia-listes.

TECHNICIEN EN CLIMATISATION

Les systèmes de clima-tisation se retrouvent un peu partout: dans les immeubles de bureaux et les hôpitaux, mais aussi dans les usines et les supermarchés. Et même dans les musées, où ils servent à conserver les œuvres d'art fragiles à bonne température. Le technicien en climatisa-tion installe, entretient et répare ces systèmes.

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‘Il faut être très fort techniquement dans ce métier. Lorsque la technique est au point, on peut se permettre d’être créatif. Pour créer une petite ambiance lounge, par exemple, il faut régler les percussions différemment et donner une petite couleur spéciale à la voix.’

PATRICK, TECHNICIEN DES ARTS DE LA SCÈNE

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LES JOBS DE TA VIE

MONTEUR FRIGORISTE

Il installe des systèmes frigorifiques (comptoirs frigos, chambres froides, camions frigorifiques...). Il se rend chez des petits indépendants, comme l'épicier et le fleuriste, mais aussi pour de gros-ses entreprises, comme les supermarchés ou les fabricants de denrées alimentaires. Le monteur frigoriste peut grimper les échelons et devenir technicien frigoriste.

TECHNICIEN FRIGORISTE

Le technicien frigoriste dirige le monteur frigo-riste pour l'installation de systèmes frigorifiques. Il est en outre respon-sable du remplissage de l’installation avec le fluide frigorigène, de la mise en service, des contrôles, des entretiens et des réparations. Il est souvent de garde, le soir et le week-end, pour les réparations urgentes. En effet, il faut à tout prix éviter que les produits réfrigérés dépérissent ou deviennent inutilisables.

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MONTEUR EN DONNÉES ÉLECTRO-NIQUES ET TÉLÉ- COMMUNICATIONS

Le monteur en télécom-munications installe les boîtiers sur les poteaux et les façades pour permettre les con-tacts à longue distance via le câble. Grâce à son travail, le monde devient un peu plus petit !

POSEUR DE CANALISATIONS ET DE CÂBLES AÉRIENS ET SOUTERRAINS

Le poseur de canalisati-ons et de câbles aériens et souterrains place tou-tes les canalisations né-cessaires pour l'éclairage routier, l'internet, la télévision par câble et le téléphone.

TECHNICIEN DES ARTS DE LA SCÈNE

Le technicien des arts de la scène est respon-sable de la lumière et du son lors d'événements organisés en salle ou en plein air (comme des concerts, des festivals de musique ou des repré-sentations théâtrales). Il suit minutieusement le plan du metteur en scène pour installer et brancher les baffles, les spots, les tables de mixage et autres appareillages. Le technicien des arts de la scène travaille régulière-ment en hauteur et doit avoir le dos solide, car les équipements sont géné-ralement assez lourds.

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INSTALLATEUR ÉLECTRICIEN RÉSIDENTIEL

Il travaille dans les habitations (maisons, appartements et studios). Il y installe les systèmes électriques (câbles, prises de courant, points lumineux, interrup-teurs...). Il répare aussi et rénove les installations existantes conformé-ment aux normes légales en vigueur.

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TECHNICIEN EN SYSTÈMES D'ALARME INCENDIE

Il monte, entretient et répare les systèmes de détection d'incendie et de fumée. De même, il installe les composants électriques des centrales d'alarme incendie.

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TECHNICIEN D'INSTALLATIONS PARAFOUDRE

Ce technicien est spéci-alisé dans les systèmes de protection contre la foudre. Ces systèmes se retrouvent surtout sur les immeubles de bureaux, les usines, les hôpitaux, les maisons de repos et les hôtels.

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TECHNICIEN EN HAUTE TENSION

Son domaine : les cabines et les instal-lations haute tension. Il s'occupe de leur installation, de leur raccordement, de leur entretien et de leur réparation. Important à savoir: les câbles haute tension sont du ressort d'un autre électricien.

TECHNICIEN EN SYSTÈMES D'ALARMES ET ANTI-INTRUSION

Il installe, contrôle et répare les sirènes, caméras de surveil-lance, capteurs et autres composants des systèmes d'alarmes et anti-intrusion.

TECHNICIEN EN DOMOTIQUE/IMMOTIQUE

Les systèmes de do-motique automatisent le confort ménager moderne (une com-mande centrale suffit pour tout gérer, des lumières qui s'allument toutes seules au chauffage qui s'éteint lorsque la maison est vide). Le technicien en domotique installe, entretient et répare ces systèmes. L'immotique désigne ces systèmes d’automatisation ap-pliqués à l'échelle de plus grands bâtiments, comme les immeu-bles de bureaux ou les hôpitaux.

TECHNICIEN EN ÉQUIPEMENTS ÉLECTRIQUES DE PISCINE

Une piscine a des pompes, des filtres, de l'éclairage et du chauf-fage. Tous ces systèmes sont installés, entre-tenus et réparés par le technicien en équipe-ments électriques de piscine.

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TECHNICIEN EN SYSTÈMES D'ACCÈS ET CONTRÔLE D'ACCÈS

Il installe, entretient et répare les lecteurs de badges, caméras vidéo, capteurs de mouve-ments et autres élé-ments des systèmes de contrôle d'accès. Il tra-vaille essentiellement pour des banques, des usines et d'autres bâ-timents tertiaires dont l'accès est contrôlé par voie électronique.

INSTALLATEUR ÉLECTRICIEN TERTIAIRE

L'installateur électricien tertiaire place les installations électriques dans les immeubles de bureaux et autres grands bâtiments non industriels. Il s'agit principalement des canalisations électriques, des câbles et tableaux de distribution et commande pour l’alimentation de l'éclairage, des prises de cou-rant, des connections destinées à l’informatique, au téléphone, aux systèmes de mesure et de régula-tion. Il s'occupe bien sûr aussi des réparations de ces installations.

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AUCUN PROFIL NE TE CORRESPOND ?

IMPOSSIBLE. REPRENONS DEPUIS

LE DÉBUT !

‘ On se dirige de plus en plus vers les caméras de surveillance et le travail des images évolue à une allure folle. C’est donc tout sauf un job routinier. Mais une dose de bon sens est indispensable dans ce métier. ‘

RENAUD, TECHNICIEN EN SYSTÈMES D'ALARMES ET ANTI-INTRUSION

Découvre tous les métiers en vidéo sur www.wattsup.be/fr/professions

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FORMATION EN ALTERNANCE : ÇA MARCHE !APPRENDRE À L'ÉCOLE ET SUR LE TERRAIN

COMMENT ÇA MARCHE ? Les élèves ne vont que 2 jours à l’école. Le reste de la semaine, ils travaillent dans une entreprise. Le meilleur des deux mondes à la portée de tous. A Anvers, les futurs électriciens peuvent suivre 3 for-mations : installateur électricien résidentiel, installateur électricien industriel et technicien en dom-otique. Chaque formation se com-pose de plusieurs modules (p.ex. gros œuvre, travaux de montage, mise en service, etc.).

UN ENSEIGNEMENT SUR MESURE ‘Le système modulaire donne une grande flexibilité. Les élèves peuvent rejoindre le système à n’importe quel moment de l’année et embray-er sur le premier module logique de la formation qu’ils ont choisie. L’accompagnement individuel per-sonnalisé des élèves est donc l’un des grands atouts du système.’

æ Gino Loverie, professeur

AU BOULOT !‘Notre formation exige naturel-lement une bonne collaboration avec les entreprises. La demande de personnel qualifié ne cesse d’augmenter. Les entreprises cher-chent de la main d’œuvre prête à l’emploi. C’est pourquoi nous avons d’intenses échanges en matière de savoir-faire et de matériel. Nous fo-calisons nos cours au maximum sur les besoins et les attentes des entre-prises qui accueillent nos élèves.’

æ Wim Van Hees, professeur

SAVOIR, C’EST POUVOIR‘C’est un plaisir de travailler avec ces gars. Ils sont super motivés, ce qui rend notre job d’enseignant vrai-ment passionnant. Nous essayons aussi de leur transmettre plus que la simple théorie. Ils doivent p.ex. savoir qu’ils devront suivre des for-mations continues et complémen-taires sur les nouvelles techniques et les nouveaux produits tout au long de leur carrière. Sinon, ils seront vite dépassés par les évènements. Car savoir, c’est pouvoir …’

æ Wim Van Hees, professeur

DARCO, 19 ANS

‘Ce que j’aime dans la formation ? Surtout l’alternance entre l’école et le travail. La pratique complète parfaitement la théorie. Mon avenir ? J’aimerais être embauché dans une entreprise plutôt que monter ma propre boîte. Car il faut d’énormes capitaux pour se lancer. Je préfère choisir la sécurité.’

Les premières pages de ce magazine t’ont un peu expliqué le fonctionnement de l’enseignement en alternance. Nous sommes aussi allés jeter un coup d’œil dans une école anversoise: Lerend Werken Antwerpen. Dans les classes, nous rencontrons toutes sortes de cultures et de parcours scolaires différents.

www.werkendleren.be

TÉMOIGNAGES

DANS UN CENTRE

DE FORMATION

À ANVERS.

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APPRENTISSAGE EN ALTERNANCE

FORMATION EN ALTERNANCE : ÇA MARCHE !

YANNICK, 24 ANS

‘J’ai d’abord travaillé 5 ans comme mécanicien automobile. Mais je voulais retourner étudier et faire autre chose. J’en avais un peu marre de la mécanique car, en fait, c’est tout le temps la même chose. Par contre, quand on est installateur électricien, chaque projet de rénovation est différent.’

ANTOON, 20 ANS

‘Je n’ai commencé qu’en février dernier. J’ai suivi des études secondaires générales en économie et langues modernes. Puis je suis allé dans une haute école à Gand. Mais ça ne me plaisait pas du tout. Je voulais faire quelque chose de mes mains. Ce système, c’est vraiment ce qu’il me fallait.’

PIETER-JAN, 22 ANS

‘J’ai d’abord suivi une formation dans l’horeca, pour devenir cuisinier. Mais le job était très fatigant physiquement et très stressant. J’ai donc commencé à chercher ailleurs. (…) L’avantage de l’enseignement en alternance, c’est que tu gagnes un peu d’argent. C’est important pour moi car j’ai déjà des frais fixes, comme le loyer et l’essence. Comme le système est modulaire, il n’y a pas vraiment d’examens. Mais nous avons des travaux et des épreuves pratiques, que les profs évaluent et commentent directement.’

montre que tu es intéressé, pose des questions

arrive à l’heure

termine toujours ce que tu as à faire, même si tu dois faire des heures sup’

sois concentré sur ton travail

QUELQUES TRUCS DE PIETER-JAN POUR LE TERRAIN :

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Au 1er janvier 2014, notre pays comp-tait 2226 voitures électriques, ce qui correspond à 0,036 % du parc automobile. C’est peu, surtout si l’on compare à certains pays, comme la Norvège ou les Pays-Bas. D’après Ar-thur Vijghen, un jeune entrepreneur qui entend promouvoir le transport électrique via sa société The New Drive, ce retard est partiellement dû au manque d’infrastructures de recharge. ‘La Belgique ne dénombre que quelque 1500 bornes de rechar-ge publiques, réparties sur 200 à 300 lieux à peine.’

PLUS DE BORNES = PLUS DE VOITURES ÉLECTRIQUESSi nous voulons que le choix de la voiture électrique soit plus fréquent, nous devons prévoir davantage de bornes de recharge. Comme le dit Arthur Vijghen : ‘Nous avons clai-

rement observé le phénomène aux Pays-Bas. Il a été prouvé scientifi-quement que, plus le nombre de bornes de recharge augmente, plus les ventes de voitures électriques augmentent aussi. Notre gouverne-ment doit aussi trouver une solution, en subventionnant les investisseurs, par exemple, ou les administrations communales qui installent des bor-nes de recharge.’

DES APPAREILS PRÊTS À L’EMPLOIEn d’autres mots : si nous voulons vraiment faire de la voiture électrique le succès qu’elle mérite, les électri-ciens auront pas mal de boulot dans les années qui viennent pour installer toutes les infrastructures de recharge nécessaires.

BORNES DE RECHARGE AC OU DCIl y a aussi bien des bornes de re-charge –fonctionnant en courant alternatif (AC) qu’en courant continu (DC). Les batteries fonctionnent en courant continu. C’est la raison pour laquelle la majorité des voitures électriques ont leur propre conver-tisseur. ‘La recharge est plus rapide lorsque la conversion AC/DC se fait directement dans la borne’, précise Arthur Vijghen. C’est le principe des bornes de recharge rapide, qui envoient directement du courant continu à la voiture. Il suffit ainsi d’une demi-heure pour recharger suffisamment la batterie pour qu’elle puisse à nouveau couvrir entre 100 et 150 km. A titre de comparaison : avec le processus de recharge standard, la batterie ne pourra fournir une auto-nomie que de 20 à 40 km par heure de charge.’

C’est un fait, les voitures électriques ne se bousculent pas vraiment sur les autoroutes belges. Ce manque de succès s’explique par différents facteurs : le nombre réduit de modèles disponibles, l’autonomie limitée de la voiture et aussi le manque de stations de recharge. Car tant que les conducteurs ne pourront pas recharger leur véhicule en suffisamment d’endroits, ils ne seront pas prêts à investir dans la mobilité électrique. C'est l'histoire de la poule et de l'œuf. ‘Pas assez de voitures électriques pour justifier l'installation de ces bornes assez coûteuses’, disent les pouvoirs publics. ‘Pas assez de bornes de recharge pour rassurer les acheteurs’ disent les constructeurs. Autrement dit : de nombreuses stations de recharge devront être installées dans les années à venir pour encourager le choix de la voiture électrique. Du pain sur la planche pour l’électricien !

L’ŒUF OU LA POULE : LES BORNES DE RECHARGE FONT LA DIFFÉRENCE !DU PAIN SUR LA PLANCHE POUR L’ÉLECTRICIEN

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Cet article est intitulé ‘L’œuf ou la poule : les bornes de recharge font la différence !’ Pourquoi ce titre ?

Pour la recharge rapide de batteries, un scénario idéal consisterait à les coupler à des panneaux photovoltaïques. Pourquoi ?

Questions

Les consommateurs franchissent le pas vers les voitures élec-triques s’ils sont certains de pouvoir recharger leur batterie en

suffisamment d’endroits. Or en Belgique, pouvoirs publics et constructeurs se relancent la balle : pas assez de voitures élec-

triques pour justifier l'installation de ces bornes assez coûteuses selon les communes. Pas assez de bornes de recharge pour ras-

surer les acheteurs selon les constructeurs.

Une installation photovoltaïque gé-nère du courant continu. Et comme

les batteries de voitures fonctionnent aussi en courant continu, l’énergie électrique peut donc être stockée

directement, ce qui accélère consi-dérablement la recharge.

DES ÉLÉMENTS INDISPENSABLESChaque borne de recharge électrique se

compose d’une série d’éléments essentiels. En tant qu’électricien, tu ne dois absolu-

ment pas t’en soucier pendant l’installation mais, pour être complets, nous les passons

quand même en revue :

Connecteur

La plupart du temps, les stations de recharge sont installées dehors ou sous un simple abri. Les normes de sécurité à appliquer pour l’accouplement électrique avec la voiture sont donc très importantes. Les prises doivent impérativement satisfaire à la norme IEC 62196-2-2, qui décrit les types de prises de courant à utiliser.

Indicateur d’étatCet écran indique à l’utilisateur

où il se trouve dans le processus de recharge. Il en

existe différentes versions, de l’affichage basique au très

sophistiqué.

Module de communication

La communication est essentielle entre la station de recharge et le véhicule. C’est

pourquoi la borne de recharge envoie un signal de 12V via le câble, par PWM (pulse width

modulation). La borne module la largeur d’impulsion pour

communiquer au véhicule la quantité de courant qu’il peut

prendre.

Module d’activation La communication entre l’usager et la station de recharge peut passer par différentes voies, d’un simple bouton-poussoir à un système plus avancé comme le RFID. Dans ce cadre, la station de recharge envoie une fréquence déterminée, qui est renvoyée par le tag RFID de l’utilisateur. Ce signal contient toutes sortes d’informations, comme l’historique des recharges, le calcul du coût …

Composants de sécurité Par défaut, chaque station de recharge est équipée d’un disjoncteur (pour protéger l’appareil en cas de court-circuit ou de surtension) et d’un différentiel (pour protéger les personnes).

DE QUOI DOIT-ON TENIR COMPTE EN TANT QU’ÉLECTRICIEN INSTALLATEUR?RENFORCEMENT DE L’INSTALLATIONIl se peut que l’installation doive être renforcée, mais c’est plutôt rare. Pour les voitures qui nécessitent une puissance de charge de 3,7 kW (220V/16A) ou de 7,2 kW (220V-32A), comme la Nissan Leaf, la Volkswagen e-Up! ou la BMW i3, un raccordement au réseau standard suffit. Mais pour les voitures dont la puissance de charge est plus élevée, de 11 kW (400V/16A) ou 22 kW (400V/32A), comme la Tesla Model S, le réseau doit être boosté. Sinon, il peut falloir jusqu’à 24 heures pour recharger la voiture.

ADAPTATIONS DANS LE COFFRET DU COMPTEURLe coffret du compteur doit être équipé d’un disjoncteur supplé-mentaire et d’un compteur électrique (kWh). Le disjoncteur protège l’installation en cas de court-circuit ou de surtension. L’intensité dé-pend de la puissance du véhicule. Les valeurs fréquentes sont 2x16A, 1x32A, 1x20A et 1x40A.

CÂBLAGEL’installateur doit réaliser le câblage de l’alimentation de la station. Il doit connecter le câble au compteur et le dérouler jusqu’à la station de recharge. Il peut parfois être nécessaire d’enfouir le câble, sous une allée par exemple.

FIXATION ET RACCORDEMENT DE LA STATION DE RECHARGELe système est livré prêt à l’emploi. Il n’y a plus qu’à le raccorder à l’alimentation électrique.

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EUROSKILLS

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EUROSKILLS, C’EST QUOI ?EuroSkills est le championnat européen des métiers manuels et techniques. Ebéniste, imprimeur, web designer … Tous les métiers (26 au total) qui requièrent un savoir-faire manuel ou technique particu-lier ont leur place à EuroSkills. On y retrouve donc tout naturellement quelques métiers du secteur des électriciens, comme l’installateur-électricien et le technicien du froid.

Tous les deux ans, des centaines de jeunes experts en différents domai-nes s’affrontent pour décrocher le titre de ‘meilleur jeune profession-nel d’Europe’. Le concours pour-suit trois objectifs : promouvoir la formation professionnelle, stimuler la fierté du métier et développer les talents des jeunes professionnels. En marge du concours, de nom-

breuses autres activités sont égale-ment organisées en vue de faciliter l’orientation professionnelle. Voilà qui fait d’EuroSkills le plus grand événement professionnel d’Europe.

RENDEZ-VOUS À LILLE DU 2 AU 4 OCTOBRE 2014En 2012, le championnat européen s’est déroulé chez nous, sur le circuit de Spa-Francorchamps. Et il a remporté un franc succès : une foule de visiteurs de tous les âges et de toutes les régions du pays, une bonne ambiance (alternant dur labeur et éclats de rire !) et une superbe moisson de médailles (la Belgique terminant troisième au classement des pays).

L’édition 2014 aura lieu à Lille, dans le nord de la France. L’équipe belge se compose de 22 représentants.

LE CHAMPIONNAT EUROPÉEN DES MÉTIERS

LE TEAM BELGE DANS LES STARTING-BLOCKS

EUROSKILLS BELGIUM EN CHIFFRES

900 jeunes ont participé aux présélections

200 jeunes étaient présents lors de la finale, les 13 et 14 mars

75 médailles ont été distribuées

22 jeunes ont été sélectionnés durant la finale ; ils seront à Lille en octobre

18 pour cent des participants belges étaient des participantes

NOTRE TEAM ELECTRICITÉElectricien-installateur: Vincent Delhaye, 22, Liège

Technicien du froid: Matteo Falasca, 19, Brabant wallon

QUI ORGANISE EUROSKILLS ?EuroSkills est une initiative de WorldSkills Europe. L’association a été créée en 2007 (sous le nom ESPO à l’époque). Elle regroupe les organisations Skills nationales reconnues de tous les états-mem-bres de l’UE, des pays de l’AELE et des pays candidats.

L’objectif de WorldSkills Europe est de promouvoir l’expertise et la for-mation professionnelle auprès des jeunes de l’Union Européenne.

www.euroskills.org

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DES NOUVELLES ÉLECTRISANTES:

LES SLOGANS GAGNANTS !

Les gagnants du concours de l’Electrochoc sont connus. Que fallait-il faire? Imaginer avec sa troupe de jeunes un slogan original sur l’électricité. Les troupes qui gagnent remportent la visite d’un électricien professionnel

– Mister Electron en personne ! – qui analysera l’installation électrique du local et y apportera des améliorations.

Ces derniers mois, de nombreux mouvements de jeunesse de toute la Belgique ont participé à l’Electrochoc. Nous avons reçu une foule de chouettes slogans et voici les deux troupes qui ont été

sélectionnées et qui peuvent attendre très bientôt la visite de Mister Electron.

La Meute Hathi de Woluwe Saint Pierre (en bas à droite) avec un slogan aussi tolérant qu’original :

La Meute Roger Delhalle à Courcelles (ici à gauche) nous a enthousiasmé avec son slogan :

Les gagnants

Dikke proficiat!Que vous soyez électrons,

neutrons ou protons

Pas de discrimination, nous

acceptons tout le monde :)

GrAce à l'électricité, tous nos scouts sont

énergiques et surVOLTés !

L’ELECTROCHOCVous pouvez encore participer à cette animation avec les jeunes curieux de votre meute. Encore à la recherche d’une chouette activité à faire pendant le camp ? Ne cherchez pas plus loin, l’Electrochoc est exactement ce qu’il vous faut! Cette activité interactive sur le thème de l’électricité est destinée aux jeunes de 8 à 14 ans et leur fera vivre une journée inoubliable. Grâce à l’Electrochoc, votre local devient un labo électrique, amusement garanti !

Plus d’infos :www.electro-club.be/electrochoc

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Certaines entrées:

L'électricité ? Il faudrait être allumé pour s'en

passer !

L'électricité, les électrons

à notre service !

Energie, éclaire-nous !

Si t’es pas au

courant, t’es pas

branché !

Ne reste pas

statique, tu

t'électriseras vite !

L'électricité allume votre gaieté !

L'énergie électrique, une idée lumineuse !

L'électricité : soyez au

courant, restez branché !

Mister Electron est trop bon car l’électricité est une fée

L'électricité, ça nous branche !

On n'est pas tous

des lumières, mais

l'électricité nous

met au courant

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Ah, on va enfin travailler !

Les grandes vacances sont à nos portes. Qui dit vacances, dit temps libre. Tu pourrais passer ces deux mois à faire la fête à Ibiza ou à compter les noix de coco sur une île déserte ? Ou tu pourrais te faire un peu d’argent de poche tout en découvrant en live comment ça se passe dans une entreprise d’électricité ? L’idée nous semble meilleure, à nous !

As-tu déjà pensé à chercher un job de vacances ? Un grand nombre d’entreprises du secteur des élec-triciens accueillent volontiers des jeunes professionnels enthousiastes, surtout pendant les périodes de congé. Car le boulot ne s’arrête pas, tandis que beaucoup de membres du personnel se dorent la pilule au soleil. C’est donc le moment idéal pour tenter ta chance.

Et si tu commençais par prendre le temps de lire ce dossier sur les ‘ jobs de vacances’ ? On parie que ça va te démanger.

POURQUOI UN JOB DE VACANCES ?

Pour gagner un peu d’argent de poche.

Pour appliquer ce que tu as ap-pris à l’école dans une entreprise ou sur un chantier.

Pour acquérir de l’expérience professionnelle dans la vraie vie.

Pour utiliser ton temps de ma-nière utile : avec l’argent gagné, tu pourras par exemple passer ton permis de conduire. (Et le permis de conduire, c’est un atout en plus sur ton CV.)

LA DIFFÉRENCE ENTRE UN STAGE ET UN JOB D’ÉTUDIANT ?

En tant que jobiste, tu signes un contrat d’étudiant. Ainsi, tu bé-néficies d’une meilleure protec-tion sur le plan juridique, et aussi d’un avantage financier puisque tu paies moins de cotisations so-ciales sur ton salaire. (Tu ne peux toutefois pas travailler plus de 50 jours par année calendrier.)

Le contrat d’étudiant prévoit une période d’essai de 3 jours. Pendant cette période, le patron et l’étudiant peuvent tous deux résilier le contrat.

Un stage vise principalement la mise en pratique des connais-sances théoriques acquises à l’école. Avant de commencer un stage, tu dois signer une conven-tion de stage. Généralement, un stage n’est pas rémunéré.

Bientot les vacances ?

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PETITS CONSEILS POUR TON CV ET TA LETTRE DE MOTIVATIONTon CV, c’est ta carte de visite, et le point de départ de l’entretien d’embauche. Assure-toi qu’il soit clair et soigné. Une à deux pages suffisent largement pour donner une idée de tes capacités.

Mentionne tes diplômes, l’intitulé de ta formation et le nom de ton école. Dresse la liste de toutes tes expériences professionnelles (jobs, stages …) dans l’ordre chronologique. Ajoute aussi tes centres d’intérêt (mouvement de jeunesse, sport …). Enumère tes compétences diverses (langues, informatique …). Dis clairement que tu es motivé et flexible (p.ex. en termes de disponibilité). N’oublie pas d’indiquer si tu disposes d’un moyen de transport (permis de conduire, vélomoteur, voiture …).

COMMENT TROUVER UN JOB D’ÉTUDIANT ?Commence par t’y prendre à temps, car les démarches peuvent être longues.

Cherche sur internet, dans les journaux et les magazines, et surveille les entreprises qui t’intéressent près de chez toi.

Active ton réseau social : famille, amis, connaissances, professeurs, maîtres de stages …

Affiche une petite annonce chez les commerçants du coin.

Inscris-toi dans une agence d’intérim.

QUELQUES INFOS LÉGALESPour rester en règle, fais attention à ce qui suit :

Pour pouvoir conclure un contrat d’étudiant, tu dois avoir au moins 16 ans (sans condition) ou avoir 15 ans et avoir terminé tes premières années du secondaire.

Tu dois toujours signer deux exem-plaires du contrat.

Tes parents ne perdent pas le droit aux allocations familiales (mais il y a quelques limitations importantes, vérifie sur www.onafts.be).

Pour les 50 premiers jours de travail, tu ne paies qu’une co-tisation de solidarité (2,71 %) et pas de cotisation sociale. C’est un sérieux avantage financier. Quel que soit ton âge, tu dois déclarer tes reve-nus aux impôts (sur une autre déclaration que celle de tes parents).

Tu ne peux pas travailler plus de 8 heures par jour et 38 heures par semaine.

Ton salaire brut maximum pour 2014 est de : € 9353,09.

‘En travaillant pendant les

vacances, j’ai gagné des

sous. Maintenant, je sais

que l’argent ne pousse pas

dans les arbres. Ce job a été

un vraie leçon de vie, j’en ai

retiré énormément. Je suis

donc à 100% POUR !’

Roxanne

‘Je suis devenue beaucoup

plus libre et indépendante

grâce à mon job d’été. Je

ne dois plus tout le temps

demander de l’argent à

mes parents.’

Lucile

‘J’ai 18 ans et je suis

convaincu que les jobs de

vacances sont essentiels

pour découvrir le terrain.

Sans expérience, on ne va

plus nulle part.’

Pieter

PLUS D’INFOS ?

Surfe sur www.studentatwork.be, un site du gouvernement fédéral qui rassemble tout ce qu’un étudiant jobiste

doit savoir.

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VA VOIR TOUTES LES

PHOTOS DE LA FINALE ELECTRO

CHALLENGE !

LA PLUS

CHOUETTEQUALIF

2014