Proposition géographie de 4ème (Edith Walbron-Maes) : les espaces majeurs de productions et d’échanges

Etude de cas : Rotterdam : un port au cœur des échanges mondiaux

Place de cette étude de cas dans les programmes et objectifs de la séquence.

Cette étude de cas correspond à la première leçon du nouveau programme de géographie de quatrième et s’inscrit dans le thème « des échanges à la dimension du monde ».

Rappel du programme

I - DES ÉCHANGES A LA DIMENSION DU MONDE (environ 40% du temps consacré à la géographie)

Thème 1. - LES ESPACES MAJEURS DE PRODUCTION ET D’ÉCHANGES

CONNAISSANCESLes ports et les littoraux sont des lieux privilégiés de la production et des échanges mondiaux de marchandises.

DÉMARCHESÉtude de cas : une zone industrialo-portuaire (ZIP) au choix- en Europe (par exemple Rotterdam),- en Asie (par exemple Singapour ou Shanghaï).On s’interroge sur la situation du port choisi à différentes échelles, sur les aménagements, les produits fabriqués, importés et exportés et les acteurs de la production et des échanges. La zone industrialo-portuaire est replacée sur un planisphère des grands ports mondiaux et des principales façades maritimes.

CAPACITÉSDécrire les principaux aménagements de l’ensemble portuaire choisi Localiser et situer l’ensemble choisi sur un planisphère des grandes voies maritimes mondialesExpliquer pourquoi les littoraux et les grands ports sont les lieux privilégiés de la mondialisation des échangesNommer et localiser sur un planisphère les principales façades maritimes

Commencer l’étude de la mondialisation par celle d’un grand port est tout à fait judicieuse ; Les ports sont nécessairement dans une situation d’interface, d'interconnexion entre terre et mer et bénéficie donc d’un avantage décisif dans le contexte de l’explosion des échanges. Ils apparaissent comme un des vecteurs de la mondialisation. Ils s'inscrivent dans l'accentuation de la littoralisation des hommes et des activités et la « maritimisation » de l’économie mondiale.

L'objectif essentiel de cette leçon est «d’expliquer pourquoi ces espaces spécifiques constituent des espaces privilégiés de la mondialisation, de montrer comment ils s'organisent, à différentes échelles et comment l'accumulation de grands ports sur un même littoral produit une façade maritime »

Le choix de Rotterdam est ici motivé par le fait que les Pays-Bas sont proches et peu évoqués dans les programmes de géographie de collège et de lycée. L’étude de Rotterdam pourra aussi se reposer sur les acquis supposés de la classe de 6ème ; Les élèves ont eu l’occasion de découvrir Dunkerque lors de l’étude du thème : « habiter un littoral industrialisé », certains termes propres aux installations industrialo-portuaires seront déjà connus. Toutefois, l’étude de cas à traiter ici est différente de celle de 6ème par sa nature. L’objectif de la leçon est autre : il s’agit d’introduire la notion de mondialisation et de montrer ses effets sur les territoires, alors que le programme de 6ème mettait en évidence la notion d’habiter et d’habitant.

Après avoir situé Rotterdam dans une approche multi scalaire, présenté sa puissance mondiale, son rang, un travail important consiste à présenter les aménagements et les perspectives d’aménagements du port pour rester compétitif dans la mondialisation. Cependant, le port de Rotterdam n’est pas une création « ex nihilo » de la mondialisation il s’agit aussi d’un ancien port européen, l’échelle diachronique ne peut-être ignorée. Les élèves à l’issue de cette étude devront saisir dans quelle mesure la mondialisation a transformé l’organisation spatiale du port et quels aménagements précis sont dus à la mondialisation.

L’étude peut donc être menée en trois temps. Tout d’abord, le port, l’un des plus grands du monde, est situé, son activité étudiée . Dans un second temps, l’aspect dynamique est privilégié, les aménagements récents sont précisés, les nouvelles techniques abordées (révolution des conteneurs et automatisation du port). Enfin, dans une démarche de prospective, il apparait important de présenter les atouts et les difficultés que pourra rencontrer Rotterdam dans le cadre de la compétition qu’elle livre avec notamment les grands ports de l’Asie, comme Shanghai, Singapour ou Tianjin (le port de Pékin), une étude multi scalaire de nouveau s’impose afin d’étudier « les territoires de Rotterdam », à la fois à l’échelle locale, centre de la Randstatt, et reine de la Northern Range puis, à l’échelle de l’Europe « porte d’entrée et de sortie » de l’espace Rhénan, et bénéficiant d’un hinterland couvrant la presque totalité de l’Europe de l’Ouest, le port est aussi peut-être sur le point de devenir « le hub » de l’Europe ; il appartient alors de percevoir les nouvelles logiques de réseau induite par la mondialisation qui se superposent aux anciennes; cette dernière partie permet une mise en perspective et un travail à l’échelle transsaclaire par comparaison avec les autres très grands ports du monde et leurs façades maritimes.

Cette séquence d’une durée de 4 heures environ, peut être réalisée dans une salle en réseau (salle pupitre de l’académie de Lille), ce qui permet des périodes de travail en autonomie des élèves, ou dans une salle de cours munie d’un vidéo projecteur ou d’un TBI relié à internet ;

Le statut des documents proposés (images, vidéo…) sont différents : tantôt simples illustrations d’un propos ou documents d’étude.

Pour mener à bien cette leçon, quelques écueils sont à éviter. Il n’est pas possible, ni souhaitable de vouloir tout dire sur la zone industrialo-portuaire choisie, la lecture de celle-ci doit impérativement être menée sous le prisme de la mondialisation et de ses effets sur les territoires. Les implications spatiales doivent être privilégiées par rapports aux données quantitatives ou techniques .La plus grande difficulté est sans doute de ne pas empiéter sur le thème suivant en détaillant les flux maritimes générés par la mondialisation et les produits transportés.

I Rotterdam : l’un des plus grands ports du monde

Document accroche: Une vidéo promotionnelle du port de Rotterdam http://www.youtube.com/watch?v=3LOdoBuNefo

Cette vidéo permet le survol des installations portuaires, le film dure 8 mm et peut être écourté ; il peut servir de fil rouge pour l’ensemble de la leçon : les avantages du site, les installations, les projets, la containerisation, l’hinterland, les préoccupations de durabilité sont évoqués par des images sans commentaire. Il sera alors possible pour illustrer des parties de leçon, de revenir sur certains extraits de la vidéo ;

La vidéo doit s’accompagner de la découverte « en direct » du trafic du port : http://marinetraffic.com/ais/fr/default.aspx

Selon les possibilités matérielles du collège, il est possible de laisser les élèves en autonomie munis d’un questionnaire ou de réaliser des captures d’écran pour visualiser le trafic du port et le type de bateaux.

Copie d’écran du 21 février 2011 : Constat un port très fréquenté, les cargos en vert et les navires citernes en rouge dominent.

NB : ce site, d’une très grande richesse et précision, sera tout aussi intéressant à utiliser pour la seconde leçon du programme, puisqu’il est possible de choisir un bateau, d’en connaitre la cargaison et de suivre son itinéraire.

En complément le « site officiel du port de Rotterdam » présente l’activité mais aussi l’origine des bateaux. http://www.portofrotterdam.com/EN/SHIPPING/UP-TO-DATE/ARRIVAL-DEPARTURE/Pages/vessels-in-port.aspx

Trajet du porte conteneur allemand : Tongan

L’objectif est alors de faire repérer, le nombre de bateaux quotidiens, leur nationalité diverse. Le professeur peut rapidement évoquer la question des pavillons de complaisance avec des classes de bons niveaux.

La localisation multiscalaire du port de Rotterdam est ensuite indispensable. Elle peut être réalisée avec google earth, en partant de la petite échelle, jusqu’aux images de l’ancien port de Rotterdam. Cette opération répond ainsi aux consignes des programmes : « Pour localiser et situer, pour comprendre et expliquer, les élèves manient cartes et images, de tous types et à toutes les échelles, en utilisant régulièrement les ressources fournies par les technologies de l’information et de la communication. »

Un bref historique du port, accompagné d’une l’œuvre picturale permet de mesurer l’importance des aménagements récents du port, puisque Rotterdam n’est pas née avec la mondialisation des échanges, à l’inverse des ports « hub » de l’Asie tel, Singapour. Les élèves ou le professeur pourront mesurer grâce à l’outil règle de google earth l’étendue du port.

La place du port de Rotterdam dans le monde est ensuite recherchée par les élèves : dans les premiers mais aujourd’hui dépassé par des ports asiatiques http://www.isemar.asso.fr/fr/pdf/carte-isemar-31.pdf .L’exercice de retrouver à la maison les noms des plus grands ports a pu être donné en amont de la leçon. La correction peut-être réalisée avec google earth par la matérialisation de repères accompagnés d’un paysage emblématique, localisant les grands ports du monde.

Les élèves pourront ensuite se pencher rapidement sur la localisation des principales routes maritimes, toutefois cet aspect sera peu développé car il répond davantage à la seconde leçon du programme de géographie de quatrième : LES ÉCHANGES DE MARCHANDISES.

(atlas des transports) http://www.populationdata.net/indexcarte.php?option=article&origine=&aid=649&mid=2357&nom=monde-routes-maritimes

Se pose ensuite la question du contenu de ces bateaux : Comme cela a été présenté sur lors de l’étude du site visualisant en direct le port, les cargos dominent à Rotterdam la plupart sont aujourd’hui des porte conteneurs ;

Un travail en autonomie en classe ou même amont du cours peut-être donné ; les documents proposés par l’académie de Nancy-Metz peuvent servir de base de recherche sur les avantages de la conteneurisation : http://www.ac-nancy-metz.fr/enseign/TransportsLP/PDF/conteneur%20mer.pdf ou sur le site de la revue du commerce international : http://www.revue-du-commerce-international.info/logistique/100-millions-de-conteneurs-2010

La première heure de cours se termine par un extrait de l’émission « c’est pas sorcier » sur le port de Rotterdam (l’analyse de la vidéo étant réalisée l’heure de cours suivante) : http://www.tvzaz.com/streaming_documentaire/sciences/cest-pas-sorcier-rotterdam-le-plus-grand-port-du-monde/

ou sur lesite.tv : http://www.lesite.tv/videotheque/0729.0076.00-le-port-de-rotterdam-la-variete-des-produits-importes

Notice pédagogique de l’émission

L’organisation du port est présentée avec les différents terminaux correspondant chacun à un type de marchandises, les différents types de bateaux qui accostent dans le port (cargos, pétroliers, vraquiers, porte-conteneurs). On comprend aussi comment se fait la circulation des navires à l’intérieur du port, ce qui n’est pas une mince affaire quand on sait que Rotterdam accueille 30 000 bateaux par an.Le port de Rotterdam s’étend sur 30 kilomètres entre la ville et la mer. Sur une maquette sont placés les différents terminaux (fruitiers, pétroliers, minerais, produits agricoles, conteneurs et passagers). On assiste au déchargement d’un navire transportant des palettes de tomates. Grâce à des grues et des engins hydrauliques, le déchargement se fait en 6 heures, ce qui est assez rapide. Les marchandises sont ensuite évacuées vers l’intérieur de l’Europe, essentiellement par route et par voie fluviale. Le pétrole est raffiné sur place dans de grands complexes pétrochimiquesLes conteneurs présentent l’avantage d’avoir des dimensions standard ; de plus, ils peuvent être empilés sur les navires en grande quantité. C’est par conteneurs que sont transportés les motos, les CD, les machines à laver. Jamy explique comment les navires porte-conteneurs sont chargés pour éviter la gite et comment les conteneurs sont déchargés et stockés par des camions à déplacement automatique. Les conteneurs ne peuvent tous être contrôlés par les douaniers hollandais.

II Comment le port s’est-t-il adapté à la mondialisation : du port fluvial au port front de mer

Il appartient ici de montrer l’évolution du port et son adaptation au grand développement des échanges de la fin du XXème siècle et du début XXIème (utilisation de l’échelle diachronique)

http://www.portofrotterdam.com/en/Port/port-in-general/Documents/20100726_EN/index.swf

Du petit port de pêche du XIIè siècle, blotti au fond de la Meuse, il ne reste plus rien. Le port n’a cessé d’avancer vers la mer, quittant les quais du centre-ville de Rotterdam, à 40 km de la mer pour atteindre désormais les dunes de la mer du Nord. Il faut désormais plus d’une heure pour relier le bâtiment de l’autorité portuaire, situé sur l’ancien terminal transatlantique de la Holland Amerika Linie, aux terminaux de Maasvlakte en bord de mer du Nord.

Histoire « vers un port de front de mer » http://www.portofrotterdam.com/en/Port/port-in-general/Pages/history-port.aspx

Le grand développement 1960-1970 correspond à l’intensification des échanges mondiaux, l’Europoort a permis à Rotterdam de rester durant plusieurs décennies le premier port du monde. Cette période correspond au grand développement de l’utilisation des produits pétroliers ; c’est toujours dans ce secteur que l’on retrouve les grandes sociétés pétrolières présentes à Rotterdam. ( sur le fichier kmz cette zone est facilement identifiable)

En exemple, « Pernis », une des plus grandes raffineries de pétrole au monde du groupe pétrochimique Shell est implantée près de Rotterdam, le plus grand port maritime des Pays-Bas. http://www.phoenixcontact.fr/industries/26986_27187.htm

L’analyse de la carte (ci-dessous) permet de localiser la nature des différentes installations portuaires.

Sur un TBI, sur la base de la capture d’une image google earth du port, en utilisant les couches, il est possible de réaliser un croquis des installations portuaires devant les élèves. (voir la proposition au format .GWB)

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/cartotheque/IMG/jpg/EUROPE-Rhin-09.jpg

Le port s’est modernisé et automatisé, une vidéo est proposée aux élèves :

http://www.lomag-man.org/animation/maritime-fluviale-ports/portrait-geantmaritime_port-de-rotterdam-tf1-jt20h-di230308.php

Il s’agit d’un reportage du journal télévisé de TF1 mettant l’accent sur l’automatisation du port de quelques minutes. Cependant, la seconde partie aborde la question de l’hinterland et il donc préférable de scinder la vidéo en deux;

Le port de Rotterdam est aussi au bord de la saturation d’où le projet de trouver de nouveaux espaces.

Les élèves peuvent se pencher sur le projet MAASVLAKTE2 qui a pour objectif l’agrandissement du port, mais tient compte des préoccupations de développement durable, un espace touristique (plage) est même prévu sur le cordon littoral sud de cet aménagement. http://www.maasvlakte2.com/en/dossier/detail/dossier/6/article/410

http://admin.maasvlakte2.com/uploads/bouwkalender_maasvlakte2.pdf

Il s’agit d’une capture d’image réalisée avec street view du même point à partir de google earth du nouveau port Maasvlakte2.

III les effets de la mondialisation sur le territoire : atouts et difficultés de Rotterdam dans le cadre de la compétition mondiale

La dernière heure peut être consacrée à une réflexion sur les atouts du port de Rotterdam intégré dans la grande façade maritime de l'Europe du Nord et une mise en perspective avec d’autres très grands ports et autres grandes façades maritimes du monde ;

cette étude nécessite des changements d’échelle :

Rotterdam est d’abord le grand port industriel des Pays-bas le premier port de la Randstatt Holland

(exercice élève)

Rotterdam, le plus grand port de la Northern range

Rotterdam est une ville portuaire néerlandaise de 588 576 habitants (environ 1 100 000 dans l'agglomération). Son agglomération fait partie de la conurbation de la Randstad Holland (7 100 000 habitants entre Amsterdam - Harlem - La Haye - Dordrecht - Utrecht). Rotterdam est la seconde ville des Pays-Bas après Amsterdam. Elle représente le cœur industriel de la Hollande, car elle jouit d'une position géographique enviable, à l'embouchure du Rhin. Sur les Pays-Bas « à Rotterdam, la valeur ajoutée directe et indirecte générée par le 3ème du monde représente 7 %du pib néerlandais et 315000 emplois avec les complexes industriels connexes »

Consignes :

Repassez en bleu le Rhin (différents bras)

Localiser Rotterdam

Localiser les autres villes mentionnées dans le texte

Donnez la définition de conurbation :

Source : http://www.insee.fr/fr/regions/nord-pas-de-calais/default.asp?page=themes/ouvrages/atlas/08_06_trafics_maritimes.htm

La proximité du détroit du Pas de Calais et la mer du nord : une des mers les plus fréquentée du monde non loin du passage obligatoire que constitue le détroit du Pas de Calais

Cette carte peut être projetée en direct le jour du cours: http://marinetraffic.com/ais/fr/default.aspx #

Un hinterland gigantesque au delà de la vallée du Rhin

L’objectif est de faire découvrir aux élèves la notion d’hinterland : ici plus de 460 millions de personnes dans la zone du monde où les échanges commerciaux sont les plus intenses.

A partir de la capture d’une image google earth, utilisation par le professeur des couches proposées par un logiciel de dessin ou de TBI : urbanisation, voies de communication ( la voie d'eau, le rail, la route, l'avion...)

Cependant, la croissance de cette zone est inférieure à celle des pays émergeants et tout particulièrement de la Chine.

Une comparaison rapide peut-être réalisée avec le port de Tanjin (port de Pékin),

http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=375

Des approches trans scalaires rapides ont pour but de montrer que d’autres ports ont pu suivre des évolutions similaires, (il ne faut pas refaire une étude de cas mais proposer à des dates différentes le port de Shanghai par exemple ).http://www.youtube.com/watch?v=AFkzCJSaou8&feature=player_embedded#at=29

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/63/Yangshan_Deepwater_Port.jpg/800px-Yangshan_Deepwater_Port.jpg

Rotterdam futur HUB de l’Europe ?

Cependant, le premier port du monde aujourd’hui, Singapour, ne bénéficie pas d’un hinterland important ; c’est un port HUB; C’est une organisation qui fait converger tous les flux vers un port principal et organise à partir de celui-ci, une redistribution régionale ou locale par des navires plus petits des : « feeder ». L’objectif de Rotterdam par le projet Maasvlakte n’est -t-il pas de devenir le HUB de l’Europe, en ce sens c’est surtout sa position (proche du détroit du Pas-de-calais qui prend alors toute son importance. Les aménagements doivent alors surtout viser à accueillir les plus gros bateaux.

La mise en perspective qui conclut la leçon permet de faire apparaître sur un planisphère les grands ports mondiaux et les principales façades maritimes. Elle permet de comprendre que la mondialisation hiérarchise le monde.

Une évaluation sommative traditionnelle de fin de chapitre n’est pas ici, envisagée ; l’évaluation peut d’avantage porter sur l’observation des élèves quant aux acquis d’item des compétences 4, 5 et 7 du socle : COMPETENCE 4 : LA MAITRISE DES TECHNIQUES USUELLES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (B2i)- Utiliser, gérer des espaces de stockage à disposition. - Utiliser les périphériques à disposition. - Utiliser les logiciels et les services à disposition. - Faire preuve d’esprit critique face à l'information et à son traitement.- Différencier une situation simulée ou modélisée d'une situation réelle.- Identifier, trier et évaluer des ressources. - Chercher et sélectionner l'information demandée

COMPETENCE 5 : LA CULTURE HUMANISTE- Situer des événements, des œuvres littéraires ou artistiques, des découvertes scientifiques ou techniques, des ensembles géographiques ; il appartient ici

de vérifier l’acquisition des repères : les grands ports du monde et les façades maritimes.- Lire et employer différents langages : textes – graphiques – cartes – images – musique

COMPETENCE 7 : L’AUTONOMIE ET L’INITIATIVE- Etre autonome dans son travail : savoir l’organiser, le planifier, l’anticiper, rechercher et sélectionner des informations utiles

Bibliographie et sitographie :

Ports de commerce et vie littorale, André Vigarié ( ouvrage ancien de 1979, qui reste intéressant pour le chapitre la projection de l’Europe sur l’océan, il permet de mesurer l’ampleur de certains aménagements et concrétisation des projets)

Géographie de la mondialisation Laurent Carroué notamment le chapitre les transports maritimes, au miroir de la mondialisation

Atlas des transports collection autrement Jean Varlet- Pierre Zembri

Fremont les réseaux maritimes mondialisés : épine dorsale de la mondialisation communication au festival de géographie de Saint Dié 1er octobre 2005

TDC Le commerce maritime n° 954 15 avril 2008 Scérén

Le site « marinetraffic » une mine d’informations : http://marinetraffic.com/ais/fr/default.aspx

Festival de saint Dié, Édition 2009 : « Mers et Océans : les géographes prennent le large » : http://www.cndp.fr/fig-st-die/2009/approches-scientifiques.html

Plus particulièrement : http://www.cndp.fr/fig-st-die/2009/approches-scientifiques/itineraires-scientifiques/itineraire-3.html

Article du café géographique : http://www.cafe-geo.net/article.php3?id_article=1873

Le Rhin une géo histoire : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/catalogue/3303331280446/index.shtml

Ressources plus originales :

Jouer avec le port de Rotterdam : http://jeuxyannick.over-blog.com/ext/http://www.ludism.fr/regles_files/fr/RD_FRA_Game_Rules_2010.pdf

http://jeuxyannick.over-blog.com/article-decouvrez-un-tout-nouveau-jeu-rotterdam-des-editions-le-joueur-57049048.html

Histoire des Arts : projet d’architectes pour le port de Rotterdam : http://www.havenvandetoekomst.nl/eng/projecten.html