sespaceorg.files.wordpress.com · Web viewLes différents acteurs de la vie économique sont regroupés dans des ensembles considérés comme pertinents. Les unités, dites institutionnelles,

Sciences économiques - Chapitre 2 – Production et entreprise

Plan du cours :

Partie I (Eco) : Que produit-on et comment le mesure-t-on ?A / La diversité des produits B / La variété des organisations productives et des modes de productionC / La mesure de la valeur ajoutée et ses limites

Partie II (Eco) : Comment l’entreprise produit-elle ? A / La diversité des entreprisesB / Les choix du producteur C / Les instruments de suivi de l’entreprise

Partie III (Regards Croisés) : Comment les rapports sociaux s’organisent-ils au sein de l’entreprise ? A / L’entreprise : un mode de coordination spécifique B / Les rapports sociaux en entreprise : entre coopération et conflit

Notions à retenir : Production Production marchande Production non marchande Valeur ajoutée Facteurs de production Coût total, coût moyen, coût marginal Recette totale, recette moyenne, recette marginale Productivité Loi des rendements décroissants Hiérarchie Coopération Conflit

Savoir-faire abordés : Représentation graphique d’une courbe de coût total, moyen, marginale Méthodologie de l’EC 1 – Mobilisation des connaissances

Lycée Voltaire – R. Ziane – 1ère : Eco – Ch2. Production et entreprise – SESpace.org - Page 1

Activité Production ? Justification

Paul récolte les légumes de son jardinMatthieu, agriculteur, vend ses légumes au marché du villageIsham rédige des contrats pour des clients dans une société d’assurancesMarie, mère au foyer, joue avec sa fille au parcJean, nageur professionnel, participe à une compétition de natationNoé, nageur amateur, participe à une compétition locale pour son clubEmma tond la pelouse pour ses voisins en échange d’un peu d’argent de poche


Partie I : Que produit-on et comment le mesure-t-on ?

INTRODUCTION : Qu’appelle-t-on réellement de la production ?

Production : Selon l’INSEE (Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques), c’est une activité socialement organisée consistant à créer des biens ou des services.

Pour qu’on le comptabilise dans la production d’un pays, un bien ou service doit être le résultat d’une activité socialement organisée, c’est-à-dire :

o ______________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

o ______________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

Activité introductive : Voici une liste d’activités. D’après vous, lesquelles sont comptabilisées comme de la production ?

Partie I - Que produit-on et comment le mesure-t-on ?

A / La diversité des produits

Comme une société développée induit une très grande variété de besoins différents, il existe une diversité toute aussi importante de produits pour y répondre. On peut classer la production en de nombreuses catégories différentes, qui répondent à différents critères, parmi lesquels…

o Le critère de matérialité distingue les biens, produits matériels, et les services, produits immatérielso Le critère de fonctionnalité différencie les produits qui servent à une consommation finale de ceux qui servent à

d’autres organisations productives en tant que consommations intermédiaires.o Le critère de durabilité permet de séparer les biens durables des biens non durables en fonction de leur durée

de vie


Document 1 – Le critère de matérialité

Q1. Toutes les activités du tableau sont-elles des productions au sens économique ? Elimine celles qui n’en font pas partie. Q2. Surlignez de couleurs différentes les biens et les services, en vous aidant des définitions proposées.

Document 2 – Les critères de fonctionnalité et de durabilité

Q1. Complétez le tableau en vous servant de la description de chaque critère. Vous pouvez cocher plusieurs cases par produit

Les différents acteurs de la vie économique sont regroupés dans des ensembles considérés comme pertinents. Les unités, dites institutionnelles, constituent les unités de base de la comptabilité nationale : ce sont des unités susceptibles de posséder elles-mêmes des actifs, de souscrire des engagements, de s'engager dans des activités économiques et de réaliser des opérations avec d'autres unités. Les secteurs institutionnels regroupent les unités institutionnelles ayant des comportements économiques similaires caractérisés par leur fonction principale et la nature de leur activité.

On distingue cinq secteurs institutionnels résidents : les sociétés non financières (SNF), les sociétés financières (SF), les administrations publiques (APU), les ménages, les institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM). L'ensemble des unités non-résidentes, dans la mesure où elles entretiennent des relations économiques avec des unités résidentes, sont regroupées dans le reste du monde (RDM).

Source : INSEE (http://www.insee.fr/fr/methodes/default.asp?page=definitions/secteur-institutionnel.htm)


Document 3 – La diversité des organisations productives

Q1. Après avoir lu le texte, associez à chaque Secteur Institutionnel une fonction et une ressource principale parmi les propositions.Q2. Pour les produits suivants, déterminez par quel secteur institutionnel ils peuvent être produits : a) Un repas en restaurant, b) Un repas surgelé, c) Un prêt bancaire


B / La variété des organisations productives et des modes de production

Production marchande : Production destinée à être vendue sur un marché à un prix économiquement significatif (Prix > moitié des coûts de production)

Production non marchande : Production destinée à être fournie gratuitement ou semi-gratuitement (Prix < moitié des coûts des production)

A la variété des produits s’ajoute de nouvelles complexités qui rendent l’étude de la production plus délicate : o D’abord, il existe une diversité d’organisations productives, qui ont des fonctions, mais aussi des ressources

différentes (Doc 3)o Ensuite, on sépare deux modes de production, la production marchande et non marchande (cf définitions) qui

correspondent à différentes mises à disposition du produit aux consommateurs.


Document 4 – Production marchande ou non marchande ?

Q1. Parmi les secteurs institutionnels énumérés au document 3, distinguez ceux qui réalisent généralement une production marchande de ceux qui réalisent généralement une production non marchande.

Q2. Pourquoi a-t-on besoin que certains produits restent non marchands dans une société, par exemple les services médicaux d’un hôpital ?

TRAVAIL DE SYNTHESE – PREPARATION AU BAC – EC 1 : MOBILISATION DES CONNAISSANCES

En vous aidant du travail réalisé en AP, répondez, en binôme, à la question de mobilisation des connaissances suivante :

« Montrez, à l’aide d’un exemple concret de votre choix, qu’un même bien peut être produit par différents acteurs, et de différentes manières »

Scierie Lebonbois Lutherie de M. Laflute Total du FlutistanChiffre d’affaires Conso. Intermédiaires Valeur ajoutée

Situation 1 – Un restaurateur vend une crêpe à un client.

Coût des consommations intermédiaires : 1,50 €

Prix de vente : 2€

Situation 2 – Les restos du cœur préparent une crêpe à un sans-abri

Coût des consommations intermédiaires : 1,50 €

Prix de vente : gratuit

Pays PIB en milliards USD Rang PIB États-Unis 18624 1

Chine 11199 2Japon 4940 3

Allemagne 3478 4Royaume-Uni 2648 5

France 2465 6Inde 2263 7

Italie 1859 8Brésil 1796 9

Canada 1530 10



C / La mesure de la Valeur Ajoutée et ses limites

Scierie Lebonbois

Produit des lots de rondins. Prix d’un lot = 30 €Conso. Intermédiaires (électricité, outils, …) = 18 € (par lot)Production totale = 100 lots, vendue à M. Laflute

Lutherie de M. Laflute

Produit des guitares. Prix d’une guitare = 100 €Conso. Interm. (rondins, électricité, …) = 70 € (par guitare)Production totale = 100 guitares.

Clients du Flutistan : achètent toute la production de M. Laflute.

Chiffre d’affaires d’une entreprise = Prix de vente x Quantité vendue

Valeur ajoutée d’une entreprise = Chiffre d’affaires – Consommations Intermédiaires

Document 5 – Bienvenue au Flutistan !

Q1. Complétez le tableau ci-dessous à l’aide des informations disponibles. N’oubliez pas de regarder le tableau des formules !

Q2. Que représentent les rondins de la scierie Lebonbois pour la Lutherie de M. Laflute ?

Q3. Si l’on souhaite mesurer la valeur qui a été créée grâce au savoir-faire de M. Laflute, doit-on regarder son chiffre d’affaires, ou sa valeur ajoutée ?

Q4. Imaginons un pays imaginaire, le Flutistan, dont la seule production vient de la scierie Lebonbois et de la lutherie de M. Laflute. Déduisez des questions précédentes pourquoi le chiffre d’affaires total du Flutistan est plus élevé que la valeur ajoutée totale du Flutistan.

Document 6 – Valeur ajoutée marchande et non marchande

Q1. Calculez la valeur ajoutée générée par la vente d’une crêpe dans la situation 1Q2. Réalisez le même calcul pour la situation 2. Quel problème se pose ?

Document 7 – Classement des pays selon leur PIB en 2017

Q1. Méthodologie de l’EC 2 – Présentez le document en quelques lignes, en incluant ce qui vous semble pertinentQ2. Savoir-faire : lire une donnée – Faites une phrase donnant du sens à la valeur « 4940 »

Source : Fonds Monétaire International, World Economic Outlook database, oct. 2017, estimations pour 2017


SYNTHESE - La mesure de la valeur ajoutée et ses limites

Pour mesurer la production réalisée par une organisation productive, on peut recourir à un calcul simple comme celui du chiffre d’affaires, qui correspond au total des ventes réalisées sur une période.

Chiffre d’affaires : Total des ventes réalisées par une entreprise. CA = Prix du produit x Quantité vendue

Pour mesurer la richesse réalisée à l’échelle d’une organisation productive, ou bien d’un pays, on utilise une notion un peu plus complexe appelée la valeur ajoutée.

Valeur Ajoutée : Indicateur qui mesure la richesse créée par une organisation productive à l’issue de son processus de production. On peut la calculer à différentes échelles :

- Valeur ajoutée d’un produit marchand = Prix – Coût des consommations intermédiaires- Valeur ajoutée d’un produit non marchand = Coût de production - Valeur ajoutée d’une entreprise = Chiffre d’Affaires – Coût de production

(DOC 5) La valeur ajoutée a l’avantage, lorsqu’on regarde la production nationale, d’éviter de comptabiliser deux fois la valeur des mêmes produits. En effet, si on ne considère que le chiffre d’affaires, certains produits seraient comptabilisés plusieurs fois dans le calcul du total. Par exemple : si de la farine a été utilisée par un boulanger, elle compte dans le chiffre d’affaires du magasin, mais aussi dans le chiffre d’affaires du boulanger, qui inclut le coût de la farine dans le prix de vente de ses baguettes. Au contraire, comme on retranche le coût des consommations intermédiaires dans le calcul de la valeur ajoutée, le problème de double comptabilité ne se pose plus.

La valeur ajoutée correspond donc à une estimation de la valeur réelle qui a été générée par les compétences et le savoir-faire des entreprises. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, par exemple, on préfère commander une pizza à 10€ alors que le coût des ingrédients ne dépasserait pas les 5€ si on la faisait soi-même. On paye ici le temps gagné à ne pas s’en occuper, ainsi que le savoir-faire du restaurateur qui prépare probablement une meilleure pizza que nous.

(DOC 6) Toutefois, quand on comptabilise également les productions non marchandes, la mesure de la valeur ajoutée devient imparfaite. En effet, calculer la valeur ajoutée d’un produit non marchand conduirait à obtenir une valeur ajoutée négative. On est donc forcé de la compter au coût de production uniquement. Ainsi, deux produits identiques peuvent être comptés différemment selon s’ils sont vendus par une entreprise, ou bien par une association, ce qui semble incohérent.

(DOC 7) En additionnant la somme des valeurs ajoutées marchandes et non marchandes, on obtient un indicateur nommé le Produit Intérieur Brut (PIB), qui mesure la totalité des richesses crées sur un territoire. Cet indicateur est extrêmement populaire, et est utilisé par de nombreux acteurs pour réaliser des comparaisons historiques, internationales, ou pour en déduire la situation globale d’une économie.

Document 8 – Critère de distinction : le secteur d’activité

Secteur primaire : Regroupe l’ensemble des activités d’exploitation des matières premières Secteur secondaire : Regroupe l’ensemble des activités de transformation des matières premières.Secteur tertiaire : Regroupe l’ensemble des activités de services

Part des emplois français par secteur d’activité en % en 2009

France

Agriculture, sylviculture et pêche 2,9

Industrie 14,7

Ind. extractives, énergie, eau, gestion des déchets et dépollution 1,5

Fabr. de denrées alim., de boissons et de prod. à base de tabac 2,5

Fabr. d'équip. élec., électroniques, inform. ; fabr. de machines 2,1

Fabrication d'autres produits industriels 8,7

Construction 7,0

Tertiaire 75,4

Commerce ; Transports et entreposage 18,3

Hébergement et restauration 3,5

Information et communication 2,8

Activités financières et d'assurance, Activités immobilières 4,6

Activités scientifiques et techniques ; services adm. et de soutien 9,8

Adm. Publique, enseignement, santé humaine et action sociale 29,7

Autres activités de services 6,7

Total 100,0

Effectif (en milliers) 25 691Source Insee


Partie II – Comment l’entreprise produit-elle ?

A / La diversité des entreprises

Nous avons vu en AP (séance 2) que l’on pouvait distinguer les entreprises tout d’abord selon leur taille. On détermine cette taille en fonction du nombre de salariés dans l’entreprise, mais aussi du chiffre d’affaires réalisé.

Il existe également d’autres manières de différencier les entreprises, parmi lesquelles nous allons en étudier deux : le statut juridique, et le secteur d’activité.

Travail autonome en binôme – La diversité des entreprises

Une fois votre binôme formé, vous serez affecté à un critère de distinction des entreprises que vous allez devoir étudier en réalisant les travaux suivants :

o Etape 1 (documents 8 et 9): Réaliser un schéma sur une feuille blanche, de la forme de votre choix, qui récapitule les informations importantes pour distinguer les entreprises selon votre critère. Vous pouvez vous aider de l’AP 1 sur le circuit économique pour vous inspirer sur la forme que peut prendre votre schéma.

o Etape 2 (document 10) : En salle informatique, identifier pour les exemples d’entreprise donnés dans le dossier à quelle catégorie ils font partie selon votre critère. Vous attendrez la correction pour compléter l’autre critère.

A la fin de la séance, chaque groupe devra rendre son schéma complet

Document 9 – Critère de distinction : le statut juridique

Il existe de nombreuses entreprises individuelles dans lesquelles le patrimoine personnel de l’entrepreneur n’est pas distingué de celui de l’entreprise. Ainsi, l’entrepreneur peut perdre ses biens personnels si les affaires vont mal. Il n’y a pas de capital minimum requis.Dans les autres formes juridiques d’entreprises, le patrimoine n’est pas confondu avec celui de ses propriétaires. Si l’entreprise fait faillite, les propriétaires perdent leur apport en capital, mais pas leur patrimoine personnel.Un entrepreneur individuel peut, lui aussi, choisir de séparer patrimoines personnel et professionnel en créant une entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL), dont il est le seul associé. Là encore aucun capital minimum n’est requis.S’il s’agit d’une entreprise associant plusieurs apporteurs de capitaux, elle peut prendre le statut de société à responsabilité limitée (SARL). Ces entreprises rassemblent entre 2 et 100 associés, et le capital minimal requis est de 1€. Les SARL ne sont pas obligées ne sont pas obligées d’avoir un conseil d’administration et sont dirigées par un gérant désigné par les associés.Une société anonyme (SA) comporte au moins sept associés ; le capital minimal est de 37000 €. Les actionnaires élisent un conseil d’administration. La direction effective de l’entreprise peut être assurée par le président de ce conseil d’administration. La direction effective de l’entreprise peut être assurée par le président de ce conseil d’administration, le président directeur général (PDG), ou être confiée par le conseil à un directeur général distinct du président. Les sociétés anonymes peuvent être cotées en Bourse.Un statut d’auto-entrepreneur a été créé le 1er Janvier 2009 pour faciliter la création d’entreprise individuelle. Les modalités de création sont très simples et la responsabilité est limitée aux apports. Le chiffre d’affaires ne doit pas excéder 32 600€ par an pour les entreprises de services et 81 500€ pour la vente de marchandises.

D’après Guillaume Duval, « Dans le maquis des entreprises »,Alternatives économiques, Hors série n°79, décembre 2008

Document 10 – Tableau d’exemples d’entreprises à compléter

Cherchez les informations utiles de chaque entreprise afin de compléter les informations pour votre critère d’étude

Entreprise Secteur d’activité Statut juridiqueKathryn Smyth (lire le texte ci-dessous)

Danone

Au fil des saisons (Esvres, Indre-et-Loire)

Le Monde

Gaumont

Eureka (magasin à Orléans)

Détails de l’entreprise 1 : Kathryn Smyth

Irlandaise du Nord, Kathryn Smyth arrive à Bordeaux il y a vingt ans pour faire un stage de six mois au conseil régional d'Aquitaine. Finalement, elle ne retourne jamais au Royaume-Uni et fait toute sa carrière en France dans l'environnement, la construction navale ou encore le vin. En 2012, après 18 ans en entreprise, elle décide de se lancer dans la traduction. « J'ai pris un congé pour création d'entreprise et j'ai passé un Master en traduction à l'Université de Bretagne Occidentale, à Brest », explique-t-elle. Son diplôme en poche, elle crée son entreprise en janvier 2012 sous le régime de l'autoentrepreneur, juste avant de déménager à Nantes, en Loire-Atlantique. « C'était un statut qui me permettait de me lancer sans trop de frais, avec une fiscalité allégée et des démarches administratives simplifiées. » Et surtout pour elle, un moyen de tester son idée avec prudence : « C'est un régime qui permet de se lancer, de se faire connaître. J'avais un réseau, mais on ne sait jamais comment ça va se passer. » Après près de trois ans d'activité, son entreprise marche bien, et même très bien. Elle envisage de passer au réel l'an prochain, car son chiffre d'affaires approche du seuil. En tant que traductrice, qui est une profession libérale, Kathryn Smyth peut réaliser jusqu'à 32 900 euros de chiffre d'affaires annuel, avec une tolérance de 2 000 euros. « Sans le statut de l'auto-entrepreneur, je n'aurais pas forcément osé me lancer, affirme-t-elle. Aujourd'hui, au bout de trois ans, j'ai su développer mon entreprise. »

Source : http://www.lesechos.fr/thema/microentrepreneur/0204003581854-autoentrepreneurs-trois-exemples-reussis-de-creation-dentreprises-1073230.php?2G71OSQDB5bzWvfL.99


http://www.lesechos.fr/thema/microentrepreneur/0204003581854-autoentrepreneurs-trois-exemples-reussis-de-creation-dentreprises-1073230.php?2G71OSQDB5bzWvfL.99

http://www.lesechos.fr/thema/microentrepreneur/0204003581854-autoentrepreneurs-trois-exemples-reussis-de-creation-dentreprises-1073230.php?2G71OSQDB5bzWvfL.99

Situation 1 – Différentes organisations pour gérer le passage en caisse en supermarchéSituation 2 – Un chauffeur de poids-lourd

Quantité de capital (en

unités)

Coût mensuel/unité de capital en

euros

Coût total du capital Quantité de travail (en nombre de

salariés)

Coût mensuel du travail par salarié en euros

Coût total du travail Coût total des facteurs

Site A 20 2800 200 1400

Site B 17 2000 320 1400

Site C 12 2000 480 1200


Partie II – Comment l’entreprise produit-elle ?

B / Les choix du producteur

Document 11 – Des machines et des hommes…

Q1. Situation 1 – Quels avantages et quels inconvénients, pour les clients ou pour l’entreprise, pouvez-vous décrire pour chacune de ces organisations ?

Q2. Situation 2 - Une entreprise de transport possède 5 camions et emploie 5 chauffeurs poids-lourds. Elle décide d’acheter un nouveau camion pour développer son activité. Peut-elle faire un profit directement grâce à son nouveau camion ?

Q3. Pourrait-on, pour la situation 2, remplacer aussi facilement du travail par du capital ? Pourquoi ?

Document 12 - Comment choisir sa combinaison productive ?

Une entreprise de fabrication de vélos en pleine croissance décide de produire une nouvelle série de vélos de route bon marché. Elle compte produire 5 000 vélos par mois. Elle a le choix entre les quatre sites d’implantation ci-dessous, chacun disposant d’une combinaison productive différente pour une production mensuelle de 5000 unités.On considère que chaque site est capable de produire un vélo de qualité similaire

Q1. Selon vous, à partir de quel critère l’entreprise va-t-elle décider sur quel site elle produira ses vélos ? Q2. Y a -t-il un site que l’on peut éliminer sans calcul ? Pourquoi ? Q3. Complétez le tableau et déduisez-en le site d’implantation choisi par l’entreprise.

Site D 17 2000 250 1400

Document 13 – La loi des rendements décroissants (ou de la productivité marginale décroissante)

Situation : Vous êtes propriétaire d’une pizzeria en centre-ville, dont les produits sont de plus en plus appréciés. Vous cherchez donc à augmenter votre production pour satisfaire la demande des nouveaux clients. Par chance, vous avez encore de la place dans votre cuisine pour augmenter vos capacités de production. Cependant, comme il est devenu très difficile de trouver de bons pizzaïolos en cuisine, et que vous ne voulez pas sacrifier la qualité de vos pizzas, vous ne pouvez qu’augmenter le nombre de fours à pizza disponibles pour vos deux cuisiniers. Voici comment évolue votre production à mesure que vous augmentez la quantité de fours présents dans votre cuisine :

Nombre de fours Nombre de pizzas produites en 1 heure

Productivité marginale (ou rendement)

0 0 ------------------------------------1 252 50 3 60 60 – 50 = 10 4 655 60


SYNTHESE PARTIELLE : Le choix de la combinaison productive

Texte à trous à compléter : substituables x2, productivité, machines, complémentaires, hommes, travail, efficacité, facteurs de production, capital, combinaison productive

Facteur de production : Élément qui concoure à la réalisation de la production. Il faut associer les deux facteurs que sont le travail et le capital dans ce que l'on appelle une combinaison productive pour réaliser cette production.

Productivité : Mesure de l’efficacité productive d’un facteur de production ou d’une combinaison productive. On la mesure comme le rapport entre la production et les facteurs de production utilisés.

Lorsqu’une entreprise cherche à produire, elle utilise deux facteurs de productions que sont le _______________ et le ________________. Le producteur combine ces deux facteurs en fonction de différents critères

Le premier critère est technique et vient de la nature de la production. En fonction de ce qu’on produit, les facteurs de production sont plus ou moins _____________________. Certains produits peuvent être conçus indifféremment par un travailleur ou une machine, dans ce cas les facteurs sont _____________________, mais parfois il peut être impossible de complètement remplacer l’un des deux facteurs, on dit alors qu’ils sont _______________________.

Quand le producteur détermine quelle __________________________________ il doit choisir, il cherche à sélectionner celle qui aura la meilleure _________________________, c’est-à-dire la meilleure efficacité à réaliser la production. Ce choix lui permet de réduire les coûts de production, et donc de réaliser plus de ______________.

1 2 3 4 50

10

20

30

40

50

60

70

Nombre de fours

Nom

bre

de p

izzas

pro

duite

s

Q1. Identifiez dans cette situation ce que sont les facteurs de production de l’entreprise.

Q2. Comment évolue la production de pizzas en une heure à mesure que l’on augmente la quantité de fours ? Séparez votre réponse en deux périodes.

Q3. On appelle productivité marginale la production supplémentaire qui a été permise grâce à l’ajout d’une unité d’un facteur (ici le capital) dans la combinaison productive. En vous aidant de cette définition et de l’un des calculs déjà réalisé, complétez la colonne vide du tableau.

Q4. Sur le graphique ci-contre, ajoutez la courbe de la productivité marginale. Comment évolue-t-elle ?

Q5. Comment peut-on expliquer une telle évolution ? Comment éviter cela ?

Document 14 – Un stock de voitures invendues chez un constructeur (vue d’hélicoptère)

Document 15 – Comment choisir le bon volume de production ? Cas pratique : la production de la Tata Nano

La Tata Nano a été lancée en 2008 par le groupe Indien Tata Motors, qui possède également Jaguar ou encore Land Rover. La Tata est alors considérée comme la voiture la moins chère du monde. Les ventes en Inde ont néanmoins été très décevantes, en raison d’une situation économique morose en Inde rendant difficile la consommation, des prix de l’essence à la hausse, et d’un problème d’image. Perçue comme une voiture peu fiable, et très vite étiquetée comme la « voiture des pauvres », elle n’a pas su trouver son public.

L’entreprise Tata cherche à déterminer le niveau de production qui lui permettra d’atteindre un profit maximal. Pour cela, elle dispose des informations présentes dans le tableau page suivante, ainsi que des définitions présentes dans le document ci-dessous. Votre équipe d’économistes renommés est embauchée pour réaliser cette analyse.

Partie 1 – Définir les différents types de coûts pour une entreprise, savoir les calculer et interpréter leurs évolutions.

Q1. Pour l’entreprise Tata, donnez deux exemples de coûts fixes, et deux exemples de coûts variables.Q2. Complétez les cases manquantes du tableau (annexe 2), puis représentez l’évolution du coût moyen et du coût marginal sur le graphique (annexe 3) Q3. Comment expliquer que le coût marginal ne cesse d’augmenter ? Utilisez dans votre réponse une notion vue dans les documents de la partie Q4. Comment expliquer que le coût moyen devienne croissant à partir d’un certain point ?

Partie 2 – Déterminer le volume de production optimal et le seuil de rentabilité

Q5. On considère que Tata n’a pas le pouvoir de modifier les prix. Tracez sur votre graphique (annexe 3) la droite horizontale correspondant à 18 000 euros. Que représente cette valeur ? Q6. Ajoutez les colonnes recette totale, recette marginale, et profit total à votre tableau (annexe 2) dans les colonnes vides Q7. Déduisez-en à partir de quelle quantité produite le profit est maximal Q8. Sur le graphique, tracez la droite de recette marginale. Que remarquez-vous par rapport à la question précédente ? Q9. Représentez le coût total, le profit total et la recette totale sur votre graphique, sans tracer de nouvelle courbe. Q10. L’entreprise souhaite se rassurer et savoir à partir de combien d’unités elle sera rentable, c’est-à-dire à partir de combien de voitures vendues elle fera un profit. A la lecture du tableau, pouvez-vous l’aider ? Q11. Le prix de la Tata Nano passe à 700€ l’unité. Combien de lots doit-elle vendre pour être rentable ? Q12. DEDUIRE : Quelle formule doit être satisfaite pour qu’une entreprise soit rentable ? Utilisez les notions de la boîte à outils pour rédiger votre formuleQ13. SYNTHESE PARTIELLE (2/2) à compléter, en utilisant les mots que vous souhaitez.


Une entreprise doit-elle toujours produire autant que possible ? Argumentez pourquoi oui, ou non.

Document annexe 1 - Boîte à outils – définitions :

Coût total (CT) d’une production = CV + CF Ensemble des coûts qu’a dû payer une organisation productive afin de réaliser sa production. Il est la somme des Coûts Fixes (CF) qui sont l’ensemble des coûts qui ne dépendent pas des quantités produites (loyer, assurance, etc…) et des Coûts Variables (CV) qui varient en fonction de la quantité produite (matières premières, salaires, etc…)

Coût Moyen (CM) d’une production : CM = CT / Qté produiteAussi appelé Coût Unitaire, il s’agit du coût en moyenne à supporter pour réaliser la production d’une unité.

Coût marginal (Cm) d’une production : Coût de production de la dernière unité produiteCoût à supporter pour produire une unité supplémentaire.

Recette totale = Chiffre d’affaires = Prix x Quantité vendueLa recette totale représente le montant total des ventes réalisées. On l’appelle aussi le chiffre d’affaires

Recette marginale = Prix de vente Recette supplémentaire pour une unité vendue de plus, c’est-à-dire le prix auquel a été vendue cette unité.

Profit total = Recette totale – Coût total

Prix de vente : 1800 euros l’unité

Document Annexe 2

Quantité de

voitures (en

dizaines)

Coût fixe Coût variable Coût total Coût moyen Coût marginal

0 10800 01 10800 12002 10800 48003 10800 108004 10800 192005 10800 300006 10800 432007 10800 590008 10800 768809 10800 97200

10 10800 120000

Document annexe 3


Document annexe 1 - Boîte à outils – définitions :

Coût total (CT) d’une production = CV + CF Ensemble des coûts qu’a dû payer une organisation productive afin de réaliser sa production. Il est la somme des Coûts Fixes (CF) qui sont l’ensemble des coûts qui ne dépendent pas des quantités produites (loyer, assurance, etc…) et des Coûts Variables (CV) qui varient en fonction de la quantité produite (matières premières, salaires, etc…)

Coût Moyen (CM) d’une production : CM = CT / Qté produiteAussi appelé Coût Unitaire, il s’agit du coût en moyenne à supporter pour réaliser la production d’une unité.

Coût marginal (Cm) d’une production : Coût de production de la dernière unité produiteCoût à supporter pour produire une unité supplémentaire.

Recette totale = Chiffre d’affaires = Prix x Quantité vendueLa recette totale représente le montant total des ventes réalisées. On l’appelle aussi le chiffre d’affaires

Recette marginale = Prix de vente Recette supplémentaire pour une unité vendue de plus, c’est-à-dire le prix auquel a été vendue cette unité.

Profit total = Recette totale – Coût total

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 100

5000

10000

15000

20000

25000

Maximisation du profit de la Tata Nano - Etude graphique

Noms :

SYNTHESE PARTIELLE (2/2) : Le choix du volume de production

Définitions à connaître (présentes dans les documents) : Loi des rendements décroissants, Coût total / moyen / marginal, Recette totale / moyenne / marginale, Profit


SYNTHESE PARTIELLE (2/2) : Le choix du volume de production

Définitions à connaître (présentes dans les documents) : Loi des rendements décroissants, Coût total / moyen / marginal, Recette totale / moyenne / marginale, Profit

Partie III / Comment les rapports sociaux s’organisent-ils au sein de l’entreprise ?

A / L’entreprise : un mode de coordination spécifique

Document 16 – Pourquoi les entreprises existent-elles ?

L’entreprise : une alternative au marché (Théorie de Ronald COASE, « La Nature de la Firme », 1937)

Imaginons la situation de M. Laflute, luthier qui fabrique et vend des instruments de musique dans sa boutique…

Document 17 – L’entreprise : une coordination par la hiérarchie

Quelques années plus tard, l’entreprise de M. Laflute s’est bien développée. Elle est maintenant une Société Anonyme, nommée GuitarCorp. , et produit du bois ainsi que des guitares pour plus de 20 pays d’Europe différents. Voici son organigramme :


Conseil d'administration

(30 sièges)

Président Directeur Général

M. Laflute

Directrice commercialeMme Vendubois

Responsable marketingMme. Fédépub

Responsable des ventesMme. Vendée-Chose

Directeur de la production

M. Boudebois

Responsable scierieMme. Coupe-Dubois

Bûcherons

Ouvriers de la sciere

Responsable instruments

M. Ponssedubois

Contremaîtres + équipes d'ouvriers

Directeur financier et administratifM. Lathune

Responsable Ressources Humaines

Mme Jerrelapaye

Responsable financierM. Contelesous

Responsable logistiqueMme. Livre-Haison

Besoin d’obtenir un bien ou un service spécifique

nécessaire à la production (ex : du bois pour ses

instruments)

Solution 1 : Recourir au marché (Externaliser)

Devenir demandeur de bois sur le marché et obtenir son bois auprès d’un offreur, par exemple une scierie de la région

Solution 2 : Réaliser la production de bois soi-même (Internaliser)

Acheter quelques hectares de forêt, et embaucher un bûcheron qui travaillera pour M. Laflute et s’occupera de l’approvisionnement en bois.

Coûts de transaction Coûts d’organisation

Q1. Donnez 3 exemples de coûts de transaction, et 3 exemples de coûts d’organisation liés à la situation de M. LafluteQ2. DEDUIRE – A quelle condition M. Laflute décidera d’agrandir son entreprise plutôt que de passer par le marché ?

Q1. A quoi sert un conseil d’administration ? Qui représente-t-il ?

Q2. Mme Coupe-Dubois peut-elle décider seule de la manière dont vont être produits les rondins de bois ?

Q3. Combien de niveaux hiérarchiques peut-on observer chez GuitarCorp ?

Q4. Selon vous, quelles difficultés une telle organisation peut-elle poser à l’entreprise ?

SYNTHESE I / A / L’entreprise : un mode de coordination spécifique

Le recours à l’entreprise pour réaliser une activité économique n’est pas obligatoire ni systématique, puisqu’il existe un mode de coordination alternatif : le recours au marché. Ainsi, R. COASE explique-t-il que la décision de former une entreprise va dépendre d’un arbitrage entre les coûts de transaction qu’impliquent le recours au marché et les coûts

Question préliminaire (à l’oral) : GuitarCorp souhaite lancer un nouveau modèle de guitare innovant. Quelles fonctions dans l’organigramme de l’entreprise vont être mises à contribution ?

Document 18 – « Les grandes entreprises où il fait bon travailler »


SYNTHESE I / A / L’entreprise : un mode de coordination spécifique

Le recours à l’entreprise pour réaliser une activité économique n’est pas obligatoire ni systématique, puisqu’il existe un mode de coordination alternatif : le recours au marché. Ainsi, R. COASE explique-t-il que la décision de former une entreprise va dépendre d’un arbitrage entre les coûts de transaction qu’impliquent le recours au marché et les coûts

Partie III / Comment les rapports sociaux s’organisent-ils au sein de l’entreprise ?

B / Les rapports sociaux en entreprise : entre coopération et conflit

Q1. SYNTHETISER – Quels sont les 3 types de mesures développées par les entreprises qui sont en haut du palmarès ?

Q2. Quelles conséquences ce type d’actions ont-elles sur le comportement des salariés de l’entreprise ?

Document 19 – Les instances de représentation du personnel : un vecteur de coopération

Document 20 – Des acteurs aux objectifs différents…Lycée Voltaire – R. Ziane – 1ère : Eco – Ch2. Production et entreprise – SESpace.org - Page 17

Q1. Qu’est-ce qu’un syndicat ? Donnez un exemple de syndicat de salariés en France

Savoir-Faire : Rédiger un paragraphe argumenté : la méthode A / E / I

A pour ARGUMENT : En une phrase, je dois annoncer l’idée principale que je veux prouver dans mon paragraphe E pour EXPLICATION : J’utilise le cours, les mécanismes, les définitions afin d’expliquer pourquoi mon argument est

valide I pour ILLUSTRATION : J’utilise les informations d’un document ou un exemple de mes connaissances personnelles pour

illustrer l’argument que j’ai énoncé dans ce paragraphe.

Q2. Voici l’argument d’un paragraphe argumenté : « Les instances de représentation du personnel favorisent la coopération des salariés dans l’entreprise ». Suivez la méthode A / E / I pour compléter ce paragraphe.

SYNTHESE PARTIELLE III / B / (1/2) : La coopération dans l’entreprise

Pour atteindre ses objectifs, l’entreprise doit favoriser non seulement un climat de collaboration, mais surtout un climat de coopération entre ses membres.

Coopération : Action conjointe d’individus ou de groupes sociaux autour d’objectifs communs compris et acceptés par tous.

Pour parvenir à cette coopération, il existe différents moyens d’action : o La contrainte (CF : « Entrée du personnel », RDV de l’Histoire à Blois) : les salariés sont amenés à collaborer

parce qu’ils souhaitent rester dans l’entreprise et que la qualité de leur travail est contrôlée. o L’intérêt : les salariés peuvent être motivés à faire réussir l’entreprise parce qu’ils réalisent qu’eux-mêmes

bénéficieront de cette réussite, en termes de rémunérations notammento L’adhésion : des salariés qui se sentent représentés et écoutés, et qui évoluent dans une entreprise dont le

fonctionnement correspond à leurs valeurs seront amenés à être coopératifs. L’entreprise peut donc être vue, sous un angle sociologique, comme un noyau de différents groupes sociaux ; c’est-à-

dire des groupes d’individus partageant un certain nombre de normes, de valeurs communes, et un sentiment d’appartenance ; dont les rapports hiérarchiques n’empêchent pas une coopération. Toutefois émergent aussi de manière toute aussi normale un certain nombre de conflits…

Q1. D’après vous, qui des quatre individus sur la photo est :

- Délégué du personnel ?

Document 21 – Un exemple de conflit extériorisé : la grève

Lien vidéo : goo.gl/p1fpByJT de France 2, 13h, 5 février 2018 – Carrefour, les syndicats protestent


Q1. D’après vous, qui des quatre individus sur la photo est :

- Délégué du personnel ?

Eléments à chercher pendant la vidéo :

Q1. Quelles sont les raisons de la grève organisée par les salariés de Carrefour ? Q2. Pourquoi les salariés trouvent injuste le sort qui leur est réservé ?Q3. Quel a été le rôle de la CGT dans cette grève ?

Travail de recherche après la vidéo :

Q4. Tous les conflits du travail se manifestent-ils par une grève ? Trouvez d’autres exemples de formes de conflit extériorisés, ou intériorisés.Q5. Comment la grève peut-elle se terminer ?

SYNTHESE PARTIELLE III / B / (2/2) : Les conflits dans l’entreprise

Une entreprise est également un lieu composé d’acteurs qui, malgré leur collaboration à différents projets, peuvent entrer en conflit. Ce conflit peut être lié aux intérêts spécifiques des parties prenantes de l’entreprise dans le partage de la _____________________ , mais aussi à des évènements extérieurs.

Conflit : Antagonisme (=opposition) entre individus ou groupes sociaux qui résulte de l'échec de leur coopération.

Au sein d'une entreprise le conflit peut prendre différentes formes : o Il peut être ________________ et se traduire par ________________________________________________

__________________________________________________________________________________________________o Il peut être aussi _________________ et prendre la forme ________________________________________

_________________________________________________________________________________________ Les conflits larvés étant particulièrement difficiles à éliminer, puisque cachés et non communiqués, il est généralement

préférable qu’ils soient extériorisés. Ce processus est généralement facilité par la présence et le travail des ___________________.

Une fois extériorisés, ces conflits peuvent alors être gérés au sein de l’entreprise par un travail de négociation, qui permet d’obtenir un consensus entre les parties prenantes. Ainsi, loin d’être inutile, le conflit est ________________ de la coopération en entreprise, puisqu’il permet de mettre en lumière les tensions et fournit une opportunité de les apaiser, et ainsi de renforcer la coopération, pourvu qu’un accord soit trouvé, ce qui n’est pas toujours évident.

Documents

sespaceorg.files.wordpress.com · Web viewLes différents acteurs de la vie économique sont regroupés dans des ensembles considérés comme pertinents. Les unités, dites institutionnelles,