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1 Avant-propos << Le propre d’un économiste devrait être de parler avec rigueur de ce dont tout le monde parle de façon non rigoureuse >>. Cette phrase de Joan Robinson illustre bien l’ambition de nos enseignements en économie. L’économie est devenue incontournable dans ce troisième millénaire marqué par une internationalisation des échanges. C’est dire combien la pédagogie de l’économie constitue un élément essentiel dans la formation de nos élèves. De nos jours la culture économique est devenue un élément essentiel de la culture générale. En effet la radio, les journaux et la télévision diffusent quotidiennement des informations de nature économique : dévaluation, croissance, détérioration des termes de l’échange, pour ne citer que quelques thèmes privilégiés. Cette culture est désormais indispensable à celui qui veut analyser une situation économique donnée mais surtout à nos élèves qui préparent le baccalauréat et autres concours. Or, au moment où l’économie occupe une place de choix dans le monde moderne, nos élèves et étudiants manquent d’ouvrages dans ce domaine. M Serigne BABOU, Professeur certifié en Sciences et Techniques Economiques (S.T.E) au Lycée Seydina Limamou LAYE de Guédiawaye. Courriel : [email protected]

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Avant-propos << Le propre d’un économiste devrait être de parler avec rigueur de ce dont

tout le monde parle de façon non rigoureuse >>. Cette phrase de Joan Robinson

illustre bien l’ambition de nos enseignements en économie. L’économie est

devenue incontournable dans ce troisième millénaire marqué par une

internationalisation des échanges. C’est dire combien la pédagogie de

l’économie constitue un élément essentiel dans la formation de nos élèves.

De nos jours la culture économique est devenue un élément essentiel de la

culture générale. En effet la radio, les journaux et la télévision diffusent

quotidiennement des informations de nature économique : dévaluation,

croissance, détérioration des termes de l’échange, pour ne citer que quelques

thèmes privilégiés. Cette culture est désormais indispensable à celui qui veut

analyser une situation économique donnée mais surtout à nos élèves qui

préparent le baccalauréat et autres concours.

Or, au moment où l’économie occupe une place de choix dans le monde

moderne, nos élèves et étudiants manquent d’ouvrages dans ce domaine.

En outre conscient du fait que l’inexpérience est propre à la jeunesse, cet

ouvrage cherche à combler ce déficit et à vous aider à cultiver la capacité de

réflexion. Il contient le programme d’économie de la terminale G, intéresse les

élèves qui préparent le concours général, les étudiants de la première à la

licence de Sciences économiques et de Gestion mais également les étudiants

préparant le concours de l’école nationale d’administration (E.N.A).

Le document se compose de trois parties. D’abord le résumé de thèmes

économiques, ensuite un exposé complet de la méthodologie avec des conseils

pratiques, enfin une batterie d’exercices qui viennent agrémenter l’exposé

théorique.

M Serigne BABOU, Professeur certifié en Sciences et Techniques Economiques (S.T.E) au Lycée Seydina Limamou LAYE de Guédiawaye. Courriel : [email protected]

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En somme nous avons voulu, par une alternance systématique de cours et

d’exercices répondre à un besoin pédagogique et mettre rapidement en

pratique les connaissances théoriques acquises.

Cet ouvrage est conçu pour permettre un travail personnel tout au long de

l’année et, bien sûr, une bonne préparation aux examens.

Enfin je remercie tous ceux qui ont de près ou de loin participé à la réalisation

de ce document.

<< L’effort fait les forts >>

M Serigne BABOU, Professeur certifié en Sciences et Techniques Economiques (S.T.E) au Lycée Seydina Limamou LAYE de Guédiawaye. Courriel : [email protected]

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CHAPITRE 1 : CROISSANCE ET DEVELOPPEMENT

La croissance économique est la référence des politiques économiques pour apprécier les

performances d’un pays. Elle le fondement du développement d’où le caractère essentiel de

son étude dans les économies sous développées.

Quels sont les instruments de mesures de la croissance économique ?

Quels sont les déterminants de la croissance ?

Quels sont les effets de la croissance ?

Avant de répondre à ces questions nous tenterons de définir d’abord des notions très proches

du concept de croissance

Section 1 : Les concepts de base

1.1 Définitions

La croissance : elle est une augmentation soutenue pendant une longue période de la

production d’un pays. Selon François Perroux la croissance économique est l’augmentation

pendant une ou plusieurs périodes longues du produit global réel par habitant d’une nation.

Expansion : C’est la hausse de la production d’un pays durant une courte période.

Récession : Conjoncture économique d’un pays caractérisée par une chute du taux de

croissance ou par son maintien à un niveau faible.

Dépression : Conjoncture économique caractérisée par une baisse durable ou brutale de la

production et une augmentation du chômage.

Trend : Tendance de longue durée que l’on peut observer dans l’évolution d’un phénomène

économique (production, prix, etc.) indépendamment des fluctuations de court terme.

Stagflation : Conjoncture économique caractérisée par la coexistence d’une stagnation de la

production et de l’inflation.

Développement : Il désigne l’ensemble des transformations techniques sociales, culturelles et

démographiques accompagnant la croissance.

Développement = croissance + changements structurels

Selon Perroux le développement est l’ensemble des changements mentaux et sociaux d’une

population qui la rende apte faire croître cumulativement et durablement son produit global

réel.

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Croissance et développement : Ces concepts s’influent mutuellement. Tout développement

suppose une croissance mais il peut exister des croissances qui ne donnent pas naissance à un

développement : elle constitue une amorce de développement.

La nuance entre le qualitatif et le quantitatif est telle que certains utilisent le concept de

croissance dans les PED et celui de développement dans les pays riches.

1.2 Variétés des modèles de croissance et de développement.

A. Les variétés de croissance

Croissance extensive : c’est une croissance obtenue grâce à l’augmentation de la quantité des

facteurs de production.

Croissance intensive : elle est obtenue grâce à l’amélioration de la qualité des facteurs de

production (travailleurs mieux formés, machines plus performantes…)

Croissance Constante : C’est une croissance uniforme au même taux dans la durée

considérée. (croissance keynésienne)

Croissance polarisée : C’est une croissance déséquilibrée dans laquelle l’appareil productif du

revenu et les retombés de la croissance sont contrôlées par une minorité.

Croissance zéro : Elle devrait permettre le respect de l’équilibre écologique et en particulier

de ne pas détruire les ressources naturelles.

B. Les variétés de développement

Le développement durable : C’est le développement qui répond aux besoins du présent sans

compromettre la capacité des générations futures à satisfaire leurs propres besoins.

Le développement extraverti : C’est le développement par l’extérieur grâce à l’accroissement

des exportations et à la conquête des marchés à l’étranger.

Le développement humain : C’est un développement qui prend en compte l’éducation, la

santé, les droits de l’homme, les loisirs, etc.

Section 2 : Les indicateurs du niveau de développement

Les économistes mesurent la croissance en utilisant les indicateurs du niveau de

développement. Parmi ces derniers on distingue :

2.1 Les indicateurs économiques (quantitatifs)

Ce sont des indicateurs qui permettent de déterminer le niveau de développement des pays :

le PIB ; le PNB /hbt

Le principal indicateur utilisé par les économistes demeure le PNB.

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Cependant ces indicateurs présentent des limites liées aux calculs, à la comparaison et à

l’interprétation.

A. Limites liées aux calculs

Le calcul du PNB/hbt pose des problèmes.

En effet dans les PED, l’insuffisance de moyens financiers et du personnel dans les services de

statistique font que les résultats sont souvent erronés.

Le secteur informel n’est pas tenu en compte dans l’évaluation du PIB/PNB alors qu’il

constitue une part très importante dans l’économie nationale dans les PED. En outre les

transferts unilatéraux sans contrepartie comme : les dons, les aides, les bourses, les montants

envoyés par les émigrés ne sont pas comptabilisés dans le PIB alors qu’ils participent au bien

être de la population.

B. Les problèmes de comparaison

Les indicateurs quantitatifs posent un problème de comparaison.

- Dans le temps lié à la variation des prix et à la modification de taux de change

- Dans l’espace car les systèmes d’enregistrement utilisés dans deux pays peuvent être

différents

En outre les difficultés de comparaison peuvent aussi s’expliquer par l’auto consommation.

C. Les problèmes d’interprétation

L’interprétation du PNB/hbt induit souvent en erreur. Le résultat ne tient pas en compte les

inégalités de revenus.

Face à ces critiques les économistes pour mieux appréhender le bien-être des populations

utilise des indicateurs sociaux.

2.2 Les indicateurs sociaux (qualitatifs)

A. La santé

L’état de la santé d’une population est déterminé par les structures hospitalières mais aussi

par la part du budget affectée à la santé.

Les indicateurs utilisés dans le domaine de la santé sont l’espérance de vie à la naissance, le

taux mortalité infantile…

B. L’éducation

La scolarisation est déterminée par infrastructures scolaires mais aussi par la part du PNB qui

lui est affectée.

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Les indicateurs utilisés sont la durée moyenne de scolarisation et la durée attendue de

scolarisation.

2.3 Les indicateurs composites

Ils sont composés de facteurs économiques et sociaux parmi lesquels on peut citer entre

autres IDH, IPH et ILH. L’IDH a pour objectif de mesurer trois aspects de développement

économique et social à savoir le niveau de vie, le savoir et la longévité.

L’IDH est calculé à partir de grandeurs maximales et minimales imposées par le PNUD.

Indice Mesure Valeurs minimales

Valeurs maximales

Formule

Longévité EVAN 20 83,4 A=EVAN−2083,4−20

Education

Durée moyenne de scolarisation

0 13,1 B = DMS−013,1−0

} D= √BC0,978−0

C ¿DAS−018−0 (Japon)

Durée attendue de scolarisation

0 18

Niveau de vieLog Rev/hbt en PPA

100 107 721(Emirats Arabe Unis)

E=logRev−23,032

IDH = (A. D. E) 1/3

Exemple : Calculer l’IDH du Vietnam et de la RDC à partir des données suivantes :

EVAN DMS DAS Rev/hbt PPA

Vietnam 75,2 5,5 10,4 2 805

RDC 48,4 3,5 8,2 280

Section 3 : Les déterminants de la croissance

La croissance économique dépend de trois facteurs :

3.1 Le facteur travail

Le travail est la contribution physique et intellectuelle des hommes à la production.

La croissance est déterminée par le nombre de travailleurs mais aussi par le nombre d’heures

de travail effectives.

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En plus de l’aspect de l’aspect quantitatif du travail, la croissance économique est aussi

expliquée par la qualité du travail à travers l’amélioration du niveau d’instruction de la main

d’œuvre, le rajeunissement de la population et l’amélioration de la santé.

3.2 Le facteur capital

L’investissement favorise la croissance de l’entreprise ou celle de l’économie globale. Son rôle

dans la croissance économique peut être expliqué à travers le multiplicateur d’investissement

et l’accélérateur.

A. Le multiplicateur d’investissement

Selon Keynes un investissement supplémentaire se traduit par une variation du revenu par

l’intermédiaire du multiplicateur keynésien (k) ∆R= k ∆I avec k = 1/1-c = 1/s

B. L’effet accélérateur

La hausse des revenus à la suite des investissements additionnels entraine une augmentation

de la demande de biens de consommation par l’intermédiaire d’un coefficient appelé

accélérateur. ∆I = r ∆ dmd avec r = capital utilisé/ Production obtenue

Par ailleurs la croissance économique dépend du progrès technique.

3.3 Le progrès technique

Le progrès technique (facteur résiduel) consiste à améliorer les méthodes et les moyens de

production, à accroitre la productivité (différence entre deux productivités). Ce dernier peut

entrainer le cercle vertueux de la croissance par son effet sur les salaires et sur la demande.

Gain de productivité → augmentation de salaire → augmentation pouvoir d’achat→

augmentation demande→ augmentation consommation→ augmentation production

Section 4 : Les effets de la croissance

La croissance économique est un phénomène indispensable pour la satisfaction des besoins

humains. Même si elle est souhaitée dans plusieurs pays la croissance présente des pluies

d’acides.

4.1 Les effets positifs de la croissance

A. Effets qualitatifs

Avec la robotisation de l’appareil productif, la pénibilité de l’homme dans le travail est

réduite. Le temps effectifs que l’homme accorde à son travail diminue. La mécanisation et

l’automatisation vont permettre de gagner du temps lors de la fabrication d’un bien.

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De plus la hausse des revenus résultant de la croissance économique va permettre une

amélioration des conditions de vie.

B. Effets quantitatifs

L’économie nationale évolue positivement en période de croissance. La production augmente

ce qui entraine une augmentation de la richesse et également des revenus distribuent. La part

du revenu qui n’est consommée sera épargnée et investie d’où la création d’emplois.

4.2 Les effets négatifs

A. L’impact de la croissance sur l’environnement

La croissance a des impacts néfastes sur l’environnement à travers le réchauffement de

planète, la pollution et la sur exploitation des ressources naturelles.

A1 : Le réchauffement de la planète

Avec les innovations techniques, les machines utilisent de plus en plus de gaz. Il s’en suit à la

longue un réchauffement de la planète avec la destruction de la couche d’ozone. L’équilibre

thermique est rompu.

A2 : La pollution

Les déchets industriels et toxiques auront pour conséquences la pollution de l’air, de la terre

et des eaux souterraines pouvant affecter la nappe phréatiques et dégrader la terre.

A3 : La surexploitation des ressources naturelles

Le pillage des matières premières

L’ors qu’il y’a croissance économique le progrès techniques se développe et pour les besoins

des machines on est obligé d’utiliser de plus en plus de matières premières. A la longue on

risque d’épuiser les ressources.

La déforestation

En raison des revenus substantiels on assiste à une déforestation pouvant être à l’origine

d’une série de sécheresse

B. L’impact de la croissance sur l’homme

Pour mesurer son savoir-faire l’homme va créer les conditions de sa propre destruction. En

effet l’utilisation de la bombe atomique au Japon plus précisément à Hiroshima et à Nagasaki

est un exemple parfait de l’erreur humaine.

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La croissance économique a aussi favorisé la destruction des formes et des valeurs anciennes.

L’exploitation abusive de la faune et de la flore pour des besoins de la croissance conditionne

dans nos pays une accumulation de déficit vivrier. Avec les nouvelles techniques le chômage

augmente à travers le remplacement de l’homme par la machine (chômage technologique).

CHAPITRE 2 : LE SOUS DEVELOPPEMENT

Au début des années 50, le démographe Alfred Sauvy utilise pour la première fois le concept

de 1/3 monde pour évoquer l’ensemble des pays pauvres ou sous-développés.

Le sous-développement est la situation d’une économie qui n’arrive pas à couvrir les couts de

l’homme. (2/3 de la population mondiale)

Au début des années 70, le 1/3 monde perd son homogénéité. Certains se sont détachés

tandis que d’autres semblent observer un état stationnaire.

Dans ce chapitre nous tenterons de classer les pays du 1/3 monde, de dégager les

caractéristiques et d’analyser le sous-développement.

SECTION 1 : PRESENTATION DU SOUS DEVELOPPEMENT

1.1 Typologie des pays du 1/3 Monde

Les organisations internationales retiennent une classification des PED selon leur niveau de

développement. Ainsi on distingue :

Les pays les moins avancés (PMA) : ce sont les pays les plus défavorisés de la planète. Les

PMA se caractérisent par un faible niveau de revenu/hbt, un taux d’alphabétisation inferieur à

20%, un très faible poids du secteur industriel (-10%) et des perspectives de développement

extrêmement limitées.

Les pays à revenus intermédiaires (PRI) : les pays du 1/3 monde sont dans leur grande

majorité des PRI. C’est dire qu’ils occupent une situation à mi-chemin des PMA et des NPI.

Les pays de L’OPEP (en général les pays du Golf) : Ce sont des pays dont leurs économies sont

fortement dépendantes de l’évolution du prix du pétrole. Les pays de l’OPEP sont devenus des

pays riches si l’on considère leur niveau de revenu/ hbt mais restent des PSD per l’insuffisance

de leur industrialisation et le faible niveau de vie moyen de la population à l’exception de

quelques émirats arabes peu peuplés.

Les nouveaux Pays industrialisés (NPI) : Ils se caractérisent par un rythme de croissance

économique très rapide, une part très importante du secteur manufacturier dans le PNB, une

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part croissante des services mais également un degré d’ouverture sur l’extérieur très

développé.

1.2 Les caractéristiques du mal développement

Les caractéristiques du SD peuvent être divisées en 03 sous groupes à savoir les

caractéristiques économiques, sociales et politiques et culturelles.

A. Les caractéristiques économiques

Les structures économiques

-la désarticulation : absence de relations dynamiques entre les secteurs pouvant créer les

conditions du développement.

-le dualisme : juxtaposition dans les PED d’un secteur moderne et d’un secteur traditionnel

(dualisme social : riches/pauvres)

La population active occupant en majorité le secteur primaire et l’hypertrophie du tertiaire

(extension immodérée, anormale)

Les grandeurs économiques

- Faiblesse du PNB ou du PIB/hbt

- Faiblesse de la consommation finale et de l’investissement

- Faiblesse de l’épargne intérieure

- Dettes extérieures très élevées

- Déficit de la BC, faible part dans le commerce international

- Dépendance plurielle (commerciale, alimentaire, technologique et financière)

B. Les caractéristiques sociales

- La majorité des populations est pauvre

- L’insuffisance alimentaire

- Maladies de masse, faible espérance de vie à la naissance

- Faible alphabétisation des adultes et faibles scolarisations

- Durée moyenne des études faibles

- Taux de fécondité et taux de natalité sont très élevés

- Les équipements sanitaires sont insuffisants

- Présence du chômage et du sous-emploi

C. Les caractéristiques politiques et culturelles

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Dans les PED on note un déficit de démocratie, un niveau élevé de corruption, des

détournements de deniers publics, une absence de cohésion sociale avec des guerres civiles.

De plus le mode de production capitaliste adopté par les PED exige pour son fonctionnement

la dissolution des structures traditionnelles.

SECTION 2 : LES ANALYSES EXPLICATIVES DU SOUS DEVELOPEMENT

Le mal développement a été analysé de façon controversée par l’approche libérale et

l’approche marxiste.

2.1 L’approche libérale (phénomène naturel)

Certains économistes considèrent le développement comme un processus linéaire, toutes les

sociétés doivent passer par les mêmes étapes du développement. Ainsi Wall White Man

Rostow dans ‘’les étapes de la croissance économique’’ décrit le passage des sociétés en 5

étapes :

-la société traditionnelle

-les conditions préalables au décollage ou phase de transition

-le décollage ou take off

-la maturité

-l’ère de consommation de masse

La phase du décollage est l’étape décisive puise qu’on assiste a l’accroissement de l’épargne

et de l’investissement ainsi que la levée des obstacles structurels qui s’opposaient à la

croissance.

Cette analyse montre que les PED sont dans une situation où se trouvaient autrefois les pays

développés. Les retards actuels de développement s’expliquent alors par une main d’œuvre

abondante et peu qualifiée, un taux d’épargne trop faible et une absence de véritable

entrepreneur.

2.2 L’approche Marxiste (exploitation, domination)

Le SD est un produit du développement il résulterait d’une domination et d’une exploitation

que les pays du centre exercent sur les pays de la périphérie. Ces derniers sont victimes

d’échange inégal.

A. La thèse de l’impérialisme

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Pour certains écrivains marxistes (F Perroux, Lénine…) la domination exercée par les pays du

centre est à la fois caractéristiques et source du sous-développement. En effet cette

domination qui fût une véritable agression économique participe à la destruction de

l’équilibre ancien de ces économies et s’y est traduite par un phénomène de désarticulation

des structures.

Pour ces auteurs l’exploitation des pays périphériques est nécessaire à la prospérité des pays

du centre pour plusieurs raisons :

- La recherche de débouchés : les pays sous-développés servent de marché pour l’écoulement

d’une production excédentaire, des exportations de produits manufacturiers (exemple :

Peugeot, Renault)

- Les PED fournissent des matières premières à bas prix aux PD

- La baisse des taux de profit dans les PD est compensée par les surprofits réalisés dans les PED.

B. L’échange inégal

Les auteurs marxistes contemporains considèrent l’échange inégal comme étant la cause

fondamentale du SD. En effet les PED exportent en majorité des produits de bases qui

incorporent assez vde facteurs travail et qui pourtant sont sous évalués. Ils importent des

produits manufacturiers subissant ainsi un échange inégal.

2.3 L’explication traditionnelle (thèse du retard)

Le SD est issue de la pauvreté. La pauvreté se reproduit et empêche le développement. La

théorie de la pauvreté a été développé par Nurske sous forme de cercle vicieux de la pauvreté

tant sur le plan de l’offre que sur le plan de la demande.

A. Sur le plan de l’offre

Pays pauvres Investissement faible

Production faible

Pour rompre ce cercle vicieux il faut emprunter à l’extérieur afin d’investir

B. Sur le plan de la demande

Pouvoir d’achat faible demande faible

Pays pauvres Production faible Investissement faible

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Epargne faible

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Cette pauvreté est renforcée par croissance démographique rapide. L’explication du SD par le

cercle vicieux de la pauvreté est à la fois fataliste et pessimiste. Elle

ne laisse pas entrevoir des solutions au SD.

CHAPITRE 3 : LA BALANCE DES PAIEMENTS

Les agents résidents dans différents pays du monde entretiennent des transactions

économiques qui ont des implications sur le plan monétaire et social.

L’ampleur des transactions rend de plus en plus intéressant l’étude de la BP qui récapitule

l’intégralité de ces opérations économiques. La BP est un document comptable qui retrace

l’ensemble des transactions économiques (marchandises, services, capitaux…) internationales

qu’un pays entretient avec le reste du monde pendant une période (1 an).

Au crédit on enregistre les mouvements qui permettent des entrées de capitaux

(exportations, les emprunts, les dons reçus).

Au débit les mouvements qui entrainent des sortie de capitaux (importations, aide accordée,

crédit).

Dans ce chapitre nous tenterons d’abord de présenter la BP, ensuite d’étudier les indicateurs

du commerce extérieur et en enfin de préciser les mécanismes d’ajustement de la BP.

SECTION 1 : La structure de la BP

La BP récapitule plusieurs balances : la BC, la balance des invisibles, la balance des capitaux à

LT et la balance des capitaux à CT.

1.1 La balance commerciale

Elle comptabilise les mouvements de biens c'est-à-dire les marchandises : les exportations et

les importations.

Les exportations sont enregistrées F.O.B (Free on board) c'est-à-dire au départ du pays sans

intégrer les couts d’assurance et de transport vers le pays de destination (enregistrement au

prix d’achat).

Par contre les importations sont exprimées C.A.F (Cout de l’assurance et du Fret) c'est-à-dire

elles intègrent dans le prix des marchandises leur coût d’acheminement jusqu’à leur frontière.

(Enregistrement au prix de revient). De plus en plus les X et M sont enregistrées F.O.B

BC = X – M

X > M : BC excédentaire

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X < M : BC déficitaire

X = M : BC équilibrée

1.2 La balance des invisibles

Elle enregistre les services (transport, voyage, tourisme, etc.), les opérations de négoces

internationaux et les transferts unilatéraux)

Les services sont composés de voyages internationaux, des transports, des dépenses de

tourisme, l’assurance sur biens, les intérêts, les droits d’auteur, les revenus des

investissements, etc.

Le négoce international comptabilise la valeur des biens qui ne franchissent pas la frontière

des pays considérés. Par exemple des produits achetés par une entreprise sénégalaise en

France et vendus en Espagne.

Les transferts unilatéraux : ce sont des paiement en nature ou en espèces offerts ou reçus du

RDM sans contrepartie, des transferts unilatéraux privés( dons privés, envois de fonds par les

expatriés) et les transferts unilatéraux gouvernementaux ( aides des organismes

internationaux)

BTU = Transferts reçus – Transferts versés

BC + BInv = BOC = BPC = BTC

Le solde excédentaire signifie que le pays vit en dessous de ses moyens.

Le solde déficitaire signifie que le pays vit au-dessus de ses moyens.

1.3 La balance des capitaux à LT

Les capitaux à LT ont une durée supérieure à 1 an. Il s’agit des IDE, des investissements de

Portefeuille et des crédits à l’exportation.

Les IDE sont les achats, les créations ou les contrôles d’entreprises à l’étranger

Les IP correspondent à des achats ou à des ventes de valeurs mobilières entre un résident et

un non-résident

Les crédits à l’exportation : ce sont des crédits à l’acheteur accordés par un pays développé à

un PED pour lui permettre d’acheter des produits en provenance du PD.

BOC + BKLT = B Base

Le solde excédentaire signifie que les capitaux à LT injectés dans l’économie seront rentables.

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1.4 La balance des capitaux à CT

La BKCT enregistre les fonds entrants ou sortants du pays pour une courte durée : dépôts

étrangers placés à vue et des crédits commerciaux accordés par les entreprises étrangères.

B Base + BKCT = BG = SG = BP

1.5 Détermination du solde de la BP

Souvent des erreurs sont constituées au niveau de l’enregistrement des données. Un poste

d’ajustement est créé, il est appelé E.O.N S G = BOC + BK + EON

La BP doit être équilibrée. Cet équilibre est réalisée par la VPME (masse monétaire, réserves

obligatoires, DTS…), c'est-à-dire la variation des avoirs et des engagements du secteur

bancaire public et privé. Par convention la VPME est de signe opposé à celui du SG.

SG = - VPME

Si le SG > 0 l’économie est compétitive sur le marché mondial

Si le SG < 0 l’économie est extravertie il dépend de l’extérieur

SECTION 2 : Les indicateurs du commerce extérieur

Les indicateurs du commerce extérieur sont des instruments d’appréciation des relations avec

l’extérieur.

2.1 Taux de couverture

Le TC renseigne sur la couverture ou non des importations par les exportations.

TC= XM * 100

Si TC > 100 alors X couvrent les importations

Si TC < 100 alors X ne couvrent pas toutes les importations

Si TC = 100 alors x couvrent exactement les importations

2.2 Indice des termes de l’échange

Il permet d’apprécier l’évolution des conditions dans lesquelles un pays échange ses

exportations contre ses importations sur une période donnée.

ITE ¿Indicedes prix àl ’ XIndice des prix à l’M * 100

Si ITE > 100 Les termes de l’échange sont favorables aux exportations

Si ITE < 100 Les termes de l’échange ne sont pas favorables aux exportations

Si ITE = 100 L’équilibre des termes de l’échange

2.3 Le taux de pénétration

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Il indique la part que représentent les importations d’un produit dans le marché intérieur.

TP=MDIB * 100 avec DIB = PIB – X + M ou DIB = CF + FBCF + Δ Stocks

2.4 Le taux d’ouverture

Il traduit le degré d’ouverture d’une économie sur l’extérieur T O¿ X+M2 PIB * 100

2.5 L’effort d’exportation

Il indique l’effort qu’un pays effectue en matière d’exportation ou la part du PIB exportée.

TE = ¿XM * 100

SECTION 3 : Ajustement de la BP

Ajuster une BP c’est rétablir son équilibre. Il s’agit de diminuer le déficit ou l’excédent.

Il consiste à manipuler le taux de change pour influencer le solde de la BP. Il peut consister à

une dévaluation ou à une réévaluation monétaire.

31. La dévaluation

Elle est une politique monétaire consistant à baisser la valeur de la monnaie nationale. Elle est

décidée entre un gouvernement et ses partenaires ou entre des pays appartenant à une

même zone monétaire. On étudie la dévaluation dans un système de change fixe et lorsque le

système de change est flottant on parlera de dépréciation la monnaie.

Pourquoi dévaluer ?

- Les autorités dévaluent une monnaie pour passer d’un déficit de la BC à un excédent

- Elle survient en général après une hausse des prix internes plus forte que celles des pays

étrangers.

- On peut aussi dévaluer une monnaie, lorsque les pays concurrents procèdent à des

dévaluations compétitives.

- Elle peut être imposée par le marché car la monnaie est dépréciée

- Elle peut été une stratégie exportatrice, le pays cherche à vendre plus à l’étranger.

Elle peut être demandée par les partenaires.

Quelles sont les conditions de réussite d’une dévaluation ?

Pour que la dévaluation réussisse il faut la demande internationale portant sur les produits

nationaux soit élastique. En cas de rigidité de cette demande, la dévaluation échoue en raison

du blocage des exportations. La dévaluation a plus de chance de réussir dans une économie

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industrielle que dans une économie minière ou agricole. Il faut aussi augmenter les salaires

pour soutenir le pouvoir d’achat, subventionner les denrées de première nécessité. Empêcher

la fuite des capitaux, adoucir le climat de l’investissement pour attirer les investisseurs. Il faut

que l’inflation soit maintenue à un niveau acceptable. Que l’extérieur ne prenne pas des

mesures de rétorsion pour contrecarrer.

a. Les effets positifs de la dévaluation

Les marchandises locales deviennent moins chères pour les étrangers ce qui entraine une

augmentation des exportations. Les marchandises étrangères deviennent plus chères pour le

nationaux ce qui entraine une baisse des importations. Ces deux effets conjugués entrainent

une amélioration du solde de la balance commerciale. C’est l’effet de quantité. Il y’a aussi la

promotion des produits locaux et les investisseurs étrangers sont attirés.

b. Les effets pervers de la dévaluation

On parle d’effets pervers lorsque la production nationale dépend fortement de ses

importations. Dans ce cas la cherté des importations déclenche une inflation par les coûts. Les

exportations deviennent plus chères leurs volume baisse. La BC devient à nouveau déficitaire.

On a recourt à une 2eme dévaluation, 3eme dévaluation…, on parlera de cercle vicieux de la

dévaluation.

Apres la dévaluation le déficit de la BC continue à se creuser pendant un certain temps avant

que les exportations ne reprennent pour rééquilibrer la BC. En fonction du temps la BC décrit

une courbe ayant l’allure de la lettre J appelée Courbe en J

Exemple : solde du commerce extérieur du Sénégal

Années 1994 1996 1998 2000 2001 2002 2003 2004

BC -10 -15 -20 -12 -8 0 10 18

Source : ANSD

TAF : Représenter à l’aide de courbe l’évolution de la balance commerciale.

Suite à la dévaluation la dette extérieure libellée en devises s’alourdie (par exemple elle a été

multipliée par deux en zone franc après 1994). L’alourdissement de la dette extérieure impose

des mesures d’accompagnement à la dévaluation (annulation ou rééchelonnement).

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De plus l’inflation par les couts qu’entrainée par la dévaluation réduit le pouvoir d’achat des

consommateurs. Il s’en suit une récession suite à la baisse de la demande et un

mécontentement populaire pouvant déboucher sur des émeutes.

32. La réévaluation

Elle se traduit par une revalorisation en termes de monnaie étrangère dans le système de

change fixe. Elle permet d’obtenir des importations moins chères et crée des difficultés aux

exportations du fait de leur prix élevé. Une réévaluation peut entrainer d’autres

réévaluations : on parle de cercle vertueux de la réévaluation

CHAPITRE 4 : LIBRE ECHANGE ET PROTECTIONNISME

Apres la deuxième guerre mondiale nous assistons à un accroissement des échanges sur le

plan international. Les relations économiques se présentent sous diverses formes (biens,

services, capitaux, main d’œuvre, technologie…)

Cependant théoriquement son rôle dans le développement économique a été analysé de

façon controversée par les deux grands courants de pensée (libres échangistes et

protectionnistes)

Section 1 : Les théories du libre échange

Le libre échange est un commerce en entraves entre les nations. Les libres échangistes pensent

qu’il est mutuellement bénéfique à toutes les parties et peut conduire à une ‘’ république

universelle ’’

A. La théorie de la DIT : A Smith

Pour A Smith toutes les nations ne sont pas également dotées en facteurs naturels et

intellectuels. Les dotations factorielles changent d’un pays à l’autre. Les nations doivent se

spécialiser dans les productions pour lesquelles, elles sont bien dotées en facteurs naturels

et intellectuels. Cette spécialisation doit s’accompagner d’un libre échange. Ce dernier va

permettre d’accroitre la production mondiale, d’avoir des produits de meilleure qualité et à

moindre coût et les consommateurs pourront se les procurer à moindre prix.

B. La théorie des avantages

B1. Les avantages absolus d’Adam Smith

Pour cet auteur un pays a intérêt à se spécialiser dans les produits où il présente plus

d’avantages absolus.

Exemple :

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Portugal Angleterre

Vin 80 H w 120 H W

Drap 90 H w 100 H w

Selon Smith le Portugal aura intérêt à se spécialiser dans la production du vin et du drap car

les obtenant dans de meilleures conditions et l’Angleterre ne fera que les importer.

Le Portugal a plus d’avantages absolus.

B.2 Les avantages comparatifs ou relatifs de Ricardo

Selon Ricardo même si le Portugal a plus d’avantages sur le vin et le drap il aura intérêt à se

spécialiser dans le produit où il est le plus compétitif. Pour ce faire il faudra calculer les

rapports de coûts :

Pour le Portugal : 8090= 0,88

Pour l’Angleterre : 120100= 1,2 0,88 < 1,2

Dans ce cas le Portugal devra se spécialiser dans le vin et l’Angleterre dans le drap. Cette

théorie démontre qu’un pays qui n’a que des avantages absolus sur les autres peut cas

même avoir des intérêts à se spécialiser.

C. La loi de la proportion des facteurs ou théorème H.O.S

Le modèle HOS indique qu’un pays a intérêt à produire le bien pour lequel le facteur de

production utilisé chez lui est abondant.

Section 2 : Les théories protectionnistes

Le protectionnisme consiste à défendre la production locale d’un pays contre l’agression de

produits venant de l’extérieur. Pour les protectionnistes le libre-échange ne conduit pas à

une ‘’ ‘’république universelle’’ mais ‘’ l’assujettissement universel ‘’

A. La protection des industries naissantes

En Allemagne F List (1841) développe la thèse du protectionnisme éducateur pour soutenir

les industries dans l’enfance. Il s’agit de protéger l’économie nationale de la concurrence

étrangère par les entraves du commerce international comme les droits de douanes. Le

protectionnisme de List se fonde sur l’intérêt national. Pour lui le libre-échange ne s’applique

qu’aux pays développés. Les PED doivent protéger les industries naissances jusqu’à la

maturité.

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B. La protection offensive

Son objectif est d’améliorer durablement la compétitivité d’une branche déterminité. Il s’agit

de combler le handicape que subit temporairement la protection nationale en raison de

l’expérience insuffisante de ces entreprises dans ce domaine. La protection offensive doit

tenir compte du développement de l’économie nationale avant de déterminer les activités

pour lesquelles le seuil de la compétitivité peut être atteint dans des délais raisonnables.

Section 3 : Les politiques du commerce international

Le commerce international est dominé par des politiques : le libéralisme et le

protectionnisme.

A. Le libéralisme

C’est d’une doctrine qui refuse l’intervention de l’Etat et est favorable à l’initiative privée et

au libre-échange. Ce dernier est réalisé lorsqu’elle n’existe aucune entrave au commerce

international du type droit de douane ou contingentement. Le libre-échange présente des

avantages et des limites.

A1. Les avantages du libre échange

Le libre-échange permet une spécialisation ou chaque pays se consacrera aux productions

pour lesquelles il est le plus efficace ou pour lesquelles il dispose un avantage comparatif. le

libre-échange développe la connaissance entre les pays et les entreprises ce qui stimule

l’innovation et le progrès technique. Il favorise également une compétitivité-prix et une

compétitivité-qualité.

Le libre-échange permet d’agrandir les marchés, d’augmenter la production des entreprises

et aussi de réaliser des économies d’échelle. Il est aussi un facteur de limitation de l’inflation

puisque l’offre étrangère peut répondre facilement à un excès de la demande interne.

Enfin il favorise la coopération entre les peuples, l’entente internationale.

A2. Les limites du libre échange

Le libre-échange constitue une menace pour les industries naissantes des pays du tiers

monde et l’industrie vieillissante en perte de productivité. La perte des recettes douanières

entraine des déséquilibres budgétaires qui pénalisent l’investissement et l’emploi. Il peut

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également entrainer la perte de l’indépendance économique avec le risque de voir les leviers

de l’économie nationale contrôlées par le capital étranger.

B. Le protectionnisme

C’est une doctrine qui vise à protéger l’économie nationale de la concurrence étrangère.

On distingue deux formes de protectionnismes : les barrières douanières et les barrières non

douanières.

B1. Les barrières tarifaires

C’est une taxe prélevée par l’Etat sur un produit étranger à l’entrée du marché intérieur.

L’objectif est de créer une inflation sur ce produit. Le prix de ce dernier devient donc plus

cher pour le consommateur qui devrait être amené à réduire sa consommation pour ce type

de bien importé, soit à orienter sa demande sur les produits locaux.

Par ailleurs les droits de douanes procurent les recettes publiques qui entrent dans le PIB.

B2. Les barrières non tarifaires.

Tout un ensemble de moyens sont regroupés sous cette appellation. On distingue :

- Le dumping : consiste à vendre à perte c'est-à-dire à un prix inférieur au prix de

revient pour éliminer un concurrent.

- Le contingentement : consiste à imposer des limites maximales à l’importation de

marchandises. Autrement dit, on fixe aux importations des quotas qu’ils ne doivent

pas dépasser.

- Les subventions à l’exportation : versées par l’Etat aux entreprises pour leur

permettre d’abaisser les prix de vente à l’étranger et d’être plus compétitive sur le

marché extérieur.

- La limitation volontaire des exportations : c’est une mesure sur laquelle les pouvoirs

publics (ou entreprises) du pays importateur s’entendent avec les autorités (ou

entreprises concurrentes) du pays exportateurs en vue d’une réduction du volume

des exportations de ce dernier.

- Les normes industrielles et sanitaires : elles sont généralement présentées comme

les moyens garantissant une certaine qualité au produit. En effet on impose au

produit étranger la fabrication de produit répondant aux spécifications imposées.

B3. Les avantages du protectionnisme :

Les effets positifs du protectionnisme sont multiples :

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- Un effet budgétaire positif : les recettes augmentent

- Un effet sur l’emploi et la redistribution : les recettes financent l’investissement et

l’emploi.

- Un effet d’attraction sur le capital étranger : certaines sociétés étrangères préfèrent

le rideau douanier et s’installe sur le territoire national.

B4. Les limites

On perd tous les avantages du libre-échange.

CHAPITRE 5 : LE ROLE DES MOUVEMENTS INTERNATIONAUX DE CAPITAUX

Ils sont constitués :

- Des flux d’endettement internationaux ;

- De l’aide au développement ;

- Des investissements directs et rangers IDE

Ces mouvements internationaux de capitaux sont une influence sur le processus de croissance

et de développement à la fois des pays d’origines et des pays d’accueil.

Section 1 : L’endettement international

La dette extérieure d’un pays est l’ensemble des emprunts contractés par les agents résidents

auprès des bailleurs de fonds extérieurs.

La dette extérieure peut être privée ou publique. Elle est privée lorsqu’elle est contractée par

un emprunteur privé quel que soit le préteur.

Elle est publique lorsqu’elle est contractée par un secteur public.

La dette publique peut être bilatérale ou multilatérale

La dette publique est bilatérale lorsqu’elle est contractée par un Etat.

Elle est multilatérale lorsqu’elle est contractée par un Etat auprès d’un organisme

international comme le FMI.

L’ensemble des dettes contractées par un pays à un moment donné s’appelle encours de la

dette.

Les charges annuelles du remboursement de la dette d’un pays sont appelées service de la

dette. Il est composé du principal et des intérêts.

Le pays qui ne peut pas payer sa dette est dit en situation d’insolvabilité.

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11. Les facteurs explicatifs de la dette extérieure.

Le développement (montée) de l’endettement surtout dans les pays du tiers monde s’explique

par des facteurs internes et des facteurs externes.

A. Les facteurs internes

Au plan interne, les pays du tiers monde ont des lésions énormes en ressources financières.

- Les lésions de fonctionnement : salaires, les institutions qui doivent fonctionner

(présidence, parlement, gouvernement).

- Les lésions d’équipement : construction de routes, d’hôpitaux, d’écoles, de barrages…

Par la suite, la situation économique de ces pays qui s’est empirée les a obligés de contracter

de nouvelles dettes pour payer les anciennes.

B. Les facteurs externes

L’endettement a été facilité par l’existence de surliquidités internationales provenant des

pétrodollars et excédants des pays capitalistes développés comme les USA, l’Allemagne, le

Japon.

Les chocs pétroliers successifs ont aussi obligé les pays non exportateurs de s’endetter pour

faire face à leur facture.

La montée du dollar et la hausse des taux d’intérêts ont aussi augmentée la dette libellée en

dollars et le service de la dette.

12. Les effets de l’endettement

L’endettement peut avoir des effets positifs et des effets négatifs aussi bien pour les pays

débiteurs et créanciers.

A. Les effets positifs

a) Pour les pays débiteurs

- La dette règle des problèmes ponctuels : salaires, fonctionnement des administrations.

- La dette finance la création d’infrastructures : ports, chemin de fer…

Une dette bien utilisée et bien gérée peut être facteur de croissance et de développement.

b) Pour les pays créanciers

- La dette génère des intérêts et rentabilise les capitaux.

- La dette est un moyen de pression sur les pays débiteurs ( pression économique et

politique).

B. Des effets négatifs

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a) Pour les pays débiteurs

- La dette renforce la dépendance envers les créanciers.

- La nécessité du remboursement pousse à adopter des politiques auto-sociales qui

renforcent la pauvreté dans les débiteurs. Exemple : suppression des pays agricoles.

b) Pour les pays créanciers

- Il peut y avoir risque d’augmentation des dettes impayées.

- Risques d’une crise financière internationale.

13. Les solutions du problème de l’endettement

Les solutions du problème de l’endettement sont à recherchées aussi bien chez les pays

débiteurs que chez les pays créanciers.

Les pays débiteurs doivent bien gérer les fonds empruntés et adopter des stratégies

cohérentes de croissances et de développement (bonne gouvernance).

Moratoire : suspension temporaire du payement.

Répudiation de la dette : refus du payement.

Des mesures plus radicales comme la répudiation et le moratoire peuvent exposés les

débiteurs à des sanctions de la part des créanciers.

Les pays créanciers peuvent adopter des mesures qui allègent le remboursement :

- Le rééchelonnement : prolongation des délais de payement.

- La baisse des taux d’intérêts.

D’autres mesures vont dans le même sens du règlement définitif du problème de la dette :

annulation totale ou partielle.

- La conversion de la dette : participation dans le capital des entreprises des pays

débiteurs.

- Prêter plus et suffisamment au pays débiteur.

Section 2 : Aide au développement

C’est l’assistance que les pays riches apportent aux pays pauvres pour soutenir leurs efforts de

développement.

« L’aggravation de la situation économique » des pays du tiers monde à entrainer une

« augmentation de l’aide au développement ». Au sens strict elle comprend les dons en

natures et en espèces. Au sens large, elle incorpore en plus les dettes à des taux préférentiels.

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L’aide peut être privée ou publique.

- Elle est privée lorsqu’elle provient du secteur privé. C’est-à-dire, des organisations non

gouvernementales.

- Elle est publique, lorsqu’elle provient du secteur public. C’est-à-dire, l’Etat et les

institutions internationales. On va parler dans ce cas d’aide publique au

développement. Elle est bilatérale lorsqu’elle est accordée par un Etat à un autre Etat.

Elle est multilatérale lorsqu’elle transite par les organismes internationaux.

L’aide au développement provient des différentes sources et a un impact réel sur les

économies des pays bénéficiers.

21. Les sources de l’aide au développement

L’aide au développement provient de trois sources :

Les pays donateurs, les organisations non-gouvernementales (ONG) et les institutions

internationales.

A. Les pays donateurs

a) Les pays de l’OCDE :

L’ensemble des pays industrialisés à économie de marché et du G8 qui sont les USA, le Japon,

la France, l’Allemagne, l’Angleterre, l’Italie, le Canada et la Russie. Ils donnent plus de 90% de

l’aide au développement.

b) Les pays de l’OPEP :

Ce sont les pétroliers du Golf. Cette aide est surtout accordée au pays musulmans.

B. Les organisations non-gouvernementales (ONG)

Elles fournissent l’essentiel de l’aide privée au développement. Certaines d’entre elles

interviennent pour régler des problèmes ponctuels comme en cas de famine, de catastrophes

naturelles. Exemple : des médecins sans frontière de la Croix Rouge, etc.….

D’autres cherchent à promouvoir le développement à la base avec la construction de forages,

de barrages, de périmètres irrigués…

Exemple : Vision Mondiale, Plan International, etc.

C. Les institutions internationales d’aide au développement

a) Les institutions de Brettons Woods : il y a :

Le FMI participe au rééquilibre de la balance des paiements des PED.

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La Banque Mondiale : crée en 1945, son rôle est de financer dans le tiers monde des

projets de développement à long terme.

Elle composée : de la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement

(BIRD), de l’Agence Internationale de Développement (AID) qui est spécialisée dans le

financement public et de la Société Financière Internationale (SFI).

b) Les institutions spécialisées de l’ONU

Plusieurs institutions de Nations Unies interviennent dans l’aide au développement,

notamment :

UNESCO (1946 Paris) : son rôle est de promouvoir l’éducation, la science et la culture

dans le monde pour en faire facteur de développement.

FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, 1943 Rome) :

son rôle est d’assurer l’autosuffisance alimentaire et d’éradiquer la faim dans le

monde par le développement de l’agriculture.

ONUDI (Vienne, Autriche 1966) : son rôle est de chercher à promouvoir le

développement industriel dans les pays du tiers monde par la formation de cadres.

CNUCED (Genève, Suisse 1964. Conférence des Nations Unies pour le commerce et le

développement) : c’est un organisme des Nations Unies chargé d’organiser le

commerce international pour en faire un facteur de développement.

c) Les institutions commerciales : le GATT et l’OMC.

GATT: General Agreement on Tariff and Trade. (Accord Général pour les Tarifs Douaniers et le

Commerce crée en 1947).

Rôle : Libéraliser le commerce international en réduisant voire en supprimant les barrières

tarifaires et non-tarifaires.

Principes : « la non-discrimination commerciale » qui repose sur la réciprocité et la clause de

la Nation la plus favorisée.

Pour la clause de la nation la plus favorisée, tout avantage accordé à une nation par une autre

revient de droit à toutes les autres.

Avancée :

- Réduction importante des droits de douanes.

- Augmentation importante du volume du commerce international.

- Augmentation de la production mondiale.

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Problème :

- Le non-respect des règles du GATT qui n’avaient pas de force obligatoire.

- La bipolarisation commerciale (PD-PSD), commerce international truqué pour les PD.

- Certains produits ne sont pas négociables (service, la propriété intellectuelle). Tous ces

problèmes ont entrainé le remplacement du GATT par le l’OMC en 1994.

OMC : Organisation Mondiale du Commerce (Genève, Suisse en 1993, en vigueur en 1995)

Rôle : de même que GATT (libéralisation davantage)

Principe : les mêmes que GATT

Différence avec le GATT :

- Les négociations sont permanentes.

- Les décisions de l’OMC sont exécutoires. Elles ont une force obligatoire.

- Les institutions pour arbitrer les différends entre les pays (Secrétaire général,

conférence ministérielle).

- Les services, la propriété intellectuelle, les investissements deviennent négociables.

- Chaque membre compte pour une voix.

Problèmes :

- Le non-respect des règles surtout par les pays développés.

- Difficultés de trouver des accords avec les membres comportant des voix).

- L’écart se creuse entre pays développés et pays sous-développés : la bipolarisation

s’est renforcée. L’OMC est-elle capable de résoudre les problèmes avec lesquels elle

s’est confrontée ?

Section 3 : Le rôle des investissements directs étrangers.

Les IDE sont des capitaux investis dans les pays et contrôlés par les étrangers. Ils sont

généralement effectués par les firmes multinationales. Ce sont des grandes entreprises à

échelle mondiale qui peuvent avoir des filières un peu partout.

31. Les stratégies d’investissement des FMI

Il y a trois stratégies :

a) La délocalisation

C’est le transfert des productions des entreprises (des pays développés) vers d’autres pays

(pays sous-développés) pour bénéficier de productions favorables : bas salaires, matérielles

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abondantes, fiscalité légère, stabilité politique, toute la production peut être exportée. La

délocalisation est aussi appelée stratégie productive.

b) La pénétration

La production s’est écoulée sur le marché du pays d’accueil.

Préalable : études de marchés, concurrence, dimensions du marché.

La pénétration est appelée la stratégie commerciale.

c) La fragmentation

La firme multiplie ses produits dans le monde en fonction des dotations factorielles des pays

d’accueil pour minimiser les risques liés à une spécialisation pointue (en un seul produit).

La fragmentation est appelée la stratégie de la diversification.

32. L’apport des IDE aux pays d’accueil du tiers monde

94% des IDE originaire des pays développés.

82% des IDE reçus par les pays développés.

- Production augmente (appareil de production qui grandit) → croissance

- Emplois (baisse du taux de chômage) → Revenus →PA augmente (développement

augmente) →niveau de vie augmente.

- Amélioration du solde commercial car les exportations augmentent et les importations

baissent.

- Les IDE véhiculent des technologies nouvelles qui peuvent profiter aux pays d’accueil.

33. Les problèmes qu’ils posent

Les économies d’accueil sont contrôlées par des étrangers : renforcement de la dépendance.

Les entreprises locales sont ruinées par les firmes multinationales qui s’installent. Les IDE

participent au pillage des ressources et à la dégradation de l’environnement. Ils contribuent

l’évasion fiscale et à la fuite des capitaux.

34. Solutions

En définitive, les IDE constituent une source de croissance et de développement dans les pays

d’accueil. Par contre, ils posent d’énormes problèmes. Les pays d’accueil doivent prendre des

mesures contre ces IDE en les imposant de protéger l’environnement et de respecter le

paiement des impôts.

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CHAPITRE 6 : L’INTEGRATION ECONOMIQUE

Après la conférence Berlin (26 Novembre 1884 au 15 Février 1885) assiste à une balkanisation

du continent africain en micro états. Cet affaiblissement des Etats poussent les pouvoirs

politiques à une intégration économique. Elle peut être définie comme le processus par lequel

plusieurs états s’engagent à éliminer toute forme de discrimination entre eux et d’unifier leurs

économies. L’approche générale de l politique économique permet de se poser quelques

questions :

Quelles sont les modalités et formes d’intégration ?

Quelles sont les effets de l’intégration ?

Quelles sont les expériences d’intégration ? (exemple CEDEAO)

SECTION 1 : Modalités et formes d’intégration

Les expériences actuelles de l’intégration se situent à deux niveaux :

1.1 Intégration des marchés (capitalistes)

Dans ce type d’intégration l’effet recherché est d’aboutir à un marché unique résultant de la

fusion des marchés. Cette intégration se fera en cinq étapes :

La phase de la préférence

douanière

On réduit les droits de douanes entre les pays membres

afin de faciliter les échanges.

Zone de libre échange Les droits de douanes sont supprimés dans les échanges

commerciaux entre pays membre.

Union douanière C’est une zone de libre-échange dotée d’un TEC.

Marché commun On retrouve les éléments de l’union douanière plus la

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libre circulation des facteurs de production.

Union économique et monétaire UE = MC +harmonisation des politiques économiques.

Cette UE est monétaire lorsque les pays membres

auront les mêmes monnaies.

1.2 Intégration de la production (socialistes)

Elle repose sur une division systématique du travail au niveau des pays membres. On distingue

la spécialisation et la coproduction.

La spécialisation : on parle de spécialisation lorsqu’on pays se voit attribuer la production d’un

certain bien ou service. Le pays fabriquera le bien pour l’ensemble des pays de la

communauté.

La coproduction : il y’a coproduction entre des pays lorsque les pays membres de la

communauté se partagent une même activité.

Exemple : pour fabriquer une voiture les pays peuvent se partager la fabrication de pièces. Le

pays X fabriquera le moteur et le pays Y la carrosserie.

SECTION 2 : Les effets de l’intégration

2.1 La nécessité de l’intégration économique

Elle présente des avantages sur l’élargissement du marché, le renforcement du lien sectoriel

et la création d’un marché commun.

A. L’élargissement du marché

En décloisonnant leur marché les pays africains pourront développer leurs échanges. Les

entreprises vont augmenter leurs capacités productives réalisant ainsi des économies

d’échelle. De plus pour éviter une concurrence interne, les pays membres pourront également

se spécialiser dans la production de certains biens ou services.

B. Renforcement du lien sectoriel

L’intégration va permettre aux PED de favoriser le modèle autocentré. En effet un pays

comme le Mali au lieu de vendre son coton à l’étranger à prix dérisoire le transformera sur

place et exportera le produit fini dans les pays membres.

C. La création d’un marché commun africain

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L’intégration doit permettre aux pays africains d’aménager un espace économique unifié. La

circulation sans aucunes entraves de biens et de personnes permet de désenclaver certains

pays.

Même si l’intégration est une nécessité sa réalisation se heurte à des obstacles

2.2 Les obstacles de l’intégration

En Afrique l’intégration pose plusieurs problèmes liés aux droits de douanes, à l’ »insuffisance

des infrastructures, à la prolifération des monnaies, à l’extraversion de nos économies et au

manque de solidarité.

A. Droits de douanes

Les recettes de l’Etat proviennent en grande partie des droits de douanes or l’intégration

suppose la suppression du cordon douanier. C’est pourquoi beaucoup de pays ne sont pas

prêts à renoncer à ces droits de douanes.

B. La faiblesse des infrastructures

Dans les pays africains la circulation des personnes et des biens se heurte à des difficultés liées

à des réseaux routiers ou ferroviaires obsolètes et insuffisants.

C. La prolifération des monnaies

La fluidité des mouvements de capitaux et des personnes se heurte à une diversité de

monnaie qui bloque parfois les échanges.

D. L’extraversion de nos économies

L’intégration suppose le développement des échanges interafricains. Malheureusement le

commerce interafricain est relativement faible. Les africains importent le plus souvent des

produits étrangers qui coutent chers entrainant un déséquilibre de la BP.

E. Le manque de solidarité

En Afrique l’esprit de solidarité reste à être concrétiser dans les actes. Par exemple l’expulsion

d’étranger dans les pays comme la Cote d’Ivoire, le Gabon, le Nigeria

SECTION 3 : Les expériences d’intégration

Apres la deuxième guerre mondiale les expériences d’intégration ont été tentées un peu

partout dans le monde. Les regroupements entre pays avaient pour objectif principal la

création d’une union économique avec l’utilisation d’une monnaie commune.

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3.1 Présentation de la CEDEAO

Créée à Lomé (Togo le 28 mai 1975 la CEDEAO regroupe de nos jours quinze pays dans la

sous-région ouest africaine (Sénégal, Côte d’Ivoire, Burkina, Mali, Niger, Benin, Guinée

Conakry, Guinée Bissau, Togo, Cap vert, Ghana, Liberia, Sierra Leone, Gambie et Nigeria). La

Mauritanie s’est retirée de la communauté en 1999. Le siège est à Abuja. La CEDEAO est un

marché de plus de 220 millions de consommateurs. Elle concentre d’immenses richesses

minières : le pétrole, le gaz, l’uranium, l’or, le diamant, le phosphate, le fer, etc.

3.2 Modalités de fonctionnement

La CEDEAO aspire à promouvoir la coopération et l’intégration économique sous régionale

dans la perspective de mise en place d’une union économique en Afrique de l’ouest. Les

membres doivent accepter la suppression entre eux des droits et taxes à l’importation et à

l’exportation, l’élimination des restrictions quantitatives et administrative sur le commerce

communautaire.

La mise en place progressive d’un tarif douanier commun et la suppression entre eux des

obstacles à la libre circulation des personnes et des capitaux.

La CEDEAO est financée par la cotisation des Etats membres. Le Nigeria finance la part la plus

importante (presque le tiers) ensuite La Cote d’Ivoire (12%), le Sénégal (5%)

Une place importante sera réservée au sein de cette communauté au secteur privé qui sera le

moteur du développement.

3.3 Les réalisations de la CEDEAO

La CEDEAO est dotée d’un drapeau et d’un hymne communautaire qui devrait être

progressivement adopté par chaque état membre. Elle a mis en circulation en 2000 un passe

port communautaire. Elle a également mis depuis le 1er juillet 1999 un chèque de voyage

pour permettre d’atténuer les obstacles des échanges intracommunautaires.

Les Etas membres de la CEDEAO ont supprimé des visas à l’intérieur de la communauté. La

CEDEAU a créé un fond de compensation et de développement. Ce dernier principal

actionnaire d’ECOBANK a participé dans le financement des projets (construction de port). Les

pays membres de la CEDEAO ont aussi participé à la création d’un gazoduc (canal de station à

longue distance de gaz) entre le Nigeria et le Ghana passant par le Togo et le Ghana.

Dans le cadre des opérations du maintien de paix, la CEDEAO a mis en place une force

d’interposition (ECOMOG) pour imposer le cesser le feu au Liberia.

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3.4 Les problèmes de la CEDEAO

NB : les problèmes de la CEDEAO sont les mêmes que ceux de l’intégration (voir problèmes de

l’intégration)

CHAPITRE 7 : LE ROLE DE L’ETAT DANS LA REGULATION ECONOMIQUE

L’Etat est une entité politique dotée d’un pouvoir institutionnalisé et détenteur du monopole

de la contrainte physique légitime. L’Etat peut avoir une influence sur les grandeurs

macroéconomiques. En effet le système économique d’un pays est défini par l’intervention de

l’Etat dans l’activité économique.

Quel doit être le rôle de l’Etat dans l’activité économique d’un pays ?

Nous tenterons de définir d’abord les différentes conceptions de l’Etat ensuite les objectifs de

la politique économique et enfin les moyens d’actions.

SECTION 1 : les différentes conceptions de L’Etat

La conception du rôle de l’Etat diffère selon les classiques et les keynésiens. On peut

distinguer l’Etat gendarme et l’Etat providence.

1.1 La conception de l’Etat gendarme

Selon les libéraux l’Etat ne doit pas intervenir au niveau économique et social. Sa fonction est

celui de gendarme. Les prérogatives de l’Etat gendarme doivent se limiter à contrôler la

police, l’armée, la justice et l’administration.

1.2 la conception de l’Etat providence

Dans un sens étroit l’Etat providence désigne l’ensemble des interventions de l’Etat dans le

domaine social qui vise à garantir un niveau minimum de bien être à l’ensemble de la

population en particulier à travers un système étendu de protection sociale.

SECTION 2 : les objectifs de la politique économique

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La politique économique est l’ensemble des moyens mis en œuvre des moyens pour

atteindre certains objectifs parmi lesquels on peut citer :

la croissance économique

la stabilité des prix

le plein emploi

l’équilibre de la BP

SECTION 3 : Les moyens d’intervention de l’Etat

3.1 Le budget et la politique budgétaire

A. le budget

C’est un document comptable qui décrit les ressources et les dépenses de l’Etat. Il est

différent de la loi des finances qui prévoit et autorise les ressources et les dépenses de l’Etat.

Les ressources de l’Etat se décomposent en ressources ordinaires recettes fiscales et recettes

non fiscales) et en ressources extraordinaires (emprunt publique, pénalités, dons, aides).

Les charges de l’Etat se décomposent en dépenses ordinaires (dépenses de fonctionnement et

transfert) et en dépenses en capital (dépense d’investissement de l’Etat).

On parle de déficit budgétaire lorsque les dépenses à caractère définitif sont supérieures aux

recettes à caractère définitif. Il ne faut pas confondre déficit budgétaire et impasse

budgétaire. Il y’a impasse budgétaire lorsque les dépenses définitives et temporaires sont

supérieures aux recettes définitives et temporaires (voir Schéma)

B. la politique budgétaire

C’est une politique économique qui consiste à utiliser le budget de l’Etat pour atteindre

certains objectifs. Elle apparait comme le moyen le plus efficace pur enrayer le chômage et

entretenir une forte croissance(Keynes). Les instruments de la politique budgétaire sont

nombreux. D’une part l’Etat peut réduire les taux d’imposition ou augmenter les dépenses

publiques dans le but de stimuler la demande. On parle de politique budgétaire

expansionniste. D’autres parts l’Etat peut alourdir la fiscalité ou diminuer les dépenses

publiques pour faire face à une situation d’inflation ou de déficit extérieur. On parle dans ce

cas de politique budgétaire restrictive.

3.2 La monnaie et la politique monétaire

A. la monnaie

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La monnaie est constituée par l’ensemble des moyens de paiements dont disposent les agents

économiques pour régler leurs transactions. On distingue la monnaie marchandise (l’or,

l’argent, le cuivre, la monnaie scripturale, la monnaie divisionnaire (pièces métallique) et la

monnaie fiduciaire (billets)

B. la politique monétaire

C’est un instrument de la politique économique consistant à fournir des quantités e liquidités

et des crédits nécessaires au bon fonctionnement et à la croissance e l’économie tout en

veillant à la stabilité de la monnaie. Elle ne doit pas être trop élevée (expansionniste) car une

telle situation favoriserait la hausse du niveau général des prix, ni trop faible (restrictive) car

elle risquerait de bloquer la croissance économique.

Les objectifs ultimes de la politique monétaire : la maitrise de l’inflation, la croissance

économique et la défense de la monnaie nationale par rapport aux autres devises.

METHODOLOGIE DE LA QUESTION DE SYNTHESE/ DISSERTATION

C’est un exercice réputé difficile qui exige de la part des candidats un ensemble de réflexions

personnelles et synthétiques par rapport à une question donnée. Il est donc impératif pour les

élèves de maitriser la méthodologie de la dissertation appuyée sur des documents. La

réussite de cet exercice implique que l’on sache préparer puis rédiger.

I. LA PHASE DE PREPARATION

Elle comprend trois phases : comprendre le sujet, rechercher les idées et enfin organiser les

idées.

A. La compréhension du sujet

Comprendre le sujet, c’est faire des précisions conceptuelles afin de cerner la question posée.

Il s’agit ici de définir les termes techniques du sujet et de sortir le plan conformément à la

question posée.

B. La recherche des idées avec la lecture des documents

Cette étape se déroule au niveau du brouillon et là aussi paradoxalement que cela puisse

paraitre, il faut commencer avec le développement pour finir avec l’introduction et la

conclusion.

Rechercher les idées, c’est lire tous les documents en faisant abstraction de toutes

préoccupations de plan, laisser venir ou faire venir à l’esprit l’ensemble des idées ou

matériaux qui permettent de construire le devoir. Ces idées trouvées dans les documents

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ou personnelles sont à noter sur la feuille de brouillon au fur et mesure qu’elles viennent,

ceci pour ne pas les oublier mais en vue de les approfondir ultérieurement. Après avoir

recherché les idées le candidat devra pouvoir les organiser.

C. L’organisation des idées

Elle signifie que le candidat va devoir organiser ces éléments correspondant à travers un plan

préalablement défini par le sujet et qui représente simplement le moyen le plus commode

d’exposer son travail de la manière la plus ramassée, la plus rationnelle et la plus intelligible

possible. Le candidat va devoir à partir de ce panel d’idées dégagées arrivé à faire ressortir en

général deux grands axes de réflexion (en général imposés par le sujet) autour desquels va

s’organiser l’essentiel du travail.

II. La phase de rédaction

La question de synthèse/dissertation comprend une introduction, un développement et une

conclusion.

A. L’introduction

C’est la phase la plus importante du travail. Il est le portrait du devoir si non le devoir en

miniature. Généralement il comprend trois question : quoi, pourquoi et comment.

L’introduction s’inscrit dans une progression en trois étapes qui doivent s’enchainer

logiquement et doivent être séparées par des alinéas.

L’accroche qui plaçant le sujet dans des thèmes dominants de l’actualité, légitime le

débat. Elle permet d’installer le sujet.

Problématique dégagé, elle doit être précédée de la définition des concepts ou termes

techniques et se fera sous la forme interrogative.

L’annonce du plan qui montre l’articulation de la démonstration.

B. Le développement

Le développement doit répondre à un certain nombre de principe :

- Sauter une ligne entre l’introduction, le développement et la conclusion ;

- Aller à la ligne à chaque fois qu’une nouvelle idée apparaisse dans une partie ;

- Les parties et les sous parties doivent apparaitre obligatoirement, numéroter et

souligner ;

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- Tous les documents doivent être exploités et mis entre parenthèses ;

- Eviter toute disproportion notoire entre les parties et les sous parties ;

- Il faut des phrases de transition entre les parties, des phrases introductives et des

conclusions partielles ;

- L’absence de soin (en particulier les ratures) est très durement sanctionnée ;

- Une écriture minuscule employant une encre trop pâle, des mots qui s’entrelacent

sont autant de désagrément pour le correcteur ;

- Eviter la forme personnelle (je, moi, etc.)

- Eviter les fautes d’orthographe, de grammaire et de syntaxe.

C. La conclusion

La conclusion est pour le candidat le dernier moment pour être convaincant. Elle est donc un

élément important de la prestation car c’est elle qui laisse la dernière impression au

correcteur. Deux moments peuvent être distingués dans la conclusion : le résumé et

l’ouverture

a. Le résumé

En début de conclusion, il convient de reprendre à grands traits le chemin suivi pour bâtir

l’argumentation précédemment proposée. Il s’agit d’une synthèse et en aucun cas d’une

répétition du développement.

b. L’ouverture

Pour concevoir utilement cette dernière séquence, le candidat peut imaginer que son travail

doit à son terme comporter des points d’articulation avec des travaux d’autrui. Il peut se

demander : comment pourrais-je à partir de mes réflexions, suggérer l’amorce de débats

ultérieurs. Cette séquence met fin à la question de synthèse. Il est vivement conseillé de

terminer par une interrogation pour relancer le débat.

III. La relecture

Il est indispensable d’effectuer une relecture de la production écrite. En effet, l’épreuve en

temps limité n’autorise pas la rédaction au brouillon de l’ensemble du devoir. Seules la

conclusion et l’introduction, voire, si le temps le permet, les transitions sont préparées au

brouillon puis recopiées. La relecture est l’occasion de corriger certaines répétitions dans le

corps du devoir et surtout les éventuelles fautes de ponctuation, de grammaire et

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d’orthographe qui sont des sujets d’agacement pour le correcteur. Une amélioration de la

note peut ainsi gagnée en quelques minutes.

IV. Synthèse de la structure du devoir

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Introduction

1. AccrocheNe jamais oublier qu’il faut se garder, éviter les clichés et les intuitions qui sont de mauvais compagnons (depuis la nuit des temps, depuis que le monde est monde…).Evoquer l’histoire du problème.

2. ProblématiqueNe jamais oublier que le problème de l’histoire se confond avec l’histoire du problème ‘’Lucien Goldman’’Evoquer le problème de l’histoire.

3. Annonce du planNe jamais oublier qu’il faut savoir où on va et comment on y arrive.

Développement(Plutôt deux parties équilibrées avec des sous parties)

Ne jamais oublier que savoir par cœur n’est pas savoir. Cependant si vous savez tout par cœur il faut en faire un bon usage en ne récitant pas mais en sériant tous les éléments qui sont en mémoire.

Conclusion

1. Le résuméNe jamais oublier que tout ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément.

2. L’ouvertureNe jamais oublier qu’il faut relancer le débat, les réponses suscitent de nouvelles questions (forme interrogative).

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METHODES D’UTILISATION DE QUELQUES INDICATEURS ET GRAPHIQUESI. INDICATEURS

Pour mesurer, comparer ou savoir si une variable économique a augmenté ou diminué on

utilise un certain nombre d’indicateurs parmi lesquels :

1. Variation absolue : Va – Vd

* Si les grandeurs sont en pourcentage ou en indice alors le résultat est en points et cet

indicateur devient pertinent pour faire des comparaisons

* Si les grandeurs sont en unités monétaires alors il serait préférable d’utiliser d’autres

indicateurs pour comparer.

2. Variation relative = (Va – Vd) / Vd

3. Taux de variation (TV):

TV = (Va – Vd) / Vd * 100

TV = Variation relative * 100

TV = (CM – 1) x 100

TV = Indice - 100

NB : le taux de croissance est aussi appelé taux de variation ou accroissement. Il est dit

économique parce qu’il porte sur des grandeurs économiques (PIB, PNB, etc.)

S’il est supérieur à 100 alors il serait plus préférable d’utiliser le CM qui sera supérieur à 2.

4. Coefficient multiplicateur : Va / Vd

NB : le CM n’a pas d’unités, il est toujours supérieur à 2

5. Indice = (Grandeur de l’année courante / Grandeur de l’année de base) * 100

NB : l’indice n’a pas d’unités mais la différence entre deux indices s’exprime en points.

6. Calcul du taux de croissance annuel moyen.

TCAM : [(Va / Vd) 1/n - 1] * 100

TCAM : [(CM) 1/n - 1] * 100

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Pour interpréter ces indicateurs il faut impérativement : la période de référence (temps), la

zone de référence (lieu), les grandeurs (Va et Vd) et le résultat.

II. LES GRAPHIQUES

A l’image des indicateurs les diagrammes servent à mesurer ou à comparer des situations. Il

existe deux sortes de graphiques : les graphiques d’évolution et les graphiques de répartition

GRAPHIQUES D’EVOLUTION(Comparaison dans le temps)

GRAPHIQUES DE REPARTITION(Comparaison dans l’espace)

Diagramme en bâtons Diagramme à barres verticales Diagramme en bandes

Diagramme à secteurs rectangulaires Diagramme circulaire Diagramme semi-circulaire

NB : Si aucune indication n’est donnée sur le choix des diagrammes alors ce choix sera fait sur

l’un de ces graphiques selon que l’on veut apprécier une évolution ou une répartition.

Une bonne représentation doit obligatoirement comporter : le diagramme représenté et les

accessoires (titre en haut, légende à droite et source en bas avec la mention d’après).

III. APPLICATION

Document 1 : Comptes économiques de l’UEMOA en milliards de FCFA

1995 1996 1997 1998 1999PIB courant 11614.6 12782.6 14151.1 15244.3 15950.3Investissement 2042.7 2158.9 2562.1 2979.3 2866.7Epargne intérieure 1494.8 1882.8 2308.9 2692.5 2588.0Indice déflateur 109.7 104.1 103.9 102.6 101.2Population (en millions d’habitants) 61.2 66.1 67.8 69.6Source : BCEAOCompléter le document ci-dessous

1995 1996 1997 1998 1999Taux de croissance du PIB réel (%)Taux d’investissement (%)Taux d’épargne (%)PIB réel par habitantArrondir à l’unité la plus proche

Document 2 :

PIB/HT en dollars de 1990 1970 1988 Indice PIB/HT (Base Europe Occidentale) 1970 1988

Afrique 1311 1368 Afrique

Asie 1536 3565 Asie

Amérique Latine 4016 5795 Amérique Latine

Europe Occidentale 10297 17921 Europe Occidentale

Source : Alternative économique 2001

Document 3 : Elévation du niveau de vie et changement du mode de vie

Evolution de la structure de consommation des ménages (coefficient budgétaire en %)

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Source : INSEE

THEME 1 : CROISSANCE ET DEVELOPPEMENT

TESTEZ VOS CONNAISSANCES

Exercice 1 : Soit un pays ‘’ X ’’ ayant les données suivantes (milliards u.m)

AnnéesIndicateurs

1992 1993 1994

PIB courant 7872 8137 9091PIB (Prix de 1992) 7872 8048 8718

Source : TDRTAF :

1. Que signifie prix de 1992 ?

2. Donnez la signification du PIB en valeur et du PIB en volume

3. Calculer le taux de croissance du PIB en volume et du PIB en valeur entre 1992 et 1993.

Déduisez en le taux d’inflation de 1993.

4. Quel est le meilleur indicateur pour apprécier l’accroissement de la richesse produite

par un pays ?

5. Calculer le taux d’accroissement global et le TCAM du PIB en volume entre 1992 et

1994. Définir le taux de croissance annuel moyen.

6. Construisez le diagramme en bâton des PIB de 1992 à 1994.

Exercice 2 :

Compléter le tableau suivant en expliquant clairement votre démarche.

AnnéesIndicateurs

2000 2001 2002 2003

PIB courant 8630 9357.6PIB déflaté 8240 8750Niveau Général des prix 68 86.7IPC 102

NB : Base 100 = 2001 et le niveau général des prix a augmenté de 5% entre 2001 et 2003.

Exercice 3 :

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1956 2000AlimentationHabillementHabitation et EquipementTransport et Communication Loisirs et CultureSanté et HygièneService divers

45.411.718.18.35.95.74.9

13.74.223.814.37.69.926.5

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Au Sénégal le taux de croissance économique a été de 5,1% en 2007, de 4,3% en 2008 et de

3,1% en 2009.

TAF :

1. Par combien a été multiplié le PIB réel sénégalais entre janvier 2007 et décembre 2009.

2. Quel est le TCAM sénégalais sur la période 2007-2009.

3. Si à partir de décembre 2009 ce TCAM reste inchangé; en quelle année le PIB va- t-il

doubler ?

Exercice 4 :

Principaux indicateurs économiques du pays ‘’ TAKHAWALOU.COM ‘’ en milliards d’u.m

AnnéesIndicateurs

2000 2001 2002

PIB 2214,9 2427,5 2843,9Consommation publique 252,1 266,7Consommation privée 2196,1Investissement globaux 374,3 422,4 514,7Soldes des ressources -127,6 -135,3 -142,4Indice des prix 105,4 103,8 104,2

Source : Groupe ELITE

TAF :

1. Définir : Indice des prix, Investissement

2. Donner la signification économique des valeurs en gras dans le tableau

3. Compléter le tableau

4. Mesurer l’évolution des parts relatives des investissements globaux dans le PIB entre

2000 et 2002.

5. Calculer l’indice de la consommation finale de 2000 à 2002 (base 100 en 2000)

Consignes : Mettre tous les résultats dans un tableau.

6. Représenter à l’aide d’un diagramme pertinent la répartition de la demande intérieure

en investissement, en consommation publique et en privée en 2000 et en 2001.

7. Apres avoir montré les avantages de l’investissement, vous étudierez ses limites.

8. NB : Faire uniquement : Introduction, Développement sous la forme d’un plan détaillé

(parties et sous parties) et Conclusion

Exercice 5 : TEXTE

Ceux qui ce risque encore à utiliser le PNB/tête indicateur du bien être posent implicitement

des axiomes en chaines dont la pertinence est pour le moins contestable :

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Le bien-être se réduit au bien-être économique

Le bien économique des personnes qui composent une société est étroitement associé

au niveau de vie économique moyen des membres qui composent une société

Ce niveau de vie dépend essentiellement de la quantité de biens et services produits

Cette production est correctement représentée par le PNB.

Source : I. CASSIER, Reflets et perspectives de la vie

TAF :

1. Donner un titre au texte

2. En quoi les axiomes sur lesquels repose l’usage du PNB/tête comme indicateur de

développement, sont-ils contestables.

3. Partagez-vous cette affirmation << Mieux >> = << Plus >> Pourquoi ?

Exercice 6:On vous communique les informations suivantes concernant la Corée du Sud et Madagascar

Pays EVAN TAA TS Log PIB/hbtCorée du Sud 70,4 96,8 62 5233Madagascar 54,9 81,4 45 710

TAF :1) Interpréter les chiffres soulignés dans le tableau ci-dessus.2) Calculer : l’indice de longévité et de sante, l’indice d’instruction et d’accès au savoir et l’indice de niveau de vie décent.3) Calculer l’IDH de la Corée du Sud et de Madagascar en tenant compte des valeurs du tableau ci-dessous :

Critères Minima MaximaEVAN 25 85TAA 0 100TS 0 100Log PIB/hbt 100 40 000

4) Quelle est la nature du niveau de développement humain de ces deux pays ? De combien le niveau de développement de la Corée est plus élevé que celui de Madagascar ?

Exercice 7:Probabilité à la naissance de ne pas survivre jusqu'à l’âge de 40 ans

Taux d’alpha bétisation des adultes (en % de population de 15 ans et

Population n’utilisant pas une source d’eau améliorée (en %)

Enfants présentant une insuffisance pondérale pour leur âge (en %)

Probabilité à la naissance de ne pas survivre jusqu'à l’âge de 60 ans

Pers ayant des difficultés à comprendre un texte suivi de question

Chômage de longue durée (en% de la pop active)

Pop sous le seuil de pauvreté monétaire

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plus)Sénégal 17,1 60,7 24 17Tchad 32,9 74,3 58 37Norvège

7,9 7,9 0,5 6,4

Belgique

9,3 18,4 4,6 8

Source : Rapport sur le développement humain 2007/20081) Interpréter les valeurs soulignées2) Calculer pour chaque pays l’IPH correspondant

THEME 2 : FORMATION BRUTE DE CAPITAL FIXE (BAC L2 2013)

Pays Part % de la FBCF dans le PIB Taux croissance de la FBCF

Années 1980 1990 2006 2003 2004 2005

Bengladesh 23,2 16,4 25,6 9,2 9,2 7,8

Sénégal 9,3 11,4 25,6 46,6 0,5 12,3

Ensemble PED 27,3 25,7 27,3 9,3 12,1 10

Source : CNUCEDTAF :

A. CONNAISSANCES ET COMPREHENSION (04 points)

1. Définir : Investissement, Pauvreté, développement et taux d’investissement

2. Quelle liaison faites-vous entre l’investissement public et développement?

(Répondre en 15 lignes max)

B. CALCULS DINDICATEURS (04 points)

Donner la signification économique des valeurs soulignées.

1. Calculer le montant de la FBCF au Sénégal en 2006 sachant que son PIB est de 4894

milliards de FCFA. Interpréter le résultat

2. Comparer le taux d’investissement du Sénégal à celui des PED en 2006

C. REPRESENTATION GRAPHIQUE (04 points)

A l’aide d’un graphique en bandes verticales, représenter graphiquement les taux de

croissance de la FBCF du Sénégal et des PED entre 2003 et 2005.

D. ANALYSE (06 points)

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A l’aide de vos connaissances, du tableau statistique et des calculs effectues, vous

montrerez le rôle de l’investissement dans le développement ; puis vous ferez apparaitre

les limites dans les pays moins avances

EXPRESSION ET PRESENTATION (02 points)

THEME 3 : INVESTISSEMENT ET DEVELOPPEMENT (BAC L2 2007)

Titre : Flux d’investissement direct étranger (IDE) dans le monde en millions de dollars

1980 2000

Pays développes 46 565 1 254 039

Pays en développement

Dont Afrique

8 380

380

237 894

8 694

Source : CNUCED, base de données sur les IDE 2002.

I. CONNAISSANCES (4 pts)

1. Définir les termes suivants : IDE, Pays en développement, investissement de

portefeuille, actions.

2. Donner la signification du sigle CNUCED.

II. CALCULS D’INDICATEURS (5 pts)

1. Interpréter les chiffres soulignés du tableau

2. Calculer la part des PED dans les IDE en 1980 et en 2000. Faites les mêmes calculs pour

l’Afrique. Commenter les résultats.

3. Comparer l’évolution de la part de l’Afrique à celle des PED entre 1980 et 2000 dans

les IDE dans le monde.

III. REPRESENTATION GRAPHIQUE (3 pts)

Représenter graphiquement par 2 diagrammes à barres verticales les parts des 2 groupes

de pays en 1980 et en 2000.

IV. ANALYSE (6 pts)

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Analyser l’évolution des IDE en Afrique et étudier leur impact dans le processus de

développement de cette région. Vous utiliserez vos connaissances personnelles et les

réponses aux questions.

Expression et présentation : 2 pts

THEME 4 : CROISSANCE ET DEVELOPPEMENTI- Le développement, une dimension qualitative et structurelle

Texte : Le développement économique accompagne la croissance

Depuis F. Perroux (1961), il est habituel de distinguer la croissance, phénomène quantitatif, du

développement, phénomène qualitatif défini comme la « combinaison des changements

mentaux et sociaux d’une population qui la rendent apte à faire croitre, cumulativement et

durablement, son produit réel brut global »

Toutefois, ces deux aspects étroitement liés. D’un côté, le développement explique la

croissance : les institutions, les relations sociales sont […] plus ou moins favorables à

l’augmentation du produit net de la nation.

De l’autre, la croissance doit être au service du développement et l’on doit s’interroger sur les

conséquences de la croissance sur la répartition des revenus et sur les conditions de vie ; elle

s’est accompagnée, par exemple, de l’urbanisation, du développement du salariat.

On peut par exemple juger qu’il est préférable d’avoir un taux de croissance un peu plus

faible, si lui est associée une réduction des inégalités sociales, une meilleure protection de

l’environnement. Pour cette raison, afin de caractériser et de comprendre le processus de

croissance, il est utile de compléter la vision quantitative des faits stylisés par une batterie

d’indicateurs traduisant l’évolution socio-économique des pays, l’impact sur l’environnement

et les ressources naturelles.

Il s’agit toutefois de travaux difficiles, notamment sur le plan de la comparaison internationale

[…]

Source : P. Maillet, P. Rollet, « la croissance économique », coll que sais-je ? PUF, 1998

1- Distinguer : la croissance et le développement sont-ils synonymes ?

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2- Déduire : le développement est-il nécessaire à la croissance ?

3- Justifier : une croissance plus faible peut-elle favoriser le développement ?

II. Les conditions de vie s’améliorent1- Années d’espérance de vie à la naissance (moyenne de 2 sexes)

PAYS 1890 1900 1950 1999France 37 47 65 78USA 39 47 68 77JAPON 34 44 61 81Monde 26 31 49 66Afrique 23 24 38 52

Source : A. Maddison, l’éco. Mondiale, 20012- Taux de scolarisation par âge (France)

AGE 1967-1968 1982-1983 1999-200016 ans 54 ,6 75,5 96,818 ans 23,6 41,7 81,520 ans 4,0 17,5 54,422 ans 0,4 9,5 34,924 ans - 6,7 17,0

Source : INSEE, TEF, 2002-2003Questions

1. Lire : Faites une phrase avec les deux chiffres soulignés.

2. Décrire : Comment ont évolué les taux de scolarisation depuis les années 1960 ?

3. Déduire : En quoi la scolarisation et l’augmentation de l’espérance de vie sont-elles des

signes de développement ?

4. Expliquer : Comment peut-on expliquer le retard de l’Afrique ?

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THEME 5 : CROISSANCE ECONOMIQUE (BAC L2 2005)Indicateurs socio-économiquesREGIONS PIB reel /HBT (en

dollars)Esperance de vie à la naissance

Taux d’alphabétisation des adultes

Taux annuel de croissance du PNB (%)

ANNEES 1960 1991 1960 1992 1970 1992 8097COREE 690 8320 53,9 70,4 88 97 10THAILANDE 985 5270 52,3 68,7 79 84 7,8PMA 580 880 39 50,1 29 46 2,8Source : Banque Mondiale, rapport sur le développement humain, PNUD 1994

I. Connaissances des termes et mécanismes économiques (5 points)

1. Que signifie PIB Réel/habitant? Taux de croissance?

2. A quoi sert le taux d’alphabétisation? L’agrégat économique?

3. Définir croissance économique.

4. Quels sont les effets de la croissance économique sur les structures économiques?

Quels seront ses impacts sur les populations?

II. Calcul d’indicateurs (4 points)

1. Mesurez l’évolution du PIB réel /habitant de la Corée et des PMA. Interprétez les

résultats obtenus.

2. Comparez le taux de croissance annuel du PNB de la Corée avec celui des PMA entre

1980 et 1997. Interprétez.

3. Comparez le taux de croissance annuel du PNB de la Corée avec celui de la Thaïlande

en utilisant un autre indicateur différent de celui utilisé à la question précédente.

4. Comparez l’écart en termes relatifs, entre 1970 et 1992, du taux d’alphabétisation des

adultes de la Corée et des PMA.

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III. Représentation graphique (3 points)

A l’aide d’un diagramme en bandes, représentez le PIB réel/habitant (en dollars) en 1960

et 1991 pour les trois régions concernes.

IV. Analyse (6 points)

A partir des données du tableau, des indicateurs calculés, du graphique et de vos propres

connaissances, vous montrerez les changements structurels qui peuvent être observés

dans un pays en croissance économique.

Présentation et expression (2 points)

THEME 6 : CROISSANCE ECONOMIQUE (BAC L2 2003)

Document : PIB en volume, exportation et importation des pays de l’UEMOA en 2004 et 2007.

PIB en volume ExportationsEn 2004

ImportationsEn 20042004 2007

Benin 957,4 1096,3 355 456,8Burkina Faso 2386,0 2894,6 234,5 453,5Côte d’Ivoire 4144,8 4330,5 3655,4 2267,1Guinée Bissau 97,2 103,2 40,0 43,8Mali 1269,2 1491,6 515,9 577,4Niger 1031,8 1185,1 230,7 311,6Sénégal 3874,0 4479,9 797,4 1318,6Togo 966,4 1022,5 317,5 450,8Source : UEMOA, Comité ce convergence et BCEAO, Avril 2007.

I. Connaissances de termes économiques :

1. Donner la signification des sigles suivants : UEMOA, BCEAO.

2. Définir : croissance, développement, récession et croissance extravertie.

II. Calculs d’indicateurs

1. Donner la signification économique des valeurs soulignées.

2. Mesurer l’évolution du PIB en volume entre 2004 et 2007 en utilisation le taux de

croissance.

3. Interprétez un résultat.

4. Calculer les parts relatives des exportations de chaque pays de l’UEMOA.

5. Présenter les résultats sous forme de tableau.

6. Comparer la part relative du Niger et celle de la Côte d’Ivoire.

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III. Graphique

A l’aide de deux diagrammes circulaires, représenter la structure des exportations et celle

des importations des pays de l’UEMOA en 2004.

IV. Analyse

Analyser les effets positifs et négatifs de la croissance économiques dans les pays de

l’UEMOA.

THEME 7 : CROISSANCE-DEVELOPPEMENT

Tableau : Indicateurs socio-économiques de quelques pays en 2003

Indicateurs Nigeria Afrique du Sud Bulgarie Malaisie

PIB réel par habitant ($ en PPA) 860 10 070 7 130 9 120

Espérance de vie à la naissance 51,6 48,8 70,9 73

Taux d’alphabétisation (%) 66,8 86 98,6 88,7

Taux de scolarisation (%) 45 77 76 70

Indice de Développement Humain (IDH)

Source : PNUD, 2003

I : Connaissance de termes et de mécanismes économiques (04 points)

1. Définir les termes économiques suivants : PIB réel, Espérance de vie à la naissance et

IDH. (1,5 points)

2. Donner la signification du sigle PNUD.(0,5 point)

3. Interpréter les valeurs soulignées du tableau.(1 point)

4. Est-ce que le PIB réel est un indicateur fiable pour mesurer la croissance économique?

Justifier. (1 point)

II: Calculs d’indicateurs (05 points)

1) Comparer le taux d’alphabétisation du Nigeria avec celui de la Bulgarie et interpréter le

résultat. (1 point)

2) Calculer l’IDH de chacun de ces pays en 2003, puis les classés par ordre croissant. (4

points)

III : Représentation graphique (03 points)

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Représenter à l’aide d’un diagramme à bandes le PIB réel par habitant des différents pays en

2003.

IV : Analyse (06 points)

A partir de vos connaissances, des données du tableau, des indicateurs calculés et du

graphique, vous analyserez la relation croissance-développement.

Expression et présentation : (02 points)

THEME 8 : INDICATEURS ECONOMIQUES (BAC L2 2008)

Tableau : Indicateurs économiques France et Sénégal en 2000.

Pays PIB en millions de dollars

Structure du PIB en % TCAM en %1990-2000Agriculture Industrie Service

France 1 286 252 3 23 74 1,7Sénégal 4 372 18 26 56 3,6Source : Banque Mondiale, rapport sur le développement dans le monde, 2002, page 267 et 268.

I. Définitions : (3 pts)

1. Définir : PIB, secteur d’activité, indicateur économique et branche.

2. Donner un exemple de branche pour chaque secteur.

II. Calculs d’indicateurs (6 pts)

1. Donner la signification des valeurs soulignées.

2. Calculer la valeur de la production, en millions de dollars, de l’agriculture, de l’industrie

et des services pour la France et le Sénégal. Présenter les résultats sous forme de

tableau.

3. Comparer en utilisant le coefficient multiplicateur, les productions sectorielles de la

France et du Sénégal ainsi calculées à la question précédente.

4. Calculer et interpréter l’écart absolu, de la part en pourcentage de chaque secteur

entre la France et le Sénégal.

III. Graphique (3 pts)

Représenter par deux diagrammes à secteurs rectangulaires les parts en % des secteurs

de la France et du Sénégal.

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IV. Analyse (6 pts)

A l’aide des documents des calculs, du graphique et des connaissances personnelles, faire

une analyse comparée de la structure du PIB du Sénégal et de la France.

Expression et présentation : 2 pts

THEME 9 : LES INDICATEURS DE DEVELOPPEMENT

Document : Les indicateurs du pays P de 1995 à 1998 (en milliards de FCFA courants).

Source : DPEE, page 20, 2000

I. Connaissance des termes économiques :

1. Donnez la signification des valeurs mises en gras et soulignées dans le tableau

2. Définissez les termes suivants : la croissance économique, l’indice des prix

3. Quelle différence existe-t-il entre :

- le produit intérieur brut et le produit national brut ?

- la croissance intensive et la croissance extensive ?

II. Calcul d‘indicateurs :

1. Complétez le tableau en justifiant vos calculs sur la copie

2. Calculez le taux d’investissement en 1995

3. Calculez et interprétez le taux de croissance annuel de la consommation privée de

1995 à 1996.

4. Calculez le coefficient multiplicateur de la consommation finale de 1996 à 1998 (1p

5. Calculez le PIB réel en 1995, en 1996 et en 1998

6. Déduisez-en le taux de croissance annuel moyen de 1995 à 1998 et interprétez le

résultat obtenu.

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Années 1995 1996 1998PIB 2214,9 2427,5 2843,9Consommation publique 252,1 266,7 ?Consommation privée ? 1913,7 2196,1Investissements globaux (FBCF+ΔS) 374,3 ? 439,0Solde des ressources (SBC) -127,6 -135,3 - 142,4Indice des prix 105,4 103,8 104,2

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III. Représentation graphique :

1. Représentez, par un diagramme en bandes, l’évolution du PIB à prix constant et

celle des investissements globaux à prix courant de 1995 à 1998

2. Représentez, pour cette même période, les courbes d’évolution à prix courants de

la balance commerciale et de la consommation finale.

IV. Analyse

Analyser le rôle des indicateurs de développement dans les PED comme le Sénégal.

THEME 10 : INDICATEURS ECONOMIQUES (BAC L2 2015)

Brésil Russie Inde Chine Afrique du Sud

Indicateurs 2006 2010 2006 2010 2006 2010 2006 2010 2006 2010PIB en milliards

1089 2575 990 1905 949 1880 2793 7314 261 404

IDH 0,704 0,728 0,761 0,784 0,515 0,551 0,650 0,695 0,606 0,625

Taux de chômage

10 06 7,2 6,5 4,4 9,11 4,1 4,1 23,6 24,8

Esperance de vie à la naissance

72 73 67 70 65 66 74 75 52 55

Source : FMII. CONNAISSANCE DE TERMES (4 pts)

1. Définir : chômage, espérance de vie, développement et PIB.

2. Quel est le lien entre IDH et espérance de vie.

3. Expliquez pourquoi l’interprétation de l’IDH est plus pertinente de celle du PIB

lorsqu’on analyse le niveau de développement.

II. CALCULS D’INDICATEURS (4 pts)

1. Donner la signification économique des valeurs soulignées.

2. Calculer le TCAM du PIB de la Chine. Interpréter le résultat.

3. Comparer le taux de chômage de la Chine à celui de l’Afrique du Sud.

III. GRAPHIQUE (4 pts)

A l’aide de barres, représentez graphiquement les taux de chômage de la Chine et de l’Afrique

du Sud dans un même graphique.

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IV. ANALYSE (6 pts)

A l’aide de vos connaissances, du tableau et de vos calculs, vous analyserez les

caractéristiques des pays émergents.

Expression et Présentation : (2 pts)

THEME 11 : LA PAUVRETE (BAC L2 2010 Epreuve du 2eme groupe)

Document :

Le tiers-monde est souvent défini par une listes de critères : par une forte croissance de la population, importance de l’agriculture dans l’économie, dépendance et inégalités.La pauvreté serait donc le premier critère d’appartenance au tiers-monde. C’est effectivement dans ces pays où l’on trouve le plus de personnes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté absolue que la banque mondiale fixe à un dollars par jour. Ces pays qui disposent de près 78% de la population mondiale ne réalisent que 18% du produit intérieur brut mondial (…). Les diverses organisations internationales ne se contentent pas de leur Produit intérieur brut par habitant pour mesurer la pauvreté. Elles servent à travers de nombreux indicateurs tels la mal nutrition et le niveau sanitaire, mesuré en particulier mesuré en particulier par l’espérance de vie à la naissance et le taux de mortalité infantile, le taux de scolarisation et le taux d’alphabétisation des adultes, l’accès à l’eau potable. Cette pauvreté côtoie de grandes richesses car les inégalités sont particulièrement fortes dans les pays du Tiers-monde. La forte croissance de la population, sur laquelle insiste par exemple Y LACOSTE, constitue une seconde caractéristique du Tiers-monde. Un troisième critère d’appartenance au tiers-monde est en général avancé : l’importance des activités agricoles et le retard d’industrialisation. L’agriculture de ces pays est en général sous productive. La pauvreté des campagnes incite les plus entreprenant à l’exode rural qui alimente une croissance urbaine anarchique et un fort taux de sous-emploi. L’industrie quand elle existe est dominée par des entreprises transnationales tournées vers l’étranger et non par la satisfaction des besoins de la population. On trouve ici la marque de la dépendance autre caractéristique de ces pays (…). L’épargne intérieure étant insuffisante, ils doivent emprunter à l’extérieur, attirer les investissements des étrangers, tenter d’obtenir de l’aide de la part des pays développés. Tout ceci accentue leur dépendance.Source : Micheline Rousselet, les Tiers Monde, Avril 1996 dans la collection Le Monde.

QUESTIONNAIRE1. Donner un titre au texte (02 pts)2. Définir les mots et expressions suivantes : PIB, espérance de vie à la naissance (02 pts)3. Interpréter les chiffres soulignés. (01 pt)4. Expliquer la phrase soulignée dans le texte (02 pts)5. Relever tous les critères d’appartenance aux PED en les classant en critères

économiques et en critères sociaux. (1,5 pts)6. En quoi la croissance rapide de la population peut-elle freiner la croissance

économique et par conséquent le développement ? (1,5 pts)

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7. Les seuls agrégats de la comptabilité nationale suffisent-ils pour classer les pays suivant leur niveau de développement ? justifier votre réponse et montrer l’évolution qui s’est opérée dans le choix des indicateurs de développement. (04 pts)

8. Etablir un plan détaillé du texte. (04 pts)

Expression et présentation : (02 pts)NB : Répondre aux différentes questions en une dizaine de lignes au maximum.

THEME 12: LA PAUVRETE DANS LES PED (BAC L2 2010)

Nombre de personnes vivant avec moins d’un dollars par jour (en millions)

1981 1990 2004

Afrique Subsaharienne 214 299 391

Amérique Latine 42 43 46

Asie du Sud 548 579 596

Source : La dette en chiffre 10 Février 2009

I. CONNAISSANCES DE TERMES ET MECANISMES ECONOMIQUES (03 points)

1. Définir les économiques suivants

La pauvreté (0,5 points)

Le sous-développement (0,5 points)

Le seuil de pauvreté de la banque mondiale (0,5 points)

L’indicateur de pauvreté humaine du PNUD (0,5 points)

2. Donner la signification de la valeur soulignée (1 points)

II. CALCULS D’INDICATEURS (05 points)

1. Transformer en indices l’ensemble des valeurs du tableau en prenant comme base les

données de 1981. (1,5 points)

2. Comparer à l’aide des calculs effectues, l’évolution de la pauvreté dans les trois régions

des PED du tableau de 1981 à 2004. (3,5 points)

III. REPRESENTATION GRAPHIQUE (04 points)

Représenter l’évolution des indices du nombre de pauvres dans les trois régions du

tableau de 1981 à 2004 à l’aide de courbes.

IV. ANALYSE ECONOMIQUE (06 points)

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A l’aide du tableau, de vos réponses aux questions précédentes et de vos connaissances,

vous analyserez l’évolution de la pauvreté dans les différentes régions des PED.

Expression et Présentation (02 points)

THEME 13 : SOUS DEVELOPPEMENT (Devoir cours privé Seydi JAMIL)

Tableau : Nombre de pauvres dans le monde de 1980 à 2000 (en millions d’individus)

Types de pays 1980 2000Pays développés : 98 128Pays en développement dont :

Afrique Asie

942480216

1456794376

Europe Centrale et Orientale 35 63 Source : CNUCEDQuestion 1 : Connaissances de termes et mécanismes économiques (6 pts)

1. Définir : sous-développement, pauvreté absolue, désarticulation et le dualisme.

2. Quelles sont les caractéristiques sociales des pays en développement ?

3. Qu’est-ce qu’une économie extravertie ?

4. Quelle l’explication marxiste du sous-développement ?

5. Expliquer la phrase suivante : le sous-développement est un produit du pauvreté.

Question 2 : Calculs d’indicateurs (3 pts)

1. Comparer l’évolution du nombre de pauvres dans les PED avec celle des PD entre 1980

et 2000.

2. Calculer la part des trois types de pays dans le nombre de pauvres mondiale. Présenter

les résultats dans le tableau.

Question 3 : Graphique (3 pts)

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A l’aide d’un diagramme de répartition, représentez la part des trois types de pays dans le

nombre de pauvres mondial pour les deux années.

Question 4 : Analyse (6 pts)

A partir de vos connaissances, des données du tableau, des indicateurs calculés et du

graphique, vous analyserez les caractéristiques internes et externes des PED.

Expression et présentation : (2 pts)

THEME 14 : SECTEUR PRIMAIRE ET CROISSANCE ECONOMIQUE (BAC L2 2019)

Titre : Répartition sectorielle de la croissance et des activités au Sénégal (en %)Contribution sectorielle à la

croissanceEmplois par secteur (par

rapport au total des emplois)2012-2015 2015

PIB 4,7 -Secteur primaire 0,8 51,4

Secteur secondaire 1,0 20,7Secteur Tertiaire 2,9 27,9

Source : ANSDI. CONNAISSANCES DE TERMES (4 pts)

1. Définir les termes suivants : croissance économique, secteur primaire, dualisme

économique et désarticulation (2 pts)

2. Pourquoi dans les PED les effets de la croissance sont faiblement ressentis par la

population ? (2 pts)

II. CALCULS D’INDICATEURS (5 pts)

1. Donner la signification économique des données soulignées (1 pt)

2. Calculer la part relative en % de la contribution de chaque secteur dans la croissance

du PIB. Interpréter un PIB. (2 pts)

3. Comparer la part relative de la contribution à la croissance du secteur primaire à celle

du secteur tertiaire. (1 pt)

4. Comparer la part relative des emplois dans le secteur primaire à celle dans le secteur

tertiaire. (1 pt)

III. REPRESENTATION GRAPHIQUE (3 pts)

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Représenter à l’aide de diagramme en barres verticales les parts relatives en % des

secteurs dans la croissance dans la période 2012-2015.

IV. ANALYSE (6 pts)

A l’aide de vos connaissances personnelles, des calculs effectués et de la représentation

graphique, vous analyserez les facteurs explicatifs de la faiblesse de la contribution du

secteur primaire à la croissance économique du Sénégal de 2012 à 2015.

Expression et présentation : 2 pts

THEME 15 : LA BALANCE DES PAIEMENTS

Document : La balance des paiements de l’UEMOA (en milliards de FCFA)

Postes Années 1993 19941) Balance commerciale

Exportations Importations2) Services3) Transferts sans contre partie4) Balance des opérations courantes5) Capitaux non monétaires à long terme6) Balance de base7) Capitaux non monétaires à court terme8) Erreurs et omissions nettes9) Balance globale ou solde global10) VPME

……………1347.31431.3-667.0353.2…………….422.1………………..75.411.6……………….………………..

…………..2914.82344.6-1138.2686.5……………………906.7………………….-138.21.9………………..…………………..

PIB 20000 35000Source : BCEAOTAF :

1) Définir la balance des paiements et donner la signification des sigles : UEMOA et franc

CFA

2) Compléter le tableau ci-dessous

3) Calculez :

a- Le taux d’ouverture

b- Le taux de pénétration

c- L’effort à l’exportation. Interprétez le résultat

d- L’élasticité des importations par rapport au PIB

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4) Calculez les parts relatives de la balance commerciale et de la balance des invisibles

dans la balance des opérations courantes pour 1993 et 1994. Représentez

graphiquement ces parts relatives.

THEME 16 : BALANCE DES PAIEMENT (Examen Blanc ACADEMIA 2011)

TABLEAU : Balance des Paiements des pays de l’UEMOA de 1993 à 1995 en milliards de F.CFA.

Poste/ Année 1993 1994 1995I-Balance des biens et services Exportation Importation II-Balance des transferts unilatérauxIII- Balance des capitaux à long termeIV-Balance des capitaux à court termeV-Erreurs et omissions nettes

-751+1347,3+1431,3353,2422,2-75,411,6

-568+2914,8+2344,6-686,5906,7-138,21,9

-720,3+3379,2+2842,3532,5863,9-460 ,411

Source : Banque de France, Rapport zone franc 19951) CONNAISSANCES (5 points)

Définir - Balance des paiements- Balance des opérations en capital- Investissements directs étrangers (IDE)- Exportations FOB

Quel est la signification de la balance commerciale2) CALCULS (4 points)

a) Quel est le champ du tableaub) Donner la signification des nombres soulignés.c) Calculer si possible la balance des invisibles en 1995d) Donner le montant de la variation monétaire extérieure en 1993

3) GRAPHIQUE (4 points)

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Représenter graphiquement le taux de croissance annuelle moyenne de la balance des capitaux et des erreurs et omissions nettes entre 1993 et 1995 par des diagrammes à barres verticales. Sur l’axe des ordonnées, prendre 1cm = 1% sur l’axe des abscisses prévoir 3cm entre les diagrammes.

4) ANALYSE (5 points)

A l’aide de vos connaissances, vous expliquerez pourquoi la balance commerciale du Sénégal est structurellement déficitaire.

NB : la réponse à cette question devra être rédigée sous forme d’une mini dissertation.

Expression et Présentation. (02 points)

THEME 17 : LA BALANCE DES PAIEMENTS (Examen Blanc CPSJ)

Tableau : Soldes des opérations courantes du Sénégal (en milliards de FCFA)

Rubriques 2010 2011 2012

Exportations de marchandises (FOB) Importations de marchandises (FOB)

Balance des Biens Fret, Assurances et autres services Revenu et Intérêt de la dette publique

Balance des services Transferts courants privés Transferts courants publics

Balance des transferts unilatérauxBalance des invisiblesBalance des opérations courantes

1 086,72 065,1--------65,4-59,4-------696,218,7---------------------

1 200,52 336,3--------86,9-73,8-------707,827,2---------------------

1 267,22 464,4--------

-91-84,7-------722,926,8

------------------------

Source : DPEE, Septembre 2011

Question 1 : Connaissance de termes et de mécanismes économiques (6 points)

1. Définir : la balance des biens, la balance des opérations courantes et donner à chacune

deux synonymes.

2. Trouver les deux composantes de la balance des invisibles et définissez-les.

3. Expliquer pourquoi au niveau de la balance des biens on a importations FOB, alors

qu’elles sont enregistrées CAF. Où se trouve alors le reste. (5 lignes maximum)

Question 2 : Calculs d’indicateurs (3 points)

1) Recopier et compléter le tableau sur votre copie en justifiant les formules utilisées.

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2) Comparer le solde de la balance des services avec celui des transferts unilatéraux en

2012.

3) Que nous renseigne le solde de la balance des opérations courantes.

Question 3 : Représentation graphique (3 points)

Représenter l’évolution du solde de la balance des biens et celle de la balance des invisibles

dans un même graphique.

Question 4 : Analyse (6 points)

A partir des données du tableau, des indicateurs calculés, du graphique et de vos

connaissances, vous analyserez l’évolution de la balance des paiements courants du Sénégal

sur la période considérée.

Expression et présentation : (2 points)

THEME 18 : COMMERCE EXTERIEUR ET INTEGRATION ECONOMIQUE (BAC L2 2011)

Tableau : Commerce extérieur du Sénégal (en millions de FCFA)

Années 2003 2004 2005

Total Exportations 667 212 674 524 761 572

Total Importations 1 386 099 1 507 920 1 696 683

Exportations vers l’UEMOA 159 278 162 435 190 291

Importations de l’UEMOA 54 162 53 835 51 013

Exportations vers UE 208 058 196 086 201 505

Importations de l’UE 647 812 680 546 755 329

Source : DPEE Edition 2005

I. Connaissance de termes et mécanismes économiques

1. Définir les termes économiques suivants : (02 points)

-La croissance économique -Le taux de couverture

-Intégration économique -Commerce extérieur

2. Pourquoi le commerce interne au sein de l’UEMOA est faible ? (10 lignes max) (02

points)

II. 1. Calculer le solde de la balance commerciale du Sénégal de 2003 à 2005. Interpréter le

résultat de 2005. (02 points)

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2. Calculer le TCAM des exportations et des importations du Sénégal de 2003 à 2005. (01

points)

3. Les résultats de la question II.2 confirment ils la tendance déficitaire de la balance

commerciale du Sénégal? Justifiez votre question. (01 points)

III. Représentation graphique (04 points)

Représentez graphiquement les courbes d’évolution des exportations, des importations et du

solde commercial du Sénégal dans un même repère de 2003 à 2005

Choisir comme échelle 1cm = 200 000 millions

Espacer les années de 2 cms et mettre la 1ere année à 2 cms de l’axe des ordonnées.

IV. Analyse (06 points)

Après avoir analysé l’orientation géographique des échanges commerciaux du Sénégal,

montrez les effets négatifs sur l’intégration économique.

Expression et présentation (02 points)

THEME 19 : INTEGRATION ECONOMIQUE (BAC L2 2018)

Tableau : Afrique subsaharienne : comparaison entre groupes, 2008-2016

Années 2008 2009 2010 2011 2012Evolution annuelle du PIB réel (en %)

UEMOACEMACAfrique Subsaharienne

4,24,35,7

2,92,42,8

4,65,15,2

0,84,64,9

7,04,75,5

UEMOACEMACAfrique Subsaharienne

12,010,14,9

4,0-17,5-7,1

-4,512,313,2

1,310,24,4

2,8-1,6-5,5

Commerce extérieur de l’UEMOA (en % du PIB)Exportations de biens et services 22,1 26,6 27,7 29,0 29,0Importations de biens et services 35,8 32,0 34,8 36,8 37,9Source : FMI, base de données du département Afrique

I. CONNAISSANCES

1. Définir les termes suivants : balance commerciale, intégration économique, marché

commun et compétitivité.

2. En quoi l’intégration économique serait-elle un facteur de développement pour les

pays de l’UEMOA ?

II. CALCULS D’INDICATEURS

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1. Que mesure le ratio : Exportations

PIB * 100

2. Interpréter les chiffres soulignés du tableau.

3. Comparer la variation des termes de l’échange de l’UEMOA à celle de l’Afrique

subsaharienne en 2008.

4. Calculer l’évolution annuelle moyenne du taux d’exportations et du taux

d’importations de l’UEMOA entre 2008 et 2012.

III. REPRESENTATION GRAPHIQUE

A l’aide d’un diagramme en bandes, représenter dans un même graphique l’évolution

annuelle du PIB réel de l’UEMOA, de la CEMAC et de l’Afrique subsaharienne de 2008 à

2012.

IV. ANALYSE

A partir de vos connaissances, des réponses aux questions et du graphique, vous

analyserez les avantages de l’intégration, puis ses obstacles en Afrique.

THEME 20 : ECHANGES EXTERIEURS (BAC L2 2009)

T abl eau : Répartition géographique des exportations du Sénégal en 1997 et en 2005 (en

millions de F CFA)

Années Afrique Europe Asie Amérique Autres

1997 108376 161695 81142 2575 39268

2005 328079 205638 126016 11394 90444

S o u rc e : ANSD du Sénégal, « échanges extérieurs du Sénégal », 2007.

Q U E S T I O N N A I R E

I. C o nn a i ss a nc e s de t e r m es et de m éc a n i s m es éc o n o m i qu e s . (05 points)

1) Définir les termes économiques suivants : Compétitivité – Produits primaires –

Débouchés – Termes de l’échange. (02 points)

2) Avec quel ratio mesure-t-on le degré de participation d’un pays au commerce

extérieur ? Donner la formule de ce ratio. (01 point)

3) Quel est le lien qui existe entre la variation des exportations et celle du PIB d’un pays ?

Avec quel ratio mesure-t-on ce lien ? Donner la formule de ce ratio ? (02 points)

II. C al c u l s d ’ i n d i c a te u rs (04 points)

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1) Calculer l’évolution annuelle moyenne des exportations du Sénégal entre 1997 et

2005. Interpréter le résultat. (0,5 point)

2) Calculer les parts relatives des exportations du Sénégal dans chaque zone en

1997 et en 2005. Interpréter un résultat. (1,5 point)

3) Comparer l’évolution de la part relative des exportations sénégalaises en Afrique à

celle en Europe entre 1997 et 2005. (02 points)

III. C o n s t r uc t io n g r a ph i que (03 points)

Représenter à l’aide de deux diagrammes en barres, la répartition géographique des

exportations du Sénégal en 1997 et en 2005.

IV A n a l y s e éc o n o m i que (06 points)

A l’aide de vos connaissances, vous analyserez la répartition géographique des

exportations du Sénégal, puis vous montrerez les obstacles à l’expansion de ces exportations.

E x p re ss i on e t p ré s e n t a t i on (02 points)

THEME 21 : ENDETTEMENT INTERNATIONAL (BAC L2 2016)

Tableau : Dette extérieure des PED (en milliards de dollars)

1980 2002

Asie de l’Est et Pacifique 64,6 509,5

Asie du Sud 37,8 166,8

Moyen Orient et Afrique du Sud 102,5 317,3

Afrique Subsaharienne 60,8 204,4

Amérique Latine et Caraïbes 257,4 789,4

Ex bloc soviétique 56,5 396,8

Source : Calculs de Damien MILLET et d’Eric TOUSSAINT, GDF 2003.

I. CONNAISSANCES (06 pts)

1. Définir les termes suivants : dette extérieure, service de la dette, rééchelonnement de

la dette, dette bilatérale.

2. En quoi l’endettement excessif peut-elle à la longue ralentir la croissance économique

et accélérer la pauvreté dans les PED ?

3. Dans quelle mesure l’annulation de la dette peut-elle permettre la croissance

économique et amélioration du niveau de vie des populations ?

II. CALCULS D’INDICATEURS (02 pts)

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En utilisant l’indicateur le plus pertinent, calculer l’évolution de la dette extérieure de

l’Afrique Subaérienne et des PED entre 1980 et en 2002.

III. REPRESENTATION GRAPHIQUE (04 pts)

Représenter par des diagrammes circulaires, la répartition par région de la dette

extérieure des PED en 1980 et en 2002.

IV. ANALYSE (06 pts)

A l’aide de vos connaissances, du tableau, des calculs effectués et du graphique construit,

vous montrerez que l’endettement extérieur peut constituer un facteur favorable mais

aussi un frein à la croissance économique des PED.

Expression et présentation : (02 pts)

THEME 22 : CROISSANCE ET ENDETTEMENT EXTERIEUR

I- TRAVAIL PREPARATOIRE

1- Connaissance des termes et des mécanismes économiques :

a. Précisez le sens des termes et expressions suivantes

Dette multilatérale Dette bilatérale Dette privée Service de la dette extérieure Radio de la dette par rapport au PIB.

b. Comment le poids de la dette peut-il ralentir la croissance économique d’un pays ?

c. Comment la croissance de la dette à LT peut-elle accélérer la pauvreté dans les PED ?

d. Dans quelle mesure l’annulation de la dette peut-elle permettre la croissance économique

et l’amélioration du niveau de vie des populations ?

2- Calculs d’indicateurs et graphique :

a. Calculer les parts relatives (%) de la dette multilatérale, bilatérale et privée.

b. Présenter les résultats dans un tableau statistique

c. A partir du tableau, représentez les résultats sur un graphique en barre des années 1970-

1980 et 1990-2000

d. Calculer le TCAM de la dette globale de 1970 à 1990 ; de 1990 à 2000.

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Quelle (s) conclusion (s) tirez-vous des résultats obtenus ?

II- QUESTION DE SYNTHESE

A l’aide de vos connaissances et des documents donnés en annexe montrez que l’évolution de

la dette à long terme peut constituer un facteur de croissance économique, mais aussi un

frein à la croissance des PED.

DOSSIER DOCUMENTAIRE

Document 1 :

La dette extérieure du tiers monde a considérablement sapé les efforts entrepris pour lutter

contre la pauvreté et favorise la croissance économique. A l’heure actuelle, elle est considérée

comme étant en grande partie impossible à rembourser, de sorte qu’il apparait comme sensé

d’envisager son annulation totale ou partielle (…) en 2000, près de 70% de la dette à long

terme des pays à bas revenus étaient dus à des Etats ou à des institutions internationales.

Cette proportion atteignait 78% pour les pays d’Afrique noire (…).

Cette année-là le montant des subventions accordées à l’Afrique noire représentait un tiers de

l’aide reçue(…).La dette extérieure représente une proportion considérable du PIB des pays

pauvres. A vrai dire, ce ratio n’a pas beaucoup diminué au cours de ces dernières années, ce

qui dénote de piètres performances de l’activité économique.

Source : Banque Mondiale – Rapport annuel 2002.

Document 2 :

Dette publique extérieure des PED en million § U.SNature 1970 1980 1990 1999 2000Multilatérale 8 61 242 424 410Bilatérale 26 127 397 533 512Privée 14 189 510 665 669Total 48 377 1.149 1.621 1.591Source : Banque mondiale, Global développement et finance tiré du Magasine de

coopération au développement ACP- UE Mars – Avril 2002 P.36.

THEME 23 : EQUILIBRE MACROECONOMIQUE ET MONDIALISATIONBAC 2013 2e groupe (Série G)

Document 1 : Comptes des biens et services (en milliards de FCFA à prix courant) AnnéesAgrégats

2006 2007 2008 2009 2010

Produit intérieur brut (PIB) 4 894 5 408 5 994 6 029 6 367Importations de biens et services 2 109 2 588 3 143 2 490 2 536TOTAL RESSOURCES

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Consommation finale 4 540 5 038 5 696 5 715 5 925Formation brute de capital fixe 1 280 1 414 1 608 1 388 1 414Variation de stocks -71 168 267 -55 27Exportations de biens et services 1 254 1 376 1 566 1 472 1 538TOTAL DES EMPLOISSource : ANSD, comptes nationaux, septembre 2011TRAVAIL A FAIRE

1. Définir ‘’ importation ’’. (1 pt)

2. C’est quoi l’équation d’équilibre sur biens et services. (1 pt)

3. Montrer qu’elle est vérifiée en complétant le tableau et en posant l’équation. (2,5 pts)

4. Ecrire l’équation d’équilibre sur biens et services dans une économie fermée. (1 pt)

5. Calculer la balance commerciale de 2006 à 2011. Que constatez-vous ? (1,5 pt)

6. Représenter par une courbe l’évolution de la BC de 2006 à 2010. (2 pts)

7. Analyser les facteurs explicatifs du déficit de la balance commerciale. (4 pts)

THEME 24 : LE LIBRE ECHANGE (BAC L2 2003)

Tableau : PIB et commerce extérieur de quelques pays en 1995 (million de dollars)

Pays PIB Exportations ImportationsBrésil 688085 46506 53783Etats Unis 6952020 584743 770852France 1536089 286738 275275Malaisie 85311 74038 77751Pays Bas 395900 195912 176420Sénégal 4867 340 704Suède 228697 79908 64438

Source : BM, Rapport sur le développement dans le monde 1997 pp 264 265

QUESTIONNAIRE

I) DEFINITION ET COMPREHENSION

a. Définir les termes suivants : (3,5 points)

-libre échange

-Degré d’ouverture

-Commerce extérieur

-PIB

b. donner la signification des valeurs soulignées du tableau

II) CALCULS : (6 points)

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a) Calculer le taux d’ouverture (ou degré d’ouverture) des différents pays du tableau

b) Calculer, pour chaque pays, la part du PIB dans la richesse totale des différents pays en

1995

c) Calculer la balance commerciale de chaque pays en 1995

d) Mettez tous les résultats (a, b, c) dans un tableau

III) REPRESENTATION GRAPHIQUE (4 points)

Représentez, dans un diagramme à bandes verticales le taux d’ouverture et la part du PIB la

richesse totale de chaque pays

IV) ANALYSE (5 points)

A l’aide de vos connaissances, de vos calculs et du graphique, y a-t-il une corrélation entre le

degré d’ouverture d’une nation ?

Expression et présentation : (1,5 points)

THEME 25 : ECHANGES INTERNATIONAUX ET MONDIALISATION (Examen CPSJ 2015)Tableau : Indicateurs macroéconomiques du Sénégal (en milliards de FCFA)

2009 2010 2011 2012

PIB au prix du marché

Exportations de biens et services

Importations de biens et services

Solde de la balance des biens et services

6 033

1 472

2 490

-1 018

6 402

1 593

2 578

-985

6 782

1 787

3 041

-1 254

7 172

1 836

3 390

-1 554

Source : ANSD, Décembre 2013Question 1 : Connaissance de termes et de mécanismes économiques (6 points)

5. Définir les termes économiques suivants : Libre échange, Protectionnisme, Embargo et

Produit primaire.

6. Quelles peuvent être les conséquences d’une ouverture totale aux échanges pour un

pays en développement comme le Sénégal ? (10 lignes max)

7. Analyser les risques du protectionnisme pour le pays qui en est à l’origine?

8. Expliquer le protectionnisme éducateur de Frederick LIST. (5 lignes maximum)

Question 2 : Calculs d’indicateurs (3 points)

4) Comparer l’évolution des Exportations avec celle des Importations entre 2009 et 2010.

5) Comparer l’évolution des Exportations avec celle des Importations entre 2011 et 2012.

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Question 3 : Représentation graphique (3 points)

Représenter l’évolution du solde de la balance des biens et services du Sénégal entre 2009 et

2012.

NB : Vous porterez en abscisses les années avec deux centimètres d’intervalle.

Question 4 : Analyse (6 points)

A partir de vos connaissances, des données du tableau, des indicateurs calculés et du

graphique, vous analyserez les conséquences du libre-échange puis celles du protectionnisme

dans un pays comme le Sénégal.

Expression et présentation : (2 points)

THEME 26 : LIBRE ECHANGE ET PROTECTIONNISME (Compo LSLL 2eme semestre 2019)Document : Comptes nationaux des biens et services du Sénégal (en milliards)

2006 2007 2008 2009

PIB 4 894 5 408 5 950 6 023

Exportations 1254 1376 1566 1395

Importations 2109 3143 2593

Taux de couverture % 59,46 53,17 49,83 53,80

Solde commercial -855 -1577 -1198

Taux d’ouverture % 34,36 39,57 33,11

Source : ANSD

I. CONNAISSANCE DE TERMES ET MECANISMES (5 pts)

1. Définir les termes : balance commerciale, taux de couverture, libre-échange et

importations (2 pts)

2. Avec quel ratio mesure-t-on la part des exportations dans le PIB ? Donner sa formule

(0,5 pt)

3. Qu’est ce qui justifie la spécialisation internationale ?

Selon Adam Smith (0,5 pt)

Selon David Ricardo (0,5 pt)

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4. En quoi le libre-échange peut-être un obstacle au développement des PED ? (10 lignes

max) (1,5 pt)

II. CALCULS D’INDICATEURS (5 pts)

1. Interpréter les valeurs soulignées du tableau. (1,5 pt)

2. Compléter le tableau en faisant apparaitre les détails des calculs effectues. (1,5 pt)

3. Calculer le TCAM du PIB entre 2006 et 2009. Interpréter le résultat. (1 pt)

4. Calculer l’évolution de la BC entre 2006 et 2009. Interpréter le résultat. (1 pt)

III. REPRESENTATION GRAPHIQUE (3 pts)

Représenter l’évolution des exportations et des importations de 2006 à 2009.

IV. ANALYSE (5 pts)

A l’aide de vos connaissances, du tableau, des calculs effectués et du graphique, vous

mettrez en évidence les vertus du libre-échange avant d’analyser ses limites dans les PED.

Expression et présentation : 2 pts

THEME 27 : LE ROLE DE L’ETAT DANS LA REGULATION ECONOMIQUE (BAC L2 2017)

Tableau des opérations financières de l’Etat (en milliards de FCFA)

2010 2011 2012 2013* 2014**

Recettes budgétaires 1236,5 1375,6 1458,6 1536,0 1668,0

Recettes fiscales 1194,7 1286,9 1379,0 1433,0 1561,0

Recettes non fiscales 41,7 88,6 79,0 103,0 107,0

Dépenses totales 1723,0 1980,4 2102,1 2150,0 2288,0

Dépenses courantes 995,2 1233,5 1268,8 13010 1346,0

Dépenses en capital 735,7 717,5 814,4 849,0 942,0

Source : BCEAO et services officiels NB : * Estimations ** Prévisions

I. CONNAISSANCES

1. Définir les termes suivants : impôt, budget de l’Etat, politique budgétaire, déficit

budgétaire 2 pts

2. Expliquer cette assertion de Arthur LAFFER << Trop d’impôt tue l’impôt >> 1,5 pts

II. CALCULS D’INDICATEURS (4 pts)

1. Mesurer par le taux de croissance annuel moyen, l’évolution des ressources

budgétaires et celle des dépenses totales du Sénégal entre 2010 et 2014. Interpréter

les résultats. 2 pts

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2. Calculer la part relative (en %) des recettes fiscales dans les ressources budgétaires en

2010 et en 2014. Puis comparer les. 2,5 pts

3. Calculer le solde budgétaire pour chaque année. 1,5 pt

4. Mesurer par un écart absolu, l’évolution du solde budgétaire du Sénégal sur les

périodes suivantes : << 2010-2012>>, <<2010-2013>> et << 2013-2014>> 1,5 pts

III. REPRESENTATION GRAPHIQUE (3 pts)

Représenter graphiquement à l’aide de courbes, l’évolution des ressources budgétaires, des

dépenses budgétaires totales et du solde budgétaire du Sénégal de 2010 à 2014.

Consignes : -abscisses : Décaler de 2cms par rapport à l’origine et espacer les années de 2 cms

- ordonnées : Prendre 1cm = 500 milliards

IV. ANALYSE (6 pts)

A l’aide de vos réponses aux questions et de vos connaissances personnelles, vous analyserez

l’évolution du solde budgétaire du Sénégal de 2010 à 2014.

THEME 28 : LE ROLE DE L’ETAT (BAC L2 2006)

Tableau : Sénégal, structure des recettes budgétaires en milliards de FCFA.

1999 2000Recettes fiscales

Impôts directs Impôts indirects Droits d’enregistrement et de timbre

Recettes non fiscales

491,2107,5364,818,915,6

537,1130,9386,519,725

Recettes totales 506,8 562,1 Source : DGCPT/MEFQUESTIONNAIRE

I. Connaissances (05 pts)

1. Définir : budget de l’Etat, impôts directs, impôts indirects

2. Citer deux principales composantes :

Des impôts directs

Des impôts indirects

Des recettes non fiscales

II. Calculs d’indicateurs (04 pts)

1. Mesurez l’évolution en % des différentes composantes des recettes budgétaires de

1999 à 2000.

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Donner un exemple de calcul détaillé en indiquant la formule utilisée et en interprétant le

résultat obtenu.

2. Etablissez un tableau intitulé << Sénégal, structure des recettes fiscales, 1999 et 2000

en %>>

Faites le calcul détaillé du premier résultat obtenu en indiquant la formule utilisée et en

l’interprétant

III. Graphique (03 pts)

Représentez à l’aide de deux diagrammes à secteurs rectangulaires de 10 cm, la structure

des recettes fiscales du Sénégal en 1999 et en 2000.

IV. Analyse (06 pts)

A l’aide de vos connaissances, du tableau, des calculs et des graphiques, analysez

l’évolution de la structure des recettes fiscales du Sénégal de 1999 à 2000.

Expression et Présentation : (02 pts)

1. Accélérateur : principe selon lequel une variation de la demande de biens de

consommation entraine une variation plus que proportionnelle de la demande de biens

d’équipement.

2. Accord clearing : Résultent d’accords commerciaux prévoyant le règlement des

importations par le produit des exportations et visant à l’équilibre des échanges, seul le

solde, en cas de déficit, fait l’objet de paiement effectif par la banque centrale du pays

déficitaire ou devant entrainer un excédent compensateur l’année suivante.

3. Ajustement : politique de rétablissement de l’équilibre extérieur des pays endettés

visant à réduire leur besoin d’emprunt qui passe en général par la lutte contre

l’inflation et la maitrise du déficit budgétaire, la diminution des importations par la

baisse du pouvoir d’achat extérieur et le développement des exportations.

4. APD : L’aide publique au développement (APD) est l’ensemble des ressources destinées

à favoriser le progrès économique et social des PVD, opéré par des institutions publique

sous forme bilatérale ou multilatérale, à titre gratuit ou à des conditions meilleures que

celles des marché.

5. Autarcie : situation d’un pays sans relation commerciale avec le reste du monde.

6. Autoconsommation : consommation de sa propre production.

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7. Autofinancement : mode de financement par ressources propres de l’entreprise :

dotation aux amortissements, provisions et bénéfices non distribués réserves)

8. Autorégulation : capacité qu’a le marché de maintenir automatiquement l’équilibre.

9. Avantage absolu : un pays a un avantage absolu dans une production quand ses coûts

de production sont inférieurs à ceux de ses concurrents.

10. Avantage relatif ou avantage comparatif : un pays a un avantage relatif dans les

productions pour lesquelles, il est le plus avantagé ou le moins désavantagé.

11. Budget de l’état : il regroupe l’ensemble des prévisions de recettes et de dépenses de

l’Etat au cours d’une année. Il est préparé par le gouvernement et voté par le

Parlement.

12. CAF : Mode d’évaluation des importations qui ajoute au prix des marchandises, le cout

de leur assurance et de leur transport jusqu’au territoire national.

13. Chômage : au sens du Bureau international du travail(BIT) : être sans emploi, être

disponible pour occuper un emploi, être à la recherche effective de cet emploi.

14. Changes fixes : SMI dans lequel les monnaies nationales ont une parité (fixe)

officiellement définie à un étalon international, et un taux de change qui ne peut

s’écarter de la parité que dans le cadre étroit d’une marge de fluctuation autorisée.

15. Changes flottants : SMI dans lequel les monnaies nationales n’ont pas de définition

officielle par rapport à un étalon et dont le taux de change est déterminé chaque jour

sur le marché des changes en fonction de l’offre et de la demande.

16. Consommation de masse : généralisation, grâce au fordisme et à son modèle de

croissance, de la norme de consommation selon laquelle la majorité des ménages

s’équipent de différents biens durables (appareils ménagers, automobile…).

17. Contrainte extérieure : Absence d’autonomie d’une économie qui s’exprime par

l’impossibilité d’accélérer la croissance, de mener une politique monétaire autonome

du fait de la nécessité d’équilibrer les échanges de marchandises et de capitaux vis-à-vis

du RDM.

18. Crise : période de dépression ou de stagnation durable de la conjoncture économique.

19. Croissance : augmentation soutenue pendant une période longue de la production d’un

pays généralement mesurée par des indications comme le PIB ou le PNB.

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20. Délocalisation : transfert d’activités vers des zones offrant aux entreprises des

conditions de production plus avantageuses et en particulier des coûts salariaux plus

bas.

21. Dépression : diminution nette et durable de la production nationale.

22. Désinflation : ralentissement du rythme de la hausse des prix.

23. Dévaluation (réévaluation) : décision des pouvoirs publics visant à diminuer

(augmenter) la parité officielle d’une monnaie.

24. Développement : ensemble des changements économiques, sociaux, techniques et

institutionnels liés à la croissance économique.

25. Développement autocentré : stratégie de développement aujourd’hui abandonnée,

fondée sur un développement déconnecté du reste du monde.

26. Développement durable : mode de développement économique qui, dans la longue

durée, ne déséquilibre ni les milieux, prend en compte les données sociétales et «

répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations du

futures à répondre aux leurs » (rapport Brundtland).

27. Développement extraverti : stratégie de développement fondée sur l’insertion dans

les échanges mondiaux.

28. Déversement (théorie du) : théorie d’Alfred. Sauvy selon laquelle la main d’œuvre

libérée d’un secteur dont les gains de productivité sont supérieurs à la croissance de

sa production se déverse dans des secteurs créateurs d’emploi.

29. Division international du travail : répartition des productions à l’échelle mondiale.

30. Dualisme (économique et social) : situation de l’économie ou de la société caractérisée

par la coexistence de deux modes de fonctionnement (par exemple, secteur informel

et secteur formel).

31. Dumping : pratique commerciale consistant à vendre à perte. On parle de dumping

social pour les pays exportant des produits fabriqués par une main-d’œuvre beaucoup

moins payée que celle des pays importateurs.

32. Economie d’échelle : phénomène de réduction des coûts unitaires de production d’une

entreprise, lorsque celle-ci augmente sa production.

33. Espérance de vie : durée de vie moyenne qu'une personne peut espérer atteindre selon

son année de naissance à supposer que les conditions sanitaires ne varient pas.

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34. Etat : ensemble d’organes politiques et administratifs, dont l’organisation est régie par

la constitution, qui exercent le pouvoir politique et gèrent les services publics.

Etat- gendarme : Etat dont le rôle se limite à assurer la sécurité tant extérieure

qu’extérieure et à entretenir certaines infrastructures non rentables. Cette conception

a été notamment théorisée par A. Smith.

35. Etat- providence : au sens large, Etat qui se donne pour mission 1e de produire des

services non marchands au-delà du cadre des fonctions d’un Etat gendarme : 2e de

redistribuer des revenus : 3e de réguler l’économie au moyen de politiques

économiques. Cet Etat a été légitimé par la théorie keynésienne.

36. Externalité(ou effet externe) : conséquence positive ou négative de l’activité

économique d’un agent qui n’est prise en compte par le marché.

37. FOB (Free on Board) : mode d’évaluation des exportations dans la balance des

paiements sans intégrer les frais d’assurance et de transport des marchandises.

38. FMN : Au sens le plus large, les firmes multinationales sont des entreprises ayant

implanté des unités de productions hors de leur territoire national.

39. FMI : Organisme supranational crée par les accords de Bretton Woods pour aider, par

l’octroi de crédits, les pays membres à soutenir leur monnaie en cas de déficit

temporaire de leurs échanges extérieurs et pour veiller à la stabilité du SMI en

empêchant les manipulations des taux de change à des fins commerciales ( dévaluation

compétitive) : après un relatif effacement pendant la décennie 70, le FMI joue

aujourd'hui un rôle clef de médiateur entre les PVD débiteurs et les banques

créancières.

40. Globalisation : tendance des FMN à concevoir des stratégies de production, de

commercialisation, de gestion à l’échelle planétaire et donc à rendre les économies

nationales de plus en plus dépendantes de l’économie-monde.

41. Globalisation financière : constitution d’un marché financier unique au niveau

mondiale du fait de la disparition des obstacles nationaux entravant la circulation des

capitaux.

42. Impôts : prélèvements obligatoires supportés par les agents économiques pour

financer les dépenses de l’Etat et des collectivités locales.

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43. Indice de développement humain (IDH) : indicateur composite calculé par le PNUD

incluant le niveau de vie, la longévité et le savoir humain.

44. Indice déflateur : Indice qui permet de corriger une variable des effets de

l’inflation.

45. Industrialisation par substitution d’importations (ISI) : stratégie de développement

autocentré visant à substituer une production nationale aux importations afin

d’échapper à la dépendance tout en créant les conditions du développement.

46. Industries industrialisantes : stratégie de développement autocentré fondé sur des

pôles industriels destinés à provoquer des effets d’entrainement sur l’ensemble due

l’économie.

47. Investissement : opération par laquelle une entreprise acquiert de biens de production

venant renouveler ou accroître le stock de capital.

48. Jeu à somme nulle : situation dans laquelle tous les participants à une activité ont

quelque chose à gagner ou à perdre. Le commerce international selon les défenseurs

du libre-échange, en particulier Ricardo, est un jeu à somme positive car tous les

coéchangistes sont gagnants.

49. Libre-échange : pratique commerciale fondée sur la liberté des échanges

internationaux et, en conséquence, sur la suppression de toute entrave commerciale

(principe du « laissez passer »).

50. Macroéconomie : étude des phénomènes économiques envisagée au niveau global :

production national, revenu national.

51. Malthusianisme : restriction volontaire des naissances par des moyens naturels

proposée par Malthus pour améliorer l’équilibre entre la population et les moyens de

subsistance.

52. Marché commun : union douanière dans laquelle la libre circulation des hommes et des

capitaux est réalisée.

53. Microéconomie : étude des phénomènes économiques envisagée au niveau de

l’individu ou de l’entreprise .Ex : comportement du consommateur.

54. Multilatéralisme : il constitue un des principes fondateurs du GATT et de L’OMC qui lui

a succédé) : pas d’accord préférentiel entre deux coéchangistes qui ne soient étendu

aux autres membres (clause de la nation la plus favorisé).

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55. Nationalisation : acquisition par l’Etat d’une entreprise privée.

56. Niveau de vie : en économie, estimation du niveau de richesse et de prospérité de la

population d’un pays.

57. Parité de Pouvoir d’Achat (PPA) : équivaut au nombre d’unités d'une monnaie

étrangère requises pour acheter les mêmes montants de marchandises et services sur

un marché d'un pays donné qu'un dollar achèterait aux USA. Encore faut-il parier sur

une valeur d'échange incontestable entre les deux marchandises.

58. Pauvreté : situation des individus dépourvus de ressources considérées comme

essentielles et vivant dans la précarité.

59. Pauvreté absolue : selon cette approche, sont considérées comme pauvres les

personnes dont les revenus sont insuffisants pour acquérir un panier de biens

correspondant au minimum vital.

60. Pauvreté relative : dans ce sens, les personnes pauvres sont celles dont le faible niveau

de ressources les exclut de la norme de consommation du pays dans lequel elles vivent.

61. Plein- emploi : au sens large, il s’agit de l’utilisation maximale des facteurs de

production (capital et travail) disponibles. Au sens strict, il s’agit de l’utilisation

maximale de la main-d’œuvre disponible.

62. Politique de change : Action de l’Etat sur le taux de change. Elle peut consister en une

dévaluation, une réévaluation ou le maintien d’une parité fixe.

63. Politique économique : ensemble des interventions de l’Etat en matière économique.

64. Précarité : vulnérabilité d’individus ne bénéficiant d’aucune stabilité de l’emploi ou de

revenu.

65. Prélèvements obligatoires : sommes des impôts et des cotisations sociales.

66. Privatisation : vente par l’Etat d’une entreprise publique au secteur privé.

67. Productivité : mesure de l’efficacité productive d’un facteur de production calculée en

rapportant la quantité produite à la quantité de facteur utilisée.

68. Progrès technique : ensemble des innovations qui améliorent l’efficacité de la

combinaison productive.

69. Protectionnisme : pratique (et théorie) économique visant à protéger l’économie

nationale de la concurrence internationale au moyen de barrières tarifaires (droits de

douane) ou non tarifaire (contingentement, réglementations, normes…).

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70. Protectionnisme éducateur : justification théorique (de Friedrich List) de barrières

visant à protéger les »industries naissantes » d’une concurrences qu’elles ne peuvent

pas encore affronter.

71. Récession : phase de ralentissement de la croissance.

72. Redistribution : action par laquelle l’Etat, au moyen de prélèvements fiscaux ou

parafiscaux, réalise un transfert de ressources d’une partie de la population vers une

autre.

73. Régionalisation : processus d’intégration par des accords de formes multiples

concernant des économies indépendants et géographiquement proches.

74. Réglementation : ensemble des mesures légales et réglementaires prises afin

d’organiser un marché.

75. Reprise : point de retournement du cycle économique ouvrant une nouvelle phase de

croissance.

76. Secteur d’activité : ensemble d’activités présentant des caractéristiques communes. La

classification la plus utilisée est celle de C. Clark(1941) qui distingue le secteur primaire,

le secteur secondaire et le secteur tertiaire.

77. Secteur informel : ensemble des activités économiques qui échappent au contrôle de

l’Etat.

78. Secteur primaire : ensemble des activités économiques productrices de matières

premières, notamment l’agriculture et les mines.

79. Secteur secondaire : ensemble des activités économique correspondant à la

transformation des matières premières en biens productifs ou biens de consommation.

80. Secteur tertiaire : ensemble des activités produisant des services comme le commerce,

les banques, les assurances, l’hôtellerie, le secteur de la santé, etc.

81. Sous-développement : Situation d’une économie qui n’arrive pas à couvrir les coûts de

l’homme

82. Stagflation : situation conjoncturelle associant une stagnation du volume de

production et une hausse rapide des prix.

83. Stratégie de filières : stratégie qui consiste à maitriser tous les maillons de la chaine de

production, de la matière première au produit fini.

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84. Système monétaire international (SMI) : ensemble de règles qui assure l’existence de

liquidités internationale en quantités suffisantes et d’un système de change prévoyant

les modalités selon lesquelles les cours des monnaies peuvent varier entre eux.

85. Tertiairisation (ou tertiarisation) : progression des activités et de l’emploi du secteur

tertiaire au détriment des deux autres secteurs.

86. Transfert de technologie : déplacement d’un ensemble de techniques d’un pays (ou

d’une firme) vers un autre. Ce transfert peut se faire, par exemple, sous la forme d’une

vente de brevet, à travers une coopération technique (envoi de formateurs) ou encore

par investissement direct dans le pays d’accueil.

87. Trend : Tendance à long terme, mouvement continu qui sur une longue période

caractérise l’évolution d’un phénomène.

88. Zone franche : enclaves géographiques où les contraintes administratives sont

supprimées ou atténuées (impôt sur les sociétés, des droits de douane…)

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