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Le stress contrainte » en anglais), ou syndrome général d'adaptation, est l'ensemble des réponses d'un organisme soumis à des contraintesenvironnementales. Dans le langage courant, on parle de stress positif (eustress en anglais) ou négatif (dystress). Un événement stressant provoque une réaction en chaîne qui débute dans le cerveau et aboutit à la production de cortisol par les glandes surrénales. Le cortisol active alors en retour deux zones du cerveau : le cortex cérébral pour qu'il réagisse au stimulus stressant (fuite, attaque, immobilisation...) et l'hippocampe, qui va apaiser la réaction. Si le stress est trop fort ou prolongé, l'hippocampe saturé de cortisol ne peut plus assurer la régulation. Le cortisol envahit le cerveau et installe une dépression. Les zones altérées sont l'hippocampe 1 , l'amygdale, le cortex cingulaire antérieur et le cortex préfrontal. Stress et fatigue : les idées reçues Les idées reçues sur le stress sont nombreuses mais pas toujours exactes. Petite revue des principes généraux… 1 - Le stress fatigue Vrai. Face à une sollicitation permanente et répétitive, notre organisme puise sans relâche dans ses réserves énergétiques et lutte pour s’adapter. Si notre hygiène de vie est mauvaise, notre corps ne trouve plus le carburant nécessaire et tombe en panne. Vous ressentez alors la fatigue, qui dans certains cas de stress durable ne sera pas réparée par le sommeil. Il convient dans ce cas de restructurer son sommeil, c’est à dire retrouver son propre rythme, sa propre horloge interne. Pour cela, inutile de dormir plus, il convient juste de dormir mieux : couchez-vous et levez-vous à heures régulières, ne prenez pas d’excitants avant d’aller au lit… 2 - Un déséquilibre alimentaire favorise le stress Vrai. Notre façon de penser, de sentir, de percevoir, dépend de notre santé physique et biologique. Pour cela, il faut veiller à maintenir un équilibre alimentaire entre les différents nutriments que nous ingérons. Préférez les sucres lents (céréales, pommes de terre, pâtes, riz…) plutôt que le sucre ou la pâtisserie. Diminuez les graisses et préférez les graisses végétales. Veillez à consommer

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Le stress (« contrainte » en anglais), ou syndrome général d'adaptation, est l'ensemble des réponses d'un organisme soumis à des contraintesenvironnementales. Dans le langage courant, on parle de stress positif (eustress en anglais) ou négatif (dystress).

Un événement stressant provoque une réaction en chaîne qui débute dans le cerveau et aboutit à la production de cortisol par les glandes surrénales. Le cortisol active alors en retour deux zones du cerveau : le cortex cérébral pour qu'il réagisse au stimulus stressant (fuite, attaque, immobilisation...) et l'hippocampe, qui va apaiser la réaction. Si le stress est trop fort ou prolongé, l'hippocampe saturé de cortisol ne peut plus assurer la régulation. Le cortisol envahit le cerveau et installe une dépression. Les zones altérées sont l'hippocampe1, l'amygdale, le cortex cingulaire antérieur et le cortex préfrontal.

Stress et fatigue : les idées reçues

Les idées reçues sur le stress sont nombreuses mais pas toujours exactes. Petite revue des principes généraux…

1 - Le stress fatigue

Vrai. Face à une sollicitation permanente et répétitive, notre organisme puise sans relâche dans ses réserves énergétiques et lutte pour s’adapter. Si notre hygiène de vie est mauvaise, notre corps ne trouve plus le carburant nécessaire et tombe en panne. Vous ressentez alors la fatigue, qui dans certains cas de stress durable ne sera pas réparée par le sommeil. Il convient dans ce cas de restructurer son sommeil, c’est à dire retrouver son propre rythme, sa propre horloge interne. Pour cela, inutile de dormir plus, il convient juste de dormir mieux : couchez-vous et levez-vous à heures régulières, ne prenez pas d’excitants avant d’aller au lit…

2 - Un déséquilibre alimentaire favorise le stress

Vrai. Notre façon de penser, de sentir, de percevoir, dépend de notre santé physique et biologique. Pour cela, il faut veiller à maintenir un équilibre alimentaire entre les différents nutriments que nous ingérons. Préférez les sucres lents (céréales, pommes de terre, pâtes, riz…) plutôt que le sucre ou la pâtisserie. Diminuez les graisses et préférez les graisses végétales. Veillez à consommer suffisamment de "bonnes" protéines (poissons, viandes, oeufs, laitages).

3 - Et inversement, le stress conduit à des comportements alimentaires néfastes

Vrai. La perte du rythme des repas, le grignotage, les déjeuners pris sur le pouce dans de mauvaises conditions… sont des comportements induits par le stress. Les aliments choisis sont principalement ceux que nous ressentons comme dé-stressants : sucres rapides, sodas, graisses… car ils nous font plaisir. On ne le dira jamais assez, ré-équilibrez votre alimentation et prenez le temps de manger, en choisissant un endroit calme, tempéré et qui vous permet d’être assis. Le repas est un vrai moment de détente pour votre organisme.

4 - Le chocolat et d’une manière plus générale les sucreries sont des aliments anti-stress

Faux. Ils appartiennent à la catégorie des sucres rapides c’est-à-dire qu’ils passent directement dans le sang en donnant un coup de fouet quasi-immédiat mais de courte durée.

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Il convient de privilégier les sucres lents qui eux agissent sur le long terme. Les sucres présentent néanmoins l’avantage de faire plaisir, ce que nous recherchons lorsque le stress nous gagne. Néanmoins, ils font grossir s’ils sont consommés plus que de raison.

5 - La consommation de tabac dé-stresse

Faux. Chez certaines personnes, le tabac a le pouvoir d’abaisser le niveau de stress et de donner un coup de fouet. Le tabac est un excitant qui augmente la fréquence cardiaque et la tension artérielle. A terme, en revanche, il asphyxie notre sang et en particulier celui qui irrigue le cerveau. C’est un " faux calmant " qui induit un phénomène de dépendance dangereux à terme pour l’organisme. Il est à bannir au même titre que les autres excitants : café, thé…

6 - Le stress entraîne des carences en vitamines et en oligo-éléments

Faux. Le stress n’a pas d’incidence directe sur les taux de vitamines et d’oligo-éléments présents dans l’organisme. Ce sont les déséquilibres alimentaires induits par un état de stress qui peuvent conduire à des carences. Prendre un complément nutritionnel ne répondra que ponctuellement à ce déséquilibre sans agir sur le long terme. La prise d’un complément vitaminique doit, par ailleurs, être décidée par votre médecin et effectuée sous sa surveillance car la présence de certaines molécules en trop fortes quantités dans le sang peut être néfaste pour l’organisme.

Les habitudes antistress

Vous ne pouvez pas continuer à vivre stressé. Au bureau, en voiture ou chez vous, il faut rester calme ! Apprenez à gérer les situations de stress. En suivant nos conseils, le torrent bouillonnant de votre vie peut devenir un long fleuve tranquille !

Un peu d'organisation !

Le stress est parfois le résultat d'une organisation "un peu approximative"... Résultat : vous courez toujours après la montre ! Comment avoir un temps d'avance ? Doctissimo vous coache.

 Apprenez à mieux gérer votre temps

 Apprendre à maîtriser le stress au travail Arrêtez de courir !

 Une année sans stress Apprenez à dire non

Stress, angoisse ou anxiété ? Sachez faire la différence

Utile à faible dose, le stress peut devenir délétère en excès. D'autres troubles lui sont apparentés, mais ils n'ont pas les mêmes causes ou les mêmes conséquences. Anxiété, angoisse, panique, stress post-traumatique... Tour d'horizon pour mieux reconnaître et traiter les différentes formes de ces maux de l'esprit.

Stress, angoisse et anxiété : ces mots sont proches mais recouvrent des troubles différents.

Le stress, un phénomène courant

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Le stress, tout le monde connaît ! Cette réaction physiologique de notre organisme est tout à fait naturelle, elle permet de mobiliser nos ressources face à une tâche à accomplir, un danger à affronter. Normalement ponctuel, il est devenu de plus en plus présent dans nos sociétés. Un stress permanent devient alors néfaste, et se traduit par des symptômes tels que des difficultés de concentration, irritabilité... A terme, il peut entraîner des troubles psychiques et physiques importants.Le traitement du stress est souvent simple : il faut éliminer ou résoudre la cause, pour chasser le trouble : travail, problèmes de santé (migraine, douleurs...), évènement familial, scolarité (examens...)... Des exercices de relaxation, la sophrologie et autres techniques vont permettre de mieux réagir face aux évènement stressants et

d'augmenter sa résistance aux tensions.

Gare à l'anxiété permanente

L'anxiété est plus apparentée à une peur diffuse, un stress permanent face une situation ou un environnement particulier. Elle est souvent bénigne, mais il peut exister une forme pathologique : le trouble anxieux généralisé (TAG). Celui-ci se traduit par une anxiété permanente face à l'avenir, une peur systématique de l'imprévu. Impossible pour la personne de se réjouir face à un évènement positif futur, elle appréhende toujours un imprévu. Environ 2 à 5 % de la population serait concernée. Ce TAG peut évoluer vers unedépression s'il n'est pas traité. La prise en charge repose sur une psychothérapie et la prise d'anxiolytiques.A noter : indépendamment du TAG, l'anxiété peut être un symptôme de troubles plus importants : troubles obsessionnels compulsifs, phobies (notamment phobie sociale...)

Le stress post traumatique : une forme grave d'anxiété

Le stress post-traumatique est une forme d'anxiété généralisée, qui survient après un épisode particulièrement traumatisant. Les symptômes peuvent apparaître plusieurs semaines ou mois après le drame.Les conséquences sont importantes sur la vie de la personne et peuvent amener à des troubles psychologiques (insomnie, dépression...). Le traitement passe dans ce cas par un suivi thérapeutique adapté. A noter, l'EMDR (Eye movement desentization and reprocessing) semble efficace pour traiter le stress post traumatique.

Gare aux crises d'angoisse

Les crises d'angoisses, ou attaques de panique, sont des manifestations de véritables malaises physiques et psychiques ponctuels et répétés. Elles surviennent souvent dans un environnement de stress et d'anxiété permanents. Il existe un véritable cercle vicieux, chaque attaque provoquant un climat qui favorise l'apparition de nouvelles crises. Le traitement repose sur une prise en charge psychothérapeutique et un traitement médicamenteux avec des calmants (anxiolytiques). Des antidépresseurs peuvent être prescrits pour lutter contre une dépression associée.A noter : les techniques de relaxation peuvent apporter une aide non négligeable pour lutter contre l'apparition des crises d'angoisse.

Deux chercheurs de l’Institut de cardiologie et de l’Université de Montréal viennent de démontrer qu’hommes et femmes, dans des situations stressantes, ne réagissent pas de la même façon.

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Bianca D'Antono et Jean-Claude Tardif ont publié leur résultat dans le Journal of Psychophysiology. Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus, dit le titre du livre mondialement connu de John Gray. Les divergences sont bien là : face aux tâches ménagères, au travail, etc. Et même face au stress, hommes et femmes sont différents.

Stress pour tousLes femmes, en situation de stress, auraient une forte attitude défensive. A l’inverse, les hommes –âgés en particulier- les plus stressés auront une faible attitude défensive. Dans les deux cas, la pression sanguine est importante et le rythme cardiaque élevé.Ces résultats obtenus après des tests sur 118 femmes et 81 hommes, âgés de 20 à 64 ans, montrent que les hommes et les femmes gèrent leur stress de manière différente.

A l’intérieurAinsi, « les femmes qui sont davantage sur la défensive courent plus de risques cardiovasculaires » selon le Dr Tardif. Et, une faible tendance défensive chez les hommes âgés peut être « dommageable pour leur santé ». Pour faire simple : le stress augmente le risque de crises cardiaques, mais ce ne sont pas toujours les plus calmes qui sont les moins stressés. Les femmes auront tendance à montrer leur stress alors que les hommes intérioriseront. Ne vous fiez donc pas aux apparences.

Qu'est-ce que le stress?Voir le dossier Le stress et l'anxiété 

Les trois composantes du stress Les symptômes du stress Découverte du stress À la recherche du bon stress Stress aigu ou chronique? Références

 

Qu'est-ce que le stress?Le stress empoisonne l'existence, au propre comme au figuré : non seulement rend-il la vie

désagréable, il rend malade. Selon le Dr Herbert Benson, du Mind/Body Medical Institute de

l'université Harvard, environ 80 % des consultations médicales seraient liées au stress, d'une

manière ou d'une autre. De même que 60 % à 80 % des accidents de travail, selon

l'American Institute of Stress.

Aujourd'hui, le mot figure dans les conversations courantes, même chez les enfants, mais il

porte souvent à confusion. Est-ce que les choses m'apparaissent comme une montagne

parce que je suis stressé, ou est-ce l'inverse? Le stress est-il dans les exigences de mon

travail ou dans ma tête? Est-ce que je m'inquiète trop?

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« Si je pouvais relaxer, disent les principaux intéressés, c'est certain que je ne serais pas

stressé! » S'il est de l'ordre du possible d'apprendre à mieux résister physiquement et

mentalement au stress, et même de le transformer en bon moteur de vie, cela exige

néanmoins de se donner le temps de le faire.

Les trois composantes du stresshaut 

Quand on parle de stress, il y a forcément les trois éléments suivants, agencés selon des

combinaisons extrêmement variables :

L'agent de stress, ou sa source : un stimulus d'ordre physique, mental, social ou émotionnel

survient auquel il faut s'ajuster. Le stimulus peut être mineur (contravention) ou important

(déménagement), positif (un mariage) ou négatif (un conflit), exceptionnel (une intervention

chirurgicale) ou constant (un horaire trop chargé), prévu (un examen) ou inattendu (un

accident), etc. Mentionnons aussi que le stress peut être d'ordre physiologique, et causé par

des événements comme un médicament, une blessure ou un coup de froid, puisque

l'organisme doit modifier sa chimie pour y réagir. Le manque de stimulation peut aussi créer

du stress. Mais on se préoccupe surtout, aujourd'hui, du stress lié au mode de vie et plus

particulièrement du stress psychologique.  

La réaction de stress. Lorsque le cerveau sonne l'alerte, des réactions physiologiques

immédiates - comme l'augmentation du rythme cardiaque, la constriction des vaisseaux

sanguins et la montée d'adrénaline – assurent que le corps puisse réagir à la situation. S'ils

persistent au-delà du temps nécessaire pour « fuir le tigre ou l'assommer », ces mécanismes

donnent lieu à des malaises physiques et psychologiques : les symptômes de stress.

L'attitude. L'intensité de la réaction de stress dépend du message envoyé par le cerveau

aux glandes endocrines, et donc de la perception qu'a l'esprit du stimulus en question – le

fait de le voir comme plus ou moins dangereux, exigeant ou contraignant. Par exemple : un

retard de cinq minutes ne crée généralement pas de stress, sauf si on pense qu'on va rater

le train, ou si le cerveau imagine un autre scénario catastrophique - ce qui peut être le cas si

notre éducation nous a férocement dressés à la ponctualité. Une attitude négative ou des

attentes irréalistes donnent également lieu à des problèmes de stress.

En somme, le stress est une réaction réflexe, tant psychologique que physiologique, de

l'organisme devant une situation difficile qui demande une adaptation.

Les symptômes du stresshaut 

 

Les symptômes physiques

Les symptômes émotionnels et mentaux

Les symptômes comportementaux

     

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- les tensions

musculaires

- les problèmes

digestifs

- les problèmes de

sommeil ou d'appétit

- les maux de tête

- les vertiges

- le souffle court

- la fatigue

- l'agitation

- l'irritation

- l'indécision

- l'inquiétude

- l'anxiété

- le manque de joie

- la mélancolie

- la baisse de libido

- la difficulté à se

concentrer

- la faible estime de soi

- la perception négative de la réalité

- la désorganisation

- plus de difficulté dans les relations

- l'absentéisme

- la tendance à s'isoler

- l'abus de télévision

- la consommation accrue de tabac, de caféine,

de sucre, de chocolat, d'alcool, de drogues

- l'évitement des situations exigeantes

Découverte du stresshaut 

C'est beaucoup grâce aux travaux de l'endocrinologue canadien d'origine autrichienne Hans

Selye, menés au cours du XXe siècle, que l'on comprend les mécanismes biologiques du

stress - ce qu'il a d'abord appelé le « syndrome général d'adaptation ». Il a identifié et défini

le célèbre « fight or flight response » : ce qui se passe quand l'organisme monopolise ses

ressources pour dominer la situation ou la fuir. C'est aussi à Selye que l'on doit d'avoir choisi

le mot stress (en anglais : tension mécanique) et de l'avoir imposé en français. Il appelait le

bon stress « eustress » et le mauvais « distress ».

Par la suite, le biologiste français Henri Laborit a étudié ce qui se passe quand la personne

ne peut ni dominer la situation, ni la fuir : ce qu'il a appelé l'« inhibition de l'action ». Cette

« paralysie situationnelle », a-t-il démontré, conduit précisément à des désordres neuro-

psycho-immulogiques. Laborit est également célèbre pour avoir fait l'« éloge de la fuite », qui

serait un recentrage de nos objectifs afin de sauver notre peau... de l'intérieur. Quant à

l'Américain Richard Lazarus, on lui doit d'importantes études sur le stress psychologique et

sur l'efficacité des moyens que les gens adoptent pour y faire face (coping).

Depuis les années 1960, des milliers de recherches ont été menées dans différents secteurs

(l'immunologie, la cancérologie, la neuropsychologie, etc.) sur les multiples facteurs

intervenant dans chacune des phases du stress, et sur les impacts du stress sur la santé. Il

en reste pourtant encore beaucoup à découvrir, notamment sur les liens entre l'esprit et le

cerveau, c'est-à-dire entre la psychologie et la physiologie.

À la recherche du bon stress

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haut 

On a tendance à l'ignorer, mais les réactions de stress sont normales et utiles. Dans de

nombreuses circonstances, on parle donc de « bon stress ». On sait, par exemple, que le

niveau de performance au moment d'une tâche est meilleur lorsqu'il y a une certaine dose de

stress, car celui-ci permettrait de stimuler la motivation, de mieux juger les paramètres de la

situation et de se préparer en conséquence. Plusieurs personnes, d'ailleurs, aiment cette

excitation du stress et la recherchent - dans la compétition, par exemple.

Chez d'autres, moins chanceux, les réactions de stress sont si intenses ou si durables,

même dans des situations courantes, que cela nuit à leur fonctionnement social et

professionnel. Et chez certains, le système nerveux tarde à enclencher l'indispensable

réaction de détente, même après la disparition de l'agent de stress.

Bref, il existe des « tolérants » au stress et des « intolérants », mais on pourrait aussi définir

une troisième catégorie de personnes : les « accros » de l'adrénaline. Ce sont de gros

travailleurs, desworkaholics, des gens à la vie sociale intense qui courent sans cesse, mais

qui ne voudraient pas se passer du stress, car il leur permet de se sentir « vivants ». Or,

celui-ci risque de les rattraper dans le tournant, comme en fait foi la fréquence des maladies

cardiovasculaires chez ce type de personnes. À noter toutefois que le stress ne dépend pas

de l'intensité de l'action, mais de celle de la tension - puisqu'il y a des gens très actifs qui

sont aussi très détendus alors que des gens peu actifs peuvent être très tendus.

Le stress se manifeste donc de différentes façons selon les personnalités, et les solutions

varient également en fonction de la personne. Précisons que les enfants et les adolescents

sont aussi sujets au stress, qui peut être généré par des situations à la maison, à l'école ou

entre camarades.

Stress aigu ou chronique?haut 

Quand les symptômes provoqués par les réactions de stress sont intenses au point de nuire

temporairement aux occupations normales, on parle de stress aigu. Ce problème peut se

manifester après un événement traumatisant (la mort d'un proche, un accident, une perte

financière, etc.), ou dans l'expectative d'un événement très déstabilisant. Par définition, les

malaises aigus sont temporaires, mais ils peuvent se répéter à une certaine fréquence.

Le stress chronique, par contre, est un état permanent auquel on connaît plusieurs

causes :

- une personnalité anxieuse qui rend particulièrement sensible aux agents de stress;

- une situation difficile et persistante que la personne n'arrive ni à modifier ni à fuir : un

emploi précaire, un revenu insuffisant pour les responsabilités financières, le harcèlement

d'un supérieur, la responsabilité d'un parent malade, un enfant difficile, une relation de

couple conflictuelle ou instable, etc.;

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- plusieurs situations stressantes qui se chevauchent dans le temps.

Les personnes souffrant de stress chronique n'en sont pas toujours conscientes, ou pensent

qu'il n'y a rien à faire. Elles peuvent aussi souffrir, ponctuellement, de crises de stress aigu.

Comme on le sait, ce qui est considéré comme « stressant » varie énormément d'une

personne à l'autre. Cela dit, certaines situations stressent la plupart des gens; ce serait le

cas, notamment, de la grossesse, l'éducation des enfants, la difficulté de concilier travail et

famille, la retraite et l'isolement social.

 

Le stress se définit souvent comme une réponse de note organisme à différents stimuli de notre environnement. Il existe un stress porteur et positif qui mobilise les ressources et donne de l'énergie pour faire face aux événements. Il en existe un autre qui submerge et fait perdre moyens et capacités et qui peut même provoquer des maladies à des degrés divers.Voici les principaux trucs à connaître pour apprendre à gérer ou maitriser son stress.

1 – En état de stress, la première des choses à faire c'est une mini relaxation

Pour cela, rien de plus simple, il suffit de fermer les yeux et de respirer par le ventre tout en imaginant des images reposantes et belles (lac, mer, ciel, paysage, …).

Petit Mode d'emploi :

1. Commencer par souffler par le ventre pendant 5 à 7 secondes (le temps de compter jusqu'à 10)2. Puis retenez votre souffle pendant 1 à 2 sec (le temps de compter jusqu'4)3. Puis inspirer pendant 4 à 5 sec4. Puis de nouveau retenez votre souffle pendant 1 à 2 sec

Répétez cet exercice environ 4 à 5 fois

2 – Identifiez l'origine de votre stress

Chercher à savoir si votre stress provient d'une chose précise et donc serait lié à la peur ou s'il est diffus et général et donc plus lié à l'anxiété.

3 – Si votre stress est lié à la peur d'un élément

Il peut s'agir de la peur de passer un examen, peur de monter à cheval, cherchez à savoir exactement et précisément ce qui provoque ce stress.

En d'autres termes, que doit-il exister dans votre vie pour que vous soyez stressé ?

- Par exemple plutôt que de dire c'est mon patron qui me stresse, être capable de dire précisément c'est sa voix qui me stresse, c'est de travailler aux côtés d'untel ou encore ce sont les questions pernicieuses qu'il va me poser ;- Autre exemple : c'est la stabilité de l'avion au décollage qui me stresse.

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4 – Vous pourrez donc identifier précisément l'origine de votre peur

Est-elle liée à :

- un danger réel : la stabilité de l'avion ;- un danger imaginaire : les questions qui me seront peut-être posées.

5 – Déterminez ensuite l'environnement indispensable à ce danger réel ou imaginaire

Que doit-il exister pour que vous soyez stressé ? Vous pouvez utiliser pour cela la grille CQQ-COQP :

- Comment ? (Comment votre stress se déclenche-t-il ? Comment se propage-t-il ? Quels sont ses effets sur moi ?)- Quoi ? (Quel est le déclencheur ?)- Qui ? (Avec qui ce stress se déclare-t-il ?)- Combien ? (Combien de personnes ? Au bout de combien de temps je ressens ce stress ? Au bout de combien de temps cela passe)- Où ? (Quel est l'endroit où stress se déclare ?)- Quand ? (A quelle heure ? A quel moment ? La journée ? La nuit ? Au déjeuner ? Au réveil ?)- Pourquoi ? (Quelle est la cause ? La raison ?). Si vous ne parvenez pas à répondre à cette question, il est probable que votre stress soit plutôt lié à une anxiété générale et non à une peur précise.

6 – Ecrivez tous ces éléments

Le fait d'écrire vous permettra de visualiser ce qui vous stresse et également mettra de la distance entre ce que vous avez dans la tête et ce qui vous lisez sur le papier.

7 – Le jeu de la distanciation

Si la raison de votre stress est une personne précise, faites ce petit jeu de distanciation : imaginez la personne en question aux toilettes ou dans une position ridicule (comme en caleçon de grand père ou en Tutu de danse). Vous verrez, ça fonctionne !

7 bis – Vous pouvez essayer une variante de distanciation plus sérieuse

Imaginez cette personne devant vous, puis faites deux pas en arrière dans l'espace. Puis une fois que cela marche, recommencez l'opération mentalement, les yeux fermés.

8 – Vous disposez de ressources

Une fois après avoir bien identifiés les éléments constitutifs de votre stress, cherchez à savoir de quelle ressources vous disposez : ces ressources peuvent être internes (respiration, relaxation, visualisation) ou externes (stage anti-stress organisé par les compagnies aériennes, vidéos du discours de celui qui fait peur, objets fétiches).

Quelle qu'elle soit, cette ressource doit vous aide à domestiquer votre stress.

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9 – Confrontez-vous petit à petit au sujet qui vous stresse

Faites des essais de courte durée et seulement à partir du commencement de ce qui fait peur ex :

- faites quelques pas avec la personne ;- rendez-vous plus souvent dans un aéroport ou dans un avion.

Faites-le sur une courte durée, prenez-votre temps.

10 – Imaginez-vous en train de réussir

En fermant les yeux et en respirant par le ventre, visualisez-vous en train de faire face (voyez-vous dans l'avion au décollage, face à la personne, à côté du cheval,…) et imaginez-vous passant l'obstacle de votre stress, tout en étant rassuré, souriant et félicitez vous de cela.

11 – Recommencez

Plus vous ferez cet exercice en vous confrontant à votre sujet de stress, plus vous réussirez à gérer votre stress dans votre tête.

12 – Une préparation pour le jour J

Le jour de la confrontation réelle, prenez votre temps, préparez-vous physiquement (secouez vos articulations, respirez lentement par le ventre environ 5 minutes, bougez l'ensemble du corps en faisant des sons avec votre bouche) afin de vous décontracter au maximum.

13 – Gardez bien le contact avec la réalité

Tous ces détails vous permettront de mesurer la diminution de votre peur.

Les astuces de Pratique.fr

Quoi qu'il en soit, la maitrise de la peur s'acquière avec le temps et la pratique. Sachez qu'il existe des formations pour domestiquer ou apprivoiser sa peur et pour lesquelles vous pourrez vous faire accompagner par un conseil ou un coach qui vous fera progresser plus vite.

les signes du stress

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Les réactions aux facteurs de stress peuvent se manifester par de la nervosité, de l'irritabilité, de l'insomnie, de la fatigue, des migraines, de l'anxiété. Mais la réponse prend parfois une forme plus aiguë : on observe alors des douleurs abdominales, des infarctus du myocarde, des hypertensions, voire même des tumeurs.Deux systèmes principaux interviennent dans ces réactions

Le système nerveux : sa stimulation aboutit à la sécrétion d'hormones, les catécholamines, et notamment de l'une d'entre elles, l'adrénaline. Cette réaction est très rapide et assez brutale.

Le système endocrinien : au cours d'une réponse beaucoup plus lente, il sécrète de la cortisone.

La mise en œuvre de ces deux systèmes suscite des réactions cardio-vasculaires, digestives et métaboliques

Les manifestations cardio-vasculaires se caractérisent, en particulier, par une accélération de la fréquence cardiaque et une augmentation du débit sanguin. La libération de cortisone va se traduire par un mauvais fonctionnement du système immunitaire ou par certains ulcères de l'estomac.

Le stress aurait une action, dont l'importance ne nous est pas encore bien connue, sur les mécanismes de défense de l'organisme, les ressources immunitaires. Des études montrent que des individus fortement stressés (décès du conjoint, chômage,...) présentent une baisse significative, dans le sang, des lymphocytes, les cellules chargées de produire les anticorps. C'est pourquoi le fait d'être stressé rend plus fragile aux infections. Vous pouvez le remarquer facilement sur vous-même : lorsque vous êtes mal dans votre peau, vous attrapez plus facilement une grippe, une angine ou une sinusite. À l'inverse, si vous êtes en pleine forme, vous ne serez pas affecté par les infections virales, même si tout le monde, autour de vous, est malade.

Maladies cardiaques, respiratoires, digestives, mais aussi anxiété, insomnie, fatigue, migraines, infections, sans oublier les accidents plus fréquents chez les personnes angoissées : en fait, il faudrait faire le tour de la pathologie pour parler des symptômes du stress, et il est vrai que celui-ci, en modifiant l'équilibre nerveux et hormonal de l'organisme, peut provoquer un grand nombre de maladies.

Mais ceci ne veut pas dire que le stress soit la cause universelle des maladies : ce serait trop simple, et c'est entièrement faux. La grippe, par exemple, est bien due à un virus, mais la baisse de l'immunité naturelle provoquée par le stress y rend davantage sensible. De même, on sait aujourd'hui que le responsable de l'ulcère de l'estomac, alors que le stress a longtemps été incriminé, est en fait une bactérie, Hélicobacter pylori : le stress n'est donc pas la cause de la maladie, tout au plus un facteur favorisant.

Il faut surtout se rendre compte qu'il est illusoire de vouloir soigner les maladies une par une, sans tenir compte de la situation dans laquelle vous vous trouvez. Si vous avez des migraines à répétition, il n'est peut-être pas nécessaire de prendre constamment des

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médicaments dangereux et coûteux. Il est souvent plus utile de résoudre les conflits de la vie quotidienne, parfois à l'origine de cette migraine. N'hésitez pas à en parler à votre médecin : vous verrez que beaucoup de maladies disparaissent comme par enchantement dès que vous vous sentez mieux dans votre peau.

Chacun a une façon de réagir et de s´adapter au stress. Presque tous les événements de la vie sont source d'anxiété, mais ceci ne veut pas dire que tout le monde soit anxieux et angoissé. On peut avoir une existence très stressante et continuer à être détendu et à bien dormir la nuit.Il y a deux façons de comprendre cette réaction. Pour nombre d'individus, le stress est vécu de façon positive : il leur faut une agression extérieure pour se sentir bien et travailler correctement. Ils ont besoin de conflits, de situations d'urgence pour donner toute leur mesure. C'est souvent le cas des médecins, des hommes politiques, des chefs d'entreprise qui veulent être confrontés chaque jour à des situations nouvelles.Dans le deuxième cas, nous sommes fortement agressés par le stress, mais nous sommes capables de mettre au point des parades, ou des mécanismes de défense qui nous permettent de réagir positivement. Alors que les premiers privilégient l'affrontement contre le stress (" ça passe ou ça casse "), les seconds préfèrent la fuite : dès qu'il y a un événement stressant, ils essaient de s'accommoder de la situation et de se relaxer. Ces techniques de défense sont très variables d'un individu à l'autre, car chacun possède ses propres méthodes pour se détendre, et diminuer son degré de colère. Pour certains, il suffit de fumer une cigarette, faire quelques pas ou s'étirer. D'autres s'étendent quelques instants, font du jogging, ou vont au cinéma pour se changer les idées.

En fait, il ne faut pas considérer qu'il y a le stress d'un côté et l'individu de l'autre. La vie consiste à s'adapter en permanence à des événements imprévus ou difficiles et à trouver pour soi les meilleurs moyens de lutter contre (ou de fuir) les événements stressants.

Stratégie contre le stress

Il n'y a pas de remède universel contre le stress. C'est à chacun d'entre vous d'élaborer la stratégie qui vous convient le mieux, tout en sachant que le stress est un mal nécessaire et commun. Vous n'avez aucune chance d'y échapper, et parfois vous le recherchez, il est donc préférable de mettre au point une technique de défense.

Il existe cependant des règles générales, qu'il est important de respecter. Elles relèvent essentiellement de l'hygiène de vie. Voici quelques-unes de ces règles.

Essayez autant que possible de vivre dans une ambiance familiale et sociale agréable. Se protéger du stress, c'est d'abord avoir des amis et une famille avec qui l'on s'entend bien. La solitude aggrave les problèmes, parce que vous ruminez vos difficultés et que vous n'avez personne à qui en parler. En revanche, si vous passez une joyeuse soirée avec des amis, en oubliant vos difficultés, vous verrez que le lendemain elles seront déjà à moitié résolues.

Développez vos loisirs. Il est important que toute votre vie ne soit pas centrée sur le travail. Ayez à côté une activité complémentaire qui vous permette de changer de centre d'intérêt : bricolage, lecture, photographie... Ce ne sont pas les idées qui manquent !

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Faites du sport. L'exercice physique est essentiel pour la santé physique mais aussi mentale et a un rôle prépondérant pour atténuer les effets du stress.Surveillez votre alimentation : la diététique a un rôle également fondamental. Apprenez à vous alimenter correctement, en faisant un bon petit déjeuner et en mangeant plus légèrement le soir. Faites attention au café, au tabac et à l'alcool. Certes, ils agissent souvent comme des calmants dans des situations stressantes, mais l'escalade est dangereuse, et ils ne font alors que renforcer l'angoisse.

Ménagez-vous un moment quotidien de détente : lorsque vous rentrez chez vous, allongez-vous dans l'obscurité, si possible sans bruit, pendant quelques minutes. Vous pouvez adopter une position qui permette en outre de soulager votre dos, en vous étendant par terre, la tête bien calée par un petit coussin placé sous le cou, et les jambes fléchies et surélevées, appuyées sur le rebord de votre lit ou d'un canapé.Rééduquez votre sommeil. Lorsque l'on est stressé, on devient facilement insomniaque, et c'est la fuite dans une consommation effrénée de somnifères, bien connue chez les Français. Apprenez à dormir correctement, selon les principes que vous trouverez un peu plus loin dans ce chapitre.

Relaxez-vous : la détente quotidienne que vous vous offrez peut être suffisante, mais vous pouvez aller plus loin, soit en salle de gymnastique en suivant des cours de gymnastique, de yoga, ou, tout simplement, en allant au sauna.

Si vous suivez tous les principes énoncés ci-dessus, il y a de fortes chances que vous supportiez beaucoup mieux les différents stress de votre existence. Néanmoins, si les difficultés persistent, n'hésitez pas à consulter votre médecin généraliste. Certes, de nombreux petits maux sont dus au stress, mais il est imprudent de négliger un symptôme persistant.

Les vertus du sauna

Le sauna est un moyen parmi d´autres de se relaxer. C'est une technique nordique qui utilise la chaleur sèche, à des températures souvent proches de 100°C, maintenues grâce à des structures en bois permettant de bien retenir la chaleur. Pour profiter au mieux de ses effets bénéfiques, quelques règles simples doivent être respectées :

- Evitez les séances de sauna immédiatement après l'effort ;- Ne dépassez pas deux séances par semaine ;- Il ne faut pas rester plus de dix minutes de suite à l'intérieur, et une séance complète ne doit jamais dépasser la demi-heure dans la pièce chaude ;- Les températures élevées doivent être atteintes progressivement, et certainement pas lors de la première séance ;- Evitez de lire le journal : sous l'effet de la chaleur, il risque de provoquer des émanations de plomb, particulièrement toxiques ;- Buvez abondamment auparavant ;- Respectez la règle du chaud et froid : après vous être douché à l'eau tiède, choisissez votre place en fonction de votre aptitude à supporter la chaleur (qui s'élève avec l'altitude) et

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installez-vous quelques minutes dans le sauna, assis ou allongé sur une serviette ;- Projetez régulièrement de l'eau (que vous pouvez parfumer à l'eucalyptus) sur les pierres chaudes ;- Sortez prendre une douche froide quelques instants et revenez dans le sauna ; restez de nouveau quelques minutes, puis sortez définitivement, ou bien prolongez encore d'un cycle ;- Une fois sorti, et après avoir pris une dernière douche ou un bain froid (les Scandinaves, eux, se jettent dans la neige !), accordez-vous un long moment de repos, allongé et revêtu d'un peignoir ;- Enfin, n'oubliez pas de boire abondamment après.

Les vertus du sauna sont nombreuses, que ce soit pour lutter contre le stress, l'insomnie, les rhumatismes et douleurs musculo-articulaires, ou bien pour embellir et assouplir la peau, mais sachez qu'en aucun cas vous ne maigrirez grâce à cette technique ! La perte de poids que vous pourrez constater est en réalité due à la sudation, et vous récupérerez rapidement cette eau perdue.

Le stress est souvent décrit comme l'une des grandes maladies de notre époque, surtout dans le travail. Conséquence de l'ensemble des contraintes que nous subissons chaque jour, il serait à l'origine de nombreuses maladies.Le stress au travail serait responsable de pertes financières équivalentes à 3 à 5 % du PIB français et 30 % des salariés environ souffrent de problèmes qui lui sont attribués. Le stress est accusé d´être à l´origine de troubles psychologiques (anxiété, dépression, toxicomanies, parfois suicides) et d´innombrables troubles organiques : maladies digestives, maladies cardiovasculaires, troubles dermatologiques, asthme, parfois mort subite.

Le stress a initialement été décrit comme une situation qui entraîne une réaction de fuite ou de combat. L´accélération du cœur et de la respiration sont des réactions typiques de peur (provoquant la fuite) ou de réaction au danger par le combat. En cas d´impossibilité de fuir ou de combattre, ce qui est le cas dans l´entreprise en cas de conflits avec ses supérieurs ou collègues, la solution est la maladie, l´absentéisme ou la démission.

Il est certain que des réactions brutales à des évènements (agression, colère, mauvaise nouvelle, conflit) peuvent faire basculer dans la maladie un individu que ne se savait pas malade, comme dans l´exemple d´un infarctus à la suite d´un stress. Le stress est le facteur déclenchant, mais, dans ce cas, la maladie des artères coronaires s´est développée pendant des années, à l´insu du patient, et probablement n´est pas en relation avec la situation stressante.

Le stress au travail exige une gestion constante des conditions de vie dans l´entreprise, afin de mieux contrôler ses réactions et d´éviter les conflits. Mais ceci ne signifie pas pour autant qu´il faut tout attribuer au stress : si vous êtes hypertendu, diabétique, asthmatique ou déprimé, il peut exister des causes variées à votre état de santé, dont il ne faut pas toujours accuser le travail. Le stress est souvent une excuse trop facile et trop rapide pour expliquer la détérioration de la santé, alors qu´il est toujours nécessaire de rechercher des causes parfois très éloignées des conditions de travail. Il faut garder en mémoire l´exemple de l

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´ulcère de l´estomac, qui pendant des dizaines d´années a été considéré comme une maladie typique du stress, mais qui en fait est une infection bactérienne.

Le stress au travail

Le stress apparaît depuis une quinzaine d'années comme l'un des risques majeurs auquel les organisations et entreprises doivent faire face : un salarié européen sur cinq déclare souffrir de troubles de santé liés au stress au travail. Les moyens de prévenir le stress au travail existent. La démarche de prévention collective est à privilégier car elle est plus efficace dans le temps. Elle consiste à réduire les sources de stress dans l'entreprise en agissant directement sur l'organisation, les conditions de travail, les relations sociales de travail et/ou le poste de travail.

Le stress fait partie des risques psychosociaux. Cette catégorie de risques inclut également les violences externes, les violences internes dont le harcèlement moral mais aussi le sentiment de mal-être au travail. Si ces différents risques psychosociaux ont des causes, des manifestations et des conséquences spécifiques, ils peuvent être associés. Un contexte professionnel stressant peut, par exemple, favoriser l’apparition de situations de harcèlement.

  Ce qu’il faut retenir

Quels liens avec le travail ?

Mécanismes et conséquences pour la santé

Conséquences pour l’entreprise 

Démarche de prévention collective 

Autres types d’interventions 

Approche réglementaire 

Pour en savoir plus en quelques clics… 

Autres références bibliographiques

Ce qu’il faut retenir

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Environ 20 % des salariés européens estiment que leur santé est affectée par des problèmes de stress au travail, ce qui en fait l’un des principaux problèmes de santé au travail déclaré, derrière les maux de dos, les troubles musculosquelettiques et la fatigue (selon la dernière enquête de la Fondation européenne pour l’amélioration des conditions de travail). Le phénomène n’épargne plus aucun secteur d’activité. 

On parle de stress au travail quand une personne ressent un déséquilibre entre ce qu’on lui demande de faire dans le cadre professionnel et les ressources dont elle dispose pour y répondre. Les situations stressantes qui s’installent dans la durée ont toujours un coût pour la santé des individus qui les subissent. Elles ont également des répercussions négatives sur le fonctionnement des entreprises. C’est pourquoi on ne peut pas parler de « bon stress ».

Définition du stress au travail

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Le stress « survient lorsqu'il y a déséquilibre entre la perception qu'une personne a des contraintes que lui impose son environnement et la perception qu'elle a de ses propres ressources pour y faire face. Bien que le processus d'évaluation des contraintes et des ressources soit d'ordre psychologique, les effets du stress ne sont pas uniquement de nature psychologique. Il affecte également la santé physique, le bien-être et la productivité ». 

On retrouve dans cette définition trois notions importantes : les facteurs de stress, c’est-à-dire des situations de travail contraignantes qui vont favoriser l’apparition de l’état de stress, la personne qui va réagir à ce qui lui pose problème, à la fois avec son corps et son psychisme, et les effets observables sur les comportements ou la santé de la personne et sur l'entreprise, si la situation concerne un nombre important de salariés.

D'après l'Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail

Bande annonce de l’outil de sensibilisation « Stress au travail, le démasquer pour le prévenir. Trois films »

Le stress doit devenir une préoccupation pour l’entreprise dès lors que les plaintes de « mal-être » au travail se multiplient et quand les facteurs qui en sont à l’origine sont liés au travail (intensification du travail, pressions multiples, exigences de la clientèle...). Le stress n’est pas, dans ce cas, le révélateur de fragilités individuelles mais la manifestation de dysfonctionnements plus généraux dans l’entreprise. 

La prévention du stress s’inscrit dans le cadre général de la prévention

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des risques professionnels. Le chef d’entreprise doit veiller à protéger la santé et la sécurité physique et mentale de ses salariés au travail. C’est une obligation de résultat. Et comme pour les autres risques professionnels, l’approche du stress au travail doit donner lieu à une évaluation et à un programme de prévention. 

La priorité doit être de promouvoir au sein des entreprises des modes d’organisation qui n’altèrent pas la santé physique et mentale des salariés. Les actions de prévention collective du stress au travail sont à privilégier car elles sont plus efficaces dans le temps. Elles consistent à réduire les sources de stress en agissant directement sur l'organisation, les conditions de travail, les relations sociales de travail, le poste de travail...

D’autres types d’interventions existent. Ils visent à renforcer la résistance individuelle des salariés à des situations de travail potentiellement stressantes pour eux : gestion individuelle du stress, formation à la gestion des conflits… Leurs effets bénéfiques ne sont cependant que de courte durée.

Principaux outils diffusés par l’INRS pour lutter contre le stress

 « Et s'il y avait du stress dans votre entreprise ? » (ED 973) « Le stress au travail, le démasquer pour le prévenir. Trois films » (DV 0365) « Stress au travail. Les étapes d’une démarche de prévention » (ED 6011) « Dépister les risques psychosociaux : des indicateurs pour vous guider » (ED 6012)

Voir en fin de dossier une liste plus complète des outils mis à disposition par l’INRS

Quels liens avec le travail ? 

Les cas de stress dans l’entreprise sont parfois niés ou attribués uniquement à la fragilité ou à l’inadaptation au poste de certains. Face à des symptômes de stress, il est parfois difficile de démêler la part des facteurs personnels et professionnels en jeu. Mais, sans nier l’existence de facteurs personnels, il est

 

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primordial de rechercher le lien possible avec le contexte professionnel (surcharge de travail, objectifs insuffisamment définis, relations difficiles avec la hiérarchie, manque d’autonomie…).

  Identifier les facteurs de stress au travailNous ne réagissons pas tous de la même façon face à une situation stressante. Notre réaction dépend notamment de la façon dont nous percevons l’enjeu et les ressources à notre disposition pour y faire face. Une même situation, par exemple le fait de travailler sous contraintes temporelles fortes, peut ainsi être perçue différemment selon les salariés et peut également varier dans le temps pour un même salarié (voir le modèle transactionnel de Lazarus et Folkman). Malgré ces différences de perception, certaines caractéristiques des situations de travail sont identifiées comme pouvant générer du stress. On peut regrouper ces caractéristiques en cinq grandes catégories.

Principaux facteurs de stress en milieu professionnel

 Facteurs liés à la tâche ou liés au contenu même du travail à effectuer   Fortes exigences quantitatives (charge de travail, rendement,

pression temporelle, masse d'informations à traiter…) Fortes exigences qualitatives (précision, qualité, vigilance…) Difficultés liées à la tâche (monotonie, absence d'autonomie, répétition, fragmentation…) Risques inhérents à l'exécution même de la tâche (par exemple, erreur médicale fatale du chirurgien)

 Facteurs liés à l'organisation du travail   Absence de contrôle sur la répartition et la planification des

tâches dans l'entreprise Imprécision des missions confiées (Qu'attend-on de moi ? Comment dois-je m'y prendre ? Sur quelle base serai-je évalué(e) ?) Contradiction entre les exigences du poste (Comment faire vite et bien ? Qui dois-je satisfaire : le client ou le respect de quotas ?) Inadaptation des horaires de travail aux rythmes biologiques, à la vie sociale et familiale Nouveaux modes d'organisation (flux tendu, polyvalence…) Instabilité des contrats de travail (contrat précaire, sous-traitance…)

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 Facteurs liés aux relations de travail   Manque d’aide de la part des collègues et/ou des supérieurs

hiérarchiques Management peu participatif, autoritaire, déficient… Absence ou faible reconnaissance du travail accompli

 Facteurs liés à l'environnement physique et technique   Nuisances physiques au poste de travail (bruit, chaleur,

humidité…) Mauvaise conception des lieux et/ou des postes de travail (manque d’espace, éclairage inadapté…)

 Facteurs liés à l'environnement socio-économique de l'entreprise   Mauvaise santé économique de l’entreprise ou incertitude sur

son avenir Surenchère à la compétitivité sur le plan national ou international

Les enquêtes sur les conditions de travail réalisées périodiquement par le ministère chargé du Travail fournissent des statistiques sur des facteurs perçus comme contraignants par les salariés. 

On y retrouve les facteurs de stress liés à la tâche et à l’organisation du travail.

 

Le stress

Nous parlons tous du stress mais nous ne connaissons pas toujours sa signification. Ceci est dû au fait que le stress provient à la fois des bonnes et des mauvaises choses qui nous arrivent . Si nous ne ressentions aucun stress, nous ne

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serions pas vivants! Le stress devient un problème lorsque nous ne savons pas comment aborder un événement ou une situation. C'est alors que l'inquiétude entre en jeu et que nous nous sentons "stressés".

Les choses qui vous causent du stress ne sont peut-être pas un problème pour votre voisin, et celles qui lui causent du stress ne vous inquiètent peut-être pas du tout. C'est la façon dont vous considérez certains événements et la manière dont vous y réagissez qui déterminent si vous les trouvez stressants ou relativement faciles à aborder. Votre réaction au stress peut avoir un effet sur votre santé mentale et physique. Il est donc important que vous appreniez à faire face efficacement au stress lorsqu'il apparaît.

Comprendre le stress

Vos sentiments envers les événements de votre vie sont très importants. En venant à mieux vous connaître et à comprendre vos réactions face aux événements stressants, vous pouvez apprendre à faire face au stress de façon efficace. Le meilleur point de départ est de déterminer ce qui est une cause de stress pour vous :

événements marquants de votre vie : le mariage, un changement d'emploi, un déménagement, le divorce ou le décès d'un être cher;

soucis à long terme : inquiétudes au sujet de l'avenir de vos enfants, problèmes économiques ou financiers ou une maladie chronique;

contrariétés quotidiennes : embouteillages, personnes insolentes ou appareils qui ne fonctionnent pas lorsque vous voulez vous en servir.

La réaction de stress 

Lorsque vous vivez un événement stressant, votre corps éprouve une série de changements appelée la réaction de stress. Cette réaction comprend trois étapes :

Étape 1 - La mobilisation de l'énergieAu début, votre corps sécrète de l'adrénaline, votre cœur bat plus vite et vous commencez à respirer plus rapidement. Les bons comme les mauvais événements peuvent provoquer cette réaction : la nuit précédant votre mariage ou la journée où vous perdez votre emploi.

Étape 2 - La consommation des réserves d'énergieSi, pour une raison ou pour une autre, vous continuez à éprouver les symptômes de la première étape, votre corps commence à libérer ses réserves de sucre et de gras. À ce stade, vous vous sentirez à bout, sous pression et fatigué. Il est possible que vous consommiez alors trop de café, de cigarettes ou d'alcool. Vous pourriez éprouver de l'anxiété ou des pertes de mémoire, attraper des rhumes et avoir la grippe plus souvent que d'habitude.

Étape 3 - L'épuisement des réserves d'énergieSi vous ne résolvez pas vos problèmes de stress, les besoins énergétiques de votre corps dépasseront sa capacité de production et vous serez alors stressé de façon chronique. À ce stade, vous pourriez éprouver de l'insomnie, des changements de personnalité ou faire des erreurs de jugement. Vous pourriez aussi développer une maladie grave comme une maladie du cœur, des ulcères ou une maladie mentale.

Faire face au stress

Étant donné que chaque personne est différente, il n'existe pas qu'une seule "bonne" manière de faire face au stress. Cependant, il y a plusieurs choses différentes que l'on peut faire pour réduire le stress et il serait utile de considérer les solutions à court et à long terme.

Cernez vos problèmes. Votre travail, votre relation avec une autre personne ou vos soucis d'argent sont-ils une source de stress? Est-ce que les problèmes superficiels ou peu importants masquent des problèmes réels et

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plus profonds? Lorsque vous avez une assez bonne idée du problème, vous pouvez faire quelque chose.

Résolvez vos problèmes. Trouvez des solutions. Que pouvez-vous faire, et quelles seront les conséquences? Devez-vous chercher un travail moins stressant? Avez-vous besoin d'un conseiller matrimonial? Devriez-vous consulter un expert en gestion financière? Qu'arrivera-t-il si vous ne faites rien? Si vous appliquez cette stratégie de résolution de problèmes, vous devriez être en mesure d'apporter certains changements pour vous libérer de la pression. Chacun doit tôt ou tard adopter cette méthode pour réduire le stress à long terme dans sa vie.

Parlez de vos problèmes. Vous trouverez peut-être très utile de parler de votre stress. Vos amis et les membres de votre famille ne réalisent peut-être pas que vous éprouvez des difficultés. Lorsqu'ils auront compris, ils peuvent vous aider de deux façons : premièrement, juste en vous écoutant exprimer vos sentiments et, deuxièmement, en suggérant des solutions à vos problèmes. Si vous avez besoin de parler à quelqu'un autre que votre propre cercle d'amis et personnes apparentées, votre médecin de famille pourra sans doute vous référer à un conseiller en santé mentale.

Apprenez à gérer votre stress. Un grand nombre de bons livres, films, vidéos et cours sont disponibles pour vous aider à faire face au stress. Il existe aussi des conseillers spécialisés dans ce domaine. Demandez à votre médecin de famille de vous en recommander un. Le collège communautaire dans votre quartier offre peut-être des cours ou des ateliers sur la gestion du stress.

Libérez votre esprit de vos problèmes. Vous arriverez peut-être à vous débarrasser temporairement des sentiments stressants en vous tenant occupé. Le fait de se livrer à une occupation légère et agréable comme un passe-temps, les sports ou autre activité peut vous donner une "vacance mentale". Le fait de ne pas penser à vos problèmes pour un petit bout de temps peut vous permettre de vous en distancer mentalement et en faciliter la résolution plus tard.

Diminuez la tension. L'activité physique peut s'avérer un excellent réducteur de stress. Prenez une marche, faites du sport, travaillez dans votre jardin ou nettoyez la maison. Apprendre quelques exercices de relaxation pourrait s'avérer bénéfique. Ces exercices peuvent tout simplement être de respirer profondément : inspirez lentement par le nez jusqu'à ce que vous ne puissiez plus inspirer, et expirez ensuite par la bouche. Les étirements sont un autre exercice facile à faire : étirez et relaxez chaque partie de votre corps, en commençant par le cou et ainsi de suite. Expirez pendant l'étirement et inspirez pendant le relâchement. Si vous prenez l'habitude de soulager la pression que vous ressentez en vous débarrassant de votre tension, vous serez alors moins stressé et plus apte à résoudre les problèmes qui ont suscité votre stress.

La prévention du stress

Une fois que vous aurez abaissé votre niveau de stress, il est sage de trouver des moyens de prévenir l'accumulation excessive de stress à l'avenir. La meilleure façon de faire face au stress est de l'éviter. Voici quelques bons moyens de le faire :

Prenez des décisions. Ne pas en prendre cause des inquiétudes et, en retour, du stress. Évitez l'incertitude. Établissez une routine hebdomadaire qui inclut les loisirs et les tâches ménagères. Déléguez. Demandez aux autres d'effectuer des tâches dont ils peuvent s'acquitter, ce qui vous évite d'avoir à

faire tout vous-même.

Rappelez-vous qu'il est impossible d'avoir une vie sans aucun stress. Votre but devrait être d'éviter d'atteindre la troisième étape du stress, c'est-à-dire l'épuisement des réserves d'énergie. Pourvu que vous ne vous retrouviez pas coincer dans la troisième étape de la réaction de stress, vous éviterez le stress chronique.

Avez-vous besoin d'aide supplémentaire ?

Si vous ou une personne de votre entourage éprouvez un excès de stress et désirez de plus amples renseignements

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sur les ressources disponibles dans votre région, communiquez avec un organisme communautaire comme l'Association canadienne pour la santé mentale. Un tel organisme sera en mesure de vous aider à trouver du soutien supplémentaire.