Me reconnais-tu ? …

Je suis la chouette de la déesse Athéna, protectrice d’Athènes !

Selon la légende, sous le règne de Cécrops (le fondateur mythique d’Athènes), Athéna et Poséidon se disputaient la protection d’Athènes. Poséidon propose, en cadeau aux Athéniens s’ils le choisissent, un lac d’eau salée. Athéna, quant à elle, offre un olivier. Cécrops juge le présent de la déesse bien plus utile pour son peuple et c'est elle qui devient protectrice d'Athènes.

Déesse de la sagesse, de la pensée, des armes et de la guerre, Athéna a comme attribut la chouette. Plutôt curieux, à première vu de faire le rapprochement entre la chouette et la guerre. Mais il s’avère que des récentes études ont démontré que la chouette est un des rapaces les plus précis et un prédateur redoutable (voir Aquilatin- blogroll : « chouette prédateur »). Comme Athéna, déesse de la guerre et fin stratège, à ne pas confondre avec Arès, dieu de la Guerre et de la Destruction, plutôt fort et moins réfléchi.

D'autres légendes autour de la ville d'AthènesD'autres légendes entourent, bien sur, la naissance d'Athènes. Selon Varron (écrivain et savant romain du 1er siècle ACN), Cécrops demanda aux Athéniens, hommes et femmes, de choisir entre les présents de Poséidon et celui d'Athéna. Les hommes préféraient l'étalon de Poséidon, et les femmes, l'olivier. Ces dernières étant plus nombreuses d'une voix, ont eu gain de cause. C'est Athéna qui protégea donc désormais la cité. Furieux et mauvais perdant, Poséidon submerge Athènes de ses eaux. Les hommes, accablant les femmes à cause de cette catastrophe décident, pour apaiser la colère de Poséidon, de leur infliger 3 punitions : elles n'auront plus le droit de vote, ne transmettront pas leur nom à leur enfant et ne seront plus appelées « Athéniennes ».

(Sources : http://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9crops_%28autochtone%29 et http://www.lepetitjournal.com/athenes/a-voir-a-faire/culture/132949-athenes-grece-mythologie-hisoire-saviez-vous-limportance-de-la-chouette-dans-lathenes-antique )

Je figure aussi sur des vases de mon époque !

Daméas est doué pour la peinture ! C’est ce qui lui permet de trouver assez facilement du travail pour avoir l’argent nécessaire pour survivre…

La peinture sur vase dans l’Antiquité grecque : comment ça se passait ?

Je t’explique en quelques mots…

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Deux artisans participaient à la création d’un vase: le potier et le peintre. Le travail était effectué à la main et les plus beaux vases étaient très coûteux.

Il existe 2 techniques de peinture sur vase : les vases à « figure noire » et les vases «  à figure rouge ».

Le style de la figure noire est inventé à Corinthe dès le VIIe siècle av. J.-C. et est ensuite repris à Athènes. Les figures étaient peintes en noir avant la cuisson. L’argile ensuite passée au four prenait une couleur orange foncé sur laquelle ressortaient les dessins noirs.

Coupe à l'oiseleur, 550 av. J.-C., musée du Louvre

Puis au VIe siècle, le procédé s’inverse avec la « figure rouge ». La silhouette des figures était préalablement délimitée avec une pointe. Le fond était ensuite peint en noir et les figures gardaient la couleur de l'argile. Les détails étaient peints en noir.

Héraclès au repos, 520 av. J.-C., Staatliche Antikensammlungen

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Retrouve les 12 « travaux d’Héraclès » illustrés sur ces vases.

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