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La LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE WWW.lnr-dz.com NR Quotidien d’information indépendant - N° 7180 – Jeudi 7 octobre 2021 - Prix : DA © Photo : D.R TRANSITION ÉNERGÉTIQUE EN ALGÉRIE PRISE EN CHARGE DES MALADES CANCÉREUX Benbouzid décide de réactiver le Fonds créé en Le Directeur général de l’Entreprise du Métro d’Alger (EMA), Ali Arezki, a annoncé, hier mercredi la fin du contrat de gestion avec l’entreprise française RATP et le passage à une exploitation à % par une entreprise et des équipes algériennes. «À partir de demain, ce sont des compétences et du personnel à % algériens qui vont assurer l’exploitation, le service et la maintenance du métro d’Alger», a indiqué le premier responsable de l’Entreprise du métro d’Alger. LE MINISTRE DE L’INTÉRIEUR RÉUNI LES WALIS DE LA RÉPUBLIQUE FAF Kamel Beldjoud trace les grandes lignes de Tebboune Désaccord entre le président et des membres du BF… REMISE EN SERVICE DU MÉTRO D’ALGER EXPLOITATION, SERVICES ET MAINTENANCE % ALGERIENS En attendant la stratégie… p. p. p. p. p.

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LA NOUVELLE RÉPUBLIQUEWWW.lnr-dz.com

NRQuotidien d’information indépendant - N° 7180 – Jeudi 7 octobre 2021 - Prix : DA

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D.R

TRANSITION ÉNERGÉTIQUE EN ALGÉRIE

PRISE EN CHARGE DES MALADES CANCÉREUX

Benbouzid décide de réactiver le Fonds créé en

Le Directeur général de l’Entreprise du Métro d’Alger (EMA), Ali Arezki, a annoncé, hier mercredi la fin du contrat de gestion avec l’entreprisefrançaise RATP et le passage à une exploitation à % par une entreprise et des équipes algériennes. «À partir de demain, ce sont des

compétences et du personnel à % algériens qui vont assurer l’exploitation, le service et la maintenance du métro d’Alger»,a indiqué le premier responsable de l’Entreprise du métro d’Alger.

LE MINISTRE DE L’INTÉRIEUR RÉUNI LES WALISDE LA RÉPUBLIQUE

FAF

KamelBeldjoud traceles grandeslignesde Tebboune

Désaccord entrele présidentet des membresdu BF…

REMISE EN SERVICE DU MÉTRO D’ALGER

EXPLOITATION, SERVICES ET MAINTENANCE

% ALGERIENS

En attendant la stratégie…

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actuelChiffre du jour

Cancer : Acquisi#on de 7 nouveaux accélérateurs en 2022

La chambre pénale de la Cour d'Alger a reporté à mercredile procès en appel de l’ex-directeur général de la Sûreténationale (DGSN), Abdelghani Hamel et des membres de safamille au 20 octobre prochain sur demande de la défense.Cette affaire a été réinscrite au rôle suite à la décision de laCour suprême qui a accepté le pourvoi en cassation intro-duit dans les arrêts rendus par la Cour d'Alger en août 2020.

COUR D'ALGERLe procès en appel de Abdelghani Hamel et des membres de sa famille reporté au 20 octobre

Le dépistage précoce du cancer du sein permet de guérir 90 % des caset de réduire le taux de mortalité, ont souligné mardi à Alger des spé-cialistes en oncologie. «Encourager le dépistage précoce du cancer dusein permettrait la guérison de 9 cas sur 10 dans le cas d'une bonneprise en charge, ce qui réduirait le taux de mortalité de cette catégo-rie», a affirmé le Professeur Abderrezak Bouamra, spécialiste en épi-démiologie et en médecine préventive à l'Etablissement hospitalierpublic (EHP) de Tipasa lors d'une Journée de formation sur la sensibi-lisation au cancer du sein au profit des journalistes, à l'occasion dumois d'«Octobre rose».

Le dépistage précoce permet la guérison de 90 % des casSERVICES POSTAUXLe chiffre d'affaires s'élève à 10,89 milliards DA en 2020

Le ministre de l’Intérieur réuni les walis de la République

L’amélioration du cadre de viedu citoyen, la lutte contre la bu-reaucratie, l’encouragement del’investissement local, la créa-tion de richesses et d’emploislocaux, le rapprochement auxpetites entreprises et aux jeunesporteurs de projets, l’activationdes mini-zones d’activités éco-nomiques et commerciales,l’achèvement des programmesdes zones d’ombre, l’améliora-tion des conditions de scolari-sation, de santé, l’accélérationde la cadence de la vaccinationde la population locale contre levirus du Covid-19, préservationde la propreté des villes et del’environnement, telles sont lesgrandes lignes du programmedu président de la Républiquerevus, tracés et mises en œuvrepar le ministre de l’Intérieur etles walis lors de la réunion de co-ordination d’hier. Dans son communiqué, le mi-nistère de l’Intérieur a indiquéque la réunion de coordinationentre le ministre de l’IntérieurKamel Beldjoud et les walis de laRépublique a abordé dès son en-tame, «le suivi de la mise enœuvre des instructions donnéespar Monsieur le président de laRépublique lors de la dernièrerencontre du Gouvernementavec les walis, concernant l'en-couragement de l'investissementet la création de richesses etd'emplois au niveau local, à tra-vers l'accueil des investisseurs,tout en écoutant leurs préoccu-pations effective en vue deconcrétiser leurs projets», écritle communiqué de la tutelle. D’autres importantes instruc-tions données par le présidentTebboune ont été abordées parles participants à cette réunion.Il s’agit de la prise en charge dela jeunesse porteuse de projets

et la lutte contre la bureaucratie.Sur ce plan, le ministre de l’In-térieur et les walis ont abordé,l'octroi de toutes les facilitationset l'appui aux petites entreprises

et aux jeunes porteurs de projetset leur intégration dans les mini-zones d'activités crées à cetteeffet à travers toutes les wilayasdu pays», souligne le communi-

qué du ministère de l’Intérieur.Aussi, la réunion d’hier a per-mis aux participants de rappelerles mauvaises conditions de sco-larisation dans bon nombred’établissements scolaires,d’ailleurs le dernier discours duprésident de la République parlede lui-même. Abdelmadjid Teb-boune avait dénoncé, lors de saréunion avec les walis et le staffdu Gouvernement, la déliques-cence dont souffrent nombred’écoles, 817 écoles n’ont pasde cantine, 537 écoles n’ont pasde transport, «le problème doitêtre réglé avant la fin de l’an-née», avait précisé le présidentde la République. La réunion d’hier entre le mi-nistre de l’Intérieur et les walis apermis de rappeler «la prioritéde la prise de dispositions opé-rationnelles urgentes pour amé-liorer les conditions de scolari-sation, notamment à travers laprise en charge de la restaura-tion, du transport et du chauf-fage, tout en veillant à pallier lesinsuffisances», note-t-on dans lecommuniqué du ministère del’Intérieur. Par ailleurs, l’accent a été missur la nécessité de «conjuguerles efforts pour le parachève-ment de tous les programmesinscrits au profit des zonesd'ombre, avant la fin de l'année».Concernant la situation épidé-miologiques relative à la propa-gation du Coronavirus (Covid-19), le ministre de l 'Intérieur a in-sisté sur l'impératif d'accélérer lacadence de la vaccination en col-laboration avec les services duministère de la Santé, notam-ment à travers « l'encouragementde la vaccination dans les struc-

tures sanitaires de proximité,tout en maintenant un hautdegré de vigilance pour préser-ver la stabilité de la situationpandémique», rapporte le com-muniqué de la tutelle. Concernant le volet du pouvoird’achat, et lors de cette réunion,des instructions ont été donnéesaux walis pour améliorer le cadrede vie du citoyen et préserver lapropreté de l'environnement, etce, en collaboration avec les dif-férents services locaux, en pour-suivant la mise en œuvre desmesures préventives en prévi-sion de saisons d'automne etd'hiver.

Sofiane Abi

Voir sur Internetwww.lnr.dz.com

? Dans un communiqué rendu public, les services de Premier ministreont indiqué que M. Aïmene Benabderrahmane, a procédé à l’installationdes ateliers de révision du code de la commune et du code de la wilaya. Les ateliers de révision des textes de lois sont composés des représentantsdes deux chambres du Parlement, de walis ainsi que les représentants desdépartements ministériels concernés. Le Premier ministre a rappelé lorsde cette cérémonie que la révision des textes régissant les collectivitésterritoriales intervenait en «application des directives de Monsieur leprésident de la République données au Gouvernement pour la refonte ducadre juridique inhérent à la gestion locale».

Il a souligné également «l’importance» à accorder au rôle économiquedes communes à l’effet de permettre l’émergence d’une «véritable»économie locale qui constitue un «des fondements du développement etde la croissance économique de notre pays». Il a indiqué, en outre, queles travaux de ces ateliers, qui seront dirigés par le secteur de l’Intérieur,permettront le «renforcement» de la décentralisation prônée par lespouvoirs publics, sachant que les travaux de ces ateliers doivent êtreachevés avant la fin de l’année en cours par la proposition d’instrumentsjuridiques «appropriés» dans ce domaine. La cérémonie d’installation,qui s’est déroulée au niveau du Palais du Gouvernement, a eu lieu enprésence des ministres en charge de l’Intérieur, de l’Agriculture, del’Habitat, de la Communication, des Travaux Publics, des Transports ainsique de l’Environnement. Pour rappel, le Premier ministre, ministre desFinances, Aïmene Benabderrahmane a annoncé, dimanche à Alger, larévision des modes d'inscription et de réévaluation des projets publicsavec activation des outils de planification nécessaires.

S'exprimant au terme des travaux de la rencontre Gouvernement-walis,débutée samedi, M. Benabderrahmane a déclaré que la réévaluation desprojets réalisés au cours des quinze dernières années a coûté plus de8.900 milliards de DA, ce qui impose de prendre des mesures pour larationalisation des dépenses, la lutte contre le gaspillage et la garantie dela réussite du fonctionnement des programmes de développement.Soulignant que la mise en œuvre des projets doit dépendre de l'arrivée àmaturation de ceux-ci et la finalisation de leurs études sur tous les plans,le Premier ministre a ajouté que ces projets doivent aussi être réalisésdans les délais prescrits pour éviter les opérations de réévaluation quiimpactent le budget de l'Etat, en ce sens qu'il y a des projets lancés en2001 qui sont toujours en cours de réalisation, d'où la révision del'enveloppe financière y affectée «trois fois».

Moncef Redha

n L’accent a été mis sur la nécessité de «conjuguer les efforts pour le parachèvement de tous les programmesinscrits au profit des zones d'ombre, avant la fin de l'année». (Photo : D.R)

Ramtane Lamamraen visite de travailen Italie

R E P È R E

En visite de travail en Italie àl’invitation de son homologueitalien Luigi di Maio, le ministredes Affaires étrangères et de laCommunauté nationale àl'étranger, M. RamtaneLamamra participera à la 3e

réunion ministérielle «Italie-Afrique» dont les travaux com-menceront aujourd’hui jeudi 7octobre 2021M. Ramtane Lamamra partici-pera les 7 et 8 octobre en coursaux travaux de la 3e réunionministérielle Italie-Afrique, quel'Italie consacrera cette année àl'examen des défis énergétiqueset climatiques auxquels fait facel'Afrique ainsi que leurs réper-cussions sur le processus dedéveloppement dans les paysdu continent et ce, parallèle-ment au triptyque de sa prési-dence actuelle du G20 intitulée«Population, Terre et prospé-rité», précise le communiqué.Selon la même source, «lesvoies de mettre en place uneapproche à long terme visant laconsolidation des capacités despays, notamment en voie dedéveloppement, face aux défisde la préservation de l'environ-nement et du développementéconomique, au vu de la situa-tion actuelle accentuée par lapandémie Covid-19, seront exa-minées par les ministres afri-cains des Affaires étrangèresinvités et de hauts responsablesainsi que des experts interna-tionaux et régionaux, gouver-nementaux et non-gouverne-mentaux en sus de patrons desociétés internationales et d'in-vestisseurs privés. Le chef de ladiplomatie algérienne devraitprésenter une intervention sur«la transition énergétique enAlgérie», thème consacré dansle programme du président dela République, M. AbdelmadjidTebboune, comme une nécessitéimpérieuse et choix stratégiquepour l'Algérie.

C’est au siège de son dé-partement ministériel àAlger que, le ministre del’Intérieur, des Collectivi-tés locales et de l’Aména-gement du territoire,Kamel Beldjoud, s’estréuni, hier, avec les walisde la République, pour tra-cer les grandes lignes duprogramme du développe-ment local donné par leprésident de la Répu-blique, lors de la dernièrerencontre entre le Gouver-nement et les walis, a indi-qué hier un communiquédu ministère.

Diplomatie

La NR 7180 – Jeudi 7 octobre 2021

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Kamel Beldjoud trace les grandeslignes de Tebboune

CANCER DU SEIN

Le chiffre d’affaires des services postaux en Algérie s’élève à10,86 milliards de dinars en 2020, en hausse par rapport à 2010où il était de 8,27 milliards de dinars, selon le bilan annuel del'Autorité de régulation de la Poste et des communications élec-troniques (Arpce). Le chiffre d’affaires des services postauxs’élève à 10,86 milliards de dinars en 2020, en augmentation parrapport à 2010 où il était de 8,27 milliards de dinars, mais aconnu une baisse de 9,76% par rapport à l’année 2019 où il s’estétabli à 12,01 milliards de dinars, détaille la même source.

Installation des ateliers de révisiondes codes communal et de wilaya

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«À partir de demain, ce sont descompétences et du personnel à100% algériens qui vont assurerl’exploitation, le service et la main-tenance du métro d’Alger», a indi-qué le premier responsable del’Entreprise du Métro d’Alger.Intervenant sur les ondes de laChaîne III de la Radio algériennedont il était l’invité de la rédaction,Ali Arezki a fait savoir que cettesociété à 100% algérienne a étécréée dans le cadre de la promo-tion de l’outil national et la concré-tisation de l’expertise algérienne.«L’opérateur étranger a été chargéde l’exploitation et de la mainte-

métro d’Alger dans le cadre d’uneconvention classique, non renou-velable, qui est arrivée à terme le31 octobre 2020», a révélé le DG del’EMA.«Durant ces 9 années, a fait re-marquer l’invité de la rédaction dela Chaîne III de la Radio algérienne,nous avons réussi à opérer untransfert de compétence et à for-mer l’ensemble du personnel quiest versé aujourd’hui dans l’ex-ploitation et la maintenance dumétro d’Alger». Annonçant, à l’oc-casion, la reprise du service, aprèsplus de 18 mois d’arrêt pour causede pandémie de Covid-19, à partird’aujourd’hui jeudi, à partir de 6hdu matin. Une reprise, a-t-il dit,conditionné par un protocole sa-nitaire strict pour assurer la re-mise en service du métro.En plus de l’obligation pour lesusagers de porter le masque etd’utiliser du liquide hydro-alcoo-lique, l’EMA, a poursuivi AliArezki, prévoit d’effectuer des

opérations de désinfection à lon-gueur de journée. Mais aussil’adaptation du programme d’ex-ploitation en augmentant, a-t-ilajouté, le nombre de rames à 15afin de réduire l’intervalle d’at-tente entre chaque train à 4 mi-nutes 30 secondes, pour éviterl’entassement des usagers sur lesquais et à l’intérieur des rames. Seule la moitié des places, a fait re-marquer l’invité de la rédaction dela Chaîne III de la Radio algérienne,seront exploitées dans chaquerame. Faisant cas de la mise enplace d’un marquage au sol etd’un système de balisage pour ca-naliser les flux de voyageurs toutau long de leur parcours vers lesbilletteries, sur les quais et à l’in-térieur des rames.Le DG de l’Entreprise du Métrod’Alger (EMA) a, par ailleurs, faitétat du lancement de deux exten-sions reliant respectivement lecentre d’El harrach à l’Aéroportd’Alger, en passant par le quar-

tier d’affaires de Bab Ezzouar sur9 km avec 9 stations et la des-serte de la commune de Baraki,très dense en population, à partird’Ain Naâdja, sur 4,4 km, avec 4stations. «Pour la première exten-sion (El Harrach / Aéroport d’Al-ger, les travaux de génie civil avan-cent très bien, ils sont réalisés àplus de 70%. Celle-ci sera livrée aupremier trimestre 2026. Pour laseconde extension, la livraison sefera en deux étapes, la première àla fin de l’année 2023, et ladeuxième à la fin de l’année 2024»,a fait savoir Ali Arezki.Le Métro d’Alger qui s’étend sur18,2 km de longueur avec 19 sta-tions, a encore poursuivi le DGde l’EMA, a transporté plus de 45millions de voyageurs durant l’an-née 2019. «Ceci démontre l’importance dece moyen de transport de masseet son utilité pour décongestion-ner une ville comme Alger».

Rabah Mokhtari

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Exploitation, services et maintenance 100 % algériens

n Le DG de l’Entreprise du Métro d’Alger a fait état du lancement de deux extensions reliant respectivement le centred’El harrach à l’Aéroport d’Alger, en passant par le quartier d’affaires de Bab Ezzouar. (Photo : D.R)

Le Directeur général del’Entreprise du métro d’Al-ger (EMA), Ali Arezki, a an-noncé, hier mercredi la findu contrat de gestion avecl’entreprise française RATPet le passage à une exploi-tation à 100% par une en-treprise et des équipes al-gériennes.

Des détachements combinés del'Armée Nationale Populaire(ANP) ont appréhendé sept élé-ments de soutien aux groupesterroristes, intercepté 23 narco-trafiquants et saisi plus de sixquintaux de kif traité dans desopérations distinctes, menéesdu 29 septembre au 5 octobre,à travers le territoire national, aindiqué hier mercredi un bilanopérationnel de l'ANP.«Dans le cadre de la lutte anti-terroriste, des détachementscombinés de l'Armée NationalePopulaire ont appréhendé 7éléments de soutien auxgroupes terroristes dans desopérations distinctes à traversle territoire national», a indi-qué le bilan.«Dans le cadre de la luttecontre la criminalité organiséeet dans la dynamique des ef-forts soutenus visant à contre-carrer le fléau du narcotraficdans notre pays, des détache-ments combinés de l'Armée Na-tionale Populaire ont inter-cepté, en coordination avec lesdifférents services de sécuritéau niveau des territoires des 2e

et 3e Régions Militaires, 4 nar-cotrafiquants et mis en échecdes tentatives d'introduction dequantités de drogues via lesfrontières avec le Maroc, s'éle-vant à 4 quintaux et 20,5 kilo-grammes de kif traité, tandisque 19 autres narcotrafiquantsont été arrêtés, en plus de 2quintaux et 49 kilogrammes dela même substance et 20.620comprimés psychotropes saisisdans diverses opérations exé-cutées à travers les autres Ré-gions Militaires», a ajouté lamême source.

Agence

Arrestation de 7éléments desoutien auxgroupes terroristesen une semaine

Le ministère de l’Industriepharmaceutique a indiqué dansun communiqué qu’un groupede travail, composé de plu-sieurs institutions, a été ins-tallé, à l'issue d'une réunionconsultative tenue au siège duministère.Le groupe a pour mission dedéfinir les besoins nationauxen équipements, en intrants etservices pouvant être fabriquéslocalement, afin de promouvoirla sous-traitance dans l'indus-trie pharmaceutique.Il est composé de représentantsdu ministère de l'Industriepharmaceutique, du ministèredélégué auprès du Premierministre chargé de la micro-entreprise et du ministère del'Industrie, de l’Agence natio-nale d’appui et de développe-ment de l’entrepreneuriat(Anade) et des représentantsdes opérateurs pharmaceu-tiques.Ce groupe de travail a pourmission de définir les besoinsnationaux en équipements, enintrants et service pouvant êtrefabriqués localement afind'orienter les jeunes porteursde projets à investir dans cesegment d’activité et à les pro-duire localement selon lesbesoins exprimés par les pro-ducteursEntrant dans le cadre de lamise en œuvre du Plan d'actiondu ministère de l’Industriepharmaceutique notammentdans son volet relatif au déve-loppement industriel et la pro-motion de la sous-traitancepour la fabrication locale desintrants et des matières pre-mières, la réunion a été prési-dée par le ministre de l’Indus-trie pharmaceutique, Abderrah-mane Djamel Lotfi Benbahmedet le ministre délégué auprèsdu Premier ministre chargé dela Micro-entreprise, NassimDiafat.Etaient également présents desreprésentants des deux minis-tères, du ministère de l'Indus-trie et des cadres de l'Anade etdes partenaires économiques:l’Union nationale des opéra-teurs en pharmacie et phar-maceutiques et l'Associationnationale des producteurs enpharmacie.La réunion a été consacrée àl'étude du projet de la mise enplace de la sous-traitance dansle domaine de l'industrie phar-maceutique dans le but d’aug-menter le taux d'intégration etla valeur ajoutée des produitspharmaceutiques fabriquéslocalement.Dans le même cadre, le Conseilnational économique, social etenvironnemental (Cnese) aorganisé le mois passé une ren-contre sur l’industrie pharma-ceutique. Cette rencontre a étél’occasion pour débattre desenjeux, défis, perspectives et ladynamique de développementdu secteur de l’industrie phar-maceutique, notamment sur lesaspects de la Recherche et leDéveloppement.

Manel Z.

Fonds national de lutte contre le cancer

Installation d'ungroupe de travailpour promouvoirla sous-traitance

Le ministre de la Santé, Abder-rahmane Benbouzid a annoncé,mardi à Alger, «la réactivation duFonds national de lutte contre lecancer qui a été créé en 2012 pourune meilleure prise en charge desmalades».C’est en marge d’une journée deformation tenue au siège du minis-tère sur la sensibilisation contre lecancer du sein au profit des jour-nalistes, à l'occasion de la célé-bration du mois d'octobre rose,que le ministre de la Santé a faitcette annonce. Il a, d’ailleurs, af-firmé que «la réactivation duFonds national de lutte contre lecancer contribuera à une priseen charge idoine des cancéreux, àtravers l'équipement des servicesde soins en radiothérapie, parl'acquisition de nouveaux accélé-rateurs linéaires et la mise à dis-position de médicaments supplé-mentaires». Cela passe égalementpar «l'entretien des appareils etdes équipements destinés à la ra-diothérapie et la mise en placed'un guide national renfermanttous les protocoles de soins».Après avoir valorisé le rôle qu'ac-complissent les différents médiasnationaux dans la sensibilisation

des citoyens en matière sanitaire,le même responsable a indiquéque l'atteinte par le cancer «est de-venue désormais une véritableobsession de tous les systèmes desanté de par le monde, étant la 2e

cause principale de décès aprèsles pathologies cardio-vasculaires,notant à l'occasion, les facteurs derisque, dont la pollution environ-nementale, le changement dumode de vie, ainsi que la sédenta-rité». Faisant observer que lenombre de cancers de tous typesen Algérie est estimé à plus de50.000 cas, le ministre a affirméque le cancer du sein vient entête, avec l'enregistrement de plusde 14.000 cas annuellement. Pourfaire face à cette situation épidé-miologique et lutter contre sa pro-pagation, le ministre de la santé arappelé l'existence du Plan natio-nal de lutte contre le cancer (2015-2020) qui a englobé toutes les ac-tivités liées à la prévention, audépistage précoce de la maladie,à l'examen et aux soins, d'autantplus que l'Etat a mobilisé dans lecadre de ce Plan, tous les moyensmatériels et humains, en sus de laprise en charge psychologique.Selon le ministre, 41 services ont

été ouverts sur tout le territoirenational, 77 unités de chimiothé-rapie, en plus de 20 centres delutte anti-cancer, dont 6 apparte-nant au secteur privé, avec unbudget alloué à l'acquisition demédicaments et de consom-mables médicaux inclus dans cetraitement au niveau de la Phar-macie centrale des hôpitaux(PCH). En plus du renforcementdes établissements hospitaliersavec des ressources humainesqualifiées et spécialisées, l'ouver-ture et le renforcement des éta-blissements hospitaliers spéciali-sés avec les appareils de radio-thérapie, dont le nombre estpassé de 7 en 2013 à 50 actuelle-ment, dont 12 dans le secteurprivé. D'autre part, le ministère,ajoute le premier responsable dusecteur, a établi un réseau natio-nal des registres des cancers, misen place depuis 2014, soulignantl'obligation d'établir un registredes cancers au niveau de chaquewilaya, ce qui permettra de four-nir des informations précises surla maladie pour réaliser desétudes analytiques et connaîtreainsi les moyens de prévention.

Djamila Sai

Remise en service du métro d’Alger

B R È V E

ANP

SOUS-TRAITANCE

Industrie pharmaceutique

Prise en charge des malades cancéreux

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Transition énergétique en Algérie

a c t u e l La NR 7180 – Jeudi 7 octobre 2021

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Parmi les objectifs : une économie d’énergiede 10% par an dans les secteurs de l’habitat,du transport et de l’industrie. La réductionvisée était de 9% dans le programme natio-nal de développement des énergies renouve-lables et de l’efficacité énergétique (lancé enfévrier 2011, actualisé en mai 2015 et, semble-t-il, révisé, voire abandonné). L’Aprue (Agencepour la promotion et la rationalisation del’utilisation de l’énergie) principal instrumentdes pouvoirs publics en matière d’économied’énergie, depuis sa création en 1985, main-tenant placée sous la tutelle du ministère dela Transition énergétique et des Energies re-nouvelables, est appelée à être renforcée parson redéploiement en quatre structures ré-gionales (Est, Ouest, Sud, Centre).Pour les énergies renouvelables, l’accent estmis sur la production d’électricité. C’est lamission d’une nouvelle entreprise publiqueappelée Shaems, créée par les groupes Sona-trach (50%) et Sonelgaz (50%). Dans l’immé-diat, avant la fin 2021, un appel d’offres pourla réalisation d’un ensemble de centralesélectriques photovoltaïques d’une puissancetotale de 1.000 MW, est prévu. A terme, en2035, ce sont 15.000 MW qui seront installés.Fait nouveau : le Gouvernement affiche sonintention d’encourager la production desénergies renouvelables pour l’autoconsom-mation. Il promet de lever les contraintes ré-glementaires qui entravent cette démarcheet prévoit de prendre des mesures incita-tives et de procéder à l’homologation deskits solaires individuels. Il est prévu «la pro-duction des énergies renouvelables pour desusages autonomes (hors-réseau), notam-ment dans les zones d’ombres ; systèmessolaires autonomes, kits solaires individuels,systèmes de pompage de l’eau par énergie so-laire...»Peut-on imaginer des terrasses de bâtimentsdédiées aux panneaux solaires ? Elles sont oc-cupées actuellement par les citernes d’eau etles paraboles et parfois même par des habi-tations. Des experts en bâtiment réunis en dé-cembre 2015, pour une conférence arabe surl’engineering de la construction, tenue à l’Uni-versité Saâd Dahleb de Blida, y ont pensépour réduire la facture d’électricité. Ils ont ap-pelé les architectes à affecter, lors de laconception des plans des bâtiments, un es-pace sur les terrasses des immeubles auxpanneaux solaires qui serviront pour le chauf-fage et la climatisation des appartements.Cette proposition est revenue tout récem-ment, avancée par le Dr Hocine Bensaad, ex-pert en énergies renouvelables et membre duConseil national économique, sociale et en-vironnementale (Cnese), qui intervenait surla Chaîne III de la Radio algérienne, jeudi 29septembre 2021. Il recommande de mettredes panneaux solaires sur les habitationspour produire de l’électricité, et des chauffe-eaux solaires pour l’eau chaude. Dans lesétablissements d’enseignement, les installa-tions solaires seraient suivies par les ensei-gnants de physique-chimie. Les centres hos-pitaliers également devraient, selon le Dr Ho-cine Bensaad, être alimentés en énergiesolaire.Le Dr Bensaad a rappelé qu’en 1975, déjà, àla création de l’Office national de la recherchescientifique (Onrs), les spécialistes algériensavaient la conviction que le pétrole et le gazn’étant pas renouvelables, il fallait, dans unpays plein de soleil, commencer à aller versles énergies renouvelables pour produire de

l’électricité et vers des bâtiments qui puissentutiliser ces énergies. Il se souvient qu’à l’Uni-versité de Constantine, au sein du Centreuniversitaire de recherche, d’études et deréalisations (Curer, créé en février 1974, dis-sous plus tard), il y avait la volonté d’intégrerles compétences algériennes de diverses ins-titutions, autour d’objectifs liés aux énergiesrenouvelables, dont la construction, pourles paysans, d’habitations qui pourraientêtre alimentés en énergie solaire. Il a égale-ment rappelé qu’entre 1975 et 1982, un grandnombre de diplômes d’études approfondies(DEA) et de doctorats de 3ème cycle, avaientété soutenus dans différentes universités surdes thèmes liés aux énergies renouvelables.Il y avait déjà, fait remarquer le Dr HocineBensaad, le besoin de qualification de la res-source humaine pour gérer et développerle programme des énergies renouvelables.C’était le temps du développement national.Après 1982, au lieu de continuer à avancer, unvirage a été amorcé, qui nous a conduits au

retard constaté aujourd’hui. Depuis quelquesannées, quand on parle des énergies renou-velables, la même lamentation est répétéesystématiquement : «L’Algérie est dotée(pourtant) de potentiels remarquables avecun gisement solaire parmi les plus élevés aumonde, des réserves incommensurables deminerai de silice et d'autres matériaux, etd’un vivier de compétences pluridiscipli-naires». Qu’est-ce qui bloque ?En février 2015, au cours d’un débat sur lesénergies renouvelables au Forum du journalLiberté, une enseignante en architecture bio-climatique à la retraite, a expliqué que «le pro-blème de l’Algérie est qu’on commence et onne finit jamais !» Elle en donne la preuve : «En1979, nous avions réalisé avec l’Onu et l’ex-Office de recherche scientifique (Onrs) un vil-lage solaire intégré à Bou Saâda. Nous étionspionniers dans l’énergie solaire. Seulement,le talon d’Achille de l’Algérie est que dèsqu’un directeur change, le projet tombe àl’eau.»La question des changements climatiquesest-elle intégrée dans les politiques pu-bliques ? La réglementation thermique pré-vue dans le bâtiment est-elle appliquée ? Celadevrait être une des priorités de la transitionénergétique. Les élus locaux, qui ont pour vo-

cation de veiller à la mise en œuvre d’une po-litique de développement durable, ne sem-blent pas se sentir concernés par cette dé-marche.Le chapitre du PAG, consacré à la transitionénergétique, comprend de bonnes intentions,comme la production de l'hydrogène, no-tamment «vert», considéré comme un objec-tif prioritaire. Il y a également une grandeambition : un nouveau modèle énergétiquequi doit tendre vers un mix énergétique équi-libré à l'échéance 2030, à partir de «l’évalua-tion fine et cartographiée des potentiels réa-lisables au titre de chaque filière : solaire,éolien, géothermie, valorisation énergétiquedes déchets». La filière nucléaire, en tant que«source vierge de toute empreinte carbone»,pourra figurer au mix énergétique à partir de2035. Les résultats retenus seront ancrésdans le modèle énergétique algérien à 2030et 2050.Ces objectifs dépendent de la loi sur la tran-sition énergétique annoncée pour les pro-

chaines semaines. La loi établira «les grandsobjectifs du nouveau modèle en inscrivantl’Algérie dans les tendances mondiales derévolution électrique et de lutte contre le dé-règlement climatique. Elle visera à assurer lasécurité énergétique du pays et à sortir pro-gressivement de la dépendance aux hydrocar-bures en favorisant les énergies dites nou-velles et propres».Selon le Plan d’action du Gouvernement(PAG), «la dimension relative à la transitionénergétique vers les énergies nouvelles etrenouvelables dans le cadre du plan de re-lance économique du Gouvernement vise àatteindre la croissance «verte» par le recoursaux technologies énergétiques innovanteset digitalisées pour une nouvelle architec-ture de développement où la rente aux éner-gies fossiles laisse place à des modèles pé-rennes qui valorisent le lien social et les em-plois durables, tout en favorisant unemeilleure qualité de vie et la résilience aux dif-férentes crises et risques majeurs». Des me-sures d'appui sont envisagées, dont la créa-tion d'un Institut de la transition énergétiqueet des énergies renouvelables (Iteer), et le ren-forcement du Commissariat aux énergies re-nouvelables et à l’efficacité énergétique (Ce-refe, créé fin 2019 auprès du Premier mi-

nistre, et dirigé par le Professeur Noured-dine Yassaa). Le Cerefe et ses unités régio-nales ont pour mission «l’évaluation de lapolitique nationale de développement desénergies renouvelables et de l’efficacité éner-gétique, les outils mobilisés pour sa mise enœuvre ainsi que leurs retombées». La dimen-sion normative, en termes de normes à actua-liser, de nouvelles normes à adopter, demoyens de calibration et d'étalonnage àmettre en place, fait partie de ces mesuresd’appui qui comprennent également la forma-tion, la Recherche et Développement, la co-opération, ainsi que la communication poursensibiliser l'opinion, la société civile à latransition énergétique.Le premier rapport annuel du Cerefe, publiéen novembre 2020, a recensé un faiblenombre d’usines de fabrication de panneauxsolaires photovoltaïques en Algérie. D’aprèsce rapport, leur capacité de production se ré-sume à l’assemblage de kits importés del’étranger. Le Cerefe a noté la présence dequelques entreprises d’installation pouvantassurer la fourniture et la pose de systèmesphotovoltaïques de faibles puissances pourla génération d’électricité et le pompage so-laire. En mai 2021, en marge du 11e Salon in-ternational des énergies renouvelables, desénergies propres et du développement du-rable (ERA), à Oran, le Centre de rechercheen technologie des semi-conducteurs pourl’énergétique (Crtse) a annoncé qu’il pro-duira des panneaux solaires.Au bout de la transition énergétique, se trouvel’«Algérie d'après» qui sera «à faible empreintecarbone, sobre, rationnelle et efficace danssa consommation énergétique qui valorisetous ses potentiels «hibernants», notammentdans le domaine de l'énergie, et crée sur unebase durable de nouvelles richesses pour lanation». Une feuille de route suffit-elle à yparvenir ?Dans son livre «L’Algérie post-hirak à laconquête de l’avenir » (Editions Apic Alger2021), l’économiste Abdelatif Rebah consacreun chapitre aux enjeux inédits de la transitionénergétique qui «n’est pas un choix mais unenécessité», écrit-il. Il définit la transition éner-gétique comme «le passage d’un système deproduction et de consommation d’énergieaxé sur des énergies non renouvelables (pé-trole, gaz, charbon) à un autre mix énergé-tique plus efficace et plus décarboné enmême temps que la transformation d’uneéconomie basée sur une énergie de stock(en déplétion) à une économie basée surdes flux d’énergies renouvelables».«Un constat unanimement partagé est que lemodèle de pétro dépendance énergétiqueet économique n’est plus tenable. Des périlsmajeurs pointent à l’horizon de ce «modèle»lesté de tant de vulnérabilités structurelles»,explique-t-il. Après avoir cité ses «multiplesdéclinaisons : économies d’énergie, rationa-lisation de la consommation énergétique,nouveau mix énergétique qui donne uneplace aux énergies renouvelables et à la pré-servation de l’environnement, réduction dela pétro dépendance et diversification del’économie», l’économiste souligne que «latransition énergétique implique un change-ment qui ne se réduit pas au remplacementd’une source d’énergie par une autre ou à unmécanisme de réduction de la dépense éner-gétique. Il semble tout à fait évident qu’il nepeut s’agir que d’une œuvre de longue ha-leine».Pour Abdelatif Rebah, «la transition énergé-tique relève, par nature, de l’effort endogèned’innovation technique, économique, mana-gériale, institutionnelle, sociale. C’est un effortqualitatif national inscrit dans la durée, qui im-plique une pluralité d’acteurs, de modes d’in-tervention, de cultures, une modification desusages par les consommateurs, la transver-salité des processus». Toute une stratégie.

M’hamed Rebah

A défaut de stratégie, la transitionénergétique en Algérie disposed’une feuille de route sur quelquesannées, orientée vers l’économied’énergie, le développement desénergies renouvelables et l’émer-gence d’un nouveau modèle éner-gétique.

En attendant la stratégie…

­n­Le Gouvernement affiche son intention d’encourager la production des énergies renouvelablespour l’autoconsommation. (Photo : DR)

“Dans son livre «L’Algérie post-hirak à la conquête de l’avenir » (Edi-

tions Apic Alger 2021), l’économiste Abdelatif Rebah consacre un chapitreaux enjeux inédits de la transition énergétique qui «n’est pas un choix maisune nécessité», écrit-il. Il définit la transition énergétique comme «le passaged’un système de production et de consommation d’énergie axé sur des éner-gies non renouvelables (pétrole, gaz, charbon) à un autre mix énergétiqueplus efficace et plus décarboné en même temps que la transformation d’uneéconomie basée sur une énergie de stock (en déplétion) à une économie

basée sur des flux d’énergies renouvelables».

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La NR 7180 - Jeudi 7 octobre 2021

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La compétition de cette annéeorganisée sous le patronage deMonsieur Yacine El-Mahdi Oua-lid, ministre délégué auprès duPremier ministre chargé de l’Eco-nomie de la connaissance et desStartups, a été marquée par lesoutien du secteur privé et dusecteur public, notamment lesponsoring exclusif de OoredooAlgérie qui a renouvelé pour la10ème année consécutive sonengagement dans le soutien auxjeunes entrepreneurs algériens. Dans son allocution d'ouverture,Monsieur Ali Azzouz, présidentde INJAZ El Djazaïr, a salué l'inno-vation des jeunes étudiants, etla qualité des projets qu'ils ontprésentés, soulignant l'impor-tance d'associer tous les acteursafin d'accompagner le plus dejeunes dans la création d'entre-prises et ainsi apporter une va-leur ajoutée notable à la sphèreéconomique nationale.Dans son message aux lauréats,le directeur général de Ooredoo,M. Bassam Al Ibrahim, a déclaré: « A travers notre accompagne-ment de cette 10ème compéti-tion annuelle des jeunes entre-preneurs, Ooredoo réitère sonengagement dans le développe-ment de l’esprit entrepreneurialet l’encouragement de l’émer-gence des jeunes talents algé-riens. A l’instar de nos pro-

grammes iStart, tStart et Oobar-mijoo, la compétition de INJAZ ElDjazaïr vise à aider les jeunes Al-gériens à concrétiser leurs pro-jets ambitieux, et Ooredoo ycontribue à travers son exper-tise internationale et son savoir-faire technologique. Ooredoopoursuivra ses initiatives por-tant sur la promotion des compé-tences locales et pour le renfor-cement de l’écosystème digitalnational». Pour sa part, la directrice exé-cutive de INJAZ El Djazaïr, MmeLeen Abdel Jaber a félicité vive-ment tous les participants à cetteédition, leurs coachs bénévolesissus venants des secteurs privéset publics, mais aussi le soutiencontinu, du ministère de l’Ensei-gnement supérieur et la Re-cherche scientifique et des éta-blissements universitaires àcette mission d'accompagneret former les jeunes. Près de1.500 étudiants de 35 wilayasdifférentes ont participé à cette10ème édition du concours,coïncidant avec la célébrationdu 11ème anniversaire d’INJAZEl Djazaïr durant lesquels plusde 74.000 jeunes ont été accom-pagnés à travers plusieurs uni-versités et écoles supérieures.Ces étudiants ont bénéficié aucours de ce programme de l’en-cadrement de 40 bénévoles qui

ont mis leur expertise profes-sionnelle à la disposition desétudiants afin d'assurer un en-vironnement de travail adéquatpour les participants, rendu dif-ficile en raison de l’extensionde la pandémie de la Covid-19et des mesures sanitaires. Lorsde cette édition, ce sont autotal 35 équipes qui ont étéconstituées dont 14 jeunes en-treprises finalistes qui ont sou-mis leurs projets et ont été éva-lués sur plusieurs épreuves parun jury constitué de profes-sionnels de divers horizons dumonde de l’entrepeuneuriat etdes TIC. Le gagnant de cetteedition participera à la compé-tition régionale d’INJAZ El Arabprévue en novembre prochain,dont INJAZ El Djazaïr fait partiedu network qui regroupe 14 paysde la région MENA.

Durant cette cérémonie dont lesponsor exclusif est Ooredoo,les lauréats suivants ont étéannoncés :Prix de la meilleure entreprise :PowerSeekPrix du meilleur produit del’année : YuklinPrix du meilleur impact sociétal :Synapse Prix d’Ooredoo : PowerSeekPrix du choix du public : Jobya

Ooredoo sponsor officiel et exclusif de l’événement

é c h o s

Demande d’aidefinancière

Homme, sans revenu, handicapé,diabétique, marié, demande à touteâme charitable de lui venir en aidefinancièrement afin de lancer unpetit projet (vendeur ambulant)pour pouvoir subvenir aux besoinsde ses enfants.

Allah Le Tout Puissant vous le rendra.

MOB : 0782519683

Demande d’aide financière

Dame cancéreuse, démunie,demande à toute âme charitable delui venir en aide (financière) afin

d’effectuer des examens (échographieanalyses, etc…).

MOB : 05 59 31 19 67.

I N F O E X P R E S S

EnquêteUn média sud-africainlève le voile sur la «faiminapparente» au Maroc«La faim est inapparente auMaroc, masquée par un manquede données fiables et unestigmatisation sociale», selonune récente enquête du médiaen ligne sud africain NewFrame.«Alors que les statistiquesofficielles suggèrent que cen'est pas un problème majeurdans ce pays d'Afrique du Nord,la faim est réelle sur le terrain,masquée par un manque dedonnées fiables et lastigmatisation sociale», écritNewFrame dans cette enquêteintitulée «la faim dissimulée auMaroc». «La faim est trèsprésente dans l'imaginairemarocain, autant qu'elle existedans la réalité», écrit NewFramerelevant que, «tout au long del'histoire, le peuple marocain asouffert de sécheressescycliques, de marginalisation etd'exclusion, ainsi que du volsystémique de ses richesses etde ses récoltes par le Makhzen».Soulignant l'importance del'agriculture dans ce paysd'Afrique du Nord qui emploie40% de la main-d'œuvre etcontribue à 15% du PIB, l'auteurrelève que «la sécheresse laplus récente a eu un fort impactsur les zones rurales et lesecteur agricole, qui souffrentdepuis des décennies en raisonde l'augmentation dessécheresses et des inégalitésconsacrées par le régime duMahkzen». Battant en brèche lesstatistiques de l'ONU et del'indice mondial de la faimselon lesquelles «la faim n'estpas une préoccupation majeuredans le pays», l'enquête assureque «les militants au Marocattribuent ce qu'ils appellentune sous-estimationsubstantielle au manque devolonté du gouvernement derendre compte avec précision dela situation, rendue possiblepar le contrôle du systèmemonarchique».

Agence

I N F O E X P R E S S

Transport aérien et maritime

Réception de 28 demandes pour la création de compagnies Le ministère des Transports a réceptionné28 demandes d’opérateurs économiquespour l’obtention d’autorisations decréation de compagnies spécialisées dansles transports aérien et maritime, aindiqué, à Alger, le ministre desTransports, Aïssa Bekkaï, rapporte, cemardi 5 octobre 2021, l’agence officielleAPS. Jusqu’à aujourd’hui, 14 demandesde création de compagnies de transportaérien et 14 autres pour la création decompagnies de transport maritime ontété déposées, a déclaré M. Bekkaï à lapresse, en marge de la cérémonie designature d’une convention entre laSociété nationale des transportsferroviaires (SNTF) et l’Établissementpublic de transport urbain et suburbaind’Alger (ETUSA). Par ailleurs, le ministère aréceptionné de nombreuses demandespour des bateaux de plaisance au niveaudes ports et promenades, à l’instar de lapromenade des Sablettes à Alger.

Coronavirus

Vacciner plus de 35millions de citoyens pour atteindre l'immunitécollectiveLe président de l'Agence nationale de lasécurité sanitaire, Kamel Senhadji a mis enavant, lundi à Alger, l'impératif de vaccinerplus de 35 millions d'individus pouratteindre l'immunité collective contre laCovid-19, jugeant primordial d'accélérer lerythme de vaccination pour «maîtriser» lapropagation du virus. Invité de la radionationale, M. Senhadji a précisé qu'ilfaudrait faire vacciner plus de 35 millionsd'Algériens pour pouvoir atteindre «uneimmunité collective relative», eu égard auxrebonds épidémiques liés notamment à lapropagation de variants, dont le Delta.Afin d'atteindre l'immunité collective, lemême responsable a appelé à la nécessitéd'hisser le rythme de vaccination,proposant l'administration du vaccin, avec la collaboration des acteurs concernés,à pas moins de 200.000 personnes/jour.Dans le même sillage, M. Senhadji a salué lelancement de la fabrication du vaccin àConstantine par le groupe Saidal, devantproduire 1 million de doses durant le moiscourant, 2 millions en novembre etatteindre 5,3 millions de doses débutjanvier 2022.

INJAZ El Djazaïr annonce les lauréats de la 10e

compétition nationale des jeunes entrepreneurs

INJAZ El Djazaïr a orga-nisé, ce lundi 4 octobre2021 au Centre interna-tional des conférence(CIC) à Alger, la 10ème com-pétition annuelle desjeunes entrepreneurs, oùpour la première fois, leconcours a adopté unnouveau concept (en pré-sentiel et à distance), cequi a permis à tous ceuxqui s'intéressent aumonde de l'entrepreneu-riat d'assister à l’événe-ment phare de l'année.

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Libye

Le retrait des mercenaires au centred'une réunion du Comité militaireà Genève

Bir LahlouL’APLS mène de nouvelles attaques contreles forces d'occupation marocaines

mondeLa NR 7179 – Jeudi 7 octobre 2021

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La justice espagnole prononce, de nouveau, un non-lieu

Affaire Brahim Ghali

Le juge de l 'Audiencenat ionale espagnole ,Santiago Pedraz a ex-p l iqué , dans son or -donnance, que les évé-nements dénoncés sesont produ i ts ent re1974 e t 1990 , ra isonpour l aque l le i l s se -raient déjà prescrits,con formément auCode péna l de 1973 ,toujours en vigueur.De plus, le magistratrelève des «contradic-tions dans le récit dela plainte elle-même etdans les déclarationsdes témoins» qu ' i l ainterrogés.Le juge pointe égale-ment une « insu f f i -sance manifeste de dé-tails pertinents sur lescirconstances du lieuet de l 'heure des évé-nements et des détailsprécis de la participa-tion de l 'accusé».Le tr ibunal espagnolava i t déc idé , l a se -ma ine dern ière , derouvrir ce dossier, da-tant de 2008, en raisond 'un v ice de procé -dure a lors que l aplainte avait déjà étéclassée sans suite parle même juge , l e 29juillet dernier.Ce nouveau verd ic tqu i const i tue unén ième camouf le tpour le Maroc, inter -vient également aprèscelui de la Haute Courd 'Espagne prononcédébut ju in e t qu i ajugé qu'il n'y avait pasl ieu de prononcer ladétention provisoire,ni tout autre type demesures prévent ives

contre l e prés identsahraou i Brah imGha l i , hosp i ta l i sé ,alors, en Espagne.Motivant sa décision,la Haute Cour avait ex-pliqué que le rapportdes accusat ions necontena i t pas despreuves corroborantles propos des té -moins e t donc neconst i tuant pas unepreuve suffisante pourtenir M. Ghali respon-

sable d'un quelconquedé l i t . Subséquem-ment, il n'y a pas lieuxnon p lus , préc ise l aCour, de prendre desmesures prévent ivespersonne l les sur l abase de rapports fai -sant état de l 'entréei l l i c i te de Brah imGhali en Espagne.Brahim Ghali qui a étéhosp i ta l i sé en avr i ldernier à Logroo pourdes compl ica t ions

l i ées à l a Cov id -19 ,avait décidé de coopé-rer avec la justice es-pagnole en répondantvo lonta i rement auxquest ions du jugeaprès des p la in tesportées contre lui surinstigation des autori-tés d 'occupation ma-rocaine.Le f a i t que l e prés i -dent Ghali ait décidéde coopérer avec l ajustice espagnole «té-moigne de la volontédu peuple sahraoui etde ses d ir igeants deprivilégier la vérité endé fendant l es pr in -cipes de justice», avaitindiqué la présidencesahraou ie dans uncommuniqué.

Agence

Un avocat marocain, Mohamed Ziane,bête noire des services secrets du pays, aété expulsé par force de son cabinet, aindiqué le journaliste et anciendiplomate marocain Ali Lamrabet sur soncompte Twitter.«Expulsion par la force d'un bâtonnier deson cabinet. On nous dit que c'est la loi,que le propriétaire, qui se trouve être unministère, a demandé à son locataire departir et que celui-ci refuse. Bien sûr ...»,a tweeté Lamrabet.«Sauf que ce bâtonnier se trouve êtrel'ancien ministre Mohamed Ziane,devenue la bête noire des services secretsmarocains et qu'il a fallu vingt (20)policiers pour le déloger de son cabinet.Quant à la procédure, comme toujours,elle est entachée de pleind'irrégularités», a dénoncé Lamrabet.Mohamed Ziane, ancien ministre desdroits de l'homme et fondateur du partimarocain libéral, avait appelé en 2020 à

«dissoudre la Direction générale de lasurveillance du territoire» (DGST) et àrépartir ses employés sur les autresservices de sécurité.Me Ziane, avocat du leader du Hirak du RifNasser Zafzafi, avait motivé sa propositionpar l'absence de toute mission ou rôlesérieux qui pourrait être confié à la DGST,et compte tenu du coût financierimportant qui est consacré à cetteadministration par le budget de l'Etatmarocain sans aucun avantage et sansaucune valeur ajoutée.Le parti marocain libéral avait, alors,évoqué «les impôts» payés par lescitoyens alors que «leurs droits et libertésrisquent d'être violés» par un service desécurité qui «n'a aucun rôle réel».Il avait également plaidé pour uneréallocation du budget accordé par l’Etatà la DGST à des secteurs prioritaires vitauxtels que l'Education et la Santé.

Agence

Le Comité mil itairemixte l ibyen (5+5)tient, mardi, une nou-velle réunion à Genèveen Suisse, «en vued'examiner le retraitdes mercenaires etforces étrangères deLibye», a fait savoir,lundi, le membre duComité 5+5 le général,Gribil Al-Fitouri, citépar des médias locaux.«Cette réunion qui setiendra sur deux joursverra la présence desmembres de la Missiond'appui des Nationsunies en Libye (Manul)et certains représen-tants de pays étran-gers», a ajouté M. Gri-bil.«El le survient aprèsune réunion tenue lasemaine écoulée enLibye ayant vu aussi laprésence du comman-dant d'Africom, le gé-néral Stéphane Town-send», a précisé le res-ponsable militaire.Selon le chef militairelibyen, le Comité mixte5+5 discutera en pro-fondeur de l'option deretirer les mercenaireset les forces étrangèressur deux étapes dont lapremière concerne lesmercenaires et la se-conde les forces étran-gères.Dans un premier temps«le retrait se fera parpetits groupes de 100 à200 éléments des deuxcôtés», a-t-il précisé.Soulignant qu'«il n'y a,pour l 'heure, aucunedate f ixée pour enta-mer ce retrait, M.Al Fi-touri a émis le souhaitde l 'opérer avant lesélections du 24 dé-cembre prochain».La feuille de route ar-

rêtée par le Comité mi-litaire mixte libyen bé-néficie, selon lemembre du Comité 5+5«du soutien des Etats-Unis et de la GrandeBretagne». Selon l'ONU,«il y a avait jusqu'à dé-cembre 2020, quelque20.000 combattantsentre mercenaires etforces étrangères enLibye».Le retrait des merce-naires et des forcesétrangères de Libye estindispensable à latenue des élections gé-nérales à la date pré-vue, à la réunificationde l ' institution mil i -taire, ainsi qu'au suc-cès du chantier de laréconcil iation natio-nale.Selon la ministre l i -byenne des Affairesétrangères, Nadjla Al-Mangoush, la présencedes mercenaires étran-gères «restreint la sou-veraineté libyenne» et«menace le cessez-lefeu en vigueur (...). LesLibyens veulent organi-ser des élections loindes armes», a-t-elle dé-claré au mois de marsdernier.Les participants auxconférences internatio-nales sur la Libye Ber-lin 1 et 2 en Allemagneont mis en avant l'ur-gence de retirer lesmercenaires et lesforces étrangères de laLibye.L'Algérie qui a pris partà la Conférence de Ber-lin 2 et œuvre constam-ment au règlement dela crise libyenne a ré-cemment marqué sonintérêt de se voir asso-ciée à ce processus.

Agence

Les unités de l'Armée po-pulaire de libération sah-raouie (APLS) ont mené,lundi, de nouvelles at-taques contre les posi-tions des forces de l'ar-mée d'occupation maro-caine dans les secteursde Bekkari, Smara etOum Drika, a indiqué lecommuniqué militaire n327 du ministère sah-raoui de la Défense.Selon le communiqué,«les unités de l'APLS ontmené des attaques ci-blées contre des posi-tions des forces d'occu-pation marocaine dansles régions d'Oum Dken(Bekkari), Fedrat Tijerit

(Smara) et Azemoul OumKhamla (Oum Drika)».Dimanche, l'armée sah-raouie avait concentréses attaques contre lesretranchements des sol-dats de l'occupationdans les secteurs de Far-sia, Haouza et Mahbes.Les offensives de l'APLSse poursuivent ciblantles retranchements desforces d'occupation ma-rocaines qui ont essuyédes pertes humaines etmatérielles importantesle long du mur de lahonte, conclut le com-muniqué.

Agence

Maroc : expulsion par la forced'un bâtonnier de son cabinet

n Brahim Ghali, président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).

La justice espagnole a annoncé encore une fois,lundi, le classement de l'affaire de la plainteportée en 2008 par une association affiliée auMakhzen contre le président sahraoui BrahimGhali, en raison de la «prescription» des faitsdénoncés et l'existence de «contradictions dansle récit de la plainte et les déclarations des té-moins», ont rapporté des médias espagnols.

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contributionLa NR 7180 – Jeudi 7 octobre 2021

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Le grand dépassementPropos haineux à l’égard de l’Algérie et de son histoire

Pourtant les premiers pas dece jeune chef d’Etat issu dela noblesse française, bienéduqué, ont semblé être pro-

metteurs. Mais il y a en France cettehabitude perverse qui consiste àchaque fois à inviter l’Algérie dans ledébat politique interne. Il est vrai quecela soulage peut-être surtout en cesmoments de coup de Trafalgar qu’aconstituée l’affaire dite des sous-ma-rins et qui a acté le déclassement dela France à l’échelle internationale.Alors au lieu d’inventer le grand rem-placement par des musulmans quin’ont toujours demandé qu’à vivrecomme ils l’entendent chez eux et oùles agresseurs occidentaux sont sou-vent allés les chercher, au lieu de sug-gérer le grand déplacement des mu-sulmans comme l’a préconisé EricZemmour à un journal italien, il seraitpeut-être plus utile d’analyser lescauses véritables de ce grand déclas-sement. Car il s’agit bien de cela, dugrand dépassement. Ce n’est pas unecivilisation qui remplace une autre.C’est une civilisation qui la dépassesans la détruire. L’Asie est en passede le faire si ce n’est déjà fait en at-tendant la déferlante d’autres paysdont l’inéluctable émergence refon-dera l’ordre du monde. Les propos négationnistes de l’exis-tence de la nation algérienne du Pré-sident Macron prononcés dans sonhabit de chef de l’Etat français sontimpardonnables et constituent unegrave entorse aux relations de respectmutuel qui existent entre deux Etatssouverains. Il ne s’agit pas comme pourraient lecroire naïvement certains d’unesimple dérive induite par un climatpolitico-médiatique français hysté-rique et islamophobe catalysé par lesdéclarations d’un journaliste dont lesfrasques sont connues et qui continueà servir à grande louche de haine etde mépris de l’autre tous ceux quiveulent bien consentir à l’entendreet à s’en réjouir. Et que nous nesommes désormais plus dans le re-gistre de la politique mais bien danscelui de la psychanalyse et peut-êtreaussi, sous l’effet de multiples turbu-lences, celui de la psychiatrie.Le mal est beaucoup plus profond. Ilest endémique. Les propos du Prési-dent Macron s’inscrivent dans lesillage des théories révisionnistes del’histoire coloniale dont l’un des té-nors est Bernard Lugan, cet historienmonarchiste et non moins ancien grosbras de l’extrême droite française.Ces propos entrent en résonnanceavec ce que pérore sans arrêt le SieurZemmour qui à propos de l’Algérie etde son histoire déverse sa haine etsa frustration. Pourtant Eric Zemmouraurait pu être juste ce journalistedont les parents ont vécu en paix enAlgérie et qui contrairement parexemple à une grande dame commeSimone Veil n’ont jamais connu lasouffrance des camps de concentra-tion nazis ni perdu leurs parents etproches dans ces endroits sinistres.Non, Eric Zemmour n’obéit désormaisplus qu’à son immense ego et à cetteagitation bien rodée qui lui permetde bien se remplir les poches en cesmoments bénis de succès de libraireet de débats payants tenus à guichetsfermés. Nos relations dans un ancien

article **l’itinéraire de cet enfant gâtédes médias et nous espérions àl’époque, certainement à tort, quel’état de droit français aller, par lepouvoir de la justice et celui desquelques medias lourds français à quiil restait encore une once de dignitéet d’honneur, stopper l’ascension ful-gurante d’un xénophobe dont la hainede l’Islam et des musulmans n’a ja-mais eu de limites. Ce ne fut hélaspas le cas et le phénomène Zemmoura perduré puisque ce dernier a conti-nué à user et à abuser d’insultes etde mensonges. Fils de Juifs algériensau nom plutôt évocateur de lointainsrivages conquis jadis par la poudreet qui depuis ont retrouvé les leurs,Eric Zemmour ne cesse de défrayerla chronique, bénéficiant il est vraid’un champ politique et médiatiquedéserté pour l’instant par les mentorsde la politique de l’Hexagone. Devenuplus royaliste que le Roi, ce polémisteau teint plutôt brun, comme le sontsouvent les sépharades contrairementaux ashkénazes d’Europe Centraleplutôt blancs, se veut aujourd’hui ledéfenseur de l’homme blanc, de la ci-vilisation chrétienne en s’abstenantde citer plutôt la civilisation judéo-chrétienne sans que personne ni lePape, chef de l’Eglise catholique, ma-joritaire en France, ne l’ont ait un jourinvesti.Aidé subtilement par un complexemédiatique islamophobe, plutôt lâchecar n’assumant pas ouvertement sespositionnements politiques, Eric Zem-mour essaye de provoquer le bascu-

lement de l’opinion française en réus-sissant à provoquer l’alignement deschrétiens de France à ses thèmes deprédilection, souvent populiste et sur-tout cristallisateurs autour de sa per-sonne des frustrations sociales d’unebonne partie de l’opinion française.Il se veut le Trump français, celui quipropulsé par les médias dont il estl’un des enfants terribles peut espérerenfiler un jour le costume de Prési-dent français.Eric Zemmour essaye aussi de réédi-ter la performance de 2017 qui a vuun homme politique parti d’un em-bryon d’organisation politique autourde l’exploitation extrêmement intel-ligente et opportune des réseaux so-ciaux réussir à se faire élire présidentde la République française.Les propos du Président Macron vou-lant ainsi voler la vedette à Eric Zem-mour constituent ce pas qu’il ne fal-lait surtout pas faire à un tel niveaude responsabilité et choquent l’Algé-rie et son peuple dans ce qu’ils ontde plus cher et de plus précieux. Cepays cher qui a consenti plus de 5millions de morts pour se libérer.Les décisions françaises relatives àl’instrumentalisation politique de ladélivrance de visas ne concernentque l’Etat français et ne relèvent quede sa politique intérieure. La Franceest libre de recevoir qui elle veut surson territoire et chacun est au finalbien chez soi comme on dit.La politique intérieure de l’Algérie neconcerne elle aussi que les Algérienset l’Algérie est libre de défendre sa

souveraineté, l’inviolabilité de sonterritoire et de son espace aérien etde consolider sur le plan géopolitiqueet géostratégique les profondes rela-tions de surcroît extrêmement frater-nelles et amicales qui la lient à cesdeux puissances amies que consti-tuent la Chine populaire et la fédéra-tion de Russie.Les propos haineux à l’égard de l’Al-gérie et de son histoire doivent im-pérativement s’arrêter car ils peuventà court terme être inducteurs de désa-gréables turbulences. Les dérives sé-mantiques de Zemmour à propos denotre pays doivent cesser. Personnene peut tout dire sous couvert de laliberté d’expression et les institutionsqui veillent en France au respect d’au-trui doivent se déployer et éviter queleur honneur ne soit aussi perdu.Enfin en ces jours de célébration d’oc-tobre 1961, cet octobre noir qui a vuces milliers de patriotes et indépen-dantistes algériens dont la petite Fa-tima Bedar jetés et noyés dans laSeine et dans le Canal Saint Martin,un fervent hommage leur doit d’êtrerendu. Nous ne les oublierons jamaiscar ils sont l’un des maillons consti-tutifs de la Nation algérienne millé-naire. Nos pensées émues vont aussi verstous ces Français qui ont l’Algérie aucœur et ceux qui, morts au métro Cha-ronne, ont pris fait et cause pour l’in-dépendance de l’Algérie. **Grandeur et décadence d’un jour-naliste dans la foule.

Salim Metref

,Du crime contre l’humanité à propos de la colonisation française de l’Algérie à lanégation de l’existence de l’Algérie d’avant 1830, le Président français aura réussi àaccomplir le grand écart du quinquennat.

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En effet, c’est lors de la réuniondu Conseil des ministres qui aété décidé de l'examen et à l'ap-probation de nombre de lois, dedécrets et d'exposés dont le Pro-gramme complémentaire de dé-veloppement au profit de la wi-laya de Khenchela. Durant cetteréunion, le président de la Répu-blique, M. Abdelmadjid Teb-boune a instruit le Gouverne-ment de veiller à ce que le Pro-gramme tienne compte «desexigences de la wilaya pourl'amélioration des conditions devie des citoyens». Le Programmeen question devra égalementpermettre de «désenclaver la wi-laya en la reliant aux wilayas li-mitrophes, à travers la doublevoie n° 32 et une ligne ferro-viaire Khenchela - Ain Beïda(Oum El-Bouaghi) en prévisiondu lancement de zones d'activi-tés industrielles», note la mêmesource. L'accent a été mis, enoutre, sur l'impératif de «réunirles conditions idoines pour ledéveloppement de l'activité agri-cole dans les filières où la wi-laya recèle des potentialitésconsidérables. Dans un autrecontexte, deux projets de Dé-crets exécutifs portant sur leclassement des territoires de

Chélia-Ouled Yagoub (wilayasde Khenchela et Batna) et deTaghit-Guir (wilayas de Bécharet Béni Abbès) en parcs natio-naux ont été examinés lors de laréunion du Gouvernement quis'est tenue samedi sous la pré-sidence du Premier ministre, mi-nistre des Finances, Aïmene Be-nabderrahmane. Selon un com-muniqué des services duPremier ministère, ces deuxtextes présentés par le ministrede l’Agriculture et du Dévelop-pement Rural, en application dela Loi n° 11-02 du 17/02/2011 re-lative aux aires protégées dansle cadre du développement du-rable, mettent l’accent sur lapréservation de ce patrimoinenational comprenant la diver-sité biologique et les processusécologiques des sites naturels,tout en assurant un développe-ment socio-économique durabledes populations locales. Le territoire de Taghit- Guir ren-ferme, selon la même source,«une diversité spécifique forgéepar des conditions climatiquesextrêmes et une géomorpholo-gie des plus spectaculaires». Ceterritoire est marqué par la di-versité floristique et faunistiquedont une espèce de gazelle ins-

crite comme très rare et en dan-ger d’extinction, en plus que pardes traditions humaines sécu-laires qui s'y sont forgées dansles nombreux ksours et oasishistoriques, est-il souligné dansle communiqué. Cette région estsituée dans la grande voie demigration de l'Ouest et restedonc un corridor indispensableà la survie des oiseaux migra-teurs, a-t-on expliqué. Quant auterritoire Chélia - Ouled Yagoub,il se caractérise par des espècesrares de la région, ainsi qu’unebiodiversité faunistique, despaysages naturels traduisant ladiversité des habitats de la ré-gion. Il compte également plu-sieurs espèces qui figurent surla liste des espèces protégéespar la Loi, a conclu le communi-qué.

Les représentants de la sociétécivile et la classe politiqueattendent avec impatience laréunion du Gouvernementdans la wilaya de Khenchela.L’intervention de M. Abdelmad-jid Tebboune, président de laRépublique au sujet de la pro-chaine réunion du Gouverne-ment dans la wilaya de Khen-chela a été accueillie favorable-ment par la classe politique etnotamment par les représen-tants de la société civile de cettewilaya. «Nous tenons d’abord àremercier M. Abdelmadjid Teb-boune d’avoir évoqué le cas denotre wilaya au niveau duConseil des ministres. Les citoyens de Khenchela sonttrès contents d’apprendre quele président de la République aordonné la tenue du prochain

Gouvernement dans notre wi-laya», a indiqué le président duparti du Rassemblement pourla République (RR), le docteurAbdelwaheb Djebaili. Ce derniern’a pas manqué d’ajouter qu’ilest temps de réhabiliter la wi-laya de Khenchela, bastion de laRévolution qui a beaucoupdonné au pays. Les représentants de la sociétécivile ont également évoqué laprochaine réunion du Gouver-nement dans la wilaya de Khen-chela. Nos interlocuteurs espèrent quela wilaya de Khenchela bénéfi-ciera de plusieurs projets d’in-vestissements. Il est inconce-vable que la ville de Khenchelaqui disposait d’un aéroport,d’une gare ferroviaire, de quatresalles de cinéma, d’une équipethéâtrale, d’une équipe de cy-clisme à l’époque coloniale estdépourvue aujourd’hui de l’en-semble de ces infrastructures. Nos interlocuteurs souhaitentégalement que le Gouvernementdécide l’octroi d’un centre hos-pitalier universitaire (CHU) etsurtout d’un hôpital psychia-trique. Les représentants de lasociété civile ont également évo-qué le problème de la pauvretéen raison du chômage qui sévitdans la région. Il serait souhai-table que cet état de fait soitdiscuté lors de la prochaine ré-union du Gouvernement», a dé-claré Mme. Fadila. Enfin, nos in-terlocuteurs espèrent que leshautes autorités de l’Etat sepenchent également sur le sec-teur de l’habitat dans cette wi-laya.

Moncef Redha

Khenchela

BécharLe renversement d'un bus fait 17 blessésDix-sept (17) personnes, dont sept (7)étrangers, ont été blessées, ce lundi,au sud de Bechar, suite aurenversement du bus qui lestransportait, a-t-on appris auprès dela cellule de communication de ladirection locale de la Protection civile.Le renversement du bus est survenusuite à sa collision avec un tracteurconduit par un agriculteur despérimètres agricoles situés àproximité de la rocade Sud deBechar, indique la même source. Lesvictimes, huit (8) de sexe féminin etneuf (9) de sexe masculin, plus oumoins gravement blessés ont étéévacuées vers l'hôpital «TourabiBoudjemaa» de Bechar par leséléments de la Protection civile.

Agence

Alger Un bus de l'ETUSAcomplètement en feu àl'intérieur du tunnel deOued Ouchayah, aucunevictime déploréeUn bus de l'Etablissement public detransport urbain et suburbain d'Alger(Etusa) a pris feu, dimanche soir, àl'intérieur du tunnel de OuedOuachayah à Alger, sans faire devictimes, a-t-on appris des servicesde la Protection civile d'Alger. «Auxalentours de 20h00, un bus detransport des voyageurs de l'Etusa apris feu au niveau du tunnel de OuedOuchayah (Alger-Dar Beïda) sansfaire de blessés», a précisé le chargéde Communication à la direction dela Protection civile d'Alger, lelieutenant Khaled Benkhalfallah.Des équipes de secours des unités dela Protection civile de Kouba, AïnNaadja et El-Harrach, outre l'unitéprincipale sont intervenues pouréteindre l'incendie, sécuriser le site etcontribuer au rétablissement de lacirculation routière.

Agence

Idoom 4G LTEPromotions sur les rechargements de plus de 2.500 DAAlgérie Télécom a annoncé, lundi, lelancement de promotions sur lesrechargements par cartes Idoom 4GLTE de plus de 2.500 DA avec desdurées d'abonnement allant de 90jours à 200 jours. En effet, à compterde ce lundi, le client d'AlgérieTélécom, qui procédera aurechargement par cartes Idoom 4GLTE, bénéficiera d'un bonus de 150Gigas sur la carte de 2500 DA aveccette fois-ci une durée de validité del'abonnement de 90 jours et de 300Gigas de bonus sur la carte 3.500 DAqui pourront être consommés surune durée de 120 jours, précise lamême source.Quant à la carte de 6.500 DA, unbonus d'un Téra (1000 Gigas) seraaccordé pour une durée de validitéde 200 jours, ajoute Algérie Télécom.«Avec cette nouvelle promotion quirestera en vigueur pendant 1 mois, leclient d'Algérie Télécom fera le pleinde gigas pour les mois à venir», a-t-on fait valoir. Algérie Télécom invite,pour plus d'informations, à consulterson site web www.at.dz, ou sa pageofficielle Facebookhttps://www.facebook.com/AlgerieTelecom.

I N F OE X P R E S S

Approuvé récemment par le Conseil des ministres, le Pro-gramme complémentaire de développement au profit deKhenchela ayant pour objectif de désenclaver la wilaya etréunir les conditions idoines et permettant d'y dévelop-per l'activité agricole est sur le point d’être mis en route.

régions La NR 7180 - Jeudi 7 octobre 2021

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Mise en route du programmecomplémentaire de développement

Le Premier ministre, ministredes finances, Aïmene Benabder-rahmane, a annoncé lundi àOran que l’Etat prend en chargele financement nécessaire àl’achèvement des travaux deréalisation de la nouvelle aéro-gare de l’aéroport internationald’Oran Ahmed Ben Bella. Enmarge d’un exposé sur la nou-velle aérogare, dans le cadre desa visite d’inspection dans lawilaya d’Oran, M. Benabderrah-mane a mis l’accent sur la né-cessité de «maîtriser les délaiset les dépenses dans la réalisa-tion des projets», soulignantque «c’est la dernière fois quel’Etat prend en charge des dé-penses supplémentaires de cetype». Le Premier ministre, mi-nistre des finances, a indiquéque «nous avons donné des ins-tructions d’achever les étudesde manière mature et scienti-fique pour le lancement du pro-jet et sa livraison dans les délaisimpartis», soulignant son «refuscatégorique de tout dépasse-ment des délais». Il est à noterque le projet a nécessité unesomme de 7,5 milliards DA pourdes travaux supplémentairesréalisés par la société Cosider,ce qui a fait augmenter le coûtglobal de cette infrastructure à

plus de 29 milliards DA. M. Be-nabderrahmane a insisté sur lanécessité d’une gestion opti-male de cette infrastructure parles opérations de maintenance,de suivi et d’accompagnementquotidien et périodique pourgarantir sa pérennité. Il a égale-ment mis en exergue l’impor-tance d’assurer aux ressourceshumaines des formations dansle domaine de l’environnementpour la préservation des es-paces verts et la maintenancedes équipements techniques etélectroniques, notamment lespanneaux solaires. La capacitéde traitement de la nouvelle aé-rogare de l’aéroport internatio-nal d’Oran Ahmed Ben Bella estde 3,5 millions de voyageurspar an extensible à 6 millions,rappelle-t-on. Le taux d’avance-ment des travaux de réalisationde cette nouvelle infrastructurea été estimé à 92%, alors que lecoût global du projet a atteint,actuellement, 38 milliards dedinars. Les différents équipe-ments de la nouvelle aérogareont été réceptionnés, à l’instardes ascenseurs et du tapis rou-lant des bagages, ainsi que lapose des caméras de sur-veillance, entre autres.

Agence

Oran

L’Etat prend en charge le financement de la nouvelle aérogare de l’aéroport

Boukhazani Chawki installé dans ses nouvelles fonctions de P-dg de Mobilis

Opérateur mobile

M. Boukhazani Chawki a été ins-tallé dimanche dans ses nouvellesfonctions de Président-directeurgénéral (P-dg) de l'opérateur télé-phonique mobile public (Mobilis),en remplacement de Adel Dekali,indique un communiqué de l'opé-rateur historique. Avant d'êtrenommé à la tête de l'opérateur pu-blic de la téléphonie mobile, M.Boukhazani a occupé plusieurspostes au sein de la même boite,notamment celui de directeur dessystèmes d'information, directeurde la Division principale de déve-

loppement et d’ingénierie et aussiconseiller principal auprès du P-dg.Le nouveau P-dg de Mobilis étaitégalement haut cadre de la Gen-darmerie nationale, où il a été à latête de plusieurs réalisations liéesau système d’information et de té-lécommunication. Outre l'anima-tion de séminaires, M. Boukhazaniest aussi coach et formateur enmanagement des projets, en dé-veloppement personnel et prépa-ration aux certifications interna-tionales (PMP, ITIL 4, Scrum Mas-ter ).

Médias

Siham Derardjainstallée dans sesnouvelles fonctionsde P-dg de l'ANEPMme Siham Derardja a été installéelundi à Alger dans ses nouvellesfonctions de Président-directeurgénéral (P-dg) de l'Agence nationaled'édition et de publicité (ANEP), en

remplacement de M. Adel Kansous. Lacérémonie d'installation a été présidéepar le ministère de la Communication,Ammar Belhimer, en présence desmembres du conseil d'administrationde l'ANEP. Après avoir félicité la nouvelleresponsable de l'ANEP, M. Belhimer aindiqué que cette nomination, quiintervient après celles d'autresentreprises du secteur, «répond à descritères de compétences, d’intégrité etd’attachement aux valeurs de l’Etat dedroit et de l’équité qui doivent régir lesecteur de la publicité».

Agence

B R È V E

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E crire un livre qui traite d’une amitiérecèle autant de charges émotion-nelles. Les souvenirs d’enfance sebousculent dans une mémoire ta-

touée, meurtrie, ensanglantée par une féroceoppression coloniale vécue. Kamel Bouchamaappartient à cette génération qui, encore en-fant, a vu passer les affres de la colonisation.Quarante-quatre ans après l’indépendance,il essaie de reconstituer au travers d’une lettreà un ami le sens à donner à l’Histoire. Le droitet la morale, l’inconcevable aberration del’appareil colonial qui a voulu effacer l’âmed’un peuple, d’une Nation combien de foismillénaire de grandes civilisations. Avec desmots simples et pleins d’intensité, l’auteurrestitue la réalité des événements vécus. Pointde répudiation de la vérité. L’auteur rejettela fausse interprétation politique de l’histoirequi peut pousser à la dérision. Dans les obs-curités politiques de certains nostalgiquesd’un passé révolu, Kamel Bouchama va aufond des choses en réclamant haut et fort àtravers cette «Lettre à René», ce que coloni-sation veut dire. Les inégalités, les désastres,la misère, la spoliation des terres, l’atteinte àla dignité humaine, la torture, bref toute laperversité, la grande folie de la colonisation.Une Nation peut sortir grandie aux yeux dumonde en reconnaissant ses erreurs. KamelBouchama veut rétablir la vérité historique,loin de tout ressentiment. Le sens, la vérité,c’est finalement l’atteinte à l’identité d’unpeuple. C’est effroyable, c’est tragique pourun peuple qu’on veut dépecer de sa cultureet de sa foi. Le sens ou l’absence de sens sedécouvrent dans la réalité d’ordre historique.C’est avec un style clair qui confirme d’ailleursla sincérité de l’auteur que « Lettre à René »apparaît comme un appel à la raison, à laconscience. Avec l’honnêteté intellectuelle af-fichée, sans hypocrisie ni mensonge, l’auteurpar cette lettre décrit un contexte qui surgitau recul du temps et qui ouvre les horizonsdes espérances. L’esprit libre de l’auteur etle courage de dire à son ami René, la véritérien que la vérité. C’est comme chez Racine,sentant son âme déchirée entre le bien et lemal s’écriait : « Mon Dieu ! Quelle guerre cruelle!». Le temps est à la repentance. C’est un actequi fait triompher la raison, celle qui scellerala concorde et la réconciliation retrouvéesentre les peuples. C’est au creuset de l’épreuveque se forge une amitié nouvelle, plus pro-fonde, plus raisonnée. «Lettre à René» inter-vient dans le débat après l’adoption de la Loidu 23 février 2005 et qui restitue les faits del’Histoire vraie. Cette Histoire, il faut l’assumerloin des rancœurs mais dans le sens des res-ponsabilités face au devoir de mémoire. N’est-ce pas les propos du Président Français ré-cemment lors de l’inauguration à Paris dumusée Branly consacré aux Arts premiers etd’insister sur l’hommage de la France à : «despeuples auxquels, au fil des âges, l’Histoire atrop souvent fait violence. Peuples brutalisés,exterminés par des conquérants avides et

brutaux. Peuples humiliés et méprisés, aux-quels on allait jusqu’à dénier qu’ils eussentune Histoire». Voilà donc un livre que je re-commande de lire afin de faire passer le mes-sage aux générations des deux rives de la Mé-diterranée pour que les peuples aspirent auxidéaux de paix, de liberté et de dignité.Construisons cet avenir ensemble en sym-biose dans cette zone de prospérité partagée.Le destin des grandes Nations ne sera forgédans l’honneur que si elles reconnaissentleurs erreurs, convaincues des devoirs queleur impose l’Histoire. Ce livre, je l’écris sousla forme d’une lettre que j’adresse à un ami,René, de l’autre côté de la Méditerranée. Maisau juste, qui est René ? Tout simplement, un

Français, que mon imagination a choisicomme un ancien élève dans ma classe, pen-dant la colonisation, et député à l’Assembléenationale française, présentement, pour êtrele destinataire de cette longue lettre. Je luiécris donc, parce que j’ai effectivement connuplusieurs élèves français, dans le cycle duprimaire – nous étions réunis, dans notreécole – et ce prénom m’est venu comme cela,par hasard. Peut-être parce que j’ai pensé àl’un de ces nombreux René, au moment oùje cogitais cet écrit pour le jeter au pied desreîtres qui nous poursuivent et nous font dé-couvrir le grotesque et le tragique, chaque foisqu’ils s’expriment sur l’immensité de l’épopéealgérienne ? En effet, j’écris à René, après avoir

compris, à la lueur de ces «sémaphores», quibrillaient de toutes allusions menaçantes, et àtravers l’outrecuidante caricature répressivede l’hégémonie du colonialisme, qui se carac-térise par de subtiles promesses de domination,que ces derniers (les reîtres) s’imaginent dansleur rêve d’autres «flottes et les clones du généralde Bourmont «redébarquer» à Sidi-Fredj». Cettelettre ainsi rédigée, je la transmets au «supposé»député de l’Assemblée nationale française, pourlui dire que les positions et déclarations arro-gantes et offensantes, qui se répètent, de la partde quelques nostalgiques de «l’Algérie française»,à l’encontre d’une période historique que le co-lonialisme nous a imposée, depuis l’autre rivede la Méditerranée, ne doivent pas nous laisserinsensibles. Assurément, nous ne pouvons affi-cher une indifférence, accepter le fait accompliet, peut-être même, demander pardon à cescoupables de triste mémoire, dont les leurs ontété «victimes du destin» pendant cette affreuseguerre qui a tant coûté à nos deux peuples.Notre réaction est tout à fait normale et légitime.Notre colère le serait davantage, si elle venait ànous saisir, car on ne peut, dans des circons-tances pareilles, ne pas nous rappeler lesépreuves que nous avons subies pendant plusd’un siècle, sous un régime qui n’avait aucuneconsidération pour les «êtres humains» quenous sommes et les «citoyens dignes» que nousavons toujours été, car ce fut un régime qui af-fectionnait l’esclavage, l’oppression, l’horreur,la misère et l’atrocité. Quelle idée extravaganteque de se délecter de capacités nuisibles et des-tructrices ! Je lui explique que nous ne pouvonsêtre complaisants, en essayant d’occulter oude faire taire le passé, sous prétexte que nousavons tourné la page et que nous nous préparonsà signer un certain «traité» qui est certes d’unegrande valeur morale et politique, mais qui peutnous rendre amnésiques au point de ne plusnous exprimer franchement, hautement, surnotre glorieuse Révolution, ou encore mieux,de ne plus l’enseigner à notre jeunesse. En effet,nous ne sommes pas complaisants et nous ré-clamons, avec calme et lucidité, ce qu’exigentnaturellement, en pareil cas, tous les peuplesqui ont eu à supporter la lourde facture des tra-gédies de l’oppression colonialiste. Je lui expliqueégalement, pour qu’il en soit bien convaincu,que si la France d’alors – coloniale, bien entendu– a occupé l’ensemble de notre territoire, c’estparce qu’elle a utilisé, plus que les envahisseursque nous avons connus, avant elle, des «procé-dés» inhumains et indignes que n’ont jamaisvécus les Algériens depuis leur existence. Eneffet, elle a utilisé plus de sauvagerie lors deses attaques que ne l’ont utilisée l’escadre an-glaise de lord Exmouth et celle de l’amiral VanCappelen qui pénétra dans le port d’Alger enjetant 34.000 projectiles (en l’an 1816) ou cellede l’amiral Neal, quelques années plus tard. Dela sauvagerie et du mal incommensurable qu’en-durait notre peuple pendant cette périodesombre de son Histoire…, nous pouvons enparler à satiété ! Et pour la bonne compréhen-sion de cette longue correspondance que je luiadresse, en trois parties bien distinctes, maisen réalité complémentaires, tellement les sujetss’imbriquent, je mets l’accent sur la «dramatiquetragédie» que nous avons subie de la part ducolonialisme qui a tout «ordonné» dans le butde saborder notre unité territoriale d’abord,et d’entamer notre climat culturel et spirituel,ensuite. En effet, j’insiste, tout au long de monécrit, sur cette dramatique tragédie où il fallaitnous diviser pour nous affaiblir, pour susciteren nous toutes sortes de mésentente et pournous pousser à vivre de chicanes et d’obs-curantisme afin de mieux nous dominer.

K.B

histoireLa NR 7180 - Jeudi 7 octobre 2021

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La recherche d’une vérité sur certainsépisodes de la colonisation

Lettre à René

À son ami René, mais en fait aux générations montantes, Kamel Bou-chama rappelle ce qu’entraîna l’acte odieux adopté par le Parlementfrançais en janvier 1830. Hélas, cinq mois après, les hordes colonialistes,commandées par de Bourmont, débarquaient sur la presqu’île de Sidi

Fredj, amenant ainsi l’Algérie à engager une lutte incessante pour son in-dépendance… L’avenir, dit l’auteur de « Lettre à René » en filigrane, ap-partient aux peuples qui le construisent ensemble, une fois soustraitesles lourdeurs du passé. Là, où notre vieille garde militante n’a pas cru bondevoir consigner son témoignage, ce livre vient au bon moment. Il devrait

de ce fait, être mis entre les mains de tous les jeunes.

Kamel Bouchama

Sous le titre ô combien révélateur : «T’expliquer amicalement…», l’écrivain et talentueux critique littéraire Kaddour

M’Hamsadji relevait, avec brio, dans le quotidien national «L’Expression» :

Kamel Bouchama tente, sans donner de leçons ni même de cours, l’expérience pratiquedu militant hautement cultivé et fort pédagogue auprès de qui, comme à l’école du soir,

viendraient, librement pour «apprendre et comprendre», les adultes qui seraient enquête de vérité sur leur vécu en Algérie, terre de toute façon foncièrement étrangère poureux, car terre conquise par les armes – puis reconquise par les armes –, car terre meurtrie

par les tout premiers pionniers de la colonisation et par leurs suivants. À cet effet, Kamel Bouchama adresse une longue lettre à René… Il l’invite à connaître et,

petit à petit, à reconnaître, peut-être – nous le saurons bien s’il y a une réponse dequelque René réel de France –, les erreurs commises dans le contexte de la colonisation

par les prétendus pacificateurs de l’ordre colonial français…Autrefois, en Algérie…, ainsi aurait pu commencer la relation épistolaire avec René. Deuxcamarades de classe ; et sans aucun doute, deux bons camarades, assis à la même table,suivent les mêmes cours, les mêmes leçons. Aujourd’hui, l’un est toujours Français et vitquelque part en France ; l’autre est enfin officiellement Algérien et vit toujours quelque

part en Algérie… La perfection de l’auteur, sa tendance à la perfection, est d’être conscient du rouge qui luimonte ou qui ne lui monte pas au visage, sinon le camarade de l’autre côté de la mer, ici

ou là-bas, n’a pas de raison d’avoir raison. Rappeler un passé fait de souffrance et de misère pour comprendre que l’Algérie s’est

résolument tournée vers le progrès, c’est instaurer un débat, établir des rapports sereinsentre mémoire et histoire, entre deux peuples baignés par la même mer, la « Méditerra-née », berceau de chaleur humaine, de civilisation, de beauté et de bonté. C’est tout à

fait par-là que sincèrement, honnêtement s’ouvrent les portes de l’avenir entre Françaiset Algériens…

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En Afrique, «ces dernières an-nées ont vu le foisonnementd'une quantité remarquable deproductions grâce aux technolo-gies numériques», relève l'Orga-nisation des Nations Unies pourl'éducation, la science et la cul-ture, dans un rapport de 70pages. «Le cas de Nollywood (in-dustrie du cinéma nigérian) avecenviron 2 500 films tournéschaque année est exemplaire à

cet égard. Il a permis l'émergenced'une industrie locale de pro-duction et de diffusion avec unmodèle économique qui lui estpropre» et le «même phénomènes'observe dans d'autres Etats ducontinent où la production defilms et de programmes de télé-vision prend de l'ampleur en de-hors de cadres formalisés».Mais «contrairement à Nolly-wood, la production cinémato-graphique africaine peine à trou-ver un modèle économique quilui assure une croissance pé-renne à cause notamment de lataille et des insuffisances desmarchés nationaux» et «les re-venus générés par le secteur au-diovisuel dans la majorité desÉtats en Afrique vont au profitd'intérêts étrangers».

Industrie du cinémaL'Unesco relève qu'une «partécrasante du marché est pré-emptée par des biens et servicesaudiovisuels extérieurs à cesEtats, ce qui ne contribue ni à laconnaissance mutuelle des po-pulations, ni à la promotion de ladiversité culturelle, ni au déve-loppement économique d’uneindustrie nationale et/ou régio-nale». Ce rapport cartographie«pour la première fois» les indus-

tries du cinéma et de l'audiovi-suel à l'échelle du continent, qui«emploieraient environ 5 millionsde personnes et représente-raient 5 milliards de dollars dePIB» à travers l'Afrique. «On es-time que les secteurs du cinémaet de l'audiovisuel ont le poten-tiel de créer plus de 20 millionsd'emplois et de générer unecontribution annuelle au PIB de20 milliards de dollars enAfrique», note l'Unesco. Mais cepotentiel reste «largement inex-ploité».

DistributioncinématographiqueParmi les difficultés récurrentes,l'Unesco relève que de nom-breux aspects de l'industrie ciné-matographique et audiovisuelledemeurent «informels». Seuls«44% des pays disposent de com-missions cinématographiquesnationales et 55% seulement ontdes politiques de soutien à l'in-dustrie cinématographique».L'Afrique est de loin le «conti-nent le plus mal desservi» en ma-tière de distribution cinémato-graphique, avec seulement unécran pour 787 402 personnes.«Seuls 19 pays africains sur 54(35%) offrent un soutien finan-cier quelconque aux cinéastes, le

plus souvent sous la forme depetites subventions ou d'aides»,ajoute le rapport. En matière deliberté d'expression, les profes-sionnels du secteur d'au moins47 pays (87%) signalent des«contraintes explicites ou uneautocensure sur ce qui peutêtre montré ou abordé àl'écran».Bien qu'il n'existe pas de don-nées précises sur ce sujet,«deux tiers des pays ont estiméque le secteur perd plus de50%» du montant des recettes àcause d'un «piratage effréné»,souligne l'Unesco. Ce rapport aété lancé au siège de l'Unescomardi après-midi par sa direc-trice générale Audrey Azoulay.Plusieurs tables rondes serontorganisées avec des représen-tants de l'industrie du cinéma.De mardi à jeudi, l'Unesco ac-cueille aussi un cycle de projec-tion de films africains, une sé-lection qui mélange trois généra-tions de réalisateurs et abordeles thèmes de la condition de lafemme, des «rêves contrariés»d'une jeunesse en quête d'unavenir meilleur ou de la migra-tion clandestine et des milliersde vies emportées dans les périlsdu désert et de la Méditerranée.

Africanews et AFP

Le cinéma africain «économiquement inexploité»Selon l'Unesco

culture La NR 7180 - Jeudi 7 octobre 2021

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GÉNÉRALE DE LA PIÈCE «S NINIG IDURAR»

La générale de la pièce théâtrale«S Ninig Idurar» (Du haut desmontagnes) a été présentée aupublic mardi au théâtre régionalKateb Yacine de Tizi-Ouzou, enhommage à l'artiste DjamelBensmaïl et aux victimes desderniers incendies.Le pièce théâtrale a été adaptéeet mise en scène par OkbaouiBencheikh, d'après un texte del'écrivain irakien Fallah Chaker,et interprétée par des comédiensde l'association Itran (les étoiles)d'Illoula Oumalou.La trame de la pièce est «unhymne à l'amour comme remèdeaux maux de notre temps», asouligné Okbaoui.La pièce met en scène unefemme ayant perdu son amou-reux lors d'une guerre et, touteendeuillée, rencontre «un génieà qui elle demande de le lui ra-mener en vie. Ne pouvant accé-der à sa demande, il s'emploie àlui faire revivre ses derniers sou-venirs avec lui, avant que leurrelation ne se transforme en unamour impossible».Dans un programme communi-qué à l'occasion, 9 représenta-tions théâtrales, dont 3 pour en-fants, sont prévues courant de cemois d'octobre au niveau duThéâtre régional Kateb Yacine.

R.C.

JOURNÉE MONDIALE DE LA LANGUE ARABE

PROGRAMME DIVERSIFIÉ DU HCLA

Le Haut-Conseil de la languearabe (HCLA) organise, en dé-cembre, un programme dédié à lacélébration de la langue arabe àl'occasion de sa Journée mondialequi coïncide avec le 18 décembrede chaque année, a-t-on apprisauprès du HCLA.Pour ce faire, plusieurs colloquesinternationaux et des conférencesseront organisés au siège du HCLAà Alger, ainsi que dans nombred'universités algériennes, tellesque les universités de M'sila,d'Oum El Bouaghi, de Ghardaïa etde Mila. Dans ce cadre, seront or-ganisés trois colloques internatio-naux, à savoir le 1er à l'universitéAbdelhamid Benbadis à Mostaga-nem autour du processus et desréalisations de M'hamed SafiMosteghanemi, le 2e au siège duConseil autour du thème du bé-névolat linguistique et le 3e surl'impact des technologies TIC dansl'enseignement et l'apprentissagedes langues dans l'universitéAhmed Zabana à Relizane.Les conférences programméesaborderont le thème du «béné-volat linguistique» et d'autresthèmes, à l'instar de la languearabe et la procédure de la comp-tabilité numérique en Algérie. Arappeler que le HCLA avait orga-nisé, jeudi passé, un colloquenational sur la traduction et sonrôle dans la généralisation de lalangue arabe en Algérie, à l'occa-sion de la Journée mondiale de latraduction, qui coïncide avec le 30septembre de chaque année.

R.C.

THÉÂTRE RÉGIONAL « KATEBYACINE »

kLa liste complète des candi-dats retenus suite aux auditionsorganisés du 20 au 24 septembreen vue de l'enrichissement et lerenouvellement des effectifssymphoniques de l'Opéra d'Al-ger Boualem-Bessaih, a récem-ment été dévoilée sur la page of-ficielle de cette institution cultu-relle.Venus de différentes régions d'Al-gérie, 57 instrumentistes et 40choristes ont été retenus surplus de 120 candidats audition-nés durant quatre jours par lejury dirigé par Tarek Benouarka,répartis sur quatre institutionsartistiques: les orchestres, sym-phoniques, «A»(ancien) et «B»(nouveau), celui de variétés(nouveau), ainsi que celui du

Chœur Symphonique de l’Opérad'Alger, respectivement dirigéespar Lotfi Saidi, Sid Ahmed Fellah,Fateheddine Mehalla et ZouhirMazari.Entre autres orientations déci-dées par la direction générale, latenue de deux auditions par anpermettant une évaluationconstante des effectifs des or-chestres symphoniques et duChœur Lyrique de l’opéra, ainsique l’intégration régulière denouveaux talents en provenancede tout le territoire, à qui serontproposés de nombreuses pers-pectives de carrières artistiqueset plans d’évolutions profession-nelles. Une nouvelle organisa-tion a également été établie àl’issue de cette première session

d’audition avec un recrutementde jeunes solistes et chanteurschoristes, et la mise en placed’un programme de formationspécifique de haut niveau en vuede la préparation d’une program-mation artistique variée considé-rablement enrichie.Les effectifs constitués "sontdéjà intégrés dans l’organi-gramme de travail et de répéti-tions de l’Opéra d’Alger et sontactuellement en phase de pré-paration de répétitions, spec-tacles et concerts", peut-on éga-lement lire sur la page officiellede l’Opéra d’Alger.L’Opéra d’Alger «Boualem-Bes-saih» avait annoncé la reprisedes ateliers de formation et deperfectionnement dans douze

disciplines artistiques, assuréspar des professeurs «qualifiés etexpérimentés». Entre autres disciplines dans lesarts de la scène au programmede ces cycles de formation, ladanse, la musique, le chant, lethéâtre, les arts plastiques et lechant arabe et variétés.L'opération d'enrichissementdes effectifs symphoniques del'Opéra d'Alger, vise essentielle-ment, selon la directrice géné-rale de l’Opéra d’Alger, FatmaZohra Namous Senouci, à «offrirdes opportunités aux jeunes, dé-couvrir de nouveaux talentsdans le but d'un renouvellementdes effectifs artistiques del'Opéra d'Alger».

R.C.

La composante de ses nouveaux Ensemblessymphoniques dévoilée

Opéra d'Alger « Boualem Bessaih »

kLa production d'œuvrescinématographiques esten pleine croissance enAfrique grâce auxtechnologies numériques,mais le potentieléconomique de cetteindustrie reste «largementinexploité sur la quasi-totalité du continent»,relève mardi l'Unesco quipublie une cartographiedu continent et desrecommandations pour«organiser la croissance àvenir».

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Lors de la cérémonie organisée à lasalle des conférences du nouveaucomplexe sportif de Belgaïd (Bir El-Djir), le Premier ministre a affirméque «Mohamed Aziz Derouaz est uneéminente personnalité sportive quiapportera une contribution certaineà la réussite de cette manifestation,au vu de son parcours riche en réa-lisations et en titres comme respon-sable au sein de l’Etat ou commesportif aux niveaux national et inter-national».Benabderrahmane a souligné que savisite dans la wilaya d’Oran est uneoccasion pour évaluer l’état de pré-paration de cette importante mani-festation, renforcer les acquis réali-sés, corriger les lacunes et tracer lesprochaines étapes à même de garan-tir un succès grandiose de cette édi-tion qu’accueillera la ville d’AhmedZabana, Ahmed Wahbi, BlaouiLahouari et Abdelkader Alloula.De son côté, le commissaire des

Jeux Méditerranéens, MohamedAziz Derouaz, qui a remercié le pré-sident de la République, Abdelmad-jid Tebboune, de la confiance qu’il aplacée en lui, a indiqué que «l’orga-nisation d’une manifestation inter-nationale importante en Algérie,dont les Jeux méditerranéens, étaitun rêve qu’il a caressé depuis qu’ilétait responsable du secteur de lajeunesse et des sports, et ce, pouraffirmer et renforcer la place de l’Al-gérie sur la scène sportive interna-tionale».Il a ajouté que «la particularité deces jeux est qu’ils réunissent troiscontinents et c’est une compétitionpermettant au pays organisateur demontrer ces capacités d’organisa-tion». «Nous sommes devant ungrand défi, mais je suis optimiste

pour relever ce défi, car ces jeuxseront une preuve de la capacité del’Algérie d’accueillir des compéti-tions plus grandes. C’est égalementune étape de préparation des Jeuxolympiques et paralympiques, pré-vus à Paris en 2024», a-t-il ajouté,tout en saluant les efforts consentispar la Commission de préparationdes jeux et à sa tête Salim Ilès, etappelant toutes les parties à redou-bler d'efforts pour réussir cette édi-tion.Le nouveau commissaire de la 19e

édition des Jeux méditerranéens(JM) Oran-2022, Mohamed AzzizDerouaz, qui a consacré une vieentière au jeu à sept, est une figurede proue du sport algérien.D’abord joueur jusqu’à l’âge de 20ans, il se reconvertit en 1971 en

entraîneur, après une blessure qui amis fin à sa carrière de handballeur.Coach du GCS Alger, puis du NaditAlger, avant de prendre, en 1979, ladirection du MC Alger. C’est avec cedernier club qu’il forgera un richepalmarès composé de six titres dechampion, de trois Coupes d’Algé-rie, de trois Coupes d’Afrique desvainqueurs de coupes et une autreen coupe des clubs champions.Nommé en 1980 à la tête de la sélec-tion nationale, il décrochera cinqvictoires consécutives en champion-nat d’Afrique des nations et unemédaille d’or aux Jeux méditerra-néens de Lattaquié (Syrie) 1987. Ilcompte aussi trois participationsaux Jeux olympiques sur le banc des«Verts», et deux autres en Cham-pionnat du monde.Après une expérience d’entraîneurd’un club saoudien, Aziz Derouazmet fin à sa carrière.De retour au pays, il occupera leposte de président du Conseil supé-rieur de la jeunesse (CSJ), avantd’être nommé ministre de la Jeu-nesse et des Sports (1997-1999).Pendant cette période, il présidealors le Conseil supérieur du sporten Afrique (CSSA) de 1997 à fin 1998.En 2013, il est élu président de laFédération algérienne de handball.Au cours de sa carrière, il a reçu plu-sieurs distinctions, comme l’Ordredu mérite olympique du Comitéolympique algérien olympique algé-rien en 1989, ainsi que celui de laFédération internationale de hand-ball.

s p o r t La NR 7180 – Jeudi 7 octobre 2021

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Ligue 1 : Le calendrier de lasaison 2021-2022dévoilé jeudiLa Ligue de football pro-fessionnel procéderajeudi au tirage au sortdu calendrier du Cham-pionnat de Ligue 1 pourla saison sportive 2021-2022, a annoncé l'ins-tance dirigeante de lacompétition, mardi surson site officiel.«La LFP informe lesclubs de la Ligue 1 quele tirage au sort ducalendrier aura lieujeudi 7 octobre à 10h30au siège de la LFP», a-t-elle indiqué dans uncommuniqué.Le Championnat deLigue 1 débutera leweek-end du 22-23octobre, en présence de18 clubs, et avec aumenu 34 journées.Les clubs du RC Arbaâ etdu HB Chelghoum-Laïdsont les deux promus enLigue 1, au moment oùles équipes de l'AS AïnM'lila, l'USM Bel-Abbès,le CA Bordj Bou Arréridjet la JSM Skikda ont étéreléguées en Ligue 2amateur.Voici par ailleurs lesclubs engagés en Ligue 1professionnelle pour lasaison 2021-2022 :CR Belouizdad, ES Sétif,JS Saoura, USM Alger, JSKabylie, MC Oran, MCAlger, CS Constantine, NCMagra, OlympiqueMédéa, Paradou AC, RCRelizane, NA Husseïn-Dey, US Biskra, WA Tlem-cen, ASO Chlef, RC Arbaâ,HBC Chelghoum-Laïd.

E ND E U X M O T S

Quotidien national d’information. Edité par laSarl SEDICOM au capital social de 100 000 DA.Rédaction - Direction - Adminis-tration : Maison de la Presse. 1, rueBachir Attar, Place du 1er-Mai - Alger.Tél. : 021 67.10.44/67.10.46 Fax : 021 67.10.75.Compte bancaire : CPA 103 40008971.1 . 114, rue Hassiba-BenBouali, agence Les Halles.Membres fondateurs :Gérant, directeur de la publica-tion: Abdelwahab Djakoune. Rédacteur en chef :Radia ZerroukiDirecteur commercial :Ouahid Kouba. Composition PAO La NouvelleRépublique Impression Alger :SIMPRAL.Tirage : 2500 exemplaires 16 - PagesOran : SIO. Constantine : SIE.Diffusion centre : SEDICOM.Ouest : SPDO. Est : El Khabar. Sud :Trag diffusion Publicité : La Nou-velle République, Maison de laPresse. Tél. : 021 67.10.72. Fax : 02167.10.75. E-mail :[email protected]/E-mailpub : [email protected] -ANEP Spa : 1, avenue Pasteur,Alger. Tél. : 021 73.76.78 - 02173.71.28. Fax : 021 73.95.59 - 02173.99.19.Conception : Studio Baylaucq,Paris, France. Tél. : +331 44.90.80.40Les manuscrits, photographies outout autre document adressés à larédaction ne peuvent faire l’objetd’une quelconque réclamation.

JM-2022

La

LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE

­NR

,Le Premier ministre,ministre des Finances,Aïmene Benabderrahmane,en visite d’inspection et detravail dans la wilayad’Oran, a procédé lundi àl’installation de MohamedAziz Derouaz dans sesfonctions de commissairede la 19e édition des Jeuxméditerranéens, prévue àOran du 25 juin au 5 juillet2022.

n Mohamed Aziz Derouaz est une éminente personnalité sportive. (Photo > L.N.R.)

Le Premier ministre installe Mohamed AzizDerouaz en qualité de commissaire

,Les tournois internationaux «Open»(juniors et seniors) de badminton,prévus en Algérie durant ce moisd'octobre, ont été annulés, a annoncéla Fédération mondiale de la disci-pline (BWF) dans son calendrier decompétitions pour les deux prochainsmois de l'année 2021.La Fédération algérienne de badmin-ton (FABa) devait organiser le tournoiinternational juniors (Futures series)du 20 au 23 octobre, alors que celuides seniors était prévu du 26 au 29 dumême mois à Alger. L’Algérie devaitabriter en 2020 les deux tournois

internationaux «Open», mais ils ontété annulés par l’instance internatio-nale, au même titre que plusieurscompétitions internationales, en rai-son de la situation sanitaire liée à lapandémie de coronavirus (Covid-19).Aucune autre date n'a été fixée pourles deux événements que l'Algérie esthabituée à organiser.D'autres compétitions prévues enAfrique ont été aussi annulées, àl'image du tournoi internationald'Egypte (14-17 octobre) et celui duCameroun (11-14 novembre). Parcontre, les Championnats d'Afrique

par équipes/mixte sont toujours pro-grammés à Kampala en Ouganda du21 au 24 octobre, tout comme lesChampionnats d'Afrique individuelsprévus du 26 au 28 octobre.D'autres tournois dont l'organisationa été confiée à l'Afrique sont pourl'instant maintenus, à l'image du tour-noi de Lagos (3-6 novembre), le tour-noi international de Botswana (25-28novembre) et les deux rendez-vousinternationaux juniors et seniors enAfrique du Sud, respectivement, du 2au 5 décembre et du 6 au 8 du mêmemois. En raison du Covid-19, la Fédé-

ration mondiale de badminton aannulé une multitude de compétitionsinternationales inscrites à son calen-drier de 2019-20 et 21.Il est à rappeler que durant l'année2019, l'Algérie avait abrité lesépreuves du tournoi international«Open» juniors (Individuel garçons,double garçons, double mixte et indi-viduel filles) avec la participation de33 concurrents dont neuf filles. Tandisque celui des seniors qu'elle a aussiorganisé à Alger avait réuni 84badistes, dont 34 filles, représentant30 pays.n

Badminton

Annulation des tournois internationaux «Open» prévus en Algérie

,La direction de la jeunesse et dessports d’Oran a pris en charge lestage que le MCO effectue actuelle-ment à Chlef dans le cadre de ses pré-paratifs pour la nouvelle édition duChampionnat de Ligue 1 de football, a-t-on appris mardi de cette instance.Le premier responsable de la DJS,Yacine Siefi, a fait savoir, dans unedéclaration à l’APS, «qu’en raison desdifficultés financières auxquelles estconfronté le club phare de la capitalede l’Ouest, la DJS, comme à son habi-

tude, a consenti à l’aider pour bienpréparer la nouvelle saison en pre-nant totalement en charge son staged’intersaison», a-t-il souligné.A pied d’œuvre à Chlef depuis ven-dredi passé, les «Hamraoua» ont dis-puté jusque-là deux matches amicauxcontre le MCB Oued Sly (Ligue 2) et leWA Mostaganem (Inter-régions), sol-dés tous les deux par des défaites surle même score (2-1). Le nouvel entraî-neur de la formation d’El-Bahia, Azed-dine Aït Djoudi, a indiqué, en marge

de ce regroupement d’une dizaine dejours, que les résultats des matchesamicaux l’importaient peu, et qu’iltablait sur ce stage pour parfaire lespréparatifs des siens «afin d’aborderle nouvel exercice dans une excel-lente forme».La mission d’Aït Djoudi, qui a dirigél’US Biskra (Ligue 1) la saison passée,s’annonce néanmoins difficile vu quel’effectif oranais a connu des change-ments sensibles au cours de l’actuelleintersaison, marquée par le départ

d’une quinzaine de joueurs et l’arri-vée d’autant d'autres, estiment lesobservateurs. Par ailleurs, le DJSd’Oran a rassuré les autres clubs de laville, à l’image de l’ASM Oran qui évo-lue en Ligue 2 de football et qui est,elle aussi, confrontée à des problèmesfinanciers énormes ayant retardé lelancement de sa préparation, que soninstance a prévu également de l’aiderpour bien préparer le prochain ham-pionnat, dont le coup d’envoi est fixéau 26 octobre.n

MC Oran

Le stage de Chlef totalement pris en charge par la DJS

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Une hypothèse qui pourrait être valable,tant que le président Charaf-Eddine Amarane s'est pas encore exprimé. Mais en atten-dant, les infos sont là, dans la rue. Elles nesont pas reluisantes au contraire, elles sontportées par six membres du bureau fédé-ral de la FAF qui semblent décidés à menerbataille jusqu'à satisfaction de leurs reven-dications, celles de la communication no-tamment, sauf que, informer n'est pas com-muniquer et puis «il n’y a pas d’informationsans projet de communication». C'est l'ab-sence de cette Com qui est reprochée auprésident. Il faudrait faire vite pour éviterà ce que la situation se corse plus et fasseplus de bruit et gagner en hauteur, jusqu'agronder encore et à assourdir tout lemonde et s'installer dans la durée dans lesdiscours et les commentaires, ce seraitalors, une première ou presque dans les an-nales de l’instance du football national.Que s’est réellement passé pour qu’unconflit s’installe entre les membres du BFet le Président de la FAF. Lequel serait à l'ori-gine de ce conflit qui fragilise la relation pro-fessionnelle avec certains de ses membresdu bureau fédéral, qui n’hésitent d’ailleurspas à élever la voix pour manifester leurdésaccord quant aux décisions unilaté-rales qui se prennent dans le cadre de lagestion des affaires courantes du footballsans être consultés. Ils seraient donc sixmembres à mettre la mécanique en marchepour aller, par faute de communication,briser le mur du silence. Pour se faire en-tendre, ils boycottent la réunion du BF, cequi semble avoir surpris le président Cha-raf-Eddine.

Six membres dénoncent...Le déballage de ce qui brouille la relationne tarde pas à prendre forme et se faire sa-

voir. Un confrère écrivait à ce sujet «beau-coup de choses ont été dites sur cette sor-tie des Medane, Oumamar, Touil, Oukali,Benhamza et Bahloul. Ces 6 membres enquestion ont décidé de sortir du troupeauet mener une bataille». Le premier faux pasdu président est de mener des actions sansen informer les membres du BF, ceci d'unepart, et d'autre part, ils lui reprochentd’avoir annulé la réunion qui devait se tenirjeudi à Constantine, ensuite il y a cette fa-meuse liste des arbitres internationaux en-voyée sans avoir consulté le BF. Sauf que,dans toute cette agitation, il y a ce pro-blème de cumul de fonction qui concerneplusieurs membres du BF dont le vice-pré-sident Amar Bahloul, et qui n’a toujours pasété réglé…

Des erreurs de gestion à l’origine…L’autre faute est cette initiative prise d’unemanière unilatérale à réunir le bureau fédé-ral ce qui est, en contradiction avec le rè-glement intérieur, notamment en violation

de l’article 35. Voulant corriger son erreur,il réunit quelques membres du BF, dontMouldi Aïssaoui, Rachid Gasmi, Laghouatiet Mansouri, au moment même, deux vice-présidents Amar Bahloul et Yacine Ben-hamza, étaient reçus par le chef du cabinetdu ministère de la Jeunesse et des Sports,Khalef Abderaouf, sans la présence du mi-nistre Abderrazak Sebgag, pris par des obli-gations professionnelles à Oran où se trou-vait le Premier ministre, Aïmene Benab-derrahmane.

Le MJS calme le jeuQue se sont-ils dits lors de cette rencontreavec le chef de cabinet ? Tout, sauf ce quipourrait pas en faire une référence, notam-ment dans le style de gestion de l’instancedu football national par le président, notam-ment dit-on «sur les infractions réglemen-taires dans le processus de la convocationdes bureaux fédéraux». Le représentant du ministre de la Jeunesseet des Sports a préféré jouer l’une de ses

meilleures cartes sur ce terrain fiévreux,celle de permettre par la suite au ministrede trier, hiérarchiser, vérifier, les informa-tions qui deviennent de plus en plus abon-dantes. Un dossier autour duquel gravite debonnes et de mauvaises informations. Il aappelé les contestataires à plus de calmenotamment au moment où les équipes na-tionales préparent les qualifications tant aumondiale et qu’à l'échelle africaine. Le mes-sage à retenir au terme de la réunion estsurtout de prôner le dialogue et éviter lesdéchirements qui peuvent aller jusqu'à uneparalysie du fonctionnement de l’instance.

H. Hichem

A voirnBeIN Sports 2 : Bayern Munich - Eintracht Franc-fort à 19hnEuroSport 1  : Tennis, Masters 1000 Indian Wellsà 19h

MC Oran

Le stage de Chleftotalement pris encharge par la DJS

Ligue 1

Le calendrier de lasaison 2021-2022 dévoiléjeudi

en direct le match à suivre

sportLa NR 7180 – Jeudi 7 Octobre 2021

Equipe nationale Début du stage sansFeghouli et Bensebaïni

football

La

LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE

­NR

,Ça se gâte chez la Fédérationalgérienne de football. Lesbribes d’informations qui sefont échos un peu partoutdans le monde sportif peuventêtre à l'origine de cettesaturation de dossiers quitraînent encore, ça et là, et nongérés ?

FAF

n Le BF partagé quant au soutien de Amara. (Photo > D. R.)

Désaccord entre le président et des membres du BF…

L'équipe nationale de football a entamé lundi un stage auCentre technique national de Sidi Moussa, en présence de24 joueurs, et en l'absence du milieu de terrain Sofiane Fe-ghouli (Galatasaray/ Turquie) et du défenseur Ramy Ben-sebaïni (Borussia Monchengladbach/ Allemagne), autorisésà rejoindre Alger mercredi, en vue de la double confronta-tion face au Niger, les 8 et 12 octobre, comptant pour les 3e

et 4e journées du 2e tour (Gr. A) des éliminatoires du Mon-dial-2022 au Qatar, a appris l'APS auprès de la Fédérationalgérienne. Blessés, les deux joueurs en question devraientainsi déclarer forfait pour le premier match, prévu vendredi

au stade Mustapha-Tchaker de Blida (20h), alors que leurparticipation au second rendez-vous, prévu mardi 12 oc-tobre au stade du général Seyni-Kountché de Niamey (17h),reste incertaine.Le sélectionneur national Djamel Belmadi a dirigé lundien fin d'après-midi la première séance d'entraînement, enprésence pour la première fois du jeune attaquant du FC Lu-gano (Suisse) Mohamed Amine Amoura (21 ans), et du mi-lieu offensif du Stade de Reims (France) Ilan Kaïs Kebbal (23ans), appelés en renfort pour suppléer la défection du mi-lieu offensif de Naples (Serie A italienne de football) Adam

Ounas, blessé au muscle fémoral droit. Ounas allonge la listedes absences, puisque Belmadi doit déjà se passer desservices du défenseur Mehdi Tahrat (Al-Gharafa/ Qatar) etdu milieu offensif Rachid Ghezzal (Besiktas/ Turquie), bles-sés.A l'issue des deux premières journées de qualifications, l'Al-gérie et le Burkina Faso occupent la tête du groupe A avec4 points devant le Niger (3 pts). Djibouti ferme la marche(0 pt). Le premier à l'issue de la phase de poules se quali-fie pour le troisième et dernier tour (barrages).

L'équipe nationale A entame son stage sans Feghouli et BensebaïniLa Der