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Édition avril 2015
Un demi-tour du monde en familleConférence du 1er avril 2015 par David Falardeau, Nathalie, Maxime, Guillaume et Noémie, les Suénios
Bahamas nous sommes là! - Par Nicole - page 9
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Rédaction et administration CONAM C.P. 335, succ. Jean-Talon Montréal (Québec) H1S 2Z3 www.conam.qc.ca
Éditeur Pierre Charbonneau
Conception graphique et mise en page Marc-André Tessier [email protected]
Impression Imprimerie R. M. Hébert
Photos
Pierre Charbonneau Nicole
Collaboration
Bernard Fortin
Manon Brisson
Pierre CharbonneauNicoleThérèse Drasse Jean Léon Girard
Denise Gauthier et Jean-Louis Lévesque Source : Québec Yachting
Conseil d’administration Bernard Fortin, président Benoit Pronovost, vice-président Dominique Legault, trésorière Manon Brisson, secrétaire Pierre Charbonneau, administrateur Benoit Grand’Maison, administrateur Emery Laroche, administrateur Luc Payette, administrateur Christian Verville, administrateur
Pour toute information ou pour communiquer ou corriger vos coordonnées :
Dépôt légal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec 2010 Bibliothèque et Archives du Canada 2010 ISSN 1920-9614 (Imprimé) ISSN 1920-9622 (En ligne)
Chaque printemps, la nostalgie s’empare de moi et de mon cœur de marin en latence. Chacune des conférences proposées pendant cette période me fait rêver certes, mais est également comme de petits coups de marteau frappés sur les haubans qui n’en finissent pas de m’interpeller. Tous mes sens sont à l’affût des signes annonciateurs du printemps qui apportent l’espoir des eaux libres et enfin, très bientôt, le retour du capitaine à la barre.
Oublions donc cet hiver de records de froids nordiques et rêvons de nos préparatifs pour la prochaine saison. Enfin, le soleil sur notre peau couverte d’antisalissure, de diesel et d’époxy. Vivement le retour des vieux T-shirts délavés et jeans troués.
Avril est le mois de la préparation de notre embarcation avant sa mise à l’eau. Pour la CONAM, c’est l’avant-dernière conférence de la saison. Vous êtes sur le pont à discuter avec votre voisin de ber, alors pourquoi pas en profiter pour lui parler de la CONAM. Il est étonnant de constater que les gens ne connaissent pas ou peu la CONAM.
En plus des rabais sur les achats, nous offrons deux conférences de plus pour les nouveaux membres du printemps (promotion du Salon du bateau qui se poursuit jusqu’au mois de mai), soient les dernières conférences de la saison actuelle gratuitement avec l’abonnement pour la saison 2015-2016.
La saison prochaine s’annonce très éclectique. Nous visiterons le Japon, Taïwan, la Nouvelle-Zélande et bien entendu les Bahamas, et nous croiserons des navigateurs solitaires, des régatiers des mers, etc. Il ne reste qu’à fixer le calendrier final pour 2016.
Bernard Fortin Président [email protected]
Mot du président
SOMMAIRE• Mot du président ................................................................................................................... 2• Conférence : Un demi-tour du monde en famille .............................................................. 3• Retoursurlaconférencedemars•Aufildesnouvelles .................................................. 4• Alexandrinemonteàbord! ................................................................................................. 5• QuébecYachting–LamerRouge? ................................................................................... 6-7• Sécurité en mer ...................................................................................................................... 8• Bahamasnoussommeslà! ................................................................................................... 9• Petites annonces .................................................................................................................. 10• Partenaires corporatifs .......................................................................................................... 11-12
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En ju in 2014, la fami l le Gauthier-Falardeau revenait au bercail après un périple à voi le de plus de deux ans qui les mena jusqu’en Nouvelle-Zélande. Ce fut le rêve d’échapper à la routine du métro, boulot, devoirs, dodo qui motiva l’équipage de Nathalie, David, Maxime (13 ans), Guillaume (10 ans)
et Noémie (7 ans) à quitter emplois, amis et familles pour se lancer à la découverte de nouveaux horizons et cultures.
Commencée sans beaucoup d’expérience des voiliers habitables, cette épopée se concentrera sur l’importance de réaliser ses rêves en famille. Des années de préparation au grand départ. De Saint-Martin à Grenade sous le thème de l’adaptation à une nouvelle vie. Nous nous lançons ensuite vers une route moins empruntée : le Pacifique.
Des îles vénézuéliennes aux San Blas de Panama, des Galápagos à la Polynésie française, des îles Cook au royaume de Tonga jusqu’à la Nouvelle-Zélande. Nous soulignerons les défis, les apprentissages, les différences de culture, la communauté d’entraide sur fond de paradis.
Tout au long de notre parcours, nous avons eu la chance d’être entourés d’amis pour nous conseiller et nous guider dans les étapes à suivre. Cette conférence se veut un retour du balancier pour donner au suivant la possibilité de réaliser son rêve.
Conférence
CALENDRIER HIVER 2014-2015
Date Évènement Conférencier Titre de la conférence
Mai ― Gilles-Philippe Delorme Le Nord-Ouest des Caraïbes
Un demi-tour du monde en familleDu rêve à la réalité par : David Falardeau, Nathalie, Maxime, Guillaume et Noémie, les Suénios
LE MERCREDI 1ER AVRIL 2015
ADRESSE DES SOIRÉES
Buffet Rizz, 6630, rue Jarry Est, Montréal Métro Langelier, autobus 33 nord
HORAIRE
17 h 30 Ouverture des portes17 h 45 Début du souper et des filières19 h 00 Mot du président et annonces 19 h 30 Capsule technique20 h 00 Conférence
Accès à la conférence 16 $ (gratuit pour les membres)
Partagez vos expériences de navigation autour d’un excellent repas :
• Salade de carottes et raisins• Poitrine de poulet aux épinards• Riz et carottes au beurre• Tarte aux pacanes• Café ou thé
Prix du repas : 17 $(taxes et service inclus)
• STATIONNEMENT GRATUIT •
Prochaine soirée CONAMVeuillez prévoir de l’argent comptant pour l’accès aux soupers et aux conférences
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EspacemembresRetour sur la conférencepar Manon Brisson, administratrice CONAM
Mars 2015 Johanne Guilbault et Luc Poulin
ConstruiresonrêveLuc a d’abord abandonné pendant quelques années le projet de construction d’un voilier. Mais celui-ci se ranime avec la complicité de sa nouvelle amoureuse, Johanne… Il faut aussi dire aussi qu’une demi-coque c’est difficile à vendre! Et voilà, le ton de la conférence est donné!
Nous assisterons donc à la naissance du bateau Léane ainsi qu’à l’apprentissage de la voile et de la navigation de nos deux constructeurs.
Les trames sonores choisies et souvent lou-foques (La dame en bleue de Michel Louvain, Dreamer de Supertramp, Tous les palmiers de Beau Dommage) viennent appuyer leurs propos de manière très judicieuse. De plus, les images prises en navigation avec un bâton télescopique pour les autoportraits sont très vivantes et réussies.
Tous deux nous serviront des anecdotes savoureuses, racontées avec simplicité, réa-lisme et d’une drôlerie désarmante. Entre autres, leur première sortie qui s’avère être un voyage de 3 semaines, sur Léane sans mât, pour faire le canal Rideau. Ce fut un exercice de taille pour des gens n’ayant jamais navigué… Et ils appellent cela de la « plaisance » s’exclament-ils!
Ce couple très décontracté nous a même ensei-gné comment arriver à s’échouer à l’aide des cartes et des instruments en prenant de mau-vaises décisions « éclairées ».
Deux bons communicateurs, sympathiques, inspi rants et enjoués qui sont devenus nos amis, pour un soir et nous ont conviés à leur tab le pour nous raconter leurs belles réalisations.
Au fil des nouvellesPierre Charbonneau, rédacteur en chef
Le Radeau-Teur tire à sa fin!Le grand privilège de l’éditeur de votre revue est de participer au « brain storming » ou remue-méninge de votre conseil d’administration. Notre président et ses administrateurs rendent chaque rencontre intéressante par leurs analyses et par leurs réflexions. Ce mois-ci, encore une fois, le Radeau-Teur a pris une grande part de la discussion. Notre recherche d’une relève pour votre serviteur n’a rien donné sinon que nous pourrions après mon départ réaliser (peut-être) les éditions de mai, de septembre et de octobre, mais en surchargeant notre secré-taire. Notre équipe réalise que d’éditer une revue de qualité demanderait plus de bénévoles, ce qui semble irréaliste. Notre conclusion est de rechercher à atteindre les principaux objec-tifs du Radeau-Teur, en utilisant notre site Web, notre page
Facebook et la messagerie aux membres et amis. Ces principaux objectifs sont :
la communication des conférences; le retour sur ces conférences; quelques nouvelles et des articles originaux; les petites annonces ainsi que la publicité de nos partenaires corporatifs.
Le défi est que tous nos membres collaborent en consultant le site Web et la page Facebook régulièrement, ainsi qu’en prenant leurs messages par lesquels nous pourrons leur faire parvenir des documents ou des alertes en rapport avec nos conférences. Malgré quelques erreurs dans mes chiffres le mois dernier, pour 7000 $, nous avons les moyens de poursuivre l’édition, mais c’est réellement notre manque de ressource humaine à ce dossier du Radeau-Teur qui nous oblige comme CA à rechercher des moyens de communications plus faciles et rapides à créer et à gérer dans l’avenir. Il est donc impératif pour chacun de la CONAM de se créer un compte Facebook le plus rapidement possible.
Personnellement, je dois quitter tel qu’annoncé le mois dernier; j’essaierai malgré tout de contribuer à faire la transition vers le Web et Facebook!
Florence Arthaud 1957-2015La petite f iancée de l ’Atlantique n’est plus! Une tr iste nouvelle pour les amoureux de la mer que nous sommes! L isez dans l ’esca le Nautique un excellent résumé de sa contribution au monde de la voile (http://www.escalenautique.qc.ca/infolettre.php?id=171).
Céline Blais Merci!La CONAM, le Radeau-Teur plus particulièrement, dépend de ses auteurs, de son éditeur, d’un graphiste, des administrateurs, mais beaucoup sur le travail d’une bénévole silencieuse que je presse à tous les mois, souvent à la dernière minute un soir de fin de semaine, de faire la correction de nos textes souvent pleins de fautes parce qu’on rédige trop vite, et qu’on ne se relie pas! Céline fait de la peinture et beaucoup d’autres choses, et maintenant, est venu le jour de la retraite pour elle aussi. En votre nom à tous, je lui témoigne notre reconnaissance et lui dis un gros merci.
Construire son rêveJ’ai adoré le récit de Luc Poulin; le soir même de cette conférence, sur Youtube, j’ai tapé « Luc Poulin » et surprise, j’ai obtenu un grand nombre de clips vidéo qui sont venus compléter mon plaisir et ma curiosité. Pour le plaisir partagé, faites de même!
J’espère vous revoir en mai!
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LanavigationdenuitoulesupplicedusommeilPar Alexandrine de Sanspied
― Pleurs de bébé la nuitPas déjà! On vient de se coucher…― Ulysse, le p'tit Télémaque pleure.Ulysse dort du sommeil du guerrier.― Je suis si fatiguée. Nous n'aurons pas d'autres enfants. Les nuits sont trop difficiles.Trois fois Pénélope se fit cette promesse. Trois beaux enfants. Mais combien de nuits à s'arracher du sommeil.― Dring. Dring.― Alexandrine, on a besoin de vous à l'hôpital.
Quatre heures du matin. Sur appel. Mauvaise habitude : plutôt que de dormir, je passe les nuits de garde à attendre le téléphone. Épuisée, je serai presque soulagée quand l'hôpital fermera.
Boum, boum, boum! Bruits de musique. Ha non! pas encore! C'est l'été et nos voisins de cour adorent veiller et nous faire écouter leur musique.
3 h 30. Paroles susurrées à l'oreille. Pas ce que vous pensez.
― Chérie, c'est l'heure de notre quart. Déjà?
Bien entendu, pas de douche pour aider à se réveiller.
Mais qu'est-ce que je fais ici?
« C'est Zeus qui m'a ordonné de venir ici, contre ma volonté. Qui, de son gré, parcourrait un si grand espace d'eau salée, plus étendu qu'on ne saurait dire? » (L'Odyssée/chant V)
Ainsi parlait le messager de Zeus à la nymphe Calypso.
Je ne suis pas Calypso, peu s’en faut… et Zeus ne m’a pas parlé cette nuit-là, mais cette phrase siffle dans ma tête… « qui de son gré, qui de son gré ? » Ma première navigation de nuit fut aussi ma première traversée. Les deux vont de pair.
Pour moi c'est évident; on ne navigue pas de nuit sans y être obligé. Depuis que je suis dans ce monde (merveilleux/éprou-vant… à votre choix) de la navigation, je n'en suis pas à une erreur près. Alors ma prémisse est fausse. Certains naviguent de nuit juste comme ça, sans y être obligés.
C'était la première traversée de l'Anse-à-Beaux-fils vers les Îles-de-la-Madeleine. Nous étions deux équipes de trois. Nous ne pouvions pas faire trois équipes de deux puisque je ne comp-tais pas, étant donné que j'étais considérée comme un membre inutile, titre qui m'allait comme un gant malgré que j'aie essayé de l'enlever à quelques reprises. Donc, des quarts aux quatre heures, comme les boires ou presque; je vous le dis, il y a beaucoup plus de similitudes que vous ne pensez, les deux nous privent de sommeil.
Minuit : notre premier vrai quart de nuit : « Ulysse », chef de quart, « vaillant coéquipier » et « membre inutile ». Vaillant coéquipier se penche régulièrement au-dessus des filières quelques instants pour ensuite reprendre sa position couchée sur la banquette. Les premières fois, je me demandais ce qu'il pouvait bien chercher ainsi par-dessus bord. Quant à Ulysse, vert, il est assis l'air de
se concentrer sur son intérieur et ce n'était pas de l'introspection. Pas le choix, « membre inutile », les deux mains soudées à la roue et les deux yeux rivés au compas.
― C'est quoi ta route?
Le capitaine qui semble dormir dans le carré pose cette question à intervalles réguliers. Mais, à part la crainte que tout le monde vire au vert et m'abandonne seule dans cette nuit noire, je me porte très bien. J'aime l'air de la nuit, j'aime le silence de la nuit, j’aime la noirceur de la nuit quand je sais qu'il n'y pas de danger. N'empêche que je me questionne : malades comme ça et ils aiment naviguer? Maso un peu, non?
J'ai eu la chance de choisir mes quarts. Entre deux maux, il faut choisir le moindre. Vingt heures à minuit et quatre heures à huit heures. La chance c'était de pouvoir dormir entre minuit et quatre heures qui normalement font partie de la nuit. Sauf que. Oui, il y a encore un mais. Pouvoir, veut dire avoir la possibilité de... bien sûr. Je ne sais pas comment étaient constitués les autres. C'est au-dessus de mon entendement. Ce que je sais par contre, c'est que « membre inutile » à minuit et demi ne dormait pas, ni à une heure, vers 2 heures je commençais à sommeiller. En début de croisière, à 3 heures et demie, j'étais réveillée au cas où... je ne me réveillerais pas (!) et pour commencer à mettre mes verres de contact. SVP retenez votre question : pourquoi avais-je besoin de voir pour ce que j'en faisais? Appréciez plutôt l'exploit de mettre des lentilles cornéennes sur un voilier qui fait route dans le golfe, à trois heures et demie. Une nuit j'ai flanché et j'ai mis mes lunettes. Une photo me le rappelle cruellement. À retirer du marché comme le bikini.
Quatre heures à huit heures. Quel beau quart! Quand on a réussi à passer par dessus la fatigue, bien entendu. Le plaisir, la joie de voir le jour se lever. Vivre cette ambiance particulière, sentir l'odeur du matin, faire un concours de temps de brossage de dents avec E.T. et voir poindre le soleil. Remarquez que quand « membre inutile » est mélangé, un lever et un coucher de soleil se ressemblent beaucoup. C'est juste pas à la même place sur l'horizon. Le plus gros avantage de ce quart est que c'est le nôtre qui fait les approches. J'avoue que j’ai surtout connu cette belle expression dans les bars parce que les gars ne savent pas les faire pour finir par apprendre que les hommes de bateau eux savent faire les approches, mais face à un quai!!!!! Enfin. L'important c’est qu'on arrive quelque part.
La navigation de nuit représente pour moi un dilemme. Les aurores boréales, la mer qui scintille par le mouvement des planctons, même les aurores tout simplement ; la satisfaction, la fierté d'être passé à travers son quart. Mais la fatigue qui nous colle à la peau, les arrivées au petit matin, Pénélope et Ulysse qui ne se supportent plus. Et la question : à quoi ça sert d'arriver là si on a plus l’énergie de voir cet endroit, de rencontrer les gens? Bien évidemment impossible de faire des traversées de plus de 20 heures sans naviguer de nuit. La solution? Quelle est-elle? Dans l'équipement? Prendre le temps de récupérer en accostant avant de partir à la découverte? Alors, c'est le rythme qu'il faut adapter à notre manière de naviguer et à nos capa-cités? Et encore, faut-il que le rythme soit le même pour les deux membres du couple. Je vous parle justement le mois prochain du Triangle amoureux : un couple et un bateau.
Alexandrinemonteàbord
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Pourquoi donc cette appellation « mer Rouge »? Bleue pour l’eau, jaune pour le sable qui l’entoure, verte pour ses algues… mais Rouge? Personne ne sait vraiment. C’est peut-être à cause d’un grand personnage dont le nom ressemblait à Rouge! Mais pourquoi
pas plutôt à cause des nombreuses victimes qu’elle a faites et qui y ont versé leur sang? Toujours est-il que tout le monde la connaît. À peu près n’importe qui peut en quelques secondes la retracer sur une carte alors qu’il faut vraiment chercher la Caspienne, la Noire ou la mer d’Oman, par exemple. Et pour cause, car elle a beaucoup d’histoire et les pays qui la bordent la ramènent toujours à la mémoire du monde d’année en année. Quand ce n’est pas l’Égypte ou l’Arabie saoudite qui font parler d’eux, c’est l’Érythrée ou le Soudan qui reviennent en surface : conflits frontaliers, pétrole, famine…
La navigation de plaisance sur la mer Rouge mérite bien qu’on parle d’elle aussi. Sa mauvaise réputation de mer difficile n’est pas surfaite. Des tourdumondistes, même certains qui ont fait au moins un des trois caps du quarantième parallèle, nous ont avoué n’avoir jamais rencontré autant de difficultés que lorsqu’ils ont descendu et surtout remonté la mer Rouge. Nous la descendons.
C’était le party à Endeavour Harbor. Il n’a en fait de port que le nom, car ce n’est qu’un beau grand mouillage protégé, bordé d’une grande plage sablonneuse totalement déserte. Tout le monde est sur la berge et on fête sans restriction notre passage terminé du golfe de Suez. Si bien que le trop joyeux capitaine d’Alero y laissera son bel appareil photo Canon qui n’aura su souffrir un bain d’eau salée… et y perdra, c’est le plus pénible, 350 photos.
Les instructions et recommandations pour la prochaine courte étape sont données par Lo, le leader du rallye Vasco de Gama. Chacun des bateaux part quand bon lui semble. Pour nous, nous avons décidé de faire cette première partie avec l’équipage français du Maïlys, pour la langue et les affinités. Ils sont quatre à bord du catamaran de 36 pieds. Dès le premier jour, nous nous arrêtons au récif de Chab El Erg. Magnifique! Si tous les récifs à venir sont comme celui-ci, se dit-on, le paradis de la plongée est devant nous. La plus intéressante partie d’un récif est le plus souvent le tombant, c’est-à-dire le côté extérieur qui tombe dru à des dizaines et même des centaines de mètres. Le tombant est la face du récif qui est abondamment nourrie par les courants et les vagues formées par les vents. Coraux et poissons s’y plaisent et y sont multiples. Adorable première plongée.
Il est temps de retourner à nos bateaux et nous montons à bord du dinghy, car il nous a fallu faire un mille et demi à l’intérieur du récif pour nous rendre jusqu’ici. Mais voilà que le hors-bord fait des siennes. Il part, il arrête, il repart, il…. Et nous ramons. Nous sommes cinq à bord et nous faisons face au vent. Pénible exercice qui nous demandera 90 minutes pour regagner nos bateaux. La soupe chaude était bonne!
Tout s’annonce bien. Le vent est exceptionnellement modéré et nécessairement avec nous en cette période de l’année, dans la partie nord de cette mer étroite, tout en longueur de plus de 1000 milles. Quelques autres mouillages, quelques autres plongées et nous voilà arrivés à la toute nouvelle marina de Hurgada. Wow! Si on s’attendait à ça! Située en plein
centre-ville, entourée d’édifices commerciaux et à logements tout neufs, peints de différentes couleurs pastel, la marina presque vide offre au moins 150 places. Deux amarres sur le quai, une autre grande amarre sur une bouée flottante retenue par le fond par un immense bloc de béton, on place notre passerelle et voilà, nous sommes installés pour une dizaine de jours. Mais on a oublié de construire un bloc sanitaire. Une seule douche pour femmes et une autre pour hommes, sans éclairage et déjà toutes crottées. On sort de la marina et on tombe dans un autre monde. Tout est sale, tout traîne, tout semble en chantier. Dès qu’on quitte la rue principale éclairée à la Las Vegas, on marche sur la terre et dans le sable. Ils ne voient pas ça?
Hurgada est une ville essentiellement touristique. D’année en année, des Russes en vacances se font plus nombreux, au grand dam des commerçants. Les Russes, déplorent-ils, n’achètent pas et mangent dans leur chambre. En plus, ils ne visitent pas… Nous ne sommes pas Russes et nous partons trois jours pour Louxor. On anticipe notre visite, car c’est pour nous un retour. Nous y sommes venus il y a maintenant 30 ans. Choc! Comme tout a changé… et pas pour le mieux. Le Nil, au bord duquel nous descendions jadis sur le sable pour prendre une felouque qui nous faisait traverser le fleuve et nous donnait accès à la Vallée des Rois, ce Nil chargé d’histoire est maintenant bordé de grands quais de ciment auxquels sont amarrés une trentaine de navires de croisière qui cachent la vue de l’autre rive. Ce n’est vraiment plus pareil… Heureusement, les majestueuses felouques font quand même toujours partie du décor et on n’a pas encore eu l’idée saugrenue de peindre les ruines du temple d’Hatchetsup et les tombeaux des rois de couleurs fluo. Même que les jeux de lumières ajoutés leur donnent plus de majesté et de mystère. On fera un tour de quelques heures sur le Nil. Incroyable! Comme ces embarcations millénaires à une voile peuvent se déplacer aisément avec très peu de vent!
Retour à Hurgada. C’est l’anniversaire de Denise. Surprise! Rassemblement sur le quai pour lui chanter le traditionnel Happy Birthday. Nous entrons un peu plus tard dans un resto où, autre surprise pour la fêtée, tout le monde est déjà rassemblé et où, sur le mur, tout à la chandelle, on peut lire un gros « Denise ». On profite d’Hurgada pour se trouver un nouvel appareil photo.
Et vient le temps de repartir, exception faite du Sybaris et du Lady Copelia, qui avaient planifié rester dans la région pour quelques mois. Deux journées de navigation pas très facile avec arrêts dans des endroits aux noms de Marsa Abu Makhadik, Avi a Sal Achin pour de courtes plongées. Les deux jours suivants ressemblent aux précédents : trop forts vents qui nous permettent parfois de surfer sur les crêtes blanches. C’est le type de vent auquel il fallait s’attendre. On s’y était mentalement préparés, mais ça demeure quand même énervant. Il est capital, malgré l’aide précieuse du GPS, de naviguer à l’œil (eyeball), car les données cartographiques ne sont pas nécessairement exactes. Une légère erreur d’entrée dans l’appareil (remplacement d’un 6 par un 0) aurait pu nous mener à la catastrophe.
Les jours se suivent et se ressemblent. On commence à remettre notre projet en question. On s’est toujours dit que dans toute la mesure du possible, on naviguerait pour le plaisir dans le but de découvrir. On découvre, oui, mais on n’a pas trop de plaisir à naviguer : les vents sont souvent violents, les coraux sont continuellement à surveiller et il faut parcourir de relatives grandes distances, et ce, rapidement (450 milles en 14 jours), les journées de navigation étant courtes à cause des mouillages qu’on doit faire tous les jours avant 15 h ou 16 h pour avoir une bonne visibilité des coraux. On en parle avec Lo, qui nous rassure en nous démontrant que les « routes » à venir sont beaucoup plus dégagées de coraux et que les abris sont relativement faciles à trouver. On décide de faire encore un bout. Et
LaretraiteàvoilePar Denise Gauthier et Jean-Louis Lévesque
Source : MagazineQuébec Yachting, Vol. 32, No 5, Été 2009, pages 34 à 37
LamerRouge?
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si on reste avec la même incertitude, on demeurera en mer Rouge pour l’hiver, sans descendre plus au sud et on reprendra le canal de Suez au printemps. On pourra toujours aller visiter l’Inde en avion. On se rendra compte un peu plus tard qu’on n’était pas seuls à remettre cette aventure en cause, d’autres équipages étant passés par les mêmes tourments.
Comme pour nous persuader de continuer, le vent s’est fait tout doux pendant quatre jours. Navigation agréable qui nous mènera à Quésir. Pendant des siècles, Quésir fut le principal port égyptien de la mer Rouge. L’ouverture du canal de Suez en 1861 l’a fait péricliter rapidement. La ville demeure typiquement égyptienne. Un militaire nous approche. « Nom du bateau? » Alero est écrit tout gros à un mètre de son nez. En fait, il voulait « something to drink », ce qui est commun en ce beau pays.
En route pour Port Ghalib, on se fait aborder par les autorités. Un rafiot de métal pourri veut nous accoster sur bâbord. Branle-bas de combat avec défenses en main. Le jeune pilote n’a vraiment pas l’expérience nécessaire. Il accroche la bouée de sauvetage tout à l’arrière. On gueule. C’est efficace. Il s’attache finalement à un mètre derrière Alero. « Papiers. Passeport de madame ». Denise est tout insultée. Pourquoi le passeport de madame seulement? « Parce que le nom de monsieur est déjà inscrit sur l’autre papier! » – « Ah bon! »
On prend notre premier poisson depuis les Bermudes : un barracuda de 82 centimètres. C’est la fête. Ce soir, on le dégustera avec trois autres équipages. Si on calcule le coût de cette prise par rapport au nombre de leurres perdus, ça fait quand même cher le kilo.
On entre à Port Ghalib où on passera deux semaines à quai. Port Ghalib est un immense projet de pétrodollars. On y construit hôtels, centre de congrès et ville à partir de rien. Ça promet d’être beau. La marina longe un de ces hôtels et nous y sommes tous à quai, étant les seuls clients pour les 14 prochains jours. Ce sera Noël et le Jour de l’An sur terre.
PLONGÉE EN MER ROUGELe tourisme égyptien exploite de plus en plus le sport de la plongée en mer Rouge. De grands et luxueux hôtels poussent un peu partout le long de la côte avec toute l’organisation possible pour des plongées quotidiennes : personnel professionnel pour les cours, équipements
récents, bateaux pouvant accueillir de 30 à 40 plongeurs, etc. Chaque bateau organise une ou deux plongées par sortie en mer. Les clients y viennent généralement pour un séjour d’une semaine.
LES DINGHIES Le dinghy, le canot pneumatique, le youyou et l’annexe gonflable sont toutes des embarcations pour effectuer de courtes distances, notamment pour se rendre à terre. Ils sont aussi des moyens de transport indispensables pour toute navigation au long cours.
Une annexe peut avoir la vie dure. Elle rencontre de nombreux obstacles : montées en ciment, coraux, quais truffés de coquillages coupants, de clous et autres morceaux de métal, fond de plage de roches effilées. Elle subit les marées et se coince parfois sous un quai ou demeure suspendue dans le vide à cause d’une marée mal calculée. Il faut donc la choisir en fonction de ses besoins… ou de ses croyances.
Il y a les modèles soufflés, les semi-rigides et les rigides. La majorité des bateaux rencontrés ont choisi le premier ou le deuxième. L’espace sur le pont peut être un facteur déterminant. Car en long cours, on ne laisse pas nécessairement le dinghy suspendu sur son davier. Une grosse vague pourrait le remplir et l’arracher.
Le dinghy gonflable a de grands avantages : il est très stable, il a une prodigieuse capacité de charge, il est relativement léger et son prix est abordable. De plus, à condition de ne pas y laisser le moteur, il offre peu de résistance lorsque tiré derrière le voilier.
Les contres : il prend de la place sur le pont, sauf si on le dégonfle, bien sûr; il se déplace lentement à la rame et s’il n’a pas déjà une bonne quille, il demeure difficile à diriger à vitesse lente; il résiste moins facilement aux coquillages coupants des quais, aux clous ou à toute pièce de fer rouillée et aux fonds de roches. De plus, à moins d’être fabriqué en hypalon, il subit les affres des rayons solaires.
Les youyous rigides ont les qualités inverses : ils résistent aux éraflures, percent difficilement et ne sont pas à souffler régulièrement. Leur design facilite généralement le déplacement sur l’eau. Ils sont moins volumineux. Cependant, ils demeurent instables, sont rarement insubmersibles et ont une faible capacité de charge.
Finalement, le meilleur compromis ne serait-il pas un semi-rigide? Deux bons boudins qui retiennent un plancher de fibre de verre ou mieux, d’aluminium…
Quel que soit votre choix, avant de partir, gréez votre petite embarcation d’un bon filin d’acier (quatre mètres suffisent) afin de le cadenasser au besoin. Nous avons tellement vu de dinghys se faire voler aux Antilles, en Espagne et en Égypte…
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SÉMINAIRES PRATIQUESRADIOAMATEURS 2015
COÛTLe coût de chacun des séminaires est de 95 $ pour les participants et les ex-participants de la CONAM et du Réseau du Capitaine ainsi que
pour les membres de la CONAM.
De 9 h à 16 hEndroit : 1910 boul. Édouard, St-Hubert (Québec)
(Local des Scouts)
INSTALLATION ET FABRICATION D’ANTENNES
Date : Le DIMANCHE 26 avril 2015WINLINK
Date : Le DIMANCHE 19 avril 2015
Sécurité en merPar Jean-Léon Girard - Géographe, tourdumondiste et auteur du guide « En suivant le Saint-Laurent »
L’article de Pierre, notre rédacteur, « Récupération d’un homme à la mer » publié dans l’édition de février 2015 du Radeau-teur est précis et bien documenté. Pierre écrit au début de son article
que la première étape de la sécurité à bord est de ne pas tomber en mer. Pour compléter cet article, j’expliquerai les mesures que nous avons utilisées à bord du Monte-Cristo pour assurer notre sécurité.
Les pratiques de récupération d’un homme à la mer ont été rares alors que les mesures de sécurité ont été une préoccupation quotidienne.
Le film « Le Solitaire » nous montre le capitaine sur la proue de son voilier se faisant arroser par des embruns, c’est du cinéma. Des marins de la « Barcelona race » nous disaient que les visites à l’avant du bateau sont rares et seulement lorsque c’est nécessaire.
Notre organisation de sécurité sur le Monte_Cristo :
FILET AUTOUR DU BATEAU : Le filet permet de garder à bord l’équipement, les voiles, le tangon… Il assure la sécurité des enfants et aussi des équipiers lors de manœuvres par gros temps.
LIGNES DE VIE :Les lignes de vie sont idéalement des courroies d’un pouce de largeur résistantes au soleil, installées de chaque côté du voilier et attachées solidement à l’avant et à l’arrière du bateau. La lon-gueur de la ligne de vie avec la courroie du harnais ne doit pas dépasser le tableau arrière de plus d’un mètre pour remonter à bord facilement lors d’une chute en mer. La ligne de vie au vent est réservée au capitaine ou à l’équipier qui fait les manœuvres et la ligne sous le vent aux autres équipiers. Le capitaine doit avoir sa ligne de vie libre de tout obstacle pour faciliter les manœuvres d’urgence.
UTILISATION DU HARNAIS DE SÉCURITÉ :Les modèles de harnais de sécurité sont nombreux et la plupart du temps sécuritaires. Les harnais avec bouées de sauvetage sont d’excellents choix. La courroie qui relie le harnais à la ligne de vie doit toujours y être attachée.
Lorsqu’un équipier entre dans le voilier, il s’engage dans la descente et détache la courroie de son harnais. Pour une sortie du bateau, il rattache la courroie à son harnais et sort. Le harnais doit être toujours porté en mer. Les voiliers océaniques sont la majeure partie du temps sous pilote automatique et il peut parcourir une longue distance avant qu’on s’aperçoive qu’un équipier est disparu.
URINOIR :Un urinoir est essentiel pour éviter de tomber à l’eau et pour ne pas remplir le réservoir septique. Un ami médecin qui s’est intéressé aux marins retrouvés en mer nous disait que beaucoup d’entre eux avaient la fermeture de leur pantalon ouverte.
En conclusion, la navigation au large doit avoir toute notre atten-tion. Il faut établir un plan de navigation en tenant compte des conditions météo. La météo pour les océans est fiable et peut être prévue d’avance. La radio amateur ou le téléphone satellite vous permettent de recevoir les prévisions météo pour 5 ou 7 jours.
Nous avons eu un coup de vent au milieu du Pacifique qui a été prévu 3 jours d’avance. Cette prévision nous a permis de réduire les voiles, préparer de la nourriture et de vérifier l’équipement du bateau.
Nycole [email protected]
450-646-1309
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10 décembreVoici un bref aperçu des Bahamas.
Avec plus de 700 îles qui s'égrènent des côtes de la Floride au large d’Haïti, les Bahamas offrent sans doute l’un des plus beaux domaines balnéaires au monde. Vrai paradis pour les amateurs de plongée, de pêche, de plaisance ou pour les inconditionnels de farniente. Nous y resterons pour les 3 prochains mois.
Les Bahamas, des dégradés de bleus qui se déclinent à l’infini, des plages splendides et solitaires ourlées de récifs coralliens et de tombants vertigineux, une nature exubérante et préservée, les Bahamas forment un archipel de 260 000 Km2.
Les Bahamas ont deux visages, l'un animé et touristique sur les îles de New Providence et Grand Bahama Island, l'autre para-disiaque et confidentiel sur les Out Islands. Toutes différentes, les Out Islands proposent quant à elles un univers totalement dépaysant. On peut fouler des plages vierges au sable blond, blanc ou rose. La magie se prolonge sous l'eau, avec une diver-sité de plongées uniques au monde.
Les Bahamas ont les eaux les plus limpides du globe. La visi-bilité va au-delà de 61 mètres. Les nuances les plus subtiles de bleu et de vert se sont fixées aux Bahamas pour colorer les eaux cristallines de l'Atlantique. L'océan déploie le turquoise, l'opaline, l'émeraude, le jade. Parfois, les eaux sont si peu profondes (20 cm) qu'on semble marcher à fleur de sable sur la palette d'un peintre, d'île en île.
15 décembreNous sommes maintenant rendus à Rose Island, à quelques milles de Nassau. Pour s'y rendre, nous avons navigué sur le grand Banc des Bahamas. Les eaux des bancs des Bahamas sont très peu profondes, 10 à 25 pieds d'eau, puis finalement, nous avons navigué dans the Tongue of the Ocean, une profonde fosse océanique dans les Bahamas séparant les îles d'Andros et de New Providence. Il s'agit d'une tranchée en forme de U d'environ 32 km de large et 150 km de long, d'une profondeur
qui varie progressivement de 3600 pieds au sud à 6600 pieds au nord. Tout un contraste avec les eaux du Banc des Bahamas. La première nuit, nous avons couché sur le banc, il y avait de l'eau, de l'eau, rien que de l'eau et 6 bateaux.
Photos ci-jointes : la route que nous avons effectuée de Bimini à New Providence. Première journée, nous avons navigué sur le grand Banc des Bahamas jusqu'à Russell Light, 56 milles nautiques effectués dans des profondeurs de 10 à 16 pieds. Le lendemain, de Russell Light à Frazer's Hog Cay dans les Berry, une partie a été effectuée sur le grand Banc et l'autre dans the Tongue of the Ocean puis la dernière journée, nous avons navi-gué presque uniquement dans the Tongue of the Ocean. Les vents pour la dernière partie du voyage étaient plus forts que prévus, résul ta t , des vagues de 5 à 7 pieds de hauteur.
Bahamasnoussommeslà! Par Nicole avec la collaboration de Pierre Charbonneau
Photos :Chic Store, pas très chic finalement, plage de Bimini et la station d'essence.
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À VENDRE (VOILIER) Bénéteau 323, 2004. Imm.au Canada (tx payées), Beneteau USA. Tir eau: 4.9’, Tir air: 49’ Mât un étage de barre de flèches, 1 gén sur enr. Profurl UV, 1 GV (Mât enr). Hâle-bas rigide. 4 Winchs self. Yanmar 2GM 18hp. Hélice 2 pales. 110V/12V. Charg Xantrex 20 A. 2 batt marines (2013), Isolateur. Cable d’alim 110V 50 pieds. Compas magn sur piédestal barre pivotante. ST-40 (anémo, profond, loch). Radar JRC 2KW au mât, GPS Horizon (cartes incl). VHF/AIS interfacé avec GPS (2012). Pilote hydro ST 600. Coupe Orin (2012). Guindeau élect. Grande table dans le carré, table à carte, 2 cab. fermées, salle de bain compl. douche. Douche ext. et plus, voir sur le site Web. Ber. Équipements de séc complets; pompe de calle élect et man. prix: 92 900$ Contre Coeur, QC Dominique Martinet 450-446-6103 [email protected]
CATALINA CAPRI 26 / 1991 Largeur 9’10 longueur 26’2, tirant d’eau 3’5, quille à aillette. Mât 1 étage de barre flèches, 1 GV lattée 2 prises de ris(2012) Génois 135% sur enr. Lazy Jack (2012). Moteur diesel Universal M2-12. Hélices 2 pâles, chargeur Pro Mariner 12, Shaft et cutlass bearing neufs (2013). Profondimètre et vitesse St-40, Pilote auto, VHF ICOM 304 (2011) radio AM/FM/CD, Rideaux (2012) coussin de cockpit (2012) chambre de bain, poêle à alcool, glacière, peut coucher 5 personnes. Dodger, Bimini avec Full Enclosure (2012) Davier et Delta 16 lbs . Ber. Yatch Club Iles Perrot prix : 22 000 .00 $ Sonia Blais [email protected] rés : 450-431-6503 bur :450-438-3860
Jeanneau sunrise 34 pi 1986, tirant d'air 51 pi, tirant d'eau 4,10 pi, largeur 11,8, moteur Yanmar 30 hp neuf (125 heures), 4 batteries, autopilote neuf st-6000, gps , 2 radio vhf, bbq stainless, grand voile 2007 peu servi, génois 135 % 2007, foc+foc tempête, spi asymétrique 2004, tout équipé n'a pas navigué depuis 2012, depuis travaux en cours, pont refait, 5 varangues refaites,14 000,00 $ facture à l'appui, et plus, voir sur le site Web, ber 6 pattes ajustables. Survey juillet 2012 : 33 700,00 $ avant travaux Benoit 450-660-14142011 Bénéteau Océanis 40 (Tx non-payées) bau: 13' cockpit à 2 barres à roue, 2 cabines dont 1 lit grandeur Queen. Grand carré, possibilité de couchette double en abaissant la table. 1 x YANMAR 54 CV 312 h. tir eau 5'4, CARB : 200L, Diesel EAU DOUCE : 360L. Cuisine compl, frigo debout et congélateur séparé. Poêle et four au gaz. Micro-ondes. Eau chaude. Salle de bain (toilette élec, douche séparée) GV et génois 150 % sur enrouleur, guindeau électrique, 1 winch élec Solide bossoir 3 panneaux solaires (total 405 watts), MMPT, chauff ESPAR, full enclosure, douche ext. Ce bateau n’a jamais navigué en eaux salées. Un seul propriétaire. Excellent état. Visible à la marina Plattsburgh Boat Basin, Lac Champlain New York. Nom du bateau : Barracuda IV 205 000,00 $ Pierre Malo 514-912-0947 [email protected] Bénéteau First 28,5 1988, Volvo 18 HP Penta Diezel (voilier Canadien) avec échangeur de chaleur, 2 batteries, cuisinière 2 ronds avec four sur cardan, bimini, dodger avec panneaux latéraux 2011, table de cockpit pour 5 personnes, Guindeau électrique, 2 ancres, lazy bag 2013, génois sur enrouleur, G.V. 2 prises de ris, foc tempête, Plateforme de nage avec échelle de baignade, barre à roue, Quille à ailettes, Survey juin 2013. 29 500,00 $ Jocelyne Delisle 450-465-7212 [email protected] Voilier d'aluminium en construction, malheureu-sement, nous devons le vendre rapidement, à un prix bien inférieur au prix coûtant compte tenu de tout le matériel inclus dans la vente. Le Jurançon à été dessiné par Philippe Harle (France) et construit au Québec. C'est un voilier confortable de 10 m, bien équilibré, prévu pour 4 personnes Il reste à terminer les aménagements et l'accastillage. Les aménagements intérieurs ne sont pas commencés mais les plans de l’architecte sont très précis. Beaucoup d’équipement pas installé d’inclus. 31 000 $ (négociable) Françoise et Gilles Bisson (450) 622 2641 [email protected]énéteau 46, 2008 – NYCTEA, Un seul propriétaire, entretenu professionnellement. Prêt pour une navigation hauturière et a complété 2 passages importants avec l’ARC. Après avoir passé 18 mois en Méditerranée, Nyctea revient en Martinique, les Caraïbes pour décembre 2014. Juste à temps pour célébrer les Fêtes au chaud. Ce navire est en condition «Clé en main» et peut être livré à son nouveau propriétaire dans les Caraïbes ou au Québec pour le printemps 2015. 280 000 $ Pour plus de renseignements sur ses nombreux équipements : Beneteau46.blogspot.com
Voilier Bénéteau Océanis 390 1987, très propre in bound avec livre bleu, 2 cac, 2 sdb, tirant d'eau 4'6'' quille à ailette, moteur Volvo 2003 turbo diesel 48 hp, 2 panneaux solaires, une éolienne 3 palmes, 6 batteries AGM au gel groupe 31, grande voile, 2 génois, 1 DRS avec chute, 2 ancres 1 Bruce 33 lbs, 1 CQR 40 lb, 110’ de chaÎne galv. bbb, 200’ de cablot avec guindeau électrique neuf, et plus, voir sur le site Web, bossoir en stainless pour supporter le zodiac et plus, invecteur 3000 watts, full enclosure et plus encore. Visite sur rendez-vous à Treadwell Bay Marina Plattsburgh, dock B7, 75 000 $ Fernand Rioux 450-964-2917 [email protected] 39 construction 1980, mise à l’eau 1987. Nombreuses mises à niveau en 2013 et 2014 (voir liste site Web). Moteur Perkins MT80, 2 barres à roue hydrauliques (cockpit et intérieur), pilote automatique, compas de route (2), GPS Map + sondeuse, radar, centrale de navigation (répétiteurs), VHF ASN, sondeurs (3), Ber fixe en acier (2012) et plus, voir sur le site Web, marches de mât, annexe 9’ Aquamarina (2013), HB Yamaha 2 hp. Guindeau SL555, CQR 45 lb sur chaîne, Danforth 45 lb à jas 35 lb, plus câblot, radeau de survie (inspecté en 2006). Enrouleur PROFURL, tangon, 10 winch. Visible à la Marina du Vieux-Port de Québec.109 500 $ Agent: Jean-Guy Leblanc 514-951-5890 [email protected]'Sea 10 mètres (33 pieds) construit en France pour la mer. Quille en fonte. Bateau robuste et rapide. Intérieur comprenant beaucoup de bois de teck. Cordages neufs et instruments RayMarine neufs. Trois voiles, incluant un foc et un grand Génois 160 % sur enrouleur. Moteur Volvo diesel 3 cylindres 28HP. Deux cabines fermées. Cuisinière et four. Eau sous pression. Réservoir en inox pour la toilette. Ber en acier fourni par le fabricant. Voilier bien entretenu au Lac Champlain. Un seul propriétaire. 29 000 $ Lorent Mark 514-259-5324 [email protected] 36 pieds aluminium construit par les Voiliers Richelieu. «A frame» pour descendre le mât, bossoir, panneaux solaires, éolienne, tirant d’eau 4’ 3’’, intérieur teck, 200’’ de chaîne, CQR 45 lb, Bruce 45 lb, guindeau Murr, pilote automatique, lecteur de cartes / échosondeur, pneumatique rigide 10’’, moteur Perkins, 5 voiles, équipement Goiot, pilotage intérieur /extérieur, isolé à l’uréthane soufflé 1,5 ‘’,72 000 $. Aussi beaucoup de pièces de bateau qui peuvent être vendues à l'unité voir la liste sur le site de la CONAM. Richard Allaire 819-565-4139 (Sherbrooke) [email protected] 32 – 1987, blue book can., expertise récente (2010) • Lac Champlain – Faire une offre Option annexe Brig 10’ 2’’ hors-bord Mercury 5hp, prix : 2 800 $ Pierre 514-267-8582 • [email protected] design kelsall 2004 (www.kelsall.com) 32’x18’x3.5’ - 89 000 $ construction professionnelle en vacuum sandwich de corecell insubmersible, moteur 25hp, panneaux solaires 220 watts, frigo-congélateur, poêle/fourneau bbq propane, chauffage ambiance et eau espar, évier double, autonomie 1 semaine pour 2. Totalement équipé pour la vie confortable à bord, excellent état. «blue book», expertise 2007, prêt à partir. Visible en tout temps sous abris à Brossard Julien 450-671-6693 • [email protected] Jeanneau Sun-Fizz 40' 1985, Trois cabines fermées dont une avec toilette. Moteur Perkins 40 cv 3550 hrs. Réservoir de diesel 147 litres. 2 réservoirs d'eau totalisant 328 litres. Grande voile 3 prises de ris, génois sur enrouleur Profurl P-40, foc et grand DRS. Tangon ajustable. Dodger, Bimini et Lazy-Bag 2012. et plus, voir sur le site Web, 2 panneaux solaires de 130 watts. 79 500 $ René Deland 450-963-1493 [email protected] Hunter Passage 420 2004, Superbe voilier tout équipé pour la croisière dans les Antilles avec deux thermopompes servant à la climatisation ou au chauffage et génératrice au diesel intégrée de 6500 watts. Moteur Yanmar 56 CV , quille à ailette. 179 000 $ Guy Laplante 450-376-3848 ou 438-495-3848 [email protected]
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