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page 15 Encore un Succès! Tournoi Invitation collégiale les Patriotes 18 au 31 janvier 2010 | Vol. 5, N o 10 | 16 pages | Bimensuel gratuit | zonecampus.ca photo: Simon Legris

Zone Campus 18 janvier 2010

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Zone Campus 18 janvier 2010

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Encore unSuccès!

Tournoi Invitation collégiale les Patriotes

18 au 31 janvier 2010 | Vol. 5, No 10 | 16 pages | Bimensuel gratuit | zonecampus.ca

photo: Simon Legris

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2 | zonecampus.ca 18 au 31 janvier 2010ACTUALITÉS

Rubriques

>ACTUALITÉSLe CoUrS rÉUSSIr SeS

ÉTUdeS CrÉdITÉ

PAGe 4

>ArTSnouveautés de l’onf

à trois-rivières

PAGe 9

>SPorTSsport interuniver-

taire:

création d’un co-

mité institutionnel

PAGe 12

Pavillon Nérée-BeaucheminUniversité du Québec à Trois-Rivières

3351, boul. des Forges,Trois-Rivières (Québec), G9A 5H7

Téléphone: (819) 376-5011 poste 3412Publicité: (819) 376-5011 poste 3411

Télécopieur: (819) 376-5239

Bimensuel distribué à 5 000 exemplaires sur le campus de l’UQTR

et dans la région de Trois-Rivières

Une équipe qui bûche des arbres recyclés!

Marc PériardDirecteur général et

directeur de l’[email protected]

Felipe AntayaRédacteur en chef

[email protected] Boisvert-Boissonneault

Actualité[email protected]

Julien St-LaurentActualités

[email protected]élissa BeaupréArts et spectacles

[email protected]ëlle Marineau

Arts et [email protected]

Jonathan CossetteSports

[email protected] Tremblay

Sports [email protected]ëlle Marineau

[email protected]

Pat LaperrièreConcepteur [email protected]

Mathieu PlanteWebmestre

webcfou.uqtr.caFrançois-Olivier MarchandResponsable de la publicité

[email protected] Boulanger

Correctrice

ACTUALITÉS

La quatorzième édition des Jeux franco-canadiens de la communi-cation (JDLC) se déroulera du 3 au 7 mars prochain à l’Université de Moncton, au Nouveau-Brunswick. Bien que l’UQTR n’ait pas participé à l’édition 2009, la délégation actu-elle a déjà entamé sa préparation.

D’envergure nationale, les JDLC s’avèrent une expérience intense pour les participants qui travaillent d’arrache-pied, pour se dépasser dans un cadre qui recrée fidèlement le monde dans lequel ils évolueront plus tard. Ce sont donc plus de 12 épreuves reliées directement au domaine de la communication qui attendent les futurs communico-logues de la délégation de l’UQTR. Le président de la délégation de l’UQTR, Philippe Ménard-Côté, se dit réaliste en ce qui a trait à la préparation des participants. « Les jeux de la communication, c’est une expérience très enrichis-sante. C’est le fait d’apprendre et de découvrir le monde de la com-munication rapidement de façon intense. C’est vraiment un gros bond que les participants vont faire en apprentissage et en en-richissement de leur personne. Ils

vont s’en rappeler. D ’ici au premier mars, c’est le côté pratique. C’est de bûcher et bûcher, de travailler, de relire et relire. » La période avant les Jeux est celle, où les étudiants en com-munication travaillent le plus, car le facteur le plus important est le temps. « Par exemple, pour l’épreuve de la vitrine culturelle, qui est un spectacle d’une quinzaine de minutes, les personnes qui y parti-cipent doivent prévoir le décor, la chorégraphie, le script, l’éclairage. Tout ça en plus de leurs cours. Et c’est comme ça pour toute la dé-légation. La gestion du temps est donc primordiale », soutient égale-ment Ménard-Côté.

D’autre part, les JDLC se veulent une opportunité pour les étudiants d’enrichir leurs aptitudes, leurs habiletés ainsi que leurs com-pétences. « Pour les étudiants, c’est un pré-stage parce que cela te permet d’agir. Ça te permet aussi d’apprendre la gestion du stress. C’est le côté pratique que l’université n’offre pas encore, et c’est pour ça que c’est une bonne expérience de vie. Pour les étu-diants, c’est aussi une bonne occasion pour l’autoréalisation et l’autoévaluation », mentionne

également le président de la délé-gation.

Qui reprendra le flambeau? La délégation 2010 des Jeux de la communication souhaite aussi lancer un message aux étudiants inscrits au baccalauréat en com-munication sociale. En effet, la

délégation actuelle veut s’assurer que l’Université soit participante, année après année, aux JDLC afin de démontrer que l’UQTR est fière de son programme en communica-tion et de l’expertise de ses futurs communicateurs.

« Les jeux de la communication c’est une expérience très

enrichissante. C’est le fait d’apprendre et de découvrir le monde

de la communication rapidement de façon

intense. » -Philippe Ménard-Côté,

président de la délégation de l’UQTR

Les jeUx de La CoMMUniCaTion

Une vitrine pour les étudiants et pour l’UQTR

K ARINE BO ISVERT-BOISSONNE AULTJournaliste | Actualités

[email protected]

Philippe-Ménard Coté, Natalia Senattore-Perez et Pierre-Luc Giroux. Absent sur la photo : Omar Guadardo. Photo : P-M Coté.

FEL IPE ANTAYARédacteur en chef

[email protected]

Un pas en avant pour l’environnement

Le Bacc vert, en collaboration avec le Comité de l’environnement de l’UQTR et de l’AGEUQTR, in-nove cette année en effectuant la récupération d’ampoules fluocom-pactes à l’Université.

En effet, depuis peu, les ampoules fluocompactes peuvent être déposés au comptoir de l’AGEUQTR, situé au 2218 du pavillon Albert-Tessier, afin d’être récupérées. Comme pour les piles, les écrans cathodiques ou les

produits chimiques, ces ampoules nécessitent une procédure de ré-cupération particulière, car elles contiennent une importante quantité de mercure.

Jean-Pierre Beaudoin, tech-nicien en gestion des matières

dangereuses, se charge concrète-ment du processus de récupération des ampoules fluocompactes, de même que de la récupération des piles, des cellulaires, etc. « Il s’agit d’un service pour sensibil-iser les gens à la récupération de ces ampoules. En parler sensibilise les gens au fait que ces matières dangereuses peuvent être récupérées », soutient M. Beaudoin. Après avoir recueilli les matières dangeureuses, M. Beaudoin est celui qui les au envoie centre de récupération Recyclage de lampes flu-orescentes inc. (RLF) L’Université se charge quant à elle de défrayer les coûts pour le bon fonc-

tionnement de ce processus. Une telle initiative représente d’ailleurs un pas important en avant pour l’environnement à l’UQTR. « Les fluocompactes étaient une des seules matières résiduelles à ne pas être récupérées à l’UQTR », explique Cédric-Valoir Mercier, président du Bacc vert. En effet, à différents endroits sur le campus, il est possible de déposer les piles usées ainsi que les vieux cellulaires, qui sont également envoyés dans des centres de récupération. Pour plus d’informations, il est possible de consulter le uqtr.ca/envi-ronnement_uqtr ou encore le uqtr.ca/baccvert

« Les fluocompactes étaient une des seules

matières résiduelles à ne pas être

récupérées à l’UQTR »-Cédric-Valoir Mercier, président du Bacc vert.

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zonecampus.ca | 3ACTUALITÉS18 au 31 janvier 2010

Plusieurs types de bourses sont disponibles pour les étudiants et étudiantes de l’UQTR. Cependant, la méconnaissance des procédures d’admissibilité freine parfois cer-tains étudiants à postuler pour cette aide financière qui peut faire la différence. Le but de ces bourses est d’offrir un soutien financier et ainsi amener les étudiants à exceller dans leur domaine d’étude, et ce, à plu-sieurs niveaux. Outre les bourses d’excellence et de performance aca-démique octroyées chaque année,

d’autres types de bourses offertes par le Service aux étudiants (SAE) sont liés aux activités parasco-laires, comme la vie étudiante et l’implication dans la société. Il existe aussi des bourses pour soutenir financièrement les étudiants dans le besoin. Ce type de soutien leur permet de poursuivre des études supérieures sans se soucier de leurs problèmes monétaires. « En 2008-2009, plus de deux millions de dollars ont été offerts aux étudiants inscrits à l’UQTR », soulignait Mme Marie-Josée Marion, conseillère à l’aide financière. Les différentes bourses encouragent de plus les étudiants à s’impliquer dans la vie universitaire de l’UQTR, ce qui permet d’accumuler un bagage et une expérience souvent très utile lors du passage sur le marché du travail. D’ailleurs, bien que certaines bourses soient offertes aux étudi-ants des cycles supérieurs, la grande majorité des bourses sont pour les personnes inscrites au baccalauréat. Elles encouragent des étudiants à poursuivre leurs études, aident par le fait même la recherche scientifique et augmentent ultimement le nombre de professeurs dans les institutions supérieures.

De l’aide méconnue En 2001, une centaine d’étudiants ont postulé pour des bourses of-fertes par l’Université. Cette année, le SAE a reçu plus de 1000 demandes, mais malgré tout, le programme des bourses demeure méconnu.

Des sessions d’informations sont souvent offertes et les différents départements sont mis à contribu-tion pour assurer de bien renseigner les étudiants. Les conseillers à l’aide financière, Marc-André Hainse et Marie-Josée Marion, renseignent les étudiants sur les différents types de bourses et les aident à préparer les-dossiers et les demandes. Les intéressés peuvent d’ailleurs prendre rendez-vous avec l’un des conseillers, en communiquant avec Mme Hélène Cloutier ou en consul-tant le uqtr.ca/bourses

Les bourses, c’est pour tous !

« en 2008-2009, plus de deux millions de

dollars ont été offerts aux étudiants inscrits

à l’UQTR. » -Marie-josée Marion,

conseillère à l’aide financière.

JUL IEN ST-L AURENTJournaliste | Actualités

[email protected]

La conseillère à l’aide financière de l’UQTR, Mme Marie-Josée Marion. Photo : J. St-Laurent

Technologies du développement durable Canada (TDDC), un or-ganisme indépendant et à but non lucratif créé par le gouvernement du Canada, a annoncé, le 12 janvier, qu’il verserait 7,5 millions à deux entreprises agricoles, pour soutenir leur projet de développement d’une usine produisant de l’éthanol cellu-losique à partir de résidus de culture de maïs. La réalisation de ce con-cept de production bénéficiera de l’expertise de la Chaire de recherche industrielle en environnement-bio-technologie (CRIEB) de l’UQTR.

Les recherches systématiques, menées de front par le professeur au Département chimie-biologie et titulaire de la CRIEB de l’UQTR, M. Simon Barnabé, s’articulent autour du développement des bioraffineries cel-lulosiques, afin de mettre au point des procédés de fractionnement de la bio-masse végétale et seront nécessaires à la concrétisation de ce projet. Le titulaire de la CRIEB de l’UQTR se réjouit des nombreuses retom-bées économiques de ce projet. « L’intégration d’une usine de traite-ment de la biomasse cellulosique pour la convertir en éthanol cellulosique encourage l’exploitation de toutes les ressources aux alentours des entre-prises agricoles, incluant les résidus,

pour diversifier leurs produits et as-surer leur pérennité. La valorisation des coproduits permet d’engendrer des économies ou des profits pour l’entreprise agricole. Ce projet est une occasion exceptionnelle d’implanter des concepts de bioraffinage dans le milieu agricole. » D’autre part, ce projet ap-portera d’importantes retombées environnementales. « Le projet contribuera au développement des bioraffineries agricoles et des bio-carburants de deuxième génération et aura donc un impact direct sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) et l’exploitation des ressources non renouvelables. La principale con-tribution est la substitution d’une

partie de l’essence consommée par les véhicules avec l’éthanol cellulosique. La combustion d’éthanol dans les voi-tures permet aussi la réduction des

composés organiques volatiles, ce qui améliore grandement la qualité de l’air », souligne le professeur Barnabé.

Plusieurs cordes à son arc Par ailleurs, l’équipe de la Chaire de recherche industrielle en envi-ronnement-biotechnologie (CRIEB) travaille également en partenariat avec l’Institut de recherche sur l’hydrogène (IRH) de l’UQTR. En effet, ce dernier exploite en harmonie une multitude de facettes en ce qui a trait à la conversion et à la transformation de la biomasse en hydrogène, un concept de plus en plus populaire qui présente des perspectives d’avenir solides.

K ARINE BO ISVERT-BOISSONNE AULTJournaliste | Actualités

[email protected]

Des projets d’envergure nationale et internationale pour l’UQTR

« La combustion d’éthanol dans les voitures permet

aussi la réduction des composés

organiques volatile, ce qui améliore grandement la

qualité de l’air. » -simon Barnabé, titulaire de

la CRieB

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4 | zonecampus.ca 18 au 31 janvier 2010ACTUALITÉS

L’activité de formation Réussir ses études est maintenant offerte par le Bureau de la réussite étudiante (BRE) en format crédité à la session d’hiver 2010. Cette activité a pour but de donner les outils nécessaires aux étudiants pour qu’ils réussissent de façon adéquate leur chemine-ment académique.

Un premier cours débutera le 20 janvier à raison de cinq semaines consécutives d’activités tandis qu’un autre débutera le 26 janvier et sera offert toutes les deux semaines. Ce cours totalise 30 heures (15 heures

passées en classe et un autre 15 heures réalisées de façon virtuelle). Un conseiller pédagogique lié au BRE, spécialisé en pédagogie et chargé de cours en éducation, donnera le cours Réussir ses études. D’ailleurs, « la clientèle visée, ce sont les étudi-ants qui entrent à l’Université, donc qui sont en première session. Le cours est là pour les aider à s’organiser, gérer leur stress et leur travaux, mais n’est pas exclusivement offert aux étudi-ants de première année. Un étudiant qui souhaite entrer à la maîtrise peut également suivre ce cours », explique Catherine Therrien, du Bureau de la réussite étudiante. Des frais doivent évidemment être déboursés pour ce cours, mais les coûts liés aux deux crédits accordés

pour le cours Réussir ses études seront enlevés de la facture de l’étudiant lors de son inscription à la session d’automne 2010. Ainsi, les deux crédits accordés à ce cours ne seront pas comptabilisés au nombre total de crédit (90) nécessaires à l’obtention d’un baccalauréat. Ce cours d’appoint fait suite à des projets pilotes qui ont été faits durant toute l’année 2009 à l’UQTR de la part du Bureau de la réussite étudiante. Pour s’inscrire, les personnes in-téressées peuvent le faire via leur portail étudiant et ont jusqu’à la veille de la première journée de cours pour le faire. Pour plus d’informations, consultez le site web du Bureau de la réussite étudiante.

Éditorial

Les étudiants étrangers sont grandement courtisés par les universités québécoises afin de les pousser à venir acquérir du savoir au Québec. À l’UQTR, ils représentent près du tiers de la population étudiante. Rien d’étonnant, en sachant que ces étudiants déboursent près de trois fois plus pour recevoir un niveau d’éducation identique à celui des étudiants québécois. Il ne fait donc pas de doute qu’ils sont sol-licités pour venir garnir les coffres des universités québécoises, voire même, de la province.

À ce jour, plusieurs campagnes de sollicitation sont en branle afin que des étudiants provenant de l’extérieur du pays viennent réaliser des études supérieures au Québec. Cette année, la Conférence des recteurs et des principaux des uni-versités du Québec (CREPUQ) a lancé la campagne Une différence qui se vit. Le Conseil des ministres de l’éducation Canada (CMEC) a fait de même en instaurant un logo et le slogan Imaginez l’éducation au Canada. Puis, le gouvernement du Québec façonne une image de marque pour l’éducation interna-tionale afin de promouvoir tous les niveaux d’éducation dans la prov-ince. En fait, de telles mesures sont prises au Québec car présentement, il y une forte compétition mondiale pour inciter les étudiants étrangers à faire des études dans certains pays développés. Le Québec est donc aux prises avec d’autres pays pour inciter ces étudiants à venir s’instruire dans leurs institutions. Il y a cependant un danger d’agir ainsi. Non pas en raison de l’éducation supérieure offerte à ces jeunes hommes ou jeunes femmes ; personne ne peut nier les répercussions positives qu’auront éventuellement sur la société ces futurs diplômés, d’autant plus que

plusieurs personnes originaires du même pays que ces exilés n’auront probablement pas l’occasion de recevoir un tel niveau d’éducation. Le danger se situe plutôt au niveau de l’exode de ces jeunes personnes. En effet, après avoir reçu leur éducation, il y a fort à parier qu’elles ne retourneront pas dans leur pays d’origine, surtout lorsque le gou-vernement les incite fortement à demeurer en sol québécois. Si ces futurs diplômés de-meurent en sol canadien, ils ne contribueront donc pas au dével-oppement de leur pays. Pire encore, les personnes en exil sont générale-ment celles qui possèdent le savoir. Alors, en plus de faire chuter le nombre d’habitants de leur pays, elles privent leur nation de savoir. Dans les faits, un étudiant étranger sur dix demeure au pays à la suite de ses études présentement et le gouvernement québécois sou-haite voir tripler ce chiffre d’ici peu. Ces personnes représentent donc aux yeux de certains un « marché » à exploiter. D’ailleurs, il ne semble pas im-porter au gouvernement du Québec que ces futurs diplômés ne re-tournent pas chez eux car, pour les inciter à demeurer au Québec, le gouvernement Charest remet aux étudiants étrangers ayant complété un diplôme d’études collégiales ou universitaires en sol québécois un certificat de sélection du Ministère de l’immigration. Ce certificat ac-célère la demande de citoyenneté canadienne. M. Charest agit de la sorte car il voit dans ces futurs diplômés un potentiel énorme. Avec leur édu-cation de haut niveau, ces jeunes personnes permettront certaine-ment au Québec de prospérer de belle façon. Également, en raison du vieillissement de la population, il s’agit là d’un bassin de la popula-tion qui permettra de maintenir à la baisse la moyenne d’âge dans la province et au pays. Mais aussi et surtout, ces étudiants en exil viennent garnir les coffres des uni-versités du Québec dont les déficits se cumulent d’année en année. Les étudiants étrangers paient le gros prix pour obtenir une éducation dite supérieure. Plus encore, les gouver-nements souhaitent leur augmenter la facture de près de 7% par année sur une période de trois ans. Il ne faut cependant pas se leurrer, ces personnes reçoivent une éducation de qualité au Québec, mais à force de monnayer l’éducation, ces étudi-ants ne viendront plus ici, messieurs les entrepreneurs…

Ils ne sont pasdes vaches à lait ! L’Association générale des étudi-

ants de l’UQTR (AGEUQTR) offre à ses membres des services diversi-fiés. Présente autant pour défendre les droits des étudiants de l’UQTR que pour les activités départe-mentales et/ou parascolaires, l’AGEUQTR est présente pour tous les étudiants de l’Université.

Le but de l’AGEUQTR est « de favoriser et améliorer les conditions autant physiques, économiques, sociales, qu’académiques des étu-diants », explique le vice-président aux affaires internes, M. Frédéric Déru. Ainsi, l’Association a récemment initié le projet de la nouvelle patinoire sur le terrain de soccer extérieur. Cette glace est disponible gratuite-ment pour tous les étudiants. Elle est également présente au-près des associations étudiantes.

Elle aide entre autres les étudiants de l’UQTR dans leurs activités asso-ciatives de deuxième ou de troisième niveaux. D’ailleurs, elle peut aider les étudiants d’un département sans as-sociation étudiante à jeter les bases et à créer une association. Elle les soutient dans les procédures légales à suivre, l’aide financière disponible et les documents nécessaires à avoir. Les fichiers requis peuvent être consultés sur leur site Internet. L’Association présente de plus un gala annuel en avril, lors duquel plus de 25 000$ sont remis sous forme de bourses à des étudiants s’étant impli-qués ou démarqués durant l’année. L’action étudiante se voit alors récom-pensée. L’AGEUQTR dispose aussi d’un fond de soutien académique qui donne la chance aux étudiants de participer à des colloques ou à des activités d’ordre académique (jeux du commerce, jeux de la communica-tion, etc.) et plus encore. Enfin, cette association met à la dis-ponibilité des associations étudiantes le Café-bistro la Chasse-galerie ainsi

que la salle multifonctionnelle du 1012 pour leur party, ainsi qu’un BBQ pour leurs activités de financement.

Un projet ambitieux Depuis quelques temps déjà, l’AGEUQTR travaille à l’im-plantation d’un pavillon destiné uniquement à la vie étudiante, le pavillon de la vie étudiante. Les dis-cussions sont toujours en cours avec la direction de l’Université pour sa-voir si le projet est réalisable dans un futur proche. Le pavillon servirait entre autres à abriter toutes les associations étudiantes de l’UQTR, qui sont pré-sentement confinées dans le sous-sol du pavillon Pierre-Boucher. Il reste encore beaucoup de travail à faire avant d’obtenir le feu vert, mais des pourparlers ont lieu entre les deux partis. Pour de plus amples détails ou pour découvrir tous les services de l’AGEUQTR, consulter le site Internet à l’adresse ageuqtr.ca .

JUL IEN ST-L AURENTJournaliste | Actualités

[email protected]

L’aGeUQTR

Au service des étudiants

Frédéric Déru, Marie-Élaine Laroche, Marie-Line Audet, Thierry Merro et Alexandre Gau-thier de l’AGEUQTR. Photo : J. St-Laurent

Le cours enfin créditéFEL IPE ANTAYARédacteur en chef

[email protected]

RéUssiR ses éTUdes

FEL IPE ANTAYARédacteur en chef

[email protected]

Page 5: Zone Campus 18 janvier 2010

zonecampus.ca | 5ACTUALITÉS18 au 31 janvier 2010

Deux étudiants et une diplômée au baccalauréat de l’UQTR parti-cipent à la réalisation du calendrier

historique lancé, il y a quelques semaines, par Appartenance Mau-ricie.

Sous le thème du tourisme en Mauricie, cette 15e édition du calen-drier historique 2010 a été mise sous presse à raison de 2500 exemplaires.

Les calendriers ont été distribués dans les libraires et les commerces de la région. Pour la ville de Trois-Rivières, les différents points de vente sont : la Librairie Clément Morin, la Librairie Poirier, les Biblio-thèques Municipales, la Tabagie du Boulevard, le Métro XXIII, la phar-

macie Uniprix Tremblay et Dontigny, ainsi que le Métro Masson. Les per-sonnes intéressées peuvent donc se procurer un exemplaire du calendrier à ces endroits au coût minime de 10$. Réparti sur quarante pages, le calendrier contient plus de cinquante photographies représentant les mo-

ments marquants de l’histoire du tourisme en Mauricie, tels que la pêche aux petits poissons des Chenaux, le Festival Western de Saint-Tite, la classique de canots, le parc national de la Mauricie et bien d’autres.

Une histoire qui voyageK ARINE BO ISVERT-BOISSONNE AULT

Journaliste | Actualité[email protected]

Tôt en 2010, 34 étudiants en génie de l’UQTR se sont rendus à l’Université Laval pour participer aux Jeux de Génie du Québec qui avait lieu du 3 au 7 janvier. En plus de vivre une expérience enrichis-sante, ces étudiants sont montés à quelques reprises sur le podium.

Les représentants de l’UQTR ont d’abord fait belle figure dans les compétitions académiques. Ils ont terminé au deuxième rang de la compétition majeure, où ils de-vaient construire un barrage et faire tourner une turbine. Il s’agit d’une des compétitions académiques les plus importantes car elle regroupe les domaines informatique, électrique, mécanique, civil et chimique. Ces étudiants ont également ter-miné deuxième à la compétition de la machine. « Cette compétition est vraiment importante. Notre équipe avait quatre mois pour construire une machine pour les Jeux et la pré-senter. De finir deuxième, c’est une très bonne réussite pour l’UQTR »,

déclare Frédéric Deru, co-chef de la délégation de l’UQTR. La délégation a par ailleurs terminé troisième à la compétition de génie mécanique. « Pour cette année, nous sommes très fiers de nos résultats aux Jeux de Génie. Nous avons de bonnes équipes en conception et il y a beaucoup de potentiel à Trois-Rivières », men-tionne aussi Deru. Dans les compétitions sportives, ces étudiants se sont également dé-

marqués. Participants à quatre des cinq compétitions, ils en ont rem-porté deux : le frisbee polaire, qui s’apparente à l’ultimate frisbee, ainsi que le balle-o-tronc. « Ce sont d’excellents résultats car nous sommes une petite délégation à l’UQTR. Aussi, nous avons seule-ment participé à quatre compétitions sur cinq, mais malgré tout, nous en avons remporté deux, ce qui est assez bien », soulignait Deru. (F.A.)

Les étudiants de l’UQTR font belle figure

jeUx de Génie dU QUéBeC

La délégation de l’UQTR aux Jeux de Géni du Québec 2010Photo : ITR

Les Presses de l’Université du Québec (PUQ) lance la première édition de son concours cherch-eurs-auteurs de la relève 2010. Ce concours annuel est mis sur pied afin d’offrir l’opportunité aux chercheurs de la relève ou à des doctorants de mérite d’être publiés aux PUQ.

Les personnes qui souhaitent poser leur candidature doivent répondre à certains critères spécifiques. En effet, ce concours s’adresse essentiellement aux doctorants inscrits dans une des institutions de l’Université du Québec, aux personnes ayant obtenus leur doc-torat depuis janvier 2009 dans une des institutions du réseau de l’Université du Québec, et aux chercheurs de la relève travaillant au sein du réseau de l’Université du Québec. Toutefois, certaines restrictions s’appliquent aux manuscrits admis-sibles par le concours. De ce fait, les œuvres proposées par les candidats peuvent être les suivantes. D’une part, le candidat peut soumettre un mémoire de maîtrise, une thèse ou un essai doctoral ayant déjà été soutenu. D’autre part, les candidats peuvent déposés un essai, en d’autres termes, une œuvre de réflexion débattant d’un sujet donné selon le point de vue

de l’auteur. Les candidats intéressés à parti-ciper à ce concours doivent déposer leur candidature auprès du décanat des études supérieures et de la re-cherche de leur institution. De plus, le dépôt du manuscrit doit se faire avant le 1er février 2009. Le choix des finali-stes est donc déterminé par chacune des institutions et ce, selon une grille d’évaluation répondant aux critères de correction. Les finalistes feront l’objet d’une publicité dans Le Devoir et dans les journaux des différentes constitu-antes du réseau. En fin de parcours, les œuvres finalistes seront évaluées par les Presses de l’Université du Québec qui choisiront les œuvres gagnantes. Les gagnant seront révélés lors de l’évènement « Relève PUQ » se dérou-lant à l’Association francophone pour le savoir (ACFAS) 2010, qui aura lieu, cette année, à l’Université de Mon-tréal. Les œuvres titulaires seront finalement publiées aux frais du PUQ au courant de l’année suivante. Les personnes souhaitant parti-ciper à ce concours peuvent consulter le Site Web du PUQ : www.puq.ca.(K.B-B)

Chercheurs-auteurs de la relève 2010

Page 6: Zone Campus 18 janvier 2010

18 au 31 janvier 20106 | zonecampus.ca OPINIONS

OPINIONLa comédie humaine

Avant d’arrêter notre choix sur l’UQTR, nous avions tous quelques critères de base quant à notre choix d’université, probablement dif-férent d’une personne à l’autre. Les programmes offerts devraient en principe avoir été le premier critère, les autres étant un peu faculta-tifs. Certains voulaient s’éloigner de la maison, d’autres voulaient s’assurer de pouvoir encore vivre chez papa-maman pour sauver des frais, quelques-uns ont suivi leurs amis alors que d’autres ont fait un

choix en vue de ne connaître per-sonne. Ce que nous connaissions de la vie universitaire, nous le de-vions en grande partie aux films américains dans lesquels tous les universitaires sont festifs, portent fièrement les couleurs de leurs uni-versités sur une base régulière et suivent avidement les victoires et défaites de leurs équipes sportives. Assez loin de notre réalité !

Il est très rare que je croise des étudiants abordant les couleurs des Patriotes ou autres vêtements au logo de l’UQTR. Il faut dire qu’avant la rentrée 2009, les vêtements « po-tables » représentant nos équipes sportives étaient quasi-inexistants. Une belle collection est maintenant disponible, mais encore peu de gens la porte. Pourquoi le ferions-nous, d’ailleurs ? Nous sommes ici afin d’obtenir un bout de papier, quelques connaissances et surtout une car-rière. Nous sommes dans une petite université de toute façon, c’est le seul et unique but que nous pouvons avoir en fréquentant l’UQTR. Le reste nous passe à 100 pieds au-dessus de la tête.

Pourtant, nous avons tous le besoin de ressentir un sentiment d’appartenance à un groupe, une cause, une institution, etc. Pourquoi ne pas avoir ce sentiment envers notre alma mater ? Pourquoi ne pas se tatouer l’UQTR sur le cœur ? Le sentiment d’appartenance que nous ressentons envers notre univer-sité peut faire toute la différence du monde sur l’expérience totale que nous vivrons pendant les trois ou quatre années nécessaires à l’obtention de notre baccalauréat, ne serait-ce qu’en ce qui touche l’appréciation de notre envi-ronnement scolaire, de nos collègues de classe ou du plaisir que nous au-rons à nous présenter à nos cours. Sans vraiment le réaliser, notre col-lation des grades arrivera beaucoup plus vite que nous le pensions, ou du moins ce sera la perception que nous aurons. Le fait de participer aux ac-tivités et à la vie de notre université de façon active permet également d’établir des liens plus étroits avec nos collègues, qui pourront par la suite devenir des contacts et faire partie de notre réseau sur le marché du travail. Il faudrait arrêter de voir

l’université comme l’endroit duquel on achète un diplôme et la consi-dérer davantage comme l’endroit où nous nous instruisons, où nous nous bâtissons des réseaux pour notre futur milieu de travail, et où nous apprenons un certain savoir-être et savoir-faire, tant dans notre champ de compétences que dans notre vie en général.

Dans notre quotidien, comment pouvons-nous faire ça ? Peut-être pourrions-nous commencer par aller voir nos équipes sportives jouer en remplacement du sport de la télé que plusieurs écoutent déjà. Nous pouvons reconnaître de nombreux fans des équipes de la LNH avec les fanions sur les autos, les casquettes et les chandails qui défilent dans les couloirs. Malgré tout, ces amateurs de hockey, il y a rarement foule lors

des parties de hockey des Patriotes. Nous avons pourtant de bonnes équipes sportives qui ne demandent qu’à nous voir dans leurs estrades. Il n’y a plus de frais pour les étudi-ants voulant assister à une partie de hockey des Patriotes, nous n’avons donc aucune raison de ne pas y as-sister. Ça peut nous servir de petite pause pendant nos études et nous en prenons tous. Finalement, nous pou-vons participer de temps en temps aux différentes activités organisées par l’Université, l’AGEUQTR ou même notre programme d’étude. Le but n’est pas de négliger ses obliga-tions scolaires, seulement de rendre l’UQTR et notre passage dans ses murs plus dynamiques, enrichissants et divertissants. En changeant notre relation avec notre université, en l’appréciant davantage pour plus que le diplôme qu’elle nous donnera au final, nous finirons par faire changer également l’opinion publique sur les petites universités, augmentant ainsi la valeur de notre diplôme aux yeux de tout le monde, dont nos fu-turs employeurs. Il n’y a donc que des avantages à avoir l’UQTR tatouée sur le cœur.

L’UQTR tatouée sur le coeur

MARIE-NOËLLE MARINE AUChr on iqueuse

[email protected]

La nouvelle, ces jours-ci, nous est tombée dessus comme un cou-peret… La sonnette d’alarme a été tirée ! D’ici à peine 20 ans, il y aura 2 fois plus de personnes souf-frant de cette forme de démence la plus courante qu’on appelle « la maladie d’Alzheimer ». Seule-ment au Canada, on parle de 1,25 millions de citoyens qui vont être affectés par ce mal épouvantable. Présentement, au pays, il se dével-oppe 1 cas de démence toutes les

5 minutes et, dans 30 ans, ce sera toutes les 2 minutes. Selon David Harvey, le porte-parole de la So-ciété Alzheimer, les coûts directs et indirects durant cette période vont se multiplier par 10. De même, le temps consacré à donner les soins va plus que tripler d’ici 2038, pas-sant de 231 millions d’heures à 756. Or, avec le désengagement fi-nancier de nos gouvernements, qui ne pourra que s’intensifier, vu un vieillissement de la population que même une immigration massive ne saurait freiner, le fardeau humain reposera dorénavant de plus en plus sur les « aidants naturels ». Et dire que ceux-ci, souvent après avoir quitté un emploi et connu une chute dramatique de leurs revenus, tout en subissant déjà un manque criant de ressources, dans au moins 2 cas sur 5, n’arriveront même pas à sur-vivre à leurs proches atteints par cette dégénérescence cognitive. Face à ce que la Société Al-zheimer qualifie de « raz-de-marée » dans son rapport, il me semble que, avec les programmes existants d’alimentation saine et d’activités physiques, l’une des meilleures

stratégies de prévention à mettre en place consiste à multiplier les exercices mentaux par des tâches qui stimulent les neurones intensé-ment et quotidiennement. Ainsi, pour le troisième âge, qui constitue un groupe beaucoup plus à risque, étant donné que les mots-croisés ou les sudokus finissent à la longue par lasser, il devient donc important de pouvoir offrir d’autres alternatives.

C’est pourquoi je me réjouis gran-dement que l’UQTR, en s’inspirant de ce qui se fait sur d’autres campus, a enfin décidé d’offrir aux personnes de 50 ans et plus, depuis septembre dernier, mais sans dé-doubler les cours réguliers, des

formations adaptées où on privilégie les échanges dynamiques. Il n’y a pour eux ni travaux ni examens pre-scrits, et les conditions d’admission sont plus que très souples ; mais l’apprentissage et l’enrichissement, quoique non crédités, sont bien réels, s’effectuant selon le rythme de chacun, et dans des domaines assez variés. Par exemple, pour la session présente, les programmes couvrent la philosophie, la psychol-ogie, l’histoire, l’art et la culture, la santé, la langue et la littérature, et enfin, l’environnement et les sci-ences. D’ailleurs, la réponse de la cli-entèle ciblée a même été supérieure de beaucoup aux attentes des pro-moteurs du projet. Pour la session d’automne 2009, on en attendait 125 pour les six activités offertes et il en est venu plus de 400. Pour la session d’hiver, les inscriptions aux 14 activités offertes ne sont pas terminées, mais ce sera sans aucun doute au moins le même nombre de participants. Robert Champagne, un profes-seur retraité et un octogénaire fringuant, a suivi de très près ce dossier de l’Université du troisième

âge (UTA) depuis ses débuts. « Nous entrevoyons donc l’avenir de l’UTA avec le plus grand optimisme en reconnaissant, pour le moins, un intérêt croissant des personnes re-traitées d’acquérir et de partager des connaissances, ainsi que de développer des habiletés nouvelles en s’inscrivant à diverses activités de perfectionnement. Le besoin existe bel et bien chez nous et il suffira sans doute de se donner les bons moyens d’y répondre », m’a-t-il confié récemment. Doit-on offrir une formation universitaire au troisième âge ? Je répondrais sans hésiter par l’affirmative. Certainement pas pour que les personnes âgées de 50 ans et plus augmentent leur chance de trouver un meilleur emploi en bonifiant leur curriculum vitae, mais pour d’autres buts que je trouve plus essentiels : pour qu’ils puis-sent mieux s’épanouir en étant des citoyens heureux. Ainsi, avec leurs expériences précieuses, ils sauront mieux contribuer à l’essor de notre société qui en a besoin plus que ja-mais. En tout cas, au moins pour les prochaines 20 ou 30 années !

CHRIST IAN CYRChr on iqueu r

[email protected]

Doit-on offrir une formation universitaire au troisième âge ?À bien y penser...

L’apprentissage et l’enrichissement,

quoique non crédités, sont bien réels,

s’effectuant selon le rythme de chacun, et dans des domaines

assez variés.

Le sentiment d’appartenance que

nous ressentons envers notre université

peut faire toute la différence.

Page 7: Zone Campus 18 janvier 2010

18 au 31 janvier 2010 7 | zonecampus.caOPINIONS

Vox-PoPQue pensez-vous de la récupération des matières dangeureuses à l’UQTR ?

Doit-on offrir une formation universitaire au troisième âge ?

Après une multitude de cours théoriques, de débats, de docu-mentaires, le tout parsemé de sorties à la Chasse-Galerie, je suis maintenant lancé dans le monde adulte pour quatre mois.

Le stage en Communication sociale s’avère un élément clé du baccalauréat puisqu’il équivaut à une session complète. Le stage fait également peur, car la vie d’étudiant est finie ! Après plusieurs entrevues effectuées, j’ai finalement trouvé le milieu de stage qui allait lancer ma vie en tant que professionnelle de la communication. corpus rhésus danseLe centre de formation Corpus Rhésus Danse, ça vous dit quelque

chose ? Eh bien, moi, ça ne me disait rien! Le mandat m’intéressait malgré le fait que je ne connaissais à peu près rien sur la danse. J’ai appris que Corpus Rhésus Danse existe depuis plus de 15 ans et offre une diversité de cours, de la danse contempo-raine, passant par la danse africaine jusqu’au hip-hop. J’ai découvert un milieu fantas-tique où l’expression des sentiments se manifeste davantage avec le corps. Malgré les clichés, la danse est très exigeante et peut facilement remplacer n’importe quelle séance au « gym ». La danse fait du bien à l’âme, à l’esprit et au corps.

ne pas se fier aux apparences J’étais la première stagiaire que recevait le centre de formation. Je n’aurais pas pu être mieux ac-cueillie. J’ai d’abord été invitée à leur soirée de Noël qui avait lieu au mois

de décembre. J’ai alors pu rencon-trer toute l’équipe avec qui j’allais travailler. J’ai su, dès la première ren-contre, que je ne serais pas qu’une simple stagiaire à qui on allait de-mander d’aller chercher le café. Mon stage ne fait que débuter, mais j’y vais de surprise en surprise. Le choix d’un stage est très im-portant. Il doit correspondre à nos valeurs et à nos objectifs. Par contre, n’ayez pas peur d’aller visiter des mi-lieux inconnus. Prenez une chance lors des entrevues et, tout comme moi, vous ferez des découvertes étonnantes et vous pourrez trouver un stage qui vous fera vibrer !

La valse du stageLe sTaGe en CoMMUniCaTion soCiaLe

Marie-Christine Martel Association des étudiant(e)s au

baccalauréat en Communication Sociale

Vous avez une opinion à partager,

écrivez au

[email protected]

Isabelle SoucyLettre et communication sociale

On ne peut pas être en désaccord. C’est une bonne idée. Habituelle-ment, les gens ne savent peut-être pas où aller, mais en sachant qu’il y a ça ici, ça évite de le jeter à la poubelle.

Sébastien ChampagneSciences infirmières

C’est une excellente idée. Il n’y a pas beaucoup d’endroits ailleurs pour effectuer la récupération de ce genre de matière ailleurs, alors c’est très bien.

François-Olivier MarchandGestion des ressources humaines

C’est une bonne chose pour l’environnement. Par contre, ce n’est peut-être pas la place idéale pour les étudiants pour apporter leur matière dangereuse.

François BouchardSciences de la gestion

C’est une bonne chose. Il y a beau-coup d’entreprises qui le font ac-tuellement, alors si l’UQTR le fait aussi, ça encourage les gens à récu-pérer. Il n’y a toutefois pas assez de promotion en ce sens.

Geneviève DumasChimie-biologie

C’est important de pouvoir récu-pérer de la sorte. En plus, c’est ac-cessible pour tous. Ça évite donc de jeter ces produits à la poubelle.

Joanie GélinasArts plastiques

Je suis d’accord avec ce genre de processus. C’est une bonne idée car il ne faut pas que ces matières dan-gereuses se retrouvent au dépotoir.

Katy LeducChimie-biologie

C’est une bonne idée. Ailleurs qu’à l’Université, il n’y a pas vraiment de points de chute comme ceux là, en tout cas, ils ne sont pas évident à trouver.

Amélie HonorezCommunication sociale

C’est bien que l’Université mette en place ce genre de procédure. D’où je viens, en Belgique, nous ne som-mes pas rendu là en matière de ré-cupération. Il faudrait cependant être plus actif en dehors de l’UQTR.

Page 8: Zone Campus 18 janvier 2010

8 | zonecampus.ca 18 au 31 janvier 2010ARTS ET SPECTACLES

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ARTS ET SPECTACLESNouveautés de l’ONF à Trois-Rivières

Le 7 janvier dernier, l’Office na-tional du film (ONF) du Canada ainsi que la Corporation de développe-ment culturel de Trois-Rivières ont dévoilé la sélection de films qui sera présentée dans le cadre de la 13e édition des Nouveautés de l’ONF. Le tout se déroulera jusqu’au 26 janvier à la salle Anaïs-Allard-Rous-seau de la Maison de la Culture de Trois-Rivières.

Six soirées de projections se-ront offertes gratuitement au public

trifluvien afin de promouvoir les nou-veaux films produits ou acquis par l’ONF au cours de l’année 2009. Au total, douze films seront présentés, soit un documentaire précédé d’un film d’animation pour chaque soir de projection. De plus, six capsules historiques ayant pour titre Il était une fois Trois-Rivières, réalisées par l’équipe de production de David Leblanc, seront présentées en intro-duction. À l’occasion des soirées de pro-jection, quatre réalisateurs et deux protagonistes seront présents afin d’échanger avec les spectateurs après la présentation de leur film respectif. Pour Mme Stella Montreuil, prési-dente du conseil d’administration de la Corporation de développement culturel de Trois-Rivières et directrice Générale de Ciné-Campus, cette idée d’échanges est très intéressante et permet de voir la corrélation entre le créateur et le spectateur. C’est le film Roadsworth: Franchir la ligne qui a ouvert le bal le 12 jan-vier dernier. Ce documentaire du réalisateur Alan Kohl suit les traces de l’artiste montréalais, Peter Gibson, alias Roadsworth, qui utilise la tech-nique du pochoir pour produire ses

oeuvres sur les rues des villes. Pour l’occasion, Peter Gibson était présent à la salle Anaïs-Allard-Rousseau afin de discuter avec le public de son travail artistique ainsi que du docu-mentaire réalisé son parcours. Cette année, les Nouveautés de l’ONF à Trois-Rivières se démarquent des années antérieures par la diver-sité des thèmes abordés à travers les courts et longs métrages présentés. Afin de compléter la program-mation de cette 13e édition des nouveautés de l’ONF, Ciné-Campus se joint une fois de plus au projet afin de présenter quelques courts mé-trages d’animation. Les films Haaki, L’ondée, Vive la rose, L’homme qui dort ainsi que Robe de guerre seront projetés jusqu’au 22 janvier pour les abonnés de Ciné-Campus. Pour tout ceux et celles qui veulent visionner plus de matériel de l’ONF, la bibliothèque Gatien-Lapointe offre la location de plus de 700 films. Par ailleurs, la plupart sont disponibles en téléchargement gratuit sur le site www.onf.ca. Pour consulter la programmation détaillée des Nou-veautés de l’ONF à Trois-Rivières, consultez le :www.maisondelaculture3r.ca

MÉL ISSA BE AUPRÉJou r na l i s t e au x a r t [email protected]

12 films seront présentés au cours des six soirées de pro-jections à la salle Anaïs-Allard-Rousseau de la Maison de la Culture de Trois-Rivières. Documentaires et films d’animation seront à l’honneur cette année. Photo : M. Beaupré

Page 9: Zone Campus 18 janvier 2010

zonecampus.ca | 918 au 31 janvier 2010 ARTS ET SPECTACLES

Depuis le 4 janvier, et jusqu’au 5 février, la Ville de Trois-Rivières est dans sa période d’inscription en ligne pour la Semaine des décou-vertes culturelles qui aura lieu au mois d’avril, du 22 au 25 avril.

La Semaine des découvertes culturelles représente une occa-sion unique pour les citoyens de la Ville de Trois-Rivières de faire connaître leurs talents artis-tiques, visuels et de la scène au reste de la population de la ville. Les citoyens de tous les âges qui ne sont pas des artistes pro-fessionnels peuvent poser leur

candidature par biais de for-mulaires de dépôt de projets, disponibles dans l ’onglet Arts et culture de la section Services au citoyen du site de la Ville de Trois-Rivières www.v3r.net. La Ville offre aux citoyens sé-lectionnés des équipements, des locaux et une visibilité qui sont habituellement réservés aux ar-

tistes professionnels. La Semaine des découvertes culturelles est une tradition depuis 1975. Une centaine de citoyens-artistes avaient alors participé à la première édition qui s’appelait à l ’époque « P’tite semaine culturelle ». C’est main-tenant plus de 2000 citoyens qui participent à cet événement

culturel, lors duquel le talent ar-tistique des jeunes et des moins jeunes de la communauté trif lu-vienne est dif fusé pendant quatre jours. C’est donc une occasion à saisir pour l ’artiste qui dort en vous et qui souhaite se manifester sur la place publique.

C’est au Centre d’exposition Ray-mond-Lasnier qu’a lieu l’événement « REPÉRAGE II » Collection Ville de Trois-Rivières, présenté par la

Corporation de développement culturel de Trois-Rivières, du 10 janvier au 21 février. Trente-cinq artistes trifluviens sélectionnés ex-posent leurs œuvres dans le cadre de Trois-Rivières Capitale culturelle du Canada. Comme le nom l’indique, cette ex-position, qui en est à sa deuxième année, a pour but de repérer les œu-vres d’arts visuels parmi une vaste sélection d’artistes trifluviens et de les rendre accessibles à la population. Parmi les artistes exposés, on compte Aimé Zayed, Denis Charland, Roger Gaudreau et Louise Boisvert, qui sont professeurs et chargés de cours au département des arts de l’UQTR. La plupart des artistes présentent deux de leurs œuvres, utilisant des

médias aussi variés que la peinture, la sculpture, l’estampe, la photogra-phie, le dessin et le bas relief. Dans le cadre de cet événement, le Centre d’exposition Raymond-Lasnier sera également l’hôte d’une visite gustative qui se tiendra le 11 février 2010. Gourmands et gour-mets attention; des chefs-d’œuvre culinaires créés par des cuisiniers s’étant inspirés des œuvres d’art de l’événement « REPÉRAGE II » seront servis pendant cette visite qui, excep-tionnellement, en sera une payante. Pour les autres journées d’ouverture de cette exposition, du mardi au dimanche de 12h à 17h, l’entrée du Centre d’exposition Ray-mond-Lasnier est sans frais.

Du talent de chez nousCenTRe d’exPosiTion RayMond-LasnieR

MARIE-NOËLLE MARINE AUJou r na l i s t e au x a r t [email protected]

MARIE-NOËLLE MARINE AUJou r na l i s t e au x a r t [email protected]

Une tradition culturelle depuis 35 ans

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Trente-cinq artistes trifluviens sélectionnés exposent leurs œuvres dans le cadre de Trois-Rivières Capitale culturelle du Canada. Photo : S. Legris

Page 10: Zone Campus 18 janvier 2010

10 | zonecampus.ca 18 au 31 janvier 2010ARTS ET SPECTACLES

1. Boisvert Vanesse Pariétaire 2. Chez Candi Patrick et les Brutes 3. Danse sur les toits Hôtel Morphée 4. Dollarama Fred Fortin 5. DB Cooper Le Nombre 6. Tu es un hit Chinatown 7. Demain je travaille Mimi VanDerGlow 8. Agenda Assaut 9. Richesses de la flore Shampouing 10. La Rue Oblique We Are Wolves

TITRE ARTISTE1. So Light Is Her Footfall Air 2. Hands The Almost 3. Shampoo P. Yorn & S. Johanson 4. Soon The Job 5. I Know What I Am Band Of Skulls 6. My Body’s A Zombie For You Dead Man’s Bones 7. Miraculous Parlour Steps 8. Wild Wild Mommy Devil’s Hotrod 9. She’s A Genius Jet 10. Hell Tegan And Sara

TITRE ARTISTE

PalmarèsCFOU|Du6au12Janvier2010

ConCoURs

Janvier sera une bonne occa-sion pour les artistes trifluviens d’exprimer leur talent et de tenter de remporter plusieurs prix inté-ressants, puisque deux concours de photographies et un de bande-dessinée volent la vedette ce mois-ci.

Cette année, le Regroupement des Services Universitaires d’Animation Culturelle et Communautaire (RE-SUACC) relance pour une 24e édition leur concours de photographies ayant

pour thème Insolite. Ouvert à tous les étudiants qui fréquentent une université québécoise ou francophone hors Québec, le con-cours offre la chance aux étudiants de premier, deuxième et troisième cycles de remporter plus de 1500$ en prix et en mentions. Originalité de la vision, habileté technique, traitement photographique et impact visuel sont les principaux critères concernant l’évaluation des photographies soumises. Afin d’offrir un volet supplémen-taire au concours, le RESUACC lance par la même occasion la première édi-tion du concours interuniversitaire de bande-dessinée. Toujours sous le

thème de l’Insolite, les étudiants sont appelés à exploiter une toute autre fa-cette artistique afin de remporter, eux aussi, plus de 1500$ en prix. En plus de l’originalité de la vision et l’habileté technique, les bandes-dessi-nées seront également évaluées selon l’impact de la mise en scène, la qualité du scénario ainsi que l’efficacité des dialogues. Pour participer à ces concours of-ferts par le RESUACC, les personnes intéressées doivent rencontrer M. Martin Lambert du Service aux étudi-ants au 1275 du pavillon Albert-Tessier avant le 12 février 2010 afin de remplir une fiche d’inscription et y déposer leurs oeuvres.

Concours photos givrées 2010 Les organisateurs des Nuits Polaires 2010 présentent également un concours de photographie intitulé Photo Givrée 2010. Les photographes ont jusqu’au 24 janvier pour envoyer un maximum de trois photos représentant les splendeurs de l’hiver. Ces dernières prendront part à une mini-exposition qui se tiendra durant la fin de semaine des Nuits Polaires au Café-Galerie l’Embuscade de Trois-Rivières. Plus de 700$ de prix en argent seront remis aux gagnants lors du vernis-sage des photos, qui se déroulera lors de la dernière journée de l’événement, soit le 31 janvier à 17h. Les clichés hivernaux doivent être

envoyés à [email protected], et vous pouvez consulter le site www.nuitspolaires.ca pour voir les règlements du concours. Que l’insolite et l’hiver soient pour vous de véritables sources d’inspiration ! Bonne chance aux participants des divers concours.

MÉL ISSA BE AUPRÉJou r na l i s t e au x a r t [email protected]

Photographes et bédéistes recherchés !

Les photos peuvent être envoyées à

[email protected] encore consultez le site www.nuitspolaires.ca

pour voir les règlements du concours.

Tout doux les mammifères...

Le 12 janvier dernier, le chanteur Moran lançait son deuxième opus intitulé Mammifères. L’artiste aux influences folks et à la voix chaude entraîne encore une fois son public dans un univers très intimiste aux textes vibrants.

En 2006, Moran offrait pour une première fois tout le labeur de son travail sur Tabac, un album discret et sans prétention, qui s’est quand même attiré l’éloge de plusieurs critiques. Pour son travail, l’artiste montréalais s’est mérité plusieurs récompenses, dont le prix Gilles-Vigneault, qui félicite le meilleur auteur-compositeur en émergence. Éloges bien mérités pour le jeune homme dans la trentaine, qui a du ap-prendre à jouer de la guitare en moins d’un an afin de donner vie aux nom-breux textes qu’il composait depuis quelques années.

Depuis ce temps, Moran roule sa bosse et s’est allié à plusieurs multi-instrumentistes pour concocter son tout dernier album Mammifères. Parmi eux, on remarque la participa-tion de l’excellente Catherine Major, avec qui Moran avait déjà travaillé par le passé lors de différents spectacles. Cet album aux textes sages est rempli d’émotion qui incite à la ré-flexion, voir même à la rêverie. Avec sa voix grave et réconfortante, Moran apprivoise vite son nouveau public et lui raconte ses états d’âme comme on raconte une histoire, c’est-à-dire avec une grande simplicité qui facilite l’écoute de l’album. Avec des textes à la fois anglais (Needs, Lies, Coffee with the moon) et français (Charbon, Proverbes, As-pirines), Moran nous fait part des deux cultures dans lequel il a grandi et ne s’embourbe surtout pas avec des concepts trop complexes de la vie. Un album à écouter pour se libérer l’esprit et se laisser bercer par un tra-vail mélodieux et sans prétention.

noUVeL aLBUM de MoRan

MÉL ISSA BE AUPRÉJou r na l i s t e au x a r t [email protected]

Moran offre une grande richesse dans ses textes. Photo : Moran

Page 11: Zone Campus 18 janvier 2010

zonecampus.ca | 1118 au 31 janvier 2010 ARTS ET SPECTACLES

Le 8 janvier à 17 heures, au Centre de diffusion Presse Papier, avait lieu le vernissage de l’exposition 300 minutes/mois de l’artiste Suzie Bergeron. La trentaine d’œuvres présentée par l’artiste dénonce l’individualité promulguée dans les publicités.

Le local d’exposition, quoiqu’aux dimensions un peu restreintes, donnait une ambiance intimiste et propice aux échanges entre la population, les résidents de l’atelier

Presse Papier et l’artiste qui exposait lors du vernissage de 300 minutes/mois.

Les murs de la galerie étaient tapissés d’une trentaine d’œuvres aux allures inspirées par le monde publicitaire. Les oeuvres portaient sur le thème de la promotion de

l’individualité dans les publicités. Par le biais de son expo-sition, Suzie Bergeron veut notamment poser un regard ironique sur l’utilisation que nous faisons de la téléphonie cellulaire, maintenant indispensable à nos activités quo-tidiennes et à notre rythme de vie accéléré. Tantôt d’une originalité impres-sionnante, tantôt un peu cliché, chacun des éléments de cette expo-sition porte à une réflexion sur la vie moderne et la pensée individualiste de notre société de consommation, régie par le milieu publicitaire et les produits qu’il nous vend. L’artiste utilise le dessin, la sérigraphie et la vidéo pour illustrer les possibles utilisations de 300 minutes/mois de communication sans frais sur un téléphone cellulaire, et la perte gra-duelle des contacts humains. L’exposition se poursuivra jusqu’au 7 février dans le même local situé sur la rue St-Antoine. Les heures d’accueil du Centre de diffusion Presse Papier sont du lundi au vendredi, de 10-12h et de 13:30-16h et le samedi et le di-manche de 14-17h.

300 minutes/mois en imagesMARIE-NOËLLE MARINE AU

Jou r na l i s t e au x a r t [email protected]

Le 6 février prochain aura lieu la sième édition de l’événement La journée m’enchante un peu partout à travers le Québec, une initiative de Julie Lecours, qui a pour but de répandre le bonheur et le réconfort par l’intermédiaire de la chanson.

Depuis les débuts du projet, 1100 personnes (les enchanteurs) sont allées chanter dans des centres pour personnes âgées. Plus de 4000 personnes âgées (les enchantés) souffrant de solitude et souvent tou-chées par la maladie, ont bénéficié de ce projet depuis sa création.

La journée m’enchante a été créé en 2005 pour la région de Montréal et n’a cessé de croître depuis. Elle est maintenant présente dans 14 des 17 régions du Québec ainsi qu’au Nouveau-Brunswick, en France et en Italie. La journée m’enchante revient sur une base annuelle, à tous les pre-miers samedis du mois de février. Pour participer au projet, il faut former un groupe de cinq à dix per-sonnes voulant faire une différence et prêts à donner un peu de leur temps, de leur joie et de leur amour aux aînés. Il est ensuite possible de visiter la section « Participer » du site Internet de La journée m’enchante www.joie.ca.cx pour avoir plus de détail sur la marche à suivre pour participer à cette journée unique.

MARIE-NOËLLE MARINE AUJou r na l i s t e au x a r t [email protected]

La journée m’enchante

Tantôt d’une originalité impressionnante,

tantôt un peu cliché, chacun des éléments de cette exposition

porte à une réflexion.

Les murs de la galerie étaient tapissés d’une trentaine d’œuvres. Photo : M-N Marineau

L’artiste dénonce l’individualité promulguée dans les pub-licités. Photo : M-N Marineau

Page 12: Zone Campus 18 janvier 2010

12 | zonecampus.ca 18 au 31 janvier 2010SPORTS

L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) a annoncé le 12 janvier la création d’un co-mité institutionnel sur le sport interuniversitaire. Ce comité in-dépendant guidera l’Université et le Service de l’activité phy-sique et sportive (SAPS) dans le choix des orientations et moyens à privilégier pour assurer le dével-oppement des équipes sportives Les Patriotes. Ce comité interne fait suite à une demande du directeur du SAPS, M. Michel Morin, de qui relève le sport interuniversitaire à l’UQTR. Con-crètement, cette instance devra livrer un rapport détaillé aux mem-bres de la direction de l’Université au sujet de l’historique du sport interuniversitaire et de son évo-lution depuis le Rapport Quirion, produit en décembre 1982. Le co-mité devra également présenter un bilan de la situation actuelle des équipes sportives, une analyse des différentes problématiques gé-nérales et particulières relatives au mandat du sport interuniversitaire, ainsi que des recommandations quant aux actions à poser, sui-vant la cueillette d’information et l’analyse effectuée. Pour y parvenir, les membres de

ce comité devront tenir compte de plusieurs facteurs, dont la clientèle actuelle de l’UQTR, des services à offrir aux étudiants, des activités de recrutement, de la visibilité de l’Université, du développement d’un sentiment d’appartenance, etc. Les membres Le comité institutionnel sur le sport interuniversitaire est formé de personnes extérieures au SAPS. Toutefois, le directeur du Service de l’activité physique et sportive et les entraîneurs des équipes des Pa-triotes seront invités à rencontrer le comité pour donner leur opinion. Le comité est composé de Me André Gabias, secrétaire général de l’UQTR et président du co-mité, M. Claude Dugas, professeur au Département des sciences de l’activité physique, M. Normand Shaffer, registraire de l’UQTR, M. Louis Beaudet, retraité du do-maine de l’enseignement, ancien étudiant-athlète et ex-membre des équipes de hockey et de football de l’UQTR, et M. Maxime Lemieux-Laramée, étudiant désigné par l’Association générale des étudi-ants de l’UQTR. M. Daniel Payette, chargé de gestion au Service du partenariat et du soutien au dével-oppement universitaire, agira à titre de secrétaire du comité. Pour M. André Gabias, le travail entrepris se veut une démarche

logique et nécessaire pour la continuité des activités du sport in-teruniversitaire à l’UQTR. « Les étudiants-athlètes représen-tent fièrement notre université depuis maintenant 40 ans, mais la réalité a grandement changé depuis le Rapport Quirion, produit en 1982. Il s’avère donc primor-dial de réévaluer la situation afin de s’assurer que le sport de com-pétition correspond toujours aux objectifs de développement de l’UQTR. En pareil cas, nous devrons

recommander certaines actions à entreprendre pour encadrer le sport interuniversitaire de façon adéquate, permettant ainsi à l’UQTR de se projeter dans l’avenir », explique-t-il. D’ici juin 2010, un rapport final devra être déposé. Les membres ont convenu d’analyser et d’évaluer le fonctionnement du sport interuni-versitaire à l’interne, de comparer ce fonctionnement avec celui d’autres universités et d’évaluer les possibilités de collaboration avec

le sport étudiant au secondaire et au collégial. Ils prévoient aussi procéder à une large consultation auprès d’étudiants-athlètes, de membres de la communauté uni-versitaire, de partenaires scolaires et de personnes de la communauté régionale intéressées au sport universitaire. Des suggestions ou commentaires peuvent aussi être faits au comité, à partir d’un site Internet (www.uqtr.ca/cisi).

sPoRT inTeRUniVeRsiTaiRe à L’UQTR

Création d’un comité institutionnel

Au calendrier de natation, il ne reste que les troisième et quatrième épreuves de natation. Au moment d’aller sous presse, la troisième s’est déroulée à l’Université de Montréal le 16 janvier et la quatrième sera présentée à l’Université McGill, le 30 janvier.

Les deux dernières Coupes uni-versitaires sont décisives pour les nageurs des Patriotes s’ils espèrent se qualifier pour les deux champion-nats. Celui de calibre provincial aura lieu à l’Université Laval de Québec, les 13 et 14 février prochain. Ensuite, ce sera le Championnat canadien, qui se tiendra à Toronto, du 25 au 27 fé-vrier. Les standards de temps sont un peu plus exigeants pour accéder au Championnat canadien. Il faut donc beaucoup d’entraînement : « Pen-dant la pause des fêtes, on en profite donc pour donner un grand coup. Nous mettons l’emphase sur l’entrainement. Il faut travailler fort pour améliorer nos temps », nous racontait Shawn Campbell, nageur des Patriotes. Chez les nageurs et nageuses, seul Samuel Tessier est qualifié pour le moment,

soit pour la compétition provinciale. Il a donc une idée en tête : amé-liorer son temps et se qualifier pour Toronto. L’équipe de Martin Gin-gras, entraineur-chef des Patriotes, continuera de mettre l’accent sur

la préparation, variant entre 12 et 20 heures par semaine pour chaque nageur et nageuse. Il ne reste qu’à es-pérer qu’ils seront récompensés pour leurs efforts.

FEL IPE ANTAYARédacteur en chef

[email protected]

JONATHAN COSSE T TEJournaliste | Sports

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Mois décisif pour les nageursAvec l’ajout de l’équipe des Lakers de l’Université de Nippissing au sein de la même conférence que les Patriotes de l’UQTR, c’est-à-dire la conférence de l’est, la formule des séries éliminatoires a été revue et ajustée.

Dans l’est comme dans l’ouest, les quarts de finale dont feront partie les huit premières équipes dans chaque conférence se dérouleront sous forme « de 2 de 3 » et suivront la formule suivante : la première équipe affrontera la dernière, l’équipe ayant terminé au deuxième rang croisera le fer avec la position numéro 7, la troisième se frottera à la sixième et finalement les deux équipes du

milieu, soit la 4 et la 5, se livreront le combat. La demi-finale et la finale se dérouleront également de la même façon. Par la suite, les gagnants de chaque conférence (est et ouest) s’affronteront en vue des grands honneurs de la Coupe Queen. Ces deux mêmes équipes se procureront du même coup un laissez-passer pour le championnat canadien. Advenant le cas où LakeHead serait l’une de ces deux équipes, les deux perdantes en finale de division (est et ouest) s’affronteront dans un match pour obtenir un laissez-passer pour le championnat, puisque LakeHead détient déjà le sien en tant qu’équipe hôte. (A.T)

séRies éLiMinaToiRes

Nouvelle formule

Assis : Normand Shaffer, Claude Dugas, André Gabias, Louis Beaudet et Maxime Lemieux-Laramée. Debout : Daniel Payette et Michel Morin. Photo : Comité institutionnel.

Les Patriotes devraient encore se frotter aux Redmen de McGill en éliminatoires. Photo : ArchivesShawn Campbell des Patriotes. Photo : Archives

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PRésenTs aU CaRnaVaL

Les Patriotes sous le signe du hockey

Un deuxième happening des Pa-triotes hockey aura lieu mercredi 20 janvier 2010 au Colisée de Trois-Rivières dans le cadre du Carnaval étudiant de l’UQTR.

Comme chaque année, l’aire des Patriotes fera partie du Carnaval étudiant 2010. Hockey, soccer, golf et plusieurs autres activités seront au programme. Dès lundi 18 jan-vier, une diversité d’activités sera proposée dans l’aire des patriotes : sculpture, ultimate frisbee, foire folle, hockey et soccer. C’est par ailleurs mercredi que se déroulera l’évènement prin-cipal des Patriotes hockey pour leur premier affrontement de 2010 à domicile. L’activité du carnaval consiste à encourager l’équipe sportive de l’UQTR contre leurs rivaux naturels : les Redmen de Mc-Gill.

Mercredi soir à partir de 19h, il y aura le match de hockey au Colisée de Trois-Rivières, qui sera en même temps l’occasion de célébrer le 40e anniversaire de la fondation de l’équipe sportive des Patriotes. C’est une activité obligatoire du carnaval et on s’attend à avoir beaucoup plus de monde qu’au dernier happening. L’activité est gratuite pour les étudiants et il y aura un autobus payé par les Patriotes qui assurera le transport entre l’UQTR et le

Colisée de Trois-Rivières à partir de 18h45. Il y aura de l’animation et des prix de présence sur place », mentionne Cédric Pinard, respon-sable des communications pour les Patriotes. Il y aura également un concours de mascotte qui pourrait donner suite à des développements. « C’est sûr que certains vont s’amuser, mais si certains se forcent et qu’on retrouve une mas-cotte comme « Yé’Pat » (l’ancienne mascotte des Patriotes), il pourrait y avoir des développements dans le futur avec l’équipe qui nous est arrivée avec une belle mascotte », fait remarquer M. Pinard.

Une rivalité qui dure La rivalité qu’entretiennent les Redmen de McGill et les Patriotes de l’UQTR ne date pas d’hier. En effet, les deux puissances de l’association est de l’Ontario Uni-versity Athletics (OUA) se sont livré bataille à 14 reprises en série élimi-natoire. Les trois dernières ont été remportées par les Redmen, dont la série finale de leur associa-tion l’an dernier, où l’université de McGill avait envoyé les Patriotes en vacances pour obtenir leur laissez-passer pour le championnat canadien. Depuis, un seul affrontement a eu lieu entre les deux équipes et ce sont les Redmen qui ont infligé une correction aux Patriotes à l’aréna Claude-Mongrain en calendrier pré-saison 2009-10. Les hommes de Jacques Laporte voudront fort probablement faire oublier ce dernier revers, d’autant plus que la première position du classement général de l’association de l’est pourrait dépendre de cette série aller-retour entre les deux équipes, qui aura lieu le 15 janvier à McGill et le 20 janvier à Trois-Rivières. Au moment d’écrire ses lignes, les Pa-triotes étaient déjà en route vers le domicile de leurs ennemis jurés pour le premier duel.

AUdRE Y TREMBL AYJournaliste | Sports

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«il pourrait y avoir des développements

dans le futur avec l’équipe qui nous est arrivée avec une belle

mascotte.»-Cédrick Pinard, responsable

des communications.

Les Patriotes attendent encore une fois la participation de plusieurs étudiants lors du prochain happening Photo : A. Tremblay

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Les Patriotes ont complété leur périple chez leurs cousins français et sont rentrés au pays samedi 9 janvier avec une fiche parfaite de trois victoires. Ils ont d’abord vaincu l’équipe de Chamonix au compte de 6 à 3, pour ensuite servir une leçon de hockey à l’équipe de Mont-blanc au compte de 14-2. Finalement, à leur dernière rencontre, ils ont fait subir une défaite à la forma-tion de Morzine-Avoriaz par la marque de 10-2.

Ce voyage avait pour but de

rester actifs durant la longue période de pause du calendrier régulier des Patriotes hockey. Il a également servi de période d’adaptation aux nouveaux joueurs qui vont intégrer l’alignement pour la deuxième moitié de saison. « C’était une très belle expéri-ence, on voulait faire en sorte que les gars s’unissent parce qu’il y a beaucoup de nouveaux joueurs. On voulait rester en action pour être compétitifs à notre retour, on voulait aussi en profiter pour faire connaître ce coin de pays-là à des joueurs qui pourraient avoir

éventuellement le goût d’y aller. On s’est bien amusés », souligne l’entraîneur Jacques Laporte.Dans les trois rencontres, 20 joueurs des Pats se sont partagé les 30 buts inscrits. Les trois gar-diens, qui ont chacun eu droit à leur heure de gloire, n’ont accordé que 7 buts. « Ce fut des victoires d’équipe. Tout le monde y a participé à sa façon. Chamonix nous a donné une bonne opposition. St-Gervais ne nous a vraiment pas pris au sérieux. Morzine se retrouve au cinquième rang, mais avait quatre

blessés cette fois-là. En même temps, il faut dire qu’on a très bien joué et que les nouveaux se sont vite intégrés, mais on s’attendait à du meilleur calibre », disait l’entraineur-chef.

Le voyage derrière l’expérience Outre le hockey, les Patriotes en ont profité pour voir du pays. « C’était difficile de visiter, nous étions dans un tout petit village situé dans les Alpes. Il n’y avait pas le train. On est allé à Chamonix et là, on a visité. C’était vraiment amusant, les gars se sont fait plaisir, ils reconnaissaient tous les lieux où avaient été filmé les Boys II. On a pris de photos mag-nifiques. On a aussi eu la chance de faire du ski de fond et du ski alpin en montagne, ce à quoi je n’étais pas vraiment favorable au début pour les blessures. Les gars ont été impeccables, ça a été comme une récompense », ajoute Laporte.

Rencontres importantes à venir Bien remis du décalage ho-raire, les Patriotes n’ont pas connu un long répit puisqu’ils repre-naient l’entraînement en début de semaine en vue des rencontres contre McGill, des affrontements qui ne seront pas de tout repos.« C’est sûr que ce sont les deux matchs de l’année. Ça va être des bons matchs, entre autres, vendredi à McGill », soulève l’entraîneur-chef. Le 20 janvier, lors de la rencontre à domicile contre les Redmen, les partisans sont attendus en grand nombre à titre de sixième joueur au Colisée de Trois-Rivières. « Je pense qu’il va y avoir une très bonne foule, il y a le happening, le tirage des prix de la vente de billets du financement du voyage, le fait que c’est McGill, le fait que c’est en semaine pour les étudiants… Tous les éléments sont réunis pour avoir beaucoup de par-tisans », conclut Laporte.

Les Patriotes grands gagnants en France

AUdRE Y TREMBL AYJournaliste | Sports

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« C’était une très belle expérience, on voulait faire

en sorte que les gars s’unissent parce qu’il y a beaucoup de

nouveaux joueurs. on voulait rester

en action pour être compétitifs»

-jacques Laporte, entraîneur

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SPORTS

Lors de la fin de semaine du 9 et 10 janvier a eu lieu la 18e édition du tournoi Invitation collégiale Les Patriotes, au Centre d’activité phy-sique et sportive (CAPS) de l’UQTR. Le calibre de jeu a été excellent, tant chez les hommes que chez les femmes.

Beaucoup de parties étaient au programme. L’entraîneur de l’équipe masculine des Patriotes, Pierre Cl-ermont, ainsi que l’entraîneuse de l’équipe féminine, Marie-Ève Nault,

étaient tous deux présents, avec un œil très attentif. Un des atouts pre-miers de ce tournoi est de pouvoir y faire du recrutement de niveau collé-gial. « C’est un des meilleurs tournois que nous avons présentés jusqu’ici, au niveau de la qualité de jeu, de l’intensité, de la qualité technique des joueurs et de l’équilibre entre les équipes », soulignait Clermont. Ce dernier a même réussi à dénicher deux joueurs, soit Justin Beausoleil et Dominik Mainville, ayant tous les deux déjà évolué au niveau AAA. De son côté, Mme Nault avait aussi de bons mots sur l’événement. « C’est un très bon tournoi. On a eu droit à de très bons matchs et à une finale très relevée. Nous avons aussi retenu les noms de plusieurs joueuses, en plus d’échanger des contacts et de lancer des invitations pour quelques entraînements, pour mieux évaluer leur niveau par rapport à notre groupe », ajoute Nault. Par ailleurs, ce tournoi permet da-vantage que le recrutement sportif. « Notre tournoi se veut aussi bon qu’une journée Portes ouvertes, mentionne Pierre Clermont. Plus de 360 joueurs sont venus de partout

au Québec et ont eu la chance de récupérer des dépliants sur l’UQTR et sur nos programmes d’études. Ils ne joueront pas tous au soccer, mais ils ont pu découvrir notre université, autant par ses pavillons que par ses installations sportives. » Également, les deux entraîneurs des équipes de soccer des Patriotes ont tenu à féliciter le travail de leurs joueurs qui agissaient comme bé-névoles tout au long du week-end. Ils ont tenu à leur rendre hommage puisqu’un tel évènement nécessite beaucoup de gens. Même qu’en fi-nale, ils étaient plusieurs encore présents pour soutenir le travail de leurs collègues jusqu’à la toute fin. Il y avait une bonne atmosphère, une très belle complicité et un bel esprit d’équipe dans les gradins, chez les joueurs des Patriotes. C’est de bonne augure pour la saison d’hiver qui s’est amorcée dimanche le 17 janvier.

FX-Garneau remporte tout Pour les équipes locales, ce fut la déception. D’abord, l’équipe mas-culine des Diablos du Cégep de Trois-Rivières s’est incliné 5-2, 2-1 et 8-2. Du côté féminin, ce fut le même dossier : aucun gain et trois revers, au

compte de 4-2, 4-1 et 2-0. À noter que dans le tableau masculin, il y avait trois équipes du Collège François-Xavier-Garneau (Niveau AAA, AA et AA), en provenance de Québec. Elles ont toutes franchi les qualifications. C’est d’ailleurs son équipe de niveau AAA qui s’est sauvée avec le titre du

tournoi. Elle l’a emporté 7 à 4 contre l’Outaouais. Chez les dames, l’équipe championne est aussi celle du Col-lège François-Xavier-Garneau. Ce fut une finale très relevée qui a nécessité la prolongation, contre l’équipe de Ri-mouski.

JONATHAN COSSE T TEJournaliste | Sports

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ToURnoi inViTaTion CoLLéGiaLe Les PaTRioTes

Encore un succès

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soCCeR

Rosalie Cadieux part la tête haute

Rosalie Cadieux vient de disputer sa dernière saison avec les Patriotes soccer de l’UQTR. La Madelinoise a terminé en beauté. Elle a été nommée membre de la deuxième équipe d’étoiles au Québec en 2008 et 2009, et étudiante-athlète de l’année en soccer à l’UQTR. Elle met fin à sa carrière de soccer universi-taire, mais n’entend pas accrocher ses crampons.

Agée de 23 ans, Rosalie joue au soccer depuis l’âge de 7 ans, donc depuis 16 ans. Son talent, elle le partage avec ses deux sœurs, qui ont également joué pour les Patriotes soccer auparavant. Rosalie s’est in-spirée de ses sœurs pour développer l’amour du sport. Avec les Patriotes, Rosalie était d’ailleurs capitaine, autant à cause de son talent que de son caractère. Elle a une attitude de chef et de gagnante. « Chaque match que j’ai fait, je suis sortie exténuée. Quand j’embarque

sur le terrain, c’est comme si j’allais à la guerre et j’essaie de gagner chacun des combats se présentant à moi », dit-elle. L’ex-capitaine de l’équipe fémi-nine de soccer vient de mettre fin à sa carrière avec les Patriotes et de bien belle façon. Elle a déniché une place sur la deuxième équipe d’étoiles

au Québec et a été nommée étudi-ante de l’année en soccer à l’UQTR. « Après cinq années d’efforts au sein des Patriotes, il s’agit d’une sorte de récompense et de fierté. J’ai su me démarquer et terminer ma carrière en beauté », mentionne-t-elle avec fierté. C’était la troisième fois qu’elle

était nommée sur la deuxième équipe d’étoiles, mais les deux fois précédentes étaient lors des saisons hivernales. Celle-ci est donc plus sig-nificative à ses yeux. « La nomination de cet automne est la plus valori-sante, car il s’agissait de ma dernière saison. Puis à la saison d’automne, le niveau de jeu de toutes les équipes est supérieur à celui de l’hiver », souligne Rosalie. Avant de se joindre aux Patriotes, Rosalie a suivi un long parcours et a toujours évolué à des calibres de jeu élevés. Vers l’âge de 14 ans, elle s’est jointe au club de Francheville, le club élite de la région de la Mauricie à l’époque. Elle a poursuivi une année au niveau AA pour ensuite évoluer jusqu’à 19 ans au niveau AAA. Durant ses cinq années du secondaire, elle faisait aussi partie du programme sport-études soccer des Estacades. Lors de ses deux années de niveau collégial, elle faisait partie des Dia-blos de Trois-Rivières (Niveau AA). D’ailleurs, elle tient à rendre hommage à ses parents pour se cheminement. « Mes parents ont toujours été présents et m’ont ap-

puyée et soutenue durant toutes ces années. Même si on jouait à un même moment les trois filles au niveau AAA, ils ont su nous appuyer, nous accompagner et nous encourager. » Elle sera sortie grandie de son sé-jour universitaire, et ce, autant sur le plan personnel que professionnel. Elle a bien réussi ses études en ac-tivité physique, en plus d’évoluer dans un réseau sportif compétitif. Elle a aussi crée des liens et réussi à se forger des amitiés très importantes et inoubliables. En terminant, l’ex-capitaine (mais toujours capitaine dans l’âme) tenait à offrir ses souhaits à ses anciennes coéquipières pour la saison hivernale qui débutera le 17 janvier prochain. « Je souhaite que les filles réussissent à se classer dans le top 4. Je veux aussi que chacune d’elle se fasse confiance et soit fière d’elle-même. Qu’il n’y ait aucun regret. Continuez les filles, je crois en vous et tous ces efforts se-ront récompensés ! Je suis certaine qu’avec la ténacité et l’ardeur que chaque fille met à l’entraînement, les résultats des années à venir seront positifs ».

Rosalie Cadieux Photo : Patriotes

Le tournoi Invitation collégiale les Patriotes a été un des meilleurs présenté jusqu’à maintenant. Photo : S. Legris

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