20
21 septembre au 4 octobre 2009 | Vol. 5, N o 2 | 20 pages | Bimensuel gratuit | zonecampus.ca page 19 Les Patriotes visent le championnat canadien

Zone Campus 21 septembre 2009

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Zone Campus 21 septembre 2009

Citation preview

Page 1: Zone Campus 21 septembre 2009

21 septembre au 4 octobre 2009 | Vol. 5, No 2 | 20 pages | Bimensuel gratuit | zonecampus.ca

page 19

Les Patriotesvisent le championnat canadien

Page 2: Zone Campus 21 septembre 2009

2 | zonecampus.ca ACTUALITÉS

Encore cette année, l’AGEUQTR a voulu faciliter la tâche des étudi-ants en répétant son événement AGE sous le chapiteau. Déployé sous la direction de la vice-prési-dente aux affaires socioculturelles, Alexandra Loembe, l’événement qui a eu lieu du 15 au 17 septembre a permis de mieux connaître les différentes associations présentes sur le campus.

AGE sous le chapiteau a accueilli sous un même toit les représentants des différentes associations étudi-antes pour créer des liens avec ses membres et se faire connaître. De plus, c’était l’occasion de promou-voir leurs projets et événements. Effectivement, en ayant une meilleure connaissance des activités et des groupes existants

sur le campus, la population étudi-ante peut optimiser son passage à l’UQTR. AGE sous le chapiteau est un moment propice pour les nouveaux arrivants de découvrir les asso-ciations à la vie étudiante qui sont venues exposer leurs activités, leur programmation, leurs services, ou encore recruter des membres. Parmi ceux qui étaient présents sous le chapiteau, citons, à titre d’exemples, la ligue universitaire d’improvisation de Trois-Rivières (LUITR), le club de plein air UQT’Air et le Carnaval étudiant. La radio CFOU

FM ainsi que le journal Zone Campus, nos médias universitaires, ont eux aussi pris part à l’événement. Pour une deuxième année con-sécutive, le chapiteau a également hébergé la friperie de l’université, projet implanté par Marie-Andrée Gauthier, vice-présidente aux af-faires internes. C’était l’occasion idéale pour les étudiants de dénicher des objets de toute sorte (vêtements, vais-selle, etc.) qui ont été apportés à l’AGEUQTR pendant la saison estivale, et qui sont offerts gratuite-

ment aux étudiants qui cherchent à mieux équiper leur appartement. Cette initiative verte, qui favorise la récupération, permet ainsi aux étudiants de faire des trouvailles in-téressantes sans dépenser un sou.

Rubriques

21 septembre au 4 octobre 2009

>ACTUALITÉSLe BBQ du recteur, une Bonne intro-duction pour Les nouveaux étudiantsPAGE 3

>ARTSvincent vaLLières de passage à L’uQtrPAGE 12

>SPORTSLa course chiropratiQuePAGE 15

Pavillon Pierre-Boucher3351, boulevard des Forges,

Trois-Rivières (Québec), G9A 5H7Téléphone: (819) 376-5011 poste 3412

Publicité: (819) 376-5011 poste 3411Télécopieur: (819) 376-5239

Bimensuel distribué à 5 000 exemplaires sur le campus de l’UQTR

et dans la région de Trois-Rivières

Une équipe qui n’a pas la grippe porcine !

Marc PériardDirecteur général et

directeur de l’[email protected]

Felipe AntayaRédacteur en chef

[email protected] Ducharme

Actualité[email protected]

Claudine Paré-LépineActualités

[email protected]élissa BeaupréArts et spectacles

[email protected] Charest Arts et spectacles

[email protected]é Martin

Sports [email protected]

Audrey TremblaySports

[email protected]ëlle Marineau

[email protected]

Jessica GrenierInfographe

[email protected] Plante

Webmestrewebcfou.uqtr.ca

François-Olivier MarchandResponsable de la publicité

[email protected] Boulanger

Correctrice

ACTUALITÉSAGE sous lE chApitEAu

Pour une vie étudiante plus active

CL AUDINE PARÉ LÉP INEJournaliste | Actualités

[email protected]

Plusieurs associations avaient leurs kiosques sous le chapiteau. Photo: F. Antaya

pour obtenir des informations au sujet des associations et clubs qui font foisonner la vie étudiante, adressez- vous à votre association étudiante, ou encore au bureau de l’AGEuQtR.

Depuis le 10 septembre, des travaux sont en chantier sur le boulevard des Forges, entre le boulevard des Récollets et la rue Père-Mar-quette. Ceux-ci, qui ont pour but le remplacement des égouts, la mise en place d’un terre-plein ainsi que l’amélioration de l’éclairage, nuisent considérablement à l’entrée sur le campus.

Aux heures de pointe, les artères autour du campus sont complètement congestionnées, ce qui retarde plu-sieurs étudiants à leur cours. «Ce n’est plaisant pour personne, souligne Claude Arbour, directeur aux communications de l’UQTR, mais nous comprenons que la ville à des contraintes à respecter, alors nous devons faire avec ». Du côté de l’association générale

des étudiants, on se demande pourquoi avoir choisi un tel moment pour effec-tuer ces travaux. Ceux-ci auraient pu être effectués au cours de l’été, lorsqu’il y a beaucoup moins d’achalandage à l’université. La ville se défend quant à elle en soutenant que la majorité des travaux débutent en septembre, notamment, en raison des vacances estivales des

Des travaux qui irritent

Plusieurs automobilistes attendent en ligne tous les matins sur le boulevard des forges.

Photo: F. Antaya

entrepreneurs avec lesquels la ville fait affaire. De plus, la proposition de devis aurait retardé le processus de dével-oppement des travaux. L’UQTR a toutefois tenté de faire déplacer le moment des travaux, mais a essuyé un refus de la ville. «Il fallait que les travaux soient faits cet automne semble-t-il, mentionne Yves Gabias, di-recteur du service de l’équipement. Par contre, les gens arrivant du côté nord devaient avoir accès à l’entrée sur des Forges, ce qui n’est pas le cas ». L’engorgement est donc pire. D’ailleurs, nous avons reçu pour réponse de faire une plainte en règle si nous ne sommes pas contents de la situation lors de notre appel à la ville.Ces travaux sont prévus jusqu’au 19 octobre, mais les entrepreneurs ne devraient pas excéder cette date. «On espère que tout sera terminé pour la mi-octobre, explique Carole Genest, du service des communications de la ville de Trois-Rivières. Il y a évidemment des éléments hors de notre contrôle, comme s’il y a de fortes pluies. Nous imposons toute toutefois des limites aux entrepre-neurs ». (F.A)

Page 3: Zone Campus 21 septembre 2009

zonecampus.ca | 3ACTUALITÉS

Mardi le 8 septembre avait lieu la première édition du BBQ du recteur. Cette initiative, qui s’est déroulée sous un grand chapiteau entre les pavillons Nérée-Beauchemin et Pierre Boucher de midi à 14 heures, avait pour but de souhaiter la bienv-enue aux étudiants de l’UQTR.

L’activité a connu un certain succès auprès des étudiants. Une foule estimée à 400 personnes s’est entassée sous le chapiteau, dans laquelle se trouvaient beaucoup de gens déguisés dans le cadre de leur activité d’intégration. Pour les organisateurs, ce BBQ est une bonne façon d’accueillir les nou-veaux venus, qui permet de mieux connaître les noms des personnes cadres, ainsi que ceux des services

offerts sur le campus, dont ils enten-dront parler au cours des prochaines années. Les dirigeants de l’université ont d’ailleurs insisté auprès des associations afin que leurs mem-bres participent à cette journée d’intégration. Le repas gratuit était donc une bonne raison d’y assister. Sur place, il y avait plusieurs mem-bres de la direction de l’université, dont le recteur Ghislain Bourque, des représentants du Service aux étudiants, et une délégation de l’AGEUQTR, menée par la présidente Joanie Pothier.

À la table Avant de se transformer en serveurs de hot-dogs pour une partie de la journée, ces personnes ont pris la parole durant quelques instants. D’abord, M. Bourque a offert les salutations d’usages aux nouveaux arrivants à l’UQTR. Puis, il a cité avec fierté un sondage ré-

alisé dans plus de 700 universités d’Amérique du Nord, soulignant que l’Université du Québec à Trois-Rivières y faisait très belle figure. « Au Canada, elle se classe 20e au niveau de l’apprentissage actif, 15e au niveau de la qualité de son milieu de vie, 12e au niveau de la qualité de l’enseignement et 5e au niveau de la satisfaction globale des étudi-ants ». M. Bourque était aussi heureux de dire que l’établissement avait connu une croissance de sa clientèle su-périeure à 24% dans les 6 dernières années. C’est donc 12 000 étudiants qui effectuent leur rentrée en ce mois de septembre. Par la suite, lors de leur discours, les membres du Service aux étudiants ont rappelé aux nouveaux comme aux vétérans l’aide qu’ils offrent. La prési-dente de l’AGEUQTR, Joanie Pothier, a clôt les présentations pour y an-noncer les objectifs de l’association pour l’année 2009 -2010.

Le BBQ qui a ensuite eu lieu était gracieuseté de la Sodexo, avec au menu hot-dogs, crudités et boissons offerts gratuitement. L’AGEUQTR était également là pour offrir des

boissons alcoolisées au coût de deux dollars. La radio campus CFOU s’est quant à elle chargée de l’animation musicale.

La semaine d’intégration est chose du passé à l’UQTR, et tout s’est déroulé dans un ordre exemplaire. Le service aux étudiants n’a fait face à aucun débordement majeur à ce niveau, une première depuis quelques années.

Cette année encore, plusieurs étudiants fraîchement arrivés sur le campus étaient déguisés lors de leur journée d’intégration. Les cu-pidons, Superman, Charlie et plus encore ont déambulé avec leur at-tirail vestimentaire saugrenu, ce qui leur a valu une bonne risée. D’ailleurs, en plus d’être déguisés, ceux-ci ont parfois dû chanter en chœur, faire de l’exercice sur le terrain de l’université, solliciter d’autres étudiants en échange de petits cadeaux, etc.

Cependant, une activité de la sorte n’a pas seulement pour but de faire rire, mais aussi de tisser des liens entre les étudiants de même programme tout en décou-vrant le campus universitaire. Les activités d’intégration permettent aussi d’accroître le sentiment d’appartenance envers l’université et l’association étudiante.

L’alcool, un problème ? Évidemment, qui dit initiations dit alcool. En effet, la consommation d’alcool est permise sur les terrains de l’université, à condition de posséder une lettre de l’UQTR le permettant, ainsi qu’un permis de la régie des alcools, des courses et des jeux du Québec. Par contre, toute activité de calage est interdite. Progressive-ment, les activités de calage se sont remplacées par d’autres, d’après Martin Lambert, du Service aux étu-diants. « Ils sont pleins de ressources, d’imagination. […] Ils arrivent avec de nouvelles activités auxquelles je n’aurais jamais pensé », mentionne-t-il.

D’ailleurs, M. Lambert est heureux qu’il n’y ait eu aucun débordement cette année. Il faut dire que les asso-ciations étudiantes sont maintenant soumises à des règles beaucoup plus strictes depuis trois ans lors de ces événements. Elles doivent ab-solument soumettre une liste de leurs activités en précisant l’endroit où celles-ci se dérouleront sur le campus. Le but de cette mesure est de prévenir les accidents qui pourraient mettre en danger la santé des étudi-ants et nuire à l’image de l’Université. « Je ne suis pas là pour les empêcher, je suis là pour les encadrer », explique M. Lambert. Le service d’aide mise également sur une coopération avec les associa-tions. Avec le temps, des liens se sont créés entre les deux organismes. « Ça va bien comparativement à il y a trois ans. Je sens qu’il y a une conscienti-sation de la part des associations. Ils veulent s’amuser, mais en même temps ils ne veulent pas avoir de problèmes avec cela. C’est plaisant », dit-il. Réaliste, Martin Lam- bert est conscient que les organisa-teurs ne peuvent pas tout contrôler. L’université n’a aucun pouvoir sur ce qui se déroule en dehors de son territoire. Les dirigeants souhaitent toutefois être mis au courant des déplacements. De cette façon, les organisations dis-posent d’un allié à l’interne si jamais un accident se produit, plus particu-lièrement dans le cas de conduite avec facultés affaiblies.

21 septembre au 4 octobre 2009

NICOL AS DUCHARMEJournaliste | Actualités

[email protected]

NICOL AS DUCHARMEJournaliste | Actualités

[email protected]

Intégrations 2009lA pREmièRE sEmAinE sE conclut sAns pRoblèmEs mAjEuRs

Le BBQ du recteur, une bonne introduction pour les nouveaux étudiants

Le recteur, M. Ghyslain Bourque servant des chiens chauds aux étudiants. Photo: N. Ducharme

« Ça va bien comparativement

à il y a trois ans. je sens qu’il y a une conscientisation de la part des associations.» -martin lambert,

services aux étudiants

Plusieurs étudiants étaient déguisés pour l’occasion.Photo: N. Ducharme

Page 4: Zone Campus 21 septembre 2009

4 | zonecampus.ca ACTUALITÉS 21 septembre au 4 octobre 2009

Éditorial

Avec la rentrée automnale des classes, des mesures de sécurité ont été prises dans les différents établissements d’enseignement du Québec afin de contrer la grippe porcine A H1N1 et enrayer une pos-sible pandémie. Le gouvernement québécois prépare également une campagne massive de vaccina-tion contre ce virus. Ici même à l’université, un plan d’action a été adopté pour pallier à toutes éventu-alités.

Malgré le déploiement de tous ces dispositifs contre cette forme de grippe, la population d’age moyen ne semble pas prise de panique comme ce fut le cas il y a quelques années avec le virus de la grippe aviaire ou celui de la vache folle. Alors, sommes-nous immunisés contre toutes les alertes lancées au sujet d’un virus épidémique, voire pandémique, ou bien les mesures prises par l’organisation mondiale de la santé (OMS) et par Santé Canada ont-elles apaisé ce climat de peur au Québec et dans tout le pays ? Certes, ces deux organismes ont effectués un travail colossal pour éviter que le virus ne se propage de façon exagérée. De plus, nous ne faisons pas face à une crise comme celle qu’ont connu les gens au cour des années 1930 avec une bactérie aussi dévastatrice que la grippe es-pagnole. Il s’agit d’une simple grippe, une grippe qui peut causer la mort en certaines occasions et dont nous ne sommes pas à l’abri, mais bon.

Les autorités préoccupées À ce jour, les autorités médicales et les dirigeants institutionnels et politiques semblent les plus in-quiets par le développement de cette nouvelle souche de grippe animal que ne semblent l’être les citoyens. Comment cela s’explique-t-il ? Sans entrer dans un débat à caractère philosophique, peut-être que cette attitude est tributaire

de notre style de vie. Quotidien-nement, nous remettons dans les mains d’autrui une partie de nos responsabilités. Je m’explique. Un comptable s’occupe de nos fi-nances, un mécanicien de notre voiture, un boucher de notre choix de viande, etc. Nous avons confi-ance en eux et remettons entre leurs mains notre prise de décision au même titre que nous laissons aux personnes en charge de gérer cette crise ou de contrer ce virus le soin de le faire. Ainsi, au fond de nous-mêmes, dans la croyance commune, cette pandémie ne se produira pas. En fait, nous n’y songeons pas, car au quotidien, nous sommes préoccupés par bien d’autres choses, superflues plus souvent qu’autrement, mais qui égayent notre vie. Aussi, peut-être qu’après avoir connu les contrecoups des épi-démies de la vache folle et de la grippe aviaire, qui n’ont provoqué qu’un faible taux de mortalité, la perception que nous nous faisons de la grippe porcine s’est-elle prob-ablement altérée. Est-ce la bonne attitude à avoir ? C’est difficile à dire, il ne faut pas sombrer dans la para-noïa, mais il ne faut pas faire preuve de je-m’en-foutisme non plus. Aux dernières nouvelles, l’alarme rouge ne doit pas être lancée; il suffit d’être à l’affût des signes avant coureurs de ce type de grippe, tout en prenant les précautions néces-saires pour éviter de la contracter.

Le Québec touché Pourtant, dans tout le Canada, le Québec est la province la plus tou-chée avec 25 cas d’infection, nous rapporte l’Agence de la santé publique du Canada, et quelques personnes ont déjà trépassé. Également, la pos-sibilité d’une pénurie de personnels plane toujours du côté des autorités de la Santé publique québécoise, nous rapportait récemment La Presse. Les infirmiers et infirmières courent en effet le risque de contracter le virus et réduiront du même coup le nombre de personnes ressources en cas de propa-gation massive.

La communication La rapidité des moyens de commu-nication a permis un contrôle efficace du virus. À l’époque de la grippe es-pagnole ou de la grande peste noire, le virus était connu alors qu’il était déjà trop tard. Une quantité impres-sionnante de vies était déjà perdue. Aujourd’hui, la crise a pu être évitée car le message s’est transmis quasi-in-stantanément partout dans le monde et des mesures ont été prises dès les instants suivants.

Une épidémiequi n’effraie pas !

FEL IPE ANTAYARédacteur en chef

[email protected]

La menace d’épidémie de grippe H 1 N 1 s e m b l e b i e n r é e l l e e t l’université est prête à affronter une catastrophe. Un Comité opérationnel, relevant du Co-mité de coordination des mesures d’urgence, a été formé pour ins-taurer des mesures d’urgence et s’assurer que les risques soient des plus minimes pour les gens qui fréquentent l’université.

Un plan d’urgence, divisé en trois étapes, a été établi afin de contrer la propagation possible de la maladie. La première étape est une de sen-sibilisation et de prévention. Ainsi, une soixantaine de distributeurs de gel antiseptique et des affiches prév-enant des possibles symptômes de la grippe ont été installés à travers les pavillons.

Le but est de faire réaliser aux gens qu’ils pourraient être atteints sans s’en rendre compte, soulignent Martin Gélinas, vice-recteur aux res-sources humaines, et Éric Hamelin, président du Comité opérationnel.De plus, un site web a été créé. Celui-ci décrit plus en profondeur les mesures à prendre en cas où une personne observerait certains symptômes chez elle. Carole Mal-lette, une infirmière de l’UQTR, peut aussi être rejointe à son bu-reau, situé au 1268 Albert-Tessier. Les professeurs ont également eu la requête d’être aux aguets s’ils re-marquent un étudiant qui présente des signes de maladie. D’ailleurs, M. Gélinas soutient qu’il est important pour tout élève ou tout membre du personnel se portant mal de ne pas se présenter à l’école. Bien que la menace d’épidémie soit faible, elle demeure quand même très présente. C’est pour-quoi le comité a enfin mis en place les phases II et III dans l’éventualité

où l’épidémie se propagerait. M. Gélinas a toutefois préféré ne pas révéler la teneur de ces étapes pour ne pas inquiéter la population de l’UQTR. « Il y a des décisions qu’on ne communique pas présentement parce que ça porterait confusion sur le message. Toutes les mesures possibles ont cependant été prises », renchérit-il avec confiance.

Un comité multidisci-plinaire Le comité est formé de mem-bres qui ont des compétences très différentes dans le but de toucher toutes les sphères qui pourraient être affectées par une épidémie. En effet, il est composé de Chris-tian Montembeault, directeur de la protection publique, Annick Belleville, conseillère en santé et sécurité au travail, Carole Mallette,

infirmière, et Claude Paradis, agent de communication de l’UQTR. Deux professeurs ont aussi été consultés : Jacques Boisvert, du dé-partement de chimie-biologie, ainsi que Raymond Corriveau, spécialiste en gestion de crise et professeur en communication sociale. À noter que chaque semaine, 12 000 étudiants et 1900 employés mettent le pied sur le campus. À ce nombre s’ajoute la population qui utilise les différents services de l’université. L’endroit représente donc un grand risque de propaga-tion rapide.

L’UQTR prête pourla grippe AH1N1

Un des 60 distributeurs de gel antiseptique installé à l’UQTR.

Photo : N. Ducharme

NICOL AS DUCHARMEJournaliste | Actualités

[email protected]

consultez le site web du comité au

uqtr.ca/epidemieh1n1 ou téléphonez à l’infirmière

carole malette au 819-376-5155.

le but est de faire réaliser aux gens qu’ils pourraient être atteints

sans s’en rendre compte.

Les 17 et 18 septembre derniers s’est tenu à Trois-Rivières le colloque Dup-lessis, son milieu, son époque, organisé en partenariat par le centre inter-universitaire d’études québécoise (CIEQ) et la société du patrimoine

politique du Québec. Cet événe-ment, qui a rassemblé une trentaine de spécialistes et de chercheurs, était l’occasion de s’interroger sur l’apport de l’ancien député de Trois-Rivières et premier ministre du Québec à la

société québécoise. Plusieurs acteurs des sphères politique et culturelle ont pris part à l’événement en par-ticipant à des tables rondes ou des conférences portant sur différents sujets. (C.P.L)

Le colloque Duplessis, son milieu, son époque

Page 5: Zone Campus 21 septembre 2009

zonecampus.ca | 5ACTUALITÉS21 septembre au 4 octobre 2009

C e t a u t o m n e , l ’ U n i ve r s i t é d u Q u é b e c à Tr o i s - R i v i è r e s déroulera le tapis rouge pour remettre trois doctorats honoris causa à d’importantes person-nalités trifluviennes issues des milieux scientifique, artistique et social.

Ces distinctions universitaires visent à souligner l’excellence du parcours d’un individu qui s’est distingué dans une discipline particulière. Dans le cas présent, il s’agit de gens qui ont marqué à leur façon la ville de Trois-Rivières, tout en contribuant à l’évolution de la société. Le premier lauréat est le doc-teur Roy J. Shepard. L’UQTR tient à l’honorer pour sa collabora-tion à l’Étude de croissance et de développement de Trois-Rivières, maintenant connue à l’échelle internationale. Le Dr Shepard a d’ailleurs enseigné pendant plusieurs années au départe-ment des sciences de la santé de l’UQTR. Mais avant de s’installer à Trois-Rivières, il a travaillé à la Faculté de Médecine et au Dé-partement de Physiologie de l’Université de Toronto. Celui qui a également œuvré en tant que médecin s’est intéressé à une grande variété de sujets tout au long de sa carrière, tels que la condition physique, la santé cardiovasculaire ou la biochimie. Plusieurs des recherches et des ouvrages auxquels a participé le Docteur Shepard sont devenus des références dans les domaines des sciences et de la santé.

Rita Lafontaine, comédienne Acclamée autant pour ses rôles à la télévision et au cinéma, c’est d’abord au théâtre que Rita La-

fontaine s’est fait connaître du public québécois. Depuis qu’elle a brûlé les planches du Rideau Vert en jouant dans la célèbre pièce Les Belles-Sœurs de Michel Tremblay, Madame Lafontaine est connue et appréciée de tous. En plus de se démarquer sur la scène artistique, elle s’est dévouée bénévolement à de nombreuses causes sociales. Elle a parrainé l’organisme du Bon-Pilote, s’est impliquée au sein de plusieurs organismes et événe-ments bénéfices dont La grande guignolée des médias. Origi-naire du quartier St-Philippe à Trois-Rivières, Rita Lafontaine contribue à la fierté des gens du Québec et de sa ville d’origine.

Gilles Boulet, recteur-fondateur de l’UQTR Le troisième doctorat hon-oris causa sera attribué, à titre posthume, à M. Gilles Boulet, historien et homme de lettres natif de la Mauricie. Attribuant une valeur capitale à l’éducation, M. Boulet a agi à titre de recteur-fondateur de l’UQTR, en plus de créer le musée des arts et tradi-tions populaires du Québec. Père du projet Le Noël du Pauvre qui survit toujours depuis sa création, Gilles Boulet a tou-jours su faire preuve d’altruisme et de générosité. Comme l’UQTR fête cette année ses quarante ans d’existence, la direction de l’institution soulignera du même coup les réalisations de cet homme charismatique et im-pliqué dans sa communauté.

DEs pARcouRs REmARQuAblEs

L’UQTR remettra trois doctorats honoris causa CL AUDINE PARÉ LÉP INE

Journaliste | Actualité[email protected]

Gilles Boulet a laissé sa marque à l’UQTR, comme en témoigne ce buste à son effigie.Photo: F. Antaya

Le centre interuniversitaire en études québécoises (CIEQ) a récem-ment ajouté à son site Internet un portail consacré à l’histoire de Trois-Rivières. L’objectif premier était de saluer les fêtes entourant le 375e anniversaire de fondation de la ville, tout en mettant en valeur la recherche effectuée à l’UQTR par les étudiants à la maîtrise et au doctorat, explique Yvan Rous-

seau, codirecteur du CIEQ. Doté entre autres d’une chronologie de l’histoire de Trois-Rivières, de mul-tiples publications et d’une liste de projets en cours, cet outil s’avère fort utile pour les étudiants en sci-ences humaines et pour tous ceux qui s’intéressent à l’histoire de la ré-gion. Jetez-y vous-mêmes un coup d’œil en vous rendant au cieq.ca/375e (C.P.L)

fêtEs Du 375E

Nouveau portail au CIEQ

ces gens ont marqué à leur façon la ville de trois-Rivières,

tout en contribuant à l’évolution de la

société.

Page 6: Zone Campus 21 septembre 2009

6 | zonecampus.ca ACTUALITÉS 21 septembre au 4 octobre 2009

Situé sur le boulevard Des Forges, le pavillon ne sera plus propriété de l’université. Il a été cédé à la Commission sco-laire du Chemin-du-Roy durant la période estivale. Avec les agrandissements du campus, l’UQTR n’avait plus besoin du pavillon, qui sera doréna-vant utilisé pour la formation professionnelle et continue. (N.D)

L’UQTR cède le pavillon Robert-Lionel-Séguin

Le pavillon Robert-Lionel-Séguin. Photo : N. Ducharme

Les organisateurs espèrent réduire le nombre de voitures dans le stationnement. Photo : F. Antaya

Dans le cadre de la journée « En ville sans ma voiture », Le Bacc Vert en-courage fortement les étudiants à utiliser des moyens alternatifs pour se rendre à l’université le 22 septembre. Que ce soit grâce à la marche, au vélo, à l’autobus ou au covoiturage, l’organisme espère voir de multiples places vides dans les stationnements de l’établissement. Il n’en coûtera rien pour voyager dans les autobus de la STTR lors de cette journée. (N.D)

Journée sans voitures à l’université

L’UQTR, de même que l’université Laval et l’université de Sher-brooke, ont reçu par la Coalition Jeunesse Sierra la certification de niveau 1 pour le « campus du-rable ».

Développé par les univer-sités québécoises, ce grade permet d’attester l’avancement de l’établissement en matière de développement durable. Cette certification est valide pour une période de deux ans et entraînera des visites fréquentes du campus afin d’améliorer davantage les pra-tiques qui s’y déroulent. « La certification « Campus durable » encouragera les institu-tions d’enseignement supérieur québécois à progresser dans leur démarche de développement durable », fait valoir Véronique Jampierre, directrice générale du Fond d’action québécois pour le développement durable. « Nous sommes extrêmement

fiers de l’obtention de cette cer-tification », a déclaré par ailleurs Martin Gélinas, vice-recteur aux ressources humaines et président de comité de l’environnement de l’UQTR.

Des mesures vertes Depuis quelques années déjà l’université du Québec à Trois-Rivières s’est efforcée de protéger l’environnement grâce à de nom-breuses réalisations. Elle a en effet procédé à l’embauche d’une éco-conseillère, en plus d’installer 215 îlots de récupération un peu partout dans l’établissement, de planter an-nuellement des arbres, nettoyer ses boisées, récupérer les piles, cel-lulaire et autres. Elle a également instauré un service de covoiturage automatisé, tenu des journées éco-culturelles et produit un site d’information en environnement. Notons par ailleurs que l’UQTR a aussi été certifiée Ici on recycle! de Recyc-Québec.

L’UQTR, certifiée campus durableunE pREmièRE Au cAnADA

Le site de l’université bénéficie de nombreux

espaces verts.Photo: F. Antaya

FEL IPE ANTAYARédacteur en chef

[email protected]

Page 7: Zone Campus 21 septembre 2009

VIE ÉTUDIANTE21 septembre au 4 octobre 2009 zonecampus.ca | 7

C’est la rentrée à l’UQTR

Adaptation scolaire

Biologie médicale

Chiropractie

Baccalauréat en enseignement préscolaire et primaire

Chimie biologie

ErgothérapiePréparation et photos par: Felipe Antaya

Lors de la journée du 8 septembre dernier, c’était le temps des intégrations pour les nouveaux étudiants. Chaque département y est allé de rituels pour initier ces derniers, et le Zone Campus en a profité pour les croquer sur le vif, au grand bonheur de certains et au malheur d’autres.

VIE ÉTUDIANTE

Page 8: Zone Campus 21 septembre 2009

8 | zonecampus.ca 21 septembre au 4 octobre 2009OPINION

Le modèle américain suscite l’envie dans bien des domaines, y compris le monde univer-sitaire. En juillet dernier, le magazine Maclean publiait une entrevue avec le « Groupe des Cinq » au sujet de la répartition des fonds dédiés à la recherche effectuée en milieu universi-taire. Le but de l’organisation consiste soi-disant à rendre le Canada plus compétitif en recherche à l’échelle interna-tionale... Mais à quel prix ?

Le « Groupe des Cinq » entre-tient une idée bien précise pour mener à terme la réalisation de ce projet : s’approprier la plus grosse part du gâteau, ni plus ni moins. Si on suit la logique du Groupe, le Canada se retrouverait avec deux types d’universités. Les cinq plus grosses univer-sités au pays (l’Université de Montréal, l’Université de la Co-lombie-Britannique, l’Université de Toronto, l’Université McGill et l’Université de Calgary) prendraient en charge la forma-tion des cycles supérieurs et la recherche alors que les autres universités formeraient des bacheliers de tout genre. Mais qui veut obtenir un diplôme d’une université de «seconde classe »? Parce que c’est le genre d’état d’esprit qui pourrait résulter d’un change-ment comme celui-là. D’un côté, se poseraient les uni-versités d’élite, de renommée internationale, et de l’autre, les petites universités de région, bas de gamme, voire « cheap ». Pourquoi prendrait-on une déci-sion qui, au final, risque de nuire à la majorité des universités ca-nadiennes pour n’en aider que

cinq? Pour que ces universités se paient un « trip » d’égo à nos frais ? Probablement. Mais surtout : on s’inscrit dans une logique de performance, en somme, être les meilleurs.

On sait tous que c’est impor-tant d’être les meilleurs et d’être toujours plus performants, on le ressent dans toutes les étapes de notre vie et dans tous ses volets. Enfants, on joue à des jeux où il y a des gagnants et des perdants. À la petite école, les meilleurs sont habituelle-ment les plus sollicités pour les travaux d’équipes... et ça con-tinue jusqu’à l’université. Sur le plan amoureux, nos critères ne

cessent de croître; on ne voud-rait pas se tromper, c’est pas très « winner ». Sur le marché du travail on est loin d’être épargnés, jusqu’à temps d’être syndiqués...Je ne serais donc en aucun cas étonnée que le gouvernement en vienne à céder aux demandes du « Groupe des Cinq » d’ici quelques années, car après tout, ça pourrait être payant pour le pays tant du côté moné-taire que celui du prestige... Si c’est payant, on l’adopte, quitte à rendre les études supérieures beaucoup moins accessibles pour plusieurs personnes et ainsi réduire le niveau moyen de scolarité du pays ? On n’a pas vraiment besoin de ça. Pour ces raisons, espérons que ce changement ne survi-enne jamais dans notre système d’éducation. Les recteurs des autres universités prétendent que ces élitistes auraient prob-ablement leur mot à dire sur le sujet, mais seraient-ils écoutés? Cela dépend probablement de l’argent qui serait en jeu ou de l’opinion populaire sur le sujet si on est en période d’élection... et assurément du gouvernement

qui sera en place à la tête du pays au moment où le « Groupe des Cinq » commencera à mettre de la pression pour que leur projet se concrétise. Pour le mo-ment, on est en sécurité: l’idée est lancée et commence à être débattue. Mais demain, lorsque ces gens ne pourront plus at-tendre de mettre la main sur les fonds qui nous reviennent pour la recherche, lorsqu’ils voudront prouver au monde entier qu’ils sont les meilleurs, le temps sera venu de faire valoir notre opinion parce que malgré tout, on de-meure les premiers concernés. E n g u i s e d e c o n c l u s i o n , j’aimerais glisser quelques mots sur un autre sujet qui touche plusieurs d’entre vous; l’indexation des prêts et bourses. Si vous lisez les jour-naux, vous n’êtes pas sans savoir que notre cher gouvernement n’a pas suffisamment augmenté l’aide financière aux étudiants (pour une deuxième année) en comparaison avec la hausse du coût de la vie qui nous affecte tous. Le manque à gagner est de 1,6% et devrait être comblé avec de plus grosses hausses pour la prochaine année scolaire (2010-2011) et la suiv-ante… J’ai bien hâte de voir ça !

Des universités de compétitions

MARIE-NOËLLE MARINE AUChroniqueuse

[email protected]

La comédie humaine

Vox-pop

Que pensez-vous des activités d’initiation?

Mathieu SimardGénie électrique

Des fois c’est un peu exagéré et inutile, mais c’est quand même une bonne façon de rencontrer des gens.

Joanie BreaultÉd. physique

C’est une bonne façon de s’intégrer. Par contre, je n’ai pas pu participer à mon intégration parce que je travaillais.

Janie St-OngePsychologie

C’est bien. On apprend à connaître du monde, alors on reconnaît déjà des visages lors des premiers cours.

Frédéric CôtéSciences infirmières

C’est une bonne chose. Ça permet de s’intégrer à son programme d’études.

Nathalie Hansma-BouffardEnseignement – Adaptation scolaire

C’est une bonne chose pour fa-voriser les liens et pour créer un peu de vie dans un environnement sérieux comme l’université.

Préparé et photos par: Felipe Antaya

D’un côté, se poseraient les

universités d’élite, de renommée

internationale, et de l’autre, les petites

universités de région, bas de gamme, voire

« cheap ».

OPINION

Page 9: Zone Campus 21 septembre 2009

zonecampus.ca | 9

Un authentique personnage et sa fidèle guitare sont venus enchanter la micro-brasserie Gambrinus le 8 septembre dernier dans le cadre des Mardis Live. Les attentes étaient elevées, et personne n’a été déçu ! Créant une atmosphère accueillante et surtout hilarante, Pépé a répandu toute la soirée de généreuses pelletées de plaisir et d’histoires farfelues.

Il faut assister à une prestation de Pépé et sa guitare pour comprendre le phénomène. À chaque fois, ce sont tous les spectateurs qui tombent dans un état de joie profonde et con-tagieuse. C’est entre autres ce qui s’est produit au Gambrinus aussitôt

que le talentueux musicien a mis le pied sur les planches mardi dernier. La première pièce « Y fait beau », légère et ensoleillée, a donné le ton de la soirée. Et c’était parti pour un joli moment musical ! Sans négliger l’utilisation de nombreux effets so-nores et les changements de tons tout à fait disloqués, Pépé a inter-prété pour ses fans plusieurs pièces parmi ses trois albums colorés, à la guitare et au ukulélé.

À la fois puériles et profondes, ses chansons rappellent des scènes de la vie quotidienne, mais en plus drôle. Pour écrire, Pépé s’arme de son ex-périence de vie et de son humour brillant, mais surtout de simplicité. « Ça sert à rien de se casser la tête à chercher comment impressionner par l’écriture, moi je mise sur les choses simples mais amenées d’une façon différente », explique-t-il.

Il réussit à créer tout un monde autour de ses histoires farfelues, avec des personnages souvent ré-alistes (et féminins !), un contexte habituel et des rythmes qui don-nent envie de se déhancher de façon incontrôlée. Mélangée avec des mimiques faciales indescriptibles et des « shows de bouche » improvisés, sa musique devient un véritable traitement contre la mauvaise hu-meur. Pépé est présentement en tournée pour son nouvel album qu’il présentera un peu partout dans la région, à Québec et à Montréal. Dans une lignée différente des pré-cédents, « Goes français » est une compilation de reprises de chansons françaises des années 60, façon Pépé. Reprenant des artistes comme Indochine, Brassens, Gérard le Nor-mand et les Ramones, le guitariste explore son potentiel. « C’est facile de reprendre une « toune », mais de la reprendre bien, en l’assumant complètement, ça c’est un défi », mentionne-t-il. Cette fois, ce n’est non pas seul avec son instrument, mais avec un band entier qu’il a enregistré ses pièces. La sortie d’un autre album, dont le contenu ne peut être dévoilé, est prévue pour 2010. D’ici là, Pépé et sa guitare comptent bien aller rendre visite à nos voisins français pour les faire sourire un brin !

ARTS ET SPECTACLES

DAPHNIE CHARE STJournaliste | Arts et spectacles

[email protected]

ARTS ET SPECTACLESpépé Et sA GuitARE

Marchand de bonheur

« Ça sert à rien de se casser la tête à chercher comment impressionner par

l’écriture, moi je mise sur les choses simples mais amenées d’une

façon différente »-pépé

Pour la troisième année, un curieux événement est venu an-imer les rues du centre-ville de Trois-Rivières : la Zombie Walk.

Ces mobilisations appelées Foule éclair ou Flash Mob ne sont habituellement pas diffusées à l’avance (ou très discrètement)

foulE éclAiR

Zombie Walk

Dès ses premiers riffs, Pépé a animé la foule.Photo: D. Charest

et arriver, par le bouche à oreille, à rassembler des participants. Ces derniers, rassemblés en un lieu public, effectuent alors une action inusitée avant de se dis-perser rapidement. Celle-ci, la Zombie Walk, a été organisée par Pierre Brouillette qui a réussi à rassembler une quarantaine

de participants. Tous déguisés en morts-vivants, ils ont dé-ambulé, le 5 septembre dernier, dans les rues du centre-ville en recherche de réactions. « Les gens sont très surpris et leurs ré-actions sont souvent drôles, mais rarement négatives », explique Pierre Brouillette. C’est une jolie

façon de mettre un peu de pi-quant dans la vie des gens ! (D.C)

Vous avez une nouvelle à nous communiquer?

contactez [email protected]

21 septembre au 4 octobre 2009

Page 10: Zone Campus 21 septembre 2009
Page 11: Zone Campus 21 septembre 2009
Page 12: Zone Campus 21 septembre 2009

21 septembre au 4 octobre 200912 | zonecampus.ca

La nouvelle saison de Ciné-Campus est déjà commencée et promet une année très intéres-sante au niveau des films qui seront présentés. Abordant le slogan Une TR-ÈS bonne affaire, qui reprend la nouvelle devise de la ville de Trois-Rivières, Ciné-Campus promet de combler les cinéphiles de la région par un choix judicieux et attentionné des nouveaux longs métrages ayant quitté les salles de ci-néma.

Ciné-Campus existe depuis plus de quarante ans. Situé à la salle Léo-Cloutier du Sémi-naire St-Joseph de Trois-Rivières, il présente des films de tous genres entre trois et cinq fois par semaine. Qualifié en 2002 comme étant possiblement le seul vrai ciné-club toujours existant au Québec par le magazine Ciné-Bulles, l’endroit se veut être au-dessus des exigences d’un simple cinéma. Encore une fois cette année, la programmation se veut diversifiée et très intéressante. Michel Héroux, Président du con-seil d’administration, le souligne

d’ailleurs dans le calendrier-pro-gramme de la saison 2009-2010 : « Nous savons que les cinéphiles n’ont pas tous les mêmes intérêts en cette matière et que les créa-teurs n’ont pas toujours des idées géniales. Nous cherchons une di-versité la plus appropriée possible, avec toute l’attention que cet état de fait exige ».

La formule de Ciné-Campus demande aux spectateurs de pos-séder la carte de membre qui est valide durant toute l’année, et ce, à un prix modique. Des soi-rées spéciales appelées Ciné 5D offrent, en collaboration avec le Réseau Plus de l’Association des cinémas parallèles du Québec, des nouveautés auxquelles les non-membres peuvent assister au coût de 5$. D’ailleurs, mardi le 22 sep-tembre 2009, le très récompensé

J’ai tué ma mère de Xavier Dolan sera présenté dans le cadre d’une de ces soirées spéciales.

Une saison qui promet ! Cette année, la programma-tion contient une fois de plus de grands titres du cinéma in-ternational. Du côté québécois, les films Babine, C’est pas moi, je le jure! et Polytechnique sont quelques nouveautés de nos ré-alisateurs québécois qui seront projetées sur l’écran. En ce qui concerne le cinéma de nos voisins américains, L’étrange histoire de Benjamin Button, Le pouilleux millionnaire et Milk, qui ont eu de bonnes critiques, se retrouvent dans la program-mation. À toute cette belle brochette se joignent plusieurs films étrangers et de répertoire dont quelques-uns de France, d’Israël et d’Allemagne, pour ne nommer que ceux-là. En somme, plus d’une vingtaine de films se-ront présentés lors des soirs de projection réguliers.

Au début du mois de septembre, Vincent Vallières était de passage dans les studios de CFOU afin de promouvoir son dernier album, Le monde tourne fort. Cette fois-ci,

l ’auteur-compositeur-interprète propose des textes encore plus ma-tures et profonds, à l’image de son évolution après maintenant dix ans de carrière.

Mélodies accrocheuses et textes réfléchis: on sent vraiment que Vallières s’est épanoui lors de la création de son nouvel album. C’est avec des thèmes comme le temps et l’espace, déjà abordés sur ses précédents disques, qu’il a puisé l’inspiration de manière inconsciente mais non répétitive : «Les théma-tiques ne changent pas comme telles mais la façon de traiter les sujets ainsi que ma compréhension de l’écriture d’une chanson sont en constante évolution ». Fier du résultat, il sent vraiment qu’il est allé au bout de ce qu’il avait à donner avec cet album. Les réactions

ARTS ET SPECTACLES

MÉL ISSA BE AUPRÉJournaliste | Arts et spectacles

[email protected]

MÉL ISSA BE AUPRÉJournaliste | Arts et spectacles

[email protected]

nouVEl Album DE VincEnt VAllièREs

Quand la roue du succès tourne encore

Vincent Vallières a fait la promotion de son nouvel album dans les studios de CFOU. Photo: M. Beaupré

sAison 2009-2010 DE ciné-cAmpus

TR-OIS, DEUX, UN...ACTION !

« nous cherchons une diversité la plus appropriée possible, avec toute l’attention que cet état de fait

exige ». michel héroux, président du conseil d’administration

de ciné-campus

pour plus de détails sur la programmation, consultez le

troisrivieresplus.net Dans la section ciné-campus

du public sont d’ailleurs favorables à cet égard. Le lancement qui s’est déroulé à l’Astral en août dernier a réuni bon nombre de personnes et le premier extrait, En attendant le soleil, a été numéro un pendant six semaines en tête des palmarès cet été.

Changement de cap Après avoir travaillé avec Éric Goulet sur ses trois derniers al-bums, Vincent Vallières a cette fois-ci confié la réalisation à Olivier Langevin. Ce dernier a beaucoup travaillé avec Fred Fortin et a notamment réalisé le dernier album de Mara Tremblay. «Il a participé à ma dernière tournée et c’est un excellent musicien. Tout cela a fait en sorte que nous avons eu envie de faire ce nouveau projet ensemble». Vallières trouve qu’après trois albums, il est important d’avoir le point de vue de quelqu’un d’autre. Olivier Langevin était tout désigné pour cette tâche qui demande un œil global sur tout ce qui s’enregistre. À ses côtés, on note la participation de Louis-Jean Cormier de la forma-tion Karkwa et Marie-Pier Arthur, deux bons amis de Vincent qui ont chacun contribué à une chanson sur Le monde tourne fort.

Promo, repos et shows L’automne sera un peu moins chargé pour le chanteur qui ne sou-haite pas entreprendre une tournée médiatique maintenant. « J’ai be-soin de faire de la musique à l’abri de tout le reste, de prendre un peu de temps pour écrire des nouvelles chansons et visualiser le prochain show ». Quelques spectacles sont prévus

avant la fin de l’année afin de bien mettre en place ses nouvelles chan-sons. Vincent Vallières attend tout de même impatiemment sa tournée de spectacles, élément essentiel selon lui afin de garder un groupe constant et vivant. Cette dernière devrait s’étaler du printemps jusqu’à l’automne 2010. Pour consulter les dates de spec-tacles : www.vincentvallieres.com

Page 13: Zone Campus 21 septembre 2009

zonecampus.ca | 13ARTS ET SPECTACLES21 septembre au 4 octobre 2009

Une autre réussite pour l’AGE et son party de la rentrée 2009 : une fois de plus, la Chasse-Galerie et le 1012 ont été les témoins de jolies retrou-vailles et de nouvelles amitiés tout en musique et en breuvages.

C’est la gagnante d’UQTR en spec-tacle qui a ouvert le bal le 9 septembre dernier, vers 18 heures. Amélie Ga-gnon et ses caméléons se sont passé le mot pour rendre au public toute l’énergie dont ils disposaient pendant une bonne heure de musique. La voix puissante de la chanteuse mêlée aux mélodies rock jazzées de la claviériste Julie Morin, du bass-iste François Potvin et du batteur Jean-François Veilleux a vite dé-gourdis les spectateurs du chapiteau géant installé pour l’occasion. Après l’interprétation de plusieurs compo-sitions, les fans et amis n’en avaient pas encore assez et ont réclamé un rappel des talentueux musiciens.

Le groupe Maytiss a réchauffé les planches du chapiteau vers 20 heures. Une brillante fusion de chants tribaux électroniques, de mélodies reggae et créoles jaillissait du chapiteau exté-rieur, ce qui a également permis aux personnes dans la file d’attente pour le 1012 de jouir d’un moment mu-sical. Accompagné des chanteuses et danseuses Cindy Belotte et Joanne Degand, le chanteur Danny Dauphin-Kirouac a transporté les spectateurs dans un voyage autour du monde. Pour bien terminer cette merveil-leuse soirée, trois DJ sont venus faire vibrer la Chasse-Galerie, le chapiteau extérieur ainsi que le 1012 pour son in-auguration. Les étudiants et visiteurs ont en effet pu profiter des nouvelles installations sonores de la salle de spectacle, dans une atmosphère fes-tive de danse endiablée. Comme à l’habitude, DJ Tremenz a gâté les adeptes de la Chasse-Galerie avec sa bibliothèque musicale variée, des derniers hits aux classiques, du punk-rock à l’électro. Un bon avant-goût de ce qu’on pourra déguster tous les mercredis soirs !

pARty DE lA REntRéE

À tout casserDAPHNIE CHARE ST

Journaliste | Arts et [email protected]

Benoit Paillé, jeune artiste triflu-vien et ancien élève de l’UQTR, multiplie les reconnaissances dans sa passion pour la photographie. Récipiendaire du premier prix à l’Art photography show 2009 pour son Stranger Project, le jeune homme de 24 ans n’a pas fini de faire parler de lui.

Artiste autodidacte, Benoit Paillé fait de la photo depuis seule-ment deux ans. Avec déjà plusieurs contrats et expositions à son actif, il étudie maintenant en photographie à l’Université Concordia. Depuis quelques mois, il travaille sur une série de clichés intitulés Stranger Project. Sa démarche, qui consiste à photographier des inconnus ren-contrés dans la rue, paraît simple mais en vaut le coup d’œil. « Ce que je recherche, c’est aller dans l’intimité

Amélie Gagnon a lancé la soirée avec son spectacle sous le chapiteau. Photo: D. Charest

Rendre la banalité extraordinaire !

La photo gagnante de l’Art photography show 2009, A stranger 53 years old. Photo: B. Paillé

MÉL ISSA BE AUPRÉJournaliste | Arts et spectacles

[email protected]

Culture Mauricie a inauguré le 9 septembre dernier sa nouvelle pro-grammation pour les arts de la scène en 2009. Sous forme de prestation originale, les artistes, les diffuseurs et les événements marquants prévus pour l’automne ont été dévoilés. En tout, plus de 200 spectacles seront présentés partout en Mauricie par des artistes de la région. Que ce soit en musique, théâtre, improvisation ou

danse, bien des artistes mauriciens méritent de faire connaître leur talent. À Trois-Rivières particulièrement, le bar le Charlot et la micro-brasserie le Gambrinus participent à cette rentrée artistique et proposent leurs scènes. Voilà une façon plaisante, différente et abordable de bien remplir ses samedis soirs ! Pour la programma-tion complète visitez le www.culturemauricie.ca (D.C)

REntRéE cultuREllE

Un remède contre la routine

d’une personne et particulièrement de ses émotions. C’est de vendre l’essence même de la personne non pas dans un but mercantile mais plutôt de rendre la banalité d’un inconnu extraordi-naire ». Outre le prix de l’Art photog-raphy Show 2009 attribué par nul autre que la directrice du dépar-

tement de photographie du Los Angeles County Museum of Art, Benoit a également publié ses clichés dans l’audacieuse revue Ur-bania. Surveillez de près cet artiste de la région qui présentera vers la fin de l’automne une exposition à La Coupe au Livre de Trois-Rivières.Site Internet : benoitp.com

Page 14: Zone Campus 21 septembre 2009

14 | zonecampus.ca

L’automne s’annonce chargé pour l’artiste multidisciplinaire Alain Fleurent. Dans le cadre de Septobre: un mois d’art audio, son exposition Reply-Woodstock 3 occupe les murs de l’Embuscade et Multipistes se divise en quatre micro-exposi-tions à l’atelier Presse-papier.

ReplyWoodstock 3 est la suite logique des deux premières expositions du même nom qui ont été présentées en 2005, ayant pour contrainte le bois. Artiste très manuel, Alain expose des œuvres sur les murs mais égale-

ment des pièces beaucoup plus imposantes qui occupent tout le décor de l’Embuscade. Inspiré par plusieurs générations dans son art, il y in-tègre pyrogravure et poésie, ce qui rend le produit final d’une originalité surprenante. De plus, les œuvres sont construites à partir d’écorces fraîches afin de joindre l’odorat au visuel, ce qui donne une autre facette à l’exposition.

Multipistes Une exposition qui en vaut quatre, c’est ce qu’Alain Fleurent souhaitait faire: « C’est un clin d’œil au phénomène des galeries. Après un mois d’exposition, tout devient trop statique et fait tomber

les intérêts du public. J’aime cette idée du mouvement avec quatre micro-expositions qui se succèdent en un mois ». La première, Éditeurs, est un projet qu’il mijotait depuis longtemps : de la gravure, de l’audiovisuel, un concert avec Benoît Perreault et Sébastien Du-lude qui ont prit plaisir à résonner sur des pneus installés à différents endroits. De l’art imprévisible qui surprend à tous les coups. Déjà terminée, cette exposi-tion a laissé place le 18 septembre à Libération Conditionnelle, une référence à l’esthétique carcérale. L’exposition est complétée par le lancement d’un livre d’artistes né d’un précédent projet nommé Sentence sans titre, en collabora-

tion avec l’écrivain Pierre Labrie. La troisième exposition, qui suivra, se nomme Les Pitounes et évoquera l’importante période de la drave en Mauricie. À cela se joint un projet connexe en lien avec l’organisation de L’Œil Tactile, c’est-à-dire la construction d’un radeau-pitoune qui naviguera sur la rivière Saint-Maurice. Le tout est prévu les 26 et 27 septembre à la Cité de l’Énergie de Shawin-igan. F inalemen t , ce grand projet d’expositions se terminera le 2 octobre avec l’arrivée du Fes-tival de la Poésie. Un spectacle multidisciplinaire mettant en ve-dette Alain Fleurent lui-même, en compagnie de Luc Boisson-neault, Leslie Piché et Carolanne

St-Pierre, sera à l’honneur et pré-cédera Empesons le poétique, une œuvre retravaillée par Fleurent lors d’un passage en territoire européen il y a quelques années. Ce sera le dernier volet de cette grande série d’expositions. Les amateurs d’arts et les curieux d’entre vous seront donc gâtés avec cette multitude de pro-jets qu’entreprend Alain Fleurent, ce workaholic de l’art qui carbure aux nouvelles découvertes et à l’originalité. À ne pas manquer !

ARTS ET SPECTACLES 21 septembre au 4 octobre 2009

Expositions DE l’ARtistE AlAin flEuREnt

Une expo c’est bien mais deux c’est mieuxMÉL ISSA BE AUPRÉ

Journaliste | Arts et [email protected]

Alain Fleurent devant la pièce maîtresse de l’exposition Éditeurs, constituée essentiellement de pneus. Photo: M. Beaupré

ReplyWoodStock 3 : jusqu’au 9 octobre à l’Embuscade

Multipistes : jusqu’au 11 octobre à l’atelier presse-papiersentencesanstitre.com

Cette année encore, le fameux Éric Masson viendra répandre sa folie musicale sur les planches de la Chasse-Galerie. Tous les pre-miers lundis du mois, lui et et ses musiciens feront de nouveau des lundis chansonniers une véritable habitude à adopter.

Chaque fois c’est pareil : le chansonnier fait exploser la Chas-se-Galerie. Le phénomène Masson s’explique difficilement, sinon par son dynamisme et la qualité de ses reprises. Il donne au petit bar et ses buveurs une énergie festive incroyable qui se termine toujours par une bande de danseurs joy-eusement montés sur les tables souhaitant que la soirée ne se ter-mine jamais. Ce qui caractérise entre autres les spectacles de Masson est le nombre de demandes spéciales qu’il accorde aux spectateurs. Il af-

firme connaître à peu près toutes les demandes et si quelqu’un le surprend avec une chanson qu’il ne connaît pas, il fera en sorte de l’apprendre pour sa prochaine pr-estation. Son nom étant déjà fait dans plusieurs régions du Québec, il voyage beaucoup et se fait un plaisir de mettre du piquant dans les festivals, les fêtes privées et les bars. Éric Masson est l’un des rares chansonniers à pouvoir vivre de sa musique. Pour y arriver, cepen-dant, il doit donner des spectacles régulièrement, parfois de 2 à 3 fois par semaine. Masson est présentement en tournée pour le lancement de son nouvel album dont on peut actuellement entendre l’extrait, Advienne que pourra, à la radio. Il a entre autres donné un spectacle la semaine dernière au festival western de St-Tite et sera présent au bar Les 2 Pierrots, à Montréal le 24 septembre. Ne manquez sur-tout pas le phénomène Masson à la Chasse-Galerie !

lunDis chAnsonniERsLe retour des lundis fous

DAPHNIE CHARE STJournaliste | Arts et spectacles

[email protected]

Page 15: Zone Campus 21 septembre 2009

zonecampus.ca | 15SPORTS21 septembre au 4 octobre 2009

La 25e édition de la course chiropra-tique au profit de la fondation pour la Recherche en Chiropratique et Chi-ropratique Sans Frontières se tenait le dimanche 13 septembre dernier au Centre de l’activité physique et sportive de l’UQTR. L’activité se tenait sous la présidence d’honneur du Dr Christian Genest, président de Chiropratique Sans Frontières et du Dr Richard Giguère, président de l’association des chiropraticiens du Québec.

Quatre activités étaient au pro-gramme de l’événement, soit la course de 5 km ou de 10 km, une course à relais de 4 fois 2,5 km et la course de 1 km jeunesse. La tem-pérature agréable de septembre était clémente pour les coureurs qui sillon-naient le parcours, qui prenait place sur le campus de l’UQTR, sur le bou-levard des forges et le boulevard des

Récollets pour une longueur totale de 2,5 km. C’est tout près de 160 coureurs qui ont pris part à la course dans différ-entes catégories, allant de 0-13 ans jusqu’à l’impressionnante catégorie des 60-69 ans. Le meilleur temps dans le 10 km chez les hommes a été réalisé par Stanislas Papadimi-triou au compte de 33 minutes et 49 secondes, et chez les femmes par Caroline Lamy avec 40 minutes et 33 secondes. Pour le 5 km, Anthony Précourt a réalisé le meilleur temps chez les hommes et Winona Castillo-Lefebvre chez les femmes. Pour le 1 km jeu-nesse, ce sont Félix Plourde Couture et Annie-Pier Labbe qui ont partagé les honneurs. Plusieurs médailles ont été remises dans les différentes classes à la fin de l’évènement, qui était soutenu par une trentaine de bénévoles. Avant même que le bilan final soit rendu, le responsable de l’évènement, Marc-Antoine Savard, qualifiait déjà le 25e anniversaire de

réussite. « C’est un franc succès et il y a même eu une augmentation de participants comparativement à l’an dernier. Le montant final de 1000 $ amassé ce matin sera remis équi-tablement aux deux organismes que nous parrainons ». En ce qui a trait à la 26e édition, seules les dates rest-eraient à confirmer.

Cette course s’inscrivait dans le circuit de la coupe VO2 Max de la Mauricie comme 8e étape et laisse maintenant place à l’étape suivante, soit le Cross Géo Plein Air de Shawinigan, qui aura lieu le 27 septembre.

Puisque son adjointe de la dernière saison, Mélissa Lesage, est partie au Japon pour y ensei-gner l’anglais, l’entraîneuse des Patriotes féminin, Marie-Ève Nault, devait se dénicher un nouvel assis-tant. Elle l’a trouvé en la personne de Ghislain Tapsoba, qui a terminé l’an dernier son stage de cinq ans avec les Patriotes masculin. Cet été, celui qu’on surnommait Mini avec les Pat’s, dirigeait le Sélect de l’Association trifluvienne de

soccer, au niveau sénior féminin. « Ghyslain connaît déjà plusieurs filles qu’il a dirigées cet été, ex-plique Nault. Il nous apporte une autre dynamique puisqu’il est un attaquant et que j’évolue comme arrière. On se complète bien ». On ne sait pas cependant si Tapsoba pourra enseigner à ses nouvelles protégées à courir vite, lui qui est certainement l’un des plus rapides joueurs de l’histoire des Patriotes. (A.M)

La Montréalaise Jennifer Car-roll participait en juillet dernier à sa dernière compétition à vie en tant que nageuse des Patriotes de l’UQTR. Celle qui a complété ses cinq années d’éligibilité avec les Pat’s pre-nait part aux 25e

Universiades d’été, à Belgrade, en Serbie. À ses troisièmes mondiaux universitaires en carrière (cet événement est présenté aux deux ans), Carroll n’a pu prendre part aux fi-nales du 50 m dos, 50 m papillon et 50 m libre. En 2007, en Thaïlande, Car-roll avait mis la main sur une médaille de bronze. Elle était aussi des Univer-siades de Izmir, en Turquie, en 2005. Au cours de sa carrière universitaire, celle qu’on surnommait la « Ferrari » a récolté pas moins de 23 médai-

lles de championnat provincial, ainsi que 17 médailles et quatre records universitaires lors des championnats canadiens. L’année dernière, Carroll a mis la main sur le titre d’athlète fémi-nine de l’année des Patriotes pour une 5e année consécutive, un record qui tiendra sans doute de nombreuses années. En plus de ses nombreux succès, Jennifer Carroll a été une am-bassadrice de premier plan pour les Patriotes au cours des cinq dernières années. Elle sera honorée le 26 sep-tembre prochain, à l’occasion de l’inauguration du Temple de la re-nommée des Pat’s, dans le cadre des retrouvailles entourant le 40e anni-versaire des Patriotes. (A.M)

La course chiropratiqueunE 25E éDition RéussiE

AUDRE Y T REMBL AYJournaliste | Sports

[email protected]

De gauche à droite : Dr Richard Giguère et Dr Christian Genest en compagnie de Marc-Antoine Savard. Photo: A. Tremblay

le montant final de 1000 $ amassé ce matin sera remis

équitablement aux deux organismes que

nous parrainons. - marc-Antoine savard,

responsable de l’événement

« Mini » entraînera les filles en soccer

L’ancien numéro 9 des Patriotes, Ghyslain Tapsoba connaît déjà plusieurs joueuses de Marie-Ève Nault. Photo: A. Martin

Jennifer Carroll n’a pu terminer en beauté

Jennifer Carroll a brillé lors des cinq dernières années en représentant les Patriotes sur la scène universitaire. Photo : Patriotes

Page 16: Zone Campus 21 septembre 2009

16 | zonecampus.ca SPORTS 21 septembre au 4 octobre 2009

Pour la première fois dans l’histoire des Patriotes, l’équipe féminine avait la chance de suivre les gars dans leur camp d’entraînement en France. Les protégées de Marie-Ève Nault ont profité de l’occasion pour cimenter leur esprit d’équipe.

Tous les deux ans, depuis 14 ans, les hommes de Pierre Clermont jouissaient de cette expérience sportive et culturelle. Cette année, en raison des contacts de l’entraîneuse des Pa-triotes, les filles ont aussi pu être du voyage. « Ce fut une très belle ex-périence et le camp a été très intense, a noté la vétéran de quatre saisons, Maude Bellerive. Il y a deux ans, nous pratiquions dans un champ à Dégelis alors que les gars étaient en France. C’était impressionnant de jouer contre des filles qui font partie de l’équipe nationale française, mais nous nous sommes regroupées ». Tout comme sa coéquipière, la milieu de terrain Rosalie Cadieux a souligné les impacts positifs de ce voyages. « Nous étions tou-jours ensemble lors de ces deux semaines, note Cadieux. Ce fut vraiment bon pour la chimie. Nous avions même une grande table pour prendre tous les repas

en équipe. Du côté des installa-tions, c’était parfait. Les terrains et les centres d’entraînement étaient impeccables. Dans le futur, ce genre de voyage pourra certainement contribuer à attirer de nouvelles filles avec les Patri-otes ». En France, les Patriotes avaient un défi de taille alors qu’elles étaient opposées à l’équipe pro-fessionnelle féminine de l’AS St-Etienne. Elles ont donc côtoyé certaines des meilleures joueuses de France, dont quelques filles faisant partie de l’équipe na-tionale.

« Disons que dans les deux matchs, je n’ai pas trop regardé le pointage, précise Marie-Ève Nault. Même si nous perdions par une dizaine de buts, les filles n’ont jamais lâché et c’est ce que j’ai apprécié. J’ai surtout noté que nous formons maintenant un meilleur bloc en équipe. Les filles comprennent et appliquent mieux notre système de jeu. Nous avons amélioré notre esprit d’équipe et pour tous les aspects du voyage, mes attentes ont été comblées ».

Cimenter sa chimie en FrancelEs fillEs DEs pAtRiotEs soccER ont ADoRé lEuR ExpéRiEncE suR lE ViEux continEnt

Encore une fois cet automne, les filles auront beaucoup de travail à faire pour se tailler une place en séries. Seulement les quatre premières équipes accèdent à la danse de fin de saison et à moins d’une énorme surprise, les forma-tions de Laval et de Sherbrooke occuperont le haut du tableau. Bishop’s devrait logiquement fermer le classement, ce qui laisse aux Patriotes une lutte à cinq for-mations (UQTR, UQAM, U de M, McGill et Concordia) pour obtenir les deux postes disponibles.

« Mes filles seront prêtes pour la saison et ce voyage en France représentait une belle récompense pour leurs efforts de la dernière année, explique Marie-Ève Nault. Par contre, la ligue sera encore très forte cette année. Nous miserons cependant sur une gardienne de

but de premier plan en la personne de Stéphanie Rousseau ». La gardienne de but des Patri-otes amènera une grande stabilité à la défensive. Elle en sera à sa qua-trième année d’éligibilité au soccer universitaire, mais il y a quelques saisons qu’elle n’a pas joué à ce calibre. L’an dernier, lors du camp d’entraînement, Rousseau s’était cassé un doigt et elle avait raté la saison. L’athlète, qui a déjà pro-tégé le filet de l’équipe provinciale du Québec, peut jouer encore deux ans avec les Patriotes. « Stéphanie nous donne confi-ance, souligne Maude Bellerive. Nous avons 15 vétérans, mais les recrues vont apporter beaucoup cette année. Notre deuxième gar-dienne, également une recrue, soit Isabelle Sénécal, est aussi excel-lente ». Les autres recrues sont les ar-rières Nathaëlle Martin (du Cégep Lionel-Groulx) et Catherine Bombardier (Cégep de Drummond-ville).

Objectif : les séries

ANDRÉ MART INJournaliste | Sports

[email protected]

ANDRÉ MART INJournaliste | Sports

[email protected]

La milieu de terrain Maude Bellerive estime que les Patriotes ont tous les atouts pouvant leur permettre de participer aux séries de la saison automnale. Photo : A. Martin

Les Patriotes soccer féminin méritaient de prendre part à un camp d’entraînement en France, en raison de leur travail des dernières saisons. Photo : A. Martin

«même si nous perdions par une

dizaine de buts, les filles n’ont jamais

lâché et c’est ce que j’ai apprécié.»-marie-ève nault

Page 17: Zone Campus 21 septembre 2009

zonecampus.ca | 17SPORTS21 septembre au 4 octobre 2009

Les protégées de Marie-Ève Nault ne pouvaient espérer un meilleur scénario pour amorcer leur saison automnale : deux victoires en deux départs.

Dimanche dernier, les Patriotes ont battu les Citadins de l’UQAM 2 à 1, grâce à des buts de Jessica Lavallée et de Audrey-Ann Garceau. Rosalie Cadieux a été complice sur le

premier filet des Patriotes, tout comme Mélanie Soulard sur le 2e. « On a réussi à garder la pos-session du ballon et à très bien jouer au sol, a noté l’entraîneuse Marie-Ève Nault. Ces deux victoires vont nous donner con-fiance. Mélanie a maintenant deux passes en deux matchs et je pense que c’est la fille qui s’est le plus améliorée depuis l’an dernier ». Les Patriotes sont beaucoup plus confiantes cette année. L’arrivée des arrières Nathaëlle Martin (Lionel-Groulx) et Cathe-rine Bombardier (Drummondville)

a vraiment stabilisé la défensive. De plus, l’ajout de la gardienne Stéphanie Rousseau tombe à pile. « J’ai joué de 13 à 19 ans en compagnie de Marie-Ève Nault sur l’équipe du Québec, souligne Rousseau. Nous avons un beau groupe cette année et une bonne chimie. De mon côté, je com-mence à me rapprocher de mon ancien niveau de jeu ». Vendredi dernier, les Patriotes avaient pris la mesure des Gaiters de Bishop’s, 3 à 1. Marie-Michèle Lapointe avait pris les choses en main en marquant les trois buts des Pat’s.

« J’ai pris part au camp de l’équipe nationale universitaire en vue des Universiades de juillet dernier, a indiqué Lapointe. Ce fut une belle expérience, mais comme je n’avais recommencé le soccer que depuis un an, ce fut difficile. Les meilleures joueuses universitaires au pays étaient présentes. Cet été, j’ai joué à un très bon niveau avec une équipe de Boisbriand. On a beaucoup plus de cohésion cette année avec les Patriotes. Nous avons

soccER féminin

Deux en deux pour les filles

l’automne dernier, marie-michèle

lapointe avait inscrit sept des 13 buts des patriotes. Elle

en compte déjà trois cette année, en deux

rencontres.

ANDRÉ MART INJournaliste | Sports

[email protected]

La gardienne Stéphanie Rousseau amène une grande confi-ance du côté de la défensive des Pat’s. Photo : A. Martin

La Trifluvienne Marie-Michèle Lapointe sera encore une fois à surveiller cet automne, avec les Patriotes. Photo : A. Martin

plusieurs filles qui en sont à leur 3e année. Notre camp en France a grandement contribué à resserrer les liens ». Le 2e but de Lapointe vendredi dernier valait le déplacement. L’attaquante s’est retournée et elle a surpris la gardienne adverse dans un tir vif dans la lucarne. L’automne dernier, Marie-Michèle Lapointe

avait inscrit sept des 13 buts des Patriotes. Elle en compte déjà trois cette année, en deux rencontres. Les prochaines rencontres des Patriotes auront lieu ce vendredi 18 septembre, à Laval ; ce di-manche 20 septembre, à 13 h, au Caps (Sherbrooke) et le vendredi 25 septembre, à 18 h 30, au Caps (Con-cordia).

Page 18: Zone Campus 21 septembre 2009

18 | zonecampus.ca SPORTS

L’équipe de golf des Patriotes de l’Université du Québec à Trois-Rivières prenait la route en direction de Sherbrooke pour les deux premières parties du Championnat provincial de golf. L’équipe de golf des Patriotes n’a qu’un objectif en tête : participer au championnat canadien qui se déroulera en mai prochain.

Le championnat de 7 rondes est étalé sur 3 fins de semaine et compte 11 équipes masculines au total et 6 équipes féminines. Au moment d’aller sous presse, les deux premières rondes du 12 et 13 septembre étaient terminées et les Patriotes se préparaient à prendre d’assaut les 3e et 4e rondes de cette série, qui se déroule au club de golf le Marthelinois à Trois-Rivières les 19 et 20 septembre. Après les 2 premières parties, les équipes de golf occupaient la position 6 chez les hommes, à seulement 4 coups de la troisième position et la position 4 chez les femmes. Fait à noter, Stéphanie Monette qui vient d’effectuer un retour avec les Patriotes après une année en France, a réussi son pre-mier trou d’un coup à vie, au trou numéro 8 du terrain du club de Golf Milby. Les Patriotes de l’UQTR se-

ront les hôtes des deux prochaines parties et selon l’entraîneur Jean-François Auger, ses protégés pourront en tirer profit et aller chercher quelques coups. Les trois dernières rondes au-ront lieu les 2, 3 et 4 octobre 2009 au club de golf des Deux-Mon-tagnes à St-Eustache et mettront un terme à la saison de golf des Pa-triotes de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Et c’est au terme de ce tournoi que les Patriotes sauront s’ils pourront avoir accès au cham-pionnat canadien puisque seules les trois premières équipes seront admises.

21 septembre au 4 octobre 2009

Dimanche, le 13 septembre, les vétérans, les recrues ainsi que le personnel entraîneur sautaient sur la glace de l’aréna Claude-Mongrain pour l’ouverture officielle du camp d’entraînement 2009-2010 de l’équipe de hockey des Patriotes. Plusieurs change-ments sont à prévoir puisque la formation de l’UQTR a perdu les services de quelques joueurs diplômés au terme de la dernière saison.

Au total, neuf nouveaux postes sont disponibles au sein de la troupe de Jacques Laporte : « Quelques piliers qui ont laissé des postes vacants seront durs à

remplacer, mais l’ajout de neuf nouveaux joueurs va amener beau-coup d’énergie nouvelle ». En tout, une quinzaine de nouveaux visages se présenteront. Un très bon camp est à prévoir: des jeunes lutteront pour un poste à chaque position. Du côté du personnel entraî-neur, Jacques Laporte sera toujours à la barre de la formation trifluvi-enne. Son acolyte Jean-François Brunelle sera également de re-tour à titre d’adjoint. Finalement, le seul changement à prévoir à ce niveau est l’ajout de Marc-André Quillico. Il se hissera lui aussi der-rière le banc à titre d’adjoint. Ce dernier, originaire de la Rive-Sud de Montréal occupait un poste

pAtRiotEs hockEy

Le coup d’envoi est donné

AUDRE Y T REMBL AYJournaliste | Sports

[email protected]

AUDRE Y T REMBL AYJournaliste | Sports

[email protected]

de même nature en Suisse l’an dernier. Au moment d’écrire ces lignes, les instructeurs s’apprêtaient à évaluer leur troupe lors des par-ties hors-concours disputées contre la Nouvelle-Écosse et l’Île du prince Édouard. « Ces rencon-tres vis-à-vis des équipes que nous n’affrontons pas en saison

régulière sont très intéressantes et permettent une bonne évalua-tion », ajoute l’entraîneur-chef. Vous aurez l’occasion de voir jouer les Patriotes lors des parties hors-concours à l’aréna Claude-Mongrain dès le mercredi 30 septembre à 19 h 15. Ils accueil-leront pour l’occasion l’université de Concordia.

Golf

Les Patriotes visent haut

Stephanie Monette a réussi un trou d’un coup cette fin de semaine. Photo: A. Tremblay

Les joueurs présents au camp de sélection étaient très at-tentifs aux directives de l’entraîneur. Photo: A. Tremblay

Page 19: Zone Campus 21 septembre 2009

zonecampus.ca | 19SPORTS

Il y a longtemps que l’entraîneur des Patriotes Pierre Clermont n’avait pas été aussi confiant. Quelques jours avant le début de la saison automnale, le mentor d’expérience voyait déjà sa troupe prendre part au championnat canadien, du 12 au 15 novembre prochain, en Colombie-Britannique.

« Je pense qu’on a tout ce qu’il faut pour se rendre jusqu’au championnat canadien, a indiqué Pierre Clermont. Les autres équipes du circuit sont excel-lentes, mais on peut rivaliser avec tout le monde. Ça fait longtemps que je n’ai pu miser sur un groupe de joueurs d’aussi grande qualité ». L’an dernier, les Patriotes for-maient une équipe expérimentée, mais la cohésion était déficiente et l’individualisme régnait, ce qui avait empêché les Trifluviens de prendre part aux séries. Cette année, tout le monde est confiant. Outre Clermont, ses

joueurs aussi parlent du cham-pionnat en ce début de saison. Les joueurs et leur entraîneur mettent la barre très haute puisque le calibre sera encore très élevé dans le circuit univer-sitaire québécois.

Il semble cependant que l’arrivée de quatre recrues prov-enant de France a ajouté un vent d’optimisme aux Pat’s. Ces Français sont l’imposant arrière central Aly Sarr, les milieux de terrain Vahid Hamaoui et Tewfik Belkahla et l’attaquant Abdou-laye Kanté. « Nous nous sommes amé-liorés à toutes les positions, souligne Marc-Antoine Simard. Les quatre Français apportent beaucoup d’expérience et de rapidité. Ils ont joué dans des

circuits très forts. Lors de notre voyage en France, on a beaucoup amélioré nos combinaisons en attaque. Nous sommes inspirés et on vise le championnat cana-dien ». Outre ces quatre cousins, les Patriotes misent aussi sur l’arrivée de deux gardiens de but en provenance du Cégep Lionel-Groulx AAA, soit Maxime Bibeau et Vincent Guay-Côté. Le défen-seur sénégalais Abdourakhmane Gakou et les demis Guillaume Mainville (Diablos), Yannick Fournier (Outaouais) et Jason Boisvert (Drummondville) se sont aussi taillé une place parmi les Patriotes. Ce sera au vétéran défenseur Daniel Dupont d’agir à titre de capitaine pour resserrer les liens entre les recrues et les vétérans. « Ce n’est pas une pression supplémentaire parce que les joueurs savent quoi faire, a ex-pliqué Dupont. Notre voyage en France a contribué à améliorer notre esprit d’équipe. Nous avons plusieurs recrues, mais ils sont déjà mêlés aux vétérans. Nous avons beaucoup de joueurs de qualité cette année ».

Les Patriotes ont tenu tête aux Citadins de l’UQAM, champions de la dernière saison hivernale de soccer à 11, dimanche dernier au Caps, alors qu’ils leur ont livré un verdict nul de 1 à 1.

Les hommes de Pierre Clermont tenaient même les Citadins dans les câbles en menant 1 à 0, avant que l’arbitre décide de changer le match, en accordant un tir de puni-tion aux visiteurs, à la 86e minute. L’arrière des Patriotes Aly Sarr a légèrement bousculé son rival dans

la zone de réparation, mais l’officiel a vu dans ce geste une faute ma-jeure. La décision a été contestée par les joueurs des Patriotes et leur entraîneur après la rencontre, mais le mal était fait. « Je suis déçu parce que je ne comprends pas la décision, a noté le gardien des Patriotes, Roch Goyette. De plus, j’étais à un cen-timètre d’arrêter le tir de punition. Par contre, on a eu beaucoup plus de chances de marquer qu’eux dans ce match. C’est un bon départ pour nous. Notre cohésion est meilleure que l’an dernier et on mise sur une grosse défensive ». De son côté, Pierre Clermont a indiqué que les siens avaient livré un bon match face aux Citadins. « Ils n’ont eux que deux actions au but, dont ce tir de punition, a souligné Clermont. Notre recrue Abdoulaye Kanté avait ouvert la marque sur une belle tête à la 60e minute. Nous avons bien contrôlé le jeu au sol. Je suis cependant content parce que nous formons un groupe uni et nous avons de la profondeur ». Les prochains matchs des Pa-triotes auront lieu ce vendredi 18 septembre, à Laval; ce dimanche 20 septembre, à 15 h, au Caps

(Sherbrooke) et le vendredi 25 septembre, à 20 h 30, au Caps (Con-cordia).

Voyage en France Les Patriotes ont tenu un 7e camp d’entraînement en France avant d’entamer leur saison. Ce fut un succès sur toute la ligne. « C’était mon 2e camp du genre et ce fut le meilleur, a indiqué le capitaine Daniel Dupont. Les in-stallations étaient excellentes et nous avons été positivement influencés par nos adversaires. Nous nous sommes inspirés de leur vitesse d’exécution et de leur jeu de passe. Je pense que c’est la meilleure équipe des Patriotes que j’ai vue en cinq ans ». Le rapide milieu de terrain Philippe St-Laurent a confirmé que le camp avait été bénéfique. « L’automne dernier, nous avons manqué de cohésion et notre attitude était mauvaise, a noté St-Laurent. On a appris la leçon cette année. Ça avait com-mencé à changer lors de l’hiver, mais maintenant, c’est excellent. Nos recrues nous apportent beau-coup et on vise haut cette année ».

21 septembre au 4 octobre 2009

SPORTS

ANDRÉ MART INJournaliste | Sports

[email protected]

ANDRÉ MART INJournaliste | Sports

[email protected]

soccER mAsculin

Les gars tiennent tête à l’UQAM

« On vise le championnat canadien cette année » - l’EntRAînEuR DEs pAtRiotEs soccER, piERRE clERmont

les joueurs et leur entraîneur mettent la barre très haute

puisque le calibre sera encore très élevé dans le circuit universitaire

québécois.

Ce sera au vétéran défenseur Daniel Dupont d’agir à titre de capitaine. Photo : A. Martin

L’entraîneur des Patriotes Pierre Clermont en avait long à dire aux officiels, après la rencontre.

Photo: A. Martin

En France, les Patriotes ont af-fronté deux équipes de division d’honneur. Ils ont remporté une victoire et fait match nul dans l’autre. « Ce fut notre meilleur camp

sur les sept, parce que nous avons un groupe de meilleure qualité, a souligné Pierre Clermont. Notre défensive a beaucoup d’expérience et nous aurons beau-coup de vivacité en attaque ».

Page 20: Zone Campus 21 septembre 2009