24
Le nouvel entraineur des Patriotes, Gilles Bouchard, est extrêmement heu- reux de son retour à l’UQTR. Lui qui était l’entraineur-chef des Estacades de Trois-Rivières au cours des huit dernières années renouvelle avec l’UQTR : il y avait fait un séjour en tant que joueur de 1992... ARTS PARTY DE LA RENTRÉE À LA CHASSE GALERIE «Des retrouvailles dynamiques et le retour de la vie étudiante», c’est ainsi que Jonathan Cossette, nouveau gérant de la Chasse Galerie, décrirait le party de la rentrée. Comme tous les ans, la Chasse Galerie de l’UQTR propose son party pour la rentrée. Les étudiants sont conviés... ARTICLE COMPLET EN PAGE 23 Par Philippe Doucet Par Lisa-Marie Gaudreault SPORTS NOUVEL HOMME DE CONFIANCE DES PATRIOTES HOCKEY ARTICLE COMPLET EN PAGE 13 Édition du 4 au 16 septembre 2012 | Volume 8, numéro 1 | 24 pages | Bimensuel gratuit | www.zonecampus.ca LUDOVICK NADEAU QUITTE L’AGE UQTR Le Conseil d’administration de l’AGE UQTR a voté, le 26 août dernier, une motion de non- confiance envers la présidence de l’AGE UQTR, qui était occupée par Ludovick Nadeau depuis les élections en avril dernier. «Le c.a. a retiré sa confiance en la prési- dence actuelle de l’AGE pour son manque d’organisation et de leadership. La décision de quitter ou non lui revenait», mentionne Jasmine Raymond-Drainville, secrétaire générale de l’AGE UQTR. À la suite d’un temps de réflexion, M. Nadeau, qui avait été élu au printemps dernier à 58 % des voix, a décidé de quitter lui-même l’AGE UQTR. Ce dernier a remis sa démission dans la journée, le 31 août. «Le c.a. a par ailleurs souligné son implica- tion, sa motivation et son dévouement pour l’AGE UQTR, ajoute Jasmine Raymond-Drain- ville. C’est vraiment le manque d’organisation... ARTICLE COMPLET EN PAGE 2 Par Audrey Tremblay

Zone Campus 4 septembre 2012

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Zone Campus 4 septembre 2012

Citation preview

Page 1: Zone Campus 4 septembre 2012

Le nouvel entraineur des Patriotes, Gilles Bouchard, est extrêmement heu-reux de son retour à l’UQTR. Lui qui était l’entraineur-chef des Estacades de Trois-Rivières au cours des huit dernières années renouvelle avec l’UQTR : il y avait fait un séjour en tant que joueur de 1992...

ARTSPARTY DE LARENTRÉE À LACHASSE GALERIE «Des retrouvailles dynamiques et le retour de la vie étudiante», c’est ainsi que Jonathan Cossette, nouveau gérant de la Chasse Galerie, décrirait le party de la rentrée. Comme tous les ans, la Chasse Galerie de l’UQTR propose son party pour la rentrée. Les étudiants sont conviés...

ARTICLE COMPLET EN PAGE 23

Par Philippe Doucet

Par Lisa-Marie Gaudreault

SPORTSNOUVEL HOMME DECONFIANCE DESPATRIOTES HOCKEY

ARTICLE COMPLET EN PAGE 13

Édition du 4 au 16 septembre 2012 | Volume 8, numéro 1 | 24 pages | Bimensuel gratuit | www.zonecampus.ca

LUDOVICK NADEAU QUITTE L’AGE UQTR

Le Conseil d’administration de l’AGE UQTR a voté, le 26 août dernier, une motion de non-confiance envers la présidence de l’AGE UQTR, qui était occupée par Ludovick Nadeau depuis les élections en avril dernier. «Le c.a. a retiré sa confiance en la prési-

dence actuelle de l’AGE pour son manque d’organisation et de leadership. La décision de quitter ou non lui revenait», mentionne Jasmine Raymond-Drainville, secrétaire générale de l’AGE UQTR. À la suite d’un temps de réflexion, M. Nadeau, qui avait été élu au printemps dernier à 58 % des voix, a décidé de quitter lui-même

l’AGE UQTR. Ce dernier a remis sa démission dans la journée, le 31 août. «Le c.a. a par ailleurs souligné son implica-tion, sa motivation et son dévouement pour l’AGE UQTR, ajoute Jasmine Raymond-Drain-ville. C’est vraiment le manque d’organisation...

ARTICLE COMPLET EN PAGE 2

Par Audrey Tremblay

Page 2: Zone Campus 4 septembre 2012

4 au 16 septembre 20122 ACTUALITÉS

Pavillon Nérée-Beauchemin

3351, boulevard des Forges,

Trois-Rivières (Québec), G9A 5H7

Téléphone: (819) 376-5011 poste 3414

Publicité: (819) 376-5011 poste 3409

Télécopieur: (819) 376-5239

Bimensuel distribué à 5 000 exemplaires sur le

campus de l’UQTR et dans la région de Trois-Rivières.

«Les hommes rêventdu retour plus

que du départ.»– Paulo Coelho

François-Olivier Marchand | Directeur géné[email protected]

Pascal Proulx | [email protected]

Audrey Tremblay | Rédactrice en [email protected]

Demmi Dolbec | Actualité[email protected]

Alexandra Carignan | Arts et [email protected]

Lisa-Marie Gaudreault | Arts et [email protected]

Isabelle Couture | Sports [email protected]

Philippe Doucet | Sports [email protected]

Maxime Bilodeau | Chroniqueurmaxime.bilodeau1@@uqtr.ca

Michaël Da Silva | [email protected]

Simon Fitzbay | [email protected]

Michaël Magny | [email protected]

Maxime Tanguay | [email protected]

Jean-François Veilleux | [email protected]

Hubert Samson | [email protected]

Sébastien Dulude | [email protected]

Mathieu Plante | Infographe et [email protected]

Pascal Proulx | [email protected]

Photo de la une | Pascal Proulx

Les textes publiés n’engagent que

la responsabilité de leurs auteurs.

SOMMAIREACTUALITÉS 2-9

Projets de l’AGE UQTR 2

Des formations clé 3

Fondation de l’UQTR 6

Nouveau certificat à La Tuque 7

Rentrée automnale 2012 8

SOCIÉTÉ 9-12

ARTS ET SPECTACLES 13-19

Programmation de CFOU 89,1 FM 14

Spectacle de la rentrée de l’AGE UQTR 15

Ligue universitaire d’improvisation 17

Spectacles à venir 18

SPORTS 19-24

Soccer 20-21

Golf 20

Volleyball 21

Hockey 22-23

Les projets et actions entrepris par l’AGE UQTR sont motivés par les quatre grandes priorités établies pour l’année 2012-2013.

1. Favoriser le sentiment d’appartenance L’AGE UQTR tient à augmenter le senti-ment d’appartenance des étudiants envers leur association. Et le grand projet de l’année qu’est la réalisation du pavillon à la vie étudi-ante ne nuira probablement pas à ce sentiment d’appartenance. La construction du pavillon débutera à la fin du mois de septembre et devrait se terminer au mois de mars. Les asso-ciations pourront donc déménager du sous-sol du pavillon Pierre-Boucher vers leurs nouveaux locaux à ce moment. Le président de l’AGE UQTR, Ludovick Nadeau, rappelle que l’implication de l’AGE et de ses membres est énorme dans ce projet : «Le pavillon sera presque entièrement payé avec les dons des étudiants», affirme M. Nadeau.

2. Maximiser les échanges L’AGE souhaite encourager la communi-cation entre les étudiants et les membres du conseil exécutif. Bien sûr, les réseaux sociaux favorisent ces échanges. «Il est aussi dit de parler plus souvent aux journalistes», rigole le président. Il est maintenant possible de communiquer avec le nouveau vice-président aux cycles su-périeurs, Louis-Serge Gill. Le poste a été comblé il y a près d’une semaine lors d’une élection par-tielle, après que personne ne se soit présenté aux dernières élections générales de l’AGE.

3. Développer les offres de services Un projet de halte-garderie est en ce mo-ment en développement. Il s’agit d’une garderie pour les enfants des étudiants de l’UQTR. «Un

parent pourrait venir déposer son enfant le temps d’un cours, sans avoir par exemple, à payer toute une semaine pour réserver sa place à la garderie», explique Ludovick Nadeau.

Un autre service aux étudiants est aussi sur la table des discussions annonce le président: «C’est un projet encore abstrait, quoique de plus en plus concret. On aimerait mettre en place un service de restauration à la Chasse-Galerie. C’est une autre chose à laquelle on pense pour développer les services offerts à nos membres.»

4. Impliquer l’AGE UQTR dans lemouvement étudiant Pour l’instant, il n’y a pas d’Assemblée gé-nérale de grève dans l’air, selon M. Nadeau : «Nous attendons. En ce moment, il n’y a pr-

esque personne sur le campus de l’université, alors les étudiants ne se sentent pas trop con-cernés. Mais si nous avons une demande après la rentrée, c’est certain que nous allons com-mander une assemblée à ce moment.» Aussi, à la suite d’une position adoptée par le Conseil d’administration le 3 juin dernier, la question du projet de loi 78 devra être débattue à l’Assemblée générale d’automne. «De ce côté, affirme le président, notre rôle est sur-tout d’informer. De s’assurer que les étudiants comprennent bien, parce que nous ne sommes pas tous des juristes!» À cet effet, un outil pour mieux comprendre le projet de loi 78 est en ligne sur le site Internet de l’AGE UQTR. Ces derniers jours, l’Association s’est sur-tout occupée de conscientiser ses membres à aller voter le 4 septembre. «C’est nous que ça concerne. Il faut se préoccuper de ce qui se passe aujourd’hui, parce que demain il sera trop tard», ajoute Ludovick Nadeau.

AGE UQTR 2012-2013

Projets, actions, priorités

VOTE DE NON-CONFIANCE ENVERS LA PRÉSIDENCE DE L’AGE UQTR

Ludovick Nadeau quitte l’AGE UQTR

«Il faut se préoccuperde ce qui se passe

aujourd’hui, parce que demain il sera trop tard.»

– Ludovick Nadeau,président de l’AGE UQTR

Ce texte a été rédigé quelques heures avant la démission du

président de l’AGE UQTR.

Photo : Beauchesne Architecture Design

Ludovick Nadeau, ancien président del’AGE UQTR.

Photo : Archives

DEMMIDOLBEC

Actualités

AUDREYTREMBLAY

Rédactrice en chef

Le plan du futur Pavillon de la vie étudiante de l’AGE UQTR.

suite de la uneLe Conseil d’administration de l’AGE UQTR a voté, le 26 août dernier, une motion de non-confiance envers la prési-dence de l’AGE UQTR, qui était occupée par Ludovick Nadeau depuis les élections en avril dernier.

«Le c.a. a retiré sa confiance en la présidence actuelle de l’AGE pour son manque d’organisation et de leadership. La décision de quitter ou non lui revenait», mentionne Jasmine Raymond-Drainville, secrétaire générale de l’AGE UQTR. À la suite d’un temps de réflexion, M. Nadeau, qui avait été élu au printemps dernier à 58 % des voix, a décidé de quitter lui-même

l’AGE UQTR. Ce dernier a remis sa démission dans la journée, le 31 août. «Le c.a. a par ailleurs souligné son implication, sa motivation et son dévouement pour l’AGE UQTR, ajoute Jasmine Raymond-Drainville. C’est vraiment le manque d’organisation

et de leadership qui a poussé les administra-teurs à prendre cette décision, qui n’était pas facile à prendre.» Le poste laissé vacant sera occupé, par intérim, par la secrétaire générale Jasmine Ray-mond-Drainville comme le veulent les statuts et règlements de l’AGE UQTR. Elle prendra la place jusqu’à la tenue d’une élection partielle.L’ouverture de poste pour la présidence se fera le mardi 4 septembre 2012. Les personnes in-téressées auront jusqu’au lundi 17 septembre 2012 pour poser leur candidature. «Pour être admissible, il faut être étudiant à l’UQTR et venir chercher les formulaires dans les bureaux

de l’AGE UQTR. Une copie de l’horaire de cours doit être remise afin de prouver le statut d’étudiant(e) du candidat ou de la candidate. L’élection se fera en Conseil d›administration», résume Jasmine Raymond-Drainville.

Page 3: Zone Campus 4 septembre 2012

3www.zonecampus.ca

ACTUALITÉSACTUALITÉS

noir et blanc

Des activités moins axées sur l’alcool, voilà ce qu’avait promis l’actuel vice-président aux affaires socioculturelles de l’UQTR, Pascal Goulet, lors de sa campagne électorale. Et c’est ce qu’il tentera de livrer pour cette session d’automne avec plusieurs nouveautés.

«Je ne voulais pas encore mettre l’alcool à l’avant-plan lors des activités organisées par l’AGE, je voulais un peu changer cette réputa-tion-là. C’est comme pour le Carnaval, tout le monde croit qu’on ne fait que boire alors que 90% des activités sont sportives», remarque M. Goulet.

Nouveautés C’est le 18 septembre que l’on pourra s’initier au Power Yoga avec l’aide d’un in-tervenant professionnel, près des boisés du pavillon Michel-Sarrazin. Ce sport est aussi appelé yoga dynamique et se veut plus sportif que le yoga traditionnel. De plus, il y a, pour célébrer la ren-trée, deux Piknik organisés par l’AGE. «Cette activité a pour but de promouvoir les aires communes de l’UQTR, ça aura lieu dehors entre le 1012 et le pavillon Ringuet», explique M. Goulet. Tous les étudiants pourront y par-ticiper le 25 septembre et le 30 octobre dans une ambiance festive et conviviale. Le retour des Soirées artistiques s’effectuera le 10 octobre; il y en aura quatre en tout, deux à la session d’automne et deux autres à la ses-sion d’hiver et elles auront toutes des thèmes différents. C’est la danse qui sera à l’honneur dans la première, tandis que les arts visuels

seront au centre de la fête lors de la deux-ième Soirée artistique du 21 novembre. Le vp aux affaires socioculturelles rappelle que ce n’est pas une activité réservée aux professi-onnels : «On est là avant tout pour avoir du fun!» Les Midis du monde, qui se dérouleront dans le hall Albert-Tessier, feront aussi partie des nouveautés de cette année et seront or-ganisés par l’AGE et le Comité d’intégration international universitaire (CIIU). Cette ac-tivité se présentera sous forme de quatre midis consacrés à différentes régions du monde qu’on découvrira par la nourriture, le chant, la danse, etc. «Ce sera l’occasion pour les étudiants étrangers de nous faire décou-vrir leur pays», affirme Pascal Goulet. Dans le cadre de la Coupe des asso-ciations, la compétition amicale Danse ta vie sera organisée pendant les mardis karaoké à la Chasse Galerie. M. Goulet explique cette nouvelle activité qui a pour but de promouvoir les chansons classiques québécoises : «On donne une chanson classique, par exemple Jean Batailleur, et deux associations ont toute la semaine pour monter une chorégraphie sur cette même chanson et gagner des points pour la Coupe.» L’activité sera bien entendu étalée sur plusieurs mardis karaoké pour que toutes les associations puissent y participer.

Classiques La première activité de la session reste néanmoins le classique party de la rentrée qui aura lieu le 13 septembre à la Chasse Gal-erie et au 1012. Tous les étudiants sont invités gratuitement à se retrouver pour festoyer. Les invités spéciaux de cette année seront Karl Wolf, Orange Orange et Irish Bastards (voir article page 15). Questions pour un champion sera aussi de retour le 13 novembre prochain, il sera alors possible de mettre votre culture générale à l’épreuve à la Chasse Galerie.

Le Bureau de la réussite étudiante (BRÉ) et la Bibliothèque offrent à chaque année des formations efficaces pour les étudiants. Ateliers, formations en ligne, cours d’appoint, mentorat : il s’agit d’y jeter un coup d’œil pour voir que tout y est.

BRÉ : cours et mentorat Le BRÉ offre deux options pour aider les nouveaux étudiants dans leur cheminement. Premièrement, il offre le cours RSE1001 : Réussir ses études. Ce cours d’appoint a pour but d’améliorer les stratégies d’apprentissage dans le but que l’étudiant devienne compétent le plus rapidement possible. Ainsi, on y en-seigne la préparation à la rédaction, la prise de note efficace, la planification d’un travail, la gestion de temps, et bien d’autres. La par-ticularité est qu’il n’y a pas de notes qui sont données, mais plutôt des commentaires, puisque c’est l’amélioration qui est privilégiée. La directrice du BRÉ, Catherine Therrien, précise que ces cours ne sont pas seulement utiles pour le cheminement scolaire mais aussi pour le marché de travail. Les notions de ges-tion et les techniques enseignées seront des outils précieux pour être efficace dans un futur travail. Ce cours est d’une durée de 30 heures et débute le 10 septembre. L’inscription se fait de la même manière que tout autre cours normal, à partir du portail étudiant. La deuxième option offerte est la possibilité de mentorat. Conçu pour les étudiants en pre-mière année, le mentorat est fait pour celui qui éprouve des difficultés dans ses cours et qui souhaite recevoir une aide ponctuelle, par une personne expérimentée de son domaine. Pour tout autre information concernant l’aide

offerte par le BRÉ, nous vous invitons à con-sulter le site Web www.uqtr.ca/reussite.

Bibliothèque La Bibliothèque de l’UQTR offre elle aussi différentes options pour mieux savoir com-ment s’orienter à travers ses outils. En premier lieu, il y a «l’autoformation» que l’étudiant peut consulter directement en ligne sur son site Internet. On y trouve les grandes lignes pour aider à la recherche documentaire et savoir apprivoiser les outils, ainsi que de l’information sur les dangers du plagiat.

Pour ceux qui veulent une formation plus complète, la Bibliothèque offre aussi plusieurs ateliers d’initiation à ses ressources et ser-vices. Les étudiants peuvent donc s’inscrire gratuitement à une initiation de base à la re-cherche documentaire et à EndNote ou même se faire une formation à la carte, adaptée aux besoins particuliers. L’inscription se fait à partir du site de la bibliothèque de l’UQTR au www.uqtr.ca/biblio, sous l’onglet «Forma-tion». De plus, Stéphanie Simard, responsable des formations à la Bibliothèque, rappelle que chaque discipline a son bibliothécaire attitré et que celui-ci peut être d’une grande aide lors des recherches. Prendre conseil auprès de ce personnel peut parfois sauver des heures de recherches ardues. Pour connaître qui est votre bibliothécaire disciplinaire, vous pouvez aller consulter la liste, toujours sur le site de la Bibliothèque, sous l’onglet «Aide».

SESSION AUTOMNE 2012

Des activités«désalcoolisées»

FORMATIONS DU BUREAU DE LA RÉUSSITE ÉTUDIANTE ET DE LA BIBLIOTHÈQUE

Des formations clé en main pour les étudiants

On y enseigne lapréparation à la rédaction,

la prise de note efficace,la planification d’un travail,

la gestion de temps,et bien d’autres.

ALEXANDRACARIGNAN

Arts et spectacles

DEMMIDOLBEC

Actualités

Page 4: Zone Campus 4 septembre 2012

4 au 16 septembre 20124 ACTUALITÉS

EN PLEINE FACE

Ces ignoblesélections grotesquesEntre stratégie électorale et vote stratégique

Au moment où j’écris ces lignes, nous sommes toujours en pleine campagne électorale. Je ne peux seulement pré-sumer, à ce jour, que le gouvernement est : majoritaire ou minoritaire, formé d’un parti politique qui a remporté une pluralité de votes, que le poste de Premier ministre est occupé par une personne ayant un sexe et qu’il y a au moins trois, au plus cinq, partis représentés à l’Assemblée nationale.

Le comble du ridicule C’était le 27 avril 2012, lors de la démis-sion de Lyne Beauchamp, que notre bon père de famille, Jean Charest, qualifiait des élections basées sur la crise étudiante de «grotesques» et «d’ignobles». Celui-ci af-firmait alors avoir une fenêtre d’opportunité d’un an et demi et qu’il n’était aucunement pressé de partir en campagne électorale. Seulement, nous voilà, moins de quatre mois après cette déclaration, en fin de cam-pagne électorale. Il est vrai que le candidat Charest s’est à peine servi de la crise qu’il a lui-même aidé à créer. Celui-là même qui déclarait à son premier jour de campagne qu’il était le gar-dien de la loi et de l’ordre en opposition à la rue n’a pu utiliser ce slogan que quelques jours avant de se faire couper l’herbe sous le pied par les étudiants qui, peut-être in-fluencés par la tactique du PQ, ont changé leurs fusils d’épaule en laissant de côté de la rue pour retourner en classe. Malheureusement, Jean Charest et son équipe semblaient attendre la reprise de la grève et des manifestations à la rentrée. Ils les attendaient de pied ferme. Comme si c’était prévu, afin de démontrer à quel point il était impératif de le reporter au pouvoir afin de ramener la paix et de remettre ces dangereux étudiants buveurs de sangria et fainéants à leur place. Soulignons également la démission du gourou des trotskistes, Gabriel Nadeau-Dubois, qui a lancé la première pierre à la stratégie de division des libéraux. Celui qu’on a toujours associé au mouvement étudiant a fait l’ultime sacrifice en se reti-rant de la vie publique. En redevenant un non-porte-parole du mouvement le plus radical depuis les Patriotes de Papineau, Gaby a enlevé aux libéraux l’opportunité de personnaliser le conflit. On s’entend, lorsqu’on a toujours le même adversaire devant soi, il est plus facile de l’attaquer, lui, plutôt que les centaines de milliers de personnes qu’il représente. N’empêche que, si les Libéraux n’avaient pas prévu utiliser la crise pendant la cam-pagne, force est de constater que celle-ci

s’est essoufflée depuis le retour en classe, comme si quelque chose ne tournait pas rond dans la stratégie électorale du PLQ, qui a dû se rabattre, en mi-campagne, sur les maisons de retraités et l’épouvantail d’un troisième référendum pour espérer regagner des points auprès de la supposée «majorité silencieuse».

L’importance d’un vote Outre celles des partis, qui sont plus ou moins réussies, les publicités du Directeur général des élections auront été un volet mémorable de cette campagne. Jamais les jeunes ne se sont sentis autant interpelés par ces publicités qui semblaient les cibler tout particulièrement. Voter est devenu plus important que respirer, si l’on se fie au discours du DGE, des fédérations étudiantes, des artistes et des personnalités de la «twittosphère». De plus, si cette élection nous a appris quelque chose, c’est qu’il est mal de voter straté-gique. C’est un discours qui a été répété jusqu’à plus soif par le jeune Aussant et les hippies de Québec Solidaire qui, voyant des appuis potentiels s’envoler au profit de Pauline Marois et du PQ, ont justifié qu’il ne fallait pas passer du «pire» au «un peu moins pire» et aspirer au meilleur choix avec notre vote. On ne peut vraiment blâmer ces for-mations marginales de tenir un discours rendant le vote stratégique «ringard» ou «pas cool». En effet, n’oublions pas qu’une élection s’offre comme la meilleure oppor-tunité de se faire voir pour ces formations qui ont espoir de gagner un si précieux terrain. À condition d’être invités au(x) débat(s). N’oublions pas également la valeur de notre vote. Sa valeur démocratique, bien sûr, mais aussi sa valeur monétaire qui, sous la forme de subventions par vote ob-tenu, pèse beaucoup dans la balance. Donc, avec cette élection, les troupes du jeune Aussant ainsi que des dangereux anar-chistes de Québec Solidaire espéraient non seulement gagner du terrain, mais aussi renflouer leurs coffres afin d’organiser la survie de leurs partis respectifs. Grâce à ces subventions, ils pourront s’organiser pour la prochaine élection, alors qu’un plus grand bassin de leurs électeurs aura droit de vote. Au final, j’espère pour vous que vous avez pris cette campagne électorale es-tivale et, du même coup, cette chronique de retour de vacances avec un grain de sel. La seule certitude que nous avons à l’issue de ce scrutin, c’est qu’un nouveau gouver-nement est en place et qu’un jour nous le remplacerons par un autre. Pour ma part, je serai de retour dans le prochain numéro en connaissant finalement le résultat des élec-tions. Ce qui me permettra de critiquer un peu plus nos nouveaux élus.

Les nouveaux étudiants de l’UQTR admis au baccalauréat et au doctorat de 1er cycle sont invités au Dîner de la rentrée qui aura lieu le 4 septembre au CAPS. Ils pourront faire connaissance avec les employés de l’Université dans un cadre plus que chaleureux, tout en cassant la croute.

Chaque année, le Bureau de la réussite étudi-ante organise le Dîner de la rentrée, événement qui a comme principale mission d’accueillir les étudiants en leur offrant un repas et des con-versations conviviales. Ce sont les nouveaux arrivants à l’UQTR qui y sont invités, autant les premières années que les arrivants au doctorat provenant d’une autre université. L’année dernière, près de 750 personnes se sont réunies au CAPS dans le cadre de cet événement. Le dîner, sous la formule «wrap-crudité», accueillait les nouveaux étudiants qui, pour la plupart, étaient dans leur grand apparat d’intégration, donc déguisés. Encore cette année, le modèle sera le même. Avec une animation assurée par l’équipe de la radio universitaire CFOU, l’ambiance est énergique et propice à l’échange. De plus, avec la distri-bution du Zone Campus, les nouveaux arrivés peuvent prendre conscience des médias étudi-ants présents sur le Campus. Les étudiants pourrons aussi y entendre un mot de bienvenue du président de l’AGE UQTR, M. Ludovick Nadeau, ainsi que de la part du doyen des études de premier cycle, M. Danny Dessureault. Ainsi, lors de ce dîner convivial, les nouveaux étudiants seront en contact avec plusieurs services qui leur sont offerts, autant

par l’AGE UQTR que par l’Université elle-même.

Un contact en toute simplicité Pour Mme Catherine Therrien, directrice du Bureau de la réussite étudiante, ce dîner est un moment-clé dans l’intégration des nouveaux étudiants à l’UQTR. Pour elle, il y a deux phases importantes pour bien accueillir les étudiants. Premièrement, il y a celui des programmes spécifiques qui leur montrent le fonctionnement interne de leur champ d’études ainsi que les personnes ressources. Puis, l’intégration vécue lors du Dîner de la ren-trée qui, lui, permet de prendre conscience de tous les services qui sont offerts à l’Université.

Elle souligne ainsi qu’ils peuvent créer des liens avec les différents employés aux ser-vices étudiants puisqu’ils y sont tous présents. Bien plus encore, ce sont eux qui font le ser-vice lors du repas, ce qui favorise le contact entre les étudiants et les employés. Cette for-mule permet une rencontre beaucoup moins formelle et peut faire la différence au moment où l’étudiant doit avoir affaire à un des services offerts à l’Université. C’est aussi une occasion de faire un survol rapide de toutes les options que peut offrir l’Université aux étudiants. Le Bureau de la réussite étudiante convie donc tous les nouveaux étudiants de l’UQTR à ce dîner qui aura lieu, rappelons-le, le 4 septembre de 11h30 à 13h30 au CAPS.

DÎNER DE LA RENTRÉE

Un accueil chaleureux pour les nouveauxétudiants

À la Cathédrale de Trois-Rivières, près de 150 personnes ont participé à la cérémonie d’assermentation des nouveaux chiropraticiens joignant l’Ordre des chiropraticiens du Québec (OCQ) après avoir obtenu leur diplôme de Doctorat en chiropratique de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).

Photo : Daniel Jalbert

Lors de ce dîner convivial,les nouveaux étudiants seront

en contact avec plusieurs services qui leur sont offerts, autant par l’AGE UQTR que par l’université elle-même.

SIMONFITZBAY

Chroniqueur

ALEXANDRACARIGNAN

Arts et spectacles

Page 5: Zone Campus 4 septembre 2012
Page 6: Zone Campus 4 septembre 2012

4 au 16 septembre 20126 ACTUALITÉS

La cohorte 2008-2012 d’étudiants en ergo-thérapie est la première à graduer à l’UQTR. Au nombre de 31, les étudiants ont complété cet été le continuum de formation baccalau-réat-maîtrise entamé il y a de cela quatre ans et demi. Cela consiste en fait en un baccalau-réat en sciences de la santé de 90 crédits ainsi

que d’une maîtrise en ergothérapie (M.Sc.) de 45 crédits. Au mois d’août dernier, ils ont présenté leur essai critique sous forme de com-munication par affiche à leurs professeurs en ergothérapie, aux chargés de cours et aux er-gothérapeutes invités. Ils se dirigeront ensuite vers le marché du travail. (A.C.)

Au mois de juin dernier, la Fondation de l’Université du Québec à Trois-Rivières a fait part de son bilan qui a finalement été au-delà des attentes. Son objectif, fixé à 20 millions pour 2014, a été dépassé puisque l’organisme a atteint 22,3 mil-lions au printemps dernier.

En 2009, la Fondation de l’UQTR avait lancé une campagne majeure de financement qui avait pour but de soutenir le développement de l’Université dans les secteurs importants et à augmenter l’aide aux étudiants, notamment à travers la création de différentes bourses. Sous le titre S’investir pour le savoir, cette campagne est la troisième lancée par l’Université. Elle va servir plus spécifiquement à la réalisation de 18 sous-projets ciblés par la Fondation. Dans son plan d’action, elle prévoit entre autres accorder 5 millions pour les bourses d’études, 12,8 millions pour les chaires de recherche et de formation, 1,2 million pour l’acquisition d’équipements et fonds de biblio-thèque, ainsi que 1,5 million à la construction et l’aménagement de pavillons. La Fondation va d’ailleurs donner 500 000$ pour le Pavillon de la vie étudiante, dont la construction débutera bientôt.

La collecte des dons s’est faite progressive-ment, même si dès le début, la campagne a connu un grand succès. En effet, la Fondation a pu amasser 5,2 millions de dollars seule-ment en sollicitant les employés de l’UQTR ainsi que les étudiants et leurs parents. «Il est réconfortant de constater l’appui majeur déjà manifesté envers notre Fondation pour cette campagne, à la fois par la communauté univer-sitaire et régionale ainsi que par le milieu des affaires, surtout en cette période de sortie lente de crise économique. L’encouragement financier

ainsi consenti à l’UQTR, et tout particulière-ment à ses étudiants et chercheurs, confirme toute l’importance du savoir dans une société en changement où se présentent d’immenses défis, dans un contexte de mondialisation et de nouvelle économie», soutient M. Jean-Guy Paré, président du Conseil d›administration de la Fon-dation. La somme rassemblée est exemplaire, mais, soutient M. Jacques Bégin, directeur de la Fon-dation, il ne faut pas s’arrêter là. Idéalement, la Fondation aimerait atteindre 23 millions de

dollars pour pouvoir correctement atteindre ses buts. D’ailleurs, la Fondation mentionne qu’une grande contribution a été enregistrée au Centre-du-Québec, traduisant l’enthousiasme de la région en ce qui concerne la création d›un campus de l’UQTR à Drummondville.

La Fondation de l’UQTR La Fondation a été créée en 1986 dans le but d’amasser des fonds pour soutenir les étudiants et le développement de l’UQTR. Chaque année, elle procède à des campagnes annuelles et a, depuis sa création, procédé à deux campagnes majeures. À ce jour, elle a donné plus de 20 mil-lions de dollars pour les besoins des étudiants et ceux de l’Université, plus particulièrement pour les équipements, la recherche et la bibliothèque. La campagne majeure de 2009-2014 est la troisième à son actif, allant chercher son appui chez les gens d’affaires, les entreprises, les fondations, mais aussi chez les employés, étudi-ants, parents d’étudiants et amis de l’UQTR.

Le fonctionnement du stationnement de l’UQTR ne nécessite pas de modifi-cations majeures puisque le projet va bien, selon le président du Comité du stationnement, M. Claude Arbour.

Il y aura un ajustement quant au tarif par session, il en coûtera maintenant 85$ pour une vignette, comparativement à 75$ l’an dernier. Une hausse qui était déjà au pro-gramme, selon M. Arbour : «Le Comité du stationnement avait déjà prévu une augmen-tation l’an dernier en vue de cette année parce qu’il était déficitaire. Et le projet avait été pensé comme ça, avec une hausse sur trois ans.» Les usagers pourront donc prévoir payer 95$ pour un espace de stationnement l’an prochain, «à moins que le Comité ne constate des bénéfices», ajoute le président. Les utilisateurs du stationnement de l’UQTR pourront aussi constater un léger changement aux heures d’affluence; elles seront désormais fixées de 8h à 16h du lundi au jeudi. Les heures d’affluence occasionnent des changements aux règlements du sta-tionnement. Aussi, pour ceux qui comptent se sta-tionner dans le parc alternatif, il est important

de vérifier le nouveau plan du site qu’il sera possible d’utiliser; quelques modifications ont été apportées.

Manque d’espace? Lorsque la question du manque d’espaces pour stationner est soulevée, la réponse de M. Arbour ne se fait pas attendre: «Il n’y aura pas d’ajouts de stationnements avant longtemps. On ne veut pas transformer les espaces verts.» Certaines mesures prises à l’hiver dernier restent néanmoins en place pour inciter les étudiants à libérer des espaces, notamment en ce qui concerne le covoiturage. Ainsi, lorsqu’un groupe d’étudiants utilisent un seul véhicule pour se rendre à l’université, une vignette leur sera attribuée sans avoir à par-ticiper au tirage. Le stationnement du parc alternatif de-meure aussi complètement gratuit ainsi que l’utilisation du circuit n°23 de la Société de Transport de Trois-Rivières (STTR) qui fait le trajet entre le stationnement alternatif et l’UQTR. Il est à noter que tous les autres cir-cuits de la STTR nécessitent un laissez-passer.

FONDATION DE L’UQTR

Un premier bilan plus que positif

PROJET PILOTE DU STATIONNEMENT DE L’UQTR

Les résultats sont satisfaisantsERGOTHÉRAPIE

Première cohorte definissants en ergothérapie

Mme Sue Baptiste, présidente de l’Association canadienne des ergothérapeutes,Mme Louise Tremblay, secrétaire générale de l’Ordre des ergothérapeutes du Québec,Mme Vanessa Corbeil, étudiante finissante et Mme Martine Brousseau, directrice duDépartement d’ergothérapie, lors de la présentation d’essais critiques.

Le directeur de la Fondation, M. Jacques Bégin, aux côtés des panneaux indicateurs de lacampagne, témoignant du bilan positif.

«Il est réconfortant de constater l’appui majeur

déjà manifesté enversnotre Fondation pour

cette campagne.» – M. Jean-Guy Paré, président

du c.a. de la FondationPhoto : Alexandra Carignan

Photo : Département d’ergothérapie de l’UQTR

Pour les détails des changements et nouveautés du stationnement,

rendez-vous sur le sitewww.uqtr.ca/stationnement.

ALEXANDRACARIGNAN

Arts et spectacles

DEMMIDOLBEC

Actualités

Page 7: Zone Campus 4 septembre 2012

ACTUALITÉS 7www.zonecampus.ca

Le programme de certificat en soins infirmiers cliniques sera offert, dès le 5 septembre, dans la ville de La Tuque. L’UQTR pourra offrir cette formation grâce à la visioconférence.

C’est pour répondre au besoin du milieu que le programme a été offert à distance, ex-plique le vice-recteur aux études de premier cycle et au soutien académique de l’UQTR, Sylvain Delisle : «Grâce à ce certificat, les infirmières œuvrant en sol latuquois auront accès à un perfectionnement de niveau uni-versitaire, lequel leur permettra d’améliorer leurs connaissances et pratiques profession-nelles tout en bonifiant les soins apportés à la population locale.» En effet, l’offre de ce certificat découle d’un sondage mené par le Service de la formation continue et de la formation hors campus de l’UQTR. Il avait alors tâté le pouls auprès de la population latuquoise afin de cibler où se situait la demande quant à la formation uni-versitaire. Ce sont les domaines de la santé et de l’administration qui ont été les plus

réclamés. Les partenaires de l’UQTR dans ce projet sont la Ville de La Tuque et le Centre local de développement du Haut-Saint-Mau-rice. Les étudiants de ce programme pourront améliorer leurs interventions cliniques auprès des individus qui présentent des problèmes de santé physique aigus ou chroniques et aussi auprès de la famille des patients.

Une douzaine de personnes sont présente-ment inscrites au certificat en soins infirmiers cliniques, mais quelques places sont encore disponibles. Ces étudiants suivront leur cours au Centre d’études collégiales à La Tuque par visioconférence. Ce groupe s’ajoute à ceux de Joliette et de Vaudreuil-Dorion qui sont eux aussi à distance.

Richard Chahine, professeur au Départe-ment de génie électrique et informatique ainsi que Pierre Bénard, professeur au Département de physique de l’UQTR, se sont vu décerner un certificat honorifique de la prestigieuse revue scientifique Scripta Materialia au mois de juin dernier.

C’est grâce à leur article intitulé «Stockage d’hydrogène par physisorption sur charbon actif et matériaux nanostructurés» qu’ils ont obtenu cette mention soulignant sa place dans le Top 20 des textes les plus cités de la revue scien-tifique entre 2007 et 2011. Richard Chahine mentionne que ce qui fait surtout plaisir, c’est de savoir que leurs recherches sont appréciées par leurs pairs. «C’est une mention très valorisante, autant en tant que professeur que chercheur», poursuit-il. Au cours de sa carrière, M. Chahine a écrit plus de 200 articles scientifiques, mais celui-ci est le premier à se hisser jusque dans le Top 20. La revue Scripta Materialia est une référence en ingénierie, particulièrement pour le projet des deux professeurs, ce qui double l’importance de cette reconnaissance.

Pour sa part, le professeur Bénard prend cette reconnaissance avec joie. Il voit cela comme une continuité puisque l’Institut de re-cherche sur l’hydrogène, au sein de laquelle il

travaille, a récemment reçu le Prix d’excellence académique de l’Association canadienne de l’hydrogène et des piles à combustible. Il men-tionne toutefois que le projet de leur article n’aurait pas été complet sans l’aide des étudi-ants et les autres partenaires de recherche.

«Grâce à ce certificat,les infirmières œuvrant ensol latuquois auront accès à un perfectionnement de

niveau universitaire»– Sylvain Delisle, vice-recteur

aux études de premier cycle etau soutien académique

CERTIFICAT EN SOINS INFIRMIERS CLINIQUES

Nouveau certificatoffert à La Tuque

RAYONNEMENT HORS-CAMPUS DE L’UQTR

Deux professeursde l’UQTR honorés

ALEXANDRACARIGNAN

Actualités

DEMMIDOLBEC

Actualités

La revue Scripta Materialiaest une référence en

ingénierie, particulièrement pour le projet des deux

professeurs, ce qui double l’importance de cette

reconnaissance.

Pour plus d’informations sur la revue Scripta Materialia, vous êtes invités à consulter le site Web www.journals.

elsevier.com/scripta-materialia.

Page 8: Zone Campus 4 septembre 2012

4 au 16 septembre 20128 ACTUALITÉS

C’est la rentrée universitaire... mais pas pour tout le monde! Certains étudi-ants dont la session d’hiver 2012 a été perturbée par le mouvement étudiant du printemps dernier pourront débuter leurs cours à compter du 1er octobre.

C’est la solution qu’a adoptée, le 11 juin dernier, le Conseil d’administration de l’UQTR dans le but de laisser le temps à ces étudi-ants de compléter leurs cours du trimestre de l’hiver dernier. Quelque 250 personnes seulement seront concernées par cette rentrée tardive. C’est ce qu’explique le responsable des relations avec les médias de l’UQTR, M. Jean-François Hinse : «Il n’y a pas ‘‘d’anciens’’ de l’UQTR qui seront touchés parce que 99,9% des gens ont été en classe malgré le boycott ou encore ont fait des travaux de rattrapage. Ce sont des nouveaux qui proviennent de certains cégeps qui sont concernés.» Pour permettre à ces nouveaux étudiants de rattraper le mois de retard (la rentrée régulière demeure fixée au 5 septembre), des activités d’enseignement particulières ont été prévues : «Ils ne seront pas dans les mêmes groupes que ceux qui vont commencer en septembre. On ne les fera pas entrer dans un groupe qui a déjà eu quatre cours par exemple», assure M. Hinse. Différentes mesures seront prises

pour faciliter la réussite de ces étudiants, dépendamment des professeurs et chargés de cours. De plus, le Bureau de la réussite étudi-ante de l’UQTR mettra en place un système de jumelage entre les étudiants de la «première» rentrée et ceux de la «deuxième» qui seront de la même cohorte et du même programme. Toutes les mesures de rattrapage devront néanmoins être complétées pour le 9 janvier 2013. L’administration n’a pas encore établi de scénario dans le cas où la grève serait recon-duite dans certains cégeps.

Projet de loi 78 Ces mesures prises par le Conseil d’administration de l’UQTR s’inscrivent dans l’optique de la Loi permettant aux étudiants de recevoir l’enseignement dispensé par les établissements de niveau postsecondaire qu’ils fréquentent aussi appelée Loi 12 ou Projet de loi 78. Le Conseil d’administration a pris position, le 3 juin dernier, par rapport à cette même loi. Il a été décidé que la question du projet de loi 78 devrait être débattue à l’Assemblée gé-nérale d’automne puisqu’elle contreviendrait à la Charte des droits et liberté de la personne sur certains points, notamment parce qu’elle ne respecte pas «la liberté d’expression, la liberté de réunion pacifique et la liberté d’association». (D.D.)

RENTRÉE AUTOMNALE 2012

250 étudiantsdébutent le 1er octobre

GAME OVER

E3 : les prochainsarrivages

Comme chaque été, c’est à Los Angeles aux États-Unis que s’est déroulé une fois de plus l’Electronic Entertainment Expo, plus connu sous le nom de E3. Cet événement correspond au plus grand salon connu de jeux vidéo et de loisirs interactifs. Du 5 au 7 juin, le Los Angeles Convention Center a accueilli plus de 45 000 personnes. Le but de ce salon est principalement de mettre en avant les différents constructeurs tels que nos amis japonais Sony et Nintendo ainsi que le grand constructeur américain Mi-crosoft mais aussi certains éditeurs tels qu’EA, Ubisoft, Blizzard, etc.

Cependant, et la déception sera grande pour certains, l’accès n’est autorisé qu’aux journalistes et aux professionnels du secteur. Mais rassurez-vous, certaines conférences étaient diffusées en direct en streaming sur Internet. J’ai donc suivi durant trois jours l’intégralité de ce salon afin que les gamers que vous êtes puissent discuter des événe-ments à venir. Afin de n’oublier personne, je me suis assuré de tout vous dévoiler.

Du côté de Sony Cette année, le constructeur nippon a démarré très fort. Après avoir men-tionné quelques nouveautés au sujet de sa plateforme de téléchargement, soit PSN (Playstation Network), Sony a directement enchainé sur ce qui va révolutionner les pro-chains mois pour vous, amis gamers : Call of Duty : Black Ops Declassified et Assassin’s Creed III : Liberation. Développé par Ubisoft, ce troisième volet, qui est en réalité le cinquième, nous laisse en-trevoir bien des surprises. En effet, Sony nous a réservé une exclusivité sur son nouveau gameplay : les batailles navales. Cependant, la suite des événements nous dira si ce nouveau système de jeu s’intègre bien à l’histoire du lé-gendaire solitaire. La présentation d’Assassin’s Creed III a permis par la même occasion à Sony d’expliquer que cette nouvelle version possédera des contenus téléchargeables, une première pour la saga Assassin’s Creed. Afin de satisfaire les amateurs de con-soles portables et pour augmenter les ventes de la PS Vita, Sony a choisi de présenter un nouvel opus qui risque d’attirer les foules : Call of Duty : Black Ops Declassified. Développé par Nihilistic, ce nouvel épisode pourrait se situer temporellement entre le premier Black Ops déjà sorti sur la console de salon japonaise et son successeur Call of Duty : Black Ops II plongé dans un futur loin-tain. Néanmoins, le constructeur nippon a bien fait les choses car la démo dévoilée du-rant E3 avait ciblé le mode multi-joueurs. De plus, Sony s’est appliqué sur son gameplay en utilisant au mieux toutes les caractéristiques

de la PS Vita : par exemple, son écran tactile permettra au joueur de frapper au corps à corps.

Du côté de Nintendo L’honneur était au rendez-vous chez Nintendo, car c’est avec la présence du papa de Mario, Shigeru Miyamoto, que les conférences du deuxième constructeur japonais ont débuté. L’arme fatale de Nin-tendo a bien évidemment été la présentation de sa nouvelle console qui sortira d’ici la fin de l’année : la Wii U. La concurrence nip-pone a démontré que cette nouvelle console de salon a été conçue comme étant un outil multimédia. On peut s’attendre à pouvoir surfer sur YouTube tout en regardant M. Bros sauver la princesse Peach. Cependant, là où Nintendo a mis la barre très haute, c’est qu’il serait possible que le constructeur japonais se fasse une place parmi les réseaux sociaux! Oui, vous avez bien lu! Toutefois, seuls les fidèles de Nintendo auraient l’occasion d’en profiter, car ce projet concernerait seulement les acheteurs de la Nintendo Wii U, afin qu’ils puissent s’échanger leurs scores ou leurs imprim’écrans. La prochaine console de salon de Nin-tendo ne serait rien sans un nouvel épisode du connu, du célèbre et de l’inégalable Mario Bros! La Wii U sera donc accompagnée du jeu New Super Mario Bros U qui a été présenté lors de cette conférence et qui promet d’être mé-morable.

Du côté de Microsoft Microsoft a fait une très belle entrée en matière avec un énorme aperçu du jeu Halo 4. Il a présenté de la même manière le nouvel opus de la meilleure saga des jeux d’espionnage : Splinter Cell Blacklist. C’est à travers ses deux jeux que le constructeur américain a présenté son nouveau gameplay pour sa console de salon XBOX 360. Pendant cette conférence, le développeur EA Sports a annoncé que la majorité des jeux sortant sur XBOX 360 seront compatibles avec le joujou favori des utilisateurs de la console améri-caine : la Kinect. Attendez-vous à utiliser ce système de reconnaissance de mouvement et de commande vocale avec des jeux tels que FIFA 13 ou encore Madden NFL 13 pour, par exemple, modifier sa stratégie de jeux seule-ment par le pouvoir de la parole. De plus, Microsoft a su tenir en haleine ses gamers, car dans quelques mois cer-tains programmes verront le jour sur XBOX LIVE, comme NHL, MLB et la célèbre chaîne sportive ESPN. Dans la même lancée, Mi-crosoft a fait un gros plan sur son prochain projet : XBOX Music qui comptera plus de 30 millions de morceaux lors de son lancement. Cette fin d’année 2012 promet d’être in-tense et remplie de nouveautés pour les gamers. Le monde des jeux vidéo nous réserve encore bien des surprises, alors espérons que la fin du monde n’arrivera pas en cette fin d’année 2012. Bonne rentrée à tous et comme dirait notre ami Mario : Here we go!!!

MICHAËLDA SILVA

Chroniqueur

Page 9: Zone Campus 4 septembre 2012

9www.zonecampus.ca SOCIÉTÉ

SOCIÉTÉSOCIÉTÉ

Adorables lectrices et lecteurs, bon-jour! Si vous êtes là, ce matin, avec votre café et votre Zone Campus frais sorti de l’imprimerie, c’est que l’été est terminé. La vie reprend son cours, et vous reprenez les vôtres. Étant curieux de nature, j’aimerais savoir ce que vous avez fait de vos vacances, aussi je vous invite, de but en blanc, à m’écrire durant l’année qui vient. Vous êtes une intarissable source d’inspiration, et je dois l’admettre : vous m’avez manqué.

J’en ai vu parmi vous passer les derniers mois à travailler pour un salaire de misère dans de tristes conditions. J’en ai vu partir en voyage et tapisser leur Facebook de paysages qui m’ont rendu jaloux. J’en ai croisé dans les bars et dans les manifs. Certains ont pris des cours d’été, certains ont eu la chance de trouver un emploi plus intellectuel et certains ont changé d’univers(ité). C’est vivant, le monde universitaire. C’est

l’occasion d’innombrables rencontres, débats, anecdotes, contacts, et j’en passe. Il y a des profs passionnés et passionnants, des lec-tures ardues mais instructives, des spectacles par nous et pour nous (la LUITR, le karaoké du mardi, les colloques, la galerie d’art) et des gens dont le sourire fait étrangement chaud au cœur...

Si vous êtes un ancien ou une ancienne, je vous encourage à sortir de votre zone de con-fort. Vous fréquentez assidûment les soirées de la Chasse Galerie? Allez à la bibliothèque. Si vous êtes du genre sportif, mettez un peu de côté votre entrainement pour prendre une bière et parler de politique. Les plus érudits pour-raient sortir de leurs livres pour aller voir les

spectacles dont je parlais plus tôt : nul besoin d’être artiste pour apprécier l’art. Finalement, si vous connaissez déjà presque tout le monde dans votre programme, allez voir ailleurs (quitte à assister à un cours en tant qu’étudiant libre); vous pourriez être agréablement surpris. Conseil aux nouveaux : prenez votre place. Pas besoin de bousculer qui que ce soit, mais prenez la parole. En classe, posez vos ques-tions. En comité, donnez votre opinion. Dans les travaux d’équipe, faites des critiques honnêtes à vos coéquipiers. Vos profs sont des êtres hu-mains : rien ne vous empêche de les inviter à prendre un café, de leur demander des lectures connexes, de leur partager vos ambitions et vos intérêts. Lisez vos damnés plans de cours! C’est une habitude que bon nombre d’anciens n’ont toujours pas acquise alors qu’elle évite bien des mauvaises surprises. Pensez-y : si la vie étudiante vous est agréable, c’est qu’il y a des gens impliqués qui prennent des décisions, qui s’engagent parfois dans des bras-de-fer avec l’administration et qui rendent des petits services bénévoles ici et là. Si vous la trouvez ennuyante, c’est à vous de vous impliquer. Si vous vous en foutez... c’est tant pis pour vous! Chose certaine, je vous sou-haite à tous et toutes une année mémorable, de belles rencontres, de la bonne bière et de bons résultats académiques!

À l’heure d’écrire ces lignes (23 août), l’élection provinciale tire à sa fin et les débats vigoureux entre les chefs des princi-paux partis ont eu lieu. Au moment où vous lirez cette chronique politique, le Québec saura enfin (ou presque) qui va le diriger vers un monde meilleur après neuf ans de règne de terreur, de mensonge, de vol et de corruption sous les libéraux de John James Charest.

Le 5 septembre, nous saurons qui gouvernera le Québec : le corrompu et manipu-lateur J. J. Charest, la très compétente mais très fatiguée combattante péquiste Pauline Marois ou encore l’opportuniste caquiste Legault fi-nancé par ses amis millionnaires… Si c’est le premier, il est clair que le peuple va réagir avec vigueur. En effet, si Jean Charest est réélu au gouvernement, certains garantissent un retour à la Crise d’octobre 1970, voire une guerre civile. Il suffit de se faire avoir par les amis du Parti libéral et la clique du château de Sagard. Il suffit

de se faire bafouer nos droits et notre désir d’émancipation. Alors que la dette du Québec a doublé en seulement cinq ans, c’est sous leur règne que la Caisse de dépôt a perdu 40 mil-liards, sans commission d’enquête. La priorité du Parti libéral du Québec en 2003 était la santé… et ça meurt encore dans les couloirs des urgences montréalaises où la moyenne d’HEURES d’attentes pour les pa-tients atteint 20h13 depuis 2010 et 17h36 dans les urgences de la province! Une stagnation to-tale. Si c’est la deuxième, un grand bravo car le Québec aura enfin élu la première femme Pre-mière ministre du Québec, et c’est tant mieux. Ne soyez pas peinés mes chers amis indépen-dantistes, Pauline ne restera surement pas en poste très longtemps car après 40 ans de poli-tique (présente depuis René Lévesque, elle a géré 14 ministères), la riche Madame veut sim-plement se faire une place, avec raison, dans les livres d’histoire. Si c’est le troisième, ce qui n’est à mon avis pas très probable, nous aurons un gouverne-ment rempli de gens inexpérimentés, désirant gérer la santé et l’éducation comme une entre-prise. Oh oui, ça fait peur. Loin du pouvoir, le bonhomme sept heures!

*** Je souhaite sincèrement que ces 300 000 jeunes descendus dans les rues partout au

Québec ce printemps étudiant iront voter. Non annuler un vote comme une contestation py-rotechnique sans lumière, mais bien prendre position. À mon avis, et par simple désir personnel, cette élection sera fatale pour le Parti libéral afin de le punir de sa corruption, de cette nébu-leuse politique qui s’entremêle parfois avec le crime organisé italien. C’est crucial pour l’avenir du Québec. «Nous sommes prêts» (slogan électoral de Charest en 2003)? Nous le serons aussi pour mettre un terme à votre règne de terreur et de destruction. Je n’exagère pas, des étudiants ont perdu des yeux, des dents et il y a des centaines de blessés, sans parler de l’engorgement inutile du système de justice par le gouvernement libéral à cause de la loi 78 (dénoncée par des centaines de juristes à Montréal, la Charte des droits et libertés, l’ONU).

*** Évidemment, la majorité des gens de ma gé-nération voudraient bien voir Françoise David, le docteur Amir Khadir ou encore l’économiste Jean-Martin Aussant au pouvoir, mais cela est impossible à cause de la déficience inhérente à notre système parlementaire britannique où règne le bipartisme. Il ne reste qu’une solution, je l’ai répétée tout l’été : peu importe qui prendra le pouvoir, il est impératif que le peuple québécois EXIGE

une réforme du scrutin (élections à date fixe, scrutin proportionnel, suffrage du Premier ministre, abaisser l’âge de vote à 16 ans?). Si nous avons été capables de sortir dans la rue contre la marchandisation de l’éducation, nous devrons également sortir dans la rue pour une meilleure et véritable démocratie. Ainsi, au lieu d’attendre les périodes électorales, il faudra dé-sormais discuter en tout temps des projets de société que nous voulons mettre en œuvre. Dorénavant, l’espace public devra parler plus souvent d’éducation (financement, accessibilité, décrochage scolaire, loi 101 ap-pliquée à tous les cégeps), d’indépendance énergétique et de souveraineté alimentaire (à ce sujet le PQ a une mesure pour faire passer de 33% à 50% la proportion des aliments du Québec que l’on consomme), de politiques progressistes (autoriser les mères porteuses, soutenir les sages-femmes, décriminaliser la prostitution, légaliser la marijuana, rouvrir les centres d’injection), de langue française (ba-fouée et piétinée par Ottawa), de transports en commun (l’urgente nécessité d’avoir un TGV entre Québec et Montréal), d’énergies vertes (renier les gaz de schiste une fois pour toutes, fermer Gentilly-2 au plus tabar***), alouette! Ensemble, nous allons construire un Québec plus fort, plus mature, plus sain, plus vert, plus éduqué, plus responsable, plus créatif, plus in-dépendant, plus libre, bref plus heureux!

LE REVERS DE LA MÉDAILLE

(Re)bienvenue à l’UQTR!

JE ME SOUVIENS… AU POUVOIR, CITOYENS!

Prédictions électorales et démocratie 101

Pastorale… chapelle… lieu de rencontre… méditation… lieu de prière... échanges et réflexions... Outre les activités régulières telles que monastère, messe, rencontres individuelles, échanges bibliques, activités caritatives, la pas-torale offre de nouveaux créneaux cette année. En effet à partir de la 3e semaine d’octobre, Benoît XVI a décrété une année de la foi. Dans cette perspective, voici les activités qui seront mises sur pied à l’UQTR : 1. Un café-foi tous les 15 jours où l’on présen-tera les grandes figures bibliques de foi. 2. Rencontres des jeunes couples sous la di-rection de l’un d’entre eux pour échanger sur les difficultés de vivre sa foi en milieu universitaire. 3. Youcat: j’ai acheté 50 volumes. Quatre étudiants préparent une partie du catéchisme. Ils présenteront leur section au cours de quatre semaines consécutives et le volume sera donné aux participants. 4. Rencontres de gais et lesbiennes sous la direction de deux d’entre eux pour partager sur les difficultés de vivre sa foi dans un contexte homosexuel.

OPINIONOPINION

Pensez-y : si la vie étudiante vous est agréable, c’est qu’ily a des gens impliqués qui

prennent des décisions, qui s’engagent parfois

dans des bras-de-fer avec l’administration et qui

rendent des petits services bénévoles ici et là.

GEORGECROTEAU

Responsable de la pastorale

MICHAËLMAGNYChroniqueur

JEAN-FRANÇOISVEILLEUX

Chroniqueur

Page 10: Zone Campus 4 septembre 2012

noir et blanc

Page 11: Zone Campus 4 septembre 2012

11www.zonecampus.ca

Le FantasquePar Hubert Samson, étudiant à la maîtrise en Études québécoises à l’UQTR

«On verra.» - François Legault

Avec l’aisance d’un comédien maladroit, François Legaultimprovise des solutions d’avenir pour le Québec. Et enfanfaronnant de façon grotesque sur la scène politique,

il se travestit pour plaire au public. Populiste, Legault se porte donc garant du changement (un changement somme toute

illusoire), alors qu’il joue lui-même la comédie des vieux partistraditionnels tant décriés.

Mais rappelons-le, ce n’est pas en brandissant le flambeau de la droite réactionnaire - et en remettant en question les acquis

sociaux - que l’on règle les problèmes de la société. Disonsdonc non à François Legault, parce que c’est un avenir que nous voulons au Québec, et non une marche arrière improvisée par

un homme de bas calibre et sans grande crédibilité.

JEUXJEUX

Horizontalement :1. Relatif aux phonèmes2. Réformateur tchèque (1371-1415) - Sans humidité - Parois3. Ruminants à long pelage - Ratées4. Dont les foyers sont rejetés à l’infini, en parlant d’un système optique - Ferrure en forme de T5. Cité antique de la basse Mésopotamie - Recto - Interjection exprimant un sentiment de crainte6. Parti socialiste - Tout support de diffusion de l’information - Issue7. Composé hétérocyclique C4H4 O, existant dans le goudron de sapin - Police nazie8. Tisanes - Taille très fine9. Infraction consistant à soustraire qqn aux recherches de la justice - Soûl10. Choisir entre plusieurs possibilités - Personne qui surveille attentivement et secrètement11. Voie publique - Sortie - Pronom personnel12. Marteau de couvreur - Mosquée fondée au Caire (al-)

Thème : Réseau fluvial (8 lettres)

Verticalement :1. Champignon parasite de la pomme de terre2. Conspua - Coutumes - Liquide le plus souvent jaunâtre qui se forme à la suite d’une infection3. Récompense décernée par un jury dans divers domaines - Forteresses4. Kilofranc - Le Louvre5. Tordre - Parla très haut et avec colère6. Maître - Action d’appliquer un code - Connu7. Cuisine créole - Plantes à fleurs jaunes8. Peintre italien (1578 - 1660) - Sentit très mauvais9. Vêtement de pluie - Observiez10. Pronom relatif - Radon - Épouse d’Adam11. Canaux servant au passage du sperme - Agit avec ruse12. Crochet - Mettre sa confiance en

Mo

ts cro

isés

AcheloosAdigeAglyAkheloosAngaraApurímacArabAriègeArkansasArmançonArnoAulneBerezinaBienne

Su

do

ku

Mots mystères

Boutonne CeleCharente Chindwin Colorado CorrèzeDelawareEssequiboEuphrateFaléméGuilHamiltonHudsonIrrawaddy

KansasKlondikeKlondykeLesseLlobrégatMerrimackMondegoNarbadaOderPilcomayoPériboncaPéribonkaRégnitz

Page 12: Zone Campus 4 septembre 2012

SOCIÉTÉ 4 au 16 septembre 201212

Un été spectaculairement beau s’achève et me revoici dans les pages du Zone Campus pour vous livrer mes coups de gueule sur la vie culturelle trifluvienne. Bilan d’une partie de mon été dans l’coin.

Pour ma part, l’été a véritablement débuté le 25 mai avec l’événement Caniche Tonic, l’incontournable soirée dance underground qui en était à sa 2e édition à l’Atelier Silex. Cette année encore, la soirée réunissait 6 DJ endiablés aux noms loufoques (dont un en bobettes!), un décor totalement flyé (pensez aux Foufs croisées avec un bar branché de Tokyo), des drinks à petits prix, et plein de beau monde qui danse jusqu’aux petites heures. Un conseil, si vous aimez danser, mais pas au Temple ni au Cabarin, ne manquez pas le pro-chain Caniche. C’est la place!

Pour la plupart des citoyens, l’été cul-turel commence plus tard, fin juin, avec le FestiVoix. On aime le critiquer, ce festival qui n’hésite pas à hisser Sylvain Pelchat et Mario Cossette au sommet de leurs affiches, dont la thématique cette année était V pour visuel gênant. Mais il faut rendre au FestiVoix ce qui lui appartient : chaque année, quelques perles se glissent parmi les mollusques. Coup de cœur, notamment, pour le show des Frères Lemay, d’une extraordinaire énergie et présenté sur la plus belle scène extérieure de la ville, dans le jardin du CMI. L’ambiance était aussi magique dans le Parc des Ursulines lorsque Stephen Faulkner est monté sur scène. Visible-ment charmé, en grande forme, le troubadour cowboy a été brillant et généreux. Deux com-mentaires adressés à la foule me reviennent en tête : «Wow, comment tu veux te concen-trer quand y’a des paquebots qui passent sur le fleuve?», puis «Elle est belle votre ville, aimez-la!» Mais le meilleur show que j’ai vu cet été est celui du légendaire one-man band rockabilly Bloodshot Bill, présenté au Rock Café Le Stage le 28 juin. Quel incroyable performeur que cet

individu étrange et frénétique qui nous rappelle exactement pourquoi le rock n’ roll a terrorisé des générations de parents. Il faut également noter les efforts du Stage qui tente de s’imposer à nouveau comme lieu incontournable pour le punk et le métal, pour amateurs de shows crus qui ne s’attendent pas à la déco du Krème (voir photo).

Les arts visuels Plutôt tranquille cet été du côté des arts visuels à Trois-Rivières, à l’exception d’un événement majeur, la 5e Biennale nationale de sculpture contemporaine. Si mon parcours s’est avéré décevant à quelques égards (en par-ticulier avec des installations très quelconques de Raphaëlle de Groot et Daniel Olson, de qui on pouvait s’attendre à beaucoup plus), j’ai pu apprécier en revanche le très rigoureux travail du sculpteur mexicain Javier Hinojosa et la surprenante installation d’une jeune ar-tiste de Québec, Valérie Potvin. Mais surtout, l’exposition à Presse Papier de l’artiste multi-disciplinaire trifluvien Alain Fleurent a, à mon avis, éclipsé toutes les propositions de la Bien-nale, en recréant de toutes pièces (et pas de petites pièces!) un authentique garage qui fait ding-ding quand on arrive et qui sent l’huile et le rubber. Saisissant. Parmi les événements satellites de la Biennale, je retiens l’installation intitulée «Pathogène» des sculpteurs Martin Brousseau et Henri Morrissette, présentée au Centre cul-turel Pauline-Julien. Le duo s’est intéressé au thème du vivant, en créant une intrigante serre flottante sur le marécage devenu étang du Parc des Chenaux et une magnifique installation vé-gétale à l’intérieur.

Le pire Si vous me connaissez, vous ne serez pas surpris de mon acharnement à dénoncer la mé-diocrité des grosses productions qu’on tente de fourrer dans la gorge de la populace, pour qui la consommation de culture est proportionnelle à la facilité à trouver du parking. Ma mention de déshonneur de l’été va évidemment à T’estimo, la comédie musicale présentée à la salle J.-Antonio Thompson, produite aveuglément et à perte pour une 2e année par la Corporation de développement culturel. Une fort gentille dame m’a fait part de son expérience à T’estimo. Elle avait reçu une paire de billets de courtoisie (apparemment, il suf-fisait d’être le cousin du voisin du chum à une des choristes pour obtenir des billets gratuits – un excellent signe de succès!) et est arrivée au spectacle en toute ouverture d’esprit, pas nécessairement fan de comédies musicales populaires, mais tout à fait disposée à apprécier ce qu’elle allait voir et entendre.

Toutefois, elle et son conjoint ont quitté la représentation à l’entracte. La raison? «Ça criait.» Et voilà. Sous des couverts d’un divertissement d’envergure et de qualité pro-fessionnelle, on nous passe un show sans la moindre subtilité, un fourre-tout complètement inconséquent de chansons d’amour hurlées par une troupe de chanteurs et musiciens qui semblent croire au «bigger is better», qu’un bon spectacle se fait en défilant 350 chansons en une heure et demie, propulsées par des or-ganes vocaux qui peuvent atteindre des notes suraiguës et les tenir un quart d’heure. À vomir. Je plains les musiciens qui acceptent ces con-trats pour survivre dans leur métier difficile. En même temps, je ne peux être vraiment en ac-cord avec leur choix. Et franchement, côté marketing, on a pensé quoi avec ce nom qui commence par «testi»? À nous les casser sans ménagement? On a peut-être affaire aux mêmes fins stratèges de la Corpo de l’amphithéâtre qui ont baptisé la pro-grammation estivale d’animation de la rue des Forges du suave nom «Saltare». «Sales tarés, roucoule-t-on, venez voir où passe votre fric.» Décidément, dans cette ville, il faut éviter les pièges à cons et chercher plus loin. Ce bilan est très partiel, j’ai vu de très belles choses à Trois-Rivières cet été, mais il faut savoir fouiller. Et on est parfois surpris du nombre de personnes qui se déplacent pour des petits événe-ments! Organisateurs de spectacles, artistes, intervenants culturels, sachez-le : à Trois-Rivières, y’a d’quoi à faire.

VA VOIR AILLEURS (J’Y SUIS)

Y’a d’quoi à faire

Le Rock Café Le Stage, au Cap-de-la-Madeleine.

Photo : Josée-Anne Labrousse

SÉBASTIENDULUDE

Chroniqueur

Page 13: Zone Campus 4 septembre 2012

13www.zonecampus.ca

«Des retrouvailles dynamiques et le retour de la vie étudiante», c’est ainsi que Jonathan Cossette, nouveau gérant de la Chasse Galerie, décrirait le party de la rentrée. Comme tous les ans, la Chasse Galerie de l’UQTR propose son party pour la rentrée. Les étudiants sont conviés mercredi le 5 septembre où ils pourront fêter dans une toute nouvelle ambiance.

La rentrée à la Chasse Galerie La soirée qui débutera vers 21h se déroulera sous une thématique. Au moment de mettre sous presse, le thème n’était pas encore établi, mais le thème «Nerds» et celui de la construc-tion, afin de souligner les rénovations, étaient envisagés. Deux DJ seront présents : la Djette Cat Hardy à la Chasse Galerie et le DJ Tremenz

au 1012. L’escouade Coors Light sera égale-ment au 1012 où elle procédera à des jeux et à des tirages. Le 1012 Nérée-Beauchemin sera exceptionnellement ouvert pour permettre à davantage d’étudiants de profiter de la fête.

Durant l’année scolaire, il restera la plupart du temps fermé afin de mettre l’accent sur la Chasse Galerie.

Le retour des activités hebdomadaires Les activités hebdomadaires revien-nent aussi avec la rentrée scolaire. À partir du lundi 10 septembre, le café-bistro revient avec ses soirées d’improvisation. À 22h30, l’improvisation fera place à un chansonnier : une recette qui avait été délaissée depuis deux ans, faute de demande. Il sera possible d’y entendre, entre autres, Bob Bissonnette (1er octobre), Gilbert Lauzon (29 octobre) et le populaire chansonnier trifluvien, Éric Masson (10 septembre).

Les mardis karaoké, dès 22h, seront aussi de retour où les étudiants pourront profiter de spéciaux. Une nouvelle formule vient toutefois rem-placer les mercredis du 1012. De 22h à minuit, les mercredis seront consacrés à une soirée La-dies Night où les étudiantes auront droit à des consommations à coût modique. Quant aux jeudis, la Chasse Galerie ac-cueillera des performances de groupes de musique des étudiants. Dès le mois d’octobre, à raison de quelques soirées par session, le jeudi sera aussi destiné au «barman d’un soir» afin que les associations étudiantes puissent amasser des points en vue de la Coupe des associations. Pour les associations, ce sera «premier arrivé, premier servi» et celles-ci devront déléguer un de leurs membres au bar. Ces soirées débuteront entre 22h et 23h. Durant le jour, le café-bistro est aussi bien présent auprès des étudiants de l’UQTR. Du lundi au samedi, de 11h30 à 13h30, des sand-wichs et des spéciaux sont proposés aux clients. Les 4 à 8 reviennent aussi cette année

où des en-cas seront offerts gratuitement. Dès le début de la session, la Chasse Galerie sera d’ailleurs ouverte tous les samedis et diman-ches.

La Chasse Galerie s’est refait une beauté «Pour qu’on ait envie de passer la journée à la Chasse Galerie : pour y prendre une bière, mais aussi pour y étudier», ce sont les raisons qui ont poussé à entreprendre les rénovations du café, explique Jonathan Cossette. L’endroit sera dorénavant plus convivial et plus chaleu-reux. Puisque la Chasse Galerie ne pouvait pas fermer durant tout l’été, les rénovations ont été réalisées durant les weekends du mois d’août. Celles-ci seront terminées à temps pour le party de la rentrée. Les dernières rénovations remontaient à il y a sept ans : le café-bistro méritait une cure de rafraîchissement afin de lui donner un nouveau souffle. Avec un budget d’environ 11 000$, la peinture a été refaite et le mobilier, changé. On comptera de nouvelles tables ainsi qu’un nouveau comptoir, et ils seront aménagés dif-féremment. Des modifications ont aussi été apportées à la scène et à la tour du DJ. La tour a été retirée et le DJ se produira sur la scène dans le but de le rendre plus accessible au public

pour les demandes spéciales. Avec ses rénovations, son party de la rentrée et ses activités hebdomadaires, le café-bistro constitue, encore cette année, un incontournable de la vie étudiante. Ouverte tous les jours, les étudiants pourront profiter de la Chasse Galerie, de jour comme de nuit.

ARTS ET SPECTACLESARTS ET SPECTACLESLA CHASSE GALERIE DÉVOILE SES RÉNOVATIONS

Le party de la rentrée à la Chasse Galerie

«Pour qu’on ait envie de passer la journée à la

Chasse Galerie : pour y prendre une bière, mais

aussi pour y étudier.»– Jonathan Cossette, gérant

Éric Masson sera en spectacle le10 septembre.

La Chasse-Galerie s’est refait une beauté cet été.

Photo : Archives

Photo : P. Prloux

LISA-MARIEGAUDREAULT

Arts et spectacles

Photo : Courtoisie

Bob Bissonnette sera en spectacle le1er octobre.

Page 14: Zone Campus 4 septembre 2012

4 au 16 septembre 201214 ARTS ET SPECTACLES

1.2.3.4.5.6.7.8.9.10.

ArtistesLes BreastfeedersLes HandclapsReine de FranceRadio RadioChinatownGrimskunkSimon KingsburyAvec pas d’casqueLes Dales HawerchukLisa Leblanc

ArtistesMetricThe HivesZeusYukon BlondePatti SmithThe Gaslight AnthemPatrick WatsonSaid The WhalePassion PitBand of Skulls

PiècesYouth Without YouthGo Right AheadAnything You Want DearRadioBanga45Into Giants2010Take a WalkBruises

PiècesCe ne sera pas un jour comme les autresCe sonWeekend perduTout passe (sous le firmament)La vie rêvéeSouriez, vous êtes filmésJouer du coudeLa journée qui s’en vient est flambant neuveHDLignes d’Hydro

1.2.3.4.5.6.7.8.9.10.

Semaine du 3 au 9 septembre 2012Pour les heures de diffusion : www.cfou.ca

CFOU 89,1 FM débutera une nouvelle saison dès septembre, ce qui signifie le retour en force de ses quotidiennes habi-tuelles Assemblage Requis et Le Dîner de cons.

Assemblage Requis n’a cependant pas pris de vacances puisque, comme l’année dernière, elle avait sa formule estivale en ondes une fois par semaine qui fusionnait avec Les Palmarès CFOU. C’est Mathieu Plante, co-animateur de l’émission durant l’année, qui animait les jeudis de 13h à 17h un mélange contenant les palmarès et une panoplie de chroniqueurs. Parmi ceux-ci figuraient Simon Fitzbay, un habitué de la sta-tion avec sa chronique «Pour les nuls», David Ferron avec «Graine de pivot», Justine Renaud

avec «Lezbéton» et Mathieu Roy avec sa «Chro-nique nautique». La saison estivale maintenant finie, les émis-sions reprennent leur place dans la plage horaire habituelle. Quelques nouveaux chroniqueurs sont à l’honneur dans les quotidiennes de CFOU 89,1 FM, mais toujours avec l’ancienne équipe électrisante qui prend d’assaut les ondes de la station.

C’est François-Olivier Marchand qui re-prendra l’animation avec Mathieu Plante à Assemblage Requis les matins de semaine. Main-tenant à sa quatrième année, l’émission garde

toujours un vent de légèreté, agrémentée de bonne musique et de chroniqueurs différents chaque matin. Certains faisant partie de l’équipe l’année dernière ont renouvelé leur mandat et d’autres seront des nouveaux «morceaux» à l’émission. Nous entendrons donc en septembre plusieurs chroniqueurs tels que l’attaché poli-tique de l’AGE UQTR François Landry, Jasmine Raymond-Drainville, Sébastien Dulude, David Ferron, Ann-Julie DuRocher, Michel Lebrun, collaborateur spécial pour la «Chronique ju-ridique», ainsi que plusieurs autres. Assemblage Requis sera en ondes du lundi au jeudi, de 7h à 9h. Une autre habituelle sur les ondes de CFOU 89,1 FM est Le Dîner de cons qui reviendra les midis de semaine. Toujours animée par Dany Janvier, l’émission reprendra son ambiance insolite, humoristique et musicale avec ses chro-niques habituelles et plusieurs chroniqueurs. Le Dîner de cons sera diffusé du lundi au jeudi de 11h à 13h. Pour plus d’informations sur les émissions quotidiennes de CFOU 89,1 FM, nous vous invi-tons à visiter leurs pages Facebook respectives.

Vous voulez être animateur? Si l’animation vous tente, la station CFOU 89,1 FM serait heureuse de vous accueillir. Deux options se présentent à vous, soit chroni-queur/chroniqueuse ou animateur/animatrice. Vous pourriez donc venir mettre votre grain de sel à l’une de nos émissions, ou directement faire partie de notre programmation avec votre propre concept. Que vous soyez étudiant(e)s à l’UQTR ou membre de la communauté, vous pouvez faire partie de l’équipe en donnant votre candidature à la station. Aucune expérience n’est requise puisqu’une formation gratuite vous sera donnée lors de votre implication. Pour soumettre votre projet d’émission ou de chronique, rendez-vous sur le www.cfou.ca et remplissez le formulaire de dépôt de projet avant de l’envoyer au directeur de la programmation à [email protected].

PROGRAMMATION DE CFOU 89,1 FM

Une nouvelle saison pour les quotidiennes

Quelques nouveaux chroniqueurs sont à l’honneur

dans les quotidiennes deCFOU, mais toujours avec

l’ancienne équipe électrisante qui prend d’assaut les ondes

de la station.

Les animateurs d’Assemblage Requis (du lundi au jeudi de 7h à 9h à partir du mardi4 septembre) : Mathieu Plante et François-Olivier Marchand.

Pour d’autres détails, les étudiants sont invités à consulter le site Web de CFOU 89,1 FM : www.cfou.ca.

Photo : P. Proulx

Photo : P. Proulx

Dany Janvier, animateur de l’émission Le Dîner de cons, présentée du lundi au jeudi de 11h à 13h à partir du mardi 4 septembre.

ALEXANDRACARIGNANArts et spectacles

Page 15: Zone Campus 4 septembre 2012

ARTS ET SPECTACLES 15www.zonecampus.ca

noir et blanc

L’AGE UQTR convie tous les étudiants à son spectacle de la rentrée, le jeudi 13 septembre. La soirée se déroulera au 1012 Nérée-Beauchemin ainsi qu’au café-bistro de la Chasse Galerie. Trois artistes performeront pour un spectacle des plus diversifiés.

Encore de grands noms cette année Le spectacle débutera à 22h30 au 1012 Nérée-Beauchemin avec les électrisants Orange Orange. Par la suite, les spectateurs se sépareront pour assister au spectacle du groupe de musique celtique Irish Bastards à la Chasse Galerie ou resteront au 1012 pour le chanteur et DJ Karl Wolf. Les deux prestations se produiront simultanément dès 23h30. Orange Orange est composé du duo de Dom Hamel et Sabrina Sabotage. Le groupe de Montréal joue des airs d’électro-rock fruité. Dom Hamel manie la guitare et la voix avec son beatbox tandis que Sabrina Sabotage enchante le public avec sa batterie et son vieux Casio. Le groupe offre une musique colorée qui rap-pelle le parfum de l’été, d’où son nom, Orange Orange. Le duo en est à son deuxième album, Tropical Passion, sorti en octobre 2011. Les Irish Bastards étaient de passage cet été lors du FestiVoix de Trois-Rivières. Ils ont, par le fait même, inauguré la scène des Voix Trads, au bar Le Trèfle. Leur musique traditionnelle celtique est rythmée et endiablée. Ils présen-teront un spectacle à saveur irlandaise aux sonorités bluegrass, un mélange de musique américaine et de country. Le quatuor, trois gars et une fille, se qualifie de «bastards», mais dans

un sens nullement négatif : chaque membre de la formation a des origines étrangères et habi-tent dans des coins différents du Québec.

Karl Wolf, mi-chanteur et mi-DJ, est bien connu de la scène québécoise. L’artiste mon-tréalais aux origines libanaises propose une musique R&B. Il marie avec aisance sa carrière d’auteur-compositeur-interprète et celle de producteur et d’entrepreneur. Il a travaillé avec de grands noms de la musique R&B et hip hop dont Sean Paul, Taio Cruz et Snoop Dogg. Karl Wolf vient tout juste de sortir son quatrième album Finally Free, en juillet 2012.

Un spectacle diversifié «Deux shows en même temps pour deux clientèles complètement différentes : c’est l’effet escompté pour cette année», s’exprime Pascal Goulet, vice-président des affaires so-cioculturelles à l’AGE, sur le choix des artistes. Orange Orange rejoindra l’ensemble des étudi-ants tandis que les Irish Bastards rejoindront les amateurs de rock et Karl Wolf ceux de R&B. Les portes seront ouvertes dès 22h pour le spectacle de 22h30 au 1012 Nérée-Beauchemin. Le spectacle de la rentrée est offert gratuitement aux étudiants de l’UQTR et l’entrée est au coût de 10$ pour les non-étudi-ants. Une soirée à ne pas manquer!

UNE SOIRÉE EN VARIÉTÉS

L’AGE présente son spectacle de la rentrée

«Deux shows en même temps pour deux clientèles complètement différentes :

c’est l’effet escomptépour cette année.»

– Pascal Goulet, vice-président des affaires socioculturelles à l’AGE

La troupe Millenium est à la recherche de chanteurs et de danseurs expérimentés. Les auditions auront lieu le jeudi 13 sep-tembre à 18h. Les artistes désirant faire partie de la troupe 2012-2013 doivent se présenter au 3605 du Pavillon de chiro-pratique de l’UQTR.

Les auditions sont ouvertes à tous les étudi-ants de l’UQTR, quel que soit leur programme d’études. Les chanteurs doivent préparer une pièce a cappella ou apporter la trame sonore de leur chanson. Les danseurs doivent quant à eux se présenter en habits de danse où une chorégraphie leur sera enseignée.

Après Cinétika : une odyssée à travers la mu-sique des plus grands films, la troupe Millenium revient cette année à l’UQTR avec un spectacle tout aussi grandiose. La revue musicale de 2013 revisitera les grands succès d’artistes d’hier à aujourd’hui. Elle portera sur les idoles qui ont imprégné les générations tant par leur allure que par leur mode de vie. Les détails du spectacle ne sont pas encore dévoilés, mais on sait que celui-ci mélangera simultanément chant et danse. La danse sera toutefois plus présente cette année. Pour plus d’informations ou des ques-tions, écrire à Philippe Boulianne, le directeur artistique de la troupe Millenium, à [email protected]. (L.-M. G.)

LA TROUPE MILLENIUM DE RETOUR CETTE ANNÉE

Recherche de nouveaux talents pour 2013

Photo : Maxime.G.Delisle

Photo : Courtoisie

Le duo Orange Orange sera en spectacle pour la rentrée.

LISA-MARIEGAUDREAULT

Arts et spectacles

Le Carrefour Formation Mauricie (CFM) présentera un spectacle-bénéfice, le 14 septembre prochain à 19h, au Centre des arts de Shawinigan, mettant en vedette les groupes around joshua et Bears of Legend, le duo humoristique Ben & Jarrod ainsi que la formation Liv’in Crush mon-teront sur scène afin d’amasser des fonds pour l’organisme Cœur sur la main.

C’est un groupe d’élèves avec l’aide des membres du personnel du centre professionnel de Shawinigan qui ont eu l’idée d’organiser un spectacle-bénéfice afin d’amasser de l’argent pour une bonne cause. En plus des prestations musicales et humoristiques, les spectateurs pourront voir l’artiste peintre Sandie Trudel à l’œuvre. Lors de la soirée, elle créera une toile qui sera mise en enchère secrète. Les ressources financières sont, pour cer-tains étudiants, les plus grands obstacles face à leur ambition de terminer leur formation. La plupart d’entre eux sont des élèves monopa-

rentaux qui ne sont pas en mesure de subvenir aux besoins de leur famille. C’est pourquoi le CFM a mis sur pied un comité nommé Cœur sur la main chargé de faire des dons aux plus défa-vorisés de leur établissement. Le coût des billets est de 25$ à la billetterie du Centre des arts de Shawinigan et de 28$ par téléphone au 819-539-6444 ou via Internet au www.cultureshawinigan.ca. (A.T.)

CARREFOUR FORMATION MAURICIE

Spectacle-bénéfice

Photo : Courtoisie

Page 16: Zone Campus 4 septembre 2012
Page 17: Zone Campus 4 septembre 2012

ARTS ET SPECTACLES 17www.zonecampus.ca

La Ligue universitaire d’improvisation de Trois-Rivières (LUITR) n’a pas chômé cet été, bien au contraire. Avec ses nouveaux capitaines, ses évènements spéciaux et l’accueil de la Coupe Universitaire d’Improvisation, la ligue offrira cette année un calendrier bien rempli.

C’est une nouvelle saison qui commence pour la LUITR, avec deux nouveaux cœurs. Alexandre Laramée-Zoueki, qui a reçu le prix coup de cœur du public l’année dernière au Gala Mollusque, a repris le flambeau des Oranges en devenant leur nouveau capitaine. L’équipe gagnante de l’année dernière, les Rouges, est maintenant dirigée par Jean-René Boutin, qui a remporté la coupe deux années consécutives. Pour ce qui est des capitaines vétérans, nous retrouvons Dave Belley à la barre des Verts ainsi que Maxime Tanguay qui renoue avec l’équipe des Bleus. En plus de ses matchs réguliers qui se tien-dront à la Chasse Galerie tous les lundis à 20h, la ligue continue le projet de la LUITR feutrée, que l’on a pu voir la saison dernière. Le but, selon le capitaine Maxime Tanguay, est de «faire con-naître au public un autre style d’improvisation, où on ne mise pas nécessairement sur le rythme ou la performance individuelle, mais bien sur la collaboration entre les joueurs et la construc-tion». Sans arbitre et sans points, c’est plutôt un maître de jeu qui donne une ligne directrice aux joueurs qui n’ont ainsi aucune limite. La ligue prévoit faire quatre matchs sous cette for-

mule au courant de l’année. En plus des matchs spéciaux invitant des équipes extérieures, les nouveaux projets de la LUITR promettent de bien occuper les amateurs d’improvisation de l’UQTR. Le début de cette saison d’improvisation se fera le 10 septembre avec le traditionnel match promotionnel où les quatre capitaines joueront ensemble, question de montrer au public ce qui l’attend pour le reste de l’année. Le spectacle aura lieu comme à l’habitude à la Chasse-Galerie et débutera à 20h. La semaine

suivante se déroulera le camp de recrutement qui se tiendra sur deux jours, les 17 et 18 sep-tembre à la salle Rodolphe-Mathieu du Pavillon Michel-Sarrazin. Toutes les personnes intéres-sées à faire de l’improvisation sont invitées à se présenter et à participer à des ateliers de forma-tions qui seront donnés par des improvisateurs expérimentés. L’heure sera disponible sur le site Internet de la LUITR au www.uqtr.ca/impro.

La Coupe Universitaire d’Improvisation Cette année, l’UQTR a l’honneur de recevoir

la Coupe Universitaire d’Improvisation (CUI), un tournoi où plus d’une dizaine d’équipes cana-diennes d’improvisation se disputent la victoire. Durant trois jours consécutifs et ce, du matin au soir, des équipes d’Ottawa, Sherbrooke, Rimouski, Montréal, Québec et bien d’autres encore croiseront le fer sur le sol trifluvien.

La Coupe Universitaire d’Improvisation en est à sa 26e année et a été fondée ici à Trois-Rivières en 1987. À sa première édition, c’est l’équipe trifluvienne, dans laquelle jouait Mario Jean, qui a remporté la coupe. Cette année, la LUITR souhaiterait bien que l’histoire se ré-pète. Rappelons que l’année dernière à Ottawa, l’équipe trifluvienne s’est rendue jusqu’en fi-nale, mais s’est inclinée devant la LIQUQAM. Le tournoi se déroulera du 1er au 3 mars 2013 à la Chasse Galerie ainsi qu’au 1012 et sera ouvert au public.

LIGUE UNIVERSITAIRE D’IMPROVISATION DE TROIS-RIVIÈRES

Une année haute en couleurs pour la LUITR

La LUITR se fait plus qu’invitante avec ses nouveaux projets.

En plus des matchsspéciaux invitant deséquipes extérieures,

les nouveaux projets de la LUITR promettent de

bien occuper les amateurs d’improvisation de l’UQTR.

Pour d’autres détails, les étudiants sont invités à consulter le site Web

de la LUITR à l’adresse suivante : http://www.uqtr.ca/impro

Photo : Marie-Ève B. Alarie

Photo : P. Proulx

ALEXANDRACARIGNAN

Arts et spectacles

La nouvelle équipe du journal Zone Campus pour la session d’automne 2012. À l’arrière :Sébastien Dulude, Lisa-Marie Gaudreault, Audrey Tremblay, Demmi Dolbec et AlexandraCarignan. À l’avant : Mathieu Plante, Jean-François Veilleux, Michaël Magny et François-Olivier Marchand. Absents sur la photo : Maxime Tanguay, Isabelle Couture, Philippe Doucet, Simon Fitzbay, Maxime Bilodeau, Michaël Da Silva et Pascal Proulx.

Nouvelle équipe

Page 18: Zone Campus 4 septembre 2012

4 au 16 septembre 201218 ARTS ET SPECTACLES

Je dois avouer que j’étais inquiet en voyant Bloc Party faire un retour en studio pour un quatrième album. Leur plus récent album, Intimacy, a été une déception tant le groupe ne semblait plus connaître sa propre identité. Après une pause salvatrice et quelques projets hors du groupe, les quatre membres se retrouvent dans un album qui se veut beaucoup plus authentique.

Dès la première chanson (So he begins to lie), on sent déjà que le groupe est ail-leurs dans sa démarche musicale. Un son lourd et des paroles plus sombres, on peut sentir que le voyage sera sinueux. Pensée qui se précise avec l’arrivée de 3X3, où je me suis surpris à penser à une vieille chanson de Rammstein. La lourdeur est toujours au rendez-vous, doublée de couplets chuchotés par Kele Okereke, donnant une ambiance inquiétante. La violence sera présente tout au long du compact, passant par le southern rock (Coliseum) et même le punk rock avec la décapante We are not good people, qui ferme l’album. Cependant, Bloc Party ne serait pas les mêmes sans quelques moments plus tran-quilles. Real talk est le premier morceau plus doux de l’album, qui nous rappelle très rapidement le premier opus du groupe, Silent Alarm, paru en 2005. Un autre bon exemple est la chanson V.A.L.I.S. qui nous présente une nouvelle facette du groupe, des mé-

lodies de voix en harmonie. Je ne peux passer sous le silence la magnifique Truth, pièce beaucoup plus pop mais qui est rendue avec beaucoup d’émotion par Okereke. Bref, un album en plusieurs temps qui est très intéressant à découvrir. On sent une volonté de vouloir aller plus loin, mais contrairement à leur album précédent, ils le font tous ensemble. La variété des tons de l’album vient parfois nuire au rythme, entre autres avec l’entrée en scène du premier ex-trait, Octopus, qui brise radicalement le ton instauré par les deux premières chansons. Il y a quelques moments faibles, comme la chanson The healing, qui est longue et franchement pas très intéressante. Les in-struments sonnent très bien, Russell Lissack nous offre quelques solos de guitare et Kele Okereke nous prouve qu’il a une voix en or et qu’il peut faire ce qu’il veut avec celle-ci. Un album inespéré qui ravive la flamme Bloc Party qui s’était éteinte. Malgré une po-chette affreuse, l’album se mérite un B+.

C’est à la suite de plusieurs critiques très positives que j’ai fini par m’intéresser à ce groupe de sludge métal du sud des États-Unis. Chacun des albums de Bar-oness depuis leur tout début porte le nom d’une couleur. Après le Red Album (2007) et le Blue Record (2009), le groupe y va quitte ou double avec Yellow & Green, album double explorant un métal s’approchant très près du rock. Si leur passé était ancré dans les ryth-miques lourdes, les guitares tonitruantes et la voix agressive, c’est autre chose que l’on découvre dès le début de l’album. Après une courte introduction au disque jaune (Yellow theme), c’est le premier extrait Take my bones away qui nous offre une version légèrement adoucie du groupe, mais tout aussi efficace. Le disque va rapidement se construire dans cette mentalité jusqu’au duo Twinkler et Cocainium qui se veut une approche plus progressive, voire même à tendance psychédélique de leur style. Jusqu’à la fin du premier disque, seule Sea lungs va se rapprocher de leur agres-sivité habituelle. La portion jaune de Yellow & Green va se terminer avec la meilleure pièce de l’album, Eula, qui débute comme une bal-

lade, mais va rapidement se corser pour nous donner près de 7 minutes d’émotions pures. On peut souvent craindre le disque nu-méro 2 d’un album double. Pourtant, la partie verte est tout aussi bonne et efficace que sa sœur. Une introduction un peu plus longue (Green theme) nous mène à Board up the house où la guitare basse agressive, jouée exceptionnellement par le chanteur et guitariste John Baizley, prend le dessus et nous fait hocher la tête de gratitude. On revient en-suite au ton installé à la fin du premier disque pour encore plus de plaisir et de surprise. Le moment fort du disque vert est la chanson Psalms alive, où la guitare basse agressive revient à l’avant dans cette chanson sous la thématique de la guerre. Le voyage se termine avec une pièce instrumentale (If I forget thee, lowcountry) qui permet de nous ramener sur terre après un périple hors du commun. Peu de moments faibles, de belles constructions, des paroles toujours justes et la voix de John Baizley : cet album est un bijou. S’ils se faisaient comparer trop souvent à Mastodon, ils sont désormais seuls maî-tres de leur style qui est un rafraîchissement dans la musique métal. D’une main de chef, Baroness obtient un A pour Yellow & Green.

CRITIQUES MUSICALES

Bloc Party – Four

Baroness – Yellow & Green

Cet automne, la Corporation de développement culturel de Trois-Rivières en mettra plein la vue avec sa program-mation diversifiée et dynamique. Que l’on préfère le théâtre, l’humour ou la chanson, les spectacles proposés feront des heureux à tout coup.

Théâtre Le théâtre ne sera pas en reste à Trois-Rivières puisque plusieurs pièces, de styles très différents, sont proposés aux amateurs de ce grand art. Le Théâtre Il va s’en dire présente le 6 novembre Tout ça m’assassine avec Sylvain Marcel, Alexis Martin et Mario Saint-Amand, où l’on côtoie plusieurs univers et où les personnages sont questionnement de soi. Toujours à la salle J.-Antonio-Thompson, nous pourrons voir le Théâtre du Nouveau Monde nous présenter cette fois une version revisitée de la célèbre pièce de Molière Les Femmes sa-vantes. Mettant en scène Carl Béchard, Noémie Godin-Vigneau, Sylvie Léonard et bien d’autres, ce classique sera présentée le 11 décembre prochain. Du côté de la salle Anaïs-Allard-Rousseau, la troupe trifluvienne du Théâtre des Gens de la Place nous présente La Ménagerie de verre de Tennessee Williams. Avec une mise en scène assurée par Patrick Lacombe, la troupe se produira du 13 au 22 novembre, les jeudis, vendredis et samedis.

Humour Un bon choix d’humoristes de la relève se retrouve dans cette programmation, prouvant que l’humour n’est pas prêt de s’éteindre au Québec. Le coup de cœur de la relève Juste pour rire 2007 Eddy King refera la grande salle J.-Antonio-Thompson. puisqu’il vient en sup-plémentaire présenter son premier one man show le 11 septembre. Et du côté du Théâtre du Cégep de Trois-Rivières, ce sont trois humoristes de la relève qui seront à l’honneur durant les mois de novembre et décembre. Premièrement, vous pourrez voir Alexandre Barrette qui présente aussi son premier one man show intitulé Alexandre Barrette... et personne

d’autre!, le 3 novembre prochain. Le mois de décembre accueillera Philippe Laprise en sup-plémentaire en date du 1er et c’est Billy Tellier qui clôturera la programmation 2012 de la salle, le 12 décembre, avec son spectacle En rodage.

Musique Pour ce qui est de la musique, le choix ne manque pas et ce, peu importe le style. Cer-tains artistes déjà connus depuis plusieurs années nous présentent un nouveau spectacle, tels que Bernard Adamus le 11 octobre à la salle Anaïs-Allard-Rousseau ainsi que Ian Kelly qui nous arrive avec une formule duo le 2 novembre prochain, toujours dans la même salle. La salle Louis-Philippe-Poisson nous fait découvrir deux artistes dans un cadre intimiste qu’elle seule peut offrir. La douce voix de Laurence Hélie se fera entendre le 11 octobre tandis que le très attendu Julien Sagot, percussionniste du groupe Karkwa, nous présentera son premier album, encensé par la critique, le 22 novembre. Finalement, le Centre culturel Pauline-Julien ac-cueillera la récipiendaire d’un prix au concours Ma première Place des Arts en 2009, Salomé Leclerc, le 25 octobre prochain. Ce portrait rend à peine justice à la longue programmation que présente la Corporation de développement culturel de Trois-Rivières cette saison. Pour plus d’information sur les specta-cles, les lieux ou les prix, nous vous invitons à visiter leur site Web au www.enspectacle.ca.

SPECTACLES À VENIR

Une programmation pour tous les goûts

Alexandre Barrette sera en spectacle au Cégep de Trois-Rivières.

L’album Four de Bloc Party.

Julien Sagot sera en spectacle à la salle Louis-Philippe-Poisson le 22 novembre.

Photo : Rebecca Makonnen

Photo : Laurence Labatt

ALEXANDRACARIGNAN

Arts et spectacles

MAXIMETANGUAY

Chroniqueur

Page 19: Zone Campus 4 septembre 2012

19www.zonecampus.ca

Ce sont les 24 et 25 août prochains que les Shawiniganais pourront revoir les athlètes de l’UQTR courir au parc de l’île Melville. En effet, c’est à cet endroit que les camps de cross-country des Patriotes se tiendront.

L’équipe, qui doit se refaire un stock de nou-veaux athlètes après le départ de vétérans ayant terminé leurs études, commence ses activités dès la fin août. Premier critère de sélection : il faut aimer s’entrainer en course à pied et avoir un bon niveau d’entrainement. Les aspirants Patriotes doivent aussi être prêts à travailler en équipe, car ce n’est pas seulement la performance individuelle qui est visée. «Le cross-country est aussi un sport d’équipe, explique François Trudeau, entraineur de l’équipe, ce n’est pas seulement un re-groupement d’athlètes autour d’une discipline

qu’ils privilégient. On compte beaucoup sur l’encouragement entre les athlètes. Obtenir un podium d’équipe est par ailleurs l’un de nos ob-jectifs cette année.» L’équipe espère augmenter toujours un peu plus son niveau de performance dans un circuit universitaire de niveau déjà très relevé. Les en-traineurs peuvent dès maintenant reconnaître la valeur de plusieurs athlètes, tant dans la ca-tégorie féminine que masculine, qui risquent de constituer des éléments influents au sein de l’équipe. L’objectif principal est de préparer l’équipe pour la course Interlock de Fredericton à la mi-octobre et pour le championnat provin-cial à la fin octobre. C’est un défi considérable si on considère que l’évènement aura lieu après seulement un peu plus d’un mois d’entrainement. Enfin, l’équipe aura droit à une nouveauté cet hiver, car elle expérimentera officiellement le demi-fond intérieur, toujours dans l’optique de repousser ses limites en améliorant la vi-tesse et la technique. Quelques coureurs ont tenté l’expérience avec succès l’année dernière.

DÉBUT DES CAMPS DE CROSS-COUNTRY

À la recherche d’athlètes de haut niveau

Lorsqu’on questionne Gilles Bouchard sur le nouvel alignement des Patriotes Hockey, on sent une certaine fré-nésie. Sans vouloir lancer de noms, l’entraineur promet des annonces of-ficielles bientôt. Encore des questions donc qui devront trouver réponses. Qui seront les nouveaux joueurs, qui sont ceux qui remplaceront la perte de joueurs offensifs d’impact et, surtout, d’où proviendront les joueurs?

En effet, cette dernière question intrigue puisque, au moment d’écrire ces lignes, la réelle menace d’un lock-out dans la Ligue na-tionale de hockey pourrait bien venir changer la donne du recrutement universitaire. Plusieurs joueurs ont des essais avec certaines équipes professionnelles, mais advenant qu’un lock-out éclate, la SIC pourrait bien devenir une option intéressante pour ces joueurs de haut niveau. Nous en saurons plus aux alentours du 24 septembre, alors que le nouvel alignement des Patriotes devrait être dévoilé. Une chose est certaine toutefois, il faudra aussi trouver un nouveau capitaine. Certes, certains candidats peuvent être intéressants chez les vétérans, mais un nouveau joueur d’impact qui pourrait être à la tête du vestiaire pour les trois à cinq prochaines années serait aussi une sélec-tion plausible. Gilles Bouchard est ferme à ce sujet, ce sera un joueur qui représentera l’identité des Patriotes. Reste maintenant à construire cette nouvelle identité. Un plan de match court et simple assurera certainement

une cohésion rapide aux seins des nouveaux joueurs.

Restez compétitifs Dans tout ce recrutement, demeure tout de même une difficulté de taille, celle d’attirer des joueurs à Trois-Rivières. Malgré les installations exceptionnelles du CAPS Léopold-Gagnon, la tradition d’excellence des Patriotes et l’opportunité de faire partie d’un nouveau départ pour les joueurs, la compé-tition du recrutement demeure féroce.

Quand on lui demande comment on reste compétitif en recrutement face à un programme comme McGill par exemple, l’entraineur Gilles Bouchard ne s’en cache pas : «C’est l’argent qui décide dans ce do-maine.» La proximité entre Molson et le programme de hockey de l’Université Mc-Gill favorise en effet le plan économique du programme. L’UQTR doit donc rivaliser d’ingéniosité et d’originalité afin d’attirer des joueurs vers elle. Espérons que l’idée d’un aréna sur le campus germera un jour dans la tête de l’administration. Cette vieille rivalité avec McGill risque encore une fois d’alimenter les discussions cette année. Gilles Bouchard promet des matchs amusants à regarder, et surtout très intéressants. Rappelons qu’au cours des cinq dernières années, McGill a fait damner les joueurs et les partisans trifluviens en séries éliminatoires. Les Patriotes devront retrouver le chemin de la victoire face à leurs vieux rivaux s’ils veulent s’assurer que l’identité de l’équipe soit respectée à travers la ligue et ainsi pour-suivre la tradition d’excellence des Patriotes.

«C’est l’argent qui décide dans ce domaine.»

– Gilles Bouchard, entraineur

DU RENFORT CHEZ LES PATRIOTES

Les nouveauxse font attendre

SPORTSSPORTS

Photo : Archives

ISABELLECOUTURE

Sports

PHILIPPEDOUCET

Sports

Page 20: Zone Campus 4 septembre 2012

SPORTS 4 au 16 septembre 201220

Les camps de soccer débutent le 27 août prochain au CAPS et les recrues auront beaucoup à faire pour suivre le train des vétérans. Ceux-ci forment en effet un noyau fort qui a fait ses preuves par deux fois déjà.

On attend des recrues qu’elles égalent leurs prédécesseurs en dévouement et en engagement. En effet, c’est ce qui a constitué leur succès par le passé, selon leur entraineur, Pierre Clermont. «Les joueurs sont avant tout des étudiants, ils doivent avoir des priorités claires et simples : études et soccer», disait M. Clermont. Il faut donc s’attendre à voir des joueurs concentrés évoluer sur les terrains du CAPS cette année, car ils seront encouragés à minimiser les distractions. Les 18 joueurs qui seront de retour dans l’alignement des Patriotes, déjà habitués à ce régime, sauront certainement être des modèles pour les recrues qui rejoindront leurs rangs. Toutefois, leur figure de modèle devra tenir longtemps, car plusieurs recrues souffriront des perturbations étudiantes de l’hiver dernier et ne pourront endosser

l’uniforme des Patriotes avant octobre ou même janvier.

Conserver la formule gagnante Le soccer masculin de l’UQTR a été cham-pion l’an dernier, ainsi que l’année précédente, et ne vise rien de moins qu’un troisième titre cette année. Pour ce faire, on mise sur ce qui a fait le succès de la formation jusqu’ici, soit la force de son esprit de corps et une défensive hermétique. L’entraineur aimerait également re-voir ses joueurs trouver des solutions efficaces pour marquer des points cette année, comme lors des derniers matchs de l’hiver 2012. Avant cela, il faut surtout relever le défi de toute équipe compétitive aspirant au succès : avoir des performances régulières. M. Cler-mont explique que les saisons d’automne sont souvent plus difficiles que les saisons d’hiver. Il se rappelle d’excellents matchs menés contre des équipes réputées fortes et de matchs décevants contre des équipes sous-estimées. Il voudrait que l’équipe joue à la hauteur de son talent tout au long de l’année, un objectif que la minimisation des distractions devrait aider à atteindre. L’esprit est donc à la victoire avant même le début de la saison! C’est avec une participa-tion aux championnats canadiens en tête que recrues et vétérans devront se remettre en mouvement.

Le nouvel entraineur des Patriotes Golf, Pascal Garneau, en est à la sélection de son équipe en ce moment. C’est sans aucun doute avec la ferme intention de retourner au Championnat national que les Patriotes entameront la saison 2012-2013.

L’an dernier, en vertu d’une troisième place québécoise, les Patriotes Golf ont eu la chance de participer au championnat national à Vic-toria à l’été 2012. Dans le cadre de ce tournoi, ce sont les golfeurs du Rouge et Or de l’Université Laval qui l’avaient emporté grâce à un cumulatif de -10 en équipe, chez les hommes. Cette année toutefois, l’ancien capitaine Pascal Garneau, maintenant devenu entraineur, aura la lourde tâche d’améliorer la situation des Patriotes sur le circuit québécois. Bien qu’il soit normal de concéder quelques coups aux équipes de l’Ouest en raison d’une météo plus clémente, il n’en reste pas moins que les Patriotes peuvent espérer déloger le Rouge et Or de l’Université Laval qui trône au sommet du circuit québécois. Sur le plan individuel, Francis Rouillier-Mar-coux devrait être de retour avec l’équipe, lui qui a manqué cet été le championnat amateur canadien par deux coups seulement. Quant à Noémie Chapdelaine, elle a terminé son stage universitaire, tout comme son partenaire Fré-déric Sirois. C’est donc dire que le tertre de départ sera relativement nouveau cette année. «Notre équipe possède tous les atouts nécessaires pour terminer parmi les 4 pre-mières formations du réseau universitaire québécois. La lutte sera certes difficile avec 12 équipes universitaires masculines de grande qualité mais nous avons l’expérience et la profondeur afin d’atteindre le championnat na-tional pour une seconde année consécutive”, souligne Pascal Garneau.

Du golf par équipe Un sport pourtant si individuel, où l’on se retrouve soi-même face au terrain, semble de prime abord incompatible avec le concept même d’équipe. Plus encore, c’est au pointage cumu-latif que l’on calcule les scores par équipe! De quoi rajouter une pression indue sur les épaules des golfeuses et golfeurs. Mais c’est bien là toute la beauté de ce sport. Plus que de simplement faire face à un tertre de départ particulièrement venteux, une allée étroite ou un vert rapide qui ne pardonne pas certaines attaques, le golf, c’est d’abord et avant tout la capacité de se connaître soi-même. En tout temps, il faut être conscient de son action, de la position de son corps, de celle de la balle, de la force du vent, etc. La position au classe-ment détermine aussi la façon de jouer, attaquer le vert directement ou s’en approcher d’abord? Ajoutez à cela le fait qu’il faut aussi penser en fonction de l’équipe et il y a là un cocktail idéal pour surmonter la pression constante d’une ronde de golf. Assurément, le golf des Patriotes devrait prendre une place de plus en plus importante au cours des prochaines années sur le campus trifluvien. Avec leur cinq participations au Championnat national, les golfeuses et golfeurs de l’UQTR méritent pleinement leur place dans la tradition des équipes sportives des Patriotes de l’UQTR.

GOLF : DÉBUT DES INSCRIPTIONS

Un nouvel élan…

Pascal Garneau.

DÉBUT DES CAMPS DE SOCCER

Une équipe mature pour le soccer masculin

En route vers la victoire, les Patriotes vers un 3e titre consécutif?

Photo : Archives

Photo : Patriotes

ISABELLECOUTURE

Sports

PHILIPPEDOUCET

Sports

Page 21: Zone Campus 4 septembre 2012

21www.zonecampus.ca SPORTS

Soccer masculin(CAPS de l’UQTR)Vendredi 14 septembreà 20h30 vs. LavalDimanche 16 septembreà 13h vs. McGillVendredi 21 septembreà 20h30 vs. Sherbrooke

Hockey(Colisée de Trois-Rivières)Vendredi 5 octobreà 19h vs. Nipissing

Soccer féminin(CAPS de l’UQTR)Vendredi 7 septembreà 18h30 vs. BishopsVendredi 14 septembreà 18h30 vs. LavalDimanche 16 septembreà 15h vs. McGillVendredi 21 septembreà 18h30 vs. Sherbrooke

Coupe de natation(CAPS de l’UQTR)Vendredi 5 octobre à 17h

À l’aube des camps de sélection de vol-leyball, qui débuteront le 6 septembre au CAPS, la principale qualité que devront démontrer les recrues de l’année est déjà claire : la combativité.

Il faut dire qu’elles mettront leurs espadrilles dans les traces de championnes sortantes, rappelons-nous que les Patriotes ont remporté l’argent l’an dernier lors du championnat pro-vincial. L’obtention d’un 2e titre en 3 ans est somme toute un objectif réaliste pour la pro-chaine formation. «L’UQAM nous a habitués à des joueuses de centre hautes et puissantes. Il faudra se battre jusqu’à la fin et c’est pourquoi je recherche de la combativité», raconte Étienne Lefebvre, entraineur-chef de l’équipe. Comme les joueuses ont été nombreuses à terminer leurs études à l’hiver 2012, le travail de recrutement est considérable cet automne. Toutefois, l’équipe peut encore compter sur des passeuses expérimentées et cela promet une stratégie d’attaque risquant de surprendre les compétitrices. La combativité, qui devrait se traduire sur le jeu par une volonté de se donner pour chaque ballon, amènera aussi les Patriotes

à présenter une défensive des plus étanche. Ga-geons que les plongeons spectaculaires seront de la partie cette année!

De défi en défi Devenir champion est une chose, le rester est encore plus difficile. Les Patriotes ten-teront de relever ce défi avec une équipe aux nombreux membres tout neufs, ayant possible-ment des opinions et des intérêts divergents. S’assurer que toutes les joueuses soient sur la même longueur sera l’un des premiers défis que la nouvelle équipe de volleyball devra relever cet automne. De plus, les blessures ont été nombreuses lors des deux dernières saisons et l’entraineur-chef compte beaucoup sur le travail des kinésiologues et des stagiaires en chiropratique, une aide qui est des plus appréciées, autant afin de prévenir que de guérir les blessures.

Les premiers matchs Lors des premiers matchs de la saison, M. Lefebvre espère commencer à stabiliser les stratégies de l’équipe. Quoiqu’il connaisse déjà certaines forces récurrentes de leurs adver-saires, celles-ci sont devant la même réalité de reconstruction que les Patriotes. Le premier tournoi sera une occasion d’étudier ces équipes et de voir comment la combativité des Patriotes pourrait venir à bout d’elles.

C’est le 26 août que débutent les camps de soccer féminin des Patriotes au CAPS. C’est tôt, mais pas trop si l’on considère que les joueuses devront prouver leur valeur dès les 7 et 9 septembre pro-chains, dates de leurs premiers matchs de la saison.

C’est avec six places à combler que les en-traineurs accueilleront les aspirantes Patriotes. En effet, autant de joueuses ont terminé leurs études à la dernière saison. «Nous recherchons la spontanéité, la facilité à prendre l’initiative et

la responsabilité, ainsi qu’un bon esprit créatif chez nos recrues, afin d’avoir une progression dans le jeu. Nous nous attendons à ce qu’elles soient combatives et à ce qu’elles prennent beaucoup de plaisir à jouer et à défendre les couleurs des Patriotes», explique Ghislain Tap-soba, entraineur-chef par intérim de l’équipe. De plus, les recrues devront se démarquer sur les bancs d’école, car ce n’est pas que sur le terrain que les Patriotes doivent exceller. Le choix sera difficile, car plusieurs candidates ont déjà fait leur marque dans le circuit collégial, ce que n’a pas manqué de constater Tapsoba. Il s’attend même à ce que certaines recrues mettent en jeu la place de vétérantes.

L’expérience comme modèle Afin d’avoir une équipe qui mène le jeu et ne le subit que rarement, l’équipe peut compter sur plusieurs joueuses de talent. Plusieurs noms reviendront certainement cette année, mais on note surtout que des associations entre les re-crues et les vétérantes seront nécessaires. On mise déjà sur plusieurs associations tant dans les buts, sur la ligne défensive, au milieu et à l’attaque, afin de propulser les Patriotes vers de nouveaux sommets. De plus, Zone Campus a appris que la médaillée de bronze des jeux de Londres, Marie-Ève Nault, qui s’est déjà impliquée dans le passé avec les Patriotes serait probablement de retour avec l’équipe. Gageons qu’elle sera un modèle des plus inspirants pour les athlètes. Enfin, il faut aussi souligner l’arrivée de Stéphanie Rousseau dans l’équipe d’encadrement à titre d’entraineuse des gardiennes de but. Ancienne gardienne et capi-taine de l’équipe, elles seront plusieurs cette année à apprécier sa compétence en tant que joueuse et à reconnaître en elle un autre modèle de succès.

DÉBUT DES CAMPS DE VOLLEYBALL

Les recrues devrontêtre prêtes à combattre

Les joueuses devront vouloir chaque ballon, c’est de la détermination qu’on souhaite cette année dans le volleyball des Patriotes.

DÉBUT DES CAMPS DE SOCCER FÉMININ

Spontanéitéet expérience

Stéphanie Rousseau, nouvelle entraineuse des gardiennes de but du soccer féminin.

La tradition se poursuit pour les Patriotes. Ces derniers tiendront leur salon des vins le 26 septembre prochain au CAPS de l’UQTR.

Tous les profits de la soirée seront remis au Fonds des Patriotes de la Fondation de l’UQTR afin d’offrir des bourses d’études aux étudiants-athlètes de toutes les disciplines des équipes des Patriotes. De 16h30 à 20h30, les participants pourront déguster les produits de près d’une trentaine d’exposants. Fort de son succès de l’an dernier, l’activité Accords mets et vins sera de retour. L’art et la manière de réaliser des combinaisons en fonction des mets et des vins seront présentés aux gens sur place. Les intéressés devront faire vite, car la première présentation affiche déjà complet. L’événement sera présenté sous la pré-

sidence d’honneur de M. Yvon Després et de M. Renald Boucher, cofondateur du Salon des vins de Trois-Rivières. Les billets qui incluent un verre INAO et 10 coupons sont présentement en prévente au coût de 20$ ou à l’entrée, le soir même, à 30$. Pour connaître les points de vente : www.uqtr.ca/ salondesvins.

L’an dernier, le Salon des vins a attiré denombreux visiteurs.

21e Salon des vins des Patriotes

Photo : Archives

Photo : Patriotes

Photo : Archives

ISABELLECOUTURE

Sports

AUDREYTREMBLAY

Rédactrice en chef

ISABELLECOUTURE

Sports

Page 22: Zone Campus 4 septembre 2012

SPORTS 4 au 16 septembre 201222

D’UNE FOULÉE À L’AUTRE

Le sommeil,cet incompris

Dormir est une véritable perte de temps. C’est bien connu. Dans un monde régi par l’adage «le temps, c’est de l’argent» – que l’on doit à Benjamin Franklin –, il va sans dire que de con-sacrer environ le tiers de son existence à son sommeil représente un illogisme sans nom. Le temps n’est-il pas après tout la plus précieuse des ressources? Celle qui, une fois dépensée, ne nous sera jamais rendue?

Tout cela est d’autant plus vrai pour nous tous, jeunes et moins jeunes étudiants accaparés par les innombrables obligations que sont les études, le travail, la vie person-nelle et tutti quanti. Face à cette vie effrénée où les 24 heures que dure une journée nous sont insuffisantes, il devient très tentant d’en gruger quelques-unes à notre sommeil. On se dit : «Bah, ce n’est pas si grave, je me rattraperai plus tard. De toute façon, que je sois fatigué ou non, cela ne change rien.» Sans parler bien sûr de toutes ces habitudes que l’on acquiert et de tous ces gestes que l’on pose afin d’éloigner, en vain, la somno-lence. Bref, dans la longue liste des priorités de l’étudiant, le sommeil figure trop souvent bon dernier. Mais pourtant, il ne devrait pas figurer à ce rang. Car le sommeil se situe à la base de notre bon fonctionnement. Avec l’alimentation et l’activité physique, il constitue le pilier même d’une vie produc-tive et en santé. Une privation chronique de sommeil, aussi minime soit elle, est, sans surprise, synonyme d’une foule d’affections et de pathologies. L’état d’inflammation chronique dans le-quel cet état de manque plonge l’organisme favorise non seulement le développement de maladies cardiovasculaires comme l’hypertension, mais également l’apparition de tumeurs malignes – lire de cancer. Chez le rat, proche cousin de l’humain, l’absence de sommeil sur une période de moins de 10 jours signifie généralement la mort. D’ailleurs, la privation de sommeil n’est-elle pas la plus ancienne et redoutable des tor-tures? Malheureusement, nous lui accordons trop peu d’importance ou, à tout le moins, pas celle qu’il mérite. C’est comme si, parce qu’il se déroule dans un état de léthargie et de désengagement sensoriel, nous as-sumions qu’il ne s’y passe rien de bien intéressant ou utile. Pour plusieurs, dormir ne sert qu’à «recharger la batterie», tout en mettant en veilleuse les problèmes du quo-tidien. Les rêves, lorsqu’ils sont présents, font quant à eux office de bonis... Dans les faits, dormir se situe au centre

de bien plus d’enjeux que vous pourriez bien le croire. Un des plus importants : l’adaptation optimale à son environnement ou, dit au-trement, la capacité à s’acquitter de ses tâches et activités quotidiennes sans s’en ressentir. Lorsque l’on visite les bras de Morphée, une cascade de réactions physiologiques se produit. Par exemple, l’hormone de croissance est sécrétée, stimulant par le fait même le développe-ment et la maturation de tous les tissus, des muscles au cerveau. Pendant les rêves, les séquences biochimiques laissées par les nouvelles expériences quotidiennes sont «rejouées» au niveau des connections neu-ronales, ce qui laisse une trace indélébile au cerveau. Le sommeil contribue donc, par l’entremise de ce processus virtuel résultant de l’activité psychique, à la con-solidation de la mémoire et des nouveaux apprentissages. Il va sans dire que, peu importe que vous soyez un athlète à la recherche de perfor-mances optimales ou un universitaire qui désire simplement assimiler de nouvelles connaissances, la quantité et la qualité de votre sommeil devraient logiquement vous tenir à cœur. Du reste, vous ne serez pas surpris d’apprendre que les meilleurs étu-diants – ceux que l’on qualifie de premiers de classe – sont généralement ceux qui priorisent leur sommeil en se couchant tôt, en dormant plus longtemps et faisant da-vantage de siestes. Le sommeil, c’est également une ques-tion de tour de taille et de pèse-personne. En effet, plusieurs études réalisées depuis les années 2000 suggèrent que mal dormir serait un des principaux facteurs favorisant le surpoids et l’obésité. Certains avancent même qu’il en serait le principal facteur, bien avant le faible niveau d’activité phy-sique ou le régime alimentaire riche en matières grasses. On attribue générale-ment la prise de poids à l’action accrue de ghréline, de cortisol et d’orexine, des hormones ayant un impact sur la satiété. Autrement dit, lorsqu’on dort moins bien, on ressent davantage la faim, ce qui na-turellement nous pousse à consommer plus d’aliments. Résultat : les kilogrammes s’accumulent. Finalement, si vous dormez, c’est pour votre propre sécurité et pour celle de la collectivité. Pour votre propre sécurité, car une personne reposée commet proportion-nellement moins d’erreurs lors de tâches requérant de l’attention – pensons ici à la conduite automobile – qu’une personne fatiguée. Certains avancent même que le manque de sommeil à court terme a des ef-fets comparables à ceux de l’alcool. Pour la sécurité de la collectivité, car il est admis que le manque de sommeil est une des causes principales de multiples accidents et catastrophes. À qui la faute? À l’envie irrépressible d’aller dormir... que je vous in-vite fortement à écouter!

Le camp d’entraînement des Patriotes Hockey a débuté le 30 août et, déjà, plusieurs questions se posent. Nouvel entraîneur, nouveau capitaine, nouveaux joueurs, nouvel avantage numérique; la participation au Championnat ca-nadien de l’an dernier insufflera-t-elle un vent de confiance à cette équipe en reconstruction?

Le visage des Patriotes de l’UQTR a bien changé depuis la participation au Championnat canadien l’hiver dernier. Plusieurs vétérans ont quitté l’équipe, c’est le cas notamment du capitaine Alexandre Demers et de son assis-tant Jean-Sébastien Breton, tous deux arrivés à leur cinquième année dans le circuit. Ce vi-rage s’effectue également par l’embauche du nouvel entraineur des Pats, Gilles Bouchard, qui aura la lourde tâche de poursuivre la tradition d’excellence des Patriotes Hockey.

Une opportunité en or D’ailleurs, le nouvel entraîneur voit d’un

bon œil ce vent de fraîcheur : «C’est l’occasion pour certains de passer à une autre étape, de prendre le leadership de l’équipe.» On peut penser entre autres au défenseur Maxime Ro-bichaud, qui en sera à sa troisième année à la ligne bleue des Trifluviens, un vétéran qui peut s’imposer en défensive. Un autre joueur fougueux voit aussi une opportunité de prendre une place importante dans le vestiaire des Pats. Tommy Tremblay en sera à sa deuxième année et il a devant lui l’occasion rêvée de devenir un pilier de l’équipe. Sa fougue et son agressivité, bien canalisées sur la glace peuvent être un atout important : «J’ai pleine confiance en Tommy, il sait ce qu’il doit faire», assure l’entraîneur Bouchard. Les Patriotes pourront aussi compter sur le retour de Félix Petit, qui a connu sa meilleure saison l’an dernier avec un total de 41 points. Les Patriotes entameront leur camp d’entrainement avec cinq matchs hors-con-cours du 21 au 29 septembre. Ils seront dans les Maritimes afin d’y affronter les Panthers de l’University of Prince Edward Island, les Varsity Reds de UNB et, le week-end suivant, les Pats affronteront les Axemen d’Acadia et les Hus-kies de Saint Mary’s. «Des parties importantes pour l’évaluation de tous les joueurs», selon l’entraineur.

DÉBUT DU CAMP D’ENTRAÎNEMENT

Les Patriotesen reconstruction

PHILIPPEDOUCET

SportsMAXIMEBILODEAU

Chroniqueur

Page 23: Zone Campus 4 septembre 2012

23www.zonecampus.ca SPORTS

Le nouvel entraineur des Patriotes, Gilles Bouchard, est extrêmement heu-reux de son retour à l’UQTR. Lui qui était l’entraineur-chef des Estacades de Trois-Rivières au cours des huit dernières années renouvelle avec l’UQTR : il y avait fait un séjour en tant que joueur de 1992 à 1996. Je lui ai posé certaines ques-tions et il y a répondu avec beaucoup d’ouverture. Voici le compte-rendu de cette rencontre.

D’entrée de jeu, ce qu’on veut savoir d’un nouvel entraineur-chef, c’est bien sûr son style, quel genre d’entraîneur il est, proche de ces joueurs, du type motivateur ou plutôt du type ferme et autoritaire? À ces questions, Gilles Bouchard répond franchement qu’il est un entraineur travaillant et exigeant envers ses joueurs. D’ailleurs, c’est aussi ce qu’il re-cherche chez ses joueurs. Ces derniers doivent travailler ensemble, pas de passagers au sein de l’équipe. Si tout le monde connaît son rôle, il n’y a pas de raison de se laisser aller. Derrière le banc, on se souvient de certaines crises piquées par l’ancien entraineur-chef

des Pats, Jacques Laporte. Questionné quant à son comportement derrière le banc, Gilles Bouchard reste lui-même : «Derrière le banc, je me concentre sur le comportement de mes joueurs au niveau de l’identité de l’équipe et du système de jeu. Mes joueurs doivent travailler dans le même sens, sinon je n’accepte vrai-ment pas ça!»

De Midget AAA à Universitaire Maxime Robichaud, Tommy Tremblay et Vincent Lamontagne sont des joueurs qui se-ront en terrain connu lors de l’amorce du camp d’entrainement. En effet, ces Patriotes ont pu évoluer sous les ordres de Bouchard lors de leurs passages respectifs avec les Estacades. Diriger des jeunes, qui croient encore en un avenir dans la grande ligue, sans dire qu’aucun joueur universitaire n’obtient sa chance (la preuve en est de plus en plus faite), peut sembler assez différent sur le plan de la moti-vation. Le nouvel entraineur-chef des Patriotes croit que la solution est dans la relation : «Je veux une relation honnête avec mes gars, tout

simplement, je ne serai pas là pour leur dire n’importe quoi.» Savoir quoi faire et savoir à quoi s’en tenir, la recette d’un bon départ selon Bouchard. Lorsqu’on aborde son passage avec les Pa-triotes de 1992 à 1996, Bouchard sait que cela peut lui servir d’atout. «Mon bagage comme joueur ici est quelque chose de très positif pour moi. En ayant passé par le programme tu es plus en mesure de comprendre les joueurs.» Il y a fort à parier que ce facteur a égale-ment compté dans son embauche. Il faut dire

que Bouchard semblait l’homme tout désigné. Il a passé les 14 dernières années au sein d’un des programmes sportifs les plus réputés au Québec, dont plus de 300 matchs derrière le banc des Estacades. Étant demeuré à Trois-Rivières durant ces années, il est resté au fait des actualités des Patriotes. Ces facteurs ainsi que sa fougue et son dynamisme en ont fait le candidat idéal pour perpétrer la tradition d’excellence des Patriotes et assurer le bon développement du programme de hockey au fil des ans.

LE NOUVEL HOMME DE CONFIANCE DES PATRIOTES HOCKEY

Gilles Bouchard, un Patriote dans l’âme

«Je veux une relationhonnête avec mes gars,

tout simplement.»– Gilles Bouchard

Photo : Patriotes

Gilles Bouchard au moment de l’annonce.

PHILIPPEDOUCET

Sports

Page 24: Zone Campus 4 septembre 2012