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DOSSIER SPÉCIAL

Emploi & FormationVous cherchez une formation ? un emploi ?

Découvrez notre dossier complet pour y parvenir, au programme :• Quels sont les secteurs qui recrutent • La réforme de la formation

• La réforme de l’assurance chômage • Tout savoir sur l’intérim• Les clés pour trouver un job...

› L’industrie recrute !Un emploi sur quatre en France, direct ou indirect, est lié au sec-teur industriel. D’ici 2025, les prévisionnistes envisagent plus de 100 000 embauches par an dans ce type d’activités. Détail de ces projections porteuses d’optimisme.

Grâce au papy boom et au départ en retraite de la génération des Trente Glorieuses, l’industrie va avoir besoin de sang neuf. Elle devra rééquilibrer une pyramide des âges vieillissante. C’est une étude pros-pective de l’Observatoire paritaire des métiers de la métallurgie qui annonce ce chiffre élevé de 106 000 recrutements prévus par an, en moyenne, jusqu’à 2025. L’industrie emploie aujourd’hui 3,5 millions de salariés, répartis dans 150 000 entreprises, dont 90 % de PME. Elle contribue à 80 % des exportations françaises. Les emplois annoncés comprennent 20 % de cadres et une main d’œuvre de plus en plus qualifiée.

› Quels emplois ?Dans les industries traditionnelles - aéronautique, navale - également dans la chimie, les produits pharmaceutiques, l’agro-alimentaire, la sidérurgie, le luxe, l’ameublement, la fabrication du papier, des pein-tures, des encres et des colles, le verre, le cuir, le textile, le plastique, l’électronique, le pétrole, la production d’énergie et son transport… on recherchera des salariés à des niveaux de qualification toujours plus élevés. L’automatisation des machines exige de nouvelles com-pétences technologiques. Aujourd’hui, un chaudronnier doit non seulement savoir façonner différents matériaux, mais aussi maîtriser un minimum d’informatique pour piloter les machines-outils. Les nouveaux équipements nécessitent entretien et réparation, les mé-tiers touchant à la maintenance sont donc très recherchés.Relativement épargné par la crise, l’agro-alimentaire reste le premier secteur industriel en France. Il a besoin d’une main d’œuvre capable de travailler sur des lignes de production automatisées et de tech-niciens formés pour les régler. Quand aux secteurs de pointe liés à l’innovation, à l’environnement, à la mobilité et au développement durable, ils requièrent des savoir-faire hyper spécialisés.

Professions, formations et salairesSi les postes les moins qualifiés riment souvent avec intérim ou

contrat à durée déter-minée, l’alternance et l’apprentissage offrent des opportunités : 80 % des jeunes sont intégrés dans l’entreprise où ils ont été formés. Avec un CAP, un BTS ou un diplôme d’ingénieur, chacun peut trouver la branche qui lui correspond le mieux. Il y a des offres pour les mé-tiers d’acheteur industriel, d’automaticien, d’électro-nicien. On peut postuler avec un BAC profession-nel, un BTS ou un DUT. Le salaire brut d’un débutant démarre de 1 300 à 1 800 euros, selon le niveau d’études, et peut grim-per à 2 800 euros, dans les spécialités recher-chées. Ainsi, le BAC pro PSPA, pour le pilotage de système de production automatisée, et le BTSA Industries agroalimen-taires, option industries alimentaires, font partie des formations qui ont le vent en poupe. Parmi les ingénieurs les plus convoités : les logisticiens, chargés d’op-timiser les flux de marchandises, les responsables qualité, environ-nement ou maintenance. Avec cinq ans d’études, après le BAC, les jeunes diplômés sont engagés à partir de 2 200 euros brut par mois et jusqu’à 2 800 euros pour les postes à connotation commerciale ou dans la recherche et le développement. Les compétences appréciées en France, le sont aussi en Europe et dans le monde. Elles offrent de belles perspectives de mobilité professionnelle et d’évolution de car-rière.

Pour plus d’informations, la prochaine semaine de l’industrie aura lieu du 30 mars au 5 avril 2015 : http://www.economie.gouvfr/semaine-industrie.

APEI-Actualités. Nicole Gex

› La réforme de la forma-tionDe nouvelles règles pour l’ac-cès à la formation professionnelle s’appliquent à partir du 1er janvier 2015. Elles prendront en compte le déroulement de l’ensemble de la carrière et donneront à tous de meil-leures chances de rebondir.

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nel de décembre 2013, la loi du 6 mars 2014, qui modifie l’organisation de la formation conti-nue, a pour ambition de mieux répondre aux besoins des person-nels les moins qualifiés et des chô-meurs. Le droit à la formation suit désormais le salarié au cours de sa carrière. Il n’est plus lié à son ancien-neté dans l’entreprise comme son prédécesseur, le DIF (droit indivi-duel à la formation).

› Nouveau : le compte personnel de formation

Sa création constitue la mesure phare de la réforme. Contrairement au DIF, il accompagne le salarié du-rant toute sa trajectoire profession-nelle, à partir de 16 ans et jusqu’à la retraite, même durant les périodes de chômage. Il est rechargé de 20 heures par an, jusqu’à 120 heures, puis de 12 heures par année de tra-vail à temps complet jusqu’au pla-fond de 150 heures. Chacun peut choisir le moment pour utiliser ce crédit d’heures, afin de se perfec-tionner ou de se réorienter. La liste des formations possibles est établie par la commission emploi formation de la branche professionnelle concernée. Pour permettre aux salariés d’évo-luer et envisager leurs besoins de formation, un entretien professionnel devient obligatoire, tous les deux ans, dans les entreprises, ainsi qu’une évaluation globale de leur parcours, tous les six ans.

› Les règles et le financement

Applicable à partir du 1er janvier 2015, le compte personnel de for-mation sera alimenté principalement par les employeurs, mais il pourra être complété par le bénéficiaire, les collectivités locales, Pôle Emploi… C’est l’OPCA, l’organisme paritaire col-lecteur agréé, qui perçoit les contri-butions des entreprises, à hauteur de 0,55 % pour celles de moins de 10 salariés et de 1 % pour les autres. Des contributions supplémentaires peuvent être décidées de manière conventionnelle par chacune des branches d’activité. La loi prévoit la création du conseil en évolution pro-fessionnelle (CEP) chargé d’accom-pagner les projets professionnels des salariés et des demandeurs d’emploi.

› La réforme del’assurance-chô-mageL’esprit de cette réforme, enga-geant les deux prochaines années, est de ne pas péna-liser les demandeurs d’emploi qui exercent une activité réduite. Décryptage des nouvelles règles en vigueur.

Plus de 2,2 millions de chômeurs sont concernés par la convention d’assurance-chômage, signée au printemps der-nier par les partenaires sociaux, qui s’appliquera jusqu’à fin 2016. Les nouvelles règles d’indemnisation sont entrées en vigueur le 1er juillet. D’autres mesures visant à favoriser le re-tour à l’emploi et à réduire la précarité s’appliquent depuis le 1er octobre.

› Les nouvelles conditionsd’indemnisation

Elles concernent ceux qui ont perdu leur emploi depuis le 30 juin dernier. Pour bénéficier de l’allocation de retour à l’emploi

(ARE), il faut justifier d’au moins 4 mois travaillés, soit 122 jours ou 610 heures, au cours des 28 der-niers mois. Cette durée est relevée à 36 mois pour les plus de 50 ans. Un jour travaillé correspond à un jour d’allocation, dans une limite de deux ans maximum et de trois ans pour les plus de 50 ans. À noter que le délai de carence avant de toucher une indemnité, qui était de 75 jours, peut atteindre 180 jours en fonction de l’indemnité de départ perçue.

› Trois nouvelles règles pour encourager l’em-ploi, même de courte durée

- Les droits rechargeables : ceux qui peuvent justifier d’au moins 150 heures d’activité, durant leur pé-riode de chômage, rechargent leurs droits à indemnisation, lorsqu’ils ar-riveront en fin de droits, du nombre de jours travaillés.- La simplification du cumul entre salaire et allocation chômage : les

effets de seuil sont supprimés afin que le cumul soit toujours supérieur à l’allocation seule. Il ne peut toutefois être supé-rieur au salaire perçu avant la perte d’emploi.- Un nouveau calcul de l’allocation pour les salariés ayant des employeurs multiples : il prend désormais en compte l’ensemble des salaires pour établir le montant et la durée de l’indemnisation.Ces mesures concernent, depuis le 1er octobre, tous les de-mandeurs d’emploi, quelle que soit la date de leur inscription à Pôle emploi.

› Un congé pour la créa-tion d’entre-prise Le congé de création d’entre-prise aide les salariés qui sou-haitent créer ou reprendre une entreprise, ou participer à la di-rection d’une jeune entreprise innovante.

Se consacrer à la création ou à la reprise d’une entreprise réclame un investissement personnel im-portant et beaucoup de temps. Des impératifs difficiles à cumuler avec un poste de salarié. À ce titre, le congé de création d’entreprise constitue une aide appréciable, ouverte également à ceux qui souhaitent participer à la direction d’une jeune entreprise innovante. Il peut s’agir d’un congé total en-traînant une suspension du contrat

de travail ou d’un temps partiel faisant l’objet d’un avenant et d’une rémunération en fonction du nombre d’heures travail-lées. Dans les deux cas, les conditions d’accès sont identiques. Pour profiter de ce droit, le salarié doit avoir au moins 24 mois d’ancienneté (consécutifs ou non) dans l’entreprise ou dans le groupe où il travaille. La durée du congé de création d’entre-prise est fixée à un an, avec une prolongation possible d’un an supplémentaire.

› Au départ

La demande de départ en congé doit être adressée à l’em-ployeur, deux mois au moins avant la date souhaitée, par lettre recommandée avec accusé de réception ou par une remise en main propre contre une décharge. La durée envi-sagée pour le congé ainsi que l’activité de l’entreprise à créer ou reprendre doivent être précisées. L’employeur est tenu de

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Tout savoir surl’intérimCertaines personnes travaillent en intérim par choix : variété des missions et des envi-ronnements, alternance de périodes travail-lées et de périodes non travaillées, rémuné-ration majorée... Pour d’autres, il s’agit d’une situation de transition permettant de gagner sa vie en attendant de trouver un emploi fixe et stable et d’acquérir des expériences pro-fessionnelles supplémentaires.

› Le Principe de l’intérimL’intérim repose sur une relation entre trois par-ties : le salarié, l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise en besoin de personnel.Le salarié intérimaire est embauché par l’entre-prise de travail temporaire pour une mission d’une durée donnée, afin d’être mis à la disposi-tion de l’entreprise utilisatrice. Il est donc salarié de l’entreprise de travail temporaire, elle même liée à l’entreprise demandeuse de personnel.

› Inscription et démarchesL’intérim peut concerner toutes sortes de mé-tiers. Il n’est donc pas toujours évident de savoir vers quelle(s) entreprise(s) de travail temporaire il faut se diriger.Certaines sont spécialisées par secteur d’activité, d’autres sont généralistes ou peuvent avoir des spécialisations différentes telles que l’emploi pour les cadres ou les personnes confrontées à des difficultés sociales et professionnelles spé-cifiques. Pour être fixé, il ne faut pas hésiter à demander directement en agence si son profil correspond à ses missions habituelles.Afin d’augmenter ses chances d’être appelé pour un poste, il est recommandé de s’inscrire auprès d’un maximum d’agences de travail temporaire. Sauf dans le cas où l’on répond à une annonce, il est alors préférable de s’inscrire dans une en-treprise de travail temporaire en se présentant en personne. Se munir des documents suivants : CV, papiers d’identité, carte vitale, permis de conduire, et autres attestations…A savoir : de nombreuses entreprises de travail temporaire, notamment dans le secteur de l’in-dustrie, font également passer des tests psy-cho-techniques. La suite du recrutement varie d’une agence à l’autre, renseignez-vous au mo-ment de votre inscription sur le fonctionnement de l’agence.

› L’intérim : les 5 avantages1. Travailler en intérim donne l’opportunité d’ob-server de l’intérieur le fonctionnement d’une en-treprise. Cela permet de voir si elle correspond, ou son secteur d’activité, aux attentes de l’inté-rimaire et si celui-ci veut continuer à travailler dans cette voie.2. Cela permet de garder un but au quotidien pour éviter de sombrer dans la paresse, châti-ment ultime et bête noire de tout chercheur d’emploi.3. Cela permet d’accumuler des références pro-fessionnelles et d’élargir son réseau. Mais aussi de rencontrer de nouvelles personnes, collè-gues, et de rester ainsi en contact avec de nom-breuses personnes afin d’entretenir son réseau social.4. Cela donne du temps pour réfléchir plus exac-tement à ses attentes professionnelles. 5. L’intérim permet de savoir si les compétences que l’on a acquises sont au niveau de ce qui est demandé dans le monde du travail.

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répondre dans les 30 jours suivant la réception du courrier. S’il ne le fait pas, son accord est considéré comme acquis. Il peut re-porter d’au maximum six mois la date de départ du congé afin d’éviter trop d’absences simultanées dans l’entreprise. Dans une société de moins de 200 salariés, le congé peut être refusé si l’employeur estime que l’absence du salarié aura des consé-quences préjudiciables à la bonne marche de son entreprise. Ce refus doit néanmoins être motivé et peut faire l’objet d’une contestation dans les 15 jours, le conseil des prud’hommes sta-tuant en dernier recours.

› Retour ou pas

À l’issue de la période de congé demandée (mais pas avant), il est possible de réintégrer l’entreprise d’origine, ou de reprendre son travail à temps com-plet. Lorsque le dispositif touche à sa fin, le salarié a le choix de démissionner ou non. Dans le second cas, soit il retrouve son emploi précédent ou un poste similaire à rému-nération égale, soit il re-prend son travail à temps plein. L’employeur doit être informé de cette dé-cision par lettre recom-mandée, trois mois avant la fin du congé.

› Les em-plois liés à la dépendanceLes métiers d’aide à l’autonomie concernent le handicap permanent ou temporaire mais, de plus en plus, ils se tournent vers le grand âge. Le marché de la dépendance est en mutation et en expansion. Les besoins en ressources humaines sont croissants.

La population vieillit, l’espérance de vie augmente. L’assistance aux seniors va générer à court terme des milliers de postes. L’ac-compagnement des personnes âgées, en perte d’autonomie, que ce soit pour l’aide aux activités de la vie quotidienne, les soins ou l’hébergement, offre une palette de métiers. Des op-portunités d’emploi existent à différents niveaux de formation et tout au long de la carrière, en maison de retraite ou dans le cadre des services d’aide à domicile.

› Travailler en maison de retraite

Il existe quatre types d’hébergements destinés aux personnes âgées, tempo-raire ou de longue durée. Les foyers-lo-gements ou les résidences-services conviennent à celles qui sont indé-pendantes, valides et autonomes. Elles disposent d’un logement individuel aménagé, de locaux collectifs et de prestations adaptées à leurs besoins.Structure médicalisée, l’EHPAD ou établissement d’hébergement pour personnes âgées dépen-dantes remplace la traditionnelle maison de retraite et accueille des personnes âgées, valides ou non, en perte d’autonomie. Les Unités de soins de longue durée correspondent à un enca-drement médical continu, pour des soins permanents. Ces institutions font appel à du personnel médical et paramé-dical, du médecin gériatre à l’aide-soignant en passant par l’in-firmier, l’ergothérapeute, le psychomotricien… Elles recrutent des administratifs, dont des postes de direction, des personnels techniques ou chargés de la lingerie, de la cuisine, de l’entretien et même de l’animation.

› Participer aux services d’aide à domicile

Ces services permettent de rester chez soi, même en cas de perte d’autonomie, en apportant une assistance dans les gestes quotidiens : toilette, habillage, courses, préparation des

repas, entretien du domicile, accompagnement lors des dépla-cements et promenades ou la réalisation de tâches administra-tives… Il s’agit d’une approche globale et polyvalente. Créé en 2002, le diplôme d’état d’auxiliaire de vie sociale donne accès à l’ensemble de ses fonctions. Il nécessite un an de formation et a ouvert la voie à la professionnalisation et à la reconnaissance d’un nouveau métier.

› La réforme du statut d’au-to-entrepreneurLancer son activité en la cumulant, le cas échéant, avec un salaire ou une retraite, voilà ce qui a fait le succès du régime de l’auto-entreprise, créé en 2008. La loi du 18 juin 2014

en rectifie certains travers. Les décrets d’application s’éche-lonneront au cours de 2015 et elle devrait être opérationnelle début 2016.

Le nombre d’auto-en-trepreneurs en France dépassait les 950 000 en début d’année, se-lon l’Urssaf, mais ce sont seulement 5 % d’entre eux qui par-viennent à se hisser dans le droit commun. Des chiffres qui confir-ment le succès d’un

régime, conçu comme transitoire, mais également ses limites. La loi Pinel relative à l’artisanat, au commerce et aux très petites entreprises vise à corriger les insuffisances de ce statut, en par-ticulier le salariat déguisé, en ménageant ses défenseurs, qui se sont manifestés dans le mouvement des « poussins ».

› Immatriculation obligatoire

Pour un meilleur contrôle des activités des auto-entreprises, l’immatriculation au RCS (registre du commerce et des socié-tés) pour les activités commerciales, au répertoire des métiers pour l’artisanat et au centre de formalités de l’URSSAF pour les professions libérales est obligatoire à compter du 19 décembre 2014. Ceux qui sont déjà auto-entrepreneurs ont jusqu’au 18 décembre 2015 pour se mettre en conformité avec la loi. Les

artisans devront, en outre, suivre un stage préalable à l’installation (SPI), généralement d’une semaine, en liaison avec leur chambre des métiers. Des aides au financement peuvent être obtenues au titre de la formation professionnelle ou via Pôle emploi, pour les chômeurs.

› Protection sociale et fiscalité

À partir de l’année prochaine, l’af-filiation au régime d’assurance maladie sera liée à la déclara-tion d’un chiffre d’affaires. S’il

n’est ni déjà salarié, ni bénéficiaire de minima sociaux, ni demandeur d’emploi, l’auto-entrepreneur devra s’acquit-ter d’une cotisation minimale. Les assurances obligatoires devront être contrôlables par les organismes sociaux et par la clientèle, sur les devis et factures. Ce qui est notamment primordial dans le bâtiment. L’auto-entreprise est soumise au régime fiscal de la micro-en-treprise, avec un chiffre d’affaires plafonné. En 2014, le plafond annuel est fixé à 32 900 € pour les services et à 82 200 € pour la vente. En cas de dépassement minime, l’auto-entrepreneur peut néanmoins conserver deux ans ce régime. Régime qui pourrait se confondre, à terme, avec celui de la micro-entre-prise. Celui-ci devrait entrer en vigueur début 2016.

Plus d’informations sur http://www.lautoentrepreneur.fr. Numéro spécial de l’Urssaf pour le conseil sur l’auto-entreprise : 08 21 08 60 28 (0,12 €/min).

› Le congé parental évolue Le congé parental vient d’être réformé dans le cadre de la loi sur l’égalité réelle entre les femmes et les hommes. Sa durée et l’allocation versée sont revues en fonction de la participation paternelle.

En théorie, suite à la naissance ou l’adoption d’un enfant, tous les salariés peuvent bénéficier du congé parental d’éducation, quel que soit leur sexe. Mais dans la pratique, on constate que seuls 3 % des pères profitent de cette possibilité. Pourtant, il suffit de justifier d’un an d’ancienneté dans l’entreprise et de prévenir, par lettre recommandée avec accusé de réception, l’employeur qui ne peut pas refuser cette demande. De surcroît, le salarié peut opter pour un congé total (ayant pour effet de suspendre le contrat de travail) ou pour la poursuite du travail à temps partiel en parallèle. Dans ce cas, un minimum de 16 heures par semaine doit être effectué mais au-delà, le salarié a le choix de la durée de travail qu’il souhaite effectuer. La ré-partition horaire est fixée en accord avec l’employeur. Malgré cette souplesse, les hommes sont réticents à franchir le pas car ils ont souvent le meilleur salaire du couple et craignent une relégation professionnelle, comme les femmes en subissent encore trop souvent après la naissance des enfants. Afin de « rééquilibrer les responsabilités familiales au sein du couple », le gouvernement a décidé de réformer le congé parental. Cer-tains y voient plutôt un prétexte à faire des économies budgé-taires, en modifiant le dispositif existant jusqu’alors. Quoi qu’il en soit, l’objectif fixé est de 100 000 hommes en congé parental d’ici 2017.

› Ce qui change

À partir du 1er janvier 2015, la durée du congé parental évolue. Pour un premier enfant, elle est toujours fixée à six mois mais elle peut désormais être prolongée jusqu’à un an, à condition que les deux parents se partagent intégralement le congé : à savoir, six mois l’un et six mois l’autre. À partir du deuxième en-fant, la durée est maintenue à trois ans, seulement si le second parent prend un an de ce congé. En revanche, si par exemple, c’est uniquement la mère qui y prétend, le congé sera limité à deux ans. L’aide financière au congé parental suit la même logique, couvrant les périodes concernées. Pour les parents d’enfants nés après 1er octobre 2014, il ne s’agit plus du com-plément de libre choix d’activité (CLCA) mais de la prestation partagée d’éducation de l’enfant (PréPare). Son montant est calqué sur l’allocation en vigueur antérieurement, soit de 145 € à 252 € par mois pour un temps partiel et 390 € pour un congé parental à temps complet.

APEI-Actualités. Nicole Gex

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