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Société de mort… ou de Vie !

Église : l’annonce de la vie

Famille : fondement de la vie

Avortement : supprimer la vie

Fin de vie : au nom de la vie

Pauvreté : décrochés de la vie

Handicap : pour une vraie vie

École : semer la vie

Une résurrection pour la France ! C’est bien ce qu’il convient de demander dans ces temps de Pâques.

Depuis 35 jours, intercesseurs-sacrificateurs pour la nation, nous rappelons notre pays à sa destinée prévue par Dieu qui veut nous donner « un avenir et une espérance ». Le chemin est toujours le même, simple mais souvent méprisé : se détourner de nos mauvaises voies et revenir à Lui, de tout notre cœur.

glise : l’annonce de la vie

Alors que toute une société, fille de Caïn, s’enlise dans la violence et la mort, il revient à celle que Dieu s’est choisie en Jésus de se lever dans la Vie, quel qu’en soit le prix.

L’Église se trouve peut-être au carrefour de choix radicaux pour un repositionnement purifié de toute ambiguïté, à l’aube d’une nouvelle réforme.

Une Église positionnée selon l'évangile de Jésus seul: - hors de toute théologie d'une prospérité matérielle comme signe de faveur divine, mais aussi dégagée de toute pauvreté qui sauverait ; - débarrassée de la théologie du remplacement qui ouvre la porte à la confusion et à l'antisémitisme ; - refusant l'air du temps et ses valeurs "progressistes".

« C’est par votre persévérance que vous gagnerez la vie » Lc 21.19 (TOB)

L’Église qui s’est réformée doit toujours être réformée (« Ecclesia reformata semper reformanda »). Pour le théologien évangélique Henri Blocher, nombre de théologiens ont vidé le message biblique de son sens et de sa force : « Ils gardent la forme de la piété, mais renient ce qui en fait la force ! » 2 Ti 3.5 (Source)

Une Église alignée sur la Parole, sur la « bienheureuse espérance » du retour du Seigneur, crédo de la "sainte cène" et formidable incitation à vivre "de tout notre cœur, de tout notre âme et de toute notre force" pour proclamer la bonne nouvelle du Royaume, avec passion et compassion!

Demandons à l'Esprit de se mouvoir au-dessus de tous nos chaos (Genèse 2.2), et que Sa lumière soit afin que nous voyions, et que nous revenions dans Ses projets de vie!

Prions et crions pour l'église (en commençant par nous-mêmes): réveille-toi, reviens à l'Éternel de tout ton cœur, regarde la nouvelle saison qui vient, prépare toi !

Rappelons dans l’Église et dans notre pays toutes les richesses perdues suite aux persécutions et à l’exil des Huguenots (pas seulement humaines et économiques): la foi et l’amour de la Parole, la Vérité source de toute sagesse, chemin pour la Vie dans la présence du Père.

Bénissons le peuple Juif et Israël, projets de Dieu, prunelle de Ses yeux !

Annonçons la vie en terre de France et faisons des disciples, car la moisson attend.

E

(Lettre de prière n° 299) 40 JOURS jeûne et prière semaine 6 : 16 au 20 avril 2017

«J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction.

Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta descendance» Dt 30.19

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amille : fondement de la vie

Ce n’est pas l’Église qui fait le bilan, mais un documentaire de France 3 du 30 janvier qui raconte l'histoire d' "un projet de loi qui a divisé, comme rarement, les Français. Un face-à-face de 427 jours, dont le tout jeune quinquennat de François Hollande peinera à se remettre".

Face à une mobilisation sans précédent par son ampleur et sa constance, le gouvernement campera dans son choix (une promesse électorale) alors qu'une minorité d'homosexuels seulement (le lobby LGBT) était favorable à cette révolution sociétale.

La France vit sous un jugement (non pas une "punition divine"), celui qu'elle s'est imposé elle-même : perte de confiance dans les autorités, disputes et confusions ont le champ libre, conséquences d’une lutte assumée contre le fondement biblique de la société, la famille.

La crise de la jeunesse n’est que le reflet d’une crise du monde adulte. Le manque de repères, le désarroi croissant des parents renvoient à la jeunesse un doute permanent, une sorte de désespérance. Jamais, les jeunes ne se sont trouvés aussi seuls, aussi peu entourés ou écoutés face aux nombreux problèmes de la vie… Seuls peuvent résister ceux qui ont la chance de grandir dans une famille suffisamment forte pour les soutenir et les protéger. Ces familles privilégiées ont su maintenir une cohésion, basée sur le respect et l’amour, un soutien moral et une identité culturelle. Elles savent rester attentives à leurs enfants, détecter leur souffrance et contacter les enseignants à temps. La foi en Dieu fait aussi la différence.

En véritables intercesseurs, travaillons en collaboration avec le Saint-Esprit. Mobilisons-nous d’un même cœur et crions "grâce!" de toutes nos entrailles spirituelles. Grâce ? Oui, la bonté de Dieu, imméritée.

Rendons grâce au Père d’avoir établi la famille, comme lieu privilégié pour que grandisse l’amour et l’entraide.

Rendons grâce au Seigneur pour toutes les générations qui nous ont précédés et auxquelles nous devons de pouvoir Le louer aujourd’hui.

Réclamons une nouvelle effusion du Saint Esprit sur les familles, une onction d’amour et d’unité afin de faire face aux menaces qui planent aujourd’hui sur elles. Qu’elles soient un rempart contre la désespérance, un lieu qui donne un sens à la vie et protège contre les dangers de notre société ; occultisme, drogue, suicide, violence, perversions…

Persévérons à prier pour les candidats à l’élection présidentielle : que leur projet de société soit explicité, connu. Que disent-ils sur la famille ? Allons-nous encore argumenter que « la famille c’est important MAIS il n’y a pas que ça : le chômage, les injustices… ».

Et si, comme Dieu lui-même, nous commencions par le commencement : la famille ?

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vortement : supprimer la vie

« Défendre sans relâche le droit à l’avortement !» Jamais un gouvernement n’a eu une femme aussi exaltée sur ce sujet. De son propre aveu, la ministre des Affaires sociales et de la Santé, et des Droits des Femmes (M. Touraine) aura mené un véritable « combat », dans le but « d’agir sur les mentalités ». Une loi « Santé » pro-avortement, avec toute une série de mesures pour «armer » les femmes : -"levées des barrières financières" par le remboursement de l’IVG à 100% par l’assurance maladie; - " levées des barrières géographiques " : des centres d’IVG répartis sur tous les territoires; - " levées des barrières pseudo-morales": suppression de la notion de détresse » ; - suppression du délai de réflexion ; - réalisation des IVG médicamenteuses par les sages-femmes. NB : l’avortement est devenu un « droit » garanti par la loi.

Vérité oubliée: non, l'avortement n'est pas une "IVG"!

Il ne s’agit pas d’une « interruption » mais d'une « cessation » de grossesse: on interrompt quelque chose pour le reprendre plus tard. Or, on ne peut pas « interrompre » une grossesse. Le mot « volontaire », lui non plus, n’est pas très honnête. Car en France, les activistes pro-avortement interfèrent de façon parfois fanatique dans le « planning familial ». Le mot « grossesse », lui non plus, n’est pas très honnête. Car ce n’est pas seulement la grossesse « interrompue » qui prend fin ; c’est aussi la vie « interrompue » de l’enfant à naître qui prend fin.

Il y a quelques années, Simone Veil a déclaré que les avancées de la science permettent aujourd’hui d’établir que le « fœtus », « l’embryon », est un enfant. Du reste, une femme qui décide de ne pas avorter dit qu’elle va garder son enfant et non pas garder son « fœtus » ou garder son « embryon ». (Source)

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Relire le discours de Simone Veil qui parlait explicitement de situations de détresse.

Acharnement total !... Le gouvernement a fait voter par la loi du 20 mars 2017 le « délit d’entrave à l’IVG », dont une mesure condamnant «toute personne cherchant à s’informer sur une IVG, quels que soient l’interlocuteur sollicité, le lieu de délivrance de cette information et son support ». …mais un échec : la loi est certes validée par le Conseil constitutionnel, mais avec d’importantes réserves qui donnent a posteriori raison à ceux qui contestaient le texte au nom de la liberté d’expression et d’information. Les sites internet visés par la ministre ne pourront donc pas être attaqués en justice. (Source)

Les sites qui aident à avorter sont nombreux. D'autres proposent l'écoute, la réflexion avant de passer à l'acte, et/ou un suivi après l'avortement: www.ivg.net/; laissezlesvivre.free.fr/; www.association-agapa.fr/; www.avortementivg.com

Intercédons pour les femmes piégées par la promotion de l'IVG vantée comme source et garant de "leur liberté"... sans Dieu ! Prions Dieu pour celles qui sont tentées d'avorter, et pour celles qui ont pratiqué l'avortement: qu'elles rencontrent le Père qui conduit dans toute la vérité et qui offre, en Jésus, Son amour inconditionnel et insondable tant il est « large, long, profond et élevé ». (Eph 3:18)

Encourageons tous ceux (personnes, œuvres) qui consacrent du temps à écouter, conseiller et... aimer tous ceux (femmes, couples) qui traversent des situations difficiles, notamment les femmes en détresse face à une grossesse non désirée.

Intercédons pour cette société humaniste et ses abus, qui choisit de tout autoriser au motif que tout est possible. Refusons la tyrannie de "la loi du désir".

Conscients de la dimension spirituelle de ce sujet, conséquence de la culture de mort qui gagne le monde, élevons le nom du Seigneur de la vie sur notre pays, annonçons la Croix et le sang de Jésus, invoquons la grâce et le pardon, appelons la Lumière de Dieu sur la France!

Lions les raisonnements et dispositions iniques, et délions tous les captifs de cette "modernité" qui s'élève contre Dieu et contre son oint (Cf. Psaume 2).

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in de vie : au nom de la vie

Créé en janvier 2016, le "Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie", est dirigé par le Dr Véronique Fournier, partisane d'une "euthanasie palliative"...

Inquiétude. Le Dr François Bertin-Hugault avertit: "Accoler le qualificatif palliatif au mot euthanasie, c’est utiliser les soins palliatifs comme un Cheval de Troie de l’euthanasie, en laissant croire qu’il y aurait des euthanasies qui relèveraient des soins palliatifs. Ne pas provoquer la mort, c’est justement la ligne rouge qui doit protéger l’éthique des soins palliatifs : il s’agit de soulager sans tuer". (Collectif "Soulager mais pas tuer")

Proposer une euthanasie à un malade est un aveu d'impuissance souvent lié à un manque de compétence ou un manque de moyen. Tout médecin est confronté un jour ou l'autre à la tentation d'euthanasier un de ces patients. Le respect de la dignité du malade qui demande à mourir passe avant tout par le temps que vous lui accorderez, et la qualité de l'écoute que vous lui apporterez pour le comprendre et l'apaiser, sans jugement.

Mieux accompagner, comment ? Comprendre la complexité des situations en maintenant l'interdit de mourir. Pour cela, il faut s'intéresser à la réalité de ce qui se passe auprès des malades en fin de vie, par une écoute apaisée des malades, de leurs proches, des soignants, sans opposer les uns aux autres, loin des débats idéologiques qui ont secoué nos législateurs sur ces sujets dernièrement. (Source )

S'entendre sur les mots, halte aux manipulations sémantiques: lire ICI la brochure didactique.

Prions Dieu de nous tenir en éveil et en prière persévérante sur ce sujet éminemment révélateur de la santé spirituelle d'une nation. Que la mort ne soit jamais banalisée, technicisée, finalement évacuée de la société au mépris de la dignité de la personne.

Prions que notre système de santé soit repensé avec sagesse (de nombreux soignants souffrent aujourd'hui de ne plus pouvoir répondre à l'idéal qu'ils s'étaient donnés en choisissant ce métier): - en redonnant de la valeur à cette relation soignants-soignés profondément respectueuse, - en pourvoyant au manque de médecins (certaines zones sont privées d'un accès à un médecin traitant), - en promouvant le développement des hospitalisations à domicile (HAD)...

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auvreté : décrochés de la vie

La pauvreté en France. C'est le Secours Catholique qui a interpellé les candidats à l’élection présidentielle en leur adressant un manifeste-ICI- : «Nous vous demandons de mettre la lutte

contre la pauvreté et contre le chômage de longue durée au cœur de votre projet de société ». Dans son rapport annuel, l’association souligne l’augmentation du nombre de familles avec enfants fragilisées. Elle combat aussi des idées reçues, comme sur le RSA et les étrangers.

Un constat. L'attente fondamentale des personnes en situation de précarité est de sortir de la pauvreté, de se sentir considérées et utiles, avec une vraie place dans la société. L’exclusion durable du marché du travail touche en profondeur la dignité de millions de personnes et mine toute notre société. Des solutions? Il faut remettre les personnes vivant les situations de précarité au cœur du développement économique et social de nos territoires, au cœur des débats et de la recherche de solutions.

Repentons-nous pour nos manques de bonté en pensées, mots ou actes. Demandons au Saint Esprit nous rappeler des occasions manquées et confessons-les.

Prions pour ceux que nous côtoyons qui ne sont pas croyants. Demandons au Seigneur des occasions de leur partager l’Évangile avec des actes de bienveillance.

Prions pour les autorités en charge du pays, celles en place et celles à venir: que la pauvreté de beaucoup soit perçue comme réellement anormale dans un pays riche, de sorte que personne ne manque du nécessaire... de dignité!

La population sans domicile fixe (SDF) reste un problème en France. Salariés aujourd’hui, SDF demain, la chute peut être rapide et très brutale, la précarité, sans les solidarités familiales, est très réelle et les gens très fragiles. L’INSEE note une augmentation de 50 % des SDF au cours de la dernière décennie et estimait à 144 000 le nombre de personnes vivant dans la rue en 2012. Plus de 2000 meurent chaque année.

Majoritairement des hommes (88%), et de plus en plus d'enfants dans la rue. Les médecins avaient alerté, en 2014, relevant que « Les causes de décès ne sont pas très différentes de celles de la population générale... Sauf que l’âge moyen de décès dans la rue est de 45 ans contre 77 ans dans la population générale ». (Source le quotidien du médecin)

NB: dans la rue, on meurt plus en été (mai, juin, juillet, août) qu'en hiver. Non, tout ne s’arrange pas avec les « beaux-jours » ; au contraire, la démobilisation s’installe.

Prions Dieu que l'indifférence et l'habitude ne l'emporte pas. Que nos yeux restent ouverts sur l'inacceptable atteinte à la dignité humaine, qui plus est dans notre pays qui prône avec force "les droits de l'homme".

Prions le Père que, dans un monde indifférent et hostile, l’Église de France manifeste Sa bienveillance. Prions que le monde puisse voir Sa bonté dans nos actes quotidiens, nos gestes de compassion et de solidarité, et nos mots pleins de Son amour.

Prions que, comme dans l’église des Actes, on ne trouve aucun nécessiteux dans notre communauté. (Ac.4.32)

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andicap : pour une vraie vie

Un pays souffrant : 24% de la population française active souffre d’un handicap (16% moyenne Europe), dont 2,3 millions de déficients moteurs. Un pays attentif au handicap. Les travailleurs handicapés (8 % de l’ensemble des demandeurs d’emploi inscrits) bénéficient en principe de dispositifs d’accompagnement spécifiques. Un cri pour l’autisme ! 650 000 personnes atteintes en France (3 garçons pour 1 fille) avec une déficience intellectuelle pour la moitié d'entre eux. - 80 % des enfants atteints d’autisme en France ne sont pas scolarisés. - une prise en charge partielle et non adaptée revient au minimum à 2 500 euros par enfant et par mois, essentiellement supporté par sa famille. Une prise de conscience pour un domaine qui reste très mal connu : les candidats à l'Élysée ont annoncé des engagements en faveur des personnes en situation de handicap : accessibilité, hausse des aides financières, scolarisation, prise en charge de l'autisme... (Source)

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Les jeux paralympiques contribuent à changer l’image fausse que nous avons des handicapés…mais pas forcément du handicap, avec tous les risques de mise en spectacle inhérents aux sports médiatisés, d’autant que l'objectif du mouvement paralympique est surtout la compétition : « donner l’occasion aux athlètes ayant un handicap physique de se dépasser et de réaliser des performances sportives comparables à celles des athlètes olympiques ».

Bénissons Dieu pour l’attention portée par notre pays au handicap.

Prions pour une juste évaluation des situations et des besoins, notamment celle des parents démunis face à un enfant lourdement handicapé.

Appelons une attitude de vie particulière des chrétiens face au handicap : des actes d’amour après des personnes handicapées, et de soutien auprès des familles ; la foi inébranlable dans la présence de Dieu qui nous encourage à aimer comme à croire en la guérison miraculeuse (Cf. Jean 5)

Proclamons la guérison sur notre pays, « handicapé » par ses blessures, ses désespérances, son reniement du Dieu créateur qui aime et qui sauve par Celui qui a reçu l’onction « pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour publier une année de grâce du Seigneur » Luc 4.18-19

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cole : semer la vie

Fondée en France sur la Parole de Dieu ! Déjà Charlemagne annonçait: "Il faut établir des écoles où l’on enseigne les lettres et les Saintes Écritures, de telle sorte que les élèves méritent d’être appelés le sel de la terre et résistent aux hérésies comme à l’antéchrist". (Concile de Châlon-9ème siècle) Le premier mot de la Réforme en France était l’école pour tous, pour lever une génération qui connaisse d’abord son Dieu, par sa Parole. Luther s’est battu pour que la Bible soit présente dans chaque salle de classe; pour Calvin "L’église n’a jamais fleuri sans écoles": la formation intellectuelle devait aller avec la formation du cœur, de la foi; Mathurin Cordier, en réaction à la corruption des mœurs, participa à l’élaboration d’un matériel pédagogique riche de valeurs bibliques. Au 17ème siècle, Jean Baptiste de La Salle, se donna tout entier à la création d’écoles chrétiennes, œuvres de foi et d’amour, où le cœur de Père de Dieu pouvait se déverser sur toute une génération au travers d’enseignants remplis d’amour et de compassion.

Bénissons Dieu pour la liberté que nous avons – encore – d’éduquer et d’enseigner nos enfants selon nos convictions religieuses ou philosophiques.

Prions que ce droit ne soit pas enlevé aux familles (école à la maison) et aux écoles chrétiennes.

Demandons pardon pour l’abandon, par les églises protestantes, de leurs écoles à l’État laïc. Plus généralement, demandons pardon de n’avoir pas pris suffisamment nos responsabilités dans notre mission de former des disciples, ce qui inclut aussi la dimension intellectuelle.

Bénissons tous les efforts entrepris aujourd'hui pour un renouveau de l'école chrétienne.

Les dérives de l'école

Dans un essai sorti à la rentrée 2016, le philosophe Robert Redeker s'alarme d'une école à bout de souffle (L'École fantôme). Ses dérives prennent leur source dans une crise de la société: - l'emprise de la communication: "L'institution dilue les disciplines, elle disperse l'attention des élèves."

- l'égalité à toutes les sauces paralyse le système scolaire : "La substitution de l'impératif social à l'impératif intellectuel s'est emparé de l'École, une puissante propagande a conquis l'esprit des enseignants (...): la lutte contre l'inégalité et les discriminations devient la raison d'être de l'École."

- une école qui rabaisse, "bride les plus doués, érigeant en norme les plus faibles. Un projet anthropologique inconscient l'anime : fabriquer un nouveau type d'homme (…); loin de chercher à élever, l'École cherche maintenant à abaisser".

- la tyrannie du vivre-ensemble. "Là où la fraternité affirme ce que nous sommes, le vivre-ensemble le renie" " Voici le vivre-ensemble posé en source de toutes les valeurs, à la place de Dieu, ou à la place du Bien…Toutes les valeurs sont dès lors sommées de se mettre au garde-à-vous sous son commandement…Tout doit renoncer à son identité. Et c'est cette négation, que les pouvoirs d'aujourd'hui travestissent en horizon de l'École ! Comment mieux dire que nous sommes en pleine ère du vide ?"

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Urgence: retrouver la "vraie mission de l'École" qui est d'instruire, et de façon approfondie, en remettant le savoir et la "haute culture" (celle des grands auteurs, par exemple) au centre ; forger une âme collective à l'élève, lui transmettre "l'âme de la nation". (Source)

Appelons une prise de conscience parmi les enseignants sur leur métier détourné par l'idéologie humaniste, trop souvent asservi à l'air du temps. Bénissons-les, et appelons sur eux la vie par la révélation du créateur du monde!

Prions pour la protection des enfants, trop souvent instrumentalisés par ces idéologies inspirées par l’ennemi de leur âme.

Prions pour une nouvelle génération d'enseignants passionnés par la transmission de l'héritage culturel dans toute sa richesse, éclaireurs respectueux et respectés des consciences en formation.

Intercédons pour les « directeurs de programmes » de l’Éducation nationale : qu’ils soient dégagés des influences anti-chrétiennes qui inventent des vérités nouvelles…une nouvelle culture : identité des genres, priorité (obsession) de la sexualité dans l’épanouissement des enfants, négation des fondements de la culture française, etc.

Prions pour les écoles chrétiennes: qu'elles fassent une vraie différence non seulement en qualité de suivi des élèves mais aussi en qualité de transmission, fidèles au Dieu de l'histoire et des générations, Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, Dieu de la parole de qualité, orale et écrite, Dieu de 6000 ans de culture des hommes. Il s'agit de l'identité de l'homme, et de sa dignité dans une vraie fraternité.

Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages. Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire ; moi, je suis venu afin que les

brebis aient LA VIE, et qu’elles l’aient en abondance. Je suis le bon berger.

Jean 10

Supplément 40 jours: entre les 2 tours des élections

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