1
Les ninjas, Charlie et Charline et la Schtroumpfette se sont donnés rendez-‐vous en compagnie d’une dizaine d’autres personnages pour une soirée effrayante au Casablanca, le 27 octobre dernier!
PARTY D’HALLOWEEN
SPÉCIAL ÉCHANGE AU BRÉSIL
Véronique Dumont ef fectue actuellement une session à Rio de Janeiro. Marjorie Guillemette-‐Lavoie, quant à elle, nous relate son expérience.
Page 9 et 14
8 novembre 2011
Journal bimensuel du Baccalauréat intégré en études internationales et langues modernes
BUTINEURVolume 1, numéro 6
suite en page 2
PORTRAIT D’UNE FINISSANTE
Les expériences de travail de Maude Filion en Italie en tant qu’agent de promotion et de diffusion.
Page 6
UN ÉTUDIANT IMPLIQUÉ
Portait de Marc-‐Antoine S. Rioux, étudiant en troisième année et directeur général d’Impact Campus et de CHYZ.
Page 11
2
Party d’HalloweenC’EST AU RYTHME D’AIRS LATINS, DE CLASSIQUES DE LA CHANSON ET DE CHANSONS POPULAIRES QUE LES ÉTUDIANTS DU BEILM SE SONT DÉHANCHÉS DURANT LE PARTY D’HALLOWEEN.
par Daphnée Pouliot• • •
Celui-‐ci avait l ieu au bar le Casablanca sur la rue St-‐Jean. (Si vous avez réussi à trouver le bar au f o n d d e l a p e ; t e r u e l l e ! ) Déguisements des plus uniques, bonbons et musique ont fait de ceCe soirée un succès.
Certains costumes avaient une très grande popularité : plusieurs « nerds », pirates et femmes des années 20 étaient à l’honneur. Une tendance interna;onale était aussi très marquée : une jolie Bavaroise, des Hawaiiennes, un Russe, un Arabe, des Mexicaines, un Écossais, une princesse scandinave et une danseuse de baladi se sont fait remarquer. Une autre théma;que impo r t a n t e é t a i t c e l l e d e s personnages connus : des costumes très réussis comme Michael Jackson,
Indiana Jones, le Joker, Mario Bros, Batgirl, Black Swan, LMFAO et une
Sailor Moon : coup de coeur pour
celle qui nous a rappelé de bons
souvenirs d’enfance !
1
Le groupe de nerds
2
La paire Charline et Charlie et le duo de salière et poivrière
3
Les gagnants du concours de meilleurs costumes
Où est Charlie ?Combien de fois Charlie apparaît-il sur les photos dʼHalloween ?
Réponse à la dernière page
3
SchtroumpfeCe n’ont pas passés inaperçus.
Durant la soirée nous avons assisté à des solos de danse très uniques en leur genre de la part ainsi qu’à la forma;on de couples sur la piste. Nous avons eu droit à une gâterie d’Halloween : bonbons et chips. Finalement, en fin de soirée, il ne restait que des bouteilles vides, des plumes de boa ainsi que quelques cellulaires, sacs à dos et autres sur place.
4
5
6
Portrait d’une finissante : Maude Filion
Nom : Maude Filion
Âge: 26 ans
Graduation : 2008
Langues : Espagnol et italien
Concentration : Communication
Cours préférés : Cours de Talbot Imlay, cours de langues, rédaction de documents, publicité, politique.
DES «OÙ PEUT-‐ON ALLER?» ET DES «QUE PEUT-‐ON FAIRE?», SONT DES INTERROGATIONS FRÉQUENTES AUPRÈS D E S É T U D I A N T S D A N S L E B A C C A L A U R É A T E N É T U D E S INTERNAT IONALES ET LANGUES M O D E R N E S . L E B U T I N E U R A RENCONTRÉ LA FINISSANTE MAUDE FILION POUR AVOIR DES RÉPONSES SUR LES QUESTIONNEMENTS DE L’APRÈS-‐BAC. MAIS TOUT D’ABORD, UN REGARD SUR LE CHEMINEMENT SCOLAIRE DE CETTE ANCIENNE ÉTUDIANTE QUI PEUT AIDER À LA COMPRÉHENSION.
par Julie Paillé• • •
Comme plusieurs autres étudiants qui quittent le Cégep, Maude n’a pas d’idées précises quant à son emploi futur. Par contre, le BEILM l’intéresse par ses cours diversiViés. Elle se persuade donc de choisir ce bac en se disant que si elle aime tous les cours qui se trouvent sur la liste elle n’aura pas de mal à se trouver un emploi qui lui plaît. Au Vinal de ses études, elle est extrêmement satisfaite de son choix, car elle en est sortie avec une multitude de connaissances, ce qui lui a permis de se créer son propre emploi.
Dès son entrée au bac, Maude s’implique et s’organise des stages pour pouvoir acquérir de l’expérience, car selon elle «il faut se forger un CV». C’est pourquoi elle applique, durant sa première année, pour les bourses d'études d'été en Italie. Elle part donc étudier à Siena, tout le mois de
juillet et en proVite aussi pour voyager. Par la suite, en début de deuxième année, des a f V i c h e s p ropo s an t u n s t a g e e n développement de marché en Italie attirent son attention. Maude postule et est acceptée. Elle retourne ainsi en Italie au mo i s d e m a i a v e c l e s m i s s i o n s commerciales organisées par la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval.
C’est au cours de sa troisième année qu’elle effectue une session à l’étranger. En raison d’une inscription de dernière minute, Maude ne s’inscrit pas «dans les villes cools, comme Barcelone», mais à Vitoria-‐Gasteiz, au Pays basque. Au départ déçue, elle est rapidement rassurée et même plus qu’heureuse de son choix, car elle découvre ainsi une région et une culture qu’elle n’aurait peut-‐être pas cherché à découvrir
par elle-‐même. Tout ce qu’elle peut dire sur le proVil international, c’est qu’elle le recommande à tous : «Ça ouvre les esprits
Les opportunités sont nombreuses suite à l'obtention de son diplôme. Il sufVit seulement de savoir où l’on souhaite se diriger. Remplis d'ambition, plusieurs Vinissants se démarquent et décrochent des emplois passionnants dès l'obtention de leur diplôme. Où se cachent-‐ils? Au Vil des publications, Le Butineur s'engage à les rencontrer pour qu'ils nous partagent leurs expériences.
Que sont-ils devenus ?
7
et forme la jeunesse.» Après sa session en Espagne, direction l’Italie pour une troisième fois, car la compagnie où Maude a fait sa mission a besoin d’elle pour une exposition commerciale.
Finalement, les expériences de stages et de sessions à l’étranger sont très importantes pour Maude, car elle veut plus qu’un papier attestant de ses compétences scolaires, elle veut «aller "vivre" les langues».
Suit Vinalement l’aboutissement de ses études! C’est en grande partie grâce aux expériences de Maude au sein
d’une compagnie italienne qu’elle a acquis des connaissances et décidé de son choix de carrière. Là-‐bas, elle fait ofVice de plusieurs fonctions, dont celui d’adjointe aux ventes où elle fait l a l i a i son avec l es d i f férents distributeurs internationaux et les di f férents départements de la compagnie. Elle est aussi agente de diffusion, donc elle prépare et p a r t i c i p e a u x e x p o s i t i o n s c o m m e r c i a l e s l o c a l e s e t internationales. De plus, Maude participe au développement des stratégies de marketing et des outils de communication. Au besoin, elle fait état d'interprète pour la recherche et
le développement. C’est donc une expérience des plus diversiViée et enrichissante.
Finalement, tout le monde aspire à se trouver un emploi qui lui ressemble et l’intéresse, mais comme plusieurs le savent, à la Vin de ce bac, nous n’avons pas nécessa i rement un pos te spéciVique ni un emploi assuré. Au contraire, nous avons plusieurs possibilités, mais il faut choisir. C’est pourquoi il faut faire de notre bac, un outil en prenant de l'expérience, en participant à des projets et en faisant des stages, voilà la façon de se forger un CV comme le dit si bien Maude.
LE COMITÉ D’INFORMATION SUR LA HAUSSE DES FRAIS DE SCOLARITÉ VISE À INFORMER LES ÉTUDIANTS DU BEILM ALORS QUE PLUSIEURS É V O L U T I O N S O N T L I E U CONSTAMMENT SUR LE SUJET. S U I T E A U R É S U L T A T D U RÉFÉRENDUM QUI S’EST TENU DU 17 AU 20 OCTOBRE DERNIER, LA CADEUL PEUT MAINTENANT SE POS I T IONNER E T ENTAMER DIFFÉRENTES PRESSIONS.
par Vincent Beaudoin• • •
Comme vous l ' avez sûrement remarqué par le biais de votre boîte courriel Ulaval, le référendum de la CADEUL à propos de la hausse des frais de scolarité s'est terminé avec une majorité de 66,88% contre la hausse prévue par le gouvernement. Ce résultat indique donc que le 2/3 des étudiants membres de la CADEUL ne souhaite pas voir leurs frais de scolarité augmenter.
Dans le même ordre d'idée, plusieurs associations étudiantes à travers le
Québec ont également des positions qui vont à l'encontre de la hausse des frais de scolarité. C'est donc dans cet esprit qu'une manifestation est organisée le jeudi 10 novembre à Montréal pour que les étudiants puissent exprimer leur mésentente.
Considérant le grand désaccord entre les étudiants et le gouvernement, certaines associations étudiantes se sont déjà lancées dans la promotion du déclenchement d'une grève générale illimitée (GGI) à la session d'hiver 2012. Personnellement, je suis de ceux qui souhaitent qu'un dialogue s'ouvre d'abord entre les étudiants et le gouvernement aVin de régler la question de la hausse des frais de scolarité avant de déclencher une grève. Malheureusement, l'actuel gouvernement ne risque pas d'ouvrir ce genre de dialogue si l'on se Vie à l'attitude du ministre des Finances M. Raymond Bachand et de la ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport, Mme Line Beauchamp.
Vous pourrez vous-‐même constater qu'un certain mouvement s'enclenche en jetant un coup d'oeil dans les médias. Un article paru le 3 novembre 2011 sur le site de Radio-‐Canada.ca sous le titre «Frais de scolarité : les syndicats appuient les étudiants» indique que de nombreux syndicats se positionnent déjà par rapport aux étudiants et à la question de la hausse des frais de scolarité.
Je vous encourage donc fortement à vous informer sur le sujet aVin d’en comprendre l'ampleur et d'avoir une position éclairée, peu importe votre opinion sur la question. Il serait également sage de rester à l'affut de l'information émise par l'ABEILL et la CADEUL pour suivre le Vil des évènements.
HAUSSE DES FRAIS DE SCOLARITÉ
8
par Valérie Paquette• • •
L’espagnol est certainement une langue qui est de plus en plus utilisée dans le monde et par le fait même plusieurs é lèves du BEILM la choisissent comme langue d’étude. Le Butineur a rencontré deux élèves, Cloë Pelland Tessier en 2e année et Valéry Tremblay en 3e année, pour qu’elles nous donnent leur avis sur les cours d’espagnol offerts à l’université. Cloë a choisi l’espagnol grâce à la série Les mystérieuses cités d’or, dont elle était « fan Vini » à l’âge de 6 ans. Pour sa part, Valéry a choisi cette langue, car l’été avant d’entrer au bac elle a voyagé au Paraguay et en Argentine. Elle a donc voulu la perfectionner.
Cloë a bien aimé le cours Intermedio II avec Maria Fitz Camacho, car les présentations orales étaient des bulletins télévisés et qu’ils révisaient les temps de verbes au futur en se transformant en diseuse de bonne aventure. Apprendre sous forme de jeux était agréable. Cloë et Valéry s’entendent pour dire que le cours Producción de documentos prácticos est très utile, car on y apprend comment se débrouiller dans la vie courante pour écrire une lettre ou un CV en espagnol ou encore comment faire une entrevue dans cette langue.
Valéry suit en ce moment le cours El español en el mondo, qui selon elle est très intéressant également.
Le programme a cependant quelques bémols pour ce qui est de ses cours en espagnol. Cloë n’a pas beaucoup aimé Intermedio I, tandis que Valéry a trouvé Gramática II plutôt difVicile et ennuyant, d’autant plus qu’elle pense que ce cours n’est pas pertinent dans le cheminement du bac. Cloë estime que les cours qu’elle a suivis lui ont donné un vocabulaire sufVisant pour s e d éb rou i l l e r e n voya g e e t comprendre des conversations, mais elle trouve que la différence de niveau entre les cours de mise à niveau et ceux obligatoire du bac est grande. Valéry croit que ce ne sont pas tous les cours qui sont appropriés pour le programme, comme Gramática I et Gramática II.
Cloë et Valéry s’entendent à nouveau pour dire que les cours devraient être davantage axés sur l’expression orale. Pour sa part, Cloë afVirme que l’université gagnerait à intégrer des é t u d i a n t s é t r a n g e r s d e l a communauté hispanophone aux c ou r s , c a r r i en n e vau t une conversation face à face avec une personne dont la langue maternelle est l’espagnol pour progresser. Elle trouve également injuste que le niveau de langue demandé pour intégrer le bac dans cette langue soit avancé. Valéry mentionne qu’en sortant du bac les élèves sauront bien écrire en espagnol, mais auront de la difViculté à bien le parler. Elle mettrait donc plus de cours pour l’expression orale et moins pour la grammaire, en plus d’ajouter un choix plus élaboré de cours qui rendrait la concentration plus intéressante.
Langue : espagnol
Le baccalauréat offre un choix varié de langues ouvrant les portes vers différentes opportunités. Celles que l’étudiant choisit l’accompagneront tout le long de son cheminement. Les cours dans la première langue devront compléter 30 crédits quant à 21 pour la deuxième. Le Bu;neur vous présente dans ceCe édi;on l’espagnol et l’arabe.
Un choix judicieux
Cloë Pelland Tessier, 2e année Valéry Tremblay, 3e année
9
par Gabrielle Bouchard-Doyon• • •
De s e x p r e s s i o n s t e l l e s « A l Hamdoulila! » ou bien « Ahlan wa sahlan » vous sont-‐elles familières? Cela m’étonnerait grandement. Par contre, pour notre ex-‐présidente Marilyne Tremblay, ces expressions sont plus qu’un simple son à ses oreilles. Pourquoi pensez-‐vous? Eh bien oui, elle a étudié l’arabe à l’université! Le Butineur a interviewé pour vous cette semaine Marilyne pour en savoir plus sur les cours d’arabe enseignés à l’université.
L’arabe est un des nombreux choix de langue qui s’offrent aux étudiants du bac. Cette langue d’origine sémitique e s t e n s e i g n é e q u e p a r u n e professeure : Radia Benkhouya. Originaire du Maroc et linguiste de formation, Mme Benkhouya est très compétente et à l’écoute de ses élèves.
Selon Marilyne, les cours d’arabe sont bien construits et l’apprentissage se fait relativement rapidement. Lors de la première année, les niveaux élémentaires I et II sont plus difViciles. Il s’agit entre autres d’apprendre
l ’alphabet , lire et pratiquer la calligraphie de droite à gauche. Au niveau intermédiaire I, l’apprentissage se fait plus facilement puisque la base a été acquise. Puis au niveau intermédiaire II, l’enseignante parle exclusivement en arabe. Selon Marilyne, ce qui rend l’apprentissage de l’arabe difVicile est la syntaxe totalement différente. De plus, c’est une langue poétique formulée avec de multiples métaphores.
Un point négatif qui est ressorti est le manque de pratique orale dans le cours. Comme la plupart des cours de langue à l’université, les étudiants n’ont pas beaucoup la chance de pratiquer le volet oral de la langue étudiée.
Dans la liste des cours de culture offerts, le cours de l’islam est un must. Donné par Mme Monique Cardinal, il s’agit d’un élément complémentaire à l’apprentissage de la culture arabe. La professeure, d’origine canadienne, par l e par fa i tement l a l angue puisqu’elle a vécu longtemps en Syrie. Elle parle souvent en arabe lors de ses cours, fait lire des journaux arabes, informe sur l’actualité, etc.
En Vin d’interview, Marilyne a tenu à souligner un point important : l’importance de ne pas lâcher le cours, même si l’apprentissage de l’arabe s’avère un exercice assez difVicile. Cette langue est très importante dans le monde actuel. Elle est ofVicialisée à l’ONU et est une des plus vieilles langues du monde. Dans le futur, le monde arabe prendra de plus en plus d’ampleur et ceux qui auront la chance de maîtriser l’arabe seront avantagés à œuvrer avec cet univers.
EnVin, Marilyne tient à souligner que c’est une Vierté d’apprendre l’arabe, puisque peu de gens ici la maîtrisent. «Donc maintenant, Marilyne est épanouie!»
Langue : arabe
Marilyne Tremblay, 3e année
LE BRÉSIL
par Élise Robidoux Dumont• • •
En échange avec la CREPUQ, Véronique Dumont étudie depuis le mois d’août dans une université privée de Rio de Janeiro, la PontíVicia Universidade Católica (PUC). Ce qu’il y a de
particulier c’est que l’université se situe dans une forêt tropicale où il y a plein de bambous et des singes se promènent partout. Fait étonnant, la PUC a commencé à construire des vélos en bambous. Cela nous montre comment les mouvements écologiques prennent de l’ampleur au Brésil. D’ailleurs, en 2012 aura lieu le « Sommet de la Terre » et ça se
10
nommera Rio+20 étant donné que le premier sommet a eu lieu il y a 20 ans, en 1992.
La PUC reçoit chaque année environ 1000 étudiants étrangers (avis aux intéressés) répartis sur leurs deux semestres (qui soit dit en passant, sont i n v e r s é s d û a u c h a n g em e n t d’hémisphère). L’université leur organise donc plusieurs activités pour découvrir la région de Rio de Janeiro. Dernièrement, Véronique est allée visiter un milieu rural carioca (on appelle les Cariocas les habitants de la région de Rio). Au Brésil, les milieux ruraux se nomment les Fazendas, qui sont en fait de grandes propriétés agricoles. Elle a également visité plusieurs lieux historiques comme le théâtre municipal (1909), le jardin botanique (1808 – conçus à l’époque de la colonisation des Portugais) et a assisté à des courses de chevaux (instaurées depuis 1886).
Finalement, on ne peut pas parler du Brésil et de Rio de Janeiro sans parler des énormes
différences au niveau des classes sociales. En effet, la PUC se trouve dans le quartier de Gávea, tout près des quartiers chics et des plages. Toutefois, elle se trouve également à proximité de Rocinha, la favela (bidonville) la plus populeuse d’Amérique du Sud, une ville à l’intérieur d’une ville. Rocinha e s t e n f a i t g é r é e p a r l e s narcotraViquants et la voirie n’y a aucun accès. Par exemple, du fait que Rocinha est située sur une col l ine, les habitants jettent leurs poubelles vers le bas et la voirie les ramasse plus tard dans la j o u r n é e . M ê m e e n habitant à 100 mètres de distance, ces deux classes sociales vivent sur deux planètes complètement différentes.
Le Brésil faisant partie des pays émergents et la PUC étant une des meilleures
universités d’Amérique du Sud, leur Faculté des Relations internationales est une option intéressante pour étudier à l’étranger. Cette université offre beaucoup d’opportunités aux étudiants étrangers. Véronique s’est justement vu offrir de prolonger ses études au Brésil d’un semestre, ce qu’elle a accepté sans hésiter.
CARNET DE VOYAGEThéâtre municipal de Rio
Course de chevaux
11
Portrait inspirant : Marc-Antoine S. Rioux
Nom : Marc-Antoine S. Rioux
Âge : 21 ans
Année d’études : 3e
Ville d’origine : Trois-Pistoles
Passe-temps : Basketball , course à pied
Emploi de rêve : Ambassadeur
Voyage marquant : France en 2005 où il a été juge dans un festival de films
Citation préférée : «Rien n’est impossible.»
Personne qui l’inspire : Jack Layton
IL EST PARTOUT À LA FOIS ET ON SE
DEMANDE S’IL N’EST PAS UN SUPER-‐HÉROS POUR RÉALISER TOUS SES
OBJECTIFS ALORS QU’IL N’Y A QUE VINGT-‐QUATRE HEURES DANS UNE
JOURNÉE. PORTRAIT DE MARC-‐ANTOINE
RIOUX, ÉTUDIANT À TEMPS PLEIN ET D IRECTEUR GÉNÉRAL D ’ IMPACT
CAMPUS ET DE CHYZ.
par Jérémie Lebel• • •
Marc-‐Antoine Rioux est un peu le multitâche des hommes. Présentement en 3e année du baccalauréat, il est directeur général d’Impact Campus et de CHYZ, organisateur pour le Parti National-‐Démocratique du Québec, conseiller externe au Nouveau Parti Démocratique, bénévole pour Télé-‐Basques et président de la Jeune Chambres des Basques (à Trois-‐Pistoles). Combiner les études et l’engagement étudiant est un mode de vie pour lui. Déjà à 14 ans, il était le plus jeune directeur de comté de l’histoire du Commonwealth, une fonction qu’il a exercée durant sept ans au sein du NPD.
Comment fait-‐il? Tout est dans la gestion de l’horaire. Comme il le dit, «il n’y a pas de recette magique». Le stress est pour lui plus un moteur qu’un élément négatif. L’essentiel est d’être discipliné et de prévoir du temps d’étude dans son agenda. Il faut également être animé par un puissant désir d’entreprendre et d’accomplir, ce qui transparaît dans son discours.
Marc-‐Antoine est en effet un passionné de politique et rêve d’être un jour député. C’est avec une sincérité manifeste qu’il dit avoir à cœur les gens de son comté. Les postes de prestige ne
l’intéressent pas; il se voit plutôt comme un agent un peu retiré mais efVicace. Le monde des affaires l’attire certainement, puisqu’il a déjà fondé et géré une entreprise de vente de sites web et se dirige vers un MBA. Par contre, il afVirme qu’il serait déçu s’il ne pouvait entrer en politique active.
Comme en atteste son engagement comme directeur des communications chez Développement et Paix durant 2 ans, Marc-‐Antoine croit fermement en le bien-‐fondé de l’égalité sociale. Il lui paraît aberrant que des gens meurent à cause de leur lieu de naissance, sans aucune justice. Parlez-‐lui du côté utopiste des luttes pour l’égalité, et il vous rétorquera du tac au tac que beaucoup trouvaient utopiste de faire élire des députés du NPD au Québec. Selon lui, la politique et la lutte pour l’égalité sont indissociables, et il ne s’explique pas sur la passivité actuelle de la société face aux injustices qui existent. La politique active, c’est simple : «tout le monde devrait en faire».
M a i n t e n a n t e n 3 e a n n é e d u baccalauréat, il pose un regard critique sur sa formation. Les principales forces du baccalauréat sont l’apprentissage des langues, la facilité d’étudier à l’étranger et la polyvalence de la formation. Cependant, le BEILM ne p r é p a r e p a s l e s é t u d i a n t s adéquatement pour beaucoup de maîtrises et est peu axé sur le concret. Il aurait aimé que l’information donnée au début soit plus claire sur ces aspects. Néanmoins, sa formation lui aura servi, et il est surtout très Vier des engagements étudiants qu’il a pu accomplir, en particulier auprès des médias étudiants.
12
Vox-popLe film d’horreur le plus marquant...
O DHalloween parce que je le considère parmi l'un des meilleurs malgré le fait que Van Helsing était assez troublant!
Fçs F GMoi, ça été Hobo with a shotgun parce que le script du film était vraiment vraiment mauvais!
C ALe Cercle parce que la pe;te fille était vraiment trop effrayante!
Rs SLe Cercle, car disons que l'image d'une pe;te fille qui sort d'une télévision me terrorise encore!
V GgLe premier de tous a été Le Cercle et par la suite tous les autres films dérivés des films d'horreur japonais comme Rage meurtrière.
R-P VFreddy IV, car c'est le premier film que j'ai vu plusieurs fois. Et surtout parce que le méchant aCaque ses vic;mes et les mange!
C BFreddy IV parce que mes parents avaient un lit d'eau et que Freddy avait aCaqué une vic;me dans un lit comme ça.
13
ADJOINT AU SOUS-‐MINISTRE ADJOINT AU MINISTÈRE DES RELATIONS INTERNATIONALES, FRÉDÉRIC TREMBLAY DONNAIT UNE CONFÉRENCE LE 20 OCTOBRE DERNIER À L’UNIVERSITÉ LAVAL. CE DIPLÔMÉ DU BACCALAURÉAT I N T É G R É E N É T U D E S INTERNATIONALES ET LANGUES MODERNES Y A PRÉSENTÉ SON PARCOURS EN OFFRANT QUELQUES CONSE I L S PERT INENTS AUX É T U D I A N T S D É S I R E U X D E S’ORIENTER VERS UNE CARRIÈRE À L’INTERNATIONALE.
par Sara Di Zazzo• • •
Diplômé de l’Université Laval, Frédéric Tremblay a, à la suite de son baccalauréat, suivi la Maîtrise en études internationales aux Hautes Études Internationales (HEI). Dans le cadre du BEILM, il a étudié l’anglais et l’espagnol et a quitté le pays pour des études à
Sydney. Durant ce parcours universitaire, Frédéric Tremblay a c h o i s i d e d i v e r s i V i e r s e s compétences en réalisant un mémoire, choix qui lui gardait les portes ouvertes pour le doctorat. Il suit présentement un cours d’allemand dans le but de se démarquer sur le marché du travail par la connaissance d’une langue moins maitrisée au Québec.
Depuis 2007, il travaille au m i n i s t è r e d e s R e l a t i o n s internationales et a occupé le poste de chef de pupitre pour le bureau Haïti, Amérique centrale et Antilles ainsi que le poste de conseiller au pupitre d’Inde, d’Asie du Sud et du Sud-‐Est. Il afVirme q u e s a f o r m a t i o n multidisciplinaire lui a permis une polyvalence et que quelqu’un ayant suivi des études plus générales peut prendre en charge divers mandats.
Il offre quatre conseils à quelqu’un qui compte se lancer dans une carrière à l’international et qui désire se démarquer :
★ DiversiVier ses compétences
★ Faire l’apprentissage de langues étrangères (autres que l’anglais et l’espagnol)
★ Effectuer un séjour d’études à l’étranger
★ E f f e c t u e r u n s t a g e à l’étranger
De nombreuses possibilités de s t a g e s à l ’ é t r a n g e r s o n t disponibles. Il faut rester à l’affut et consulter divers organismes comme Québec sans frontières, ou les OfVices jeunesse internationaux du Québec (OQAJ, OQWBJ, OFQJ, OQM). Des informations à ce sujet sont régulièrement publiées sur le s i t e d u m i n i s t è r e : www.mri.gouv.qc.ca
Frédéric Tremblay : faire son propre parcours
par Jean-Philippe Duphily• • •
LA MI-‐SESSION EST INTENSE POUR BIEN DES GENS, VOIRE LA TOTALITÉ. LUI SURVIVRE EST POSSIBLE EN GARDANT LES 10 POINTS QUI SUIVENT EN TÊTE :
✓ Prendre de l’avance… si possible✓ Alterner entre café, Redbull et
thé (la variété, c’est toujours bien)
✓ Dormir sera un luxe✓ Se motiver jusqu’au prochain
examen en se disant que la relâche est proche
✓ Les nuits blanches arrivent pour des raisons différentes qu’à l’habitude
✓ Se plaindre ou entendre ses collègues se plaindre sur ce satané cours de géo ($%#%@ de géo)
✓ Ne pas allez au pub uni… aussi souvent qu’en temps normal… e t reprendre ses bonnes habitudes seulement après les examens (quoi, faut fêter ça, non?)
✓ Fermer son compte Facebook… essayer du moins!
✓ S’allumer un cierge à l’église la plus proche
✓ Simple mise au clair pour éviter les surprises : il n’y a pas de r a t o n l a v e u r p a rm i v o s collègues, il s’agit seulement de gens qui n’ont pas dormi depuis trop longtemps.
Comment survivre à la mi-session
14
Échange CREPUQ
par Emmanuelle C. Bédard• • •
Pourquoi avoir choisi Florianópolis pour ton échange?
Je me suis renseignée sur plusieurs villes avec lesquels l’échange CREPUQ était possible, par exemple Por to A legre , São Paulo, Rio de Janeiro, e t c . m a i s o n m ’ a fortement conseillé Florianópolis parce que c’est une des villes les plus sécuritaires du Brésil, la population est moins dense et est plus riche. On m’a aussi dit q u e c ’ é t a i t L A destination vacances pour beaucoup de Brésiliens pour ses plages à perte de vue. Porto Alegre est plus une ville industrielle,
froide et j’étais un peu trop « ch i cken » pour les grands monopoles tels que Rio et São Paulo.
Quels ont été les préparabfs avant départ?
Il faut tout d’abord remplir le formulaire de demande de participation (que vous trouvez sur le site web de la CREPUQ), il faut fournir une copie de votre acte de naissance, une
lettre de motivation rédigée dans la langue de l’établissement d’échange, la liste des cours que vous pensez suivre, une lettre du directeur de programme qui vous autorise à faire un séjour d’étude hors Québec, une copie du bulletin de
c é g e p , l’attestation de cheminement dans le programme (que vous trouvez sur Capsule), une lettre du BI qui conVirme que vous avez le niveau de langue requis et une lettre de recommandation d’un professeur qui vous connait bien. L’inscription à l’université de votre choix se fait en ligne, ainsi que les choix de cours. Il faut aussi vous procurer votre casier judiciaire (que vous pouvez trouver dans une des mairies de
Nom : Marjorie Guillemette-Lavoie
Âge : 23 ans
Année d’études : diplômée en juin 2010
Destination : Florianópolis, Brésil
POUR BEAUCOUP UN ÉCHANGE CREPUQ EST QUELQUE CHOSE D’ASSEZ MYSTÉRIEUX. TOUT LE MONDE SAIT QU’IL Y A BEAUCOUP DE DÉMARCHES, QU’ON EST LIVRÉ À SOI-‐MÊME, ETC., MAIS TOUT CELA DEMEURE TRÈS VAGUE. LE BUTINEUR A RENCONTRÉ MARJORIE GUILLEMETTE-‐LAVOIE, ANCIENNE PRÉSIDENTE DU BAC, AFIN D’EN SAVOIR PLUS SUR CE TYPE D’ÉCHANGE. MARJORIE A PASSÉ UNE SESSION QU’ELLE N’EST PAS PRÊTE D’OUBLIER À FLORIANÓPOLIS, AU BRÉSIL.
Le BrésilRépublique fédérabve du Brésil
Langue officielle : portugais
Capitale : Brasilia
Superficie : 8 514 876 km2
Popula;on : 129 376 496 hab.
Monnaie : réal brésilien
15
la ville de Québec). Il faut attendre l a c on V i rma t i on O F F I C I E L L E d e l’université qui va vous accueillir (ça peut aller jusqu’en début juin) avant de faire votre demande pour un visa d’étude ( d ém a r c h e q u i prend environ un mois).
C o mm e n t s ’ e s t passée ton arrivée?
Ça s’est super bien passé puisque dès mon arrivée, je suis a l l é e d a n s u n e auberge jeunesse et j’ai tout de suite fait la connaissance de plusieurs étudiants é t r a n g e r s q u i a l l a i en t é tud ie r d a n s l a m ê m e
université que moi et qui s e c h e r c h a i e n t u n logement. Par contre, pour se t rouver un appartement c’était plus compliqué puisqu’on est arrivé en février, soit juste avant le carnaval! Malgré tout, j’ai pu me trouver une chambre dans un quartier étudiant à Lagoa da Conceição. J’ai eu d’autres difVicultés comme par exemple comprendre comment s’inscrire à des cours, et comment me débrouiller dans l e sys tème de transport en commun, etc. Pour m’en sortir je me su is inscr i te au programme de jumelage ( c omme i l e x i s t e à l’Université Laval) et ma marraine a pu m’aider à
me démêler dans tout ça.Pour ce qui est des cours, les professeurs sont très disponibles et compréhensifs, par exemple ils ne vont pas t’enlever de points pour les fautes d’orthographe. Ce q u i d e m a n d e u n c e r t a i n ajustement est le fait que les cours sont basés sur des discussions entre élèves et professeurs, ce qu’on voit rarement à Laval.
Qu’as-‐tu le plus aimé de ton expérience?
J ’ai fait la connaissance de beaucoup de gens de partout dans le monde, j’ai visité des endroits magniViques tels que les cataratas d o I g u a ç u , e t d e s v i l l e s impressionnantes comme Rio De Janeiro. D’ailleurs si c’était à refaire je crois que j’irais à Rio, il y a comme quelque chose de magique dans l’air, c’est vraiment la plus belle ville du monde.
16
VOTRE COMITÉ JOURNAL
Publié sur une base bimensuelle, le Bu;neur a comme mandat d’informer les
étudiants du Baccalauréat intégré en
études interna;onales et langues modernes sur les ini;a;ves prises au
sein de l’associa;on étudiante, ainsi que
sur des sujets d’intérêts généraux pouvant interpeller la communauté
universitaire.
INTÉRESSÉS À PARTICIPER?
L’équipe du Bu;neur est toujours à la recherche de journalistes et d’étudiants
mo;vés désirant s’impliquer dans
différentes sphères de la réalisa;on du journal. Ça vous intéresse? Communiqez-‐
avec nous :
COLLABORATEURS
Correctrice : Gabrielle Bouchard-‐Doyon
Photographie : Alain Togba
Montage : Alexandre Clément
Rédactrice en chef : Marie-‐Hélène Ratel
Merci à nos journalistes !
L’Halloween, fête traditionnelle d’origine celtique, est sans contredit un des moments par excellence de l’année pour laisser tomber les barrières. Ses partys sont souvent les plus réussis, avec des gens méconnaissables et des discussions plus spontanées qu’à l’habitude. Une image du 31 octobre dernier est bien ancrée dans mon esprit : 4 jeunes hommes déguisés aux couleurs des personnages du YMCA dansent leur chorégraphie alors que deux policiers les Vilment sur leur iphone. Bref, l’Halloween est toujours synonyme de surprises! Célébrée surtout en Grande-‐Bretagne, aux États-‐Unis et au Canada, la tradition s’étend tout de même aux quatre coins du monde, ce qui m’a permis il y a un an de la célébrer dans un bar moscovite! Bref, on espère que la soirée au Casablanca était à la hauteur de vos attentes, vous avez maintenant un an devant vous pour planiVier votre futur déguisement original!
Marie-Hélène Ratel
Éditorial
Conférence sur l'emploi à l'international
Jeudi 17 novembre 11h30-13h00,Pav. Maurice-Pollack, local 3105
Conférence la Chine avec Michel Cormier
"Pour quand la démocratie?"
Jeudi 10 novembre 11h30-13h00, DKN-3470
Soirée Retour du Sud
Événement organisé par lʼAMIE. 20 stagiaires Québec sans frontières de lʼAMIE racontent leurs expériences en vidéos, théâtre et musique.
Samedi 12 novembre 18h30-22h00Centre Monseigneur Bouffard680, rue Raoul-Jobin, Québec
Vin et fromage de lʼABEILL
2 bouteilles de vin à faire tirer! Tenue de ville requise !
Jeudi 10 novembre 20h-23h,Boudoir (pav. Desjardins)
«Presunto Culpable» : Les abus du système judiciaire mexicain!
La délégation Droits et Démocratie à lʼUniversité Laval, vous invite à la projection du documentaire « Presunto Culpable » (Présumé coupable) qui fait état des abus du système judiciaire mexicain face à ses citoyens.
16 novembre 2011, 19h15-21h30Théâtre de Poche, (pav. Desjardins)
Où
est C
harli
e : i
l app
araî
t 7 fo
is d
ans
le jo
urna
l.
Recommended