Actus 2017
Solutions durables pour l’agriculture, l’agribusiness et le développement
du secteur financier
M E M B R E D U G R O U P E G O P A C O N S U L T I N G
AFC Agriculture and Finance GmbH (AFC, anciennement AFC
Consultants International GmbH) est une société de conseil pri-
vée allemande spécialisée dans les projets agricoles, de l’agribusi-
ness et de développement financier dans des pays en voie de dé-
veloppement et en transition. AFC a été fondée en 1973. En 2007,
AFC devient membre du Groupe GOPA Consulting, le plus im-
portant groupe allemand de sociétés de conseil dans le domaine
de la coopération au développement.
Nos services, s’adressant à des organisations publiques et à des
entreprises privées, couvrent toute la gamme, de la production
primaire à la transformation et au marketing. Le portefeuille d’AFC
comprend le développement institutionnel d’organismes de micro-
finance et de banques afin de fournir des systèmes de crédit et
d’épargne durables.
Sommaire Éditorial 4
Sortie de l’entreprise AFC 6
Annulation des quotas d’émission pour des vols 6
Premier événement Réseau Agri à Bonn 6
9èmes Journées des experts financiers AFC et ADG 7
Inclusion financière digitale 8
La numérisation pour le développement de l’agriculture 9
Exemples de synergies de compétences clés dans le financement de l’agriculture 10
Kirghizstan e t Ukraine — Projets d’agriculture biologique 10
Ukrai ne — Projet Agritrade 11
Mali — Contrat sur la formation agricole pour le Centre vert d’innovation 13
Nigéria — Soutien de l’innovation dans le secteur de l’agriculture 14
Zambie — Centre de connaissances et de formation dans le domaine de l’agriculture (AKTC) - Début
de la deuxième phase 16
Ghana — Aide à l’innovation dans le secteur de l’agriculture 17
Nigéria — Les TIC pour la vulgarisation dans le secteur de l’agriculture 17
Maroc — Centre de Conseil Agricole Maroco-Allemand 18
Bénin — Politique agricole responsable 20
Côte d’Ivoire — Autonomie et indépendance pour les partenaires du Programme Sucre 21
Mali, Ghana et Nigéria — Soutien de la mise en œuvre du Cycle de formation et de coaching des PME 22
Togo — Renforcement des chaînes de valeur agricoles 24
Afrique de l’Est et Centrale — Programme d’AT BEI Secteur Financier Élargi 24
Myanmar — Aide à la mise en œuvre de normes applicables aux rapports financiers internationaux 26
Laos — Renforcement du financement du secteur rural via le Lao Access to Finance Fund (LAFF) 27
Thaïlande — Supervision et régulation du secteur des coopératives 28
Bangladesh — Voyage d’étude de hauts fonctionnaires en Allemagne 29
« Digi#ances » : Solutions digitales pour les remises d’argent et autres services financiers 30
Évaluation de projets du secteur agricole financés par la Coopération Technique Belge 31
Certificat de gestion qualité renouvelé 32
Engagement dans l’Unité Économie Verte 2.0 de la GOPA 32
Nouveaux membres du personnel de notre siège 33
Nouveaux projets AFC dans le monde 34
4
Éditorial Réorganisation d’AFC pour opérer dans un marché en expansion
Depuis qu’elle a rejoint le Groupe GOPA il y a dix ans, AFC connaît une croissance constante. En 2016, nous avons aug-
menté notre chiffre d’affaires de 11 pour cent et celui-ci a atteint les 21 millions d’euros. Pour répondre à cette évolu-
tion positive, nous avons mis en place une nouvelle structure organisationnelle interne. Le nouveau modèle d’organisation est
le reflet de nos compétences en matière de coopération au développement dans plus de 90 projets en cours dans le monde,
et des services nécessaires au niveau de la gestion et de l’assistance administrative. En optant pour la raison sociale
« Agriculture and Finance Consultants GmbH », nous mettons l’accent sur notre expertise dans les deux principaux départe-
ments, Agriculture & Agribusiness et Développement du secteur financier, exprimant nos domaines de travail dédiés au sein
du Groupe GOPA. De plus, notre actionnaire a augmenté le capital d’AFC, qui est ainsi passé à 1 million d’euros.
Nous avons célébré le 10ème anniversaire de notre coopération stratégique avec l’Académie des coopératives allemandes
(ADG), qui est un succès. Lors de l’événement festif, qui a eu lieu le 10 janvier 2017 au château de Montabaur, ce fut un grand
honneur pour nous de recevoir également des représentants d’organisations importantes dans le domaine de la coopération
financière et au développement, à savoir la GIZ, la KFW et la Banque européenne d’investissement, qui nous ont fait part de
leur analyse approfondie des tendances futures en matière de développement du secteur financier (www.youtube.com/
watch?v=lFgNAYskfJQ). Au cours des dix années passées, AFC/ADG ont mis en œuvre conjointement 70 projets pour un
chiffre d’affaires total de 40 millions d’euros.
Nous nous félicitons que le nombre de projets dans le financement du secteur rural, du secteur agricole et le financement de
la chaîne de valeur augmente à un rythme accéléré ; ceci permet à AFC/ADG de tirer des avantages de leurs connaissances et
de leur expérience dans ces domaines. Dans le département Agriculture, nous mettons actuellement plusieurs projets en
œuvre en coopération avec DLG, tirant profit de l’implication d’entreprises privées opérant dans le secteur agricole euro-
péen. Reconnaissant que différents aspects de la nutrition deviennent de plus en plus importants, nous avons investi dans un
savoir-faire supplémentaire dans ce domaine et nous sommes déjà impliqués dans la mise en œuvre de projets avec une com-
posante liée à la nutrition.
La numérisation est devenue un mot clé dans la coopération au développement, spécialement en ce qui concerne le déve-
loppement en Afrique. À ce stade, AFC met en œuvre des projets dans le domaine de la finance digitale au nom de la GIZ au
Mozambique et en Jordanie. Nous sommes par ailleurs membre du groupe de travail « Numérisation de l’agriculture » BMZ
Compétences-clé d’AFC
Pour les départements suivants, des nouveaux directeurs et directeurs-adjoints ont été nommés :
Développement du secteur financier : M. Holger Christ – M. Sigitas Bubnys
Financements, comptabilité et contrats : Mme Petra Heinen-Manz – Mme Sandra Benthe
Mme le Dr. Ute Jacob continue à diriger le département Agriculture et Agribusiness – Pays francophones et Johannes Buschmeier reste le direc-
teur d’Agriculture et Agribusiness. Tous deux agissent respectivement en tant qu’adjoint. La structure dirigeante de l’entreprise n’a pas changé.
Agriculture & Agribusiness Production végétale et élevage Développement des chaînes de valeur Partenariat des secteurs public et privé Marketing et commerce Agriculture climate-smart Les TIC en agriculture Sécurité alimentaire et nutrition Conseils en matière de stratégie Sécurité alimentaire
Développement du secteur financier Développement d’organismes financiers Financement MPME Financement agricole et des chaînes de valeur Littératie financière Régulation et supervision des banques Systèmes d’assurances Financement de l’énergie durable Finance digitale
5
Johannes Buschmeier Wolfgang Schmitt
Managing Director, CEO Managing Director
[email protected] [email protected]
(Ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement)/GIZ. Nous considérons la numérisation
comme un outil d’assistance aux processus. Par exemple, la numérisation peut aider à améliorer la protection des plantations et
à délivrer des informations pertinentes et en temps opportun aux agriculteurs. Nous avons cependant besoin de connais-
sances plus approfondies sur toute la chaîne de valeur pour servir de base à l’élaboration du support digital approprié. De
plus, nous devons accéder au niveau méso – tels que les services d’extension – pour toucher un nombre raisonnable de bé-
néficiaires. Dans cette mesure, AFC a entamé une coopération stratégique avec KIAG afin de proposer des solutions digitales spéci-
fiques et de les adapter aux exigences de la vie réelle, principalement en ce qui concerne le climat, les systèmes de production agri-
cole et les conditions du marché dans les régions sélectionnées de par le monde. Une application pilote a déjà été développée et
est actuellement ajustée par rapport aux besoins des projets en cours.
Nous remercions tous nos partenaires pour la coopération fructueuse au cours des années passées et nous sommes impa-
tients de vous rencontrer en personne ou dans l’espace numérique dans un avenir proche pour discuter de nouvelles idées
et d’autres projets communs en Agriculture & Agribusiness et Développement du secteur financier !
6
Premier événement Réseau Agri à Bonn
AFC a organisé ses premières journées Réseau Agri les 16 et 17
janvier 2017 à Bonn. Tous les responsables d’équipes ainsi
que le personnel international de nos projets de Centres
verts d’innovation (financés par la GIZ/le BMZ (Ministère
fédéral allemand de la coopération économique et du déve-
loppement)) et des projets de coopération du Ministère
fédéral allemand de l’alimentation et de l’agriculture (BMEL)
y ont participé. Nous avons par conséquent bénéficié de
contributions de nos projets en Chine, en Inde, au Nigéria,
au Ghana, au Mali, au Burkina Faso, au Maroc et en Ukraine.
Ce fut une opportunité magnifique pour les collaborateurs
Sortie de l’entreprise AFC Exploration de l’histoire et de l’agriculture
Chaque année, le personnel d’AFC participe à une sor-
tie d’entreprise pour renforcer son esprit d’équipe. En
septembre 2016, nous avons élargi le cadre de la sortie de
notre équipe en intégrant une session historique ainsi qu’une
Annulation des quotas
d’émission pour des vols
Dans le cadre de l’initiative de l’année dernière,
AFC Agriculture and Finance Consultants a de
nouveau annulé 230 tonnes de quotas d’émis-
sion au total pour des vols dans le monde. Nous
contribuons ainsi à limiter les émissions de CO2
selon le Système d’échange de quotas d’émis-
sion de l’UE (SEQE-UE).
autre activité, axée sur l’un de nos domaines d’expertise : l’agri-culture.
Nous avons passé la matinée à visiter l’ancien bunker du
gouvernement fédéral (Regierungsbunker), où se trouve
maintenant un musée. À environ 25 km de Bonn, dans la
vallée de l’Ahr, ce bunker en béton a été construit pen-
dant la guerre froide pour protéger le gouvernement de la
République Fédérale d’Allemagne pendant les situations de
crise ou d’urgence.
L’après-midi, à l’issue d’une promenade plaisante dans la
forêt, nous avons visité une exploitation arboricole
(pommiers). Après une dégustation agréable de pommes,
un petit train nous a emmenés voir différentes pomme-
raies, ce qui nous a permis de découvrir de nombreuses
variétés de pommes et leurs caractéristiques spécifiques.
Nous avons visité le pressoir et nous avons terminé la
journée par un délicieux dîner
7
AFC et l’Académie des coopératives allemandes (ADG) ont
organisé leurs 9èmes journées annuelles des experts finan-
ciers les 9 et 10 janvier 2017 au château de Montabaur. Les
deux entreprises ont par ailleurs célébré dix années de
partenariat stratégique réussi lors d’une fête le deu-
xième jour. Les Journées des experts financiers sont deve-
nues un événement annuel régulier depuis que les deux
sociétés ont entamé leur coopération, en 2007. L’atelier de
haut niveau réunit les chefs de projet d’AFC et d’ADG et
des consultants et des experts dans le domaine du dévelop-
pement du secteur financier au niveau international. Les
deux entreprises ont par ailleurs
célébré dix années de partenariat
stratégique réussi lors d’une fête le
deuxième jour. Les Journées des ex-
perts financiers sont devenues un
événement annuel régulier depuis que
les deux sociétés ont entamé leur
coopération, en 2007. L’atelier de
haut niveau réunit les chefs de projet
d’AFC et d’ADG et des consultants et
des experts dans le domaine du déve-
loppement du secteur financier au
niveau international. Le thème de
cette année, « Refléter les tendances
& obtenir des résultats dans les pro-
jets de développement du secteur
financier », était animé par notre am-
bition commune, à savoir devenir des leaders en matière de
bonnes pratiques du secteur. Mais les questions les plus
importantes soumises à la discussion ont plutôt été em-
preintes d’autocritique, par exemple « Définissons-nous
l’axe correct ? » et « Mettons-nous nos projets en œuvre
de la manière la plus efficace ? ». Ces questions directrices
ont donné lieu à des discussions animées entre les partici-
pants, qui ont échangé des expériences vécues dans le
cadre de nombreux projets dans le monde entier. En plus
de la discussion sur des questions d’ordre technique, les
9èmes Journées des experts financiers AFC et ADG
Célébration d’une décennie de partenariat stratégique réussi
de nos projets de se rencontrer en personne, dans le
cadre de la création d’une plateforme d’échanges au sein
des projets. La première journée était axée sur des
échanges d’expériences et des discussions sur les réussites
et les défis posés par la collaboration avec le secteur privé.
Deux groupes de travail ont été constitués, l’un pour ana-
lyser les expériences faites au Mali et au Maroc, l’autre
pour celles faites en Chine et en Inde. À partir de ces dis-
cussions, un certain nombre de recommandations concer-
nant la collaboration avec le secteur privé ont été propo-
sées. La deuxième journée était dédiée à l’utilisation des
technologies de l’information et de la communication
(TIC) dans le secteur de l’agriculture. L’Académie DLG et
KIAG étaient conviées à faire des présentations succinctes
et à participer aux discussions. Deux groupes de travail
ont ensuite été créés, le premier se concentrant sur une
application communautaire AFC, et le second réalisant une
analyse comparative des outils de la TIC eu égard à la de-
mande des utilisateurs, aux approches de diffusion et à la
durabilité. Les retours des participants ont montré que cet
événement a été un succès retentissant. Nous espérons
par conséquent que cet événement aura lieu régulièrement
et que nous accueillerons à nouveau nos responsables
d’équipes en 2018 !
Pour de plus amples informations, contacter :
Johannes Buschmeier Ute Jacob
8
La finance digitale est susceptible de favoriser l’accès à des ser-
vices financiers formels pour de nombreux individus dans les
pays émergents et en développement. Des estimations actuelles
révèlent que 1,5 milliard d’individus, notamment des femmes, pour-
raient bénéficier des efforts d’inclusion financière par le biais de
solutions digitales jusqu’en 2025.
Les foyers ruraux souffrent particulièrement du manque d’infras-
tructures financières et des coûts élevés des transactions. Ces
coûts ne comprennent pas seulement les dépenses directes,
comme les frais de transport pour se rendre à l’agence bancaire
la plus proche, mais également les coûts d’opportunité, c.-à-d. le
temps passé à effectuer les trajets ou dans les files d’attente
avant d’être servi.
Lors de la mise en œuvre de projets très variés de financement
du secteur agricole et rural dans le monde, nous avons estimé
que les coûts de transaction élevés étaient une raison de l’accès
limité à des financements, en particulier parmi les agriculteurs.
Par exemple, au sein des chaînes de valeur agricoles, les paiements
saisonniers effectués directement en cash à des producteurs ou à
des intermédiaires sont chose courante. Ces paiements pourraient
bénéficier de manière considérable de l’instauration de services
financiers digitaux ; les agriculteurs pourraient, par exemple, rece-
voir des paiements instantanés pour leurs produits, sans dépendre
les liquidités des grossistes qui, habituellement, doivent réaliser,
certains jours, un grand nombre de transactions avec des agricul-
teurs.
Au niveau mondial, l’utilisation de services financiers digitaux
pour un meilleur accès à l’électricité offre un potentiel supplé-
mentaire. En particulier en Afrique subsaharienne, où plus de
580 millions de personnes dépendent encore de sources d’éner-
gie inefficaces, des solutions hors réseau comme les installations
solaires domestiques pourraient être commercialisées selon des
modèles de services par répartition (pay-as-you-go) et rendues
plus facilement accessibles et abordables pour des foyers ruraux.
Dans une perspective mondiale, des efforts supplémentaires
doivent être faits pour établir des cadres réglementaires appro-
priés afin de créer un environnement propice pour des acteurs
tels que les opérateurs de réseau mobile, les institutions finan-
cières, etc.
L’interopérabilité entre différents systèmes de paiement est la clé
de l’adhésion à des services financiers digitaux. Mais, dans de nom-
breux pays, il n’est pas encore possible d’effectuer des paie-
ments facilement, par ex. des porte-monnaie mobiles vers des
comptes bancaires ou entre des porte-monnaie mobiles de diffé-
rents opérateurs de réseau mobile (les MNO – Mobile Network
Operators). De plus, l’interopérabilité doit être garantie non
seulement au niveau national, mais également au niveau régional.
Si l’on prend en considération le nombre croissant de transac-
tions transfrontalières en raison du commerce transfrontalier et,
plus important, de différentes formes de migration (par ex. la
migration forcée due aux conflits armés ou la migration de tra-
vail), le développement de services financiers digitaux revêt
Inclusion financière digitale
experts ont profité de cette opportunité pour bâtir un réseau
avec des collègues. Le deuxième jour comprenait également une
session de travail intensif en groupe sur l’utilisation efficace des
données d’évaluation de l’impact. Des collègues de l’Unité de Suivi
et d’Évaluation/Qualité (SEQ) GOPA ont présenté l’approche du
Groupe, et la discussion qui a suivi a fourni un aperçu des diverses
expériences concernant différents projets et méthodes de travail.
La journée s’est poursuivie par une fête l’après-midi, lors de la-
quelle M. Johannes Buschmeier, Directeur général d’AFC, et M.
Rüdiger Meister, responsable d’ADG International, ont accueilli et
présenté les participants. Les deux responsables ont souligné la
coopération réussie et constructive entre les deux sociétés dans
leur mise en œuvre conjointe de plus de 70 projets au cours des
dix années passées.
M. Martin Güldner, Président du Conseil d’Administration de
GOPA Consultants, a insisté sur l’importance des projets de
développement du secteur financier et leur rôle au sein du
Groupe GOPA. Ce fut un grand honneur d’accueillir également
des représentants d’organisations importantes dans le domaine
de la coopération financière et au développement, à savoir la
GIZ, la KfW et la Banque européenne d’investissement, qui
ont fait part de leur analyse approfondie des futures tendances
dans le développement du secteur financier. De plus, Mme
Sahar Tieby du Réseau Sanabel dans la région MENA a fait une
présentation portant sur le sujet très actuel de l’immigration et
des réfugiés.
Pour AFC et ADG, les Journées des experts financiers de cette
année et la célébration de notre anniversaire commun a été un
grand succès et toutes deux espèrent que ce partenariat se
poursuivra et portera ses fruits. Nous remercions tous les
participants de nous avoir rejoints au château de Montabaur,
qui, à l’occasion, était joliment couvert de neige.
Pour de plus amples informations, contacter :
Holger Christ
AFC’s YouTube channel:
https://youtube.com/
watch?v=lFgNAYskfJQ
9
de valeur et des conseillers, ainsi que des institutions gouverne-
mentales et non-gouvernementales au niveau supérieur. Le logi-
ciel agri@bonn a été développé en s’appuyant sur 40 années
d’expérience du secteur de l’agriculture dans le monde entier et
sur une compétence en matière de transmission d’informations
et de connaissances aux agriculteurs par le biais de la technologie
de l’information (TI) dans des applications simples.
L’application facilite la fourniture d’informations et de services de
conseil aux agriculteurs. Différentes fonctionnalités seront déve-
loppées en permanence. agri@bonn consiste en plusieurs mo-
dules complémentaires qui peuvent être individualisés pour ré-
pondre aux besoins des clients. À ce jour, cinq modules ont été
développés et sont prêts à être mis sur le marché sous une forme
individualisée :
Économie agricole
Données météorologiques
Informations sur les marchés Bonnes pratiques de la production
Traçabilité dans la chaîne de valeur.
Le produit sera disponible pour les projets et les clients intéressés en différentes versions, avec des fonctionnalités adaptées aux besoins spécifiques.
Pour de plus amples informations, contacter :
Nico Wilms-Posen Holly Hufnagel
[email protected] [email protected]
La numérisation pour le développement de l’agriculture AFC et KIAG lancent une nouvelle application de téléphonie mobile
Les demandes en matière d’agriculture deviennent de plus en
plus complexes et exigeantes. En Afrique, on demande à des
petits agriculteurs d’améliorer leur productivité pour assurer la
sécurité alimentaire et le développement économique durable.
Les agriculteurs doivent se
conformer, en Asie, à de
nouvelles habitudes de
consommation et aux
normes correspondantes.
En Amérique du Sud, les
coopératives doivent ré-
pondre à la demande
croissante de plantations
agricoles, comme le café
et le cacao. Le change-
ment climatique et la né-
cessité de protéger les
ressources naturelles ont
des incidences sur les producteurs du monde entier. Pour rele-
ver certains de ces défis, AFC entend utiliser l’immense poten-
tiel du développement digital dans des zones rurales. Malgré une
division numérique qui persiste entre les zones rurales et ur-
baines et par rapport au genre et à l'âge, plus de 70 pour cent
du quintile le plus pauvre de la population dans les pays en dé-
veloppement possèdent maintenant un téléphone mobile.
Les Journées Réseau Agri AFC (voir page 6) ont consacré un
jour entier de consultations des experts au thème des techno-
logies de l’information et de la communication (TIC) dans nos
projets. Sur la base d’échanges d’expériences faites dans diffé-
rents pays et projets, des régions clés ont été identifiées, dans
lesquelles les TIC et, en particulier, des applications de télépho-
nie mobile peuvent apporter une valeur ajoutée significative à
des activités de projets prévus ou en cours. L’accès à des don-
nées météorologiques, à des informations importantes sur les
marchés, la visualisation de bonnes pratiques et technologies,
ainsi que des références à la protection des cultures et à des
outils pour une planification efficace de la production peuvent
contribuer à améliorer la qualité et l'efficacité du travail des
agriculteurs.
Un consortium composé des sociétés AFC et KIAG, toutes
deux basées à Bonn, a maintenant relevé le défi consistant à
développer une application de téléphonie mobile qui puisse
répondre aux besoins des agriculteurs, des acteurs des chaînes
une importance croissante. Les transferts d’argent (envois de
fonds) pourront être effectués à des coûts bien inférieurs et
plus rapidement lorsque l’interopérabilité fonctionnera au ni-
veau régional,
Néanmoins, il convient de prendre en compte les préférences des
personnes et les niveaux d’acceptation en ce qui concerne l’utilisa-
tion des services financiers digitaux car ces facteurs varient de
manière significative selon les pays et les couches de la société. Par
conséquent, l’instauration de la confiance et les efforts de sensi-
bilisation sont impératif afin d’encourager des clients potentiels
à profiter des avantages des services financiers digitaux.
Néanmoins, il convient de prendre en compte les préférences des
personnes et les niveaux d’acceptation en ce qui concerne l’utilisa-
tion des services financiers digitaux car ces facteurs varient de
manière significative selon les pays et les couches de la société. Par
conséquent, l’instauration de la confiance et les efforts de sensi-
bilisation sont impératif afin d’encourager des clients potentiels à
profiter des avantages des services financiers digitaux.
Pour de plus amples informations, contacter :
Marcel Pape
10
Kirghizstan et Ukraine — Projets d’agriculture biologique
Exemples de synergies de compétences clés dans le financement de l’agriculture
Le changement de nom récent d’AFC, maintenant AFC
Agriculture and Finance Consultants, met en exergue ses
deux compétences principales, le développement de l’agri-
culture et du secteur financier. Notre expertise repose sur
les vastes connaissances et l’expérience que nous avons
dans ces deux vastes secteurs, mais des synergies des deux
départements spécialisés sont créées spécialement dans le
domaine du financement de l’agriculture.
Le financement de l’agriculture est actuellement un thème
important dans la coopération au développement car on ne
répond pas aux besoins du secteur agricole en la matière
dans les pays en développement et émergents, ce qui em-
pêche par conséquent le secteur agricole d’exploiter com-
plètement son potentiel. Deux récents projets sont repré-
sentatifs de notre capacité à rapprocher l’offre et la de-
mande en matière de financement de l’agriculture, c.-à-d.
les destinataires finals de produits financiers pour l’agricul-
ture et les organismes financiers fournissant des services au
secteur agricole.
Dans le cadre du projet global de la GIZ, « Promotion du fi-
nancement agricole au profit d’entreprises basées sur l’agricul-
ture en milieu rural », AFC développe actuellement une forma-
tion de perfectionnement à l’entrepreneuriat pour les acteurs
des chaînes de valeur agricoles. Le concept de la formation et
les supports qui seront développés par des experts AFC
cibleront des agriculteurs et des micro, petites et
moyennes entreprises basées sur l’agriculture dans des pays
émergents. De plus, le concept de la formation assure le
renforcement des capacités des organisations basées sur
l’agriculture pour la gestion des investissements dans le
secteur agricole.
Le développement des supports de formation et la vérifica-
tion des contenus par le biais de sessions de formation pi-
lotes et la formation de formateurs ont pour but de contri-
buer à améliorer la capacité d’investissement des acteurs
La demande croissante de produits alimentaires répondant
aux préférences des consommateurs de produits de l’agri-
culture biologique se traduit également dans le portefeuille
de projets actuel d’AFC. Depuis 2016, AFC met en œuvre
deux projets qui sont entièrement ou partiellement con-
çus pour améliorer la qualité et augmenter la quantité des
produits de l’agriculture biologique. Les projets
« Coopération germano-ukrainienne en matière d’agricul-
ture biologique » (financé par BMEL/GFA) et « Promotion
du développement économique durable” au Kirghizstan
(mis en œuvre par la GIZ et financé par le BMZ (Ministère
des chaînes de valeur agricoles dans les pays cibles du projet
global (Bénin et Zambie). En impliquant des institutions finan-
cières pertinentes dans les pays, le développement du concept
de formation sera également conforme aux exigences du côté
de l’offre du financement de l’agriculture. AFC met en œuvre
les services de conseil en coopération avec CEFE Interna-
tional et notre partenaire stratégique ADG.
L’engagement d’AFC dans le domaine du financement de
l’agriculture au sein du Programme AT BEI Afrique de l’Est
(www.ta-eca.eu) promeut le sujet sous deux angles :
d’abord, il s’attaque au côté de l’offre en mettant en œuvre
de la formation et des ateliers sur le financement des
chaînes de valeur agricoles pour des membres du person-
nel des institutions financières partenaires. Le but de ces
sessions de formation est de réduire le manque de connais-
sances en matière de financement du secteur agricole dans
de nombreuses institutions financières dans la région, amé-
liorant ainsi les opportunités de fournir des produits finan-
ciers essentiels qui soutiennent le secteur agricole. Deuxiè-
mement, le côté de la demande de produits de financement
agricole est renforcé par la mise en place de littératie finan-
cière et d’ateliers sur l’entrepreneuriat pour les entreprises et
les groupes d’entraide ruraux. Couvrant des thèmes tels que
la budgétisation, les solutions d’argent mobile, la planifica-
tion des activités et la définition des produits financiers les
plus courants, la bancabilité de groupes et d’individus est
renforcée.
Globalement, AFC a mis en œuvre avec succès plus de 16
projets dans le domaine du financement du secteur agricole
et rural dans le monde. Le développement de modules de
formation sur mesure, du coaching, du développement des
affaires et toute la gamme du développement des capacités
ne sont que certains services clés proposés actuellement et
mis en œuvre pour soutenir le financement du secteur
agricole dans nos pays de projets.
11
Ukraine — Projet Agritrade Promotion active du commerce entre l’Ukraine et l’Allemagne
Depuis 2016, AFC met en œuvre quatre projets en
Ukraine avec sa société partenaire, IAK, financés par le
Ministère fédéral allemand de l’alimentation et de l’agricul-
ture (BMEL). L’objectif du projet Agritrade est de soutenir
le dialogue sur la politique relative au commerce de pro-
duits agricoles et de proposer des formations pratiques
aux acteurs privés du secteur.
En février 2017, Agritrade a soutenu le pavillon ukrainien
à BIOFACH à Nuremberg. En étroite collaboration avec
les organisateurs ukrainiens et suisses, 17 sociétés ukrai-
niennes ont eu l’opportunité de se rencontrer et de se
présenter lors de la plus grande foire de l’alimentation
biologique dans le monde. De plus, des producteurs, des
représentants d’organes de certification, des acheteurs
le programme prévoit aussi de développer et de renforcer
le marché intérieur du Kirghizstan pour les produits biolo-
giques certifiés.
Le secteur de l’agriculture biologique ukrainien est structu-
rellement différent de son équivalent au Kirghizstan car les
exploitations agricoles sont considérablement plus grandes
et le pays se situe à proximité de l'Union européenne. Le
projet « Coopération germano-ukrainienne en matière
d’agriculture biologique » aborde la problématique de la
demande croissante de produits biologiques de qualité
élevée sur les marchés de l’Union européenne. Pour at-
teindre l’objectif, le projet vise différents niveaux d’inter-
vention. À partir de l’évaluation des risques et d’une étude de
base, le projet a identifié les besoins de formation au niveau
des exploitations agricoles. Avec son partenaire, la National
Agroecological University (université nationale d’Agro-
écologie) de Zhytomyr, et un réseau d’autres universités et
collèges, le projet aborde également le besoin d’un meil-
leur enseignement supérieur en ce qui concerne l’agricul-
ture biologique. La révision des cursus et la formation d’en-
seignants du supérieur font partie des thèmes clés du pro-
jet. Enfin, le projet soutient également la mise en place d’un
cadre réglementaire et le renforcement des capacités au
sein des institutions publiques, au niveau régional et natio-
nal.
Dans les deux pays, le contexte révèle le besoin croissant
de mécanismes d’assurance qualité crédibles dans les pro-
cessus d’intégration économique régionaux. Pour exploiter
le potentiel de croissance de la demande de produits agri-
coles biologiques au niveau international, un environne-
ment favorable et un cadre légal harmonisé doivent être en
place. En même temps, les fournisseurs de services au ni-
veau méso devront être capables de fournir des services
fiables en matière de conseil et de certification. Les pro-
ducteurs devront, par ailleurs, avoir une bonne compré-
hension des pratiques et des principes de l’agriculture bio-
logique, et non pas faire de la pro-
duction « biologique par défaut ».
Pour de plus amples informations,
contacter :
Nico Wilms-Posen
fédéral allemand de la coopération
économique et du développement)
et la DDC) visent les secteurs de
l’agriculture biologique nationale
dans les pays respectifs par le biais
de diverses mesures de renforcement
des capacités.
L’accession du Kirghizstan à l’Union
Économique Eurasiatique (UEE) en 2015 a contribué à
promouvoir les exportations du pays vers les autres États
membres de l’UEE. Cependant, l’adhésion à l’UEE requiert
également des améliorations dans les domaines de la sécu-
rité alimentaire et du contrôle de la qualité pour exploiter
le potentiel de croissance découlant des opportunités
élargies en matière d’exportations. Étant considérable-
ment plus exposé à la concurrence des autres pays de
l’UEE du fait de son accession à l’union, le Kirghizstan met
l’accent sur la question des niches de marché sur les-
quelles il peut se placer en raison des avantages compara-
tifs. Pour la plupart des produits agricoles de base, la concur-
rence, non seulement des pays de l’UEE mais également des
pays voisins, la chine, l’Ouzbékistan et le Tadjikistan, se fera
vraisemblablement plus dure à l’avenir. Pour répondre à ces
défis, le Kirghizstan devra renforcer le développement de
sa production biologique. Par conséquent, dans le cadre
du programme de la GIZ mentionné ci-dessus, la produc-
tion de l’agriculture biologique est considérée comme une
priorité, se traduisant par les efforts considérablement
plus soutenus déployés dans ce sens au Kirghizstan que
dans les pays voisins. Dans ce contexte, le Kirghizstan bé-
néficie également de l’image qu’elle renvoie, celle d’un en-
vironnement non pollué, dont fait partie la très connue
réserve de la biosphère d’Issyk Kul, inscrite au patrimoine
de l’UNESCO. Sur la base de ce potentiel, le programme
intervient à la fois au niveau du producteur et au niveau de
la transformation, avec l’objectif d’améliorer la qualité des
produits et le développement de chaînes de valeur biolo-
giques par le biais de l’instauration et de la facilitation de la
certification biologique. À ce stade, les prix forts des pro-
duits biologiques sont obtenus principalement dans l’UE et
aux États-Unis, et le programme est par conséquent axé
sur le soutien des chaînes d’approvisionnement agricole
dans ces régions. Cependant, en ce qui concerne le futur,
12
internationaux ainsi que d’autres acteurs ont discuté des
difficultés et des opportunités de la collaboration au forum
« Ukraine – Votre partenaire pour des solutions biolo-
giques ». Le vice-ministre de l’intégration européenne du
Ministère de la politique agricole et alimentaire de l’Ukraine
(MAPE), Olga Trofimtseva, a insisté sur l’énorme potentiel
d’exportation des produits biologiques cultivés en Ukraine.
Parmi les présents se trouvait une délégation ukrainienne du
MAPE, qui avait été invitée par le projet sur l’agriculture
biologique financé par le Ministère fédéral allemand de l’ali-
mentation et de l’agriculture (BMEL).
En avril, Agritrade a coordonné le deuxième forum germano-
ukrainien sur l’alimentation à Hambourg et Berlin. Plus de 30
représentants de sociétés et d’associations ukrainiennes, et
du MAPE, ont profité de cette occasion pour assister à
l’événement et pour s’informer sur les thèmes relatifs aux
exportations. Au programme :
Contrôles des entrepôts et réunions avec des repré-
sentants d’EDEKA sur la commercialisation des fruits et
légumes
Visite d’une entreprise de torréfaction de café bien con-
nue à Hambourg avec présentation des dernières procé-
dures en matière d’emballage et de logistique
Visite du marché des grossistes en fruits et légumes et
des entrepôts d’une société de commerce internatio-
nal, ainsi que du terminal de containers de Hambourg
Altenwerder
Deux visites in-house de sociétés d’importation de fruits
(Port International et Godeland)
Deux forums B2B à l’Ambassade d’Ukraine à Berlin et
au Consulat général d’Ukraine à Hambourg
Le responsable d’équipe d’Agritrade, André Pilling, a insisté
sur l’importance de cet événement en soutien des relations
bilatérales entre le plus grand pays agricole de l’Europe et
l’économie leader en Europe, confirmant l’intérêt de l’Alle-
magne pour la coopération avec l’Ukraine moderne afin
d’optimiser les chaînes de valeur et d’approvisionnement
par le biais du commerce entre les deux pays.
En 2017, deux nouveaux guides à l’intention des produc-
teurs ukrainiens ont été publiés par Agritrade Ukraine
(Organic Guideline et European Enterprise Network) et
deux sessions de formation à l’export majeures ont eu lieu à
Kiev (sur les champignons et les baies) et Dnipro
(exportations vers l’UE). Plus de 100 représentants d'exploi-
tations agricoles et de sociétés de transformation alimen-
taire y ont participé.
Le projet a également mis en place un nouveau partenariat
pour un voyage commun dans des régions de l’Ukraine avec
la Chambre de Commerce et d’Industrie germano-
ukrainienne. Par ailleurs, il a également contribué à renfor-
cer le dialogue sur la politique en soutenant la formation de
deux groupes de travail sur l’agriculture au sein du MAPE.
Pour le deuxième semestre 2017, d’autres activités portant
sur la promotion de l’exportation sont prévues, comme des
sessions de formation à l’export dans différentes régions
d’Ukraine, un voyage d’étude pour des acheteurs internatio-
naux en Ukraine, la participation à la foire ANUGA, etc. De
plus, le transfert du help desk pour les PME exportatrices
ukrainiennes intéressées sera achevé, tout comme la coopé-
ration avec le MAPE en termes d’exigences commerciales.
Le projet soutiendra également les entreprises agricoles
germano-ukrainiennes qui ont l’intention d’exporter plus
vers l’Ukraine en donnant accès à des données supplémen-
taires.
Pour de plus amples informations, consulter :
www.agritrade-ukraine.com
ou contacter :
Stefanie Maak
Les participants du deuxième forum germano-ukrainien sur l’alimenta-
tion visitant les entrepôts de fruits et légumes à Hambourg (le respon-
sable d’équipe, André Pilling, au milieu, tenant une brochure)
Les participants du deuxième forum germano-ukrainien sur l’alimenta-tion visitant les entrepôts de fruits et légumes à Hambourg (le respon-
sable d’équipe, André Pilling, au milieu, tenant une brochure)
13
Mali — Contrat sur la formation agricole pour le
Centre Vert d’Innovation
Le projet « Centre vert d’innovation », financé par la GIZ, au
Mali soutient les chaînes de valeur du riz, de la pomme de
terre/des légumes et de la mangue dans le but d’améliorer la
productivité, de créer des emplois et d’augmenter les reve-
nus. En janvier 2017, AFC, en collaboration avec nos parte-
naires ECO Consult et DLG International, a remporté un
contrat portant sur le renforcement des chaînes de valeur de la mangue et
des pommes de terre/légumes dans le sud et le centre du Mali. Le
projet comprend les trois domaines d’action suivants :
Soutien des petits exploitants agricoles
Soutien des petites et moyennes entreprises (PME) pen-
dant les différentes étapes de la chaîne de valeur avant et après la
production, et
Renforcement des capacités de plateformes et d’associa-
tions (interprofessions) le long de la chaîne de valeur.
Les Champs École des Producteurs et Ecoles d’Entrepreneu-
riat Agricole se sont avérés des outils efficaces pour diffuser
les bonnes pratiques agricoles et les innovations. Pour aug-
menter l’impact de ces innovations tout au long de la chaîne
de valeur, nous avons mis en place une stratégie axée sur la
promotion des PME, avec pour objectif d’augmenter leur
chiffre d’affaires et de créer des emplois. La stratégie poursuit
une approche selon trois piliers, comme le montre le schéma.
Cet article se concentre sur le troisième pilier : promotion de
l’agriculture contractuelle.
La diffusion d’innovations a contribué à l’augmentation de la production
pour les petits exploitants sans qu’ils bénéficient nécessairement de plus
grosses marges bénéficiaires, pour des raisons telles que l’instabilité du
marché, le manque d’informations sur le marché et le déséquilibre des
relations. Un système d’agriculture contractuelle bien géré peut
aider les petits exploitants à gagner en compétitivité grâce au
soutien apporté par des acheteurs (en termes de moyens,
d’équipements, de coaching, de formation, ainsi que l’achat
garanti). Les acheteurs bénéficient en retour de l’approvision-
nement en matières premières dans les délais opportuns,
dans la quantité et la qualité requises. Des pratiques infor-
melles en matière d’agriculture contractuelle existent au
Mali. Cependant, elles sont mal structurées et n’ont pour
l’instant pas permis aux petits exploitants d’augmenter leurs
revenus, ni d’assurer la sécurité ou un meilleur accès aux
informations sur le marché et à la formation. Les acheteurs
ont tiré des avantages en termes d’approvisionnement et de
traçabilité des matières premières. La formalisation et la
professionnalisation de ces liens commerciaux sont néces-
saires pour redresser la balance et pour qu’ainsi, les deux
côtés en tirent des bénéfices.
Par conséquent, en mars 2017, nous avons organisé une
formation sur l’agriculture contractuelle en collaboration
avec nos partenaires, l’Interprofession de la filière Mangue et
le Groupement d’Interprofession de la Pomme de Terre. Parmi les
participants, il y avait des représentants de services de vul-
garisation, des PME (par ex. des PME d’exportation de
mangues fraîches et des PME de transformation des
mangues), des fournisseurs d’intrants, et des coopératives et
des associations d’agriculteurs. Suite à la formation, cer-
taines PME et coopératives ont développé des modèles d’af-
faires dans le domaine de l’agriculture contractuelle. Nous
avons fourni des services permanents de coaching et d’assistance
à ces organisations, et ceci a donné lieu à l’établissement de con-
trats impliquant des PME à différentes étapes de la chaîne de va-
leur. Les deux exemples ci-après illustrent ce projet :
L’exportateur de mangues AOM a conclu deux contrats
pour garantir son approvisionnement en mangues par
des coopératives à un prix convenu mutuellement. Le
premier contrat a été conclu avec une coopérative de
120 petits exploitants agricoles et AOM les aidera à clô-
turer leurs vergers. Le deuxième contrat a été signé
avec une coopérative de production de mangues biolo-
14
giques : AOM leur fournira une assistance technique pour
le processus de certification biologique et les petits ex-
ploitants s’engageront à respecter les règles et les normes
en matière d’agriculture biologique. AOM a également
conclu un contrat avec une société de transformation
de la mangue pour la fourniture de mangues certifiées
non sélectionnées pour l’exportation. Ce contrat ré-
duit les pertes de mangues au niveau d’AOM car ils ont
un débouché pour les mangues qui ne sont pas expor-
tées et, en même temps, il améliore la qualité de l’ap-
provisionnement en mangues de la deuxième société.
L’acheteur Madagou Agro Business a conclu des con-
trats avec deux coopératives (158 petits exploitants
agricoles au total) portant sur l’achat d’oignons à un
prix convenu mutuellement. L’acheteur couvrira égale-
ment le coût de la livraison des oignons dans son en-
trepôt de Bamako lorsque l’accès est difficile pendant
la saison des pluies. En outre, la société a conclu un
contrat avec un revendeur de produits culinaires qui
s’est engagé à acheter des oignons et de l’ail.
Pour de plus amples informations, contacter :
Nigeria — Soutien de l’innovation dans le secteur de l’agriculture
AFC travaille au Nigéria pour le compte de la GIZ depuis
2004, impliquée dans le secteur financier et le développe-
ment de l’agriculture. Depuis août 2015, nous participons
également à la mise en œuvre du projet « Centres verts
d’innovation pour le secteur de l’agriculture et de l’alimenta-
tion », financé par la GIZ, visant à introduire des innovations
dans les chaînes de valeur du maïs, du riz, de la pomme de
terre et du manioc.
L’une de nos principales activités est axée sur le renforce-
ment des capacités institutionnelles dans les systèmes publics
de vulgarisation dans le secteur agricole, et ce dans les huit
états fédéraux couverts par le projet. Par le biais d’un sys-
tème de formations en cascade, qui comprend des forma-
tions de formateurs complètes pour des agents publics de
vulgarisation sélectionnés, le projet a mis en place un sys-
tème efficace de prestations de formation technique aux
Bonnes Pratiques Agricoles (BPA) et de transmission de
compétences entrepreneuriales via l’approche de l’Ecole
d’Entrepreneuriat Agricole (Farmer Business School)
adoptée par la GIZ. Selon ce mode de fourniture de
prestations, le projet peut assurer la diffusion à grande
échelle visée, à savoir un groupe cible de 200 000 petits
exploitants agricoles. À ce jour, près de
53 000 agriculteurs ont été formés dans une FBS,
60 000 agriculteurs sont actuellement inscrits dans les
cycles de formation aux BPA des différentes chaînes de
valeur et 17 000 agriculteurs ont déjà achevé leur for-
mation aux BPA. D’ici la fin de l’année, le projet aura
touché environ 100 000 agriculteurs avec de la forma-
tion dans les deux domaines.
Yaya Ballo (Team Leader) Holly Hufnagel
15
Un autre domaine d’intervention
clé est l’accroissement d’échelle
de modèles d’affaires inclusifs,
avec l’objectif d’aider les agricul-
teurs à petite échelle à dévelop-
per des relations commerciales
durables et profitables en ac-
croissant l’intégration horizontale
et verticale dans leurs chaînes de
valeur respectives. Entre autres
méthodes, le projet fait la pro-
motion de projets de petits pay-
sans, de l’agriculture sous contrat
et de la transformation artisanale
au niveau du domicile pour la
production du gari dans l’étuvage
du manioc et du riz. D’autres
modèles d’affaires, comme les
services de mécanisation ou le développement de sys-
tèmes de semence sont en cours d’évaluation et joue-
ront un rôle important dans les futures interventions du
projet.
Enfin, le projet a également une forte composante trans-
versale qui vise à introduire des innovations dans le sec-
teur de l’agriculture par le biais des technologies de
l’information et de la communication (TIC). Par
exemple, dans la chaîne de valeur du riz, le projet pro-
meut l’utilisation de RiceAdvice comme un outil de vul-
garisation dans le domaine de l’agriculture. RiceAdvice
est une application Android bilingue développée par
AfricaRice, qui sert d’outil d’aide à la décision en fournis-
sant aux agriculteurs des guides de gestion spécifiques
avant la saison pour les systèmes de production du riz en
Afrique. Elle vise à guider les agriculteurs en matière de
stratégies qui leur permettraient d’augmenter leur pro-
duction en fournissant des conseils sur les BPA adaptées
aux conditions locales. En coopération avec AfricaRice, le
projet met en œuvre RiceAdvice pour soutenir les efforts
dans le domaine de la vulgarisation des BPA. D’autres
outils TIC, comme les services de messagerie pour les
prévisions météorologiques ou les vidéos en 3D sur les
BPA portant sur la culture du maïs sont d’autres
exemples d’innovations introduites dans les chaînes de
valeur sélectionnées.
L’équipe technique d’AFC se compose de deux experts
internationaux et sept experts nationaux long-terme. Le
projet coopère étroitement avec d’autres projets de la
GIZ au Nigéria, comme le Sustainable Smallholder Agri-
Business (SSAB) Programme, Competitive African Rice
Initiative (CARI) (initiative pour la compétitivité du riz
africain) et le Sustainable Economic Development Pro-
gramme (SEDIN).
Pour de plus amples informations, contacter :
Virginie Duthoit
virginie@[email protected]
16
Zambie — Centre de connaissances et de formation dans le
domaine de l’agriculture (AKTC) - début de la deuxième phase
Depuis 2014, AFC met en œuvre le Centre
germano-zambien de connaissances et de for-
mation dans le domaine de l’agriculture
(Agricultural Knowledge and Training Centre –
AKTC), en coopération avec ses partenaires
DLG International, DEULA Nienburg et IAK
Agrar Consulting Leipzig. Le projet est financé
dans le cadre du Programme de coopération
bilatérale du Ministère fédéral allemand de l’ali-
mentation et de l’agriculture (BMEL). L’AKTC est situé à
70 km au nord de Lusaka, dans les locaux de son partenaire
local, Golden Valley Agricultural Research Trust (GART) et
coopère étroitement avec un autre partenaire local, l’Union
nationale des agriculteurs de Zambie (Zambian National Far-
mers Union - ZNFU). 12 autres partenaires allemands dans le
domaine de l’agribusiness fournissent des machines, des se-
mences et des produits phytosanitaires et autres intrants
pour ce projet. Une équipe de base expérimentée, formée de
trois experts long-terme venus d’Allemagne, du Zimbabwe et
de Zambie, travaille à la réalisation de l’objectif du projet, à
savoir faire évoluer le centre en un institut de formation de
renom dans la région, en proposant des formations pratiques
dans le domaine de la production végétale sous irrigation et
sur les machines agricoles.
Au cours des trois années passées, l’équipe a procédé à de
nombreux essais et démonstrations sur environ 80 ha (près
de 200 acres) de terre, fournis par le partenaire du projet,
GART. Ces champs d’expérimentation permettent la formation
pratique et ils ont également pour but d’informer les agriculteurs
de la région lors de réunions d’agriculteurs (Indabas), de jour-
nées spéciales de démonstration ou de journées sur le terrain.
Ces forums offrent l’opportunité de discuter de différents sys-
tèmes de production, notamment des stratégies en matière de
préparation des sols, de fertilisants et de protection des cul-
tures, du choix des variétés et des quantités de semences adap-
tées. Les démonstrations sont axées sur les méthodes de pro-
duction durable, préservant les sols et les ressources en eau .
La formation est proposée principalement à des agriculteurs
émergents, ainsi qu’à des étudiants et des enseignants de l’Uni-
versité de Zambie, du Natural Resources Development College
et du Chipembi College of Agriculture. Suite à
une demande du Ministère de l’agriculture, le
projet proposera maintenant aussi des forma-
tions pour ses agents de vulgarisation.
Pendant les trois premières années du projet,
l’équipe a posé des bases solides pour la deu-
xième phase. L’AKTC est un institut de forma-
tion connu et très apprécié dans la région, très
bien adapté à la nouvelle Politique Agricole Nationale, qui sera
axée sur la mécanisation agricole et la production agricole du-
rable climate-smart. La nouvelle phase du projet, qui démarre en
août 2017, va se concentrer sur une approche plus ciblée des
besoins de formation des agriculteurs orientés vers le marché et
s’adressera, de plus en plus, à des multiplicateurs (par ex. des
agents de vulgarisation), avec l’objectif de déployer également
des activités de formation pour les petits agriculteurs. D’ici la fin
de la deuxième phase, une évaluation de la viabilité d’AKTC
après l’achèvement du projet sera réalisée dans le but de définir
la future évolution.
Pour de plus amples informations, contacter :
Tesa Weiss Helmut Anschütz
(Team Leader)
17
Une nouvelle page a été ajoutée à l’engagement de longue date
d’AFC au Ghana avec le projet « Centres verts d’innovation pour le
secteur de l’agriculture et de l’alimentation », financé par la GIZ, qui
a démarré ses activités en novembre 2015. Ce projet vise à ren-
forcer l’instauration et la mise en œuvre d’innovations le long des
chaînes de valeur du maïs et du riz dans quatre régions du Ghana
(Brong Ahafo, Ashanti, Volta et les régions à l’Est) afin d’améliorer
les revenus des petits exploitants, la situation de l’emploi, la four-
niture de produits alimentaires régionaux et la sécurité alimen-
taire.
Le projet a soutenu les agriculteurs à une petite échelle en créant
une cinquantaine de parcelles de démonstration pour le maïs et le
riz, sur lesquelles on met en œuvre la formation aux Bonnes Pra-
tiques Agricoles (BPA), comme la plantation en rangs, l’utilisation
de semences améliorées et les principes de conservation pour
améliorer la fertilité des sols et, par conséquent, la productivité.
En ce qui concerne le riz, les activités de formation font la promo-
tion des pratiques de gestion liées aux plantations, au sol, à l’eau
et aux fertilisants, selon le Système de Riziculture Intensive (SRI).
À ce jour, quelque 3 400 agriculteurs ont été formés dans la
chaîne de valeur du riz et environ 12 250 dans la chaîne de valeur
du maïs, avec une proportion significative de femmes, soit 36 pour
cent et 39 pour cent, respectivement. Afin de d’augmenter sa dif-
fusion et son impact, le projet s’attache à renforcer le système
décentralisé de vulgarisation agricole du Ministère de l’alimenta-
tion et de l’agriculture via la formation de formateurs pour les
agents publics de vulgarisation du secteur agricole au niveau des
districts. La formation en cascade s’y rapportant prendra son plein
effet en juillet 2017.
Parmi les innovations intéressantes soutenues par le projet au sein
de la chaîne de valeur du maïs, on compte les séchoirs solaires
bulles, qui sont utilisés au niveau de la communauté (voir illustra-
tion). Ces séchoirs réduisent efficacement la teneur en humidité
des grains de maïs, ce qui permet un meilleur stockage et, par
conséquent, des revenus supérieurs. Les opportunités en termes
de commercialisation sont augmentées.
Le soutien des acteurs publics locaux de la chaîne de valeur via
une subvention est un autre domaine d’activité important. Le pro-
jet soutient, par exemple, le Ghana Grains Council en améliorant les
entrepôts communautaires qui servent aux petits exploitants produc-
Ghana — Aide à l’innovation dans le secteur de l’agriculture
teurs de maïs. Les entrepôts de meilleure qualité contribuent à ré-
duire les pertes après la récolte, à améliorer les normes en matière
de qualité et de sécurité alimentaire, à promouvoir le commerce au
poids, à augmenter la pénétration du marché et à faciliter l’accès au
financement de l’agriculture. Le Ghana Rice Inter-Professional Body
(GRIB), qui est soutenu par le biais du développement des capaci-
tés des Rice Business Centres, qui se trouvent au sein des com-
munautés cultivant le riz en est un autre exemple. Ces centres
fournissent des services à des riziculteurs à une petite échelle sur le
plan de la mécanisation, du séchage des grains et du stockage, et des
conseils relatifs à la commercialisation et au
développement de leur activité.
Pour de plus amples informations,
contacter :
Matthias Webendörfer
Nigeria — Les TIC pour la vulgarisation dans le
secteur de l’agriculture
La petite exploitation agricole, l’épine dorsale d’un grand nombre
d’économies africaines, commence à être transformée par la
combinaison des investissements et de l’accès croissant aux tech-
nologies de l’information et de la communication (TIC), en parti-
culier, le téléphone mobile. Sur le continent africain, 65 pour cent
des actifs sont employés dans l’agriculture et le secteur
génère 32 pour cent du PIB. Les petits exploitants agricoles, prin-
cipalement des femmes, produisent 80 pour cent de l’alimentation
de l’Afrique.
Si l’on considère le changement climatique qui est en cours, l’agri-
culture est également l’un des secteurs les plus vulnérables, et les
petits exploitants agricoles au Nigéria sont de plus en plus tou-
chés. par l’instabilité pluviométrique. Dans le cadre du Centre
vert d’innovation du Nigéria, AFC fournit un service de prévi-
sions météorologiques par SMS aux petits exploitants agricoles
qui dépendent fortement des cultures pluviales et qui ont besoin,
par conséquent, de services de prévision précis pour s’adapter au
18
changement climatique. Les
informations relatives à des
paramètres importants,
comme les chutes de pluie et
les niveaux de température
permettront aux agriculteurs
de planifier leurs travaux agri-
coles de manière plus efficace.
Les prévisions saisonnières
aident les exploitants agricoles
à planifier leurs cultures, tandis
que les prévisions hebdoma-
daires et journalières permet-
tent aux petits exploitants
agricoles d’identifier les périodes optimales pour effectuer les plan-
tations et les récoltes, et d’utiliser les fertilisants et les pesticides
de manière efficace. De plus, les informations météorologiques
précises optimisent l’efficacité de la planification et de la méca-
nisation du travail. En résumé, des services météorologiques
fiables permettent d’aborder la faible productivité des petits
exploitants agricoles selon une approche globale.
Un service automatique de prévisions météorologiques par
téléphone mobile pour les petits exploitants semble offrir l’op-
portunité de répondre à la demande de prévisions météorolo-
giques dans des lieux spécifiques à un coût avantageux. Compa-
ré à la collecte manuelle classique des données météorologiques
basée sur une expertise en la matière, dont le coût est élevé, un
système automatique, allant de la collecte des données à la
diffusion des informations, peut fonctionner à de faibles coûts.
Enfin, le projet a une forte composante transversale d’instaura-
tion d’innovations dans le secteur de l’agriculture via les TIC.
Par exemple, dans la chaîne de valeur du riz, le projet promeut
l’utilisation de RiceAdvice comme un outil de vulgarisation dans
le domaine de l’agriculture. RiceAdvice est une application An-
droid bilingue développée par AfricaRice, qui sert d’outil d’aide à
la décision aux agriculteurs en leur fournissant des guides de
gestion spécifiques avant la saison pour les systèmes de produc-
tion du riz en Afrique. Elle vise à guider les agriculteurs pour les
aider à augmenter leur production en fournissant des conseils
sur les BPA adaptées aux conditions locales. En coopération
avec AfricaRice, le Centre vert d’innovation met en œuvre
RiceAdvice pour soutenir les efforts dans le domaine de la
vulgarisation des BPA. D’autres outils TIC, comme les vidéos en
3D sur les BPA portant sur la culture du maïs sont des exemples
d’innovations introduites dans les chaînes de valeur sélection-
nées.
Pour de plus amples informations, contacter :
David Edimu
Virginie Duthoit
virginie@[email protected]
Centre de conseil agricole maroco-allemand
Parcelle de démonstration de culture du maïs pour l’ensilage
Le CECAMA, Centre de Conseil Agricole Maroco-Allemand, est
situé à Sidi Slimane, à environ 80 km au nord-est de la capitale,
Rabat. Après environ quatre ans de fonctionnement, il est mainte-
nant temps de dresser un bilan intermédiaire.
Le CECAMA a été créé fin 2012 et inauguré officiellement en avril
2014 par le Secrétaire d’État au Parlement, Peter Bleser, du Minis-
tère fédéral de l’alimentation et de l’agriculture, côté allemand, et
le Ministre de l’Agriculture, Aziz Akhannouch, côté marocain.
Pendant les trois premières années, seule la partie production
végétale du centre a été opérationnelle ; la production animale a
été ajoutée en 2016. Les cultures traitées étaient le colza, la bet-
terave à sucre, le blé et d’autres céréales, les pommes de terre et
les plantes fourragères Des sessions de formation portant sur ces
cultures ont été organisées pour les conseillers en agriculture de
l’Office National du Conseil Agricole (ONCA), pour les techni-
ciens de coopératives et d’associations dans le secteur agricole et
pour les agriculteurs.
19
De manière systématique, trois sessions de formation ont été
accompagnées de cas pratiques sur des parcelles de démonstra-
tion à proximité, qui servaient également à tester différentes
variétés d'une même culture et à présenter les questions spéci-
fiques à la densité optimale de semis et à l’utilisation optimale de
produits phytosanitaires.
Dans le cas du colza, il était cultivé au Maroc au début des an-
nées 1980, mais fut pratiquement abandonné plus tard. Lorsque
le gouvernement du Maroc a entrepris de promouvoir la culture
du colza, en 2013, le pays importait plus de 90 pour cent de sa
demande en huile végétale. Pour les agriculteurs, la culture du
colza présente plusieurs avantages : premièrement, la récolte est
vendue à un prix déjà fixé au moment des semis ; deuxième-
ment, le colza est un élément utile dans la rotation des cultures,
souvent dominée par les céréales.
En plus de répondre à des questions directement liées aux ré-
coltes mentionnées ci-dessus, l’introduction d’un système sans
travail du sol dans la production végétale a été mise en avant
lors de sessions de formation et sur des parcelles de démonstra-
tion. Le système sans travail du sol a été adopté avec succès par
des agriculteurs dans une région : nous avons commencé par
2 ha (5 acres) en 2014, puis il y en a eu 30 ha (74 acres) en 2015
et 120 ha (296 acres) en 2016. Cette année 2017, l’association
créée entre-temps essaie d’obtenir son propre semoir pour le
semis direct et les agriculteurs intéressés par ce système ont
pour objectif d’affecter plusieurs milliers d’hectares au semis
direct.
Les activités de production animale, qui ont commencé en 2016,
sont axées sur l’élevage de bétail. Comme le CECAMA ne pos-
sède pas d’animaux, les activités sur le terrain sont effectuées
dans quatre exploitations de partenaires. Deux de ces exploita-
tions sont plutôt petites (10 à 30 animaux), et les deux autres
sont plus grandes, c.-à-d. plusieurs centaines de vaches. Les ses-
sions de formation au CECAMA ciblent différents aspects de
l’élevage, y compris la culture de plantes fourragères, comme le
maïs, le sorgho et les pois de fourrage, qui ont fait l’objet de
démonstrations sur les parcelles autour du centre. Les thèmes de
la récolte des plantes fourragères et de la préparation d’un bon
ensilage de maïs faisaient également partie de la formation Les
activités de production animale, qui ont commencé en 2016, sont
axées sur l’élevage de bétail. Comme le CECAMA ne possède pas
d’animaux, les activités sur le terrain sont effectuées dans quatre
exploitations de partenaires. Deux de ces exploitations sont plu-
tôt petites (10 à 30 animaux), et les deux autres sont plus
grandes, c.-à-d. plusieurs centaines de vaches. Les sessions de
formation au CECAMA ciblent différents aspects de l’élevage, y
compris la culture de plantes fourragères, comme le maïs, le
sorgho et les pois de fourrage, qui ont fait l’objet de démonstra-
tions sur les parcelles autour du centre. Les thèmes de la récolte
des plantes fourragères et de la préparation d’un bon ensilage de
maïs faisaient également partie de la formation.
Les conseillers en agriculture et les agriculteurs ont effectué le
calcul de la ration alimentaire optimale par rapport à la nourri-
ture disponible. Une deuxième priorité du CECAMA en ce qui
concerne le secteur de la production animale est l’introduction
du traitement des onglons de manière professionnelle. Le centre
a organisé plusieurs sessions de formation sur ce thème et a
soutenu l’importation d’un dispositif moderne de parage des
onglons.
Au cours de ses quatre années d’existence, le CECAMA a organi-
sé des formations pour un total de 4 810 participants, dont
1 780 agriculteurs, 1 603 techniciens de coopératives et d’asso-
ciations et 1 427 conseillers en agriculture.
Pour de plus amples informations, contacter :
Ute Jacob Klaus Goldnick
[email protected] [email protected]
Formation pratique de parage de sabots, effectuée par
Dr Stefan Nüske
Colza au moment de la récolte sur une parcelle de démonstration à
Sidi Slimane, près du CECAMA
20
Depuis juillet 2016, AFC met en œuvre le projet ProPFR
(Promotion d’une politique foncière responsable) au Bénin, en coopé-
ration avec son partenaire 2D3D.GIS, pour le compte de la GIZ.
ProPFR, qui fait partie des projets SEWOH (initiative spéciale
'One World — No Hunger’), vise à améliorer l’accès à des terres
pour certains groupes de la population rurale (notamment les
femmes, les migrants, les jeunes et les pasteurs), un prérequis d’une
importance capitale pour lutter contre la pauvreté et contre la
faim. Le projet intervient dans quatre communautés
(Bembéréké, Sinendé, Kalalé et Tchaourou) dans le départe-
ment de Borgou au Nord-Est du Bénin.
Avec l’adoption du nouveau Code Foncier et Domanial en 2013,
le gouvernement du Bénin a prouvé son engagement en faveur
d’une politique foncière responsable ; cependant, la mise en
œuvre de ce Code est encore largement absente. Moins d’un
pour cent des terres agricoles est sécurisé par des titres fonciers
et la pression sur la terre s'accroît en raison de l'augmentation de
la population et des investissements à grande échelle. De plus, les
transactions foncières et les baux à ferme sont mal documentés
et les femmes et les groupes marginalisés comme les migrants et
les jeunes, en particulier, ont un accès très limité au foncier. Le
projet est essentiellement axé sur trois domaines d’intervention :
Renforcer le cadre institutionnel et les procédures de sécurisa-
tion de l’utilisation des terres et des droits de propriété à Borgou
Augmenter la participation de la société civile à la formula-
tion et la mise en œuvre de politiques foncières respon-
sables, et
Inclure des investisseurs privés dans le secteur agricole et aug-
menter leur sensibilisation aux politiques foncières responsables.
Plusieurs activités du projet ont été mises en œuvre avec succès jus-
qu’ici. Par exemple, au niveau local, l’équipe d’AFC a soutenu la
création de la CoGeF (Commission Communale de Gestion Fon-
cière) dans les quatre communautés et de la SVGF (Section Villa-
geoise de Gestion Foncière) de la plupart des villages dans la zone
d’intervention. Ces administrations chargées de la gestion fon-
cière au niveau communal ont été sensibilisées sur le thème de la
politique foncière responsable. Par le biais de ces commissions,
des représentants à la fois de la société civile et du secteur privé
sont impliqués dans la gestion du foncier, jouant un rôle impor-
tant dans la préparation et la mise en œuvre des plans fonciers
ruraux. Le projet travaille également en étroite collaboration avec
la société civile et il a, par exemple, soutenu avec succès la mise en place
de plateformes de la société civile dans les quatre communautés. Les
membres de ces plateformes ont été formés et informés sur des
sujets liés à la politique foncière responsable et on attend d’eux qu’ils
diffusent ces connaissances à une plus grande échelle et les partagent
au sein des communautés. Au total, plusieurs campagnes d’infor-
mation et de sensibilisation sur le nouveau Code Foncier et
Domanial et sur les Directives volontaires pour une gouver-
nance responsable des régimes fonciers applicables aux terres,
aux pêches et aux forêts dans le contexte de la sécurité ali-
mentaire nationale (VGGT) ont été menées dans les commu-
nautés. Au total, plus de 800 personnes ont été touchées par
ces campagnes, dont des agents dans les municipalités, des
membres d’ONG, etc. Au niveau national, ProPFR accom-
pagne le processus de transformation au niveau des institu-
tions, qui découle de l’adoption du nouveau Code Foncier et
Domanial, et il soutient les institutions gouvernementales dans
leur nouveau rôle, à savoir parvenir à mettre en œuvre une
politique foncière responsable au Bénin.
Pour de plus amples informations, contacter :
Kerstin Huck
Bénin — Politique agricole responsable
21
Côte d’Ivoire — Autonomie et indépendance pour
les partenaires du Programme Sucre
La production et la transformation du sucre de canne ont été
durement affectées par la crise socio-politique en Côte d’Ivoire
de 2002 à 2007, car les quatre plus grosses usines de transfor-
mation sont situées au Nord du pays, qui n’était pas contrôlé
par le gouvernement pendant la crise. Au retour de la stabilité
politique, en mars 2007, le gouvernement a lancé une stratégie
de redressement de la filière sucrière. L’objectif est que le pays
devienne auto-suffisant dans la production sucrière et approvi-
sionne également des marchés régionaux, et qu’il assure une
gestion saine de la société et de l’environnement dans le sec-
teur du sucre, ainsi qu’une contribution significative de ce sec-
teur au développement socio-économique de la Côte d’Ivoire.
La stratégie poursuit trois objectifs : l’amélioration de la pro-
ductivité dans l’industrie sucrière et de la gestion de l’environ-
nement, l’aide aux producteurs dans les villages et aux commu-
nautés vivant à proximité des principales usines de transforma-
tion, et le renforcement du cadre macroéconomique et institu-
tionnel du secteur du sucre.
La Cellule d’Appui au Programme Sucre (CAPS), qui appartient
au Ministère de l’agriculture, est chargée de la mise en œuvre
de cette stratégie, pour la production mais également la trans-
formation, avec des partenaires privés majeurs du secteur. Dans
le cadre d’un projet de soutien de la stratégie mise en œuvre
dans le secteur du sucre, l’UE finance des activités et fournit
une assistance technique à la CAPS. Depuis mai 2013, AFC est
mandatée pour aider la CAPS dans la mise en œuvre du pro-
gramme national sucre.
L’équipe locale d’AFC comprend trois experts : un expert à
temps complet dans le domaine des finances et de l’administra-
tion, un responsable d’équipe international ponctuel et un ex-
pert moyen-terme dans la construction et l’ingénierie civile.
L’assistance a été concentrée principalement sur la consolidation
du cadre institutionnel au sein de la CAPS, au sein du Comité de
Coordination et de Suivi de la Politique Sucrière (CCSPS) et de
l’Observatoire du Sucre. L’équipe a contribué, en particulier, à la
planification des activités, à la gestion opérationnelle, à la comp-
tabilité et au suivi au plan financier, ainsi qu’à des projets d’assis-
tance technique, essentiellement dans le cadre d’estimations
annuelles du programme.
Outre le développement des capacités de la CAPS et de ses
partenaires en ce qui concerne la gestion du projet sur les plans
opérationnel, financier et administratif et le lancement de nom-
breuses procédures d’appel d’offres, le projet comprenait une
série d’activités : des études environnementales pour le traite-
ment des déchets (liés à des procédés, médicaux et domestiques) ; la
gestion environnementale globale des sites des usines de transforma-
tion du sucre, y compris la gestion des ressources en eau ; un
programme exhaustif de réhabilitation de l’infrastructure sociale
des communautés vivant dans les zones industrielles ; le déve-
loppement d’entrepôts et de centres de gestion ; le soutien des
petits acteurs dans la production de sucre ; et un programme de
recherche. L’équipe d’AFC a également fourni une aide au déve-
loppement d’une méthodologie pour le suivi de l’impact (y com-
pris la définition d’indicateurs et de méthodes de collecte) et a
contribué à la stratégie de sortie et à l’institutionnalisation du
programme Sucre.
Initialement prévue pour prendre fin en mai 2016, l’assistance
d’AFC a été prolongée jusqu’en juillet 2017 avec l’objectif de
responsabiliser les partenaires, en les guidant vers des prises
de décisions plus autonomes et un degré supérieur d’indé-
pendance dans la mise en œuvre. Ceci implique également que
le programme a limité l’utilisation des estimations du programme
l’année dernière, en privilégiant l’acheminement de fonds d’un
montant supérieur via la subvention locale affectée à l’Associa-
tion des Industries Sucrières de Côte d’Ivoire (AIS-CI). Dans la
nouvelle configuration, AFC a également soutenu la AIS-CI
dans la mise en œuvre et le suivi correct de la subvention, et
a enfin proposé des orientations pour la capitalisation des
résultats obtenus depuis 2013.
Pour de plus amples informations, contacter :
Virginie Duthoit
virginie@[email protected]
22
Mali, Ghana et Nigéria — Soutien de la mise en
œuvre du cycle de formation et de coaching des PME
Le cycle de formation et de coaching des PME a d’abord
été développé par les conseillers de la GIZ en Sierra
Leone en 2014. L’année suivante, l’approche a été trans-
posée au Bénin dans le contexte de l’Initiative spéciale
'One World – No Hunger' (SEWOH) et de son pro-
gramme « Green Innovation Centres for the Agriculture
and Food Sector (GIAE) », mis en œuvre par la GIZ, sous
sa dénomination locale ProCIVA (Projet Centres d'Inno-
vations Vertes pour le secteur Agro-alimentaire). Au Bé-
nin, l’échelle est beaucoup plus grande qu’en Sierra Leone,
avec le projet visant à toucher 1 500 PME d’ici la fin 2017.
Jusqu’à présent, l’équipe ProCIVA travaille avec plus de
600 propriétaires d’entreprises, sept prestataires de services
(secteur privé, local et des ONG internationales) et 29
coachs qualifiés fournissant leurs services à des entrepre-
neurs. La plupart des entreprises ont déjà développé leur
plan d’activité dans le cadre d’un travail final et l’ont pré-
senté à des organismes financiers locaux, qui facilitent
l’accès du projet aux indicateurs financiers pertinents. En
outre, la première évaluation de l’impact, réalisée en mai
2017, suggère que le cycle de formation et de coaching
des PME permet d’obtenir rapidement des résultats en
termes de chiffre d’affaires et d’emploi (214 entreprises
impliquées dans ce programme ont créé des emplois per-
manents). On s’attend par conséquent à ce que le cycle
de formation et de coaching des PME devienne l’ap-
proche recommandée pour soutenir le
développement des PME à l’avenir, égale-
ment parce qu’il répond parfaitement aux
objectifs des Centres verts d’innovation
de la GIZ dans les différents pays dans
lesquels il est mis en œuvre.
Les conseillers de l’approche du cycle de
formation et de coaching des PME ont
pour ambition de répliquer cette success
story dans d’autres pays, par définition sur la
base de priorités dans la plupart des projets
de GIAE. Dans ce but, ils ont invité un
groupe de dix consultants, tous des for-
mateurs expérimentés dans divers profils,
à un atelier d’une semaine au Bénin fin
mai 2017, pour partager des expériences
faites au niveau local et encourager le dé-
bat sur le développement et les défis de
cette approche. Ces « Master Coaches »
ont eu l’occasion de discuter avec l’équipe ProCIVA et les
consultants qui ont élaboré le manuel relatif à l’approche, et
ils ont également eu l’opportunité de mener des entretiens
sur le terrain avec des entrepreneurs, des formateurs, des
coachs et des prestataires de services. Les Master Coaches
sont maintenant investis de la tâche consistant à adapter
le cycle de formation et de coaching des PME au con-
texte et à la réalité de chaque pays. Virginie Duthoit, Con-
sultant senior et Responsable de projet à AFC faisait partie
du groupe de multiplicateurs sélectionné et elle est, par
conséquent, devenue Master Coach propre à AFC du cycle
de formation et de coaching des PME. Elle travaille actuelle-
ment avec les équipes AFC impliquées dans les créations de
GIAE au Mali et au Ghana, et fournit un appui technique
additionnel au projet SEDIN au Nigéria, qui est également
mis en œuvre par AFC et emploie un collègue Master
Coach, Nosa Osunde.
L’avantage spécifique du cycle de formation et de coa-
ching des PME est sa capacité à apprendre des difficultés
des approches précédentes. Bien que le cycle de forma-
tion et de coaching des PME bénéficie des contenus dé-
veloppés par d’autres approches en matière de dévelop-
pement de capacités entrepreneuriales et de connais-
sances financières (par exemple CEFE, ILO SIYB, BUS,
etc.), ses modules et sa conception en séquences sont
uniques. Le cycle est basé sur la combinaison de l’évaluation
23
de l’entreprise et de l’entrepreneur, la formation, le coa-
ching, l’apprentissage entre pairs, les plans de développe-
ment sur mesure et le coaching individuel en affaires, afin
d’obtenir des résultats rapides et tangibles pour l’entrepre-
neur, les employés et la communauté dans laquelle opère
l’entreprise.
Chaque cycle est mis en œuvre pendant une période de six à
neuf mois (sans le temps de mise en place préliminaire pour
le projet) et comprend sept phases :
Évaluation et sélection après, soit des appels à proposi-
tions, soit une publicité de grande ampleur. Les partici-
pants potentiels sont évalués quant à leur profil entrepre-
neurial et leur motivation, leurs besoins de formation et
leurs capacités. La sélection finale est confirmée par le pro-
jet.
Première formation, axée sur les compétences de base et
les comportements de l’entrepreneur qui veut réussir.
Divers thèmes sélectionnés conformément aux résultats
de l’évaluation effectuée au cours de la phase précédente,
mais qui comprennent habituellement l’entrepreneuriat,
la tenue de registres, les sources de financement et une
introduction à l’analyse de l’entreprise. L’apprentissage
entre pairs est un format important utilisé dans le cadre
de séquences de formation et encouragé au-delà
(habituellement d’une durée de trois jours).
Dans la 1ère phase de coaching (les directives actuelles
comprennent un minimum de deux sessions de coaching
par mois pendant deux mois), le coach aide le coaché
selon ses besoins et ils définissent ensemble les objectifs.
Au début, tous deux se mettent d’accord sur un pro-
gramme de travail pour toute la période de coaching,
avec des objectifs pour l’entreprise et pour le déve-
loppement personnel du coaché. Ce plan constitue un
guide pour la relation de coaching et reste adaptable,
permettant ainsi des changements et une attention
suffisante à des questions ad-hoc.
Quant à la deuxième formation, les rapports de coaching
et les évaluations des entreprises permettent au forma-
teur de sélectionner les modules et les contenus de ces
trois jours supplémentaires. Des sujets plus élaborés
peuvent être introduits, tels que les com-
pétences en matière de communication,
la prise de décisions, le marketing, la ges-
tion des achats et de la production, la
gestion des risques, l’accès aux finance-
ments et la planification de l’activité.
Dans la 2ème phase de coaching, la fré-
quence des sessions de coaching aug-
mente jusqu’à un minimum de trois par
mois pendant trois mois, afin de conti-
nuer à travailler sur des sujets dont il a
été discuté pendant la première phase
de coaching ou de nouveaux sujets, y
compris des thèmes qui ont pu surgir
pendant la deuxième formation et des
questions ad-hoc. Pendant cette phase, l’accent est mis
sur le développement d’une vision entrepreneuriale et la
conception d’un plan à long terme, ainsi que sur l’auto-
nomie du comportement.
La remise de diplômes marque la fin officielle de la phase
de soutien. Les futures opportunités de groupes de sou-
tien entre pairs ou de réseaux sont à l’ordre du jour.
La phase 3 de coaching consiste en quatre bons valables
pour quatre sessions de coaching supplémentaires.
Pour de plus amples informations, contacter :
Virginie Duthoit
virginie@[email protected]
Yaya Ballo (Mali)
Jean-Bernard Lalanne (Ghana)
Christoph Pannhausen (Nigeria)
24
Togo — Renforcement des chaînes de valeur agricoles Rapprocher les IMF et les producteurs agricoles
En juin 2017, AFC a démarré la mise en œuvre de la nouvelle
composante des services financiers au sein du projet de la GIZ,
Programme pour le développement rural et l’agriculture (ProDRA
III) au Togo, en coopération avec notre partenaire stratégique
ADG. Ce projet vise à renforcer la performance des produc-
teurs qui font partie des chaînes de valeur agricoles au Togo.
Le principal goulot d’étranglement en ce qui concerne l’augmen-
tation de la productivité agricole et des revenus des agriculteurs
s’avère être l’accès limité aux produits financiers (prêts, possibili-
tés de réaliser des économies et assurances), un défi qui est
maintenant abordé par notre équipe.
Notre tâche consiste essentiellement à faire le lien entre les IMF
et les agriculteurs. Avec plus de 500 points de service et près
d’1,5 million de clients (20 pour cent de la population totale), les
IMF sont le point d’entrée de choix pour améliorer l’inclusion
financière de la population rurale au Togo. Cependant, jusqu’à
présent, les IMF n’ont pas répondu à la demande de produits
financiers, ceci en raison de difficultés typiques à la finance rurale
et agricole.
Afin d’établir le lien entre l’offre et la demande, notre équipe
d’experts (un responsable d’équipe international et trois experts
locaux long-terme avec de nombreuses années d’expérience dans
l’interface entre la finance et l’agriculture) se concentrera sur les
mesures de développement des capacités suivantes :
Renforcement des capacités des IMF dans le domaine de l’ana-
lyse des risques, de la littéracie agricole et du développement de
produits adaptés
Formation des producteurs agricoles sur divers aspects de la
tenue de registres, la comptabilité et la littéracie financière.
Le projet a démarré officiellement lors d’un atelier de lancement dé-
but juin 2017 à Lomé. Notre approche méthodologique a été intégrée
dans ProDRA, et le passage du pilote de la GIZ à la nouvelle équipe
AFC a eu lieu. Toutes les parties prenantes pertinentes, y compris les
cultivateurs de maïs, ont participé à la discussion concernant les
objectifs et les activités. Comme la durée du projet est limitée et
qu’un premier pilote dans le domaine des services financiers a déjà
été mis en œuvre par la GIZ, notre équipe procédera à ces activi-
tés en étroite coopération avec la GIZ. Nous nous baserons sur
les activités et les structures existantes et nous viserons à appré-
hender les objectifs et les indicateurs d’une manière durable et
pragmatique.
Pour de plus amples informations, contacter :
Jakob Lutz
Afrique de l’Est et Centrale — Programme d’AT BEI
Secteur Financier Élargi
En avril 2017, le consortium composé d’AFC Agriculture and
Finance Consultants, de l’Académie des coopératives alle-
mandes (ADG) et d’INTÉGRATION a remporté un contrat
d’extension du programme financé par la Banque Européenne
d’Investissement (BEI) pour soutenir les institutions financières
en Afrique de l’Est et Centrale. Au-delà des pays initialement
prévus par le projet, le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie et le
Rwanda, il a été proposé d’élargir le nombre de pays cibles
éligibles à un total de 15, comprenant le Burundi, les Comores,
la République du Congo (Congo-Brazzaville), la Répu-
blique Démocratique du Congo (RDC), le Cameroun, Djibouti,
l’Érythrée, Madagascar, Maurice, les Seychelles et le Soudan du
25
Sud. L’extension du projet d’assistance technique (AT) se
focalisera cependant sur les principaux marchés bien
établis du Kenya, de la Tanzanie, de l’Ouganda et du
Rwanda et, dans une moindre mesure, de la RDC. Avec
l’ajout de nouveaux pays et la participation de nouvelles
institutions financières, il est prévu que le nombre d’ins-
titutions partenaires actives double pratiquement, et
passe de 21 à au moins 41 pendant la phase d’extension.
Les facilités de prêt globales de la BEI, ce qu’on appelle
le Mécanisme de financement aux entreprises privées
(PEFF) et l’Instrument de microfinance (MFF), devraient
soutenir la création et le développement des micro,
petites et moyennes entreprises dans tous les secteurs
économiques du fait de la participation d'Intermédiaires
de la finance (IF). Le portefeuille associé de facilités de
financement de la BEI est censé augmenter de 564 millions
d’euros pour atteindre un total de 993 millions d’euros
pendant cette deuxième phase, qui devrait durer jusqu’en
mai 2020. Le groupe d'IF éligibles pour ce programme d'AT
correspond à la majorité des IF actuels et il est très hétéro-
gène, comprenant des banques commerciales pour les PME,
des banques gouvernementales et de développement, des
IMF réglementées et des banques hypothécaires.
Pendant la première phase, le consortium a conclu des
contrats avec 23 IF partenaires de la BEI et dépassé les
objectifs de performance globale convenus avec la BEI.
Les résultats ci-après ont été obtenus :
Activités de formation : 219 sessions de formation pour
4 905 participants dans 21 banques
Activités de développement des capacités : 87 interventions,
mises en œuvre dans 17 banques
Activités de soutien aux MPME : 108 ateliers organisés pour
7 239 MPME sur 58 sites.
La deuxième phase du programme d’AT est axée sur les
thèmes clés ci-après :
Assistance permanente dans des domaines essentiels (par
ex. la gestion des risques, le développement de produits et
le marketing)
Financement de l’agriculture et des chaînes de valeur ; éven-
tuellement l’assurance agricole
Numérisation et agences bancaires
Gestion des connaissances
Gestion des risques environnementaux et sociaux
Formation de formateurs/capacités de formation interne/
services RH.
Ceci sera réalisé, d’une part, grâce à une équipe profession-
nelle et très expérimentée de cinq experts long-terme dans
quatre bureaux du projet et, d’autre part, grâce à l’étroite
coopération avec le siège de la BEI à Luxembourg, le bureau
régional de la BEI à Nairobi et les institutions partenaires de la
BEI.
AFC et ses partenaires se réjouissent de poursuivre ce pro-
gramme d’AT très réussi et de travailler en étroite collabora-
tion avec la BEI et ses partenaires au cours des prochaines an-
nées.
Pour de plus amples informations, contacter :
Holger Christ
Project website:
www.ta-eca.eu
26
Myanmar — Aide à la mise en œuvre de normes
applicables aux rapports financiers internationaux
Le secteur financier se compose, au Myanmar, de compagnies d’assu-
rance, d’institutions de microfinance, de banques et d’établissements
financiers spéciaux. Le secteur bancaire domine encore et repré-
sente près de 90 pour cent de tous les actifs du secteur financier
en 2016. Le secteur bancaire du Myanmar comprend 28 banques
(banques étatiques, banques semi-gouvernementales et banques
privées), avec des actifs accumulés s’élevant à environ 55 pour
cent du PIB et près de 1 890 agences dans tout le pays. De ma-
nière générale, le secteur bancaire national reste fortement sous-
développé et la performance des banques est très incertaine car
les normes en matière d’élaboration de rapports et de comptabi-
lité sont très médiocres. Le nouveau gouvernement du Myanmar
met la priorité sur la libéralisation progressive du secteur finan-
cier.
Les banques sont réglementées par la Loi de 2016 régissant les
Institutions Financières (LIF). La loi sur la gestion des devises
(Foreign Exchange Management Law) et la loi révisée relative à la
Banque Centrale de Myanmar (BCM), qui permet à la banque
centrale d’exécuter toutes les fonctions bancaires centrales, y
compris la mise en œuvre indépendante de la politique monétaire du
pays et la politique relative aux taux de change, ont été promulguées
en 2012 et 2013, respectivement. Depuis 2011, les institutions de
microfinance opèrent dans un cadre qui légalise et régule enfin les
opérations de microfinance existantes, ce qui garantit des bases
saines pour les nouvelles institutions.
La plus grosse banque privée en termes de part de marché est la
banque Kanbawza, suivie par la banque Ayeyarwady et la banque
Coopérative. Il y a environ 46 bureaux de représentation de
banques étrangères, et 13 banques étrangères ont reçu des auto-
risations complètes ou préalables pour opérer au Myanmar à une
échelle limitée (par ex. pas de banque de détail), contribuant au
développement du secteur financier dans son ensemble. Avec le
lancement de la Communauté économique de l'ASEAN (CEA),
d’autres banques étrangères devraient entrer sur le marché ban-
caire du Myanmar. Malgré l’accès de banques étrangères au mar-
ché, le système financier ne peut pas soutenir le développement
économique du Myanmar de manière adéquate. Situé à 7,2 pour
cent, le ratio des intermédiaires financiers (ratio crédit/PIB), un
moyen de développer le secteur financier, est le plus faible parmi
les pays de l’ASEAN.
Des facteurs ont contribué à cette situation : la longue période
d’isolement et une crise bancaire nationale en 2003, lorsque plu-
sieurs établissements financiers informels ont fait faillite, ce qui a
provoqué une perte de confiance persistante dans les banques de
la part de la population. Ceci cause des problèmes importants
pour la future croissance durable du secteur bancaire du pays, en
particulier le trop faible accès à des financements est considéré
comme un obstacle majeur au développement du secteur des
petites et moyennes entreprises (PME) au Myanmar.
Chaque banque doit tenir une comptabilité et des registres et pré-
parer des états financiers périodiques qui reflètent de manière ap-
propriée ses opérations et ses conditions financières, conformé-
ment aux normes comptables acceptées au niveau international,
comme le prescrivent les règlements de la Banque centrale. Le
respect de ces règlements est considéré de la même valeur que le
respect des normes comptables spécifiées dans / en vertu de toute
autre loi écrite au Myanmar. Cependant, alors que les Normes
d’information financière du Myanmar (MFRS) et le Conseil de la
comptabilité du Myanmar (MAC) pratiquent des équivalents inter-
nationaux, les Normes Internationales d’Information Financière
(IFRS) et les Normes Internationales applicables aux Audits (ISA)
ne disposent pas de processus de révision systématique et de guide
pour les institutions en ce qui concerne leur adoption formelle. Il
était prévu qu’à la fin 2016, les MFRS et le MAC seraient complè-
tement remplacés par les versions les plus récentes des IFRS et
ISA. Même si ces normes établissent le bon cadre légal, leur mise en
œuvre reste néanmoins difficile et le besoin de notifications et de
règlements en soutien est de plus en plus pressant. En août 2015,
l’Office of the Auditor General de l’Union (OAG), avec le MAC,
la BCM et le Myanmar Institute of Certified Public Accountants
(MICPA), ont publié une stratégie nationale et un plan d’action
avec l’assistance de la GIZ. L’objectif de ce plan est d’améliorer
l’élaboration des rapports financiers dans le secteur bancaire au
Myanmar et d’introduire le système IFRS dans toutes les
banques du Myanmar. En juin 2017, AFC Agriculture and Finance
Consultants a reçu pour mission de permettre à trois banques pi-
lotes de préparer un jeu complet d’états financiers annuels con-
formes aux IFRS et d’aider ces banques à relever les défis de la
mise en œuvre dans l’intérêt de tout le secteur bancaire.
27
Afin de réaliser les objectifs ci-dessus mentionnés, AFC assu-
rera les services ci-après jusqu’à la mi-2019 :
1) Passage complet des rapports bancaires au système IFRS
(dans chaque banque pilote)
• Évaluation des normes comptables actuelles
• Conception des outils nécessaires pour le passage complet
au système IFRS
• Mise en œuvre du passage complet au système IFRS
• Suivi de la mise en œuvre du passage complet au système
IFRS.
2) Formation de formateurs (FdF) dans chaque banque pilote :
• Identification des domaines de formation spécifiques au sys-
tème IFRS pour la FdF
• Identification de formateurs dans chaque banque
• Développement de supports de formation au système IFRS
pour la FdF
• Mise en œuvre de la FdF au passage IFRS
3) Faciliter la mise en œuvre avec le BFRIC (Banking Sector Fi-
nancial Reporting Standards Implementation Committee)
• Développer la feuille de route du BFRIC pour la mise en
œuvre du système IFRS dans le secteur bancaire au Myanmar
• Fournir à la Banque centrale du Myanmar des règlements déri-
vés plus détaillés pour l’adoption des IFRS, pour les procé-
dures de dépréciation et l’identification des dépréciations en
matière de prêt.
Pour de plus amples informations,
contacter :
Sigitas Bubnys
Laos — Renforcement du financement du secteur rural
via le Lao Access to Finance Fund (LAFF)
Dans le cadre de la coopération financière régionale allemande
avec la République démocratique populaire du Laos
(« Microfinance in Rural Areas – Access to Finance for the Poor »,
AFC a été sélectionnée par la KfW pour fournir des services de
consulting en matière de renforcement des capacités et de forma-
tion aux acteurs du secteur financier au Laos, en collaboration
avec son partenaire stratégique, ADG. La durée totale du projet
est de deux ans et demi.
Malgré le dévelop-
pement considérable
du secteur financier
au Laos au cours
des dernières dé-
cennies, le secteur
doit encore relever
de nombreux défis.
Les coûts élevés de
crédit et l’accès
limité au finance-
ment, notamment
pour les MPME,
entravent fortement
le développement
du secteur privé.
L’objectif global du
programme est par conséquent de soutenir le secteur financier en
République démocratique populaire du Laos en fournissant des
services financiers durables et adaptés aux besoins, aux ménages
pauvres et aux MPME dans les régions rurales. L’objectif de déve-
loppement, globalement, est de contribuer à la création et à la
stabilisation des emplois et des revenus en approfondissant et en
élargissant le secteur de la finance rurale au Laos.
KfW accorde une ligne de crédit à long terme à un établisse-
ment financier partenaire pour atteindre cet objectif, via le
« Lao Access to Finance Fund » (LAFF) renouvelable, établi par
la Banque de la République démocratique populaire du Laos
(BdL). Un accord initial d’acheminement des fonds a été signé
avec ACLEDA Bank Lao Ltd. (ABL), et il est prévu que deux
autres établissements financiers deviennent de futurs parte-
naires du LAFF.
Notre consortium contribuera à la réalisation de ces objectifs en
se focalisant sur deux composantes :
Soutenir la BdL dans l’amélioration de ses capacités pour admi-
nistrer le LAFF et renforcer la supervision des banques
Assurer des mesures de formation et de développement
des capacités aux établissements financiers partenaires exis-
tants et futurs.
Pour de plus amples informations, contacter :
Jakob Lutz
28
Thaïlande sont de plus en plus conscients du besoin d’établir
des normes et de mettre en place des mécanismes de contrôle
pour le secteur des coopératives, comprenant une structure
réglementaire plus
stricte, au moins pour les
fournisseurs importants.
Dans le contexte de son
assistance technique, AFC
se charge d’effectuer une
étude en profondeur des
services financiers basés sur
les coopératives. À partir
des bonnes pratiques
internationales et de
l’état actuel du dévelop-
pement des coopératives
en Thaïlande, le projet
propose une gouver-
nance et un cadre régle-
mentaire améliorés ainsi
qu’une meilleure struc-
ture de contrôle des ser-
vices financiers basés sur les
coopératives en général et
les coopératives de dépôt en
particulier, en prenant en
considération à la fois la
stabilité du secteur financier et les objectifs de protection des con-
sommateurs de services financiers. De manière plus spécifique, des
experts d’AFC travaillent sur des recommandations et sur la
mise en œuvre des aspects suivants :
Cadre de gouvernance pour que les coopératives garantis-
sent la conformité et la mise en œuvre effective
Règlementations prudentielles, notamment en ce qui concerne les
liquidités, l’adéquation des fonds et les limites des risques de prêt
Un système d’alerte précoce et un mécanisme garantissant que les
risques financiers des coopératives sont bien surveillés. Le sys-
tème d’alerte précoce (type CAMEL) comprend un cadre pour
les pratiques de supervision et des normes de mise en œuvre.
Des structures de supervision renforcées pour les coopéra-
tives, comme une approche réglementaire à plusieurs ni-
veaux et de meilleures pratiques de mise en œuvre des
règlements
Des rapports sur les coopératives
Des mesures et des mécanismes pour améliorer les normes de
comptabilité des coopératives
Conceptualisation et développement d’un modèle de méca-
nisme de financement centralisé (Central Finance Facility)
Cadre pour développer un système de gestion intégrée des
Thailand — Supervision et régulation du
secteur des coopératives
La Thaïlande possède une gamme diversifiée de prestataires
de services financiers, qui vont des services formels, de plus
ou moins grande ampleur, aux services totalement informels.
Pour le projet, financé
par la BAD, AFC Agricul-
ture and Finance Consul-
tants met l’accent sur le
secteur financier semi-
formel, notamment les
coopératives d’épargne
et de crédit.
Selon des données du
Département d’Audit des
Coopératives (DAC) de
la Thaïlande, sur un total
de 8 000 coopératives en
Thaïlande, il existe ac-
tuellement 2 036 coopé-
ratives d’épargne et de
crédit enregistrées, 1 448
coopératives d’épargne
et 588 coopératives de
crédit. Fin 2015, l’actif
global des coopératives
d’épargne et de crédit
s’élevait à 2,92 trillions de
bahts (78,1 billions d’euros), l’ensemble du passif était de 1,65
trillion de bahts (44,1 billions d’euros) et le capital total de
1,27 trillion de bahts (34 billions d’euros), ce qui représentait
à peu près l’équivalent de 7 pour cent de part du marché
bancaire. Du côté du passif, les économies des membres repré-
sentaient 76 pour cent, les 24 pour cent restants consistaient en
des emprunts extérieurs (principalement des prêts par des coo-
pératives et, dans une mesure limitée, des fédérations).
L'ampleur réelle des services financiers du secteur des coopéra-
tives est même plus élevée que le suggèrent les chiffres, car des coo-
pératives non financières (comme les coopératives agricoles,
foncières, de pêche, de services et de consommateurs) sont
autorisées à gérer des dépôts d’argent et à accorder des prêts, et
des coopératives d’épargne et de crédit réalisent également des
activités non financières.
Le Ministère de l’agriculture et des coopératives agricoles
supervise les activités des coopératives en Thaïlande par le
biais de son Département de Promotion des Coopératives
(DPC) et son Département d’Audit des Coopératives (DAC).
Le gouvernement thaïlandais a promulgué la Loi sur les coo-
pératives, qui a donné lieu à des règlements portant sur le
secteur des coopératives. Cependant, il n’existe pas de surveil-
lance et de règlementation prudentielles à proprement parler. Par
conséquent, la gouvernance du secteur des coopératives est
faible, et la performance est inégale et parfois plutôt mau-
vaise.
C’est la raison pour laquelle les décideurs politiques en
29
Bangladesh — Voyage d’étude de hauts fonctionnaires
en Allemagne « Apprendre les uns des autres et promouvoir les échanges »,
ce concept a fait ses preuves au niveau des dirigeants, comme
l’a montré le tout dernier voyage d’étude de hauts fonction-
naires de la Banque du Bangladesh (la Banque centrale du Ban-
gladesh) et du Ministère des finances (gouvernement de la Ré-
publique populaire du Bangladesh) en Allemagne. Fin mars 2017,
le groupe a visité des institutions allemandes dans le contexte
du projet « Amélioration de la productivité agricole des petits
agriculteurs marginalisés et financement de la diversification
(SMAP) », qui est financé par l’Agence Japonaise de Coopéra-
tion Internationale (JICA) et mis en œuvre par AFC et ADG
depuis septembre 2015, avec pour objectif de soutenir les pe-
tits agriculteurs marginalisés en leur donnant accès à des finan-
cements. Le voyage d’étude était organisé par ADG et soutenu
par AFC.
Pendant toute la semaine, les participants ont discuté des stra-
tégies en cours et des projets de coopération bilatérale avec
des acteurs de la coopération internationale allemande, comme
le Ministère fédéral allemand de la coopération économique et
du développement (BMZ) et des agences de développement (la
KfW et la GIZ). Des discussions sur la configuration et les
structures spécifiques de chaque organisation ont eu lieu avec
les interlocuteurs respectifs à la Banque Centrale Européenne
(BCE) ainsi qu’à la Banque fédérale d’Allemagne et à l’Autorité fédé-
rale de supervision financière (BaFin). En outre, la DZ Bank (la
3ème plus grande banque commerciale d’Allemagne), la Renten-
bank (une agence de développement de l’agribusiness) et le
Ministère fédéral allemand de l’alimentation et de l’agricul-
ture (BMEL) ont fait une présentation détaillée et utile de
leurs activités pour soutenir et poursuivre le développement
du secteur de l’agriculture en Allemagne.
Au cours d’un petit déjeuner d’affaires avec le Groupe
d’amitié parlementaire pour les relations avec les États
d’Asie du Sud au Bundestag, les participants ont abordé le
sujet de la coopération en cours et de la vision et des pers-
pectives des parlementaires alle-
mands sur les relations bilatérales
avec le Bangladesh.
Globalement, le voyage d’étude a
permis des échanges intensifs et
fructueux pour toutes les parties
impliquées et un « aperçu de l’Alle-
magne » pour les visiteurs de l’un
des pays du monde à la plus forte
densité de population et les plus
exposés aux changements clima-
tiques.
Pour de plus amples informations, contacter :
Johannes Geisen
données pour les législateurs et les coopératives
Renforcement des capacités du Département de Promotion
des Coopératives (DPC) et du Département d’Audit des Coo-
pératives (DAC) par la règlementation et la supervision des
coopératives pour assurer la conformité aux principes des
coopératives et aux mandats d’inclusion financière.
Pour de plus amples informations,
contacter :
Sigitas Bubnys
30
« Digi#ances » : Solutions digitales pour les
remises d’argent et autres services financiers
Depuis janvier 2017, AFC met en œuvre le projet de solu-
tions digitales « Digi#ances » en Jordanie, conjointement avec
ADG et Altai Consulting, pour le compte de la GIZ. L’objectif
global de ce projet est de fournir aux Jordaniens et aux réfu-
giés syriens ayant de faibles revenus un accès à des finance-
ments par le biais de canaux alternatifs/numériques.
La Jordanie est l’un des principaux pays d’accueil de réfugiés ve-
nant de régions voisines qui vivent des crises et des conflits, en
particulier de Syrie. Alors que près d’un réfugié syrien sur cinq
en Jordanie vit dans des camps, ils sont beaucoup plus nom-
breux à vivre dans des communautés d’accueil à l’extérieur
des camps. Ces réfugiés tout comme les Jordaniens ayant de
faibles revenus souffrent de l’accès limité à des services finan-
ciers formels, et doivent donc effectuer des transactions en
cash ou via des canaux informels pour envoyer des fonds ou
recevoir des virements de membres de leur famille à l’étran-
ger.
Dans le cadre de ce projet, la GIZ a la responsabilité de con-
seiller la Banque centrale de Jordanie en matière de règlemen-
tation, et d’aider des fournisseurs de services de paiements en
désignant les produits financiers appropriés. AFC a été chargée
d'augmenter la sensibilisation des utilisateurs potentiels aux
services financiers digitaux. Dans ce cadre, nous proposons
des formations à la littératie financière ainsi que diverses me-
sures de sensibilisation, comme des événements de vulgarisa-
tion et des campagnes sur les médias sociaux. Nous continue-
rons à travailler à l’amélioration des compétences des utili-
sateurs eu égard à ces services, en visant à créer la con-
fiance parmi les bénéficiaires potentiels. Afin de concevoir
et de mettre en œuvre ces mesures de manière adéquate,
AFC travaille conjointement avec la Jordan River Foundation,
une ONG jordanienne, créée en 1995 et présidée par sa ma-
jesté la Reine Rania Al Abdullah.
Pendant les premiers mois du projet, la priorité a consisté
à développer une feuille de route pour une prise de cons-
cience et une littératie financière pour le projet et à éva-
luer les différents besoins des potentiels bénéficiaires de
manière détaillée. Notre équipe a identifié
plusieurs « cas d’utilisation », des situations
dans lesquelles le groupe cible pouvait bé-
néficier de services financiers digitaux. Il
pouvait s’agir aussi bien de payer des fac-
tures de services que d’envoyer de l’argent
à des membres de la famille. Sur la base de
ces exemples, nous avons développé plusieurs
messages clés à communiquer dans le cadre
des modules de littératie financière et des
mesures de sensibilisation. Ces messages clés
consistent en déclarations claires et faciles à
retenir, qui seront utilisées dans différents
supports de formation, pour garantir que
les participants reçoivent des messages
similaires et cohérents de toutes les
sources disponibles et perçoivent l’informa-
tion comme étant neutre et crédible.
Le déploiement à grande échelle des mesures de littératie
financière et des campagnes de sensibilisation est censé com-
mencer au second semestre de 2017, après une période in-
tensive de conception de produit et le développement de
supports de formation.
Pour de plus amples informations, contacter :
Marcel Pape
Groupe de discussion à Amman
31
Au cours des cinq années passées (2013 à 2017), AFC a réalisé des
évaluations, à moyen terme et finales, de projets et de programmes
financés et initiés par la Coopération Technique Belge (CTB) dans le
domaine de l’agriculture. Le cadre de ces évaluations couvrait
des projets et des programmes de soutien des institutions
au secteur de l’agriculture et de l’élevage, au développe-
ment de l’économie locale et des questions d’ordre trans-
versal (par ex. relatives au genre, à l’environnement). Le
cadre du contrat comprenait tous les pays dans lesquels
opérait la CTB. Pour améliorer la courbe d’apprentissage
de toutes les parties prenantes du projet, nous avons réa-
lisé deux types d’évaluations :
• Évaluation à moyen terme : en jetant un regard ex-
terne sur l’évolution et les adaptations faites et en
analysant comment des résultats ont été obtenus,
l’évaluation à moyen terme vise à établir un bilan dé-
taillé de la performance de l’intervention en termes de
développement – en premier lieu pour le partenaire et
la CTB en interne. De plus, elle donne des informa-
tions et des lignes directrices pour la deuxième phase
du projet, ce qui est censé faciliter la réorientation de
l’intervention, si nécessaire, afin d’obtenir les meilleurs
résultats en termes de développement.
• Évaluation finale : l’évaluation finale est réalisée pendant la
phase de clôture de l’intervention. Cette évaluation ana-
lyse et évalue les résultats obtenus en profondeur,
donnant lieu à un rapport détaillé sur les résultats ob-
tenus par l’intervention et, en même temps, les leçons
tirées de l’intervention – d’abord pour les partenaires
externes (bailleurs de fonds ou autres parties pre-
nantes). Les leçons tirées contribuent à améliorer la
performance de l’organisation et guident la perfor-
mance de la CTB et de ses partenaires en termes de
développement.
Dans ce contexte, AFC a réalisé les missions ci-après :
Tanzanie : évaluation finale des projets « Improvement
of Food Security and Livelihoods in Kagera Region » et
« Support to Income- Generating Activities in Coast
and Kigoma Regions »
Tanzanie : rapport à moyen terme et final du
« Beekeeping Support Project in Kigoma Region –
BSPK »
Tanzanie : rapport à moyen terme du programme
« Natural Resources Management for Local Economic
Development – NRM4LED »
Bolivie : évaluation finale du projet « Aprovechamiento
Integral y Sostenible de los Re- cursos Forestales en el
Trópico de Cochabamba – Fase de Consolidacion »
Bolivie : évaluation finale du « Proyecto de Apoyo a la Agricul-
tura Familiar – PROAGRIF »
Bolivie : évaluation finale du « Programa de Apoyo al Riego
Comunitario – PARC »
Bolivie, Pérou, Équateur : évaluation à moyen terme du
« Apoyo Financiero del TDC - América del Sur – Ca-
cao »
Pérou : évaluation à moyen terme du « Programa de Desa-
rrollo Económico Sostenible y Gestión Estrategia de los Re-
cursos Naturales en las Regiones de Apurí- mac, Ayacu-
cho, Huancavelica, Junín y Pasco – PRODERN II »
Équateur : rapport final du « Programa de Desarrollo Rural
del Norte del Ecuador – PdRN »
RD d u Congo : évaluation finale du « Projet de Développe-
ment de la pêche artisanale et de l’aquaculture au Katanga –
PRODEPAAK »
RD du Congo : évaluation finale des « Interventions
UCAG-Agriculture UCAG – MINIDER »
Rwanda : évaluation à moyen terme et finale du « Support to SPAT
II Programme – Market-Oriented Advisory Services and
Quality Seed »
Algérie : évaluation finale du « Projet d’appui à la lutte contre la
pauvreté et l’exclusion (ALCPE), Wilaya de SOUK AHRAS –
Commune de Sidi Fredj »
Maroc : rapport à moyen terme du « Projet de Développe-
ment de la filière des amandiers dans la région de l'Oriental –
PROFAO »
Mali : évaluation à moyen terme du « Projet d’appui au développe-
ment de la filière aquacole dans la région Sikasso – PRODE-
FA »
Afrique du Sud : évaluation finale du projet
« Participatory Settlement and Development Support to
Land Reform Beneficiaries ».
Pour de plus amples informations, contacter :
Barbara Braun
Évaluation de projets du secteur agricole financés
par la Coopération Technique Belge
32
Le changement climatique joue un rôle déterminant dans l’uni-
vers de la coopération au développement et, par conséquent,
dans la mise en œuvre de nos projets, que ce
soit directement ou indirectement. L’impact
négatif du changement climatique ne peut être
nié. En particulier, la population à faibles revenus
souffre des conditions climatiques extrêmes, qui
provoquent des sécheresses ou des inondations
et détruisent les récoltes des paysans. Les réper-
cussions néfastes du climat sur les moyens d’exis-
tence de la population peuvent bouleverser des
économies entières.
Pour aborder les questions liées au changement climatique de ma-
nière plus appropriée au sein du Groupe GOPA, l’Unité Économie
Verte (GECU), regroupant des responsables de projets de diffé-
rents départements et sociétés GOPA, a été créée en 2012. En
janvier 2017, la GECU est composée de plusieurs collabora-
teurs clés d’AFC, GOPA Infra, GOPA intec et GOPA Consul-
tants, qui consacrent jusqu’à 20 pour cent de leur temps de
travail entièrement à GECU 2.0, et elle bénéficie, en outre, de
l’assistance à temps complet d’un responsable de l’assistance
commerciale.
La GECU est une unité interdisciplinaire, créée dans le but de
faire avancer la stratégie du Groupe GOPA en matière de ges-
tion des effets du changement climatique par la mise en œuvre
d’une série de projets d’adaptation et d’atténuation. La GECU
considère que sa priorité est de favoriser les synergies entre les
différentes unités GOPA afin de mettre en œuvre des projets qui requiè-
rent de l’expertise dans différents domaines, tels que la finance, l’ingé-
nierie, le conseil en matière de stratégie, etc. Le « Programme prépara-
toire de soutien du Fonds vert pour le climat
(Green Climate Fund - GCF) », qui a été mis
en œuvre par plusieurs unités GOPA
avec l’appui technique essentiel de la
GECU, est un excellent exemple de
synergies productives. L’un des objectifs
clés de ce projet était de développer
dix plans d’investissement nationaux
(dans des pays en développement choi-
sis sur différents continents) pour des projets finançables par le
Fonds vert pour le climat (GCF) et de réaliser les études préa-
lables de faisabilité respectives pour évaluer le potentiel des
projets qui seraient financés par ce fonds. Par ailleurs, la GECU
fonctionne comme un centre de connaissances pour le Groupe
GOPA, par exemple en sondant les nouvelles tendances et les
nouveaux thèmes, en les abordant de manière proactive et en
permettant au Groupe d’être un précurseur en fournissant une
expertise essentielle.
Au sein du Groupe GOPA, AFC s’avère avoir acquis une solide
expérience des projets liés au climat, par exemple de techniques
d’irrigation adaptées pour les petits exploitants agricoles, d’assurance
pour les récoltes, de prêts en faveur de l’efficacité énergétique et des
énergies renouvelables pour les ménages et les petites et moyennes
entreprises. Les connaissances approfondies d’AFC en matière
d’agriculture et de financement peuvent être partagées facile-
ment et de manière efficace au sein du Groupe GOPA, ce qui
permet de mener des projets intersectoriels et de jouer un rôle
de leader dans la mise en œuvre de projets liés au climat
Engagement dans l’Unité Économie Verte 2.0 GOPA
Certificat de gestion qualité renouvelé Le système de gestion qualité d’AFC — un mix équilibré de flexibilité et de normalisation
Le système de gestion de la qualité (QMS) d’AFC est certifié
ISO depuis 2014. En mai 2017, un auditeur externe a confir-
mé l'adaptation réussie du QMS aux normes les plus récentes,
ISO 9001:2015. L’auditeur a explicitement reconnu le fait que
l’équipe d’AFC travaille avec un niveau de responsabilité très
élevé en raison de son engagement et de ses qualifications
professionnelles, mais aussi de la confiance que lui accorde la
direction. D’une part, notre QMS s’appuie sur la combinaison
de fonctions de normalisation ; d’autre part, il est basé sur la
flexibilité et la responsabilité individuelle. L’optimisation et
l’adaptation permanentes du système aux exigences des
clients garantissent l’équilibre des deux aspects.
La norme renouvelée entraîne un changement significatif, à
savoir que la priorité est mise encore plus fortement sur
l’analyse des risques de la société et la gestion de ces risques.
L’approbation de la conformité de notre QMS aux nouvelles
normes atteste le fait que nous prenons les risques en consi-
dération et les évaluons en permanence, tout comme les
opportunités d’approches innovantes, par exemple en déve-
loppant de nouveaux domaines d’activité, en soumettant des
offres dans de nouvelles régions ou en communiquant des
propositions de projets à des nouveaux bailleurs de fonds.
D’un côté, AFC est très spécialisée dans le développement
de l’agriculture, de l’agribusiness et du secteur financier. D’un
autre côté, notre diversification est une garantie en cas de
changements soudains sur le marché : notre expertise tech-
nique spécifique par rapport à de nouveaux thèmes, par
exemple les TIC, nous permet de répondre à la demande
croissante des clients dans ce domaine. Du fait de ce mix de
spécialisation et de diversification, nous sommes en mesure
d’améliorer et d’élargir nos services de manière continue. Vis
-à-vis de nos clients, la nouvelle certification est la preuve
qu’AFC fournit des services d’une fiabilité et d’une qualité opti-
males.
33
Sophia Baumert a rejoint l’équipe du développement du secteur de l’agriculture d’AFC en jan-
vier 2017. Elle est responsable de projet, chargée principalement des pays africains anglophones.
Madame Baumert est titulaire d’un doctorat en sciences agronomiques, obtenu à l’université de
Bonn, et participe au programme de doctorat du Centre pour la recherche sur le développement
(ZEF). Au cours de ses études, elle a fait des recherches empiriques au niveau des ménages et sur
le terrain au Kenya (agrosylviculture), au Bénin (systèmes d’utilisation des terres agricoles et
changement d’utilisation), au Maroc (agriculture urbaine) et au Burkina Faso (production de bioé-
nergie et changement climatique). Ces trois dernières années, Madame Baumert a travaillé comme
associée de recherche postdoctorale dans un projet financé par le Royaume-Uni au Mozambique. Ses
recherches ont porté principalement sur l’analyse des chaînes de valeur du charbon et du soja, et
leur interconnexion avec les changements dans les services écosystémiques et le bien-être des
populations rurales pauvres au Mozambique. Ses travaux ont été publiés sous différents formats éta-
blis et elle a présenté ses résultats de recherche à l’occasion de conférences internationales.
Mareike Decker a rejoint AFC Agriculture and Finance Consultants en janvier 2016 comme coordi-
natrice de projet dans le projet d’assistance technique BEI au Kenya, où elle était responsable de la
mise en œuvre du projet sur site, de la préparation et du suivi des formations, ainsi que de la mise en
œuvre d’une campagne de littératie financière dans des régions rurales du Kenya. Depuis mars 2017,
Madame Decker est responsable de projet dans l’équipe de développement du secteur financier à
Bonn, et elle gère principalement des projets liés au financement dans le secteur de l’agriculture, le
suivi et l’évaluation. Elle est titulaire d’un master en développement de l’économie, avec l’économie
agricole comme matière secondaire, obtenu à l’université de Göttingen. Pendant ses études, elle a
réalisé une évaluation des impacts quantitatifs de l’économie au niveau de l’agriculture et de la santé
dans l’Inde rurale. Antérieurement, elle a étudié l’économie internationale et le développement à Bay-
reuth et à Bangkok, avec une spécialisation dans la coopération au développement et la recherche em-
pirique. Avant de rejoindre AFC, Madame Decker a acquis de l’expérience comme interne à la
KfW en Afrique du Sud, où elle a assisté les responsables de projet dans le portefeuille de finan-
cement vert, et à la DED, ancienne entité de la GIZ. Elle parle anglais, français, et a des connais-
sances de base en espagnol et en thaï.
Elena Pranatio a rejoint l’équipe Finance et gestion des contrats d’AFC en novembre 2016. Elle est titulaire d’un master en sciences de l’Asie du Sud-Est, avec la maîtrise de la langue indonésienne, et elle a étudié à Bonn et à Singapour. Avant de rejoindre AFC, Madame Pranatio a vécu en Indonésie pen-dant environ huit ans et elle travaillait pour une organisation humanitaire allemande. En tant que coor-dinatrice de projet pour le bureau régional de cette organisation en Asie du Sud-Est, elle était chargée de suivre et de coordonner la mise en œuvre des activités de projet, y compris la gestion financière (par ex. la planification financière, le budget, les rapports de contrôle et financiers). Travaillant également comme gestionnaire de programme pour une organisation locale, elle a acquis une vaste expérience en matière de gestion et d'exécution de projets financés par des bail-leurs de fonds, dans les délais et selon le budget imparti. En plus de l’allemand, sa langue mater-nelle, Madame Pranatio parle couramment l’anglais et l’indonésien.
Les nouveaux collaborateurs à notre siège
Depuis novembre 2016, cinq nouvelles personnes ont intégré notre équipe
Nadine Gebauer-Haspel a rejoint AFC comme assistante de projet en juin 2017 et elle tra-
vaille principalement pour l’équipe de projet responsable des pays anglophones. Elle est titulaire
d’un master en communication obtenu à l’Université technique de Rhénanie-Westphalie à Aix-
la-Chapelle et elle a fait également des études de traduction (anglais et français) à l’université
technique de Cologne. Elle s’est aussi inscrite à l’université de Provence (Aix-Marseille) pour un trimestre.
Ses principaux sujets d’étude ont été la communication d’entreprise et la communication intercultu-
relle. Ses diplômes obtenus, Madame Gebauer-Haspel a travaillé comme assistante de projet et de
gestion dans des sociétés internationales dans les domaines des technologies de l’information, de la
vente de détail et de la santé. Elle a acquis une vaste expérience dans les ressources humaines, la
gestion de projet et la communication. Elle a également travaillé à temps partiel comme assistante
documentaliste chez ECOLEX à IUCN, un service d’information sur la législation environnementale,
géré conjointement par FAO, IUCN et UNEP .
34
Les nouveaux collaborateurs à notre siège (suite)
Noëlie Svara a rejoint AFC Bonn en tant que coordinatrice de projet/consultante francophone au
département de l’agriculture en août 2017. Avant de prendre ses nouvelles fonctions, elle travail-
lait à la GIZ, à Bonn, pour soutenir le programme « Centres verts d’innovation pour le secteur de
l’agriculture et de l’alimentation » en qualité de consultante interne et externe. Elle est titulaire
d’un master en développement durable, avec une spécialisation dans le développement interna-
tional, qu’elle a obtenu à l’université d’Utrecht (Pays-Bas). Pendant ses études, elle a mené deux
projets de recherche en Indonésie, le premier sur les investissements fonciers liés au tou-
risme dans l’île de Flores, et le second en coopération avec la GIZ Sumatra sur les chaînes de
valeur horticoles. Précédemment, elle a obtenu un diplôme universitaire en culture et commerce
international à l’université de Passau, où elle s’est spécialisée dans les études de l’Asie du Sud -Est,
la géographie et les sciences politiques. Elle a également étudié à Tokyo, au Japon, pendant un
semestre. En qualité d’interne, Madame Svara a acquis de l’expérience en travaillant dans des
ONG et dans le secteur privé en Indonésie, au Japon et en France. Elle parle allemand, français,
anglais et indonésien, et elle a des connaissances de base en chinois et en japonais .
Nouveaux projets AFC dans le monde
35
Bénin/Zambie. Développement du concept de formation
École d’investissement dans l'agriculture (Farmer Investment
School - FIS). GIZ. 06/2017 – 04/2018. AFC (responsable) –
ADG, CEFE. International.
Bosnie-Herzégovine. ProLocal – Développement des chaînes de valeur
« pommes de terre primeur en Herzégovine » et « prunes en Bosnie-
Herzégovine ». GIZ. 09/2016 – 09/2018. AFC.
Burkina Faso. Programme de développement agricole au Burki-
na Faso – Phase II. GIZ. 08/2017 – 07/2019. AFC.
Burkina Faso. Projet d'Amélioration de la Productivité Agri-
cole par la Conservation des Eaux et des Sols ((PACES).
KfW. 01/2017 – 12/2019. GOPA Consultants (responsable) –
AFC, CAFI-B, NK Consultants.
Afrique de l’Est. Opérations dans le secteur financier en
Afrique de l’Est et Centrale. EIB. 5/2017 – 05/2020. AFC
(responsable) – ADG, Intégration.
Afrique de l’Est (Kenya, Tanzanie, Ouganda, Rwanda). Programme
d’assistance technique pour différentes opérations dans les secteurs
financés par la BEI en Afrique de l’Est – Phase II. EIB. 05/2017 –
05/2020. AFC (responsable) – ADG, Intégration.
Ghana. Programme d’agriculture orientée vers le marché
(MOAP) – Phase III. GIZ. 01/2017 – 12/2019. AFC
(responsable) – CDC Consult.
Jordanie. Amélioration de l’accès aux remises d’argent et
autres services financiers via les solutions digitales
(Digi#ances). GIZ. 11/2016 – 08/2017. AFC (responsable) –
ADG, Altai Consulting.
Kirghizstan. Renforcement des capacités dans la gestion des
services financiers pour la poste du Kirghizstan. WB. 07/2017
– 06/2018. AFC (responsable) – ADG.
Kirghizstan. Développement économique durable. GIZ. 09/2016
– 11/2019. AFC (responsable) – CAIConsulting.
Laos. Services de conseil pour le renforcement des capacités
et des actions de formation. KfW. 09/2017 – 02/2020. AFC
(responsable) – ADG.
Lituanie. Renforcement du secteur des coopératives de crédit en
Lituanie. Association des coopératives de crédit en Lituanie.
AFC (responsable) – ADG.
Mali. Evaluation finale du « Programme de lutte contre l’insécu-
rité alimentaire et la malnutrition dans les cercles de Nara et
Nioro du Sahel ». Gouvernement belge. 05/2017 – 06/2017.
AFC.
Mali. Centre vert d’innovation pour le secteur de l’agriculture et
de l’alimentation. Soutien de la chaîne de valeur de la mangue
et la pomme de terre/les légumes. GIZ. 01/2017 – 12/2019.
AFC (responsable) – ECO Consult, DLG International
Mali. Assistance technique pour le Programme national
d’agriculture durable à petite échelle par irrigation (PASSIP) –
Phase III : Renforcement des prestataires de services d’irrigation
publics et privés. GIZ. 06/2017 – 06/2019. AFC (responsable) –
Eco Consult.
Mozambique. Amélioration des conditions-cadres pour un
secteur privé et financier compétitif – RAMOC II. 12/2016 –
11/2019. AFC (responsable) – ADG.
Myanmar. Aide à la mise en œuvre des normes IFRS dans des
banques pilotes au Myanmar. GIZ. 05/2017 – 11/2019. AFC
(responsable) – ADG.
Nigeria. Programme de développement économique durable
(SEDIN)/région d’intervention 2 : Développement du secteur
privé. GIZ. 04/2017 – 03/2019. AFC (responsable) – GOPA.
Nigeria. Assistance technique pour la sélection de banques de la
microfinance pour développer et piloter des opérations de mi-
crocrédit pour l’habitat. WB. 08/2017 – 05/2018. AFC
(responsable) – ADG.
Papouasie-Nouvelle-Guinée. Formulation d’une politique d’inclu-
sion financière. CEFI. 06/2017 – 09/2017. AFC.
Papouasie-Nouvelle-Guinée. Formulation d’une stratégie
d’inclusion financière & pour la littératie financière. CEFI.
08/2016 – 11/2016. AFC.
Sierra Leone. Promotion de l’innovation dans les chaînes de
valeur agricoles. GIZ. 08/2016 – 07/2020. AFC (responsable)
– GOPA.
Tajikistan. Projet de microfinancement de l’habitat. WB. 05/2017
– 08/2017. AFC (responsable) – ADG, CAIConsulting.
Tajikistan. Étude de l’instauration de prêts de microfinance-
ment de l’habitat au Tadjikistan. ADB. 05/2017 – 08/2017. AFC
(responsable) – ADG, CAIConsulting.
Togo. Programme pour le développement rural et l’agriculture
(ProDRA). GIZ. 05/2017 – 10/2018. AFC (responsable) –
ADG.
Tunisia. Promotion de chaînes de valeur en Tunisie pour l’ex-
portation de produits agricoles. GIZ. 08/2017 – 04/2019. AFC
(responsable) – IDC .
Ouganda. Créer des supports de formation EduFinance. Opportuni-
ty International. 06/2016 – (indéfini). ADG (responsable) – AFC.
Zambie. Centre germano-zambien de connaissances et de forma-
tions dans le secteur de l’agriculture (AKCT) – Phase II. BMEL.
08/2017 – 07/2020. AFC (responsable) – IAK Agrar Consulting,
DEULA Nienburg, DLG International.
Nouveaux projets AFC dans le monde 28 nouveaux projets acquis depuis mi-2016
AFC Agriculture and Finance Consultants GmbH Dottendorfer Str. 82 53129 Bonn Allemagne
Directeurs généraux : Johannes Buschmeier et Wolfgang Schmitt
Téléphone : +49-228-98 57 97 0 Télécopie : +49-228-98 57 97 9
Web : www.afci.de Email : [email protected]
Lieu d’exécution et de juridiction : Bonn Registre du commerce : HRB 3640 N° ID TVA : DE 122 111 231 Crédits photos des actus : AFC et partenaires
Le Groupe GOPA Consulting est connu pour ses résultats exceptionnels dans presque tous les domaines de services et tous les pays, qu’il s’agisse de sociétés stables et d’économies à forte croissance ou d’environnements complexes touchés par des conflits politiques ou la pauvreté.
Le Groupe est devenu l’un des groupes de sociétés de conseil les plus fascinants et les plus influents en Europe. Dans le cadre de nos activités quotidiennes, nous transformons des poli-tiques en projets qui contribuent à un avenir meilleur.
AFC est fière d’aider au développement de l’agriculture, de l’agribusiness et du secteur finan-cier dans le monde.
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