ANIMAL DE THÉÂTRE
OU BÊTE DE SCÈNE SEPTEMBRE DÉCEMBRE 2014
théâtre du grand marché centre dramatique de l'océan indien2 RUE DU MARÉCHAL LECLERC97400 SAINT-DENIS
T. 0262 20 33 99
F. 0262 21 01 60
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Tcdoi
renseignements et réservationsKATHY BÈGUE 0262 20 96 36DU LUNDI AU VENDREDI DE 11.00 À 18.00OU PAR COURRIEL [email protected]
billetterie en lignewww.cdoi-reunion.com
des artistes pour quoi faire ?
A l’heure où le monde va mal et où la machine inégalitaire nous broie tous, à quoi ça sert
d'aller au théâtre ? A aller voir ailleurs !
« Le propre de l’homme est d'aller voir ailleurs tout en restant là »
Michel Vinaver
Allez entendre les poètes ! Ces passeurs qui franchissent les ponts, nous ouvrent les portes
de nos imaginaires et font barrage à la morosité et à la désespérance ! Nous voulons que
perdure notre mission de service public en faveur des spectateurs et des artistes du
spectacle vivant ! Nos maisons-Théâtres abritent ce qu'il y a de plus précieux, de plus
fragile : l’être humain avec ses hésitations, sa voix qui se brise, ses éclats de rire, ses larmes,
ses rêves, ses révoltes, son corps qui penche jusqu' à se briser et qui se redresse dans la dignité.
ÉDI
OTCette saison, chacun d'entre vous
est invité à cette rencontre humaine.
Faisons « communauté » pour vibrer,
partager, changer d’air, résister !
Le théâtre comme antidote à la peur
du monde !
Téat pou mèt lo kèr ansanm.
Pou desin su lorizon in karo sièl blé.
Lolita Monga
AGEN
DA
SEPTEMBRE
04septembre / jeudi / 19.00 / Papa Akoz
11septembre / jeudi / 19.00 / Savoir-vivre
12 septembre / vendredi / 20.00 / Savoir-vivre
13 septembre / samedi / 20.00 / Savoir-vivre
18 septembre/ jeudi / 19.00 / Le signal du promeneur
19 septembre / vendredi / 20.00 / Le signal du promeneur
20
septembre / samedi / 20.00 / Le signal du promeneur
NOVEMBRE
05
novembre / mercredi / 14.30 / Guitou
06
novembre / jeudi / 10.00 / Guitou (scolaire)
07
novembre / vendredi / 10.00 / Guitou (scolaire)
07
novembre / vendredi / 20.00 / Guitou
14 novembre / vendredi / 20.00 / Hadouk Quartet
OCTOBRE
09
octobre / jeudi / 19.00 / Onoma, la montagne
10 octobre / vendredi / 20.00 / Onoma, la montagne
11 octobre / samedi / 20.00 / Onoma, la montagne
14 octobre / mardi / 19.00 / Onoma, la montagne
16 octobre / jeudi / 19.00 / Onoma, la montagne
17 octobre / vendredi / 20.00 / Onoma, la montagne
23
octobre / jeudi / 19.00 / Hôtel de rive
24
octobre / vendredi / 20.00 / Hôtel de rive
DÉCEMBRE
02
décembre / mardi / 18.00 / Dan Somin
02
décembre / mardi / 20.00 / Zorey
04
décembre / jeudi / 19.00 / Ravaz
05
décembre / vendredi / matin / Restitution des ateliers (scolaire)
05
décembre / vendredi / 13.30 / Shakèn son bébèt (scolaire)
05
décembre / vendredi / 18.00 / Dan Somin (dans la rue)
05
décembre / vendredi / 20.00 / Papa Akozet Tour de conte
11 décembre / jeudi / 10.00 / L'homme de fer (scolaire)
12 décembre / vendredi / 10.00 / L’homme de fer (scolaire)
12 décembre / vendredi / 20.00 / L’homme de fer
13 décembre / samedi / 20.00 / Kabar
PAPA AKOZde Kristof langromme CIE TÉATKABARY
texte et jeu Kristof Langromme direction d'acteur Alex Gador mise en espace Charley Collet avec l'assistance d'Amélie Reynetproduction Cie TéatKabarycrédit photo Dawuud Cerito, Kalamun Studio
Avec le soutien du Palaxa et de Léspas Leconte de Lisle qui ont accueilli la Cie TéatKabary en résidence de création
à revoir également dans Label parole(voir ci-après)
théâtreJEUDI 04 SEPTEMBRE 19.00DURÉE 50’
OUVERTURE DE SAISON ENTRÉE LIBRE
Kan mwin lé té pti…
Sakfwa mwin té i domann mon papa, akoz, toultan mon papa té i répon amwin : akoz…
Mwin té i vir mwin té i tourn dann mon tet…
Mwin té arviyn domann mon papa :
- Papa akoz sakfwa mi domann aou akoz, ou réponn amwin toultan akoz !…
- Akoz wati akoz watia, akoz pati akoz pata, akoz wali akoz walala !...
E, mon papa té i répon amwin :
- Akoz-akoz…
Mwin té i vir mwin té i tourn dann mon tet… Mwin té arviyn domann papa :
- Papa akoz : akoz-akoz !…
Lerla mon papa té i réponn amwin sakfwa.
- Akoz margoz lé amer, la rassinn lé plat, logrin lé dou !...
Créée en 2009 par le comédien, auteur
et metteur en scène Kristof Langromme,
la Cie TéatKabary est née du désir
de réunir les différentes pratiques
du théâtre et du Kabar. Kabar est un mot
créole d'origine arabe « Khabary », arrivé
à La Réunion par le malgache et qui
signifie : discours, kozman-kabaré, joute
oratoire. C'est dans ce dialogue téat kabar
espace de jeu et miroir de nos sociétés
de l'Indiaocéanie que la compagnie
positionne sa démarche artistique.
TRANSMETTRE LA PAROLE PLUTÔT QUE LE SILENCE
Papa akoz c'est l'histoire d'un petit garçon
en quête de réponses, un petit garçon
pressé de connaître le pourquoi des
choses. C'est l'histoire d'un père soucieux
de le préserver des dures réalités de la vie
et qui essaie par tous les moyens de lui
donner des clés qui lui permettront de voir
le monde avec un regard toujours neuf
- comme à inventer.
Est-ce que l'adulte peut tout dire et doit-il
tout dire à l'enfant ? Faut-il laisser l'enfant
trouver seul les réponses aux questions
qu'il se pose ? Comment l'aider ?
Le savoir-vivre est la somme des interdits
qui jalonnent la vie d’un être civilisé,
coincé entre les règles du savoir-naître
et celles du savoir-mourir.
Pierre Desproges
SAVOIR VIVREtextes de Pierre desProgesMISE EN SCÈNE ET INTERPRÉTATION CATHERINE MATISSE ET MICHEL DIDYMTHÉÂTRE DE LA MANUFACTURE – CDN NANCY-LORRAINE
théâtreJEUDI 11 SEPTEMBRE 19.00 VENDREDI 12 SEPTEMBRE 20.00SAMEDI 13 SEPTEMBRE 20.00DURÉE 1H15
L’interprète atypique qu’était Pierre
Desproges a fait oublier qu’il était aussi
un grand dramaturge. L’acteur et son
génie faisaient écran à l’auteur.
Son écriture est à la jonction de deux
mondes, comme si elle provenait
du classicisme français dans ce qu’elle
a de plus littéraire, et rejoignait
soudainement une fulgurance presque
insolente. Aujourd’hui, une nouvelle
génération peut découvrir avec délice
cette langue fracassante et jubilatoire où
la pensée du monde et le regard acéré de
Desproges mettent à nu nos aspirations.
Pierre desproges a le courage de la haine. ce théâtre dont il nous parlelui-même avec force lucidité n’exclutpersonne. l’individuel et le collectif yont place. son écriture rend hommage à l’humanité en engageant sa splendeuret son horreur.
textes de Pierre Desprogesmise en scène et interprétation Catherine Matisse et Michel Didymscénographie et lumières Olivier Irthummusique Vassia Zagar costumes Christine Brottescollaboration artistique Bruno Ricci, Éric Lehembremaquillages Justine Valence assistante à la miseen scène Odile Kieffer avec la complicité de ChristineMurillo et Dominique Valadié production Théâtrede la Manufacture - Centre Dramatique National de Nancy-Lorraine, Théâtre d’été en Lorrainecrédit photo Eric Didym
Un homme et une femme nous racontent
l’histoire du monde de la genèse au péage
autoroutier de Valence.
Ils sont tour à tour Adam et Eve, Titi
et Grosminet, Riton, le beau-frère de
la femme à Dieu, Sabrina ou Françoise
Sagan. Ils ont l’air un peu effaré de Pierrot
et Colombine, de Nicolas et Pimprenelle,
de Tartempion et Bécassine…
Ce Savoir-vivre est une irrésistible
« dissection de nos fragilités » pleine
d’élégance paradoxale et d’irrévérentes
saillies.
Bien plus que le costume trois-pièces
ou la pince à vélo, c’est la pratique
de la torture qui permet de distinguer
à coup sûr l’homme de la bête.
Pierre Desproges
LE FLAGRANT DÉLIRE, UNE ARME PRÉCIEUSE CONTRE LA BÊTISE
LE SIGNALDU PROMENEURRAOUL COLLECTIF
conception et mise en scène Raoul Collectif de et avec Romain David, Jérôme de Falloise, David Murgia, Benoît Piret et Jean-Baptiste Szézotassistanat à la mise en scène Édith Bertholet regard extérieur Sarah Testa régie générale Philippe Orivelcostumes Natacha Belovason Julien Courroye lumière Emmanuel Savini production Raoul Collectif Diffusion, Théâtre National-Bruxelles coproduction Théâtre National-Belgique, Maisonde la culture de Tournai avec l’aide du Ministère de la Communauté française, service du Théâtre avec le soutien de Zoo théâtre asbl, le Groupov,Théâtre & Publics et L’Ancre-Charleroi dans le cadre de « Nouvelles Vagues »crédit photo Cici Olsson
qu’est-ce qui pousse un homme à rompre
totalement avec son milieu, voire avec la
société tout entière ? a opposer à un des-
tin trop bien tracé une révolte qui porte
en elle le cri viscéral du vivant ?
le raoul collectif s’empare de ces ques-
tions dans une création impulsive, pas-
sionnément vitale et conçoit un spectacle
sous forme de signal d’alarme. a leur ma-
nière débordante de vie et de bonne hu-
meur, les jeunes acteurs vont rejouer le
geste de certains (anti-) héros solitaires
qui, un jour, se sont échappés du système
dans lequel ils se sentaient emprisonnés.
avec ce premier spectacle, les cinqacteurs du raoul collectif, tout justesortis du conservatoire de liège ontfrappé un grand coup : plusieurs foisprimé au festival impatience de lajeune création européenne (théâtrede l’odéon – 2012), Le Signal du pro-meneur tourne depuis sur toutes lesscènes, de belgique et de france, dela suisse jusqu’au chili.
Ce spectacle est un petit miracle. Une perle
qui brusquement surgit dans notre paysage
théâtral. On a découvert des Monty Pythons
à la belge, des formidables acteurs au service
de leurs propres textes qui parlent du sens
de la vie, de la désespérance d’être dans une
société bloquée comme l’est la nôtre, mais
cela sur un mode ironique, drôle, inventif.
Guy Duplat - La Libre Belgique
théâtreJEUDI 18 SEPTEMBRE 19.00 VENDREDI 19 SEPTEMBRE 20.00SAMEDI 20 SEPTEMBRE 20.00DURÉE 1H30
Le texte réussit la gageure d’être à la fois
intelligent, profond et drôlissime, en un mot
réjouissant, comme la réunion faussement
désordonnée de cinq cerveaux en fusion,
inspirés de lectures, de recherches et d’idées
en liberté… L’engagement de ce collectif est
magnifique, leur travail admirable. On sort
de cette expérience théâtrale chamboulé et
reconnaissant.
Marie Plantin - Pariscope
MAL LÉCHÉ COMME LA RÉVOLTE, JOYEUX COMME LE SURSAUT
ONOMA, LA MONTAGNEde lolita monga CRÉATION 2014 DU CDOI
théâtreJEUDI 09 OCTOBRE 19.00VENDREDI 10 OCTOBRE 20.00 SAMEDI 11 OCTOBRE 20.00 MARDI 14 OCTOBRE 19.00 JEUDI 16 OCTOBRE 19.00VENDREDI 17 OCTOBRE 20.00 DURÉE ESTIMÉE 1H30
« E impossivel de ser tudo
e ainda mais de não ser nada,
porque nós podemos fugir
a tudo excepto a nós mesmos »
José Saramago
Il est impossible d'être tout
et encore plus de n'être rien.
Car en définitive
nous pouvons échapper à tout,
sauf à nous-mêmes.
NOMMER C’EST PARTIR À LA RECHERCHE DU TEMPSPERDU. C’EST FAIRE UN VOYAGE.
« Et nous voilà avec les mots à énumérer,
noms de chemins de ravines de plaines
de montagnes, mots qui viennent
et partent en fumée, mots qui tracent
les lettres de nos voyages, mots qui
marchent sous le gros soleil,
qui crapahutent jusqu’à la boutique
du coin pour acheter des clopes, mots qui
arpentent les sentiers en passant devant
les cases. Lo mo ki vol somin anparmi
lo moun.»
Lolita Monga
écriture et mise en scène Lolita Monga assistant à la mise en scène Nicolas Derieuxjeu Olivier Corista et Lolita Monga musique Jako Maron lumières Valérie Foury costumes Juliette Adam scénographie Lékip CDOIcréation vidéo Anne Fontaine crédit photo Sébastien Marchal
La pièce parle de notre héritage familial.
Comment le porter ?
Qu’est-ce qu’on en fait quand le sac est
trop lourd ?
Sommes-nous prêts à être auteurs
de notre vie en sachant que nous ne
cesserons jamais d’être les fils ou
filles de nos parents ?
« Enumérer réveille les souvenirs,
un peu comme un monde déshydraté
qui se mettrait à regonfler…
la mise en contact des mots avec
une mémoire éveille des images,
un monde en sort comme un manège
qui se mettrait à vivre »
David Jouas
Deux personnages nous emmènent sur un sentier. Ils évoluent dans l’immensité de la mon-
tagne parsemée de lieux-dits dont la mémoire résonne avec leur histoire personnelle.
Comme leurs pas tracés dans le relief tourmenté de l’île fait revivre leur mémoire, ils
revisitent leurs souvenirs et sont face à l’absence. Ils sont comme au bord du vide qui les
entoure. Le temps file et efface les traces. Ils ressuscitent ces petits bouts de vie. Une vie
peut se raconter comme un conte. Raconter pour faire face à sa propre histoire. Face à la
course du temps. On peut encore s’arrêter pour respirer et retrouver de l’air. Se mettre à
nu et reprendre son chemin plus léger.
Ils étaient deux étrangers l’un pour l’autre mais leur but était le même. Leurs pas ensemble sur
le sentier seront le début d’un passage et de renouveau. On a parfois besoin d’une personne
inconnue pour avancer. Sur le sentier pour se connaître, se reconnaître, ils énumèrent les
noms des lieux. Nommer c’est recouvrir le chemin parcouru, c’est se retrouver en ces lieux.
Désigner pour se dépouiller. Les noms font exister les choses et leur donnent une identité,
un sens. Nommer c’est partir à la recherche du temps perdu. C’est faire un voyage.
Elle est d’ici, il est de là-bas, ils habitent là. Ils
se rencontrent sur Internet. Au nom du père,
tigre de la petite brume, au nom de la mère,
grègue du petit matin. Ils se retrouveront sur
un sentier de montagne. Ils égrènent les noms
de lieux et leurs histoires intimes comme des
mantras. Ils trouvent un sens à inventer à
chaque nom prononcé, mais pas de sens
du « tout ». Pas de sens à leur quête. Dire,
nommer les choses pour posséder enfin
quelque chose. Parce qu’il manque, c’est tout.
Il manque.
HOTEL DE RIVEgiacometti / temPs horizontal COMPAGNIES BAGAGES DE SABLE ET FIGUREN THEATRE TÜBINGEN
EN PARTENARIAT AVEC LE FESTIVAL TAM TAM
théâtreJEUDI 23 OCTOBRE 19.00 VENDREDI 24 OCTOBRE 20.00 DURÉE 1H00
un homme évoque les liens intimes qu’ila noués avec l’art, son rapport à la création,avec ses affres et ses mystères. autour de lui, des créatures longilignes,présences envoûtantes venues d’ailleurs,muses fantasmagoriques, se lancent dansune danse au son grave des cors des alpes.
Une œuvre d’art totale inspirée de Giacometti
… Soehnle sonde Giacometti de façon obs-
tinée … Il en résulte un monde, indescriptible
au fond, mais d’une poésie tangible, loin de
tout réalisme et d’une forte intensité artistique
… Ludwigsburger Kreiszeitung
textes Alberto Giacometticonception et jeu Frank Soehnlecomédien Patrick Michaëlismusiciens Jean-Jaques Pedretti et Robert Morgenthaler collaboration artistique Enno Podehlscénographie et costumes Sabine Ebner film documentaire Claude-Alice Peyrottessons et lumières Robert Meyer et Christian Glötznercoproduction Figuren Theater Tübingen (Allemagne) /Bagages de Sable (France) / Theater Stadelhofen,Zürich (Suisse)avec le soutien du Ministère de la Culture - DRACHaute-Normandie, de la Région Haute-Normandie,du Département de Seine-Maritime, de la fondationRobert Bosch, du FITZ ! de Stuttgart, de Franz KReutligen, LafT Baden - Würtenberg, Popkredit Zürich.crédit photo Figuren Theater Tübingen
UN POÈME THÉÂTRAL MYSTÉRIEUX ET FASCINANT
après le magnifique Salto Lamentovu au festival tamtam 2011, voici lanouvelle création de frank soehnle, le virtuose de la marionnette à fils.
De 1942 à 1945, le sculpteur Alberto Giaco-
metti réside dans une modeste chambre de
l’Hôtel de Rive à Genève, qui devient aussi son
atelier de travail. Il y traverse une crise artis-
tique profonde lors de laquelle les rares fi-
gurines qu’il conçoit deviennent de plus en
plus petites. Si les œuvres qu’il conçoit lors
de ce séjour tiennent dans une demi-dou-
zaine de boîtes d’allumettes, elles sont d’une
importance primordiale dans l’histoire de la
sculpture.
Le spectacle, qui explore les frontières entre
la marionnette et les autres arts s’appuie sur
les textes écrits par le sculpteur durant cette
période de sa vie. On retrouve ici le langage
personnel de Frank Soehnle, dans lequel la
marionnette à fils se marie au théâtre d’objets
et à la musique. Un spectacle protéiforme,
dense et inclassable, à l’image de l’œuvre
d’Alberto Giacometti.
GUITOUde fabrice melquiot MISE EN SCÈNE GUY PIERRE COULEAU COMÉDIE DE L’EST – CDN D’ALSACE
SPECTACLE TOUT PUBLIC À VOIR EN FAMILLE
théâtre MERCREDI 05 NOVEMBRE 14.30JEUDI 06 NOVEMBRE 10.00 (SCOLAIRE)VENDREDI 07 NOVEMBRE 10.00(SCOLAIRE)VENDREDI 07 NOVEMBRE 20.00DURÉE 1H20
Fabrice Melquiot est un auteur de théâtre, il
publie principalement des textes dits « jeune
public » qui sont traduits et montés dans de
nombreux pays. Il a reçu, en 2008, le Prix
Théâtre de l’Académie française pour l’en-
semble de son œuvre. Artiste associé au
Théâtre de la Ville en 2010/2011, il dirige
depuis 2012 le Théâtre Am Stram Gram de
Genève.
L’enfance, toujours présente dans l’œuvre de
Fabrice Melquiot, parcourt ses textes comme
un leitmotiv. Une pièce destinée aux enfants
comme aux adultes.
Je n’écris pas pour les enfants. les en-
fants n’existent pas. J’essaie d’écrire
depuis l’enfance. le point de départ,
c’est toujours l’abandon à une rêverie
sur l’enfance… ecrire, c’est s’effacer
soi-même, avec une vieille gomme
qui laisse des traces. la nostalgie, c’est
l’inachevé. J’aimerais redonner du
muscle à ce mot. regarder les liens
brisés sans me chialer dessus, ou alors
en chialant de tous ses muscles, avec
une énergie du diable.
Fabrice Melquiot
de Fabrice Melquiotmise en scène Guy-Pierre Couleau avec Bruno Journée, Nils Ohlund, Carolina Pecheny et Jessica Vedel scénographie Guy-Pierre Couleauassisté de Jean-François Herqué costumes Jean Duntz création son Grégoire Harrerlumière Laurent Schneegans production Comédie De l’Est - Centre dramatique national d’Alsacecrédit photo Laurent Schneegans
L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté.
Armance a sept ans, l’âge où l’on se pose des questions. À défaut de trouver un véritable
ami, elle se tourne vers les cartes postales qui traînent dans les tiroirs de son père, s’empare
de ses souvenirs, se lie d’amitié avec une grand-mère bigoudène et une petite Japonaise…
Jusqu’au jour où elle tombe sur une photo représentant deux enfants : son père Fabrice et à
ses côtés, son meilleur ami Guitou. Armance invite Guitou à sortir du cadre pour la rejoindre
et en fait son Bon Copain. Lorsqu’il distingue dans l’obscurité la silhouette de son ami d’en-
fance, Fabrice comprend qu’il va pouvoir réinvestir son passé, explorer avec ses yeux et son
corps d’adulte, les souvenirs qu’il croyait perdus pour toujours.
L’ENFANCE REVIENT À NOUS QUAND NOUS NOUS Y ATTENDONS LE MOINS
HADOUK QUARTETSPECTCLE ACCUEILLI EN PARTENARIAT AVEC LE PALAXA ET LE SÉCHOIR
PREMIÈRE PARTIE AVEC SAODAJ’
musiqueVENDREDI 14 NOVEMBRE 20.00DURÉE TOTALE 2H00
après dix-sept années d'existence et sept albums, le hadouk se diversifie !éléments fondateurs du son « hadouk », loy ehrlich, bien connuà la réunion pour ses années passées au côté d’alain Peters, et didier malherbe restent au cœurdu projet ; avec l'apport d'un musicien supplémentaire, le sond'ensemble se veut paradoxalementplus épuré, plus acoustique.
didier malherbeDoudouk, Flutes improbables, Sax sopranoloy ehrlichGumbasseric löhrerGuitare acoustique, Lapsteel, BanjoJean-luc di frayaBatterie percussive, Voix crédit photo Julien Mignot
à voir égalementle samedi 15 novembre 20.00 au Séchoir
JAZZ PLANÉTAIRE ET FOLK IMAGINAIRE
Loy Ehrlich délaisse les claviers et l'élec-
tronique pour se consacrer au gumbass,
instrument mi-gumbri, mi-basse. Éric Löhrer
avec son jeu précis et délicat, propose un
nouvel univers harmonique. Didier Malherbe
continue d'explorer la voie du doudouk, le
pa-ou chinois, le bansouri indien, le pipeau
moldave…
Jean Luc Di Fraya, batteur de formation, joue
sur un set de percussions très original ; il
possède également une voix magnifique qui
ne manquera pas de surprendre...
HADOUK vous invite pour un voyage dans
l’univers du jazz planétaire et du folk ima-
ginaire sur le dos d’un chameau ailé à la
démarche chaloupée. Chemin faisant vous
croiserez des lutins qui dansent, un papillon
aigre-doux, un faiseur d’ombre ou une lune
berbère…
LABEL PAROLEvoici la deuxième édition de label parole, temps fort autour des arts de la parole. organisé conjointement avec sergio grondin et sa cie Karanbolaz, label parole offre au public des moments partagés de conte, des déambulations riches d’histoires et aussi des temps d’ateliers, de rencontres, principalement pour les plus jeunesd’entre nous, mais pas seulement.mettant dans le rond plusieurs structures partenaires, label parole favorise la circulation des artistes, des publics, et au final, du bonheur de dire et d’entendre.
attention, tarifs spéciaux, voir en fin de programme
Programme
02 décembre / mardi / 18.00 / Dan Somin02 décembre / mardi / 20.00 / Zorey03 décembre / mercredi / 18.30 / Zorey (tournée TCO)04 décembre / jeudi / 19.00 / Ravaz05 décembre / vendredi / matin / Restitution des ateliers (scolaire)05 décembre / vendredi / 13.30 / Shakèn son bébèt (scolaire)05 décembre / vendredi / 18.00 / Dan Somin 05 décembre / vendredi / 18.30 / Zorey (tournée TCO)05 décembre / vendredi / 20.00 / Papa Akoz et Tour de conte Sully Andoche06 décembre / samedi / 16.00 / L’homme de fer (Le Séchoir, St-Leu) 06 décembre / samedi / 19.30 / Zorey (Théâtre sous les arbres, Le Port)07 décembre / dimanche / 18.30 / Zorey (tournée TCO)09 décembre / mardi / 19.00 et 20.00 / Visite insolite du Musée (Au musée Léon Dierx, St-Denis)
10 décembre / mercredi / 19.00 et 20.00 / Visite insolite du Musée (Au musée Léon Dierx, St-Denis)
11 décembre / jeudi / 10.00 / L'homme de fer (scolaire)12 décembre / vendredi / 10.00 / L’homme de fer (scolaire)12 décembre / vendredi / 18.00 / Shakèn son bébèt (Bas de la Rivière, St-Denis)12 décembre / vendredi / 20.00 / L’homme de fer12 décembre / vendredi / 18.00 / Dan Somin (St-Joseph)12 décembre / vendredi / 19.30 / Zorey (St-Joseph)13 décembre / samedi / 20.00 / Kabar avec S.Grondin, V.Insa, O.Letellier, Tricodpo en duo avec B.Roy
∞ spectacles visibles au Théâtre du Grand Marché∞ spectacles en décentralisation
MARDI 02 DÉCEMBRE 20.00 DURÉE 1H00
MARDI 02 DÉCEMBRE 18.00 VENDREDI 05 DÉCEMBRE 18.00 DURÉE 50’
Déambulation. Deux raconteurs d’histoires
nous invitent à les suivre dans un lieu qu’ils
connaissent bien, un lieu qu’ils ont investi, par
la force des choses. Ce sont des dor-déor,
des sans-abris. Asiz aou, ou boir kafé ? Moin
na poin. La pa grav asiz kaminm, na kozé. Ici
il faut juste prann in lasoir et écouter : les
rues, les ruines, les recoins… Qui connaît
mieux qu’eux les endroits cachés, les vieilles
histoires ? La pa mann aou larzan zis in
lanbraté.
Le lieu de rendez-vous : Théâtre du Grand Marché
Bienvenue au paradis ? Les zorey, ces Français
venus de métropole pour s’installer à 10 000
kilomètres de chez eux, des rêves et des
fantasmes pleins la tête, sont au cœur de
cette création. L’histoire d’amour impossible
d’un surfeur pour un requin, un peintre de
Montmartre à la recherche de la toile
parfaite, l’alliance juteuse d’« in bo morso
boukané ek in galette beurrée »...
Des histoires d'ici mais venues d'ailleurs, du
pays-du-dehors, des histoires d'exil, d’aéro-
port, d'envie d'ailleurs. Des histoires de zorey
à mettre entre toutes les oreilles.
avec Jean-Bernard Ifanohiza et Stéphane Thomas regard artistique Sergio Grondinproduction Cie Karanbolaz
un spectacle de Sergio Grondinen duo avec le musicien Kwalud production Cie Karanbolaz
DAN SOMIN ZOREY
VENDREDI 05 DÉCEMBRE 13.30VENDREDI 12 DÉCEMBRE 18.00 DURÉE 1H15
VENDREDI 05 DÉCEMBRE 20.00SUIVI D’UN TOUR DE CONTE DE SULLY ANDOCHEDURÉE 50’
Un petit garçon questionne son père
sans relâche : papa, pourquoi-ci, papa
pourquoi-ça. Doit-on répondre à toutes
les questions ? Laisser l’enfant trouver
ses propres réponses ? Comment l’aider
à grandir et s’affirmer ?
texte et jeu Kristof Langromme direction d'acteur Alex Gador mise en espace Charley Collet avec l'assistance d'Amélie Reynetproduction Cie TéatKabary
Histoire contée. Sur scène, deux petites filles
apparaissent derrière les deux femmes qu’elles
sont devenues. Enfances lourdes, enfances
douloureuses, parfois déchirées, mais aussi
enfances joueuses, rêveuses, où un vieux car-
ton devient vaisseau pour l’aventure…
Shanel et Véronique donnent la parole à ces
deux enfants qu’elles n’ont pas complètement
cessé d’être. De souvenir en souvenir, de jeux
en contes, on suit avec émotion leurs deux
histoires entrecoupées de moments légers,
drôles, empreints d’une naïveté réconfor-
tante.
avec Shanel Huet et Véronique Insa direction artistique Sergio Grondin mise en scène Didier Ibaoproduction Cie Karanbolaz
PAPA AKOZ SHAKÈN SON BÉBÈT
SAMEDI 13 DÉCEMBRE 20.00 DURÉE 1H30
MARDI 09 DÉCEMBRE 19.00 ET 20.00MERCREDI 10 DÉC. 19.00 ET 20.00DURÉE 35’RÉSERVATION AU THÉÂTREENTRÉE LIBRE
JEUDI 04 DÉCEMBRE 19.00 DURÉE 1H30
« Fano » est devenu conteur en se souvenant
de son grand-père malgache, dont il était
« l’enfant choisi » pour lui succéder comme
« passeur de parole ». Avec Ravaz, il nous
emmène dans son enfance, à La Réunion des
années soixante. Au fil de ses récits foison-
nants, surgissent l’eau à la fontaine, le tour
du monde dans l’auto noire, l’humiliation par
le « savoir parler », ainsi que des personnages
incroyables comme Monsieur Tipinte, Ma-
dame Soular, Boug-là oté et bien d’autres,
toujours drôles et émouvants.
création et interprétation Jean-Bernard Ifanohizaproduction Les Contes Calumet
Ce soir la parole est libre, lib, asoir nou sa
kraz kabar, ce soir c’est kabar, mét ton plis
gayar zipon, ajustez vos pantalons, asoir
néna bal, bal la parol.
Retrouvez Sergio Grondin, Olivier Letellier,
Véronique Insa, Trikodpo et B.Roy pour un
kabar autour de la parole d’ici et d’ailleurs,
émaillé d’histoires à raconter, de chansons
à ne pas reprendre, une rencontre entre
trois artistes qui n’ont qu’une phrase à la
bouche : démay la lang.
avec Sergio Grondin, Olivier Letellier, Véronique Insa, Trikodpo et B.Roydirection artistique Sergio Grondin production Cie Karanbolaz
A quoi ça ressemble un musée quand on
regarde derrière les toiles, quand on soulève
les socles ? Est-ce que les murs nous cau-
sent ? Est-ce que quelqu’un se souvient de
celui qui y faisait la poussière, et de celle qui
rangeait les verres ? Et cette marche, la pre-
mière en partant du bas, s’est-elle toujours
contentée d’être en bas de l’escalier ? Sergio
Grondin vous convie à une visite insolite du
musée où petites histoires et grandes men-
teries vous feront invite à l’envers du décor.
avec Sergio Grondinen partenariat avec le musée léon dierx
RAVAZ VISITE INSOLITEDU MUSÉE LÉON DIERX
KABAR
SPECTACLE TOUT PUBLIC À VOIR EN FAMILLE
théâtreJEUDI 11 DÉCEMBRE 10.00 (SCOLAIRE)VENDREDI 12 DÉCEMBRE 10.00 (SCOLAIRE)VENDREDI 12 DÉCEMBRE 20.00DURÉE 1H00
L’HOMME DE FERd'aPrès le conte JEAN DE FER des frères grimm OLIVIER LETELLIER
EN PARTENARIAT AVEC LE SÉCHOIR
création Olivier Letellierd'après le conte Jean de Fer des Frères Grimmavec le regard complice de Abbi Patrix collaboration artistique Praline Gay-Para, Isabelle Magnin et Pépito Matéocréation lumière Lionel Mahéproduction La Maison du Conte de Chevilly-Laruecrédit photo Virginie Hellot et Véronique Montredon
l’histoire Après avoir hanté la forêt pendantdes années, l’Homme de fer, être sauvage,
est capturé, emprisonné, exhibé. Il sera fi-
nalement libéré par le jeune fils du roi. Dans
sa fuite, il emmène l’enfant sur ses épaules
avant de l’accompagner dans son parcours
initiatique…
J’ai découvert Jean de Fer au cours de re-
cherches sur Peter Pan. De Peter Pan qui re-
fuse de grandir à Jean de Fer qui ne cherche
que ça, la même question est posée : grandir,
est-ce oser braver les interdits ? Dépasser les
« fais pas ci, fais pas ça !… » ? Est-ce forcément
renoncer à ses rêves ?
C’est peut-être se libérer, frayer son chemin
dans le vaste monde et enfin oser se dévoiler
aux regards des autres...
C’est ce grand voyage vers l’âge adulte qui
m’a parlé… et m’a donné envie de raconter
ce conte avec mes mots.
Olivier Letellier
Strates d’humour, de mystère, de rêve
et d’onirisme, L’Homme de fer fait
des étincelles sur scène et dans les yeux
des enfants.
Aurélie Ladet - La Montagne
Olivier Letellier rencontre le conte en 1999.
Il est aujourd’hui partie prenante de plusieurs
projets de La Maison du Conte :
avec Conteurs dans la classe, il dirige des
ateliers en milieu scolaire. Il codirige égale-
ment un atelier annuel, pour un public adulte,
de La Maison du Conte.
Enfin, il anime seul ou avec Pepito Mateo
des formations professionnelles à l’art du
conte, partageant son expérience sur le
mouvement.
attention, tarifs spéciaux, voir en fin de programmeà voir égalementle samedi 06 décembre 16.00 au Séchoir
GRANDIR, CE N’EST PAS RENONCER À SES RÊVES
le théâtre c’est icitoute la programmation sur www.cdoi-reunion.com
ça tourne KATERPILAR
avignon offdu 5 au 27 juillet à l’entrepôt / cie mises en scène
SENSIBLE, ÉMOUVANT ET JOYEUX.
vous souvenez-vous de Karavann, ces quatre spectacles joués par quatre compagnies de la réunion(nektar, baba sifon, cyclones Production et le cdoi) ? ils ont été représentés dans toute l’île,au cours de soirées en plein-air, sur des places, des « plateaux noirs »,dans des cours. nous avons décidé de poursuivre l’aventure avec deux de ces créations, Samdi soir pou oubliéet Mésyé Dijoux réunies en un diptyque« sensible, émouvant et joyeux ».
Samdi soir pou oublié, adaptation par LolitaMonga de Daewoo, de François Bon, donne
la parole à trois ouvrières licenciées lorsque
l’arrêt des subventions accordées au géant
coréen a entraîné la fermeture de l’usine
implantée en Lorraine, au mépris des pro-
messes de garantie de l’emploi. Ça pourrait
être terrible. D’ailleurs ça l’est, mais la force
de vie des trois protagonistes emporte tout,
et annonce des lendemains qui pourraient
chanter une autre chanson…
SAMDI SOIR POU OUBLIÉ MÉSYÉ DIJOUX
Mésyé Dijoux nous ramène à La Réuniondans les années 60, en période de campagne
électorale. Le destin de Monsieur Dijoux,
factotum du maire, va basculer, quand il va
croiser le grand homme politique que le
général de Gaulle nous a envoyé, avec une
mission de développement du territoire. A
tout prix. Savoureuse évocation du tan lon-
tan, cette chronique douce-amère en dit
long sur les jeux de pouvoir de l’époque, mais
les choses ont-elles vraiment changé ?
adaptation et mise en scène Lolita Mongaassistée de Gaston Dubois avec Cécile Fontaine, Cécile Hoarau et Manuela Zéziquel production CDOI
texte Sully Andoche mise en scène Luc Rosello avec Nicolas Givran et Loran Hoarauproduction Cyclones Production
« Katerpilar, une comédie réunionnaise décoiffante : entre rires, larmes et imprécations, Samdi
soir pou oublié est jouée en créole réunionnais, ce qui donne toute sa saveur à des dialogues
hilarants. Le spectacle, auquel s’ajoute parfois de la vidéo, est drôle et réjouissant. »
Meysié Dijoux : « (…) une Réunion où la politique, l’église et les rapports sociaux de l’époque
sont décrits de manière irrévérencieuse et iconoclaste, dans un one man show parfaitement
maîtrisé. » Outre-mer 1ère, Philippe Triay
« Dans Samdi soir pou oublié, irrésistibles, les comédiennes font le lien avec ce petit bout
d’humanité perdue, et nous engagent avec pudeur et chaleur dans leur danse de leur vie...
Dans Mysié Dijoux le comédien fait chanter la langue... Le tout, introduit par des archives
historiques de l’Ina, nous invite à rencontrer ce département du bout du monde, si loin si
proche, et à découvrir une culture insulaire riche et précieuse. » Journal Zibeline, Delphine Michelangeli
MINISTÈREDES
OUTRE-MER
ça tourne L’ALSACE ET LA LORRAINEMAJORETTES
ça tourne VÉLOCIPÈDES
Il existe en France trente-neuf Centres dra-
matiques, établissements emblématiques
de la décentralisation théâtrale initiée au
lendemain de la deuxième guerre mondiale.
Trente-neuf en France, un seul hors de l’hexa-
gone, le plus récent, le vôtre, le Centre dra-
matique de l’océan Indien. Nous veillons à
établir des ponts avec certains de ces autres
Centres dramatiques. Par la programmation
de spectacles, les échanges artistiques et
culturels, car même si les moyens dont dis-
posent tous ces Centres dramatiques sont
différents, en fonction du parcours histo-
rique de chacun, de la région où ils sont im-
plantés, les missions sont les mêmes : la
création théâtrale, l’accueil de spectacles
de haute exigence artistique, la formation
professionnelle, la recherche de nouveaux
publics.
C‘est mutuellement conscients de ces mis-
sions que nous accueillons des créations
venues d’autres Centres dramatiques et qu’ils
accueillent les nôtres.
Par exemple, en décembre, nos Majorettes
partiront respirer l’air de l’Est, à Nancy, puis
Colmar, où elles tâcheront de ne pas pren-
dre froid. Et conquerront sans nul doute
l’Alsace et la Lorraine.
15 et 16 décembre au Théâtre de la Manufacture -Centre dramatique national Nancy-Lorraine18 et 19 décembre à la Comédie de l’Est - Centre dramatique national d’Alsace (Colmar)
De drôles d’anges à bicyclette sont porteurs
de lettres qui vous sont destinées… Au cours
d’une déambulation dans les rues de la ville,
ils vont vous lire ces lettres, et vous ne le
regretterez pas… Ce spectacle de rue fut
une des sensations du Leu Tempo Festival
en mai dernier.
les sPectacles du cdoidisPonibles en tournée
VÉLOCIPÈDES
C'est maintenant à Saint-Pierre dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine que nos messagers vous donnent rendez-vous.
Samedi 20 septembre à partir de 19h00.
Aujourd'hui grande braderie à la bibliothèque !
Livres an poundiak ! Guèt, akout, vide grenier !
Livres oubliés, délaissés, condamnés, devenez
leur propriétaire ! Adoptez-les ! Sinon gare au
pilolo au pilori ! Laissez-vous tenter, entrez,
achetez, gagnez ! Deux personnages vous
entraînent dans une vente aux enchères. Deux
tempéraments, deux points de vue, des situa-
tions qui tournent au vinaigre. Jeux, décou-
verte de textes et réconciliation autour d’un
ouvrage.
BANN LIV NA LA PAROLE
Tournée dans les établissements scolaires et médiathèques du 22 septembre au 1er octobre
écriture et mise en scène Lolita Monga chorégraphie Véronique Asencio musique David Fourdrinoy costumes Juliette Adam avec Agnès Bertille, Olivier Corista, David Fourdrinoy, Sylvain Gérard et François Robert production CDOI
conception et écriture Lolita Monga directiond’actrices Nicolas Derieux avec Sylvie Espérance et Mélanie Séguer-Guitton scénographie MiglineParoumanou
Un spectacle pour « tous les sans-âge »,
proposé par Ladi Compagnie, dont nous
avons soutenu la création, et aujourd’hui la
diffusion. Ecrit par François Robert, ce spec-
tacle est destiné aux élèves des grandes
sections de maternelles et des classes du
primaire et peut se jouer dans les écoles. C’est
un conte, comme on aime à les transmettre,
porteur de vérités simples et de leçons de vie.
TIZAN PÉSHER
Au festival Zétinsèl (L’Entre-Deux) les 13 et 14 septembre
Tournée dans les établissements scolaires du 22 au 26 septembre et du 17 au 21 novembre
Dans la classe, pour « une heure de temps »,
une comédienne bonimenteuse prend la
place du professeur. Sortant de ses poches
des masques, des marionnettes, un jeu de
cartes et des surprises, elle nous brosse à
grands traits riants les origines du théâtre
occidental, la comédie, la tragédie, qui nous
passionnent encore aujourd’hui.
IL ÉTAIT UNE FOIS LE THÉÂTRE… GREC
Tournée dans les établissements scolaires et médiathèques du 13 au 17 octobre
texte François Robert d’après le conte russe Ivan le petit pêcheur mise en scène Lolita Mongaavec Agnès Bertille et François Robert costumesJuliette Adam avec la participation de Thérésa Small création Ladi Compagnie production CDOI
texte Lolita Monga mise en scène Pascal Papini avec Sylvie Espérance
pour les collégiens et les lycéens
Johanny Bert, directeur du Fracas - Centre
dramatique national de Montluçon, a passé
une commande d’écriture et de mise en
scène à Lolita Monga, autour du thème de
l’identité, dans le cadre du projet In situ qui
aura lieu en janvier 2015, avec la troupe
permanente du CDN de Montluçon.
Partenariats avec d’autres centres dramatiques
MONTLUÇON
In situ est le nouveau projet du Fracas en itinérance.Il s’agit d’impliquer un territoire dans le processus de création d’un artiste. L’itinérance initiée
par les théâtres est le plus souvent une démarche visant à proposer à tous les publics, même
les plus éloignés, d’assister à une représentation d’un spectacle déjà créé. Pour In situ, le
Fracas a décidé d’amener au plus près du public non pas seulement le résultat mais aussi
tout le processus de création.
La règle du jeu est qu’une équipe répète mais vit également durant trois semaines dans une
commune, ouvre ses portes au public lors de séances de travail, anime des ateliers, va à la
rencontre de tous les habitants de la commune et des alentours afin de les inclure com-
plètement au processus pour, à la fin, lui proposer d’assister à l’unique représentation d’un
spectacle. Ce n'est donc plus seulement le spectacle qui est transporté jusqu’aux publics
éloignés mais tout le processus de création.
C’est ainsi que travaillera Lolita Monga avec les comédiens permanents du CDN de Montluçon,
sur une création imaginée et travaillée pour et dans un territoire précis.
Avec la Comédie de l’Est - Centre dramatique
national d’Alsace, et son directeur Guy-Pierre
Couleau, l’histoire est plus ancienne.
COLMAR
Nous avons accueilli Le pont de pierres et la peau d’images, un spectacle jeune public de
Daniel Danis mis en scène par Guy-Pierre Couleau, fin 2012, sommes allés jouer à Colmar
Paradise et Samdi soir pou oublié, et cette saison, se produira un nouveau croisement de
spectacles, Guitou à La Réunion en novembre, Majorettes à Colmar en décembre.
Au-delà de ces échanges artistiques, la production d’une création commune est prévue
pour 2015. D’autre part, Guy-Pierre Couleau interviendra sur le volet « Mise en scène » au
cours du cycle de Formation professionnelle que nous mettons en place.
Partenariat à la réunion LA FÉDÉRATION DES LIEUX DE SPECTACLE VIVANT DE LA RÉUNION
la fédération des lieux de spectacle vivant de la réunion rassemble douze lieux dédiés à la diffusion et à la création artistique.
Le Centre dramatique de l’océan Indien a par-
ticipé à la création en 2013 de la Fédération
des Lieux de Spectacle Vivant de La Réunion.
Fruit de plusieurs années de réflexion, ce re-
groupement des salles et structures réunion-
naises dédiées à la diffusion et à la création
dans le domaine du spectacle vivant s’est
opéré dans un contexte particulier de fragi-
lisation du secteur et de redéfinition des po-
litiques publiques à l’échelle régionale et
nationale, parallèlement à une volonté com-
mune de renforcer les collaborations entre
les différentes salles de l’île.
Cette fédération rassemble aujourd’hui douze
lieux adhérents (dont le Théâtre du Grand
Marché), répartis sur l’ensemble du territoire
réunionnais, et a pour objet :
• de créer un espace de concertation,
• d’observation et d’action professionnelle,
• dédié au spectacle vivant et ouvert
• aux porteurs de projets des lieux
• de production, de diffusion culturelle
• et d’accompagnement à la création
• sur le territoire réunionnais,
• d’être un partenaire actif et une force de
• proposition auprès des pouvoirs publics
• et des partenaires institutionnels
• et professionnels dans l’évolution et
• le développement des politiques en
• faveur du spectacle vivant à La Réunion •
• et dans l’océan Indien,
• de soutenir et d’accompagner les projets
• culturels à la demande des structures
• adhérentes.
Cette Fédération a ainsi permis de renforcer
des dynamiques de coopération entre les
lieux adhérents. C’est dans ce cadre que nous
vous proposerons le concert du Hadouk
Quartet, en collaboration avec le Palaxa (St-
Denis) et le Séchoir (St-Leu).
les adhérents
Centre d’Intervention Culturelle
Saint-André
La Fabrik
Saint-Denis
Fée Mazine
Saint-Pierre
Salle Guy Alphonsine
Saint-André
Le Hangar
Saint-Gilles
Le Kabardock
Le Port
Lespas Leconte de Lisle
Saint-Paul
Théâtre du Grand Marché
Saint-Denis
Théâtre Luc Donat
Le Tampon
Le Palaxa
Saint-Denis
Le Séchoir
Saint-Leu
Salle Vladimir Canter
Saint-Denis
Pôle Régional des Musiques Actuelles
(membre d’honneur)
sergio grondin artiste associéLES CHIENS DE BUCAREST
sergio grondin est artiste associé du cdoi, depuis 2013. comme nous l’avons fait pour KokBatay, nous soutenons naturellement sa prochaine création, qui verra le jourau milieu de l’année 2015.
Bucarest, décembre 2012, bâtiment de la
Révolution, parking souterrain, un chien, le
dernier. Il attend les hommes du gouverne-
ment, la gueule pleine de bave et la peur au
ventre. Ce soir, il paiera pour les autres. Lui
qui n'a jamais mordu personne, lui qui a
passé sa vie à fuir. Ce soir, tout est fini. Ce soir,
il devient loup. Sur les chemins de la vieille
Europe des Balkans, avec l'errance pour seule
certitude, Sergio Grondin raconte. La Rou-
manie, les légendes, Bucarest, les vieux
démons, les hordes de chiens en fureur
et la vie sauvage, juste prix à payer pour la
liberté.
LE SPECTACLE
conteur, auteur Sergio Grondin accompagnement à la dramaturgie Mael Le Goff mise en scène David Gauchard création sonore Kwaludproduction Cie Karanbolaz coproduction Théâtre L'Aire Libre, Saint-Jacques-de-la-Lande (35), Centre dramatique de l'océan Indien
« En fin d'année 2012 je quitte mon île pour
une tournée en Roumanie, un pays que je
ne connais pas, que je n'imagine même pas,
quelques clichés sur l'Europe de l'Est, le
froid qui m'attend, une partance de plus...
J'en suis revenu profondément bousculé,
tant par la richesse et la générosité de son
peuple que par les blessures qu'il porte. Un
pays qui résonne en moi, une terre qui me
parle de manière viscérale, qui met à mal
mon insularité, mes certitudes.
S'il est une image qui m'est restée, vivace et
obsédante, de cette première traversée rou-
maine c'est celle de ces hordes de chiens
qui peuplent Bucarest. Ces chiens qu'on a
chassés des maisons familiales à l'heure où
le communisme relogeait les familles dans
les blocs. Ces chiens aimés, nourris, mais
désormais devenus gênants, traqués. Très
vite, ils me sont apparus comme l'image
d'une folie collective qui envahirait l'incons-
cient de la ville, comme la meilleure repré-
sentation de sa fureur, également comme un
grand souffle de liberté, totale, sauvage... »
Sergio Grondin
des sPectaclesà l’écoleTIZAN PÉSHER IL ÉTAIT UNE FOIS LE THÉÂTRE… GRECBANN LIV NA LA PAROLE, LA GRANDEBRADERIE
Une école, un collège, un lycée
peuvent devenir un théâtre le temps
d’une représentation.
Il suffit d’une classe, d’un gymnase,
d’un Centre de documentation
et d’information, il suffit que les élèves
s’installent, que les acteurs s’animent,
pour que le théâtre commence…
ces spectacles peuvent faire l’objetd’un accompagnement, sous forme de « parcours » d’éducation artistique,tous les détails en pages suivantes.
si vous souhaitez accueillir un de ces spectacles dans votre établissement, contactezfrançoise guillaume [email protected] 20 96 37
accueil scolaire au théâtre
l’éducation artistique est au cœur de l’activité du centre dramatique de l’océan indien. chaque saison nous proposons aux enseignants des spectacles à accueillir dans leurs établissements et des parcoursthématiques autour du théâtre (à retrouver dans les pages suivantes).
L’éducation artistique est accompagnée, en partenariat avec la Daac *, par un professeur
relais, Stéphane Geslin, qui assure le lien entre le théâtre et les établissements scolaires,
nous aide à concevoir les parcours scolaires et les dossiers pédagogiques des spectacles
accueillis, anime fréquemment les bords de scène.
* Délégation académique à l’éducation artistique et l’action culturelle – Rectorat de La Réunion
Renseignements et réservations pour les spectacles : Kathy Bègue
T.0262 20 96 36
Au Théâtre du Grand Marché, les scolaires sont accueillis le soir, lors des représentations tout public.
Parce que la sortie au théâtre doit être un moment où on est avec les autres, toutes générations confondues,
tous ensemble dans le plaisir du spectacle.
Pour les plus jeunes, nous vous proposons cinq représentations réservées au public scolaire :
Guitou jeudi 06 novembre à 10h00Guitou vendredi 07 novembre à 10h00Shakèn son bébèt vendredi 5 décembre à 13h30 L’Homme de fer jeudi 11 décembre à 10h00L’Homme de fer vendredi 12 décembre à 10h00
les ParcoursPremier degré
Nous proposons aux élèves
des classes du primaire, et donc à leurs
enseignants, trois parcours de découverte
qui permettent d’aborder au plus près
le monde du théâtre et de vivre
le moment de la représentation.
retrouvez les fiches de présentation de ces parcours sur notre site internetet sur le site de l’académie de la réunion www.ac-reunion.fr
renseignements : françoise [email protected] 20 96 37
Parcours En route vers le théâtreà partir du CE2
Il vise à permettre aux élèves de découvrir
l’envers du décor d’un théâtre :
se familiariser avec le lieu, en comprendre
le fonctionnement, maîtriser le vocabulaire…
Mais aussi découvrir les différents métiers
du théâtre, s’approprier les codes de la repré-
sentation et bien sûr assister à un ou deux
spectacles. Ce parcours se compose d’une
représentation du spectacle Ouverture (ver-sion jeune public), d’une rencontre avec la
comédienne, d’un jeu au théâtre, d’une re-
présentation d’un autre spectacle.
Parcours Conter un souvenir à partir du CE1
Dans ce cadre de Label parole, nous pro-
posons un parcours de découverte du conte
autour de la création Shakèn son bébèt.Conter, raconter, n'est pas lire à voix haute,
mais s'approprier un texte entendu ou lu, le
faire sien. C'est une création. Former des
enfants conteurs c'est travailler sur la maî-
trise de la langue orale, c'est développer le
savoir, le savoir-faire, le savoir-devenir, c'est
apprendre que parler signifie donner du
sens. L’objectif sera de donner aux enfants
des clés pour s'exercer à l'art du conte.
Le parcours se compose d’ateliers animés
par Shanel Huet et Didier Ibao, suivis d’une
restitution au Grand Marché et d’une repré-
sentation de Shakèn son bébèt en décembre.
Parcours Tizan Pésher classes primaires (éventuellement 6ème)
En 2014, le CDOI a choisi de soutenir la créa-
tion Tizan Pésher, un spectacle jeune pu-blic proposé par Agnès Bertille et François
Robert de Ladi Compagnie. Ce soutien s’ac-
compagne de l’élaboration d’un parcours,
qui consiste en l’accueil du spectacle à
l’école, ainsi que d’ateliers autour du conte
et du théâtre d’objets.
Découvrir le conte et le théâtre d’objets,
développer son imaginaire, construire un
récit, le partager et travailler en groupe sont
les objectifs de ce parcours.
les Parcours second degrécollèges, lycées
Parcours Bann liv na la parole,La Grande braderie
En marge du spectacle, qui doit être accueilli
de préférence dans le CDI de l’établissement
scolaire, nous proposons plusieurs ateliers :
le premier, en amont, porte sur la construction
d’un décor à partir des livres du CDI, avec la
plasticienne Migline Paroumanou.
Après le spectacle, deux autres ateliers sont
disponibles.
L’un avec Fabienne Jonca, auteur jeunesse,
engage une réflexion interactive autour de la
lecture, de l’écriture, des métiers du livre ; il
se poursuit par des jeux d’écriture.
Le deuxième atelier, mené par Migline
Paroumanou, permet de jouer avec l’objet
livre, pour le détourner et en faire une création
plastique, ce qui contribue à le désacraliser.
Parcours Il était une fois le théâtre grec
Ce spectacle est une petite forme vagabonde
créée par le Centre dramatique de l’océan
Indien pour faire voyager le théâtre dans les
salles de classe des collèges et lycées. Il
permet d’aborder de manière ludique les
thèmes du théâtre antique et de la mythologie
grecque. Son format : la durée d’un cours.
Tous les artifices du théâtre sont présents
ou évoqués : les rideaux, les costumes, les
masques, les marionnettes, le jeu…
Une rencontre avec la comédienne, Sylvie
Espérance, à l’issue de la représentation est
possible (et souhaitable). D’autre part un jeu
de cartes distribué pendant le spectacle peut
servir à l’enseignant de point de départ pour
des jeux pédagogiques autour de la mytho-
logie, de l’Antiquité, l’histoire du théâtre à
travers les âges.
Parcours Les étapes de la création d’un spectacle
Onoma, la montagne sera créé en octobre.
Nous proposons aux enseignants de suivre
avec leurs élèves la genèse de cette création
en assistant à une répétition et en rencontrant
l’équipe artistique (Lolita Monga, auteur,
metteur en scène et comédienne, Nicolas
Derieux, assistant metteur en scène, Olivier
Corista, comédien, Valérie Foury créatrice
des lumières…). Une représentation en soirée
au Grand Marché viendra conclure ce par-
cours.
Ces rendez-vous permettront d’envisager le
processus de création d’un spectacle de
l’écriture au jeu sur scène, de découvrir les
différents métiers qui interviennent dans la
création d’un spectacle, au final, de dévelop-
per le sens critique des élèves.
Parcours Visite théâtralisée du Théâtre du GrandMarché
Venir au théâtre mais, pour une fois, ne pas
s’asseoir dans un fauteuil : suivre le guide,
monter sur scène, traverser les coulisses,
entrer dans les loges. Se laisser guider par
un comédien au cœur de ce lieu merveilleux,
un théâtre rempli de fantômes et d’histoires…
Au cours de cette visite particulière, nous vous
proposons de rencontrer des professionnels
du théâtre qui vous parleront de leur métier
(comédien, techniciens).
Il est remis à la fin de cette rencontre à cha-
cun des élèves et accompagnants, un livret
pédagogique avec des jeux, un lexique, un
plan du théâtre. Chacun pourra ainsi décou-
vrir l’envers du décor, connaître la grande et
les petites histoires du théâtre, comprendre
son fonctionnement.
retrouvez les fiches de présentation de ces parcours sur notre site internetet sur le site de l’académie de la réunion www.ac-reunion.fr
renseignements : françoise [email protected] 20 96 37
oPtions théâtre Le CDOI poursuit sa mission d’accompa-
gnement des élèves qui choisissent l’option
théâtre, lorsqu’il s’agit d’apprendre un peu
plus que la géographie, le français et les
mathématiques. En fait, si on cherche bien,
et même en ne cherchant pas beaucoup, le
théâtre touche à toutes les autres disciplines
de l’enseignement : le français, bien sûr par
les textes, l’histoire, lisons Shakespeare, les
langues étrangères, Brecht ou Goldoni en VO,
la physique quand on imagine un système de
poulies et de contrepoids pour soulever une
tonne de décor avec un petit doigt, et même
l’économie pour comprendre comment
une production se finance et s’amortit…
En attendant, Olivier Corista, Jocelyne Lavielle
(comédiens) et Nelly Romain (danseuse et
chorégraphe) interviennent au Lycée Georges
Brassens de St-Denis, auprès des élèves qui
ont opté pour l’enseignement de spécialité
(autrement dit « l’option lourde ») en première
et terminale.
Au Lycée Pierre Poivre de St-Joseph, Nicolas
Derieux se joint à Olivier Corista et Jocelyne
Lavielle pour là aussi travailler avec les élèves
de première et terminale suivant les ensei-
gnements de spécialité.
Depuis quelques années, le CDOI, en parfait partenariat avec le Collège Jules Reydellet, mène
une résidence artistique dans le quartier du Bas de la Rivière St-Denis (avec le soutien de la
DAC-OI). Une compagnie théâtrale, c’est-à-dire plusieurs acteurs, travaille régulièrement
avec les élèves du collège lors de divers ateliers, leur ouvre ses répétitions jusqu’à la création
du spectacle dans la cour du collège, avec les habitants du quartier comme tout premiers
spectateurs. La Konpani Ibao a mené parfaitement ce travail pendant quatre ans, aujourd’hui
c’est Ladi Compagnie qui prend le relais, avec entre autres un nouveau projet de collecte
d’histoires dans le quartier, impliquant les habitants et les familles.
Les ateliers sont principalement destinés aux élèves de la « 4ème théâtre » et ceux de la classe
ULIS (Unités localisées pour l’inclusion scolaire).
Ce projet vise également à créer un lien entre l’école primaire du quartier et le collège.
résidence artistique
avec le soutien de la fondation casino
Des classes à horaires aménagés peuvent être organisées dans les écoles élémentaires et
les collèges pour permettre aux élèves de recevoir, dans le cadre des horaires et programmes
scolaires, un enseignement artistique renforcé. Les domaines artistiques visés sont la musique,
la danse et le théâtre. En 2008, la principale du Collège Mahé de Labourdonnais (St-Denis)
a choisi d’engager son établissement dans ce dispositif, et nous assurons depuis le début ces
enseignements, fondés sur la pratique théâtrale, pour les quatre niveaux du Collège, avec
cette année le soutien du Conseil Général de La Réunion, de la DAAC et de la DAC-OI. Les
intervenantes sont les comédiennes Agnès Bertille et Georgette Elise.
classes à horaires aménagés théâtre
action culturelle et Poètique
tous les ans, nous participons au Printemps des poètes. cette manifestation nationale et internationale a pour vocation de sensibiliser les publics à la poésiesous toutes ses formes.
Et pour cela, en lien avec le Rectorat de La
Réunion, nous constituons chaque année
une Brigade d’intervention poétique qui part
sur le terrain, c’est-à-dire dans divers éta-
blissements scolaires, porter la parole des
poètes.
Au fil des éditions, nous nous sommes ainsi
rendus dans diverses communes et cette
année, Agnès Bertille, Jocelyne Lavielle et
François Robert ont été accueillis à Salazie
(École de Mare à Vieille Place et Collège
Lacaussade) et L’Entre-Deux (École de Bras
Long et Collège Le Dimitile). Ils ont croisé
370 élèves, auditeurs et écouteurs attentifs
de poèmes bien choisis.
Pour rester dans le langage militaire, la Bri-
gade est aussi une unité de transmission :
Jocelyne Lavielle a assuré la formation de
huit élèves du Collège des Alizés (St-Denis)
pour qu’ils aillent à leur tour lire des poèmes
dans douze classes des écoles primaires de
leur secteur (Tamarins, Badamiers, Herbi-
nière Lebert et à l’hôpital des enfants de
St-Denis). Elle a aussi travaillé avec des en-
seignants pour qu’ils forment eux-mêmes
leurs brigades.
Et c’est ainsi que circule la poésie, de bouche
à oreille, de cœur en cœur !
Comment l'art vient-il aux enfants et en quoi
les aide-t-il à mieux grandir ?
Chaque jour, des milliers d'artistes, profes-
sionnels, médiateurs et éducateurs se mo-
bilisent pour proposer aux enfants et aux
adolescents l'émotion et l'intelligence de la
rencontre avec les œuvres de l'art vivant.
C'est pour mettre en lumière cette vitalité
et cet engagement, la force et la qualité de
cette création artistique, c'est aussi pour agir
sur l'avenir que le ministère de la Culture et
de la Communication, avec les artistes et
les professionnels les plus investis et volon-
taires, ont décidé de placer 2014 et 2015
sous le signe d'une Belle saison avec l'en-
fance et la jeunesse.
www.bellesaison.fr
Au CDOI, la Belle saison est permanente. A
quelques rares exceptions près, tous nos
spectacles sont visibles par un jeune public.
Ils lui sont même recommandés !
Nous multiplions les ateliers, les rencontres,
les spectacles en classe (voir pages suivantes).
Pour participer pleinement à cette Belle
saison, nous avons décidé d’augmenter le
nombre habituel de représentations réser-
vées aux spectacles jeune public (et bien sûr
recommandés aux plus grands).
Plus qu’un alignement de chiffres, la Belle
saison est un état d’esprit, qui consiste à
ouvrir les scènes et les salles à la création
pour les jeunes, et cet esprit, depuis long-
temps, c’est le nôtre…
avec l'enfance et la Jeunesse
la formation Professionnelle
Dans le monde du travail, l’idée s’impose que
l’on doit se former tout au long de sa vie.
Dans cet esprit, le CDOI engage un cursus
de formation au long cours, sur trois années.
Ce parcours s’adresse aux professionnels du
spectacle et concerne trois « disciplines » :
la mise en scène, l’interprétation, la création
lumière et son.
L’enseignement artistique sera basé sur
les grands piliers du répertoire classique et
contemporain, au service des exigences de
la mise en scène et de l’interprétation.
L’enseignement technique sera axé sur la créa-
tion, au plus près des textes et des partis-pris
esthétiques.
Ces formations seront dispensées par des
personnalités reconnues. Elles répondent
à des besoins exprimés par les artistes et
techniciens et visent à compléter la palette
de l’offre de formation à La Réunion dans le
domaine du spectacle vivant. Destinées aux
professionnels, elles pourront accueillir des
élèves du Conservatoire.
calendrier prévisionnel
2015Le jeu d’acteurIntervenante : Cécile Garcia-Fogel comédienne, metteur en scène, enseignante au Théâtre National de Strasbourg et dans différents conservatoires.
2016La création sonore/musicale et la création lumière d’un spectacleIntervenants : Jako Maron (musicien, expérimentateur sonore) et Valérie Foury (créatrice lumière, régisseuse générale du CDOI)
Stage de mise en scène
Intervenant Guy-Pierre Couleau,metteur en scène, directeur du CDN d’Alsaceassisté de Carolina Pecheny
du lundi 3 novembre au samedi 8 novembre 2014théâtre du grand marchéhoraires et inscriptions : 0262 20 96 30
Il y a deux sens à ce mot. Pour le premier, on
peut fournir comme synonymes « admira-
teur, amoureux, connaisseur, expert, féru,
friand ». Le deuxième sens s’oppose à « pro-
fessionnel ». On le conçoit bien pour des
sportifs ou des artistes. Il y a un troisième
sens, ou plutôt une nuance péjorative qui
l’apparente à fumiste, dilettante. Dans ce cas
il devient quasiment une insulte, les gars c’est
du travail d’amateurs, fulmine Jean Gabin
quand ses hommes lui racontent le casse
manqué de la Banque de France dans un film
de 1958.
Oublions ce dernier sens et concentrons-
nous sur les deux premiers : au Grand Mar-
ché nous avons la chance de côtoyer des
amateurs amateurs. C’est à dire des gens qui
aiment le théâtre et le pratiquent de manière
non-professionnelle, tous les mardis soirs.
C’est grâce à la complicité du Conservatoire
à Rayonnement Régional, notre parfait par-
tenaire, qu’a été mis en place cet atelier heb-
domadaire, conduit par Jean-Louis Levasseur.
Avec comme aboutissement, en décembre
2013, la présentation d’une adaptation de
Noces de sang, de Federico Garcia-Lorca, mise
amateurs !
en scène par Lolita Monga, dans une distri-
bution à dix-sept acteurs, qui dit mieux. En
juin dernier, ce spectacle a été rejoué à la
Fabrik, on ne change pas une équipe qui gagne
son temps à pratiquer le théâtre.
retrouvez-nous les mardis soir à 18h30,renseignements et inscriptions auconservatoire à rayonnement régional.
créd
it p
ho
to François-Louis Athénas
dans le rétroviseurBAT LA LANG
au cdoi, ce qu’on appelle les « écritures contemporaines, c’est-à-dire les textes écrits de nos jours, les auteurs vivants, le théâtre actuel, sont soutenus sans relâche. c’est le projet de lolita monga, qui se concrétise symboliquement par l’organisation de Bat la lang, tous les deux ans depuis la premièreédition en 2008.
Le groupe Oté pirates et Jako Maron et le CRR ont assuré les plages musicales,
et nous avons accueilli ou programmé cinq spectacles :
De beaux lendemains (de Russel Banks, mise en scène d’Emmanuel Meirieu), Europeana péi (projet mené par Marie Birot, Alexis Campos, Sylvie Espérance, Loran Hoarau et Isabelle Martinez avec les étudiants du Lycée Sarda Garriga de St-André,
du Lycée Georges Brassens de St-Denis, du Lycée Le Verger de Ste-Marie et de la Licence
en gestion et médiation de projets culturels océan Indien)
Transat (spectacle porté par le Collectif l’Alpaca Rose, produit par le CRR et le CDOI,mettant en jeu vingt-et-un comédiens amateurs et professionnels).
Et aussi Vélocipèdes et Bann liv na la parole, deux des productions du CDOI (voir pages suivantes)
Ce « Mois des auteurs » a lieu en avril,
il consiste en l’accueil en résidence
d’une dizaine d’auteurs. Certains viennent
de loin, d’autres sont d’ici, et tous se
prêtent au jeu de la transmission, par
l’animation d’ateliers d’écriture ou de jeu,
la lecture publique, la rencontre.
Les auteurs sillonnent l’île, la « résidence »
la plus lointaine étant celle qui se déroule
dans une école de Mafate, cette année
à Grand-Place, avec Philippe Gauthier
et Sylvain Gérard.
Bat la lang en 2014 a été animé
par Gustave Akakpo, Sully Andoche,
Jean-Laurent Faubourg, Philippe Gauthier,
Sylvain Gérard, Marcos Malavia,
Lolita Monga, Johary Ravaloson,
Sabine Revillet, François Robert et
Marie Vaiana.
Bat la lang c'est une expérience forte et différente à chaque édition. Celle-ci a proposé encoreplus de rendez-vous aux publics dans tous les coins de l’île, les auteurs ont constitué un
groupe soudé qui s’est tout de suite trouvé : la marche à Mafate tous ensemble y est pour
beaucoup ! Le moment de lecture de tous les auteurs pour les habitants de Grand-Place
était un moment très émouvant... Au théâtre on est toujours agréablement surpris de voir
le public si attentif et généreux lors des soirées de découverte de textes en lecture. Retrou-
ver également des auteurs péi des éditions passées, tant aux soirées qu'aux différents stages,
nous conforte dans la conviction qu’ils ont besoin d'échanger, de se confronter et qu’ils ai-
ment écrire ensemble. Ce que nous retenons ce sont des instants, l'émotion d'une partici-
pante à la lecture de son texte à la Bibliothèque de la Source, le sourire des collégiens à la
Médiathèque du Tampon, l’accueil à la Bibliothèque de la Montagne, la concentration des
auteurs, des comédiens, des enseignants, des élèves penchés sur leur feuille... Et bien d'au-
tres moments… Merci à tous les partenaires, à tous les participants pour leur confiance et
leur investissement et merci au public toujours présent ! Lolita Monga
1000spectateurs
140heures d’ateliers ou formations
620participants
30structures partenaires
Les spectacles en tournée dans l’île
Etablissements partenaires pour des
actions culturelles
b
1
St-Denis
b1
St-Leu
Grand Place Mafate
Trois Bassins
Plaine des Palmistes
Le Port St-André
St-Pierre
La Possession1b
b1
St-Joseph
b1
bb
Au cours du premier semestre 2014, nous
avons présenté nos spectacles ici et là dans
l’île et travaillé avec de nombreux établis-
sements scolaires ou universitaires, voyez
l’image satellite résumant toutes ces activi-
tés…
Au total plus de 5 200 spectateurs ont vuun de ces spectacles et près de 1 500 élèveset étudiants, issus de 48 établissements ontparticipé aux ateliers, rencontres et stages
divers. Données de février à juin 2014.
Ste-Marie
b
le cdoi lé la
Ste-Suzanneb1
1
Le Tampon Bois Court
b1
1
Salazie1
1
Entre-Deux1
projet Zistoir Mafatemené par le Centre dramatique de l'océan Indienavec le soutien du programme leaderavec Denis Lapôtre (musicien), Loran Hoarau (historien), Manuela Zéziquel, Olivier Corista, Sylvain Gérard, Lolita Monga (comédiens et auteurs).
Merci infiniment à Maryse et à tous les habitants de Grand-Place
dans le rétriviseurZISTOIR MAFATE
en mai dernier, un autre équipage s’est mis en route sur les chemins de mafate, précisément à grand-Place,pour mener à bien un projet de collected’histoires et de témoignages des habitants, de recherches historiques, d’ateliers musique et écriture. le séjour s’est terminé par un spectacle élaboré à partir de tout le « matériau » récolté.
On se souvient des cinq heures de marche, Mafate ça se mérite !
On se souvient de Maryse l’institutrice nous accueillant avec une bonne tisane.
On se souvient de nos hôtes Anita et Florent.
On se souvient des entretiens avec l’ancien facteur qui tient la boutique.
On se souvient de Denis trimballant ses instruments chez les habitants.
On se souvient de Loran se passionnant à la recherche de l’histoire de Grand-Place
et du cirque.
On se souvient de Lolita et Sylvain au milieu de la cour de l’école,
penchés sur leur travail d’écriture.
On se souvient de Manuela, la nuit, confectionnant la frise historique.
On se souvient des yeux d’Olivier émerveillés par le ciel étoilé.
On se souvient du plaisir des enfants à jouer avec les mots.
On se souvient des mamans nous racontant avec émotion le départ de leurs enfants
pour le collège.
On se souvient des gâteaux préparés par les habitants pour le soir du spectacle.
On se souvient des gars venus nous rejoindre avec le violon et les guitares.
On se souvient des spectateurs debout à la fin de nos deux heures de spectacle.
On se souvient de notre retour – encore cinq heures – qui se mérite aussi.
Difficile de quitter le cirque et les habitants qui nous ont ouvert leurs portes et partagé
avec nous leur vécu et leurs émotions !
les tarifs 18 euros plein tarif. 16 euros adhérents des salles partenaires. 12 euros groupes, comités d’entreprise. 10 euros adhérent Grand Marché.8 euros tarif jeunes (-25 ans), professionnels du spectacle, étudiants, demandeurs d’emploi.5 euros jeune adhérent Grand Marché (-25 ans), scolaires et accompagnateurs.4 euros bénéficiaires des minimas sociaux.
LA CARTE GRAND MARCHÉ
10 euros carte Grand Marché Individuelle. 15 euros carte Grand Marché Familiale (donnant droit au tarif de 10 euros par personne, 5 euros pour les -25 ans).
Ces cartes sont valables un an de date à date.
LE PASS’ GRAND BAZAR
Pour venir autant de fois que vous voulez* jusqu’en juin 2015.
* Sauf pour Label parole (voir ci-contre)
60 euros seulement. 30 euros pour les étudiants, élèves du Conservatoire, professionnels du spectacle.
LE PARKING
Le parking du City Park du Grand Marché
reste ouvert les soirs de spectacles.
TARIFS LABEL PAROLE
30 euros (Pass’ Label parole) pour voir tous les spectacles.
10 euros tarif unique par spectacle.5 euros tarif réduit par spectacle (Pass’Grand Bazar compris).
directrice Lolita Mongaadministrateur Maël Grenierassistante de direction Claude Maillotadministrateur de diffusion/production Nicolas Laurentchef comptable Fabrice Checkimanincomptable Juliette Turpindirecteur technique Anou Anoaralyrégisseuse générale Valérie Fourytechniciens Patrick Kam-Mone et Patrick Namtamecouentretien et accueil des compagnies Mireille Solenteresponsable action culturelle Françoise Guillaumeaccueil, billetterie Kathy Bègue
avec la complicité deSébastien Marchal, photographe
Pascal Knœpfel, graphiste
Juliette Adam, costumière
Stéphane Geslin, professeur relais DAAC / Rectorat
Guy Robert, rédacteur
conception graphique et réalisation atelier Crayon noir, Pascal Knœpfel
impression Imprimerie Graphica, DL 5886
C O N S E I L G É N É R A L
la réunion de toutes les cultures
Fédération des lieux de spectacle vivant de La Réunion