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QUELQUES DONNÉES

Nom : Couguar

Nom de l’espèce : Felis concolor (« chat d’une couleur »)

Poids moyen : 60-100 kilogrammes (mâle) 35-60 kilogrammes (femelle)

Espérance de vie : 10-12 ans (dans la nature) 21 ans (en captivité)

PHYSIOLOGIEParmi les félins du Nouveau Monde, le couguar arrive au deuxième rang quant à sa taille. Seul le jaguar de l’Amérique du Sud est plus gros que lui. Il a un corps très musclé et son pelage varie du fauve rougeâtre au brun chocolat foncé. La gorge, la poitrine, le menton et les moustaches sont blanches.

Deux de ses caractéristiques sont la grosseur de ses pattes avant et sa longue queue, qui assure son équilibre et peut mesurer jusqu’à 90 centimètres. Les pattes postérieures du couguar sont extrêmement puissantes, ce qui en fait un excellent sauteur. Un couguar peut faire un bond de 5,5 mètres sans même prendre son élan.

HABITAT ET HABITUDESLe couguar a tendance à errer dans les zones où il est difficile de l’observer, par exemple dans les montagnes rocheuses ou les forêts sombres. Il attaque rarement l’être humain sauf s’il se sent piégé ou menacé. Digne prédateur, le couguar a un champ de vision qui couvre 130 degrés et peut tuer un animal quatre fois plus gros que lui en raison de sa force musculaire et parce qu’il est champion du camouflage. Entre ses repas, le couguar couvre sa capture de débris pour éviter que les charognards ne découvrent la carcasse.

En un seul bond, le couguar peut couvrir une distance de neuf mètres et franchir ainsi avec agilité la gueule d’un canyon et ou les affleurements pierreux. Le couguar peut courir à une vitesse moyenne de 56 kilomètres à l’heure!

AIRE DE RÉPARTITIONL’aire de répartition du couguar est l’une des plus vastes parmi celles des mammifères terrestres de l’hémisphère occidental. C’est pour cette raison qu’on lui donne une quarantaine de noms différents, comme le puma, le lion de montagne et la panthère.

Le gros de la population de couguars vit dans l’ouest du Canada, mais on l’aperçoit aussi dans les Prairies, le sud de l’Ontario, au Québec et au Nouveau-Brunswick.

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QUELQUES DONNÉES

Nom : OrignalNom scientifique : Alces alces

Taille moyenne : Femelle : 350 kg; Mâle : 400 kgLongueur moyenne : 2.4 à 3.2 m

Espérance de vie : 8 - 12 ans en moyenne

Le saviez-vous? L’orignal est déjà un puissant nageur quelques jours après la naissance.

PHYSIOLOGIEL’orignal est le plus grand des cervidés. Sa taille, mesurée au garrot, dépasse celle des plus grands chevaux de selle. L’orignal a les pattes longues et fines, qui se terminent par des sabots fourchus mesurant souvent plus de 18 cm de longueur. Ses épaules sont voûtées et les muscles massifs qui s’y attachent le font paraître bossu. Il a les flancs plats, la croupe basse et plutôt mince et la queue courte et fournie. Sa tête est massive et compacte, avec un museau long et arqué se terminant par une lèvre supérieure flexible et pendante. Ses oreilles ressemblent à celles de la mule, bien que moins longues. Sous la gorge de la plupart des orignaux pend un fanon de peau velue qui peut atteindre jusqu’à 30 cm de longueur.

Le panache de l’orignal est de couleur pâle, parfois presque blanc. Le mâle se sert de son panache pour se battre pendant la saison du rut. À la fin de l’été et à l’automne, le mâle adulte porte un immense panache dont l’envergure atteint le plus souvent de 120 à 150 cm d’une extrémité à l’autre. Les bois commencent à pousser au milieu de l’été. Au cours de leur croissance, ils sont tendres et spongieux, irrigués de vaisseaux sanguins et couverts d’une peau veloutée. Ils atteignent leur pleine envergure fin août ou début septembre et deviennent alors durs et osseux. Le velours s’assèche et les mâles le frottent contre des troncs d’arbre pour s’en débarrasser. Les plus jeunes orignaux conservent parfois leurs bois jusqu’en avril, mais les plus âgés les perdent généralement en novembre. La robe de l’orignal va du brun foncé, presque noir, au brun rougeâtre ou grisâtre; les pattes sont guêtrées de gris ou de blanc.

HABITAT ET HABITUDESL’orignal est un puissant nageur. Il plonge parfois à 5,5 mètres ou plus pour extirper les plantes au fond d’un lac. L’orignal supporte très bien le froid, mais souffre de la chaleur. Aussi durant l’été, il peut passer plusieurs heures par jour dans l’eau pour se rafraîchir. L’orignal se déplace sur presque tous les types de terrain. Grâce à ses longues pattes, l’orignal peut circuler aisément parmi les arbres tombés et dans la neige profonde. Ses sabots fourchus et ses ergots, en s’écartant, lui procurent une plus grande surface d’appui lorsqu’il circule sur le sol mou des muskegs et dans la neige. Pourtant, malgré sa taille imposante, même un mâle adulte panaché peut se déplacer silencieusement dans la forêt. L’orignal a une vue très faible, mais cette lacune est compensée par ses sens de l’odorat et de l’ouïe.

AIRE DE RÉPARTITIONL’orignal fréquente les pentes boisées et rocheuses des chaînes de montagnes de l’Ouest, les parages de lacs, muskegs et cours d’eau de la grande forêt boréale, et même au nord de la limite forestière, la zone qui s’étend jusqu’à la toundra. L’orignal occupe la forêt canadienne des frontières de l’Alaska jusqu’à la pointe est de Terre-Neuve-et-Labrador. En hiver, il fréquente les forêts où la couche de neige n’est pas trop épaisse. On trouve actuellement cette espèce à de nombreux endroits où elle était absente avant la colonisation, notamment dans le centre-nord de l’Ontario et le Sud de la Colombie-Britannique. Sur l’île de Terre-Neuve, les quelques couples qui y ont été introduits au début des années 1900 sont à l’origine des importantes populations que l’on y trouve à l’heure actuelle.

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PHYSIOLOGIEImagine un oiseau qui peut atteindre une vitesse de 320 km/h! C’est ce que peut faire le Faucon pèlerin lorsqu’il plonge sur sa proie. Cet oiseau utilise ses longues ailes pointues et sa longue queue étroite pour se déplacer à grande vitesse.

Un des traits les plus marquants du Faucon pèlerin est son « capuchon » noir à favoris. Sa tête et son dos sont d’un gris bleuâtre foncé tandis que sa gorge, son ventre et ses flancs portent des raies brun-noir. Cet oiseau possède aussi un bec crochu, de grands doigts et des serres coupantes qui lui permettent d’attaquer et de tuer ses proies.

Comme chez la plupart des oiseaux, la femelle (que les fauconniers appellent « forme ») est plus grosse que le mâle (appelé « tiercelet »). Chez l’adulte, elle mesure de 46 à 54 cm de long et pèse environ 910 g, tandis que le mâle mesure de 38 à 46 cm et pèse environ 570 g. De plus, la voix diffère d’un sexe à l’autre : un sifflement aigu chez le mâle et un cri grave et grinçant chez la femelle. HABITAT ET HABITUDESLe Faucon pèlerin préfère nicher dans les endroits dégagés, qui conviennent le mieux à sa technique de chasse par poursuite directe des proies. Il aime les habitats où il n’y a pas de forêt, comme les marais, les bords de mer, les vallées et la toundra. Habituellement, cet oiseau établit son nid sur une falaise, mais on en a vu à l’occasion qui nichaient dans des arbres ou en terrain uni. Depuis quelques années, des faucons nichent sur le toit d’immeubles en hauteur.

Le Faucon pèlerin est au sommet de la chaîne alimentaire. Il se nourrit surtout d’autres oiseaux. Il chasse des proies de grande ou de moyenne taille, qu’il frappe de ses doigts puissants en plein vol. Il capture également de petits oiseaux avec ses serres.

Le Faucon pèlerin risque d’être contaminé par des résidus de pesticides présents en grandes quantités dans la nature parce qu’il mange des oiseaux qui peuvent s’être nourris de graines ou d’insectes qui ont été aspergés de ces produits. Les pesticides posent un problème pour les faucons, car ils peuvent rendre la coquille des œufs plus mince, de sorte que le taux de reproduction diminue.

AIRE DE RÉPARTITIONOn retrouve le Faucon pèlerin partout dans le monde sauf en Nouvelle-Zélande, dans l’Antarctique et en Islande. Il en existe 22 sous-espèces, dont trois en Amérique du Nord : Falco peregrinus pealei, Falco peregrinus anatum et Falco peregrinus tundrius. Les individus de la sous-espèce pealei vivent toute l’année sur les côtes de l’Alaska et de la Colombie-Britannique et ceux de la sous-espèce anatum, dans la forêt boréale au sud de la limite des arbres. Les faucons de la sous-espèce tundrius passent l’été dans les Territoires du Nord-Ouest et, comme leurs cousins de la sous-espèce anatum, vont passer l’hiver dans le Sud.

QUELQUES DONNÉES

NOM COMMUN : Faucon pèlerinNOM SCIENTIFIQUE : Falco peregrinus

POIDS MOYEN : Le mâle pèse 570 g., La femelle pèse 910 g.

ENVERGURE MOYENNE : Environ un mètreDURÉE DE VIE MOYENNE : De 4 à 5 ans

LE SAVAIS-TU? Le Faucon pèlerin retourne nicher au même endroit chaque année. L’espèce niche dans l’île Lundy, en Angleterre, depuis 1243.

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PHYSIOLOGIELe pelage du cerf de Virginie varie de brun clair à rougeâtre l’été et prend une teinte grisâtre en hiver, mais certaines parties demeurent blanches tout au long de l’année. Les faons sont tachetés, mais leur queue est brune et leur ventre blanc. Lorsqu’il perçoit un danger, le cerf soulève sa queue comme s’il s’agissait d’un drapeau. Le dessous de la queue est blanc et la large tache blanche ainsi visible alerte les autres cerfs et incite les faons à suivre leur mère.

Le cerf peut facilement sauter et courir. Il peut atteindre la vitesse de 58 kilomètres à l’heure.

Tout comme celui de la vache, l’estomac du cerf de Virginie possède quatre compartiments. Cela lui permet de digérer plus efficacement et de se nourrir d’aliments qui ne peuvent être digérés par d’autres mammifères.

HABITAT ET HABITUDESLe cerf de Virginie est le gros mammifère le plus commun de l’Amérique du Nord et celui dont l’aire de répartition est la plus étendue.

Il peut être actif à tout moment de la journée, mais étant de nature nocturne, il l’est plus la nuit. Son alimentation est surtout faite de plantes vertes, de noix et, l’hiver, de matières ligneuses.

L’une des caractéristiques inhabituelles de ce cerf est que la biche laisse son petit sans surveillance pendant des heures. Le faon dégage très peu d’odeurs et son pelage tacheté constitue un camouflage naturel qui le protège des prédateurs. La femelle vient l’allaiter à quelques reprises au cours de la journée. La mère et le faon demeurent ensemble pendant un an environ, parfois deux.

Pendant la plus grande partie de l’année, les mâles et les femelles forment des groupes distincts, mais ils se rassemblent en groupes plus importants pendant l’hiver. Ce comportement permet de maintenir les sentiers d’hiver dégagés et protège des prédateurs.

AIRE DE RÉPARTITIONLe cerf de Virginie est le gros mammifère de l’Amérique du Nord dont l’aire de répartition est la plus étendue. Il peut aller, au sud, jusqu’à l’extrémité du continent nord-américain et au nord, jusqu’au Grand lac des Esclaves, dans les Territoires du Nord-Ouest, Canada. Son aire peut s’étendre, à l’est, jusqu’à l’île du Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse, et, à l’ouest, jusqu’au sud de la Colombie-Britannique.

QUELQUES DONNÉES

NOM COMMUN : Cerf de Virginie NOM SCIENTIFIQUE : Odocoileus virginianus

POIDS MOYEN : 68 à 141 kg (mâle), 41à 96 kg (femelle) LONGUEUR MOYENNE : 68 à 114 cmDURÉE DE VIE MOYENNE : 6 à 14 ans (en captivité) LE SAVIEZ-VOUS? Le cerf de Virginie peut faire des bonds de plus de deux mètres et demi de hauteur et des sauts de neuf mètres de longueur, ce qui est presque aussi long qu’un autobus d’écoliers. ©

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QUELQUES DONNÉES

Nom : Serpent à sonnettes des prairies

Nom de l’espèce : Crotalus viridis viridis

Longueur moyenne : 89-114 centimètres

Espérance de vie : 16-20 ans

PHYSIOLOGIELe serpent à sonnettes des prairies est le seul serpent venimeux dans les prairies canadiennes. On le reconnaît facilement aux anneaux uniques qui terminent sa queue et s’entrechoquent, produisant un bruit de crécelle. La tête plate en forme de diamant cache la plus longue paire de crochets que l’on puisse trouver chez toute autre espèce de serpent. Le serpent à sonnettes des prairies arbore une robe gris verdâtre à brun verdâtre, marquée de tâches rondes fondées sur le dos, et son ventre a une teinte de blanc grisâtre.

Un anneau s’ajoute à la succession de cônes creux qui terminent la queue chaque fois que le serpent mue, ce qui se produit trois à cinq fois pendant le premier été, puis entre une et trois fois par la suite. Le mâle a tendance à avoir plus d’anneaux au bout de sa queue que la femelle.

HABITAT ET HABITUDESParce qu’il est un animal à sang froid, la température du corps du serpent à sonnettes des prairies est affectée par son environnement. Durant les mois d’hiver, le serpent hiberne dans des caves et les terriers d’autres animaux. Durant les journées fraîches du printemps et de l’automne, le serpent à sonnettes chasse le jour, tandis que les plus chaudes températures de l’été le forcent à sortir la nuit.

Le serpent à sonnettes des prairies n’est pas agressif et s’enfuira habituellement s’il en a la chance. Mais comme prédateur, il a des avantages uniques. Il tire sa langue fourchue pour capter des molécules odorantes dans l’air et utilise les cavités situées de chaque côté de la tête qui sont sensibles à la chaleur pour localiser des proies d’aussi loin que 30 mètres.

Le serpent à sonnettes des prairies se jette sur sa proie, la pique et l’immobilise en lui injectant son poison par ses crochets à venin. Il attaque normalement depuis une distance qui fait la moitié de la longueur de son corps (40 à 50 centimètres en moyenne). Le serpent choisit sa proie à sa taille selon qu’il peut ou non l’avaler facilement. Le serpent à sonnettes s’attaque à de petits mammifères, à des amphibiens, à d’autres reptiles et aux oiseaux qui nichent au sol.

AIRE DE RÉPARTITIONLe serpent à sonnettes des prairies vit dans le sud-ouest de la Saskatchewan, dans le sud-est de l’Alberta et dans le centre-sud de la Colombie-Britannique. Son aire de répartition s’étend jusqu’aux États de l’Iowa, du Nebraska et du Kansas, dans l’ouest des États-Unis, au nord de la Basse-Californie et au nord du Mexique.

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QUELQUES DONNÉESNom : Saumon atlantique ou du PacifiqueFamille : SalmonidéNom latin : SalmonidaeNom scientifique du saumon du Pacifique : Oncorhynchus Nom scientifique du saumon atlantique : SalmoPoids moyen : 7 kg

Le saviez-vous? Beaucoup de saumons sont anadromes : ils naissent en eau douce, descendent jusqu’à la mer où ils vivent parfois plusieurs années, puis retournent dans la rivière dans laquelle ils sont nés pour frayer (se reproduire).

PHYSIOLOGIELe saumon est le nom commun de plusieurs espèces de poissons de la famille des salmonidés, qui inclut la truite et l’omble. Il a des nageoires à rayons mous, une nageoire dorsale courte, une nageoire adipeuse et des dents sur les mâchoires. Un jeune saumon a les flancs tachetés pendant les trois premières années suivant sa naissance, puis acquiert ses écailles argentées au moment où il descend vers la mer. À son retour dans sa rivière natale, le saumon prend une teinte noire. Les femelles ont la tête fuselée toute leur vie, mais chez les mâles de plusieurs espèces, la mâchoire inférieure acquiert une forme de crochet prononcé avant la fraie.

HABITAT ET HABITUDESLe jeune saumon vit dans sa rivière natale pendant un à trois ans avant de la quitter pour sa vie d’adulte en mer, et n’y revient que pour frayer. Le saumon adulte est un excellent sauteur et peut remonter des rapides pour gagner les eaux douces. On l’a déjà vu franchir plus de 3 200 kilomètres pour revenir frayer dans sa rivière d’origine. Dans les années 1970, 900 000 saumons atlantiques remontaient les rivières au moment de la fraye, ils ne sont plus aujourd’hui que 100 000. Le saumon atlantique peut frayer plus d’une fois, mais certains meurent d’épuisement après s’être reproduits. Le saumon du Pacifique ne se reproduit qu’une fois et meurt dans les jours qui suivent.

On compte cinq espèces de saumon du Pacifique sur la côte ouest : le kokani, qui ne quitte jamais les eaux douces, le chinook, qui peut faire un mètre de longueur, le saumon rose, la plus petite espèce connue du Pacifique, le kéta et le coho.

AIRE DE RÉPARTITIONOn trouve le saumon atlantique au Québec et dans les Maritimes, tandis que le saumon du Pacifique vit sur la côte ouest. La production de saumon d’aquiculture – élevé par les hommes dans des fermes d’aquiculture – génère un gros chiffre d’affaires au Canada. À l’heure actuelle, un salmonidé sur deux est élevé en milieu aquatique. En 2001, la Colombie-Britannique a produit 95 000 tonnes de saumons d’élevage, soit 65 % de la production totale d’élevage du Canada et 5 % de la production mondiale. Dans le cas du saumon sauvage, le saumon atlantique, le saumon rouge et le coho figurent sur la liste des espèces menacées ou en danger de disparition au Canada.

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PHYSIOLOGIELe grand héron est le plus grand de tous les hérons d’Amérique du Nord. Il est surtout de couleur bleu grisâtre, mais certaines parties de son corps sont plus colorées : il a les yeux jaunes, les pattes vertes et la tête blanche. Une bande noire s’étend de chaque côté de sa tête. Quelques plumes noires hirsutes parsèment son dos.

Le plumage de cet oiseau devient plus éclatant pendant la saison de la reproduction, et plus terne pendant l’hiver. La femelle ressemble au mâle, mais elle est plus petite. Le grand héron a généralement le cou replié en S lorsqu’il vole.

HABITAT ET HABITUDESL’eau et la terre ferme sont toutes deux indispensables à cet oiseau. Il peut pêcher aussi bien dans l’eau de mer que dans l’eau douce, mais il lui faut une île ou un marécage boisé à proximité pour faire son nid.

Le grand héron se construit un nid d’un mètre de largeur avec des brindilles sèches; parfois, il en tapisse le fond avec des aiguilles de pin ou de la mousse.

Les oiseaux de cette famille se choisissent un nouveau partenaire chaque année. La femelle pond en moyenne de trois à cinq œufs, qu’elle couve la nuit. C’est le mâle qui couve les œufs pendant le jour. Après la naissance des petits, les parents continuent à se partager les tâches : la mère surveille le nid pendant la nuit et le père prend la relève durant le jour.

À l’âge de huit semaines environ, les héronneaux commencent à voler. À dix semaines, ils quittent le nid – et leurs parents – pour de bon.

Ils sont alors prêts à commencer à agir comme les hérons adultes. Ils se tiennent parfaitement immobiles dans l’eau jusqu’à ce qu’une savoureuse proie s’approche. Habituellement, il s’agit d’un poisson, mais parfois, le héron mangera un autre animal aquatique, ou même un autre oiseau.

Lorsque la proie est à sa portée… hop! Il allonge brusquement le cou et tout le corps pour s’en emparer. Quand il attrape sa proie, il essaie habituellement de l’avaler d’un seul coup –- ce qui fait que, parfois, il s’étouffe.

AIRE DE RÉPARTITIONLe grand héron est la variété de hérons la plus répandue au Canada, depuis les provinces Maritimes jusqu’à la Colombie-Britannique. Il y en a probablement des dizaines de milliers au pays, bien que les populations de la côte ouest puissent être menacées par la croissance de la population humaine dans cette région.

La plupart des grands hérons migrent vers le sud lorsque l’eau commence à geler. Certains se rendent aussi loin qu’au Mexique ou à Cuba. Il y a cependant des grands hérons qui passent tout l’hiver dans certaines parties de la Colombie-Britannique et des Maritimes.

Ces oiseaux sont aussi très répandus sur la majeure partie du territoire des États-Unis et du Mexique.

QUELQUES DONNÉES

NOM : Grand héronNOM SCIENTIFIQUE : Ardea herodias

POIDS MOYEN : Un peu plus de 2 kgTAILLE MOYENNE : 1 mDURÉE DE VIE : Environ 15 ans, mais la plupart des oisillons meurent avant leur premier anniversaire cinq ans LE SAVAIS-TU? Plus de 1 000 grands hérons font leur nid tous les ans sur la Grande Île, dans le lac Saint-Pierre, près de Montréal.

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PHYSIOLOGIELa truite arc-en-ciel a un long corps écaillé et ses coloris peuvent varier du brun et du noir à l’olive et au bleu vert. Peu importe sa couleur, la truite arc-en-ciel a toujours une bande rougeâtre dans le sens de la longueur des deux côtés du corps. Le ventre du poisson est blanc et de minuscules taches noires recouvrent son dos, ses flancs et ses nageoires.

La truite arc-en-ciel compte en réalité sept nageoires au total : une paire de nageoires pectorales, une paire de nageoires pelviennes, une nageoire anale, une nageoire dorsale et une nageoire adipeuse. Pour distinguer la truite arc-en-ciel sauvage de la truite d’élevage, les poissons éclos et élevés en captivité et relâchés ensuite dans la nature ont souvent la nageoire adipeuse coupée.

Le poisson a des dents pointues à la mâchoire supérieure mais pas de dents du tout à la mâchoire inférieure.

HABITAT ET HABITUDESLa truite arc-en-ciel est un poisson carnivore qui ne mange aucune végétation poussant dans l’eau. La truite arc-en-ciel aime se nourrir d’insectes, de sangsues, de petits poissons, d’écrevisses et de moules.

Ce poisson aime vivre dans l’eau douce froide, mais certains migrent dans l’eau salée et deviennent alors des saumons arc-en-ciel. Les saumons arc-en-ciel sont identiques aux truites arc-en-ciel, si ce n’est que dans l’eau salée, ils deviennent plus gros, consomment de plus grandes proies et doivent retourner sur leur lieu de naissance pour frayer, à l’instar du saumon. Toutefois, la truite d’eau douce n’a pas à retourner sur son lieu de naissance pour pondre ses œufs.

Pour pondre ses œufs, la femelle doit creuser un nid dans le gravier au fond du plan d’eau. Pour faire son nid, la femelle se couche sur le côté et bat de la queue, créant ainsi une dépression dans le lit graveleux. Elle pond alors des milliers d’œufs en rangs multiples. Tandis qu’elle est à l’œuvre, un ou plusieurs mâles fertilisent les œufs par ce que l’on appelle la laitance.

AIRE DE RÉPARTITIONLa truite arc-en-ciel est native des lacs et des cours d’eau d’Amérique du Nord à l’ouest des montagnes Rocheuses. Elle a toutefois été introduite dans des cours d’eau du monde entier en raison de sa popularité comme poisson sportif.

QUELQUES DONNÉES

NOM COMMUN : Truite arc-en-cielNOM SCIENTIFIQUE : Oncorhynchus mykiss

POIDS MOYEN : 1 à 7 kg, mais peut atteindre 9 kg TAILLE MOYENNE : 30 à 75 cm, mais peut atteindre 90 cmDURÉE DE VIE MOYENNE : 4 à 6 ans (à l’état sauvage)

LE SAVIEZ-VOUS? La truite arc-en-ciel est de la famille des salmonidés et elle peut atteindre une très grande taille. La plus grosse truite arc-en-ciel jamais capturée pesait 25,8 kg! ©

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QUELQUES DONNÉES

Nom : Mouflon à grosses cornes

Nom de l’espèce : Ovis canadensis canadensis (qui signifie « mouton canadien »)

Poids moyens : 119-127 kilogrammes (mâle) 53-91 kilogrammes (femelle)

Espérance de vie : 10-15 ans en moyenne

PHYSIOLOGIELe mouflon à grosses cornes est le plus gros mammifère sauvage apparenté au mouton domestique. Le mouflon mâle, ou bélier, a de longues cornes qui forment une spirale, tandis que celles de la femelle, ou brebis, sont plus courtes et plus pointues. Le pelage, ou robe, du mouflon est court et rude, dense et typiquement brun. Il a du blanc sur le museau, à l'arrière des pattes et sur la croupe. Une fois l'an, les mouflons perdent leur poil pour arborer une nouvelle robe.

Les sabots du mouflon sont ses plus gros atouts. Les sabots avant sont légèrement plus gros que les sabots arrière. Le bord extérieur des sabots est dur et rigide, tandis que la sole de forme concave (courbée vers l'intérieur) est molle, ce qui permet une excellente prise en terrain abrupte et rocheux.

HABITAT ET HABITUDESLe mouflon à grosses cornes broute l'herbe et la végétation qu'il trouve dans son habitat sauvage sur les pentes des montagnes. Ces étendues montagneuses dégagées lui permettent d'échapper à des prédateurs comme le grizzli ou l'ours noir et le carcajou. Le mouflon a une vue perçante. Il peut remarquer de légers mouvements ou voir de petits objets à plus d'un kilomètre de distance, ce qui lui laisse le temps de grimper ou descendre une pente escarpée pour se mettre à l'abri. Il peut prendre appui sur une corniche d'à peine cinq centimètres de large et faire un bond de six mètres entre deux corniches.

Les mouflons à grosses cornes sont des animaux grégaires et vivent en groupes pouvant compter entre 10 et 100 bêtes. Ils forment habituellement des troupeaux distincts composés de béliers et de brebis, mais se rassemblent à l'automne, qui est la saison du rut.

AIRE DE RÉPARTITIONAu Canada, le mouflon à grosses cornes vit dans les champs de neige des Rocheuses, mais leur aire de répartition s'étend depuis l'Alaska jusqu'au nord du Mexique.

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QUELQUES DONNÉES

Nom commun : CaribouNom scientifique : Rangifer tarandus

Poids moyens : 55 à 318 kgEspérance de vie : 4.5 ans

Le saviez-vous? Des glandes odoriférantes, situées à la base de la cheville, permettent au caribou de signaler qu’il est en danger : il se dresse sur ses pattes arrière et sécrète une senteur qui alerte les autres caribous.

PHYSIOLOGIELe caribou est un mammifère ongulé (animal a onglons) et ruminant. Son corps court et trapu conserve la chaleur, ses longues pattes lui permettent de se déplacer dans la neige profonde, et son pelage d’hiver constitue un isolant efficace. Son museau et sa queue sont courts et bien pourvus de poils. Ses grands onglons concaves dévient largement vers l’extérieur pour supporter le caribou dans la neige ou le muskeg. Ils servent de pelles efficaces lorsque le caribou creuse dans la neige pour trouver des lichens et d'autres plantes alimentaires. Bien que le caribou puissent s’adapter aux périodes de basse température et à un terrain difficile, il ne supporte pas bien les insectes durant l’été. il peut parfois courir de nombreux kilomètres pour échapper aux hordes d’insectes volants qui l’assaillent.

Le caribou est un membre de la famille des cervidés, mais il s’agit toutefois de la seule espèce dont les mâles et les femelles portent des bois. Les bois de la femelle sont plus petits que ceux du mâle, mais elle les conserve plus longtemps. La croissance des bois débute chaque année au printemps et se termine habituellement vers la fin août. Les mâles adultes perdent généralement les leurs en novembre ou en décembre, une fois la saison du rut terminée. Les femelles adultes les conservent souvent jusqu’en juin, après avoir mis bas. Chez les cervidés, la taille des bois est synonyme de dominance, et seule la femelle en gestation les conserve aussi longtemps. Ils lui permettent de défendre leur fosse de broutage contre les caribous de plus grande taille et même d’écarter ces derniers de leurs sites de prédilection le temps qu’elles nourrissent leurs petits.

HABITAT ET HABITUDESIl y a plusieurs sous-espèces de caribou. Ils fréquentent les forêts, les régions montagneuses, la toundra et quelques hardent se déplacent de façon saisonnière entre des habitats forestiers et la toundra du Grand Nord. Le caribou de la toundra représente environ la moitié de la population totale de caribous du Canada. Il passe presque toute l’année, ou même l’année entière, dans la toundra de l’Alaska jusqu’à celle de l’île de Baffin.

Le caribou des bois est celui qui a la plus grande taille et la couleur la plus foncée. Il fréquente les forêts boréales ou nordiques à partir de la Colombie-Britannique et du Territoire du Yukon jusqu’à Terre-Neuve-et-Labrador. Dans les régions montagneuses de l’ouest du Canada, le caribou des bois se déplace de façon saisonnière, allant d’une aire d’hivernage située sur un versant de montagne arboré à une aire d’été située dans la toundra alpine. Plus à l’est, le caribou des bois occupe des forêts mûres ainsi que des tourbières ouvertes et zones tapissées de fougère, ou encore des basses terres humides.

Le caribou de Peary est un individu de petite taille et de couleur pâle que l’on trouve uniquement dans les îles de l’archipel Arctique, où la population existante totalise environ 10 000 caribous. En général, il n’entreprend pas de migrations importantes.

AIRE DE RÉPARTITIONLAu Canada, on trouve des caribous à partir de la frontière canado-américaine jusque dans le nord de l’île d’Ellesmere, et à partir de la Colombie-Britannique et du Territoire du Yukon à l’ouest jusqu’à l’île de Terre-Neuve à l’est. Il y a 2,4 millions de caribous au Canada. Mais un grand nombre représentent des sous-espèces et des populations menacées ou disparues.

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PHYSIOLOGIELe pelage de ce lièvre change légèrement de couleur de saison en saison. En hiver, il est blanc éclatant; en été, il est blanc aussi, mais avec une nuance légèrement cendrée. En dépit des changements saisonniers, la queue du lièvre arctique est toujours blanche.

Ses yeux, situés de chaque côté de la tête, lui donnent une vision de 360 degrés sans qu’il ait à bouger.

Normalement, quand le lièvre arctique se déplace, ses deux pattes antérieures avancent chacune d’un pas, puis ses pattes postérieures avancent ensemble. Lorsque ce lièvre sent qu’il y a du danger, il commence par se dresser sur ses pattes de derrière pour évaluer les environs, puis il s’enfuit en bondissant. Il peut franchir jusqu’à 2,1 mètres en un seul bond et se déplacer à environ 60 kilomètres à l’heure.

Ses larges pattes postérieures lui servent de raquettes et l’empêchent de s’enfoncer dans la neige. Ses pattes antérieures se terminent par des griffes longues et dures avec lesquelles il peut creuser dans la neige en quête de nourriture.

HABITAT ET HABITUDESComme son nom l’indique, le lièvre arctique vit au nord de la limite de la zone d’arbres. Il préfère les zones sèches de la toundra et évite les marais.

Ce type de lièvre peut supporter les hivers rigoureux qui caractérisent la région. L’hiver, il y a très peu de soleil et la température peut descendre à -40° C. Toutefois, durant l’hiver, le pelage du lièvre arctique le tient au chaud et le rend moins vulnérable face aux prédateurs, car il lui sert de camouflage dans la neige.

Contrairement à d’autres mammifères, le lièvre arctique n’hiberne pas durant l’hiver. Il a un odorat très fin qui l’aide à trouver de la nourriture enfouie sous la neige et la glace. Il se nourrit de tout type de feuille et mâche de l’écorce, des racines et du saule.

Les lièvres arctiques vivent en colonies et se tiennent proches les uns des autres, mais ne se blottissent pas les uns contre les autres… ils aiment bien avoir leur espace personnel. Ils se dispersent pour se reproduire, chaque couple choisissant un coin bien à lui. Les petits naissent au printemps et parviennent à maturité en six mois; en un an, ils sont prêts à se reproduire.

AIRE DE RÉPARTITIONLe lièvre arctique se rencontre à Terre-Neuve-et-Labrador, dans l’île Ellesmere et dans les Territoires du Nord-Ouest – régions qui font toutes partie de l’écozone de la toundra.

QUELQUES DONNÉES

NOM COMMUN : Lièvre arctiqueNOM SCIENTIFIQUE : Lepus arcticus

POIDS MOYEN : 3 à 7 kgTAILLE MOYENNE : 50 à 70 cmDURÉE DE VIE MOYENNE : Encore indéterminée; très probablement, 4 à 5 ans LE SAVIEZ-VOUS? Le lièvre arctique a des cils noirs qui protègent ses yeux contre l’éclat du soleil, tout comme s’il portait des lunettes de soleil. PH

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DÉCEMBRE 2008DÉCEMBRE 2008DU MOISDU MOIS

L‘ANIMAL

PHYSIOLOGIECes majestueux oiseaux ont des plumes blanches et brun foncé qui leur couvrent tout le corps et leur tiennent lieu de camouflage dans leur habitat généralement enneigé. Les mâles peuvent être entièrement blancs alors que les femelles ont toujours quelques plumes brunes. Étant donné que le harfang des neiges survit dans les climats plus froids, il a une épaisse couche de duvet sous de nombreuses couches de plumes pour le tenir au chaud, même par les températures les plus froides.

Le harfang des neiges est bien armé pour la chasse et sa vision est beaucoup plus pointue que celle de l’homme. Par ailleurs, ses yeux sont entourés de cercles de plumes qui réfléchissent les bruits jusqu’à ses oreilles. Ces oiseaux sont d’excellents juges de la distance, ce qui leur permet de piquer et d’attraper leurs proies, comme les lemmings et les renards, avec leurs griffes noires de 25 à 35 mm de longueur.

HABITAT ET HABITUDESLe harfang des neiges choisit un partenaire et passe le reste de sa vie avec lui. L’accouplement a lieu aux mois de février et mars et durant la parade nuptiale, le mâle tue souvent une proie, généralement un lemming, et la tient dans son bec pour attirer la femelle.

La femelle pond généralement entre 3 et 11 œufs, que l’on appelle une nichée. Ces oiseaux sont en général timides, mais ils sont très protecteurs de leurs jeunes en poussant souvent des cris et en piquant sur d’éventuels prédateurs.

Ces chouettes préfèrent un habitat enneigé où elles peuvent camoufler leur corps blanc. Elles vivent généralement dans la cime des arbres et construisent leurs nids dans les broussailles des hautes régions de la toundra arctique.

AIRE DE RÉPARTITIONLe harfang des neiges peut vivre dans les régions arctiques de l’Amérique du Nord et de l’Eurasie tout au long de l’année. Toutefois, certains n’y séjournent que durant la saison de reproduction et de nidification avant de migrer vers des États du Sud comme la Géorgie aux États-Unis. Certains harfangs des neiges traversent aussi l’océan Atlantique lorsqu’ils migrent entre la Russie et le Canada.

QUELQUES DONNÉESNOM COMMUN : Harfang des neigesNOM SCIENTIFIQUE : Bubo (Nyctea) scandiaca POIDS MOYEN : 1,6 à 3 kgENVERGURE MOYENNE : 1,3 à 1,5 mDURÉE DE VIE MOYENNE : 9,5 ans (à l’état sauvage)

LE SAVIEZ-VOUS? Contrairement à de nombreuses autres chouettes, le harfang des neiges est un oiseau diurne. Étant donné qu’il fait presque toujours jour durant les saisons de reproduction et de nidification dans l’Arctique, beaucoup pensent que les chouettes se sont adaptées à leur environnement.

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FÉVRIER 2005DU MOISDU MOIS

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L‘ANIMAL

QUELQUES DONNÉES

Nom : Bison (buffalo)

Nom de famille scientifique: BovidaeNom de l’espèce du bison des bois : Bison athabascaeNom de l’espèce du bison des plaines : Bison bison

Poids moyen : 725 kilogrammes

Espérance de vie : 20-40 ans

PHYSIOLOGIELe bison, qu’on appelle aussi le buffalo, est un très gros animal qui a de longs poils épais brun foncé sur la tête et le cou, une grosse bosse au niveau des épaules, de courtes pattes couvertes de poils et une queue terminée par une touffe de longs poils. Le bison est protégé du froid par son épais manteau et son pelage dense, qu’il perd à l’approche de l’été.

Le bison a des cornes noires recourbées et plantées sur les côtés de sa grosse tête, juste au-dessus des yeux. Il s’en sert pour se défendre contre les prédateurs. Le bison n’a pas une bonne vue, par contre il a une ouïe et un odorat très développés. En fait, un bison peut distinguer les odeurs d’un animal à trois kilomètres de distance.

Le mâle a un large cou musclé alors que celui de la femelle est plus fin et arrondi. Dans un élevage, on parlera aussi de taureau et de vache pour désigner le mâle et la femelle.

HABITAT ET HABITUDESLe bison se nourrit essentiellement d’herbage, de plantes et quelquefois de petits fruits. L’hiver pose peu de problèmes aux bisons. Ils peuvent trouver les graminées dont ils se nourrissent en balayant la neige de coups de tête répétés.

Malgré sa taille, le bison est très rapide, pouvant atteindre une vitesse de 55 kilomètres à l’heure. Il est aussi un excellent nageur, mais il flotte si bien que sa tête, sa bosse et sa queue demeurent à la surface de l’eau.

Le bison est surtout actif la nuit et à la brunante.

AIRE DE RÉPARTITIONLe bison se déplaçait jadis en troupeaux comptant des milliers de bêtes, mais ils ne forment plus aujourd’hui que de petits groupes. En Amérique du Nord, le grizzli, le loup gris et le couguar demeurent des ennemis mortels pour le bison. Dans le nord du Canada, les bisons se déplacent librement dans des zones protégées. On trouve aujourd’hui de petits troupeaux de bisons au nord-est de la Colombie-Britannique, au nord-ouest de la Saskatchewan ainsi que dans les Territoires du Nord-Ouest.

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FEVRIER 2006DU MOISDU MOIS

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L‘ANIMAL

QUELQUES DONNÉES

Nom : Criquet birayé

Nom de l’espèce : Melanoplus bivitattus

Longueur moyenne : 1 à 10 cm

Espérance de vie : environ quatre mois

PHYSIOLOGIEOn compte 18 000 espèces de criquets dans le monde. Tous partagent les mêmes caractéristiques. Il s’agit d’un long insecte connu pour ses solides mandibules, ou mâchoires, qui sont des appendices broyeurs. Le criquet a deux paires d’ailes. Les ailes antérieures sont durcies, alors que les ailes postérieures sont plus grosses, membraneuses et souvent très colorées. Ces ailes sont d’excellents organes de vol pour certaines espèces, alors que d’autres ne volent pas très bien sinon pas du tout. Le criquet a aussi trois paires de pattes qui assurent la locomotion terrestre. Les pattes postérieures sont plus musclées et adaptées au saut ou au combat.

On sépare les criquets en deux groupes principaux, selon qu’ils ont de longues antennes ou des antennes courtes. Le criquet birayé appartient au second groupe et se distingue par une paire de stries sur le dos, la couleur variant selon l’âge de l’insecte et l’endroit où il vit.

Le criquet n’a pas d’oreilles. Il utilise à la place des organes tympaniques qui sont des membranes circulaires reliées à l’abdomen à l’endroit où les pattes postérieures sont rattachées au corps de l’insecte. Il a cinq paires d’yeux. Les deux gros yeux sont disposés latéralement sur la partie supérieure de la tête, chacun doté de milliers d’unités structurales qui permettent à l’insecte de voir dans toutes les directions. Les yeux simples sont au nombre de trois — un sur le front entre les deux antennes, deux autres sur les côtés, près de la base des antennes — et on ignore quelle est leur fonction.

HABITAT ET HABITUDESCriquets sont très connu pour leurs chant, qui varie suivant les espèces. Certaines produisent des sons par le frottement des peignes placés sur leurs fémurs antérieurs ou de leurs ailes l’une contre l’autre, d’autres provoquent une stridulation en vol en claquant leurs ailes l’une contre l’autre, alors que d’autres espèces ne produisent aucun son.

Également connu pour ses talents de sauteur, le criquet possède de longues pattes postérieures musclées qui lui permettent de faire des bonds de 20 fois la longueur de son corps.

Le criquet est herbivore. Certaines espèces s’alimentent de types de plantes particuliers alors que d’autres mangent tout ce qui leur tombe sous les pattes. On l’a déjà vu détruire des récoltes entières de coton, de trèfle, de luzerne et d’autres grains.

AIRE DE RÉPARTITIONCriquets vitent dans les champs, les prés et partout ailleurs où ils peuvent trouver de la végétation pour s’alimenter. On le trouve presque partout dans le monde, sauf dans les conditions de froid extrême du pôle nord et du pôle sud.

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FEVRIER 2007DU MOISDU MOIS

L‘ANIMAL

PHYSIOLOGIELa Chouette tachetée est un oiseau de proie de moyenne taille qui vit en forêt et chasse la nuit. Sa tête et son dos sont principalement bruns et sont marqués de points blancs. L’avant du corps est brun et parsemé de taches ovales blanches. Cet oiseau se distingue par sa grosse tête ronde et ses cercles brun foncé qui bordent les disques entourant ses yeux bruns. Il se distingue aussi par ses serres brun-noir et ses pieds couverts de plumes. Comme la plupart des oiseaux, la Chouette tachetée a un bec de couleur jaune paille. Les nouveau-nés sont entièrement blancs. HABITAT ET HABITUDESLa Chouette tachetée fréquente les forêts qui ont habituellement au moins 200 ans. Elle préfère nicher dans un vieil arbre qui produit beaucoup d’ombre et lui offre de bons endroits pour se percher. En général, il s’agit de forêts mixtes et de canyons boisés dominés par le sapin de Douglas vert, le séquoia, le chêne des marais, le thuya géant et le pin ponderosa. Cette chouette établit ordinairement son nid dans une cavité d’arbre naturelle, pour se cacher de la lumière du jour.

Lorsqu’elle n’est pas en train de s’abriter contre les rayons du soleil, la Chouette tachetée aime utiliser son répertoire vocal varié. Elle émet un hululement (« woup wou-ou ou ») pour défendre son territoire et faire la cour. Elle peut aussi émettre une suite rapide de sept à quinze « hou »; ce cri est entendu quand des couples se querellent. La femelle possède son cri bien à elle, formé de trois à sept jappements rapides et sourds; elle s’en sert pour défendre son territoire.

Parmi les prédateurs de la Chouette tachetée, on trouve le Grand-duc d’Amérique, la Buse à queue rousse et le Grand Corbeau. Contrairement à la plupart des animaux, la Chouette tachetée ne défend pas toujours ses petits contre les prédateurs. Cela explique pourquoi beaucoup de chouettes meurent jeunes.

Il y a une étroite relation entre le régime alimentaire de la Chouette tachetée et son taux de reproduction. Plus celle-ci capture de grosses proies, plus elle a de chances de se reproduire. Cette espèce se nourrit surtout de petits mammifères, comme le polatouche (« écureuil volant »), le rat des bois, le lièvre et le lapin. En été, elle mange aussi des souris et des taupes. Les chouettes aiment manger entiers les animaux qu’elles capturent. Elles produisent ce qu’on appelle des pelotes de régurgitation, qui contiennent les os, les crânes, les dents et les poils de leurs proies.

AIRE DE RÉPARTITIONLa Chouette tachetée vit seulement en Amérique du Nord. Au Canada, on ne la retrouve que dans le sud-ouest de la Colombie-Britannique. À cause de la coupe de bois intensive pratiquée dans son habitat naturel, elle est l’oiseau le plus en péril au pays. Il n’en resterait que onze couples dans cette province.

Chez nos voisins du sud, la Chouette tachetée vit dans les États suivants : Washington, Oregon, Californie, Utah, Colorado et Arizona.

QUELQUES DONNÉES

NOM COMMUN : Chouette tachetéeNOM SCIENTIFIQUE : Strix occidentalis

POIDS MOYEN : 518-760 gENVERGURE MOYENNE : 106 cm (mâle), 109 cm (femelle) DURÉE DE VIE MOYENNE : Beaucoup d’individus meurent jeunes, mais ceux qui se rendent à l’âge adulte peuvent vivre jusqu’à 17 ans dans la nature.

LE SAVAIS-TU? La Chouette tachetée ne va pas passer l’hiver dans le Sud.

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FÉVRIER 2008DU MOISDU MOIS

L‘ANIMAL

PHYSIOLOGIELe lynx du Canada ressemble à un chat domestique géant. Il a le corps trapu, une petite queue et de longues pattes. Son poil est habituellement dense, long et gris en hiver et peu dense, court et brun pâle en été. Le bout de sa queue est noir et ses oreilles ont la forme d’un triangle. Sa tête est très large, et des touffes de poils ornent ses joues – on dirait une barbe! Les pieds longs et ronds du lynx du Canada font office de raquettes en distribuant le poids du corps et lui permettent de se déplacer sur la neige. Les pattes munies de griffes acérées et rétractiles lui servent à grimper, à combattre ses prédateurs et à saisir ses proies. Ses pieds sont couverts d’une épaisse couche de poils qui les gardent au chaud en hiver.

HABITAT ET HABITUDESLe lynx du Canada vit dans les régions boisées et fait sa tanière sous des arbres déracinés et des souches, parmi des rochers ou dans des arbustes épais. C’est un animal très territorial : le mâle vit seul, et on ne le trouve en compagnie d’autres lynx que durant la saison de reproduction, en hiver. La femelle reste avec ses petits.

Le lynx est un chasseur nocturne bien adapté à la nuit grâce à ses grands yeux et à son ouïe fine. Comme ce n’est pas un coureur rapide, il doit faire preuve de ruse pour attraper son dîner. En général, le lynx surveille sa proie, bien caché, puis bondit sur elle. Il peut rester assis pendant des heures juste pour avaler une bouchée!

La principale source de nourriture du lynx du Canada est le lièvre d’Amérique. Un lynx affamé peut faire un seul repas de tout un lièvre, mais, le plus souvent, le félin mange une partie de sa proie et cache les restes pour les consommer plus tard. Lorsque le lièvre vient à manquer, le lynx se nourrit de petits mammifères, d’oiseaux et parfois même de gros animaux comme le caribou.

Au nombre des prédateurs du lynx figurent le cougar, le loup et le coyote, mais la plus grande menace vient des humains. Les trappeurs apprécient particulièrement le lynx pour sa belle fourrure épaisse.

AIRE DE RÉPARTITIONLe lynx du Canada vit dans la forêt boréale du Canada, de Terre-Neuve au Yukon. Son aire de répartition s’étend au Montana occidental, à l’Idaho, à l’État de Washington et à l’Utah.

QUELQUES DONNÉES

NOM COMMUN : lynx du CanadaNOM SCIENTIFIQUE : Lynx Canadensis

POIDS MOYEN : 8 à 14 kgTAILLE MOYENNE : 60 cmLONGUEUR MOYENNE : 90 cmDURÉE DE VIE MOYENNE : 10 à 20 ans LE SAVIEZ-VOUS? Dans les années 1900, les populations de lynx ont connu un net déclin à cause du commerce des fourrures.

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FÉVRIER 2009FÉVRIER 2009DU MOISDU MOIS

L‘ANIMAL

PHYSIOLOGIECette drôle de petite créature ressemble à un mélange entre une moufette et un petit ours. Le carcajou a de petits yeux et son petit visage rond est encadré par de courtes oreilles arrondies. Sa tête, son cou et ses épaules larges sont isolés par des muscles bien développés et son corps est recouvert d’un pelage brun comportant deux rayures jaune pâle sur les flancs. Peu importe à quel point sa fourrure lustrée peut sembler douce, par contre, il ne faut pas trop s’en approcher. Le carcajou est un animal féroce. Il a une mâchoire robuste, des dents bien aiguisées et de longues griffes semi-rétractiles qu’il utilise pour effrayer les prédateurs, creuser et grimper. Ses pattes sont grosses et velues et, à la manière de raquettes, elles aident le carcajou à ne pas s’enfoncer dans la neige.

HABITAT ET HABITUDESIl est peu probable de voir un carcajou dans la nature, car celui-ci préfère rester à l’écart des humains. Le carcajou s’abrite dans des tanières composées de tunnels creusés dans la neige, de rochers et de roches, et on le retrouve dans les forêts éloignées et dans la toundra. Il se déplace constamment, toujours à l'affût de son prochain repas. Lorsque la nourriture est abondante, il n’a pas besoin de parcourir de longues distances. Cependant, les mâles couvrent en moyenne un territoire d’environ 1,000 km2 tandis que les femelles s’en tiennent à un territoire de moins de 100 km2.

Même s’il lui arrive de manger des baies et des végétaux, le carcajou se nourrit habituellement de viande; celle-ci peut autant provenir de petits animaux comme les souris et les lièvres que de gros orignaux et caribous. Le carcajou est un animal opportuniste, ce qui signifie qu’il se nourrit de tout ce qu’il peut facilement trouver à proximité. Il lui arrive de manger des carcasses d’animaux et aussi d’attaquer les animaux qui hibernent dans leurs terriers. Même s’il est petit, le carcajou va même jusqu’à effrayer les ours pour leur voler leur nourriture plutôt que de chasser la sienne. Lorsqu’il chasse, le carcajou grimpe dans les arbres ou sur de gros rochers pour ensuite sauter sur le dos de sa proie. S’il reste de la viande après qu’il s’est rassasié, il l’asperge de musc, comme une moufette, et il l’enterre pour y revenir plus tard.

Le carcajou est un animal solitaire. D’habitude, il est possible de l’observer avec d’autres individus de son espèce seulement à l’accouplement, ou encore lorsqu’une femelle s’occupe de ses petits. La femelle met habituellement bas une fois par année, à la fin de l’hiver, et sa portée compte le plus souvent deux ou trois petits, qui restent avec leur mère pendant deux ans.

AIRE DE RÉPARTITIONOn retrouve le carcajou dans l’Arctique canadien. Il est aussi présent ailleurs dans le Nord, plus précisément en Alaska, en Russie et au Groenland.

QUELQUES DONNÉESNOM COMMUN : CarcajouNOM SCIENTIFIQUE : Gulo guloTAILLE MOYENNE : 66 à 86 cm POIDS MOYEN : 12 à 18 kg (mâles), 8 à 12 kg (femelles)DURÉE DE VIE MOYENNE : 7 à 13 ans à l’état sauvage

LE SAVIEZ-VOUS? Le nom Carcajou, utilisé au Canada, provient du nom Kwi’kwa’ju donné à l’animal par les Micmacs, qui signifie « esprit maléfique ». En Europe, le carcajou est plutôt appelé Glouton en référence à ses habitudes alimentaires.

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JANVIER 2005DU MOISDU MOIS

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L‘ANIMAL

QUELQUES DONNÉES

Nom : Castor (Castor canadensis)

Taille : Le plus gros rongeur de l’Amérique du Nord – il peut faire plus d’un mètre de long

Poids : Peut peser jusqu’à 32 kilogrammes

Icône : Emblème national du Canada représentant notre pays depuis plus de 300 ans.

PHYSIOLOGIEOn reconnaît le castor par sa denture remarquable et sa grosse queue plate. Ces caractéristiques bien connues lui sont utiles dans les tâches qu’il accomplit tous les jours. De la famille des rongeurs, le castor a une fourrure brune très dense constituée d’une couche de sous-poils fins gris qui lui procurent une protection contre tous les climats. Le castor a une grosse queue en forme de pagaie. Dans l’eau, elle lui sert de gouvernail lorsqu’il déplace des branches vers la digue qu’il construit. Sur la terre ferme, le castor se sert de sa queue recouverte d’écailles noires pour garder l’équilibre lorsqu’il marche sur ses pattes postérieures en transportant dans celles de devant de lourdes branches d’arbre. Le castor est un excellent nageur et a tout ce qu’il faut pour travailler sous l’eau. Il a des valves dans les oreilles et le nez qui se ferment lorsqu’il nage sous l’eau. Une membrane transparente recouvre ses yeux lorsqu’il plonge pour les protéger contre tout ce qui peut flotter dans l’eau. Le castor peut fermer ses lèvres derrière ses longues incisives et ainsi couper et ronger des bouts de bois submergés sans avaler d’eau. Ses incisives croissent sans arrêt. Ainsi, en frottant ses dents contre les troncs d’arbre et les branches, l’animal les empêche de devenir trop longues. La denture du castor est endurcie par des composés du fer.

HABITATLe castor passe le gros de son temps à construire des digues et des huttes – de grosses constructions de forme conique érigées au milieu d’un lac. Le castor pénètre sans sa hutte par un tunnel sous l’eau menant à surface habitable qui reste sèche.À l’approche de l’hiver, le castor recouvre le toit de la hutte d’une épaisse couche de boue, créant ainsi un revêtement solide qu’aucun prédateur, comme le lynx et le loup, ne peut détruire. Le bruit de détonation que fait sa queue en frappant l’eau lui permet d’avertir les autres castors de la proximité d’un danger. Il plonge ensuite ans l’eau profonde pour se mettre à l’abri.Le castor est végétarien et se nourrit de plantes herbacées – par exemple de racines de massette – au printemps et durant l’été, puis de tiges ligneuses provenant de l’écorce d’arbustes et d’arbres à l’automne et pendant tout l’hiver. Le castor transporte de petits tronçons et des rameaux jusqu’à l’eau le long des sentiers qu’il a aménagés et les entrepose dans sa hutte pour l’hiver. On croit que le castor se nourrit de bois, alors qu’en réalité il ne ronge que l’écorce.

AIRE DE RÉPARTITIONUne grande partie de la population de castors vit en Colombie-Britannique et dans les lacs et les cours d’eau partout ailleurs au Canada. Il est très difficile de trouver des pistes de castor parce que sa queue, qu’il laisse traîner à la surface du sol, efface souvent ses empreintes. Cependant, dans les zones boueuses, ses pas sont nettement visibles.Par le passé, on a fait une chasse excessive du castor pour sa fourrure et sa chair, ce qui a eu pour effet de menacer l’espèce de disparition. Toutefois, leur nombre s’est accru depuis grâce au réaménagement des terres humides et à l’application de pratiques de conservation rigoureuses.

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L‘ANIMAL

QUELQUES DONNÉES

Nom : Requin du Groenland

Nom de l’espèce : Somniosus microcephalus

Longueur moyenne : 6,5 mètres

Poids moyen : 900 kg

PHYSIOLOGIELe requin du Groenland est l’un des plus gros requins au monde et c’est le plus gros poisson des eaux arctiques. Malgré sa taille imposante, il a une petite tête, un museau rond et de petits yeux. Ses nageoires dorsales et pectorales sont également petites, tout comme les cinq branchies par rapport à son corps.

La peau du requin du Groenland peut être brune, grise ou noire et présenter des rainures foncées ou des taches blanches sur les flancs ou la face dorsale. Ses dents supérieures sont longues par opposition aux dents inférieures qui sont plates et plus rapprochées —mais toutes sont tranchantes comme une lame de rasoir. Le requin a un odorat très développé. De petites créatures de couleur blanc jaunâtre mesurant entre trois millimètres et sept centimètres environ, qu’on appelle des copépodes, s’accrochent aux yeux du requin et donnent à son regard un éclat lumineux, ou bioluminescent. On croit que le requin attire ainsi ses proies.

HABITAT ET HABITUDESLe requin du Groenland nage très lentement et on l’appelle parfois le requin dormeur. Malgré son apparence plutôt léthargique par rapport aux autres grands requins, il est capable d’accélérations rapides avec quelques battements de sa queue courte et large.

Le requin du Groenland s’alimente d’a peu près tout ce qu’il trouve, poissons, autres requins, raies, anguilles, petits crustacé, méduses, oursins, crabes et calmars. Il mange aussi la chaire de baleines mortes et on l’a déjà vu tuer des rennes et des caribous qui se tenaient à proximité de trous dans la glace.

Le requin du Groenland vit en profondeur et préfère les eaux froides dont la température varie entre 1 et 12 degrés Celsius, en bordure des bancs de roche et des pentes submergés sur au moins 1 200 mètres. Il a tendance à nager dans les eaux peu profondes durant les mois les plus froids.

AIRE DE RÉPARTITIONLe requin du Groenland vit dans les eaux froides de l’Arctique et de l’Atlantique Nord. On l’a aperçu dans les régions aussi éloignées que dans le golfe du St-Laurent, au sud-ouest, et Cape Cod, au sud.

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JANVIER 2007DU MOISDU MOIS

L‘ANIMAL

PHYSIOLOGIELe nom Pygargue vient du grec, pugargos (« qui a les fesses blanches »). L’adulte a le plumage brun foncé ainsi que la tête et la queue blanches. Il possède aussi un bec jaune crochu, de grandes serres et de grands doigts pourvus de petites pointes appelées spicules, qui lui servent pour la pêche. C’est un oiseau qui a une vue très puissante, de quatre à sept fois supérieure à celle des humains.

Quand il sort de l’oeuf, le jeune pygargue a des plumes duveteuses gris pâle. Ces plumes deviennent brunes environ 12 semaines plus tard, au moment où il est prêt à quitter le nid. Il faut environ quatre ans avant que les plumes de la tête et de la queue deviennent blanches. La vie est difficile pour les jeunes pygargues, dont près de la moitié meurent avant d’avoir un an. HABITAT ET HABITUDESLe Pygargue à tête blanche habite dans la forêt près de grandes étendues d’eau. Il s’établit là où il peut trouver un grand arbre pour construire son nid et des lieux de pêche intéressants. Il se tient loin des endroits habités.

Le Pygargue à tête blanche est la seule espèce de son genre répartie uniquement en Amérique du Nord. Les oiseaux de proie sont au sommet de la chaîne alimentaire; ils n’ont pas de prédateurs naturels. Donc, lorsque leur nombre diminue, c’est probablement parce que des humains ont perturbé leur habitat naturel.

Le Pygargue à tête blanche est le plus gros oiseau de proie au Canada. Il se nourrit surtout de poissons, et ce de différentes façons : il peut capturer ses proies directement, manger des carcasses de proies mortes ou voler les prises d’autres animaux. Toutefois, si les poissons sont rares, le pygargue ne se laisse pas mourir; il capture des lapins, des écureuils, d’autres oiseaux et même de jeunes chevreuils!

On croit que les couples de Pygargues à tête blanche sont unis pour la vie. Pour impressionner leur partenaire, les mâles et les femelles font de véritables ballets aériens. Ils vont même jusqu’à se tenir ensemble par les pieds et à faire des culbutes en volant.

AIRE DE RÉPARTITIONIl est probable que les pygargues qui nichent près des endroits où l’eau ne gèle pas en hiver y restent toute l’année. En général, ceux qui nichent à l’intérieur des terres vont passer l’hiver près des côtes plus au sud. D’autres encore font des allers-retours chaque année entre leurs quartiers d’été et leurs quartiers d’hiver.

Au Canada, la majorité des Pygargues à tête blanche vivent en Colombie-Britannique le long de la côte du Pacifique. On trouve aussi des populations dans les forêts boréales de l’Alberta, de la Saskatchewan, du Manitoba et du nord-ouest de l’Ontario. De petits groupes de pygargues vivent aussi dans l’île du Cap-Breton et le long des côtes de Terre-Neuve. Aux États-Unis, l’espèce niche dans plus de la moitié du territoire. Les populations de pygargues qui nichent dans le Nord sont considérées comme stables, tandis que celles du sud de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick et de la majeure partie des États-Unis sont considérées comme menacées.

QUELQUES DONNÉES

NOM COMMUN : Pygargue à tête blancheNOM SCIENTIFIQUE : Haliaeetus leucocephalus

POIDS MOYEN : Le mâle pèse de 2,7 à 4 kg. La femelle pèse de 4,5 à 6,8 kg. ENVERGURE MOYENNE : Plus de 2 mDURÉE DE VIE MOYENNE : De 25 à 40 ans

LE SAVAIS-TU? Lorsqu’un Pygargue à tête blanche perd une plume d’une aile, il en perd aussi une sur l’autre aile, ce qui assure l’équilibre des couleurs!

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JANVIER 2008DU MOISDU MOIS

L‘ANIMAL

PHYSIOLOGIELe béluga est une baleine à dents de taille moyenne qui possède un corps fusiforme, c’est-à-dire qui s’effile aux deux extrémités. Sa couleur blanche, son épaisse couche de graisse qui l’isole de l’eau froide et l’absence de nageoire dorsale qui lui permet de se déplacer facilement sous la glace flottante sont le résultat d’une adaptation au milieu. Le béluga nage aussi bien près de la surface qu’en eau profonde. Les mâles adultes mesurent en moyenne de 4 à 5 mètres et au plus 6 mètres alors que la longueur moyenne des femelles adultes est de 2 à 3 mètres et la longueur maximale, de 5 mètres. Sur la côte est de l’Atlantique, les femelles sont en général beaucoup plus petites que les mâles.

HABITAT ET HABITUDESComme de nombreuses autres baleines, les bélugas émettent des sons pour repérer les objets, tels que les proies, et s’orienter dans le vaste océan. Ils disposent d’un large éventail de sons - chants, sifflements, cliquetis et autres vocalises - qui peuvent même traverser la coque des bateaux. Les bélugas produisent également des sons à basse fréquence que les humains ne peuvent entendre. Ces baleines mangent l’équivalent de 2,5 % à 3 % de leur poids par jour, ce qui représente de 18 à 27 kg. Elles se nourrissent de pieuvres, de calmars, de crabes, de crevettes, de myes, d’escargots, d’arénicoles et de poissons tels que morues, harengs et plies. L’accouplement a lieu au printemps. Les femelles mettent bas un baleineau tous les deux ou trois ans après avoir migré vers des eaux plus chaudes, peu profondes. Les nouveau-nés sont gris foncé, mais pâlissent en vieillissant. Ils sont nourris par allaitement.

AIRE DE RÉPARTITIONLes bélugas vivent principalement dans l’Arctique. À l’automne, lorsque les eaux commencent à être prises par les glaces, ils émigrent vers le sud. Ils fréquentent le fleuve Mackenzie, dans les Territoires du Nord-Ouest et retournent, l’hiver venu, dans la région méridionale de la mer de Béring.

QUELQUES DONNÉES

NOM COMMUN : bélugaNOM SCIENTIFIQUE : Delphinapterus leucas

POIDS MOYEN : 1 360 à 1 497 kgTAILLE MOYENNE : 4 à 6 m DURÉE DE VIE MOYENNE : 35 à 50 ans LE SAVIEZ-VOUS? Contrairement à la plupart des cétacés, le béluga a un cou flexible qui lui permet de tourner la tête dans toutes les directions grâce à ses sept vertèbres cervicales qui ne sont pas soudées. ©

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JANVIER 2009JANVIER 2009DU MOISDU MOIS

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PHYSIOLOGIELe plumage du mâle adulte est rouge vif; celui de la femelle, plutôt brun ou gris, comporte quant à lui seulement des petites touches de rouge sur la poitrine, la queue, la huppe et le bout des ailes. Le mâle a un masque facial noir qui s’étend jusqu’à sa poitrine. La femelle n’a pour sa part habituellement pas de masque, mais elle peut avoir des marques foncées autour du bec. Les deux sexes ont un bec orangé en forme de cône, une longue queue et une huppe de plumes.

Les jeunes mâles et femelles ressemblent grandement à la femelle adulte sauf en ce qui concerne leur bec, qui est noir à la naissance. Au cours de leur croissance, celui-ci devient blanc crème, puis finalement orangé.

HABITAT ET HABITUDESOn retrouve le Cardinal rouge dans les forêts ou encore dans les buissons denses situés aux alentours des zones résidentielles, car il peut facilement y trouver sa nourriture. Avec son bec solide, le Cardinal rouge cherche des insectes dans les buissons et mange des graines, des céréales et des fruits savoureux.

La femelle construit son nid en utilisant de l’herbe, des brindilles et des bouts d’arbuste, et elle s’installe dans des buissons denses afin de se protéger de ses prédateurs, qui peuvent être des chats, des chiens, des serpents, des hiboux, des suisses, des écureuils et des Vachers à tête brune, entre autres. Lorsqu’un prédateur s’approche trop du nid, le mâle et la femelle poussent tous deux un court son strident afin de l’effrayer et de le forcer à s’éloigner.

La femelle est capable de couver jusqu’à cinq œufs à la fois, mais elle en pond en moyenne trois par année. Elle les couve pendant environ deux semaines et, pendant ce temps, le mâle lui apporte de la nourriture et éloigne les prédateurs.

Ces oiseaux chanteurs communiquent à l’aide de sons et de chants; pendant la parade nuptiale, par exemple, le mâle combine chants et agitation de ses plumes pour attirer l’attention des femelles. Lorsqu’ils sont en couple, le mâle et la femelle chantent souvent un air similaire ensemble.

AIRE DE RÉPARTITIONOn retrouve le Cardinal rouge dans le Sud-Est du Canada, et son aire de répartition s’étend jusque dans le Centre et l’Est des États-Unis. Au cours des 200 dernières années, le Cardinal rouge a élargi son aire de répartition et s’est dirigé vers des zones plus chaudes; il s’est aussi rapproché des humains et des mangeoires qu’ils installent, comme elles sont une source fiable de nourriture.

QUELQUES DONNÉESNOM COMMUN : Cardinal rouge NOM SCIENTIFIQUE : Cardinalis cardinalisPOIDS MOYEN : 42 à 48 g ENVERGURE MOYENNE : 25 à 31 cm DURÉE DE VIE MOYENNE : 28,5 ans à l’état sauvage

LE SAVIEZ-VOUS? Le Cardinal rouge mâle est très bagarreur! S’il lui arrive de voir son reflet, il peut essayer d’effrayer « l’autre oiseau » pendant des heures, croyant qu’il s’agit d’une menace.

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QUELQUES DONNÉES

Nom : Gélinotte huppéeNom scientifique : Bonasa umbellus

Longueur moyenne : 40 – 48 centimètresPoids moyen : 500 grammes

Espérance de vie : Moins d’un an en moyenne; les oiseaux qui ne périssent pas au bout d’une année vivent souvent pendant deux ou trois ans.

PHYSIOLOGIELa gélinotte huppée est un gibier à plumes qui ressemble à un poulet. On lui attribue différents noms, notamment ceux de perdrix et de faisan des bois. Le nom scientifique de la gélinotte huppée est Bonasa umbellus. En latin, Bonasa signifie « bon lorsque rôti », et umbellus veut dire « ombrelle ». Ce dernier terme rappelle le collier de plumes foncées et particulièrement voyantes du mâle, qu’on appelle aussi le faux col.

La couleur du plumage tacheté et rayé de la gélinotte huppée varie du gris pâle à une riche teinte acajou, en passant par un roux sombre. Les couleurs du plumage changent selon l’habitat de la gélinotte parce qu’elle a recours au camouflage pour se protéger contre les prédateurs.

HABITAT ET HABITUDESLa gélinotte huppée est bien adaptée à la vie dans les massifs de feuillus. Bien qu’elle soit essentiellement un oiseau terrestre, la gélinotte huppée excelle dans les vols brefs, rapides et sinueux; elle peut pivoter en plein air, ce qui lui facilite grandement la pénétration des broussailles denses. La Gélinotte huppée peut grimper aisément sur les branches fines et le long de tiges souples.

Le mâle est connu pour son rituel d’accouplement au retour du printemps, qu’on appelle le « tambourinage ». Il s’installe sur une roche, un tronc d’arbre renversé ou une souche et commence à battre des ailes lentement puis plus rapidement. Le son produit fait penser aux pétarades d’une tondeuse qui démarre. En tambourinant, il signale sa présence aux femelles et défend son territoire face aux autres mâles.

La gélinotte huppée se nourrit des bourgeons et des feuilles du peuplier, du bouleau et de l’aulne. Gibier à plumes, la gélinotte est tuée par des chasseurs et dévorée par des renards, des lynx roux, des coyotes, des éperviers et des faucons.

AIRE DE RÉPARTITIONLa gélinotte huppée vit dans les forêts de feuillus d’est en ouest du Canada, dans le nord de l’Alaska et dans le nord de la Georgie plus au sud. C’est un oiseau qui n’émigre pas et, une fois établi à un endroit, il passe toute sa vie dans un territoire de quelques hectares.

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QUELQUES DONNÉES

Nom : Raton laveurNom scientifique : Procyon lotor

Poids moyen : 5 à 12 kg, max. 22 à 26 kg

Espérance de vie : 5 ans en moyenne

Le saviez-vous? Le raton laveur s’appelle en anglais racoon, de l’algonquin aroughcoune : « celui qui gratte avec ses mains ».

PHYSIOLOGIELe trait le plus distinctif du raton laveur est certainement son masque noir qui lui donne un air espiègle. Outre la bande qui lui traverse le visage, le raton laveur a une grosse queue touffue qui comporte de cinq à dix anneaux tantôt noirs, tantôt bruns. La couleur de son corps est habituellement de couleur grisâtre, mais peut varier du blanc (albinisme) au noir (mélanisme) ou brun. La mue (changement de pelage) annuelle commence au printemps et dure environ trois mois. La taille des mâles est habituellement de 25 p. 100 supérieure à celle des femelles. Les ratons laveurs des latitudes nordiques tendent à être plus lourds que leurs congénères des régions méridionales.

HABITAT ET HABITUDESLe raton laveur peut vivre dans toute une gamme d’habitats. Il ne semble avoir besoin que d’une source d’eau, de nourriture et d’un gîte pour survivre. Il préfère les bois de feuillus marécageux, les forêts des plaines inondables, les marais salés et les marais d’eau douce, et les terres agricoles cultivées ou abandonnées. Il se rencontre aussi dans les villes partout en Amérique du Nord.

Le nom de lotor, désignant l’espèce, a été donné au raton laveur en raison de l’habitude qu’il aurait de laver sa nourriture avec ses pattes de devant. Ce comportement est sans doute inné, puisqu’on l’a observé chez des spécimens en captivité, même quand ils ne disposaient pas d’eau.

C’est l’un des rares animaux qui semblent être capables de se réadapter à la vie sauvage après avoir été apprivoisés. Les mâles en captivité peuvent toutefois devenir agressifs avec l’âge et finissent habituellement par être retournés dans leur milieu naturel.

Reconnu davantage pour l’agilité avec laquelle il grimpe, le raton laveur est aussi un bon nageur, mais il ne se jette à l’eau que s’il y est forcé. Il produit une grande variété de sons tels que des sifflements, des hurlements, des jacassements, des claquements de dents et des grondements.

AIRE DE RÉPARTITIONLe raton laveur habite le nord de l'Alberta, le sud de la Colombie-Britannique et de la Saskatchewan, le centre de la Saskatchewan, du Manitoba et de l’Ontario ainsi que le sud du Québec et les Maritimes. Dans les régions agricoles de l’est de l’Amérique du Nord, son aire de répartition varie entre un et quatre kilomètres carrés. Dans les prairies, son territoire peut s’étendre jusqu’à 50 kilomètres carrés, alors qu’il occupe habituellement moins de 0,1 kilomètre carré en milieu urbain. Les aires de répartition peuvent se chevaucher, et bien peu de preuves démontrent que le raton laveur ait un comportement territorial.

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JUILLET 2007DU MOISDU MOIS

L‘ANIMAL

PHYSIOLOGIELe tamia rayé, communément appelé « suisse », ressemble beaucoup à un petit écureuil rayé, de couleur brun roux, avec un ventre blanc. Il est vrai que certains écureuils ont un pelage rayé, mais le suisse, lui, a cinq rayures foncées et plusieurs rayures blanches, dont certaines se poursuivent jusque sur la tête. Le mâle et la femelle ont la même apparence.

Les pattes de devant de ce rongeur ont quatre doigts, tandis que ses pattes de derrière en ont cinq. Les bajoues du tamia rayé sont faites de peau lâche et extensible, et forment des poches que l’animal peut remplir de nourriture – ce qui est une façon commode de transporter de grosses quantités de succulentes noix jusqu’à son terrier. Ces poches grossissent à mesure que le suisse vieillit. HABITAT ET HABITUDESLe suisse fréquente les forêts où se trouvent de nombreuses cachettes, par exemple sous les roches ou dans les arbres morts. Ces refuges lui permettent d’échapper à ses prédateurs.

Ce rongeur se nourrit de fruits, de noix, de graines et de champignons – et parfois même d’œufs d’oiseaux et de vers de terre.

Chaque suisse se creuse un terrier dans lequel il pourra vivre jusqu’à plusieurs années. En général, chaque animal se tient à distance du gîte des autres. Son minuscule terrier est aussi une cachette qui le protège contre ses prédateurs. Pour faire son terrier, le tamia rayé creuse un tunnel, puis remplit cet espace de graines duveteuses, de feuilles et d’herbes. Sous ce tapis végétal, il cache les noix et les graines qu’il accumule en prévision de l’hiver. Cette couverture accroît les chances que les noix et les graines non consommées germent et deviennent des plantes.

Pendant l’hiver, le suisse reste la plupart du temps dans son terrier. Il se réveille de temps à autre, à quelques jours ou quelques semaines d’intervalle, pour manger ses provisions de nourriture. Cela signifie qu’il n’hiberne pas.

Au printemps ou à l’été, la femelle donne naissance à une portée comptant en moyenne trois à cinq petits, qui n’ont pas de fourrure, qui sont aveugles et qui ne pèsent qu’à peu près trois grammes! Ces petits s’aventureront hors du terrier après six semaines environ.

AIRE DE RÉPARTITIONLe tamia rayé est très répandu dans le sud-est du Canada et le nord-est des États-Unis. On le trouve même jusque dans des régions nordiques aussi lointaines que la limite de croissance des forêts, là où il fait trop froid et trop sombre pour que les arbres puissent pousser.

Chaque suisse a aussi son propre territoire. Lorsqu’il pénètre dans le territoire d’un autre, il se méfie. Les suisses ne s’entendent pas toujours très bien lorsqu’ils rivalisent pour s’emparer des noix que les humains distribuent!

QUELQUES DONNÉES

NOM : Tamia rayé NOM COMMUN : SuisseNOM SCIENTIFIQUE : Tamius striatus POIDS MOYEN : 130 gLONGUEUR MOYENNE : 20-30 cm; la queue représente environ le tiers de la longueur totaleDURÉE DE VIE : Souvent moins d’un an, mais peut atteindre cinq ans LE SAVAIS-TU? Le suisse peut devoir se creuser un passage à travers un mètre de neige lorsqu’il sort de son terrier au printemps.

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JUILLET 2008JUILLET 2008DU MOISDU MOIS

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PHYSIOLOGIEL’aspect de la couleuvre rayée peut différer d’une région à l’autre. Généralement, elle est ornée de trois bandes sur le dos, une au centre et une de chaque côté. Ces bandes ornent toute la longueur du corps de la couleuvre et peuvent être de couleur bleue, verte, jaune ou blanche. Certains serpents ont un motif de bandes extrêmement visibles sur leurs écailles, certains portent des points noirs le long des bandes et certains n’ont aucun motif.

La couleuvre rayée a une tête foncée distincte et un long corps effilé. Sa langue fourchue rouge et noire lui sert de radar de détection. Ce serpent sort la langue de sa bouche pour prélever des produits chimiques dans l’air. Elle remet ensuite sa langue dans sa bouche et insère la fourche dans un organe spécial, appelé organe de Jacobson situé au-dessous des fosses nasales. Le serpent utilise ce procédé pour détecter les odeurs comme les phéromones émises par d’autres serpents et pour se nourrir. HABITAT ET HABITUDESLa couleuvre rayée hiberne de la fin d’octobre jusqu’au début d’avril dans des orifices ou des trous naturels et sous les roches. Dès qu’elle émerge de son hibernation, elle amorce le processus d’accouplement. La couleuvre rayée se sert de sa langue pour détecter les phéromones de ses éventuels partenaires. Une fois qu’elles se sont accouplées avec succès, les femelles mettent bas quelques mois plus tard et chaque portée peut aller de quelques sujets à plus de 80. Au moment de leur naissance, les petits mesurent entre 12,5 et 23 cm de longueur.

On trouve des couleuvres rayées dans pratiquement tous les milieux, sauf dans l’eau. Les marais, les champs et les forêts ne sont que quelques-uns des habitats de ces serpents. Durant les mois d’hiver, les couleuvres rayées hibernent dans des terriers naturels, soit sous des tas de grumes soit dans d’anciens terriers de rongeurs, mais il leur arrive de sortir pour se réchauffer le corps au soleil.

AIRE DE RÉPARTITIONÉtant donné que la couleuvre rayée peut vivre dans pratiquement n’importe quel milieu, c’est le serpent que l’on rencontre le plus couramment en Amérique du Nord. On le trouve sur tout le continent, sauf dans les États secs du sud-ouest. Son habitat naturel s’étend des chaînes de montagnes au Nouveau-Mexique jusqu’au nord du Mexique où l’on trouve quelques populations isolées.

QUELQUES DONNÉES

NOM COMMUN : Couleuvre rayéeNOM SCIENTIFIQUE : Thamnophis sirtalis

POIDS MOYEN : 150 g

TAILLE MOYENNE : 46 à 137 cmDURÉE DE VIE MOYENNE : Environ 2 ans à l’état sauvage et entre 6 et 10 ans en captivité

LE SAVIEZ-VOUS? La couleuvre rayée peut mettre bas jusqu’à entre 70 et 80 petits à la fois!

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JUIN 2005DU MOISDU MOIS

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QUELQUES DONNÉES

Nom : PékanNom de l’espèce : Martes pennanti

Longueur totale : 50 à 70 cm Longueur de la queue : 30 à 42 cmPoids : 1,5 à 8 kg

Espérance de vie : 10 ans environ

PHYSIOLOGIELe pékan appartient à la famille de la belette et est un proche parent de la martre, bien qu’il soit presque deux fois plus gros et quatre fois plus lourd qu’elle. Le pékan a le corps élancé et un pelage brun foncé, et la fourrure sur sa croupe et sa queue fournie prend une teinte brun. Sa poitrine se marque d’une tache de couleur crème. Le pékan a de courtes et grosses jambes, de gros pieds et une fourrure plantaire. Les griffes de ses cinq orteils sont en partie rétractiles.

HABITAT ET HABITUDESLe pékan est carnivore et un exceptionnel prédateur. C’est l’un des seuls animaux qui s’attaque au porc-épic. Lorsqu’il pourchasse d’autres proies, comme les souris, les tamias, les écureuils, les lièvres d’Amérique, et les petits des chevreuils, il les attaque par derrière.

Le pékan est menacé par le lynx roux, non pas parce qu’il est sa proie, mais parce qu’ils se disputent la même nourriture. On dit qu’ils partagent la même niche. Le pékan a très peu de prédateurs autres que l’être humain puisque peu d’animaux peuvent se mesurer à ce gros animal de la famille de la belette.

Le pékan s’abrite dans des trous creusés dans le sol, à l’intérieur des arbres creux, sous les arbres abattus et les souches. Les pékans conservent le même gîte seulement pour élever leur portée. Une portée compte en moyenne trois petits et la période de gestation est d’environ 51 semaines, ou 350 jours.

AIRE DE RÉPARTITIONLe pékan vit au Canada le long de la côte nord-ouest du Pacifique en Colombie-Britannique, dans le nord de l’Alberta et de la Saskatchewan à Terre-Neuve. L’espèce est également répandue aux États-Unis, dans le nord de la Californie, dans l’État de l’Idaho et dans l’ouest du Montana. On ne trouve le pékan qu’en Amérique du Nord.

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QUELQUES DONNÉES

Nom : LoupNom commun : loupNom scientifique : Canis lupus

Poids moyen : 20 - 75 kilogrammes Hauteur moyen : 60 à 90 centimètres

Le saviez-vous? La plupart des experts croient que le chien domestique descend du loup – les deux espèces partagent un patrimoine génétique commun et se reproduisent entre elles.

PHYSIOLOGIELe loup est le plus imposant canidé sauvage. Les loups sont de couleurs diverses, certains sont blancs, d’autres noirs, mais le plus souvent, le pelage du loup est gris. La fourrure est constituée d’un duvet court et soyeux garni de longs poils rudes appelés jarres. Le sous-poil très fourni le protège contre les rigueurs de l’hiver. La plante de ses pattes se recouvre de poils raides. Le loup a sensiblement la taille du berger allemand, cependant il est plus élancé, ses pattes sont plus grosses et ses jambes plus longues. Le loup a une longue queue touffue, avec du noir à l’extrémité des poils.

HABITAT ET HABITUDESLes loups vivent en bandes, appelées meutes, formées de trois à sept individus. La meute est toujours composée d’un mâle dominant et d’une femelle qui auront des petits. Chaque loup de la meute occupe une place bien précise dans une hiérarchie à respecter. Quand les loups se croisent, ils adoptent une attitude qui correspond à leur respectif dans la structure sociale – ils peuvent se caresser, ramper, branler la queue, se battre et afficher bien d’autres attitudes. Le loup dominant, ou alpha, se tient bien droit, les oreilles dressées et pointées vers l’avant. En sa présence, tout animal subordonné se blottit au sol, les oreilles rabattues et la queue entre les pattes. Comme ces attitudes sont comprises par l’ensemble de la meute, il y a peu d’agressivité à l’intérieur de la structure sociale. Toutefois, la meute réserve un accueil brutal aux intrus.

Une meute vit habituellement à l’intérieur d’un territoire défini et sillonnent les mêmes pistes. Les loups délimitent leur territoire et leurs sentiers par un jet d’urine. Durant la saison d’accouplement, la meute vit dans une tanière ou sous une roche en surplomb. La bande protège et nourrit la femelle durant la période d’allaitement. Les membres subordonnés de la meute peuvent devoir garder un œil sur les louveteaux pendant que les parents sont à la chasse. Comme les principales proies à la poursuite desquelles il se jette sont toutes plus rapides que lui, le loup fait équipe et a recours à la ruse pour les traquer. Les loups chassent en meute et répondent aux signaux du mâle dominant. Soit ils se relaient à la poursuite d’une proie pour l’épuiser, soit ils se séparent et lui tendent une embuscade.

AIRE DE RÉPARTITIONIl y a 200 ans, le loup était le plus répandu de tous les mammifères. Il occupait de vastes espaces de l’Amérique du Nord, de l’Europe et de l’Asie; les seuls endroits où il ne pouvait vivre étaient les déserts, les forêts tropicales humides et les sommets des plus hautes chaînes de montagnes. L’aire qu’il occupait autrefois est aujourd’hui très réduite en raison de la chasse et de la perte d’habitats. En Amérique du Nord, le loup a complètement disparu des provinces de l’Atlantique; il en est de même au Mexique, aux États-Unis (excepté au Minnesota, en Alaska et dans certains États de l’Ouest américain), ainsi que dans les régions fortement peuplées du Sud du Canada. Il est encore commun dans les régions peu habitées du Canada, du Labrador à la Colombie-Britannique, ainsi que dans le territoire du Yukon et les Territoires du Nord-Ouest.

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JUIN 2007DU MOISDU MOIS

L‘ANIMAL

PHYSIOLOGIELe Plongeon du Pacifique est peut-être le plus abondant parmi les cinq espèces de plongeons d’Amérique du Nord. Il ressemble beaucoup au Plongeon arctique; d’ailleurs, jusqu’à récemment, il s’agissait d’une seule et même espèce.

Le Plongeon du Pacifique se distingue des autres membres de sa famille par sa tête grise et sa petite taille, mais son trait le plus distinctif est sans aucun doute sa gorge d’un violet éclatant. Son corps est massif et il a un long cou, des yeux rouge rubis et un bec noir effilé. Il a la queue et le croupion noirs et le dessous du corps en majeure partie blanc. Le Plongeon du Pacifique se distingue aussi par ses ailes et son dos couverts d’un damier blanc et noir formant quatre motifs distincts. En hiver, ces couleurs sont remplacées par un brun noirâtre.

Le Plongeon du Pacifique est un nageur né. Il se propulse et se dirige dans l’eau avec ses pieds palmés à trois doigts et par ses ailes. Il possède aussi un talent de plongeur exceptionnel : on en a capturé accidentellement dans des filets de pêche jusqu’à 73 m sous l’eau!

Mais, hors de l’eau, le Plongeon du Pacifique a une démarche extrêmement maladroite, parce que ses pattes ne sont pas faites pour marcher. D’ailleurs, pour prendre son envol, il doit toujours être sur l’eau.

HABITAT ET HABITUDESLe Plongeon du Pacifique fréquente de préférence les zones d’eau profonde : océan, baies, estuaires, canaux, anses et lacs d’eau douce. Il niche souvent dans les bras de mer et les lagunes.

Cet oiseau se nourrit de hareng du Pacifique et d’autres petits poissons. Il mange aussi des plantes aquatiques, des insectes, des mollusques et des grenouilles. En cas de danger, il émet des cris aigus et stridents pour alerter les autres oiseaux, et il préfère s’enfuir en plongeant qu’en volant.

AIRE DE RÉPARTITIONComme son nom l’indique, le Plongeon du Pacifique passe le plus clair de son temps le long de la côte du Pacifique, depuis l’Alaska jusqu’au Mexique. Il passe l’été dans le nord du Canada et à l’intérieur des terres en Alaska pour se reproduire sur les lacs de l’Arctique et la côte de la baie d’Hudson. Cet oiseau est très répandu; il niche aussi au Japon et dans d’autres régions le long de la côte est du Pacifique.

QUELQUES DONNÉES

NOM COMMUN : Plongeon du PacifiqueNOM SCIENTIFIQUE : Gavia pacifica

POIDS MOYEN : 1 000-2 500 g

LONGUEUR MOYENNE : 58-74 cmENVERGURE MOYENNE : 110-128 cm

LE SAVAIS-TU? Le Plongeon du Pacifique forme souvent des groupes de plusieurs milliers d’individus. Cet oiseau passe pour être le plus sociable parmi toutes les espèces de plongeons.

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JUIN 2008JUIN 2008DU MOISDU MOIS

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PHYSIOLOGIELe geai bleu est un oiseau à face blanche qui se distingue par une huppe, un dos, des ailes et une queue bleus. Il présente souvent un collier noir au niveau de la gorge et de la tête. Son bec, ses pattes, ses pieds et ses yeux sont aussi noirs. Le geai bleu possède un bec très massif qu’il utilise pour ouvrir des noix, des glands et des cocons. À l’exception du fait que le mâle soit légèrement plus gros que la femelle, les individus des deux sexes sont pratiquement identiques.

HABITAT ET HABITUDESLe geai bleu a la réputation d’être un oiseau bruyant et agressif. Ses cris servent à avertir les autres oiseaux et les animaux d’un danger, mais ils n’ont souvent aucune raison apparente. Il imite aussi les cris du faucon. Sa huppe distinctive lui sert à communiquer ses émotions. Si la huppe est dressée en forme de pointe, cela signifie que l’oiseau est excité, surpris ou d’humeur agressive. Si elle est hérissée dans toutes les directions, l’oiseau est apeuré, et si elle est aplatie sur la tête c’est qu’il est calme.

Les geais bleus adultes ont un comportement de mue tout à fait particulier. Ils changent complètement de plumage en juin et juillet et pratiquent alors le « formicage » qui consiste à utiliser des fourmis ou d’autres matériaux pour lisser ou nettoyer leurs plumes. On a signalé que certains oiseaux utilisaient des matériaux bizarres à cette fin, notamment des mégots de cigarettes allumés.

Le geai bleu se nourrit surtout de fruits, de noix, de graines et d’insectes, mais il mange aussi les oeufs et les petits d’autres oiseaux. Il est monogame et forme des couples durables. Le mâle et la femelle participent tous deux à l’édification du nid et le mâle demeure avec la femelle qu’il nourrit pendant la période nuptiale et l’incubation des oeufs.

AIRE DE RÉPARTITIONLe geai bleu a une aire de répartition étendue qui recoupe divers habitats. Il préfère les forêts mixtes qui lui offrent une alimentation plus variée. Son aire s’étend du sud du Canada jusqu’au Texas et à la Floride. Il est un migrateur partiel, surtout dans la partie nord de son aire de répartition.

QUELQUES DONNÉES

NOM COMMUN : Geai bleuNOM SCIENTIFIQUE : Cyanocitta cristata POIDS MOYEN : 70 à 100 g LONGUEUR MOYENNE : longueur de 30 cm, de l’extrémité du bec à celle de la queue DURÉE DE VIE MOYENNE : 7 ans LE SAVIEZ-VOUS? Les plumes du geai bleu ne sont pas réellement bleues et les oiseaux ne possèdent aucun pigment bleu. La teinte cobalt vif de cet oiseau s’explique par la structure interne particulière de ses plumes qui a pour effet de fausser la réflexion de la lumière de la surface de l’oiseau, qui nous apparaît bleu.

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QUELQUES DONNÉES

Nom : Cheval

Nom commun : Cheval sauvage ou Mustang Nom scientifique : Equus caballus

Saviez-vous que même si l’ancêtre du caballus vient de l’Amérique du Nord, l’espèce moderne du cheval a été introduite dans cette partie du monde dans les années 1500.

PHYSIOLOGIEContrairement au cheval domestique, le cheval sauvage a le pied très sûr. Ses durs sabots tolèrent différents types de sol. Parce qu’il est laissé libre à lui-même et erre à sa guise, le cheval sauvage peut avoir une apparence sale et galeuse.

La robe du cheval sauvage peut être de couleur grise, noire et blanche. Cependant, près de la moitié de tous les chevaux sauvages ont une robe rouannée – marron-roux. Le poids moyen d’un cheval sauvage est de 317 kilogrammes, malgré que l’étalon adulte peut peser 450 kilogrammes.

HABITAT ET HABITUDESLe cheval sauvage se nourrit essentiellement d’herbage, mais s’il n’en trouve pas, il mangera volontiers des feuilles et des brindilles et rongera même l’écorce d’un arbre.

À sa naissance, on donne au jeune cheval le nom de foal. À son deuxième anniversaire, le mâle s’appelle un poulain, la femelle, une pouliche. Un poulain devient un étalon environ six ans plus tard, alors que la pouliche devient une jument.

Le cheval sauvage se déplace généralement en groupes, ou hordes, par souci de protection. Une horde se compose d’un mâle adulte et d’un harem de juments et de leurs petits. Lorsqu’un autre poulain arrive à l’âge adulte, il doit ou bien se mesurer à l’étalon dominant de la horde, ou bien quitter la horde. Le rôle de l’étalon est de protéger la horde contre les prédateurs. Il se tient à l’arrière pour avertir les autres à l’approche d’un prédateur.

AIRE DE RÉPARTITIONLa majorité des chevaux sauvages au Canada vivent dans l’Ouest, mais comme leurs habitats naturels s’amenuisent, les gouvernements et d’autres organisations créent des réserves pour tenter de préserver les populations de chevaux sauvages.

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QUELQUES DONNÉES

Nom : Renard arctiqueNom commun : Renard blancNom scientifique : Alopex lagopus, qui signifie « pattes de lièvre à plantes velues »Nom inuktitut : TiriganiaqPoids moyen : 2,5 à 9 kgLe saviez-vous? Le renard arctique a le plus épais manteau de tous les animaux habitant dans l’Arctique. Il peut endurer un froid aussi intense que –50 ºC avant que son métabolisme ne s’accélère pour garder la chaleur du corps.

PHYSIOLOGIELe renard arctique fait partie de la famille des canidés; il s’apparente donc aux autres renards, aux loups et aux chiens. Il mesure entre 75 et 115 cm de longueur, soit une taille comparable à celle d’un gros chat, ce qui en fait le plus petit canidé sauvage du Canada. La queue longue et touffue représente entre 30 et 35 p. 100 de la longueur totale de l’animal. En hiver, le pelage du renard arctique est épais et blanc, mais, au retour de l’été, il prend un ton brun ou gris, et le ventre est de couleur chamois. En raison de sa fourrure blanche, qui se confond avec la neige, le renard peut se jeter sur ses proies avant qu’elles n’aient le temps de l’apercevoir. Certains renards ont un manteau gris à gris-bleu foncé en hiver. Le renard arctique est le seul canidé dont la couleur du pelage change en été.

Son épais manteau, mais aussi la petitesse des appendices du renard arctique (pattes, museau et oreilles arrondies) lui permettent de rester au chaud pendant l’hiver. Ce sont toutes des caractéristiques visant à réduire la perte de chaleur. De plus, la plante des pieds est recouverte de fourrure, comme les pattes du lièvre.

HABITAT ET HABITUDESLe renard arctique est à la fois un carnivore et un rongeur. Il se nourrit de lemmings, des œufs et des petits de différentes espèces d’oiseaux. En hiver, il consomme les carcasses abandonnées par les loups communs ou les ours polaires. Le renard arctique peut également chercher les refuges des phoques pour capturer leurs petits. Durant l’hiver, le renard arctique se fie à son ouïe et à son odorat pour repérer les animaux qui se déplacent dans les tunnels creusés sous la neige.

La saison de reproduction commence en mars ou en avril pour les renards arctiques. Tout au long de la période de gestation, qui dure de 51 à 57 jours habituellement, le couple reste ensemble et se trouve une tanière pour élever les petits. Celle-ci peut être vieille de 300 ans et comporter jusqu’à cent entrées. Les petits des renards arctiques naissent entre la fin de mai et le début de juin. En moyenne, la femelle met bas environ onze renardeaux, soit la plus importante portée parmi les mammifères sauvages du monde.

AIRE DE RÉPARTITIONLe renard arctique habite les terres circumpolaires de l’Arctique. Au Canada, on trouve ce petit mammifère de la pointe septentrionale de l’île d’Ellesmere jusqu’à la pointe méridionale de la baie James. On le trouve habituellement dans les zones habitées par les phoques et les ours polaires et sur les banquises. Chaque renard arctique a son propre territoire qui s’étend sur 3 à 25 kilomètres carrés. Toutefois, l’animal peut parcourir de très longues distances sur terre et sur la glace de mer. Des déplacements sur plus de 2 000 kilomètres ont été observés.

La chasse, les maladies et les lignes de piégeage autochtones expliquent le déclin de la population de renards arctiques.

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MARS 2007DU MOISDU MOIS

L‘ANIMAL

PHYSIOLOGIELe renard roux est un petit mammifère qui ressemble à un chien, avec des oreilles et un museau pointus et un corps léger et élancé. Sa grande queue touffue et son pelage long et lustré de couleur rouille ou rouge orangé le distinguent. Le renard roux a aussi le museau, l’arrière des oreilles et les pattes noirs. Le bout de sa queue, sa gorge et son ventre sont généralement blancs. Le mâle et la femelle se ressemblent, mais le mâle est habituellement plus gros.

La femelle peut donner naissance à dix petits chaque année, entre les mois de mars et de mai. Les nouveau-nés sont aveugles, et ils n’ouvrent les yeux qu’environ deux semaines après la naissance. À l’âge d’un mois, les renardeaux délaissent le lait maternel pour des aliments prémâchés. Lorsqu’ils ont à peu près sept mois, ils peuvent trouver leur nourriture seuls et ils quittent leurs parents pour établir chacun leur propre territoire. Certains renards ont parcouru jusqu’à 250 km pour en trouver un!

HABITAT ET HABITUDESEn général, le renard roux vit en bordure des forêts, des prairies et des terres agricoles. Il utilise une tanière seulement pendant la période de reproduction. La tanière est habituellement creusée dans le sable et la terre. Lorsqu’ils construisent leur gîte, les renards ménagent plus d’une sortie pour faciliter la fuite en cas de danger. Durant le reste de l’année, ils dorment à l’air libre et se réchauffent en s’enveloppant dans leur grande queue touffue.

Le renard roux est actif la nuit, mais il n’est pas rare de l’apercevoir durant le jour. Ses sens aiguisés de la vue, de l’odorat et de l’ouïe en font un chasseur exceptionnel. Contrairement aux autres mammifères, il peut entendre des sons à basse fréquence, ce qui lui permet de repérer de petits animaux, même sous la surface du sol!

Le renard roux se nourrit principalement de petits animaux, comme des campagnols, des souris, des lemmings, des lièvres et des lapins. Beaucoup d’agriculteurs l’accusent d’être un voleur de poules, car il aime le goût de la volaille. Ce mammifère ne se contente pas seulement de viande; il lui arrive de manger des plantes et des petits fruits sauvages. Même s’il n’a pas faim, il a tendance à se faire des réserves en prévision d’un prochain repas.

AIRE DE RÉPARTITIONOn trouve le renard roux partout au Canada, où il est un des mammifères les plus répandus. Cet animal vit aussi aux États-Unis, en Europe, en Asie, en Afrique du Nord et en Australie.

QUELQUES DONNÉES

NOM COMMUN : Renard rouxNOM SCIENTIFIQUE : Vulpes vulpes

POIDS MOYEN : De 3,6 à 6,8 kgLONGUEUR MOYENNE : De 90 à 112 cm. La queue représente le tiers de la longueur totale. DURÉE DE VIE MOYENNE : De 3 à 6 ans

LE SAVAIS-TU? Le renard roux n’est pas entièrement roux. Certains individus ont une fourrure brune, noire ou argentée. Même des renards qui sont nés de la même mère peuvent être de couleurs différentes!

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MARS 2008MARS 2008DU MOISDU MOIS

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PHYSIOLOGIELa loutre de mer a de petites pattes antérieures munies de doigts rigides qui lui servent à manipuler sa nourriture et des pattes postérieures fortes à pieds palmés qui lui permettent de se déplacer avec grâce dans l’eau. Cet agencement bizarre de ses membres rend sa démarche maladroite de sorte qu’elle ne s’éloigne que rarement de la mer.

Au contraire d’autres mammifères marins, la loutre de mer est protégée de la froideur des eaux glacées de l’océan Pacifique par une épaisse couche de fourrure plutôt que par une couche de graisse. La couche de fourrure du fond, la bourre, qui est recouverte de poils de jarre noirs, brun pâle ou argentés, emprisonne l’air qui sert d’isolant.

Les individus plus âgés ont parfois la tête argentée à cause du changement de couleur de leurs poils de jarre. Si on ajoute à cela la présence de vibrisses longues et raides, il n’est pas étonnant qu’on lui ait donné le surnom de « vieil homme de la mer ».

HABITAT ET HABITUDESLa loutre de mer est toujours affamée. En une journée normale, elle peut ingurgiter un volume d’oursins de mer, de crabes, de myes, de moules et de poulpes qui représente le quart de son poids. Pour obtenir sa nourriture, une loutre de mer peut briser des coquillages en les frappant avec de petites pierres ou plonger à plus de 100 mètres de profondeur dans les eaux troubles de l’océan. Lorsqu’elle a capturé une proie, la loutre flotte sur le dos et place sa nourriture sur sa poitrine pour la savourer en petites bouchées.

Une bonne partie de la journée d’une loutre de mer est consacrée à sa toilette, car une fourrure feutrée ou emmêlée n’isole pas suffisamment. Certains scientifiques s’inquiètent du fait qu’un important déversement de pétrole pourrait causer la disparition de toutes les loutres de mer du Canada car le pétrole pénétrerait dans leur fourrure et les animaux mourraient de froid.

AIRE DE RÉPARTITIONDes centaines de milliers de loutres de mer habitaient autrefois les eaux de la côte du Pacifique, entre le nord du Mexique et l’Alaska, mais le commerce des fourrures qui a débuté vers les années 1700 a donné lieu à leur quasi-élimination. La dernière loutre de mer de la Colombie-Britannique a été abattue en 1929 à proximité de Kyuquot, sur la côte ouest de l’île de Vancouver.

On a procédé, entre 1969 et 1972, à la réintroduction graduelle de 89 loutres de mer en C.-B. et on estime actuellement leur population à 2 500 individus environ qui vivent au large de l’île de Vancouver et de la côte de la C.-B., à proximité de l’île Goose.

QUELQUES DONNÉES

NOM COMMUN : Loutre de mer NOM SCIENTIFIQUE : Enhydra lutris

POIDS MOYEN : 32 à 41 kg (mâle), 18 à 27 kg (femelle) LONGUEUR MOYENNE : 1.4 mDURÉE DE VIE MOYENNE : 15 à 20 ans LE SAVIEZ-VOUS? La fourrure de la loutre de mer est constituée de 1,6 à 2,6 millions de poils par centimètre carré, ce qui en fait la fourrure la plus dense du monde animal.

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QUELQUES DONNÉES

Nom : Morse

Nom de l’espèce : Odobenus rosmarus Poids moyen : 1 400 kilogrammes (mâle) 900 kilogrammes (femelle)

Espérance de vie : Jusqu’à 40 ans (dans la nature)

PHYSIOLOGIELe nom scientifique de l’espèce, Odobenus rosmarus, signifie « cheval de mer à la dent qui marche ». Bien qu’il n’existe qu’une seule espèce de morse, on dénombre deux sous-espèces : le O. rosmarus rosmarus, morse de l’Atlantique, que l’on trouve dans l’est du Canada et l’Extrême-Arctique, et le O. rosmarus divergens, morse du Pacifique, qui s’aventure occasionnellement dans les eaux de l’Arctique de l’Ouest depuis l’Alaska.

Ressemblant à un gros phoque, le morse a une peau brun foncé recouverte d’une couche de petits poils bruns clairsemés cachant une généreuse épaisseur de gras qui le protège des eaux froides. L’espèce est facilement identifiée par ses longues canines, ou défenses, qui peuvent atteindre 40 centimètres de long. Le morse utilise ses défenses, qui croissent sans cesse, pour pratiquer des trous dans la glace par lesquels il peut respirer et comme crochets pour se hisser hors de l’eau. Les moustaches plantées de chaque côté du museau détectent les palourdes et les mollusques sur les fonds marins.

HABITAT ET HABITUDESLe morse passe le gros de son temps sur la terre ferme. Vu sa taille, il semble être lent et léthargique. Mais, contrairement au phoque, le morse peut se déplacer sur ses quatre pattes et courir aussi vite que l’être humain sur de courts intervalles. Le morse est également très gracieux dans l’eau.

Il vit en eau peu profonde, mais plonge vers les fonds marins pour y cueillir ses proies. Un morse peut plonger jusqu’à 90 pieds de profondeur et rester sous l’eau jusqu’à 30 minutes.

Les morses n’apprécient pas vraiment les avions et les bateaux; à leur approche, il arrive que tout le troupeau se précipite à l’eau.

AIRE DE RÉPARTITIONLa population mondiale de morses est estimée à 300 000 animaux, dont seulement 20 000 seraient de la sous-espèce atlantique. Le plus vaste troupeau de morses au Canada compte 5 000 morses et vit dans le bassin Foxe, où les nombreuses claires-voies (espace d’eau entouré de glace qui est, en général, de la glace fixée) créent un habitat souhaitable.

Durant les mois d’hiver, le morse vit sur des banquises tandis qu’il passe l’été sur des plages rocailleuses.

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QUELQUES DONNÉES

Nom : ÉpaulardNom scientifique : Orcinus orcaLongueur (nageoire dorsale) : Mâle : 1,8 m; Femelle : 0,9 m Poids : Mâle : 9 000 à 10 000 kg; Femelle : 7 000 à 8 000 kg

Le saviez-vous? Les épaulards côtiers de la Colombie-Britannique sont une espèce en péril.

PHYSIOLOGIEL’épaulard est le géant de la famille des dauphins. La principale caractéristique permettant d’identifier l’épaulard est sa coloration particulière noire et blanche, sa tête arrondie et la grande nageoire de forme triangulaire au milieu de son dos. La taille maximale connue est de 9 m pour les mâles et 7,7 m pour les femelles. Cependant la taille moyenne des adultes dans les eaux de la Colombie-Britannique est beaucoup plus petite.

HABITAT ET HABITUDESOn les trouve dans tous les océans : des eaux dont la température est inférieure à 0 °C aux eaux tropicales chaudes. Les épaulards ne semblent pas limités par des paramètres d’habitat comme la profondeur — on les a observés dans des eaux peu profondes des bras de mer. Les épaulards se déplacent en bandes habituellement formées d’une mère et de ses rejetons. Les troupeaux d’épaulards côtiers se composent souvent de trois et même quatre générations. Les baleineaux mâles des troupeaux côtiers accompagnent leur mère toute leur vie, tandis que les baleineaux femelles forment parfois des sous-troupeaux avec leurs rejetons, lorsqu’ils sont beaucoup plus âgés. Par contre, les baleineaux des troupeaux migrateurs ne passeront pas nécessairement leur vie avec le même groupe. Quel que soit leur sexe, ils quittent parfois leur mère pour voyager seuls ou avec d’autres épaulards de leur espèce. Généralement, les épaulards migrateurs voyagent en groupe de deux à six individus, bien qu’ils puissent quelquefois être vingt.

Il y a trois espèces d’épaulards écologiquement distincts : les côtiers, les migrateurs et les hauturiers. Les épaulards côtiers se déplacent en groupes assez réguliers appelés troupeaux. Ils se nourrissent de poisson et sont appelés côtiers parce qu’ils reviennent fidèlement chaque année, l’été. Entre l’État de Washington et l’Alaska, il y aurait près de 600 individus. Les épaulards migrateurs sont ceux qui se déplacent en petits groupes et migrent. Ils se comportent différemment des épaulards côtiers et se nourrissent principalement de mammifères. On compte environ 400 épaulards migrateurs depuis le sud de la Californie aux îles Aléoutiennes de l’Alaska. On ne connaît pas encore très bien les épaulards hauturiers, qui sont plutôt rares en Colombie-Britannique. On croit qu'ils seraient des parents éloignés des épaulards côtiers. Jusqu’ici, on en a catalogués environ 200. Ils semblent se nourrir de poisson et de calmar. Ces trois espèces d’épaulards produisent trois sortes de sons de base : des clics - ils servent généralement à détecter et à traquer les proies - ainsi que des sifflements et des impulsions - qui constituent essentiellement leur moyen de communication. Le répertoire des épaulards côtiers contient de 7 à 17 sons discrets, variant selon le troupeau, tandis que celui des épaulards migrateurs en contient seulement de 4 à 6, dont la plupart sont émis par tous les individus de l’espèce, mais par aucun des épaulards côtiers.

AIRE DE RÉPARTITIONLes épaulards se trouvent dans les trois océans entourant le Canada et parfois dans la baie d’Hudson et le golfe du Saint-Laurent, mais ils semblent rares dans les océans atlantique et arctique. On les observe le plus souvent au large de la côte de la Colombie-Britannique, plus au sud.

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L‘ANIMAL

PHYSIOLOGIELe monarque est probablement le papillon le plus connu sur notre continent, mais il n’est pas un papillon dès sa naissance. Il le devient lorsqu’il atteint le stade adulte, après avoir été un oeuf, une chenille et une chrysalide. Cette évolution, appelée métamorphose, se déroule sur une trentaine de jours.

Le monarque commence sa vie sous la forme d’un œuf. Après 3 à 12 jours, l’œuf éclot et une chenille en sort. Contrairement à la plupart des chenilles, celle du monarque ne tente pas de se dissimuler dans son environnement. Bien au contraire, elle est rayée de bandes jaunes, noires et blanches très voyantes qui avertissent les prédateurs de se tenir éloignés. Après s’être alimentée pendant environ 3 semaines, la chenille se fixe à une branche et se transforme en chrysalide. C’est le troisième stade de la vie du monarque. La chrysalide ressemble à un petit vase vert jade luisant décoré de points dorés. Après deux semaines, la chrysalide change de couleur, et il en sort un papillon adulte aux ailes orange brillant entourées d’une large bande noire piquée de deux rangées de petits points blancs. Les ailes des mâles et des femelles sont différentes. Chez les mâles, chacune des ailes arrière (postérieures) porte une petite tache noire tandis que chez les femelles, la bordure noire des ailes est un peu plus large. Comme les autres insectes, le monarque utilise ses antennes pour sentir.

HABITAT ET HABITUDESPour vivre, le monarque a besoin d’un climat chaud. Cela explique pourquoi les monarques qui vivent au Canada doivent migrer vers le sud pour y passer l’hiver. Le monarque est l’insecte qui effectue la migration la plus importante en nombre et la plus longue en Amérique du Nord; certains individus parcourent des milliers de kilomètres pendant leur courte vie. Si les monarques peuvent franchir d’aussi longues distances, c’est parce qu’ils savent comment conserver leur énergie. Pendant leur migration, ils se laissent flotter par les courants d’air chaud qui montent dans l’air pour éviter de battre des ailes et ils profitent des forts vents pour avancer plus vite.

Le monarque doit vivre dans un climat chaud et il a absolument besoin d’une plante appelée asclépiade, dont il se nourrit lorsqu’il est une larve.

AIRE DE RÉPARTITIONLe monarque est un vrai migrateur qui se rencontre dans de nombreuses régions du monde. Au Canada, son habitat naturel se trouve dans le sud de l’Alberta, de la Saskatchewan, du Manitoba, de l’Ontario, du Québec et des provinces maritimes. Il explore aussi d’autres parties du pays. On en a même vu dans des régions du Nord comme la baie James!

Chaque automne, des millions de monarques quittent le sud du Canada en direction de la Californie et des régions du nord et du centre du Mexique. Quand le printemps revient, beaucoup font le voyage de retour de 8 000 kilomètres. C’est ce qu’on appelle une migration aller-retour.

QUELQUES DONNÉES

NOM COMMUN : MonarqueNOM SCIENTIFIQUE : Danaus plexippus POIDS MOYEN : La chenille pèse 1,5 g., Le papillon pèse 0,41 g. ENVERGURE MOYENNE : 93-105 mmDURÉE DE VIE MOYENNE : De 6 à 8 semaines chez les individus nés en étéDe 6 à 8 mois chez les individus nés en hiver LE SAVAIS-TU? Le monarque est l’insecte qui effectue la migration la plus importante en nombre et la plus longue en Amérique du Nord. Il parcourt jusqu’à 8 000 km en une année!

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MAI 2008MAI 2008DU MOISDU MOIS

L‘ANIMAL

PHYSIOLOGIELe plumage du cygne siffleur est blanc. Il peut arriver que les plumes de la tête et du cou prennent une teinte rougeâtre si l’oiseau a une alimentation riche en fer. Les pattes, les pieds et le bec sont noirs et une marque jaune à proximité des yeux lui est distinctive. Les oisillons sont gris et leurs pattes, leur bec et leurs pieds sont roses. Le plumage de l’adulte apparaît en deux ans.

HABITAT ET HABITUDESLe cygne siffleur se nourrit de plantes aquatiques, de racines, de graines et de quelques mollusques. Pour atteindre sa nourriture, le cygne penche son corps et plonge son long cou et sa tête dans l’eau. Il ne plonge complètement que très rarement.

Cet oiseau se rencontre dans l’Arctique canadien et l’Alaska. Il arrive, au cours d’hivers très rigoureux, que certains cygnes demeurent sur place et ne se déplacent pas vers le sud à la recherche d’un climat plus chaud. Au contraire, ils dorment sur la glace la tête sous une aile.

Les cygnes se déplacent en groupes, mais se séparent au moment de la reproduction. Chaque couple revendique une zone de deux kilomètres carrés environ. Cette superficie est assez grande pour permettre aux jeunes de s’alimenter et de jouer, mais suffisamment petite pour en interdire l’accès aux autres couples reproducteurs.

Le nid est généralement construit à proximité d’un étang ou d’un lac de toundra et les nids situés dans des endroits favorables sont souvent réutilisés pendant plusieurs années. En moyenne, une femelle pond de trois à cinq oeufs et les couve jusqu’à l’éclosion, ce qui dure généralement 32 jours. Le mâle ne participe pas à la couvaison mais demeure généralement à proximité du nid qu’il défend contre tout prédateur éventuel, comme un renard, un loup, un ours, une belette ou une aigle doré.

AIRE DE RÉPARTITIONIl existe deux populations de cygne siffleur, l’une à l’ouest et l’autre à l’est. Elles nichent dans l’Arctique canadien et l’Alaska. La population de l’est hiverne sur la côte atlantique, dans la baie Chesapeake, au Maryland et en Caroline du Nord. La population de l’ouest hiverne sur le versant du Pacifique, surtout en Californie.

QUELQUES DONNÉES

NOM COMMUN : Cygne siffleurNOM SCIENTIFIQUE : Cygnus columbianu

POIDS MOYEN : 6,3 kg (femelle) à 7,5 kg (mâle) LONGUEUR MOYENNE : 120 à 147 cmDURÉE DE VIE MOYENNE : 21 ans environ LE SAVIEZ-VOUS? Tout juste 70 jours après sa naissance, le petit d’un cygne siffleur peut peser jusqu’à 28 fois plus qu’au moment de son éclosion, où il ne pèse que 180 grammes.

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QUELQUES DONNÉES

Nom : Ours blanc

Nom de l’espèce : Ursus maritimus

Poids moyens : 400 - 600 kg (mâle) 150 - 250 kg (femelle)

Espérance de vie : environ 25 ans

PHYSIOLOGIELe nom latin de l’ours blanc, ursus maritimus, veut dire « ours de mer ». L’ours blanc est le seul membre de la famille des ours à être considéré comme un mammifère marin, car son existence dépend de ce milieu. C’est le plus gros carnivore terrestre en Amérique du Nord.

Il s’est adapté à merveille aux conditions extrêmes de son milieu arctique. Sa blancheur lui sert aussi de camouflage, que ce soit dans la neige ou sur la glace. L’ours blanc est très habile lorsqu’il s’agit de se dissimuler, ce qui l’aide à chasser les phoques et à fuir les chasseurs. Son épais pelage, composé de jarres (poils longs et raides) lustrés et d’un duvet dense, et son épaisse couche de graisse le protègent du froid. La plante de ses pattes est garnie de petites protubérances et de petits creux qui agissent comme des ventouses pour l’empêcher de glisser sur la glace.

HABITAT ET HABITUDESL’ours blanc habite les vastes zones de glace entourée d’eau dans l’Arctique. Il se sert de la glace comme plate-forme pour chasser ses proies favorites, les phoques annelés, un type de phoque commun de l’Arctique. Lorsqu’il chasse, l’ours blanc dépend principalement de son odorat développé. Il peut déceler les trous d’air des phoques jusqu’à un kilomètre de distance. À l’occasion, il peut aussi tuer des morses, des bélugas (baleines blanches) et des narvals.

L’ours blanc est un excellent nageur. Son épaisse couche de gras le garde au chaud dans les eaux glaciales de l’Arctique et l’aide à se maintenir à flot. Il utilise ses grosses pattes antérieures comme de puissantes rames, tandis que ses pattes postérieures traînent derrière lui et servent de gouvernails. On a déjà observé l’ours blanc nager à une vitesse de 10 kilomètres à l’heure, sur une distance de plus de 90 kilomètres, sans même faire une pause. Il peut rester sous l’eau pendant plus d’une minute.

AIRE DE RÉPARTITIONLa population mondiale actuelle de l’ours blanc compte probablement entre 25 000 et 40 000 individus. Au Canada, elle se situe entre 13 000 et 15 000 individus.

Au Canada, les ours blancs sont observés dans les régions qui s’étendent de la Baie James à l’île nordique d’Ellesmere, et du Labrador à la frontière de l’Alaska. L’une des trois régions les plus importantes du monde pour la mise bas de l’ours blanc se trouve au Canada, près de Churchill (Manitoba) sur la côte ouest de la baie d’Hudson. L’ours blanc habite les côtes et les îles arctiques des cinq pays entourant le Pôle nord, soit le Canada, les États-Unis (Alaska), la Fédération de Russie, le Danemark (Groenland) et la Norvège.

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QUELQUES DONNÉES

Nom commun : Phoque du GroenlandNom scientifique : Phoca groenlandica

Poids moyen : mâle : 30 kg, femelle : légèrement plus petiteLongueur moyenne : 1,5 à 2 mètres

Le saviez-vous? Le nom anglais du phoque du Groenland, harp seal, vient du fait qu’il a de grands anneaux en forme de harpe sur le dos.

PHYSIOLOGIELe phoque du Groenland est gris pâle avec de grands anneaux en forme de harpe sur le dos. Ces anneaux vont du brun foncé au noir, mais sont distincts chez les femelles dont le dos est pratiquement noir. Le museau du phoque du Groenland est noir, mais pas la tête. Les bébés phoques ont une toison blanche, d’où le nom de blanchons, et ils muent à environ trois semaines.

HABITAT ET HABITUDESLe phoque du Groenland fréquente les eaux arctiques et subarctiques de l’Atlantique Nord. C’est un animal grégaire qui aime la compagnie d’autres phoques.

Il se nourrit surtout de menus poissons et crustacés. On a signalé des plongées jusqu’à 180 et 280 mètres de profondeur; il peut en outre rester submergé jusqu’à 15 minutes. Sa longévité serait d’au moins 30 ans.

Les femelles mettent bas à un petit seulement par année. De nombreux petits se trouvent sur les banquises, mais la mère retrouve le sien à l’odeur et rejette tous les autres. Sevrés vers l’âge de deux semaines, les petits doivent alors se débrouiller seuls; l’allaitement leur permet cependant de croître considérablement, car le lait de phoque est riche en matière grasse. Ils pèsent entre 40 et 50 kg au moment du sevrage.

AIRE DE RÉPARTITIONLa vie du phoque du Groenland se concentre sur la banquise. Sa migration printanière peut l’amener jusqu’à 2 500 kilomètres plus à l’ouest, vers ses quartiers d’été et la zone d’alimentation. Il migre l’hiver au Labrador et au Groenland. Au printemps, il revient dans les régions situées plus à l’ouest en empruntant le détroit de Lancaster. Certains vont vers l’ouest dans le détroit d’Hudson et la baie d’Hudson.

L’espèce se répartit en trois populations distinctes, selon l’endroit où elles se reproduisent : celle de la mer Blanche, celle de la banquise de l’ouest et celle de l’Atlantique Nord-Ouest et du Front. La population de phoques de l’Atlantique Nord-Ouest est la plus nombreuse et la plus étudiée des trois. Selon la dernière étude du ministère des Pêches et Océans, réalisée en 1999, leur population compte 5,2 millions individus.

Les trois populations de phoques du Groenland font l’objet d’une chasse annuelle, par ailleurs fort controversée. Les chasseurs n’ont plus le droit de capturer les nouveaux-nés, cependant, les petits n’ont pas sitôt perdu leur pelage blanc et duveteux qu’ils se retrouvent dans leur mire.

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L‘ANIMAL

PHYSIOLOGIEMême si son nom scientifique signifie « chèvre antilope d’Amérique », en réalité, cette antilope ressemble davantage à un cerf; elle est le seul animal à avoir des cornes ramifiées (et non pas des bois). Ses cornes ont une forme particulière, avec des pointes orientées vers l’avant. Les cornes de la femelle sont plus petites que celles du mâle. À la fin de l’automne ou au début de l’hiver, les vieilles cornes tombent pour laisser la place aux nouvelles qui commencent déjà à pousser.

L’antilope d’Amérique est très bien adaptée pour vivre dans les prairies. Par exemple, les couleurs sableuses de son pelage lui procurent un certain camouflage dans les paysages dénudés des plaines.

Avec ses grands yeux protubérants, situés sur les côtés de la tête, l’antilope d’Amérique a un vaste champ de vision qui lui permet d’apercevoir les prédateurs qui s’approchent (à une distance pouvant aller jusqu’à 6 km).

Mais ses caractéristiques les plus remarquables sont son endurance et sa vitesse. Avec ses longues pattes fines, grâce auxquelles elle fait de grandes foulées, et un cœur et des poumons de grande taille qui permettent une plus grande consommation d’oxygène, l’antilope d’Amérique peut courir très loin et très longtemps.

L’antilope d’Amérique a sur la croupe une tache blanche distinctive qu’elle montre à la harde lorsqu’elle sent qu’il y a du danger.

HABITAT ET HABITUDESL’antilope d’Amérique est une espèce nomade qui aime se nourrir d’herbes et d’autres broussailles qu’elle trouve sur son chemin. Contrairement au guépard, elle a une bonne endurance, même à grande vitesse. Le coyote est son principal prédateur.

Contrairement au cerf, elle ne peut pas sauter par-dessus les clôtures que les humains ont plantées un peu partout dans les prairies, et elles rampent plutôt en dessous. Cette réduction de leur habitat devient préoccupante.

La première fois qu’elle met bas, la femelle donne naissance à un petit; ses portées suivantes sont constituées de jumeaux. Bien que certaines antilopes d’Amérique préfèrent vivre seules, bon nombre demeurent en petits groupes pendant l’été et forment de grandes hardes pendant l’hiver. Cet animal est très actif de jour comme de nuit; il a tendance à répartir également son temps entre le sommeil et le nourrissage.

AIRE DE RÉPARTITIONLes antilopes d’Amérique parcourent les prairies d’Amérique du Nord; jadis, elles étaient nombreuses partout dans la région des Grandes Plaines. Au Canada, on en trouve dans le sud de la Saskatchewan et de l’Alberta.

QUELQUES DONNÉES

NOM COMMUN : Antilope d’AmériqueNOM SCIENTIFIQUE : Antilocapra americana

POIDS MOYEN : 35 à 70 kgTAILLE MOYENNE : 90 cm au garrot; les cornes peuvent atteindre 50 cmDURÉE DE VIE MOYENNE : 9 à 10 ans LE SAVIEZ-VOUS? La vitesse de course de l’antilope d’Amérique peut atteindre 95 km/h, ce qui fait de cette espèce le mammifère terrestre le plus rapide d’Amérique du Nord. ©

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NOVEMBRE 2008NOVEMBRE 2008DU MOISDU MOIS

L‘ANIMAL

PHYSIOLOGIELe porc-épic ressemble beaucoup à un castor recouvert de piquants! Ses longs poils bruns ont l’air doux, mais ils cachent des milliers de piquants. Les plus longs se trouvent sur le dos et l’arrière-train, alors que les plus courts se trouvent sur la tête. Chaque piquant est creux — il est de couleur jaunâtre, avec une extrémité noire et il est recouvert de petits barbillons. Près de 30 000 piquants recouvrent l’ensemble du corps, sauf le ventre, le nez et le dessous des pattes.

Le porc-épic a une petite tête, de petites oreilles, des pattes courtes et une petite queue épaisse. Le dessous des pattes est plat et l’animal a de longues griffes acérées pour grimper sur de longs troncs. Le porc-épic compte essentiellement sur son odorat car il est myope.

HABITAT ET HABITUDESLes porcs-épics vivent à proximité des arbres. En dehors des forêts, on en trouve le long des cours d’eau dans les sous-bois et parfois dans les arbres à côté d’un substrat rocheux. Ils vivent dans des tanières sous des tas de roches, dans des caves, dans des grumes et des arbres tombés à terre. En général, ils ne s’éloignent guère de leur tanière qu’ils quittent pour se nourrir, ils consomment une diversité d’arbustes, d’écorce, de plantes aquatiques et ils aiment tout ce qui est salé.

Animal paisible, le porc-épic prend la fuite dès qu’il pressent un danger. Il émet une sorte de jacassement pour inviter ses prédateurs à prendre la fuite. S’il n’arrive pas à s’échapper, ses muscles se contractent et ses piquants se hérissent. Il rentre la tête, se penche en avant et rue des pattes arrière tout en remuant la queue en signe d’avertissement. Il arrive que les piquants se détachent de sa queue ou, si un prédateur s’approche de trop près, les piquants s’implantent dans sa peau. Les piquants sont un moyen de défense extraordinaire, car lorsqu’ils pénètrent sous la peau, la chaleur du corps entraîne le gonflement des barbillons, qui en rendent l’extraction difficile et douloureuse.

Des animaux comme l’ours, le lynx roux, le lynx, le loup et le coyote sont ses principaux prédateurs, mais le plus menaçant d’entre eux est le pékan. Passé maître dans l’art de tuer le porc-épic, le pékan renverse sa proie sur le dos pour éviter d’être piqué par ses épines.

AIRE DE RÉPARTITIONOn trouve des porcs-épics dans toute l’Amérique du Nord. Au Canada et aux États-Unis, ils vivent dans divers secteurs, notamment dans les forêts, la toundra, les herbages et les régions semi-désertiques.

QUELQUES DONNÉES

NOM COMMUN : Porc-épicNOM SCIENTIFIQUE : Erethizon dorsatum

POIDS MOYEN : 5,5 kg (mâle), 4,5 kg (femelle) TAILLE MOYENNE : 60 à 100 cmDURÉE DE VIE MOYENNE : 10 ans ou plus

LE SAVIEZ-VOUS? Lorsque les bébés porcs-épics naissent, leurs piquants sont mous, mais ils se durcissent en l’espace d’une heure.

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OCTOBRE 2005DU MOISDU MOIS

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L‘ANIMAL

QUELQUES DONNÉES

Nom : Grizzli

Nom de l’espèce : Ursus arctos horribilus

Poids moyens : 250 – 350 kg (mâle) 125 – 175 kg (femelle)

Espérance de vie : 15 – 20 ans

PHYSIOLOGIELe grizzli est, après l’ours blanc, le plus gros carnivore terrestre en Amérique du Nord. Son corps trapu et massif mesure en moyenne 1,8 mètres du museau à la queue. II a pour traits distinctifs une grosse bosse au niveau des épaules, formée par les muscles de ses pattes antérieures massives, de très longues griffes aux pattes avant et une large tête au profil quelque peu bombé. Le grizzli a généralement une fourrure de couleur brun foncé, mais son pelage peut varier du jaune-ivoire au noir. L’extrémité des jarres (poils longs et raides) de ses épaules et de son tête est souvent blanche, ce qui donne une apparence grisée à sa fourrure et lui a valu son nom. Ses membres et ses pattes ont une couleur encore plus foncée.

Malgré sa taille, le grizzli peut courir à une vitesse allant jusqu’à 55 kilomètres à l’heure. L’odorat et l’ouïe sont très développés chez l’animal et compensent pour sa vue trop faible.

HABITAT ET HABITUDESLe grizzli vit en solitaire. Il peut y avoir chevauchement du domaine vital de l’animal, mais le grizzli ne défendra pas farouchement son territoire parce qu’il est peu belliqueux. Il occupe des habitats aussi variés que les forêts denses, les prairies alpines et la toundra arctique. Le grizzli ne compte aucun prédateur hormis les humains.

Contrairement à une croyance populaire, les grizzlis n’hibernent pas vraiment. Une véritable hibernation comporte une baisse marquée de la température corporelle et du rythme respiratoire; chez le grizzli, la température corporelle ne fléchit que de quelques degrés et le rythme respiratoire ne descend que légèrement au-dessous de la normale.

Bien que classé comme carnivore, le grizzli est surtout un omnivore, c’est-à-dire qu’il se nourrit de divers aliments d’origine tant végétale qu’animale. Le grizzli fera sa proie des mammifères et des saumons en migration qui lui tombent sous la patte, mais il se nourrit généralement de végétaux. Les végétaux constituent de 80 à 90 p. 100 de son régime alimentaire! Les baies demeurent l’élément le plus important de son alimentation. Elles sont le plus souvent à l’origine de l’accumulation de graisse nécessaire à la survie de l’animal pendant l’hiver. Le grizzli profite également de la nourriture et des détritus que les gens mettent négligemment à sa disposition. Animal intelligent, il devient vite un habitué des terrains de camping ou des décharges.

AIRE DE RÉPARTITIONLe grizzli possède la plus vaste aire de répartition de tous les membres de la famille des ours parce qu’il occupe des habitats très variés. On le trouve dans l’ouest du Canada jusqu’à la frontière est du Manitoba, de même qu’en Alaska, dans les États du Wyoming, de l’Idaho et de Washington. À mesure que les populations humaines ont augmenté et occupé son territoire, l’aire de répartition du grizzli a diminué.

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OCTOBRE 2006DU MOISDU MOIS

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L‘ANIMAL

QUELQUES DONNÉES

Nom : Bernache du CanadaNom scientifique : Branta canadensis

Poids moyens : 1.1 à 8 kg L’envergure des ailes : 127 - 173 centimètres

Le saviez-vous? La bernache du Canada niche dans la même aire où ses parents ont niché et utilise souvent le même nid chaque année.

PHYSIOLOGIENombreuses sont les personnes qui reconnaissent la bernache du Canada grâce à sa tête noire, aux taches blanches de ses joues, à son long cou noir et à ses pattes palmées. En général, plus un oiseau est gros, plus son cou est long et son corps allongé. Les scientifiques croient cependant qu’il y a 11 races de bernaches du Canada, la plupart d’apparence différente. Elles vont de l’une des plus petites, qui peut peser aussi peu que 1,1 kilogramme, la bernache du Canada minima, à la plus grande des bernaches, la bernache du Canada géante, qui peut peser jusqu’à 8 kilos. L’envergure des ailes se situe, selon la race, entre 90 centimètres et 2 mètres. La couleur des parties inférieures varie, toujours selon la race, d’une teinte gris pâle perlé à noisette et même au brun noirâtre. Par contre, les mâles et les femelles se ressemblent s’ils appartiennent à la même race.

HABITAT ET HABITUDESOn peut trouver la bernache du Canada dans presque tous les types de terres humides. Cependant, cet oiseau, qui est une espèce de sauvagine, passe autant de temps sur la terre que dans l’eau. Au printemps et en été, les bernaches s’alimentent de feuilles, de fleurs, de tiges, de racines, de graines et de baies. Elles doivent consommer de grandes quantités de nourriture pour obtenir les nutriments dont elles ont besoin; elles passent souvent 12 heures par jour ou plus à s’alimenter. Les bernaches du Canada s’alimentent encore plus intensément pendant les quelques semaines qui précèdent leur départ des aires agricoles du sud afin de se préparer à une période maigre en nourriture une fois arrivées dans les aires de reproduction du nord. Les ressources alimentaires qu’offrent les pelouses, les parcs et les terrains de golf leur sont favorables.

Les bernaches du Canada migrent habituellement vers les terres agricoles du sud, où elles passent l’hiver. Les bandes migratrices de bernaches sont facilement reconnaissables à leurs formations en « V », une bernache en tête, les autres volant derrière en lignes diagonales. Ce type de formation sert au moins deux buts. Il aide les bernaches à conserver de l’énergie et leur permet de franchir de plus longues distances. Cette configuration produit l’effet du « tirant », où la bernache qui suit, comme un cycliste dans une course, profite des courants d’air produits par la bernache en tête, ce qui lui demande moins d’énergie pour voler. Une deuxième fonction de cette formation est de coordonner les mouvements de la bande, ce qui permet la communication rapide et efficace des changements de vitesse ou de direction à tous les membres de la bande.

On peut souvent entendre les bernaches lorsqu’elles volent en formation, puisqu’elles cacardent en un chœur soutenu. La bernache du Canada adulte possède environ 13 cris différents, variant des bruyants cris de salutation et d’alarme aux faibles gloussements et aux murmures des bernaches qui s’alimentent. Les oisons commencent à communiquer avec leurs parents alors même qu’ils sont encore dans leur œuf. Leurs cris se limitent à des cris de détresse et à des trilles aigus indiquant leur contentement.

AIRE DE RÉPARTITIONLes bernaches du Canada se reproduisent sur tout le territoire de l’Amérique du Nord, sauf dans l’Extrême-Arctique et dans les régions de l’extrême sud des États-Unis et du Mexique. Certaines bernaches hivernent dans le sud du Canada, de la Colombie-Britannique, en passant par le sud-ouest de l’Ontario, jusque dans les provinces maritimes, en autant qu’elles trouvent de la nourriture et des eaux libres. Mais la plus grande majorité voyage plus au sud, vers les États-Unis ou même le nord-est du Mexique.

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OCTOBRE 2007DU MOISDU MOIS

L‘ANIMAL

PHYSIOLOGIECe pic se distingue par une tête et un cou rouge vif qui le font remarquer en vol ou au repos. Ses ailes sont noires, avec de grandes taches blanches; ses yeux sont de couleur foncée. Il a le ventre blanc et les plumes de sa queue sont blanches et noires. Son bec, gris-bleu, se termine par une pointe noire. La tête du jeune pic est grise avec un peu de blanc ou de rouge. En septembre, le jeune commence à muer, ce qui permettra à ses plumes de jeune adulte de pousser. Le mâle et la femelle ont une apparence identique.

Le cri du pic à tête rouge est constitué de petits sons brefs d’une durée d’une seconde, répétés deux ou trois fois. Habituellement, ce cri est un « TCHURR », mais lorsque le pic sent qu’il y a du danger, son cri d’alarme est un « KRÎT-târ-râr » ou même un « KWÂRR KWÂRR KWÂRR ».

HABITAT ET HABITUDESLe pic à tête rouge est le plus agressif et le plus omnivore de tous les pics; c’est aussi le plus habile pour attraper les insectes en vol. Il mange de l’écorce, des graines, des noix, des baies, des fruits, des insectes, des œufs d’oiseau, des oisillons et des souris. Il cache ses insectes et ses graines sous l’écorce, dans des piquets de clôture et sous les bardeaux des toits. Pour faire son nid, il préfère les trous dans les grands arbres ou dans des branches ou arbres morts. L’hiver, le pic à tête rouge s’envole vers la partie sud-ouest du Texas, aux États-Unis. Autrement dit, il migre vers le sud pour y passer les mois froids d’hiver. Au printemps ou à l’été, la femelle pond habituellement entre cinq et sept œufs blancs. Les sites de reproduction du pic à tête rouge comprennent les chênes et les hêtres, le lit des rivières, les vergers et les marécages peu boisés. Ce pic se rencontre dans des parties du Manitoba, du sud de l’Ontario et de la Nouvelle-Écosse pendant les mois chauds. Des oiseaux de cette espèce ont été observés au Québec, mais leur nombre a diminué. Cela signifie que le pic à tête rouge est une espèce en péril.

AIRE DE RÉPARTITIONLe pic à tête rouge se retrouve de façon saisonnière dans le sud de l’Ontario et dans l’est des États-Unis, mais les observations d’oiseaux de cette espèce dans les autres provinces canadiennes ont diminué au fil des ans.

QUELQUES DONNÉES

NOM COMMUN : Pic à tête rougeNOM SCIENTIFIQUE : Melanerpes erythrocephalus (Linnaeus)

POIDS MOYEN : 56 à 91 gTAILLE MOYENNE : 19 à 23 cmDURÉE DE VIE MOYENNE : 10 ans LE SAVIEZ-VOUS? Cet oiseau à tête rouge est l’une des quatre seules espèces de pics dont on sait qu’elles entreposent leur nourriture dans du bois, par exemple dans le bois d’arbres vivants ou dans des troncs d’arbres morts.

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OCTOBRE 2008OCTOBRE 2008DU MOISDU MOIS

L‘ANIMAL

PHYSIOLOGIELa mouffette rayée a un pelage noir, long et lustré et une petite rayure blanche sur le centre de la tête. Elle a une autre bande blanche sur la tête qui se divise sur la nuque et continue de chaque côté du dos. Sa queue se termine aussi par une touffe blanche.

Ses orteils semi-palmés se terminent par de longues griffes rectilignes qui lui permettent d’écarter des troncs d’arbres et d’arbustes pour y trouver de la nourriture et de se creuser un terrier.

À cause de ses petites pattes courtes, la mouffette avance très lentement. Étant donné qu’elle n’arrive pas à battre ses prédateurs à la course, elle s’en remet à ses glandes odorantes pour assurer sa sécurité. Ses glandes, qui ont à peu près la taille d’un raisin, sécrètent un liquide jaunâtre huileux dont l’odeur est repoussante. Le jet d’une mouffette peut atteindre six mètres et l’odeur nauséabonde est suffisamment forte pour être portée par le vent sur près d’un kilomètre.

HABITAT ET HABITUDESLa mouffette préfère les zones ouvertes de forêts mixtes et d’herbages et elle vit en général dans les terriers abandonnés par d’autres animaux, comme les marmottes et les renards. Il lui arrive également de vivre sous des porches et dans des caves, des souches d’arbres, sous des tas de roches et des tas d’ordures et il est très rare qu’elle creuse son propre terrier.

Pour se faire un nid, la mouffette tapisse un secteur de son terrier de feuilles mortes, qu’elle recueille en les plaçant sous son corps et en les traînant jusqu’au terrier. C’est un animal nocturne. Lorsqu’il sort de son terrier la nuit, il ne s’en éloigne guère. Les mouffettes ne s’éloignent pas à plus de 800 mètres de leur terrier, même si elles peuvent parcourir environ 2 kilomètres en une nuit! Durant la saison de reproduction, le mâle prend des plus grands risques et peut parcourir jusqu’à huit kilomètres la nuit.

L’été, la mouffette mange tellement qu’à l’automne, elle est bardée d’une épaisse couche de graisse. En novembre ou décembre, ces petits animaux choisissent un terrier profond pour y passer l’hiver. Dans certaines régions du Canada, les mouffettes se réveillent dès la fin de février pour amorcer la période de reproduction. Les petits naissent au mois de mai et il y en a entre quatre et six par portée. Les nouveau-nés sont sans pelage à la naissance, mais au bout de 13 jours, le pelage est épais et lustré.

AIRE DE RÉPARTITIONLa mouffette rayée se retrouve du centre du Mexique jusqu’au Nunavut et aux Territoires du Nord-Ouest et depuis les Maritimes jusqu’au centre-ouest de la Colombie-Britannique.

QUELQUES DONNÉES

NOM COMMUN : Mouffette rayéeNOM SCIENTIFIQUE : Mephitis mephitis

POIDS MOYEN : 3,25 kg TAILLE MOYENNE : 57,5 à 80 cmDURÉE DE VIE MOYENNE : Jusqu’à 3 ans à l’état sauvage et jusqu’à 15 ans en captivité

LE SAVIEZ-VOUS? La mouffette rayée semble consciente du caractère répugnant de sa propre odeur, car elle n’arrose pas les espaces clos ou sa propre tanière.

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SEPTEMBRE 2005DU MOISDU MOIS

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L‘ANIMAL

QUELQUES DONNÉES

Nom : Macareux moine

Nom de l’espèce : Fratercula arctica

Hauteur et poids moyens : Mesure 18 centimètres de haut et pèse 500 grammes

Espérance de vie : 20 ans en moyenne

PHYSIOLOGIELe macareux moine est le plus petit spécimen de son espèce. La tête, qui est de la taille de celle d’un pigeon, le dos et les ailes sont noirs et contrastent fortement avec le ventre qui est d’un blanc immaculé. Ses pattes d’un orange vif et son bec paré de bandes orange, jaune et bleu sont encore plus contrastantes. Tous les ans, l’hiver, l’adulte perd les bandes colorées sur le bec après la période de reproduction, et ses pieds et son bec s’assombrissent pour prendre une couleur grisâtre.

Les macareux sont merveilleusement adaptés à la nage sous l’eau. Le corps est compact et robuste, tandis que les ailes sont courtes et mues par des muscles puissants.

HABITAT ET HABITUDESEn véritable oiseau marin, le macareux moine passe la majeure partie de son existence en mer, l’essentiel de ses activités consistant à nager, à plonger et à s’alimenter. Il se nourrit de petits poissons, tels que le capelan, le hareng et le merlu. Le macareux moine plonge tête première dans l’eau et cueille autant de poissons qu’il le peut. Cette faculté s’explique par la présence sur la langue et le palais d’une série d’épines orientées vers l’arrière, qui permettent à l’oiseau de retenir sa nourriture tout en capturant de nouvelles proies. Le macareux moine peut retenir son souffle sous l’eau pendant une minute et capturer une dizaine de poissons à chaque plongée, mais on l’a déjà vu capturer et retenir 60 poissons!

Bien qu’il ait des ailes, le macareux moine n’est pas doué pour le vol. Il doit conserver la cadence de 300 à 400 battements par minute pour se maintenir dans les airs. Il éprouve aussi de la difficulté à l’atterrissage – il n’est pas très gracieux – et s’écrase souvent dans la mer ou au sol. Mais le macareux moine est un excellent nageur, il utilise ses ailes pour « voler » sous l’eau..

Chaque année, pendant quatre ou cinq mois, le macareux moine revient se reproduire sur la terre ferme et cherche un terrier. Le couple nicheur demeure habituellement uni pour la vie et réutilise le même terrier d’année en année.

AIRE DE RÉPARTITIONLe macareux moine vit dans l’Atlantique Nord. Les couples nichent et se reproduisent le long de la côte des États du nord-est des États-Unis jusque dans l’Arctique canadien, soixante pour cent des effectifs étant concentrés sur des îles au large de la côte est de Terre-Neuve.

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SEPTEMBRE 2006DU MOISDU MOIS

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L‘ANIMAL

QUELQUES DONNÉES

Nom : Polatouche du nord et du sud Nom commun : Écureuil volant

Nom scientifique de l’écureuil volant du nord : Glaucomys sabrinusNom scientifique de l’écureuil volant du sud : Glaucomys volans

Le saviez-vous? Selon la vitesse du vent et la hauteur d’où il s’élance, l’écureuil volant peut planer sur une distance pouvant atteindre 50 mètres, même davantage.

PHYSIOLOGIEÀ proprement parler, cet écureuil ne vole pas. Tout au plus la peau fourrée des flancs est-elle chez lui très lâche et extensible, formant une membrane (patagium) qui s’étend des pattes de devant à celles de derrière. Quand l’animal saute d’un arbre à un autre, il écarte les pattes, la membrane s’étend de chaque côté du corps et lui sert de parachute. Il grimpe rapidement sur les troncs, court sur les banches, s’élance et plane habituellement en diagonale vers le bas, d’arbre en arbre. Sa longue queue touffue lui sert aussi de gouvernail. L’animal utilise et sa queue et sa membrane pour se diriger vers la gauche et la droite, et même pour effectuer des virages de 180 degrés.

L’animal a normalement le dos brun, tandis que le ventre et la face antérieure de la membrane fourrée sont blanches. L’écureuil volant du nord a la taille de l’écureuil roux, et l’espèce du sud est comparable à un tamia. Mammifère nocturne, l’écureuil volant a de grands yeux noirs saillants qui lui permettent de voir parfaitement dans l’obscurité. Ses moustaches, appelées « vibrisses », sont sensibles et facilitent ses déplacements nocturnes. Pour baliser ses trajectoires dans la forêt, l’écureuil utilise ses glandes odorantes logées dans ses joues.

HABITAT ET HABITUDESL’écureuil volant est actif la nuit, de la tombée au lever du jour. Omnivore, son menu se compose de noix, de graines, de petit fruits, d’insectes, de bourgeons et quelquefois d’oeufs ou de jeunes oiseaux. Bien que l’écureuil volant du nord et du sud ait son domaine de prédilection dans les arbres, et butine le sol des forêts à la recherche de sa nourriture. Il n’est pas rapide à la course, même qu’il est gauche et empêtré sur le sol et plus exposé qu’ailleurs aux dangers qui le menacent. S’il est surpris loin d’un arbre, il tentera de se mettre à l’abri.

L’espèce du nord habite dans les forêts mixtes de pins, tandis que l’espèce du sud préfère les forêts de feuillus peuplées de chênes, d’érables, de hêtres et d’hicoriers.

AIRE DE RÉPARTITIONL’écureuil volant du sud vit dans les régions de l’est de l’Amérique du Nord et du sud du Canada. On le trouve surtout dans la forêt carolinienne de la partie méridionale de l’Ontario, mais on peut aussi l’observer au nord de Muskoka et de la vallée de l’Outaouais, de même que dans certains secteurs du Québec et de la Nouvelle-Écosse. Son territoire chevauche en partie celui de l’écureuil du nord, que l’on trouve généralement au nord de la frontière canado-américaine jusqu’à la limite forestière. Les deux espèces, toutefois, ne se reproduisent pas entre elles.

On ignore à combien se chiffre la population de l’espèce du nord comme il y a très peu de données de surveillance disponibles. L’espèce du sud, cependant, figure sur la liste des espèces vulnérables au Canada. Bien qu’elle fut un jour nombreuse dans le parc national de la Pointe-Pelée en Ontario, la population d’écureuils volants du sud a lentement été éliminée lorsque les boisés ont été remplacés par les terres agricoles, les chalets et les terrains de camping achalandés. Au cours des dix dernières années, toutefois, la plupart de ces invasions ont été réprimées, favorisant ainsi la réintroduction de l’espèce dans son habitat originel.

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SEPTEMBRE 2007DU MOISDU MOIS

L‘ANIMAL

PHYSIOLOGIELa fourrure d’un ours Kermode est entièrement blanche. Si des parties de son pelage sont colorées, c’est parce qu’il s’est sali en parcourant la forêt ou en pêchant. Cet ours mue tous les printemps. Après la mue, son pelage est particulièrement blanc… du moins, tant qu’il réussit à ne pas se salir!

Ses griffes sont de couleur blanc terne. Tout comme l’ours noir, l’ours Kermode a un museau et des pattes brun foncé ou noirs; il est donc inexact de considérer le Kermode comme un ours albinos.

Peu de gens savent que les ours Kermode ne sont pas tous blancs. En fait, la plupart sont noirs! Le fameux pelage blanc est causé par un gène récessif. Les deux ours parents doivent être porteurs de ce gène pour que leur ourson soit blanc. C’est le même phénomène que celui qui se produit chez les humains dans le cas des yeux bleus et des cheveux roux.

HABITAT ET HABITUDESCes ours vivent dans les forêts pluviales côtières des îles au large de la côte de la Colombie-Britannique. Le genre de forêt humide intacte que le Kermode préfère est plutôt rare!

Tout comme ses cousins noirs, l’ours au pelage blanc dort pendant l’hiver. Il se blottit dans une tanière, sous un arbre ou au milieu des racines d’un arbre renversé. Les cèdres géants lui offrent le gîte idéal.

Quand vient le temps de grignoter, l’ours Kermode mange volontiers des plantes. Il se nourrit de baies quand il en trouve et le saumon est un aliment de base de son régime. Pendant certains mois de l’année, le saumon est abondant dans les rivières partout sur le territoire du Kermode, même si les activités humaines ont nui aux populations de saumons à certains endroits.

Peu d’ours Kermode ont été exposés aux humains; ils n’ont donc aucune raison de les craindre. Cependant, si les touristes deviennent trop nombreux, cela pourrait changer.

AIRE DE RÉPARTITIONL’ours Kermode vit uniquement au Canada, dans les îles de la Colombie-Britannique. Son territoire s’étend du chenal de Burke au sud jusqu’à la rivière Nass au nord, bien que personne ne sache exactement jusqu’où vers le nord les ours de cette variété s’aventurent.

Deux îles abritent le plus grand nombre d’ours Kermode blancs : les îles Princess Royal et Gribbell. Selon les scientifiques, le gène récessif responsable du pelage blanc s’est perpétué dans ces îles parce qu’elles sont isolées et que la population d’ours y est peu nombreuse.

QUELQUES DONNÉES

NOM COMMUN: Ours Kermode (souvent appelé « ours Esprit » ou « ours fantôme »)NOM SCIENTIFIQUE : Ursus americanus kermodei POIDS MOYEN : 70 kg (femelles), 135 kg (mâles); mais ce poids peut atteindre 290 kgHAUTEUR AU GARROT : 100 à 120 cmDURÉE DE VIE : Jusqu’à 25 ans LE SAVAIS-TU? L’ours Kermode a été nommé en l’honneur de Francis Kermode, travailleur d’un musée provincial qui a été parmi les premiers à découvrir cette rare variété.

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SEPTEMBRE 2008SEPTEMBRE 2008DU MOISDU MOIS

L‘ANIMAL

PHYSIOLOGIELes coccinelles adultes sont des insectes ronds en demi-cercle avec de courtes pattes et des antennes. Elles ont une toute petite tête et leur coloris varie en général de rouge à orange avec des points noirs. Toutefois, la présence de points noirs et leur quantité peuvent varier d’une espèce à l’autre. Chez certaines espèces, le coloris est inversé, le corps étant noir avec de petits points rouges.

Les larves de coccinelle ne ressemblent pas du tout aux coccinelles adultes. Les larves sont généralement bleues avec des bandes noires ou orange. Elles ont trois séries de pattes et leur corps est beaucoup plus long qu’à l’âge adulte.

La plupart des espèces de coccinelles adultes et leurs larves sont prisées par les agriculteurs car elles dévorent une diversité d’insectes nuisibles pour les plantes, notamment les aphides.

HABITAT ET HABITUDESLes coccinelles pondent leurs œufs sur des feuilles infestées d’aphides. Elles pondent des grappes d’œufs dans lesquelles on trouve des œufs supplémentaires infertiles mélangés aux œufs fertiles. Ces deux types de comportements permettent d’assurer une nourriture suffisante aux larves jusqu’à ce qu’elles atteignent l’âge adulte.

Les coccinelles ont trois principaux moyens de défense contre leurs prédateurs. Leur corps aux couleurs éclatantes avertit leurs éventuels prédateurs qu’elles sont toxiques, même si elles ne le sont pas. Les coccinelles sécrètent par ailleurs un liquide qui a mauvais goût lorsqu’elles sont attaquées, ce qui en fait une proie indésirable. Troisièmement, ces insectes peuvent faire le mort! En présence d’une situation dangereuse, les coccinelles feignent d’être mortes jusqu’à ce que le danger soit passé.

Le brocoli, les asclepiadacées et d’autres plantes qui attirent les aphides sont là où vivent les coccinelles. Ces insectes poursuivent leur chemin une fois qu’ils ont consommé toutes les aphides d’une plante.

À l’instar des ours, les coccinelles hibernent l’hiver. Elles se réunissent généralement en groupes nombreux et dorment tout l’hiver dans les montagnes et les secteurs en haute altitude.

AIRE DE RÉPARTITIONOn trouve des coccinelles à peu près partout dans le monde sous réserve qu’il y ait une source d’alimentation suffisante et que les températures ne soient pas trop froides. Leur aire naturelle s’étend de l’Amérique du Nord, à l’exclusion de la région arctique, vers l’extrémité australe de l’Amérique du Sud. On en trouve également en Europe et en Asie, à nouveau en dehors des régions arctiques, et dans le sud jusqu’en Afrique et en Australie.

QUELQUES DONNÉES

NOM COMMUN : Coccinelle, bête à bon Dieu NOM SCIENTIFIQUE : Coccinellidae

TAILLE MOYENNE : 1 à 10 mm (selon l’espèce)DURÉE DE VIE MOYENNE : 2 à 3 ans (à l’état sauvage)

LE SAVIEZ-VOUS? Des coccinelles ont volé dans l’espace! En 1999, la NASA a mis en orbite quelques coccinelles avec des aphides pour voir comment les aphides pouvaient échapper à leurs prédateurs à l’état d’apesanteur.

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