Download pdf - Brochure m2

Transcript

UFR PHILOSOPHIE

MASTER 2 RECHERCHE

Année 2012-2013

Domaine : Sciences humaines et sociales

Mention : Philosophie

5 spécialités :

1 Histoire de la philosophie

2 Philosophie et société

3 Philosophie contemporaine : expérience, connaissance, création, interprétation

4 LOPHISC (logique, philosophie des sciences, philosophie de la connaissance) – voir livret spécifique

5 Ethique appliquée et responsabilité environnementale et sociale – spécialité professionnelle – voir livret spécifique Scolarité du Master 2 de Philosophie de Paris 1 :

Mme Remtoula. Tel: 01 40 46 27 95 / [email protected]

Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne – UFR 10

17 rue de la Sorbonne 75005 Paris

Escalier « C » 1er

étage à gauche au fond

Présentation générale Le master de philosophie 3 Modalités pédagogiques particulières 5 Conditions d’accès au master de philosophie 5 Débouchés et/ou poursuite d’études 6 Parcours de formation 7

Programme des enseignements

Spécialité « Histoire de la Philosophie » 9 Spécialité « Philosophie et Société » 19 Spécialité « Philosophie contemporaine » 25

Procédure d’inscription et Informations diverses

Dossier de candidature 31 Inscriptions 33 Conditions de validation du M2 33 Note de rappel et d’informations importantes 35 Contrat doctoral 35 Présentation du mémoire 36 Calendrier universitaire 38 Emploi du temps (prévisionnel) 40 Adresses utiles 43

I -Présentation générale du master de philosophie de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

I-1 Architecture du master de philosophie

Le master de philosophie comporte cinq spécialités : • « Histoire de la philosophie », resp. Pr. Jean-Baptiste BRENET (à partir de 1er septembre 2012) • « Philosophie et société » (philosophie politique, philosophie du droit, éthique appliquée, sociologie et anthropologie), resp. Pr. Emmanuel PICAVET (à partir de 1er septembre 2012) • « Philosophie contemporaine : expérience, connaissance, création, interprétation », resp. Pr. Sandra LAUGIER • « LOPHISC : logique, philosophie des sciences, philosophie de la connaissance », resp. Pr. Max KISTLER (spécialité cohabilitée par Paris 1 et Paris 4, avec la participation de Paris 7 et de l’ENS-Ulm). Cette spécialité fait l’objet d’une présentation dans un autre document que les étudiants de toutes les spécialités sont invités à se procurer. Voir aussi le site http://www.lophisc.org/ • « Ethique appliquée. Responsabilité environnementale et sociale », resp. Xavier GUCHET (spécialité professionnelle, en M2 seulement). Voir le site http://ethires.univ-paris1.fr

En seconde année, la spécialisation est plus marquée qu’en M1 et la formation est en rapport étroit avec les équipes de recherche associées à l’Ecole doctorale de Philosophie de Paris 1.

L’année de M2 tourne autour de la préparation du mémoire de recherche proprement dit (« mémoire de master »), véritable pilier de la formation, sauf dans le cas de la nouvelle spécialité professionnelle « Ethique appliquée », où il est remplacé par un stage donnant lieu à la rédaction et à la soutenance d’un rapport.

À l’issue du M2, l’étudiant pourra envisager la préparation des concours de l’agrégation et du CAPES de philosophie (auxquels l’UFR de philosophie prépare solidairement), ou choisir la voie des concours administratifs. De manière générale, l’ensemble des formations de master, à l’exception de la spécialité professionnelle « Ethique appliquée », constitue un bon préalable à la préparation des concours de l’enseignement. L’une des spécialités (« philosophie et société ») met particulièrement les étudiants en bonne position pour les concours administratifs.

• La spécialité « Histoire de la philosophie » s’appuie sur les deux équipes d’histoire de la philosophie : « Gramata », composante de l’unité mixte de recherche 7219 CNRS-Paris 7-Paris 1 (philosophie antique et médiévale), dirigée par la professeure Annick JAULIN ; « Centre d’histoire des systèmes de pensée moderne » (CHSPM), dirigé par le professeur Jean SALEM. • La spécialité « Philosophie et société » s’appuie sur deux équipes : l’unité « Philosophies contemporaines » (dirigée par la professeure Sandra LAUGIER), qui est de

nature fédérative, plus particulièrement dans sa composante « Normes, Sociétés et Philosophies » (NOSOPHI, resp. Pr Laurent JAFFRO) ; et le « Centre d’étude des techniques, des connaissances et des pratiques » (CETCOPRA), dirigé par la professeure B. BENSAUDE-VINCENT. • • La spécialité « Philosophie contemporaine » s’appuie sur l’unité « Philosophies contemporaines » (dirigée par la professeure Sandra LAUGIER) particulièrement dans ses composantes « Expérience et Connaissance » (Ex&CO, resp. Pr. Philippe BUETTGEN) et « Centre d’esthétique et de philosophie de l’art» (resp. Pr. Danièle COHN). • La spécialité « Logique, philosophie des sciences, philosophie de la connaissance (LOPHISC) » s’appuie sur l’Institut d’Histoire et de Philosophie des Sciences et des Techniques (IHPST, unité mixte de recherche 8590 CNRS-Paris-ENS Ulm, dirigée par le professeur Jean GAYON). L’équipe enseignante de logique, coordonnée par le professeur Pierre WAGNER, est aussi mobilisée. Le diplôme correspondant à cette spécialité est cohabilité par Paris 1 et Paris 4, en partenariat avec Paris 7 et l’ENS-Ulm. Ensemble, les quatre établissements s’appuient au total sur cinq équipes de recherche (dont trois unités mixtes de recherche associant le CNRS) ayant pour objet les études sur la science. • La spécialité professionnelle « Ethique appliquée Responsabilité environnementale et sociale »s’appuie sur les unités Philosophies contemporaine (dans sa composante NOSOPHI) et CETCOPRA qui ont été présentées ci-dessus. • • NOTA BENE : Les spécialités « LOPHISC » (responsable : Pr. Max Kistler) et « Ethique appliquée Responsabilité environnementale et sociale » (spécialité professionnelle – responsable : Xavier Guchet) ne sont pas présentées dans ce document et font l’objet de brochures séparées. Voir aussi, respectivement, les sites www.lophisc.org

et http://ethires.univ-paris1.fr Ces spécialités font pleinement partie du master mention philosophie et leurs enseignements peuvent être choisis par les étudiants d’autres spécialités comme séminaires extérieurs lorsque ce dispositif est prévu.

I-2 Responsables

Responsable (s) de la formation (master « mention philosophie ») : Laurent JAFFRO, PR, [email protected]

Responsables de spécialité : Spécialité « Histoire de la philosophie » Jean-Baptiste BRENET, PR, mailto:[email protected]

Spécialité « Philosophie et société » Emmanuel PICAVET, PR, mailto:[email protected]

Pour le parcours « Philosophie juridique, politique et sociale » : Emmanuel PICAVET (voir ci-dessus) Pour le parcours « Sociologie et anthropologie » (M2) : Bernadette BENSAUDE-

VINCENT, PR, Tel. 01 45 39 47 68. [email protected], [email protected]

Spécialité « Philosophie contemporaine » Sandra LAUGIER, PR, [email protected]

Spécialité « Logique, philosophie des sciences, philosophie de la connaissance » (LOPHISC) Responsables pour l’ensemble de la spécialité : Max KISTLER, PR Paris 1 (mailto:[email protected]), et Jean-Baptiste RAUZY , PR Paris 4 (mailto:[email protected]). Responsables pour Paris 1 : Max KISTLER, PR, et pour le parcours de logique Pierre WAGNER, PR. http://www.lophisc.org Spécialité « Ethique appliquée. Responsabilité environnementale et sociale » Xavier GUCHET, MCF, [email protected] www.ethires.univ-paris1.fr

II - Modalités Pédagogiques particulières

Initiation à la recherche : En M2, la dimension « recherche » du master s’affirme : les étudiants réalisent un mémoire (60% de la note globale).

Technologies de l’information et de la communication : Le master entend développer l’accès en ligne pour tous les étudiants aux documents étudiés dans les cours et séminaires dans les meilleures conditions, notamment à travers les espaces pédagogiques interactifs (utilisés par certains enseignements) : http://epi.univ-paris1.fr

Mobilité étudiante : Comme dans les autres années des cursus de licence et de master, L’UFR de philosophie participe à des programmes internationaux, SOCRATES et ERASMUS. Responsable : Suzanne Berestovoy. La semestrialisation intégrale des enseignements de master permet de développer ces échanges. Tout futur étudiant de master 2 désireux de s’engager dans un tel programme doit consulter Suzanne Berestovoy, ainsi que le(s) responsable(s) de sa spécialité de master, autant que possible à l’avance.

III -Conditions d’accès

Diplômes : 1re

année du master « Philosophie » de P1, ou diplôme jugé par le conseil de spécialité. équivalent. Exigence de niveau (12 /20 de moyenne au moins en M1).

L’accès en M2 n’est pas de plein droit. L’examen par le conseil de spécialité du projet de recherche présenté par l’étudiant joue un rôle décisif.

Une réorientation dans une autre spécialité du master est possible à l’issue du M1. La décision est prise par le Conseil de la spécialité demandée.

Dans certaines conditions, évaluées par le conseil de spécialité, un accès direct en M2 est possible pour des étudiants venant d’autres cursus.

Validation des acquis : Par la commission de validation de l’UFR 10. La durée normale de la préparation du M2 est d’une année. En dehors de certains cas où la dérogation est de plein droit, le redoublement d’un semestre ou de l’année, dans la même spécialité ou avec changement de spécialité au sein de la même formation, ne peut être accordé qu’à titre exceptionnel par décision du Président de l’Université sur proposition du responsable du diplôme à condition que l’étudiant ait validé au moins 2/3 des enseignements la première année (hors mémoire). Cette proportion est calculée sur la base des coefficients attribués aux enseignements. Aucune dérogation ne peut être accordée pour une 3e année, la 2e année étant déjà dérogatoire.

IV - Débouchés et/ou poursuite d’études Doctorat en philosophie. Préparation de l’agrégation et du CAPES de philosophie. Doctorat de sociologie. Doctorats en droit, science économique, science politique (sous conditions). Doctorat en logique mathématique (étudiants titulaires du master parcours logique)

Métiers de l’enseignement. Métiers de la culture. Consultant ressources humaines dans l’entreprise. Métiers de la communication. Métiers du journalisme et de l’édition. Métiers de la fonction publique, collectivités territoriales et gestion administrative. Métiers de la documentation et des bibliothèques. Métiers du tourisme. Métiers du social et de l’humanitaire. Métiers conseils aux entreprises.

V -Parcours de formation

V. 1 Spécialité « Histoire de la philosophie »

La spécialité « Histoire de la philosophie » est consacrée à l'étude des grands systèmes de la pensée occidentale, selon la grande tradition de l’Université Paris 1 dans ce domaine. Elle s’attache à renouveler ce champ en développant une approche résolument comparative.

La spécialité histoire de la philosophie constitue le volet classique du master de philosophie et a pour vocation l’enseignement et la recherche au sujet des textes des grands auteurs, des thèmes de pensée ancienne et moderne et de l’histoire des idées. Outre son intérêt historique propre et la transmission d’une tradition vivante et formatrice pour la pensée, cette spécialité fournit des bases indispensables et des outils de réflexion à la recherche contemporaine. Elle constitue également un socle de connaissances solides et de méthodes nécessaires à la formation des étudiants désireux de se présenter ultérieurement aux concours d’enseignement (CAPES et agrégation) ou de poursuivre leurs recherches doctorales en histoire de la philosophie.

En M2, la spécialisation des étudiants s’affirme, et sur la base des compétences acquises en M1, tout en suivant des séminaires d’histoire de la philosophie de niveau recherche, ils rédigent et soutiennent un véritable travail de recherche personnelle d’envergure (une centaine de pages). Ce travail leur donne la compétence nécessaire pour préparer et rédiger une éventuelle thèse.

V. 2 Spécialité « Philosophie et société »

Clairement ancrée dans la pensée contemporaine, mais soucieuse également de situer dans leur histoire les problématiques qui y sont développées, la spécialité « Philosophie et société » regroupe d’une part les enseignements de philosophie juridique, politique, économique et sociale et d’autre part des enseignements de science sociale (sociologie, anthropologie). Les enseignements proposés sont d’abord des enseignements donnés dans le cadre de l’UFR de philosophie de Paris 1 (pour une part mutualisés avec les autres spécialités du master), ensuite des enseignements assurés par d’autres composantes de cette Université ou dans d’autres établissements. La nécessité de coopérations fortes avec d’autres disciplines (droit, sciences économiques, sciences sociales) découle de la nature même de la spécialité. Les projets de cursus bi-disciplinaires sont accueillis de manière en principe favorable.

Le champ couvert par cette filière inclut : • Philosophie politique [collaboration avec l’UFR de science politique] • Philosophie et théorie du droit • Philosophie sociale et anthropologie • Philosophie économique [collaboration avec l’UFR de sciences économiques] • Ethique appliquée • Socio-anthropologie

La spécialité inclut deux parcours distincts : 1. Philosophie juridique, sociale et politique ; 2. Sociologie et anthropologie

V. 3. Spécialité « Philosophie contemporaine »

La spécialité « philosophie contemporaine. Expérience, connaissance, création, interprétation » a pour objectif la poursuite, au sein de l’UFR de Philosophie, de la tradition d’une initiation à la recherche philosophique fondamentale, sur les grandes questions de la

philosophie, propre à l’Université Paris 1 tout en l’axant résolument sur le contemporain (XXe

et XXIe siècles : philosophie d’aujourd’hui).

La spécialité est à la fois fédératrice et innovante, couvrant les grands courants de la

philosophie des XXe

et XXIe

siècles, dont le regroupement n’avait jamais été envisagé sous cette forme et qui sont habituellement enseignés séparément (c’est notamment le cas des deux

principaux courants du XXe

siècle : la phénoménologie et la philosophie analytique, mais aussi de la réflexion philosophique sur la psychanalyse et de l’herméneutique). Ces tendances sont regroupées et croisées dans cette spécialité et complétées par une offre spécialisée importante en philosophie de l’art, en philosophie morale et philosophie des religions, qui donne aux étudiants une formation complète aux différents terrains de recherche de la philosophie actuelle.

Cette formation propose l’offre la plus complète (exprimant pleinement la diversité des courants philosophiques contemporains) en philosophie contemporaine en Ile-de-France.

CHAMP COUVERT • Philosophie analytique classique et contemporaine • Philosophie du langage • Philosophie de la connaissance • Phénoménologie • Philosophie française contemporaine • Philosophie de l’art • Philosophie morale • Philosophie des religions • Philosophie et psychanalyse

Les parcours interviennent au niveau du M2 :

- d’un côté, le parcours « Philosophie analytique et phénoménologie », qui met en avant la discussion entre les différentes grandes tendances de la philosophie d’aujourd’hui, en privilégiant les questions générales, gnoséologiques et métaphysiques

- de l’autre, le parcours « Art, éthique, religions », qui constitue le cadre d’une possible spécialisation thématique. Pour les autres spécialités (LOPHISC ; Ethique appliquée), voir les livrets spécifiques sur les sites www.lophisc.org et http://ethires.univ-paris1.fr

PROGRAMMES 2012-2013

(les horaires sont donnés à titre indicatif et doivent être vérifiés sur l’affichage – les salles sont indiquées dans le document « emploi du temps »)

Spécialité « Histoire de la Philosophie »

L’étudiant doit valider, par semestre : -un cours dans l’élément « Histoire de la philosophie ancienne, arabe ou médiévale », -un cours dans l’élément « Histoire de la philosophie moderne » -un cours dans l’élément « Histoire de la philosophie contemporaine » Il a la possibilité de substituer à l’un de ces séminaires un séminaire extérieur, si c’est justifié par le sujet du mémoire et sous la condition de l’accord du directeur de recherche. En outre, l’étudiant devra valider un enseignement semestriel de traductions de textes en langue vivante ou ancienne.

SEMESTRE I HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE ANCIENNE ET MÉDIÉVALE : JAULIN JEUDI 18-19H30 BRENET VENDREDI 15h30-17H00 HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE MODERNE : KAMBOUCHNER LUNDI 14-16H00 COUZINET MERCREDI 14-16H00 HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE CONTEMPORAINE : LAPOUJADE (MARDI 15-16H30) JAQUET JEUDI 11H-13H

SEMESTRE II HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE ANCIENNE ET MÉDIÉVALE : JAULIN JEUDI 18-19H30 BRENET VENDREDI 16H00-17H30 HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE MODERNE : BINOCHE MERCREDI 17H30-19H30 CHARRAK JEUDI 11-13H00 HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE CONTEMPORAINE : BONNET MARDI 15-16H30 SALEM SAMEDI 14-16H00

PREMIER SEMESTRE HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE ANCIENNE ET MÉDIÉVALE Annick Jaulin : Aristote : l’ÊTRE ET L’UN Sous ce titre, on envisagera ce qui se donne, dans les traités métaphysiques aristotéliciens, comme l’étude de l’être, en tant qu’être. Lors de cette étude est affirmée l’identité de l’être et de l’un, ce qui implique que l’un, pas plus que l’être, ne saurait être un genre englobant toutes choses (un genre des genres), puisque l’un, comme l’être, sera un pollakhôs legomenon. Le développement de cette thèse et de ses conséquences sera mené par l’étude des livres �(IV) et I (X) du recueil des textes que les éditeurs ont nommé Métaphysique. On étudiera ces deux livres en parallèle, alors que, si les études sur le livre � sont abondantes, le livre I n’a pas connu la même célébrité. On ne peut cependant étudier l’un indépendamment de l’autre, si toutefois l’on cherche à déterminer la position aristotélicienne sur les principes et les causes. Bibliographie sommaire Qui peut lire le texte grec a évidemment un accès privilégié aux textes dont il sera question. On est généralement d’avis que le texte édité par D. Ross, Aristotle Metaphysics (19241, Oxford University Press) est plus fiable que le texte édité par W. Jaeger (1957, Oxford). Qui est dépendant des traductions a intérêt à en multiplier le nombre pour en apprécier les variations. Il en existe plusieurs en français que l’on peut comparer. Au titre de lectures introductives, on lira P. Aubenque (éd.), Études sur la Métaphysique d’Aristote (Actes du VIe Symposium Aristotelicum), (19791, Vrin reprise 2009) et A. Jaulin, Aristote: la Métaphysique (1999, Paris, P.U.F., collection Philosophies). Jean-Baptiste Brenet : Je fantasme. Puissances et menaces de l’hallucination dans les pensées médiévales arabe et latine Avant que la modernité ne l’appauvrisse, la fantasia grecque a gagné dans la philosophie médiévale arabe, puis latine, une extension considérable où facultés et fonctions furent démultipliées. On ne parle pas seulement d’imagination, mais d’imaginative, d’estimative, de cogitative, de mémorative, etc. Et il ne s’agit pas seulement de conserver un percept, dont on se défiera, mais de désirer, d’agir sur le réel, d’en connaître tous les niveaux, de rêver sa vie, d’écouter dieu ou de mener les hommes. Le séminaire propose quelques entrées dans cet espace médian, où l’homme – l’amoureux, le fou, le savant, le prophète, le politique… – peut se perdre comme se sauver. Entre sento et cogito : phantasior, voilà notre affaire. La bibliographie et les textes (traduits de l’arabe ou du latin) seront distribués. HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE MODERNE Denis Kambouchner : Autour de la Sixième Méditation

Dans le fil d’un travail pluriannel sur les diverses parties des Méditations Métaphysiques, dont les résultats

seront ponctuellement rappelés, on se propose un examen méthodique des principales difficultés de la Sixième Méditation, impliquant une discussion des principales études classiques ou récentes sur le sujet. Seront notamment abordés : le statut cartésien de l’imagination et la distinction imagination-entendement ; la théorie de la perception sensible et le caractère représentatif des « idées reçues par les sens » ; le problème de l’unité du concept de nature ; la « preuve » cartésienne de l’existence des corps, ses variantes et ses critiques ; le sens de l’« union substantielle » de l’âme et du corps ; la justification fonctionnelle de notre appareil en tant qu’« institué de la nature » ; la doctrine de l’usage de sens ; la distinction finale entre le rêve et la veille et la résolution des doutes de la Méditation I. La question la plus générale sera bien entendu ici celle du statut philosophique du « dualisme » cartésien.

Éléments bibliographiques de base: A. Textes : Descartes, Méditations Métaphysiques, Objections et Réponses, éd. de J.-M. et M. Beyssade, GF. Descartes, Méditations Métaphysiques, nouvelle traduction par M. Beyssade, Le Livre de Poche. Descartes, Œuvres, édition Adam-Tannery, Vrin-CNRS, vol. 7. B. Études : Alanen (L.), Descartes’s Concept of Mind, Harvard U. P., 2003. Clarke (D. M.), Descartes’s Theory of Mind, Oxford U. P., 2005. Gouhier (H.), La Pensée métaphysique de Descartes, Paris, Vrin, 1962. Guenancia (P.), L’intelligence du sensible, Paris, Gallimard, 1998. Gueroult (M.), Descartes selon l’ordre des raisons, Paris, Aubier, 1953, vol. 2. Kolesnik-Antoine (D.), éd., Union et distinction de l’âme et du corps : lectures de la VIe Méditation, Paris,

Kimé, 1998. Dominique Couzinet

Platon et Aristote à la Renaissance

Toutes les philosophies de la Renaissance se sont confrontées à Platon et à Aristote. À une époque où l’œuvre d’Aristote continue d’être l’objet presque exclusif et le socle de l’enseignement universitaire, la langue de la philosophie est aristotélicienne, alors que la plupart des philosophies défendent la « concordance » entre les deux auteurs, se réclament de Platon, ou se définissent par leur opposition avec Aristote. De plus, le retour à Platon et à Aristote n’est pas toujours un retour aux textes et s’accompagne souvent de médiations (autres auteurs ou commentateurs), et à tout moment, il faut se demander à quel Platon et à quel Aristote on a affaire. On étudiera quelques témoignages significatifs de cette situation et de son évolution, dans une sélection de textes témoignant des tentatives de « concordance » entre Platon et Aristote qui courent de la fin du XVe siècle à Florence au XVIe siècle à Paris (Marsile Ficin, Pic de la Mirandole, Jacques Charpentier), aux diverses manifestations de l’« aristotélisme » (Ange Politien, Agostino Nifo, Lefèvre d’Étaple), jusqu’à l’anti-aristotélisme déclaré (Pétrarque, Montaigne, Giordano Bruno, Pierre de La Ramée). On abordera notamment question de la présence du double héritage platonicien et aristotélicien, dans quelques-unes de ses traductions éthiques et politiques (Baldassar Castiglione, Francesco Patrizi, Fabio Albergati, Jean Bodin). HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE CONTEMPORAINE David Lapoujade : Deleuze : philosopher sans fondement ?

A travers une lecture croisée de Différence et répétition et de Mille plateaux, nous tenterons de dégager les implications de la question du fondement chez Deleuze. La critique incessante à laquelle il soumet cette notion n'exige-t-elle pas de proposer une autre image de la pensée et de l'être ? Ce sont ces deux directions que nous tenterons de suivre, en essayant de déterminer de quelle nature est le "sans fond" qui vient se substituer au fondement classique. La bibliographie sera indiquée lors des premières séances. Chantal Jaquet : Les usages contemporains de Spinoza

La philosophie de Spinoza est souvent évoquée à l’appui des thèses contemporaines aussi bien dans les sciences « dures » que dans les sciences humaines et sociales. L’auteur de l’Ethique apparaît ainsi comme un modèle théorique en biologie et neurobiologie, dans les ouvrages de Jean-Pierre Changeux, d’Henri Atlan, ou d’Antonio Damasio. Il fait figure de référence dans les sciences économiques et sociales, comme en témoignent les travaux

d’André Orléan et Frédéric Lordon sur la monnaie et l’intérêt souverain. Il alimente la réflexion politique autour du concept de multitude central chez Antonio Negri ou du concept de trans-individuel forgé par Etienne Balibar. Ce n’est pas simplement la vision spinoziste du corps biologique ou politique qui nourrit les débats, c’est également sa conception de l’esprit, de la conscience et de l’inconscient qui retient l’attention des psychologues et des psychanalystes, ainsi que le montre le dernier ouvrage de José Attal sur Spinoza et Lacan.

Certes on peut interpréter cet intérêt actuel pour Spinoza comme un phénomène de mode, un engouement passager. Mais indépendamment des filiations superficielles et éphémères, il faut noter que l’intérêt perdure et produit des effets spéculatifs. Il s’agit donc de comprendre pourquoi la philosophie de Spinoza reste un modèle pour les contemporains et fournit des concepts opératoires pour appréhender des champs de pensée aussi différents.

L’objectif du séminaire consistera donc à étudier les usages contemporains de la pensée de Spinoza et à déterminer ce qui les fonde, les légitime ou les invalide à partir d’un examen du corpus centré principalement sur l’Ethique et le Traité politique. BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE I) Œuvres de Spinoza : Editions de référence : -En latin et hollandais : SPINOZA : Opera, Edition Carl GEBHARD, 4 volumes, Heidelberg, Carl Winters Universitätsbutchhandlung. -En français : SPINOZA : Œuvres, traduites et annotées par Charles APPUHN, nouvelle édition revue et corrigée d'après l'édition de Heidelberg, 3 volumes, Paris Garnier. SPINOZA, Œuvres PUF sous la direction de P.-F. Moreau, 3 volumes parus. Textes de référence : Ethique, traduction Pautrat, Seuil. 1988 Traité théologico-politique, traduction Lagrée, Moreau, Puf. Traité politique, traduction Ch. Ramond, Puf. II) COMMENTAIRES CONTEMPORAINS J. Attal : La non-excommunication de Jacques Lacan, quand la psychanalyse a perdu Spinoza. L'unebévue 2010. O. Bloch : Spinoza au XXe siècle, Paris, PUF, 1993 J.-P. Changeux : L’homme neuronal, Fayard, 1983, -Avec Paul Ricoeur : Ce qui nous fait penser. La nature et la règle, Odile Jacob, 2002 Y. Citton, F. Lordon (dir) : Spinoza et les sciences sociales, Editions Amsterdam, 2008 A. Damasio : Spinoza avait raison, Odile Jacob, 2002 F. Lordon : L’intérêt souverain, La découverte, 2006. Pascale Gillot : L’esprit, figures classiques et contemporaines, Paris, CNRS Éditions, 2007. C. Jaquet, P. Sévérac, A. Suhamy (dir) : -La théorie spinoziste des rapports corps/esprit et ses usages actuels, Hermann, 2009 -La multitude libre, Editions d’Amsterdam, 2008 L. Vinciguerra, (dir) : Quel avenir pour Spinoza ? Enquêtes sur les spinozismes à venir, sous la direction de Paris, Kimé, 2001. Voir également les Actes du colloque de Cerisy consacré à « Spinoza aujourd'hui », à paraître aux Presses de la Sorbonne.

SECOND SEMESTRE HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE ANCIENNE ET MÉDIÉVALE Annick Jaulin : Aristote : l’ÊTRE ET L’UN Sous ce titre, on envisagera ce qui se donne, dans les traités métaphysiques aristotéliciens, comme l’étude de l’être, en tant qu’être. Lors de cette étude est affirmée l’identité de l’être et de l’un, ce qui implique que l’un, pas plus que l’être, ne saurait être un genre englobant toutes choses (un genre des genres), puisque l’un, comme l’être, sera un

pollakhôs legomenon. Le développement de cette thèse et de ses conséquences sera mené par l’étude des livres �(IV) et I (X) du recueil des textes que les éditeurs ont nommé Métaphysique. On étudiera ces deux livres en parallèle, alors que, si les études sur le livre � sont abondantes, le livre I n’a pas connu la même célébrité. On ne peut cependant étudier l’un indépendamment de l’autre, si toutefois l’on cherche à déterminer la position aristotélicienne sur les principes et les causes. Bibliographie sommaire Qui peut lire le texte grec a évidemment un accès privilégié aux textes dont il sera question. On est généralement d’avis que le texte édité par D. Ross, Aristotle Metaphysics (19241, Oxford University Press) est plus fiable que le texte édité par W. Jaeger (1957, Oxford). Qui est dépendant des traductions a intérêt à en multiplier le nombre pour en apprécier les variations. Il en existe plusieurs en français que l’on peut comparer. Au titre de lectures introductives, on lira P. Aubenque (éd.), Études sur la Métaphysique d’Aristote (Actes du VIe Symposium Aristotelicum), (19791, Vrin reprise 2009) et A. Jaulin, Aristote: la Métaphysique (1999, Paris, P.U.F., collection Philosophies). Jean-Baptiste Brenet : Je fantasme. Puissances et menaces de l’hallucination dans les pensées médiévales arabe et latine Avant que la modernité ne l’appauvrisse, la fantasia grecque a gagné dans la philosophie médiévale arabe, puis latine, une extension considérable où facultés et fonctions furent démultipliées. On ne parle pas seulement d’imagination, mais d’imaginative, d’estimative, de cogitative, de mémorative, etc. Et il ne s’agit pas seulement de conserver un percept, dont on se défiera, mais de désirer, d’agir sur le réel, d’en connaître tous les niveaux, de rêver sa vie, d’écouter dieu ou de mener les hommes. Le séminaire propose quelques entrées dans cet espace médian, où l’homme – l’amoureux, le fou, le savant, le prophète, le politique… – peut se perdre comme se sauver. Entre sento et cogito : phantasior, voilà notre affaire. La bibliographie et les textes (traduits de l’arabe ou du latin) seront distribués en cours. HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE MODERNE André Charrak L’historicité de la perception Le descriptif de cet enseignement sera communiqué ultérieurement Bertrand Binoche Lumières, religion, idéologie Ce séminaire repartira des fameux paradoxes de Bayle sur la sociabilité et l’athéisme pour se demander comment ils ont produit une dissociation irréversible de la sociabilité et du religieux qui a contraint à rouvrir la question de ce qu’on appelle alors déjà le «lien social » : si ce n’est pas la religion qui permet au corps social de se réfléchir, qu’est-ce donc ? Faut-il invoquer une autre forme de réflexivité (la morale naturelle ou l’opinion publique) ? Ou faut-il soutenir qu’après tout ce qui fait tenir les hommes ensemble, c’est tout autre chose — par exemple les vices privés qui font le bien public ? On retrouvera ainsi Mandeville et La Fable des abeilles qui est peut-être moins provocante parce qu’elle légitime le vice que parce qu’elle dit que les croyances collectives sont sans intérêt et que l’essentiel se joue ailleurs. Du même coup, on aura à se demander en quoi cet espace d’interrogation qui a été si important pour les Lumières correspond à ce que le siècle suivant nommera l’idéologie.

HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE CONTEMPORAINE Christian Bonnet : Perception et réalité chez Hermann von Helmholtz Directement inspirée de ses travaux scientifiques de physiologie de la perception, la philosophie de la connaissance de Hermann von Helmholtz (1821-1894) consiste en une réinterprétation de la théorie de la connaissance de Kant en un sens physiologique et empiriste. Les sensations sont, chez Helmholtz, de simples signes de leurs causes, c’est-à-dire des objets qui les produisent. Elles ne nous disent rien du monde extérieur lui-même – ou de la « chose en soi » – mais nous font seulement connaître les relations entre les choses. Helmholtz défend ainsi une forme de réalisme structural qui aura une grande influence sur les débats philosophiques de la fin du 19ème siècle et du siècle suivant. Ce kantisme naturalisé, qui reformule à nouveaux frais la question kantienne des limites de la connaissance, va de pair avec une attitude résolument antimétaphysique, Helmholtz récusant ceux des successeurs de Kant qui ont cru pouvoir se réclamer de lui pour justifier leur idéalisme spéculatif. Sa réhabilitation du phénoménisme kantien contre les doctrines qui ont posé l’identité de l’être et de la pensée représente, à ce titre, l’un des moments décisifs de la réaction anti-idéaliste qui s’opère en Allemagne dans la deuxième moitié du 19ème siècle. BIBLIOGRAPHIE – Bouveresse (Jacques), Langage, perception et réalité, tome 1 : La perception et le jugement, Nîmes ; Jacqueline Chambon, 1995. – Cahan (David), éd., Hermann von Helmholtz and the Foundations of Nineteenth-Century Science, Berkeley, University of California Press, 1993. – Hatfield (Gary), The Natural and the Normative. Theories of Spatial Perception from Kant to Helmholtz, Cambridge (Mass.), MIT Press, 1990. – Helmholtz (Hermann von), « Sur la nature des impressions sensibles de l’homme » (1852), trad. R. Casati, Philosophie, n°33, 1992. – Helmholtz (Hermann von), Die Lehre der Tonempfindungen als physiologische Grundlage für die Theorie der Musik, Braunschweig, Vieweg, 1863 ; trad. G. Guéroult : Théorie physiologique de la musique fondée sur l’étude des sensations auditives, Paris, Masson, 1868 (rééd. : Sceaux, J. Gabay, 1990). – Helmholtz (Hermann von), Handbuch der physiologischen Optik, Leipzig, Voss, 1867 (2ème éd., 1886-1896, 3ème éd. 1909-1911) ; trad. Emile Javal et N. Th. Klein : L’Optique physiologique, Paris, Masson, 1867 (rééd. : Sceaux, J. Gabay, 1989). – Helmholtz (Hermann von), Populäre wissenschaftliche Vorträge, 2 vol., Braunschweig, Vieweg, 1870. – Helmholtz (Hermann von), Die Tatsachen in der Wahrnehmung, Berlin, August Hirschwald, 1879 ; réimpression : Darmstadt, Wissenschaftliche Buchgesellschaft, 1959. Le texte se trouve également dans le volume 2 des Vorträge und Reden de Helmholtz (Elibron Classics, 2006) disponible sur Internet (amazon.de). Trad. Christophe Bouriau : « Les faits dans la perception », Philosophia Scientiae, vol. 7, cahier 1, 2003. – Helmholtz, (Hermann von), Über das Sehen des Menschen, Leipzig, Voss, 1855 ; trad. Christophe Bouriau : « Sur le voir humain », Philosophia Scientiae, vol. 14, cahier 10, 2010. – Helmholtz (Hermann von), Vorträge und Reden, 2 vol., 4ème éd., Braunschweig, Vieweg, 1896. – Krüger (Lorenz), éd., Universalgenie Helmholtz. Rückblick nach 100 Jahren, Berlin, Akademie-Verlag, 1994. – Ribot (Théodule), La Psychologie allemande contemporaine, Paris, Germer-Baillière 1879. – Riehl (Alois), « Helmholtz in seinem Verhältnis zu Kant », Kantstudien, 9, 1904 ; trad. fr. : « Helmholtz et Kant », Revue de métaphysique et de morale, 1904. — Schlick (Moritz), « Helmholtz als Erkenntnistheoretiker » in Warburg, Rubner et Schlick, Helmholtz als Physiker, Physiologe und Philosoph, Karlsruhe, 1922 ; trad. Peter Heath : « Helmholtz, the Epistemologist », in Moritz Schlick, Philosophical Papers, Henk L. Mulder et Barbara F. B. van de Velde-Schlick, éd., vol. 1, Dordrecht, Reidel, 1978. Jean Salem : Marx au XXIe siècle : l’esprit et la lettre Dire que la pensée de Marx est vivante ne peut plus être aujourd’hui une déclaration abstraite et sans conséquence. C’est bien la radicalité même de cette pensée qui est en cause, et non la perspective de son inscription sans heurt au

sein d’une tradition « classique ». Dès lors, c’est seulement un travail poursuivi d’exploration et d’invention qui peut démontrer cela. En marchant. Et c’est pourquoi ce séminaire se veut un lieu de débat, de découverte et de confrontation, original à plusieurs titres.

1/ Il s’agira, comme ce fut le cas durant les années précédentes, de nous confronter aux textes de Marx et du

marxisme avec la plus grande rigueur historique et philologique, en présentant ou en développant le travail éditorial

ou critique qui est déjà réalisé ou est en cours de réalisation.

2/ Il s’agira de surmonter les découpages rigides et les barrières disciplinaires, de croiser divers axes –

philosophique, historique, économique, etc. –, en tentant de les faire converger vers leur portée concrète ou pratique

: bref, il s’agira de définir un rapport vivant à Marx aujourd’hui.

3/ Il s’agira enfin, dans un contexte d’hégémonie (à la fois puissante et fragile) de la pensée dominante,

d’ouvrir quelques fenêtres, de déranger les évidences, de rompre avec les mauvais procès et les anathèmes. Rien de

plus utile pour cela que d’investir, avec l’aide des nombreux chercheurs invités, tous les points hauts de la pensée

contemporaine, en philosophie, économie, histoire, sciences sociales, sciences de la nature, etc. • Bibliographie, activités du séminaire, textes en ligne, vidéothèque, projet GEME [Grande Édition Marx-

Engels], etc. : – sur le site du Centre d’Histoire des Systèmes de Pensée Moderne

http://chspm.univ-paris1.fr (Rubriques : ‘Séminaires et colloques’ & ‘e-Reserve’)

– ou à l’adresse : http://www.marxau21.fr

• Modalités d’examen :

un mini-mémoire d’une quinzaine de pages TPLE GREC : JAULIN LATIN : GRELLARD, second semestre, vendredi 13-15h00 Saint Augustin, De Trinitate, L. VIII-XIII Ce cours, commun à l’agrégation, consistera en une lecture suivie du texte d’Augustin d’Hippone. On proposera par ce biais une introduction à la psychologie augustinienne. Une partie du cours (au moi de mars) sera spécifiquement réservée aux étudiants de M2 et visera à replacer les L. VIII-XIII dans l’ensemble de l’œuvre augustinienne, en examinant plus spécifiquement d’une part la question de la possibilité d’un discours sur Dieu (L. I à VII) et d’autre part, l’appropriation chrétienne du concept païen de sapientia (L.XIII à XV). BIBLIOGRAPHIE : Edition de référence : De Trinitate, livres VIII-XI, éd. W. J. Mountain (auxiliante Fr. Gloire), Corpus Christianorum Series Latina, t. 50-50A, Turnhout, Brepols, 1968, p. 268-355 Traductions : La Trinité, trad. M. Mellet et Th. Camelot, bibliothèque augustinienne, t. 15-16, Desclée de Brouwer, Paris, 1997 ; trad. L. Jerphagnon (dir.), Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, Paris, 2002. Autres textes à consulter

Textes de Saint Augustin : Contre les Académiciens } Le Maître } Pléiade, vol. 1 (Confessions, Dialogues philosophiques) Le libre arbitre } Les Confessions, Plédiade vol. 1 La Cité de Dieu, Pléiade, vol. 2 (en particulier, les livres XII et suivants Enseigner le Christianisme, Pléiade, vol. 3 (Philosophie, catéchèse, polémique) 83 questions diverses, Bibliothèque augustinienne, t. 10 Autres textes : Genèse, Epîtres de Saint Paul (en particulier, Epître aux Romains, Epîtres aux Corinthiens) par exemple dans la traduction de la TOB (lire aussi la version de la Vulgate) Littérature secondaire Pour commencer : Brown, P., La vie de Saint Augustin, Points Seuil, Paris, 2003 Doucet, D., Augustin, Paris, Vrin, 2004 Gilson, E., Introduction à l’étude de S. Augustin, Vrin, Paris, 1987 Kretzmann, N., Stump, E. (ed.), The Cambridge Companion to Augustine, Cambridge University Press, Cambridge (UK), 2001 Madec, G., Saint Augustin et la philosophie, Etudes augustiniennes, Paris, 1996 Marrou, H. I., Saint Augustin et l’augustinisme, Points Seuil, Paris, 1995 (2003) Instruments de travail Nadeau, C. Le vocabulaire de Saint Augustin, Ellipses, Paris, 1998 Saint Augustin, la Méditerranée et l'Europe, IVe-XXIe siècles sous la direction de Allan D. Fitzgerald ; préface par Serge Lancel, édition française sous la direction de M. A. Vannier, Paris, Ed. du Cerf, 2005. Pour approfondir Livres : Augustinus Magister, Congrès international Augustinien, Paris, 21-24 septembre 1954, 3 vol. Paris, Etudes augustiniennes, 1954. Bermon, E., Le cogito dans la pensée de Saint Augustin, Paris, Vrin, 2001 Biolo, S., La coscienza nel « De Trinitate » di S. Agostino, Rome, 1969 Bochet, I., Saint Augustin et le désir de Dieu, Paris, Etudes augustiniennes, 1982 Boyer, C., L’idée de vérité dans la philosophie de Saint Augustin, Paris, Beauschesne, 1920 Cayré, F., La contemplation augustinienne, Paris, 1954 Du Roy, O., L’intelligence de la foi en la Trinité selon Saint Augustin. Genèse de sa théologie trinitaire jusqu’en 391, Paris, 1966 Fitzgerald, A. (ed.), Augustine through the ages : an Encyclopedia, Grand Rapids MI, Eerdmans, 1998 Hölscher, L., The Reality of the Mind : St. Augustine’s Philosophical Arguments for the Human Soul ad a Spiritual Substance, Londres, 1986 Holte, Béatitude et sagesse : saint Augustin et le problème de la fin de l’homme dans la philosophie ancienne, Paris, 1962 Ivanka Von, E., Plato Christianus : la réception critique du platonisme chez les Pères de l’Eglise, trad. E. Kessler, Paris, PUF, 1990

Madec, G., Lectures augustiniennes, Paris, 2001 Markus, R. A. (éd.), Augustine : A Collection of Critical Essays, New York, 1972 Marrou, H. I., Saint Augustin et la fin de la culture antique, Paris, De Boccard, 1943 Matthews, G. B., (éd.), The Augustinian Tradition, University of California Press, 1999 O’Daly, G., Augustine’s Philosophy of Mind, Berkeley, University of California Press, 1987 Vannier, M.A., Saint Augustin et le mystère trinitaire, Le Cerf, Paris, 1993 Articles : Agaësse, P, « Note sur les fondements métaphysiques de l’intériorité : Plotin et saint Augustin », Axe, 5/3 (1973), p. 11-22 Allard, G. – H. « Le contenu du cogito augustinien », Dialogue, 4 (1965-1966), p. 465-475. Allers, R., « St Augustine’s doctrine on illumination », Franciscan Studies, 12 (1952), p. 27-46 Boyer, C., « L’image de la Trinité. Synthèse de la pensée augustinienne », Gregorianum, 27 (1946), p. 173-199 ; 333-352. Chastaing, M., « Saint Augustin et le problème de la connaissance d’autrui », Revue philosophie de la France et de l’Etranger, 151 (1961), p. 109-124, 152 (1962), p. 90-102, 153 (1963), p. 223-238. Hassel, D. J., « Conversion. Theory and Scientia in De Trinitate », Recherches Augustiniennes, 2 (1962), p. 383-401 Hadot, P., « L’image de la Trinité dans l’âme chez Victorinus et chez saint Augustin », Studia Patristica, VI, 81 (1962), p. 409-442 -« Citations de Porphyre chez Augustin », Revue des études augustiniennes VI (1960) p. 205-244 Madec, G., « Verus philosophius est amator dei. S. Ambroise, S. Augustin et la philosophie » Revue des sciences philosophiques et théologiques 61 (1977) p. 549-566 - « Christus, sapientia et scientia nostra. Le principe de cohérence de la doctrine augustinienne », Recherches

augustiniennes, 10 (1975), p. 77-85 - « L’Hortensius de Cicéron dans les Livres XIII-XIV du De Trinitate », Revue des études augustiniennes, 15

(1969), p. 167-173 Markus, R. A. (éd.), Augustine : A Collection of Critical Essays, NY, 1972 - « Imago and Similitudo in Augustine », Revue des études augustiniennes, 10 (1964), p. 125-143. Matthews, G. B., (éd.), The Augustinian Tradition, U. of Cal. Press, 1999 Mondin, B., « Il problema del linguaggio teologico in S. Agostino », Augustinianum, 11 (1971), p. 263-280. Thonnard, F.-J., « La notion de lumière en philosophie augustinienne », Recherches Augustiniennes, 2 (1962), p. 125-175 Verbeke, G., « Pensée et discernement chez Saint Augustin. Quelques réflexions sur le sens du terme ‘cogitare’ », Recherches Augustiniennes, 2 (1962), p. 59-80 - « Connaissance de soi et connaissance de Dieu chez S. Augustin », Augustiniana, 4 (1954), p. 495-515. ARABE : BRENET Agrégation externe de philosophie : texte arabe (ouvert aux M2) (J.-B. Brenet) Ibn Bæǧǧa (Avempace) est un précurseur andalou d’Ibn Rushd (Averroès). Les deux textes au programme, que nous commenterons, sont : Ibn Bæǧǧa (Avempace), L’épître de l’adieu (Risælat al-wadæ‘) et le Discours sur la conjonction de l’intellect avec l’homme (Kalæm fî ittiÒæl al-‘aql bi-al-insæn), éd. Ch. Genequand, in Ibn Bæǧǧa (Avempace), La conduite de l’isolé et deux autres épîtres, introduction, édition critique du texte arabe, traduction et commentaire par Ch. Genequand, Paris, Vrin, 2010, p. 87-120 et 183-203. ANGLAIS : Frédéric FRUTEAU, Lundi, 15H30-17H30, Lalande

Alfred North WHITEHEAD, Process and Reality, The Free Press, A Division of Macmillan, Inc., New York, Corrected Edition, Edited by David Ray Griffin and Donald W. Sherburne, 1978. Nous nous attacherons à la première partie, et à la deuxième partie jusqu’au chapitre III inclus (« L’ordre de la nature »). Traduction française : Alfred North WHITEHEAD, Procès et réalité. Essai de cosmologie, Paris, Gallimard, trad. française de D. Charles, M. Elie, M. Fuchs, J.-L. Gautero, D. Janicaud, R. Sasso et A. Villani, 1995. Quelques études récentes en langue française Debaise, D., Un empirisme spéculatif : lecture de « Procès et réalité » de Whitehead, Paris, Vrin, 2006. Saint-Sernin, B., Whitehead : un univers en essai, Paris, Vrin, 2000. Stengers, I. (éd.), L’effet Whitehead, Paris, Vrin, 1994. Voir aussi la réédition du texte classique de Jean Wahl, « La philosophie spéculative de Whitehead » dans Vers le concret, Paris, Vrin, 2004. ALLEMAND : ITALIEN :

Spécialité « Philosophie et Société »

L’étudiant doit valider, par semestre : - Parcours « Philosophie politique, juridique et sociale » 3 séminaires à choisir au sein des deux listes suivantes (a) et (b) : a. Séminaires propres à la spécialité :

« Philosophie du droit » « Philosophie politique » « Philosophie sociale » « Ethique appliquée »

b. Séminaires partagés « Philosophie économique » (UFR Sciences économiques) « Théorie du droit » (UFR 01) « Théorie sociale et normativité » (EHESS) « Philosophie morale » (L. Jaffro, spécialité « Philosophie contemporaine » du master de philosophie) « Histoire des doctrines juridiques » (UFR 01 ou 05) « Histoire de la théorie économique » (UFR 02) « Finance, éthique et performativité » (Institut Catholique de Paris) « Marx au 20e siècle » (J. Salem, spécialité « Histoire de la philosophie » du master de philosophie)

Des dérogations exceptionnelles et motivées par le sujet de mémoire en vue du choix d’un séminaire dit extérieur (hors de cette liste de séminaires partagés) pourront être accordées par le Conseil de spécialité. - Parcours « Sociologie et anthropologie des techniques contemporaines » 3 séminaires à choisir : 1) Sociologie et anthropologie des techniques contemporaines, 2) soit dans le parcours « Philosophie juridique, politique et sociale » soit dans la spécialité LOPHISC, 3) 1 séminaire extérieur à choisir parmi : - Histoire et philosophie des techniques (Paris 1, IEP, ou EHESS) - Economie de la connaissance (UFR 02)

PRÉSENTATION DES ENSEIGNEMENTS

1. Parcours « Philosophie politique, juridique et sociale »

A. Séminaires propres

Philosophie juridique Jean-François Kervégan : Philosophie du droit. Ontologie et typologie des droits. Semestre 1 : jeudi 14-16 (10 séances) Semestre 2 : jeudi 13-15 (10 séances)

Semestre 1 : Ontologie du droit et des droits Poursuivant l’analyse de la question des droits, déjà étudiée au cours des deux années précédentes, on s’intéressera d’abord au statut ontologique des normes (en particulier des normes juridiques), en partant de Kelsen et de son débat avec Schlick, et en reprenant la question à partie de l’ontologie sociale de R. Searle. Semestre 2 : Typologie des droits On analysera la structure et à la typologie des droits, en partant de l’article fondateur de Hohfeld, Fundamental legal Conceptions as applied in judicial Reasoning, et les révisions et critiques auxquelles elle a donné lieu. Bibliographie de base : H. L. A. Hart, Le Concept du droit, 2e éd., Bruxelles, Presses Saint-Louis H. L. A. Hart, Essays in Jurisprudence and Philosophy, Oxford UP (en partic. « Positivism and the Separation of Laws and Morals », p. 49-87) W. N. Hohfeld, Fundamental legal Conceptions as applied in judicial Reasoning, Yale UP Hans Kelsen, Théorie pure du droit, 2e éd., LGDJ (ou ancienne éd. Dalloz) M. Schlick, Questions d’éthique, PUF J. Searle, La construction de la réalité sociale, Gallimard J. Searle, Making the Social World, Oxford UP, 2010 J. Waldron (dir.), Theories of rights, Oxford, 1984 J. Waldron, Right-based Arguments, in Waldron, The Right to private Property, Clarendon Press J. Waldron, Between Rights and Bill of Rights, in Waldron, Law and Disagreement, Oxford UP

Philosophie politique. Jean-Fabien Spitz : Liberté individuelle et intervention de l’Etat dans la philosophie politique et juridique américaine 1870-1940 Semestre 1 : vendredi 8.00-10.00 (10 séances) Semestre 2 : vendredi 11.00-13.00 (10 séances) Le séminaire portera sur les mutations de l’idée de liberté individuelle dans la culture politique et juridique des Etats Unis avec, pour objet plus spécifique, de comprendre les évolutions qui ont conduit au New Deal et à l’institution de l’Etat social. On tentera à cette occasion de confronter le langage classique de la liberté et du rule of law aux reformulations subies par ce langage sous l’impact des progrès de la législation sociale et protectrice. Des indications bibliographiques seront données lors de la première séance.

Philosophie sociale Semestre 1 : Sophie Guérard de la Tour : La question de l’intégration dans les nations démocratiques Mardi 18.00-21.00 D’abord objet de réflexion des sociologues, l’intégration désigne le processus social, continu et largement inconscient, par lequel un ensemble d’individus forment une société. Pourtant, depuis les années 1980, en France, les discours publics portant sur « l’intégration » se sont cristallisés sur un groupe particulier, les populations immigrées ou issues de l’immigration, transformant ainsi progressivement cette notion sociologique en norme publique, laquelle prescrit un certain type de comportement social et se réclame de certaines valeurs (comme on peut l’observer à travers l’exemple des « contrats d’intégration »). Le séminaire examinera l’ambiguité de la notion d’intégration à partir d’un dialogue entre philosophie politique et sciences sociales. Il s’agira d’interroger la nature des liens sociaux qui se tissent au sein d’une nation démocratique, en accordant une attention particulière à la façon dont le culturel et le politique s’y articulent.

Bibliographie indicative : (Une bibliographie plus détaillée sera distribuée lors de la première séance). E. Anderson, The Imperative of Integration, Princeton, Princeton University Press, 2012. M. Boucher, Les théories de l'intégration : entre universalisme et différentialisme, Paris, L’Harmattan, 2000. P. Canivez, Qu’est-ce que la nation ?, Paris, Vrin, « Chemins philosophiques », 2004. P.-Y. Cusset Le lien social, Paris, Nathan, « 128 », 2007. E. Durkheim, De la division du travail social, Paris, P.U.F., « Quadrige », 1998. E. Durkheim, Leçons de sociologie, Paris, PUF. « Quadrige », 2003. Semestre 2 :

Xavier Guchet Corps surveillés, corps tracés Lundi 14.30-16.00 Si la trace semble avant tout nous rattacher au passé, si elle apparaît d’abord comme ce qui contribue à la possibilité d’une mémoire et d’une histoire, force est de constater qu’elle est désormais aussi ce à partir de quoi nos sociétés organisent leur présent et se projettent dans l’avenir. La « traçabilité » généralisée s’impose en effet comme une exigence de portée économique, sociale et politique majeure : traçabilité des vivants, humains ou non, traçabilité des marchandises, traçabilité des communications, traçabilité des maladies. Le cours propose dans un premier temps une élaboration philosophique du concept de trace. Dans un second temps, on analysera cette importance accordée aux traces dans nos sociétés au travers de deux de ses manifestations actuelles : le développement des techniques d’identification électronique (biométrie, puces Rfid) et le développement depuis une dizaine d’années de la médecine dite « personnalisée » (Personalized Medicine), fondée sur un nouveau genre de traces : les biomarqueurs. Deux manières très différentes pour les corps d’être surveillés et tracés, mais en filigrane une même constatation : la transformation des processus de l’individuation psychique et collective dans nos sociétés, ceux-ci prenant désormais appui, non pas sur la simple découverte, mais littéralement sur la fabrique, la capture, le stockage, l’interprétation et la manipulation de traces. On tentera dans le cours de caractériser ces nouveaux processus d’individuation fondés sur les traces, en en évaluant la signification et la portée. Bibliographie sommaire (la bibliographie sera complétée à la rentrée) BENJAMIN W., Paris, capitale du XIXe siècle : Le livre des passages, Paris, Editions du Cerf, 1997 (3e édition) DERRIDA J., De la grammatologie, Paris, Editions de Minuit, 1967 GINZBURG C., « Traces. Racines d’un paradigme indiciaire », in Mythes, emblèmes et traces. Morphologie et histoire, Paris, Flammarion, 1989, p. 139-180

Éthique appliquée

Emmanuel Picavet Mercredi 10.30-12.00 Semestre 1 : Aspects éthiques de l’organisation sociale Cet enseignement est consacré aux approches normatives de la justice dans l’organisation sociale, avec une insistance particulière sur les rapports entre institutions et jugements de valeur. On s’intéressera à ces rapports tels qu’ils se nouent dans des processus sociaux ou politico-économiques. On en examinera la portée pour la théorie normative. Le parcours comportera des études de cas dans le champ des politiques et des formes d’organisation mettant en jeu la solidarité sociale. Les exposés portant sur des questions appliquées seront encouragés. Bibliographie

Ferréol (G.), dir., Autonomie et dependance. Bruxelles, EME éditions, 2011. Fleurbaey (M.) Fairness, Responsibility, and Welfare. Oxford, Oxford University Press, 2008. Kolm (S.C.) Le Contrat social libéral. Paris, PUF, 1985. Leroux (A.) et Livet (P.), dir., Leçons de philosophie économique, 2 vols. Paris, Economica, 2005-2006. Rawls (J.) Théorie de la justice, tr. f. par C. Audard de la 1ère éd.; Paris, PUF; et 2ème éd., Harvard UP, 1999. Sen (A.K.) Inequality Reexamined. Oxford, Clarendon Press, 1992. Semestre 2 : Identités collectives et autonomie personnelle dans la pensée et les pratiques contemporaines Cet enseignement a pour objectif l’étude de certains des problèmes essentiels de la philosophie sociale et politique contemporaine, autour des rapports entre l’identité collective et l’engagement sur des valeurs partagées, d’une part et, d’autre part, les idéaux d’autonomie personnelle qui inspirent le libéralisme politique. Comment ces deux ordres de préoccupations peuvent-ils coexister? Quelles sont les tensions qui en résultent en pratique ? Le parcours proposé comportera la discussion d’exemples permettant l’apprentissage des méthodes d’analyse, en particulier autour des notions de droits individuels, de libertés personnelles et de liberté de choix. On examinera notamment les critiques rencontrées par le libéralisme politique et économique, en lien avec les demandes de reconnaissance associées aux identités culturelles. On prolongera cette réflexion par une comparaison entre les formes d’engagement qui sont liées à des complexes culturels et celles qui naissent de l’adoption délibérée de valeurs partagées, par exemple dans certains types d’organisations (telles que les organisations de l’économie solidaire). Bibliographie Rawls, Théorie de la justice (tr. fr. de la 1ère version augm.). Seuil. Rawls, Libéralisme politique. Presses Universitaires de France. Sandel (M.) Le libéralisme et les limites de la justice. Seuil. Taylor (Ch.) La liberté des Modernes. Presses Universitaires de France. Walzer (M.) Sphères de justice, Seuil.

B. Séminaires partagés

Philosophie économique Joseph Abdou, Emmanuel Picavet Rationalité et stratégie en politique et en économie. Mardi, 8.30-11.30 (Maison des sciences économiques, 106-112 Bd. de l'Hôpital, Paris 13, salle B 2-1 (106). Six séances, groupées après le 10 janvier La langue du cours (français ou anglais) sera précisée ultérieurement, en fonction de la présence ou non d'étudiants non francophone arrivés à Paris-1 par un programme Erasmus-Mundus. Dans toute la mesure du possible, nous ferons cours en français. Le cours comportera 6 séances de 3 heures chacune; il est notamment ouvert aux étudiants de philosophie des filières "Philosophie et société" et "LOPHISC".

Théorie du droit

Otto Pfersmann (UFR 01) (Se renseigner auprès de l’UFR 01)

Philosophie morale Laurent Jaffro

Jugement moral, motivation, évaluation Voir présentation du séminaire dans la spécialité « Philosophie contemporaine ».

Théorie sociale et normativité Bruno Karsenti

EHESSS, horaire et salle à déterminer

(Descriptif à insérer)

Histoire de la pensée juridique moderne (UFR 07) (Se renseigner auprès de l’UFR 07)

Histoire de la théorie économique (UFR 02)

Prendre contact avec M. A. Lapidus ou Mme Annie Cot (UFR 2) et avec M. Picavet pour orientation en fonction du sujet de mémoire

Séminaire « Ethique et Finance » Christian Walter

Le premier jeudi de chaque mois de 17h à 19h à l’Institut Catholique, salle B08, 21 rue d’Assas En mettant en péril des pans entiers de l’activité économique, la crise financière semble indiquer un possible tournant historique dans les manières de penser et gouverner le monde, qui doivent intégrer des exigences d’éthicité. Cette crise affecte également, sous des formes qu’il conviendra d’examiner, les disciplines qui ont pris pour objet l’analyse des questions financières corrélativement à l’émergence des marchés de produits dérivés. Le séminaire entend examiner les questions épistémologiques soulevées par ces évolutions en croisant les analyses élaborées par des historiens, des mathématiciens, des économistes, des sociologues et des philosophes, dans un double mouvement de dialogue et de confrontation. À rebours des approches expertes très spécialisées (qu’elles soient techniques, éthiques ou scientifiques) purement juxtaposées, il s’agit de faire émerger des objets et des questions transversales susceptibles d’articuler des débats dans l’espace public. Des ressources internet sont à la page : http://cef.hypotheses.org/

Histoire de philosophie politique :

Jean Salem Marx au XXIe siècle: l’esprit & la lettre Voir présentation du séminaire dans la spécialité « Histoire de la Philosophie » (livret du M1 pour le S1 et M2 pour le S2). NB : le séminaire pourra être validé au S1 ou au S2, bien qu’au S1 il figure dans l’offre de formation du master 1.

2 - Parcours « Sociologie et anthropologie des techniques contemporaines »

SEMESTRE 1 : 3 séminaires 1. Philosophie des techniques Bernadette Bensaude Vincent Technologies et durabilité

Lundi 16h-18h (S1 et S2)

2) Un séminaire à choisir soit dans le parcours « Philosophie juridique, politique et sociale » soit dans la spécialité « LOPHISC» 3) Séminaire extérieur au choix :

Histoire des techniques Françoise Garçon Formes, méthodes et concepts Jeudi 18.00 (Centre Malher, 9 rue Malher) - Ou

Sciences, médecine & technologie Jean-Paul Gaudillière Lundi 11h-13h (EHESS) SEMESTRE 2 : 2 séminaires

Philosophie sociale Xavier Guchet Voir la présentation du séminaire ci-dessus : Parcours « Philosophie politique, juridique et sociale » 2) Séminaire extérieur à choisir dans la liste suivante

• soit dans la spécialité « Philosophie juridique, politique et sociale » • soit dans le parcours M2 Pro Ethirès • soit dans le master Histoire des sciences et des techniques du Centre Alexandre Koyré (EHESS)

Secrétariat Marie-Hélène Lebreton : + 33 (0)1 40 78 26 40 Courriel : [email protected]

Spécialité « Philosophie contemporaine »

L’étudiant doit s’inscrire pédagogiquement dans l’un des deux parcours, soit « Philosophie analytique et

phénoménologie », soit « Art, éthique, religions ». Il doit choisir 2 séminaires et prendre 1 séminaire en option

dans l’autre parcours (soit 3 séminaires par semestre). Il n’est pas possible de prendre tous les séminaires dans

le même parcours. L’étudiant peut prendre un séminaire extérieur à la spécialité si ce choix est justifié par le

sujet du mémoire de recherche. Sur les 3 séminaires suivis, l’étudiant ne peut choisir qu’un seul séminaire

extérieur par semestre.

A/ Parcours « Philosophie analytique et phénoménologie » R. Barbaras (sem. 1 & 2) Lundi 15h30-18h30

Phénoménologie J. Benoist (sem. 1 & 2) Lundi 11h30-13h Philosophie de l‘esprit J.-F. Braunstein (sem. 1 & 2) Mardi 18h30-20h Philosophie française contemporaine S. Laugier (sem. 1 & 2) Vendredi 16h-18h

Philosophie de la connaissance et du langage

B/ Parcours « Art, éthique, religions »

Ph. Büttgen (sem. 1) Lundi 10h-11h30 (sem. 2) Mardi 9h-11h EPHE Philosophie des religions D. Cohn (sem. 1 & 2) Mardi 8h00-10h (S1) Mardi 16h30-18h30 (S2) Esthétique et philosophie de l’art L. Jaffro (sem. 1 & 2) Mercredi 12h30-14h Philosophie morale

PRÉSENTATION DES ENSEIGNEMENTS

Phénoménologie Renaud Barbaras S1, S2 Dynamique de la manifestation (1)

L’a priori universel de la corrélation entre l’étant transcendant et ses modes de donnée subjectifs dessine le cadre minimal de toute démarche qui se revendique de la phénoménologie. L’objet propre de celle-ci est alors de caractériser à la fois la nature exacte de la corrélation et le sens d’être des termes en relation, à savoir du sujet et du monde. Il s’agira, dans de séminaire, de montrer qu’une analyse rigoureuse de la corrélation se déploie nécessairement à trois niveaux et que la phénoménologie est ainsi vouée à se dépasser elle-même vers une cosmologie et une métaphysique. La corrélation phénoménologique, dont on établira qu’elle est en son fond relation d’un sujet qui est désir et d’un monde qui est profondeur, suppose leur appartenance commune à une physis, dont la description relève d’une cosmologie. Mais la différence du sujet, sans laquelle il n’y a pas de corrélation, renvoie elle-même à une scission plus originaire encore qui affecte le procès même de la manifestation et ouvre l’espace d’une métaphysique. Nous montrerons donc que la phénoménologie s’accomplit sous la forme d’une dynamique générale de la manifestation, pour autant qu’elle est nécessairement conduite à penser le mouvement sous la triple figure du désir qui traverse notre existence, de l’archi-mouvement de la manifestation et de l’archi-événement de la scission qui l’affecte. Bibliographie La bibliographie est constituée de tous les ouvrages classiques de la phénoménologie, de Husserl à Jan Patočka Philosophie de l’esprit Jocelyn Benoist S1, S2 La philosophie de l'esprit de Bolzano Dans la première moitié du XIXe siècle, de façon strictement contemporaine de l’idéalisme allemand finissant, le mathématicien et philosophe tchèque Bernard Bolzano a développé une première réflexion philosophique d’envergure fondée sur l’analyse logique des énoncés. Par bien des côtés, son style philosophique, unique dans son époque, préfigure celui de ce qui, au XXe siècle, s’est nommé ‘philosophie analytique’, au point qu’il ne soit pas absurde de le nommer le ‘grand-père de la philosophie analytique’. Cette œuvre, maintenant accessible en français à travers la récente traduction de la ‘Wissenschaftslehre’ (1837), se caractérise essentiellement par la mise en place d’une sémantique objective et d’une doctrine du porteur de vérité qui évoque irrésistiblement Frege au lecteur moderne. Une telle instauration est indissociable d’une épistémologie et d’une philosophie de l’esprit. Celles-ci demeurent pourtant bien différentes de celles initiées par la rupture frégéenne. Dans ce séminaire, nous nous intéresserons à cette philosophie de l’esprit qui constitue l’arrière-plan de la ‘Wissenschaftslehre’, et à partir de ce cas exemplaire, nous interrogerons les rapports entre philosophie du langage et philosophie de l’esprit, “sens”, “représentation” et réalité. Bibliographie Bolzano : Théorie de la science Philosophie française contemporaine Jean-François Braunstein S1, S2 Canguilhem et l’épistémologie historique Depuis une vingtaine d’années les colloques se multiplient dans le monde entier sur l’ « épistémologie historique ». Le succès de cette formule ne se dément pas mais il est dû aussi à son caractère flou qui fait que l’on a pu à ce propos parler de lancement de « marque » (Y. Gingras). L’expression « épistémologie historique » est notamment

utilisée par des auteurs comme Ian Hacking pour désigner son étude des « styles de pensée scientifique », par Lorraine Daston pour écrire des « biographies d’objets scientifiques » ou de concepts scientifiques, comme celui d’objectivité, ou par Arnold Davidson pour faire l’histoire d’un objet comme la sexualité, caractéristique des sciences humaines, entre science et norme. Un certain nombre de ces auteurs, qui se réclament souvent de Michel Foucault, se rappellent certes que l’expression avait été formée par Gaston Bachelard et popularisée en 1969 par le livre de Dominique Lecourt sur L’épistémologie historique de Gaston Bachelard. Lecourt notera par la suite qu’il devait en fait cette expression à Georges Canguilhem. Il y aurait donc une première épistémologie historique « française » qui précéderait la « nouvelle épistémologie historique » et en diffèrerait à certains égards. Ce retour sur l’histoire de cette expression devrait d’ailleurs en fait se prolonger et remonter jusqu’à 1907, date de la première occurrence du syntagme « épistémologie historique » dans La théorie physique d’Abel Rey, qui sera plus tard le fondateur de l’Institut d’histoire et de philosophie des sciences de l’Université de Paris, ensuite dirigé par Bachelard puis Canguilhem. Cette lointaine origine indique la permanence et la cohérence de cette manière propre de pratiquer la philosophie et l’histoire des sciences, particulièrement illustrée par l’œuvre de Georges Canguilhem, sur laquelle nous reviendrons en détail. Il s’agira de tenter de caractériser ce « style de pensée », à partir de l’analyse d’un certain nombre de textes et d’exemples tirés de ces épistémologies historiques, old school et new school. Bibliographie G. Bachelard, L’activité rationaliste de la physique contemporaine, Paris, PUF, 1951 J.-F. Braunstein, L’histoire des sciences. Méthodes, styles et controverses, Paris, Vrin, 2008 G. Canguilhem, Études d’histoire et de philosophie des sciences (1968), Paris, Vrin, 1994 G. Canguilhem, Idéologie et rationalité dans l’historie des sciences de la vie (1977), Paris, Vrin, 2000 L. Daston, «Historical Epistemology», in J. Chandler, A.I. Davidson, and H. Harootunian (éds.), Questions of Evidence, Chicago, University of Chicago Press, 1994 L. Daston, Biographies of Scientific Objects, Chicago, University of Chicago Press, 2000 L. Daston, P. Galison, Objectivité, Les Presses du réel, 2012 A. Davidson, L’émergence de la sexualité. Epistémologie historique et formation des concepts, Albin Michel, 2005 Y. Gingras, « Naming without necessity : on the genealogy and uses of the label « historical epistemology », Note de recherche, 2010-01, CIRST. I. Hacking, « Historical Meta-Epistemology », in W. Carl, L. Daston (éd.), Wahrheit und Geschichte, Göttingen, Vandenhoek et Ruprecht, 1999 I. Hacking, Historical Ontology, Cambridge (Mass.), Harvard University Press, 2002 D. Lecourt, L’épistémologie historique de Gaston Bachelard, Paris, Vrin, 2002. D. Lecourt, Pour une critique de l'épistémologie (Bachelard, Canguilhem, Foucault), Paris, Maspero, 1972. A. Rey, La théorie de la physique chez les physiciens contemporains, Paris, Alcan, 1907. Consultable sur Google books. H.-J. Rheinberger, On Historicizing Epistemology. An Essay, Stanford, Stanford University Press, 2010 T. Sturm, U. Feest (éds), What (Good) is Historical Epistemology ?, Berlin, Max Planck Institute for the History of Science (Preprints ; 386), 2009. Philosophie de la connaissance et du langage Sandra Laugier S1, S2 La philosophie du langage ordinaire de J.L. Austin à S. Cavell Le séminaire abordera cette année la définition de la philosophie du langage ordinaire par J.L. Austin et ses conséquences. En repartant des définitions austiniennes (performatif/ constatif), on développera les analyses de Stanley Cavell sur l’articulation de la signification à l’expressivité, ses usages des concepts d’Austin (performance/ perlocutoire), la notion de « significance », le rapport entre langage ordinaire et affectivité, langage ordinaire et éthique, langage ordinaire et genre. On essaiera ainsi d’éclairer la notion même d’ordinaire, ses différentes versions et usages contemporains.

Bibliographie Ambroise B., et Laugier S. (éds.), Philosophie du langage, vol. 2, Paris, Vrin, 2010. Alsaleh C. et S Laugier S. (éds.), J.L. Austin et la philosophie du langage ordinaire, Olms, 2011. Austin J.L., Philosophical Papers, Oxford, Clarendon Press, 1962 ; trad.. fr. Écrits Philosophiques, Paris, Seuil, 1994 Austin J.L., How to do things with words, Oxford, Clarendon Press, 1962, trad. fr. G. Lane, Quand dire c’est faire, Seuil, Paris 1970, réédition Points-Seuil, 1991. Baz A. When words are called for, Harvard U. Press, 2011. Cavell S. , Must We Mean What We Say ?, Cambridge University Press, Cambridge, 1969, trad. fr. Dire et vouloir dire, Le Cerf, Paris, 2009. Laugier S., Du réel à l’ordinaire, Vrin 1999. Laugier S., Le mythe de l’inexpressivité, Vrin 2010. Laugier S., S. Plaud (dir.) La Philosophie analytique, Ellipses, 2011 Philosophie des religions Philippe Büttgen S1 La question du prêtre, de Nietzsche à Foucault « Le type du prêtre, il n’y a pas d’autre problème pour Nietzsche », écrivait Deleuze, après avoir défini le « type » nietzschéen comme « réalité à la fois biologique, psychique, historique, sociale et politique » (Nietzsche et la philosophie [1962], p. 146 et 132). Il semble depuis lors que ce soit à la philosophie qu’il revient de penser ensemble toutes ces déterminations. La généalogie nietzschéenne de la morale et la doctrine foucaldienne du pouvoir pastoral proposent, à un siècle de distance, deux synthèses possibles du biologique, du politique et du social, avec à chaque fois le prêtre comme acteur philosophique central. Pourquoi des prêtres en philosophie, et pourquoi aujourd’hui ? On examinera quelques raisons en partant des questions que la figure du prêtre a soulevées et transformées chez Nietzsche, Weber, Foucault et Agamben : origine des valeurs, pouvoir et charisme, nature de la médiation, efficacité de la parole instituée. Bibliographie Giorgio Agamben, Opus Dei. Archéologie de l’office, tr. fr. M. Rueff, Paris, Seuil, 2012. Gilles Deleuze, Nietzsche et la philosophie, Paris, PUF, 1962. Michel Foucault, Sécurité, territoire, population. Cours au Collège de France, 1977-1978, éd. M. Senellart, Paris, Gallimard-Le Seuil, 2004. Max Weber, Sociologie de la religion, tr. fr. I. Kalinowski, Paris, Champs-Flammarion, 2006. S2 L'acte de parole et ses acteurs : prêtres, ministres, politiques. Enquête sur la médiation. En collaboration avec le séminaire d’Irène Rosier-Catach (CNRS/EPHE), École Pratique des Hautes Études, section des sciences religieuse, 190-198, avenue de France, 75013 Paris, salle 117. Le séminaire de 2011-2012 a examiné la normativité des actes de parole en environnement politico-religieux. Il a mis l’accent sur le pouvoir attribué à certaines formules (sacrement, serment, confession de foi, pledge of allegiance). Le séminaire de cette année portera sur les acteurs et énonciateurs de ces formules, et sur l’efficacité sociale reconnue à leurs fonctions : prêtres, ministres, orateurs, politiciens – et jusqu’au locuteur ordinaire. On s'interrogera en particulier sur l'origine et le devenir de la notion d’obligation (obligatio) présente à la fois dans le droit et en théologie et philosophie morale. Cette perspective permettra également de reprendre la question de l’ efficacité symbolique, de son insertion dans la triade réel-symbolique-imaginaire, en poursuivant une discussion alimentée par Mauss, Lévi-Strauss, Godelier, Bourdieu et Pierre Legendre, entre anthropologie, philosophie du langage et pensée des normes. Bibliographie Giorgio Agamben, Opus Dei. Archéologie de l’office, tr. fr. M. Rueff, Paris, Seuil, 2012. Pierre Bourdieu, Ce que parler veut dire. L’économie des échanges linguistiques, Paris, Fayard, 1982. Pierre Legendre, Le Point fixe. Nouvelles conférences, Paris, Mille et Une Nuits, 2010. Irène Rosier-Catach, La Parole efficace. Signe, rituel, sacré, Paris, Seuil, 2004.

Esthétique et philosophie de l’art Danièle Cohn S1, S2 La figure du grand artiste Le séminaire analysera les usages que l’esthétique a des figures du grand artiste, les arguments qu’elle construit pour renforcer ou rejeter le statut de ces figures dans l’histoire des arts. Y a-t-il des « génies », qu’entend-on par là, que veut dire « inventer, créer » ? Une culture a-t-elle besoin de grands artistes, et pourquoi ? Le séminaire prendra appui sur l’occasion que représente l’exposition De l’Allemagne (ouverture printemps 2013) et offrira aux étudiants les possibilités ouvertes par un partenariat avec le musée du Louvre. L’exemple étudié principalement au cours du séminaire sera la figure de Goethe, le rôle que la « forme-Goethe » joue dans la culture allemande, la construction des différents Goethe dans la pensée allemande, et l’analyse de l’idée de Kultur. Bibliographie J. W. Goethe : Poésie et vérité, Écrits sur l’art, Faust 1 et 2. W. Dilthey : Écrits d’esthétique. E. Cassirer : Goethe, Rousseau Kant, Liberté et Forme. Philosophie des formes symboliques. Substance et fonction. Essai sur l’homme. G. Simmel : Goethe. F. Gundolf : Goethe. W. Benjamin : Sur « Les affinités électives de Goethe ». Th. Mann : Le Docteur Faustus. D. Cohn : La lyre d’Orphée, Goethe et l’esthétique. E. Kant : Idée d’une histoire universelle d’un point de vue cosmopolitique. Critique de la faculté de juger. N. Elias : Sur le processus de civilisation 1&2. Mozart, sociologie d’un génie. E. Zilsel : Le génie, histoire d’une notion de l’Antiquité à la Renaissance. M. Horkheimer et Th. W. Adorno : Dialectique de la raison. Cl. Geertz : L’interprétation de la culture (ch. La description épaisse). M. Heidegger : Être et temps. H.G. Gadamer : Vérité et méthode. Philosophie morale Laurent Jaffro S1, S2 Jugement moral, motivation, évaluation Ce séminaire constitue d’abord une introduction aux débats contemporains sur les raisons d’agir dans le champ de la philosophie morale. Au second semestre, on se tournera vers l’analyse du jugement évaluatif. Des comparaisons entre jugements moraux et jugements esthétiques permettront alors d’aborder les bases d’une théorie du goût, utile aussi bien à l’esthétique théorique qu’à la philosophie morale. Au premier semestre, le séminaire présentera et discutera la distinction classique entre les raisons motivantes et les raisons normatives. Les principales thèses relatives aux rapports entre les raisons d’agir et des états psychologiques tels que les désirs seront débattues. L’examen portera en particulier sur les arguments “humiens” qui orientent largement le débat contemporain. Les positions relatives aux liens entre jugement moral et motivation seront également exposées et discutées. Au second semestre, l’examen portera plutôt sur les rapports entre jugement moral et évaluation, et sur la question classique de l’identification de l’ingrédient porteur de l’évaluation au sein du jugement moral. On instruira ce débat à partir des analogies entre jugement moral et jugement esthétique. Les arguments “humiens”, subjectivistes ou expressivistes, seront au centre de cette recherche. Les questions des rapports entre émotions et jugement moral, émotions et jugement esthétiques, seront abordées. Egalement, on s'efforcera de rendre compte de la finesse, de la sensibilité, de l'expertise dans le jugement.

Les auteurs étudiés sont d’une part des classiques du 18e siècle (notamment Hutcheson, Hume, Kant, Reid), et d’autre part des auteurs contemporains : Michael Smith, The Moral Problem ; Simon Blackburn, Ruling Passions ; Michael Schroeder, Slaves of the Passions, pour la théorie des raisons normatives et la théorie de la motivation ; John Mackie, Peter Kivy, et al., pour la théorie du jugement et du goût). Les textes seront mis à la disposition des étudiants.

Dossier de candidature pour une inscription en Master recherche 2

Phase 1 : Un dossier de candidature doit être téléchargé par tous les étudiants (y compris les étudiants ayant effectué un Master 1 à l’Université Paris 1 en 2010/2011) sur le site internet :

http://sesame.univ-paris1.fr/candidat

Phase 2 :

Envoi ensuite du dossier avec les pièces annexes par la poste au secrétariat du Master 2 de Philosophie avant le 1

er

juillet 2011 (1ère

session) ou avant le 09 septembre 2011 (2ème

session). Ces dates sont impératives (y compris pour les étudiants qui valident encore des examens en septembre : l’admission se faisant dans ce cas, si avis favorable de la commission, sous réserve de l’obtention du Master 1).

Pièces à joindre au dossier : Dans le cas d’une demande de dérogation pour un master recherche 2 en 2 ans, joindre une attestation d’emploi, ou toute pièce venant à l’appui de la demande. Photocopies des diplômes Lorsqu’il s’agit de diplômes obtenus à l’étranger, le dossier de candidature doit être déposé avant le 31 mars 2012 à la Maison internationale de l’Université Paris 1, 58 bd Arago 75013 Paris (Courriel : [email protected] ).

un projet de recherche (une page minimum), aucun dossier ne sera accepté sans ce projet.

un curriculum vitae, Photocopie de la carte d’identité ou du passeport en cours de validité ou du livret de famille tenu à jour, une photo d’identité, (à agrafer sur le dossier de candidature), 3 enveloppes timbrées (à 0,56 €) libellées aux nom et adresse du candidat)

INSCRIPTIONS

1) Inscription Administrative :

L’inscription administrative est annuelle et s’effectue après avis favorable de la commission d’admission et sur autorisation (adressée par courrier et message courriel) de l’UFR de Philosophie,

2) Inscription Pédagogique :

L’inscription pédagogique est obligatoire pour la validation des notes de séminaires et du mémoire (y compris la 2

e

année pour les étudiants bénéficiant d’une dérogation pour une 2

e

année d’étude)

Cette inscription doit être réalisée en début d’année universitaire pour les deux semestres d’enseignement pendant la période du 24 septembre au 05 octobre 2012, au Bureau de Scolarité du master 2* 17 rue de la Sorbonne, 75231 PARIS CEDEX O5

* Bureau ouvert au public : du lundi au jeudi – de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 16h00, vendredi de 14h à 16h (fermé les mercredis)

Conditions de validation du M2

La seconde année de master recherche a pour objet d’initier les étudiants à la recherche et de confirmer leur aptitude à cette activité.

La préparation s’effectue en un an, sauf dérogation accordée par le président de l’université sur proposition du directeur de la formation. En dehors de certains cas où la dérogation est de plein droit, le redoublement d’un semestre ou de l’année, dans la même spécialité ou avec changement de spécialité au sein de la même formation, ne peut être accordé qu’à titre exceptionnel par décision du Président de l’Université sur proposition du responsable du diplôme à condition que l’étudiant ait validé au moins 2/3 des enseignements la première année (hors mémoire). Cette proportion est calculée sur la base des coefficients attribués aux enseignements. Aucune dérogation ne peut être accordée pour une 3

e

année, la 2e

année étant déjà dérogatoire.

L’assiduité aux enseignements est obligatoire. Il ne peut être toléré plus de 2 absences justifiées par semestre.

La seconde année de master recherche est constituée de deux semestres d’enseignement. Chaque semestre comporte deux unités d’enseignement.

Chaque semestre d’enseignement donne lieu à validation.

Cette validation peut, selon les enseignements, prendre la forme d’un contrôle continu effectué durant le semestre, ou d’un examen (oral ou écrit) organisé après la fin des enseignements du semestre Il n’y a donc pas de session de rattrapage pour des validations de séminaire. En revanche les épreuves de soutenance de mémoire peuvent avoir lieu en septembre. Le calendrier de dépôt du mémoire est déterminé en début d’année universitaire par le conseil de l’UFR. Pour information, en 2011-2012, les mémoires devaient être déposées à la scolarité de M2 au plus tard au début de la première semaine de septembre.

Récapitulatif La validation du Master 2 implique :

- l’inscription pédagogique du 24/09/2012 au 05/10/2012, - l'assiduité à des enseignements théoriques et pratiques la rédaction d'un mémoire - des travaux écrits et/ou des examens oraux en relation avec les enseignements suivis par

l’étudiant (pour le détail, voir le contrat pédagogique du M2, disponible en début d’année)

(Pas de validation de séminaires en septembre).

(consulter les panneaux d'affichage de l'U.F.R. de Philosophie pour les modalités d’examen. Voir aussi courriels sur la messagerie de l’université : malix.univ-paris1.fr )

Dépôt du mémoire : fin mai ou début septembre (dates précisées en cours d’année par voie d’affichage).

NOTE DE RAPPEL ET D’INFORMATIONS IMPORTANTES

Le travail de master 2 n’est pas la simple continuation du master 1, le travail de recherche doit être différent. Le mémoire de M2 engage l’étudiant sur la voie d’un projet de thèse. Il peut donc constituer, mais non nécessairement, une première exploration du sujet de thèse (une partie du sujet, ou un cadrage de celle-ci).

L’attention des étudiants est attirée sur le fait que le plagiat est non seulement contraire à la déontologie universitaire, mais peut aussi être assimilé à une fraude.

L’enseignant directeur de recherche de M2 n’a pas l’obligation de continuer à diriger une thèse avec l’étudiant.

Un enseignant professeur émérite n’est pas autorisé à diriger une nouvelle thèse et ne peut pas diriger de mémoire de M2.

Contrat doctoral

Les dispositions relatives à l’application du contrat doctoral sont définies par décret n° 2009-464 du 23 avril 2009 du Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche (texte disponible sur le site : www.legifrance.gouv.fr )

Le contrat doctoral est attribué pour une durée de 3 ans et doit intervenir dans les 6 mois après l’inscription en thèse. Il peut être prolongé pour une durée maximale d’un an si des circonstances exceptionnelles concernant les travaux de recherche le justifient (ou congé maladie supérieur à 4 mois consécutifs, maternité, accident du travail).

La rémunération mensuelle minimale est de 1663,22 € brut

Lorsqu’en application des dispositions de l’article 5 du décret du 23 avril 2009, le service du doctorant contractuel intègre des missions autres que les activités de recherche accomplies en vue de la préparation du doctorat, la rémunération mensuelle minimale du contrat doctoral est fixée à 1998,61 €.

Pour plus d'informations, contactez le bureau de l'école doctorale de philosophie :

1 rue d'Ulm (3e

étage) -75005 Paris Tél 01 44 07 80 28, e.mail : [email protected]

Par ailleurs, surveiller régulièrement le tableau d'affichage de l'école doctorale et le site web de l’école doctorale (http://edph.univ-paris1.fr/contrat.html).

La candidature à un contrat doctoral suppose une soutenance précoce du mémoire (à titre indicatif, en 2011-2012, le dépôt était en mai – la date sera indiquée en cours d’année universitaire)

PRÉSENTATION DU MÉMOIRE

LE PAPIER Utilisez tout papier blanc de bonne qualité : tout grammage inférieur au grammage d’usage courant (80g)

doit être évité.

FORMAT ET PRÉSENTATION Le format imposé pour le texte et recommandé pour les illustrations est le format A4 (21 x 29,7 cm) Pour permettre une bonne lecture, il est indispensable : -de taper le texte sur un seul côté de la feuille -de taper le texte en double interligne (les notes infrapaginales peuvent être tapées en simple interligne) -de laisser une marge suffisante pour permettre une bonne reliure et une bonne reprographie (4cm à gauche

pour la reliure, 3 cm à droite) Le texte devra être lisible (évitez les photocopies de mauvaise qualité). Consultez des mémoires déjà soutenus.

GRAPHIQUES, TABLEAUX, DIAGRAMMES, CARTES Pour les illustrations de ce type, il est préférable d’utiliser des documents « au trait », sans aplats de couleur,

ni dégradés du noir au blanc.

L’illustration s’appuiera donc sur l’utilisation de symboles (par exemple, chiffres ou lettres romaines dans les diagrammes) ou de tracés au trait (par exemple, pointillés ou croisillons en cartographie).

PAGES SURDIMENSIONNÉES Il peut arriver que les cartes, tableaux, graphiques, etc. soient supérieurs au format A4. Le

surdimensionnement complique considérablement la reprographie. Si vous ne pouvez l’éviter, en procédant par exemple à une réduction par photocopie, veillez à ce que ce type de document soit parfaitement plié.

PHOTOGRAPHIES Dans toute la mesure du possible, les documents photographiques devront être nettement contrastés. En effet, si les photographies à faible contraste (tramé fin : nuances variées du blanc ou noir) peuvent être

reproduites de façon satisfaisante sur microfiche, le tirage papier, à partir de cette microfiche, sera difficilement lisible.

TITRE DU MÉMOIRE Votre travail sera d’autant mieux diffusé qu’il pourra être aisément repéré. Il est donc important que la page

du titre et le titre en particulier apportent une information pertinente et d’accès facile. Indiquez clairement sur la couverture et la page de titre le nom de l’université, celui de l’UFR où est

soutenue la thèse et la spécialité de celle-ci. Mentionnez de même le nom du directeur de recherche, et l’année de soutenance.

Vérifiez également qu’il n’y a pas de confusion possible entre les nom et prénom de l’auteur, en particulier dans le cas des noms étrangers. Le prénom sera tapé en minuscules.

Dans la mesure du possible, efforcez-vous de substituer aux symboles, écritures non latines et non grecques, leur translittération.

AVANT-PROPOS ET REMERCIEMENTS Ils seront disposés sur la page suivant le feuillet de titre.

NOTES Les notes doivent être placées en bas de page (de préférence) ou en fin de chapitre. Vous éviterez de les

regrouper en fin de volume.

RÉFÉRENCES -Les références des publications citées sont données avec précision dans une « bibliographie »

placée entre le texte principal et la table des matières, -Dans l’hypothèse (non nécessaire et non souhaitable dans la plupart des cas) où vous souhaitez faire

figurer les références de textes utilisés, mais non cités dans le corps du texte, vous ferez deux sous- rubriques. « Textes cités » et « Autres textes consultés ». En règle générale, les directeurs de recherche exigent que la liste des textes cités dans le cours du développement et celle des références données en bibliographie correspondent exactement.

-Lorsque le mémoire se réfère à des textes non publiés (manuscrits, site internet, etc…) vous disposerez vos références des textes cités ainsi :

. 1) sources non publiées

. 2) sources publiées. Le cas échéant une troisième rubrique séparée sera ajoutée pour les sources internet.

TABLE DES MATIÈRES

Elle est constituée par :

-la liste des titres des chapitres (divisions et subdivisions avec leur numéro), accompagnée de leur pagination,

-la liste des documents annexés à la thèse, qui doit être placée à la fin de la table des matières (les annexes sont insérées après la conclusion du mémoire, sur des pages bien différenciées, et avant la table des matières).

LISTE DES ILLUSTRATIONS

Si le mémoire contient des illustrations, graphique, tables, etc., donner une liste. Chaque item contiendra l’information suivante : n° de la figure (par exemple « Figure 1 »), et l’origine du contenu de la figure (un livre, un autre document, ou si l’illustration est de l’auteur quelque chose du genre « graphique de l’auteur », ou « illustration de l’auteur », « tableau établi par l’auteur », etc). La liste des illustrations est placée sur une (des) page(s) séparées, immédiatement avant la table des matières. Elle est indiquée dans la table des matières.

NUMEROTATION DES PAGES Chaque page de votre manuscrit doit être numérotée. La pagination est continue : elle commence en page 2 (page qui suit la feuille de titre) et s’achève en dernière page.

CALENDRIER DE L’ANNEE UNIVERSITAIRE 2012-2013

Rentrée lundi 17 septembre 2012

Adopté par le CA du 26 mars 2012

���� 1er semestre

- 12 semaines de cours : du lundi 17 septembre au samedi 8 décembre 2012

- 1 semaine pédagogique du lundi 10 au samedi 15 décembre 2012

● 1ère session d’examens du 1er semestre, évaluation et orientation

- du lundi 17 au samedi 22 décembre 2012 - du lundi 7 au samedi 12 janvier 2013

���� 2ème semestre

- 12 semaines de cours : du lundi 14 janvier au samedi 13 avril 2013 - 1 semaine pédagogique du lundi 8 au samedi 13 avril 2013

● 1ère session d’examens du 2ème semestre

du lundi 15 avril au samedi 27 avril 2013

● Session de rattrapage

1 semaine pédagogique du lundi 3 au samedi 8 juin 2013

Examens : du lundi 17 juin au samedi 6 juillet 2013

----------------------------------- Vacances universitaires 2012-2013 : NOËL : du samedi 22 décembre 2012 au soir au lundi 7 janvier 2013 au matin

PRINTEMPS : du samedi 27 avril 2013 au soir au lundi 13 mai 2013 au matin

Horaires susceptibles d’être modifiés (consulter la vitrine « Master 2 » UFR Philo)

EMPLOI DU TEMPS MASTER 2

2012/2013 SpécialitéSpécialitéSpécialitéSpécialité : : : : Histoire de la PhilosophieHistoire de la PhilosophieHistoire de la PhilosophieHistoire de la Philosophie

Philosophie ancienne 1051A105 (S1) ; 1051A205 (S2) Mme Jaulin (sem1 et sem2) Jeudi 18h-19h30 Salle Cavailles

Philosophie médiévale et/ou arabe. 1051A305 (S1) ; 1051A405 (S2) M.Brenet (sem. 1) Vendredi 15h30-17h Salle D631 (Sorbonne) M. Brenet (sem2) Vendredi 16-17h30 Salle Halbwachs Histoire de la Philosophie moderne 1051B105 (S1) ; 1051B205 (S2) Mme Couzinet (sem.1) Mercredi 14h-16h Salle Cavaillès

M. Kambouchner (sem1) Lundi 14h-16h Salle Lalande

M . Binoche (sem.2) Mercredi 17h30-19h30 Salle Lalande M. Charrak (sem2) Jeudi 11h-13h Salle Cavaillès

Histoire de la Philosophie contemporaine (19è-20è s.) 1051B305 (S1) ; 1051B405 (S2) M. Lapoujade (sem1) Mardi 15h-16h30 Salle Cavailles Mme Jaquet (sem1) Jeudi 11h-13h Salle 216 (Panthéon)

M. Bonnet (sem2) Mardi 15h-16h30 Salle Cavailles

M. SALEM (sem2) Samedi 14h-16h00 Amphi Lefèbvre

Traduction de textes en langue vivante ou ancienne Mme Jaulin (sem1) Mardi 18h30-20h30 Salle Cavaillès Grec1051D205 Mme Jaulin ( sem2) Mardi 18h30-20h30 Salle Cavaillès Grec (sem2) Mardi 18h-20h Centre Antique Allemand 1051D105 M. Brenet (sem1) Lundi 9h-11h Centre Antique Arabe 1051D605 M. Fruteau (sem. 2) Lundi 15h30-17h30 Salle Lalande Anglais 1051D805 M. Grellard (sem 2) Mardi 18h-20h Centre Antique Latin 1051D405 (sem 1) Mercredi 18h-20h Salle Cavaillès Italien 1051D205

SpécialitéSpécialitéSpécialitéSpécialité : : : : Philosophie et SociétéPhilosophie et SociétéPhilosophie et SociétéPhilosophie et Société

- Parcours « Philosophie politique, juridique et sociale » 1. Séminaires propres Philosophie du droit 1052A105 (S1) ; 1052A205 (S2)

J.-F. Kervégan S1 : Jeudi 14h-16h Salle 211 Centre Panthéon J.-F. Kervégan S2 : Jeudi 13h-15h Salle 419 A Centre Panthéon

Philosophie politique 1052B105 (S1) ; 1052B205 (S2) J.-F. Spitz (sem.1) vendredi 8h-10h Salle 406, rue du Four (sem2) vendredi 11h-13h Salle Lalande

Philosophie sociale 1052C105 (S1) ; 1052C205 (S1) S. Guérard de la Tour (S1) Mardi 18h-21h Salle 216 Centre Panthéon Séances : 18/09; 25/09; 9/10; 16/10; 23/10; 30/10; 6/11, 13/11, 27/11; 4/12. X. Guchet (S 2) Lundi 14h30-16h Salle D 632 Sorbonne

Ethique appliquée 1052D105 (S1) ; 1052D205 (S2)

E. Picavet Mercredi 10h30-12h Salle Lalande Philosophie économique

J. Abdou, E. Picavet (sem. 2) Mardi de 8h30 à 11h30 Maison Sciences économique, salle B2.1 - 106 bd Hôpital

13ème (Métro Campo-Formio)

2. Séminaires partagés ou extérieurs Philosophie morale L. Jaffro (voir spécialité « Philosophie contemporaine)

Finance , éthique et performativité C. Walter (1er jeudi de chaque mois 17h-19h, Institut Catholique de Paris, 21 rue d’Assas, salle 208)

Histoire de la philosophie politique 1051B105 (S1) ; 1051B205 (S2) S2 : J. Salem (samedi 14-16, Amphi Lefebvre)

- Parcours «Socio-anthropologie et philosophie des techniques » SEMESTRE 1 : 3 séminaires 1) Séminaire de Philosophie des techniques 105K105 Bernadette Bensaude Vincent LUNDI après midi (S1 ou S2) : durée 3 h Ou Lundi 16h-18h (S1 et S2) Salle Halbwachs Thème : Technologies et durabilité 2) un séminaire à choisir soit dans la spécialité « Philosophie juridique, politique et sociale » soit dans la spécialité « LOPHISS », 3) Séminaire extérieur au choix : - Françoise Garçon, Histoire sociale des techniques UP1 Centre Malher, 9 rue Malher, S1, bi-mensuel, jeudi 18h - Ou Jean-Paul Gaudillière, Sciences, médecine & technologie EHESS Bd Raspail lundi 11h-13h SEMESTRE 2 : 2 séminaires 1) Séminaire de philosophie sociale 1052C205 Enseignant : Xavier Guchet, Lundi 14h30-16h, salle D632 (Sorbonne) 2) Séminaire extérieur à choisir dans la liste suivante

• soit dans la spécialité « Philosophie juridique, politique et sociale » (UP1 UFR Philo) • soit dans le parcours M2Pro Ethirès (UFR de philo) • soit dans le master Histoire des sciences et des techniques du Centre Alexandre Koyré (EHESS)

secrétariat Marie-Hélène Lebreton : + 33 (0)1 40 78 26 40 Courriel : [email protected]

SpécialitéSpécialitéSpécialitéSpécialité : : : : Philosophie contemporainePhilosophie contemporainePhilosophie contemporainePhilosophie contemporaine A/ Philosophie analytique et Phénoménologie : S. Laugier (sem1 et sem2) Vendredi 16h-18h Salle Lalande 1053A110(S1) ; 1053A210(S2) J. Benoist (sem1 et sem2) Lundi 11h30-13h Salle Lalande 1053A310(S1) ; 1053A410(S2) R. Barbaras (sem1) Lundi 15h30-18h30 Salle 18 Panthéon 1053A705 Dates des séances : 17 septembre ; 1er, 15 et 29 octobre ; 5, 12 et 19 novembre J-F Braunstein Mardi 18h30-20h Salle Lalande 1053B710(S1) ; 1053B810(S2) B/ Art, Ethique, Religions : D. Cohn ( sem1) Mardi 8h00-10h Salle Lalande 1053B105 (S1) D. Cohn (sem2) Mardi 16h30-18h30 Salle Lalande 1053B205(S2) Ph. Büttgen (sem1) Lundi 10h-11h30 Salle Lalande 1053B510 Ph. Büttgen (sem2) Mardi 9h – 11h Salle 126 – EPHE (190, avenue de France 75013 Paris) 1053B610

L. Jaffro Mercredi 12h30-14h Salle Cavaillès 1053B305(S1) ; 1053B405(S2)

ADRESSES UTILES

U.F.R. de Philosophie : Bureau du master 2 – Mme REMTOULA 17 rue de la Sorbonne -75231 Paris cedex 05 ���01 40.46.27.95 -Fax : 01 40 46 31 57 E Mail : [email protected] du lundi au vendredi de 10 h à 12 h et de 14 h à 16 h (Fermé le

mercredi et le vendredi matin toute l’année)

Bureau de l’École doctorale – Ramine Kamrane t��01 44 07 80 28 -E Mail: edph@univ-paris1. 1 rue d’Ulm – 3

e

étage – 75005 Paris

Accueil étudiants pour télécharger le dossier de candidature par internet « SESAME »01 44 07 89 45

Service des Inscriptions Administratives : Centre Pierre Mendès France, 11

è

étage ascenseur jaune, 90 rue de Tolbiac -75013 Paris t�� 01 44 07 89 23 ou 01 44 07 89 73/89 74

Service d’accueil et d’orientation des Étudiants Étrangers ERASMUS/SOCRATES :

58 boulevard Arago 75013 PARIS t�� 01 44 07 76 72 Fax : 01 44 07 76 76 du lundi au vendredi de 10H à 12H et de 14H à 16H

Service des Bourses : Centre Pierre Mendès France, Bureau C 8 01, 90 rue de Tolbiac -75013 Paris t�� 01 44 07 88 33 ou 01 44 07 86 93 ou 01 44 07 86 94 les lundi, mardi, jeudi, vendredi de 9h30 à 12h et de 14h à 16h

Service Orientation Documentation et Insertion Professionnelle (SODIP): Centre Pierre Mendès France, 90 rue de Tolbiac -75013 PARIS t�� 01 44 07 88 56 ou 01 44 07 88 36

Service de la Vie Étudiante : Aides aux démarches (minitels et bornes internet pour les inscriptions administratives consultation des résultats de concours et examens), -fichiers annonces de stages, emplois. RDC dans la Cour d’Honneur, 12 Place du Panthéon -75005 PARIS - t�� 01 44 07 77 64

Service Informatique pour la recherche et l’enseignement : Salles informatiques en libre service à disposition des étudiants : Centre Sorbonne – Salle Info 04, escalier O, sous-sol, Centre Panthéon – Escalier G, entre-sol. Informations détaillées : http://crir.univ-paris1.fr Informations relatives à un changement d’horaire, lieu de cours, absence d’enseignant, consulter le site internet « Malix » de l’Université Paris 1 : http://malix.univ-paris1.fr

BIBLIOTHEQUE DE L’UFR DE PHILOSOPHIE La bibliothèque de philosophie dessert les besoins documentaires des étudiants de l’UFR de philosophie à partir du niveau L3. Les disciplines couvertes par les collections sont celles des enseignements de l’UFR :

- Philosophie - Logique - Sociologie

Les collections en chiffres :

- 25000 ouvrages - 60 titres de périodiques (dont 4 vivants) - Mémoires de maîtrise, de DEA et de M2 de l’UFR

Communication des collections :

- Un catalogue informatisé permet d’identifier et de localiser les ouvrages : http://catalogue.univ-paris1.fr. - Les ouvrages sont communiqués sur demande. Ils peuvent être empruntés.

Documentation électronique :

- Postes d’accès aux ressources électroniques disponibles dans la bibliothèque. - Possibilité de consulter à distance les ressources électroniques (monographies, périodiques, articles) à l’adresse

suivante : http://domino.univ-paris1.fr . Une authentification est demandée : entrer le login et mot de passe de votre boîte mél étudiante « Malix » de Paris 1. Cette dernière doit donc être préalablement activée.

- En cas de recherche infructueuse, possibilité d’accès à un autre portail « A to Z » depuis les postes de Paris 1 uniquement.

Informations pratiques Site web de la bibliothèque : http://bib.univ-paris1.fr/philo.htm Horaires : Du octobre à mai : du lundi au jeudi de 9h30 à 18h

le vendredi de 9h30 à 17h De juin à septembre : du lundi au jeudi de 13h à 17h, le vendredi de 9h à 13h Fermetures : congés de Noël, de printemps et de mi-juillet à fin août Accès : Centre Sorbonne Tél.: 01.40.46.33.61 Escalier C, 1er étage, salle Cuzin Fax : 01.40.46.31.57 17, rue de la Sorbonne – 75005 PARIS Mél : [email protected]


Recommended