Atelier «Contrainte Carbone
En Méditerranée »CDB Souhaiel DALLEL
Directeur Entité Environnement
et Carburant Tunisair
Contribution de l’aviation aux changements climatiques
les avions contribuent à environ 2 % des émissions de
dioxyde de carbone (CO2) d’origine humaine.
Le bilan carbone de l’aviation continuera d’augmenter
dans l’avenir.
Les préoccupations en matière d’environnement sont
omniprésentes dans la planification et les actions de tous
les protagonistes de l’aviation mondiale.
Emissions annuelles de C02 de Tunisair
Consommation de Kérosène ≈ 200 000 tonnes/an
La facture Kérosène a représenté 20,5 % du chiffre
d’affaire en 2009
Émissions de CO2 de 630 000 tonnes/ an
Stratégie des Quatre PiliersAdoptée par l'industrie aéronautique mondiale et les États de
l'OACI, en 2007:
1. Investissement en technologie : nouveaux avions, nouveaux moteurs, biocarburants, etc.
2. Amélioration de l’efficience des opérations : par l’optimisation de consommation de carburant
3. Amélioration des infrastructures : par l’apport de solutions aux insuffisances des espaces aériens et des aéroports
4. Recours aux instruments économiques : échange de quotas de carbone
Programme d’action de TunisairInvestissement en technologie :
Acquisition de 13 nouveaux avions (+ 3 options) et retrait de 11 anciens d’ici 2016
Amélioration de l’efficience des opérations :Mise en place d’un programme d’économie carburantAcquisition d’une plateforme de programmation intégréeAcquisition d’un lot de matériel roulant (GPU, ACU) afin
de fournir une assistance totale des avions au sol.Acquisition d’un banc de lavage moteursAcquisition d’un logiciel de planification des volsMise en œuvre d’un programme de certification ISO14001
Bilan Écologique du programme
AnnéeEconomie
(%)Economie
(T)Réduction des
émissions de CO2 (T)
2007 1,6 3 600 11 3402008 6,13 13 417 42 2632009 6,57 13 619 42 898Total 30 636 96 501
Intégration de TUNISAIR dans l’EU-ETS
Adaptation du système d’information de la compagnie aux nouvelles exigences réglementaires
Elaboration des plans de surveillance des émissions et des tonnes kilomètres
Implémentation, en cours, des nouvelles procédures relatives à l’EU ETS
Engagement de concertations visant la mise en place d’une stratégie pour l’achat et la gestion des certificats d’émissions
Impact financier de l’EU-ETS sur TUNISAIRL’impact financier sera tributaire:
des quotas qui seront allouésde l’évolution du coût des certificats d’émissions
Charge financière pourrait varier entre 1.3 et 6.5 M€/an
% quotas gratuits15 € 20 € 25 € 30 €
80% 1.3 M€ 1.7 M€ 2.2 M€ 2.6 M€
70% 2.0 M€ 2.6 M€ 3.3 M€ 3.9 M€
60% 2.6 M€ 3.5 M€ 4.3 M€ 5.2 M€
50% 3.3 M€ 4.3 M€ 5.4 M€ 6.5 M€
Px du quota
Défis de l'industrie durant la décennie
Weak Pax & Cargo Demand
Global industry profitability
Pertes des compagnies aériennes
Source: IATA “Financial Forecast” (March 2010)Estimées à $46.6 Milliards depuis 2000-2009
Chute de traffic après 9/11, SARS, et la recession
Source: IATA WATS 2009, IATA Traffic Report
En raison de la baisse importante du trafic en 2009, l'industrie a perdu plus de 2 années de croissance dans les marchés des
passagers et près de 3 années de croissance sur les marchés du fret
Contexte très difficile
DANGER
Augmentation des dépenses
carburant
Baisse des recettes (low
cost, Open Sky)
Crise financière
Augmentation des charges
d’exploitation Renouvelleme
nt Flottes
Objectifs de l’OACILa réunion de haut niveau sur l’aviation internationale et
les changements climatiques tenue à Montréal, 7 – 9 octobre 2009 a proposé d’adopter les objectifs collectifs d’amélioration de l’efficacité en matière de CO2 de : 1,5 % par année jusqu’à 2020, Une croissance carboneutre à compter de 2020 et,Pour le long terme, une réduction de 50 % en 2050 par
rapport aux niveaux de 2005.
Ces objectifs sont nettement en faveur des compagnies qui exploitent des flottes âgées d’où l’intérêt de la CBDR
Principe de Responsabilités Communes mais
Différenciées Il s’agit du 7ème principe de la conférence de Rio qui stipule que :
"Les Etats doivent coopérer dans un esprit de partenariat mondial en vue de conserver, de protéger et de rétablir la santé et l'intégrité de l'écosystème. Etant donné la diversité des rôles joués dans la dégradation de l'environnement mondial, les Etats ont des responsabilités communes mais différenciées. Les pays développés admettent la responsabilité qui leur incombe dans l'effort international en faveur du développement durable, compte tenu des pressions que leurs sociétés exercent sur l'environnement mondial et des techniques et des ressources financières dont ils disposent. »
Selon ce principe:
• Les pays développés doivent prendre les devants pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre et fournir aux pays en voie de développement des soutiens financiers et techniques
• Avec les aides financières et techniques des pays développés, les pays en voie de développement prendront des mesures pour atténuer le changement climatique ou s'y adapter.
CBDR
Opinion à l’égard de l’EU-ETS
TUNISAIR est en faveur de la mise en place d’un
système global d’échange de carbone, sous les
auspices de l’OACI, qui respecte le principe de
CBDR et permet d’éviter les inconvénients de la
prolifération d’ETS régionaux
Merci pour votre attention