Le 28 juin 1914, le Serbe Prinzip assassine à Sarajevo l’Archiduc
François-Ferdinand, héritier de la couronne de l’Empire austro-hongrois. Cet acte amorce un conflit qui allait embraser l’Europe et le monde. Cepen-dant, les causes de la Première Guerre mondiale sont à chercher plus loin.
Des tensions existaient déjà entre plusieurs états européens (crises co-loniales, exacerbation des nationa-lismes, etc.), tensions amplif iées par le système d’alliances mis en place à partir de la f in du 19ème siècle. Deux blocs sont alors constitués :
● la Triple Alliance ou Triplice : Allemagne, Autriche-Hongrie et Italie. Elle a de plus des liens avec l’Empire ottoman,
● l’Entente ou Triple Entente : France, Grande-Bretagne, Russie.
Après Sarajevo, malgré des tentatives de négociations, c’est l’engrenage. Le 27 juillet, l’Autriche déclare la guerre à la Serbie. Le 31, la Russie lance la mobilisation générale. Le 3 août, l’Al-lemagne déclare la guerre à la France et le 4, la Grande-Bretagne entre en guerre. Les alliances contractées sont respectées, sauf par l’Italie. L’idée d’une guerre courte prédomine et, en cet été 1914, les soldats partent per-suadés d’être de retour pour Noël.
VERDUN
DAMVILLERS
SPINCOURT
VAUQUOIS
LES EPARGES
ETAINVARENNES-EN-ARGONNE
MONTFAUCON-D'ARGONNE
CLERMONT-EN-ARGONNE
SEUIL-D'ARGONNE
LA VAUX-MARIE
REVIGNY-SUR-ORNAIN
ANCERVILLE
BAR-LE-DUC
LIGNY-EN-BARROIS
MONTIERS-SUR-SAULX
GONDRECOURT-LE-CHATEAU
VAUCOULEURS
Vers le cimetièreaméricain de Thiaucourt,le Bois le Prêtre ( Meurthe et Moselle ).
Vers le Bois de Mort-Mare,( Meurthe et Moselle ).
COMMERCY
SAINT-MIHIEL
VIGNEULLES-LES- HATTONCHATEL
ARDENNES
MEURTHE-ET-MOSELLE
MEURTHE-ET-MOSELLE
BELGIQUE
MARNE
HAUTE-MARNE
D964
N3
N3
N3D 931a
D 90
4
VOIE
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EUSE Tranchéede Calonne
Routede laHaute Chevauchée
N4
D 966
D 958
D 96
4 N4
N35
N35
N18
D 106
D 90
5
A4
A4
STENAYMONTMEDY
DUN-SUR-MEUSE
Vers l'ALLEMAGNEet le LUXEMBOURG
Vers PARIS
Zone des combatsd'Argonne
Arrière front allemanddu Nord-Est de Verdun
Champs de bataillede Verdun
Crête des Eparges
Saillantde Saint-Mihiel
Bataille de Verdun :extrême avancéeallemandeLigne de front stabilisée( fin septembre 1914 àaoût 1918 )
TROYON
CHAMPS DE BATAILLE ET SITES DE MEMOIREDU DEPARTEMENT DE LA MEUSE
L’ENGRENAGE FATALL’ENGRENAGE FATAL
19141914Ce document « La Grande Guerre en Meuse » ouvre sur un ensemble d’infor-mations concernant ce conflit qui ne s’est pas limité à tel ou tel territoire mais qui a embrasé la Meuse toute entière.
C’est le travail fait sur une approche globale que nous félicitons ici.Comme une aide à la visite, ce document incite à la découverte de tous nos sites
du souvenir. Il est une porte d’entrée sur l’émotion et la mémoire qui accompagnent le visiteur averti, sur les lieux chargés de l’Histoire de la Grande Guerre dans notre département.Christian NAMYPrésident du Conseil Généralde la Meuse
Richard ZAPARUCHADirecteur du service départemental de
l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre de la Meuse
Historique de la Grande Guerre en Meuse Les lieux de mémoire 14/18 en Meuse
A partir du 20 août, le Général Joffre lance une offensive générale vers la Belgique mais les Français sont stoppés. Les Allemands contre-attaquent avec pour objectif Paris. Ils s’empa-rent notamment d’Etain, de Montmédy, de Stenay, bombardant et incendiant des villages, tuant des civils. Contournant Verdun par l’ouest, ils atteignent l’Ornain dans la nuit du 2 au 3 septembre et incendient Revigny-sur-Ornain. Les Français se replient en gardant intacte la cohésion de leurs lignes.
Le 6 septembre, Joffre ordonne la contre-offen-sive générale : c’est la bataille de la Marne dont le front meusien constitue l’aile droite. Les Allemands essaient d’enfoncer les lignes françaises sur l’Ornain mais rencontrent une résistance acharnée, notam-ment à Vassincourt. Ils sont également tenus en échec à Rembercourt-aux-Pots et à la ferme de la Vaux-Marie dans la nuit du 9 au 10 septembre 1914. Ces succès français entraînent un repli des Allemands et le front se fixe au nord-ouest de Verdun.
S i m u l t a n é m e n t , l e s Al lemands tentent une poussée à partir de Metz visant à isoler Verdun. Dans un premier temps, la résis-tance héroïque du fort de Troyon, le 9 septembre 1914 fait échouer l’entreprise. Le 20 septembre, les Allemands lancent une nouvelle offensive. La majorité des troupes françaises ayant dû se replier pour dégager Verdun, ils s’emparent de Saint-Mihiel dès le 24 septembre. Le 25, le Fort du Camp des Romains tombe et une hernie, appelée Saillant de Saint-Mihiel, est constituée dans le front français.
Jusqu’en 1918, le front se stabilise en Meuse sur une ligne Varennes-Verdun-Les Eparges-Saint-Mihiel, longue d’environ 120 kilomètres.
A la suite de la guerre de 1870, l’Alsace et la Moselle avaient été annexées à
l’Empire allemand. La Meuse se retrouvait donc à proximité de la frontière franco-allemande.En 1873, le général Séré de Rivières conçoit un système de défense combinant les ouvrages fortifiés et les mouvements de troupes de campagne afin de protéger les nouvelles frontières.
En Meuse, la l igne Longwy/Verdun/Toul est composée :
● d’un fort d’arrêt (Montmédy),
● d’une place forte (Verdun), elle-même constituée d’une double ceinture de forts,
● de forts de rideau comme Troyon, Liouville, etc.
Les premiers combats en Meuse ont lieu dès le 10 août 1914 à Mangiennes où une division de cavalerie allemande attaque le village mais doit se replier.
MOSELLE
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FONTAINEBLEAU
NEUFCHATEAU
MIRCOURT
NANCY
CHARMES
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NEUF-BRISACH
STRASBOURG
RASTATT
GEMERSHEIM
MAYENCE
SARREBOURG
ANVERS
PARIS
VERDUN
TOUL
METZ
THIONVILLE
EPINAL
BELFORT
MORHANGE
AIX-LA-CHAPELLE
LIEGE
MALMEDY
II
III
IV
VI
I
VII
LUXEMBOURGTREVES
V
MAUBEUGE
Le plan Schlieffen
La ferme de la Vaux-Marie
AOUT - SEPTEMBRE
Vue du fort de Troyon
1914
La citadelle de Montmédy
En 1915, Français et Allemands s’affrontent plus particulièrement en forêt d’Argonne,
à Vauquois, aux Eparges et dans le Saillant de Saint-Mihiel.
● L’ArgonneLe 24 septembre 1914, les Al lemands pénètrent en forêt d’Argonne. En 1915, ils multiplient les attaques de grande enver-gure, notamment le 30 juin et le 13 juillet, sans parvenir à percer le front. La contre-offensive française du 14 juillet échoue. Le 8 septembre, les Allemands lancent un nouvel assaut, sans succès. Ne voulant pas abandonner leurs positions, les deux camps creusent un réseau de tranchées et de tunnels de liaison et s’enterrent. ● VauquoisD’octobre 1914 à février 1915, des contre-attaques françaises sont menées, sans préparation d’artillerie, pour reprendre la butte perdue par les Français dès octobre 1914. A partir du 17 février 1915, les Français at taquent avec un puissant soutien d’artillerie. Le 29 février, ils s’emparent de Vauquois, et malgré les contre-attaques allemandes, s’accrochent à la partie sud du village. Après une période de confu-sion, le front se stabilise et les combats se poursuivent par la guerre des mines.
Les tentatives de réduction du Saillant de Saint-Mihiel :
Le but de l’offensive de la Woëvre est de réduire le Saillant de Saint-Mihiel et de délivrer les Hauts de Meuse.Les Français veulent attaquer au nord et au sud du Saillant pour le prendre en tenaille.
● Les EpargesAfin de s’emparer de la crête des Eparges, les Français lancent une première vague d’attaques du 17 au 21 février 1915 et prennent pied au sommet. Ils s’y accrochent et reprennent leurs assauts du 18 au 27 mars puis du 5 au 9 avril mais les Allemands conservent le point X. Les premières lignes de chaque camp sont proches. La guerre des mines fait rage, surtout en avril 1915.
● La grande offensive de la WoëvreElle est déclenchée le 5 avril 1915 dans de mauvaises conditions climatiques et matérielles et elle échoue. Le commande-ment français décide alors de lancer des actions ponctuelles qui n’amènent qu’un gain territorial insignifiant.
● Les combats au sud du SaillantDe septembre 1914 à août 1915, les Français lancent une série d’attaques qui échouent. Le Bois d’Ailly, le Bois Brûlé, le Bois de Mort-Marre et le Bois le Prêtre, sont le théâtre de combats meurtriers et permanents.
Masque à gaz français
Lettre de prisonnier français en Allemagne
Carte postaleen franchise
postale allemande
Une tranchée française à Saint-Mihiel
La Croix de Guerre
1915
Une tranchée française sur la Crète des Eparges
A la fin de l’année 1915, les Allemands décident de frapper un grand coup
sur le front ouest. Ils choisissent Verdun, ville symbole dont le ravitaillement depuis l’arrière est difficile et dont les forts ont été désarmés en 1915. Bien qu’informés des préparatifs allemands, les Français se retrou-vent en infériorité numérique et matérielle au début de la bataille.
Le 21 février 1916, à 7h15, l’attaque est lancée. Un bombardement continu boule-verse les positions françaises, suivi à 16h00 par l’assaut des fantassins allemands. S’ils progressent rapidement dans certains secteurs, ils rencontrent ailleurs une résis-tance acharnée, comme celle du lieute-nant-colonel Driant et de ses chasseurs au Bois des Caures.
La confusion règne alors sur le champ de bataille. Le 25, le fort de Douaumont, désarmé, est perdu pratiquement sans combat. Les Allemands ne sont plus qu’à cinq kilomètres de Verdun, dont les derniers civils sont évacués en catastrophe.
Le 26 au matin, le général Pétain, nommé responsable du secteur de Verdun, fixe la ligne de résistance qu’il faut défendre à tout prix. Il organise l’approvisionnement du front et instaure un système de noria pour relever régulièrement les soldats du front.
N’ayant pu percer la dernière ligne française, les Allemands décident alors d’élargir le front à la rive gauche de la Meuse, notamment au Mort-Homme et à la cote 304. Ils lancent également des attaques combinées sur les deux rives, mais sans succès.
Le 22 mai 1916, une offensive française est lancée pour reprendre le fort de Douaumont mais elle échoue.
Les Allemands veulent emporter la décision. Le 1er juin, ils lancent une attaque contre le fort de Vaux qu’ils prennent le 7 juin, malgré une résistance héroïque du commandant Raynal et de ses hommes. Le 21 juin, un tir d’artillerie d’une intensité jamais atteinte s’abat sur les troupes françaises. Le 23, le front français est enfoncé sur six kilomètres, du village de Douaumont au fort de Vaux, mais l’ouvrage de Froideterre résiste. Le 11 juillet, les Allemands lancent un ultime assaut mais la résistance du fort de Souville permet de les bloquer à trois kilomètres de Verdun. Ils renoncent alors à attaquer, d’autant que l’offensive alliée dans la Somme les oblige à y envoyer des divisions et du matériel.
A l’automne, les Français passent à l’offen-sive. Ils s’emparent du fort de Douaumont le 24 octobre puis du fort de Vaux le 2 novembre. Du 15 au 18 décembre, une opération de dégagement permet de repousser le front à plus de sept kilomè-tres de Verdun. Au total, en 1916, 162 000 Français et 143 000 Allemands ont disparu ou trouvé la mort dans l’Enfer de Verdun. Blessés dans les couloirs du Fort de VauxLe général Pétain
1916:VERDUN
L’humour subsiste malgrè tout
La carte postale va vite devenir un support au moral des combattants
L’enfer des tranchées
Obusier français de 400mm sur voie ferrée
L’année 1917 est relativement calme sur le front meusien. Les opérations de dégage-
ment se poursuivent autour de Verdun. En août 1917, le terrain perdu sur la rive gauche de la Meuse est repris.
En 1918, le maréchal Foch prépare une grande offensive qui doit être précédée d’opérations ponctuelles. Il confie à la 1re armée américaine (First Army), sous le commandement du général Pershing, la reprise du Saillant de Saint-Mihiel. Avec
l’appui des Français, les Améri-cains attaquent le 12 septembre. La première opération combinée utilisant simultanément l’infanterie, les chars de combat, le génie, l’artillerie et l’aviation permet de réduire le Saillant en quatre jours.
La d e u x i è m e o p é ra t i o n concerne le secteur compris entre la Meuse et l ’Argonne, secteur de première importance pour les Allemands car il conditionne tout le front Ouest. L’assaut final, dans le cadre de l’attaque généralisée décidée par Foch, doit être mené de concert avec la 4e armée française. L’attaque combinée débute le 26 septembre 1918. Américains et Français reprennent les hauteurs de Montfaucon et, après un temps d’arrêt, l’avancée reprend à partir du 1er novembre. Tout le front allemand s’effondre et en moins d’une semaine, les Alliés arrivent au sud de Sedan. Le 10 novembre, l’ennemi est rejeté au sud de Stenay.
Le lendemain, 11 novembre 1918, l’armis-tice est signé à Rethondes, mettant fin à quatre années de combats.
52 mois de combats sur le sol meusien ont marqué à jamais le département qui a payé un lourd tribut à la guerre. La Meuse comptait 207 000 habitants en 1921 contre 278 000 en 1910-11, soit une baisse de 25 %.
Sur les 586 communes du département, plus de la moitié ont connu l’invasion, 344 sont considérées comme sinistrées, 313 ont été décorées de la croix de guerre au titre de la guerre 14/18.
Près de la moitié des terres ont été bouleversées par les obus. La zone déclarée inconstructible par l’Etat (zone rouge) couvre environ 19 500 hectares, situés de part et d’autre de la Meuse ainsi qu’en Argonne, à Vauquois, aux Eparges et en forêt d’Apremont.
De nombreux soldats morts au combat reposent en Meuse. Du côté français, de grandes nécropoles de regroupe-ment ont été créées dans les années 20. Quarante sont situées dans le départe-ment, regroupant environ 90 000 corps.
Direction Interdépartementale des Anciens Combattants et Victimes de GuerreCité Administrative, Rue du Chanoine Collin - B.P. 51055 57036 METZ Cedex 1TEL : 03 87 34 77 97FAX : 03 87 34 79 39E-mail : [email protected]
Le maréchal Foch
Le généralPershing
Insigne de manche de la 1ère Armée US
La ville de Verdun en ruine
Une antenne de soins
Les renforts arrivent
Croquis de l’intérieur d’un char Renault
La libération de la Meuse
CONTACT
1917 - 1918
Office de Tourisme du Pays d’Argonne
6, place de la République55120 CLERMONT EN ARGONNETEL : 03 29 88 42 22 Fax : 03 29 88 42 43E-mail : tourisme-argonne.com
CONTACT
Lachalade
● Monument aux GaribaldiensElevé en 1933 par l’Association Nationale Italienne des Volontaires de Guerre, il rend hommage aux volontaires garibaldiens venus combattre en Argonne. Parmi eux se trouvaient deux petits-fils de Guiseppe Garibaldi.
● Cimetière de la Forestière :Dans ce cimetière fleuri d’horten-sias bleus, blancs et roses reposent 2 011 combattants français.
La Haute-Chevauchée
● Monument-OssuaireIl a été érigé à proximité de la cote 285, à la mémoire des 150 000 soldats alliés qui ont combattu en Argonne. Sur ses flancs sont gravés les numéros des 275 régiments français, des 18 régiments italiens et des 32 divisions américaines ayant combattu dans la région. Plusieurs milliers de corps reposent dans la crypte de l’ossuaire inauguré le 17 juin 1923.Dans la forêt environnante, on trouve des traces des violents combats qui se sont déroulés ici : entonnoirs de mines, tranchées,
tunnels de liaison, ouvrages forti-fiés, entrées de sapes, etc. Un sentier historique réalisé par l’ONF permet de les découvrir.
● Kaiser TunnelConstruit en 1915-1916, il avait pour but d’acheminer le long de ses 350 mètres hommes et matériels à l’avant. Un hôpital avec bloc opératoire y était aménagé. Un abri a été récemment inauguré à proximité. I l ser t d’espace d’accueil aux visiteurs et permet de présenter des expositions itiné-rantes liées à la Grande Guerre.Des visites guidées sont organi-sées.
Varennes-en-Argonne
● Musée d’ArgonneUne section « Guerre en Argonne 14/18 » présente des objets de la guerre ainsi que la guerre des mines et les combattants américains.
Meuse Argonne American Cemetery 55110 ROMAGNE SOUS MONTFAUCONTEL : 03 29 85 14 18 - Fax : 03 29 85 13 96E-mail : [email protected] - http://www.abmc.gov
CONTACT
CONTACT
Musée d’Argonne55270 VARENNES EN ARGONNETEL : 03 29 80 71 14FAX : 03 29 80 71 43
L’Argonne
Mémorial américain de Montfaucon
Plusieurs monuments rappellent le rôle des Américains durant l’offensive Meuse-Argonne, dont :
● Le cimetière américain de Romagne-sous-Montfaucon
C’est le plus grand cimetière améri-cain d’Europe avec ses 14 246 tombes réparties sur 52 hectares.
● Le Mémorial américain (Montfaucon)
Cette colonne haute de 58 mètres domine le champ de bata i l le d’Argonne.
● Le Mémorial de l’Etat de Pennsylvanie (Varennes-en-Argonne)
Monument-ossuairede la Haute-Chevauchée
D 946
D 19
D 998
N 3
D 998
D 946 D38
N 3
A4
A4
VARENNES-EN-ARGONNE
NEUVILLY-EN-ARGONNE
CLERMONTEN-ARGONNE
ROMAGNE-SOUS-MONTFAUCON
FLEVILLE
BOUREUILLES
OSSUAIRE
KAISER TUNNEL
VAUQUOIS
ESNES-EN-ARGONNE
MONTFAUCON-D'ARGONNE
RECICOURT
LACHALADE
VACHERAUVILLE
LES ISLETTES
HAUT
E CH
EVAU
CHEE
D 38
D 2
LA FORESTIERE
Mémorial Américain de Montfaucon
Ville de Verdun
● Le Centre Mondial de la PaixLe centre est situé dans l’ancien palais épiscopal de Verdun. Off iciel lement inauguré en 1994, il accueille des exposi-tions, des projections de films, des collo-ques et conférences. Il dispose d’un service pédagogique et d’un centre de documen-tation.
● La Citadelle SouterraineC’est un réseau de galeries qui a été creusé sous l’ancienne citadelle entre 1886 et 1893. Durant la bataille de Verdun, la Citadelle devint une vi l le souterraine pouvant accueill ir 2 000 hommes. Un parcours-reconstitution en « petit train » d’une durée de 30 minutes permet d’appréhender la vie des poilus au travers de 15 scènes : tranchée, infirmerie, boulangerie, état-major, choix du Soldat Inconnu.
● Le cimetière militaire du Faubourg Pavé Il compte 4 876 tombes et abrite les corps des 7 autres soldats inconnus qui n’ont pas été choisis pour reposer sous l’Arc de Triomphe.● Le Monument de la Victoire Construit pour rendre hommage aux combattants de Verdun, il abrite dans sa crypte le registre des soldats tués lors de la bataille.A voir également :« Des Flammes à la Lumière »Chaque été, un spectacle son et lumière fait revivre la bataille de Verdun.
Centre Mondial de la PaixPlace Monseigneur GinistyBP 183 - 55105 VERDUN CedexTEL : 03 29 86 55 00 - FAX : 03 29 86 15 14E-mail : [email protected]
CONTACT
Office de Tourisme de VerdunPlace de la NationB.P. 232 - 55100 VERDUN TEL : 03 29 86 14 18 - FAX : 03 29 84 22 42www.verdun-tourisme.com
CONTACT
Association Connaissance de la MeuseCarrière d’Haudainville - 55100 VERDUNTEL : 03 29 84 50 00 - FAX : 03 29 84 82 00E-mail : [email protected]: www.connaissancedelameuse.com
CONTACT
Le Centre Mondial de la Paix
Le Monument de la Victoire
La guerre des mines est une technique de combat particulière qui fut employée pour déstabiliser les positions ennemies. Des sapeurs creusaient des tunnels depuis leur première ligne jusque sous les positions ennemies. Ils bourraient ensuite l’extrémité de ce tunnel avec de grandes quantités d’explosifs pour détruire les tranchées adverses et faire un maximum de victimes. Chaque déflagration créait un entonnoir en surface.
La butte de Vauquois a connu des combats meurtriers en 1915. Les deux armées y ont mis en œuvre la guerre des mines. 519 explosions ont été recensées dont celle d’une mine allemande de 60 tonnes qui a creusé un enton-noir d’environ 100 mètres de diamètre. Plusieurs autres entonnoirs jalonnent la ligne de front. Le village (160 habitants) qui se trouvait au sommet de la colline a été entièrement détruit.
Par ailleurs, chaque camp a aménagé des abris souterrains. La butte a ainsi été trans-formée en une gigantesque termitière avec plus de 17 kilomètres de puits, de galeries et de rameaux. Leur visite est particulièrement impressionnante du côté allemand. Au sommet de la butte se dresse un monument dédié « aux combattants et aux morts de Vauquois ». Le village a été recons-truit à son pied après la guerre.
Les visites en surface sont libres. Les guides bénévoles de l’association assurent la visite des installations souterraines allemandes et françaises.
Les Amis de Vauquois et de sa région1, rue d’Orléans - 55270 VAUQUOISTEL : 03-29-80-73-15FAX : 03 29 88 46 49E-mail : [email protected]://perso.wanadoo.fr/vauquois.guerre.14.18
CONTACT
Vauquois
Travail de sapeurs
EntonnoirsCratères de mines de la butte de Vauquois
Une galerie à Vauquois
● Le Bois des CauresAu début de la bataille, le lieutenant-colonel Driant y résista avec 1 200 chasseurs des 56e et 59e bataillons de chasseurs à pied. Député, écrivain militaire, il fut tué le 22 février 1916 à l’âge de 61 ans.Son PC a été classé monument historique en 1931.
● Le musée de plein airL’Association Nationale du Souvenir de la Bataille de Verdun a mis en place un musée de plein air qui permet, par l’intermédiaire de douze sentiers balisés, de découvrir le champ de bataille de Verdun ainsi que la crête des Eparges. Elle a édité un guide présentant les circuits. Le visiteur peut ainsi découvrir les différents ouvrages défen-sifs qui ont joué un rôle important dans la bataille de Verdun : ~ les forts (Douaumont, Vaux, Tavannes,
etc.), ~ les ouvrages fortifiés (Thiaumont, Froide-
terre, etc.), ~ les abris (côte de Froideterre, les Quatres
Cheminées, etc.), ~ les casemates Pamart et les batteries, ~ le massif fortifié de Souville
Association Nationale du Souvenir de la Bataille de Verdun et de ses Hauts Lieux1 allée Desandroiuns57100 VerdunTEL : 03 29 80 95 91
Mémorial de Verdun55100 FLEURY DEVANT DOUAUMONTTEL : 03 29 84 35 34 - FAX : 03 29 84 45 54E-mail : [email protected] http://www.memorial-14-18.com
CONTACTS
Le lieutenant-colonel DRIANT
Le PC du lieutenant-colonel DRIANT
La Zone Rougeet les villages détruits
Dès 1919, une loi permit à l’Etat de racheter des terrains dévastés par la guerre. 19 500 hectares répartis sur 46 communes furent ainsi acquis en Meuse, formant la « zone rouge ».9 de ces communes sont demeurées sans habitants après la reconstruction et ont pris le nom de villages détruits. Une se trouve sur la rive gauche (Cumières) et huit sur la rive droite : Douaumont (11 habitants actuelle-ment), Fleury devant-Douaumont, Vaux, Haumont-près-Samogneux, Louvemont, Bezonvaux, Beaumont et Ornes.Elles sont administrées par une commis-sion municipale. Elles ont le titre de « Mort pour la France » et la croix de guerre avec palme.Chacune possède une chapelle et un monument aux morts.
Le Monument du Mort-Homme
Verdun : le Champ de batailleLa rive gauche de la Meuse
● La côte 304 Les Allemands tentent de s’en emparer à partir du printemps 1916. Ils parvien-nent à son sommet en juin mais sans contrôler l’ensemble de la butte. Sur la crête, un monument rappelle le sacri-fice des combattants.
● Le Mort-HommeSecond pôle de la bataille de la rive gauche avec la cote 304, le Mort-Homme (295 mètres d’altitude) perdit 12 mètres de hauteur durant la bataille. Il fut pris par les Allemands le 23 mai 1916 et repris par les Français le 20 août 1917. Deux monuments y ont été érigés dont l’un représente un squelette dressé au dessus de sa tombe.
La M
euse
D 913
D 38
D38
D 38
D 908
D 34
N3
D 65N18
D 908
D 908
D905
CHARNY-SUR-MEUSE
BRAS-SUR-MEUSE
DOUAUMONT
FRESNES-EN-WOËVRE
LE MORT-HOME
LE MOULIN-BRULE
VAUX
ABAUCOURT
MAUCOURT-SUR-ORNE
ETAIN
ST-JEAN-LES-BUZY
SOUVILLE
VERDUN
DIEUZE-SUR-MEUSE
A4
COTE 304 VACHERAUVILLE
VOIE
SAC
RÉE
D 908
N3
D 903
D 903
Bois desCAURES
OSSUAIRE
MEMORIAL
● Egalement à visiter :La Tranchée des Baïonnettes
Douaumont - Fleury devant Douaumont
Parmi toutes les batailles de la Grande Guerre, celle de Verdun garde une aura particulière. Le système de relève de troupe mis en place par le général Pétain amena en effet les hommes mobilisés à combattre dans l’Enfer de Verdun, ce qui contribua à faire de cette bataille « La Bataille » de la Guerre 14-18.
● L’Ossuaire de DouaumontCe monument a été édifié de 1920 à 1932 à l’initiative de Monseigneur Ginisty, évêque de Verdun.Sur la façade longue de 137 mètres sont gravés les écussons des villes ayant parti-cipé à l’édification. A l’intérieur, se trouvent 36 tombeaux correspondant aux secteurs du front. Les restes non identifiés d’environ 130 000 hommes y reposent.
● La nécropole nationale de DouaumontSituée en face de l’ossuaire, elle abrite les restes de 16 142 combattants.Sa création fut décidée en 1923. Les trans-ferts des corps commencèrent en 1925 et elle fut inaugurée le 23 juin 1929.
● le Fort de DouaumontLa place forte de Verdun était constituée de nombreux forts de type Séré de Rivières Le fort de Douaumont était considéré comme la pièce maîtresse de la défense de Verdun. Il a été classé monument histo-rique en 1970. Sa visite permet de décou-vrir des observatoires et des tourelles de
mitrailleuses et de canons de 75 et de 155, un poste de commandement, une chambrée, la chapelle et le cimetière en ruine, la soute à munitions.
● le Fort de VauxLe commandant Raynal y rés ista de manière héroïque. On peut encore y voir une casemate de Bourges, des canons de 75, le pigeonnier et le central télépho-nique.
● Le Mémorial de VerdunIl a été créé en 1967 sous l’égide de Maurice Genevoix. Les collections présentées, dons d’anciens combattants ou de leurs familles, retracent la bataille de Verdun et la vie quotidienne des combattants.Le mémorial possède également un service éducatif ainsi qu’un centre d’étude de la Grande Guerre disposant d’un riche fonds documentaire.
Comité de l’Ossuaire - 55100 DOUAUMONTTEL : 03 29 84 54 81 - FAX : 03 29 86 56 54E-mail : [email protected]
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Office de Tourisme de VerdunPlace de la NationB.P. 232 55100 VERDUNTEL : 03 29 86 14 18 / FAX : 03 29 84 22 42E-mail : [email protected]
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Mémorial de Verdun55100 FLEURY DEVANT DOUAUMONTTEL : 03 29 84 35 34 - FAX : 03 29 84 45 54E-mail : [email protected]
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La nécropole nationaleet l’ossuaire de Douaumont
L’Ossuaire de Douaumont
Le fort de Douaumont
Le Mémorial de Verdun
Le village détruit de Fleury-devant-Douaumont
Plaque du fort de Vaux
L’arrière front allemand
VDK (SESMA : Service pour l'entretiendes Sépultures Militaires Allemandes)9, rue du Pré Chaudron - B.P. 512357074 METZ CEDEX 03TEL : 03 87 74 75 76 - FAX : 03 87 74 76 04Email : [email protected]
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Pays d’Accueil Touristiquede Damvillers-Etain-Spincourt14 rue de l’Hôtel de Ville B.P. 655230 SPINCOURTTEL : 03 29 87 87 50 - FAX : 03 29 87 87 56Email : pays-d’[email protected]
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Association GEVO " Les Vieux Métiers "Ecomusée - Domaine des Roises55150 AZANNESTEL : 03 29 85 60 62 - FAX : 03 29 85 62 02Email : vieux-mé[email protected]
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VERDUN
STENAY
MONTMEDY
VACHERAUVILLE
HAUTECOURT
CONSENVOYE
DAMVILLERS
JAMETZ
SPINCOURT
LONGUYON
AZANNES- ET-SOUMAZANNES
ETAIN BRAS- SUR-MEUSE
N 18
D 66
N 18 D 901
N 43
D 69
D 947
D 964
D 905
D 65
D 998
N 3
N 3
D 903
D 913
D 19
D 102 BRIEULLES-
SUR-MEUSE D 123
La M
euse
A4
La M
euse
A4
Batterie de DUZEY
Camp MARGUERRE
CampELISABETH
Le camp Marguerre
Lettre d’un soldat allemand en franchise postale
Certificat de décès d’un combattant
Pièce d’artillerie lourde allemande
Cimetière allemand de Consenvoye
Les camps
Les camps avaient une importance capitale pour les Allemands car ils étaient des lieux de vie et de repos pour les soldats qui ne rentraient pas souvent en Allemagne.
● Le Camp MarguerreLes vestiges de ce camp allemand se trouvent dans la forêt de Loison. A l’origine centrale à béton, il a été transformé en camp de repos lors des combats de Verdun.La visite du site est libre et des visites guidées sont possibles sur réservation.
● Le camp « Elisabeth » ou Camp de la Côte de RomagneC’est de là que partirent les Allemands pour lancer leur attaque du 21 février 1916 sur Verdun. De part et d’autre d’un escalier haut de 40 mètres, des baraquements, des terrasses et des chambrées souterraines.
● La Meuse occupéeLes 2/5 du département, soit 240 communes (dont Stenay, Montmédy, Vigneulles, Saint-Mihiel) ont connu l’occu-pation allemande durant le conflit. Les condit ions de vie pour les quelques 30 000 civi l s étaient dif f ici les. Aux prélèvements en tout genre (denrées alimentaires, vêtements, contribution de guerre, etc.) s’ajoutaient les vexations quoti-diennes et le travail forcé.
Tout le nord du département de la Meuse porte les traces de la présence allemande.Les Allemands avaient aménagé leur arrière-front afin de pouvoir acheminer au mieux hommes et matériel vers leurs premières lignes.
● Les nécropolesLes corps de près de 60 000 soldats allemands reposent dans 30 cimetières militaires allemands identifiables par leurs croix noires. La France a cédé les terrains en concession à l’état allemand.
● La Batterie de DuzeyUne batterie allemande était située à proxi-mité de Duzey (accès fléché à partir de la RN 18). Il s’agissait d’un canon de marine de 20 tonnes à longue portée qui tirait sur Verdun et ses forts. Les infrastructures béton-nées sont encore impressionnantes.
Divers monuments ont été élevés en mémoire des combattants : le monument des Revenants, le monument du Coq, le monument du Génie, etc. Le long de la route, on peut voir des cratères de mines (les Allemands ont fait sauter 46 mines, les Français 32), des entonnoirs et des vestiges de tranchées. Au point X se dresse un monument dédié « à ceux qui n’ont pas de tombe ». Il rappelle que les corps de 10 000 hommes sur les 50 000 morts aux Eparges n’ont pas été retrouvés. Une table d’orientation permet de l ire le paysage de la plaine de la Woëvre.
L’écrivain Maurice Genevoix a combattu aux Eparges. Dans « Ceux de 14 », il fait une description terrible des combats de 1915.
Le Mémorial de Verdun a créé « les classes Genevoix » afin de permettre à des collé-giens ou à des lycéens d’étudier la Première Guerre mondiale à travers l’œuvre de Maurice Genevoix et de visiter le site décrit dans “ Ceux de 14 ”. Un dossier pédago-gique complet permet à un professeur de guider ses élèves en toute autonomie.
Les écrivains combattants
D’autres écrivains ont combattu sur les champs de batailles meusiens. Certains y ont trouvé la mort. C’est le cas de Louis Pergaud, prix Goncourt et auteur entre autres de « La guerre des boutons ». Sous-lieutenant, il a été tué dans les environs de Marché-ville-en-Woëvre le 8 avril 1915.Alain-Fournier, l’auteur du « Grand Meaulnes »,a été mobil isé le 1er août 1914. Le 22 septembre 1914, il est tué lors d’un combat dans le bois de Saint-Rémy-la-Calonne.Ce n’est qu’en 1991 que son corps a été retrouvé et identifié. Il est enterré avec ses 21 compagnons dans la nécropole natio-nale de Saint-Rémy-la-Calonne.
A voir également :
● Le fort de TroyonCe fort de type Séré de Rivière a réussi à repousser les assauts allemands du 8 au 14 septembre 1914.Des bénévoles en assurent une visite guidée et commentée.
Mémorial de Verdun55100 FLEURY DEVANT DOUAUMONTTEL : 03 29 84 35 34 - FAX : 03 29 84 45 54E-mail : [email protected] www.memorial-14-18.com
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Les Eparges
Pays d’Accueil Touristiquedes Côtes de Meuse - Place Taylord55210 VIGNEULLES LES HATTONCHATELTEL : 03 29 90 08 55 - FAX : 03 29 90 04 29
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Ceux de Troyon - 6, rue de la Mairie55300 TROYONTEL-FAX : 03 29 85 89 29E-mail : [email protected]
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Monument dit «des Revenants»
Monument du Point X
Le romancier Maurice Genevoix
Ravelin d’artillerie - Fort de Troyon
Le fort de Troyon
Monument Alain-Fournier
La crête des Eparges porte partout les traces des violents combats de 1915.
Au pied de la crête, 4 000 so ldats reposent dans le cimetière militaire du Trottoir.
HAUDIOMONT
LES EPARGES
VIGNEULLES-LES-HATTONCHÂTEL
ST-REMY-LA-COLONNE
TROYON
A4
A4
A4
MOUILLY
GENICOURT-SUR-MEUSE
FRESNES-EN-WOËVRE
Tranchée de Colonnes
D 904
D 903
D 964
D 113
D 203
D904
D 154
D154
D 903
DS31a
COMBRES-SOUS-LES-CÔTES
D 908
D 908
D 21
D 113
D 908
Tombed'Alain FOURNIER
Crêtedes EPARGES
La Meuse
D 159
Association Nationale du Saillantde Saint-Mihiel71, rue Docteur Vuillaume55300 SAINT MIHIELTEL-FAX : 03 29 90 90 07 Office de TourismeRue du Palais de JusticeBP 69 55300 SAINT MIHIELTEL : 03 29 89 06 47E-mail : [email protected]
CONTACTS
Le Saillant de Saint-Mihiel
Association pour la Sauvegardedu Fort de LiouvilleMairie 55300 MARBOTTETEL : 03 29 90 70 84
CONTACT
Le musée de Marbotte
Le fort de Liouville
Tranchée française réaménagée (Bois Brûlé)
Plate-forme n° 3« Bois Brûle Croix des Redoutes »
Ce secteur fut le théâtre de l’épisode du « Debout les Morts » de l’adju-dant Péricard. Les premières lignes françaises, avec un élément recons-truit à l’identique, ne sont éloignées des premières lignes allemandes que d’une trentaine de mètres. La Croix des Redoutes, érigée en 1925, évoque le souvenir des combats pour cette redoute de terre.
Plate-forme n° 4« Tranchée des Bavarois et de Roffignac »
Elle est composée de réseaux de tranchées des premières l ignes f rançai ses et allemandes, de sapes et d’abris allemands et d’un poste de commandement en béton construit dès 1914.
Deux autres plates-formes ont été aménagées.
Plate-forme n° 5 « Général Langhauser »
On peut y voir un hôpital allemand, le cimetière militaire allemand de Gobes-sart et le P.C. de la 3e brigade bavaroise « Kronprinz de Bavière ».
L’aire de la pointe du Saillant de Saint-Mihiel
Une stèle rappelle la résistance du fort du Camp des Romains qui fut bombardé par l’artillerie lourde allemande à partir du 23 septembre 1914 et qui tomba le 25 septembre 1914. Une borne en granit rose marque la limite extrême du Saillant.
Plate-forme n° 1« Bois d’Ailly Tranchée de la Soif » ● Sur le monument du Bois d’Ailly sont
inscrits les lieux des combats les plus violents et les noms des unités qui ont combattu dans ce secteur. Devant le monument, un ossuaire contient les restes de soldats de 22 régiments.
● Le monument de la Tranchée de la Soif rappelle la résistance du commandant d’André.
Plate-forme n° 2 « Marbotte »
● Dans l’église de Marbotte qui servit de morgue aux tués du secteur, des plaques, des vitraux et des drapeaux rappellent le souvenir des combattants.
● Le cimetière national de Marbotte ● Le Musée du Saillant de Saint-Mihiel
présente des objets l iés à la guerre (armes, équipements, artisanat de tranchées, etc.) ainsi que des documents, des cartes évoquant la guerre dans ce secteur.
● Le fort de Liouville : du 22 au 29 septembre 1914, sa résistance a permis aux troupes françaises de stabiliser la ligne de front dans ce secteur.
Tranchée allemande Bois Brûlé
Depuis 2000, un circuit balisé permet de visiter le secteur sud-est du Saillant. Il est composé de quatre plates-formes reliées par un circuit pédestre de 18 kilomètres. Des panneaux et des bornes informent et guident le visiteur.
SAINT-MIHIEL
AILLY-SUR-MEUSE
MARBOTTE
FORT DE LIOUVILLE
FORT DE TROYON
MONTSEC
FLIREY
THIAUCOURT-REGNIEVILLE
PANNES
APREMONT-LA-FORÊT
FREMERVILLE-SOUS-LES-CÔTES
Lac de Madine
Bois Brulé
Tranchée de Colonnes
D 904
D 179
D 67
D 904
D 907
D 958D 908
D 901
D 901
D 908
La Meuse
VIGNEULLES-LES-HATTONCHÂTEL
D 908
D 964
En 1916, durant la bataille de Verdun, la question des communications avec l’arrière fut cruciale. Verdun était l’un des secteurs du front les moins facilement accessibles. La voie ferrée principale qui desservait la ville était en effet coupée. En outre, le chemin de fer métrique reliant Bar-le-Duc à Verdun, appelé le Meusien, avait un débit insuffisant malgré les aménage-ments apportés durant la bataille.
Restait la route Bar-le-Duc-Verdun que Maurice Barrès qualifia de Voie Sacrée en avril 1916. Elle fit l’objet d’une organisation stricte avec une commission régulatrice autonome. Ses 75 kilomètres, de la gare de Baudonvilliers jusqu’au carrefour de Moulin-Brûlé étaient empruntés quotidiennement par 13 000 combattants, 6 400 tonnes de matériel et 1 500 tonnes de nourriture, à raison d’un camion toutes les 14 secondes au plus fort du trafic.
Le général Pétain avait établi son quartier général à Souilly, au premier étage de la mairie. Son bureau a été conservé et peut se visiter librement.
Une marche sportive reliant Bar-le-Duc à Verdun est organisée chaque 11 novembre.
La Voie SacréeLe Saillant de Saint-Mihiel :La Mémoire franco-américaine
Comité de la Voie Sacrée et de la Voie de la Liberté55100 FLEURY DEVANT DOUAUMONTTEL : 03 29 84 35 34 / Fax : 03 29 84 45 54 www.memorial-14-18.com
- Saint-Mihiel American Cemetery54470 THIAUCOURTTEL : 03 83 80 01 01 / FAX : 03 83 81 94 72E-mail : [email protected]://www.abmc.gov- Musée de la bataille de Saint-Mihiel4 rue Neuve 54470 THIAUCOURTTEL : 03 83 81 98 36 / FAX : 03 87 36 50 87
CONTACTS
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Mairie de Souilly55220 SOUILLYTEL : 03 29 80 52 76Correspondances
militaires américaines
Camion Berliet ayant été utilisé pour le transport sur la Voie Sacrée
Chauffeurs posant devant leurs véhicules
Fin juillet 1918, le général Foch décida de réduire le Saillant de Saint-Mihiel. Il confia cette mission à l’armée améri-caine commandée par le général Pershing soutenue par des troupes françaises. Dès le 13 septembre au matin, la 26e division française libérait Saint-Mihiel. Dans la soirée, les généraux Pershing et Pétain faisaient leur entrée dans la ville reconquise.
MontsecSitué sur la butte de Montsec, à proxi-mité du lac de Madine, ce monument a été édifié en 1930. Il se compose d’une colonnade circulaire avec en son centre une carte de bronze du Saillant.
Thiaucourt (Meurthe-et-Moselle)
● Saint-Mihiel American CemeteryLes soldats américains morts durant cette offensive sont enterrés dans le cimetière américain de Saint-Mihiel qui comprend 4 153 tombes,
un mémorial en forme de péristyle, un musée avec notamment une carte du Saillant en marbre et une chapelle.
● Musée de la bataille du Saillant de Saint-MihielCe musée présente des costumes militaires de 1900 à 1950 ainsi que des objets des armées belligérantes et des documents sur les combats du Saillant.
La présence américaine dans le Sail lant de Saint-Mihiel est aussi rappelée par le monument de la 1re division américaine à Vigneulles-lès-Hattonchâtel et par une plaque se trouvant dans l’entrée de l’Hôtel de Ville de Saint-Mihiel.
Monument américain au Montsec
La Voie Sacrée
Remerciements:
Commission mémoire du service départemental de l’ONAC de la Meuse. Séverine CELLARDS-DEBADTS.
Partenaires
Souvenir français - Amicale des retraités et veuves de la gendarmerie de la Meuse - Associations des anciens combattants de Thierville-sur-Meuse - Union nationale des combattants – AFN de la Meuse - Comité commémoratif d’Argonne - Fédération nationale des anciens combattants d’Algérie - Union française des associations d’anciens combattants - Association nationale des parents et amis des victimes des interventions de paix
dans les Balkans - Associations des retraités, anciens militaires et veuves de militaires de la Meuse - Association des croix de guerre, TOE et valeur militaire
Crédits photos:
Archives départementales de la Meuse Conseil Général Mémorial de Verdun Association nationale du Saillant de Saint-Mihiel ONAC
Hôtel du Département - Place Pierre-François Gossin55012 BAR-LE-DUC cedex - Tél. : 00 33 (0)3 29 45 77 55
www.cg55.fr
Conception :Pascal MAURY,
Délégué à la mémoire combattanteDu service départemental de l’ONAC de la Meuse
Conception graphique :Point Impression de l’Armée de Terre de METZ - 2005
Impression :EIAT Chateau-Chinon