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National du
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Extérieur
Conseil National du Commerce Extérieur
Angle Avenue Annakhil et Avenue Medhi Ben Barka
Immeuble « Les patios », Bâtiments II, 5ème étage – Hay Ryad
BP 1478 (RP) – Rabat - Maroc
www.cnce.org.ma
Tél : +212-537 57 29 83
Fax : +212-537 57 29 82
Lettre de veille du CNCE
Période du 15 au 31 mars 2014
Dans ce numéro Focus sur les zones économiques en Afrique
Pays couverts par cette lettre de veille
1
L’actualité analysée
Tunisie : Baisse de production et des exportations de l’huile d’olive
2
CMA CGM : Seule compagnie de transport maritime desservant le port de Buchanan au Libéria depuis
Tanger 3
Expansion en Afrique des assureurs marocains 4
La Côte d’Ivoire interdit les importations de volailles asiatiques 4
L’actualité en chiffres
La monnaie gambienne sous pression 6
Maroc : une production agrumicole record attendue cette année 7
Focus
Zones économiques en Afrique 8
L’actualité en bref
Algérie : Sonelgaz et General Electric signe un accord pour la réalisation d’un nouveau complexe industriel
électrique
27
Ghana : La nouvelle bourse de marchandises attire les investissements pour son financement 27
Tunisie : Recul des exportations industrielles 27
UE : 6,5 milliards d'euros pour soutenir le commerce en Afrique de l’Ouest 27
Le Kenya proroge la protection douanière sur le sucre 27
La Tanzanie se dotera de sa propre usine d’assemblage de tracteurs 27
Mauvais présage pour les exportations sud-africaines de pommes et de poires 28
Une crise énergétique au Ghana venue du Nigeria 28
La BAD lance un fonds pour le développement des énergies renouvelables en Afrique 28
Cameroun : la logistique freine la commercialisation du coton malgrès une bonne production 28
Le nouveau business plan de Cosumar 28
Plus de 100.000 habitants/an pour 9 villes ouest-africaines d’ici 2020 29
Phillips ouvre un centre d’Innovation au Kenya 29
Algérie : le conseil de la concurrence pointe de doigt le marché du ciment 29
Le Kenya accueille : le plus grand projet éolien en Afrique 29
Cameroun : baisse de la production et des exportations du café 29
Le port ghanéen de Tema se renforce 30
Tunisie : bientôt une usine de montage de voitures 30
AfricInvest prend une participation dans Bridge Group West Africa 30
Ciment au Sénégal : « Guerre » franco-nigériane 30
2
Tunisie : Baisse de production et des exportations de l’huile d’olive
Leconomiste magrébin – 15/03/2014
Selon le Ministère de l’Industrie tunisienne, la production de l’huile d’olive a baissé de 63 % durant la dernière
saison qui s’est étalée de novembre 2012 à octobre 2013. La quantité produite est de 80 mille tonnes contre
200 mille tonnes la saison précédente. Cette baisse est due aux faibles quantités de pluies et à la propagation de
maladies qui ont affecté les oliviers.
Le volume des exportations entre novembre 2013 et février 2014 n’a pas dépassé 17 mille tonnes contre 64
mille tonnes pendant la même période de la saison précédente, soit une baisse de 73 %. En terme de valeur, les
exportations se sont chiffrées à environ de 28,7 millions de dollars contre 124 millions de dollars, soit une
régression de 79,7 %.
Notre analyse
L’huile d’olive représente à peu près 40 % des exportations du
secteur agroalimentaire tunisien. La Tunisie a été 4ème
exportateur de ce produit en 2012. Sa part dans le marché
mondial a été de l’ordre de 6,4 %. Le pays est également le
3ème producteur de l’huile d’olive bio. La filière oléagineuse
fait l’objet de plusieurs mesures d’accompagnement et de
promotion de la part de l’Etat tunisien.
La chute de la production d’olives durant la saison
2012/2013 a impacté négativement les exportations de
l’huile d’olive durant les premiers mois de la saison actuelle.
Cette baisse concerne principalement l’huile d’olive en vrac.
En revanche les ventes à l’étranger de l’huile d’olive
conditionnée connaissent une hausse. Elles sont passées
entre novembre 2013 et février 2014 à 5 600 tonnes contre
3300 tonnes durant la même période de la saison précédente. Cette augmentation est expliquée en partie par la hausse de
26 % des prix sur le marché mondial. La bonne réputation de l’huile d’olive conditionnée tunisienne et les subventions
étatiques lui ont permis de pénétrer et de renforcer sa position dans plus de 40 marchés tels que les Etats-Unis, la France, le
Canada et la Russie.
Le Maroc est un consommateur de l’huile d’olive tunisienne mais aussi le 10ème exportateur mondial de ce produit pourrait
combler en partie la baisse de l’offre tunisienne et renforcer sa présence sur les marchés extérieurs.
3
CMA CGM : Seule compagnie de transport maritime desservant le port de Buchanan au
Libéria depuis Tanger
CMA CGM – 13/03/2014
Le Groupe français CMA CGM, numéro 3 mondial du transport maritime par conteneurs, a introduit une escale
directe à Buchanan (Liberia), situé à 100 km au sud de la capitale Monrovia, développant ainsi des opportunités
de service en Afrique et devenant la seule compagnie maritime desservant Buchanan depuis 20 ans.
Cette nouvelle escale répond au besoin en exportation de bois, caoutchouc, huile de palme et minéraux produits
dans la région de Buchanan. CMA CGM desservira également Buchanan en produits importés depuis le monde
entier via le Hub de Tanger.
A partir du 24 mars 2014, le nouveau service sera déployé comme suit :
Notre analyse
La stratégie portuaire marocaine porte ces fruits et ne cesse de tirer profit des opportunités offertes par le transport maritime
international et par la position géographique du Maroc. En effet, cette nouvelle ligne portera à 6 le nombre totale des
liaisons de CMA CGM intégrant le port de Tanger Med. Ces liaisons sont comme suit :
La Banque Mondiale (BM) a récemment publié son rapport intitulé « Trade Logistics in the Global Economy » dans lequel
166 pays sont classés en fonction de leurs performances logistiques. Le Maroc figure à la 62ème place. Il est le 2ème pays
africain après l’Afrique de Sud classé 28ème. La Tunisie et l’Algérie figurent respectivement à la 74ème et 111ème place du
classement. Les leaders du transport dans la mer méditerranée, la France, L’Espagne et l’Italie sont classés respectivement
aux 15ème, 22ème et 25ème rangs.
Les évaluations sont faites selon les six critères suivants: le processus de dédouanement, la qualité des infrastructures,
transport international de marchandises, la qualité des services, la capacité de suivi et de traçabilité. Le Maroc se distingue
dans les domaines du suivi et de la traçabilité, et des infrastructures. Le processus de dédouanement, quant à lui, est mal
noté.
Les deux ports en chantier : Safi (opérationnel en 2017) et Tanger Med II ainsi que le troisième planifié, Nador West,
devraient améliorer nettement la position du Maroc comme hub incontournable vers l’Afrique et de renforcer les stratégies
d’exportations vers l’Afrique des opérateurs marocains.
4
Expansion en afrique des assureurs marocains
Agence Ecofin – 15/03/2014
Durant le mois de mars, plusieurs communiqués ont été publiés annonçant l’extension d’assureurs marocains
dans les pays d’Afrique notamment :
- RMA wataniya acquiert l’assureur ivoirien Belife Insurance qui détient quatre filiales dans trois pays de
la région : Beneficial Life Insurance S.A et Beneficial General Insurance S.A au Cameroun, Beneficial Life
Insurance S.A au Togo et Belife Insurance S.A en Côte d’Ivoire
- Wafa Assurance vise des implantations greenfield au Cameroun, en Côte d’Ivoire, au Gabon et au
Congo.
- Alpha assurances, spécialiste en conseil et courtage en assurance, filiale d’Akwa group, annonce
l’extension de son réseau africain de 22 à 42 pays.
Notre analyse
Un secteur resté en retrait depuis de longues années, le marché de l’assurance en
Afrique trace son chemin vers l’émergence. Selon les prévisions du FMI, l'Afrique
subsaharienne devrait devenir l'une des régions les plus dynamiques au monde après
l’Asie. Une mutation qui ne peut se faire sans l’accompagnement d’un secteur des
assurances performant et organisé. L'évolution de la croissance démographique et
l'émergence d'une classe moyenne rendent l'assurance santé un marché stratégique,
tout comme les grands chantiers d’infrastructures et d’énergies en cours qui attirent le marché des grands risques
industriels.
Conscients des opportunités que le secteur présente, les groupes d’assurance marocains s’étendent sur le marché africain
emboîtant le pas à Saham, deuxième assureur africain et déjà présent dans 16 pays subsahariens. En fin 2013, c’est la
compagnie d’assurance Atlanta qui s’est ouverte sur le continent en rejoignant le réseau panafricain Globus, réseau fédéré
de plus d'une trentaine de compagnies d'assurance africaines, lui permettant de développer une offre globale d’assurances
pour les clients multinationaux ayant des filiales en Afrique. Cette année, c’est au tour de RMA Wataniya et Wafa Assurances
de se déployer dans le continent avec leurs acquisitions et implantations.
La Côte d’Ivoire interdit les importations de volailles asiatiques
French.china.org.cn –14/03/2014
Le gouvernement ivoirien a annoncé l’interdiction provisoire de l'importation d'oiseaux vivants et de produits
avicoles en provenance des pays d’Asie, affectés par la grippe aviaire. Cette décision est justifiée par
l'importance du trafic commercial et de la circulation des personnes entre le continent africain et les pays
asiatiques notamment la Chine, la Corée du sud et le Vietnam. Le gouvernement réactivera également le comité
national de lutte contre la maladie, renforcera la surveillance épidémiologique et tiendra des réunions
d’information avec les parties prenantes.
Notre analyse
5
Sur le continent africain, la production intérieure de volaille continue considérablement à croître mais elle ne
parvient toujours pas à répondre à la demande également
grandissante en raison de la croissance de la population, un plus
grand pouvoir d'achat et l'urbanisation. Ainsi, les pays africains
sont amenés à importer pour satisfaire leur demande. Les pays
d’Asie représentent les principaux fournisseurs de volailles vers le
continent africain mais avec ces problèmes de la grippe aviaire, les
pays asiatiques risquent de perdre des parts de marché de plus en
plus importantes.
Face à ce nouveau contexte favorable pour le Maroc, il est temps de
se positionner sur la liste des pays exportateurs de volailles vers
l’Afrique. En effet, le secteur avicole marocain est en pleine
croissance depuis 30 ans et connaît un développement soutenu, pour sa mise à niveau. En plus, le climat
marocain est favorable à l’élevage avicole, en raison des températures douces, surtout sur le littoral, impliquant
de moindres investissements dans l’isolation des bâtiments, en comparaison avec d’autres pays exportateurs.
6
La monnaie gambienne sous pression
OANDA – 26/03/2014
En deux ans, la monnaie gambienne, Dalasi, s’est
dépréciée de 27 % par rapport au dollar et de 34 %
par rapport au Fcfa. Cette chute a entraîné une
augmentation de l’inflation. Quant à l’indice des prix
à la consommation, il devrait s’établir à plus de 5 %
cette année, d’après les données de la banque
mondiale. Cette dépréciation est causée par la
dégringolade des recettes en devises conjuguée à une
forte demande de liquidités dans l’économie.
En 2012, le déficit de la balance commerciale
s’établissait à plus de 752 millions de dollars, soit le
triple par rapport à 2011. La zone UEMOA est le
principal partenaire commerciale de la Gambie devant
l’Union Européenne et les BRICS. En 2011, le pays a
importé de la zone près de 90 millions de dollars, soit 26 % du total des importations, enregistrant ainsi la plus
forte évolution entre 2007 et 2011 avec un taux de croissance annuel moyen de 31 %. La dépréciation du Dalasi
a entrainé le pays dans une sphère inflationniste et ses importations de la zone UEMOA sont devenues de plus en
plus coûteuses, obligeant plusieurs commerces à mettre la clé sous le paillasson mettant ainsi en péril
l’économie gambienne.
En 2012, la valeur des importations gambiennes en
provenance du Maroc se sont établit à plus de 10 millions
de dollars, en baisse de 46 % par rapport à 2011. Elles sont
constituées principalement de conserves de poisson (57 %)
et de farine de blé (30 %). La dépréciation du Dalasi semble
avoir entraîné le renchérissement des produits marocains.
Ainsi, les exportations de conserves de poissons et la farine
de blé ont chuté respectivement, en valeur de 17% et de
36 %, et en volume de 18 % et de 26 %.
Sur le plan des exportations, la Gambie n’expédie pas de
marchandises vers le Maroc et les deux pays ne se
concurrencent pas sur le marché international.
7
Maroc : une production agrumicole record attendue cette année
OANDA– 25/03/2014
Au titre de la campagne agrumicole 2013-2014, les opérateurs nationaux tableront sur une production de l’ordre
de 2,2 millions de tonnes, soit une hausse de 46 % par rapport à la saison précédente. Cette progression est due
à l’amélioration des rendements et à l’entrée en production de nouveaux vergers. Néanmoins, les exportations
des agrumes marocaines ne cessent de se dégrader, le Maroc n’exporte plus que 30 % de sa production contre
40 % cinq ans auparavant. Cette baisse tendancielle est causée par une rude concurrence imposée par la
Turquie, l’Afrique du Sud et l’Egypte, qui disposent davantage de surfaces de production et pratiquent des prix
bas sur les marchés de prédilection des exportations nationales. Les agrumes marocains sont vendus
essentiellement en Russie qui absorbe plus de la moitié des exportations, suivie de l’Union Européenne (25 à 30
%) et de l’Amérique latine (13 à 15 %). En ce qui concerne l’Afrique, le Maroc a exporté en 2012 près de 15 000
tonnes, soit 3 % du total, essentiellement vers le Sénégal (7 000 t) et la Mauritanie (7 000 t).
Entre 2009 et 2012, les importations africaines d’agrumes ont enregistré un taux de croissance annuel moyen de
l’ordre de 17 %. En 2012, le volume des importations est évalué à plus de 140 000 tonnes représentant une
valeur de l’ordre de 102 millions de dollars. La demande africaine en agrumes est concentrée autour de 4 pays
qui totalisent plus de la moitié des importations africaines, à savoir l’Algérie (19 %), le Soudan (13 %), le Kenya
(11 %) et l’Angola (8%). Les exportations nationales vers ces principaux centres de consommation sont
marginales et ne représentent que 1,5 % de l’ensemble des exportations marocaines vers l’Afrique. Les marchés
kenyans et soudanais sont dominés par l’Egypte, celui de l’Angola par l’Afrique du Sud et finalement le marché
algérien est dominé par les produits espagnols.
8
Zones économiques en Afrique
L’intégration régionale en Afrique a toujours été un objectif rêvé des
États africains quoiqu’ils restent convaincus que le progrès
économique ne peut se faire sans une économie de subsistance
régionale ou la complémentarité des ressources et la proximité sont
les ingrédients indispensables de sa réussite. Les entraves sont
cependant nombreuses: pandémies, rébellions, crises alimentaires,
politiques... La crise économique mondiale actuelle ajoute également
une couche supplémentaire. Ceci dit, elle pourrait tout à fait catalyser
l’inverse et cristalliser enfin l’intégration économique régionale en
Afrique et pousser les pays africains à accroitre les échanges
commerciaux « sud-sud ». Plusieurs communautés économiques
régionales coexistent, des fois juxtaposées : UMA, UEMOA, CEMAC,
SADC, EAC, … chacune de ces organisations ayant sa propre histoire,
son agenda distinct ainsi que ses méthodes et moyens spécifiques.
Nous vous proposons dans ce focus de découvrir l’ensemble des
communautés.
RDC
Kenya
Tanzanie
Ouganda
Rwanda
Burundi
Exploitation des principales ressources minières
Diamant
Cobalt
Cuivre
Chromite
Etain
FerManganèse
Nickel
OrPlatine
Bauxite
Uranium
Plomb et zinc
Exploitation des ressources énergétiques
Pétrole et gaz naturel
Charbon
Stabilité politique
Instabilité politique ou affrontements internes
Situation politique stable
Maroc
Mauritanie
Algérie
Libye
Tunisie
Phosphate
Madagascar
Comores
Maurice
La Réunion
Seychelles
Ethiopie
SoudanErythrée
Ghana
Burkina Faso
Libéria
Côte d’Ivoire
Nigeria
Mali
SénégalGambie
Guinée Bissau
Cap Vert Niger
Bé
nin
Togo
Afriquedu Sud
Lesotho
Namibie
Angola
ZambieMalawi
Mozambique
Swaziland
Botswana
Zimbabwe
CongoGabon
Cameroun
Tchad
Centrafrique
Sao Tomé et Principe
Guinée Equatoriale
Egypte
9
Zones économiques en Afrique
Adoption officielle du tarifextérieur commun, etcréation du comitéCEDEAO –UEMOA pourachever le projet.
L'ECOMOG laCEDEAO mis enplace ce groupepour contrôlerl'application decessez-le-feu.
Lancement de lastratégie pour laréduction de lapauvreté à l’échellerégional
Plan de reconquête aunord de Malidéploiement de lamission internationalede soutien au Mali.
2013 2050
est la valeur des échanges commerciaux avec le Maroc en 2012
1,13 milliard $
Union monétaire
Union douanière
Croissance économiqueAprès la décélération de son taux de croissance (6,3% en 2013contre 6,6% en 2012), selon la commission de la CEDEAO, la zoneserait plus performante sur le plan économique au cours del’année 2014 avec une croissance de 7,1%.Parmi les Etats membres de la CEDEAO, la Sierra Leone aenregistré en 2013 un taux de croissance de 14,6%, soit le plusélevé de la région, contre 0,5%, le plus bas de la zone, pour leCap-Vert. Six pays membres, à savoir : le Burkina-Faso, le Nigéria,le Ghana, le Libéria, la Côte d'Ivoire et la Sierra Leone, ont affichédes taux de croissance plus élevés que le taux de croissanceprojeté pour l'année 2013 qui est de 6,3%. Une croissance quipourrait être attribuée à la production de gaz, de pétrole et deminéraux, ainsi qu'à l'amélioration de la production agricole.
Objectifs- Promouvoir l'intégration économique dans tous les domaines
de l'activité économique ;- Renforcer la coopération et le développement des pays
membres ;- Elever le niveau de la population ;- Harmoniser les politiques de développement dans le domaine
agricole, industriel et dans le secteur des transports et destélécommunications ;
- Créer une monnaie commune aux états membres.- L’objectif majeur reste la constitution d’un vaste marché
commun ouest africain et la création d’une union monétaire.
Pacte de non-agression adoptépour aider au maintien de lapaix dans la zone.
Création de la CEDEAO
Signature dutraité de Lagos(Nigéria)
300,8
millions d’habitants
558,4
millions d’habitants
0
100
200
300
400
500
600
700
800
900
2008 2009 2010 2011 2012
En m
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de
do
llars
Evolution des échanges commerciaux avec le Maroc
Importationsmarocaines
Exportationsmarocaines
Source : TradeMap
CEDEAO: Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Gambie,Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Libéria, Mali, Niger, Nigéria,Sénégal, Sierra Leone, Togo.
Zone de libre échange
Huiles de pétrole
35%
Préparations et conserves de poissons
12%
Farines de froment
6%
Engrais 5%
Autres 42%
Principaux produits exportés par le Maroc
Gaz de pétrole
52%
Café13%
Huiles brutes de pétrole
10%
Ammoniac8%
Autres17%
Principaux produits importés par le Maroc
En cours
Oui
Non
10
Zones économiques en Afrique
Ressources minières et pétrolières de la CEDEAO Acteurs marocains présents dans la région
Assurance
Groupe SAHAM
Implanté à Ghana , Guinée
et L‘UEMOA sauf Guinée
Bissau
Secteur Cimentier
CIMAFBurkina
Faso, Côte d‘Ivoire,
Mali, Ghana et Guinée
Secteur bancaire
Banque populaire
Guinée et L‘UEMOA sauf
la Guinée Bissau
Conseil Ingenieure et
Développement
CID
Implanté en Guinée
Analyse SWOT
Forces
• Stabilité politique ;
• Intégration régional;
• Croissance économise importante (6% en 2013);
• Ressources naturelles variées;
• Croissance économique importantes (6,3%).
Opportunités
• Intégration régional
• Secteur des infrastructure en plein expansion
• Plura lité des secteurs porteurs;
• Marché de 300,8 consommateurs .
Menaces
• Risquesd’épidémie ;
• Risques sécuri tai res danscerta ins pays ;
• Piraterie dans le gol f deGuinée.
Faiblesses
• Pauvreté ;
• Dépendance au secteur minier et agricole ;
• Fa iblesse des infrastructures logistiques ;
Banque d’investissement et de développement (BIDC)
Secteur bancaire
BMCE
Implanté à Ghana et
L‘UEMOA sauf Guinée Bissau
La BIDC a pour objectifs de financer et de promouvoir la croissanceéconomique et le développement au sein de la CEDEAO. Elle offre auxentreprises un éventail de produits et de services financiers. La banquecomprend deux guichets dont l’un est destiné à la promotion du secteur privéet l’autre au développement du secteur public. Son siège est à Lomé au Togo.
Le volume de financement de projets envisagé pour les cinq prochainesannées avoisine 1,5 milliards de dollars, soit environ 300 millions de dollarspar an. S'agissant des interventions sectorielles, la priorité sera accordée auxinfrastructures, plus de la moitié des ressources prévues sera consacrée à cesecteur. la Banque continuera de soutenir le secteur privé et le commerceintra-régional, 40% ses interventions seront destinés à ces activités.
11
Zones économiques en Afrique
Création de l’UEMOA
Signature à Dakar duTraité de l’UEMOApar 7 pays
96 millions
habitants
2013 2050
est la valeur des échanges commerciaux avec le Maroc en 2012
516 millions $
Union monétaire
Union douanière
Zone de libre échange
Croissance économique
Selon la BCEAO, le taux de croissance attendu dans UEMOAserait de 7 % en 2014, contre croissance de 6 % en 2013 et 6,5 %en 2012. La poursuite des investissements publics ainsi que leregain de dynamisme attendu des investissements privésseraient les principaux moteurs de cette croissance dans les paysde L’UEMOA. Les dernières prévisions du de la banque attestentune bonne résilience des économies de l’Union, malgré uneconjoncture internationale peu favorable.
Objectifs- Renforcement de la compétitivité des activités économiques
et financières des Etats ;- Convergence des performances et des politiques
économiques des Etats, par l'institution d'une procédure desurveillance multilatérale ;
- Création d'un marché commun basé sur la libre circulationdes personnes, des biens, des services, des capitaux et ledroit d'établissement ainsi que sur un tarif extérieur communet une politique commerciale commune ;
- Coordination des politiques sectorielles nationales;- Harmonisation des législations des Etats membres dans la
mesure nécessaire au bon fonctionnement du marchécommun.
la Guinée-Bissau estdevenue le 8ème Étatmembre de l’Union
Mise en œuvre, duSystème Comptable OuestAfricain (SYSCOA) pourl’harmonisation despratiques compt ables desentreprises.
0
100
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500
600
2008 2009 2010 2011 2012
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Evolution des échanges commerciaux avec le Maroc
Importationsmarocaines
Exportationsmarocaines
Source : TradeMap
Entrée en vigueurdu Tarif ExtérieurCommun (TEC) :plafonnement à22% des droitsd’entrée.
Mise en application,du régime tarifairepréférentiel
Adoption du ProgrammeEconomique Régional (PER)2004-2008 pour contribuerà l'approfondissement duprocessus d'intégration etstimuler la croissance
217millions
habitants
UEMOA: Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali,Niger, Sénégal, Togo.
Oui
Oui
Oui
Huiles de pétrole
34%
Engrais8%
Fils et câbles6%
Préparations et conserves de poissons
6%
Autres46%
Principaux produits exportés par le Maroc
Café33%
Coton18%
Huiles de coco/Plamiste
10%
Son des céréales
6%
Autres33%
Principaux produits importés par le Maroc
12
Zones économiques en Afrique
Ressources minières et pétrolières de l’UEMOA Acteurs marocains présents dans la région
Banque
BMCE
Pays de L‘UEMOA sauf Guinée Bissau
Assurance
Groupe SAHAM
Pays de L‘UEMOA sauf Guinée Bissau
Cimentier
CIMAFBurkina Faso, Côte d‘Ivoire et Mali.
Banque
Banque populaire
Pays de L‘UEMOA sauf la Guinée Bissau
Banque
Attijariwafa bank
Sénégal Burkina-Faso Mali
Côte d’Ivoire
Analyse SWOT
Forces
• Existence d’une Unionmonétaire et desinstitutions financièresrégionales;
Opportunités
• La construction de marchérégionaux grâce à de vastesensembles (CEDEAO);
• Présence des opérateursfinanciers marocains .
Risques
• Risques d’épidémie(Ebolavirus);
• Risques sécuritaires danscertains pays ( Mali, Niger);
• Piraterie dans le golf deGuinée.
Faiblesses
• 0,1% des exportations etimportations mondiales;
• Pauvreté ;
• Faiblesse des infrastructureslogistiques ;
• Faible durabilité desinvestissements.
Banque centrafricaines des états de l'Afrique de l’ouest (BCEAO)
La BCEAO a pour objectif de définir et mettre en œuvre la politiquemonétaire au sein de l’UMOA, de veiller à la stabilité du système bancaire etfinancier de l’UMOA, de promouvoir le bon fonctionnement et assurer lasupervision et la sécurité des systèmes de paiement dans de la région, demettre en œuvre la politique de change de la zone dans les conditionsarrêtées par le Conseil des Ministres, et de gérer les réserves officielles dechange des Etats membres de l’UMOA.
La Banque Centrale peut conduit des missions ou projets spécifiques quiconcourent à l’amélioration de l’environnement de la politique monétaire, àla diversification ainsi qu’au renforcement du système financier de la zone.
13
Zones économiques en Afrique
Création de EAC (East African Community) et traité de coopération par 3pays: Kenya, Ouganda et Tanzanie
Effondrement suite aux divergence des membres et le partage inégal des bénéfices de l’intégration qui profitent plus au Kenya
Traité de création de l’EAC
Accord pour l’établissement d’une Commission tripartite permanente pour la coopération entre les 3 pays
Entrée en vigueur du traité
Etablissement d’un Secrétariat permanent de la Commission tripartite pour la coopération
152 mill ions habitants
2013 2050
392 mill ions habitants
est la valeur des échangescommerciaux avec le Maroc en2012
23 millions $
Union douanière
Zone de libre échange
Derniers faits marquants- Mar 2014:
- l’EAC reçoit la SACU (SA customs union) en vue de faire un benchmark sur les activités similaires entre les deux régions.
- workshop de partage d’expérience entre l’EAC et l’UEMOA.
- Adoption d’un plan de mise en œuvre de mesures sanitaires sur la pêche et les poissons.
- Le Kenya, l'Ouganda et le Rwanda adoptent un visa touristique unique.
- L’UE finance l’intégration de l’EAC à hauteur de 4,5 millions d’Euros.
- Nov 2013: Signature d’un protocole d’accord pour poser les bases d'une union monétaire, préalable à la création d'une monnaie commune.
Objectifs- Elargissement et approfondissement de la coopération entre
les États partenaires, notamment dans les domaines politique, économique, et social, pour en recueillir des avantages mutuels.
- Réalisation d’une progression ascendante à travers les étapes de l’Union Douanière, du Marché commun ; de l’Union Monétaire ; et enfin de la Fédération politique.
- Amélioration du niveau de vie des populations à travers la compétitivité accrue, la production de la valeur ajoutée, le commerce et l’investissement.
- développement durable de la région en vue de la création d’une région prospère, internationalement compétitive, sûre, stable et politiquement unie.
Oui , entrée en vigueur en 2005 et opérationnel à parti r de 2010
Oui , depuis 2001
Adhésion du Burundi et de Rwanda
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
2008 2009 2010 2011 2012
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de
do
llars
Evolution des échanges commerciaux avec le Maroc
Importationsmarocaines
Exportationsmarocaines
Sou
rce:
Tra
eMa
p
Préparations et conserves de poissons
59%
Appareil et matériels
électriques
20%
Articles de friperie
8%
Matières plastiques
5% Autres8%
Principaux produits exportés par le Maroc
Café et Thé41%
Sisal et autres fibres textiles
17%
Graines, fruits et spores a
ensemencer8%
Tabacs bruts4%
Autres30%
Principaux produits importés par le Maroc
Protocole d’accord pour l’instauration de l’Union monétaire
EAC: Burundi, Kenya,Ouganda, Rwanda etTanzanie
14
Zones économiques en Afrique
Ressources minières et pétrolières Acteurs marocains présents dans la région
Secteur: Banques
Nom: BMCE Bank
Pays: Burundi, Kenya, Tanzanie, Uganda
Secteur: Assurances
Nom: Saham
Pays: Kenya
Analyse SWOT
Forces
• L’EAC focalise sur la promotion de la productivi té en encourage les investissements, l ’industrie et le commerce.
• Histoire commune, la langue, la culture et les solides liens interpersonnels entre les pays de la communauté.
• Stabilité politique.
• Environnement favorable à l ’investissement
Opportunités
• Large présence de la BMCE.
• opportunités d’investissement dans l’agro-industrie, les mines, le tourisme, la pêche, les industries manufacturières et des services, les infrastructures régionales, notamment les routes, les chemins de fer, les télécommunications, l’énergie et le Programme de développement du Lac Victoria.
Risques
• Juxtaposition d’autres ensembles sous régionaux qui chevauchent.
• influence considérable du programme régional dans la promotion du commerce et des investissements, ainsi que dans le développement des infrastructures régionales.
• Sécheresse.
Faiblesses
• Tens ions internes. La Tanzanie et le Burundi reprochent aux trois autres pays de faire cavaliers seuls, en adoptant, sans eux, toute une série de projets d'infrastructures, notamment ferroviaires et pétrolières.
• Déficit énergétique.
• Les Etats membres actuels sont les suivants: Burundi, Kenya, Ouganda, Rwanda et Tanzanie.
• Le Siège de l ’EAC est situé à Arusha en Tanzanie.
• Les principaux produits d’exportation de la région sont : le thé, les fleurs, le café, le ciment, le coton, le tabac, les diamants, le poisson, les produits du poisson, la soude du commerce, les pierres précieuses, le calcaire, les cuirs et peaux.
• Les importations de l’Afrique de l’Est sont surtout les machines et autres biens d’équipement, les fournitures industrielles, les véhicules à moteur et châssis, les pièces de rechange et accessoires, les engrais et les produits pétroliers bruts et raffinés.
Secteur: Pharmacie
Nom: Cooper Pharma
Pays: Rwanda
Exploitation des principales ressources minières
Diamant
Or
Stabilité politique
Instabilité politique ou affrontements internes
Situation politique stable
15
Zones économiques en Afrique
Création de SADCC (Southern African Development & Coordination Community) par 9 pays: Angola, Botswana, Lesotho, Malawi, Mozambique, Swaziland, Tanzanie, Zambie et Zimbabwe.
Changement de nom SADC (Southern African Development Community)et signature du traité par les 9 pays avec la Namibie.
Création des institutions calquées sur le modèle de l’UE.
Entrée de l’Afrique du Sud avec la fin de l’apartheid.
Adoption de 2 plans stratégiques: RISDP* pour le développement de la région et SIPO** pour la politique, défense et de sécurité.
Entrée de la RDC et des Seychelles.
294 mill ions habitants
2013 2050
683 mill ions habitants
est la valeur des échangescommerciaux avec le Maroc en2012
222 millions $
Union douanière
Zone de libre échange
Derniers faits marquants- Mar 2014: réunion des conseillers de ministres.- Fév 2014: réunion COMESA-EAC-SADC sur le changements
climatiques et adoption de projets communs- Jan 2014: Levée de la suspension de Madagascar après le
retour à la normale de la situation politique
Objectifs- Développement et croissance économique, défense de la paix
et sécurité, réduction de la pauvreté, amélioration du niveauet de la qualité de vie des peuples, et soutien des personnessocialement défavorisées par le biais de l'intégration ;
- Évolution des valeurs politiques communes , des systèmes etdes institutions ;
- Complémentarité entre les stratégies et programmesnationaux et régionaux ;
- Promotion et maximisation de l'emploi productif et del'utilisation durable des ressources naturelles de la région ;
- Renforcement des affinités et des liens historiques, sociaux etculturels de longue date entre les populations.
L'Union douanière d'Afrique australe regroupe 5 pays: Afrique du Sud, Botswana, Lesotho, Namibie et Swaziland.
0
20
40
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80
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2008 2009 2010 2011 2012
En m
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llars
Evolution des échanges commerciaux avec le Maroc
Importationsmarocaines
Exportationsmarocaines
Sou
rce:
Tra
eMa
p
Seuls 3 Angola, RD Congo
et Seychelles n’y sont pas
Entrée de Maurice.
Conférence consultative avec les partenaires de coopération (Windhoek).
Préparations et conserves de poissons
36%
Engrais24%
Farines de blé et de
méteil
8%
Fromages et caillebotte
5%
Autres27%
Principaux produits exportés par le Maroc
Houilles, produits de
l'houi et
hydocarbures gazeux
55%
Automobiles et leurs
accessoires
8%
Tabacs bruts6%
Matières plastiques
5%
Autres26%
Principaux produits importés par le Maroc
SADC: Afrique du Sud, Angola, Botswana, Lesotho Madagascar,Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie, Républiquedémocratique du Congo, Seychelles, Swaziland, Tanzanie,Zambie, Zimbabwe.
16
Zones économiques en Afrique
Ressources minières et pétrolières Acteurs marocains présents dans la région
Secteur: Banques
Nom: BMCE Bank
Pays: RDC, MadagscarTanzanie,
Secteur: Mines
Nom: Managem
Pays: RDC
Secteur: Assurances
Nom: Saham
Pays: Angola, Madagscar, Maurices
Analyse SWOT
Forces
• Zone regorgeant de ressources minières.
• SADC représente 1/4 de la population africaine, un tiers des terres et 40 % du PIB continental.
• Poids diplomatique (ex: médiation dans la crise malgache)
Opportunités
• Lia isons portuaires disponibles depuis le Maroc.
• Nouveaux marchés demandeurs de produits pharmaceutiques, agroalimentaire, engrais, …
Risques
• La zone est un terrain de chasse gardé par l ’Afrique du Sud, certa ins pays ne sont que satellites comme le Lesotho et la Swaziland.
• Juxtaposition d’autres ensembles sous régionaux qui chevauchent (SACU…)
• Pandémie VIH/SIDA
Faiblesses
• la langue et l’absence d’un lien économique fort.
• Population très pauvres.
• Disparités socio-économiques entre nations sont parfois abyssales.
• intérêts politiques nationaux divergents
• Les deux tiers de la richesse sont produites par l’Afrique du Sud.
• La SADC est composée de 9 institutions principales: le Sommet des chefs d’Etats et degouvernement, le Sommet de la Troïka de l'Organe sur la politique de défense et desécurité, le Tribunal de la SADC, le Conseil des ministres de la SADC, les comitésministériels sectoriels, le Comité permanent des hauts fonctionnaires du Secrétariat de laSADC, les Comités nationaux de la SADC, et le Forum parlementaire de la SADC.
• Les Etats membres actuels sont les suivants: l’Angola, le Botswana, la RépubliqueDémocratique du Congo, le Lesotho, Madagascar, le Malawi, l’Ile Maurice, leMozambique, la Namibie, les Seychelles, l’Afrique du Sud, le Swaziland, la Tanzanie , laZambie et le Zimbabwe.
• Le Siège de la SADC est situé à Gaborone, au Botswana• Les états membres ont convenu de coopérer dans les domaines de: sécurité alimentaire,
terres et agriculture, infrastructure et services, commerce, industrie, finance,investissement et industrie minière, développement social et humain et programmesspéciaux, science et technologie, ressources naturelles et environnement, bien-êtresocial, information et culture, politiques, diplomatie, relations internationales, paix etsécurité.
Secteur: Pharmacie
Nom: Cooper Pharma
Pays: RDC, Madagscar, Maurices
RDC
Tanzanie
Exploitation des principales ressources minières
Diamant
Cobalt
Cuivre
Chromite
Etain
FerManganèse
Nickel
OrPlatine
Bauxite
Uranium
Plomb et zinc
Exploitation des ressources énergétiques
Pétrole et gaz naturel
Charbon
Stabilité politiqueInstabilité politique, affrontements internes ou zone de conflit
Situation politique stable
Maroc
Mauritanie
Algérie
Libye
Tunisie
Phosphate
Madagascar Maurice
Seychelles
Ethiopie
SoudanErythrée
Ghana
Burkina Faso
Libéria
Côte d’Ivoire
Nigeria
Mali
SénégalGambie
Guinée Bissau
Cap Vert Niger
Bé
nin
Togo
Afriquedu Sud
Lesotho
Namibie
Angola
ZambieMalawi
Mozambique
Swaziland
Botswana
Zimbabwe
17
Zones économiques en Afrique
Création de l'Union Douanière Equatoriale (UDE) regroupant Centrafrique, Congo, Gabon et Tchad
Adhésion du Cameroun
Signature du Traité instituant la CEMAC
UDEAC signature à Brazzaville du traité instituant l'Union Douanière et Economique de l'Afrique Centrale (UDEAC)
Obtention des statuts officiels Zone de libre échange et union douanière
Financement autonome reposant sur la collecte d’une taxe communautaire d’intégration
45 mill ions habitants
2013 2050
113 mill ions habitants
est la valeur des échanges commerciaux avec le Maroc en 2012221 millions $
Union monétaire
Union douanière
Zone de libre échange
Faits marquantsEn 2010, Mise en place du Programme Economique Régional sur trois phases :• Phase 2010-2015: construction des fondements
institutionnels de l’émergence ; • Phase 2016-2020 : Ancrage des piliers de la diversification
économique de la Communauté.• Phase 2021-2025: Consolidation des phases précédentes et
création d’un espace économique émergent au niveau de la CEMAC à l’horizon 2025.
Objectifs
• Mettre en place un dispositif de surveillance multilatéral des politiques économiques des Etats membres
• Assurer une gestion stable de la monnaie commune• Sécuriser l'environnement des activités économiques et des
affaires en général• Harmoniser les réglementations des politiques sectorielles
dans les domaines essentiels prescrits par les textes organiques (agriculture, élevage, pêche, industrie, commerce, transport et télécommunications, énergie et environnement, recherche, enseignement et formation professionnelle.)
• Créer un marché commun basé sur la libre circulation des personnes, des biens, des capitaux et des services.
Oui, depuis 2000
Oui
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50
100
150
200
250
2008 2009 2010 2011 2012
En m
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Evolution des échanges commerciaux avec le Maroc
Importationsmarocaines
Exportationsmarocaines
Sou
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: Tra
de
Map
Oui, depuis 2000
Adhésion de la Guinée Equatoriale
21%
13%
3%
3%
60%
Principaux produits exportés par le Maroc
46%
19%
12%
8%
15%
Principaux produits importés par le Maroc
Feuilles de placage…
Autres
Bois de chauffage en rondins…
Bois scies…
Sons, remoulages…
Autres
Costumes…
Fromages…
Fils, câbles…
Conserves de poissons…
18
Zones économiques en Afrique
Ressources minières et pétrolières Acteurs marocains présents dans la région
Secteur: Banque
Nom: Attijariwafa bank
Pays: Cameroun / Congo / Gabon
Secteur: Assurances
Nom: Saham
Pays: Cameroun / Congo / Gabon
Secteur: Minier
Nom: Managem
Pays: Congo / Gabon
Secteur: Télécom
Nom: IAM
Pays: Gabon
Analyse SWOT
Forces
• Richesses en ressources naturelles (pétrole, bois et dimant);
• Projet Economique régional visant à développer la région;
• Zone de l ibre échange;
• Taux de croissance (PIB réel) : 4,08
Opportunités
• Passerelle avec les marchés de l’Afrique de l’Est et de l ’Afrique Australe;
• Bonnes relations entre le Maroc et certains pays de la zone dont le Cameroun et le Gabon;
• Présence des acteurs marocains.
Risques
• Disfonctionnements au niveau de l’effectivité de l ’union douanière
• Réticences de certains pays pour la l ibre circulation des personnes
Faiblesses
• Nombreux obstacles tarifaires et non tarifaires sur les produits en libre échange
• Faiblesse des infrastructures logistiques
• Inexistence de statistiques fiables du commerce intra-communaitaire
• Inflation
La CEMAC regroupe 6 pays : Cameroun / Congo / Gabon / Guinée Equatoriale / Tchad / République de Centrafrique
Pour mener à bien les activités concourant toutes vers l’intégration effective et un développement harmonieux de sous-région, des organismes spécialisés ont été mis en place. A ces jours, on dénombre dix dont :• EIED: École Inter-Etats des Douanes;• CEBEVIRHA: Commission Economique du Bétail, de la Viande et des Ressources
Halieutiques;• ISSEA: Institut Sous-régional de Statistique et d'Économie Appliquée;• ISTA: Institut Sous-régional Multisectoriel de Technologie Appliquée, de• CICOS: Commission Internationale du Bassin Congo-Oubangui-Sangha;• IEF: Institut de l’Economie et des Finances;• IHT– CEMAC: Ecole d’Hôtellerie et de Tourisme de la CEMAC;• Planification et d'Evaluation de Projets OCEAC: Organisation de Coordination pour la lutte
contre les endémies en Afrique Centrale;• PRASAC: Pôle Régional de recherche Appliquée au Développement des Savanes d’Afrique
Centrale.• Carte Rose CEMAC: Service d’Assurance responsabilité civile Automobile
19
Zones économiques en Afrique
Création Signature du traité instituant la CEEAC
Création Entrée en vigueur du traité
Reprise Décision des chefs d’Etats de la relance des activités de la communauté
Cessation des activités de la CEEAC
Retrait du Ruwanda le nombre des membres de la commission est passé de onze à dix
149 mi l lions habitants
2013 2050
385 mi l lions
habitants
est la valeur des échanges commerciaux avec le Maroc en 2012303 millions $
Union monétaire
Union douanière
Zone de libre échange
Faits marquants- Mars 2014: Réunion des ministres de l’organisation pour
élaborer le budget de l’année 2014; Les pays membres accusent plus de 31 milliards de FCFA d’arriérés de cotisation
- Janvier 2013 : Renforcement des coopérations CEEAC/Japon et soutien du Japon au CEEAC pour la crise centre africaine
Objectifs
Promouvoir et renforcer une coopération harmonieuse et un développement dynamique, équilibré et autoentretenu dans tous les domaines de l’activité économique et sociale des pays membres.
Domaines d’interventions
• Paix et sécurité ; • Infrastructures et communication • Environnement et gestion des ressources naturelles
0
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2008 2009 2010 2011 2012
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Evolution des échanges commerciaux avec le Maroc
Importationsmarocaines
Exportationsmarocaines
Oui
Non
Non
Sou
rce
: Tra
de
Map
31%
10%
5%4%
50%
Principaux produits exportés par le Maroc
37%
16%13%
12%
22%
Principaux produits importés par le Maroc
Autres
Gaz de pétrole…
Bois scies,…
Sons, remoulages…
Feuilles de placage…
Autres
Conserves de poissons…
Fils, câbles…
Farines de froment…
Fromage…
20
Zones économiques en Afrique
Ressources minières et pétrolières(reproduire la carte) Acteurs marocains présents dans la région
Secteur : Banques
Nom: BMCE Bank
Pays: Burundi / RDC
Analyse SWOT
Forces
• Richesses en ressources naturelles (pétrole, bois et dimant);
• Zone de l ibre échange.
Opportunités
• Passerelle avec les marchés de l ’Afrique de l ’Est et de l’Afrique Austra le;
• Bonnes relations entre le Maroc et certains pays de la zone dont le Cameroun et le Gabon;
• Présence des acteurs marocains.
Risques
• Instabilité politique dans certa ins pays.
Faiblesses
• Nombreux obstacles tarifaires et non tarifaires sur les produits en l ibre échange;
• Inexistence de s tructures dédiées à la gestion des régimes préférentiels;
• Absence d’agréments sur les produis en libre échange;
• Faiblesse des infrastructures logistiques
• Inflation.
La CEEAC comprend dix Etats membres : la République d’Angola, la République du Burundi, la République du Cameroun, la République Centrafricaine, la République du Congo, la République Démocratique du Congo, la République Gabonaise, la République de Guinée Equatoriale, la République Démocratique de Sao Tome & Principe et la République du Tchad
Secteur : Minier
Nom: Managem
Pays: Congo / Gabon / RDC
Secteur : Assurances
Nom: Saham
Pays: Cameroun / Congo / Gabon / Angola
Secteur : Banques
Nom: Attijariwafa bank
Pays: Cameroun / Congo / Gabon
21
Zones économiques en Afrique
Signature de l’accord : Zone d’échanges Préférentielle (ZEP)
Entrée en vigueur de l’accord: Zone d’échanges Préférentielle
Ratification du traité du marché commun de COMESA
Signature du traité du marché commun de COMESA
Création de Zone de Libre Echange entre 9 pays membres
Tarif Extérieur Commun (TEC)
465 millions habitants
2013 2050
949 millions habitants
56%
9%
8%
5%
22%
Principaux produits exportés par le Maroc
6%
6%
5%
4%
79%Autres
Ammoniaque
Résidus d'amidonnerie
Principaux produits importés par le Maroc
est la valeur des échanges commerciaux avec le Maroc en 20121 Milliard $
Union monétaire
Union douanière
Zone de libre échange
Dernier faits marquants
- Fév 2014 : 17e sommet de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de COMESA
- Fév 2014: Le Chef d’Etat congolais Joseph Kabila a pris la présidence de la COMESA
Objectifs- Création d’une communauté entièrement intégrée et une
économie régionale compétitive à l’échelle international ;- La stabilité politique et sociale ; - Libre circulation des bien et services, des capitaux et des
personnes physiques.
Pays membres
Marché Commun de l’Afrique Orientale et Australe
Produits en papier
Produits chimiques
Engrais
Autres
Fils et câbles
Automobile
Conserve de poissons
Oui
Oui
Non
22
Zones économiques en Afrique
Ressources minières et pétrolières dans la zone COMESA Acteurs marocains présents dans la région
Industrie et BTP
YNNA Holding
Egypte
Assurance
Saham
KenyaMadagascarÏle Maurice
Finance
AttijariWafaBank
Libye
Finance
BMCE
RDC, MadagascarKenya, OugandaTanzania, Djibouti
Analyse SWOT
Forces
• Ressources naturelles importantes (minerais, énergie, eau…) ;
• Pos ition géographique : canal de Suez :accès à la mer rouge et l ’océan indien) ;
• Taux de croissance moyen estimé à 5,8% en 2014 ;
• PIB de 539 mi lliards de dollars en 2012 ;
Opportunités
• Une demande importante des voitures de tourisme , des médicaments et des engrais ;
• Accord de l ibre échange avec certa ins pays de cette zone , notamment, l’Egypte et la Libye ;
• Présence des opérateurs financiers marocains ;
Risques
• Instabilité politique dans certa ins pays ;
• Confl its militaires entre certains pays membres (RDC et Burundi, Soudan et Soudan du Sud) ;
• Piraterie dans le détroit de la mer rouge et l’océan indien ;
• VIH- SIDA ;
Faiblesses
• Faiblesse de l ’infrastructure logistique ;
• 0,1% des importations mondiales (en 2012) ;
• 0,7% des exportations mondiales (en 2012) ;
• Pauvreté ;
Les principaux produits exportés : Les huiles brutes de pétrole et minéraux bitumineux, les Cathodes en cuivre, café, or, tabac, thé noir…
Les principaux produits importés : Les huiles de pétroles, blé, Véhicules à essence, médicaments
Pharmacie
Cooper Pharma
RDC, Madagscar, Maurices
23
Zones économiques en Afrique
Création de EAC (East African Community) et traité de coopération par 3pays: Kenya, Ouganda et Tanzanie
Effondrement suite aux divergence des membres et le partage inégal des bénéfices de l’intégration qui profitent plus au Kenya
Traité de création de l’EAC
Accord pour l’établissement d’une Commission tripartite permanente pour la coopération entre les 3 pays
Entrée en vigueur du traité
Etablissement d’un Secrétariat permanent de la Commission tripartite pour la coopération
152 mill ions habitants
2013 2050
392 mill ions habitants
est la valeur des échangescommerciaux avec le Maroc en2012
23 millions $
Union douanière
Zone de libre échange
Derniers faits marquants- Mar 2014:
- l’EAC reçoit la SACU (SA customs union) en vue de faire un benchmark sur les activités similaires entre les deux régions.
- workshop de partage d’expérience entre l’EAC et l’UEMOA.
- Adoption d’un plan de mise en œuvre de mesures sanitaires sur la pêche et les poissons.
- Le Kenya, l'Ouganda et le Rwanda adoptent un visa touristique unique.
- L’UE finance l’intégration de l’EAC à hauteur de 4,5 millions d’Euros.
- Nov 2013: Signature d’un protocole d’accord pour poser les bases d'une union monétaire, préalable à la création d'une monnaie commune.
Objectifs- Elargissement et approfondissement de la coopération entre
les États partenaires, notamment dans les domaines politique, économique, et social, pour en recueillir des avantages mutuels.
- Réalisation d’une progression ascendante à travers les étapes de l’Union Douanière, du Marché commun ; de l’Union Monétaire ; et enfin de la Fédération politique.
- Amélioration du niveau de vie des populations à travers la compétitivité accrue, la production de la valeur ajoutée, le commerce et l’investissement.
- développement durable de la région en vue de la création d’une région prospère, internationalement compétitive, sûre, stable et politiquement unie.
Oui , entrée en vigueur en 2005 et opérationnel à parti r de 2010
Oui , depuis 2001
Adhésion du Burundi et de Rwanda
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
2008 2009 2010 2011 2012
En m
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de
do
llars
Evolution des échanges commerciaux avec le Maroc
Importationsmarocaines
Exportationsmarocaines
Sou
rce:
Tra
eMa
p
Préparations et conserves de poissons
59%
Appareil et matériels
électriques
20%
Articles de friperie
8%
Matières plastiques
5% Autres8%
Principaux produits exportés par le Maroc
Café et Thé41%
Sisal et autres fibres textiles
17%
Graines, fruits et spores a
ensemencer8%
Tabacs bruts4%
Autres30%
Principaux produits importés par le Maroc
Protocole d’accord pour l’instauration de l’Union monétaire
EAC: Burundi, Kenya,Ouganda, Rwanda etTanzanie
24
Zones économiques en Afrique
Ressources minières et pétrolières de l’UMA Acteurs marocains présents dans la région
Télécom
Maroc telecom
Mauritanie
Bancaire
Attijariwafa bank
Mauritanie –Tunisie - Libye
Bancaire
BMCE bank
Tunisie - Libye
Assurance
Saham
Algérie
Conseil BTP
Conseil, ingénierie et
développement
Tunisie
Analyse SWOT
Forces
• Riche en ressources naturelles ;
• Homogénéité culturelle ;
• Proximité du marché européen et a fricain ;
• Important potentiel
énergétique, industriel et agricole ;
Opportunités
• Complémentarité économique;
• Marché de plus de 92 millions
d’habitants;
• Intégration économique
augmenterait le PIB réel/ hab. de 25 % à 34 % en dix ans selon la Banque Mondiale.
Risques
• Accord négocié entre paysdirectement exemple l ’accordde libre-échange entre l ’Algérieet la Tunisie et le Maroc et laTunisie
• Désaccord s politiques entrepays .
Faiblesses
• Zone économique en léthargie ;
• La zone la moins intégréesd’Afrique / Ensemble régionalinopérant
• Faiblesse d’échanges intra-maghrébins (entre 1,2% et 2%)des parts des échangesglobaux
A l’échelle africaine et mondiale, les pays s’organisent en bloc économique pourfluidifier le commerce et assurer une libre circulation des marchandises. Cependant leMaghreb n’est pas dans cette configuration. L a commercialisation des produitsmarocains en Algérie, à titre d’exemple, doivent transiter par la France alors que l’UMAa pour principal objectif d’instaurer une zone libre-échange, une configuration qui n’estpas optimale et entraînant un surplus de coût.Le commerce au sein de l'UMA ne dépasse pas 3% des échanges globaux des pays, untaux d'intégration le plus faible au monde . Le coût de la non-intégration économiquedu Maghreb coûte 3 à 9 milliards de dollars par an. Pour pallier à ces insuffisances, lesentrepreneurs magrébins plaident pour une intégration économique pour répondreaux défis futurs de la région en terme de croissance économique, d’emploi etd’investissement.
Source: revue documentaire, traitement CNCE
25
Zones économiques en Afrique
Constitution de laCommission del'Océan Indien(Seychelles,Maurice etMadagascar)
Signature del’accord Victoriaentre les trois Etats
1er Sommet des chefs d’État et de gouvernement (Antananarivo, Madagascar).
l’Union des Comores et la France/Réunion ont rejoint le COI
La COI déménage à Ebène (Maurice).
28ème conseil de la commission de l’océan indien aux Seychelles
est la valeur des échanges commerciaux avec le Maroc en 201220 millions $
Union monétaire
Union douanière
Zone de libre échange
Objectifs
- promouvoir la région l’indianocéanie- coopération dans les domaines :
• diplomatique• économique et commerciale• agriculture, de la pêche maritime et de la
conservation des ressources et des écosystèmes • culturel, scientifique, technique, de l’éducation et en
matière de justice.
0
2
4
6
8
10
12
14
16
18
2008 2009 2010 2011 2012
En m
illi
on
s d
e d
oll
ars
Evolution des échanges commerciaux avec le Maroc(Sauf La Réunion)
Importationsmarocaines
Exportationsmarocaines
Sou
rce:
Tra
eMa
p
En 2012 : Avec COMESA-EAC-SADC
Non
Non
25 millions habitants
2013 2050
50 millions habitants
Faits marquants
• Janvier 2014 : 30e anniversaire de l’Accord de Victoria,Seychelles « la COI célèbre l’histoire et l’avenir del’Indianocéanie »
• 25 Mars 2014 : La République populaire de Chine accordeun soutien financier de 100 000 dollars au Secrétariatgénéral de la COI
• 06 mars 2014 : La Commission de l’océan Indien et l’Unioneuropéenne signent une convention de financement de 16millions d’euros pour un programme régional des pêches
• avril 2013 : Une conférence régionale sur le transportaérien pour améliorer la desserte inter-îles.
Maurice, Madagascar, Seychelles, Comores, Réunion/France
Preparatio
ns de
viandes,de
poissons
etc
54,6%
Lait et
produits
de la
laiterie
13,9%
Machines,
materiels
electrique
s
8,6%
Engrais
8,1%
Principaux produits exportés par le Maroc
Cafe, the,
mate et
epices
44,6%
Autres
fibres
text.fils
de papier
39,8%
Vetements
et
accessoire
s
5,8%
Gommes,
resines et
autres
sucs
2,7%
Principaux produits importés par le
Maroc
26
Zones économiques en Afrique
Ressources minières et pétrolières Acteurs marocains présents dans la COI
Banque
BMCE Bank
Madagascar
Assurance
Groupe SAHAM
Madagascar, l‘île Maurice
Analyse SWOT
Forces
• La présence de la France/Réunion dans le groupement régional de la COI ;
• La région dispose d’une méga-biodiversité au monde avec 95 % de la faune et de la flore
Opportunités
• Chantiers de construction ;
• Infrastructures à réaliser.
Risques
• Absence d’harmonisation pol itique, de règles d’origine et de mécanismes pour régler les différends commerciaux ;
• Risque de catastrophes naturelles et effets du changement climatique ;
• Piraterie et insécurité maritime.
Faiblesses
• Difficulté d’accès au crédit
• Faiblesse des infrastructures régionales ;
• Coûts importants du transport, de l ’énergie et de la main-d’œuvre.
Vanille, girofle, Ylang-ylang, pêche
Sucre, commerce, tourisme, BTP, TIC
Textiles et habillement, produits de la mer, tourisme, vanille
Sucre, textiles, tourisme, services financiers, construction, immobilier
Tourisme, pêche
Madagascar
Maurice
Seychelles
Réunion
Comores
Les secteurs d’activités dominants
27
Algérie : Sonelgaz et General Electric
signe un accord pour la réalisation d’un
nouveau complexe industriel électrique
Romandie.com – 19/03/2014
La Société nationale de l'électricité et du gaz
algérien (Sonelgaz) a signé un accord de
partenariat avec la société américaine General
Electric (GE) pour la construction d’un complexe
industriel électrique.
Le complexe sera construit à la ville de Batna (450
km à l’est de la capitale Alger) et devra produire
annuellement 2 gigawatts à l’horizon de 2017. Le
cout de cette installation s’élève à 300 millions de
dollars. Ce projet s’ajoute aux contrats signés en
2013 entre les deux acteurs et qui visent à
déployer la technologie turbine à gaz de GE dans 9
centrales algériennes. Ces projets généreront 9
gigawatts supplémentaires afin de satisfaire les
besoins du pays qui connaissent une croissance
annuelle de 14 %.
Ghana : La nouvelle bourse de
marchandises attire les investissements
pour son financement
Hispanicbusiness .com – 13/03/2014
La nouvelle bourse de marchandises du Ghana a
pu attirer six consortiums, comprenant des
institutions financières de haut niveau, pour
financer sa création. Il s’agit de Databank Agrifund
Managers, Ecobank Ghana, UT Bank Ghana, la
société financière internationale (IFC), 8 Miles
Fund et La société kényane Eleni. La bourse sera
opérationnelle dans les 12 mois et démarrera avec
des produits agricoles comme le maïs, le soja, le
riz paddy, l’huile de palme et les arachides, entre
autres. Il se diversifiera ensuite dans d’autres
produits agricoles et non agricoles. La nouvelle
bourse promet d’être le futur centre régional
d’échange de produits en Afrique de l'Ouest.
Tunisie : Recul des exportations
industrielles
investir-en-tunisie.net – 21/03/2014
Les exportations industrielles de la Tunisie ont
baissé de 0,5% durant les deux premiers mois de
l’année 2014 comparativement à la même période
de l’année précédente. Elles sont passées
d’environ 2,36 à 2,34 milliards de dollars.
L’agroalimentaire est le secteur le plus touché par
cette régression, suivi par les industries de cuir et
de la chaussure. Le reste des secteurs ont
enregistré des hausses.
Les importations du secteur industriel ont
augmenté pendant la même période de 3,3% pour
passer de 2,88 à 2,97 milliards de dollars. Le
déficit commercial dudit secteur s’est aggravé en
passant de 522 à 628 millions de dollars.
UE : 6,5 milliards d'euros pour soutenir
le commerce en Afrique de l’Ouest
Afrique Jet Actualités – 19/03/2014
Dans le cadre du programme de l’accord de
partenariat économique pour le développement
(PAPED), l’Union Européenne a accordé un soutien
financier de l’ordre de 6,5 milliards d’euros en
faveur de l'Afrique de l’Ouest pour la période
2015-2020.
Ce fond permettra d’une part d’accroître les
échanges dans la région, de stimuler la croissance
et la création d’emplois, et d’autre part,
contribuera au développement, et à la réduction de
la pauvreté dans ces pays.
Le Kenya proroge la protection
douanière sur le sucre
Ubifrance – 15/02/2014
Le gouvernement du Kenya a obtenu l’autorisation
de conserver les mesures de sauvegarde actuelles
sur les importations du sucre en provenance du
Marché Commun de l’Afrique Orientale et Australe
(COMESA) pour une année supplémentaire.
Toutefois, cette autorisation est assortie d’une
condition, à savoir l’intensification des efforts pour
privatiser et moderniser son secteur sucrier, avant
une ouverture définitive au COMESA.
La Tanzanie se dotera de sa propre
usine d’assemblage de tracteurs
CTA – 14/03/2014
L’entreprise polonaise Farm Company
accompagnera l’entreprise tanzanienne Equator
Suma pour la création d’une usine d’assemblage
de tracteurs. Ce projet, premier en Afrique de l’Est,
mobilisera un investissement de 70 millions de
dollars, stimulera la production agricole et fera de
la Tanzanie un pays exportateur de tracteurs. Farm
Company table sur l’assemblage de 1 200
tracteurs à l’horizon 2017.
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Mauvais présage pour les exportations
sud-africaines de pommes et de poires
Agence EcoFin – 14/03/2014
L’Afrique du Sud anticipe une baisse de sa
production de pommes (-8,6 %) et de poires (-8,4
%) pour cette saison agricole. Cette baisse est
principalement expliquée par les tempêtes de grêle
qui ont sévi dans le pays.
La campagne d’exportations risque également
d’être compliquée. En 2012, l’Afrique du Sud a
exporté 680 000 tonnes de pommes et poires,
équivalant en valeur à 643 millions de dollars,
principalement vers le Royaume Uni (19 %), les
Pays-Bas (14 %) et la Malaisie (7 %).
Une crise énergétique au Ghana venue
du Nigeria Afriquejet– 18/03/2014
L’alimentation insuffisante en gaz de la conduite
Ouest africaine (WAGP) du Nigeria et les
réparations de maintenance des centrales de
production dans l'Ouest du Ghana, ont
drastiquement réduit la production d’énergie
conduisant à une nouvelle crise énergétique au
Ghana.
Avec des incertitudes sur l'alimentation en gaz
venant du Nigeria, le Ghana est en train d'utiliser
un prêt chinois pour installer ses propres
équipements de production de gaz pour ses
centrales.
La BAD lance un fonds pour le
développement des énergies
renouvelables en Afrique
Renewableenergymagazine– 13/03/2014
Issu d’un partenariat entre la Banque Africaine de
Développement (BAD) et la Société Africaine des
Biocarburants et des Energies Renouvelables
(SABER), et doté d’un capital de 100 millions de
dollars, le Fonds Africain des Energies
Renouvelables (AREF) sera géré par Berkeley
Energy, une société anglaise spécialisée dans la
gestion des fonds destinés au développement des
énergies vertes dans les pays émergents.
Installé à Nairobi au Kenya, AREF prévoit de
prendre des participations majoritaires dans 12
projets "verts", privilégiant les programmes
énergétiques indépendants des petites et
moyennes entreprises produisant entre 5 et 50
mégawatts. AREF investira entre 10 et 30 millions
de dollars par projet et pourra chercher des fonds
supplémentaires auprès d’autres investisseurs.
Cameroun : la logistique freine la
commercialisation du coton malgrès
une bonne production
Journalducameroun.com – 14/03/2014
La compagne cotonière 2013/2014 s’annonce
abandante avec 260 000 tonnes de production de
coton contre 221 000 tonnes dans la compagne
précédante. Cependant, le secteur est loin de
profiter de cette perfomance. Le pays souffre des
entraves logistiques qui ne lui permettent pas
d’optimiser sa chaine de distribution et d’assurer
une bonne commercialisation du produit. Les
principaux problèmes sont le mauvais état de
l’infrastructure routière qui perturbe les
ramassages du coton dans les zones de production
et le manque de camions et d’engins de qualité
pour le transport du produit.
Le nouveau business plan de Cosumar
Leseco.ma – 13/03/2014
Le sucrier marocain Cosumar affiche des
perspectives ambitieuses pour la période 2014-
2017 : Une implantation au Soudan et un chiffre
d’affaire en progression annuelle moyenne de 2%
est attendu.
La nouvelle configuration de l’actionnariat
appuiera les projets d’export et d’installation à
l’étranger (la part du consortium constitué des
assureurs, des mutuelles et de Wilmar passera de
54% à 90,89%). En effet, Cosumar envisage de
s’implanter au Soudan. Le schéma du projet est
totalement intégré. Il couvre tous les maillons de la
chaine de production depuis l’amont agricole. Le
sucrier a déjà sécurisé un contrat de location de
terrain pour 30 ans renouvelables et bénéficiera
d’un accès gratuit à l’eau. Cosumar cible ainsi le
marché soudanais ainsi que les marchés de la
région Comesa, du Moyen-Orient et de l’Union
européenne, présentant des déficits structurels.
Seul bémol est sans doute l’instabilité et les
violences que connait le pays.
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Plus de 100.000 habitants/an pour 9
villes ouest-africaines d’ici 2020
Ouestaf.com – 17/03/2014
Un rapport intitulé « L’état des villes africaines
2014 : Réinventer la transition urbaines » et publié
par ONU Habitat estime que les villes ouest
africaines que sont Abidjan, Abuja, Accra, Bamako,
Dakar, Enugu, Ibadan, Kano et Ouagadougou
devraient accueillir chaque année une moyenne de
plus de 100.000 habitants supplémentaires
jusqu’en 2020. Les taux de croissance étant en
moyenne annuelle très supérieurs à 5 %. Le
document relève que les conflits civils et autres
formes de violence dans plusieurs pays ont
encouragé les déséquilibres du développement
urbain. L’accroissement rapide de la population et
de la mobilité ont causé une urbanisation
majoritaire dans plusieurs pays. Le Niger reste le
seul pays ou cette tendance tarde à être vue.
Phillips ouvre un centre d’Innovation au
Kenya
Jeune Afrique – 24/03/2014
Le groupe néerlandais de technologie Phillips a
annoncé l’ouverture d’un centre d’innovation et de
recherche au Kenya. Une mesure qui marque son
engagement à investir en Afrique. Ce pôle, appelé
«Africa Innovation Hub», aura pour mission de
travailler sur le développement de plusieurs
équipements adaptés aux besoins des populations
africaines notamment dans les domaines de la
santé et de l'éclairage.
L'Afrique attire de plus en plus de sociétés
technologiques qui installent des centres
d'innovation dédiés à la spécificité du continent.
IBM en est un exemple avec son laboratoire de
recherche installé à Nairobi depuis 2012.
L’américain a également inauguré en février dernier
son centre d’innovation de Casablanca et lancera
prochainement une plateforme équivalente au
Nigeria qui servira de hub pour l'ensemble de
l'Afrique de l'Ouest.
Algérie : le conseil de la concurrence
pointe de doigt le marché du ciment
Le financier - 16/03/2014
Le conseil national de la concurrence algérien a
relevé des pratiques restrictives de concurrence
dans le marché du ciment, considéré comme
secteur stratégique du pays. La commercialisation
subit des pratiques de spéculation en raison de la
forte demande sur le produit émanant des grands
projets de logement lancés dans le pays.
Malgré cette forte demande du ciment, le pays
accuse un recul de 13% des importations du produit
par rapport à l’année dernière. Il vise un arrêt des
importations d’ici 4 ans grâce au renforcement de
ses capacités de production nationale : lancement
de plusieurs projets de cimenteries en 2014, dont
une partie entrera en production en 2017.
Le Kenya accueille : le plus grand projet
éolien en Afrique
Jeune Afrique – 27/03/2014
Le Kenya a signé un accord de prêt d’un montant de
623 millions d’euros pour la construction du parc
éolien du Lac Turkana. Ce prêt a été monté par la
BAD, le chef de file mandaté, qui a pu rassembler
des bailleurs internationaux pour le financement de
ce projet qui sera le plus grand en Afrique. Ce parc
produira 300 MW d’électricité à partir de 2016, et
réduira ainsi la dépendance du Kenya à l’électricité
d’origine hydraulique qui s’avère vulnérable aux
périodes de sécheresse.
Cameroun : baisse de la production et
des exportations du café
investiraucameroun.com – 26/03/2014
Selon l’Office National du Cacao et du Café (ONCC),
la valeur des exportations du café camerounais a
chuté de près de 50% à fin février 2014 par rapport
30
à la même période de l’année précédente. En
termes de volume, le pays n’a exporté que 887
tonnes contre 1 643 tonnes sur la même période de
la dernière campagne, soit une baisse de 756
tonnes.
L’ONCC explique ce recul par la baisse de la
production suite aux conditions métrologiques peu
favorables. Certains experts imputent cette baisse
sur la hausse des exportations illégales vers le
Nigéria.
Le port ghanéen de Tema se renforce
Business Ghana– 26/03/2014
Le port ghanéen de Tema, qui gère 70 % du fret
maritime du pays, se modernise pour devenir le plus
grand port de l’Afrique de l’Ouest. Un
investissement d’un milliard de dollars a été
mobilisé pour améliorer les voies d’accès au port et
augmenter les espaces de manutention. De
nouveaux équipements ont été installés comme de
nouvelles grues modernes et l’installation d’une
usine de production d’électricité. Le gouvernement
ghanéen entend également relier le port au réseau
ferré et routier.
Tunisie : bientôt une usine de montage
de voitures
tunisienumerique.com – 24/03/2014
Selon le vice-président de l’Union Tunisienne de
l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA),
le Gouvernement tunisien et l’UTICA œuvrent pour
présenter un appel d’offre concernant la création
d’une usine de montage de voitures en Tunisie.
Aucune information n’a été divulguée sur le
constructeur.
AfricInvest prend une participation dans
Bridge Group West Africa
Agenceecofin – 19/03/2014
Le groupe panafricain AfricInvet a annoncé, le 18
mars, une prise de participation dans le capital de
Bridge Group West Africa, une holding qui détient
des participations dans deux banques
commerciales en Afrique de l’Ouest: Bridge Bank
Côte d’Ivoire et la Banque Nationale pour le
Développement Economique (BNDE) au Sénégal.
AfricInvet a pris environ 30% dans le groupe
bancaire détenu majoritairement par le groupe
Teyliom. Ce dernier, fondé par une équipe de
managers expérimentés, opère en Afrique de
l’Ouest et bientôt en Afrique centrale. Il se
concentre sur cinq secteurs d’activité: l’immobilier,
l’industrie, les énergies, le capital-risque et
l’hôtellerie. AfricInvest Group est l'un des
principaux acteurs du capital-investissement en
Tunisie et en Afrique, avec plus d’une centaine
d’investissements dans différents secteurs
d’activité. Opérant à travers 6 bureaux (Abidjan,
Alger, Casablanca, Lagos, Nairobi et Tunis),
AfricInvest intervient dans le capital de PME
africaines, leaders sur leurs marchés et qui ont des
objectifs de croissance à l’échelle régionale.
Ciment au Sénégal : « Guerre » franco-
nigériane
Lesoleil.sn – 21/03/2014
Le cimentier français Vicat accuse l'État sénégalais
d'avoir favorisé l’installation du groupe nigérian
Dangote Cement sans respecter les
réglementations en vigueur. Vicat, présent au
Sénégal depuis le rachat de Sococim en 1999, a
déposé une demande d'arbitrage contre l’état
sénégalais pour distorsion de concurrence à la Cour
commune de justice et d’arbitrage (CCJA) à Abidjan.
Le français détient 65% des parts de marché au
Sénégal et le reste est détenu par les Ciments du
Sahel.
L’usine de Dangote sera prête à fonctionner dans 3
mois et aura une production annuelle de 3 millions
de tonnes dont 3/5 seront injectés dans le marché
local et le reste dans le marché régional.
L'investissement a été d’environ 628,8 millions de
dollars.
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Vos idées et commentaires seront les bienvenus.
N’hésitez pas à nous contacter : [email protected]