DEM ‐ DOCC Jeudi 08 juin 2017
REVUE DE PRESSE l Sommaire
Une importante déléga on marocaine à l’Africa Energy Forum à Copenhague
Indépendance énergé que
Journée mondiale de l’environnement
Recherche et développement : L’Académie Hassan II, le CNRST et l’IRESEN à la recherche
d’une synergie
Nova Power inves t dans le PV en côte d’Ivoire
Faïçal Mekouar, vice‐président général de la CGEM/Transi on énergé que : «Nous avons
besoin du sou en du gouvernement»
Entrée en service imminente du nouveau centre de valorisa on des déchets de
Marrakech
Accord de partenariat entre l’AMEE et Siemens
OCP : Priorité au marché ivoirien
Casablanca : Une campagne de sensibilisa on verte pour l’environnement et l’océan
Compensa on du sucre et du gaz butane : La charge dépasse les 5.2 milliards de DH
à fin avril
الصين تشيد برغبة المغرب في أن يصبح بلدا مصدرا للكھرباء
مؤشرات إيجابية على توفر شفشاون على الغاز
"سامير": تطورات جديدة بشأن ملف تصفية شركة التكرير "سامير"
أعطاب كھربائية بحي الرميالت بتطوان
أكادير : أنشطة تحسيسية تخلد اليوم العالمي للبيئة
Info NET
mapecology.ma
Focus à Copenhague sur le projet marocain de développe‐
ment du gaz naturel
mapecology.ma Table‐ronde à Copenhague sur la coopéra on maroco‐
portugaise dans le domaine de l’énergie
lavieeco.com Electricité ‐ les discussions sur le contrat de performance
en août
www.agenceecofin.com Hausse de 9% de la capacité installée pour 23% moins
d’inves ssement en 2016 pour les EnR
Eco‐Marché
REVUE DE PRESSE l Info NET
mapecology.ma : Focus à Copenhague sur le projet marocain de développement du gaz
naturel
Copenhague – Le projet de développement du gaz naturel au Maroc « Morocco gaz to
power project » a été, mercredi, au centre d’un focus animé par une pléiade d’intervenants
et d’experts na onaux et étrangers, dans le cadre des travaux de l’Africa Energy Forum
(AEF), dont les travaux se déroulent du 7 au 9 juin au Bella Center à Copenhague.
A ce e occasion, le secrétaire général du ministère de l’Energie, des Mines et du Dévelop‐
pement durable, Abderrahim El Hafidi, a donné un exposé, chiffres et diagrammes à l’appui,
sur les axes structurants du projet marocain de gaz naturel, dont les bases ont été jetées en
2005.
Il a indiqué que ce projet est porté essen ellement par le site de Tahaddart (région de Tan‐
ger) qui, lancé en 2005, a pour objec f de produire 385 mégawa s d’énergie, et du site de
Aïn Béni Mathar (80 km au sud d’Oujda), lancé en 2010, avec une capacité de 470 méga‐
wa s.
La mise en place de ces deux projets s’inscrit dans le cadre de la stratégie na onale visant à
promouvoir le mix énergé que, conformément à une démarche privilégiant la flexibilité, en
alliant charbon, gaz naturel et pétrole, tout en favorisant le développement des énergies
renouvelables, notamment l’éolien, le solaire et les ressources hydrauliques, a‐t‐il signalé.
Il a relevé que le Maroc, qui s’est fixé pour objec f de réduire sa dépendance des énergies
fossiles de 43% en 2020 et de 52% en 2030, s’est doté pour ce faire d’une feuille de route
2015/2030, ar culée autour du développement du gaz naturel (gaz to power) et des hydro‐
carbures (gaz to industry).
Et c’est précisément dans ce e perspec ve qu’il convient de placer le lancement du termi‐
nal de gaz naturel liquéfié à Jorf Lasfar pour inves ssement es mé à 4,6 b milliards USD, a‐t‐
il noté.
Il a, en outre, fait observer que 93 compagnies ont jusqu’ici manifesté leur intérêt pour ce
projet, précisant que les études y afférant sont dans un stade très avancé et que le lance‐
ment de l’appel d’offres aura lieu en 2018.
Le même responsable a assuré qu’une vingtaine d’entreprises travaillent au Maroc dans la
prospec on du gaz naturel, faisant état d’indicateurs « très posi fs » dans nombre de sites,
notamment dans la région de Tendrara (Oriental).
Même son de cloche du côté de Abdessamad Saddouq, directeur des par cipa ons et des
partenariats à l’ONEE (Office na onal de l’électricité et de l’eau potable) pour qui l’évolu on
de la demande sur l’énergie au Maroc s’explique par l’industrialisa on du pays, à la faveur
de l’implanta on de plusieurs entreprises interna onales, notamment dans le secteur de
l’automobile et de l’industrie aéronau que.
Il a soutenu qu’après une période de fléchissement, l’année 2017 enregistre une reprise de
la demande sur l’énergie avec un trend oscillant entre 4 et 6%.
Les différents intervenants ont souligné l’importance du projet énergé que marocain, grâce
notamment à un cadre juridique solide, des études de faisabilité bien ficelées et une poli‐
que proac ve privilégiant les partenariats et la coopéra on.
Une importante déléga on marocaine prend part à la 19ème édi on du Forum annuel sur
l’énergie en Afrique (AEF), dont les travaux se déroulent à Copenhague avec la par cipa on
de plusieurs ministres, hauts responsables et chefs d’entreprises de 80 pays.
La déléga on marocaine à ce e édi on, des née à faciliter la rencontre des fournisseurs de
solu ons, promouvoir les projets de gaz et d’énergie durable et à accélérer les partenariats
africains, compte de hauts responsables du ministère de l’Energie, des Mines et du Dévelop‐
pement durable, de l’Agence marocaine de l’efficience énergé que (AMEE) et de l’Agence
marocaine de l’énergie durable (MASEN), entre autres.
Pour les organisateurs, « ce e incroyable déléga on du Maroc reflète le partenariat crois‐
sant d’EnergyNet avec le Royaume, qui a débuté l’année dernière à la COP22 (Conférence
des par es à la conven on‐cadre des na ons unies sur les changements clima ques) avec le
Forum Afrique sur les énergies renouvelables, et se poursuit avec notre réunion + Maroc:
Gas Op ons+ et le 2ème Forum africain sur les énergies renouvelables », qui auront lieu du
29 novembre au 1er décembre prochain à Marrakech.
Quelque 2100 par cipants et 130 sponsors prennent part à ce Forum dédié à explorer les
possibilités d’inves ssement, conclure des partenariats et à signer des accords de projets.
mapecology.ma : Table‐ronde à Copenhague sur la coopéra on maroco‐portugaise dans le
domaine de l’énergie
Copenhague – La coopéra on Nord‐Sud dans le domaine de l’énergie et de l’efficience éner‐
gé que est le thème d’une table‐ronde animée, mercredi à Copenhague, par des interve‐
nants marocains et portugais, en marge de leur par cipa on à la 19ème édi on de l’Africa
Energy Forum (AEF), qui se ent du 7 au 9 juin dans la capitale danoise.
Ce side‐event, ini é par les ambassades du Maroc et du Portugal au Danemark, a été l’occa‐
sion de faire le point sur les poten alités que recèlent les deux pays et d’explorer les oppor‐
tunités offertes de part et d’autre dans un domaine aussi important et stratégique que les
énergies renouvelables.
A cet effet, l’ambassadeur du Portugal Rui Macieira a souligné la profondeur des rela ons
historiques et cultuelles et la densité des échanges économiques et commerciaux liant son
pays à l’Afrique et au Maroc en par culier.
Il a mis l’accent sur la posi on stratégique du Maroc en tant que passerelle entre deux con‐
nents et son apport à la promo on des échanges et des partenariats, notamment dans le
domaine des énergies renouvelables et de la connexion électrique, à la faveur notamment
du projet de transfert d’électricité.
Pour l’ambassadeur de Sa Majesté le Roi, Mme Khadija Rouissi, la réalisa on de ce projet
devrait inciter à réfléchir à de nouveaux moyens et à de nouvelles possibilités de renforcer
la coopéra on Nord‐Sud, dans le cadre d’un partenariat gagnant‐gagnant.
Le Maroc, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ne cesse de mul ‐
plier ses partenariats avec ses pairs africains qui font face à d’énormes défis (sécurité ali‐
mentaire, immigra on, terrorisme, main en de la paix, développement humain et change‐
ment clima que), a‐t‐elle dit.
Dans ce sens, elle a indiqué que, malgré le retrait américain de l’Accord de Paris, le Maroc,
pays hôte de la COP 22, reste fermement a aché à une ac on interna onale urgente pour
s’a aquer aux effets des changements clima ques.
«Toutes les na ons, tous les acteurs devraient se réunir pour gérer avec succès la transi on
vers une économie propre d’énergie renouvelable, pour un nouveau paradigme industriel et
un monde plus sûr pour nos enfants», a‐t‐elle soutenu.
A ce propos, le Secrétaire général du ministère de l’Energie, des mines et du développe‐
ment durable, Abderrahim El Hafidi, a souligné que le Maroc et le Portugal, qui importent
tous deux l’essen el de leurs besoins énergé ques, font face aux même challenges consis‐
tant à réaliser la croissance tout en réduisant la facture énergé que.
Pour lui, les deux pays se doivent de renforcer leur connexion électrique, favoriser la flexibi‐
lité de leur système énergé que, et d’explorer de nouvelles opportunités de coopéra on,
notamment dans le domaine des énergies renouvelables, du gaz naturel liquéfié et du trans‐
fert technologique.
Le Directeur général de l’Agence marocaine de l’efficience énergé que (AMEE), Said Mou‐
line, a de son côté évoqué une série de mesures mises en place en vue de favoriser l’effi‐
cience énergé que, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de la construc on et de
l’industrie.
Relevant l’importance de favoriser davantage la forma on et le transfert des technologies
pour un rendement op mal en ma ère d’efficience énergé que, il a rappelé que le Maroc,
pays hôte de la COP 22, avait abrité la signature de plus d’une dizaine de conven ons qui
font de l’Afrique un marché prome eur pour de nouvelles opportunités d’affaires et
d’inves ssement.
Le directeur de la coopéra on interna onale et des partenariats à l’Agence marocaine de
l’énergie durable (MASEN) a livré un rappel sur la créa on de l’Agence, ses a ribu ons et
ses missions, ainsi que sur son apport à la diversifica on des sources énergé ques du
Royaume.
Ce side‐event a été l’occasion de présenter les ac ons et les domaines d’interven on de la
par e portugaise, composée de Joao Dias, vice‐président de l’Agence du commerce interna‐
onal et d’inves ssement (AICEP), Rocha Almeida de la société EFACEC, Felipe Rosa (West
Sea/Mar fer) et Lui Mendes (WinPower).
L’Africa Energy Forum, réunion annuelle mondiale des inves sseurs pour les secteurs de
l’énergie, de l’infrastructure et de l’industrie en Afrique, rassemble des représentants de
haut niveau des gouvernements, des services publics, des organismes de réglementa on,
des producteurs d’électricité, des ins tu ons financières, des fournisseurs de technologie,
des consultants, des cabinets d’avocats et des grands consommateurs d’énergie en vue de
leur perme re d’échanger sur les dernières nouveautés et tendances, iden fier des oppor‐
tunités d’affaires et nouer des rela ons de partenariat.
En 2016 à Londres, le Forum a a ré 2.100 par cipants de 80 pays, dont 32 africains. A l’is‐
sue de ce e édi on, 5 grands contrats énergé ques et fusions ont été annoncés par des or‐
ganisa ons comme Harith General Partners, Africa Finance Corpora on et le groupe Banque
mondiale.
lavieeco.com : Electricité ‐ les discussions sur le contrat de performance en août
La fusion entre la Fenelec et la Femadel permet de dépasser le blocage. Les négocia ons au‐
tour du contrat de performance du secteur de l’électricité, électronique et énergie renouve‐
lables reprendront en août.
C’est ce que rapporte une source patronale très proche des industriels du secteur. Elle ex‐
plique que les divergences de vue et d’intérêts entre la Fédéra on na onale de l’électricité,
de l’électronique et des énergies renouvelables (Fenelec) et la Fédéra on marocaine de
l’électricité (Femadel), qui bloquaient le chan er, ont été aplanies avec la fusion récente des
deux en tés.
En effet, un protocole d’accord a été signé, le 26 mai, par les présidents respec fs de la Fe‐
nelec et la Femadel, avec la média on de la Confédéra on générale des entreprises du Ma‐
roc (CGEM). «Nous avons arrêté un planning de fusion qui sera réalisé d’ici juillet», informe
notre source. Passée ce e date, la nouvelle corpora on ‐qui gardera le nom de Fenelec‐ ré‐
unira ses membres pour discuter en interne des objec fs et enjeux du contrat de perfor‐
mance avant de se me re d’accord avec le ministère de tutelle.
www.agenceecofin.com : Hausse de 9% de la capacité installée pour 23% moins d’inves sse‐
ment en 2016 pour les EnR
161 GW de centrales d’énergies renouvelables ont été installés dans le monde au cours de
l’année 2016, selon le Renewables 2017 Global Status Report (GSR) édité par le Renewable
Energy Policy Network for the 21st Century (REN 21). Ce e performance supérieure aux 152
GW installés en 2015, augmente la puissance du parc mondial de centrales d’énergies re‐
nouvelables de 9%, portant la capacité totale à 2 017 GW. Le solaire rassemble 47% des
nouvelles installa ons, suivi par l’éolien 34% et l’hydroélectricité (15,5%).
Paradoxalement, l’inves ssement nécessaire à la mise en place de ce e capacité a baissé de
23% par rapport à l’année précédente, avec 241,6 milliards $ inves s. Ce chiffre est en recul
aussi bien dans les pays développés (une baisse de 14%) que dans les pays émergents et en
développement (30%).
Dans le même temps, les énergies renouvelables deviennent défini vement l’op on la plus
économique. Dans des transac ons réalisées dans plusieurs pays tels que l’Egypte, le Dane‐
mark, l’Inde, le Mexique, le Pérou et les Emirats Arabes Unis, le coût de rachat de l’électrici‐
té de source renouvelable est tombé à 0,05$/kWh, un coût largement inférieur à celui des
énergies fossiles dans ces pays.
Des avancées significa ves ont également été réalisées en ce qui concerne l’intégra on
d’une grande quan té de l’énergie produite par ces centrales dans les réseaux électriques
na onaux. Et ce, sans avoir recours à un appui nucléaire ou fossile. Ce e nouvelle flexibilité
rend possible l’équilibrage des sources variables ainsi que la réduc on des coûts globaux de
produc on de l’énergie.
Le marché des off‐grid a également connu une évolu on significa ve au cours de l’année
écoulée. Les inves ssements qui y ont été réalisés ont a eint 223 millions $ en 2016, contre
158 millions $ en 2015 et seulement 3 millions $, il y a cinq ans à peine. Une évolu on por‐
tée en grande par e par le business‐model Pay‐as‐you‐go, rendu possible par la pénétra on
des technologies de téléphonie mobile dans les régions visées.
Malgré ces avancées, la vitesse de la transi on énergé que ne rend pas encore possible
l’a einte de l’objec f de l’accord de Paris sur le climat.
REVUE DE PRESSE l Eco‐Marché
OPEC 46,78 $/baril ‐0,0040
Brent (IPE) 48,06 $/baril ‐0,0411
GAZ Gaz naturel 3,02 $/MBTU ‐0,007
Energie – Mines
PETROLE
(Sources : http://www.oil‐price.net . http://www.opec.org )
Cuivre 5 592 $/T 0,0011 Plomb 2 041 $/T ‐0,0049
Zinc 2 429 $/T ‐0,0053 Or 1 284 $/Once ‐0,0057
Argent 1 758 Cts/Once ‐0,0034 Aluminium 1 630 $/T ‐0,0061
Nickel 8 800 $/T ‐0,002 Etain 19 412 $/T ‐0,0185
(Source : http://boursorama.com/bourse/matieres‐premieres)
Métaux
Euro 10,875 ‐0,0011 10,94 ‐0,0012
Dollar US 9,6952 0,0018 9,7534 0,0018
£ Sterling 12,517 0,0020 12,593 0,0021
(Source : http://www.bkam.ma)
Taux de Change Contre Dirham
Cours achat Cours vente